EPHI EPMIPPIANDRA (DCNE, in Ami. — 529 — se. liât., sér. 4, IX, 278, t. 7 ) . Genre proposé pour un curieux arbuste de Madagascar, qui, comme l'a démontré M. II. Bâillon (Ilist. des pl., I, 304.; in Adansonia,W, 124),ne peut former qu'une section des Mollinedia R. et PAV. Ses fleurs femelles sont en effet construites comme celles des Mollinedia, et ses fleurs mâles ont généralement « dix étamines, dont deux sont superposées aux deux divisions extérieures du périanthe, deux aux sépales intérieurs, deux encore aux extérieures, et ainsi de suite » . Comme le conneclif est peu élevé, les deux loges de l'anthère tendent à prendre une direction horizontale. Enfin, au moment de l'anthèse, les quatre divisions du calice s'écartent les unes des autres, et le sac réceptaculaire se déchire de haut en bas, dans l'intervalle des séries verticales d'étamines : fait comparable à ce que l'on voit dans beaucoup de Tambourissa. Cette plante n'est pas dio'ique, comme le pensait à tort Decaisne, mais bien (BAKER) monoïque. [ T . ] ÉPI. Inflorescence indéfinie, à deux degrés de végétation, dont l'axe pédonculaire principal porte, dans sa longueur, un nombre indéterminé d'axes secondaires tellement courts, que les fleurs sont sessiles sur l'axe principal. L'épi ne diffère donc de la grappe que par la brièveté ou la nullité de ses axes secondaires. — Voy. INFLORESCENCE. ÉPI COMPOSÉ. Mode d'inflorescence indéfinie,à trois degrés de végétation, dans lequel des fleurs en épis sont disposées en Épis composés de Graminées. épis. Avec un ou plusieurs degrés de végélation en plus, on aurait un épi plusieurs fois composé. L'épi composé est forcément un épi d'épis, une inflorescence composée. Le prétendu épi des Graminées, telles que le Blé, le Seigle, etc., n'est autre chose qu'un épi composé. Il y a aussi des épis de glomérules, etc., inflorescences mixtes. — Voy. INFLORESCENCE. [ T . ] ÉPI AIRE. Nom français des Stachys. EPIANDRIA (PRESL, in Okens Isis [1828], 270). Synonyme de Lamprocarya R. B R . EPIBATERIUM (FORST., Char, gen., t. 5 4 ) . Synonyme de Cocculus C. BAUH. (Voy. II. B N , Hist, des pl., III, 2.) EPIBIASTRBM (SCOP., lntrod., 2 5 3 ) . Synonyme (?) de Epibaterium FORST. EPIC EPIULASTE/E (KUETZ., in Linnœa, XVII, 101). Ordre d'Algues Paracarpées. EPIBLEMA (R. B R . , Prodr., 315). Genre d'Orchidacées-Ophrydées, caractérisé par : Périanthe presque régulier, à folioles extérieures et intérieures égales, étalées. Labelle onguiculé, non éperonné, à onglet canaliculé, à bords rugueux, détachés de la base du gynostème ; limbe entier, montrant à sa base des processus filiformes, disposés en faisceaux. Gynostème pétaloïdal. Anthère mousse; pollinies 2, bilobées. Les Epiblema sont des herbes de la Nouvelle-Hollande, ayant le même port que les Theli/mitra, et des fleurs élégantes, généralement violettes. (ENDL., Gen., n. 1 5 8 5 . — B. II., Gen., III, 007.) [B. M . ] EPIBLEMA. Nom donné à l'épidémie des organes submergés ou souterrains. EPIBRISSONIA (E. MEY. , Comm.pl. Afr. austr.,\, 111). Section du genre Apodynomenes E. MEY. (ENDL., Gen., n. 6538 a.) EPIBRYUS (PERS., Myc. eur., 1,115). Section des Thelepkora. EPICAMPKS (PRESL, Reliq. Hœnk., I, 235, t. 39). Genre de Graminées-Agrostées, voisin des Sporolobus et des Muehlenbergia, analogue aussi aux Agrostis, et assez mal défini. On le caractérise surtout, parmi les Euagrostées, par ses rachis secondaires non prolongés au delà des fleurs, une glume florifère à peu près égale aux glumes stériles, avec une arête grêle ou minime subterminale. L'inflorescence est allongée et très dense. Les 15, 16 espèces admises sont américaines. Le Crypsinna FOURX. né paraît pas, d'après les plus récents auteurs (B. H., Gen., III, 114-8), devoir en être distingué. ÉPICARPE (epicarpium). Couche extérieure du péricarpe, souvent considérée, mais à tort, comme représentant l'épidémie extérieur de la feuille carpellaire. Dans le cas d'ovaires infères, c'est généralement à la paroi du réceptacle ou à une portion de celte paroi que ce nom se trouve appliqué. (Voy. FRUIT.) EPICARPOE (SCOP., Introd., 137). Tribu (10) de plantes, renfermant des Bubiacées, des Caprifoliées, etc. EPICARPURA (HASSK., Cat. Hort.bogor., edit. ait., 74). Pour Epicarpurus B L . EPICARPURUS ( B L . , Bijdr., 4 8 8 ) . Synon.de Streblus Loun. EPICEA ( D C , Fl. fr., III, 275). Section du genre Abies, établie pour le Pinus Abies L. Koch (Syn., 667) donne ce nom à une section des Larix. Epicéa est le nom francisé de Y Abies excelsa DC. ÉPICESTE. Un des noms de l'Arum maculatwm L. EPICIIARIS ( B L . , Bijdr., 166). Genre de Sapindacées, série des Trichiliées, qui a donné son nom à une sous-série des Épicharidées, caractérisée par un disque tubuleux et très développé. Ses fleurs, analogues à celles des Guarea, sont 4-5-mères. Leur calice est cupuliforme, presque entier, denté ou fendu, lobé ou partite, valvaire ou imbriqué. Les pétales, valvaires ou imbriqués, sont libres ou connés à leur base, soit entre eux, soit avec le tube androcéen. Les étamines, au nombre de 8-10, sont incluses, etleurs anthères sontbiloculaires. L'ovaire est entouré, jusqu'à la base du style, d'un disque tubuleux, entier ou crénelé, à 2-5 loges 1-2-ovulées. Le fruit, subglobuleux, ovoïde ou piriforme, est charnu et indéhiscent, ou capsulaire et loculicide. Les graines, plus ou moins complètement arillées, possèdent sous leurs téguments un embryon charnu, dépourvu d'albumen. Ce sont des arbres glabres ou rarement pubescents, à feuilles alternes, pari- ou imparipinnées, souvent groupées à l'extrémité des rameaux, et à fleurs réunies en grappes ou en épis axillaires ou latéraux, simples ou plus ou moins composés de cymes. En réunissant aux Epiciiaris les Dysoxylon B L . et les Hartighsea A. Juss., on compte une quarantaine d'espèces de ce genre, originaires des régions tropicales et tempérées de l'Asie et de l'Océanie. Deux Epiciiaris, les E. Dailloni et Loureiri, fournissent, d'après M . Pierre, les bois de Santal de la Cochinchine. (Voy. II. BN, Hist. des pl., V, 502; fr. Bot. méd. phanêr., 974.) [ T . ] EPICHLAMYDE-E (AGII, Apiior., 224). Classe (III) dcsPhanerocotyledoneœ. EPICIILOE (FRIES, Summ. veg. Scand., 381). Sous-genre de il. — 67