Le magazine de NMC pour collaborateurs et partenaires commerciaux N o . 8 1 – 1 2 / 2 0 1 5 Time to Talk p. 6-11 Une couverture chauffante p. 16-17 Jeu d’ombres et de lumières p. 18-19 La chaleur EDITORIAL W E W IL L SU CC E E D TO G E T H E R Chère lectrice, Cher lecteur, La chaleur est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur chez nmc parce qu’elle accompagne notre travail au quotidien. Notre gamme de produits se focalise sur la chaleur à tous les niveaux : les isolations de tuyaux, les panneaux isolants, les isolations murales et les profilés isolants pour la construction des châssis de fenêtres sont synonymes d’isolation thermique novatrice, les profilés décoratifs, les plinthes et les panneaux muraux garantissent un intérieur confortable à la maison, sans oublier les jouets COMFY® qui amusent toute la famille. La notion de chaleur a de multiples facettes. Bien au-delà de ces applications diverses, la chaleur fait partie intégrante d’une culture d’entreprise saine, d’une collaboration collégiale basée sur la confiance et surtout sur un principe fondamental : le respect mutuel sans aucune distinction d’origine, de sexe, d’âge, de niveau hiérarchique et de qualification. Car même si en fin de compte, la décision revient à une seule personne, toute idée est la bienvenue, puisque le niveau d’excellence d’une entreprise est limité à celui de ses collaborateurs. Bien entendu, une collaboration impeccable n’est pas toujours possible, malgré toutes les bonnes intentions. Sous la pression, l’esprit d’équipe passe parfois à l’arrière-plan et les collaborateurs perdent de vue l’objectif commun. Mais il suffit d’un peu de patience, de bonne volonté, de tolérance et de compréhension pour redresser la barre, et pas seulement dans le monde du travail. A tous les niveaux, ces qualités sont d’une importance capitale : en famille, en couple, en politique, partout où les gens se côtoient. Les nouvelles qui nous parviennent chaque jour donnent une tout autre image des relations humaines : crise des réfugiés, terrorisme et violence - Syrie, Mali, Afghanistan, … Avec les horribles attentats perpétrés à Paris le 13 novembre dernier, la terreur est tout à coup à nos portes. Nous sommes inquiets, à juste titre. Mais malgré ou justement à cause de cela, nous ne devrions pas perdre notre compassion et notre chaleur humaine. Chacun de nous peut y contribuer à sa façon, dans la mesure de ses moyens. nmc le fait par son soutien à des associations culturelles et sportives locales, avec la Fondation Gert Noël et par son engagement dans l’aide aux réfugiés. Autant d’initiatives qui, certes, ne nous permettent pas de changer foncièrement le monde dans sa globalité, mais par lesquelles nous souhaitons apporter un peu de joie de vivre et de chaleur humaine. L’année 2015 touche à sa fin ; c’est le moment idéal pour faire le bilan. « Carpe Diem », savoure l’instant présent ! Les événements actuels me rappellent une fois de plus combien il est important de vivre chaque jour comme si c’était le dernier et de me remettre sans cesse en question, de revoir et d’adapter mes priorités. Le jour de Noël, je souhaite le passer avec les personnes qui me sont chères. J’attends avec impatience les retrouvailles en famille, les moments chaleureux avec les amis proches, les yeux écarquillés des enfants, la lueur des bougies et les cadeaux choisis avec amour, illuminant les visages d’un sourire unique. Et pour l’an prochain, j’ai pris une bonne résolution à laquelle je veux absolument me tenir : consacrer davantage de temps aux choses réellement importantes et aux personnes qui méritent et requièrent mon attention, ma confiance et mon soutien, tant dans ma vie professionnelle que privée. Dans cet esprit, je vous souhaite à vous et à vos proches un joyeux Noël ainsi qu’un excellent réveillon du Jour de l’an et je vous adresse mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de prospérité pour l’année 2016. Hubert Bosten CEO -5 L’étincelle L’homme a besoin de chaleur, sous toutes ses formes. Certes, il apprécie un environnement bien tempéré et un potage bien chaud par temps froid, mais il recherche aussi ce sentiment de sécurité et de chaleur humaine que procure la capacité à donner et à recevoir. Depuis notre naissance, nous éprouvons un profond besoin de sécurité. Dans les bras de notre mère déjà, nous avons ressenti combien la chaleur, la proximité et la tendresse contribuent intimement à notre bien-être. Les gestes tendres, les marques d’attention, l’accueil généreux, mais aussi l’intérêt sincère pour nos préoccupations sont autant d’éléments nécessaires à notre bonheur. Lorsque le cœur et l’âme se figent, l’être humain souffre. Le besoin de relations positives étant littéralement vital, les conséquences peuvent être graves. Selon des études récentes, l’isolement social comporte un risque de mortalité aussi élevé que le tabagisme ou l’hypertension. En revanche, les personnes qui vivent des relations heureuses ont une espérance de vie nettement plus longue. Les moments d’enthousiasme, d’affection et de sympathie que nous vivons nous font chaud au cœur. Un sourire, un geste amical ou une marque de reconnaissance dégagent précisément cette chaleur synonyme de sécurité et de proximité émotionnelle. Cette sollicitude nous donne de la force et nous protège du manque affectif par temps rudes et difficiles. En même temps, elle nous ouvre aux autres, à leurs besoins et leurs sentiments. Nous développons ainsi une intelligence émotionnelle : au lieu de détourner les yeux, nous apprenons à regarder les choses avec empathie, quel que soit notre âge, notre niveau de formation ou notre savoir. Car cultiver notre sensibilité à l’autre, c’est créer et entretenir ce feu intérieur qui tout à la fois s’alimente par lui-même et fait rayonner sa chaleur. La mémoire aussi peut être source de réconfort : le simple souvenir de moments agréables nous permet de retrouver un peu de bonheur intérieur. Les sentiments liés pour beaucoup d’entre nous à Noël viennent sans doute de cette certitude : nous avons fondamentalement besoin les uns des autres. Notre âme d’enfant s’en est imprégnée, à la vue des bougies, à la senteur des branches du sapin, aux sons de la musique. Par des rituels que nous chérissons, des gestes destinés à faire plaisir aux autres, nous maintenons vivace cette ambiance si particulière, conscients de son effet ineffable. Dans le même esprit, nous faisons en sorte que notre maison soit un havre de bien-être. Nous y trouvons le calme et la sérénité pour renouer aussi des liens forts avec notre entourage. Du coup, nous téléphonons aux uns, nous envoyons des SMS aux autres, nous pensons aux gens et aux évènements qui nous sont chers. Ces moments de bonheur, nous les vivons avec toute l’intensité de nos sens : seuls, avec nos proches ou à distance, par quelques mots gentils. Chacun d’entre nous peut être porteur de chaleur humaine : dans sa vie privée, à son travail ou par son engagement social. L’ouverture à l’autre, sous tous ses aspects, constitue l’étincelle de cette solidarité, possible non seulement les mois d’hiver, mais chaque jour de l’année. 6-7 FOND Gert Noël Time to talk.. L orsque quelqu’un se voit diagnostiquer un cancer, c’est tout un monde qui s’écroule pour lui. Il n’est pas rare que la personne « décroche » dès l’entretien avec le médecin et n’arrive plus à écouter ce que celui-ci lui dit. Les informations sur le pronostic, les traitements et les examens passent littéralement à la trappe ; la réaction à vif prend toute la place : choc, stupeur ou incrédulité. Mais la personne concernée n’est pas la seule, désormais, à avoir besoin de réconfort et de soutien ; il y a aussi son entourage proche. D’innombrables questions se posent au patient et à sa famille qui éprouvent des angoisses, des sentiments changeants et des besoins variés. Dans cette situation, la chaleur humaine, la sympathie et la confrontation sans complaisance face à ce qui est et ce qui va venir sont vitales. Or, la communication entre le corps médical, le patient, les proches et le personnel soignant manque encore trop souvent d’ouverture et de tact. Les raisons les plus fréquentes sont le manque de temps et les mécanismes d’autodéfense du personnel médical, le désespoir et le silence du patient et de ses proches ainsi que leur peur d’en demander trop à l’autre. Ce sont là des situations beaucoup trop souvent vécues tant par les personnes souffrant d’un cancer ou d’autres maladies que par leur entourage. Ce fut notamment le cas de Gert Noël, fondateur de la société NMC, qui reçut le diagnostic choquant en 1997. Les psycho-oncologues qualifient ce moment de « perte de repères » ; Gert Noël l’a certes vécu comme un bouleversement, avec sa famille, mais aussi avec un sangfroid étonnant. Il a affronté cette situation avec beaucoup de peurs et d’émotions, mais également avec une énergie et une envie d’agir intactes. Après son décès en 1998, sa famille a voulu concrétiser ses réflexions sur l’expérience vécue, avec la constitution du Fonds Gert Noël. L’objectif de ce fonds est de davantage centrer la communication entre le patient, les médecins, le personnel soignant et les proches, sur le patient lui-même et ainsi d’humaniser davantage les soins. Grâce à l’amélioration de l’encadrement du malade et de sa famille dès le moment du diagnostic, il s’agit de rendre la situation plus supportable, pour que cette phase difficile soit également empreinte d’espoir et du souci de la qualité de vie. A l’occasion de la 15e remise des prix depuis la création de ce fonds en l’an 2000, nmc-LIVE s’est entretenu avec Yves Noël, fils du fondateur et président du conseil d’administration du groupe NMC. Personnellement, qu’associez-vous à la chaleur ? Yves Noël: Se sentir bien. Le soleil. La chaleur humaine, le sentiment de sécurité, l’harmonie. Pour moi, ce terme a des connotations très positives. Voilà des sentiments qui marquent aussi l’histoire de la création du Fonds Gert Noël. Comment est née l’idée de sa constitution ? Yves Noël: Lorsque mon père a reçu le diagnostic à l’hôpital, il était effaré. Il n’a même pas entendu la moitié de ce que son médecin lui a dit et, par la suite, personne ne le lui a expliqué une seconde fois ; donc, il a dû poser lui-même les questions qui le travaillaient. Les médecins n’avaient pas de temps ; il n’y avait pas d’explications écrites. Lors des traitements oncologiques qui ont suivi, mon père s’est alors retrouvé en présence de patients taiseux, dans une salle d’attente ornée d’une affiche déprimante au mur, quelques revues défraîchies … Il a dès lors pris l’habitude d’amener à chaque traitement quelques couques bien de chez nous et un couteau pour les partager avec d’autres patients. C’est ainsi qu’il est parvenu à créer dans la salle d’attente une ambiance où les patients s’ouvraient à nouveau, où ils parlaient d’autres choses que de leur maladie et rigolaient même parfois entre eux. Mon père en était arrivé à la conclusion qu’il fallait faire quelque chose pour humaniser le milieu hospitalier. Après son décès en 1998, nous nous sommes réunis en famille pour voir comment concrétiser son vœu. Nous avons décidé de créer le Fonds Gert Noël. Nous voulons ainsi soutenir des initiatives dans l’environnement hospitalier pour aider les personnes à se sentir mieux dans pareille situation: diagnostic d’une maladie grave, traitement et suivi. Ensuite, comment avez-vous concrétisé cette décision ? Yves Noël: Nous nous sommes adressés à la Fondation Roi Baudouin, largement reconnue en Belgique. Elle soutient des projets de citoyens qui s’engagent en faveur d’une meilleure vie commune et gère plus de 400 fonds de ce genre. Elle organise des appels d’offres, évalue les propositions qui lui sont soumises et constitue un jury multidisciplinaire indépendant. Dans le cas du Fonds Gert Noël, ce jury compte des médecins, infirmiers, travailleurs sociaux, représentants des patients et psychologues ainsi que des membres de la famille Noël. Parmi 15 à 20 candidatures par 8-9 > d.g.à.d: Odette Noël †, Yves Noël, Princesse Astrid de Belgique (Présidente d’honneur de la Fondation Roi Baudouin) < Gert Noël † an, cette instance sélectionne le projet retenu. La remise du prix a toujours lieu en fin d’année, au Musée BELvue à Bruxelles, juste à côté du Palais Royal. Notre famille est à chaque fois présente lors de cette cérémonie. Selon quels critères le meilleur projet est-il sélectionné ? Yves Noël: L’objectif principal du fonds est d’être pleinement à l’écoute des besoins des patients et de leurs proches, de leur nécessité d’être informés et encadrés avec beaucoup de soin et de chaleur humaine. C’est pourquoi le leitmotiv du Fonds Gert Noël est : Mieux écouter, mieux informer, mieux accompagner le patient et sa famille. Tous les projets soumis sont évalués d’après leurs effets concrets sur les patients et proches, leur caractère novateur et la durabilité de l’intégration dans l’institution concernée. Un autre aspect important est leur effet multiplicateur, donc la manière dont le projet peut servir de modèle à d’autres services ou institutions. Par conséquent, le prix revient toujours à un projet déjà établi, afin de pouvoir évaluer la réussite de l’idée sur la base d’expériences concrètes. Qui a reçu le premier prix en 2001 ? Quelle a été la suite ? Yves Noël: Il a été attribué à l’hôpital Saint Nicolas d’Eupen où mon père était également soigné. Nous avons expliqué au directeur de l’établissement que nous souhaitions soutenir le suivi psychologique de personnes gravement malades. Mais à l’époque, on voulait plutôt engager deux infirmières supplémentaires. Or, l’idée de notre fonds était de financer une initiative pour laquelle on ne dispose d’aucun budget ordinaire. C’est ainsi que l’hôpital a mis en place le soutien psychosocial des patients et de leurs proches dans les services des soins intensifs et d’urgence ainsi qu’en médecine interne, en cas de diagnostic de maladies graves et aigües ; cette initiative a été récompensée par le premier prix Gert Noël. Mon père a affronté sa maladie et la mort avec énormément de réalisme, de force et de dignité. Le Fonds a permis d’institutionnaliser à l’hôpital ce que mon père y avait fait intuitivement, à sa manière, pour lui et pour d’autres patients. Yves Noël: Au début, ma mère a veillé à ce que les projets récompensés se concentrent sur l’oncologie. Au fil des années, le cercle des lauréats s’est cependant élargi, afin de prendre suffisamment en compte les différents changements dans les conditions générales, en termes démographiques, structurels et médicotechniques. Néanmoins, les projets proposant des modèles de suivi psychologique restent majoritaires parce que leur fidélité à l’esprit du Fonds Gert Noël convainc le plus fréquemment le jury. Qui reçoit le prix cette année et quel en est le montant ? Yves Noël: Le prix 2015 est décerné à la clinique universitaire de Gand pour son projet : « Comment répondre au mieux aux besoins et desiderata des personnes âgées lors de leur admission en milieu hospitalier ? ». Comme les lauréats des an- nées précédentes, elle reçoit 30.000 euros. Mais cette année, c’est la première fois que nous attribuons un second prix plus modeste, destiné à soutenir la mise en œuvre d’un projet novateur qui n’est pas encore établi. Il est décerné aux Services Intégrés d’Aide aux Choréiques (SIAC) de la région liégeoise pour un service d’accompagnement aux patients souffrant de la maladie de Huntington - une maladie neurodégénérative incurable. Le projet a été mis sur pied pour pouvoir garantir une attention personnelle à ces patients. Le Fonds Gert Noël récompense cette initiative pour la première fois par un second prix d’un montant de 10.000 euros. Cette année, le prix Gert Noël est attribué pour la quinzième fois. Que ressentez-vous à l’idée de cet anniversaire ? Yves Noël: Je suis fier de mon père, car dans les dernières années de sa vie, il s’est davantage préoccupé d’autrui et de nécessités à venir que de lui-même. Il en a parlé avec moi et avec 10 - 11 > d.g.à.d.: Dr. Michel Gonce (S.I.A.C, Liège), Prof. Christian Swine (Président du Comité de Gestion du Fonds Gert Noël) Lauréats du Fonds Gert Noël, membres du Jury de la Fondation, famille Noël beaucoup d’autres personnes. Il répétait sans cesse : « Nous devons absolument faire quelque chose dans ce domaine. » C’était typique de sa personne : il se préoccupait toujours d’autrui. Ces quinze dernières années ont montré combien les besoins sont grands. Nous devons être modestes avec notre Fonds, parce que nous ne sommes qu’un petit élément dans l’immense rouage du système des soins de santé. Mais j’estime essentiel que de telles initiatives émanent de la population. C’est un moyen important pour donner de nouvelles impulsions : les citoyens ont souvent une autre vision des choses que les institutions aux procédures rigides. C’est dans ce sens que le Fonds Gert Noël gardera à l’avenir toute son importance. Dans quelle mesure votre père et votre mère, décédée récemment, survivent-ils à travers le prix Gert Noël ? Yves Noël: Pour ma mère, le prix Gert Noël était très important : l’idée fondatrice était intimement liée à son époux. C’est pourquoi elle s’y est toujours personnellement engagée, pour Gert. Toute notre famille adhère à cette vision. L’important, ce ne sont pas les personnes ni le nom Noël, mais la mission de notre père. Notre objectif est que ce Fonds existe aussi longtemps que possible, afin de pouvoir soutenir des projets qui concrétisent avec succès cette idée de base : favoriser la chaleur humaine et l’accompagnement psychologique en milieu hospitalier. Merci beaucoup pour cet entretien. > d.g.à.d.: Karen Versluys (UZ Gand), Isabelle Jortay-Noël, Prof. Dr. Nele van Den Noortgate (UZ Gand) 12 - 13 Protéger et embellir Economiser de l’énergie, c’est protéger l’environnement et ménager son portefeuille. Les appuis de fenêtre ont une fonction clé dans l’isolation thermique des façades d’immeubles. Grâce à un système alliant deux composants, NMC garde la chaleur à l’intérieur de l’habitation et confère au bâtiment une esthétique parfaite. Ils complètent les fenêtres et structurent l’ensemble de la façade, en synergie avec les surfaces vitrées. Mais les appuis de fenêtre ne doivent pas seulement être esthétiques ; ils doivent aussi protéger le bâtiment. Bien réalisés, ils empêchent que l’eau ne s’infiltre dans la maçonnerie et ne la détruise à long terme. Or, pour cela, ils ne peuvent pas former de ponts thermiques qui affaibliraient l’isolation thermique de l’immeuble. Les appuis de fenêtre sont certes de petits éléments de construction, mais ils jouent un rôle fonctionnel et visuel majeur. La façade donne son cachet à l’immeuble, qu’il s’agisse d’une maison individuelle ou multifamiliale, d’une villa d’architecte, d’un bâtiment administratif ou industriel. Elle reflète bien souvent le caractère des occupants et l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Une façade avenante, joliment conçue, indique qu’il fait bon vivre et travailler à l‘intérieur. Assortis au style de l’immeuble, les appuis de fenêtre contribuent indéniablement à une esthétique chaleureuse. 40 % de la consommation totale d’énergie au sein de l’Union européenne (UE) sert à chauffer, refroidir, aérer et éclairer des bâtiments. Toutefois, la précieuse chaleur contenue dans le bâtiment s’échappe de manière incontrôlée par les ponts thermiques, ce qui pousse les utilisateurs à monter le chauffage pour maintenir une température ambiante confortable ; ils consomment dès lors encore davantage d’énergie de chauffage tout en augmentant le risque de formation de moisissures. Lorsque l’air humide et chaud rencontre la surface froide du mur extérieur, il se condense et devient un terrain propice à la prolifération de moisissures nocives pour la santé. A terme, l’humidité pénètre dans les murs et la maçonnerie se fragilise. Il faut donc veiller à éviter soigneusement les ponts thermiques dans le neuf et la rénovation. Avec les appuis de fenêtre DOMOSYTYL® Duotherm, NMC a réussi à développer un produit qui allie parfaitement les deux aspects : l’esthétique impeccable et la fonctionnalité énergétique. Le système à deux composants, avec un cœur en polystyrène haute densité et un revêtement en micro-béton, a l’aspect noble de la pierre naturelle, mais est nettement moins fragile. La surface minérale lisse de la couche de béton coulée confère à l’ensemble une subtile élégance qui s’adapte harmonieusement à tout style architectural. Mais contrairement aux appuis de fenêtre en aluminium, DOMOSYTYL® Duotherm n’est pas bruyant en cas de fortes pluies. Peu salissant, imperméable et résistant aux intempéries, le système convainc par sa durabilité comparable à la pierre naturelle. Même après plusieurs décennies, les appuis de fenêtre extérieurs gardent leur beauté initiale. De plus, les composants peuvent être coupés sur mesure avec l’outil habituel, directement sur le chantier, ce qui n’est pas le cas du granit et de matériaux similaires. Cela permet à tout moment une adaptation souple des profilés à chaque exigence du bâtiment, aussi bien en longueur qu’en largeur. Pour la rénovation d’ouvrages existants, seule la partie supérieure du système est appliquée sur la structure existante du châssis de fenêtre. Elle y améliore l’isolation thermique et réduit les ponts thermiques d’au moins 80%. En revanche, dans les nouvelles constructions, les deux composants sont utilisés : le profilé en polystyrène est posé sous le châssis de fenêtre et la partie supérieure vient s’y adapter avec précision. DOMOSYTYL® Duotherm évite ainsi la formation d’un pont thermique et contribue à un climat intérieur à la fois sain et agréable, sans formation de moisissures. 14 - 15 Un fait indubitable Pas de cadeaux pour les encadrements de portes : partout où l’on déplace des objets volumineux, le chambranle risque de prendre des coups. Les profilés en mousse de NMC leur assurent désormais une protection idéale. On ne fait pas d‘omelette sans casser des œufs, comme dit le proverbe. Cela s’applique aussi au bâtiment : lors de travaux de construction ou de rénovation, tant les propriétaires immobiliers que les artisans craignent à juste titre certains « dommages collatéraux ». Dans le feu de l’action, les ouvriers ont vite fait de heurter les murs et les portes avec leurs échelles, leur matériel et leurs caisses à outils ! Les conséquences peuvent s’avérer désastreuses : des entailles plus ou moins profondes, des couches de peinture endommagées et … des grincements de dents. Ce problème est également bien connu des déménageurs et des transporteurs qui, tous les jours, risquent de mettre à mal les chambranles de portes lors du transport ou de la livraison de marchandises encombrantes. Mais ce risque appartient désormais au passé car le nouveau profilé de protection en mousse XPE de NMC veille à envelopper et à protéger les encadrements de portes. Avec une longueur de 2 mètres et une ouverture pouvant atteindre environ 30 cm, les profilés tubulaires pré-incisés s’installent rapidement et partout. Ils s’adaptent aux largeurs souhaitées pour envelopper et enserrer les chambranles de porte. Une seule personne suffit au montage : les profilés sont légers, faciles à poser et restent fermement en place. A la fin des travaux ou du déménagement, ils se démontent tout aussi rapidement et sans laisser de traces. Les profilés de protection résistent aux chocs les plus sévères et sont réutilisables. Ils constituent dès lors l’accessoire indispensable chaque fois que les encadrements de porte sont exposés aux coups … De quoi mettre aussi la puce à l’oreille de ceux qui aiment modifier leur agencement intérieur : finis les coups et les rayures sur les chambranles de portes ! Désormais, grâce aux nouveaux profilés de protection de NMC, reconfigurer votre intérieur est une partie de plaisir. 16 - 17 Une couverture chauffante Les tunnels traversent parfois des montagnes sur plusieurs kilomètres et il n‘est pas rare que la température y soit glaciale. L’eau filtrant à travers la roche peut provoquer du verglas et former des blocs de glace sur la chaussée, ce qui représente un réel danger pour les automobilistes. Dans la construction de tunnels moderne, on y remédie avec la pose de matelas en mousse. En Norvège, la construction de tunnels est une tradition. Ce pays aux nombreux massifs montagneux compte plus de 900 tunnels, dont le Lærdaltunnel : avec ses 24,5 km, il est le plus long tunnel routier au monde situé au-dessus du niveau de la mer. A proximité, sur l‘autoroute E16 en direction de Filefjell, se prépare actuellement un autre tunnel de 5,8 km. Il y a quelques semaines, les ouvriers y ont fêté la jonction des deux galeries convergentes. Pour percer ce trou gigantesque à travers la montagne, il a fallu retirer quelque 560.000 m³ de roche. Après chacun des 12.000 dynamitages, la surface intérieure du tunnel est immédiatement sécurisée par des armatures et par plusieurs couches de béton projeté afin d’éviter que d’éventuelles chutes de roches ne mettent pas en danger les ouvriers. Les éléments de soutènement en acier ainsi que les tirants confèrent au tunnel une cohésion supplémentaire. La paroi intérieure est seulement bétonnée lorsque les tassements ont cessé. Ensuite, le plafond et les parois du tunnel sont garnis d’une couverture chauffante : près de 6.000 grandes feuilles de polyéthylène (PE) sont fixées à la paroi intérieure à l’aide de tire-fond en acier, puis recouvertes d’une couche de béton projeté pouvant atteindre 8 cm d’épaisseur. Ces matelas garantissent l’isolation et le drainage du tunnel. Ils sont extrêmement importants dans ces régions nordiques où, sous l’effet de basses températures de l’air, l’eau qui s’échappe des massifs rocheux peut geler et rendre la chaussée verglacée. En outre, des blocs de glace risquent également de se détacher du plafond et de tomber sur les véhicules. Pour éviter ces deux risques concomitants, les pays scandinaves sont les premiers à miser sur l’isolation pour tunnels proposée par la société NMC Termonova Oy. Les matelas en mousse PE réticulée se distinguent par un coefficient d‘absorption d‘eau extrêmement bas qui les rend hydrofuges et les empêche de se gorger d’eau. Celle-ci s’écoule entre les matelas de mousse recouverts de béton et les parois drainantes. Grâce à sa réticulation, le matériau possède aussi une excellente résistance mécanique. La longévité de l’ensemble constitue une qualité indispensable à un drainage de tunnel conçu pour fonctionner 100 ans, puisqu’une fois intégrés, les matelas ne sont plus accessibles. Au total, la surface intérieure du tunnel de Filefjell est recouverte de 215.000 m² de matelas en mousse, soit la superficie de 45 terrains de football. L’épaisseur totale exigée pour l’isolation atteint 90 mm, réalisée par superposition de deux couches de matériau de 45 mm. De la sorte, les températures dans le tunnel restent supérieures au point de congélation et l’eau présente ne met pas en danger la circulation routière. Aux avantages précités, les matelas pour tunnels allient un maniement très aisé. Leur faible poids, leur bon équilibre entre rigidité et souplesse ainsi que leur forte résistance à la déchirure garantissent une mise en œuvre efficace, sans beaucoup d’efforts. La couche extérieure laminée de couleur blanche rend le montage plus agréable, parce qu’elle réfléchit la lumière ambiante et éclaircit ainsi l‘environnement de travail. D’où des conditions idéales pour un ouvrage destiné à relier les gens durant plusieurs décennies. Le tunnel de Filefjell sera officiellement inauguré à l’automne 2017. 18 - 19 Jeu d’ombres et de lumières TOUT LE CHARME ET TOUTE LA BEAUTÉ DE LA VIE SE COMPOSENT D‘OMBRES ET DE LUMIÈRES. L a lumière contribue à notre qualité de vie. Son utilisation doit donc être mûrement réfléchie. L’éclairage indirect s’avère particulièrement efficace et esthétique dans les espaces privés et professionnels. Dans ce domaine, le nouveau système d’éclairage NMC offre un gain de confort indéniable. LEO TOLSTOÏ Lorsque le soleil brille, nous sommes de meilleure humeur. Son rayonnement chaleureux est extrêmement important pour notre corps et notre esprit. En même temps, sa lumière égaie notre quotidien. Non seulement, elle révèle toutes les couleurs du monde pour le plus grand bonheur de nos yeux, mais elle donne aussi de l’énergie à notre organisme. Un effet exploité également dans les espaces intérieurs, grâce à une conception judicieuse de l’éclairage. Par l’intensité de l’éclairage, l’orientation de la lumière, la chaleur des couleurs et l’adaptation aux biorythmes humains, les concepts d’éclairage dynamiques contribuent au bien-être des occupants. C’est pourquoi depuis longtemps, la lumière constitue aussi un élément esthétique indispensable de l’architecture et du style de vie. Bien placés, les luminaires rendent les pièces plus grandes, mettent en valeur certaines zones et permettent d’en varier l’usage. La lumière leur confère un caractère absolument unique: clair et neutre, discret et élégant ou encore chaud et confortable. L’éclairage indirect offre ce gain de qualité de vie par des moyens particulièrement décoratifs. La perception se réduit à la lumière, intimement liée à l‘architecture. Les sources lumineuses (LED) dissimulées illuminent l’espace de façon subtile. Certains objets ou éléments s’ornent d’une corolle qui embellit leurs formes et structures. Des ombres douces créent par magie un design élégant et inédit. Ainsi, par sa variété de diffusion et son pouvoir évocateur, la lumière invente des univers de bien-être riches en émotions. Le nouveau système d’éclairage de NMC allie design haut de gamme et technologie fonctionnelle. Les éléments en aluminium sont faciles à monter, avec des systèmes Plug-in prévus pour l‘électronique préinstallée; même le peintre peut les mettre en place sans difficulté et les adapter à toutes les dimensions. Proposés au choix sous forme de cadres lumineux pour panneaux muraux ou de plinthes à faisceaux verticaux, ils offrent un potentiel d‘aménagement fascinant tant pour la maison, que dans l’hôtellerie et la restauration, les commerces et les bâtiments publics. Grâce à leur polyvalence alliant souplesse et réversibilité, les murs s‘illuminent, les meubles semblent flotter dans l’air et l’ambiance des pièces est du plus bel effet. Résultat : des univers extraordinaires qui séduisent les clients et suscitent des émotions. Les articles sont parfaitement mis en lumière et l’espace de vente gagne nettement en qualité d’accueil. Comme au théâtre et au cinéma, le système d’éclairage de NMC permet de créer des jeux de lumière qui parlent aux sens et qui deviennent un critère de réussite déterminant. - 21 Une excellente protection Quand on souhaite se reposer, on aime se retrouver dans un environnement confortable et chaleureux. Il en est de même pour le béton fraîchement posé : NMC y veille grâce à d’immenses matelas de mousse. Tout béton fraîchement mis en œuvre est sensible : non seulement la chaleur, le froid, la pluie et le vent, mais aussi la moindre humidité de l’air peuvent l’empêcher de durcir dans les meilleures conditions. En effet, le béton n’acquiert sa durabilité souhaitée que par un séchage lent. Or, l’ensoleillement et le vent éliminent rapidement l’humidité, surtout en surface, avec comme conséquence une diminution de la solidité et de la résistance aux intempéries. En outre, en séchant, le béton perd en volume, il se rétracte. D’où l’apparition de tensions qui peuvent entraîner des fissures à sa surface et, au pire, dans les profondeurs de la chape. grande, plus l’évaporation de l’humidité du béton est importante. Si sa surface est plus chaude que l’air environnant, elle sèche plus vite et le risque de fissuration augmente. C’est particulièrement le cas pour les surfaces sans coffrage comme les dalles en béton ou les chapes : en durcissant, le béton y développe de la chaleur d’hydratation. Si les températures chutent sous les 5 °C, le béton est particulièrement lent à acquérir cette solidité nécessaire. Un risque à ne pas sous-estimer, surtout durant les mois d’hiver, car plus la différence de température par rapport à l’air ambiant est Pour garantir l’esthétique durable des surfaces fraîchement mises en œuvre, le béton doit faire l’objet de soins tout particuliers. Le moyen de le prémunir d’un séchage prématuré ou d’influences météorologiques néfastes après sa mise en place consiste donc à en recouvrir soigneusement toute la surface. Fabriqués à Getinge (SE) et à Inkoo (FI) les matelas NOMATEC®, posés en chevauchement sur le béton frais, ont fait leurs preuves dans ce domaine. Grâce à leur résistance aux températures extrêmes (de -40 °C à +90 °C), ces matelas en mousse sans CFC d‘une épaisseur de 9 mm garantissent la température et l‘humidité nécessaires jusqu‘à ce que le béton atteigne les propriétés souhaitées, surtout dans les zones proches de la surface. Qu’il s’agisse de la construction d’une petite maison ou d’un grand immeuble, les matelas NOMATEC® de 2 m sur 50 m créent les conditions idéales pour que le béton puisse déployer toute sa force et sa beauté. 22 - 23 L’HOMME RAYONNE DE LA LUMIÈRE QUI EST EN LUI. LA CHALEUR HUMAINE EST LE PLUS BEAU REFLET DE LA VIE. ALBERT SCHWEITZER IL N’Y A PAS DE FORCE PLUS GRANDE QUE LA FORCE DE L’AMOUR QUI ÉCLIPSE LA HAINE COMME LA LUMIÈRE L’OBSCURITÉ. NOS RELATIONS HUMAINES SONT FROIDES PARCE QUE NOUS N’OSONS PAS NOUS MONTRER AUSSI CORDIAUX QUE NOUS NE LE SOMMES NOUS NE SAURONS JAMAIS TOUT LE BIEN QU’UN SIMPLE SOURIRE PEUT APPORTER. MÈRE TERESA ALBERT SCHWEITZER MARTIN LUTHER KING r u e l a h c a L Thème principal de notre prochaine édition nmc-LIVE: Le temps Une suggestion, une critique ou un compliment à propos de nmc-LIVE ? Contactez l‘équipe de rédaction à l‘adresse [email protected]. Toute contribution est la bienvenue. Mention d‘impression nmc-LIVE: Éditeur responsable: NMC sa, Gert-Noël-Strasse, B-4731 Eynatten, +32 87 85 85 00 – +32 87 85 85 11 Rédaction: Hubert Bosten (Responsable dans le sens de la loi de presse) Équipe de rédaction: NMC sa, [email protected] Concept et textes: impetus.PR, Agentur für Corporate Communications GmbH, Aachen, +49 241-189 25-0, [email protected] Impression: KLIEMO, Eupen Exemplaires: 3.000