CHAPITRE 14 : ARITHMETIQUE

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CHAPITRE 14 : ARITHMETIQUE
I)
LES DIFFERENTES TYPES DE NOMBRES.
On distingue cinq types de nombres :
•
Les nombres entiers naturels sont les nombres entiers positifs :
0;1;2;3;4;5…
•
Les nombres entiers relatifs sont les nombres entiers positifs et les nombres
entiers négatifs :
…-4;-3;-2;-1;0;1;2;3;4;5…
•
Les nombres décimaux sont les nombres qui peuvent s’écrire avec un nombre fini
de chiffres après la virgule :
22
- 3,57 ;
;
7,54 × 10-3 sont des nombres décimaux.
1 000
•
Les nombres rationnels sont les nombres qui peuvent s’écrire sous la forme
avec a et b entiers relatifs, b ≠ 0 : -
•
2
22
;
; 0,7 sont des nombres rationnels.
3
9
Les nombres irrationnels sont les nombres qui ne sont pas rationnels.
π;
2
sont des nombres irrationnels.
Exemples :
nombres
nombres
nombres
nombres
entiers naturels
décimaux
rationnels
irrationnels
Les nombres entiers naturels sont
des nombres décimaux.
Les nombres décimaux sont des
nombres rationnels.
Attention ! Les nombres rationnels
ne sont pas des nombres décimaux.
a
b
II) VOCABULAIRE DE L’ARITHMETIQUE.
1) Multiples.
Les multiples d’un entier naturel a sont les nombres de la forme a × n où n est un
entier naturel.
Exemple :
28 = 7 × 4
et
91 = 7 × 13 ; 28 et 91 sont des multiples de 7.
Remarque : La liste des multiples d'un nombre non nul quelconque est toujours
illimitée. Par exemple, les multiples de 6 sont :
0 ; 6 ; 12 ; 18 ; 24 ; 30 ; 36 ; 42 ; 48 ; 54 ; 60 ; 66 ; 72 ; 78 ; 84 ; 90 ; 96 ; 102 ; …
On les obtient en multipliant 6 par tous les entiers naturels (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, …).
2) Diviseurs.
a et b étant deux entiers naturels avec b non nul.
Lorsqu’il existe un nombre entier naturel n non nul tel que a = b×n, on dit que b est un
diviseur de a.
Exemple : 32 = 4 × 8 ; 8 est un diviseur de 32 ou encore 32 est divisible par 8.
Remarques :
• 1 est un diviseur de tous les nombres.
• Tout nombre entier naturel non nul est un diviseur de 0.
• Si b est diviseur de a, alors a est multiple de b.
3) Nombres premiers.
On dit qu’un nombre entier naturel est premier lorsqu’il possède exactement deux
diviseurs différents : 1 et lui-même.
Exemples : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23 sont des nombres premiers.
Remarque : 1 n’est pas un nombre premier car 1 n’admet qu’un seul diviseur égal à 1.
4) Division euclidienne.
La division euclidienne de l’entier a par l’entier b ( b ≠ 0 ) est l’opération qui permet
de calculer le quotient entier q et le reste r tels que :
a = bq + r ;
0 ≤ r < b.
Exemple :
254
44
2
7
36
254 = 36 × 7 + 2
Dans la division euclidienne de 254 par 7,
le quotient est 36 et le reste est 2.
II)
DIVISEURS COMMUNS A DEUX ENTIERS NATURELS.
a et b désignent deux nombres entiers naturels non nuls.
1) Diviseur commun.
Définition : Un diviseur commun à a et b est un nombre entier qui divise à la
fois a et b.
Exemple : diviseurs communs à 30 et 24.
Les diviseurs de 30 : 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6 ; 10 ; 15 ; 30.
Les diviseurs de 24 : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 8 ; 12 ; 24.
Les diviseurs communs à 30 et 24 sont : 1 ; 2 ; 3 ; 6.
Remarque : 1 est un diviseur commun à tous les nombres entiers.
2) Plus grand commun diviseur.
a) Propriété :
Parmi tous les diviseurs communs à a et b, il en existe un qui est plus grand
que les autres.
On l’appelle le Plus Grand Commun Diviseur ; on le note PGCD ( a ; b ).
Exemple :
PGCD ( 30 ; 24 ) = 6.
b) Recherche du PGCD : l’algorithme d’Euclide.
Propriété : Si r est le reste de la division euclidienne de a par b (avec a > b), alors
PGCD ( a ; b ) = PGCD ( b ; r ).
Pour calculer le PGCD de a et b (avec a > b ), on utilise la séquence ordonnée
d’opérations décrites ci-dessous :
Etape 1 : on effectue la division euclidienne de a par b.
Etape 2 : on examine le reste r de cette division :
- si r = 0, alors l’algorithme s’arrête et PGCD ( a ; b ) = b ;
- si r ≠ 0, alors on recommence l’étape 1 en remplaçant a par b et b par r.
Exemple : calcul du PGCD ( 1 078 ; 322 ).
1078 = 322 x 3 + 112
322 = 112 x 2 + 98
112 = 98 x 1 + 14
98 = 14 x 7 + 0
112 < 322
98< 112
14 < 98
0 < 14
L’algorithme s’arrête lorsqu’on
trouve un reste nul.
Le PGCD de 1078 et 322 est le dernier reste non nul trouvé.
Donc : PGCD ( 1 078 ; 322 ) = 14.
3) Nombres premiers entre eux.
Définition : Lorsque PGCD ( a ; b ) = 1, on dit que les nombres a et b sont
premiers entre eux.
Exemple :
diviseurs de 7 : 1 ; 7.
PGCD ( 7 ; 12 ) = 1 ;
diviseurs de 12 : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 12.
donc 7 et 12 sont premiers entre eux.
IV) FRACTIONS IRREDUCTIBLES.
a et b désignent deux entiers naturels tel que b ≠ 0.
1) Définition.
a
La fraction est dite irréductible lorsque a et b sont premiers entre eux.
b
7
Exemple : La fraction
est irréductible. En effet : PGCD ( 7 ; 13 ) = 1.
13
2) Simplifier une fraction donnée pour la rendre irréductible.
Propriété : En simplifiant la fraction
a
b
par le PGCD ( a ; b ), on obtient une
fraction irréductible.
Remarque : Avant de calculer le PGCD, il est souvent préférable de simplifier la
fraction à l’aide de critères de divisibilité.
Exemples : Rendre irréductibles
2 470
30
et
.
3230
18
•
30 6 × 5 5
=
= ;
18 6 × 3 3
•
2 470 247
=
3230 323
323 = 247 x 1 + 76
247 = 76 x 3 + 19
76 = 19 x 4 + 0
et
déterminons le PGCD ( 247 ; 323 ).
76 < 247
19 < 76
0 < 19
Le PGCD de 247 et 323 est le dernier reste non nul trouvé.
Donc : PGCD ( 247 ; 323 ) = 19.
D’où
247 247 : 19 13
=
=
.
323 323 : 19 17
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