Electricité ATPL Avion 2ème Série– Version 1 CORRIGÉ QUESTION 1 REPONSE A Les avantages du courant alternatif sur le courant continu sont : 1 - la puissance massique (rapport puissance / poids élevé) 1 400 W/kg, 2 - l’absence de tout contact frottant au niveau des organes générateurs et récepteurs, ce qui assure une commutation sans étincelle et ce qui réduit les parasites et l’entretien du matériel. QUESTION 2 REPONSE D Le dispositif de protection thermique dépend uniquement de l’effet joule W = RI2t ; il est indépendant : a) de la nature du courant (continu, redressé, alternatif), b) du sens du courant, c) de la fréquence de ce courant s’il s’agit d’un courant alternatif. QUESTION 3 REPONSE B La fonction essentielle du CSD (entraînement à vitesse constante) est de maintenir une vitesse de l’alternateur constante, lors des variations de régime moteur et de charges du réseau, ce qui permet de développer une fréquence constante, indispensable pour obtenir un fonctionnement correct des servitudes inductives et capacitives. QUESTION 4 REPONSE C Lorsque les alternateurs sont couplés en parallèle, il y a lieu d’équilibrer les charges actives, afin d’optimiser le rendement de l’installation. Une boucle d’équilibrage, agissant sur le couple d’entraînement de chaque CSD, est installée sur avion à cet effet. QUESTION 5 REPONSE D Les conditions de couplage sont : 1 - égalité de tension par action sur le flux rotorique, 2 - égalité de fréquence par action sur la vitesse du rotor, 3 - ordre de phase (nécessitant un branchement correct des fils de phase), 4 - concordance de phase des tensions, par action sur la vitesse de l’alternateur 2 que l’on se propose de coupler. Institut Aéronautique JEAN MERMOZ Février 1999 1 Electricité QUESTION 6 ATPL Avion 2ème Série REPONSE C Dans le cas d’un avion pourvu d’alternateurs indépendants, un défaut de surtension ou de sous tension, généralement imputable à un régulateur de tension défaillant, se traduit par l’ouverture en premier lieu du relais d’excitation, ce qui se traduit par le désamorçage de l’alternateur, suivi de l’ouverture du relais de ligne déconnectant l’alternateur du réseau. QUESTION 7 REPONSE D Lorsque les alternateurs sont couplés en parallèle, les défauts électriques surveillés par les modules de détection sont : - surexcitation, sous-excitation alternateur, imputable à un régulateur défaillant, - défaut de feeder, masse accidentelle sur un des câbles de liaison, alternateur - bus, - déséquilibre de phase, masse accidentelle sur la bus de couplage. QUESTION 8 REPONSE A Les alternateurs actuels sont dits à diodes tournantes, ce qui permet d’éviter tout contact frottant (absence de balais) d’où : pas d’entretien de ces équipements et pas de parasites susceptibles d’affecter les équipements radio. QUESTION 9 REPONSE D Lorsqu’un avion est équipé d’alternateurs, le courant continu est normalement fourni par les TR (transfo-redresseurs) pour alimenter le réseau continu et assurer au cours du vol la recharge de la batterie. QUESTION 10 REPONSE C Lorsqu’un avion est équipé de turbopropulseurs, chaque moteur entraîne un alternateur non régulé en fréquence. Ces alternateurs peuvent assurer l’alimentation de circuits purement résistifs (l’effet joule est indépendant de la fréquence) et délivrer une tension de valeur constante grâce à la présence du régulateur de tension équipant chaque alternateur. QUESTION 11 REPONSE B Le défaut de feeder est une masse accidentelle sur le câble d’alimentation, reliant le générateur à la barre bus, ce qui engendre un courant de court-circuit, susceptible de générer l’incendie à bord s’il n’est pas détecté. 2 Février 1999 JEAN MERMOZ Formation PN Electricité QUESTION 12 ATPL Avion 2ème Série– Version 1 REPONSE B Le convertisseur statique transistorisé est alimenté en 28 V à partir de la batterie de bord. Son but est de fournir du 115 V alternatif monophasé 400 Hz, pour les besoins des servitudes radio et instruments de bord. QUESTION 13 REPONSE B Les TR équipant un avion moderne sont alimentés à partir de certaines barres bus alternatives. Rappelons que c’est le moyen classique d’obtenir du courant continu à bord de l’avion. Ces TR peuvent fournir des intensités, si nécessaire, de plusieurs centaines d’ampères, avec un excellent rendement. QUESTION 14 REPONSE C La fonction d’un TR (transfo-redresseur) dans un circuit est de fournir, à partir de tensions alternatives, des tensions redressées permettant d’assurer le fonctionnement des servitudes nécessitant une alimentation en courant continu. QUESTION 15 REPONSE C Le rôle du conjoncteur-disjoncteur, organe de liaison qui se situe entre la génératrice et la barre bus, est de connecter la génératrice sur le réseau dès que la tension génératrice est supérieure de 0,5 V à celle de la bus et, éventuellement, de la déconnecter du réseau lors de l’établissement d’un courant de retour, bus → génératrice, imputable à un régulateur de tension défectueux. QUESTION 16 REPONSE B Le rôle du déperditeur de potentiel, placé aux extrémités des ailes, est de limiter le potentiel électrostatique de l’avion accumulé au cours du vol, en écoulant ces charges dans l’atmosphère. QUESTION 17 REPONSE A Dans le cas du schéma simplifié d’un avion moderne type biréacteur, les alternateurs sont indépendants et ne peuvent être couplés en parallèle. Il y a donc lieu d’ouvrir le relais de transfert RT2 pour que cette condition soit obtenue. QUESTION 18 REPONSE C Certains avions modernes sont pourvus d’un alternateur de secours, de puissance réduite, entraîné par un moteur hydraulique lui-même alimenté par une pompe actionnée par une turbine mue par le vent relatif de l’avion (RAT). Seul le réseau essentiel est dans ce cas alimenté. Institut Aéronautique JEAN MERMOZ Février 1999 3 Electricité ATPL Avion 2ème Série La mise en œuvre de la RAT est subordonnée à certaines conditions, à savoir : - perte des générateurs principaux (alternateurs et APU), - vitesse de l’avion, - trains rentrés, - bus batterie sous tension. QUESTION 19 REPONSE B Son rôle est de désexciter en priorité le relais de prise de parc, afin d’éviter un extra-courant de rupture dangereux, au moment de la déconnexion de la grosse broche positive qui intéresse le circuit de puissance. QUESTION 20 4 REPONSE C Rouge : Alarme, danger immédiat, nécessité d’une manœuvre de secours. Exemples : panne d’un générateur, train d’atterrissage non verrouillé. Ambre : Danger possible, surveillance nécessaire. Exemple : baisse de pression carburant. Vert : Fonctionnement correct d’un circuit très important. Exemple : train sorti et verrouillé. Bleu : Fonctionnement correct d’un circuit important. Exemple : robinets carburant en mouvement. Blanc : Signal ne présentant pas de caractère d’urgence. Exemples : synchronisation des alternateurs, groupe de parc connecté sur le réseau. Février 1999 JEAN MERMOZ Formation PN