Utilisation du laser Er :YAG en Parodontologie

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UNIVERSITÉ DE NANTES
UFR ODONTOLOGIE
ECOLE DOCTORALE BIOLOGIE-SANTÉ
2012
Utilisation du laser Er :YAG en Parodontologie
THÈSE DE DOCTORAT
Discipline : Santé
Spécialité : Odontologie
Présentée
et soutenue publiquement par
Zahi BADRAN
Le 24 février 2012 devant le jury ci-dessous
Pr Philippe GIBERT (Université de Montpellier) Rapporteur
Pr Samir NAMMOUR (Université de Liège, Belgique) Rapporteur
Pr Bernard GIUMELLI (Université de Nantes) Membre invité
Pr Pierre WEISS (Université de Nantes) Membre invité
Directeur de thèse: Pr Assem SOUEIDAN (Universite de Nantes)
Co-directeur de thèse: Dr Hervé BOUTIGNY (Universite de Lille)
Plan
1.
Introduction………………………………………………………………………………….3
2. Les maladies parodontales………………………………………………………………...5
2.1 Etio-pathogénie et facteurs de risque………………………………………………....5
2.2 Manifestations cliniques des Parodontites……………………………………………7
2.3 Epidémiologie et enjeux de santé publique………………………………………….8
2.3.1
Prévalence en Amérique du nord ……………………………………………………..8
2.3.2
Prévalence en Europe……………………………………………………………………8
2.3.3
Prévalence en France…………………………………………………………………….9
2.4 Traitement étiologique et thérapeutiques conventionnelles…………………….10
2.5 Les etapes chronologiques du traitement étiologique…………………………….10
3. Revues de la littérature…………………………………………………………………..12
3.1 Article 1: ''Utilisation du laser Er:YAG dans le traitement non-chirurgical des parodontites
chroniques''……………………………………………………………………13
3.2 Article 2: ''Laser-induced fluorescence for subgingival calculus detection: scientific rational
and clinical application''……………………………………………………………14
4.
Etude Clinique (PHRC)……………………………………………………………….....16
4.1 Mise en place chronologique de l'étude…………………………………………………..16
4.2 Rationnel scientifique……………………………………………………………………….16
4.3 Etude Clinique pilote……………………………………………………………………….19
4.3.1
Résultats cliniques (Article: ''Clinical outcome after non surgical periodontal therapy
with an Er:YAG laser device: a randomized controlled study'')…………………..…20
4.3.2
Résultats microbiologiques………………………………………………………….....21
5. Désensibilisation dentinaire au laser Er:YAG……………………………………......24
5.1 Généralités……………………………………………………………………………….…..24
5.2 Etude in vitro et présentation d'un cas Clinique (Article: ''Tooth desensitization with an
Er:YAG laser: in vitro microscopical observation and a case report'')…………………..26
6. Discussion…………………………………………………………………………………...27
7. Références…………………………………………………………………………………..30
8. Annexes
Protocole de recherche soumis
CRF
Lettre d'information du patient
1. Introduction :
La Parodontite est une maladie inflammatoire, d’origine bactérienne infectieuse. Cette
origine a été établie en 1965. Depuis, toutes les stratégies thérapeutiques ont été
développées dans un objectif antibactérien, le but étant d’éliminer les facteurs de
rétentions du biofilm bactérien, le tartre, et d’instaurer un contrôle de plaque quotidien
rigoureux. L’élimination du tartre et du biofilm sous-gingivaux se faisait par surfaçage
radiculaire au moyen de curettes manuelle et donc par pur effet mécanique. Les ultrasons
ont été testés et introduits ultérieurement comme une alternative au surfaçage manuel.
Cela a constitué le début du débridement radiculaire, qui reste une thérapeutique
étiologique mécanique. Cependant, les ultrasons n’ont pas remplacés
les curettes
manuelles qui sont restés des instruments indispensables en pratique clinique
parodontale. Effectivement, les praticiens combinent souvent le surfaçage radiculaire
manuel et le débridement ultrasonique. Au début des années 90, le laser a fait son
apparition comme traitement étiologique photonique des parodontites. Le laser a été
introduit en dentisterie en 1964 [1]. Au début, Il a été testé dans le curetage des lésions
carieuses [2]. Puis, les recherches ont été orientées vers le débridement/décontamination
des surfaces radiculaires lors de la prise en charge des parodontites. L’idée était de
remplacer le traitement mécanique des poches (manuel et/ou ultrasonique) par un
débridement photonique au laser qui pourrait avoir théoriquement un effet bactéricide
sur le biofilm sous-gingival.
Différents lasers ont été testé pour le débridement radiculaire : les diodes, le CO2, le
Nd :YAG…Les premières études ont été décevantes [3]. Les lasers génèrent une chaleur
tellement élevée que des effets délétères peuvent apparaître à la surface cémentaire
(craquement, fissures, fonte…). De même, ces lasers ont montré une incapacité à
éliminer le tartre radiculaire, et donc ne peuvent être que des adjuvants au traitement
mécanique des poches. Toutefois, parmi le différents types de laser testés, un des lasers
présentait des propriétés pouvant le rende utile dans le débridement radiculaire. Il s’agit
du laser Erbium : Yttrium-Aluminium-Garnet (Er :YAG), dont la longueur d’onde de 2,94
µm correspond au taux le plus élevé d’absorption par l’eau [4]. Cette propriété permet
l’ablation de tissus minéralisés, avec un minimum d’effets thermiques sur les tissus
avoisinants [4]. Pour pouvoir l’utiliser d’une façon sûre, sur des racines contaminées, des
inserts spécifiques (forme de « burin ») couplés à un système d’irrigation ont
été
introduits. Cela a relancé la recherche fondamentale et clinique sur le laser et précisément
l’Er :YAG dans le traitement parodontal. En 2006 , une revue de la littérature sur
l’utilisation des lasers en Parodontologie, menée par
l’académie américaine de
Parodontologie (AAP), a conclu que l’Er :YAG était le laser qui pouvait présenter un
intérêt dans le traitement parodontal et que des études cliniques étaient nécessaires
pour évaluer l’efficacité du débridement radiculaire au laser, en comparaison aux
techniques conventionnelles [5]. En effet, le laser Er :YAG est capable d’éliminer
efficacement le tartre radiculaire, et d’avoir in vitro un effet bactéricide sur le biofilm
bactérien. Cependant, les données sur son efficacité clinique étaient insuffisantes. Aussi,
le laser Er :YAG peux être couplé à un système de détection automatique du tartre
(feedback) qui permet d’irradier uniquement les zones où du tartre sous-gingival est
détecté.
D’un autre côté, le l’Er :YAG est un laser polyvalent. Il est utilisé en dentisterie dans
différentes thérapeutiques (curetage de caries, chirurgie osseuse et des tissus mous…).
Une utilisation particulière a permis de traiter instantanément les hypersensibilités
dentinaires (HD) sur des racines exposées. Ces HD sont souvent causées par des
récessions gingivales, survenus après destruction du support parodontal, et sont
accentuées après le traitement parodontal. Donc, ce syndrome douloureux peux être des
fois une conséquence indirecte de la parodontite et/ou du surfaçage radiculaire.
L’objectif de ce travail de recherche concerne à la fois le débridement radiculaire par le
laser et l’apport du laser au niveau du traitement de l’hypersensibilité dentinaire. Nous
avons mis en place un protocole hospitalier de recherche clinique (PHRC). Cette étude
compare le surfaçage manuel non-chirurgical au débridement laser (Er :YAG), chez des
patients atteints de parodontite chronique (PC). Dans cette étude pilote, nous avons
voulu éliminer au maximum les facteurs de risques parodontaux, notamment le tabac. Ce
dernier étant un facteur modifiant qui affecte directement les résultats cliniques du
traitement parodontal. Cependant, l’exclusion des patients fumeurs rend le recrutement
de patients atteints de PC difficile et long.
L’autre volet de ce travail avait pour objectif d’explorer le processus de désensibilisation
dentinaire par le laser Er :YAG, sachant que nous sommes souvent amenés en pratique
clinique a gérer les HD chez les patients atteints de PC. Une étude in vitro a été menée
pour observer à l’échelle microscopique l’effet de l’irradiation sur des tubuli dentinaires
exposés. Aussi, la désensibilisation au Laser Er :YAG a été testée en pratique clinique.
Nous avons choisi pour cette thèse une présentation « sur articles ». En effet, et après un
bref rappel des maladies parodontales et leur traitement, deux revues de littérature
seront présentées. La 1ère a permis de faire le point (Décembre 2007) sur l’utilisation du
laser Er :YAG dans le traitement non chirurgical; la 2ème concerne l’utilisation de la
détection automatique du tartre dans le débridement radiculaire au laser Er :YAG.
Ensuite, les étapes de conception et de mise en place de l’étude clinique seront exposées.
Une article soumis à pubication fin décembre 2011 présentera les résultats cliniques
obtenus. Une 4ème publication exposera les résultats de l’étude sur la désensibilisation
dentinaire au laser Er :YAG. Enfin, le protocole complet du projet hospitalier de recherche
clinique (PHRC) sera exposé en annexe.
2. Les maladies parodontales
2.1 Etio-pathogénie et facteurs de risque
Les maladies parodontales (MP) sont des maladies inflammatoires d’origine infectieuse
bactérienne, pouvant aboutir à la destruction progressive des tissus parodontaux. Ces
derniers sont composés par la gencive, l’os alvéolaire, le ligament parodontal et le cément
radiculaire. Les MP peuvent être classées en deux
grandes familles : les gingivites (inflammation
réversible
localisée
à
la
gencive)
et
les
Parodontites (destruction de l’os alvéolaire et du
ligament parodontal).
Depuis les travaux de Löe et al. sur la gingivite expérimentale [6], l’étiologie infectieuse des
MP a été démontrée et acceptée par la communauté scientifique [6, 7]. En effet, des
bactéries
parodontopathogènes
(BP),
naturellement présentes en faible nombre dans le
Figure 1. Mécanisme étio-pathogénique des
destructions parodontales
biofilm oral, se multiplient dans certaines
conditions et déclenchent une réaction inflammatoire de défense. Cette dernière se
manifeste systématiquement par une gingivite. Chez certains patients ayant un système
immunitaire susceptible, l’inflammation se propage au parodonte profond, engendrant une
migration apicale de l’attache épithéliale (formation de poches parodontales) et une
destruction de l’os alvéolaire ; dans ce cas de figure une parodontite est initiée. Les BP, sont
essentiellement anaérobies, Gram-. Elles sont classées en complexes, selon leur virulence.
Les complexes orange et rouge (+ Aggrecicatibacter Actinomycetemcomitans) forment le
groupe de BP identifiées [8]. Ces BP sont détectables en grand nombre dans les poches
parodontales [9].
Quant à la réaction inflammatoire de l’hôte, elle est responsable de la majeure partie des
destructions parodontales accompagnant les parodontites. En effet, une « hyper-réaction »
immuno-inflammatoire face à l’agression bactérienne aboutit à une dérégulation de
l’homéostasie du système de défense [10], se traduisant par une sécrétion augmentée de
métallo-protéases matricielles (MMP) et de prostaglandines E2 (PGE2). Ces dernières sont
secrétées essentiellement par les macrophages et les fibroblastes gingivaux et sont
responsables de la destruction de la matrice extracellulaire et de l’os alvéolaire,
respectivement. Cette sécrétion accrue de MMP et PGE2 est initiée et maintenue par une
formation augmentée de cytokines pro-inflammatoires (leucocytes, macrophages…),
essentiellement l’Interleukine 1-beta (IL1- ß) et le tumor necrosis factor alpha (TNFCette réaction inflammatoire destructrice n’est pas systématique. Des facteurs de risque
sont responsables de la susceptibilité individuelle à développer ou non une parodontite.
Les principaux facteurs de risque parodontaux sont les suivants [12] :
Prédisposition génétique : le polymorphisme génétique au niveau de certains
allèles mène à un phénotype « hyper-inflammatoire ». Chez ces individus, les taux
de cytokines pro-inflammatoires secrétées en réponse à l’infection sont très
élevés.
Tabac : le tabac est un facteur de risque majeur. Il altère le chimiotactisme des
polymorphonucléaires et déprime la réponse immunitaire, notamment les
monocytes/macrophages et les plasmocytes. Chez les patients fumeurs, la
prévalence et la sévérité des atteintes parodontales son augmentées, ainsi que le
taux d’échec des traitements parodontaux et implantaires.
Diabète : les maladies parodontales sont considérées comme la 6ème complication
du diabète. Les patients diabétiques ont un système immunitaire déprimé. En
effet, chez ces derniers, l’accumulation des produits terminaux de glycation
avancée (AGEs), inhibe l’activité des macrophages. Comme le tabac, le diabète
non-équilibré augmente la prévalence et la sévérité des destructions
parodontales.
Stress : les patients stressés ont un taux élevé de corticoïdes endogènes. Cela
provoque une dépression du système immunitaire et favoriserait donc l’initiation
et la progression des infections parodontales.
Socransky et coll. ont proposé un modèle étiopathogénique de la parodontite [7]. Il
définit quatre conditions nécessaires pour le déclenchement d’une parodontite :
1. Présence de BP
2. Absence de bactéries protectrices (antagonistes au BP)
3. Défaillance du système immunitaire faceà l’agression bactérienne
4. Environnement dento-gingivale favorable à la multiplication des BP
La classification actuelle des maladies parodontales distingue trois catégories de
Parodontites [13] :
La Parodontite Chronique : associée à des facteurs de rétention de plaque et/ou
mauvais contrôle de plaque, cette forme est la plus fréquente.
La Parodontite agressive : associée à une prédisposition génétique, forme peu
fréquente et atteint souvent les patients jeunes.
La Parodontite comme manifestation de maladies systémiques : associée à des
maladies systémiques (génétiques, hématologiques…)
2.2 Manifestations cliniques des parodontites
Les signes cliniques des maladies parodontales sont les suivants [14] :
Hyperplasie, saignement et rougeur gingivaux
Texture gingivale lisse (Perte du granité en peau d’orange)
Perte d’attache clinique et formation de poches parodontales
Perte osseuse alvéolaire
Récessions gingivales/Hypersensibilité dentinaire
Mobilité et migrations dentaires
Halitose
Douleur (rare)
2.3 Epidémiologie et enjeux de santé publique
2.3.1 Prévalence en Amérique du Nord
La troisième enquête nationale NHANES réalisée aux USA (1988-1994) a permis d’étudier
la prévalence des maladies parodontales [15, 16]. Cette dernière est estimée à 35% de la
population âgée de plus de 30 ans , dont 21.8% présentent une forme légère( au moins
une dent présentant une poche parodontale ≥ 3mm) et 12.6% une forme modérée à
sévère(au moins une dent présentant une poche ≥ 5mm pour le stade modérée et au
moins deux dents présentant une poche ≥ 5mm pour le stade sévère). La prévalence de la
maladie parodontale augmente avec l’âge.
2.3.2 Prévalence en Europe
L’OMS (1998) a compilé des données de plus de 78000 européens âgés de 15 à 44 ans,
originaires de 28 pays différents.
De façon générale, une forme sévère est rare chez les sujets jeunes, (seulement 0,7 %
montrent des signes de parodontite sévère) mais la proportion d'atteintes modérées et
sévères augmente considérablement avec l’âge : dans le groupe d'âge 35-44 ans : plus de
54 % de formes sévères et modérées et 68 % dans le groupe 45-54 ans.
15-19 ans
35-44 ans
45-54 ans
Atteinte profonde
0.7 %
18.7 %
36 %
Atteinte modérée
10.6 %
35.7 %
31.9 %
Pas d’atteinte
88.9 %
47.9 %
32 %
TableauI : Données OMS pour l’Europe
2.3.3 Prévalence en France
Les études portant sur l’état bucco-dentaire de la population française sont peu
nombreuses. L’enquête ICS II [17] a évalué, outre l’état de santé bucco-dentaire, la santé
parodontale des sujets de 35-44 ans et de 65-74 ans en Rhône-Alpes. Seulement 12.5% des
sujets dentés, âgés de 35-44 ans inclus dans l’étude présentaient un parodonte sain. Sur le
total des sujets, 59.1% présentent un saignement ou du tartre sous-gingival. D’un autre
côté les poches parodontales modérées (4-5mm) et profondes (≥ 6mm) étaient présentes
chez respectivement 26.6% et 1.6% des personnes de l’échantillon ; dans cette tranche
d’âge, l’état de santé parodontale s’améliore avec l’augmentation du niveau socioéconomique. De plus, cette enquête estime à 87.5% les personnes qui ont besoin de
traitement. Pour ce qui est de la tranche d’âge 65-74 ans, 16.5% seulement présentent un
parodonte sain, 2.9% d’entre eux présentent des atteintes sévères.
De même une étude a été réalisée à Nancy [18] sur 1005 personnes âgées de 15-60 ans,
utilisant le CPITN, et il a été observé que 96,6% de la population avait besoin de
traitement, le tableau qui suit résume les résultats de cette étude :
Indice CPITN
% des sujets (15-60 ans)
Indice 0 (pas de maladie parodontale)
3.4%
Indice 1 (saignement au sondage)
6.2%
Indice 2 (présence de tartre)
48.2%
Indice 3 (poche moyenne)
32.1%
Indice 4 (poche profonde)
10.1%
Tableau II: Résultats et besoins en soins parodontaux (Etude de Nancy)
En conclusion, on remarque que les maladies parodontales présentent relativement une
forte prévalence et un enjeu de santé publique, cependant la prévalence des formes
sévères est de 10-15% de la population.
2.4 Traitement étiologique et thérapeutiques conventionnelles
Le traitement étiologique des maladies parodontales repose sur une stratégie antiinfectieuse pour contrôler l’infection [19]. Cette dernière vise idéalement l’éradication des
BP. En pratique, la thérapeutique aboutit à une réduction de la charge bactérienne des
parodontopathogènes à un niveau compatible avec la cicatrisation et la santé
parodontales [19]. Cela se fait par l’élimination mécanique du tartre supra et sousgingival, ainsi que le biofilm bactérien. La réduction de la charge de BP favoriserait la
multiplication de bactéries antagonistes et le rétablissement d’une flore compatible à une
santé parodontale [20]. Des adjuvants antibactériens (antibiotiques [21]/antiseptiques
[22]) peuvent être ajoutés au traitement mécanique dans le but d’optimiser son effet
antibactérien. Cette première étape est non-chirurgicale et permet de guérir les lésions
parodontales dans la majorité des cas.
2.5 Les étapes chronologiques du traitement étiologiques sont les suivantes :
Motivation à l’hygiène bucco-dentaire/Instauration d’un contrôle de plaque
rigoureux
Elimination des facteurs de rétention de plaque dans la cavité buccale (caries,
couronnes iatrogènes, restaurations défectueuses…)
Détartrage/surfaçage radiculaire : cette étape vise à éliminer le biofilm et le tartre
supra et sous-gingivaux. Le surfaçage radiculaire permet aussi de décontaminer la
surface radiculaire cémentaire, permettant ainsi la réparation parodontale (par
formation d’un long épithélium de jonction) [23] et la fermeture des poches
parodontales.
Les outils conventionnels utilisés lors du surfaçage radiculaire sont les curettes
manuelles de Gracey. De même, les générateurs d’ultrasons permettent aussi bien
d’effectuer le détartrage ainsi que le débridement des poches parodontales. Les
ultrasons peuvent remplacer le surfaçage manuel. Toutefois,
radiculaire
le surfaçage
manuel reste le « gold standard » et toutes les nouvelles
thérapeutiques lui sont comparées. Le laser, et plus spécifiquement le laser
Erbium :
Yttrium-Aluminium-Garnet
(Er :YAG)
a
été
aussi
introduit
en
Parodontologie comme une alternative thérapeutique au traitement mécanique
conventionnel. L’avantage revendiqué du laser c’est qu’en plus de sa capacité à
éliminer le tartre radiculaire, il aurait un effet bactéricide et une action antiinflammatoire au niveau des tissus gingivaux.
A l’issue de la thérapeutique étiologique (initiale), une séance de réévaluation permet
d’établir la nécessité ou non d’une thérapeutique corrective chirurgicale (secondaire).
Le traitement parodontal se prolonge par la thérapeutique de soutien ou maintenance
qui permet de suivre l’évolution des sites traités et de soutenir le patient dans son
contrôle de plaque quotidien avec des détartrages /débridements radiculaires réguliers.
Aussi, elle permet d’intervenir au niveau des sites récidivants.
Dans la partie qui suit, nous présentons 2 articles de revue qui traitent du rationnel de
l’utilisation du laser et du concept de détection automatique du tartre.
3. Articles de revues
Le premier article traite de l’intérêt de l’utilistion du laser Er :YAG dans le traitement de la
PC. Cette revue de la littérature nous a permis de faire l’état des lieux de la littérature
scientifique concernant le sujet, et de vérifier l’intérêt scientifique de mener une étude
clinique sur ce sujet. La 2ème revue s’est penché sur l’intérêt d’utiliser dans notre étude le
système de détection de tartre (système feedback).
3.1 Le laser Er :YAG, intérêt et utilisation dans le traitement parodontal non-chirurgical
(Journal de Parodontologie et d’implantologie orale)
3.2 Détection automatique du tartre
L’élimination du tartre sous-gingival constitue un objectif primaire du surfaçage
radiculaire. Le contrôle de son élimination se fait par l’appréciation subjective de
l’opérateur. En effet, ce dernier utilise une sonde pour évaluer si la surface cémentaire est
lisse ou non après surfaçage. Un nouveau moyen de détection automatique du tartre a
été commercialisé[24]. Ce dernier détecte la fluorescence du tartre, une fois excité par un
faisceau laser spécifique, et un signal sonore et lumineux informe le praticien de
l’existence de tartre résiduel. Ce même système peut être couplé au laser Er :YAG ; dans
ce cas le laser thérapeutique est déclenché uniquement quand le système détecte la
présence du tartre. Nous avons effectué une revue de la littérature concernant le système
de détection du tartre par fluorescence, qui sera utilisé dans notre étude clinique. La
revue a conclu que le système de détection est prometteur et permet de détecter d’une
façon reproductible le tartre radiculaire. Cependant les données scientifiques sont rares
et ne permettent pas de conclure sur la relevance clinique d’un tel système. Des études
cliniques utilisant ce système seraient donc nécessaires.
Laser-induced fluorescence for subgingival calculus detection: Scientific rational and
clinical application in Periodontology (Photomedicine and laser Surgery)
4. Etude clinique (PHRC)
4.1 Mise en place chronologique de l’étude
1) Soumission du projet de recherche clinique pour le projet Hospitalier de
Recherche Clinique (PHRC, appel d’offre interne) (Décembre 2006)
2) Rapport des experts favorable au projet mais des modifications sont nécessaires
3) Modification du protocole et resoumission du protocole modifié
4) Demande de fonds au CHU : la Direction de Recherche Clinique (DRC) du CHU a
accepté le financement.
5) Demande de devis et commande de la sonde électronique.
6) Déclaration de l’étude a la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés
(CNIL) et demande d’autorisation du Comité de Protection des Personnes (CPP).
7) Rédaction du cahier de recueil des données : Formulaire de Report de Cas (CRF).
8) Accord du CCP pour le protocole
9) Début de recrutement des patients en Janvier 2008
4.2 Rationnel scientifique (Voire protocole complet en annexe)
Les parodontites sont le plus souvent des maladies inflammatoires chroniques
d’étiologie bactérienne, affectant les tissus de soutien de l’organe dentaire. Bien que leur
origine soit infectieuse (bactéries anaérobies Gram négatives), la pathogénie de ces
affections se caractérise par une mauvaise régulation de la réaction inflammatoire qui en
découle. Cette « hyper » réaction mal contrôlée est responsable de la destruction des
tissus de soutien de l’organe dentaire, qui se traduit par la formation des poches
parodontales (approfondissements pathologiques des espaces créviculaires gingivodentaires), qui constituent des niches dans lesquelles des spicules de tartre et des
bactérie pathogènes se développent et entretiennent le cercle vicieux inflammatoire.
L’éradication ou la « fermeture » de ces poches parodontales est un objectif
essentiel des thérapeutiques parodontales. Il doit rendre à nouveau biocompatible la
surface radiculaire, ce qui permet la résolution du processus inflammatoire et la mise en
place d’un processus cicatriciel. La cicatrisation des tissus parodontaux se traduit par la
formation d’une attache épithelio-conjonctive sur la surface radiculaire rendue
biocompatible.
Le traitement de la surface radiculaire vise l’élimination du biofilm bactérien sousgingival, du tartre, du cément radiculaire nécrosé et le lissage de la surface radiculaire.
Cependant, le DSR effectué à l’aveugle ne permet aucune maîtrise de la limite atteinte par
l’instrumentation manuelle; en effet, certaines études ont montré que ce traitement
n’aboutit pas à une élimination complète du tartre et de la plaque pathogène sousgingivaux. De même, la couche de cément est parfois éliminée en totalité voire une partie
de la dentine radiculaire, or, les études histologiques ont montré qu’il était préférable de
maintenir une couche du cément résiduel, ce qui pourrait favoriser l’ancrage de fibres
extrinsèques, notamment dans la partie la plus apicale de la poche. Par ailleurs, le
traitement mécanique doit le plus souvent être réalisé sous anesthésie locale, il s’agit
d’un acte long et contraignant aussi bien pour le patient que pour le praticien. Les
contraintes inhérentes au traitement par DSR ont des répercussions sur l’assiduité et le
suivi des patients au cours des phases de thérapeutiques de soutien, phase essentielle
dont dépend très largement le maintien à long terme des résultats acquis par le DSR (4-6
séances).
Des recherches ont été entreprises afin d’améliorer les techniques de DSR. Le
développement des instruments ultrasoniques et du laser sont les principales techniques
développées. Différents types de laser ont été expérimentés depuis les années 90. Parmi
eux, le laser Er : YAG est considéré actuellement comme étant celui qui répond le mieux
aux besoins du traitement des parodontites [12] :
 Ce laser doté d’un système « feedback » de détection du tartre par fluorescence, Il
possède un effet antibactérien
 Il est décrit dans la littérature que l’utilisation de ce laser est indolore dans la
majorité des cas, ne nécessitant pas d’anesthésie locale (données du fabricant).
 L’inconfort est une raison principale de la faible assiduité des patients aux séances
de thérapeutiques de soutien. Le traitement avec le laser est plus rapide et donc
moins stressant, par conséquence, l’assiduité du patient durant la thérapeutique
de soutien s’en trouverait améliorée.
 Enfin, pour le praticien, le traitement par laser présente l’avantage d’être plus
confortable et moins long.
Cependant, à ce jour, aucune étude multicentrique concernant le laser Er : YAG n’a
été publiée. Les études microbiologiques et histologiques sont fragmentaires et
manquent de consistance. La plupart des études publiées sont très récentes et réalisées
par les mêmes équipes.
Malgré l’homologation de ce type d’appareils sur le marché européen, il nous a
semblé important de mener un travail de recherche fondamental et clinique sur cette
technique : le rationnel de l’utilisation du laser dans le traitement des parodontites
chroniques manque de justification basée sur des connaissances scientifiques et des
études cliniques bien documentées. En effet, ce type de traitement disponible et
accessible à tous les praticiens -accessibilité limitée cependant à cause du prix élevé de
l’appareil -, ne bénéficie pas d’une évidence suffisante basée sur la preuve. Une récente
publication de l’American Academy of Periodontolgy de type position paper conclut :
« l’établissement d’une évidence rationnelle justifiant l’utilisation du laser pour traiter les
parodontites chroniques, nécessite la réalisation d’études cliniques randomisées,
contrôlées, longitudinales et en aveugle ». Nous pensons également qu’il est nécessaire
d’établir le bien fondé scientifique de chacun des arguments avancés en faveur de
l’utilisation de ce type d’appareils, les données disponibles dans la littérature scientifique
sont récentes mais insuffisantes.
L’étude envisagée permettra de confirmer ou d’infirmer les bénéfices du traitement
laser par rapport au traitement mécanique conventionnel. Cette étude est une étude
pilote qui devrait être suivie d’investigations plus approfondies sur le plan fondamental
au sein de l’Inserm U 791 (LIOAD), mais aussi par des études cliniques multicentriques.
Nous pouvons penser que si les résultats du traitement des parodontites par laser
sont intéressants, les perspectives de cette recherche, devraient déboucher sur des
applications pour traiter les parodontites agressives et les parodontites réfractaires.
Cette recherche s’inscrit de manière globale, dans le cadre de l’amélioration de la prise en
charge et de la qualité de vie des patients atteints de parodontites et des péri-implantites.
4.3 Etude clinique pilote
4.3.1 Résultats cliniques
23 patients ont été recrutés pour l’étude. 4 ne se sont pas présentés à la réévaluation et
ont donc ont été exclus. Notre échantillon final a donc été de 19 patients. Les paramètres
cliniques évalués étaient le niveau d’attache clinique, la profondeur de poche et le
saignement au sondage (NAC, PDP et BoP). Une analyse microbiologique a aussi été
effectuée.
Total
N=19
AGE
AGE_D
SEXE
N
12
Moyenne
60.67
Ecart-type
7.85
Médiane
59.00
Min
51.00
Max
74.00
FEMME
8 (57.14%)
HOMME
6 (42.86%)
SEXE_D
Les résultats de notre étude montrent que les deux traitements permettent d’améliorer
significativement les différents paramètres cliniques à J60 (NAC, PDP, BoP), par rapport à
l’état initial. En comparant les résultats des deux modalités à J60, le laser à montré une
léger avantage en terme de réduction de PDP, du saignement au sondage et du niveau
d’attache clinique. Cependant une supériorité statistiquement significative a été trouvée
uniquement pour le niveau d’attache clinique. L’article suivant (Soumis) présente le
travail de recherche clinique et les résultats obtenus :
Clinical outcome after non surgical periodontal therapy with an Er:YAG laser device: a
randomized controlled pilot study (Photomedicine and laser Surgery)
4.3.2 Analyse microbiologique
Un prélèvement bactérien a été effectué juste avant le début du traitement, au niveau de
deux sites, l’un qui sera traité par laser et le deuxième par surfaçage manuel. A J60 les
prélèvements ont été répétés au niveau des mêmes sites. Les prélèvements ont été
envoyés par courrier à un labo privé pour analyse microbiologique. Cette dernière est
effectuée par la technique de réaction en chaine par polymérase (PCR). A la fin de l’étude,
nous avions récoltés les résultats en termes de pourcentage de BP dans chaque
prélèvement (Fig.1). Toutefois certains résultats étaient considérés comme aberrants
(absence de bactéries ou charge bactérienne totale très faible). Pour des raisons
statistiques, la suppression des résultats aberrants de l’analyse microbiologique, a réduit
l’échantillon à 10 ce qui limite considérablement la portée et l’interprétation des résultats.
Les deux thérapeutiques réduisent le pourcentage de BP à J60 (Fig. 4) ainsi que celui du
pourcentage des complexes rouges (fig.2) et orange (Fig.3). Toutefois, aucune réduction
(inter et intra-groupes) n’a montré une signification statistique.
Figure 2. Résultats d’1 prélèvement bactérien (patient X à J0)
Manuel
Laser
Diff Laser-Manuel
10
10
10
MoySTD
2.25 ( 1.96)
1.69 ( 0.66)
-0.57 ( 2.13)
Mediane
1.67
1.49
0.05
MinMax
0.17 - 7.08
0.94 - 2.71
10
10
10
MoySTD
1.55 ( 1.14)
1.49 ( 0.79)
-0.06 ( 0.72)
Mediane
1.13
1.38
-0.02
MinMax
0.46 - 3.54
0.51 - 2.83
10
10
10
MoySTD
0.71 ( 2.16)
0.20 ( 0.75)
-0.51 ( 1.99)
Mediane
0.14
0.25
0.17
0.3271*
0.4301*
Complexe rouge Nb
J0
CRJ0
CRJ60
CRJ60
CR (J0-J60)
Nb
Nb
p-value intra
p-value
0.9434**
0.8105*
1.0000
Figure 2. Analyse microbiologique du complexe rouge (* Test de Student sur données appariées
(Normalité des distributions), ** Non normalité des distributions : Test non paramétrique sur données
appariées : the Wilcoxon Signed-Rank test.)
COJ0
COJ0
COJ60
COJ60
CO (J0-J60)
Manuel
Laser
Diff Laser-Manuel
10
10
10
MoySTD
4.02 ( 2.21)
3.36 ( 1.68)
-0.65 ( 1.87)
Mediane
3.65
3.24
-0.31
MinMax
0.72 - 6.98
1.05 - 6.36
10
10
10
MoySTD
3.09 ( 0.86)
3.18 ( 1.02)
0.09 ( 1.18)
Mediane
3.27
2.92
0.06
MinMax
1.67 - 4.36
1.80 - 5.65
10
10
10
MoySTD
0.93 ( 1.97)
0.18 ( 2.01)
-0.74 ( 2.18)
Mediane
0.94
-0.22
-0.06
0.1712 *
0.7780 *
Nb
Nb
Nb
p-value intra
p-value
0.2968*
0.8163*
0.3085*
CO (J0-J60)
Figure 3. Analyse microbiologique du complexe orange (* Test de Student sur données appariées
(Normalité des distributions), ** Non normalité des distributions : Test non paramétrique sur données
appariées : the Wilcoxon Signed-Rank test.)
BP J0
Manuel
Laser
Diff Laser-Manuel
10
10
10
MoySTD
6.28 ( 2.79)
6.53 ( 3.19)
0.26 ( 4.34)
Mediane
5.76
6.21
0.13
Nb
MinMax
ParoJ0
BP J60
ParoJ60
BP (J0-J60)
Nb
10
10
MoySTD
4.64 ( 1.43)
4.67 ( 1.14)
0.04 ( 1.24)
Mediane
4.41
4.45
-0.33
MinMax
2.76 - 6.81
2.60 - 6.18
10
10
10
MoySTD
1.64 ( 3.59)
1.86 ( 2.97)
0.22 ( 4.63)
Mediane
1.17
1.63
0.30
0.1829 *
0.0791 *
p-value intra
0.8555*
2.33 - 10.66 2.30 - 13.36
10
Nb
p-value
0.9259*
0.8839*
Paro (J0-J60)
Figure 4. Analyse microbiologique des BP
* Test de Student sur données appariées (Normalité des distributions)
** Non normalité des distributions : Test non paramétrique sur données appariées : the Wilcoxon Signed-Rank
test.
5 .Désensibilisions dentinaire au laser Er:YAG
5.1 Introduction
L’hypersensibilité dentinaire (HD) est un syndrome douloureux fréquent qui touche 4-57%
de la population. L’HD se manifeste après exposition coronaire ou radiculaire de la
dentine. Les causes de cette exposition sont une perte amélaire ou une perte cémentaire
après récession gingivale. Les stimuli douloureux peuvent être thermiques, chimiques ou
mécaniques. L’hypothèse la moins contestée sur la physiologie de l’HD reste la théorie
hydrodynamique. Les différents stimuli provoqueraient un mouvement du fluide
dentinaire, ce mouvement est capté par des mécanorécepteurs des terminaisons
nerveuses sensitives et déclencherait un signal douloureux.
Le traitement de l’HD vise l’oblitération des tubuli dentinaires mis à nu, ce qui
empêcherait le mouvement hydrodynamique du fluide dentinaire et donc l’apparition de
la douleur. Différents produits sont utilisés afin d’oblitérer les tubuli ou de réduire leur
diamètre, parmi ces produits, on peut citer les dentifrices ou les bains de bouche riches en
fluorures ou en nitrate de potassium. D’autres produits sous forme de gel ou de vernis
peuvent être utilisés.
Récemment, la désensibilisation au laser à été proposée comme une alternative à ces
traitements. L’avantage du laser serait son effet immédiat avec une efficacité comparable
aux produits conventionnels.
Nous avons voulu observer à l’échelle microscopique l’effet du laser Erbium: Yittrium
Aluminium Garnet (Er:YAG) sur la surface dentinaire après traitement de désensibilisation.
5.2 Observation microscopique in vitro et présentation de cas cliniques
Une étude in vitro (dents extraites) a permis de montrer l’effet d’oblitération du laser
Er :YAG. Ce dernier, utilisé à faible intensité, provoque ne fonte partielle de la dentine
tubulaire et péri-tubulaire. Cette dernière est proportionnelle à la durée de l’irradiation.
Cliniquement, cela permet une réduction instantanée de l’intensité de la douleur. Aussi,
un effet analgésique du rayonnement laser a été rapporté dans la littérature scientifique.
En effet le rayonnement laser inhibe partiellement le trajet nociceptif en réduisant la
sécrétion des neurotransmetteurs au niveau des voies nerveuses.
L’efficacité clinique de la désensibilisation à l’Er :YAG a été testé avec succès sur une série
de cas. Un cas publié montre la réduction significative des valeurs de la sensation
douloureuse après stimulation, aussi bien en instantané qu’à moyen terme. L’article
suivant présente les résultats de l’observation microscopique ainsi que le cas clinique
« Tooth desensitization with an Er :YAG laser : in vitro microscopical observation and a
case report » (Lasers in medical science)
6. Discussion
Les résultats de cette étude pilote confirme la tendance observée dans les différents
articles publiés dans la littérature scientifique. Le laser Er :YAG est efficace dans le
traitement non-chirurgical de la parodontite chronique [25, 26]. Cela se traduit par une
amélioration des paramètres cliniques comme la PDP, le NAC et le saignement au
sondage. Toutefois la comparaison au traitement mécanique conventionnel révèle que le
débridement laser est équivalent voire légèrement supérieur à ces traitements [27, 28].
Cela est conforme aux résultats obtenus en comparant le débridement ultrasonique des
poches au surfaçage mécanique [29, 30]. On pourrait supposer que la limite de l’efficacité
du traitement étiologique conventionnel des parodontites chroniques est presque
atteinte avec le surfaçage mécanique. Toutefois, les innovations thérapeutiques pourront
non seulement améliorer les résultats cliniques, mais aussi les paramètres secondaires
comme le confort des patients/praticien.. En effet, la possibilité d’effectuer le
débridement laser sans anesthésie par infiltration, paraît un avantage significatif par
rapport au traitement mécanique.
Par rapport à l’analyse microbiologique, les résultats obtenus ne nous permettent pas de
tirer une conclusion quant à la supériorité ou non du laser. En effet, notre échantillon de
10 patients est trop petit pour pouvoir effectuer une analyse statistique comparant les
différents paramètres. Les écart-types trouvés impliquent la nécessité d’un plus grand
échantillon pour pouvoir interpréter les résultats et les corréler aux résultats cliniques.
Cela se traduit par une réduction non-significative à J60 du pourcentage de BP en intragroupe, et cela pour les trois groupes (BP, complexe rouge et complexe orange).
les résultats cliniques de cette étude nous laissent suggérer que le laser Er :YAG est une
alternative efficace au traitement mécanique dans la prise en charge de la PC, cependant
il ne faut pas s’attendre que cela soit significativement supérieur pour une utilisation
quotidienne. De même, l’utilisation du laser pour le débridement radiculaire nécessite un
apprentissage et une maitrise du protocole opératoire. En effet les thérapeutiques
utilisant le laser ont des protocoles spécifiques, et leur intégration dans une pratique
quotidienne implique la modification des habitudes et la compréhension de ces
protocoles par le praticien.
La désensibilisation dentinaire au laser permet une diminution instantanée de
l’hypersensibilité [31, 32]. L’irradiation permet in vitro d’oblitérer efficacement l’entrée
des tubuli dentinaires [33]. Aussi, un effet analgésique sur les fibres nerveuses pulpaires
est supposé jouer un rôle dans la désensibilisation instantanée [34]. Cependant, les
études cliniques ont montré une récidive partielle de la douleur après désensibilisation au
laser, ce qui suppose que les tubuli dentinaires vont se rouvrir avec la sollicitation
mécanique et chimique au sein de la cavité buccale. Aussi, l’utilisation clinique de l’Er :YAG
pour traiter l’hypersensibilité dentinaire est souvent douloureuse, ce qui nécessiterait
l’utilisation d’anesthésiques locaux. Cela empêcherait la possibilité d’évaluation de
l’amélioration instantanée par le praticien et le patient. Une technique décrite par
Maamary et coll. [35] consiste à appliquer de la poudre de graphite mélangée à du sérum
physiologique sur la zone à désensibiliser. Cela permet de concentrer la chaleur générée
par le faisceau laser (Nd :YAG utilisé dans l’étude), ce qui permet d’utiliser ce dernier à
moindre intensité, et donc sans anesthésie. Par ailleurs, des produits d’application simple
(pâtes à polissage, dentifrices…) sont présents sur le marché et permettent d’avoir une
action rapide et instantanée sur les hypersensibilités dentinaires. Le laser pourrait être
utilisé dans les cas réfractaires en 2ème intention.
Concernant la détection automatique du tartre, le system parait fiable et prometteur. Des
études supplémentaires restent nécessaires pour déterminer le seuil de détection
optimal, qui permet une élimination efficace des dépôts tartriques sous-gingivaux, tout
en étant conservateur du cément radiculaire. Ce système est également disponible sans le
générateur de laser Er :YAG, il peut être utilisé uniquement pour la détection du tartre
sous-gingival ou les caries.
Commentaires d’ordre général
Dans notre étude, nous avons exclu les patients présentant des facteurs de risque
parodontaux, surtout les fumeurs. Cela permet de réduire au maximum le risque de
résultats faussés par des facteurs modifiants la réponse individuelle au traitement.
Cependant, le fait de restreindre les critères d’inclusion rend le recrutement difficile et
prolonge significativement la période d’inclusion. Sans oublier que le monde de
fonctionnement actuel du CSD du CHU de Nantes, ne permet pas d’avoir une activité de
recherche clinique indépendante des soins courants. En effet, les patients sont recrutés
durant leur passage en consultation générale de Parodontologie ou en polyclinique ; cela
se fait si les praticiens associés à l’étude sont présents. En effet, il n’existe aucune
structure/équipe responsable du recrutement, ni du déroulement de l’étude. Une
attachée de recherche clinique est recrutée à temps partiel pour tous les projets de
recherche clinique du CSD, son rôle étant d’aider à la préparation des protocoles sans
qu’elle puisse participer activement à l’étude en clinique. De même, au CSD, les aidessoignantes ne participent pas à la préparation du matériel et du fauteuil, ce qui rend le
déroulement de l’étude très chronophage.
Une autre difficulté constatée quand on prépare une étude clinique en odontologie, c’est
que les protocoles et les réglementations ont été conçus et réfléchis pour des études
pharmaceutiques et médicales. Aucune trame de protocole ne répond aux spécificités
des actes de Dentisterie. De même, les responsables de la recherche clinique hospitalière
(attaché de recherche clinique, statisticiens…) ne sont pas encore habitués à gérer des
études odontologiques, ce qui rend parfois le travail d’équipe en amont de l’étude
compliqué, et cela au niveau de la compréhension par les personnes « non-dentistes » des
objectifs et des paramètres propres à la dentisterie. La recherche clinique en Chirurgie
Dentaire est en cours de développement dans les facultés dentaire en France. En
Parodontologie, elle constitue un besoin au sein d’une Europe, très avancée, en
particulier dans le domaine de la Parodontologie. Le développement d’une telle activité
nécessiterait la mise en place de moyens financiers et humains au sein des différents CSD.
Une coopération inter-universitaire permettrait de potentialiser les moyens locaux pour
effectuer des études cliniques multicentriques avec des échantillons plus larges.
7. Références :
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8. Annexes:
8. Annexes:
Traitement de la parodontite chronique par le laser Er : YAG
N° Enregistrement: 2007-A01064-49
Ref SC 07/9-N
«Traitement non-chirurgical de la parodontite chronique par le laser Er : YAG comparé
avec la méthode de détartrage/surfaçage radiculaire: suivi clinique et microbiologique Etude pilote, monocentrique, prospective, croisée, randomisée, ouverte»
Personne qui dirige et surveille la réalisation de la recherche :
Dr. Assem SOUEIDAN, MCU-PH, HDR.
Service d’Odontologie Restauratrice et Chirurgicale,
CHU de Nantes
1, place A. Ricordeau, 44042, Nantes cedex
Tel : 0240412923, Portable : 0619112579
[email protected]
Responsable de la recherche :
CHU de Nantes
Contact :Anne Omnes
Maison de la Recherche
Cellule de promotion à la recherche clinique
5, allée de l’île Gloriette
44093 Nantes cedex 01 (FRANCE)
tél : (33) 02 53 48 28 35
Informations générales précisant notamment :
Titre complet de la recherche :
« Traitement non-chirurgical de la parodontite chronique par le laser Er : YAG comparé
avec la méthode de détartrage/surfaçage radiculaire : suivi clinique et microbiologique –
Etude pilote, monocentrique, prospective, croisée, randomisée, ouverte »
Titre abrégé de la recherche :
Traitement de la parodontite chronique par le laser Er : YAG
Version du protocole : n°1
Version du 8 octobre 2007
N° d’enregistrement : 2007-A01064-49
Référence CPP :
N° interne : SC 07/9-N
Liste des investigateurs :
cf. Annexe n° 5 (version du 8-10-07)
Composition du comité de surveillance
Il n’y a pas constitution d’un comité de surveillance dans le cadre de cette recherche
Page de signature
Nom
Investigateur
coordonnateur
Responsable de la
recherche
Coordonnées
Dr. Assem SOUEIDAN
MCU-PH, HDR
Service
d’Odontologie
Restauratrice
et
Chirurgicale, CHU de Nantes
UFR d’Odontologie
1 pl. A. Ricordeau
44042 Nantes Cedex 1
Tél. 02 40 08 37 18
Fax : :02 40 41 29 26
E-mail :
[email protected]
N° à l’Ordre des ChirurgiensDentistes : 1782
CHU de Nantes,
Contact :
Madame Anne Omnes
Cellule de promotion à la
recherche clinique
5, allée de l’île Gloriette
44093 Nantes cedex 01
(FRANCE)
tél : (33) 02 53 48 28 35
Date
Signature
LISTE DES ABREVIATIONS
ARC
BoP
CHU
CPP
CRF
CRO
DM
DSR
EI
EIG
EIG A
EIG I
ERT
GA
HIV
INSERM
LIOAD
MCU PH
PA
PDP
PU PH
RG
SAMU
SMUR
SR
Attaché de Recherche Clinique
Bleeding on probing (indice de saignement gingival)
Centre Hospitalier Universitaire
Comité de Protection des Personnes
Case Report Form (cahier d'observation, cahier de recueil des données)
Contract Research Organizaion (société prestataire)
Données Manquantes
Détartrage-Surfaçage Radiculaire
Evénement Indésirable
Evénement Indésirable Grave
Evénement Indésirable Grave Attendu
Evénement Indésirable Grave Inattendu
Equipe de Recherche Technologique
Gain d’Attache clinique
Human Imunodeficience Virus (VIH)
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale
Laboratoire d'Inginièrie Ostéo-Articulaire et Dentaire
Maître des Conférences des Universités Praticien Hospitalier
Perte d’Attache
Profondeur De Poche
Professeur des Universités Praticien Hospitalier
Récession Gingivale
Service d'Aide Médicale d'Urgence
Service Mobile d'Urgence et de Réanimation
Surfaçage Radiculaire
Table des Matières
1.
Informations générales précisant notamment : 53
2.
Justification scientifique et description générale de la recherche :
60
2.1.
Résumé des résultats des essais non cliniques et des essais cliniques disponibles et
pertinents au regard de la recherche biomédicale concernée. 60
2.2.
Eléments démontrant l'utilisation habituelle des stratégies médicales objets de la
recherche au regard de la population concernée, références bibliographiques démontrant
l'existence d'un consensus professionnel relatif aux stratégies médicales faisant l'objet de
la recherche. 62
2.3. Lorsque la recherche porte sur une comparaison de stratégies médicales, données
scientifiques permettant de s'assurer qu'aucune des stratégies médicales comparées ne
peut, en l'état des connaissances, être considérée comme supérieure à l'autre en termes
de sécurité et d'efficacité 62
2.4. Résumé des bénéfices, le cas échéant, et des risques prévisibles et connus pour les
personnes se prêtant à la recherche.
63
2.4.1. Bénéfices
63
2.4.1.1. Bénéfice individuel 63
2.4.1.2. Bénéfice collectif
63
2.4.2. Risques
63
2.4.2.1. Risque individuel
63
Ø
Risques et contraintes physiques 63
Ø
Risques et contraintes psychologiques
64
Ø
Risques socio-économiques 64
Ø
Contraintes liées à la recherche
64
2.4.2.2.Risque collectif
64
2.4.3. EI et EIG attendus 64
2.4.4. Balance bénéfice / risque. 65
2.5. 65
2.6. Références à la littérature scientifique et aux données pertinentes servant de
référence pour la recherche.
65
2.7.
Déclaration indiquant que la recherche sera conduite conformément au protocole,
aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
67
3.
Objectifs de la recherche : 67
3.1.
Objectif principal
67
3.2. Objectifs secondaires
67
3.3. Objectif des études ancillaires si applicables
67
4.
Conception et deroulement de la recherche :
68
4.1.
Enoncé précis du critère d'évaluation principal et, le cas échéant, des critères
d'évaluation secondaires. 68
4.1.1. Critère de jugement principal
68
4.1.2. Critères de jugement secondaires 68
4.2. Description de la méthodologie de la recherche, accompagnée de sa présentation
schématique précisant notamment les visites et les examens prévus. 69
4.2.1. Plan expérimental 69
4.2.2. Déroulement de l’étude
69
4.3. Description des mesures prises pour réduire et éviter les biais incluant notamment
:
72
4.3.1. Le tirage au sort ;
72
4.3.2. Les méthodes de mise en insu.
72
4.4. Durée prévue de participation des personnes et description de la chronologie et de
la durée de toutes les périodes de l’essai, y compris le suivi, le cas échéant: 73
4.5. Description des règles d'arrêt définitif ou temporaire : 73
4.5.1. Critères d’arrêt définitif ou temporaire de la participation d'une personne à la
recherche ; 73
4.5.2. Modalités et calendrier de recueil pour ces données ; 74
Voir chapitre 4.5.1 74
4.5.3. Modalités de remplacement de ces personnes, le cas échéant ; 74
4.5.4. Modalités de suivi de ces personnes
74
4.5.5. Critères d’arrêt définitif ou temporaire d'une partie ou de la totalité de la
recherche. 74
4.6. Identification de toutes les données à recueillir directement dans les cahiers
d'observation, qui seront considérées comme des données source. 75
5.
Sélection et exclusion des personnes de la recherche : 75
5.1.
Critères de pré-inclusion (si applicable) 75
5.2. Critères d'inclusion des personnes qui se prêtent à la recherche.
75
5.3. Critères de non-inclusion des personnes qui se prêtent à la recherche. 75
5.4. Modalités de recrutement et d’information des personnes concernéees :
76
6.
Traitement administré aux personnes qui se prêtent à la recherche : 76
6.1.
Description des produits utilisés au cours de la recherche, accompagnée des
documents habituellement à disposition de l'utilisateur tels que les notices d'instruction
des dispositifs médicaux et de la justification que les conditions d'utilisation de ces
produits sont conformes à leur destination et leur utilisation en pratique courante. 76
6.1.1. Produit(s) expérimental(aux)
76
6.1.1.1. Identification des traitements :
76
6.1.1.2. Administration
76
6.1.1.3. Adaptation de dose 76
6.1.2. Autres médicaments du protocole 76
6.2. Médicaments et traitements autorisés et interdits dans le cadre du protocole, y
compris les médicaments de secours.
77
6.2.1. Traitements non autorisés 77
6.2.2. Traitements autorisés
77
6.2.3. Traitement d’urgence
77
6.3. Méthodes de suivi de l'observance au traitement.
77
6.4. Conditions de stockage des produits expérimentaux. 77
6.4.1. Description du stockage
77
6.4.2. Description du stockage dans le service si applicable
77
6.4.3. Description du stockage chez le patient si applicable
77
6.5. Description du ou des dispositifs nécessaires à la réalisation de la recherche
accompagnée des documents habituellement à disposition de l'utilisateur tels que les
notices d'instruction des dispositifs médicaux et de la justification que les conditions
d'utilisation de ces produits sont conformes à leur destination et leur utilisation en
pratique courant.
77
6.5.1. L’appareil Kavo Key laser 3® 77
6.5.2. Sonde parodontale électronique 78
7.
Comité de surveillance indépendant
78
8.
Statistiques : 78
8.1.
Description des méthodes statistiques prévues, y compris du calendrier des
analyses intermédiaires prévues. 78
8.1.1. Variables prises en compte 78
8.1.2. Tests statistiques utilisés : 78
8.1.3. Analyses en sous groupes prévues (facultatif)
79
8.1.4. Analyses intermédiaires prévues (facultatif)
79
8.1.5. Responsables des analyses statistiques 79
8.2. Nombre prévu de personnes à inclure dans la recherche, et nombre prévu de
personnes dans chaque lieu de recherche avec sa justification statistique.
79
8.3. Degré de signification statistique prévu. 80
Seuil de signification défini à 0,01. 80
8.4. Critères statistiques d'arrêt de la recherche.
80
8.5. Méthode de prise en compte des données manquantes, inutilisées ou non valides.
Erreur ! Signet non défini.
8.6. Gestion des modifications apportées au plan d'analyse de la stratégie initiale.
Erreur ! Signet non défini.
8.7. Choix des personnes à inclure dans les analyses. Erreur ! Signet non défini.
9.
Droit d'accès aux données et documents source. 80
10.
Contrôle et assurance de la qualité.
81
10.1. Monitoring de l’essai :
81
11.
Effets indésirables 81
11.1. Définitions 81
11.1.1. Evénements indésirables 81
11.1.2. Effets Indésirables 81
11.1.3. Evènements ou effets indésirables graves 82
11.1.4. Effets ou évènements indésirables graves attendus
82
11.1.5. Effets indésirables graves inattendus
82
12.
Evaluation de la sécurité : 82
12.1. Description des paramètres d'évaluation de la sécurité. 82
12.2. Méthodes et calendrier prévus pour mesurer, recueillir et analyser les paramètres
d'évaluation de la sécurité. 82
12.3. Procédures mises en place en vue de l'enregistrement et de la notification des
événements indésirables. 83
12.3.1. Notification des EIG 83
12.3.2. Comité de surveillance indépendant
83
12.4. Modalités et durée du suivi des personnes suite à la survenue d'événements
indésirables. 83
13.
Considérations éthiques. 83
13.1. Information du patient
83
13.2. Comité de Protection des Personnes
83
13.3. Amendements au protocole
83
13.4. Anonymat des patients
84
13.5. Données informatisées
84
14.
Traitement des données et conservation des documents et des données relatives à
la recherche. 84
14.1. Recueil des données 84
14.2. Traitement des données
84
15.
Règles relatives à la publication. 85
16.
Liste des annexes, le cas échéant. 86
Justification scientifique et description générale de la recherche :
Résumé des résultats des essais non cliniques et des essais cliniques disponibles et
pertinents au regard de la recherche biomédicale concernée.
Les parodontites sont le plus souvent des maladies inflammatoires chroniques d’étiologie
bactérienne, affectant les tissus de soutien de l’organe dentaire. Bien que leur origine soit
infectieuse (bactéries anaérobies Gram négatives), la pathogénie de ces affections se
caractérise par une mauvaise régulation de la réaction inflammatoire qui en découle.
Cette « hyper » réaction mal contrôlée est responsable de la destruction des tissus de
soutien de l’organe dentaire, qui se traduit par la formation des poches parodontales
(approfondissements pathologiques des espaces créviculaires gingivo-dentaires), qui
constituent des niches dans lesquelles des spicules de tartre et des bactérie pathogènes
se développent [13] et entretiennent le cercle vicieux inflammatoire.
L’éradication ou la « fermeture » de ces poches parodontales est un objectif essentiel des
thérapeutiques parodontales. Il doit rendre à nouveau biocompatible la surface
radiculaire, ce qui permet la résolution du processus inflammatoire et la mise en place
d’un processus cicatriciel. La cicatrisation des tissus parodontaux se traduit par la
formation d’une attache épithelio-conjonctive sur la surface radiculaire rendue
biocompatible.
Le traitement de la surface radiculaire vise l’élimination du biofilm bactérien sous-gingival,
du tartre, du cément radiculaire nécrosé et le lissage de la surface radiculaire [5].
Cependant, le DSR effectué à l’aveugle ne permet aucune maîtrise de la limite atteinte par
l’instrumentation manuelle; en effet, certaines études ont montré que ce traitement
n’aboutit pas à une élimination complète du tartre et de la plaque pathogène sousgingivaux. De même, la couche de cément est parfois éliminée en totalité voire une partie
de la dentine radiculaire, or, les études histologiques ont montré qu’il était préférable de
maintenir une couche du cément résiduel [1], ce qui pourrait favoriser l’ancrage de fibres
extrinsèques, notamment dans la partie la plus apicale de la poche. Par ailleurs, le
traitement mécanique doit le plus souvent être réalisé sous anesthésie locale, il s’agit
d’un acte long et contraignant aussi bien pour le patient que pour le praticien. Les
contraintes inhérentes au traitement par DSR ont des répercussions sur l’assiduité et le
suivi des patients au cours des phases de thérapeutiques de soutien, phase essentielle
dont dépend très largement le maintien à long terme des résultats acquis par le DSR (4-6
séances).
Des recherches ont été entreprises afin d’améliorer les techniques de DSR. Le
développement des instruments ultrasoniques et du laser sont les principales techniques
développées. Différents types de laser ont été expérimentés depuis les années 90. Parmi
eux, le laser Er : YAG est considéré actuellement comme étant celui qui répond le mieux
aux besoins du traitement des parodontites [12] :
 Ce laser doté d’un système « feed back » de détection du tartre par
fluorescence, D’après certaines études, il a été montré que l’excitation du
tartre par un rayonnement laser diode (longueur d’onde de 655 nm) provoque





une émission fluorescente supérieure à celle du cément. Ce signal serait du à la
fluorescence de certains produits du métabolisme bactérien (porphyrine)
présents en grande quantité dans le tartre. La détection automatique du tartre
radiculaire permettrait donc une ablation de ce dernier avec une préservation
maximale du cément [15,17]
Il possède un effet antibactérien [8]
Son utilisation favoriserait la cicatrisation [10,14], la reattache gingivale, et
l’élimination des poches.
Il est décrit dans la littérature que l’utilisation de ce laser est indolore dans la
majorité des cas, ne nécessitant pas d’anesthésie locale (données du
fabricant).
L’inconfort est une raison principale de la faible assiduité des patients aux
séances de thérapeutiques de soutien [11]. Le traitement avec le laser est plus
rapide et donc moins stressant, par conséquence, l’assiduité du patient durant
la thérapeutique de soutien s’en trouverait améliorée.
Enfin, pour le praticien, le traitement par laser présente l’avantage d’être plus
confortable et moins long [3].
Cependant, à ce jour, aucune étude multicentrique concernant le laser Er : YAG n’a été
publiée. Les études microbiologiques et histologiques sont fragmentaires et manquent
de consistance. La plupart des études publiées sont très récentes et réalisées par les
mêmes équipes [18-22].
Malgré l’homologation de ce type d’appareils sur le marché européen, il nous a semblé
important de mener un travail de recherche fondamental et clinique sur cette technique :
le rationnel de l’utilisation du laser dans le traitement des parodontites chroniques
manque de justification basée sur des connaissances scientifiques et des études cliniques
bien documentées. En effet, ce type de traitement disponible et accessible à tous les
praticiens -accessibilité limitée cependant à cause du prix élevé de l’appareil -, ne
bénéficie pas d’une évidence suffisante basée sur la preuve. Une récente publication de
l’American Academy of Periodontolgy de type position paper [4] conclut :
« l’établissement d’une évidence rationnelle justifiant l’utilisation du laser pour traiter les
parodontites chroniques, nécessite la réalisation d’études cliniques randomisées,
contrôlées, longitudinales et en aveugle ». Nous pensons également qu’il est nécessaire
d’établir le bien fondé scientifique de chacun des arguments avancés en faveur de
l’utilisation de ce type d’appareils, les données disponibles dans la littérature scientifique
sont récentes mais insuffisantes.
L’étude envisagée permettra de confirmer ou d’infirmer les bénéfices du traitement laser
par rapport au traitement mécanique conventionnel. Cette étude est une étude pilote qui
devrait être suivie d’investigations plus approfondies sur le plan fondamental au sein de
l’Inserm U 791 (LIOAD), mais aussi par des études cliniques multicentriques. Des contacts
sont déjà en cours avec la faculté de médecine dentaire à Zurich (Dr Kraehenmann).
Nous pouvons penser que si les résultats du traitement des parodontites par laser sont
intéressants, les perspectives de cette recherche, devraient déboucher sur des
applications pour traiter les parodontites agressives et les parodontites réfractaires. Par
ailleurs, les progrès de l’implantologie, l’extension de ses indications et le vieillissement
de la population auront pour conséquence une prévalence accrue des péri-implantites
dans un avenir proche. Les péri-imlpantites présentent des spécificités, leur traitement
pose de vraies difficultés. Il est raisonnable de supposer que, si les progrès du traitement
des parodontites par le laser sont avérés et bien fondés, cela pourrait faciliter la gestion
des complications infectieuses autour des implants dentaires.
Cette recherche s’inscrit de manière globale, dans le cadre de l’amélioration de la prise en
charge et de la qualité de vie des patients atteints de parodontites et des péri-implantites.
Eléments démontrant l'utilisation habituelle des stratégies médicales objets de la
recherche au regard de la population concernée, références bibliographiques
démontrant l'existence d'un consensus professionnel relatif aux stratégies médicales
faisant l'objet de la recherche.
Actuellement, les techniques dites non chirurgicales basées sur l’instauration d’une
bonne hygiène bucco-dentaire, et le principe de débridement mécanique de la surface
radiculaire (détartrage-surfaçage radiculaire : DSR), sont les méthodes de référence.
Le DSR est effectué par des curettes manuelles et /ou des instruments ultrasoniques.
Cette thérapie conventionnelle s’est avérée efficace dans le traitement des poches
parodontales surtout dans les cas de parodontites chroniques qui sont les plus
fréquentes.
Des appareils utilisant la technique laser Er :YAG pour traiter les parodontites sont en
vente depuis plusieurs années. Le traitement des parodontites par laser Er : YAG est
actuellement une option thérapeutique qui peut être proposée, au même titre que le
DSR, aussi bien dans la pratique libérale en ville, que dans les centres de soins équipés
(notamment le centre de soins dentaires du CHU de NANTES, équipé depuis peu par la
société Kavo sous forme de prêt sur plusieurs années), de fait, ce dispositif peut être
considéré comme un outil de soin courant avec une limitation inhérente au coût de
l’appareil.
Lorsque la recherche porte sur une comparaison de stratégies médicales, données
scientifiques permettant de s'assurer qu'aucune des stratégies médicales comparées ne
peut, en l'état des connaissances, être considérée comme supérieure à l'autre en termes
de sécurité et d'efficacité
Actuellement, les techniques dites non chirurgicales basées sur l’instauration d’une
bonne hygiène bucco-dentaire, et le principe de débridement mécanique de la surface
radiculaire (détartrage-surfaçage radiculaire : DSR), sont les méthodes de référence.
Différents types de laser ont été expérimentés depuis les années 90. Parmi eux, le laser Er
: YAG est considéré actuellement comme étant celui qui répond le mieux aux besoins du
traitement des parodontites. Des appareils utilisant la technique laser Er :YAG pour traiter
les parodontites sont en vente depuis plusieurs années. Le traitement des parodontites
par laser Er : YAG est actuellement une option thérapeutique qui peut être couramment
proposée, au même titre que le DSR, aussi bien dans la pratique libérale en ville, que dans
les centres de soins équipés
Résumé des bénéfices, le cas échéant, et des risques prévisibles et connus pour les
personnes se prêtant à la recherche.
Bénéfices
Bénéfice individuel
Il n’y pas de bénéfices individuels attendus dans le cadre de cette recherche.
Tous les patients auront un traitement avec le laser et avec la technique DSR mécanique
(voir chapitre 4.3.1)., et les bénéfices individuels attendus pour les personnes qui se
prêtent à la recherche lors du traitement avec le laser sont :
- Un traitement moins contraignant que le DSR mécanique réalisé sans anesthésie dans la
majorité des cas.
- Un effet antibactérien au sein de la poche parodontale.
- Une conservation maximale du cément radiculaire.
- Un traumatisme nettement moins élevé pour les tissus mous.
Bénéfice collectif
Le bénéfice collectif attendu est basé sur une meilleure connaissance des effets du laser
Er :YAG au cours du traitement des parodontites.
Dans le cas où cette technique s’avère au moins aussi efficace que le traitement DSR, la
prise en charge des patients s’en trouverait nettement améliorée, en particulier, un
traitement moins contraignant et une meilleure assiduité aux thérapeutiques de soutien.
La réduction du temps de traitement, si elle est confirmée peut avoir en outre, un intérêt
économique par le biais du gain de temps réalisé par le patient et par le praticien.
Risques
Risque individuel
 Risques et contraintes physiques
Risque certain :
Risque probable :
Risque possible :
Risque
peu
probable :
Risque incertain :
Lié au traitement DSR mécanique : Douleur
Pas de risque probable envisagé
Pas de risque possible envisagé
Pas de risque peu probable envisagé
Lié à l’anesthésie locale en cas de traitement DSR mécanique et
laser en cas de besoin : Réaction allergique
Contraintes
Physiques
Pas de contraintes physiques envisagées
Il est rappelé que l’anesthésie locale par injection est habituellement administrée au
patient en cas de traitement DSR mécanique. Il ne s’agit donc pas d’une médication
spécifique au protocole.
 Risques et contraintes psychologiques
Pas de risque et contrainte psychologiques envisagés.
 Risques socio-économiques
Pas de risque socio-économique envisagé.
 Contraintes liées à la recherche
Les personnes qui se prêtent à la recherche auront un prélèvement bactérien avant le
début de traitement et lors de la visite de réévaluation. Ce prélèvement est simple,
rapide, et non invasif, effectué a l’aide de cônes en papier stériles posés dans la poche
parodontale. Ce prélèvement est effectué au cours du suivi habituel d’un patient
présentant cette pathologie à des fins diagnostiques et thérapeutiques par certains
praticiens mais n’est pas systématique.
Risque collectif
Il n’y a pas de risque collectif envisagé.
EI et EIG attendus
Description
Ei/EiG
Douleur post-opératoire (1)
Réaction allergique
Ei
Ei
Réaction allergique
EiG
Lié
à
la à l’acte
aux
patholo thérapeu
associés
gie
tique
X
X
Lié
à
locale
X
Lié
à
locale
traitements
l’anesthésie
l’anesthésie
(1)
Ces événements étant attendus dans les suites normales d’un traitement de
parodontite chronique, il est décidé de ne pas les reporter en EI dans le cahier
d’observation des patients. Cependant ces éléments seront pris en compte lors de
l’évaluation de la technique par le patient.
Il est rappelé que le traitement anesthésique est habituellement donné au patient en cas
de traitement DSR mécanique. Il ne s’agit donc pas d’une médication spécifique au
protocole.
Balance bénéfice / risque.
Toutes les données actuelles sur le traitement DSR mécanique et l’utilisation du laser
Er :YAG dans le traitement non-chirurgical des parodontites chroniques laissent supposer
que les bénéfices attendus pour les patients se prêtant à la recherche sont supérieurs aux
risques encourus.
Références à la littérature scientifique et aux données pertinentes servant de référence
pour la recherche.
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Déclaration indiquant que la recherche sera conduite conformément au protocole, aux
dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
La présente recherche s’inscrit dans le cadre des recherches en soins courants tels que
définis par l’alinéa 2° de l’article L 1121-1 et l’article R 1121-3 du code de la santé publique.
Dans cette recherche, les actes sont pratiqués et les produits sont utilisés de manière
habituelle. Des modalités particulières de surveillance sont prévues au travers de ce
protocole, telles que définies au point 4.2.2.
Objectifs de la recherche :
Objectif principal
L’objectif principal de cette étude pilote est de comparer les résultats du traitement de la
parodontite chronique par le laser Er : YAG avec les résultats de la technique mécanique
DSR a l’aide d’un paramètre clinique mesurable par calcul : le gain d’attache clinique.
Objectifs secondaires
Les objectifs secondaires sont :
➢ Evaluer de manière quantitative la charge bactérienne sous-gingivale à la
Sélection et après la fin du traitement (Réévaluation) de la parodontite
chronique après traitement par DSR mécanique ou par laser. Le but de cette
analyse n’est pas de classifier le maladie parodontale mais plus de voir quel
est l’effet du traitement par laser para rapport au traitement DSR sur la
flore bactérienne.
➢ Evaluer avec l’indice de saignement gingival (à la Sélection et à la
Réévaluation) la rémission de l’inflammation parodontale à la fin du
traitement de la parodontite chronique après traitement par DSR
mécanique ou par laser.
➢ Evaluer la durée totale moyenne du traitement de la parodontite chronique
par DSR mécanique ou par laser.
➢ Appréciation de chacune des méthodes de traitement par le patient
➢ Appréciation de chacune des méthodes de traitement par le praticien
Objectif des études ancillaires si applicables
Sans objet
Conception et deroulement de la recherche :
Enoncé précis du critère d'évaluation principal et, le cas échéant, des critères
d'évaluation secondaires.
Critère de jugement principal
Le critère de jugement principal est le gain d’attache clinique (GA) qui est obtenu par
calcul. Pour cela il faut mesurer la perte d’attache (PA). La PA est la somme de la
profondeur de poche (PDP) et de la récession gingivale (RG).
PDP : Distance entre la gencive marginale et le fond de la poche (mesurée à l’aide d’une
sonde parodontale).
RG : Distance entre la ligne de jonction email-cément ou la restauration prothétique et le
bord supérieur de la gencive marginale (mesurée à l’aide d’une sonde parodontale).
PA : PDP+RG
GA : PA (au début du traitement) - (PA à la fin du traitement)
La mesure du gain d’attache sera effectuée tout au long de l'étude à l’aveugle par un des
investigateurs de l’étude qui aura effectué une calibration préalable. Ce praticien ne peut
pas participer au traitement. Les soins seront réalisés par un investigateur qui lui, ne
participera pas à la mesure du gain d’attache.
Les mesures de PDP seront effectuées à l'aide d’une sonde du même type que la sonde
électronique Florida et les mesures de RG à l'aide d'une sonde parodontale millimétrée.
Ces deux types de mesures se feront dent par dent sur les six sites suivants : mésiovestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio-lingual, lingual et disto-lingual.
Un écart de 1 mm sur le gain d’attache clinique obtenu entre le détartrage /surfaçage
radiculaire et le laser sera considéré comme écart cliniquement significatif.
Critères de jugement secondaires
Les critères de jugement secondaires seront
➢ La détection et la quantification des germes parodontopathogènes par la
technique PCR (perio-analyse®) dans les prélèvements bactériens effectués au
niveau des 2 sites les plus profonds (1 site côté contrôle et 1 site côté test) au
départ de l’étude, ces mêmes sites seront analysés après traitement. Le kit utilisé
sera un kit de prélèvement bactériologique de type perio analyse de Pierre FABRE
ORAL Care (cf. annexe 6).
➢ L’évaluation de l’inflammation au début et à la fin du traitement de la parodontite
chronique après traitement par DSR mécanique ou par laser, grâce à l’indice de
saignement gingival (Bleeding on probing BoP). Le recueil de l’indice sera effectué
par l’investigateur dent par dent sur les six sites suivants : mésio-vestibulaire,
vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio-lingual, lingual et disto-lingual : le résultat
sera exprimé sous forme de pourcentage de sites qui saignent après sondage par
rapport au nombre total de sites sondés.
➢ La durée totale du traitement de la parodontite chronique : les séances de
traitement seront chronométrées et la durée moyenne de traitement par dent
(pluri ou monoradiculée) sera calculée pour chaque modalité thérapeutique.
➢ L’appréciation subjective du degré de confort par le patient : l’échelle du confort
sera de 0 à 10 (10 le degré de confort maximal) évalué à l’aide de l’échelle visuelle
analogique.
➢ L’appréciation subjective du degré de confort par le praticien à l’aide d’une
échelle visuelle analogique de 0 à 10.
Description de la méthodologie de la recherche, accompagnée de sa présentation
schématique précisant notamment les visites et les examens prévus.
Plan expérimental
L’étude est pilote, monocentrique, prospective, croisée, randomisée, ouverte. Les sujets
sont leurs propres témoins.
Déroulement de l’étude
Sélection
I. Dépister les patients satisfaisants aux critères d’inclusion. Les patients sélectionnés
auront tous subi préalablement un bilan radiologique, un détartrage ultrasonique et une
motivation à l’hygiène bucco-dentaire.
II. Présentation éclairée du protocole au patient, information du patient : obtention de la
non opposition à la participation à l‘étude
III. Examen clinique
III. Relevé des indices cliniques (saignement, récessions, profondeur de poche)
IV. Prélèvement bactérien (Modalités particulières de surveillance) : les prélèvements
bactériens seront effectués au niveau des 2 sites les plus profonds (1 site côté contrôle et
1 site côté test).
Visites de traitement (2 séances de traitement prévues
I. Examen clinique et rappel des techniques d’hygiène bucco-dentaire
II. Randomisation et débridement radiculaire par quadrant (mécanique ou laser) avec ou
sans anesthésie locale (DSR mécanique). 2 quadrants par séance avec pour chacun une
technique différente (laser/DSR)
III. Vérification des événements indésirables et des traitements concomitants.
IV. Appréciation du patient (évaluation du confort) et de l’investigateur
Complications possibles
Douleurs postopératoire
Réaction allergique au produit anesthésique
Conduite à tenir devant une complication:
En cas de douleur : prescrire des antalgiques périphériques.
En cas de réaction allergique : Prendre contact avec les services d’urgence médicale
(SAMU ou SMUR) du CHU de Nantes auxquels il faudra faire appel en cas d’urgence
médicale grave.
Le nombre de séances de traitement nécessaires au patient est laissé à l’appréciation du
praticien, de façon indépendante du protocole.
Réévaluation (8 semaines après la dernière visite de traitement)`
I. Examen clinique
II. Relevé des indices cliniques (saignement, récessions, profondeur de poche)
III. Prélèvement bactérien (Modalités particulières de surveillance) : : les prélèvements
bactériens seront effectués au niveau des 2 sites les plus profonds déjà identifiés lors de
la première visite (1 site côté contrôle et 1 site côté test)
IV. Vérification des événements indésirables et des traitements concomitants.
Fin d’étude.
CALENDRIER DE L’ETUDE
Actions
Critères d’inclusion et
d’exclusion
Information du patient
Recueil
de
la
non
opposition /
Consentement
éclairé
(facultatif)
Examen clinique
Hygiène bucco dentaire
Relevé
des
indices
cliniques
Prélèvement bactérien
Randomisation
SR mécanique ou laser
Evaluation du confort
Appréciation du patient
et du praticien
Evénements indésirables
Première
séance
Sélection
traitement
(J0)
maxillaire
(J7 +/- 2 jrs)
Visite
de
Deuxième
réévaluation
de séance
de (****)
traitement
(8 semaines ap. la
mandibulaire dernière séance
(J14 +/- 2 jrs)
de traitement J70
+/- 7 jrs)
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
La mesure du gain d’attache sera effectuée tout au long de l'étude à l’aveugle par un des
investigateurs de l’étude qui aura effectué une calibration préalable. Ce praticien ne peut
pas participer au traitement. Les soins seront réalisés par un investigateur qui lui, ne
participera pas à la mesure du gain d’attache.
Les mesures de PDP seront effectuées à l'aide d’une sonde du même type que la sonde
électronique Florida et les mesures de RG à l'aide d'une sonde millimétrée. Ces deux
types de mesures se feront dent par dent sur les six sites suivants : mésio-vestibulaire,
vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio-lingual, lingual et disto-lingual.
(****) Une évaluation de fin d'étude est pratiquée pour toute sortie prématurée d'étude.
Les examens à pratiquer seront dans ce cas les mêmes que ceux de la visite la plus
proche.
Le nombre de séances de traitement nécessaires au patient est laissé à l’appréciation du
praticien, de façon indépendante du protocole.
Description des mesures prises pour réduire et éviter les biais incluant notamment :
Le tirage au sort ;
Pour chacun des sujets volontaires, la sélection des 2 hémi-arcades antagonistes (tests et témoins) se
fera par tirage au sort. Ce tirage au sort sera effectué avant le traitement selon la technique de la pile
d’enveloppe : l’investigateur prendra la première enveloppe de la pile (classée par ordre croissant)
dans laquelle se trouvera un papier indiquant comment et dans quel ordre les hémi-arcades doivent
être traitées.
La randomisation portera sur la localisation de la première hémi-arcade à traiter et le traitement à
apporter. Le traitement des hémi-arcades suivantes en découlera : les hémi-arcades seront traitées
selon un ordre défini par le sens des aiguilles d'une montre, avec le même traitement pour les 2 hémiarcades a (le maxillaire droit et la mandibule gauche d'une part, et le maxillaire gauche et la
mandibule droite d'autre part seront traités de façon identique.
Ex. si la randomisation décide que la première hémi arcade à être traitée est la mandibule gauche, qui
doit être traitée en premier avec laser, alors les séances de traitements seront organisées comme
suit :
Séance 1 : traitement de la mandibule gauche par laser puis de la mandibule droite par DSR
Séance 2 : traitement du maxillaire droit par laser puis du maxillaire gauche par DSR
Le fait de changer l'ordre de traitement (DSR ou laser, maxillaire ou mandibule) permettra de
s'affranchir de l'éventualité d'un retentissement de la durée et de la pénibilité du traitement sur
l'appréciation subjective du praticien et du patient et les conséquences sur la vie quotidienne du
patient (coté privilégié de mastication).
Une liste de randomisation sera établie par le CHU en accord avec le protocole de l’essai.
Les méthodes de mise en insu.
L’étude sera en ouvert à l’exception du praticien qui effectuera la mesure du gain d’attache (un
praticien unique pour toute l’étude), qui ne saura pas quel traitement le patient a eu (DSR mécanique
ou laser).
Il est rappelé que :

les personnes qui participent à cette étude ne pourront participer à une autre
recherche biomédicale (notamment en double aveugle portant sur des traitements
antibiotiques ou anti-inflammatoires). Si un patient souhaite participer à une autre
recherche biomédicale, il informera le chirurgien-dentiste qui le suit dans le cadre de la
recherche et le patient sera sorti de cette étude.

il n’est pas prévu de période d’exclusion.
Durée prévue de participation des personnes et description de la chronologie et de la durée de
toutes les périodes de l’essai, y compris le suivi, le cas échéant:
La durée totale prévue de participation d’une personne de l’étude sera de 10 semaines. Néanmoins,
cette durée est fonction du nombre de séances de traitement que le patient nécessite (jusqu'à 4
séances de traitement peuvent être nécessaires). La durée de participation peut donc être
supérieure, de façon indépendante du protocole. La fin de participation à l’étude pour une personne
aura lieu à l’issue de lavisite de réévaluation qui a lieu 8 semaines après sa dernière séance de
traitement.
Les sites présentant après traitement une PDP ≤ 4 mm à la visite de réévaluation (dernière visite)
seront considérés guéris. Pour les poches qui présentent une profondeur supérieure à 4 mm un SR
(ou débridement laser) localisé sera effectué de nouveau selon la procédure habituelle de prise en
charge des parodontites chroniques. De même, une thérapeutique de soutien sera appliquée.
Les personnes qui se prêtent à la recherche auront un prélèvement bactérien avant le début de
traitement et lors de la visite de réévaluation. Ce prélèvement est simple, rapide, et non invasif,
effectué a l’aide de cônes en papier stériles posés dans la poche parodontale. Ce prélèvement est
effectué au cours du suivi habituel d’un patient présentant cette pathologie à des fins diagnostiques
et thérapeutiques par certains praticiens mais n’est pas systématique.
Description des règles d'arrêt définitif ou temporaire :
Critères d’arrêt définitif ou temporaire de la participation d'une personne à la recherche ;
Les critères d’arrêt prématuré de la participation d'une personne à la recherche sont les suivants (ils
doivent être indiqués dans le cahier d’observation) :
➢ Décès
➢ Retrait de consentement
➢ Déviation ou déviation au protocole (ex. non respect de la randomisation)
➢ Apparition d’un critère d’exclusion (diabète non-contrôlé, patients fumeurs, pathologie
systémique affectant son système immunitaire, HIV positif, patient alcoolique, patient
toxicomane, traitement antibiotique ou anti-inflammatoire, intervention chirurgicale, allergie
connue à la l’anesthésie locale ou locorégionale, participation simultanée à un autre protocole
de recherche biomédicale, femme enceinte),
➢ Patient perdu de vue : les sorties d’essai pour non présentation du sujet aux consultations
doivent faire l’objet d’un suivi pour en obtenir la cause. Les patients seront recontactés deux
fois (dans la semaine qui suit la date théorique de la visite du patient, puis le cas échéant une
semaine après encore) avant d’être déclarés « perdus de vue ». Tout doit être mis en œuvre
par l’investigateur pour retrouver et documenter l’état de santé des sujets perdus de vue.
➢ L’investigateur a le droit de sortir de l’essai un sujet pour toute raison allant dans le sens des
meilleurs intérêts du sujet.
➢ Les patients pourront être sortis d’étude pour non assiduité au traitement et/ou non
présentation aux consultations prévues. Il faudra noter les raisons :
➢ Manque de motivation personnelle, et notamment au niveau de l’hygiène orale.
➢ Problèmes familiaux, ou tout facteur particulièrement stressant qui l’amène à interrompre le
traitement pendant une durée supérieur à 30 jours.
Les sorties d’essai pour pathologie intercurrente doivent être pleinement documentées avec toute
l’information appropriée disponible.
Les patients sortiront d’essai à la visite qui suit l’apparition de l’événement impliquant la sortie
d’essai (dans le cas du retrait de consentement, la sortie d’essai est déclarée à la date du retrait de
consentement, dans le cas d’un patient perdu de vue, la sortie d’essai est déclarée à la date de la
dernière visite du patient).
Lorsque cela est possible, et si le patient l’accepte, les examens qui auraient du être effectués à la
visite d’évaluation seront réalisés (à moins que les précédents examens de même type aient été
effectués moins de 15 jours auparavant).
Les sorties d’études ne peuvent être effectives qu’après confirmation par l’investigateur et le
responsable de la recherche. Ces sorties d’étude sont toujours définitives. Le recueil de données d’un
patient sortant prématurément de l’étude s’arrêtera le jour de sa sortie d’étude. Les modalités de la
prise en charge médicale des personnes qui ont participé à la recherche à la fin de leur suivi est sans
particularité. Les sites présentant après traitement une PDP ≤ 4 mm seront considérés guéris. Pour
les poches qui présentent une profondeur supérieure à 4 mm un SR (ou débridement laser) localisé
sera effectué de nouveau selon la procédure habituelle de prise en charge des parodontites
chroniques. De même, une thérapeutique de soutien sera appliquée.
Modalités et calendrier de recueil pour ces données ;
Voir chapitre 4.5.1
Modalités de remplacement de ces personnes, le cas échéant ;
Les patients sortant d’essai de façon prématurée ne seront pas remplacés.
Modalités de suivi de ces personnes
Les patients sortant d’essai de façon prématurée seront pris en charge de la meilleure façon possible
en fonction de leur état de santé. La suite de la prise en charge est sans particularité. Les sites
présentant après traitement une PDP ≤ 4 mm seront considérés guéris. Pour les poches qui
présentent une profondeur supérieure à 4 mm un SR (ou débridement laser) localisé sera effectuée
de nouveau selon la procédure habituelle de prise en charge des parodontites chroniques. De même,
une thérapie de soutien sera appliquée.
Critères d’arrêt définitif ou temporaire d'une partie ou de la totalité de la recherche.
Le temps d’inclusion prévu est de 6 mois, ou dés que les 25 patients seront inclus si ce quota est
atteint avant les 6 mois. La recherche prendra fin au terme de la participation de la dernière
personne qui se prête à la recherche.
Les modalités de la prise en charge médicale des personnes qui ont participé à la recherche à la fin de
leur suivi est sans particularité. Les sites présentant après traitement une PDP ≤ 4 mm seront
considérés guéris. Pour les poches qui présentent une profondeur supérieure à 4 mm un SR (ou
débridement laser) localisé sera effectué de nouveau selon la procédure habituelle de prise en
charge des parodontites chroniques. De même, une thérapeutique de soutien sera appliquée.
Les motifs d'arrêt prématuré, définitif ou temporaire de l'étude peuvent venir de la décision du CPP,
ou de la décision du responsable de la recherche par exemple pour défaut d’inclusion (- de 25 % à ½
temps) ou pour toute autre décision liée à de nouvelles informations modifiant significativement la
balance bénéfice / risque de cette étude.
Identification de toutes les données à recueillir directement dans les cahiers d'observation, qui
seront considérées comme des données source.
Les données suivantes seront recueillies directement dans les cahiers d'observation, ou elles seront
considérées comme des données sources :
Appréciation du patient et du praticien
Relevé des indices cliniques
Sélection et exclusion des personnes de la recherche :
Critères de pré-inclusion (si applicable)
Les patients sélectionnés auront tous subi préalablement un bilan radiographique, un détartrage
ultrasonique et une motivation à l’hygiène bucco-dentaire, et sont motivés (appréciation établie lors
des premières séances de prise en charge par un praticien du département de parodontologie).
Critères d'inclusion des personnes qui se prêtent à la recherche.
1) Patient de plus de 18 ans de sexe masculin ou féminin, diagnostiqué comme souffrant de
parodontite chronique généralisée avec indication de traitement non-chirurgical de la poche
parodontale par détartrage de surface radiculaire mécanique ou par laser.
2) Patient présentant au moins 18 dents permanentes en bouche
3) Patient présentant au moins 4 poches d’au moins 5 mm de chaque côté de la ligne médiane
sur chaque hémi-arcade.
4) Patients assidus, avec une adresse fixe et joignable par téléphone, s’engageant à revenir 8
semaines après leur traitement à une consultation de suivi pour un examen clinique, et à
prévenir le Pôle d’ Odontologie de tout changement éventuel d’adresse et de coordonnées
téléphoniques.
5) Les femmes devront avoir un moyen de contraception efficace (contraceptifs oraux, anneaux
contraceptifs, implants contraceptifs, patchs contraceptifs, stérilets, préservatif) si elles sont
en capacité de procréer (ne sont pas concernées les femmes ménopausées depuis plus de
deux ans et les femmes ayant subi une hystérectomie).
6) Patients ayant été informés et n’ayant pas exprimé leur opposition pour la participation a
cette recherche.
Critères de non-inclusion des personnes qui se prêtent à la recherche.
1) Femme enceinte (selon les dires de la patiente aucun test de grossesse ne sera effectué)
2) Patient souffrant de pathologie systémique affectant son système immunitaire.
3) Patient diabétique (diabète non-contrôlé)
4) Patient ayant subi une intervention chirurgicale dans les 3 mois précédents.
5) Patients fumeurs. (≥ 1 cigarette/j)
6) Patient HIV positif. (selon le dossier médical du patient)
7) Patient alcoolique (selon le dossier médical du patient)
8) Patient toxicomane (selon le dossier médical du patient)
9) Patient ayant reçu un traitement antibiotique ou anti-inflammatoire dans les 3 derniers mois.
10) Allergie connue à la l’anesthésie locale ou locorégionale
11) Traitement par un médicament en cours d’investigation au cours des trois derniers mois
précédents
12) Patients actuellement déjà inclus dans un autre protocole d’évaluation
13) Participation simultanée à un autre protocole de recherche biomédicale
14) Patients dont le suivi postopératoire est jugé aléatoire par l’investigateur
15) Patient dans l’incapacité de recevoir une information éclairée et d'exprimer leur non
opposition pour cette recherche.
16) Les personnes privées de liberté par une décision judiciaire ou administrative, les personnes
hospitalisées sans consentement, admises dans un établissement sanitaire ou social à
d'autres fins que celle de la recherche, les personnes majeures faisant l'objet d'une mesure de
protection légale ou hors d'état d'exprimer leur non opposition pour cette recherche.
17) Patients ne satisfaisant pas à tous les critères d’inclusion
Modalités de recrutement et d’information des personnes concernéees :
Le recrutement se fera à partir de la consultation bilan diagnostic du centre de consultations et de
soins dentaires du CHU de NANTES. Il s’agira de patients présentant des parodontites chroniques
avec indication de traitement par surfaçage radiculaire (manuel et/ou ultrasonique ou laser)
L’information sera données aux patients par les investigateurs.
Traitement administré aux personnes qui se prêtent à la recherche :
Description des produits utilisés au cours de la recherche, accompagnée des documents
habituellement à disposition de l'utilisateur tels que les notices d'instruction des dispositifs
médicaux et de la justification que les conditions d'utilisation de ces produits sont conformes à leur
destination et leur utilisation en pratique courante.
Produit(s) expérimental(aux)
Identification des traitements :
Sans objet
Administration
Sans objet
Adaptation de dose
Sans objet
Autres médicaments du protocole
Les traitements utilisés dans le cadre de ce protocole ne diffèrent pas de ceux utilisés dans le cadre
d’une prise en charge habituelle.
Médicaments et traitements autorisés et interdits dans le cadre du protocole, y compris les
médicaments de secours.
Traitements non autorisés
Les traitements antibiotique ou anti-inflammatoire ne sont pas autorisés dans ce protocole.
Traitements autorisés
Tous les autres traitements sont autorisés.
Traitement d’urgence
Il n’y pas d’EIG attendu spécifique au protocole. Il n’y a donc pas de traitement d’urgence spécifique.
Méthodes de suivi de l'observance au traitement.
Sans objet
Conditions de stockage des produits expérimentaux.
Description du stockage
Sans objet, aucun produit n’étant fourni dans le cadre de cette étude.
Description du stockage dans le service si applicable
Sans objet, aucun produit n’étant fourni dans le cadre de cette étude.
Description du stockage chez le patient si applicable
Sans objet, aucun produit n’étant fourni dans le cadre de cette étude.
Description du ou des dispositifs nécessaires à la réalisation de la recherche accompagnée des
documents habituellement à disposition de l'utilisateur tels que les notices d'instruction des
dispositifs médicaux et de la justification que les conditions d'utilisation de ces produits sont
conformes à leur destination et leur utilisation en pratique courant.
L’appareil Kavo Key laser 3®
Le laser Er :Yag utilisé est le Kavo Key laser 3® (Kavo, Biberach, Allemagne), cet appareil émet une
radiation infrarouge pulsatile avec une longueur d’onde de 2 .940 nm. Le traitement sera effectué
sous irrigation d’eau avec une pièce à main spécifique pour le traitement laser (2061, Kavo). La
transmission du faisceau se fait à l’aide d’un tip biseauté en fibres de verre (0.4x1.65 mm, facteur de
transmission : 0.85) (blue tip, Kavo). L’appareil est doté d’un système de détection automatique du
tartre par fluorescence [27]. Les mêmes paramètres seront appliqués pour tous les secteurs traités
(intensité : 140 mJ, fréquence : 10 Hz). Une notice d’information est donnée en annexe.
Sonde parodontale électronique
La sonde parodontale utilisée est une sonde électronique à pression constante. Il s’agira d’une
sonde, marquée CE dans l’indication de la recherche, du même type que la sonde Florida Probe.
(Florida Probe Corporation, Florida, USA http://www.floridaprobe.com/fpsystem2.htm). Cette sonde
permet de mesurer les PDP en utilisant un logiciel informatique. Cela assure une reproductibilité
maximale surtout qu’elle est aussi dotée d’un système mécanique qui permet de sonder tous les
sites avec la même pression de la sonde. Une notice d’information est donnée en annexe.
Kit de diagnostic
Il s’agit d’un kit de diagnostic bactériologique, dont le fournisseur est non déterminé à ce jour mais il
devra être validé et répondra aux caractéristiques du kit pério-analyse des laboratoires Pierre Fabre
dont la notice est donnée en annexe.
Comité de surveillance indépendant
Il n’y aura pas dans cette recherche la création d’un comité de surveillance indépendant.
Statistiques :
Description des méthodes statistiques prévues, y compris du calendrier des analyses intermédiaires
prévues.
Variables prises en compte
-
Gain d’attache clinique
Indice de saignement gingival
Durée moyenne de traitement par dent
Appréciation du traitement par le patient
Appréciation du traitement par le praticien
Tests statistiques utilisés :
1. Statistique descriptive:
- Estimation ponctuelle et par intervalle de confiance à 95% des moyennes et écart-types de
différents paramètres étudiés qui sont des variables quantitatives: gain d’attache clinique, durée
totale de traitement, appréciation de la douleur du patient par EVA. La distribution des variables
continues sera évaluée au moyen de test de normalité (Lilliefors).
- Estimation ponctuelle et par intervalle de confiance à 95% des fréquences de différents paramètres
étudiés qui sont des variables qualitatives binaires, catégorielles ou ordonnées: proportion des
germes présents, proportion de saignement, guérison, appréciation du confort de la thérapeutique
mais aussi sexe du patient.
2. Analyse bivariée des données pour chaque type de traitement:
Elle consistera à évaluer l’existence d’un lien entre le gain d’attache clinique et la quantité des
germes présents, au moyen de test de corrélation (Pearson ou Spearman selon que les variables sont
distribuées selon la loi normale ou non).
Des tests du Chi2 seront réalisés pour apprécier l’existence d’une relation entre guérison clinique
(poche< 4mm) et différents facteurs secondaires étudiés (identification des germes présents,
proportion de saignement, appréciation du confort de la thérapeutique ainsi que localisation
maxillaire ou mandibulaire).
3. Analyse comparative des thérapeutiques:
L’objectif principal de cette étude pilote est de comparer le confort et l’efficacité des 2 techniques
thérapeutiques, les patients recevant par tirage au sort les 2 traitements simultanément de la façon
suivante :
L’allocation au hasard d’une de séquence de traitement ne correspondant pas à un plan en crossover, une comparaison des gains d’attache et des EVA obtenus sera réalisée au moyen de tests t
appariés ou de tests appariés de Wilcoxon selon que les variables sont normales ou non (seuil de
signification à 5%, tests bilatéraux).
Analyses en sous groupes prévues (facultatif)
Non applicable
Analyses intermédiaires prévues (facultatif)
Non applicable
Responsables des analyses statistiques
Le responsable des analyses statistiques est le Dr Enkel Bénédicte (CSERD, Nantes).
Logiciel et version utilisés : Systat 10.2
Nombre prévu de personnes à inclure dans la recherche, et nombre prévu de personnes dans
chaque lieu de recherche avec sa justification statistique.
Il s’agit d’une étude pilote afin de comparer chez un même patient principalement la réponse
tissulaire à 2 techniques opératoires différentes de DSR (manuelle versus LASER). Cependant, la
revue de la littérature donne peu d’informations concernant les résultats du débridement par LASER.
Nous avons néanmoins une connaissance suffisamment précise du gain d’attache obtenu par
technique manuelle, pour espérer une différence de gain d’attache de 1mm entre les 2 techniques
thérapeutiques avec un écart-type entre les 2 mesures de ± 1 (H1 : LASER>manuelle). Le calcul
d’effectifs pour un test t apparié a été réalisé grâce au logiciel SYSTAT 10.2, avec un risque d’erreur
de première espèce de 5% et une puissance de 99%. Le nombre de sujets à inclure est estimé à 20,
mais pour anticiper les éventuels perdus de vue, nous avons majoré cet effectif de 25%. La taille de
l’échantillon a donc été fixée à 25 patients.
Power Curve (Alpha = 0.010)
1.0
0.9
0.8
Power
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
0
10
20
Sample Size (per cell)
30
Model = Paired t-test
Expected S.D.
of
Alpha
Difference Difference Power
0.010
0.010
1
1
1
1
0.915
0.989
Total
Sample
Size
19 Pairs
20 Pairs
L’échantillon sera de 25 personnes adultes, souffrant de parodontites chroniques.
Les personnes qui participent à cette étude ne pourront participer à une autre recherche
biomédicale (notamment en double aveugle portant sur des traitements antibiotiques ou antiinflammatoires). Si un patient souhaite participer à une autre recherche biomédicale, il informera le
praticien qui le suit dans le cadre de la recherche et le patient sera sorti de cette étude.
Il n’est pas prévu de période d’exclusion.
Degré de signification statistique prévu.
Seuil de signification défini à 0,01.
Critères statistiques d'arrêt de la recherche.
NA
Droit d'accès aux données et documents source.
Les données médicales de chaque patient ne seront transmises qu’à l’organisme de rattachement de
la personne responsable de la recherche ou toute personne dûment habilitée par celui-ci dans les
conditions garantissant leur confidentialité.
Le cas échéant, l’organisme de rattachement de la personne responsable pourra demander un accès
direct au dossier médical pour vérification des procédures et/ou des données de la recherche, sans
violer la confidentialité et dans les limites autorisées par les lois et régulations.
Contrôle et assurance de la qualité.
Monitoring de l’essai :
Le Monitoring sera assuré par la Cellule de promotion à la Recherche Clinique. Un Attaché de
Recherche Clinique (ARC) se rendra régulièrement sur chaque site afin de procéder au contrôle
qualité des données rapportées dans les cahiers d’observations. L’ARC s’assure que les cahiers
contiennent toutes les informations demandées et vérifie la conformité du cahier d’observation par
rapport au protocole et à la réglementation en vigueur.
Le cahier d’observation de chaque patient doit être en adéquation avec les documents sources (=
dossier patient). L’accès de l’ARC à ces documents doit être facilité. L’ARC est tenu à la
confidentialité quant aux informations auxquelles il accède.
La fréquence des visites dépendra du nombre de patients inclus, du rythme d’inclusions et des
difficultés constatées lors de la réalisation de l’étude
Les visites de monitoring sur site seront organisées après rendez-vous avec l’investigateur. Les ARC
devront pouvoir consulter :



les cahiers de recueil de données des patients inclus,
les dossiers médicaux et infirmiers des patients,
le classeur investigateur.
Un monitoring de base sera effectué et vérifiera les 5 points suivants :
 L’absence de non opposition du patient dans le dossier médical,
 le respect des critères d’inclusion,
 le critère principal de jugement,
Effets indésirables
Définitions
Evénements indésirables
Un évènement indésirable est défini comme toute manifestation nocive chez un patient ou un
participant à une recherche, et qui n'est pas nécessairement liée à celle ci.
Tous les événements indésirables rencontrés au cours de la recherche, qui sont constatés par le
praticien ou rapportés par le patient, seront consignés dans le cahier d'observation dans la section
prévue à cet effet.
L'intensité des événements indésirables sera cotée selon les critères suivants :
1 = bénin
2 = modéré
3 = sévère
4 = mettant en jeu le pronostic vital
Effets Indésirables
On considère qu’il y a suspicion d’effet indésirable pour tout événement indésirable pour lequel un
lien de causalité, quelle que soit son importance (douteux, plausible, possible, certains) peut être
envisagé avec la recherche.
Evènements ou effets indésirables graves
Un EI est considéré comme un EIG dès lors qu’il:
* entraîne le décès,
* met en jeu le pronostic vital,
* entraîne une incapacité ou une invalidité temporaire ou définitive,
* nécessite ou prolonge une hospitalisation du patient,
* entraîne une anomalie congénitale ou néonatale,
* est médicalement important (ce qui signifie : nécessite une pise en charge pour éviter l’aggravation
vers un des stades ci-dessus).
Effets ou évènements indésirables graves attendus
Un événement indésirable grave attendu (EIG A) est un évènement déjà mentionné dans la version la
plus récente des informations relatives à la recherche.
Dans le cadre de la présente recherche, les EIG attendus sont uniquement liés aux médicaments de
l'anesthésie systématique. Il est rappelé que le traitement anesthésique est habituellement donné au
patient en cas de traitement DSR mécanique. Il ne s’agit donc pas d’une médication spécifique de la
recherche.
Effets indésirables graves inattendus
Un effet indésirable grave inattendu (EIG I) est un effet dont la nature, la sévérité, la fréquence ou
l’évolution ne concorde pas avec les informations relatives aux produits, actes pratiqués et
méthodes utilisées au cours de l’essai.
Une grossesse serra considérée comme événement indésirable grave et un suivi sera effectué sur la
patiente jusqu'à l'accouchement. Les patientes qui tomberont enceinte en cours d'étude
continueront à être suivi dans le cadre de l'étude, mais ne seront pas intégrées dans l'analyse du fait
des influences sur les gencives (inflammation, saignement) induites par les modifications
hormonales.
Evaluation de la sécurité :
Description des paramètres d'évaluation de la sécurité.
Les EIGs attendus dans ce protocole ne sont pas en rapport avec la recherche. Il n’y a donc
pas de paramètres d’évaluation de la sécurité définis.
Méthodes et calendrier prévus pour mesurer, recueillir et analyser les paramètres d'évaluation de
la sécurité.
Les Ei et les EIG seront recueillis par interrogatoire du patient sur ses traitements concomitants
depuis la visite précédente, les faits nouveaux intervenus dans son état de santé ou sa qualité de vie.
Les symptômes dates, évolution, mesures prises seront recueillies
Procédures mises en place en vue de l'enregistrement et de la notification des événements
indésirables.
Notification des EIG
Tout EI qui répond à la définition d’EIG nécessite le remplissage d’un feuillet de déclaration d’EIG
qu’il soit attendu ou non attendu. L’investigateur doit vérifier que les informations renseignées sur
ce feuillet sont précises et claires (ne pas mettre d’abréviation…).
L’EIG attendus et inattendus seront transmis pour information au responsable de la recherche.
Aucune transmission de ces EIG ne sera faite, par le responsable de la recherche notamment aux
autorités compétentes.
Le fait d’informer le responsable de la recherche ne dispense pas les investigateurs de déclarer les
évènements significatifs aux autorités compétentes dont il relève (réactovigilance, matériovigilance,
pharmacovigilance, biovigilance).
Comité de surveillance indépendant
Sans objet
Modalités et durée du suivi des personnes suite à la survenue d'événements indésirables.
Les Ei et les EIG seront recueillis par interrogatoire du patient sur ces traitements concomitants
depuis la visite précédente, les faits nouveaux intervenus dans son état de santé ou sa qualité de vie,
les Ei seront suivis par l’investigateur jusqu'à leur stabilisation ou leur résolution ou le cas échéant
jusqu'à la sortie d’étude du patient (symptômes dates, évolution, mesures prises). Les EIG seront
suivis par l’investigateur jusqu'à leur stabilisation ou leur résolution (symptômes dates, évolution,
mesures prises).
Les résultats anonymisés des examens et analyses effectués dans le cadre du traitement des Ei ou
EIG seront mis à disposition du responsable de la recherche, s’il en fait la demande
Considérations éthiques.
Information du patient
L’investigateur s’engage à informer le patient de façon claire et juste du protocole (notice
d’information en annexe ). Il remettra au patient un exemplaire de la notice d’information. Celle-ci
précisera la possibilité pour le patient de refuser de participer à la recherche. La non opposition du
patient pour la participation à cette recherche devra être recherchée et mentionné dans le dossier
médical du patient.
Un formulaire de consentement (annexe 3) pourra être proposé au patient.
Comité de Protection des Personnes
la personne responsable s’engage à soumettre le projet d’étude à l’avis préalable d’un Comité de
Protection des Personnes (CPP).
Amendements au protocole
Les demandes de modifications substantielles seront adressées par la personne responsable pour
avis au comité de protection des personnes concerné.
Le protocole modifié devra faire l’objet d’une version actualisée datée.
Le formulaire d’information du patient devra faire l’objet de modification si nécessaire.
Anonymat des patients
En signant ce protocole la personne responsable et l’ensemble des co-investigateurs s’engagent à
maintenir confidentielles les identités des patients ou patientes qui ont participé à l’étude. La
première lettre du nom, la première lettre du prénom, le mois et l’année de naissance seront les
seules informations qui figureront sur le cahier d’observation (CRF) et qui permettront de rattacher à
posteriori le CRF au patient.
Données informatisées
Les données recueillies au cours de l’étude seront conservées dans un fichier informatique
respectant la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004. Cette recherche a
fait l’objet d’une demande d’avis simplifié à la CNIL.
Traitement des données et conservation des documents et des données relatives à la recherche.
Recueil des données
Un cahier d’observation (CRF) sera créé par patient. Toutes les informations requises par le
protocole doivent être fournies dans le CRF. Il reprendra les différentes étapes de la prise en
charge du patient dans le protocole. Il doit comprendre les données nécessaires pour
confirmer le respect du protocole, déceler les écarts majeurs au protocole et toutes les
données nécessaires aux analyses définies en 7.
La personne responsable du remplissage des CRF (investigateur, ARC…) devra être définie et est
identifiée dans le tableau de délégations des responsabilités de chaque centre (conservé dans le classeur
investigateur).
Des règles de remplissage seront définies.
Les données devront être copiées de façon nette et lisible.
Les données manquantes seront notifiées.
Les données erronées seront clairement barrées et les nouvelles données copiées à coté avec la date
et les initiales du correcteur.
L’anonymat des sujets sera assuré par la mention de la première lettre du nom et la première
lettre du prénom sur tous les documents. La règle de codage des patients sera définie. Toutes
les données nominatives seront effacées.
Les cahiers seront datés et signés lorsque le patient sera sorti d’essai afin d’en valider les
données.
Traitement des données
La collecte des données cliniques reposera sur la mise en place d'une base de données clinique et la
création de masques de saisie à l’image du cahier d'observation en conformité avec le protocole et
les réglementations actuellement en vigueur.
Les cahiers d’observation seront adressés régulièrement à l’ERT1051 pour analyse et archivage. La
saisie des données aura lieu à l’ERT1051 sous la responsabilité du Dr G. DACULSI.
La collecte des données cliniques reposera sur la mise en place d'une base de données clinique et la
création de masques de saisie à l’image du cahier d'observation en conformité avec le protocole et
les réglementations actuellement en vigueur.
La Structure de la base de données et des écrans de saisie seront approuvés par le responsable de la
recherche. La création et la mise en place de la base de données sera documentée dans un Manuel
de Data Management. Ce document décrit toutes les étapes de traitement des données : i.e. saisie,
détection et gestion des incohérences relevées, correction des données, codage des évènements
indésirables et des traitements concomitants. Le Manuel de Data Management renvoie à d'autres
documents comme :
- les Spécifications Fonctionnelles de la base de données.
- la Structure de la base de données (liste des tables et de leurs structures : i.e. nom, format,
label et liste de codes associés.
- le Plan de Validation des Données qui décrit l'ensemble des contrôles de cohérence
programmés et mis en oeuvre pour l'essai.
- la Convention de saisie.
Les contrôles de cohérence définis dans le Plan de Validation des Données seront programmés sous
SAS et seront validés avec un lot de patients test.
Ces contrôles de cohérence seront approuvés par le responsable de la recherche.
Les programmes de validation seront exécutés selon un calendrier défini avec le responsable de la
recherche.
Les incohérences détectées donneront lieu à la production de demandes pour clarification et
corrections éventuelles.
Un rapport mensuel relatif à l'avancement de la saisie et à la gestion des incohérences sera édité en
accord avec le responsable de la recherche.
Un contrôle qualité final des données nécessaires à l'analyse statistique sera mis en place selon la
procédure actuellement en vigueur.
Un ou plusieurs transferts de la base de données seront définis et planifiés selon un calendrier revu
avec le responsable de la recherche.
Règles relatives à la publication.
Une copie de la publication sera remise au CHU de Nantes, responsable de la recherche, qui sera
nécessairement cité. En dehors des investigateurs coordonnateurs, les auteurs seront déterminés au
prorata du nombre de patients inclus.
Le protocole a été déclaré dans la base publique américaine : clinicaltrial.gov.
Liste des annexes, le cas échéant.
Annexe 1 : Résumé de l’étude
Annexe 2 : Lettre d’information patient
Annexe 3 : Formulaire de recueil de consentement des patients (non obligatoire, mais conseillé)
Annexe 4 : Listing investigateurs (identité, fonction, spécialité, lieu d’exercice = établissement &
service, n° ADELI des investigateurs, coordonnées complètes)
Annexe 5 : Cahier d’observation / bordereau de recueil de données / questionnaires
Annexe 6 : questionnaire patient
Annexe 6 : Avis du comité scientifique
Annexe 7 : Brochure technique de l’appareil Kavo Key laser 3®
Annexe 8 : Brochure technique de la Sonde parodontale électronique
Annexe 9 : Brochure technique du Kit de diagnostic
Etude d’évaluation de soins courants « Traitement non-chirurgical de la parodontite chronique par
le laser Er : YAG comparé avec la méthode de détartrage/surfaçage radiculaire: suivi clinique et
microbiologique - Etude pilote, monocentrique, prospective, croisée, randomisée, ouverte »
Traitement de la parodontite chronique par le laser Er : YAG
Protocole initial soumis au CPP siégeant à ……………………………. en date du/__/__/____/
Promoteur : Centre Hospitalier Universitaire
(CHU) de Nantes
Nom contact : Dr Anne OMNES
Immeuble DEURBROUCQ, 5, allée dé l île
Gloriette
44093 Nantes Cedex 1
Adresse
de
visite
Maison de la recherche en santé de Nantes
3ème étage, 53, Chaussée de la Madeleine,
Nantes.
02 53 48 28 31 - 02 53 48 28 36
[email protected]
ARC CPRC: Madame Evelyne SCOTET-CERATO
Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes
Cellule de promotion à la recherche clinique
Immeuble DEURBROUCQ, 5, allée dé l île Gloriette
44093 Nantes Cedex 1
Adresse
de
visite
Maison de la recherche en santé de Nantes
3ème étage, 53, Chaussée de la Madeleine, Nantes.
02 53 48 28 40 - 02 53 48 28 36
[email protected]
Investigateur – Coordonnateur:
Dr A. SOUEIDAN - MCU-PH - CSERD - CHU
– CHU de NANTES – UFR
d’Odontologie–
1, place Alexis RICORDEAU - 44000 NANTES
-nantes.fr
Moniteur : Véronique LE GAC
Equipe de Recherche Technologique (ERT 1051)
– LIOAD U791
Faculté de Chirurgie Dentaire de Nantes - 1, place
Alexis RICORDEAU - 44000 NANTES
02 40 41 29 43
[email protected]
CAHIER DE recueil de données
Patient N° :
|__|__|
Initiales :
|__| |__|
1ère lettre du nom et1ère lettre du prénom du
patient
Année de naissance
|__|__|__|__|
Investigateur :
Assem SOUEIDAN
Zahi Badran
Pôle d’Odontologie - CHU Nantes
UFR d’Odontologie, 1 pl. A. Ricordeau
44042 Nantes Cedex 1
Julien Demoersman
Echeancier des visites
Nous vous proposons d'utiliser cet échéancier afin d'organiser les visites de votre patient.
Prenez rendez-vous pour la visite suivante à chaque visite.
Visite
Date Théorique
Date Réelle
J0
1ère
séance
traitement
J7 +/- 2 jrs
de -
2ème
séance
traitement
J14 +/- 2 jrs
de -
3ème
séance
traitement
J21
de -
4ème
séance
traitement
J28
de -
Réévaluation
8 semaines après le
dernier traitement +/- 7
jrs
Tableau des visites et des examens
Actions
Critères d’inclusion et d’exclusion
Information du patient
Recueil de la non opposition /
Consentement éclairé (facultatif)
Examen clinique
Hygiène bucco dentaire
Première
séance
Sélection
traitement
(J0)
maxillaire
(J7 +/- 2 jrs)
Autres
séances
de
de traitement
(entre1 et 3,
espacées d’1 à
2 semaines)
(*)
Visite
de
réévaluation
(****)
(8 semaines ap. la
dernière séance
de traitement)
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Relevé des indices cliniques
Prélèvement bactérien
Randomisation
SR mécanique ou laser
Evaluation du confort
Appréciation du patient
et du praticien
Evénements indésirables
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
La mesure du gain d’attache sera effectuée tout au long de l'étude à l’aveugle par un des
investigateurs de l’étude qui aura effectué une calibration préalable. Ce praticien ne peut pas
participer au traitement. Les soins seront réalisés par un investigateur qui lui, ne participera pas à la
mesure du gain d’attache.
Les mesures de PDP seront effectuées à l'aide d’une sonde du même type que la sonde électronique
Florida et les mesures de RG à l'aide d'une sonde millimétrée. Ces deux types de mesures se feront
dent par dent sur les six sites suivants : mésio-vestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire, mésiolingual, lingual et disto-lingual.
(*)Le nombre de séances de traitement nécessaires pour un traitement complet est laissé à
l’appréciation du praticien, de façon indépendante du protocole.
(****) Une évaluation de fin d'étude est pratiquée pour toute sortie prématurée d'étude. Les
examens à pratiquer seront dans ce cas les mêmes que ceux de la visite la plus proche.
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
J0
CONSULTATION de selection (J0) - A faire :
Vérifier que le patient correspond bien aux critères d’inclusion et d’exclusion, et remplir la page
du CRF correspondante, et la faxer à la CPRC et au moniteur (Véronique LE GAC)
Expliquer la recherche au patient, receuillir la non-opposition ou recueillir le consentement
écrit du patient en double exemplaire, dont un sera remis au patient, accompagné du
formulaire d’information
Examen clinique, Hygiène bucco dentaire,
Relevé des indices cliniques
Prélèvement bactérien
Remplir les pages correspondant à la visite
Investigateur :
Assem SOUEIDAN
Zahi Badran
Julien Demoersman
Données démographiques et socioprofessionnelle :
NON FAIT
Age : I__I__I Sexe :
Homme
Femme
Si femme : ménopausée ?
Oui depuis |__|__|__|__| (année)
contraception en traitement concomitant le cas échéant)
Non (reporter le moyen de
Origine ethnique : ………………………………………………………………
Ancien fumeur(se) ?
Oui
Non
Si oui arrêt depuis |__|__|__|__| (année)
Fumeur(se) pendant : |__|__| ans Nb de cig. / jr en moy : |__|__| cig / jr
Actuellement, exercez- vous un travail (une activité professionnelle)? OUI
NON
Si oui : Vous êtes :
-salarié(e)
-non salarié (indépendant)
Catégorie socioprofessionnelle :
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants et chefs d’entreprises
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Si non : Quelle est votre situation ?
chômeur inscrit ou non à l’ANPE
à la recherche d'un 1er emploi
retraité ou en préretraite
étudiant ou en formation
femme ou homme au foyer
en arrêt maladie
autre (préciser) ……………………………………………
invalide
Bénéficiez-vous :
1. de la sécurité Sociale OUI
NON
2. de la CMU
OUI
NON
3. de la CMU Complémentaire
OUI
NON
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
4. de l’aide médicale d’état (AME)
OUI
NON
5. d’une mutuelle ou assurance maladie complémentaire OUI
J0
NON
Antécédents Significatifs / Pathologies Concomitantes ?
Oui
Diagnostic
Date de fin ?
Date de début ?
Non
………………………………………...… |__|__|/|__|__|
|__|__|/|__|__|
……………..
/|__|__|__|__|
/|__|__|__|__|
………………………………………...…
En cours
……………..
………………………………………...… |__|__|/|__|__|
|__|__|/|__|__|
……………..
/|__|__|__|__|
/|__|__|__|__|
………………………………………...…
En cours
……………..
………………………………………...… |__|__|/|__|__|
|__|__|/|__|__|
……………..
/|__|__|__|__|
/|__|__|__|__|
………………………………………...…
En cours
……………..
………………………………………...… |__|__|/|__|__|
|__|__|/|__|__|
……………..
/|__|__|__|__|
/|__|__|__|__|
………………………………………...…
En cours
……………..
(*)
Si Oui, reporter les traitements dans la section « Traitements concomitants »
NON FAIT
Traiteme
nt
en
cours ?
Oui(*)
Non
Oui(*)
Non
Oui(*)
Non
Oui(*)
Non
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
Résultat du bilan de présélection
J0
NON FAIT
Bilan radiographique,
Radiologie panoramique dentaire ?
Oui le : |__|__|/|__|__| /200|__|
Non
Aspect
radiologique :
…………….……………….…………………………………………………………………………………
….
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………..
Cliché rétro-alvéolaire ?
Oui le : |__|__|/|__|__| /200|__|
Non
Aspect
radiologique :
…………….……………….…………………………………………………………………………………
….
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………..
Autre, précisez : …………………………………….
Oui le : |__|__|/|__|__| /200|__|
Non
Aspect
radiologique :
…………….……………….…………………………………………………………………………………
….
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………..
Détartrage ultrasonique
Motivation à l’hygiène bucco-dentaire / motivés (appréciation établie lors des premières séances
de prise en charge par un praticien du département de parodontologie).
Prélèvement bactérien
NON FAIT
Les prélèvements bactériens seront effectués au niveau des 2 sites les plus profonds (1 site côté
contrôle et 1 site côté test)
Localisation du Site n° 1 : ……………………………… Localisation
du
Site
n°
2:
………………………………
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
J0
Vérification des critères d'éligibilité
Critères d’éligibilité
OUI NON
Patient de plus de 18 ans de sexe masculin ou féminin, diagnostiqué comme souffrant de
parodontite chronique généralisée avec indication de traitement non-chirurgical de la
poche parodontale par détartrage de surface radiculaire mécanique ou par laser.
Patient présentant au moins 18 dents permanentes en bouche
Patient présentant au moins 4 poches d’au moins 5 mm de chaque côté de la ligne
médiane sur chaque hémi-arcade.
Patients assidus, avec une adresse fixe et joignable par téléphone, s’engageant à revenir
8 semaines après leur traitement à une consultation de suivi pour un examen clinique, et
à prévenir le Pôle d’ Odontologie de tout changement éventuel d’adresse et de
coordonnées téléphoniques.
Les femmes devront avoir un moyen de contraception efficace (contraceptifs oraux,
anneaux contraceptifs, implants contraceptifs, patchs contraceptifs, stérilets,
préservatif) si elles sont en capacité de procréer (ne sont pas concernées les femmes
ménopausées depuis plus de deux ans et les femmes ayant subi une hystérectomie).
Patients ayant été informés et n’ayant pas exprimé leur opposition pour la participation
a cette recherche.
COCHER UNE CASE « NON » SIGNIFIE QUE LE PATIENT NE PEUT PAS ETRE INCLUS
Critères de non eligibilité
OUI NON
Femme enceinte (selon les dires de la patiente aucun test de grossesse ne sera effectué)
Patient souffrant de pathologie systémique affectant son système immunitaire.
Patient diabétique (diabète non-contrôlé)
Patient ayant subi une intervention chirurgicale dans les 3 mois précédents.
Patients fumeurs. (≥ 1 cigarette/j)
Patient HIV positif. (selon le dossier médical du patient)
Patient alcoolique (selon le dossier médical du patient)
Patient toxicomane (selon le dossier médical du patient)
Patient ayant reçu un traitement antibiotique ou anti-inflammatoire dans les 3 derniers
mois.
Allergie connue à la l’anesthésie locale ou locorégionale
Traitement par un médicament en cours d’investigation au cours des trois derniers mois
précédents
Patients actuellement déjà inclus dans un autre protocole d’évaluation
Participation simultanée à un autre protocole de recherche biomédicale
Patients dont le suivi postopératoire est jugé aléatoire par l’investigateur
Patient dans l’incapacité de recevoir une information éclairée et d'exprimer leur non
opposition pour cette recherche.
Les personnes privées de liberté par une décision judiciaire ou administrative, les
personnes hospitalisées sans consentement, admises dans un établissement sanitaire ou
social à d'autres fins que celle de la recherche, les personnes majeures faisant l'objet
d'une mesure de protection légale ou hors d'état d'exprimer leur non opposition pour
cette recherche.
Patients ne satisfaisant pas à tous les critères d’inclusion
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
J0
COCHER UNE CASE « OUI » SIGNIFIE QUE LE PATIENT NE PEUT PAS ETRE INCLUS
Non opposition confirmée le
|__|__|/|__|__| /200|__|
Date de Signature du consentement (Facultatif) : |__|__|/|__|__| /200|__|
Je soussigné Dr __________________________ atteste l’exactitude des données ci dessus
mentionnées.
Le /___/___/ 200__/ Signature :
 N’oubliez pas !
Une fois le patient inclus, faxer cette fiche d’inclusion à la Cellule de Promotion de la Recherche
Clinique - CHU de NANTES 02 53 48 28 36
à Véronique LE GAC – ERT 1051
02 40 41 29 43
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
S1
Première séance de traitement - A faire :
Examen clinique, événements indésirables
Hygiène bucco dentaire
Randomisation
Traitement du quadrant : DSR mécanique ou laser
Evaluation du confort / Appréciation du patient et de l’investigateur
Investigateur :
Assem SOUEIDAN
Zahi Badran
Julien Demoersman
Examen clinique ?
NON FAIT
Examen clinique :
Normal
Anormal
précisez ::
……………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………….………………….
Effets indésirables survenus
Oui
Non
Si Oui : A reporter dans le tableau des événements indésirables
Commentaires :
…..………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………
…………..…………………………
Hygiène Bucco-Dentaire
Excellente
NON FAIT
correcte
moyenne
Motivé à l’hygiène bucco-dentaire :
Non Fait
mauvaise
oui
Non
Traitement
NON FAIT
Localisation de la première hémi-arcade à traiter selon
la randomisation :
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Mandibule Droit
Indice de plaque : |__|__| , |__|__|
Mandibule Gauche
Traitement à apporter à la première hémi-arcade :
DSR
Laser
Randomisation et débridement radiculaire par quadrant
(mécanique ou laser) avec ou sans anesthésie locale
(DSR mécanique). 2 quadrants ou moins par séance
avec pour chacun une technique différente (laser/DSR).
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
S1
Le traitement des hémi-arcades suivantes en découlera
: les hémi-arcades seront traitées selon un ordre défini
par le sens des aiguilles d'une montre, avec le même
traitement pour les 2 hémi-arcades a (le maxillaire droit
et la mandibule gauche d'une part, et le maxillaire
gauche et la mandibule droite d'autre part seront
traités de façon identique.
Quadrant concerné :
Mandibule Gauche
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Traitement apporté :
DSR
Laser
Heure de début |__|__|h|__|__|
Mandibule Droit
Heure de fin |__|__|h|__|__|
Confort ressenti par le patient lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Confort ressenti par le praticien lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Durée moyenne de traitement d’une dent monoradiculée : |__|__|
|__|__|
d’une dent multiiradiculée :
Non applicable, un seul quadrant traité
Quadrant concerné :
Mandibule Gauche
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Traitement apporté :
DSR
Laser
Heure de début |__|__|h|__|__|
Mandibule Droit
Heure de fin |__|__|h|__|__|
Confort ressenti par le patient lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Confort ressenti par le praticien lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Durée moyenne de traitement d’une dent monoradiculée : |__|__|
|__|__|
d’une dent multiiradiculée :
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
S2
Deuxième séance de traitement - A faire :
Examen clinique, événements indésirables
Hygiène bucco dentaire
Randomisation
Traitement du quadrant : DSR mécanique ou laser
Evaluation du confort / Appréciation du patient et de l’investigateur
Investigateur :
Assem SOUEIDAN
Zahi Badran
Julien Demoersman
Examen clinique ?
NON FAIT
Examen clinique :
Normal
Anormal
précisez ::
……………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………….………………….
Effets indésirables survenus
Oui
Non
Si Oui : A reporter dans le tableau des événements indésirables
Commentaires :
…..………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………
…………..…………………………
Hygiène Bucco-Dentaire
Excellente
correcte
NON FAIT
moyenne
Motivé à l’hygiène bucco-dentaire :
Non Fait
oui
mauvaise
Non
Traitement
Rappel de la localisation de la première hémi-arcade à
traiter
selon
la
randomisation :
…………………………………………………………….
Randomisation et débridement radiculaire par quadrant
(mécanique ou laser) avec ou sans anesthésie locale
(DSR mécanique). 2 quadrants par séance avec pour
chacun une technique différente (laser/DSR).
Le traitement des hémi-arcades suivantes en découlera
: les hémi-arcades seront traitées selon un ordre défini
par le sens des aiguilles d'une montre, avec le même
traitement pour les 2 hémi-arcades a (le maxillaire droit
et la mandibule gauche d'une part, et le maxillaire
gauche et la mandibule droite d'autre part seront
Indice de plaque : |__|__| , |__|__|
NON FAIT
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
S2
traités de façon identique.
Quadrant concerné :
Mandibule Gauche
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Traitement apporté :
DSR
Laser
Heure de début |__|__|h|__|__|
Mandibule Droit
Heure de fin |__|__|h|__|__|
Confort ressenti par le patient lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Confort ressenti par le praticien lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Durée moyenne de traitement d’une dent monoradiculée : |__|__|
|__|__|
d’une dent multiiradiculée :
Non applicable, un seul quadrant traité
Quadrant concerné :
Mandibule Gauche
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Traitement apporté :
DSR
Laser
Heure de début |__|__|h|__|__|
Mandibule Droit
Heure de fin |__|__|h|__|__|
Confort ressenti par le patient lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Confort ressenti par le praticien lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Durée moyenne de traitement d’une dent monoradiculée : |__|__|
|__|__|
d’une dent multiiradiculée :
Si la totalité des quadrants n’ont pas été traités, prévoir une / des séances de traitements
supplémentaires.
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
Troisième séance de traitement - A faire :
S3
NON applicable
Examen clinique, événements indésirables
Hygiène bucco dentaire
Randomisation
Traitement du quadrant : DSR mécanique ou laser
Evaluation du confort / Appréciation du patient et de l’investigateur
Investigateur :
Assem SOUEIDAN
Zahi Badran
Julien Demoersman
Examen clinique ?
NON FAIT
Examen clinique :
Normal
Anormal
précisez ::
……………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
………………….………………….
Effets indésirables survenus
Oui
Non
Si Oui : A reporter dans le tableau des événements indésirables
Commentaires :
…..………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………
…………..…………………………
Hygiène Bucco-Dentaire
Excellente
correcte
NON FAIT
moyenne
Motivé à l’hygiène bucco-dentaire :
Non Fait
oui
mauvaise
Non
Traitement
Rappel de la localisation de la première hémi-arcade à
traiter
selon
la
randomisation :
…………………………………………………………….
Randomisation et débridement radiculaire par quadrant
(mécanique ou laser) avec ou sans anesthésie locale
(DSR mécanique). 2 quadrants par séance avec pour
chacun une technique différente (laser/DSR).
Le traitement des hémi-arcades suivantes en découlera
: les hémi-arcades seront traitées selon un ordre défini
par le sens des aiguilles d'une montre, avec le même
traitement pour les 2 hémi-arcades a (le maxillaire droit
et la mandibule gauche d'une part, et le maxillaire
gauche et la mandibule droite d'autre part seront
Indice de plaque : |__|__| , |__|__|
NON FAIT
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
S3
traités de façon identique.
Quadrant concerné :
Mandibule Gauche
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Traitement apporté :
DSR
Laser
Heure de début |__|__|h|__|__|
Mandibule Droit
Heure de fin |__|__|h|__|__|
Confort ressenti par le patient lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Confort ressenti par le praticien lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Durée moyenne de traitement d’une dent monoradiculée : |__|__|
|__|__|
d’une dent multiiradiculée :
Non applicable, un seul quadrant traité
Quadrant concerné :
Mandibule Gauche
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Traitement apporté :
DSR
Laser
Heure de début |__|__|h|__|__|
Mandibule Droit
Heure de fin |__|__|h|__|__|
Confort ressenti par le patient lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Confort ressenti par le praticien lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Durée moyenne de traitement d’une dent monoradiculée : |__|__|
|__|__|
d’une dent multiiradiculée :
Si la totalité des quadrants n’ont pas été traités, prévoir une / des séances de traitements
supplémentaires.
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
Quatrième séance de traitement - A faire :
S4
NON applicable
Examen clinique, événements indésirables
Hygiène bucco dentaire
Randomisation
Traitement du quadrant : DSR mécanique ou laser
Evaluation du confort / Appréciation du patient et de l’investigateur
Investigateur :
Assem SOUEIDAN
Zahi Badran
Julien Demoersman
Effets indésirables survenus
Oui
Non
Si Oui : A reporter dans le tableau des événements indésirables
Commentaires :
…..………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………
…………..…………………………
Effets indésirables survenus
Oui
Non
Si Oui : A reporter dans le tableau des événements indésirables
Commentaires :
…..………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………
…………..…………………………
Hygiène Bucco-Dentaire
Excellente
correcte
NON FAIT
moyenne
Motivé à l’hygiène bucco-dentaire :
Non Fait
oui
mauvaise
Non
Traitement
Rappel de la localisation de la première hémi-arcade à
traiter
selon
la
randomisation :
…………………………………………………………….
Randomisation et débridement radiculaire par quadrant
(mécanique ou laser) avec ou sans anesthésie locale
(DSR mécanique). 2 quadrants par séance avec pour
chacun une technique différente (laser/DSR).
Le traitement des hémi-arcades suivantes en découlera
: les hémi-arcades seront traitées selon un ordre défini
par le sens des aiguilles d'une montre, avec le même
traitement pour les 2 hémi-arcades a (le maxillaire droit
et la mandibule gauche d'une part, et le maxillaire
gauche et la mandibule droite d'autre part seront
Indice de plaque : |__|__| , |__|__|
NON FAIT
|__|__|
|__| |__|
|__|__|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
N° de patient
Initiales Patient
Année de naissance
Date de la visite
S4
traités de façon identique.
Date du traitement
fin |__|__|h|__|__|
|__|__|/|__|__| /200|__|
Heure de début |__|__|h|__|__|
Quadrant concerné :
Mandibule Gauche
Maxillaire Droit
Maxillaire Gauche
Traitement apporté :
DSR
Laser
Heure de
Mandibule Droit
Confort ressenti par le patient lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Confort ressenti par le praticien lors du traitement (Échelle visuelle analogique) : |__|__|__|
Durée moyenne de traitement d’une dent monoradiculée : |__|__|
|__|__|
d’une dent multiiradiculée :
Visite de réévaluation - A faire :
Examen clinique, événements indésirables
Hygiène bucco dentaire
Relevé des indices cliniques
Prélèvement bactérien
Evénements indésirables
Investigateur :
Demoersman
Assem SOUEIDAN
Zahi Badran
Julien
Examen clinique ?
FAIT
NON
Examen clinique :
Normal
Anormal
précisez ::
…………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………….
Effets indésirables survenus
Non
Oui
Si Oui : A reporter dans le tableau des événements indésirables
Commentaires :
…..………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
………………………..…………………………
Hygiène Bucco-Dentaire
NON FAIT
Excellente
correcte
moyenne
Motivé à l’hygiène bucco-dentaire :
|__|__|
Non Fait
Prélèvement bactérien
oui
mauvaise
Non
Indice de plaque : |__|__| ,
NON FAIT
Les prélèvements bactériens seront effectués au niveau des 2 sites les plus profonds déjà
identifiés lors du précédent prélèvement.
Localisation du Site n° 1 : ………………………………
………………………………
Localisation
du
Site
n°
2:
Lettre d’information :
Traitement non-chirurgical de la parodontite chronique par le laser Er : YAG comparé
avec la méthode de détartrage/surfaçage radiculaire : suivi clinique et microbiologique –
Etude pilote, monocentrique, prospective, croisée, randomisée, ouverte
Lettre d’information
Responable de la recherche ; CHU de NANTES - 5, allée de l’île Gloriette - 44093 Nantes
cedex 01
Investigateur Principal : Dr Assem SOUEIDAN
Pôle d’Odontologie - CHU Nantes - UFR d’Odontologie, 1 pl. A. Ricordeau 44042 Nantes
Cedex 1 - Tél. 02 40 41 29 23
Madame, Monsieur,
La plaque dentaire, le tartre et les bactéries s'accumulent dans votre bouche,
particulièrement sur les surfaces dentaires. Laissés en place, ces dépôts vont entraîner à
plus ou moins long terme, une inflammation des gencives qui entourent les dents. Cette
inflammation chronique peut entraîner une maladie parodontale ou parodontite
caractérisée par la formation de poches entre les dents et la gencive, véritables nids pour
les germes qui vont proliférer. En l’absence de traitement, cela aboutit à la destruction
des tissus de soutien autour des dents. Ces dernières deviennent de plus en plus mobiles,
puis tombent. Les maladies parodontales sont la cause principale de la perte des dents
chez les adultes.
Le traitement parodontal vise à rétablir la santé des gencives. Il nécessite habituellement
un détartrage,( enlèvement de la plaque et du tartre accumulés sur les dents), un
aplanissement des racines, une technique visant à rendre lisse la racine des dents après
que les débris aient été enlevés, et un curetage des tissus enflammés des gencives.
Il vous est proposé de participer à une recherche dont le but est de comparer deux
techniques utilisées dans le traitement des parodontites chroniques : le détartragesurfaçage radiculaire mécanique et le traitement par laser. L’objectif de cette recherche
médicale, est d’améliorer les connaissances des chirurgiens-dentistes sur les différents
choix thérapeutiques disponibles pour le traitement de patients présentant la même
maladie que vous.
Si vous acceptez de participer à cette recherche, une partie (la moitié) de votre bouche
sera traitée par la technique « détartrage-surfaçage radiculaire mécanique » ; la seconde
moitié de votre bouche sera traitée par le « laser Er : YAG ». La détermination du
traitement attribué à chaque partie sera faite par tirage au sort (randomisation). Ceci
signifie que ni votre praticien, ni vous-même ne pourrez choisir quelle partie de votre
bouche sera traitée par détartrage-surfaçage radiculaire mécanique ou par laser Er : YAG.
L'ensemble des secteurs de votre bouche qui doivent être traités le seront de toute
manière, par l’une ou l’autre technique.
104
Vous devrez vous soumettre à une étape diagnostique habituelle avant tout traitement
qui permettra de vérifier que vous correspondez aux critères de sélection des patients de
la recherche, suivi de visites de traitement et de la visite de réévaluation habituelles. En
début et en fin de traitement, un prélèvement bactérien rapide, indolore et sans risque
sera effectué. Ce sont les seuls examens supplémentaires demandés. La durée totale
prévue de votre participation est de 10 semaines. Néanmoins, cette durée est fonction du
nombre de séances de traitement qui vous seront nécessaires (jusqu'à 4 séances de
traitement peuvent être nécessaires). La durée de participation peut donc être
supérieure, de façon indépendante du protocole. La fin de votre participation à l’étude
aura lieu à l’issue de la visite de réévaluation qui a lieu 8 semaines après votre dernière
séance de traitement.
Les séances de traitement par le laser sont plus courtes que celles du traitement par
« détartrage-surfaçage radiculaire mécanique » ; et ne nécessite pas dans la majorité des
cas d’anesthésie locale.
Les risques liés à cette recherche sont les mêmes que ceux pour les traitements habituels :
L’anesthésie locale ou locorégionale que vous aurez pour le traitement par détartragesurfaçage radiculaire, présente des risques locaux et généraux à type d’allergie et de
réactions vaso-motrices qui peuvent survenir chez certaines personnes (qui sont les
mêmes que vous participiez ou non à ce protocole). Si vous avez déjà rencontré des
symptômes à type d’éruptions cutanées ou muqueuses, de bouffées de chaleur, de
pertes de connaissance, de troubles du rythme cardiaque lors de précédentes
anesthésies, quels qu’en soit le type, vous devez impérativement en avertir le praticien
investigateur de cette étude.
Pour les femmes en âge de procréer : si vous êtes actuellement enceinte, parturiente ou
allaitante, ou si vous n’avez actuellement pas de moyen de contraception pour les mois à
venir (de type contraceptif oral, anneau, implant ou patch contraceptifs, stérilets,
préservatifs), vous ne devez pas participer à cet essai.
Cette Lettre d’Information vous a été remise et vous avez reçu une information complète
et précise des équipes médicales afin de vous positionner, vous pouvez ainsi accepter de
participer ou exercer votre droit d’opposition quant à votre participation à cette étude.
La décision de participer à cette recherche vous revient entièrement.
Au cours de la recherche, Vous pourrez exprimer votre désaccord pour la poursuivre sans
avoir a fournir de motifs. Cette décision n’affectera en rien les soins médicaux qui vous
seront proposés. De même, les investigateurs de ce projet pourraient interrompre la
recherche le cas échéant. Dans tous les cas, à l’issue normale ou prématurée du
protocole, votre praticien continuerait à vous proposer un traitement susceptible de
vous convenir et vous bénéficierez des meilleurs soins possibles.
Prenez le temps d’y réfléchir si vous le souhaitez avant de donner votre réponse. Vous
pourrez à tout moment demander des informations complémentaires au Dr Assem
SOUEIDAN, téléphone : 02 40 41 29 23. Si vous deviez changer d’avis, vous pourrez
105
interrompre votre participation à tout moment sans aucun préjudice quant à la qualité de
votre prise en charge médicale.
Toutes les informations concernant votre identité seront tenues confidentielles. Aucune
publication scientifique résultant de l’essai ne mentionnera votre identité. Dans le cadre
de cette recherche à laquelle le CHU de NANTES vous propose de participer, un
traitement de vos données personnelles va être mis en œuvre pour permettre d’analyser
les résultats de la recherche au regard de l’objectif de cette dernière. A cette fin, des
données médicales anonymisées vous concernant seront transmises au promoteur de la
recherche ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte, en France ou à
l’étranger. Ces données seront identifiées par un numéro de code et/ou vos initiales. Ces
données pourront également, dans des conditions assurant leur confidentialité, être
transmises aux autorités de santé françaises ou étrangères, et à d’autres entités du CHU
de NANTES. Conformément aux dispositions de loi relative aux fichiers informatiques et
aux libertés, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification. Vous disposez
également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret
professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être
traitées. Vous pouvez également accéder directement ou par l’intermédiaire d’un
médecin de votre choix à l’ensemble de vos données médicales en application des
dispositions de l’article L 1111-7 du Code de la Santé Publique. Ces droits s’exercent auprès
du praticien qui vous suit dans le cadre de la recherche et qui connaît votre identité.
Vous serez informé de toute nouvelle information survenant en cours d’essai et pouvant
éventuellement modifier votre décision de participation. Vous serez aussi informé si vous
le souhaitez après la fin de l’étude des résultats globaux de l’étude.
Vous ne pouvez participer simultanément à plusieurs recherches.
Le Comité de Protection des Personnes n°
de ……………………………. a donné un
avis favorable en date du ________ au déroulement de cette recherche.
Vous devez conserver un exemplaire de ce document chez vous.
106
A la demande du Pr. Namour, nous rajoutons les notions suivantes :
-
-
La supériorité (même minime ) du laser en termes de Gain d’attache clinique
reste un résultat intéressant qui établit l’intérêt clinique des lasers. Ces
derniers seraient capables de favoriser la cicatrisation parodontale en
stimulant les processus biologiques de cicatrisation.
Le laser Er :YAG est efficace pour la désensibilisation dentinaire sans irrigation
car en présence d’eau, le cumul d’énergie thermique à la surface dentinaire
serait insuffisant pour faire fondre la dentine péri-tubulaire.
107
Thèse de Doctorat : Utilisation du Laser Er :YAG en Parodontologie
Mots clefs : laser, Er :YAG, parodontite, hypersensibilité dentinaire
Résumé :
La parodontite chronique est une maladie inflammatoire d'origine bactérienne. Elle se traduit par la
perte d'attache et l'apparition d'hypersensibilités dentinaires, après exposition du cément radiculaire
suite aux récessions gingivales. La prise en charge de cette pathologie repose sur une thérapeutique
étiologique mécanique, qui est réalisée avec des inserts ultrasoniques ou des curettes manuelles.
Depuis quelques années, le laser Er :YAG a été introduit comme alternative pour le traitement des
parodontites chroniques, aussi bien au niveau du débridement radiculaire que pour le traitement de
l'hypersensibilité dentinaire. Dans ce travail, nous avons voulu dans un premier temps, comparer le
débridement laser au traitement mécanique conventionnel. Une étude clinique pilote a été menée dans
le cadre d'un protocole de recherche clinique. Les résultats de cette étude montrent que le débridement
au laser Er :YAG donne des résultats cliniques au moins similaires au surfaçage radiculaire manuel
avec une supériorité en termes de gain d'attache clinique. Dans un second temps, nous avons voulu
explorer l'action du laser Er :YAG sur l'hypersensibilité dentinaire. Une étude menée in vitro pour
observer l'effet microscopique de ce laser sur les tubuli dentinaires exposés, a permis d'observer
l'oblitération de ces derniers. Un cas clinique d'hypersensibilité traité par le laser a permis de confirmer
ces résultats. Dans la limite des résultats de ce travail, nous pouvons conclure que le laser Er :YAG
pourrait être une alternative intéressante dans le cadre de la prise en charge des parodontites
chroniques.
PhD Thesis: Use of Er:YAG laser in Periodontology
Keywords : laser, Er :YAG, Chronic Periodontitis, dentinal hypersensitivity
Abstract:
Chronic periodontitis is an inflammatory disease with an infectious bacterial etiology. One of its
clinical manifestations is dentinal hypersensitivity after root cementum exposure. Its clinical
management consists of implementing proper oral hygiene, then performing a mechanical causerelated therapy. The latter is realized using ultrasonic devices or manual curettes. Er:YAG laser
debridement was introduced as a therapeutic tool for periodontal root debridement. We wanted to
compare the latter to conventional mechanical scaling and root planning, in terms of clinical
parameters. A pilot clinical study was carried at the CHU of Nantes. We found that both therapies lead
to significant improvements of clinical periodontal parameters. No significant superiority between
both modalities was found, except for clinical attachment level. On the other hand, Er:YAG laser was
found to be capable of treating dentinal hypersensitivity. An in vitro study permitted te observe the
microscopical obliteration of dentinal tubules after laser irradiation. A clinical case of dentinal
hypersensitivity was also managed using the Er:YAG laser. Within the limit of the study, Er:YAG
laser debridement could be an alternative to conventional mechanical therapy
108
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