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Extrait de Archive TDG
ARTICLE - 14/12/2009
Fécondation in vivo: le premier bébé est né
GENÈVEUn enfant est venu au monde après fécondation in vivo assistée sans recours à un incubateur, la spécialité de la société
romande Anecova créée en 2004.
Il est né en octobre à Genève et il se porte bien. «Pour la première fois dans le domaine de la procréation médicalement assistée,
un bébé est venu au monde après fécondation in vivo assistée suivie d’un développement complet dans l’utérus de la mère. » Et
Anecova de souligner qu’il s’agit d’une première mondiale. La société medtech romande – qui emploie 14 personnes dans la
région lausannoise – développe en collaboration avec l’EPFL un système de microcapsules (moins d’un millimètre de diamètre)
percées d’ouvertures qui permettent la communication directe entre l’embryon et son milieu naturel. Et si l’enfant se porte bien,
«nous aussi!» lance Martin Velasco. Le célèbre Business Angel est en effet le patron de la société qu’il a créée en 2004 avec le
professeur Pascal Mock de la Clinique des Grangettes à Genève, inventeur de la technologie. Entretien
<b>Un enfant Anecova avait déjà été annoncé…</b>
Oui, en fait, deux bébés sont déjà nés grâce à la solution développée par notre société. Mais les embryons avaient passé un jour
in vivo et quatre in vitro. Dans le cas communiqué hier, la fécondation et le développement embryonnaire ont eu lieu totalement in
vivo. Le bébé a grandi à l’intérieur de l’utérus de la mère durant tout son terme. C’est donc bien une première.
<b>Qu’apporte votre solution à la mère, aux parents? Quelle est la différence avec l’in vitro?</b>
Notre but vise à offrir aux couples rencontrant des difficultés de conception une solution plus naturelle. La principale différence
pour la mère réside dans le fait que l’embryon, au lieu de se développer dans un incubateur, dans un laboratoire, se développe en
elle dans notre capsule. Elle participe ainsi pleinement à ce moment.
<b>Quelles sont les prochaines étapes de votre développement?</b>
Pour l’heure, nous en sommes aux essais cliniques. Cinq études sont en cours à Genève, Lausanne et à l’étranger. Elles devraient
durer jusqu’à l’été prochain. Une fois les résultats obtenus et analysés, nous pourrons alors préparer notre phase de
commercialisation. Ce ne sera pas avant le deuxième semestre de l’année prochaine.
<b>Quel est votre marché? Entrez-vous en concurrence avec les fécondations in vitro?</b>
Non, il ne s’agit pas de concurrence. Nous fournissons aux cliniques qui pratiquent la fécondation in vitro (ndlr: fécondation dans
une éprouvette suivie d’un développement de 2 à 5 jours dans un incubateur) une nouvelle manière de travailler, plus naturelle.
<b>Où êtes-vous sur le plan de votre financement?</b>
Nous sommes une société privée avec des investisseurs privés. Notre situation financière est bonne.
<b>Plus globalement, vous qui avez une longue expérience dans le financement de start-up, comment jugez-vous la situation
actuelle sur le marché? Peut-on parler de reprise?</b>
Le marché a été congelé entre octobre 2008 et avril-mai 2009. Depuis, la prudence règne et nous ne pouvons pas encore dire que
reprise il y a. Les levées de fonds annoncées se font généralement sur un projet, sur un management, nous ne pouvons pas
généraliser. Et je pense que cette situation va durer.
http://archives.tdg.ch/TG/TG/-/article-2009-12-1134/geneveun-enfant-est-venu-au-monde... 03.02.2010
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