La chaleur

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Le magazine de NMC pour collaborateurs et partenaires commerciaux
N
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Time to Talk
p. 6-11
Une couverture
chauffante
p. 16-17
Jeu d’ombres
et de lumières
p. 18-19
La chaleur
EDITORIAL
W E W IL L SU CC E E D TO G E T H E R
Chère lectrice,
Cher lecteur,
La chaleur est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur chez
nmc parce qu’elle accompagne notre travail au quotidien. Notre
gamme de produits se focalise sur la chaleur à tous les niveaux :
les isolations de tuyaux, les panneaux isolants, les isolations
murales et les profilés isolants pour la construction des châssis
de fenêtres sont synonymes d’isolation thermique novatrice, les
profilés décoratifs, les plinthes et les panneaux muraux garantissent un intérieur confortable à la maison, sans oublier les jouets
COMFY® qui amusent toute la famille. La notion de chaleur a de
multiples facettes.
Bien au-delà de ces applications diverses, la chaleur fait partie
intégrante d’une culture d’entreprise saine, d’une collaboration
collégiale basée sur la confiance et surtout sur un principe fondamental : le respect mutuel sans aucune distinction d’origine,
de sexe, d’âge, de niveau hiérarchique et de qualification. Car
même si en fin de compte, la décision revient à une seule personne, toute idée est la bienvenue, puisque le niveau d’excellence d’une entreprise est limité à celui de ses collaborateurs.
Bien entendu, une collaboration impeccable n’est pas toujours
possible, malgré toutes les bonnes intentions. Sous la pression,
l’esprit d’équipe passe parfois à l’arrière-plan et les collaborateurs perdent de vue l’objectif commun. Mais il suffit d’un peu
de patience, de bonne volonté, de tolérance et de compréhension pour redresser la barre, et pas seulement dans le monde du
travail. A tous les niveaux, ces qualités sont d’une importance
capitale : en famille, en couple, en politique, partout où les gens
se côtoient.
Les nouvelles qui nous parviennent chaque jour donnent une tout
autre image des relations humaines : crise des réfugiés, terrorisme et violence - Syrie, Mali, Afghanistan, … Avec les horribles
attentats perpétrés à Paris le 13 novembre dernier, la terreur est
tout à coup à nos portes. Nous sommes inquiets, à juste titre.
Mais malgré ou justement à cause de cela, nous ne devrions pas
perdre notre compassion et notre chaleur humaine. Chacun de
nous peut y contribuer à sa façon, dans la mesure de ses moyens.
nmc le fait par son soutien à des associations culturelles et sportives locales, avec la Fondation Gert Noël et par son engagement
dans l’aide aux réfugiés. Autant d’initiatives qui, certes, ne nous
permettent pas de changer foncièrement le monde dans sa globalité, mais par lesquelles nous souhaitons apporter un peu de
joie de vivre et de chaleur humaine.
L’année 2015 touche à sa fin ; c’est le moment idéal pour faire le
bilan. « Carpe Diem », savoure l’instant présent ! Les événements
actuels me rappellent une fois de plus combien il est important
de vivre chaque jour comme si c’était le dernier et de me remettre
sans cesse en question, de revoir et d’adapter mes priorités. Le
jour de Noël, je souhaite le passer avec les personnes qui me
sont chères. J’attends avec impatience les retrouvailles en famille,
les moments chaleureux avec les amis proches, les yeux écarquillés des enfants, la lueur des bougies et les cadeaux choisis avec
amour, illuminant les visages d’un sourire unique.
Et pour l’an prochain, j’ai pris une bonne résolution à laquelle je
veux absolument me tenir : consacrer davantage de temps aux
choses réellement importantes et aux personnes qui méritent et
requièrent mon attention, ma confiance et mon soutien, tant dans
ma vie professionnelle que privée.
Dans cet esprit, je vous souhaite à vous et à vos proches un
joyeux Noël ainsi qu’un excellent réveillon du Jour de l’an et je
vous adresse mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de
prospérité pour l’année 2016.
Hubert Bosten
CEO
-5
L’étincelle
L’homme a besoin de chaleur, sous toutes ses formes.
Certes, il apprécie un environnement bien tempéré et
un potage bien chaud par temps froid, mais il recherche
aussi ce sentiment de sécurité et de chaleur humaine
que procure la capacité à donner et à recevoir.
Depuis notre naissance, nous éprouvons un profond besoin de
sécurité. Dans les bras de notre mère déjà, nous avons ressenti
combien la chaleur, la proximité et la tendresse contribuent intimement à notre bien-être. Les gestes tendres, les marques d’attention,
l’accueil généreux, mais aussi l’intérêt sincère pour nos préoccupations sont autant d’éléments nécessaires à notre bonheur.
Lorsque le cœur et l’âme se figent, l’être humain souffre. Le besoin
de relations positives étant littéralement vital, les conséquences
peuvent être graves. Selon des études récentes, l’isolement social
comporte un risque de mortalité aussi élevé que le tabagisme ou
l’hypertension. En revanche, les personnes qui vivent des relations
heureuses ont une espérance de vie nettement plus longue. Les
moments d’enthousiasme, d’affection et de sympathie que nous
vivons nous font chaud au cœur. Un sourire, un geste amical
ou une marque de reconnaissance dégagent précisément cette
chaleur synonyme de sécurité et de proximité émotionnelle. Cette
sollicitude nous donne de la force et nous protège du manque
affectif par temps rudes et difficiles. En même temps, elle nous
ouvre aux autres, à leurs besoins et leurs sentiments.
Nous développons ainsi une intelligence émotionnelle : au lieu de
détourner les yeux, nous apprenons à regarder les choses avec empathie, quel que soit notre âge, notre niveau de formation ou notre
savoir. Car cultiver notre sensibilité à l’autre, c’est créer et entretenir
ce feu intérieur qui tout à la fois s’alimente par lui-même et fait rayonner sa chaleur. La mémoire aussi peut être source de réconfort : le
simple souvenir de moments agréables nous permet de retrouver un
peu de bonheur intérieur. Les sentiments liés pour beaucoup d’entre
nous à Noël viennent sans doute de cette certitude : nous avons fondamentalement besoin les uns des autres. Notre âme d’enfant s’en
est imprégnée, à la vue des bougies, à la senteur des branches du
sapin, aux sons de la musique. Par des rituels que nous chérissons,
des gestes destinés à faire plaisir aux autres, nous maintenons vivace
cette ambiance si particulière, conscients de son effet ineffable.
Dans le même esprit, nous faisons en sorte que notre maison soit
un havre de bien-être. Nous y trouvons le calme et la sérénité pour
renouer aussi des liens forts avec notre entourage. Du coup, nous
téléphonons aux uns, nous envoyons des SMS aux autres, nous pensons aux gens et aux évènements qui nous sont chers. Ces moments
de bonheur, nous les vivons avec toute l’intensité de nos sens : seuls,
avec nos proches ou à distance, par quelques mots gentils. Chacun
d’entre nous peut être porteur de chaleur humaine : dans sa vie privée, à son travail ou par son engagement social. L’ouverture à l’autre,
sous tous ses aspects, constitue l’étincelle de cette solidarité, possible
non seulement les mois d’hiver, mais chaque jour de l’année.
6-7
FOND
Gert Noël
Time to talk..
L orsque quelqu’un se voit diagnostiquer un cancer,
c’est tout un monde qui s’écroule pour lui. Il n’est pas
rare que la personne « décroche » dès l’entretien avec
le médecin et n’arrive plus à écouter ce que celui-ci lui
dit. Les informations sur le pronostic, les traitements et
les examens passent littéralement à la trappe ; la réaction à vif prend toute la place : choc, stupeur ou incrédulité. Mais la personne concernée n’est pas la seule,
désormais, à avoir besoin de réconfort et de soutien ; il
y a aussi son entourage proche. D’innombrables questions se posent au patient et à sa famille qui éprouvent
des angoisses, des sentiments changeants et des
besoins variés. Dans cette situation, la chaleur humaine, la sympathie et la confrontation sans complaisance face à ce qui est et ce qui va venir sont vitales.
Or, la communication entre le corps médical, le patient,
les proches et le personnel soignant manque encore
trop souvent d’ouverture et de tact. Les raisons les plus
fréquentes sont le manque de temps et les mécanismes
d’autodéfense du personnel médical, le désespoir et le
silence du patient et de ses proches ainsi que leur peur
d’en demander trop à l’autre.
Ce sont là des situations beaucoup trop souvent vécues tant
par les personnes souffrant d’un cancer ou d’autres maladies
que par leur entourage. Ce fut notamment le cas de Gert
Noël, fondateur de la société NMC, qui reçut le diagnostic
choquant en 1997. Les psycho-oncologues qualifient ce moment de « perte de repères » ; Gert Noël l’a certes vécu comme
un bouleversement, avec sa famille, mais aussi avec un sangfroid étonnant. Il a affronté cette situation avec beaucoup de
peurs et d’émotions, mais également avec une énergie et une
envie d’agir intactes. Après son décès en 1998, sa famille a
voulu concrétiser ses réflexions sur l’expérience vécue, avec
la constitution du Fonds Gert Noël. L’objectif de ce fonds est
de davantage centrer la communication entre le patient, les
médecins, le personnel soignant et les proches, sur le patient
lui-même et ainsi d’humaniser davantage les soins. Grâce à
l’amélioration de l’encadrement du malade et de sa famille
dès le moment du diagnostic, il s’agit de rendre la situation
plus supportable, pour que cette phase difficile soit également
empreinte d’espoir et du souci de la qualité de vie. A l’occasion
de la 15e remise des prix depuis la création de ce fonds en l’an
2000, nmc-LIVE s’est entretenu avec Yves Noël, fils du fondateur et président du conseil d’administration du groupe NMC.
Personnellement, qu’associez-vous à la chaleur ?
Yves Noël: Se sentir bien. Le soleil. La chaleur humaine, le sentiment de sécurité, l’harmonie. Pour moi, ce terme a des connotations très positives.
Voilà des sentiments qui marquent aussi l’histoire de la
création du Fonds Gert Noël. Comment est née l’idée de
sa constitution ?
Yves Noël: Lorsque mon père a reçu le diagnostic à l’hôpital,
il était effaré. Il n’a même pas entendu la moitié de ce que son
médecin lui a dit et, par la suite, personne ne le lui a expliqué
une seconde fois ; donc, il a dû poser lui-même les questions qui
le travaillaient. Les médecins n’avaient pas de temps ; il n’y avait
pas d’explications écrites. Lors des traitements oncologiques qui
ont suivi, mon père s’est alors retrouvé en présence de patients
taiseux, dans une salle d’attente ornée d’une affiche déprimante
au mur, quelques revues défraîchies … Il a dès lors pris l’habitude d’amener à chaque traitement quelques couques bien de
chez nous et un couteau pour les partager avec d’autres patients.
C’est ainsi qu’il est parvenu à créer dans la salle d’attente une
ambiance où les patients s’ouvraient à nouveau, où ils parlaient
d’autres choses que de leur maladie et rigolaient même parfois
entre eux. Mon père en était arrivé à la conclusion qu’il fallait
faire quelque chose pour humaniser le milieu hospitalier. Après
son décès en 1998, nous nous sommes réunis en famille pour
voir comment concrétiser son vœu. Nous avons décidé de créer le
Fonds Gert Noël. Nous voulons ainsi soutenir des initiatives dans
l’environnement hospitalier pour aider les personnes à se sentir
mieux dans pareille situation: diagnostic d’une maladie grave,
traitement et suivi.
Ensuite, comment avez-vous concrétisé cette décision ?
Yves Noël: Nous nous sommes adressés à la Fondation Roi Baudouin, largement reconnue en Belgique. Elle soutient des projets
de citoyens qui s’engagent en faveur d’une meilleure vie commune et gère plus de 400 fonds de ce genre. Elle organise des
appels d’offres, évalue les propositions qui lui sont soumises et
constitue un jury multidisciplinaire indépendant. Dans le cas du
Fonds Gert Noël, ce jury compte des médecins, infirmiers, travailleurs sociaux, représentants des patients et psychologues ainsi que
des membres de la famille Noël. Parmi 15 à 20 candidatures par
8-9
>
d.g.à.d:
Odette Noël †,
Yves Noël,
Princesse Astrid
de Belgique
(Présidente
d’honneur de la
Fondation Roi
Baudouin)
< Gert Noël †
an, cette instance sélectionne le projet retenu. La remise du prix a
toujours lieu en fin d’année, au Musée BELvue à Bruxelles, juste à
côté du Palais Royal. Notre famille est à chaque fois présente lors
de cette cérémonie.
Selon quels critères le meilleur projet est-il sélectionné ?
Yves Noël: L’objectif principal du fonds est d’être pleinement à
l’écoute des besoins des patients et de leurs proches, de leur nécessité
d’être informés et encadrés avec beaucoup de soin et de chaleur
humaine. C’est pourquoi le leitmotiv du Fonds Gert Noël est : Mieux
écouter, mieux informer, mieux accompagner le patient et sa famille.
Tous les projets soumis sont évalués d’après leurs effets concrets sur
les patients et proches, leur caractère novateur et la durabilité de
l’intégration dans l’institution concernée. Un autre aspect important
est leur effet multiplicateur, donc la manière dont le projet peut servir
de modèle à d’autres services ou institutions. Par conséquent, le prix
revient toujours à un projet déjà établi, afin de pouvoir évaluer la
réussite de l’idée sur la base d’expériences concrètes.
Qui a reçu le premier prix en 2001 ?
Quelle a été la suite ?
Yves Noël: Il a été attribué à l’hôpital Saint Nicolas d’Eupen
où mon père était également soigné. Nous avons expliqué au
directeur de l’établissement que nous souhaitions soutenir le
suivi psychologique de personnes gravement malades. Mais
à l’époque, on voulait plutôt engager deux infirmières supplémentaires. Or, l’idée de notre fonds était de financer une initiative pour laquelle on ne dispose d’aucun budget ordinaire.
C’est ainsi que l’hôpital a mis en place le soutien psychosocial
des patients et de leurs proches dans les services des soins
intensifs et d’urgence ainsi qu’en médecine interne, en cas
de diagnostic de maladies graves et aigües ; cette initiative a
été récompensée par le premier prix Gert Noël. Mon père a
affronté sa maladie et la mort avec énormément de réalisme,
de force et de dignité. Le Fonds a permis d’institutionnaliser
à l’hôpital ce que mon père y avait fait intuitivement, à sa
manière, pour lui et pour d’autres patients.
Yves Noël: Au début, ma mère a veillé à ce que les projets
récompensés se concentrent sur l’oncologie. Au fil des années,
le cercle des lauréats s’est cependant élargi, afin de prendre
suffisamment en compte les différents changements dans les
conditions générales, en termes démographiques, structurels
et médicotechniques. Néanmoins, les projets proposant des
modèles de suivi psychologique restent majoritaires parce que
leur fidélité à l’esprit du Fonds Gert Noël convainc le plus
fréquemment le jury.
Qui reçoit le prix cette année et quel en est le montant ?
Yves Noël: Le prix 2015 est décerné à la clinique universitaire
de Gand pour son projet : « Comment répondre au mieux aux
besoins et desiderata des personnes âgées lors de leur admission en milieu hospitalier ? ». Comme les lauréats des an-
nées précédentes, elle reçoit 30.000 euros. Mais cette année,
c’est la première fois que nous attribuons un second prix plus
modeste, destiné à soutenir la mise en œuvre d’un projet novateur qui n’est pas encore établi. Il est décerné aux Services
Intégrés d’Aide aux Choréiques (SIAC) de la région liégeoise
pour un service d’accompagnement aux patients souffrant de
la maladie de Huntington - une maladie neurodégénérative
incurable. Le projet a été mis sur pied pour pouvoir garantir
une attention personnelle à ces patients. Le Fonds Gert Noël
récompense cette initiative pour la première fois par un second
prix d’un montant de 10.000 euros.
Cette année, le prix Gert Noël est attribué pour la quinzième fois. Que ressentez-vous à l’idée de cet anniversaire ?
Yves Noël: Je suis fier de mon père, car dans les dernières
années de sa vie, il s’est davantage préoccupé d’autrui et de nécessités à venir que de lui-même. Il en a parlé avec moi et avec
10 - 11
>
d.g.à.d.:
Dr. Michel Gonce
(S.I.A.C, Liège),
Prof. Christian Swine
(Président du Comité
de Gestion du
Fonds Gert Noël)
Lauréats du
Fonds Gert Noël,
membres du Jury de la Fondation,
famille Noël
beaucoup d’autres personnes. Il répétait sans cesse : « Nous devons absolument faire quelque chose dans ce domaine. » C’était
typique de sa personne : il se préoccupait toujours d’autrui. Ces
quinze dernières années ont montré combien les besoins sont
grands. Nous devons être modestes avec notre Fonds, parce que
nous ne sommes qu’un petit élément dans l’immense rouage du
système des soins de santé. Mais j’estime essentiel que de telles
initiatives émanent de la population. C’est un moyen important
pour donner de nouvelles impulsions : les citoyens ont souvent
une autre vision des choses que les institutions aux procédures
rigides. C’est dans ce sens que le Fonds Gert Noël gardera à
l’avenir toute son importance.
Dans quelle mesure votre père et votre mère, décédée
récemment, survivent-ils à travers le prix Gert Noël ?
Yves Noël: Pour ma mère, le prix Gert Noël était très important : l’idée fondatrice était intimement liée à son époux. C’est
pourquoi elle s’y est toujours personnellement engagée, pour
Gert. Toute notre famille adhère à cette vision. L’important, ce ne
sont pas les personnes ni le nom Noël, mais la mission de notre
père. Notre objectif est que ce Fonds existe aussi longtemps que
possible, afin de pouvoir soutenir des projets qui concrétisent
avec succès cette idée de base : favoriser la chaleur humaine et
l’accompagnement psychologique en milieu hospitalier.
Merci beaucoup pour cet entretien.
>
d.g.à.d.:
Karen Versluys (UZ Gand),
Isabelle Jortay-Noël,
Prof. Dr. Nele van Den Noortgate
(UZ Gand)
12 - 13
Protéger et embellir
Economiser de l’énergie, c’est protéger l’environnement et ménager son portefeuille. Les appuis de
fenêtre ont une fonction clé dans l’isolation thermique
des façades d’immeubles. Grâce à un système alliant
deux composants, NMC garde la chaleur à l’intérieur
de l’habitation et confère au bâtiment une esthétique
parfaite.
Ils complètent les fenêtres et structurent l’ensemble de la façade,
en synergie avec les surfaces vitrées. Mais les appuis de fenêtre ne
doivent pas seulement être esthétiques ; ils doivent aussi protéger
le bâtiment. Bien réalisés, ils empêchent que l’eau ne s’infiltre
dans la maçonnerie et ne la détruise à long terme. Or, pour cela,
ils ne peuvent pas former de ponts thermiques qui affaibliraient
l’isolation thermique de l’immeuble.
Les appuis de fenêtre sont certes de petits éléments de construction, mais ils jouent un rôle fonctionnel et visuel majeur. La façade
donne son cachet à l’immeuble, qu’il s’agisse d’une maison individuelle ou multifamiliale, d’une villa d’architecte, d’un bâtiment
administratif ou industriel. Elle reflète bien souvent le caractère
des occupants et l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Une façade
avenante, joliment conçue, indique qu’il fait bon vivre et travailler à l‘intérieur. Assortis au style de l’immeuble, les appuis de
fenêtre contribuent indéniablement à une esthétique chaleureuse.
40 % de la consommation totale d’énergie au sein de l’Union
européenne (UE) sert à chauffer, refroidir, aérer et éclairer des
bâtiments. Toutefois, la précieuse chaleur contenue dans le bâtiment s’échappe de manière incontrôlée par les ponts thermiques,
ce qui pousse les utilisateurs à monter le chauffage pour maintenir
une température ambiante confortable ; ils consomment dès lors
encore davantage d’énergie de chauffage tout en augmentant le
risque de formation de moisissures. Lorsque l’air humide et chaud
rencontre la surface froide du mur extérieur, il se condense et
devient un terrain propice à la prolifération de moisissures nocives
pour la santé. A terme, l’humidité pénètre dans les murs et la
maçonnerie se fragilise. Il faut donc veiller à éviter soigneusement
les ponts thermiques dans le neuf et la rénovation.
Avec les appuis de fenêtre DOMOSYTYL® Duotherm, NMC a
réussi à développer un produit qui allie parfaitement les deux
aspects : l’esthétique impeccable et la fonctionnalité énergétique. Le système à deux composants, avec un cœur en polystyrène haute densité et un revêtement en micro-béton, a l’aspect
noble de la pierre naturelle, mais est nettement moins fragile.
La surface minérale lisse de la couche de béton coulée confère
à l’ensemble une subtile élégance qui s’adapte harmonieusement à tout style architectural. Mais contrairement aux appuis
de fenêtre en aluminium, DOMOSYTYL® Duotherm n’est pas
bruyant en cas de fortes pluies. Peu salissant, imperméable et
résistant aux intempéries, le système convainc par sa durabilité
comparable à la pierre naturelle. Même après plusieurs décennies, les appuis de fenêtre extérieurs gardent leur beauté initiale. De plus, les composants peuvent être coupés sur mesure
avec l’outil habituel, directement sur le chantier, ce qui n’est
pas le cas du granit et de matériaux similaires. Cela permet
à tout moment une adaptation souple des profilés à chaque
exigence du bâtiment, aussi bien en longueur qu’en largeur.
Pour la rénovation d’ouvrages existants, seule la partie supérieure du système est appliquée sur la structure existante du
châssis de fenêtre. Elle y améliore l’isolation thermique et réduit
les ponts thermiques d’au moins 80%. En revanche, dans les
nouvelles constructions, les deux composants sont utilisés : le
profilé en polystyrène est posé sous le châssis de fenêtre et la
partie supérieure vient s’y adapter avec précision. DOMOSYTYL® Duotherm évite ainsi la formation d’un pont thermique et
contribue à un climat intérieur à la fois sain et agréable, sans
formation de moisissures.
14 - 15
Un fait indubitable
Pas de cadeaux pour les encadrements de portes :
partout où l’on déplace des objets volumineux, le
chambranle risque de prendre des coups. Les profilés en mousse de NMC leur assurent désormais une
protection idéale.
On ne fait pas d‘omelette sans casser des œufs, comme dit
le proverbe. Cela s’applique aussi au bâtiment : lors de travaux de construction ou de rénovation, tant les propriétaires
immobiliers que les artisans craignent à juste titre certains
« dommages collatéraux ». Dans le feu de l’action, les ouvriers ont vite fait de heurter les murs et les portes avec leurs
échelles, leur matériel et leurs caisses à outils ! Les conséquences peuvent s’avérer désastreuses : des entailles plus ou
moins profondes, des couches de peinture endommagées et
… des grincements de dents. Ce problème est également bien
connu des déménageurs et des transporteurs qui, tous les jours,
risquent de mettre à mal les chambranles de portes lors du
transport ou de la livraison de marchandises encombrantes.
Mais ce risque appartient désormais au passé car le nouveau
profilé de protection en mousse XPE de NMC veille à envelopper et à protéger les encadrements de portes.
Avec une longueur de 2 mètres et une ouverture pouvant atteindre environ 30 cm, les profilés tubulaires pré-incisés s’installent
rapidement et partout. Ils s’adaptent aux largeurs souhaitées
pour envelopper et enserrer les chambranles de porte. Une seule
personne suffit au montage : les profilés sont légers, faciles à
poser et restent fermement en place. A la fin des travaux ou du déménagement, ils se démontent tout aussi rapidement et sans laisser de traces. Les profilés de protection résistent aux chocs les plus
sévères et sont réutilisables. Ils constituent dès lors l’accessoire
indispensable chaque fois que les encadrements de porte sont
exposés aux coups … De quoi mettre aussi la puce à l’oreille
de ceux qui aiment modifier leur agencement intérieur : finis les
coups et les rayures sur les chambranles de portes ! Désormais,
grâce aux nouveaux profilés de protection de NMC, reconfigurer
votre intérieur est une partie de plaisir.
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Une couverture chauffante
Les tunnels traversent parfois des montagnes sur plusieurs kilomètres et il n‘est pas rare que la température y soit glaciale. L’eau filtrant à travers la roche
peut provoquer du verglas et former des blocs de
glace sur la chaussée, ce qui représente un réel danger pour les automobilistes. Dans la construction de
tunnels moderne, on y remédie avec la pose de matelas en mousse.
En Norvège, la construction de tunnels est une tradition. Ce
pays aux nombreux massifs montagneux compte plus de 900
tunnels, dont le Lærdaltunnel : avec ses 24,5 km, il est le plus
long tunnel routier au monde situé au-dessus du niveau de la
mer. A proximité, sur l‘autoroute E16 en direction de Filefjell, se
prépare actuellement un autre tunnel de 5,8 km. Il y a quelques
semaines, les ouvriers y ont fêté la jonction des deux galeries
convergentes.
Pour percer ce trou gigantesque à travers la montagne, il a fallu
retirer quelque 560.000 m³ de roche. Après chacun des 12.000
dynamitages, la surface intérieure du tunnel est immédiatement
sécurisée par des armatures et par plusieurs couches de béton
projeté afin d’éviter que d’éventuelles chutes de roches ne mettent
pas en danger les ouvriers. Les éléments de soutènement en acier
ainsi que les tirants confèrent au tunnel une cohésion supplémentaire.
La paroi intérieure est seulement bétonnée lorsque les tassements ont cessé. Ensuite, le plafond et les parois du tunnel sont
garnis d’une couverture chauffante : près de 6.000 grandes
feuilles de polyéthylène (PE) sont fixées à la paroi intérieure à
l’aide de tire-fond en acier, puis recouvertes d’une couche de
béton projeté pouvant atteindre 8 cm d’épaisseur. Ces matelas
garantissent l’isolation et le drainage du tunnel. Ils sont extrêmement importants dans ces régions nordiques où, sous l’effet
de basses températures de l’air, l’eau qui s’échappe des massifs rocheux peut geler et rendre la chaussée verglacée. En
outre, des blocs de glace risquent également de se détacher
du plafond et de tomber sur les véhicules. Pour éviter ces deux
risques concomitants, les pays scandinaves sont les premiers à
miser sur l’isolation pour tunnels proposée par la société NMC
Termonova Oy.
Les matelas en mousse PE réticulée se distinguent par un coefficient d‘absorption d‘eau extrêmement bas qui les rend hydrofuges
et les empêche de se gorger d’eau. Celle-ci s’écoule entre les
matelas de mousse recouverts de béton et les parois drainantes.
Grâce à sa réticulation, le matériau possède aussi une excellente
résistance mécanique. La longévité de l’ensemble constitue une
qualité indispensable à un drainage de tunnel conçu pour fonctionner 100 ans, puisqu’une fois intégrés, les matelas ne sont plus
accessibles.
Au total, la surface intérieure du tunnel de Filefjell est recouverte de 215.000 m² de matelas en mousse, soit la superficie de 45 terrains de football. L’épaisseur totale exigée pour
l’isolation atteint 90 mm, réalisée par superposition de deux
couches de matériau de 45 mm. De la sorte, les températures
dans le tunnel restent supérieures au point de congélation et
l’eau présente ne met pas en danger la circulation routière.
Aux avantages précités, les matelas pour tunnels allient un
maniement très aisé. Leur faible poids, leur bon équilibre entre
rigidité et souplesse ainsi que leur forte résistance à la déchirure garantissent une mise en œuvre efficace, sans beaucoup
d’efforts. La couche extérieure laminée de couleur blanche
rend le montage plus agréable, parce qu’elle réfléchit la lumière ambiante et éclaircit ainsi l‘environnement de travail.
D’où des conditions idéales pour un ouvrage destiné à relier
les gens durant plusieurs décennies. Le tunnel de Filefjell sera
officiellement inauguré à l’automne 2017. 18 - 19
Jeu d’ombres et de lumières
TOUT LE CHARME
ET TOUTE LA BEAUTÉ DE LA VIE
SE COMPOSENT D‘OMBRES
ET DE LUMIÈRES.
L a lumière contribue à notre qualité de vie. Son utilisation doit donc être mûrement réfléchie. L’éclairage
indirect s’avère particulièrement efficace et esthétique
dans les espaces privés et professionnels. Dans ce
domaine, le nouveau système d’éclairage NMC offre
un gain de confort indéniable.
LEO TOLSTOÏ
Lorsque le soleil brille, nous sommes de meilleure humeur. Son
rayonnement chaleureux est extrêmement important pour notre
corps et notre esprit. En même temps, sa lumière égaie notre
quotidien. Non seulement, elle révèle toutes les couleurs du
monde pour le plus grand bonheur de nos yeux, mais elle donne
aussi de l’énergie à notre organisme. Un effet exploité également
dans les espaces intérieurs, grâce à une conception judicieuse
de l’éclairage. Par l’intensité de l’éclairage, l’orientation de la
lumière, la chaleur des couleurs et l’adaptation aux biorythmes
humains, les concepts d’éclairage dynamiques contribuent au
bien-être des occupants. C’est pourquoi depuis longtemps, la
lumière constitue aussi un élément esthétique indispensable de
l’architecture et du style de vie. Bien placés, les luminaires rendent
les pièces plus grandes, mettent en valeur certaines zones et permettent d’en varier l’usage. La lumière leur confère un caractère
absolument unique: clair et neutre, discret et élégant ou encore
chaud et confortable. L’éclairage indirect offre ce gain de qualité
de vie par des moyens particulièrement décoratifs. La perception
se réduit à la lumière, intimement liée à l‘architecture. Les sources
lumineuses (LED) dissimulées illuminent l’espace de façon subtile.
Certains objets ou éléments s’ornent d’une corolle qui embellit
leurs formes et structures. Des ombres douces créent par magie
un design élégant et inédit. Ainsi, par sa variété de diffusion et
son pouvoir évocateur, la lumière invente des univers de bien-être
riches en émotions.
Le nouveau système d’éclairage de NMC allie design haut de
gamme et technologie fonctionnelle. Les éléments en aluminium
sont faciles à monter, avec des systèmes Plug-in prévus pour l‘électronique préinstallée; même le peintre peut les mettre en place
sans difficulté et les adapter à toutes les dimensions. Proposés au
choix sous forme de cadres lumineux pour panneaux muraux ou
de plinthes à faisceaux verticaux, ils offrent un potentiel d‘aménagement fascinant tant pour la maison, que dans l’hôtellerie et la
restauration, les commerces et les bâtiments publics. Grâce à leur
polyvalence alliant souplesse et réversibilité, les murs s‘illuminent,
les meubles semblent flotter dans l’air et l’ambiance des pièces est
du plus bel effet. Résultat : des univers extraordinaires qui séduisent
les clients et suscitent des émotions. Les articles sont parfaitement
mis en lumière et l’espace de vente gagne nettement en qualité
d’accueil. Comme au théâtre et au cinéma, le système d’éclairage
de NMC permet de créer des jeux de lumière qui parlent aux sens
et qui deviennent un critère de réussite déterminant.
- 21
Une excellente protection
Quand on souhaite se reposer, on aime se retrouver dans un environnement confortable et chaleureux. Il en est de même pour le béton fraîchement
posé : NMC y veille grâce à d’immenses matelas
de mousse.
Tout béton fraîchement mis en œuvre est sensible : non seulement la chaleur, le froid, la pluie et le vent, mais aussi la
moindre humidité de l’air peuvent l’empêcher de durcir dans
les meilleures conditions. En effet, le béton n’acquiert sa durabilité souhaitée que par un séchage lent. Or, l’ensoleillement
et le vent éliminent rapidement l’humidité, surtout en surface,
avec comme conséquence une diminution de la solidité et de
la résistance aux intempéries. En outre, en séchant, le béton
perd en volume, il se rétracte. D’où l’apparition de tensions qui
peuvent entraîner des fissures à sa surface et, au pire, dans les
profondeurs de la chape.
grande, plus l’évaporation de l’humidité du béton est importante. Si sa surface est plus chaude que l’air environnant, elle
sèche plus vite et le risque de fissuration augmente. C’est
particulièrement le cas pour les surfaces sans coffrage comme
les dalles en béton ou les chapes : en durcissant, le béton y
développe de la chaleur d’hydratation.
Si les températures chutent sous les 5 °C, le béton est particulièrement lent à acquérir cette solidité nécessaire. Un risque à
ne pas sous-estimer, surtout durant les mois d’hiver, car plus
la différence de température par rapport à l’air ambiant est
Pour garantir l’esthétique durable des surfaces fraîchement mises
en œuvre, le béton doit faire l’objet de soins tout particuliers. Le
moyen de le prémunir d’un séchage prématuré ou d’influences
météorologiques néfastes après sa mise en place consiste donc à
en recouvrir soigneusement toute la surface. Fabriqués à Getinge
(SE) et à Inkoo (FI) les matelas NOMATEC®, posés en chevauchement sur le béton frais, ont fait leurs preuves dans ce domaine.
Grâce à leur résistance aux températures extrêmes (de -40 °C à
+90 °C), ces matelas en mousse sans CFC d‘une épaisseur de 9
mm garantissent la température et l‘humidité nécessaires jusqu‘à
ce que le béton atteigne les propriétés souhaitées, surtout dans
les zones proches de la surface. Qu’il s’agisse de la construction
d’une petite maison ou d’un grand immeuble, les matelas NOMATEC® de 2 m sur 50 m créent les conditions idéales pour que le
béton puisse déployer toute sa force et sa beauté.
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L’HOMME
RAYONNE
DE LA LUMIÈRE
QUI EST EN LUI.
LA CHALEUR
HUMAINE EST
LE PLUS BEAU
REFLET DE
LA VIE.
ALBERT SCHWEITZER
IL N’Y A PAS DE
FORCE PLUS
GRANDE QUE
LA FORCE DE
L’AMOUR QUI
ÉCLIPSE LA HAINE
COMME LA LUMIÈRE
L’OBSCURITÉ.
NOS RELATIONS
HUMAINES SONT
FROIDES PARCE QUE
NOUS N’OSONS
PAS NOUS MONTRER
AUSSI CORDIAUX QUE
NOUS NE LE SOMMES
NOUS NE SAURONS JAMAIS
TOUT LE BIEN QU’UN SIMPLE
SOURIRE PEUT APPORTER.
MÈRE TERESA
ALBERT SCHWEITZER
MARTIN LUTHER KING
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Thème principal de notre prochaine édition nmc-LIVE: Le temps
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