plantasion Le magazine d’actualités climatiques et végétales de Sion Janvier 2016 Arbres urbains, quel avenir? Les arbres urbains souffrent de changements climatiques. Une étude de la HEI-VS menée à Sion examine quelles en sont les conséquences et évalue la quantité de carbone stockée par la capitale du valais. p.4 Haies vives et floraisons Dans le jardin, thuyas et autres arbustes créent écrans face au voisinage. Découvrez d’autres méthodes d’imaginer une haie grâce à nos conseils et notre fiche technique du mois. p.6 2 Sommaire Réchauffement climatique et végétation 4 Arbres urbains, quel avenir? Fiche technique du mois - jardinnage 6 Haies champêtres et floraisons 7 Faites votre propre haie vive grâce aux exemples d’arbustes que nous vous avons concoctés! Biodiversité - l’Abeille 8 Plantes méliffères Choisissez les plantes que vont venir butiner les abeilles dans votre jardin! Cuisiner avec la recette 11 Choux-fleur, carottes, patates et bien d’autres légumes n’attendent que vous et votre cuisine en Janvier! 11 Jeux 12 Des jeux ont été spécialiement crées pour vous, sudoku, cassetête, vous n’allez pas vous embêter! Visite à Sion 13 Visite d’un jardin privé avec son propriétaire qui nous présente sa haie-vive et tous les bienfaits qu’elle lui a apporté Impressum Editeur : HEI-VS - Haute école d’ingénieurie du valais Parution : trois fois par année Rédaction : Berthelot Laëticia, Drainville Nadège, Huron Vincent Mise en page : Berthelot Laëticia, Drainville Nadège, Huron Vincent Photos : Berthelot Laëticia/ Drainville Nadège/ Huron Vincent Abonnement gratuit : www.hei-vs.ch/magazine 8 3 Editorial Dr. Magdalene Schmidt Coordinatrice de plantaSION Chère lectrice, cher lecteur, C’est avec un immense plaisir que nous inaugurons ce tout nouveau format du magazine de la HEI-VS. Quel chemin pour y parvenir! L’idée est venue d’un groupe d’étudiants qui voulait rassembler toutes les connaissances de l’école et en faire directement profiter la population. Ainsi le magazine est gratuit et il suffit juste de s’inscrire afin de le recevoir chez-soi. La vision de notre magazine est d’aborder des sujets qui vous touche directement et que vous pouvez mettre en pratique facilement grâce à l’aide de fiches techniques et autres schémas. Vous apprendrez à voir différement votre jardin dans un climat qui se fait de plus en plus chaud, et comment l’aménager efficacement dans cette idée. Différentes visions de villes, personnes, écoles ou entreprises sur les effets du réchauffement climatique sur la végétation seront également présentées afin d’apporter de la théorie à la pratique. De plus, un thème abordé très important dans notre journal et dans cette époque de recherche à la biodiversité est la présence de l’abeille en ville. Qu’en est-il, comment se comporte-elle, comment fabriquer une ruche chez-soi, quelles sont les plantes qui l’attirent? Vous apprendrez également des recettes de cuisine qui se font avec les légumes du mois. Un visite sur site abordant les thèmes du magazine sera organisée chaque mois pour que vous puissiez venir et partager vos connaissances par rapport au jardinnage et à la biodiversité. Ce numéro n’aurait pu exister sans ces étudiants qui ont pris à bras-le-corps cette décision de rassembler toutes les informations en un magazine et à le faire partager. Bravo à eux! «L’enseignement et la recherche comme source de d’enrichissement réciproque» figure parmi les valeurs que porte la ville de Sion, et c’est avec fierté que j’inaugure ce nouveau magazine. Très bonne lecture! Magdalene Schmidt 4 Réchauffement climatique et végétation Arbres urbains, quel avenir? Les changements climatiques mettent les arbres à rude épreuve. A la HEI-VS, des étudiants prennent Sion comme exemple afin d’illustrer les effets de ces mutations sur les poumons verts de Suisse. Olie Girard, étudiant en Energies et techniques environnementales Marta Fidscht, étudiante en Techniques végétales Texte Vincent Huron Sion, ville verdoyante Au sortir de la gare de Sion, tout n’est qu’asphalte, béton. Pourtant quand on s’aventure dans le coeur historique de Sion, on découvre toute une autre athmosphère dans laquelle la végétation a pris sa place. Parcs publics, aménagements de places vertes et mobilité douce sont les rois. Sion a bel et bien de la chance dans ce domaine. La ville est un environnement hostile pour l’arbre Les arbres urbains rendent de nombreux services écosystémiques. Ils régulent le climat, purifient l’air et contribuent à infiltrer l’eau de pluie. Mais leur efficacité ne dépend pas seulement de leur nombre : encore faut-il qu’ils soient sains. Or, ces végétaux affrontent des conditions extrèmes l’imperméabilisation des sols, le sel, la pollution athmosphérique, le manque de place pour leur racine, les chantiers. Cela se reflète dans leur durée de vie, raccourcie de moitié en moyenne, voire des trois quarts pour ceux en bord de rue. L’endroit où ils sont plantés exerce en effet une influence prépondérante dans leur longévité. Depuis janvier 2014, une équipe d’étudiants de la HEI-VS examine les arbres de Sion, sous l’angle de leur vitalité et de leur résistance aux changements climatiques. L’inventaire confirme entre autres que ce sont les exemplaires placés aux intersections et aux arrêts de transports publics qui représentent le plus mauvais état de santé. Ainsi, en ces endroits, le noisetier de Bysance, pourtant considéré comme bien adapté au milieu urbain, souffre très fortement du sel, alors qu’il prospère ailleurs. Le réchauffement accentue le stress Les scientifiques ont pu montrer l’influence considérable d’un phénomène baptisé «îlot de chaleur»: dans les quartiers denséments construits, comme le centreville de Sion, l’air se réchauffe bien plus vite que dans les zones vertes et se raffraîchait aussi nettement moins la nuit. S’y ajoute la pertubation du régime des eaux due à l’imperméabilisation des sols. Concéquence : maintenant déjà, en ces endroits, les arbres sont sujets à un double stress, thermique et hydrique. L’îlot de chaleur, associé aux autres facteurs typiques des villes, explique pourquoi la moitié des essences répertoriées qui sont plantées dans les rues sont dans un état allant de médiocre à très mauvais. Dans les parcs, en revanche, 80% se portent de bien à très bien. L’infuence du site saute aux yeux. Nous sommes à gauche sur l’avenue de la gare et à droite dans un parc proche de l’église Saint-Théodule. Ce double stress va, à vrai dire, encore s’accentuer : se fondant sur un scénario climatique modéré, MétéoSuisse prévoit que la température des grandes agglomérations du pays, dont Sion, augmentera de 1,2 à 3°C d’ici 2060.Mais les étés chauds et secs ne sont pas en cause : les hivers plus courts affaiblissent également de nombreux arbres. A l’avenir leur dormance hivernale pourrait se terminer dès février, avec à la clé, un accroissement - variable selon les espèces - du risque de dégâts dû aux gels tardifs printanniers. «Les arbres citadin, déjà fortement sous pression, deviennent encore plus vulnérables avec les changements climatiques», fait remarquer Marta Fidscht, étudiante à la HEI-VS. Ils sont alors d’avantage sensibles aux maladies et aux attaques de ravageurs. Bref : nous sommes en présence d’un cercle vicieux. 5 Réchauffement climatique et végétation Le choix des essences, un vrai casse-tête C’est un fait : toutes les essences ne sont pas adaptées aux emplacements urbains et elles ne réagissent pas de la même manière aux changements climatiques. Le défi pour les responsables des espaces verts de Sion est d’identifier celle qui est à la fois idéale pour le site et capable de s’accomoder du réchuaffement. Les études réalisées à Sion montrent la difficulté de l’entreprise. Ainsi, lors de l’analyse de l’état de santé actuel des arbres, ce sont les tilleuls à grandes feuilles - pour autant qu’ils n’aient pas subi de dommages liés au sel - et les charmes communs qui ont obtenu les meilleurs résultats. Les platanes aussi se portent bien. Les hêtres, les chênes pédonculés ainsi que les érables planes et sycomores, pour leur part, montrent la vitalité la plus faible. Pourtant, si l’on envisage l’avenir, l’image est tout autre : le tilleul, aujourd’hui florissant, est considéré comme inadapté à un climat sec. En revanche, l’érable plane - l’espèce de loin la plus courante en 2015 - supporte bien la sécheresse et le froid, mais il n’aime pas les hivers chauds et humides. Quelle capacité d’adaptation? Si l’on se limite aux dix essences les plus courantes à Sion, seuls le platane et le charme sortent du lot : l’enquête a montré qu’ils sont robustes, tolérant la chaleur comme la sécheresse. Mais quelles autres frondaisons marqueront le paysage urbain de demain? «D’après nos calculs, d’ici une quarantaine d’années le climat de la ville ressemblera à celui du centre de la Croatie», indique Olie Girard, étuidant à la HEI-VS. Une étude est justement en cours pour déterminer quels essences présentent la capacité d’adaptation nécessaire, mais aussi quels arbres d’origines méditerrannéene, pourraient être plantés en Suisse. La pluplart d’entre eux - orme de montagne, charme houblon, chêne chevelu, frêne à fleurs et chêne de Hongrie - sont déjà présents, en petit nombre, sur le territoire communal. Les essences exotiques sont-elles toujours d’actualités? Combien de carbone les arbres stockent-ils? L’équipe de projet de la HEI-VS a développé un modèle ad hoc, qui permet, pour la première fois, d’estimer plus fiablement combien les arbres urbains de Suisse contribuent à la protection du climat. Selon ses calculs, ceux en ville de Sion absorbent quelque 70 tonnes de carbone par an, compensant ainsi 250 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 100 vols à destination de la Thaïlande. Si la densité arborée dans toutes les zones urbanisées du pays se rapprochait de celle de la capitale du valais, ce qui impliquerait de la doubler, le taux de séquestration annuel arriverait, ces prochaines décennies, à un huitième de celui de la forêt suisse Penser globalement Les arbres urbains ont donc un impact plutôt modeste en tant que puits de carbone. Toutefois, comme l’explique Oliver Gardi, collaborateur scientifique à la HAFL, il ne faut pas le négliger : « Même si cet aspect ne jouera qu’un rôle accessoire dans la gestion des espaces verts des villes, à l’échelle de la planète, la déforestation et l’urbanisation avancent tous deux à grands pas. Dans ce contexte, les arbres des cités vont gagner en importance. » Carte de la commune de Sion : carbone stocké dans les parties aériennes des arbres 6 Fiche technique du mois - jardinnage Pourquoi pas une haie champêtre dans votre jardin? Les haies que nous avons l’habitude de voir dans les zones pavillonnaires protègent bien des voisins. Mais est-ce un habitat viable pour la faune? Voici une alternative. Patrcicia Spring, jardinnière Texte Laëticia Berthelot Exemple de Haie Champêtre Une haie champêtre c’est : •Une composition d’essence locales, adaptées au milieu et au paysage •Une diversité biologique des végétaux •Profiter de la diversité des formes, des couleurs et des senteurs Les avantages d’une haie •Elle peut servir de brise-vent et brise-vu pour le jardin •Offre un ombrage et sert de refuge pour les annimaux. Positionnez la plantation Pensez à diversifier votre haie et adaptez les espèces aux conditions propres du jardin Les distances à respecter (caractéristique du sol, climat, exposition, effet esthétique recherché) Quelques conseils •Choisir des espèces bien adaptées à votre région nécissitent moins d’entretien, votre dos vous dira merci. •Une taille hivernale ( de mi-décembre à mi-mars) offre le double avantage de mieux voir les branches à rabattre et de ne pas déranger les oiseaux en période de nidification. •Pailler le pied des buissons pour éviter les herbes envahissantes Règle de mitoyenneté Haies de moins de 2m de Haut : Axe de la haie à 0,50 de la propriété voisine Haies de plus de 2m de Haut : Axe de la haie à au moins 2,00m de la limite 7 Fiche technique du mois - jardinnage Quand planter ? Les période classique pour les arbres, arbuste s’étend de la mi-octobre jusqu’à la peut se prolonger de 3 semaines à 1mois selon les conditions climatiques de l’année. fin du printemps, elle Quelles sont les étapes de plantation ? La plantation en quinconce constitue le meilleur garant d’un remplissage régulier. Pour réaliser une haie libre laisser une distance de 1 à 1,50m Creuser : le volume du trou doit être au minimum le double du volume des racines du sujet à planter Garnir : ameublir le fond et garnir avec 2 ou 3 poignées d’engrais biologique et terreau. Disposer le plant correctement, le collet1 doit être au niveau de la surface du sol. Veillez à bien disposer les racines sans les replier ou les tordre. Recouvrir de terre fine pour occuper l’espace entre les racines et le fond*. Remplir régulièrement, re couvrir les raines ou la motte et tasser modérément. Arroser copieusement pour compléter le tassement et vérifier la verticalité du tronc. *Pour les végétaux à racines nues, couper préalablement l’extrémité des racines endommagées. Cette opération s’appelle l’habillage 1 Collet : léger bourrelet ou changement de couleur situé au-dessus des premières racines 8 Biodiversité - l’Abeille L’abeille et la haie Les abeilles sont l’un des chaînons les plus importants du cycle de la vie d’une plante. En effet grâce à elles, une plante va pouvoir disséminer son polen et se reproduire quelques centaines de mètres plus loin. Quelles plantes d’une haie attirent le plus les abeilles? Dany Hissle, spécialiste des abeilles en ville Beat Hansmeyer, apiculteur valaisan Texte Nadège Drainville Les plantes mellifères pour composer une haie Ce type de végétaux sécrète du nectar, un liquide sucré produit par les fleurs afin d’attirer les insectes pour la pollinisation entomophile. Cette étape permet aux plantes de se « reproduire » grâce à la coévolution avec les abeilles, papillons et autres pollinisateurs (cette étape sera détaillée dans un prochain numéro). Cette substance récoltée compose l’apport de protéine le plus important pour les larves dans les ruches et permet la création de miel qui assure une source d’énergie non discutable pour les abeilles, surtout en hiver. Nous pouvons retrouver des plantes mellifères partout dans le jardin, en haie, au potager ou dans des massifs fleuris. Pourquoi en planter chez soi ? Coupe de fleur hermaphrodite http://www.encyclopollens.fr Les plantes mellifères favorisent la biodiversité en étant un soutien particulier pour les abeilles. Elles sont également un très bon moyen pour décorer son jardin de floraisons multiples tout au long de la belle saison. D’ailleurs, il est important de choisir plusieurs arbustes fleurissant à des périodes différentes. En effet, les abeilles et autres pollinisateurs ont besoin de nectar tout au long de l’année lorsqu’il est disponible. La diversité permet, alors, de régaler plus d’une ruche. Amelanchier www.jardiplante.fr Amelanchier www.gerbaud.fr Quelle plante choisir pour une haie ? Généralement, plus elles sont rustiques et sauvages plus elles sont riches en pollen et en nectar. Il est préférable de choisir des essences qui ont des fleurs simples, c’est-à-dire d’une composition peu sophistiquée contrairement aux fleurs doubles qui « désigne une fleur dont la profusion de pétales cache le cœur de la fleur et dont les étamines ont généralement disparu au profit de pétales » ( dictionnaire-botanique.com). Ces dernières sont plus difficilement accessibles pour les abeilles. Une sélection de plantes mellifères classée selon la période de floraison vous a été concoctée afin de vous aider dans le choix des essences qui composeront votre haie. Les abeilles ne peuvent cependant pas butiner toute les plantes mellifère de part leur morphologie. La liste prend en compte ce critère également. Plusieurs avantages sont à noter lorsqu’on décide de planter une haie vive riche en nectar : 1° Beaucoup d’arbustes indigènes sont classés comme des plantes très nectarifères. Etant présents à l’état naturels dans nos région, ils n’auront donc aucun soucis à s’acclimater au climat de la ville de Sion. 2° Leur prix. Ce sont des plantes abordables même pour les petits budgets. Une haie qui profite aux abeilles peut aussi profiter à nos porte-monnaie. 3° L’entretien peut être réduit au minimum sans pour autant que la qualité visuelle de la haie en soit réduite. Il faut compter avec une taille par année afin de maintenir des dimensions voulues. 9 Biodiversité - l’Abeille Floraison de mars à avril Aubépine, Crataegus monogyna Prunellier, Prunus spinosa Avril à mai Groseiller à grappes, Ribes rubrum Groseiller sanguin, Ribes sanguineum Amélanchier, Amelanchier Chèvrefeuille des haies, Lonicera xylosteum Mai à juin Caragana, Caragana arborescens Erable champêtre, Acer campestre Cornouiller sanguin, Cornus sanguinea Buisson ardent, Pyracantha coccinea Viorne aubier, Viburnum Viorne lantana, Viburnum lantana 10 Biodiversité - l’Abeille Nerprun purgatif, Rhamnus Juin à juillet Genêt à balais, Cytisus scoparius Baguenaudier commun, Colutea arborescens Fusain, Euonymus europaeus Juin à juillet Troène commun, Ligustrum vulgare Troène des haies, Ligustrum ovalifolium Juin à juillet Bourdaine, Frangula alnus Symphorine, Symphoricarpos albus 11 Recette du mois Pommes poêlés au miel, piment et pain d’épices Des coupes de pommes poêlées au miel et au sucre vanillé sont un délicieux compromis pour terminer un repas sur une note à la fois légère et gourmande . Ingrédients / pour 6 personnes Réalisation 4 pommes Difficulté 100g de beurre demi-sel Préparation 50g de miel Cuisson 5min 1 sachet de sucre vanillé Facile Temps Total 10min 15min 4 tranches de pain d’épices Piment de Cayenne Préparation 1 Peler les pommes. Oter le coeur et les pépins. les couper en quartiers. Découper les tranches de pain d’épices en petits cubes (ôter les bords foncés). 2 Dans une poêle, faire fondre le beurre. Ajouter le miel, le sucre vanillé, puis les quartiers de pommes. Faire dorer 3 à 4 minutes. Ajouter ensuite les cubes de pain d’épices, saupoudrer une pincée de piment de Cayenne, mélanger puis ôter du feu. 3 Répartir la préparation dans de jolies coupes ou sur des assiettes. Savourer tiède tel quel ou agrémenter d’une boule de glace vanille ou caramel, une pointe de crème chantilly... 12 Jeux 13 Visite du mois Visite chez Pieter Suter Mercredi 13 janvier 2016, rendez-vous place de la gare 17h00 Pieter Suter, jardinier et habitant de Sion ° ° ° ° Visite des ruches de Sion Visite de la ville Vin chaud chez Pieter Suter Discussion autour de la haie champêtre Pieter Suter est un habitant de Sion. Depuis quelques années, il a entrepri de changer sa haie de thuja en haie vive. Ce mercredi 13 janvier 2016, il vous attend place de la gare avec des étudiants pour discuter des thèmes qui ont été abordés dans ce magazine. Jeux bonus 14 Sources, références Réchauffement climatique et végétation - Université de Neuchâtel, Communiqué de presse, 23.09.15, Les arbres réagissent moins au réchauffement climatique que par le passé - Programme Quartiers durables OFEN – ARE Outil Quartiers durables : outil d’aide à la décision dont le référentiel traite les trois dimensions du développement durable de façon complète à l’échelle du quartier. Publication ARE – OFEN, 2011 : Quartiers durables. Défis et opportunités pour le développement urbain. www.quartiers-durables.ch / www.are.admin.ch/quartiersdurables | - Chicago Climate Action Plan, www.chicagoclimateaction.org - Climate-Resilient Christchurch, www.urbiagroup.com - Subalpine Pasture-Woodlands in a Changing Climate: the Role of Land Use Type in Ecosystem Resistance to Simulated Climate Change, THÈSE NO 5989 (2013), PRÉSENTÉE LE 22 NOVEMBRE 2013, ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE, Konstantin Svetlozarov GAVAZOV - Adapting to Climate Change: Planning a Climate Resilient Community, KEENE, NEW HAMPSHIRE, November 2007, ICLEI Local Governments for Sustainability - infoHAFL, BFH – Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires HAFL, www.hafl.bfh.ch/magazin, août 2015, Bern - Bericht über die Folgen des Klimawandels im Kanton Basel-Stadt, www.aue.bs.ch, Staatskanzlei Basel-Stadt - Future Cities, urban network to face climate change - Paris, plan climat énergie - Villes et adaptation au changement climatique, Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique, Rapport au Premier ministre et au Parlement, France - Assesment and Action Plan, The New York City Department of Environnmental Protection CLIMATE CHANGE PROGRAM Fiches techniques du mois - ALAIN NIELS PONTOPPIDAN, 2007, fruitiers au jardin bio : arbres et arbustes - BENEDICTE BOUDASSOU, 2007, Les bons réflexes pour un jardin écologique, Rustica, 2007 - CLAUDE AUBERT, 1975, Le jardin potager biologique : ou comment cultiver son jardin sans engrais chimiques et sans traitements toxiques - GILLES CLEMENT, 1997. Gilles Clément, une école buissonnière. Fondation Electricité de France, Paris - JEAN_CLAUDE PAMELARD, 2008, Jardins : création-entretien, M.A. Tracol, 2008 - NOEMIE VIALAND, 2015, Le jardin spontané : reconnaître et accueillir les plantes vagabondes et les semis naturels Gerbeaud.com http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/theme_fiches.php3?id_theme=18 - JARDINER AUTREMENT http://www.jardiner-autrement.fr/les-petits-dossiers/haies-et-biodiversite - LAB-IMMO, Jardin Naturel http://www.lab-immo.ch/1042-Jardins_naturels_-_Fiches_pratiques_pour_creer_son_jardin_naturel - PARTAGEONS LES JARDIN http://partageonslesjardins.fr/animation-de-reseau/dis-vert/compostage/ - PLAN DE JARDIN, JARDIN BIOLOGIQUE, fiches techniques http://plandejardin-jardinbiologique.com/fiches-conseils-de-jardinage.html L’abeille et la biodiversité www.abeillesentinelle.net www.bees.techno-science.ca www.musee-du-miel.com www.inra.fr www.planfor .fr www.mag.plantes-et-jardin.com www.rustica.fr www.hausinfo.ch www.favr.ch www.lamaisonnature.ch « Guide pour la mise en place de plantations mellifères », www.ofme.org « Abeilles, pollinisation et biodiversité », www.cari.be « Abeilles sauvages et pollinisation », www.fibl.org « Abeilles et autres pollinisateurs », www.academies-suisses.ch « Botanique apicole », Ecole d’Apiculture de la région wallonne, www.users.skynet.be « Arbustes », www.lausanne.ch « Les abeilles et la pollinisation », WWF « Les sciences pour apprendre le monde », RTS découverte « Haie d’essence indigène », www.ge.ch « Une haie mellifère dans votre jardin », www.cari.be « Les plantes d’interêt apicole », « Plantes d’intêret apicole », Clément Van Daele, www.liege.be « Les arbustes de la haie champêtre » , www.lamaisonnature.ch