Rechercher - cloudfront.net

publicité
Compétence
°Etudier l’épilogue du conte philosophique
Objectifs
°La portée philosophique
°La morale
Rechercher :
Optimisme
Optimisme : Du latin optimus = meilleur. Emotion qui résulte d’une facilité d’adaptation à la vie.
« Tout est au mieux dans le meilleur des mondes » (dans « Candide » de Voltaire)
L’optimisme désigne chez l’être humain un état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive.
Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et
considère que des évènements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en
fin de compte.
L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est métaphoriquement illustrée par la
question de savoir si un verre donné doit être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à
moitié vide (vision pessimiste).
L'optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l'initiative. Toutefois le suroptimisme
(ou surconfiance) peut conduire à des prévisions hasardeuses, un excès de confiance et des
comportements dangereux.
Le concept philosophique
Le philosophe Leibniz expose en 1710 sa Théodicée : il décrit un système basée sur une
« harmonie préétablie » pour expliquer l’existence du mal sur Terre. Cette théorie a ensuite été
simplifiée et critiquée par Voltaire dans Candide (dont le titre complet est d’ailleurs Candide ou
l’Optimisme). Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée
leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes
possibles ».
Pessimisme
Pessimisme, du latin : pessimus = très mauvais.
Le pessimisme est la doctrine opposée à l'optimisme : C’est s’agenouiller devant les ombres de le
peur, de l’angoisse et du désespoir. C'est un état d'esprit selon lequel la somme des maux de ce
monde dépasse celle des biens. En particulier, d'après cette doctrine, la vie humaine est une
perpétuelle douleur (Schopenhauer), parce que notre destination est d'agir et qu'agir consiste à
obtenir ce que nous n'avons pas. Le pessimisme nie le progrès de la civilisation et de la nature
humaine.

Ils relèvent du champ lexical de la métaphysique.
A-Au fil de l’œuvre (Du chapitre 20 au chapitre 29 et bilan).
Au fil du parcours initiatique : naissance d’un héros
1-Chaque étape de l’itinéraire constitue une phase d’un apprentissage. Montrez comment
ces dernières étapes ont contribué à la maturation de Candide ?
Certain nombre de rencontres ont préparé à la maturation de Candide. Il fera beaucoup de
rencontres déterminantes :
_Il rencontre Martin qui est le contraire de Pangloss puisqu’il est pessimiste. Candide aime
débattre avec lui sur leurs divergences d’opinion.
_ Il fait la rencontre de Pococurante, riche et comblé par la vie mais au contraire il est sans
enthousiasme. Candide en arrive à l’idée que « être heureux n’est pas n’être pas malheureux ».
_Candide rencontre les rois déchus qui incarnent le malheur. Il arrive à la conclusion que le fait
d’être puissant et riche ne fait rien, et que les grandeurs sont éphémères.
_Il rencontre Derviche qui ne va pas répondre aux questions de Pangloss, celui-ci représente la
posture de la résignation.
_Finalement la rencontre du vieillard musulman heureux, qui vit avec ses enfants. Candide
comprend une vérité importante « le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et
le besoin. »
2- En apparence, quel est l’unique objet de la quête de Candide ?
Il parait que l’objet de la quête de Candide d’après ce dernier chapitre c’est la recherche d’une
vie humaine heureuse.
Candide souhaite une vie heureuse, sans ennuie ni vive ni besoin, une vie comme celle du vieillard,
paisible, aisée et heureuse.
D’ailleurs vers la fin du récit, Voltaire dit : « Toute la société entra dans ce louable dessein, chacun
se mit à exercer ses talents. », « La petite terre rapporte beaucoup », cela montre une certaine
satisfaction personnelle en même temps une satisfaction du travail.
3- En vous basant sur votre connaissance de l’œuvre, dites ce que pourrait représenter
Cunégonde dans chaque étape du parcours initiatique de Candide.
En intégrant Cunégonde, Voltaire cherche à démontrer que les femmes ne sont que des sources
d’ennuis, d’ailleurs c’est à cause d’elle que Candide se fait renvoyer du château. Malgré cela
Cunégonde représente la quête amoureuse de Candide, il la cherche, la désire, tue pour elle, en
même temps c’est en suivant Cunégonde que Candide continue son voyage initiatique, qu’il fait
des rencontres importantes qui ont préparé à sa maturation.
4-Voltaire utilise le parcours de Candide pour critiquer la société de son temps. Montrezle à l’aide d’exemples pris dans l’ensemble de l’œuvre.
Voltaire dénonce certaines réalités de la société :
_La guerre qui la qualifie de « boucherie héroïque », elle est arbitraire car on se bat sans raison.
_ Voltaire dénonce l’intolérance religieuse : l’inquisition condamnait sas raisons : On a envoyé au
bûcher pour de simples pêchés considérés comme anodins de nos jours. L’inquisition recherchait
les coupables d’un tremblement de terre, et malgré la vengeance et le sacrifice de personnes la
terre continue toujours à trembler.
_Voltaire joue avec les noms et donne des noms ridicules (Cunégonde, pococurante…)
_ Voltaire fait une critique de la France : « imaginez toutes les contradictions, toutes les
incompatibilités possibles, vous le verrez dans le gouvernement, dans les tribunaux, dans les
églises, dans les spectacles de cette drôle de nation ».
_ Voltaire critique aussi Paris « …on y fait en riant les actions les plus détestables ».
5- Quelle est donc la portée du conte philosophique ?
Le conte philosophique a une portée satirique et ironique. Voltaire critique implicitement
l’optimisme, la religion et ses responsables, la société de son temps garce à ses outils : l’humour,
l’ironie, la satire, présents dans toute l’œuvre.
B – Analyser
1- Qu’est ce qui fait de ce passage l’épilogue du conte ?
Grâce à un vieillard musulman, Candide eut u déclic et trouve la solution pour ne plus s’ennuyer
« Il faut cultiver notre jardin ». Maintenant tout le monde a une occupation, les personnes du début
trouvent leurs places et plus personne ne s’ennui.
L’installation dans le jardin marque la fermeture de l’espace spatial. Candide prononce la morale
finale et sa parole est créatrice d’un nouvel age adulte et mature.
2- Relevez dans les propos et l’attitude de Candide ce qui montre qu’il s’est affranchi de
la philosophie de Pangloss.
Tout au long du conte, Candide croit dur comme fer la philosophie de Pangloss, et ne
l’abandonne qu’à la fin du récit où il sera la seule à prendre ses esprits et se mettre au travail. En
effet, il fit de profondes réflexions sur le discours du Turc, il raisonne donc par lui seul sans l’aide
de Pangloss, et conclut que pour avoir un sort aussi préférable que le Turc, il valait mieux
travailler sans raisonner.
La philosophie de Pangloss ne compte plus, d’ailleurs Candide le contredit et l’interrompt à deux
reprises « je sais », « mais », « cela est bien, mais … » et Martin s’y oppose aussi.
On sent que Candide a changé, il est devenu le maître intellectuel à la place de Pangloss, de plus il
est heureux et est devenu un homme responsable.
3- Peut-on dire que Candide a achevé son parcours initiatique ?
Candide apparaît mûri, il a tiré profit de ses expériences, de son parcours initiatique et des ses
observations. Il peu juger par lui-même et a changé du personnage sans épaisseur du début.
Candide a en effet achevé son parcours initiatique, il est désormais responsable et a trouvé la paix
dans un choix de vie simple et supportable.
4- Etudiez le raisonnement de Pangloss dans le premier et le dernier chapitre et montrez
que contrairement à Candide ce personnage n’a pas évolué.
Contrairement à Candide, Pangloss n’a pas évoluée, il ne renonce pas à l’absurdité et ses théories
sur l’optimisme de plus en plus ridicules. Il est incapable de penser par lui-même car son
raisonnement est toujours « pour le meilleur du monde », on sent qu’il, ne maîtrise plus les
théories auxquelles il adhère et s’entête à penser toujours les mêmes idées et à trouver toujours les
mêmes conclusions même si elles sont incohérentes.
5- Sur quelle valeur sociale la morale du conte de voltaire est-elle fondée ?
Montrez comment la conclusion tend vers le pessimisme.
La morale du conte :
_Voltaire montre que c’est le travail qui contribue à l’amélioration et au bonheur du monde.
_Cultiver son jardin réfère à : il faut travailler à l’amélioration du monde.
_ Il faut abandonner le raisonnement et donner un sens à la vie par l’action, le travail.
La leçon qu’on retient du conte :
_ Il vaut mieux nous retirer dans notre jardin sans s’occuper de toutes ses philosophies.
La conclusion pessimiste :
En se souvenant de la formule classique par laquelle débute le conte « Il y’avait en Westphalie… »
On s’attend à une fin heureuse. Mais en fait, c’est le contraire : Le jardin a succédé au château, la
Turquie a remplacé la Westphalie, et un derviche remplace Pangloss. Candide qui désirait la belle
Cunégonde, ne se marie qu’avec la laide et la cuisinière qu’est devenu Cunégonde. Son itinéraire
le rend plus mature, il renonce donc à toute ambition de pouvoir et de richesse pour mener une vie
simple dans la métairie où le bonheur n’existe pas malgré les apparences.
Téléchargement