Séance du 28 mars 1928. le la Sociéttf entomologique de /<'rance. ct l'autre ont le segment médiaire sculpté de une ponctuation semblable. ts de FmEsE, à en juger par la description, pourque au C. mystax J. Pérez, car tout ce que dit lobatns s'applifJUe parfaitement au C. mystax. 111 ~at a N y 1. -- Les types de cette espèce se trou~ ion Sr cHE L ( 9 et cf); ils sont identiques au J. Pér·ez. s Friese. -La description de FRIESE s'appl /os toma. nasutum J. Pérez cf. La partie de la 'z relative au segment médiaire est un peu torizontale du segment rnédiair·e ne me parait pas 3 sur les exemplaires typiques, soit cf soit 9· . 1 , tortzontu e n est pas separee de la partie décli Jmme PÉREZ l'indique dans sa description. ·wncattts Friese n'est pas autre chose que le C, 0 0 l'O. tergestensisDucke, ainsi que j'ai pu rn d'un exemplaire 9 de cette dernière espèce FEHTON. 1 •os Blüthgen.- L'Osmie à laquelle 'lll est celle que MonJcE (2) avait appelée O. 1mchyceros est postérieur à celui de 'l'l~:m.nt1·nni.« : proposé pour· la môme espèce. n. sp. - 9. Semblable à l'O. caentlescens L., · l'espace subcordiforme du segment médiaire finement seul pté et la dépression de la base des )noncée; les segments abdominaux sont dépour· Jils blancs, en revanche le 6e segment est coucence couchée blanchâtre. 'l;eitvug, t. 81 (1920), p. 33). ons of the 6th cf ventral segment in 17 osmia speup (Tmns. ent. Soc. London, 1901, part II, p. 161). o Osmia species of the adm~ca group \Trans. ent. 1910). Cf. Outre le caractère du segment médiaire, le mâle difl'ère de de l'O. caeru/escens par la coloration bleue assez foncée du tégnlcs derniers segment~ abdominaux dépourvus de franges de et par l'échancrure médiane du 6e segment plus pronomée chez O. fulviventl'is cf) et le bord de ce segment non crénelé. Tunisie : Sfax (collection VACHAL). le parasitisme et l'hyperparasitisme chez le Tory mus nigricornis B oh. [Hnr. CHALCIDIDAE] ) . Vachal. - Cette espèce n'est pas commune : soit répandue dans la mu jeure partie de ce pays, nouvelles de Mellifères, p. 17. 109 par F. PrcAno. Le Diplolepis quercus (D1·yophanta pubescentis) est, en France, un presque exclusivement méridional, dont la galle parait spéau Chêne blanc (Qttercu~ pubescens). Grâce à l'obligeance de AVEL, j'ai cependant eu l'occasion de mettre en élevage une très quantité de ces galles récoltées à Durtol (Puy-de-Dôme), à m. d'altitude, sur Querctts sessiliflora .. Cet élevage m'a fourni unP proportion de Chalcidiens parasites, parmi lesquels prédomiles espèces sui vantes: Torymns nigTicornis B oh. ( 1·egius Nees), abrlominalis B oh., Decatoma bigut tata S w cd. et Onnyrns West w. Les larves de Torymns sont très faciles à dis tinpremier coup d'œil de celles des autres parasites, par les poils disposés en séries sur chaque segment du corps. Je me suis spécialement à démêler la biologie du Torymus nigricornis l'observation de galles ouvertes au préalable. Les larves contitrès bien leur évolution dans de telles galles conservées dans petits tubes, ce qui permet de noter au jour le jour ce qui sc dans l'intérieur. J'ai constaté que la ponte de l'adulte, qui se fait à travers la paroi la galle, pouvait avoir lieu à n'importe quel moment du drvelopde l'hôte, et que sa larve s'accommodait fort bien de tous les du Cynipide qu'elle rencontrait dans la loge. Le 1'. nigricorcomme toutes les espèces du genre, est un ectoparasite solitaire. très vraisemblable que plusieurs œufs peuvent être pondus la même galle, mais que la première larve primaire éclose paren tous sens le corps de l'hôte et les parois de la loge et 110 Bulletin de la Sociéte entunwlogique de France. détruit tous les autres œufs comme VouKASSO\'ITCH (')l'a chez TOI'fflll'lts 'lnl!CI'OJilerns et d'autre parasites des' Rhodites. J'ai trouvé des larvt>s de T. 'lll{JJ'icornis fixtles sur celles du !epis qnercus ; mais j'eu ai observé d'autres fixées sur des plws, et d'autres encore qui sc nounissaient aux dépens d adulte fraichcment éclos, et dont les téguments étaient saus dotae· suffisamment mous, au moins aux intcrsegments, pour se laisser perforer par les mandibules du parasite ; cette larve est donc indif, féron te aux stades de développemfmt de son hàte normal. J.\Iais il y a plus : elle devient fréquemment hyperparasite. Quand l'œuf est introduit dans une galle. déjù parasitée par un Dewtollla, la lano du Tm·um:ns s'accommode très bion de co nouvel hàto, et j'ai pu suivre son développement jusqu'à la forme adulte, aux dépens de larves et do uymphos de Decatomlt bir;nttata. Jo u'ai pas fait, jusqu'ici, la méme constatation pour 1'0tmg·I'Us punctiuer, espèce un peu moins abondante que le Decatoma, mais il est bien certain que ce Chalcidien aurait, lui aussi, pu servir do proie. Enfin j'ai ouvert Une galle renfermant la dépouille d'une nymphe do Diplo/epis complétement vidéé' et qui avait été dévorée par une grosse larve de Torymus nigricornil!.: Celle-ci portait sur le dos une seconde larve de la même espèce qui s'en nourrissait, et qui s'est transformée quelques jours après. Nul, doute quo cette seconde larve ne provint d'un œuf déposé lorsque: le repas de la première était d(\jà avancé et que cette lm·ve n'et!t éclos qu'à un mmnent où la première, trop alourdie, n'avait plus l'agilité nécessaire pour se défendre de ses coups. Cos constatations suggèrent quelques réflexions : elles montrent d'abord, une fois dr~ plus, que la notion d'hyperparasitisme ne canespond pas à grand chose et que la mème espèce pout être parasite ou; hyperparasite suivant les circonstances. Elles apportent aussi des: documents à la question de la spécificité parasitaire qui n'est pas tou• jours bion comprise ct qui pent dériver de causes complexes. On a parl'ois tendance à croire que cette spécificité consiste en une adaptation· do la larve à un hôte bien défini. Le plus souvent, il n'on ost rien. Daus co cas particulier, le Torymus nig'l:icornis s'accommode de tons les hàtes qu'il trouve dans la galle, fut-co sa prop1·e espèce, et à' tous les stades de lem' développement. Il ost probable qu'il s'accom-' moderait çle lJien d'autres proies, mais son régime est lii:nité par les: attractions subies par la femelle. (1) VouRAssoviTcH.- La lutte pour la possession de l'hôte chez les larves' de Chalcidides. (Bull. biol. Fr. et Belg., 1927.) Séa~ Le choix dP l'adult!• 1 effet, est attiré }Jar tm ce divers, JJip/olepis de plus et non par ee fJU'elles rm La spécialisation Il 'esl [J< certain degré. Elle Pst T. macroplents lJIIi ne ;o par les Rhodites do l'Eg dans les galles soutermu Biorrhiza aplem, etc. U1 nullement ln fait de la 1 elle, qui s'accommode dB 1 inditTérommnnt dos Cyni bien certainement Sfl dé· rains ou do lVwdites, n sible, ni ulile, mstrei11t comportement du Bracon par les capitules de Cha La larve sn débrouille Pit! n'a pas ehoisi : Urophora cannibalisme, j'on avais è captivitl\ des Mclittobia a et en mmHntt l'élevage à cornis, tl' un phénomène 1 larve primaire de Chrgs1 cellule et détruit les œufs l crnand, d'apr!~S VouKASSO 1/HtS '1111/CI'U}Jte'/'IIS fait demi un comportement adaptat rcntL'S périraient toutes, repas. (l'un srul iudi vidn. dépens llP sa propt·e espi plexe d1• cireonstances lJIIi adaptaliou lwnrensc pom (1) PicAno ET flAnAvn. - (!Jn/1. Soc. ent., Fr., p. 2!i6 1/etin de la Sociéte entmnoloyiq·ue de France. les autres œufs comme VouKASSOVITCH (1) l'a s '1/tllCI'OfJtel'ns ct d'autre parasit.es des' lih.otlites. dos larves de T. niyricornis flxl\es sur celles du ; mais j'eu ai observé d'au tres fixées sur des 1utros encore qui se llOll!'l'issaient aux dépens )ment éclos, et dont les téguments étaient sans mous, au moins aux intorsegments, pour se les mandibules du parasite ; cette larve est donc ados de développement de son hoto normal. Mais 'l . . ' 1 nent frequemment hyporpar~tsito. Quand l'œuf est le gallo dl\jà parasitée par un Dr1:atoma, la larve commodo très bien de co nouvel hoto, ct j'ai pu ~ment jusqu'à la forme adulte, aux dépens do larves le Decatomlt biynttata. Je n'ai pas fait., jusqu'ici, la pom· l'Oi'mynts pnnctiyel', espèce un peu moins Deaatoum, mais il ost bien certain que ce ssi, pu servir de proie. Enfin j'ai ouvert Une galle 1pouille d'une nymphe de Diplo/epis complétement .é dévorée par une grosse larve de Tory mus n 1t sur le dos une seconde larve de la même espèce ,it., ct qui s'est transformée quelques jours après. te seconde larve ne provint d'un œuf déposé 1 première était déjà avancé ct que cette larve 1 moment où la première, trop alourdie, n'avait saire pour sc défendre de ses coups. ations suggèrent quelques rétlexi'ons : elles ois de plus, que la notion d'hypcrparasit.ismc ne md chose ct que la même espèce peut être parasite suivant les circonstances. Elles apportent aussi a q.uestion ~e la spécificité parasitaire qui n'est pas 1pnse ct qm peut dériver de causes complexes. On a 1 croire que cette spécificité consiste en une ""''l""'"vu un. h~te bien défini. Le plus souvent, il n'en est ll'ticulwr, le 1'0I'!Jnms niyricornis s'accommode de l trouve dans la galle, fut-ce sa propre espèce, de lem' développement. Il est probable qu'il o'~•>n~~ ' ien d'autres proies, mais son régime est Jiinité par bics par la femelle. · La lutte pour la possession (Bull. biol. Fr. et Belg., 1927 .) VITCH.- Séance du 28 mars 1928. 111 choix de l'adulte restreint celui de la larve. Cet adulte, en est attiré par un ~.m'tain nombre de Cynipi<los du chène, Cynips [)iplolepis de plusieurs espi>c.es, Biorrhiza, ete.; par cos galles ' on, par ce qu'elles renferment., comme l e montrent mes elevages. spécialisation n'est pas très poussée, mais olle existe jusqu'à un . degré. Elle est plus grande chez TOi'fJIIWS bedeguaris et macroptel'ns tJUi ne sont guère attirôs quo par les galles produites les Rhodites de l'Églantier, et chez T. nobilis rrui ne pond que les galles souterraines telles que celles d' Andriws rarlicis ct de aptera, etc. Ou voit que, dans ces c.as, la spécificité n'est t. le fajt de la larve et ne correspond à rifm d'utile pour qui .s'accommode de tout. Une larve cle T, nigricorni.~, qui dévore '"e' ou~wu,.t des CyniJHdes et des Chalcidiens variés, pourrait certainement sc développer aux dépens de Cyuipides souterou de Rhodites, mais l'instinct de la mère, instinct ni nuini utile, restreint ses possibilités. Ccci. est à rapprocher du toment du Bracon t•ariator ( l) rrui est sollicité pour sa ponte les capitules de Chardon et non par la proie qu'ils renferment . larve se débrouille ensuite avec l'bote qu'elle y trouve ct qu'elle pas choisi : Urophora, Tephritis, Jllyelo'is, La1·iuns, etc. Quant au j'on avais déjà donné un exemple en faisant pondre en des Melittobia acasta sur des larves cle leur propre espèce en menant l'élevage à bien. Mais il s'agit, chez le Torymns nigrid'un phénomène naturel, probablement fréquent. Lorsqu'une primaire de Chrysis, comme l'a montré FEnToN, parcourt sa et détruit les œufs ou les autres larves primaires concurrentes; quand, d'après VouKAssovrTCH, une larve d'Habrocytus ou de Torymus macropterus fait de même, on peut évoquer un instinct de défense, un comportement adaptatif utile, faute duquel le.s diverses concurrentes périraient toutes, la proie étant tout juste suffisante pour le repas él'un seul individu. l\Iais quand un Torymus sc développe aux depens de sa propre espèce, il est impossible de considérer le cornplexe de eirconstances lJUi eonduit à ce résultat comme. constituant une adaptation heureuse pour l'espèee. (1} PicAnn ET HABAl'n. - Sur le parasitisi.ne externe des Braconides. (Bnll. Soc. ent., Fr., p. 2GG, 1914.)