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Réseaux Locaux Industriels
Les couches réseau,
transport et application
Couches 3, 4 et 7 du modèle OSI
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Réseaux Locaux Industriels
Couche réseau
z Couches 3 du modèle OSI
z Interconnexion – Ponts - Switchs – Routeurs –
Passerelles
z Adressage IP
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La couche réseau
1. Généralités
Par définition, la couche réseau est chargée de l'acheminement des paquets
échangés entre des stations qui ne sont pas nécessairement directement
interconnectées.
La fonction de cette couche est essentielle dans les réseaux grandes distances à
topologie maillée. Dans un réseau local, cette couche est a priori inutile : les
topologies permettent un accès direct d'une station à une autre. Certains réseaux
locaux sont donc dépouillés de cette couche. Pourtant, un réseau local isolé ne
peut prétendre, dans le cas général, résoudre les problèmes de transmission de
données qui se posent dans une entreprise, une administration, une université, ...
L'interconnexion de réseaux locaux directement ou à travers un réseau grande
distance est une nécessité absolue.
L'interconnexion de réseaux ne peut pas être envisagée de manière unique : la
juxtaposition de plusieurs réseaux identiques et supportant les mêmes
applications ne pose pas les mêmes problèmes que l'interconnexion de réseaux de
fonctionnalités différentes et dont les protocoles sont différents. C'est pourquoi
une station d'interconnexion est appelée pont, switch, routeur ou passerelle
suivant les fonctionnalités qu'elle remplit.
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Réseaux Locaux Industriels
Élément d’interconnexion
d’après le modèle OSI
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Les systèmes d’interconnexion les plus classiques : les PONTS et les
ROUTEURS travaillent aux niveaux 2 et 3 du modèle OSI.
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Réseaux Locaux Industriels
Le pont
z Relie 2 réseaux locaux
y Protocoles de identiques à partir de la sous-couche
LLC
y Utilisation du même format d’adressage au niveau
MAC
z Ils sont filtrants
y Par auto-apprentissage
y Par configuration
z Lorsqu’il relie plus de 2 réseaux
y « Switch »
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Le pont
•Il est plutôt un organe chargé de relier des réseaux locaux fonctionnant avec des
protocoles identiques à partir et au-dessus de la sous- couche LLC, et utilisant le
même format d'adressage au niveau MAC (en particulier les protocoles MAC
normalisés par l'I.S.O.). Il permet notamment de relier deux réseaux qui diffèrent
uniquement par leur voie de transmission et leur débit.
•Pour que les trafics respectifs des deux réseaux reliés ne s'additionnent pas, le
pont a une fonction de filtre : il ne laisse passer que les trames dont la destination
est définie par une adresse présente de "l'autre côté".
•Souvent, les ponts réalisent un auto-apprentissage de la cartographie des réseaux
interconnectés (l’émission par une station permet de la situer). Néanmoins dans le
cas ou ils sont configurés, le filtre est alors une sécurité contre l'intrusion
d'utilisateurs indésirables.
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Réseaux Locaux Industriels
Le Switch
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Le SWITCH Ethernet
Caractéristiques :
•Un Switch peut être considéré comme un matrice de connexion qui permet
d'interconnecter simultanément des segments ou des appareils à 10 Mbits/s
ET/OU 100 Mbits/s.
•A noter que certains modèles de switchs sont auto sensings, ce qui veut dire
qu'ils adaptent la vitesse de leurs ports (10/100 Mbits/s) à celle de l'appareil qui
lui est connecté.
Chaque port d'un Switch fait partie d'un seul domaine de collision.
•Chaque port du Switch apprend dynamiquement les adresses MAC (Ethernet)
des équipements qui lui sont connectés.
•Le Switch possède un Buffer circulaire interne travaillant à quelques Gbits/s qui
distribue les paquets entrants aux ports de destination s'il y a concordance avec
l'adresse apprise dynamiquement par celui-ci.
•Le Switch est capable "d'apprendre" plusieurs milliers d’adresses par port
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Le routeur
Réseaux Locaux Industriels
z Transfère des paquets en les analysant au niveau 3 du
modèle OSI
y Utilisation des adresses IP
z Passerelle entre des réseaux de nature différentes
y Ethernet à FDDI, Ethernet à ATM, …
z Dans le cas de grands réseaux fortement maillés
y Détermine le meilleur chemin en considérant :
x nombre de noeuds à franchir, qualité de la ligne, bande passante,…
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Le routeur
•Un routeur est un organe chargé de relier des réseaux, locaux ou non, qui
diffèrent par leurs protocoles au moins aux niveaux physique et liaison. Les deux
réseaux connectés supportent des protocoles d'application identiques, où l'un sert
uniquement de relai vers un autre réseau qui est compatible à ce niveau avec le
premier. Ce cas est celui de réseaux locaux éloignés interconnectés à l'aide d'un
réseau grande distance.
•La fonction du routeur est typiquement d'effectuer l'interconnexion au niveau
réseau.
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La passerelle
z Terme générique d'un organe d'interconnexion
de réseaux
z Effectue toutes conversions de protocoles et
adaptations nécessaires
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La passerelle
-Elle est le terme générique d'un organe d'interconnexion de réseaux. Si ce n'est
ni un pont, ni un routeur, la passerelle effectue des conversions de protocoles et
des adaptations sans qu'il y soit possible de les préciser d'une manière générale.
Les réseaux concernés ne sont d'ailleurs pas nécessairement structurés suivant le
modèle O.S.I.. Le cas le plus fréquent est toutefois une interconnexion à un
niveau de fonctionnalité de type transport.
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Adressage au niveau
réseau
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Réseaux Locaux Industriels
z Les règles d’adressage
y Universelles : Normalisées IS 8348
x 1 partie réservée à l’adresse du domaine initial
x 1 partie réservée spécifique au domaine
Partie Domaine Initial
AFI
Autorité et
Format du
champ IDI
IDI
Identificateur
Domaine
Initial
DSP
Partie spécifique
au Domaine
y Standard de fait : IP
x 2 parties similaires
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2. L'adressage au niveau réseau
Les règles d'adressage utilisées par les réseaux locaux sont différentes des règles
utilisées dans les réseaux grandes distances, et varient suivant ces réseaux et la
façon dont ils sont gérés. L'adressage au niveau réseau doit être universel si toutes
les possibilités d'interconnexion doivent être envisagées.
Un tel adressage a été défini par l'I.S.O dans la norme 8348. Le format des
adresses comporte deux parties :
•la description du domaine initial, permettant de l'identifier de manière unique, le
domaine étant un réseau ou des réseaux gérés ensemble;
•une partie spécifique au domaine adressé.
D'autres règles de configuration des adresses existent, mais elles sont moins
universelles, par exemple celles utilisées par IP.
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Réseaux Locaux Industriels
Le routage
z Routage : le destinataire appartient à un réseau
différent de celui de la source
z Utilisation de deux modes
y Datagramme : sans connexion
x Un chemin pour chaque paquet
y Circuit virtuel : avec connexion
x Un seul chemin pour tous les paquets
z La fragmentation des paquets peut être
nécessaire
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3. Le routage
Il existe deux situations d'acheminement d'un paquet :
•le destinataire appartient au même réseau local que la station source, le transfert
est donc direct ;
•le destinataire appartient à un autre réseau : il faut envoyer le paquet vers un
premier routeur, qui l'expédie éventuellement vers un suivant, et ainsi de suite
jusqu'au routeur connecté au réseau de destination, qui l'envoie à la station
adressée. L'établissement du chemin à effectuer s'appelle le routage. Deux modes
peuvent être distingués : le mode datagramme ou sans connexion et le mode
circuit virtuel ou avec connexion.
3.1. Le mode datagramme
Le mode datagramme consiste à considérer chaque paquet individuellement.
Lorsqu'il existe plusieurs chemins pour atteindre un destinataire, il est possible
qu'un paquet emprunte l'un, tandis que le suivant en emprunte un autre, même si
ces deux paquets appartiennent au même message. Des paquets peuvent ainsi se
doubler. Il n'y pas de contrôle de flux au niveau réseau. Dans les réseaux locaux,
les routeurs sont normalement disposés et configurés de telle manière qu'un seul
chemin soit possible. C'est la raison pour laquelle le mode datagramme est
presque toujours utilisé
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Réseaux Locaux Industriels
Le routage
z Routage : le destinataire appartient à un réseau
différent de celui de la source
z Utilisation de deux modes
y Datagramme : sans connexion
x Un chemin pour chaque paquet
y Circuit virtuel : avec connexion
x Un seul chemin pour tous les paquets
z La fragmentation des paquets peut être
nécessaire
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3.2. Le mode circuit virtuel
Lorsque les possibilités de routage sont nombreuses, et que les transmissions de
paquets sont coûteuses, un service avec connexion est plutôt utilisé. Un routage
est effectué à l'ouverture de la connexion, et le circuit "virtuel" établi est
emprunté par tous les paquets jusqu'à la fermeture de la connexion. Ce mode
nécessite un contrôle de flux pour se prémunir de l'engorgement des stations
intermédiaires.
3.3. La fragmentation
Durant son acheminement, un paquet peut devoir traverser un réseau qui admet
une longueur de paquet plus petite que sa propre taille. La couche réseau effectue
alors dans le routeur d'entrée une fragmentation du paquet en plusieurs souspaquets acheminés successivement. Le réassemblage des sous-paquets est
effectué soit dans le routeur de sortie, soit dans la station destinataire.
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Réseaux Locaux Industriels
Le protocole IP
« Internetwork Protocol »
z Les fonctions d'IP sont les suivantes :
y Acheminement des datagrammes à travers les réseaux IP.
y Fragmentation et réassemblage des paquets, pour adapter les
datagrammes aux caractéristiques des réseaux physiques.
y Technique de destruction des paquets ayant transités trop
longtemps sur un réseau.
y Routage dynamique et auto-adaptatif.
z Ce que ne fait pas IP:
y
y
y
y
Pas
Pas
Pas
Pas
de
de
de
de
garantie d'acheminement.
contrôle d'erreur
contrôle de flux
reséquencement des données
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4. Le protocole IP (Internetwork protocol)
Le protocole IP a été développé initialement dans le cadre d'ARPANET, le
premier grand réseau d'ordinateurs hétérogènes, mis en place par le Département
de la Défense Américaine (DOD), dans le but de normaliser les réseaux utilisés
pour ses propres besoins. Il est souvent associé à un autre protocole normalisé par
le DOD pour la couche transport : TCP (Transport Control Protocol). L'ensemble
forme TCP/IP et ce couple a dépassé depuis le strict cadre des besoins de
Défense américaine pour s'imposer maintenant comme un grand standard des
réseaux ETHERNET.
La couche IP a pour but d'acheminer un paquet de données entre une station
source et une station destinataire qui peut être située sur le même segment de
réseau ou sur des réseaux différents reliés par une passerelle (GATEWAY,
Routeur).
Chaque paquet est une entité qui est absolument indépendante de tous les autres
paquets : IP n'offre qu'un service de type datagramme, il n'est pas responsable de
la création de la connexion, du contrôle du flux de données, de la séquence
régissant les paquets.
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Adresses INTERNET (IPv4)
Réseaux Locaux Industriels
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RESEAU 7 bits
ADRESSE LOCALE 24 bits
ADRESSE DE CLASSE A : 0.0.0.0 à 127.255.255.255
10
RESEAU 14 bits
ADRESSE LOCALE 16 bits
ADRESSE DE CLASSE B : 128.0.0.0 à 191.255.255.255
110
ADRESSE RESEAU 21 bits
ADRES. LOC.8b
ADRESSE DE CLASSE C : 192.0.0.0 à 223.255.255.255
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FORMAT INDEFINI
CLASSE DES ADRESSES ETENDUES : 224.0.0.0 à 255.255.255.255
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La formation des adresses INTERNET
Les adresses INTERNET ont une longueur fixe de 32 bits, soit 4 octets. Elles se
composent de deux parties : un numéro de réseau et une adresse de station.
Pour s'adapter aux différentes tailles de réseau, il existe quatre classes de
construction d'une adresse INTERNET notées A,B,C et adresses étendues.
•La classe A est caractérisée par une adresse réseau formée sur 7 bits avec le
premier bit à 0. La plage des adresses de classe A est : 000.000.000.000 à
127.255.255.255
•La classe B est caractérisée par une adresse réseau formée sur 14 bits avec les
deux premiers bits à 10. La plage des adresses de classe B est : 128.000.000.000 à
191.255.255.255
•La classe C est caractérisée par une adresse réseau sur 21 bits avec les trois
premiers bits à 110. La plage des adresses de classe C est : 192.000.000.000 à
223.255.255.255
•Enfin la dernière catégorie est caractérisée par les trois premiers bits à 1. La
plage des adresses est alors : 240.000.000.000 à 255.255.255.255
Note : Les adresses se terminant en 000 ou en 255 ont une signification
particulière. Elles ne peuvent donc pas être attribuées à une station. En particulier
l'adresse 255.255.255.255 est utilisée pour les diffusions générales.
Des stations situées sur le même sous-réseau doivent posséder une adresse IP
avec la partie adresse réseau identique, faute de quoi elles ne peuvent dialoguer.
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Entête IP
Réseaux Locaux Industriels
z 24 octets supplémentaires
N°
mot
1
2
3
4
5
6
N°
octet
Version
1
2
LONG
Type de service
Identification
Temps de vie
3
Longueur Totale
Flags
Protocole
4
Position fragment
Checksum de l'en-tête
ADRESSE STATION SOURCE
ADRESSE STATION DESTINATAIRE
OPTIONS
Bourrage
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Les unités de données du protocole IP
IP respecte le principe de l'encapsulation. Il ajoute donc au paquet, qu'il reçoit de
la couche transport, une en-tête contenant toutes les informations utiles à son
propre fonctionnement.
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Réseaux Locaux Industriels
IPv6
z Le réseau Internet double tous les 12 mois !
y Épuisement des adresses (2008 ± 3 ans)
z Passage de l’adresse à 16 octets
y « Plug and play » comme au niveau MAC !
y Gestion de la mobilité (portables)
z Entête simplifié
y Efficacité du routage
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Réseaux Locaux Industriels
La couche transport
z Couche 4 du modèle OSI
y Frontière entre l’aspect transmission et le traitement
des informations
z Attributs fondamentaux
y
y
y
y
Transport de bout en bout
Transparence
Sélection de la qualité de service
Adressage
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1. Généralités
La couche transport doit assurer une frontière stable entre l'aspect transmission
pris en charge par les couches basses du modèle O.S.I. et l'aspect traitement et
exploitation des informations réalisé par les couches supérieures. Par stabilité il
faut entendre indépendance totale et durable, c'est-à-dire que les utilisateurs du
service transport peuvent faire abstraction des configurations et de toutes les
caractéristiques de niveaux 1, 2 et 3 des réseaux impliqués. Cette couche n'est
pas typique des réseaux locaux : les protocoles normalisés par l'I.S.O. ou ceux
considérés comme standards sont aussi bien utilisés sur des réseaux grandes
distances, des réseaux locaux, et toute combinaison de ces deux types. Pour
remplir son rôle, la couche transport possède quatre attributs fondamentaux : le
transport de bout en bout, la transparence, la sélection de la qualité de service et
l'adressage.
2. Les attributs fondamentaux
2.1. Le transport de bout en bout
Le mode de fonctionnement le plus employé est le mode connecté. Celui-ci
permet un transport de "bout en bout", c'est-à-dire un acheminement des
informations entre deux utilisateurs distants, dans le bon ordre, sans perte ni
duplication de l'information, et avec un minimum d'erreurs. La vie d'une
connexion de transport se décompose en trois phases :
•la phase d'établissement avec la négociation des paramètres de qualité de service
telle qu'elle est décrite ci-après ;
•la phase de transfert des données ;
•la phase de libération, à l'initiative de l'un des deux utilisateurs ou à celle du
prestataire de service, s'il ne peut plus maintenir la qualité du service négocié. Les
deux utilisateurs doivent savoir s'il y a eu perte de données ou non lors de la
déconnexion.
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Réseaux Locaux Industriels
La couche transport
z Couche 4 du modèle OSI
y Frontière entre l’aspect transmission et le traitement
des informations
z Attributs fondamentaux
y
y
y
y
Transport de bout en bout
Transparence
Sélection de la qualité de service
Adressage
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2.2. La transparence
Le service transport doit bien sûr être totalement transparent vis-à-vis des
formats, tailles, codages et significations des informations échangées. La
transparence vis-à-vis de la taille permet en principe l'envoi de messages de
grande dimension.
2.3. La sélection de la qualité de service
Les utilisateurs du service transport peuvent choisir une qualité de service,
définie par la valeur de certains paramètres spécifiés par l'I.S.O. : délai
d'établissement de la connexion, délai de déconnexion, probabilité d'échec de
l'établissement de la connexion, probabilité d'échec de la déconnexion, débit,
temps de traversée, taux d'erreurs résiduelles, probabilité de panne, priorité des
connexions en cas de problème, solidité de la connexion ou probabilité de
coupure accidentelle.
La qualité de service se négocie de la manière suivante : l'utilisateur exprime son
souhait lors de la demande de connexion, le prestataire du service indique dans sa
réponse les valeurs des paramètres effectivement retenus, qui sont celles
demandées ou celles qu'il peut réaliser au mieux. L'utilisateur est obligé
d'accepter ces valeurs.
2.4. L'adressage
La couche transport autorise l'utilisation d'adresses indépendantes des
conventions utilisées dans la couche réseau. En particulier, elle permet
généralement l'emploi d'adresses logiques, le protocole de transport se chargeant
de réaliser la correspondance avec les adresses du niveau réseau. Pour optimiser
les débits et le nombre de connexions acceptables, la couche transport peut
réaliser un multiplexage et un éclatement
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Réseaux Locaux Industriels
Le protocole TCP
z Protocole orienté connexion
y Sur réseaux hétérogènes
z Communication fiable
y Sur des réseaux ne la garantissant pas forcément
z TCP s’appuie sur le protocole IP : TCP/IP
y Utilisation des datagrammes IP
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Le protocole TCP est défini dans le but de fournir un service de transfert de
données de haute fiabilité entre deux systèmes raccordés sur un même réseau ou
sur tout système résultant de l'interconnexion de réseaux.
Caractéristiques
TCP est un protocole orienté connexion conçu pour s'implanter dans un ensemble
de protocoles multicouches, supportant le fonctionnement de réseaux
hétérogènes. TCP fournit un moyen d'établir une communication fiable entre
deux tâches exécutées sur deux ordinateurs autonomes raccordés à un réseau de
données. Le protocole TCP s'affranchit le plus possible de la fiabilité intrinsèques
des couches inférieures de communication sur lesquelles il s'appuie. TCP suppose
donc uniquement que les couches de communication qui lui sont inférieures lui
procurent un service de transmission de paquet simple, dont la qualité n'est pas
garantie. TCP s'intègre dans une architecture multicouche des protocoles, juste
au-dessus du protocole Internet IP. Ce dernier permet à TCP l'envoi et la
réception de segments de longueur variable, encapsulés dans un paquet Internet
appelé aussi "datagramme". Le datagramme Internet dispose de mécanismes
permettant l'adressage des services TCP source et destination, quelle que soit
leur position dans le réseau. Le protocole IP s'occupe aussi de la fragmentation et
du réassemblage des paquets TCP lors de la traversée de réseaux de plus faibles
caractéristiques.
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Réseaux Locaux Industriels
Fonctionnement de TCP
z Service de communication
y Ensemble de commandes
z Transmission de données fiable
y
y
y
y
y
Gestion de connexions
Transfert de données de base
Correction d'erreur
Contrôle de flux
Multiplexage : notion de socket
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TCP fournit un service de communication de processus à processus, il consiste en
un ensemble de commandes comme le ferait une application à un système
d'exploitation pour la manipulation de fichiers. Par exemple, on trouvera des
commandes pour établir et rompre une communication, pour envoyer ou recevoir
des données sur une connexion ouverte.
Fonctionnement
TCP est conçu pour fournir un service de transmission de données fiable entre
deux machines raccordées sur un réseau de paquets. Pour pouvoir assurer ce
service même au dessus d'une couche de protocole moins fiable, les
fonctionnalités suivantes sont nécessaires:
•Transfert de données de base
TCP est capable de transférer un flux continu de données entre deux ordinateurs,
en découpant ce flux en paquets . En général, TCP décide de lui-même là où le
flux de données doit être coupé.
•Contrôle d'erreur
TCP doit considérer et traiter les cas de données perdues, erronées, dupliquées, ou
arrivées dans le désordre à l'autre bout de la liaison Internet. Ceci est réalisé par
l'insertion d'un numéro de séquence, et par l'obligation d'émission d'un "accusé de
réception" (ACK) par le TCP destinataire. Si l'accusé de réception n'est pas reçu
au bout d'un temps prédéfini, le paquet sera réémis. Côté récepteur, les numéros
de séquence sont utilisés pour reconstituer dans le bon ordre le flux original, et
éliminer les paquets dupliqués. L'élimination des erreurs physiques de
transmission se fait par l’utilisation d'un Checksum.
18
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Réseaux Locaux Industriels
Fonctionnement de TCP
z Service de communication
y Ensemble de commandes
z Transmission de données fiable
y
y
y
y
y
Gestion de connexions
Transfert de données de base
Correction d'erreur
Contrôle de flux
Multiplexage : notion de socket
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•Contrôle de flux
TCP fournit un moyen au destinataire pour contrôler le débit de données envoyé
par l'émetteur. Ceci est obtenu en retournant une information de "fenêtre" avec
chaque accusé de réception indiquant la capacité de réception instantanée en
termes de numéros de séquence.
•Multiplexage
Pour permettre à plusieurs tâches d'une même machine de communiquer
simultanément via TCP, le protocole définit un ensemble d'adresses et de ports
pour la machine. Une "socket" est défini par l'association des adresses Internet
source, destinataire, ainsi que les deux numéros de port à chaque extrémité. Une
connexion nécessite la mise en place de deux sockets. Une socket peut être
utilisée par plusieurs connexions distinctes. L'affectation des ports aux processus
est établie par chaque système, cependant, certains numéros de ports sont
réservés pour des services caractérisés et souvent utilisés.
•Gestion des connexions
Les mécanismes de fiabilisation et de contrôle de flux décrits ci-dessus imposent
à TCP l'initialisation et la maintenance de certaines informations pour chaque
communication. La combinaison de ces informations, dont les sockets, les
fenêtres, et les numéros de séquence formeront ce que nous appelons une
connexion. Chaque connexion est identifiée de manière unique par sa paire de
sockets, définissant chacun des deux sens de la communication.
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Entête TCP
Réseaux Locaux Industriels
z 24 octets supplémentaires au minimum
1er Octet
2ème Octet
3ème Octet
4ème Octet
PORT DESTINATION
PORT SOURCE
NUMERO DE SEQUENCE
NUMERO D'ACQUITEMENT
Contrôle
voir détail
FENETRE
CHECKSUM
POINTEUR URGENT
OPTIONS
20
20
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Réseaux Locaux Industriels
La couche application
z Couche 7 du modèle OSI
y Frontière entre la communication et l’utilisateur
z Services offerts à l’utilisateur : grande diversité
y
y
y
y
y
Échange de données simples
Échange de fichiers
Télécommande
Synchronisation de processus (sémaphore)
…
21
La couche application
1. Généralités
La couche application est l'interface entre les utilisateurs, des tâches réparties sur
différentes stations, et le système de communication. Elle a pour rôle de fournir à
ces utilisateurs un maximum de facilités. Les besoins, donc les fonctionnalités à
apporter, sont fortement dépendants du domaine d'action des utilisateurs. La
couche application offre donc des services très différents d'un réseau à l'autre
suivant que celui-ci supporte une application de bureautique générale, une
application industrielle de niveau usine, une application industrielle de niveau
cellule, etc.
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Réseaux Locaux Industriels
Client
Modèle d’échange :
client/serveur
Fournisseur du
service et couches
inférieures
Serveur
REQUETE
(lire)
INDICATION
ACTION
REPONSE
(donnée)
CONFIRMATION
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Le modèle client/serveur est très utilisé dans les réseaux industriels :
•la messagerie industrielle MMS (Manufacturing Message Specification)
développée pour les réseaux industriels (initialement sur le réseau MAP) : sur
FIP, Profibus, …
•les réseaux comme Modbus, Unitelway, Sinec L1 (Profibus), …
Dans ce modèle le client est toujours à l’initiative de la communication.
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Réseaux Locaux Industriels
Producteur
Modèle d’échange :
producteur/consommateurs
Fournisseur du
service et couches
inférieures
Production
(donnée)
Consommateurs
Consommateur 1
(lecture)
Consommateur 2
(lecture)
Consommateur 3
(lecture)
Consommateur n
(lecture)
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Le modèle producteur/consommateur est de plus en plus utilisé dans les réseaux
industriels, il facilite grandement le partage d’informations. Il est disponible sur :
•FIP, CAN, …
•Normalisé pour les bus de terrain (EN50170, IEC1158)
•Déjà disponible depuis longments via les mots communs chez Télémécanique
(Telway 7) et toujours d’actualité (FIPWAY, ETHERWAY, …)
Dans ce modèle le producteur à l’initiative de la communication, les
consommateurs disposent de l’information sans être obligé de la sollicité et
souvent en simultané.
23
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