.energiesuisse.net Pour recevoir le bulletin régulièrement, inscrivez‐ vous sur le site www.energiesuisse.net Courantfort Unbulletinpourresteraucourantdelascèneénergétiquesuisse ________________________________________Numéro2‐‐Juillet2015__________________________________________ Manifestepourunepolitiqueénergétiquerationnelle Préparéparle„Clubenergie2051“,Lausanne L’ESSENTIELDUMANIFESTE I Avecl’air,l’eauetlanourriture,l’énergieconstitue unfacteuressentieldubien‐êtrehumain.Aucours de l’histoire humaine, l’énergie d’appoint – celle dépassantlesproprescapacitésducorps–estve‐ nued’aborddelamiseenesclavagedesressources àportéedemain:hommes,femmes,enfantsetani‐ maux, et plus tard celles de la nature. Comme l’énergie est indispensable à toute entreprise hu‐ maine allantau‐delàdu minimum desurvie, l’ap‐ provisionnementenénergieaétédepuistoujours unepréoccupationmajeuredessociétéshumaines. L'énergie,c'estuneaffairesérieuse.Etl’électricité,la plusimportante,encoreplus. II Ensonarticle89,laConstitutionsuissecontient laprémissequenotreavenirénergétiquenesera bienassuréqueparl’additiondetouteslesformes d’énergie,sansenidéalisernieninterdireaucune. LaConstitutionstipuledesvarianteséconomique‐ mentoptimalesetrespectueusesdel’environnement (l'économieayantdoncprioritésurlesconsidéra‐ tions environnementales). Dans la Constitution, rienn'indiquequeConseilfédéraletChambresfé‐ déralespuissentimposeretlégiférersurunplafon‐ nementdelaconsommation. III LaStratégieénergétique2050(SE2050)propo‐ séeparleConseilfédéralen2013reposesurcer‐ taineshypothèsestantsoitpeuirréalistesenma‐ tièredeconsommationd'électricité(réductionde 15à25%enunegénération,alorsquelapopula‐ tion augmentera de quelque 15%), sur des taxes d’incitationcroissantessurl’énergieetencoresur dedispendieusessubventionspourlesénergiesin‐ termittentes.Ceprogrammeestensusaccompa‐ gné d’un flot grandissant d’interdictions de tous genres et de règlements restrictifs. Vouloir ac‐ croîtrel'efficacitéénergétique,toutlemondeenest d’accord.Maisl'objectifdéclarédelaSE2050,ce n’estnilaréductiondesémissionsdeCO2,nil’effi‐ cacitéénergétique,maisbienlasortiedunucléaire. Uneerreur,puisquelenucléairepermetjustement de produire de grandes quantités d’électricité libres de CO2. Les conséquences de cette SE 2050 sont déjà prévisibles: incertitudes liées à l'approvi‐ sionnementd’électricitéàmoyenetlongterme,ins‐ tabilitéstechniquesdesréseauxàcourtterme,ainsi quedefortesaugmentationsdeprix. IV L’année2015voitunesérieuseremiseencausede nombreuxaspectsdelaSE2050.Lefrancfort,les votes‐sanctiondu8mars2015contrelataxation de l’énergie (Confédération et canton de Schaffhouse),laréunionclimatiquedeParisendé‐ cembreetencoreladécisiondestroisgrandspartis PDC,PLRetUDCdesoumettreauvotepopulaire en 2017 tout le paquet énergétique (première phase des subventions et deuxième phase des taxesincitatives),cesont‐làdesréalitéspolitiques 1 nouvellesquiexigentunchangementdecappoli‐ tique vers plus de raison, de prudence et de réa‐ lisme.LenouveauConseilfédéralissudesélections fédéralesd’octobre2015aurapourtâchededéfi‐ niraudébut2016uneautrepolitiqueénergétique. Cetteautreapprochedevramieuxtenircomptede laConstitution,desprincipeslibérauxquiontgou‐ vernél’évolutionéconomiquedupaysdepuis150 ans et surtout des réalités pratiques, techniques, économiquesetinstitutionnellesquicaractérisentle secteurdel’énergie,notammentceluidel’électricité. LESOBJECTIFS V Quelles priorités pour une politique énergé‐ tiquerationnelle?Sileréchauffementclimatique –etsilacontributiondesactivitéshumainesàce réchauffement ‐devaient vraimentconduire l'hu‐ manité à la catastrophe – comme politiciens, mé‐ dias et chercheurs du réchauffement climatique nous le martèlent tous les jours – alors l’objectif centrald’unesainepolitiqueénergétique,c’esten touteprioritélaréductiondesémissionsdeCO2.Et nonpaslasortiedunucléaire.Etencoremoins,l’af‐ faiblissementdel’hydraulique,unetechnologiequi glisseverslafaillite,cequiestparmalheurlepre‐ mierrésultattangibledelaSE2050. Lesobjectifsimmuables: a. Approvisionnementsuffisant:miseàdispo‐ sition du pays d’une quantité d’énergie adé‐ quatepoursatisfairepleinementauxbesoins del’industrieetdesconsommateursafind’as‐ surer places de travail et prospérité. Pas de plafonnement de la consommation globale. Pas de taxe sur l’énergie. Mais, des normes d’efficacitésurappareils,équipementsetins‐ tallations. Oui, à une consommation ration‐ nellepromueparlebas,nonaurationnement delaproductionparlehaut. b. Approvisionnement diversifié: l’addition detouteslesformesd’énergie,sanseninter‐ dire aucune. Aucune énergie n’est proscrite. Seuls entrent en compte les critères écono‐ miquesetlapriseenconsidérationoptimale delaprotectiondumilieuambiantetdupay‐ sage. c. Approvisionnementsûr:unapprovisionne‐ mentquidépendlemoinspossibledesaléas de la politique internationale. Minimisation durecoursauximportations,sansrechercher l’autarcieàtoutprix. TROISPILIERSDUDÉBATSURL’ÉLECTRICITÉ VI Électricitéhydraulique:Pourrentabiliserl’hydrau‐ lique,larémunéreraussipoursacapacitéuniquede modifierrapidementsaproductionpourcompenser lavolatilitéquotidiennedel’offre(solaireetvent)et lavolatilitéquotidiennedelademande(commandes de dernière minute). Le marché peut assumer cette fonction,pourautantquetouteslesformesdepro‐ duction soient soumises aux lois du marché. Tant qu’elleexiste,larétributionàprixcoutant(RPC)sur les renouvelables doit bénéficier en priorité à l’hy‐ draulique. VII Électricité nucléaire: Quelle que soit la stratégie énergétiqueadoptée,ilfautconserverlaLoinucléaire de2003.Cequirevientàdirequeceseraaupeuple souverainqu’incomberaladécisiondesortirdunu‐ cléaireounon,endécidantdansquelquesdécennies – d’accepter ou de refuser à chaque fois une de‐ manded’autorisationgénéralepourlaconstruction d’unecentralenucléairederemplacement.Cen’est pasauParlement de le faire aujourd’hui, sanscon‐ naitre ni l’avis du peuple ni les conditions qui pré‐ vaudrontàl’avenir. VIII Renouvelablesintermittentes:Ouiàunesubven‐ tioninitialeuniqueparlemécanismedelaRPC.Pour l’électricité,lebénéficiaireauralechoixentrelacon‐ sommationpropredesaproduction,laventeàune coopérativelocale,laventeauréseauélectricitélocal oulaventeauréseaunational,letoutavecstockage localpournepassurchargerleréseaunational. Danstouslescas,selondesmodalitéscommercialesà conclurelibremententrelespartenaires,sansdroitde repriseautomatiqueparleréseaunational.Puisque les oppositions locales empêcheront l’extension massiveduréseaunationaldetransmissionetpour néanmoinspermettreunegestionstableduréseau, levolumefinancierdessubventionsdevraêtrepla‐ fonnéetlimitédansletemps,afindelimiterlacon‐ tributiontotaledesénergiesintermittentessubven‐ tionnées.Parailleurs,lagestiondelaRPCdonnera prioritéau«solairethermique»‐danslecadred’une politique d’autoconsommation, d’assainissement des bâtimentsetdelimitationdesémissionsnocives. LESPRINCIPES IX Primauté à un marché libéralisé encadré: Ni un marchédel'électricitécomplètementlibre(tropvul‐ nérableaudumpingallemanddurenouvelableinter‐ mittentetducharbonmassivementsubventionnés), nilaproductiondécentraliséedurenouvelableinter‐ mittent suisse, ne peuvent assurer un approvision‐ nement fiable en électricité du pays et un réglage précisentrel’offreetlademandeentouttemps.Un 2 marchésuisselibéralisédoitdoncêtreprotégépar un cadre institutionnel et législatif qui définira les tâches et les prérogatives de chacun pour garantir approvisionnementetstabilité. qu'elles peuvent occasionner, afin d'en déduire les risquescorrespondants. Parconséquent,refusderecouriràunénormeeffort dirigiste voulant instituer une économie de guerre permanente. Liberté du marché, mais encadrement réglementaire de la Confédération sur les normes environnementales et d’efficacité énergétique ‐ et des cantons pour l’assainissement des bâtiments. Obligationpourtouteslesformesd’énergiedes'affir‐ meràchaqueinstantsurlemarchécommercialparle mécanismeduprix. Parmilescatastrophesetlessituationsd'urgence,une pénuried'électricitégraveetdelongueduréeconsti‐ tuelerisquemajeurpourlaSuisse.Parpénurie,onen‐ tendunapprovisionnementenélectricitéréduitde30 %durantplusieursmoisenhiver.Untelscénariopor‐ terait sérieusement préjudice à la population, ainsi qu'àl'économieetàlasociétéengénéral.Onestimeles dommagesàplusde100milliardsdefrancsetlafré‐ quenced'occurrenced'untelévénementàtousles30 à 100 ans. Les coûts d'une pandémie sont estimés entre70et80milliardsdefrancs.Lafréquenced'un tel événement est plus ou moins équivalente à celle d'unepénuried'électricité. X Taxes d’incitation : Ne pas taxer l’énergie elle‐ même.Leprincipe:Nepaspénaliserlaconsommation ensoi,maislecaséchéantlesimpactssurl’environne‐ mentassociésàunetechnologie. XI Quigarantitladisponibilitéducourant?Comme danslepassé,notrepaysabesoind’uncadrelégisla‐ tifclair,attribuantauxquelquesgrandessociétésde productionrégionalesetsuprarégionaleslarespon‐ sabilitéultimeetlégaled’unapprovisionnementfiable enélectricitéaumoyendeleurspropresinstallations de production, d’achats régionaux et de la gestion desimportations.LeClubenergie2051jugeainsiin‐ dispensable de concilier et de bien gérer ces deux pôles:unapprovisionnementélectriqueconvention‐ nelsolidementconnectéetstable‐unsystèmequia faitsespreuvesdepuis60ans‐etl’apportcroissant desénergiesintermittentesdécentralisées. Le Manifeste complet se trouve sur les sites www.clubenergie2050 et www. energiesuisse.net, auchapitre«Numéroactuel». Protection de la population : pénurie d’électricité et pandémie sont les princi‐ pauxrisques L’Office fédéral de la protection de la population (OFPP)aprocédéàuneanalyseauniveaunationaldes risquespourlaSuisseencasdecatastropheetensi‐ tuation d’urgence. En tête des catastrophes et situa‐ tionsd’urgenceconstituantlesprincipauxrisquesse trouvent les pénuries d’électricité et les pandémies. Parallèlement,ilexistetouteuneséried’autrescatas‐ trophesetsituationsd’urgencequireprésententaussi un risque relativement élevé. Selon l’OFPP, le rap‐ portsurlesrisques2015sertdebasepourledé‐ veloppement de la protection contre les catas‐ trophesetfaitpartieintégrantedelapolitiqueglo‐ baledesécuritédelaSuisse. Le rapport «Catastrophes et situations d'urgence en Suisse‐Rapporttechniquesurlesrisques2015»re‐ censeetanalyse33menacespouvantavoirunimpact surlaprotectiondelapopulation,enfonctiondeleur probabilité d'occurrence et de l'ampleur des dégâts Lesdixsituationscomportantlerisqueleplusélevé: Touteuneséried'autrescatastrophespossiblesetsi‐ tuations d'urgence qui comportent également un risque relativement élevé ont par ailleurs été identi‐ fiées.Unelistededixsituationscomportantleplusde risquesapuêtreétablie:1.Pénuried'électricitéàlong terme, 2. Pandémie, 3. Canicule, 4. Séisme, 5. Panne d'électricité régionale, 6. Tempête 7. Panne affectant lestechnologiesdel'informationetdelacommunica‐ tion,8.Affluxderéfugiés,9.Chuted'aéronefoudesa‐ tellite,10.Épizootie. Questionperfide:Lesconclusionsdel’OFPPfont ellespartieintégrantedelapolitiqueénergétique duConseilfédéral?Évidemmentpas.LeConseildes Étatsdevraitsouleverlaquestionauplusvite. L’Europeabesoindunucléaire LeCommissairedel’Unioneuropéennepourl’énergie etleclimat,MiguelAriasCañeteseprononcesansam‐ bigüité:«Lesdéfisauxquelsestconfrontéel’UEexigent une prise en considération de l’énergie nucléaire, car ellereprésenteunesourced’électricitéfiable,disponible continuellement en ruban, libre de gaz carbonique, à mêmedecontribueràlasécuritéd’approvisionnement etdesatisfaireauxobjectifsdedécarbonisation».Ilex‐ pliqueaussiquelenucléairereprésentedéjà30%de laproductiond’électricitédel’Unionet50%del’élec‐ tricitélibredegazcarbonique. Faceauxdéfisclimatiques,l’UEarehaussésesambi‐ tionsversuneréductionde40%desémissionsdegaz carbonique.«Lenucléairedoitfairepartiedelaso‐ lution,sinousvoulonsresterréalistes». Politiqueénergétique:braqueràfond! LeConseilfédéralcontinuedesebattrepourlevirage énergétique, donc pour la sortie progressive du nu‐ cléaire,contreleréchauffementclimatiqueetpourles 3 énergiesrenouvelables«propres».Pourcefaire,ilse propose de subventionner ces énergies «propres» pendantdenombreusesannéesencoreetparlasuite detaxermassivementlesénergiesfossiles.Sansaucun doute,cetteapprocheéchouera. Tout d'abord, dans une optique suisse, les sourcesd'énergiedites«propres»sontenpartie plus nocives que les traditionnelles. Parce qu'ellesaffectentlourdementà100%l’environ‐ nementetlepaysageenSuisse.Lesémissionsdes énergiestraditionnelles,parcontre,contribuent probablementàaltérerleclimatdelaplanète,un aspect pour lequel la Suisse ne pèse qu’environ 1,5pourmilledesémissionsmondiales.Logique‐ ment,cesénergies"propres"devraientellesaussi aussiêtretaxées,aulieud'êtresubventionnées. Deuxièmement, on ne sait pas du tout quelles sources d'énergie «propres» s’imposeront à l'avenir.Enoutre,d’unemanièregénérale,ledé‐ veloppement des technologies appliquées dé‐ penddumarchémondial,etnonpasduseulmar‐ ché suisse. Par conséquent, les généreuses sub‐ ventions actuelles en Suisse ne servent pas à grand‐chose. Troisièmement,d’unemanièreoud’uneautre,il yaurabienunvirageénergétiqueàl’avenir.Indé‐ pendammentdelapolitiquesuissedeces30pro‐ chaines années, de nouvelles sources d'énergie seront développées, des sources qui affecteront l'environnementencoremoins. Quatrièmement, la politique d'immigration du Conseilfédéralvasapersastratégieénergétique. IlvoudraitréduirelesémissionsdeCO2cheznous ‐ peu importe comment ‐ autant ou même plus quel'Unioneuropéenne.Cependant,laforteim‐ migrationvabienentendugonflerlapopulation, l'économie et les émissions. L'adoption d’objec‐ tifsderéductioninternationauxcoûteradoncin‐ comparablementplusenSuissequ’ailleurs. Cinquièmement, tout impôt, tout fardeau finan‐ cierimposésurlaconsommationsuissed'éner‐ gie–basésurdesconséquencesenvironnemen‐ talesauniveaumondial,finiraencauchemar.Une grande partie des importations et exportations d'énergiealieusouslaformed'énergiegrise,ca‐ chée dans les importations et exportations de biensetdeservices.Lemarchéetlaconcurrence internationale s’en trouveraient massivement faussés,siimportationsetexportationsn’étaient pasallégéesoualourdiesauproratadeleurcon‐ tenuénergétique.Maisalors,paperasserieetbu‐ reaucratienefaciliteraientpasleséchangescom‐ merciaux. Parconséquent,lapolitiqueénergétiqueduConseilfé‐ déralnedevraitpasanticiperetprécéderlesdévelop‐ pementsinternationaux.Enlieuetplace,ilfaudraits’y associer autrement, par exemple par des approches diplomatiqueshabilesetparplusderecherchefonda‐ mentale–letoutàunefractionducoûtdelaStratégie énergétique2050.Plutôtqu’unepolitiqueenvironne‐ mentaleeténergétiquedenormesmondiales,leCon‐ seilfédéralferaitmieuxdeseconcentrersurlespro‐ blèmes suisses. En particulier dans le secteur des transports.Parexemple,entaxantlamobilité(mobi‐ litypricing).Lestransportsprivésetpublicsdoivent payer les dommages externes causés à l'environne‐ ment, le bruit et les accidents, qu’ils occasionnent (quelque 10 milliards de francs suisses). Et bien en‐ tendu,lesquelque8milliardsdefrancsdesubventions pour les transports publics doivent être supprimés. Impôts et autres taxes pourraient être massivement réduits. Et ainsi environnement, contribuables, con‐ sommateurs et toute l'économie s’en trouveraient beaucoupmieux. ArticleparudansleHandelszeitungdu9juillet2015 ReinerEichenbergerestprofesseurdepolitiquefi‐ nancièreetéconomiqueàl’UniversitédeFribourg etdirecteurduCentreforPublicFinance _____________________________________________________________________________________________ .energiesuisse.netunréseau‐citoyendetoutelaSuissequiplaide‐pourlebiendel’économieetdelapopulationsuisse‐en faveurd’unapprovisionnementenénergiesuffisant,diversifié,sûr,économiquementoptimaletrespectueuxdel’environne‐ ment,ainsiqu’uneconsommationéconomeetrationnelledel’énergie,selonlesprincipesdelaConstitutionfédérale(Art.89). Unestratégieénergétiquedurablesedoitdeprotégerlesplacesdetravail,laprospéritédetousetaussilespaysages. Associésauréseau:“AllianceEnergie“;„AktionfürvernünftigeEnergiepolitikSchweiz(AVES)“;„ArbeitsgruppeChristen+Energie (ACE)“;„ArbeitskreisEnergiewende(AKE)“;„Carnot‐Cournot‐Netzwerk“;„Clubenergie2051“;"EnergyforHumanity(Schweiz)"; «ForumMédecineetÉnergie(FME);„FrauenfürEnergie(FFE)“;„GruppeGesamtenergie“;„Institutlibéral“;„Kettenreaktion“; „NaturfreundefürAtomstrom“;„WomeninNuclear(WiN)Schweiz“ CoordinationduBulletin«Courantfort»d’energiesuisse.net:Pourlaversionfrançaise:BrunoPellaud(physicienEPFZet économisteHECLausanne)‐Pourlaversionallemande:IrèneetSimonAegerter(docteursenphysiquedel’Universitéde Berne)‐(Pourlaversionallemande«Hochspannung»,voirlesitewww.energiesuisse.net) 4