BREVET PROFESSIONNEL : 2ÈME ANNÉE ANNÉE SCOLAIRE : 2016-2017 NOM : PRENOMS : DEVOIR N°3 COMMENTAIRE TECHNIQUE ÉCRIT D’UNE ORDONNANCE Selon le plan qui vous a été donné, vous rédigerez le commentaire technique de l'ordonnance que vous trouverez ci-dessous Dr CHAMPEAU Dominique Médecine Généraliste 10 Rue Tesson 75010 PARIS FRANCE [email protected] Tél :(33) 01.42.16.00.00 Fax : 01.42.16.00.01 75-1-70019-9 Paris le 23 septembre 2016 Consultation sur rendez-vous. Madame COUTANT Véronique Né le 12 Décembre 1941 Taille 165 cm Poids : 65 Kg Sexe : F AUGMENTIN ® 500 mg/ 62,5mg: Prendre une dose matin et soir pendant une semaine SOLUPRED ORO ® 20mg : Prendre trois comprimés par jour pendant 4 jours ADVIL ® 400mg : Prendre un comprimé si douleurs et /ou fièvre ; renouveler les prises si besoin PÉRUBORE ® : Pratiquer une inhalation matin , midi et soir pendant 4 jours Achat d’un inhalateur en plastique Signé : 1 champeau VIDAL 2016 Médicaments Mise à jour du 16/02/2016 ® *AUGMENTIN oral amoxicilline, acide clavulanique FORMES et PRÉSENTATIONS) Comprimé pelliculé adulte à 500 mg/62,5 mg* : Boîtes de 16 et de 24, sous plaquettes thermoformées. Poudre pour suspension buvable adulte à 1 g/125 mg* : Sachets-dose, boîtes de 8 et de 12. Poudre pour suspension buvable enfant à 100 mg/12,5 mg par ml* : Flacon correspondant à 60 ml de suspension buvable reconstituée, soit 224 doses-graduation (avec seringue pour administration orale de 8 ml graduée en kg). Poudre pour suspension buvable nourrisson à 100 mg/12,5 mg par ml* : Flacon correspondant à 30 ml de suspension buvable reconstituée, soit 112 doses-graduation (avec seringue pour administration orale de 4 ml graduée en kg). * Rapport amoxicilline/acide clavulanique : 8/1. COMPOSITION Comprimé adulte à 500 mg/62,5 mg* : p cp Amoxicilline (DCI) trihydratée exprimée en amoxicilline 500 mg Acide clavulanique (DCI) sel de potassium exprimé 62,5 mg en acide clavulanique Excipients : crospovidone, silice colloïdale hydratée, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, hyprolose faiblement substituée. Pelliculage : Opadry OY-S-7300 ou Sepifilm 805 blanc (hypromellose, macrogol 4000, macrogol 6000, dioxyde de titane E 171). Amoxicilline (DCI) trihydratée exprimée en amoxicilline 1g Acide clavulanique (DCI) sel de potassium exprimé en acide clavulanique 125 mg Excipients : crospovidone, silice précipitée hydratée, aspartam E 951, arôme pêche-citron-fraise (huiles essentielles d'orange, de bergamote et de citron, vanilline, butylhydroxyanisole E 320, maltodextrine). Teneur en potassium : 24,54 mg, soit 0,63 mmol/sachet. Poudre p susp buvable enfant, nourrisson à 100 mg/12,5 mg/ml : p ml** Amoxicilline (DCI) trihydratée exprimée en amoxicilline 100 mg Acide clavulanique (DCI) sel de potassium exprimé en acide clavulanique 12,5 mg ** De suspension reconstituée. Excipients (communs) : crospovidone, carmellose sodique, gomme xanthane, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, benzoate de sodium, aspartam E 951, gel de silice, arôme fraise (butyrate d'éthyle, delta décalactone, furonol, maltol, éthylvanilline, cis-3-héxénol, furanone, maltodextrine, propylèneglycol, 4parahydroxyphényl 2-butanone, acétate d'éthyle, diacétyle). Teneur en potassium : 2,454 mg/ml, soit 0,063 mmol/ml de suspension reconstituée. Teneur en sodium : 1,05 mg/ml, soit 0,046 mmol/ml de suspension reconstituée. 1 dose = 1 kg. INDICATIONS Teneur en potassium : 12,27 mg, soit 0,31 mmol/cp (soit 24,54 mg/prise). * 1 prise = 2 cp. Poudre p susp buvable adulte à 1 g/125 mg : p sachet Augmentin est indiqué pour le traitement des infections suivantes chez l'adulte et l'enfant ( cf Posologie et Mode d'administration , Mises en garde et Précautions d'emploi , Pharmacodynamie) : sinusite bactérienne aiguë (diagnostiquée de façon appropriée), otite moyenne aiguë, exacerbation de bronchite chronique (diagnostiquée de façon appropriée), pneumonie aiguë communautaire, 2 cystite, pyélonéphrite ; infections de la peau et des tissus mous, en particulier cellulite, morsures animales, abcès dentaire sévère avec propagation de cellulite, infections des os et des articulations, en particulier ostéomyélite. Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION Les doses sont exprimées en quantité d'amoxicilline/acide clavulanique, sauf lorsqu'elles sont indiquées par référence à un constituant individuel. La dose d'Augmentin choisie pour traiter une infection particulière doit prendre en compte : les pathogènes escomptés et leur sensibilité probable aux agents antibactériens (cf Mises en garde et Précautions d'emploi), la sévérité et le foyer de l'infection, l'âge, le poids et la fonction rénale du patient (voir ci-dessous). L'utilisation d'autres formulations d'Augmentin (par ex., fournissant des doses supérieures d'amoxicilline et/ou des rapports amoxicilline/acide clavulanique différents) doit être envisagée, si nécessaire ( cf Mises en garde et Précautions d'emploi , Pharmacodynamie). Pour l'adulte et l'enfant ≥ 40 kg, ces formulations d'Augmentin fournissent une dose quotidienne totale de 2000 mg d'amoxicilline/250 mg d'acide clavulanique, en deux prises quotidiennes, et 3000 mg d'amoxicilline/375 mg d'acide clavulanique, en trois prises quotidiennes, lorsqu'elles sont administrées conformément aux recommandations ci-dessous. Pour l'enfant < 40 kg, ces formulations d'Augmentin fournissent une dose quotidienne maximale de 1600-3000 mg d'amoxicilline/200-400 mg d'acide clavulanique, lorsqu'elles sont administrées conformément aux recommandations ci-dessous. Si une dose quotidienne supérieure d'amoxicilline est jugée nécessaire, il est recommandé de choisir une autre formulation d'Augmentin afin d'éviter l'administration inutile de fortes doses quotidiennes d'acide clavulanique ( cf Mises en garde et Précautions d'emploi , Pharmacodynamie). La durée du traitement dépendra de la réponse du patient au traitement. Certaines infections (par ex., ostéomyélite) imposent un traitement prolongé. Le traitement ne doit pas être prolongé au-delà de 14 jours sans avis médical ( cf Mises en garde et Précautions d'emploi sur le traitement prolongé). Adultes et enfants ≥ 40 kg : Doses recommandées : dose standard (pour toutes les indications) : 1000 mg/125 mg trois fois par jour ; dose plus faible (en particulier pour les infections de la peau et des tissus mous, et les sinusites non sévères) : 1000 mg/125 mg deux fois par jour. Coût du traitement journalier : 1,50 à 2,13 euro(s) (2 g) ; 2,24 à 3,20 euro(s) (3 g). Enfants < 40 kg : Chez l'enfant, utiliser Augmentin en comprimé, suspension ou sachet pédiatrique. Dose recommandée : de 40 mg/5 mg/kg/jour à 80 mg/10 mg/kg/jour (sans dépasser 3000 mg/375 mg par jour) en trois prises, selon la sévérité de l'infection. Coût du traitement journalier : 0,04 à 0,10 euro(s)/kg ; 3,20 à 3,88 euro(s) (maxi 3000 mg/375 mg/jour). Patients âgés : Aucune adaptation posologique n'est considérée nécessaire. Patients insuffisants rénaux : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une clairance de la créatinine (ClCr) supérieure à 30 ml/min. Chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min, l'utilisation de formulations d'Augmentin ayant un rapport entre amoxicilline et acide clavulanique de 8/1 n'est pas recommandée, car aucune recommandation d'adaptation posologique n'est disponible. Patients insuffisants hépatiques : Utiliser avec prudence et surveiller la fonction hépatique régulièrement ( cf Contre-indications , Mises en garde et Précautions d'emploi). Mode d'administration : Augmentin est destiné à une administration orale. Prendre le médicament en début de repas, afin de réduire au maximum le risque d'intolérance gastrointestinale et d'améliorer l'absorption de l'amoxicilline/acide clavulanique. Le traitement peut être débuté par voie parentérale selon le RCP de la formulation IV et poursuivi avec une formulation pour administration orale. Poudre pour suspension buvable adulte à 1 g/125 mg : Le contenu du sachet-dose est à disperser dans un demi-verre d'eau avant ingestion. Poudre pour suspension buvable enfant, nourrisson à 100 mg/12,5 mg/ml : Agiter pour détacher la poudre, ajouter de l'eau conformément aux instructions, retourner et agiter. Agiter le flacon avant chaque utilisation (cf Modalités de manipulation et d'élimination). 3 l'arrêt du traitement par Augmentin, et contreindique toute future utilisation d'amoxicilline chez le patient. L'association amoxicilline/acide clavulanique doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des signes d'insuffisance hépatique (cf Posologie et Mode d'administration, Contre-indications, Effets indésirables). Des effets hépatiques ont été signalés essentiellement chez les hommes et les patients âgés et pourraient être associés à un traitement prolongé. Ces effets ont très rarement été rapportés chez l'enfant. Dans toutes les populations, les signes et symptômes apparaissent généralement pendant ou peu de temps après le traitement mais, dans certains cas, ils peuvent ne survenir que plusieurs semaines après l'arrêt du traitement. Ils sont généralement réversibles. Les effets hépatiques peuvent être sévères et des décès ont été signalés dans des circonstances extrêmement rares. Ils ont presque toujours concerné des patients présentant une pathologie sous-jacente grave ou prenant des médicaments concomitants connus pour leur potentiel à induire des effets hépatiques (cf Effets indésirables). Une colite associée aux antibiotiques a été observée avec pratiquement tous les agents antibactériens ; sa sévérité est variable, de légère à menaçant le pronostic vital (cf Effets indésirables). Par conséquent, il est important d'envisager ce diagnostic en cas de survenue de diarrhée pendant ou après l'administration de tout antibiotique. En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques, l'association amoxicilline/acide clavulanique doit immédiatement être arrêtée ; un médecin devra être consulté et un traitement approprié devra être instauré. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation. En cas de traitement prolongé, il est recommandé de surveiller régulièrement les fonctions organiques, en particulier les fonctions rénale, hépatique et hématopoïétique. De rares cas de prolongation du temps de Quick ont été signalés chez des patients recevant de l'amoxicilline/acide clavulanique. Une surveillance appropriée doit être mise en place lorsque des anticoagulants sont prescrits simultanément. Une adaptation posologique des anticoagulants oraux peut être nécessaire pour maintenir le niveau souhaité d'anticoagulation (cf Interactions, Effets indésirables). Chez les patients avec une insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée à la sévérité de celle-ci (cf Posologie et Mode d'administration). De très rares cas de cristallurie ont été observés chez des patients ayant un faible débit urinaire, principalement lors d'une administration parentérale. En cas d'administration de doses élevées d'amoxicilline, il est conseillé de maintenir un apport hydrique et une émission d'urine adéquats pour réduire le risque de cristallurie. Chez les patients porteurs de sondes vésicales, il convient de contrôler régulièrement la perméabilité (cf Surdosage). CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité aux substances actives, aux pénicillines ou à l'un des excipients. Antécédents de réaction d'hypersensibilité immédiate sévère (par ex., anaphylaxie) à une autre bêtalactamine (par ex., une céphalosporine, un carbapénème ou un monobactame). Antécédents d'ictère/atteinte hépatique liés à l'amoxicilline/acide clavulanique (cf Effets indésirables). MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI Avant de débuter un traitement par l'amoxicilline/acide clavulanique, un interrogatoire approfondi est nécessaire afin de rechercher les antécédents de réactions d'hypersensibilité aux pénicillines, aux céphalosporines ou à d'autres bêtalactamines (cf Contre-indications, Effets indésirables). Des réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été observées chez des patients traités par pénicillines. La survenue de telles réactions est plus probable chez les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité à la pénicilline et chez les personnes atteintes d'atopie. La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement par l'amoxicilline/acide clavulanique et la mise en œuvre d'un autre traitement adapté. En cas d'infection avérée par des organismes sensibles à l'amoxicilline, il conviendra d'envisager de remplacer l'association amoxicilline/acide clavulanique par l'amoxicilline, selon les recommandations officielles. Cette formulation d'Augmentin peut ne pas convenir lorsqu'il existe un risque important que les pathogènes escomptés soient résistants aux bêtalactamines, sans médiation par les bêtalactamases sensibles à l'inhibition par l'acide clavulanique. Cette formulation peut ne pas convenir pour traiter S. pneumoniae résistant à la pénicilline. Des convulsions sont possibles chez les patients insuffisants rénaux ou chez les patients recevant des doses élevées (cf Effets indésirables). L'association amoxicilline/acide clavulanique doit être évitée en cas de suspicion de mononucléose infectieuse, car la survenue d'une éruption morbilliforme a été associée à cette pathologie après l'utilisation d'amoxicilline. L'utilisation concomitante d'allopurinol pendant le traitement par amoxicilline peut augmenter la probabilité de survenue de réactions cutanées allergiques. L'utilisation prolongée d'Augmentin peut dans certains cas entraîner un développement excessif d'organismes non sensibles. La survenue au début du traitement d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, peut être le symptôme d'une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (cf Effets indésirables). Cette réaction nécessite 4 Lors d'un traitement par l'amoxicilline, il convient d'utiliser la méthode enzymatique avec la glucose oxydase lors de la recherche de la présence de glucose dans les urines car les méthodes non enzymatiques peuvent conduire à des résultats faussement positifs. La présence d'acide clavulanique dans Augmentin peut être à l'origine d'une liaison non spécifique des IgG et de l'albumine sur les membranes des globules rouges, conduisant à un test de Coombs faussement positif. Il a été rapporté une positivation du test d'épreuve immuno-enzymatique Aspergillus Platelia du laboratoire Bio-Rad chez des patients sous amoxicilline/acide clavulanique. Or ces patients n'étaient pas infectés par Aspergillus. Des réactions croisées avec des polysaccharides et polyfuranoses nonAspergillus ont été signalés lors du test de dosage immuno-enzymatique Aspergillus Platelia du laboratoire Bio-Rad. Par conséquent, les résultats d'analyse positifs chez les patients sous amoxicilline/acide clavulanique doivent être interprétés avec prudence et confirmés par d'autres méthodes diagnostiques. Poudres pour suspension buvable : Adulte à 1 g/125 mg : Augmentin 1 g/125 mg contient 30 mg d'aspartam (E 951) par sachet, qui est une source de phénylalanine. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de phénylcétonurie. Enfant, nourrisson à 100 mg/12,5 mg/ml : Augmentin 100 mg/12,5 mg/ml contient 3,2 mg d'aspartam (E 951) par ml, qui est une source de phénylalanine. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de phénylcétonurie. Ce médicament contient 2,454 mg de potassium par ml de solution reconstituée (soit 0,063 mmol/ml) : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hypokaliémiant. Ce médicament contient 1,05 mg de sodium par ml de solution reconstituée (soit 0,046 mmol/ml) : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict. Ces médicaments contiennent de la maltodextrine (glucose). Les patients atteints du syndrome de malabsorption du glucose-galactose (rare) ne doivent pas prendre ces médicaments. (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Effets indésirables). Méthotrexate : les pénicillines peuvent réduire l'excrétion de méthotrexate et augmenter ainsi sa toxicité. Probénécide : l'utilisation concomitante de probénécide n'est pas recommandée. Le probénécide diminue la sécrétion tubulaire rénale de l'amoxicilline. L'utilisation concomitante de probénécide peut conduire à une augmentation prolongée de la concentration sanguine d'amoxicilline, mais pas de l'acide clavulanique. Mycophénolate mofétil : chez des patients traités par du mycophénolate mofétil, une diminution d'environ 50 % des concentrations résiduelles du métabolite actif, l'acide mycophénolique (MPA), a été rapportée dans les jours qui suivent le début du traitement oral associant amoxicilline et acide clavulanique. Le changement de concentration résiduelle n'implique pas forcément de modification dans l'exposition globale au MPA. Par conséquent, une modification de la dose de mycophénolate mofétil ne devrait normalement pas s'avérer nécessaire en l'absence de signe clinique de dysfonctionnement du greffon. Toutefois, une étroite surveillance clinique s'impose pendant l'administration de l'association, ainsi que peu de temps après la fin du traitement antibiotique. FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT Grossesse : Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation et/ou le développement embryonnaire/fœtal et/ou l'accouchement et/ou le développement postnatal (cf Sécurité préclinique). Les données limitées sur l'utilisation de l'association amoxicilline/acide clavulanique chez la femme enceinte n'indiquent pas d'augmentation du risque de malformations congénitales. Une seule étude menée chez des femmes présentant une rupture prématurée des membranes fœtales avant terme a indiqué que le traitement prophylactique par amoxicilline/acide clavulanique pourrait être associé à une augmentation du risque d'entérocolite nécrosante chez les nouveau-nés. L'utilisation doit être évitée pendant la grossesse, à moins que le médecin la considère nécessaire. INTERACTIONS Interactions médicamenteuses : Anticoagulants oraux : les anticoagulants oraux sont souvent administrés simultanément avec des antibiotiques de la famille des pénicillines et aucune interaction n'a été signalée. Toutefois, des cas d'augmentation de l'INR ont été rapportés chez des patients maintenus sous acénocoumarol ou warfarine pendant l'administration d'amoxicilline. Si une coadministration est nécessaire, il convient de surveiller avec attention le temps de Quick ou l'INR lors de l'ajout ou du retrait d'amoxicilline. En outre, une adaptation posologique des anticoagulants oraux peut être nécessaire Allaitement : Les deux substances sont excrétées dans le lait maternel (les effets de l'acide clavulanique sur le nourrisson allaité ne sont pas connus). Par conséquent, une diarrhée et une infection fongique des muqueuses sont possibles chez le nourrisson allaité et pourraient nécessiter l'arrêt de l'allaitement. L'association amoxicilline-acide clavulanique ne peut être utilisée pendant l'allaitement qu'après évaluation du rapport bénéfice/risque par le médecin traitant. CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES 5 Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Toutefois, la survenue d'effets indésirables (par ex., réactions allergiques, vertiges, convulsions) pouvant avoir une incidence sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines est possible ( cf Effets indésirables). EFFETS INDÉSIRABLES Les effets indésirables les plus fréquents sont les diarrhées, les nausées et les vomissements. Les effets indésirables identifiés dans les études cliniques et depuis la commercialisation d'Augmentin sont mentionnés ci-dessous selon la classification MedDRA par système-organe. La terminologie suivante est utilisée pour classer les effets indésirables en fonction de leur fréquence : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Infections et infestations Candidose cutanéo-muqueuse Fréquent Développement excessif d'organismes non sensibles Fréquence indéterminée Affections hématologiques et du système lymphatique Leucopénie réversible (y compris neutropénie) Rare Thrombocytopénie Rare Agranulocytose réversible Fréquence indéterminée Anémie hémolytique Fréquence indéterminée Prolongation du temps de saignement et du temps de Quick(1) Fréquence indéterminée Affections du système immunitaire(10) Œdème de Quincke Fréquence indéterminée Anaphylaxie Fréquence indéterminée Maladie sérique Fréquence indéterminée Vascularite d'hypersensibilité Fréquence indéterminée Affections du système nerveux Étourdissements Peu fréquent Céphalées Peu fréquent 6 Hyperactivité réversible Fréquence indéterminée Convulsions(2) Fréquence indéterminée Méningite aseptique Fréquence indéterminée Affections gastro-intestinales Diarrhée Très fréquent (formes ad) Fréquent (formes enf, nour) Nausée(3) Fréquent Vomissements Fréquent Indigestion Peu fréquent Colite associée aux antibiotiques(4) Fréquence indéterminée Glossophytie Fréquence indéterminée Colorations dentaires(11) (pdre p susp buv enf, nour) Fréquence indéterminée Affections hépatobiliaires Élévations des taux d'ASAT et/ou d'ALAT(5) Peu fréquent Hépatite(6) Fréquence indéterminée Ictère cholestatique(6) Fréquence indéterminée Affections de la peau et du tissu sous-cutané(7) Éruption cutanée Peu fréquent Prurit Peu fréquent Urticaire Peu fréquent Érythème polymorphe Rare Syndrome de Stevens-Johnson Fréquence indéterminée Épidermolyse nécrosante suraiguë Fréquence indéterminée 7 Dermatite bulleuse ou exfoliatrice Fréquence indéterminée Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)(9) Fréquence indéterminée Affections du rein et des voies urinaires Néphrite interstitielle Fréquence indéterminée Cristallurie(8) Fréquence indéterminée (1) Cf Mises en garde et Précautions d'emploi. (2) Cf Mises en garde et Précautions d'emploi. (3) Les nausées sont plus souvent associées aux doses orales élevées. Les manifestations gastrointestinales peuvent être atténuées en prenant Augmentin au début d'un repas. (4) Y compris colite pseudo-membraneuse et colite hémorragique (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). (5) Une élévation modérée des taux d'ASAT et/ou d'ALAT a été notée chez des patients traités par des antibiotiques de la famille des bêtalactamines, mais la signification de ces augmentations est inconnue. (6) Ces effets ont été observés avec d'autres pénicillines et céphalosporines (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). (7) En cas de survenue de dermatite d'hypersensibilité, le traitement doit être interrompu (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). (8) Cf Surdosage. (9) Cf Mises en garde et Précautions d'emploi. (10) Cf Contre-indications, Mises en garde et Précautions d'emploi. (11) Les colorations dentaires superficielles ont été très rarement constatées chez des enfants. Une bonne hygiène buccale aide à prévenir les colorations dentaires, car celles-ci peuvent généralement être éliminées au brossage. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr. Des convulsions sont possibles chez les SURDOSAGE patients insuffisants rénaux ou ceux recevant des doses élevées. Signes et symptômes de surdosage : Une précipitation de l'amoxicilline a été Des symptômes gastro-intestinaux et des constatée dans les sondes vésicales, en troubles de l'équilibre hydroélectrolytique particulier après administration sont possibles. intraveineuse de doses importantes. Il Des cas de cristallurie conduisant dans convient de contrôler régulièrement la certains cas à une insuffisance rénale ont perméabilité de la sonde ( cf Mises en été observés sous amoxicilline ( cf Mises garde et Précautions d'emploi). en garde et Précautions d'emploi). Traitement de l'intoxication : 8 Le traitement des signes gastro-intestinaux est symptomatique et fait intervenir une surveillance particulière de l'équilibre hydroélectrolytique. L'amoxicilline et l'acide clavulanique peuvent être éliminés de la circulation sanguine par hémodialyse. PHARMACODYNAMIE L'acide clavulanique est une bêtalactamine structurellement liée aux pénicillines. Il inhibe certaines enzymes bêtalactamases et évite ainsi l'inactivation de l'amoxicilline. L'acide clavulanique n'a pas, à lui seul, un effet antibactérien cliniquement pertinent. Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique : Le temps au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (T > CMI) est considéré comme étant le paramètre majeur de l'efficacité de l'amoxicilline. Mécanismes de résistance : Les deux principaux mécanismes de résistance à l'amoxicilline/acide clavulanique sont : Inactivation par les bêtalactamases bactériennes non inhibées par l'acide clavulanique, y compris de classes B, C et D. Modification des PLP, qui réduit l'affinité de l'agent antibactérien pour la cible. L'imperméabilité des bactéries ou les mécanismes de pompe à efflux peuvent entraîner une résistance bactérienne, en particulier chez les bactéries à Gram négatif. Valeurs critiques : Classe pharmacothérapeutique : Association de pénicillines, y compris inhibiteurs de la bêtalactamase (code ATC : J01CR02). Mode d'action : L'amoxicilline est une pénicilline semisynthétique (antibiotique de la famille des bêtalactamines) qui inhibe une ou plusieurs enzymes (souvent désignées par protéines liant la pénicilline ou PLP) de la voie de biosynthèse des peptidoglycanes bactériens, composants structurels de la paroi cellulaire bactérienne. L'inhibition de la synthèse des peptidoglycanes conduit à un affaiblissement de la paroi cellulaire, souvent suivi par la lyse et la mort cellulaires. L'amoxicilline étant sujette à la dégradation par les bêtalactamases produites par les bactéries résistantes, son spectre d'activité lorsqu'elle est administrée seule n'inclut pas les organismes produisant ces enzymes. Les concentrations critiques pour l'amoxicilline/acide clavulanique dérivent de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing). Organisme Valeurs critiques de sensibilité (µg/ml) Sensible Sensibilité intermédiaire Résistant Haemophilus influenzae(1) ≤1 - >1 Moraxella catarrhalis(1) ≤1 - >1 Staphylococcus aureus(2) ≤2 - >2 Staphylocoques négatifs pour la coagulase(2) ≤ 0,25 Enterococcus(1) ≤4 8 >8 Streptocoque des groupes A, B, C, G(5) ≤ 0,25 - > 0,25 Streptococcus pneumoniae(3) ≤ 0,5 1-2 >2 Entérobactéries(1)(4) - - >8 Anaérobies à Gram négatif(1) ≤4 9 > 0,25 8 >8 Anaérobies à Gram positif(1) ≤4 8 >8 Concentrations critiques indépendantes de l'espèce(1) ≤2 4-8 >8 (1) Les valeurs indiquées correspondent aux concentrations d'amoxicilline. Pour les essais de sensibilité, la concentration de l'acide clavulanique est fixée à 2 mg/l. (2) Les valeurs indiquées correspondent aux concentrations d'oxacilline. (3) Les concentrations critiques fournies dans le tableau reposent sur les concentrations critiques de l'ampicilline. (4) La concentration critique de résistance R > 8 mg/l garantit que tous les isolats ayant des mécanismes de résistance sont signalés comme résistants. (5) Les concentrations critiques fournies dans le tableau reposent sur les concentrations critiques de la benzylpénicilline. La prévalence de la résistance peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces et il est souhaitable de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, en particulier pour le traitement des infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé lorsque l'intérêt du médicament dans certains types d'infections peut être mis en cause du fait du niveau de la prévalence de la résistance locale. Classes : Espèces habituellement sensibles : Aérobies à Gram + : Enterococcus faecalis, Gardnerella vaginalis, Staphylococcus aureus (sensible à la méthicilline)*, Streptococcus agalactiae, Streptococcus pneumoniae(1), Streptococcus pyogenes et autres streptocoques bêtahémolytiques, groupe des Streptococcus viridans. Aérobies à Gram - : Capnocytophaga spp, Eikenella corrodens, Haemophilus influenzae (2), Moraxella catarrhalis, Pasteurella multocida. Anaérobies : Bacteroides fragilis, Fusobacterium nucleatum, Prevotella spp. Espèces inconstamment sensibles (résistance acquise > 10 %) : Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium**. Aérobies à Gram - : Escherichia coli, Klebsiella oxytoca, Klebsiella pneumoniae, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris. Espèces naturellement résistantes : Aérobies à Gram - : Acinetobacter sp., Citrobacter freundii, Enterobacter sp., Legionella pneumophila, Morganella morganii, Providencia spp., Pseudomonas sp., Serratia sp., Stenotrophomonas maltophilia. Autres : Chlamydophila pneumoniae, Chlamydophila psittaci, Coxiella burnetti, Mycoplasma pneumoniae. * Sensibilité modérée naturelle en l'absence de mécanisme acquis de résistance. ** Tous les staphylocoques résistants à la méthicilline sont résistants à l'association amoxicilline/acide clavulanique. (1) Il est possible que cette formulation de l'association amoxicilline/acide clavulanique ne convienne pas au traitement de Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline (cf Posologie et Mode d'administration, Mises en garde et Précautions d'emploi). (2) L'existence de certaines souches de sensibilité diminuée a été rapportée dans certains pays de l'Union Européenne avec une fréquence supérieure à 10 %. PHARMACOCINÉTIQUE Absorption : L'amoxicilline et l'acide clavulanique sont totalement dissociés en solution aqueuse à pH physiologique. Ces deux composants sont rapidement absorbés après administration orale. L'absorption de l'amoxicilline/acide clavulanique est améliorée lorsque le médicament est pris en début de repas. Après administration orale, l'amoxicilline et l'acide clavulanique présentent une biodisponibilité d'environ 70 %. Les profils plasmatiques de ces deux composants sont similaires et le délai d'obtention de la concentration plasmatique maximale (Tmax) est d'environ une heure dans chaque cas. Les résultats pharmacocinétiques d'une étude, dans laquelle l'association amoxicilline/acide clavulanique (poudre pour suspension buvable en sachet 1000 mg/125 mg, trois fois par jour) était administrée à jeun à des groupes de volontaires sains sont présentés ci-dessous. 10 Paramètres pharmacocinétiques moyens (± DS) Dose Cmax Tmax* ASC(0-∞) T 1/2 (mg) (µg/ml) (h) (µg.h/ml) (h) 14,4 1,5 38,2 1,1 ± 3,1 (0,75-2,0) ± 8,0 ± 0,2 3,2 1,0 6,3 0,91 ± 0,85 (0,75-1,0) ± 1,8 ± 0,09 Substances actives administrées Amoxicilline AMX/AC 1000 1000 mg/125 mg Acide clavulanique AMX/AC 125 1000 mg/125 mg AMX : amoxicilline. AC : acide clavulanique. * Médiane (intervalle). Les concentrations sériques d'amoxicilline et d'acide clavulanique obtenues avec l'association amoxicilline/acide clavulanique sont similaires à celles obtenues après administration orale de doses équivalentes d'amoxicilline ou d'acide clavulanique seuls. Distribution : pénicilloïque inactif, dans une proportion Environ 25 % de l'acide clavulanique pouvant atteindre 10 à 25 % de la dose plasmatique total et 18 % de l'amoxicilline initiale. L'acide clavulanique est largement plasmatique totale sont liés aux protéines. métabolisé chez l'homme et éliminé dans Le volume apparent de distribution est les urines et les selles, et sous forme de d'environ 0,3 à 0,4 l/kg pour l'amoxicilline dioxyde de carbone dans l'air expiré. Élimination : et d'environ 0,2 l/kg pour l'acide clavulanique. La principale voie d'élimination de Après administration intraveineuse, l'amoxicilline est rénale, tandis que l'acide l'amoxicilline et l'acide clavulanique ont été clavulanique est éliminé à la fois par des détectés dans la vésicule biliaire, le tissu mécanismes rénaux et non rénaux. abdominal, la peau, la graisse, les tissus L'association amoxicilline/acide musculaires, les liquides synovial et clavulanique possède une demi-vie péritonéal, la bile et le pus. L'amoxicilline d'élimination moyenne d'environ une heure ne se distribue pas dans le liquide et une clairance totale moyenne d'environ céphalorachidien de manière adéquate. 25 l/h chez les sujets sains. Environ 60 à Les études animales n'ont pas montré 70 % de l'amoxicilline et environ 40 à 65 % d'accumulation tissulaire significative de de l'acide clavulanique sont excrétés sous substance dérivée du médicament, pour forme inchangée dans l'urine au cours des l'un ou l'autre constituant. L'amoxicilline, 6 heures suivant l'administration de comme la majorité des pénicillines, peut comprimés uniques d'Augmentin être détectée dans le lait maternel. Des 250 mg/125 mg ou 500 mg/125 mg. traces d'acide clavulanique sont également Diverses études ont montré que l'excrétion trouvées dans le lait maternel urinaire est de 50 à 85 % pour ( cf Fertilité/Grossesse/Allaitement). l'amoxicilline et de 27 à 60 % pour l'acide Il a été montré que l'amoxicilline et l'acide clavulanique sur une période de 24 heures. clavulanique traversent la barrière Dans le cas de l'acide clavulanique, la placentaire majeure partie du médicament est ( cf Fertilité/Grossesse/Allaitement). excrétée au cours des 2 premières heures Biotransformation : suivant l'administration. L'amoxicilline est partiellement excrétée L'utilisation concomitante de probénécide dans l'urine sous forme d'acide retarde l'excrétion de l'amoxicilline, mais 11 ne retarde pas l'excrétion rénale de l'acide clavulanique ( cf Interactions). Age : La demi-vie d'élimination de l'amoxicilline chez les jeunes enfants âgés d'environ 3 mois à 2 ans est semblable à celle des enfants plus âgés et des adultes. Chez les très jeunes enfants (y compris les nouveau-nés prématurés), pendant la première semaine de vie, l'administration doit se limiter à deux fois par jour en raison de l'immaturité de la voie d'élimination rénale. En raison d'une probabilité accrue de détérioration de la fonction rénale chez les patients âgés, il convient de sélectionner la dose avec soin et il peut être utile de surveiller la fonction rénale. Sexe : Après administration orale d'amoxicilline/acide clavulanique à des hommes et des femmes sains, le sexe n'a pas d'incidence significative sur les caractéristiques pharmacocinétiques de l'amoxicilline ni de l'acide clavulanique. Patients insuffisants rénaux : La clairance sérique totale de l'association amoxicilline/acide clavulanique diminue proportionnellement à la baisse de la fonction rénale. Une réduction plus prononcée de la clairance du médicament est observée pour l'amoxicilline par rapport à l'acide clavulanique, car une proportion supérieure d'amoxicilline est excrétée par voie rénale. En cas d'insuffisance rénale, la dose doit donc être sélectionnée de manière à éviter une accumulation inutile d'amoxicilline tout en maintenant une concentration adéquate d'acide clavulanique ( cf Posologie et Mode d'administration). Patients insuffisants hépatiques : L'association amoxicilline/acide clavulanique doit être utilisée avec prudence chez les patients insuffisants hépatiques et la fonction hépatique doit être surveillée régulièrement. Dosage 100 mg/ 12,5 mg/ml SÉCURITE PRÉCLINIQUE ( Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, génotoxicité, et des fonctions de reproduction, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Les études de toxicologie en administration répétée conduites chez le chien avec l'association amoxicilline/acide clavulanique montrent un potentiel d'irritation gastrique, des vomissements et une décoloration de la langue. Il n'a pas été conduit d'études de cancérogenèse avec Augmentin ou ses constituants. MODALITÉS DE CONSERVATION Comprimé : Durée de conservation : 2 ans. A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Poudre pour suspension buvable en sachetdose : Durée de conservation : 2 ans. Pas de précautions particulières de conservation. Poudre pour suspension buvable en flacon : Durée de conservation avant reconstitution : 2 ans. A conserver à une température comprise entre + 15 °C et + 25 °C et à l'abri de l'humidité. Après reconstitution de la suspension : A conserver 7 jours au maximum à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C au réfrigérateur. MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION Poudre pour suspension buvable en flacon : Vérifier que le bouchon d'étanchéité est intact avant utilisation. Agiter le flacon pour détacher la poudre. Remplir le flacon d'eau en s'arrêtant juste audessous du niveau indiqué sur l'étiquette du flacon, retourner le flacon et bien l'agiter, puis compléter par de l'eau jusqu'à la marque précisément, retourner et bien agiter de nouveau. Volume d'eau à ajouter lors de la reconstitution (ml) Volume final de la suspension buvable reconstituée (ml) Compléter jusqu'à la marque 30 Compléter jusqu'à la marque 60 Compléter jusqu'à la marque 120 Bien agiter le flacon avant chaque utilisation. 12 PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE 7,95 euros (boîte de 24 comprimés). LISTE I AMM 3400935337023 (2000, RCP rév 20.01.2014) 16 cp. 6,21 euros (8 sachets-dose adulte). 3400935337252 (2000, RCP rév 20.01.2014) 24 cp. 7,95 euros (12 sachets-dose adulte). 3400934450853 (1997, RCP rév 20.01.2014) 8 sach-dose ad. 5,38 euros (flacon 60 ml enfant). 2,86 euros (flacon 30 ml nourrisson). 3400934451164 (1997, RCP rév 20.01.2014) 12 sach-dose ad. Remb Séc soc à 65 %. Collect. 3400934392511 (1997, RCP rév 20.01.2014) fl enf. 3400933314019(1990, RCP rév 20.01.2014) fl nour. Prix : Laboratoire GlaxoSmithKline 100, route de Versailles. 78163 Marlyle-Roi cdx Tél : 01 39 17 80 00 Info médic : Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45 Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16 6,21 euros (boîte de 16 comprimés). 13 VIDAL 2016 Médicaments Mise à jour du 13/01/2016 *SOLUPRED® (sous forme de métasulfobenzoate sodique : 7,86 mg/cp à 5 mg ; 31,44 mg/cp à 20 mg) prednisolone FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé effervescent à 5 mg (blanc) : Flacon de 30. Comprimé effervescent à 20 mg (blanc) : Flacon de 20. Comprimé orodispersible à 5 mg (blanc) : Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées. Modèle hospitalier : Boîte de 50, sous plaquettes thermoformées. Comprimé orodispersible à 20 mg (blanc) : Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées. Modèle hospitalier : Boîte de 50, sous plaquettes thermoformées. Solution buvable à 1 mg/ml : Flacon de 50 ml avec bouchon sécurité enfant et seringue doseuse (4 graduations : 0,5 ml, 1 ml, 1,5 ml, 2 ml). COMPOSITION ( Excipients (communs) : dispersion de polyacrylate à 30 % (Eudragit NE 30 D), silice colloïdale hydrophobe (Aérosil R972), mannitol (granulé), mannitol (poudre), crospovidone, aspartam, stéarate de magnésium. Solution buvable : p ml Prednisolone (DCI) 1 mg (sous forme de métasulfobenzoate sodique : 1,57 mg/ml) Excipients : cyclamate de sodium, glycérol, acide sorbique, saccharinate de sodium, sorbitol (E 420), saccharose, éthanol, eau purifiée. Arôme : abricot (alcool éthylique, vanilline, aldéhyde benzoïque, acétate d'isoamyle, diacétyle, ionone, caproate d'allyle, gamma undélactone, gamma nonalactone, teinture de lévisticum, huiles essentielles de citron, d'orange, de bergamote, de coriandre, de néroli, de camomille, de cannelle, de noix de muscade). Comprimé effervescent : p cp Prednisolone (DCI) 5 mg Teneur en sorbitol : 150 mg/ml. Teneur en saccharose : 200 mg/ml. Titre alcoolique : 4 % (v/v) ; teneur en alcool : 30 mg/ml. 20 mg INDICATIONS ou (sous forme de métasulfobenzoate sodique : 7,86 mg/cp à 5 mg ; 32,416 mg/cp à 20 mg) Excipients : Cp à 5 mg : acide tartrique, acide citrique anhydre, bicarbonate de sodium, benzoate de lithium, saccharose. Cp à 20 mg : acide tartrique, acide citrique anhydre, bicarbonate de sodium, benzoate de lithium, saccharinate de sodium, silicone émulsion antimousse. Arôme (naturel) : citron (maltodextrine, gomme végétale, sorbitol, huile essentielle de citron, citral, citronellal). Teneur en sodium : env 25 mg/cp à 5 mg ; 50,8 mg/cp à 20 mg. Comprimé orodispersible : p cp Prednisolone (DCI) 5 mg ou 20 mg Affections ou maladies : Collagénoses, connectivites : Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupus érythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale. Dermatologiques : Dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus et pemphigoïde bulleuse. Formes graves des angiomes du nourrisson. Certaines formes de lichen plan. Certaines urticaires aiguës. Formes graves de dermatoses neutrophiliques. Digestives : Poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn. Hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose). Hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée. Endocriniennes : 14 Thyroïdite subaiguë de de Quervain sévère. Certaines hypercalcémies. Hématologiques : Purpuras thrombopéniques immunologiques sévères. Anémies hémolytiques auto-immunes. En association avec diverses chimiothérapies dans le traitement d'hémopathies malignes lymphoïdes. Érythroblastopénies chroniques, acquises ou congénitales. Infectieuses : Péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital. Pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère. Néoplasiques : Traitement antiémétique au cours des chimiothérapies antinéoplasiques. Poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitements antinéoplasiques (radio et chimiothérapie). Néphrologiques : Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes. Syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives. Stades III et IV de la néphropathie lupique. Sarcoïdose granulomateuse intrarénale. Vascularites avec atteinte rénale. Glomérulonéphrites extracapillaires primitives. Neurologiques : Myasthénie. Œdème cérébral de cause tumorale. Polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire. Spasme infantile (syndrome de West), syndrome de Lennox-Gastaut. Sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapie intraveineuse. Ophtalmologiques : Uvéite antérieure et postérieure sévère. Exophtalmies œdémateuses. Certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention est déconseillée). ORL : Certaines otites séreuses. Polypose nasosinusienne. Certaines sinusites aiguës ou chroniques. Rhinites allergiques saisonnières en cure courte. Laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant. Respiratoires : Asthme persistant, de préférence en cure courte en cas d'échec du traitement par voie inhalée à fortes doses. Exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave. Bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de la réversibilité du syndrome obstructif. Sarcoïdose évolutive. Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses. Rhumatologi ques : Polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites. Pseudopolyarthrite rhizomélique et maladie de Horton. Rhumatisme articulaire aigu. Névralgies cervicobrachiales sévères et rebelles. Transplantation d'organe et de cellules souches hématopoïétiques allogéniques : Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe. Prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION Comprimés à 20 mg : Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 10 kg. Solution buvable : Réservé au nourrisson et au jeune enfant. Équivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 5 mg de prednisolone ; pour 20 mg de prednisone : 20 mg de prednisolone. 1 graduation de 1 ml de Solupred solution buvable (correspondant à 1 mg de prednisolone) est équivalent à 1 mg de prednisone. Posologie : Les comprimés à 20 mg sont adaptés aux traitements d'attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chez l'adulte et l'enfant de plus de 10 kg. En traitement d'entretien et pour des posologies inférieures à 20 mg par jour, utiliser le dosage à 5 mg et, si la dose calculée en fonction du poids est inférieure à 5 mg par jour, utiliser la solution buvable (1 mg/ml). Adultes : La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement. Traitement d'attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 4 à 14 comprimés à 5 mg ou 1 à 4 comprimés à 20 mg par 15 jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 9 à 14 comprimés à 5 mg ou 2 à 4 comprimés à 20 mg par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées. Traitement d'entretien : 5 à 15 mg/jour, soit 1 à 3 comprimés à 5 mg par jour. parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage, l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers, en raison du risque de rechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne. Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement ne nécessite pas de décroissance. Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de 5 à 7 mg d'équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessite plus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde de synthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une dose inférieure à 5 mg d'équivalent prednisone par jour, il est possible d'y adjoindre une petite dose d'hydrocortisone pour atteindre un équivalent d'hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l'axe corticotrope par des tests endocriniens. Ces tests n'éliminent pas à eux seuls la possibilité de survenue d'insuffisance surrénale au cours d'un stress. Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit être prévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone en intramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection. Enfants : Si la dose calculée en fonction du poids est inférieure à 5 mg par jour, utiliser la solution buvable (1 mg/ml), si elle est supérieure à 5 mg par jour, le comprimé est plus approprié. La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant. Traitement d'attaque : 0,5 à 2 mg/kg/jour (cp) ou 0,5 à 2 ml/kg/jour (sol buv). A titre indicatif : 2 à 10 comprimés à 5 mg pour un enfant de 25 kg, ou ½ à 2 comprimés à 20 mg pour un enfant de 20 kg. Traitement d'entretien : 0,25 à 0,5 mg/kg/jour (cp) ou 0,2 à 0,5 ml/kg/jour (sol buv). A titre indicatif : 1 à 2 comprimés à 5 mg pour un enfant de 25 kg. La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sans corticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologie quotidienne qui aurait été requise) s'utilise chez l'enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s'envisager qu'après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticoïdes, et lorsqu'au cours de la décroissance aucun rebond n'est observé. En général : Le traitement à la dose d'attaque doit être poursuivi jusqu'au contrôle durable de la maladie. En cas de traitement au long cours, la décroissance doit être lente. L'obtention d'un sevrage est le but recherché. Le maintien d'une dose d'entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois nécessaire. Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuvent être réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut être administrée en prise unique de préférence le matin au cours du repas. Arrêt du traitement : Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de la dose de départ et de la maladie. Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et de cortisol avec Mode d'administration : Voie orale. Comprimés effervescents : Le comprimé sera dissous dans un verre d'eau, au cours du repas. Comprimés orodispersibles : Le comprimé orodispersible est un comprimé qui se délite rapidement dans la bouche grâce à la salive. Mettre le comprimé orodispersible dans la bouche, laisser fondre, avaler et boire un verre d'eau. Chez l'enfant de moins de 6 ans, le comprimé pourra être délité au préalable dans un peu d'eau, puis avalé. Ne pas croquer le comprimé pour éviter le risque d'amertume. 16 CONTRE-INDICATIONS Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d'indication vitale) : Tout état infectieux, à l'exclusion des indications spécifiées (cf Indications). Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona). États psychotiques encore non contrôlés par un traitement. Vaccins vivants. Hypersensibilité à la prednisolone ou à l'un des excipients. Comprimés orodispersibles : Phénylcétonurie (en raison de la présence d'aspartam). MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI Mises en garde : En cas d'ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé. En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie. La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie. Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné. L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave. Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la coprescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale. Ce médicament est déconseillé en association avec un vaccin vivant atténué ou avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (cf Interactions). Solution buvable : Ce médicament contient 4 % (v/v) de volume d'éthanol (alcool), c'est-à-dire jusqu'à 34 mg par dose de 1 ml, ce qui équivaut à 0,8 ml de bière et 0,33 ml de vin par dose de 1 ml. L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques. Comprimé effervescent à 5 mg et solution buvable : Ces médicaments contiennent du saccharose. Leur utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou un déficit en sucrase-isomaltase. Comprimé effervescent à 20 mg et solution buvable : Ces médicaments contiennent du sorbitol. Leur utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare). Comprimés effervescents à 5 mg et à 20 mg : Ces médicaments contiennent du sodium (cf Composition). A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict. Précautions d'emploi : En cas de traitement par corticoïdes au long cours : Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doit être associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolisme protidique avec négativation du bilan azoté. Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit pour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg (cp) et supérieures à 15 mg (sol buv) d'équivalent prednisone, et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles. Tenir compte de la teneur en sodium (cp efferv). La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant. Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et en vitamine D. Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge. 17 Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. Sportifs : L'attention sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage (comprimés). INTERACTIONS Interactions médicamenteuses : Médicaments hypokaliémiants : l'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV). Déconseillées : ( Cf Mises en garde et Précautions d'emploi.) Vaccins vivants atténués : risque de maladie vaccinale généralisée, potentiellement mortelle. Acide acétylsalicylique : majoration du risque hémorragique. Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour). Nécessitant des précautions d'emploi : Anticoagulants oraux : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours. Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt. Autres médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B par voie IV, tétracosactide) : risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction. Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone) : diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt. Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants : Augmentation de la glycémie avec parfois acidocétose par diminution de la tolérance aux glucides due aux corticoïdes. Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt. Isoniazide (décrit pour la prednisolone) : diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique. Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe I a (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ; antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol) ; certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, véralipride) ; bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger auparavant toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique. Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt. Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone) : diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes. Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible). A prendre en compte : Antihypertenseurs : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes). Fluoroquinolones : possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée. 18 Acide acétylsalicylique : majoration du risque hémorragique. A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour). Anti-inflammatoires non stéroïdiens : augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale. Ciclosporine : augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone). FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT Grossesse : Comprimés : Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces. Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né. En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin. Allaitement : Comprimés : En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé. musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques, en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales. Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en coprescription avec les fluoroquinolones. Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives ; des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant. Troubles cutanés : atrophie cutanée, acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation. Troubles neuropsychiques : fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ; rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ; état dépressif à l'arrêt du traitement. Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr. PHARMACODYNAMIE Classe pharmacothérapeutique : glucocorticoïdes (code ATC : H02AB06 ; H : hormones systémiques non sexuelles). Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone. EFFETS INDÉSIRABLES Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitement prolongé sur plusieurs mois. Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive. Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, retard de croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles. Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse PHARMACOCINÉTIQUE Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 4 heures (comprimé effervescent et solution buvable) ou en 5 heures (comprimé orodispersible). La demi-vie plasmatique est comprise entre 2,5 et 3,5 heures. Le métabolisme est hépatique. L'élimination est urinaire et biliaire. CONDITIONS DE CONSERVATION Comprimé effervescent : Reboucher soigneusement le flacon après chaque prise. Tenir à l'abri de l'humidité. 19 Solution buvable : A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C. Prix : 2,18 euros (30 comprimés effervescents à 5 mg). 3,82 euros (20 comprimés effervescents à 20 mg). PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE 2,18 euros (30 comprimés orodispersibles à 5 mg). LISTE I 3,78 euros (20 comprimés orodispersibles à 20 mg). AMM 3400930975206 (1964/91, RCP rév 11.02.2011) cp efferv à 5 mg. 4,09 euros (flacon de 50 ml de solution buvable). 3400932014668 (1964/91, RCP rév 11.02.2011) cp efferv à 20 mg. 3400934936708 (1999, RCP rév 11.02.2011) 30 cp orodispers à 5 mg. Remb Séc soc à 65 %. Collect. 3400957490102 (2009, RCP rév 11.02.2011) 50 cp orodispers à 5 mg. Modèles hospitaliers : Collect. 3400934936876 (1999, RCP rév 11.02.2011) 20 cp orodispers à 20 mg. 3400957490270 (2009, RCP rév 11.02.2011) 50 cp orodispers à 20 mg. sanofi-aventis France 82, av Raspail. 94250 Gentilly Info médic et pharmacovigilance : 3400932820399 (1985/91, RCP rév 23.07.2014) sol buv. Fax : 01 57 62 06 62 20 VIDAL 2016 Médicaments Mise à jour du 09/09/2016 Adulte et enfant de plus de 30 kg (soit environ 11 à 12 ans) : Il est indiqué dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires, courbatures et règles douloureuses. *ADVIL®, ADVILCAPS® 400 mg ibuprofène Adulte : FORMES et PRÉSENTATIONS) Il est indiqué dans la crise de migraine, légère à modérée, avec ou sans aura, après au moins un avis médical. Advil : Comprimé enrobé à 400 mg : Boîte de 14, sous plaquettes thermoformées. Advilcaps : Capsule molle à 400 mg : Boîte de 14, sous plaquettes thermoformées. COMPOSITION Advil : p cp Ibuprofène (DCI) 400 mg Excipients : Noyau : amidon de maïs, amidon prégélatinisé, silice colloïdale anhydre, acide stéarique. Enrobage : saccharose, amidon de pomme de terre oxydé (perfectamyl 45), polysorbate 80, macrogol 6000, povidone, oxyde de fer rouge (E 172), dioxyde de titane (E 171), carbonate de calcium, talc, cire de carnauba. Encre d'impression noire : Opacode S-1-17823 (gomme laque, oxyde de fer noir [E 172], N-butylalcool, eau purifiée, propylèneglycol, alcool isopropylique, hydroxyde d'ammonium). Advilcaps : p capsule Ibuprofène (DCI) 400 mg Excipients : macrogol 600, solution à 50 % d'hydroxyde de potassium. Enveloppe de la capsule : sorbitol (E 420) liquide partiellement déshydraté (sorbitol, maltitol [E 965], 1,4-sorbitan, sorbitans, eau purifiée), gélatine, eau purifiée. Encre pour impression : Opacode NSP-78-17827 (alcool SDA 35A [éthanol et acétate d'éthyle], propylèneglycol, oxyde de fer noir [E 172], acétate phtalate de polyvinyle, eau purifiée, alcool isopropylique, macrogol 400, hydroxyde d'ammonium 28 %). INDICATIONS Ce médicament contient un antiinflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION Posologie : La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Affections douloureuses et/ou fébriles : Adapté à l'adulte et à l'enfant à partir de 30 kg (environ 11 à 12 ans). 1 comprimé ou 1 capsule à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 à 8 heures. Dans tous les cas, ne pas dépasser 3 comprimés ou 3 capsules à 400 mg par jour (1200 mg par jour). Le dosage à 400 mg est réservé à des douleurs ou à une fièvre plus intenses ou non soulagées par un dosage à 200 mg d'ibuprofène. Fréquence d'administration : Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur ou de fièvre. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures. Durée de traitement : si la douleur persiste plus de 5 jours ou si elle s'aggrave, ou si la fièvre persiste plus de 3 jours ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, il est conseillé au patient de prendre un avis médical. Migraine : Chez l'adulte. 1 comprimé ou 1 capsule à 400 mg, à prendre le plus tôt possible, dès le début de la crise de migraine. Si un patient n'est pas soulagé après la première dose, une seconde dose ne doit pas être prise au cours de la même crise. Toutefois, la crise peut être traitée avec un autre traitement qui ne soit pas un anti-inflammatoire non stéroïdien ni de l'aspirine. Si un patient a été soulagé mais que les symptômes réapparaissent, une deuxième dose peut être prise à condition de respecter impérativement un intervalle d'au moins 8 heures entre 2 prises. Durée de traitement : la durée de traitement ne devra pas dépasser 3 jours. Sujet âgé : 21 L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Mode d'administration : Voie orale. A prendre avec un grand verre d'eau, de préférence au cours d'un repas. Avaler le comprimé ou la capsule sans les croquer. CONTRE-INDICATIONS Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement. Hypersensibilité à l'ibuprofène ou à l'un des excipients du produit. Antécédents d'asthme déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique. Antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS. Hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrovasculaire ou autre hémorragie en évolution. Ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts ou plus d'hémorragie ou d'ulcération objectivés). Insuffisance hépatique sévère. Insuffisance rénale sévère. Insuffisance cardiaque sévère. Lupus érythémateux disséminé. MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI Mises en garde : L'utilisation concomitante d'Advil 400 mg ou d'Advilcaps 400 mg avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 (COX-2), doit être évitée. La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (cf Posologie et Mode d'administration et paragraphes « Effets gastro-intestinaux » et « Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires » cidessous). Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (cf Contre-indications). Sujet âgé : Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (cf Posologie et Mode d'administration et ci-dessous). Effets gastro-intestinaux : Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves. Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (cf Contre-indications) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (cf ci-dessous et Interactions). Les patients présentant des antécédents gastrointestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastrointestinaux), notamment en début de traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (cf Interactions). En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant Advil 400 mg ou Advilcaps 400 mg, le traitement doit être arrêté. Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastrointestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (cf Effets indésirables). Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires : Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS. 22 Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée de traitement, peut être associée à une légère augmentation du risque d'événement thrombotique artériel (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Toutefois, les données épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (≤ 1200 mg par jour) soient associées à une augmentation du risque d'infarctus du myocarde. Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou un antécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris l'accident ischémique transitoire) ne devront être traités par ibuprofène qu'après un examen attentif. Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique). Effets cutanés : Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS (cf Effets indésirables). L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Advil 400 mg ou Advilcaps 400 mg devra être arrêté dès l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité. La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc prudent d'éviter l'utilisation d'Advil 400 mg ou d'Advilcaps 400 mg en cas de varicelle (cf Effets indésirables). Insuffisance rénale fonctionnelle : Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose-dépendant. En début de traitement ou après augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants : sujets âgés, médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (cf Interactions), hypovolémie quelle qu'en soit la cause, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale chronique, syndrome néphrotique, néphropathie lupique, cirrhose hépatique décompensée. Rétention hydrosodée : Rétention hydrosodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (cf Interactions). Hyperkaliémie : Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (cf Interactions). Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances. La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre antiinflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques, antipyrétiques ou antiinflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pémétrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (cf Interactions). Précautions d'emploi : L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué. Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales. Advil comprimé enrobé à 400 mg contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, 23 un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase. Advilcaps capsule molle à 400 mg contient du maltitol (E 965) et du sorbitol (E 420). Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare). INTERACTIONS Interactions médicamenteuses : Risque lié à l'hyperkaliémie : Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime. L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées. Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance. Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus-mentionnés. L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade : Nécessitant des précautions d'emploi : Déconseillées : Cf Mises en garde et Précautions d'emploi. Autres AINS : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif. Acide acétylsalicylique à des doses antiinflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif. Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite. Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS. Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Pémétrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée [clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min]) : risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS). Ciclosporine, tacrolimus : risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS. Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l'angiotensine II (AIIA) : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement. Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine : augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé. Pémétrexed (patients ayant une fonction rénale normale) : risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS). Surveillance biologique de la fonction rénale. A prendre en compte : Acide acétylsalicylique à des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en une ou plusieurs prises) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif. De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, les limites de ces 24 données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de l'usage régulier de l'ibuprofène ; par ailleurs, en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable. Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : majoration du risque d'hémorragie gastro-intestinale (cf Mises en garde et Précautions d'emploi) Bêtabloquants (sauf esmolol) : réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés). Déférasirox : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif. Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) : augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Héparines de bas poids moléculaire et apparentés, et héparines non fractionnées (aux doses préventives) : augmentation du risque hémorragique. FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT Grossesse : Aspect malformatif (1er trimestre) : Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur 2 espèces. Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque. Aspect fœtotoxique et néonatal (2eet 3e trimestres) : Il s'agit d'une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines. L'administration pendant le 2e et le 3e trimestre expose à : Une atteinte fonctionnelle rénale : in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios, en particulier lors d'une exposition prolongée ; à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister, en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée). Un risque d'atteinte cardiopulmonaire : constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale, voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle. Un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère et l'enfant. En conséquence : Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : l'utilisation d'Advil 400 mg ou d'Advilcaps 400 mg ne doit être envisagée que si nécessaire. Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèse fœtale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée. Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise, même ponctuelle, est contre-indiquée (cf Contre-indications). Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule. Allaitement : Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite. CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles de la vue. EFFETS INDÉSIRABLES Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée de traitement, peut être associée à une légère augmentation du risque d'événement thrombotique artériel (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) :cf Mises en garde et 25 Précautions d'emploi. Les effets indésirables le plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une rectocolite ou d'une maladie de Crohn (cf Mises en garde et Précautions d'emploi) ont été rapportés à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées. Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS. Effets gastro-intestinaux : Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, troubles du transit, ulcérations digestives avec ou sans hémorragies, hémorragies occultes ou non. Cellesci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée. Réactions d'hypersensibilité : dermatologiques : éruptions, rash, prurit, œdème, aggravation d'urticaire chronique ; respiratoires : la survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou à un antiinflammatoire non stéroïdien (cf Contre-indications) ; générales : choc anaphylactique, œdème de Quincke. Effets cutanés : Très rarement, des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) ont été observées. Exceptionnellement, survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours de la varicelle (cf Mises en garde et Précautions d'emploi). Effets sur le système nerveux central : L'ibuprofène peut exceptionnellement être responsable de vertiges et de céphalées. Autres : quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés ; oligurie, insuffisance rénale ; la découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite. Quelques modifications biologiques ont pu être observées : hépatiques : augmentation transitoire des transaminases, exceptionnels cas d'hépatite ; hématologiques : agranulocytose, anémie hémolytique. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr. SURDOSAGE Transfert immédiat en milieu hospitalier. Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique. Charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène. Traitement symptomatique. PHARMACODYNAMIE Classe pharmacothérapeutique : autre analgésique et antipyrétique (code ATC : N02B). L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide arylcarboxylique. Il possède les propriétés suivantes : antalgique ; antipyrétique ; anti-inflammatoire ; inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires. L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines. Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Une étude a montré une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou l'agrégation plaquettaire lorsque l'ibuprofène à la dose de 400 mg était pris dans les 8 heures qui précédaient la prise de 80 mg d'acide acétylsalicylique à libération immédiate, ou dans les 30 minutes qui suivaient. Toutefois, les limites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de l'usage régulier de l'ibuprofène ; par ailleurs, en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable. PHARMACOCINÉTIQUE La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques. Advilcaps renferme 400 mg d'ibuprofène sous forme de solution enfermée dans une capsule de gélatine. Absorption : Advil 400 mg : la concentration sérique maximale est atteinte très rapidement, 90 minutes environ après administration par voie orale. Après prise unique d'une dose de 1 comprimé 26 à 400 mg, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax : 30,3 µg/ml ± 4,7). Advilcaps 400 mg : la concentration sérique maximale est atteinte très rapidement, 30 minutes environ après administration par voie orale. Après prise unique d'une dose de 1 capsule à 400 mg, la concentration sérique maximale est d'environ 50 µg/ml. L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène. Distribution : L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %. Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique. Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par les femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures. Métabolisme : L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs. Excrétion : L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués. La demi-vie d'élimination est de 1 à 2 heures environ (Advil 400 mg) ou de 2 heures environ (Advilcaps 400 mg). Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie. MODALITÉS DE CONSERVATION ) Durée de conservation : 3 ans. Advil 400 mg : Pas de précautions particulières de conservation. Advilcaps 400 mg : A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION Pas d'exigences particulières. PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page) AMM 3400938171150 (2003, RCP rév 12.02.2016) Advil cp. 3400938286625 (2004, RCP rév 08.08.2013) Advilcaps caps. Non remb Séc soc. PFIZER Santé Familiale 23-25, av du Docteur-Lannelongue. 75014 Paris Tél : 01 58 07 39 17 27 VIDAL 2016 Médicaments Mise à jour du 02/08/2016 PÉRUBORE® INHALATION capsule pour inhalation par vapeur Respecter les conseils d'utilisation et les posologies ; en particulier, ne jamais dépasser les doses recommandées. Chez l'enfant de moins de 12 ans, ce médicament ne doit pas être utilisé sans avis médical. Précautions d'emploi : FORMES et PRÉSENTATIONS Capsule pour inhalation par vapeur : Boîte de 15, sous plaquettes thermoformées. COMPOSITION En cas de réaction allergique, interrompre le traitement. Ne pas avaler. En cas de persistance des symptômes et/ou d'apparition de signes de surinfection, il conviendra de réévaluer la conduite thérapeutique. En cas d'antécédent d'épilepsie, tenir compte de la présence de dérivés terpéniques. p capsule INTERACTIONS Lavande, huile essentielle 18 mg Thym rouge, huile essentielle 34 mg Romarin, huile essentielle 48 mg Thymol 2 mg Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives. L'association à d'autres médicaments contenant des dérivés terpéniques est déconseillée. FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT Grossesse : Excipients : huile de paraffine. Enveloppe de la capsule : gélatine, glycérol. INDICATIONS Traitement d'appoint dans les états congestifs des voies aériennes supérieures. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 12 ans. Inhalation par fumigation. Ne pas avaler. En inhalation : 1 capsule matin, midi et soir, dans un inhalateur ou un bol d'eau bouillante. La durée de traitement ne doit pas excéder 5 jours sans avis médical. En clinique, aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier n'a été rapporté à ce jour. Toutefois, des études épidémiologiques sont nécessaires pour éliminer l'absence de risque. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse. Allaitement : En cas d'allaitement, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament du fait : de l'absence de données cinétiques sur le passage des dérivés terpéniques dans le lait ; et de leur toxicité neurologique potentielle chez le nourrisson. CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé. CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients. Liée à la présence de dérivés terpéniques : enfant ayant des antécédents de convulsions (fébriles ou non). MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI Mises en garde : Cette spécialité contient des dérivés terpéniques (huiles essentielles et thymol) qui peuvent entraîner, à doses excessives : des accidents à type de convulsions chez le nourrisson et chez l'enfant, des pauses respiratoires et des collapsus chez le nourrisson. EFFETS INDÉSIRABLES Possibilité d'irritation locale, d'allergie. En raison de la présence de dérivés terpéniques et en cas de non-respect des doses préconisées : risque de convulsions chez l'enfant, possibilité d'agitation et de confusion chez le sujet âgé. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté 28 via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr. PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page) AMM 3400949317066 (2010). PHARMACODYNAMIE Non remb Séc soc. Classe pharmacothérapeutique : à visée décongestionnante (code ATC : R07AX ; R : système respiratoire). Les dérivés terpéniques (huiles essentielles et thymol) peuvent abaisser le seuil épileptogène. Laboratoires MAYOLY SPINDLER 6, av de l'Europe. 78400 Chatou Tél standard : 01 34 80 55 55 Info médic : Tél : 01 34 80 72 60 Site web : http://www.mayolyspindler.fr MODALITÉS DE CONSERVATION Durée de conservation : 3 ans. Pas de précautions particulières de conservation. 29 COOPER COOPER INHALATEUR POLYETHYLENE RÉF. : 4779871 Description Inhalateur en Plastique Coloré. Coloris et motifs selon disponibilités Inhalations dans le cas d'états congestifs des voies aériennes supérieures. Toute utilisation par un enfant requiert la surveillance d'un adulte. Conseils d'utilisation Introduire la solution d'inhalation dans le bol, Placer le cône sur le bol et bien enclencher la baïonnette de sécurité, Maintenir l'inhalateur par le bol pour une bonne stabilité, Inspirer les vapeurs de la solution par la partie supérieure du cône. Composition Plastique Coloris assortis 30 ANNEXE 1 (à rendre avec la copie) TABLEAU DES SPÉCIALITÉS Nom DCI Dosage Forme galénique Liste et/ou législation particulière Classe pharmacologique et/ou thérapeutique précise Indication thérapeutique succincte (dans le cadre de l’ordonnance Brevet professionnel Epreuve U 32 – Commentaire technique écrit Spécialité : Préparateur en Pharmacie Session 2016 Repère : U 32 Durée 1 h00 Coef. 5 SUJET 31 21/21 Utilisation et/ou mode d’emploi