2ème partie de l’épreuve Nature et fonction Sujet : I. Proposez un classement des termes suivants (faites le plus grand nombre de regroupements) Adverbes, conjonctions de subordination, complément d’objet direct (COD), sujet, noms, attribut du COD, verbes, complément d’objet indirect (COI), déterminant, complément d’objet second (COS), adjectif, conjonction de coordination, complément du nom, pronom, complément circonstanciel, complément essentiel, préposition, épithète, attribut du sujet, interjection, complément d’agent, apposé, II. Regroupez les mots en caractère gras qui appartiennent à la même classe grammaticale « Voyager : cent fois remettre sa tête sur le billot, cent fois aller la reprendre dans le panier à son pour la retrouver presque pareille. On espérait tout de même un miracle alors qu'il n'en faut pas attendre d'autre que cette usure et cette érosion de la vie avec laquelle nous avons rendez-vous, devant laquelle nous nous cabrons bien à tort. J'ai rasé ce matin la barbe que je portais depuis l'Iran : le visage qui se cachait dessous a pratiquement disparu. Il est vide, poncé comme un galet, un peu écorné sur les bords. Je n'y perçois justement que cette usure, une pointe d'étonnement, une question qu'il me pose avec une politesse hallucinée et dont je ne suis pas certain de saisir le sens. » III. QCM (une à plusieurs réponses peuvent être justes) 1. Quelle est la nature de « qui » dans la phrase suivante « Je vois Jacques qui regarde les oiseaux. » a. Pronom relatif b. Pronom possessif c. Pronom interrogatif d. Pronom exclamatif e. Pronom personnel 2. Quelles sont la nature et la fonction de « fort » dans la phrase « Il a fermé fort les yeux. » a. Adjectif qualificatif épithète de « yeux » b. Adverbe complément du verbe « a fermé » c. Adjectif qualificatif attribut du sujet « il » d. Adverbe complément circonstanciel e. Adverbe complément essentiel « Longtemps je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : " je m’endors" » (Proust, Du côté de chez Swann) 3. Le pronom personnel « me » souligné est ici : a. Complément d’objet direct b. Complément d’objet indirect c. Sujet d. Complément circonstanciel du verbe « dire » 2ème partie de l’épreuve e. Complément du nom « temps ». 4. Relevez un déterminant (vous préciserez sa nature), un pronom (idem), un sujet (idem), une conjonction (idem), un adverbe (idem). 5. Relevez tous les pronoms du texte et classez-les. 6. Dans le texte suivant, vous indiquerez la classe grammaticale à laquelle appartiennent les mots en gras, en précisant s’ils sont invariables ou non. Le Poète et les Enfants Je sors. J’entre en passant chez des amis que j’ai. On prend le frais, au fond du jardin, en famille. Le serein mouille un peu les bancs sous la charmille : N’importe ! Je m’assieds, et je ne sais pourquoi Tous les petits enfants viennent autour de moi. Dès que je suis assis, les voilà tous qui viennent. C’est qu’ils savent que j’ai leurs goûts ; ils se souviennent Que j’aime comme eux l’air, les fleurs, les papillons Et les bêtes qu’on voit courir dans les sillons. Ils savent que je suis un homme qui les aime. V. Hugo 7. Donnez la nature et la fonction grammaticale des mots ou groupes de mots soulignés dans le passage suivant : « Pour comprendre un texte, le lecteur doit combler ce que l’auteur a laissé implicite. […] L’interprétation, même si elle peut être complète pour un lecteur, sera différente d’un lecteur à un autre. Il n’y a pas une interprétation « correcte » d’un texte. Plusieurs interprétations peuvent émerger d’une lecture selon ce que le lecteur apporte. Cependant, toutes les interprétations ne sont pas d’égale valeur. Il y a des réponses qui sont probables ou acceptables mais d’autres qui sont invalides, qui peuvent être intéressantes en soi mais qui éloignent le lecteur du texte. La validité de l’interprétation peut être mesurée d’abord par les contraintes du texte. Une interprétation complète est une interprétation qui incorpore les données proposées par l’auteur. La validité de l’interprétation peut aussi être mesurée au regard de la maturité du lecteur. Par exemple, le même poème lu à huit ans, à douze ans et à dix-huit ans suscitera des interprétations différentes dues à la maturité et aux expériences des élèves. »