n° 13 - Chambre régionale d`agriculture Midi

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BULLETIN DE SANTE
DU VEGETAL
Arboriculture -
ESPECES à PEPINS
POMMIER
POIRIER
Capua : début du vol.
Carpocapse : tout début des pontes
Tavelure : risque de projection aux prochaines pluies
Puceron cendré : risques de repiquages des colonies.
Oïdium :période de risque en cours.
Psylle : observation de pontes récentes.
Puceron mauve : période d'éclosion des fondatrices en cours.
PSA : symptômes en recrudescence. A surveiller.
PRUNIER
Carpocapse des prunes : pic de ponte en cours, début des éclosions.
Pucerons verts : à surveiller.
Pucerons verts : à surveiller.
CERISIER
TOUTES ESPECES
Mouche de la cerise : placez les pièges pour repérer le début du vol.
Monilioses : début de la période à risque.
Tordeuse orientale : fin de la période d'intensification des éclosions.
Acariens : Présence de phytoséïdes.
Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation « abeilles » et lisez
attentivement la note nationale BSV 2012 sur les abeilles
1. Dans les situations proches de la floraison des arbres fruitiers et des parcelles légumières, lors de la
pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles (semées sous couvert ou
adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention « abeille », autorisé « pendant la
floraison mais toujours en dehors de la présence d’abeilles » et intervenir le soir par température
<13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions
climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres
auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention « abeille » sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est
inoffensif pour les abeilles. Cette mention « abeille » rappelle que, appliqué dans certaines conditions,
le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont
utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d’intervalle en appliquant
l’insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N’intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions
d’emploi associées à l’usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette)
livrée avec l’emballage du produit.
5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers
et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces
parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à
informer le voisinage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette « Les abeilles butinent » et la note nationale BSV « Les
abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! » sur les sites Internet partenaires du réseau
d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr
Directeur de publication :
Jean-Louis CAZAUBON
Président de la Chambre Régionale
d'Agriculture de Midi-Pyrénées
BP 22107 – 31321 CASTANET TOLOSAN Cx
Tel 05.61.75.26.00 – Fax 05.61.73.16.66
Dépôt légal : à parution
ISSN en cours
mai 2013
KIWI
PECHER
Action pilotée par le Ministère
chargé de l'agriculture, avec
l’appui financier de l’Office
national de l'eau et des milieux
aquatiques, par les crédits issus
de la redevance pour pollutions
diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
MIDI-PYRENEES
n°13
14
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 13 DU 14 MAI 2013 – Page 1/7
C E F E L
E SPÈCES
À PÉPINS
• Tordeuses de la pelure (Capua)
On observe les premiers adultes sur notre réseau de piégeage.
Évaluation du risque : début du vol ;
Seuil de nuisibilité : 5% de bouquets atteints.
• Feu bactérien (Erwinia amylovora)
Le feu bactérien peut provoquer, sur pommier et poirier, des nécroses et des dessèchements de
fleurs et de brindilles. La production d'exsudat sur les pédoncules des fleurs ou les rameaux atteints
est caractéristique.
On observe quelques très rares symptômes sur pommier.
Évaluation du risque : peu de risque cette semaine. À surveiller.
• Cécidomyie des feuilles (Dasineura mali, Dasineura pyri)
Les cécidomyies des feuilles sont de petites mouches qui pondent dans les feuilles encore
enroulées. Les larves (asticots), par leur salive, provoquent un gonflement de la feuille qui reste
enroulée. Au terme de leur développement (15 jours en moyenne), les larves se laissent tomber au
sol pour se nymphoser. 3 à 5 générations peuvent se succéder dans la saison.
On observe actuellement de plus en plus de dégâts de cécidomyies des feuilles, aussi bien sur
pommier que sur poirier.
Évaluation du risque : A surveiller, notamment sur les sur-greffages et jeunes vergers.
•Carpocapse des pommes (Cydia pomonella L.)
Le carpocapse des pommes et des poires hiverne au stade larve diapausante, dans un cocon, sous
les écorces ou dans le sol. Les adultes de 1ère génération émergent généralement peu après la
floraison des pommiers et les femelles pondent sur les feuilles ou les jeunes fruits. La durée entre la
ponte et l'éclosion est d'environ 90° jours en base 10.
Le 1er vol a démarré fin avril - début mai selon les secteurs.
D'après nos modèles, nous serions au tout début des pontes (3% de pontes au 12 mai)
Évaluation du risque : . absence de risque actuellement.
Seuil de nuisibilité : plus de 5 piégeages par semaine (les pièges ne fonctionnent pas en secteur
confusé)
P OMMIER
• Stades phénologiques
Stade petit fruit : 13 à 16 mm selon les variétés.
• Tavelure (Venturia inaequalis)
Le risque tavelure dépend :
– de l'importance de la « projection » : à chaque pluie, seules les spores à maturité sont
projetées. Ce nombre de spores projetées dépend du stock initial de spores (inoculum)
et du pourcentage de spores à maturité lors de cette pluie.
– de l'importance de la « contamination » : en fonction des conditions d'humectation du
feuillage et des températures, un pourcentage plus ou moins grand des spores projetées
va pouvoir germer et contaminer le végétal (courbes de Mills, Angers...).
On estime en pratique qu'il peut y avoir contamination dès que :
durée d'humectation de la végétation (en heure) x température (en °C)
> 130.
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Sur nos suivis biologiques, nous observons une baisse sensible du nombre de spores projetées lors
des dernières pluies.
D'après nos modèles de prévision, nous serions maintenant prés de 97% de maturité des
ascospores, avec une maturation journalière qui se ralentirait de l'ordre de 0,1 à 0,2%.
Les prochaines pluies devraient malgré tout encore engendrer des projections.
On observe quelques sorties de taches en verger. On devrait observer, depuis le 12 mai, les sorties
de taches de la contamination de fin avril (28 au 30 avril);
Évaluation du risque : Risque de projections aux prochaines pluies.
• Pucerons
Puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea) : dans nos parcelles de référence, la situation
est saine. On observe toutefois quelques colonies de puceron cendré. Présence de larves de syrphe
et d'adultes de coccinelles, parfois en nombre important dans quelques situations.
Évaluation du risque : Période de risque fort en cours. A surveiller.
Seuil de nuisibilité : présence.
Puceron lanigère (Eriosoma lanigerum) : Il hiverne sous forme de larves, sur les racines, au collet et
dans les anfractuosités du tronc. Il reprend son activité au printemps (présence de laine sur les foyers),
puis migre vers les pousses de l'année. Ses piqûres sur le bois provoquent des nodosités
caractéristiques.
On observe une reprise d'activité du puceron lanigère avec, sur les vergers très touchés en 2012, un
début de migration sur pousse de l'année. On observe une forte diminution du vol d'Aphelinus mali
(parasitoïde du puceron lanigère).
Évaluation du risque : Période de risque en cours. A surveiller.
Seuil de nuisibilité : 10% de pousses avec présence.
Puceron vert migrant (Rhopalsiphum insertum) : le puceron vert migrant provoque, par ses piqûres,
de légères crispations et déformations des feuilles. Les fondatrices donnent naissance à une
génération de pucerons aptères. La génération suivante, ailée, quitte les pommiers pour aller sur
différentes graminées. On observe actuellement d'assez nombreux foyers de puceron vert migrant.
Évaluation du risque : Puceron peu dangereux et qui attire les prédateurs (syrphes...)
Seuil de nuisibilité : 60% de bouquets avec présence.
• Oïdium (Podosphaera leucotricha)
L'oïdium passe l'hiver dans les bourgeons sous forme mycélienne. Au printemps, les pousses issues
de ces bourgeons contaminés sont recouvertes d'un duvet blanchâtre (attaques primaires). Des
contaminations secondaires se produisent ensuite sur jeunes pousses à partir de ces foyers
primaires en fonction des conditions climatiques.
On observe quelques pousses oïdiées sur des parcelles touchées en 2012.
Évaluation du risque : Période de risque en cours.
• Black rot (Sphaeropsis malorum)
Des conditions chaudes (>24°C) et humides au stade petit fruit sont favorables aux contaminations
primaires. Les variétés les plus sensibles sont Chanteclerc, Fuji et Gala.
Évaluation du risque : peu de risques vu les températures prévues
• Monilioses (Monilia laxa)
Le Monilia se conserve dans les fruits momifiés et dans les chancres sur rameaux. Les conidies sont
transportées par le vent et la pluie toute l'année. Elles germent en présence d'eau et de blessures
(grêle...). On peut observer des dégâts sur fleurs, rameaux et fruits.
On observe actuellement, sur quelques parcelles, (Granny, Chantecler, Juliet) des dessèchements de
corymbe dus à du Monilia.
Évaluation du risque : risque en vergers mal aérés et en présence de fruits momifiés.
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• Charançons du feuillage
Les différentes espèces de charançons du feuillage pondent leurs œufs au sol. Les stades larvaires
se déroulent généralement au sol. Les adultes gagnent ensuite les arbres au printemps, dès le
débourrement, et grignotent l'extrémité des bourgeons et la bordure des feuilles (aspect dentelé). Ils
restent souvent cachés au pied des arbres pendant la journée.
Évaluation du risque : Période de risque en cours sur les arbres sur-greffés.
P OIRIER
• Stades phénologiques
Stade petit fruit.
• Psylle du poirier (Cacopsylla pyri)11
On observe des pontes sur les jeunes pousses
On observe également des adultes de punaises Orius et de cantharides (insectes auxiliaires) à
proximité des colonies de psylles.
Évaluation du risque : Absence de risque pour l'instant.
• Tavelure (Venturia pirina)
Comme la tavelure du pommier, la tavelure du poirier peut également se conserver sous forme
conidienne dans de petits chancres sur rameaux.
En absence de suivi spécifique pour la tavelure du poirier, nous utiliserons les données tavelure
pommier pour établir une évaluation de risque.
• Puceron mauve (Dysaphis pyri)
Le puceron mauve du poirier hiverne à l'état d’œufs souvent au niveau des bourses. Les fondatrices
donnent naissance à des femelles aptères comme le puceron cendré.
Évaluation du risque : Risque de repiquages des colonies.
Seuils de nuisibilité : présence
K IWI
• Pseudomonas Syringae pv. Actinidia (PSA)
Cette bactériose fait de très gros dégâts en vergers de kiwi en Italie (plus de 50% d'arbres atteints
dans le Lazio) et en Nouvelle Zélande. Elle a été identifiée en France en 2010 et a été observée sur
les différents bassins de production en 2011. Elle se développe très rapidement sur kiwi jaunes,
entraînant des mortalités de branches, d'arbres voire de parcelles entières. La variété Hayward est
moins sensible, mais on peut y observer des dégâts, sur plants mâles surtout.
Actuellement, on observe des écoulements plus ou moins abondants, de couleur rouille, sur les
troncs et ou les charpentières et des mauvais débourrements de certaines cannes .
Évaluation du risque : On observe, ce printemps, des symptômes assez importants sur des
parcelles de kiwi jaune et de kiwi précoces de la région. On observe également des symptômes sur
des parcelles d'Hayward.
Mesures prophylactiques : Parcourir les parcelles pour bien observer les arbres et déceler les
symptômes. Marquer les arbres suspects et, après confirmation du diagnostic (consultez votre
technicien), éliminer les parties malades (couper 50 cm en dessous de la partie nécrosée). Retirer les
végétaux malades de la parcelle et les détruire.
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 13 DU 14 MAI 2013– Page 4/7
C E F E L
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P RUNIER
• Carpocapse des prunes (Cydia funebrana)
Le carpocapse des prunes hiverne sous forme de larves diapausantes dans les fissures de l'écorce
des arbres ou dans le sol. Les adultes de première génération apparaissent dans le courant du mois
d'avril. Les femelles commencent à pondre sur les jeunes fruits dès lors que la température
crépusculaire dépasse 14°C.
Les piégeages sont toujours assez importants. D'après les modèles, nous serions dans le pic de
pontes (28%) et au tout début des éclosions (4%).
Évaluation du risque : Période à fort risque de ponte du carpocapse.
N o m b re m o y e n d 'a d u lte s p a r p iè ge s
14
12
10
8
6
4
2
0
• Puceron vert du prunier (Brachycaudus helichrysi)
Le puceron vert du prunier hiverne sous forme d’œufs d'hiver. Les femelles fondatrices, issues de ces
œufs d'hiver, vont donner des colonies de pucerons (virginipares aptères) aptes à se reproduire très
rapidement. Le puceron vert du prunier peut véhiculer des viroses.
Actuellement, nous n'observons pas encore de foyers sur les parcelles du réseau de surveillance.
Dans les parcelles flottantes quelques foyers apparaissent dans des cas particuliers mais la situation
reste très saine.
Évaluation du risque : A surveiller. Les pruniers japonais sont plus sensibles que les pruniers
domestiques.
• Cochenilles lécanines (Partholecanium corni)
Les femelles ont maintenant développé des boucliers.
On observe les premières pontes sous les boucliers
femelles. Les premières larves devraient donc éclore
d'ici 15 à 30 jours.
Évaluation du risque : Surveiller l'apparition de larves
sous les boucliers.
Illustration 1: Oeufs sous boucliers femelles - Photo : CA82
BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL – ARBORICULTURE N° 13 DU 14 MAI 2013– Page 5/7
C E F E L
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• Maladies du feuillage (Rouille, Pseudomonas, Xanthomonas)
Les printemps pluvieux favorisent plusieurs maladies du feuillage en prunier : les pruniers
domestiques sont sensibles à la rouille, les pruniers japonais sont sensibles au Xanthomonas et au
Pseudomonas.
En prunier japonais, les criblures commencent à sortir en vergers.
Évaluation du risque : La période à risque est en cours. Le risque est d'autant plus fort que le temps
est humide.
P ÊCHER
• Oïdium
L'oïdium passe l'hiver, sous forme mycélienne, dans les bourgeons à fleur. Au printemps, environ un
mois après la floraison, les fruits atteints présentent des tâches blanchâtres sur la face exposée au soleil.
La situation est saine pour l'instant en parcelle.
Évaluation du risque : La période de sensibilité sur fruits est en cours.
• Pucerons verts du pêcher (Myzus persicae)
Les fondatrices donnent leur première descendance aptère à l'intérieur des boutons floraux courant
mars. Après la chute des corolles, ces nouveaux pucerons aptères gagnent les rosettes des feuilles
où ils se multiplient en provoquant des enroulements et des dessèchements de feuilles.
Les nouvelles pousses tendres sont plus attractives pour le puceron.
On n'observe pas encore de foyers de pucerons verts en parcelles.
Évaluation du risque : A surveiller.
• Tordeuse orientale (Cydia molesta) : voir paragraphe toutes espèces.
C ERISIER
• Puceron noir (Myzus cerasi)
Le puceron noir du cerisier hiverne sous forme d'œufs d'hiver. Les femelles fondatrices aptères
issues de ces œufs vont constituer au printemps des colonies aptes à se reproduire rapidement.
Nous n'observons pas encore de foyers dans les parcelles du réseau de surveillance.
Évaluation du risque : A surveiller.
• Mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi)
La mouche de la cerise hiverne sous forme de pupe dans le sol. Les adultes volent habituellement en
mai et juin. Les pontes débutent 10 à 15 jours après le début du vol si les températures sont
supérieures à 18°C. Les éclosions ont lieu 6 à 10 jours après les pontes.
Les tous premiers piégeages ont été enregistrés sur 2 parcelles seulement et en faible nombre. Le
vol devrait donc démarrer de manière plus généralisée dans la semaine, mais les vols sont toujours
très hétérogènes entre les parcelles.
Évaluation du risque : La période à risque pourrait débuter sur les variétés les plus précoces mais
les conditions climatiques ne sont pas favorable au développement de la mouche de la cerise. Le
risque est donc faible cette semaine. Placez les pièges pour détecter le début du vol.
• Drosophila suzukii
Diptère de la famille des Drosophiles, ce ravageur s’attaque particulièrement aux cerisiers, petits
fruits rouges et fraisiers. Les larves de cette mouche peuvent se développer aussi bien dans des
fruits déjà abîmés que dans des fruits sains en train de mûrir et encore sur l’arbre. Les dégâts
peuvent parfois être confondus avec ceux de la mouche de la cerise. La drosophile est cependant
bien plus petite que la mouche de la cerise et peut pondre plusieurs fois dans le même fruit.
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Ce parasite a été détecté depuis 2010 dans le Tarn-et-Garonne. Avec une dissémination très rapide,
cet insecte peut entraîner localement des dégâts importants à la récolte, même si jusque là les
dégâts importants en cerise n'ont été observés que dans le Sud-Est.
Évaluation du risque : les piégeages restent très faibles sur le réseau de surveillance.
T OUTES
ESPÈCES A NOYAUX
• Monilioses
Les monilioses sont les principales maladies affectant la conservation des fruits à noyau. Elles sont
provoquées par 3 espèces de champignons : Monilia fructigena (sur fruits), Monilia laxa et Monilia
fructicola (sur fleurs et sur fruits).
Les fruits sont sensibles aux monilioses à l'approche de la maturité. Certaines variétés sont
particulièrement sensibles : Summit, Van, Lapins...
Évaluation du risque : La période à risque débute pour les variétés de cerise précoces et elle
débutera bientôt aussi pour les toutes premières variétés de pêche.
T OUTES
ESPÈCES
• Tordeuse orientale (Cydia molesta)
La tordeuse orientale hiverne sous forme de chenilles diapausantes dans l'écorce du tronc ou dans le
sol. Les papillons de la première génération sortent de mi-mars à mi-mai. Après l'accouplement, les
femelles pondent sur la face inférieure des feuilles, si la température crépusculaire dépasse 16°C.
Les piégeages de la G1 diminuent toujours. D’après notre modèle, nous serions à 95% du vol, à
90% des pontes et à 72% des éclosions de la G1.
Évaluation du risque : Nous sortons de la période de fort risque d'éclosions (pic d'éclosions).
• Acariens
On observe des larves d'acariens sur certaines parcelles. On observe également des phytoséïdes
depuis la semaine dernière.
REPRODUCTION DU BULLETIN AUTORISÉE SEULEMENT DANS SON INTÉGRALITÉ (REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE)
Ce bulletin de santé du végétal a été préparé par l'animateur filière arboriculture de la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et élaboré
sur la base des observations réalisées par le CEFEL, la FREDEC, la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne et QUALISOL.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne
peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRA Midi-Pyrénées dégage donc toute responsabilité quant aux
décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des
observations qu'ils auront réalisées et en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques.
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