module electricite solaire photovoltaique - eBooksPlus

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PENTA PROJECT
MODULES DE FORMATION CONTINUE
ENERGIES RENOUVELABLES
MODULE
ELECTRICITE SOLAIRE
PHOTOVOLTAIQUE
M 41.1, Edition 2009
Avec le soutien de
Avec le soutien de par Partenaires
Agence des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (AEE)
Association suisse des entrepreneurs poêliers-fumistes et carreleurs (SPC)
Association suisse des maîtres professionnels des installations du bâtiment (SFCV)
Association suisse des maîtres ramoneurs (ASMR)
Association suisse des professionnels de l’énergie solaire (Swissolar)
Association suisse du froid (ASF)
Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec)
Association suisse Toitures et Façades (ASTF)
Chauffages au bois Suisse (FSIB); Energie-bois Suisse
Groupement promotionnel suisse pour les pompes à chaleur (GSP)
Haute Ecole spécialisée de Lucerne, Département Technique et Architecture
Office féderal de l‘énergie (OFEN)
Société suisse des ingénieurs en technique du bâtiment (SICC)
Société suisse pour la géothermie (SSG)
Union suisse des installateurs-électriciens (USIE)
Union suisse des professionnels de la technique sanitaire et chauffage (USTSC)
Union suisse des sociétés d’ingénieurs-conseils (usic)
Penta Project, c/o CPMB, Les Longues Raies 11, 2013 Colombier, tél. 032 843 48 00, fax 032 843 48 05
[email protected], www.pentaproject.ch
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
www.pentaproject.ch
Table des matières
1
Table des matières
2
Introduction
2.1
2.2
2.3
2.4
2.5
2.6
2.7
2.8
2.9
Utilisation de l’énergie solaire
Situation énergétique
Développement de l’électricité et de l’électricité solaire
Potentiel de l’énergie solaire
Bilan énergétique individuel
Facteur de retour énergétique
Coûts et rentabilité
Intégration en toiture et permis de construire
Lexique
3
4
6
7
8
9
9
10
10
3
Site
11
3.1
3.2
Rayonnement solaire et courses solaires
Inclinaison et orientation
11
12
4
Schéma de principe d’une installation photovoltaïque
13
4.1
4.2
4.3
Installations raccordées au réseau
Installations autonomes pour sites isolés
Système backup
13
13
14
5
Cellules solaires photovoltaïques
15
5.1
5.2
5.3
Principe de fonctionnement d’une cellule solaire
Types de cellules solaires
Processus de fabrication 15
17
18
6
Module solaire
19
6.1
6.2
6.3
6.4
Couplage des cellules
Constitution d’un module standard
Diodes by-pass
Boîte de connexion et connecteurs à fiches
19
20
20
21
7
Onduleur
23
7.1
7.2
7.3
Grandeurs et caractéristiques principales
Types d’onduleurs
Sécurité, monitoring et maintenance
24
26
27
8
Coffret de raccordement, câblage et raccordement
d’immeuble
28
8.1
8.2
8.3
Coffret de raccordement
Câblage
Raccordement d’immeuble
28
29
30
9
Systèmes de montage
31
9.1
9.2
9.3
9.4
Systèmes de montage rapportés sur toiture
Systèmes de montage intégrés en toiture
Systèmes de montage sur toiture plate
Système de montage en façade
31
33
35
35
Edition 08/2009
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1
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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10
Aspects économiques
36
10.1
10.2
10.3
10.4
Coûts d’investissement
Production Contrôles et entretien
Rendement du capital investi
36
37
38
38
11
Prescriptions de sécurité et normes
39
11.1 Sécurité sur les toits
11.2 Statique
11.3 Raccordement électrique
39
40
40
12
Etude du projet
41
12.1
12.2
12.3
12.4
12.5
Etudes préliminaires
Phase de projet
Phase de préparation de la réalisation
Phase de réalisation
Phase d’achèvement 41
43
44
44
44
13. Informations complémentaires
2
45
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
2
Introduction
2.1
Utilisation de l’énergie solaire
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Il existe de nombreuses formes d’utilisation de l’énergie solaire. Nous nous
limiterons dans ce cours à l’électricité solaire photovoltaïque, quand bien
même il serait utile de connaître les autres applications.
On distingue principalement entre utilisations active et passive de l’énergie
solaire. Par utilisation passive on comprend surtout les solutions architecturales en vue d’économiser la chaleur grâce au rayonnement solaire.
L’utilisation de l’énergie solaire active est partagée entre les applications
thermique et photovoltaïque de l’énergie solaire. Le volet thermique est traité
de manière détaillée dans un cours correspondant.
On distingue deux types d’installations photovoltaïques : les installations
raccordées au réseau et les installations autonomes pour sites isolés. Dans
les installations autonomes la production d’électricité solaire est adaptée
à la consommation d’énergie électrique. Dans le cas des installations
raccordées au réseau, le réseau public de distribution d’électricité devient
accumulateur-tampon. En Suisse, la plupart des installations photovoltaïques
sont raccordées au réseau.
Voir les informations complémentaires du chapitre 4.
Fig. 1 : Les différentes applications de l’énergie solaire
Edition 08/2009
3
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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2.2
Situation énergétique
Fig. 2 : Approvisionnement
mondial en énergie selon les
agents énergétiques primaires
La consommation mondiale d’énergie a doublé lors des 40 dernières années.
Les agents énergétiques non-renouvelables tels le charbon, le pétrole, le
gaz ou l’uranium ont fourni la majeure partie de cet accroissement. Les
problèmes suivants en résultent :
-
-
-
-
réchauffement climatique,
dépendance de régimes politiques instables,
sécurité d’exploitation, déchets,
partiellement de très longs trajets de transport avec les charges sur
l’environnement correspondantes.
La situation énergétique suisse ressemble à la situation énergétique mondiale.
Fig. 3 : Consommation finale
suisse 1910-2007 selon les
agents énergétiques
4
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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Une répartition de la consommation finale selon les agents énergétiques
secondaires fournit les résultats suivants :
1/3 pour les carburants, 1/4 pour l’électricité, 1/5 pour les combustibles
pétroliers et 1/5 pour le gaz et autres agents énergétiques. Le total de la
consommation finale suisse en 2007 se monte à 240 Mrd kWh.
Fig. 4 : Répartition de la consommation finale selon les
agents énergétiques
Une répartition de la consommation d’électricité par groupes de consommateurs fournit les résultats suivants :
Fig. 5 : Répartition de la consommation d’électricité par
groupes de consommateurs
Source : Statistique suisse de l’électricité 2007
La consommation d’électricité en chiffres absolus est la suivante :
Consommation finale
57.4 Mrd kWh
Ménages
17.5 Mrd kWh
Agriculture, horticulture
1.0 Mrd kWh
Industrie, arts et métiers
19.0 Mrd kWh
Services
15.2 Mrd kWh
Transports
4.7 Mrd kWh
Edition 08/2009
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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2.3
Développement de l’électricité et de l’électricité solaire
Depuis 2005, les entreprises suisses d’approvisionnement en électricité sont
tenues de déclarer la provenance et la composition du courant. Un rapport
d’évaluation de l’OFEN montre qu’en 2005 la plus grande part d’électricité
consommée en Suisse provient de l’énergie nucléaire. Environ 0.1 % est
issue des nouvelles sources d’énergie renouvelables (solaire, éolien, biomasse).
Mais une enquête téléphonique représentative réalisée dans le cadre de cette
évaluation auprès de 1000 ménages révèle que les clients privés souhaitent
avant tout du courant issu des énergies renouvelables.
Fig. 6 : Mix de production
suisse d’électricité (valeurs
cibles et réelles)
Il existe également au niveau mondial une forte croissance de la production
d’électricité solaire. Cette augmentation exceptionnelle est à mettre au crédit
de conditions-cadre intelligentes, telles que la EEG (Loi sur les énergies
renouvelables) en Allemagne :
Fig. 7 : Puissance annuelle
mondiale photovoltaïque
installée
6
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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La croissance du marché suisse suit péniblement la croissance mondiale
avec quelques années de retard, comme l’indique la statistique ci-dessous.
Source : Recensement du marché de l’énergie solaire en 2007, OFEN.
Fig. 8: Ventes annuelles de
modules photovoltaïques en
Suisse en kWp
2.4
Potentiel de l’énergie solaire
Le Soleil rayonne en une heure sur la Terre toute l’énergie que l’humanité
consomme en une année. Si l’on parvient à transformer 0.1 % de cette
énergie solaire en énergie consommable, les problèmes énergétiques
disparaissent.
Fig. 9 : Rayonnement annuel
sur la Terre
Edition 08/2009
7
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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Il faudrait environ 6 m2 de photovoltaïque par habitant pour couvrir 10 %
des besoins en électricité de la Suisse. Ceci correspond à environ 1/9 de la
surface des bâtiments suisses.
Fig. 10 : Surface de sol suisse
pour 10 % d’électricité solaire
Source: Office fédéral de l‘aménagement du territoire, 1999
2.5
Bilan énergétique individuel
Chaque habitant de la Suisse consomme annuellement environ 33‘000 kWh
d’énergie finale. En particulier, 11‘000 kWh pour le transport (privé, public et
de marchandises) et 6‘000 kWh pour le chauffage.
La consommation d’électricité dans les ménages (lumière, machine à laver,
séchoir, machine à laver la vaisselle, réfrigérateur, congélateur et autres appareils électriques) correspond à 1‘800 kWh par an et par personne. (Source:
Indikatoren für den internationalen Vergleichs des Energieverbrauchs und
der Treibhausgasemissionen, OFEN, novembre 2007. Seulement en langue
allemande).
8
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
2.6
www.pentaproject.ch
Facteur de retour énergétique
Le facteur de retour énergétique d’une installation photovoltaïque exprime le
rapport entre l’énergie produite durant son fonctionnement et l’énergie nécessaire à sa construction, son exploitation et son démantèlement (dans notre
exemple : 3 kWp, cellules polycristallines, montage sur toiture en pente).
La durée de vie de l’installation divisée par le « paybacktime » exprime le
facteur de retour énergétique. Une installation photovoltaïque de technologie actuelle fournit, sous nos latitudes, 12 fois plus d’énergie qu’il n’en a
été nécessaire pour sa construction (facteur de retour énergétique). Les
centrales électriques qui produisent de l’électricité avec des énergies non
renouvelables ne sont pas en mesure de rentabiliser l’énergie primaire
investie car produisant moins d’énergie électrique que celle nécessaire
à leur construction. Leur facteur de retour énergétique est donc toujours
inférieur à 1.
Fig. 11 : PV - Energy paybacktime ou durée d’amortissement
énergétique du photovoltaïque
2.7
Coûts et rentabilité
Le prix indicatif actuel d’une installation photovoltaïque raccordée au réseau
se situe à environ Fr. 10‘000.- / kW. On compte également avec une production annuelle de 950 kWh / kW pour une installation non ombragée située
sur le Plateau suisse. Sa durée de vie est estimée à plus de 30 ans.
Le prix du kWh solaire payé au producteur est seul décisif lors du calcul de
rentabilité économique. Grâce à la rétribution à prix coûtant (RPC) celui-ci
peut compter actuellement sur des prix de 49 à 90 cts/kWh.
On en déduit donc des données ci-dessus que le rendement du capital se
situe à environ 5 % pour une durée d’amortissement de 25 ans.
Edition 08/2009
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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2.8
Intégration en toiture et permis de construire
On accorde beaucoup d’importance en Suisse à l’aspect esthétique final des
installations solaires. C’est ainsi qu’il n’est pas recommandé de poser des
installations plein sud sur des toitures en pente orientées à l’ouest.
L’avenir se situe sans aucun doute dans les installations intégrées en toiture reprenant une autre fonction de l’enveloppe du bâtiment, telle que des
modules à la place de tuiles.
Il est recommandé de regrouper les modules solaires dans
un seul champ de forme rectangulaire, situé dans l’alignement
des bordures de toit et ne dépassant pas ses contours.
Une objection fréquente réside dans l’effet miroir des installations solaires.
Des expertises ont prouvé qu’environ 10 % du rayonnement est réfléchi.
Ceci ne peut qu’assurément très rarement porter préjudice à des voisins. A
prendre en compte lors de l’étude.
En début 2008, l’article 18a Installations solaires de la Loi sur l’aménagement
du territoire (LAT) est entré en vigueur :
« Dans les zones à bâtir et les zones agricoles, les installations solaires
soigneusement intégrées aux toits et aux façades sont autorisées dès lors
qu’elles ne portent atteinte à aucun bien culturel ni à aucun site naturel
d’importance cantonale ou nationale »
2.9
10
Lexique
Module solaire
photovoltaïque
Capteur avec cellules photovoltaïques connectées
entre-elles afin de convertir la lumière en électricité.
Capteur solaire
thermique
Appareil destiné à la conversion du rayonnement
solaire en chaleur (eau chaude).
Photovoltaïque
(PV)
Relatif à la conversion directe de la lumière en électricité.
Production
d’énergie
Production annuelle d’électricité d’une installation
photovoltaïque en kWh. Fonction de la puissance
installée (kW) et du lieu de montage.
kWp
Unité de puissance nominale d’un module ou d’une
installation photovoltaïque. Elle se rapporte au côté
courant continu (DC).
kWh
Unité de production d’énergie. Un kWh correspond
à l’énergie consommée en 10 h par une ampoule à
incandescence de 100 W (puissance x temps).
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
3
Site
3.1
Rayonnement solaire et courses solaires
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Le rayonnement solaire atteignant la Terre se partage en rayonnement direct
et rayonnement diffus. Selon la couverture nuageuse et l’heure du jour la
puissance rayonnée, mais également la part de rayonnement direct et diffus,
varient fortement. Par beau temps, le rayonnement direct prédomine. Le
rayonnement diffus est présent par temps nuageux ou par brouillard.
La totalité du rayonnement atteignant la Terre est désignée rayonnement
global.
Plus la part de rayonnement
diffus est importante et plus
la pente de l’installation sera
faible.
Fig. 12 : Rayonnement solaire
1 →Rayonnement extraterrestre :
Le rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère
2 →Rayonnement direct :
Est dépendant de la position du Soleil et provoque des ombres
portées
3 →Rayonnement diffus :
Se fait par réflexion du rayonnement solaire sur les nuages, les
montagnes, les lacs (pas d’ombre portée)
4 →Rayonnement global :
Mesuré sur une surface horizontale, constitué des rayonnements
direct et diffus
Le rapport moyen entre rayonnement direct et diffus est connu pour chaque
lieu, permettant ainsi d’en déduire l’angle d’inclinaison optimal.
Sous nos latitudes les trajectoires du Soleil varient fortement au cours de
l’année. En été à midi le Soleil se situe à une hauteur de 66 °, en hiver à
seulement 18 °.
Edition 08/2009
Plus l’altitude du site est élevée
et plus la pente de l’installation
sera forte (neige).
11
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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Fig. 13 : Courses solaires et
horizon
3.2
Inclinaison et orientation
Le rayonnement incident perpendiculaire à une surface installée est toujours
supérieur à celui sur une surface horizontale équivalente. Comme l’azimut
et la hauteur du Soleil varient fortement au cours d’une journée et durant
l’année, il faut toujours compter avec une forte variation de l’angle d’incidence
du rayonnement solaire dans le cas de surfaces données telles que toitures
de bâtiments. Une réflexion concernant la grandeur du rayonnement annuel
est alors utile à une meilleure estimation du potentiel énergétique solaire
des surfaces existantes.
Ci-dessous, le rayonnement global annuel sur une surface de 1 m2 à Neuchâtel
en relation avec l’orientation par rapport au sud et l’angle d’inclinaison :
Fig. 14 : Inclinaison et orientation optimales
Lors de la pose d’installations sur toits plats il est nécessaire de maintenir une distance
suffisante entre les rangées de modules afin d’éviter tout ombrage. L’angle d’ombrage
empirique se situe entre16 et 18°.
L’inclinaison optimale à Neuchâtel pour une orientation plein sud est d’environ 30°.
Plus l’orientation de l’installation s’éloigne du sud et plus l’inclinaison est faible.
12
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
4
Schéma de principe d’une installation photovoltaïque
4.1
Installations raccordées au réseau
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Fig. 15 : Schéma de principe
d’une installation raccordée au
réseau
• Les modules solaires photovoltaïques sont branchés en série pour élever
la tension et en parallèle pour augmenter le courant.
• Toutes les pièces métalliques conductrices sont raccordées à la prise de
terre du bâtiment (liaison équipotentielle).
• Dans le coffret de raccordement, le champ photovoltaïque peut être
découplé au moyen d‘un interrupteur DC.
• Les dispositifs de protection contre les surtensions protègent l’installation
contre les surtensions lors d’orages.
• L’onduleur transforme le courant continu de l’installation solaire en courant
alternatif conforme au réseau.
• Le compteur de production mesure l’énergie délivrée par l’installation.
• Le coupe-circuit principal est défini par les SI et autres distributeurs
comme poste de sectionnement et doit toujours être accessible.
4.2
Installations autonomes pour sites isolés
Le thème des installations autonomes n’est pas traité dans ce cours. Pourtant, le schéma de principe d’une installation autonome 230 V est décrit cidessous dans l’optique d’une meilleure connaissance du système backup.
Edition 08/2009
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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Fig. 16 : Schéma de principe
d’une installation autonome
Eléments constitutifs :
•
•
•
•
•
•
•
•
4.3
Module solaire photovoltaïque couplé en série et/ou en parallèle.
Régulateur de charge
Accumulateur pour le stockage de l’énergie.
Onduleur autonome qui transforme le courant continu en alternatif.
Fusibles de protection contre les surcharges et court-circuits
Interrupteur principal permettant de déconnecter tous les appareils.
Consommateurs sous 230 V alternatif
La mise à terre avec une attention particulière afin de garantir la fonction
de protection.
Système backup
Une installation solaire photovoltaïque avec système backup est une combinaison entre installations raccordée au réseau et autonome.
Fig. 17 : Schéma de principe du
système backup (SMA)
14
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
5
Cellules solaires photovoltaïques
5.1
Principe de fonctionnement d’une cellule solaire
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La cellule solaire cristalline standard se compose de deux couches de silicium dopées différemment. La couche exposée au rayonnement solaire est
dopée négativement et son opposée positivement. Un champ électrique au
niveau de la jonction permet de libérer les porteurs de charge négatifs du
semi-conducteur (électrons). Des contacts métalliques situés au-dessus et
en-dessous de la cellule collectent le courant solaire produit.
Une cellule solaire transforme
la lumière directement en courant électrique.
Les porteurs de charge négatifs
(électrons) sont bombardés
par les photons et libérés du
semi-conducteur. Ils sont ensuite collectés par la grille de
contact.
Fig. 18 : Principe de fonctionnement d’une cellule solaire
La cellule solaire correspond à l’élément semi-conducteur élémentaire, soit une
diode au silicium mais de grande dimension. Elles possèdent toutes les deux
les mêmes caractéristiques électriques. Dans son schéma équivalent, la cellule
solaire sous obscurité est décrite comme diode. Sa caractéristique est également
celle d’une diode. Dans le cas d’une cellule solaire monocristalline la tension de
seuil est d’environ 0.5 V et la tension de rupture de 12 à 50 V.
Fig. 19 : Schéma équivalent et
caractéristique sous obscurité
Edition 08/2009
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www.pentaproject.ch
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
Quand le rayonnement atteint la cellule solaire, son énergie lumineuse
libère des porteurs de charge. Le schéma équivalent d’une cellule solaire
sous illumination figure celui d’un branchement parallèle d’une source de
courant et d’une diode.
Fig. 20 : Schéma équivalent et
caractéristique sous illumination
Il en résulte la caractéristique typique de la cellule solaire :
Fig. 21 : Caractéristique des
cellules solaires
16
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
5.2
www.pentaproject.ch
Types de cellules solaires
On distingue trois groupes de cellules solaires : les cristallines, en couches
minces et les nanostructurées encore actuellement en développement.
Fig. 22 :
Types de cellules solaires
Le tableau ci-dessous présente un aperçu des rendements moyens, part du
marché mondial et propriétés des différents types de cellules.
Type de cellule
Rendement
moyen
Part du
marché
mondial
(2006)
Silicium
monocristallin
12-15 %
43.4
Puissance spécifique élevée (W/m2),
rendement stable, recherche éprouvée,
consommation d’énergie élevée lors de
la fabrication
Silicium
polycristallin
11-14 %
46.5
Puissance spécifique élevée, rendement
stable, recherche éprouvée, consommation d’énergie élevée lors de la fabrication
Silicium amorphe
5-7 %
4.7
Fabrication en continu possible, rendement moindre, dégradation (perte de
puissance au vieillissement)
Silicium en bande
11-14 %
2.6
Pas de sciage des blocs de silicium
Tellurure de
cadmium (CdTe)
6-7.5 %
2.7
Production en continu possible, fort
potentiel de réduction des coûts, certains
composants toxiques
CIS
9-9.5 %
0.2
Production en continu possible, fort
potentiel de réduction des coûts, rendement élevé
Edition 08/2009
Propriétés
17
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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5.3
Processus de fabrication
Cellules solaires cristallines au silicium
Dans la croûte terrestre, le silicium est l’élément le plus abondant après
l’oxygène. Il se présente en composé chimique sous forme de quartz ou de
sable. La réduction de ce dioxyde de silicium est très onéreuse, ce coût se
reportant sur le prix final de la cellule solaire.
Fig. 23 : Processus de fabrication des cellules au silicium
cristallin
Autres technologies
Depuis les années 90 les procédés de production en couches minces sont
fortement engagés pour la fabrication de cellules solaires. On dépose pour
cela une fine couche semi-conductrice sur un substrat bon marché (en général du verre). Les procédés de fabrication vont de la dépose sous forme
gazeuse aux bains électrolytiques. Le matériau semi-conducteur utilisé est
du silicium amorphe, du séléniure de cuivre et d’indium (CIS), ou du tellurure
de cadmium (CdTe).
L’utilisation moindre de matière première et d’énergie ainsi que les perspectives d’automatisation de la fabrication représentent un potentiel d’économie
considérable vis-à-vis de la technologie au silicium cristallin.
18
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
6
Module solaire
6.1
Couplage des cellules
www.pentaproject.ch
Cellules cristallines
En raison de leurs propres faibles puissance et tension (0.5 V), les cellules
solaires sont connectées en série afin de constituer un module photovoltaïque à cellules cristallines. Le contact supérieur d’une cellule est soudé au
contact inférieur de la cellule suivante. Dans la plupart des modules solaires,
on a 36 ou 72 cellules en série (tension de batterie). C’est encore souvent le
cas aujourd’hui bien que l’on trouve également des modules avec d’autres
couplages de cellules.
Couplage des cellules à l’intérieur d’un module
Fig. 24 : Couplage des cellules
Cellules en couches minces
Au contraire des cellules cristallines, la connexion électrique des cellules en couches minces est incluse dans le procédé de fabrication. On
dépose pour cela du côté exposé à la lumière une couche hautement
transparente et conductrice (couche contact avant transparent TCO).
Sur la face arrière le contact est constitué d’une couche métallique non
transparente. Le couplage s’effectue par des coupes entre les différentes
couches. C’est ainsi que les matériaux sont découpés en bandes de
0.5 à 2 cm de largeur au laser ou par grattage mécanique.
Fig. 25 : Interconnexion des
modules en couches minces
Edition 08/2009
19
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
www.pentaproject.ch
6.2 Constitution d’un module standard
Les modules standards sont des modules conçus pour produire au moindre coût un maximum d’énergie par unité de surface. Ils sont constitués
en général de cellules encapsulées entre deux feuilles d‘EVA (éthylvinylacétate). La partie supérieure est constituée d’un verre trempé, le dos d‘un
film plastique pare-vapeur (TEDLAR) ou d’une deuxième plaque de verre.
Les modules standards sont disponibles avec ou sans cadre d’aluminium.
Ils sont montés là où n’existent pas d’exigences spéciales de forme et de
dimensions du module.
Fig. 26 : Constitution d’un module standard
6.3 Diodes by-pass
Quand un module solaire est ombré, par une feuille par exemple, il se
comporte alors comme une diode de blocage tel que décrit au paragraphe
5.1. Cela signifie que si la tension appliquée est supérieure à la tension de
rupture, la cellule fonctionne en consommateur et s’échauffe (Hot Spot)
jusqu’à sa destruction.
Fig. 27 : Module photovoltaïque
ombré sans diode by-pass antiparallèle
20
Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
www.pentaproject.ch
Le couplage des cellules solaires en série fait que chaque élément est parcouru par le même courant. Il suffit alors qu’une seule cellule soit ombrée
pour que le courant dans toute la rangée soit diminué.
Afin d’éviter cette situation, on monte une diode by-pass antiparallèle sur
chaque module qui permet au courant de circuler.
Fig. 28 : Diodes by-pass dans
un module photovoltaïque
On obtient la plus grande protection contre les ombres en équipant chaque
cellule solaire d’une diode by-pass. En pratique et pour des raisons économiques, on monte une diode by-pass toutes les 18 à 20 cellules.
6.4 Boîte de connexion et connecteurs à fiches
La plupart des modules sont livrés équipés d’une boîte de connexion et de
connecteurs à fiches. Ceux-ci seront étanches et résistants aux intempéries
avec un degré de protection minimum IP 65. Beaucoup de modules solaires
sont équipés de série de connecteurs à fiches Multi-Contact®. Certains
fabricants de modules ont introduits dernièrement des connecteurs à fiches
Huber & Suhner.
La boîte de connexion protège les
bornes de connexion du module
solaire des conditions atmosphériques. Elle se trouve au dos du
module et doit être étanche et
verrouillée
Fig. 29 : Boîte de connexion
Edition 08/2009
21
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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Système de connnexion MultiContact® pour câblage sécurisé de
modules solaires couplés en série.
Vue arrière du
module avec système de connexion prémonté.
• Simplement enfichable
(pas de raccord à vis)
• Protégé contre les
projections d’eau (IP 65)
• Protection des contacts
• Pour tension continue
max. 1‘000 V
• Courant max. 20 A
• Câbles résistants aux UV
Fig. 30 : Connecteurs à fiches
22
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
7
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Onduleur
L’onduleur représente le lien entre le générateur photovoltaïque et le réseau
électrique public alternatif. Sa mission consiste à transformer le courant
continu solaire (DC) en courant alternatif (AC) conforme en fréquence et
tension à celui du réseau de distribution.
Symbole :
Fig. 31 : Symbole d’un onduleur
Des éléments semi-conducteurs commutables sont montés en pont dans la
plupart des onduleurs. Grâce à ces transistors de puissance, on obtient une
forme sinusoïdale selon le principe de modulation de largeur d’impulsion.
Principe
Caractéristique
Fig. 32 : Principe d’un onduleur à modulation de largeur
d’impulsion
Ces transistors de puissance sont commutés xfois par demi-onde. La demionde est alors reproduite à partir d’impulsions de largeur variable. Après
lissage dans un filtre passe-bas on obtient une bonne compatibilité entre
courant injecté et courant du réseau de forme sinusoïdale.
Les valeurs limites de la compatibilité électromagnétique (CEM) sont respectées grâce aux circuits de protection et aux blindages respectifs de ces
appareils.
Il existe des onduleurs avec et sans transformateur. Les onduleurs sans
transfo sont souvent plus légers, meilleur marché et offrent un rendement
supérieur à ceux avec transfo. Mais l’utilisation d’onduleurs sans transfo n’est
pas autorisée avec certains modules (modules en couches minces).
Edition 08/2009
23
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7.1
Grandeurs et caractéristiques principales
7.1.1 Rendements de conversion du convertisseur statique (DGS 3-54)
Le rendement de conversion quantifie les pertes résultant de la conversion
du courant continu en alternatif.
Le rendement de conversion est fortement dépendant de la puissance
d’entrée.
Un onduleur solaire moderne doit assurer une bonne adaptation à la caractéristique du générateur solaire. Afin de transformer un maximum de la
puissance solaire en courant alternatif, l’onduleur régule et recherche automatiquement le point de puissance maximum (MPP-tracking).
Le rendement du convertisseur MPPT définit la qualité de l’adaptation de
l’onduleur au point de travail optimal.
PDC = puissance réelle d’entrée instantanée
PPV = puissance maximale instantanée
Le rendement statique est le résultat du produit du rendement de conversion
et du convertisseur MPPT. Il est définit pour différentes charges représentées
par la caractéristique de rendement.
Rendement η
Fig. 33 : Caractéristiques de
différents types d’onduleurs
Puissance relative P/PN
24
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7.1.2 Rendement européen pondéré
Charge partielle (%)
Le rendement européen pondéré a été introduit afin de simplifier la comparaison
entre les différents onduleurs. C’est un rendement moyen déterminé sur la base
d’une distribution typique des fréquences d’ensoleillement.
Fig. 34 : Rendement européen
pondéré
Histogramme d’ensoleillement
La formule pour le calcul du rendement européen pondéré est la suivante:
Rendement européen pondéré (ηeuro) = (Rendement de l’onduleur à 5 % de
la puissance nominale x 0.03) + (η10 % x 0.06) + (η20 % x 0.13) + (η30 % x 0.1)
+ (η50 % x 0.48) + (η100 % x 0.2)
7.1.3 Pertes thermiques
L’ensemble des pertes est évacué sous forme de chaleur dans
l’environnement. Pour une puissance installée de 20 kW et un rendement
de 95 % il faut compter avec 1 kW de puissance thermique à évacuer. C’est
la raison pour laquelle l’onduleur doit être placé dans un local bien ventilé.
7.1.4 Comportement en surcharge
L’onduleur peut être surdimensionné pour des raisons techniques ou économiques. Les puissances sont réglées sur la puissance nominale (limitation
de puissance) dans la plupart des onduleurs actuels.
Fig. 35 : Limitation de puissance
Edition 08/2009
25
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7.2
Types d’onduleur
7.2.1 Onduleur de module
Les onduleurs de module sont rarement utilisés et relativement chers comparés à leur puissance. Domaine d’utilisation : de 1 à 4 modules, jusqu’à
200 Wp.
7.2.2 Onduleur de chaîne (string)
Les installations d’une puissance allant jusqu’à 4 kWp sont le plus souvent
équipées d’onduleurs de chaîne dit «string». Le générateur photovoltaïque
constituant le plus souvent lui-même une chaîne. Dans les installations de
grandeur moyenne on connecte 2 à 3 chaînes par onduleur, ce qui contribue
à créer une solution par générateurs partiels.
Fig. 36 : Utilisation des
onduleurs de chaîne
Lors de l’utilisation de plusieurs
onduleurs de chaîne veiller à
une injection dans le réseau la
plus symétrique possible.
L’utilisation d’onduleurs de chaîne permet en général, de se passer de coffret
de raccordement.
Les onduleurs de chaîne sont disponibles jusqu’à une puissance de 10 kWp. Un
onduleur de chaîne typique est le SolarMax 2000S de Sputnik Engineering.
7.2.3 Onduleur central ou triphasé
Attention : Le raccordement en
série de modules photovoltaïques conduit à des tensions
jusqu’à 1‘000 V.
26
On désigne par onduleur central des appareils de bon rendement regroupant
un grand nombre de chaînes couplées en parallèle. Ces onduleurs injectent
du courant triphasé dans le réseau électrique public. La frontière avec les
onduleurs de chaînes est ténue. Un exemple typique d’onduleur central est
constitué par le SolarMax 35S de Sputnik Engineering.
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7.3
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Sécurité, monitoring et maintenance
Certaines perturbations peuvent occasionner des dangers, influencer le rendement ou interrompre complètement l’arrivée du courant. Certaines perturbations sont gérées par l’onduleur, d’autres par une commande externe.
Interruption du réseau :
Dès que le réseau n’est plus disponible, l’onduleur se déconnecte afin d’éviter
les tensions de retour dangereuses. L’onduleur se reconnecte automatiquement dès la remise en service du réseau.
Surchauffe :
Lors de température élevée, l’onduleur se déconnecte ou réduit sa puissance.
Défaut d‘isolation (courant de défaut):
Cette erreur est détectée par l’onduleur et signalée à un électricien qui
procède alors à son dépannage.
Chute de production :
La neige, des coupures dans les chaînes, des défauts de câblage ou des
sécurités défectueuses pénalisent considérablement la production. Ces problèmes sont détectables par un monitoring externe. La plupart des fabricants
d’onduleurs fournissent un kit de communication pour le contrôle à distance
de la production d’installations.
Il existe également un système comparant automatiquement les données
de production avec celles de la météo et avertissant le propriétaire lors de
trop grandes différences (SPYCE).
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8
Coffret de raccordement, câblage et
raccordement d’immeuble
8.1
Coffret de raccordement
Dans les installations comportant plusieurs chaînes, chaque chaîne est
conduite au coffret de raccordement du générateur.
Le coffret de raccordement contient les bornes de raccordement, les coupecircuit et en option les fusibles de chaîne. On installait souvent auparavant
des diodes de chaîne afin d’éviter les refoulements dans les chaînes ombrées. Mais ceci s’est avéré erroné dans la plupart des cas. Il est apparu lors
de l’introduction de diodes de chaîne que le problème résidait avant tout
dans la perte de puissance et donc de l’échauffement qui en résultait.
On monte également dans le coffret de raccordement des dispositifs de
protection contre les surtensions ainsi qu’un interrupteur général DC.
Il a été introduit plus récemment dans la plupart des grandes installations
des éléments de surveillance de chaîne signalant les dérangements éventuels à l‘exploitant.
Fig. 37 : Coffret de raccordement avec coupe-circuit DC,
fusibles de chaîne et surveillance de chaîne
Le coffret de raccordement garantit une séparation nette des pôles positif
et négatif. Monté en extérieur, il assure un degré de protection minimum
IP 65.
28
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8.2
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Câblage
Le câblage du module et de la chaîne (string) est effectué au moyen de câbles solaires. Ils sont doublement isolés, résistants aux UV, flexibles (câble
de cuivre généralement étamé) et résistent aux conditions atmosphériques
extrêmes (- 40 °C à + 120 °C). On utilise normalement des matériaux sans
halogènes et ininflammables. Une grande section de câble est choisie afin
d’éviter les pertes de puissance. On recommande à cette fin 2 A/mm2.
Fig. 38 : Câble solaire photovoltaïque
- Prescriptions en Suisse pour la partie courant continu d’installations
PV
Exigences :
- Plage de température élevée (- 20 ° à + 100 °C)
- Résistance aux UV et aux conditions atmosphériques extrêmes
- Tension de service selon branchement du champ PV (jusqu’à 1‘000 V DC)
Section :
- Pour installations standard, utiliser une grande section : jusqu’à 4 A →
2.5 mm2, jusqu’à 8 A → 4 mm2
On utilise des câbles de couleur pour un meilleur repérage : rouge pour le
conducteur positif, bleu pour le conducteur négatif et noir pour les autres
raccordements.
Un cordon unipolaire est utilisé pour le câblage du module et de la chaîne.
Sections les plus utilisées : 2.5, 4 et 6 mm2.
Un câble spécial bipolaire avec de bonnes caractéristiques mécaniques est
tiré entre le coffret de raccordement et l’onduleur. Fréquemment ce câble
possède un blindage de cuivre de 10 mm2. Cette tresse de Cu est utilisée
comme conducteur de compensation de potentiel. Sans blindage, il faut
protéger le câble dans un tube métallique.
Edition 08/2009
29
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8.3
Raccordement d’immeuble
La norme NIBT, chapitre 7.12 (voir également chap. 12.3.2 NIBT/ OIBT)
s’applique à l’établissement d‘installations électriques d’installation photovoltaïque. De même, il faut respecter les prescriptions des distributeurs
locaux d’électricité. Enfin, le raccordement d’immeuble ne peut être effectué
que par un concessionnaire électricien agréé.
Fig. 39 : Schéma d’un raccordement d’immeuble
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9
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Systèmes de montage
Il existe de nombreux systèmes de montage. Ils sont classés selon les
catégories suivantes : rapporté sur toiture (ajouté), intégré en toiture, sur
toiture plate et en façade.
La corrosion électrochimique est un phénomène important à prendre en
compte dans toutes les installations.
Elément galvanique local
Série de tensions électrochimiques
Elément
Tension normale
K
-2.93
Al
-1.66
Zn
-0.76
Fe
-0.41
Pb
-0.13
H2
0.00
Cu
+0.34
Ag
+0.80
Au
+1.50
-
+
Fig. 40 : Corrosion électrochimique
La corrosion électrochimique dans les installations photovoltaïques est
engendrée par la corrosion par contact en raison de formation d’éléments
galvaniques locaux. Les liaisons mécaniques entre des métaux de potentiels
fortement différents sont donc à éviter.
9.1
Systèmes de montage rapportés sur toiture
Ce système de montage concerne typiquement les toitures en pente existantes. La fixation entre le support et le toit se fait principalement par des
crochets de toiture ou vis à double filetage. Il ne faut alors en aucun cas
porter préjudice à l’étanchéité du toit lors du montage.
Fig. 41 : Crochets de toiture, vis
à double filetage
Les modules solaires sont fixés sur des profilés eux-mêmes montés sur des
points de fixation (crochets, vis à double filetage). Dans ce type de montage,
les modules sont soit emboîtés (profilés pour emboîtement) ou pincés à la
construction (pinces de fixation).
Edition 08/2009
Le montage en toiture en pente
doit permettre un démontage
facilité des modules. En effet,
il peut arriver que l’on doive
procéder à des réparations de
toiture sous les modules ou
même échanger un module
défectueux.
31
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
Dans la solution de montage la plus simple les modules sont posés sur deux
profilés transversaux parallèles et fixés en quatre points. La distance entre
les profilés dépend des points de fixation possibles en toiture ainsi que des
indications du fabricant des modules précisant les endroits de fixation du
module.
Fig. 42 : Montage vertical de
modules sur profilés transversaux
Dans le cas d’un montage horizontal des modules il est plus économique
de monter les profilés verticalement sur les fixations de toiture.
Fig. 43 : Montage horizontal de
modules sur profilés verticaux
32
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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Quand la sous-construction n’offre pas de points de fixation adéquats par
rapport à la distance nécessaire aux profilés, ou si la surface de toiture est
inégale, il est recommandé de monter à angle droit un deuxième jeu de
profilés. Grâce à ce montage avec profilés croisés on égalise facilement
la toiture.
Fig. 44 : Montage de modules
sur profilés croisés
Un deuxième jeu de profilés est également nécessaire pour le montage à
emboîtement.
Fig. 45 : Montage sur profilés à
emboîtement
9.2 Systèmes de montage intégrés en toiture
Les systèmes MegaSlate et Solrif sont très répandus sur le marché suisse.
Mais on recouvre également depuis quelque temps les toitures de membranes solaires (Evalon Alwitra ou Sarnafil, par exemple).
9.2.1 MegaSlate®
Les laminés solaires MegaSlate® sans cadre sont posés comme des tuiles
habituelles. Le matériel livré comprend une sous-construction constituée de
profilés GFK et de crochets de fixation.
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Les laminés solaires sont fixés sur la sous-construction et câblés à l’aide
de connecteurs. Les éléments sont disposés verticalement et sont recouvrants, les profils en GFK servant de support des laminés MegaSlate® et
de retours d’eau.
Fig. 46 : Montage du système
MegaSlate®
9.2.2 SOLRIF®
Avec le système SOLRIF® les modules solaires sans cadre (laminés) sont
pourvus de cadres spéciaux SOLRIF®. Ces laminés sont exclusivement
encadrés par un installateur formé à cet effet, un partenaire SOLRIF® ou
dans l’entreprise Ernst Schweizer SA.
Respectivement deux profils de cadre engrenés latéralement l’un dans l’autre
sont retenus du bas par un étrier de montage et fixé à la bordure supérieure
de la rangée de modules suivante.
Fig. 47 : Montage SOLRIF®
34
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9.2.3 Sarnafil (Solar Integrated)
Les modules photovoltaïques de Solar Integrated sont soudés avec la
membrane du toit.
Fig. 48 : Pose de modules Solar Integrated
9.3
Systèmes de montage sur toiture plate
Les systèmes de montage sur toiture plate se répartissent en systèmes
de montage légers et à arrimage lourd (ex. Sofrel). Dans les systèmes de
montage légers on utilise le gravier ou le substrat pour alourdir la construction, dans les systèmes à arrimage lourd des socles en béton ou analogues
comme charge.
Fig. 49 : Système de montage
avec socle en béton comme
charge
Fig. 50 : Système de montage
léger AluStand avec Solrec
9.4
Système de montage en façade
La plupart des systèmes standards pour façades vitrées ayant fait leurs
preuves conviennent comme systèmes de montage pour les installations
photovoltaïques en façade. Il s’agit en l’occurrence des systèmes poteautraverse ou de façades suspendues.
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10
Aspects économiques
10.1 Coûts d’investissement
Les coûts d’investissement actuels d’une installation solaire photovoltaïque
raccordée au réseau sont actuellement les suivants :
Catégorie
Classe de
puissance
[ kWp ]
Isolée
Tarifs 2008
[ Fr./kWh ]
<10
8100
0.65
10 bis 30
7000
0.54
30 bis 100
6500
0.51
>100
6000
0.49
<10
9500
0.75
10 bis 30
8500
0.65
30 bis 100
8000
0.62
>100
7500
0.60
<10
11600
0.90
Ajoutée
Source: Exposé Urs Wolfer/
OFEN, Symposium photovoltaïque national, 08.11.2007,
Emmenbrücke
Coût d’investissement
spécifique selon offres
de référence
[ Fr./kWp ]
Intégrée
10 bis 30
10100
0.74
30 bis 100
9100
0.67
>100
8000
0.62
Les coûts d’une installation de 3 kW en toiture se répartissent de la manière
suivante :
Modules solaires
Onduleur
8 %
Système de montage
7 %
Montage
10 %
Installations électriques
10 %
Gestion de projet
36
60 %
5 %
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10.2 Production
Le site et les qualités de l’installation photovoltaïque sont évalués afin
d’établir un prévisionnel de production. A cet effet, les différentes pertes
dans l’installation sont déduites de la production idéale. La figure ci-dessous
indique les pertes individuelles et leur quote-part respective en %.
Fig. 51 : Diagramme des flux
énergétiques d’une installation
photovoltaïque raccordée au
réseau
Des programmes de simulation usuels sont utilisés aujourd’hui afin d’estimer
la production. Il en existe un grand nombre sur le marché. Le guide « Photovoltaische Anlagen » par exemple fournit un bon aperçu du marché
(www.dgs-berlin.de).
Le site internet « Photovoltaic Geographical Information System »
(http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/index.htm) propose gratuitement une bonne estimation de la production.
Il est important de ne pas communiquer au client des estimations de production fantaisistes.
Il est préférable qu’il soit surpris
positivement plutôt que ses
attentes soient déçues.
Les éventuels ombrages connus sont également à introduire dans cette
simulation.
Edition 08/2009
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10.3 Contrôles et entretien
Une installation photovoltaïque est contrôlée périodiquement et maintenue
en bon état de fonctionnement. Le contrôle de la production est à effectuer
par l‘exploitant à une fréquence suffisante pour ne pas entraîner un manque
à gagner trop important en cas de dysfonctionnement. La fréquence minimale
recommandée est d‘un mois. Pour les systèmes dès 20 kW, il est conseillé
de doter le système d‘une télésurveillance qui permet à l‘exploitant d‘être informé rapidement en cas de dysfonctionnement. Selon le degré d‘importance
de la panne, l‘intervention d‘un professionnel s‘avère indispensable. Dans
la plupart des cas, il est avantageux de passer un contrat d‘entretien avec
l‘installateur photovoltaïque.
En 2007, une étude de l’OFEN a montré que les coûts d’entretien et de
service représentés entre 5 et 10 cent./kWh. Une grande partie de ces coûts
est imputée au remplacement d‘onduleur (env. tous les 10 ans).
10.4 Rendement du capital investi
Grâce à la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC) le capital
investi dans une installation photovoltaïque est amorti en 25 ans avec un
rendement de 5 %.
Un outil de calcul du rendement du capital investi dans une installation
photovoltaïque est à disposition sous www.swissolar.ch.
38
Edition 08/2009
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11
www.pentaproject.ch
Prescriptions de sécurité et normes
11.1 Sécurité sur les toits
Les chutes ont souvent de graves conséquences. Les mesures de sécurité
requises sont donc à appliquer scrupuleusement.
Les prescriptions de sécurité sur les toits sont détaillées dans l’Ordonnance
sur les travaux de construction (OTConst).
La SUVA (www.suva.ch) met à disposition des fiches techniques et des listes
de contrôle de bonne qualité.
En principe :
• Des mesures doivent être prises pour éviter des chutes à partir d’une
hauteur de 3 m.
• Protections latérales de min. 1 m de haut (toit plat ou sur site).
• Sur toiture en pente, installation d’un pont de ferblantier ou d’une paroi
de retenue.
Fig. 52 : Sécurité sur les toits
avec paroi de retenue et pont
de ferblantier
• Pour les travaux sur un toit d’une durée totale inférieure à deux jours,
utiliser une filière et une échelle de couvreur.
ou
Fig. 53 : Sécurité sur les
toits lors de travaux de peu
d’ampleur
• Des protections contre les chutes doivent être installées sur des toitures
de résistance limitée à la rupture et aux ouvertures dans la toiture.
Edition 08/2009
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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11.2 Statique
Sur de grandes installations ou
des toitures anciennes il faut
faire évaluer la compatibilité du
poids supplémentaire du générateur solaire jusqu’à 40kg/m2
par un spécialiste de la statique
du bâtiment..
Les normes suivantes sont à observer lors du dimensionnement du système
de montage :
• SIA 260 Bases pour l’élaboration des projets de structures porteuses
• SIA 261:2003 Actions sur les structures porteuses (vent, pression de la
neige)
La plupart des fournisseurs de sous-construction proposent des aides au
dimensionnement de votre système.
11.3 Raccordement électrique
11.3.1 Protection contre la foudre
Les installations de protection contre la foudre sont érigées selon la norme
SEV 4022. Celle-ci est à commander sous www.sev.ch.
Sur les bâtiments avec protection contre la foudre, les parties métalliques de
l’installation modérément non-conductrices sont raccordées au conducteur
d’équipotentialité.
Fig. 54 : Bâtiment avec et sans
protection contre la foudre
11.3.2 NIBT/OIBT
La norme installation à basse tension (NIBT) SEV 1000:2005 s’applique à
l’établissement des installations électriques d’une installation photovoltaïque.
A commander sous www.normenshop.ch.
Le chapitre 7.12 « Photovoltaïque » propose des exemples et des explications
concernant les applications possibles d’une installation photovoltaïque.
Les schémas A-F concernant les systèmes de protection possibles sont à
traiter avec la plus grande attention.
Le marquage selon NIBT 7.12.5.1.4 des points de sectionnement des armoires de distribution, armoires à fusibles et onduleurs est un détail important
souvent oublié.
40
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L’autocollant ci-dessous est parfaitement indiqué pour cet usage et peut être
obtenu chez SWISSOLAR.
ATTENTION REFOULEMENT INSTALLATION SOLAIRE !
Tension d’origine IPE ! Point de sectionnement réseau-IPE !
Déclencher ici lors de dérangements ou d’incendie !
Tension de service DC (Umpp)
V max. (V0)
V
Courant de service DC (Impp)
A max. (lk)
A
Onduleur avec
sans
séparation galvanique
Fig. 55 : Marquage selon
NIBT 7.12.5.1.4
Contrôles périodiques selon NIBT
La norme installation à basse tension NIBT prescrit que les installations
électriques soient périodiquement contrôlées :
• Contrôle de réception effectué par l’installateur avec remise du rapport
de sécurité.
• Contrôles périodiques par un organisme indépendant accrédité tous les
10 ou 20 ans.
11.3.3 Plans d’installations électriques ESTI / IFICF
Pour les installations monophasées > 3 kW ou > 10 kW triphasées, l’IFICF
(Inspection fédérale des installations à courant fort) demande le dépôt de
plans pour approbation fédérale. L’installation sera par la suite contrôlée
par un inspecteur IFICF.
Documentation disponible sous :
www.esti.admin.ch/fr/ ou www.swissolar.ch.
12
Etude du projet
Il est souvent préférable de confier l’étude du projet à un professionnel
possédant une expérience dans le domaine photovoltaïque. L’association
suisse des professionnels de l’énergie solaire SWISSOLAR propose une
liste des Pros du solaire.
12.1 Etudes préliminaires
• Dimensionnement du champ solaire (orientation, inclinaison)
• Choix du type de montage (intégré, rapporté, isolé)
• Devis approximatif (coûts d’investissement, production solaire)
Edition 08/2009
41
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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12.1.1 Conseils en énergie
Conseiller signifie d’abord aider le client à se décider. Il faut donc être prêt à
répondre aux questions suivantes :
• Quelle est la différence entre module photovoltaïque et capteur solaire
thermique ?
• Quelle sera la production annuelle de courant électrique de mon installation?
• Que se passe-t-il avec mon approvisionnement en courant en absence
de soleil ?
• Combien de courant produit mon installation par ciel couvert ?
• Où est consommé le courant produit ?
• Que signifie « kilowatt peak » ?
• Mon toit convient-il à une telle installation ?
• Qu’en est-il des salissures ? Neige ? Poussière ?
• La grêle peut-elle endommager le module ?
• Est-il rentable d’installer un trackeur ?
• Existe-t-il d’autres couleurs que noir et bleu ?
• Une autorisation de construire est-elle nécessaire ?
• Combien me coûtera finalement mon installation ?
• Existe-t-il des aides financières ?
• Pouvez-vous m’aider dans ma demande d’aide financière ?
• Quel est le montant de la rétribution à prix coûtant (RPC) pour mon courant injecté ?
• Quelle est la durée de la RPC ?
• Pouvez-vous faire la demande d’injection au distributeur local ?
• Quelle est la durée approximative d’amortissement d’une installation
photovoltaïque ?
• Quel est le rendement du capital investi ?
• Quels sont les aspects fiscaux à prendre en considération ?
• Faut-il entretenir l’installation ?
• La foudre peut-elle endommager l’installation ?
• Quelle est la durée de vie d’une installation ?
• Comment sont établies les durées de garantie ?
12.1.2 Mise sur pied du projet
Cette étape peut-être réalisée sous forme d’un bref courrier au client pour de
petites installations. Pour de plus grandes installations, les aspects suivants
seront approfondis :
• Situation de l’installation
• Type d’installation : intégrée, rapportée (toiture plate ou en pente) ou
isolée
42
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
•
•
•
•
•
•
•
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Systèmes de montage possibles (voir chap. 9)
Type de module solaire (voir chap. 6/10)
Type d’onduleur (voir chap. 7)
Endroit possible pour l’onduleur
Devis estimatif
Estimation de la production
Rentabilité économique
SWISSOLAR propose un outil Excel pour le calcul des coûts d’une installation
photovoltaïque sous www.swissolar.ch.
12.2 Phase de projet
• Autorisations (permis de construire, distributeur local)
• Contrat de fourniture d’énergie (RPC, bourses solaires, certificats)
• Coûts (plan de financement)
12.2.1 Projet d’exécution
• Etablissement du layout : type, nombre définitif et disposition des modules.
• Choix de l’onduleur le mieux adapté. La plupart des fabricants proposent
des outils de dimensionnement (voir homepage).
12.2.2 Devis estimatif
Une offre détaillée est réalisée par les entreprises déjà impliquées.
12.2.3 Procédure d’autorisation
Permis de construire
Les prescriptions relatives aux autorisations pour installations solaires sont
définies au niveau cantonal. Un permis de construire n’est plus nécessaire
dans certains cantons.
Selon l’article 18a de la Loi sur l’aménagement du territoire (LAT), les installations soigneusement intégrées aux toits dans les zones à bâtir et les
zones agricoles sont autorisées dès lors qu’elles ne portent atteinte à aucun
bâtiment de valeur culturelle.
Soigneusement intégré en toiture signifie :
• Installation solaire dans le plan de la toiture, intégration ou faible hauteur
de montage à recommander
• Champ de modules photovoltaïques de forme rectangulaire
• Alignement sur les bordures de toitures et ne dépassant pas ses contours
• Installation solaire d’un seul bloc
• Orientation et inclinaison de l’installation solaire correspondant à celles
de la toiture
• Couleur adéquate
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Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
Demande de raccordement au distributeur local d’électricité
(comme déjà spécifié)
Demande de raccordement au distributeur local d’électricité. Les distributeurs
ont l’obligation de reprendre le courant produit (voir tarifs sous 10.1).
L’installation doit préalablement être annoncée au distributeur. Un renforcement du réseau peut s’avérer nécessaire pour de grandes installations.
Selon l’Ordonnance sur l’approvisionnement en électricité (OApEl), cette
opération est normalement financée par le distributeur qui peut la refacturer
à l’exploitant suisse de réseau Swissgrid.
Annonce pour la RPC
Les nouvelles installations, soit celles mises en service après le 01.01.2006,
ainsi que les installations agrandies ou rénovées peuvent être annoncées
pour la RPC (Rétribution à prix coûtant, voir 10.1). Les conditions applicables aux installations agrandies ou rénovées figurent dans l’Ordonnance
révisée sur l’énergie (OEne). De plus amples informations dans la marche
à suivre relative à l’annonce pour installation photovoltaïque sous www.
swissgrid.ch .
12.3 Phase de préparation de la réalisation
Cette phase est supprimée si les entreprises sont déjà impliquées dans le
projet.
Dans le cas contraire, effectuer les appels d’offres, comparer les offres,
attribuer les travaux et réaliser le planning.
12.4 Phase de réalisation
• Prescriptions de sécurité (travail en toiture, électricité)
• Coordination (livraisons du matériel, collaboration)
• Assurance de qualité (suivi du montage et contrôle des matériaux)
Documentation pour la réalisation
• Définir les interfaces entre étude et réalisation
• Définir les interfaces entre installateur, couvreur et ferblantier
• Fixer le planning
• Commande du matériel (liste des contrôles en annexe)
Surveillance des travaux
• Coordination des travaux
12.5 Phase d’achèvement
• Mise en service et réception (rapport de sécurité, ESTI/IFICF, documentation d’installation)
• Mesurage (procès-verbal de mesure)
• Contrôle de production (production mensuelle d’énergie)
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Edition 08/2009
Module 41.1: Electricité solaire photovoltaïque
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13. Informations complémentaires
L’association Swissolar fournit des informations complémentaires sur :
www.swissolar.ch ou sur la ligne gratuite 0848 00 01 04.
Les futurs constructeurs d’installations solaires sont encouragés à
s’enregistrer comme « Pros du solaire » Swissolar. Informations sur le site
ci-dessus.
Source: Nasa
Les ouvrages de référence suivants sont recommandés :
• Solar Powerbox (www.swissolar.ch)
• RUES/ENS (www.swissolar.ch)
• Energie solaire photovoltaïque, Dunod Editeur (www.dunod.com)
• NIBT (www.normenshop.ch)
Edition 08/2009
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c/o CPMB, Les Longues Raies 11, 2013 Colombier, tél. 032 843 48 00, fax 032 843 48 05
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Avec le soutien de par Partenaires: Agence des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (AEE); Association suisse des entrepreneurs poêliers-fumistes et carreleurs (SPC); Association suisse des maîtres professionnels des installations du bâtiment (SFCV); Association suisse des maîtres ramoneurs (ASMR); Association suisse des professionnels de l’énergie solaire (Swissolar); ssociation suisse du froid
(ASF); Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec); Association suisse Toitures et Façades (ASTF);
Chauffages au bois Suisse (FSIB); Energie-bois Suisse; Groupement promotionnel suisse pour les pompes à chaleur (GSP); Haute Ecole
spécialisée de Lucerne, Département Technique et Architecture; Office féderal de l‘énergie (OFEN); Société suisse des ingénieurs
en technique du bâtiment (SICC); Société suisse pour la géothermie (SSG); Union suisse des installateurs-électriciens (USIE);
Union suisse des professionnels de la technique sanitaire et chauffage (USTSC); Union suisse des sociétés d’ingénieurs-conseils (usic)
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