Je vais donner une très courte introduction sur l`état du changement

Je vais donner une très courte introduction sur l’état du changement climatique en
Méditerranée et argumenter que les jeunes pourraient jouer une rôle important pour
l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. Je finirai par présenter le panel
de participants qui vont présenter des projets actuels gérés par des jeunes.
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Alors pour commencer, c‘est facile, quatre-vingt-dix-sept pourcent des chercheurs sont
d‘accord que le réchauffement climatique est réel et que les êtres humaines en sont la
cause.
Vous voyez ici quelque résultats de notre rapport „Turn Down the Heat“ qui montre que
la Méditerranée pourrait avoir des températures l‘été de huit degrées plus élevés qu’
aujourd'hui, et que la disponibilité en eau pourrait diminuer de quarante-cinq pourcent.
Cela va diminuer les zones viable pour la production agricole pluviale, les rendement des
cultures jusqu’à soixante pourcent, et aussi la production animale jusqu’ à quatre-vingtcinq pourcent. Et ainsi la population rurale pourrait devoir migrer vers les villes comme
elle le fait déjà en Algérie, Maroc, Syrie et Egypte.
Le changement climatique va aussi provoquer l‘élévation du niveau de la mer qui va
augmenter la probabilité d’ inondations et accentuer l’ érosion des cotes, par exemples
plus de soixante-dix pourcent des cotes du Maroc pourraient être érodé a la fin du
siècle.
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Et il y a aussi bien sur des conséquences directes pour la société, par exemple, on peut
avoir quatre-vingt pourcent des mois estivaux avec des extrêmes de température sans
précédents a la fin du siècle. Cela va augmenter les coups de chaleur, la mortalité, les
hospitalisations et va diminuer la productivité du travail entre 10 et 20 pourcent en
2030. Aussi une augmentation des maladies virales et leur transmission vont poser des
problèmes pour les systèmes de santé publiques.
Finalement le tourisme, qui est très important pour l’économie régionale, va très
probablement diminuer et la migration de l‘Afrique du sud vers l’Afrique du Nord et de là
vers l‘Europe peut augmenter significativement.
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Alors, la nécessité d‘agir pour l’atténuation et pour l’adaptation est donc claire.
Mais est-ce que les jeunes pourront jouer un rôle dans tout cela?
Moi, je dit oui! Et j’ai 5 raisons principales pour le dire.
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La première est que les jeunes ont de l’espoir pour l’avenir. Un espoir qui est parfois
irrationnel, parfois naïf mais toujours un bon moteur d'action. Espoir signifie l'espoir que
le monde change pour de bon. Et quand nous avons cela, la motivation pour travailler
pour un tel monde meilleur est beaucoup plus élevée.
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Deuxièmement, le manque d'acceptation du statu quo. Une résistance à «reconnaître»
que quelque chose est impossible. Où adultes démissionnent et acceptent des
mauvaises situations, les jeunes rebelles, protestent et veulent toujours changer les
choses.
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Troisièmement, la créativité. Les adultes ont l'habitude de penser d'une manière
traditionnelle, à suivre les conventions, de penser comment ils ont pensé toute leur vie.
Et souvent ils arrivent à la conclusion que quelque chose n'a pas de solution, ou qu'une
solution est pire que le problème. Les jeunes par contre «jouent» avec les problèmes. Ils
ont un puzzle, une vision ou quelque chose à améliorer, et ils n' ont pas peur de sortir
des sentiers battus pour le résoudre.
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Quatrièmement, la passion. La vie, l'expérience et les responsabilités peuvent conduir
certains adultes à être passionnés par leur carrière, par leurs possessions matérielles ou
dans le meilleur des cas, par le bien-être de leurs familles. Les jeunes se sentent souvent
"loin" de ces questions personnelles et ont ainsi l'occasion d'être passionné pour
certains sujets qui concernent la société ou une communauté locale.
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Cinquièmement, l'altruisme. Au début de la vie, nous croyons normalement en les gens.
En la bonté des gens. Nous croyons que tout le monde est essentiellement une bonne
personne qui veut le bien et mérite de l'aide. Nous sommes impatients de faire des
choses pour les autres sans recevoir un avantage personnel, nous engager avec les
autres, nous consacrer à des causes sociales.
Et pour toutes ces raisons, je pense que les jeunes peuvent jouer un rôle prédominant
dans le changement de système qu'il faut pour atténuer et s'adapter au changement
climatique. Et on verra cela aujourd’hui dans la réalité, avec un panel d’activités gérés
par des jeunes.
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Manel Bejaoui, étudiante tunisienne du CIHEAM Montpellier, donnera un témoignage
sur les territoires ruraux vulnérables au changement climatique.
Mme Rym Jebari, Tunisie, et M. Nicolas Meyer, France, Partenariat mondial de l'eau
(GWP) et Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), parleront de leur
tournée mondiale en cours sur l'eau et le changement climatique.
M. Malek Ben Ali, élève ingénieur de la Tunisie donnera un exemple concret d'un projet
d'ingénierie météo construit par des jeunes.
M. Pierre Portelli, artiste, Malte, montrera des photos de ses œuvres et parlera de la
façon dont les artistes abordent les questions sociétales à travers leur travail.
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