Chapitre 2 : Arithmétique I Rappel : le calcul numérique 1°) Opposé d’un nombre 2°) La règle des signes A retenir : - le produit de deux nombres de même signe est un nombre positif. - le produit de deux nombres de signe contraire est un nombre négatif. - le produit de plusieurs facteurs non nuls est : o positif s’il comporte un nombre pair de facteurs négatifs ; o négatif s’il comporte un nombre impair de facteurs négatifs. - (−𝑥) × 𝑦 = 𝑥 × (−𝑦) = −𝑥𝑦 et (−𝑥) × (−𝑦) = 𝑥𝑦 - Attention ! croire que – 𝑥 est toujours négatif est une erreur. Par exemple, si 𝑥 = −5, alors l’opposé de 𝑥 est positif. - Le carré d’un nombre est toujours positif : 4² = (−4)² 2 mais il ne faut pas confondre : −4 ≠ (−4)² II Rappel : opérations sur les nombres en écriture fractionnaire 1°) La règle des quotients égaux A retenir : Quels que soient les nombres 𝑎, 𝑏 et 𝑘 (𝑏 ≠ 0 et 𝑘 ≠ 0) 𝑘𝑎 𝑎 = 𝑘𝑏 𝑏 𝑎 Le quotient a le même signe que le produit 𝑎 × 𝑏. 𝑏 2°) Addition et soustraction A retenir : Avec un même dénominateur 𝑑 (𝑑 ≠ 0) 𝑎 𝑏 𝑎+𝑏 𝑎 𝑏 𝑎−𝑏 + = 𝑒𝑡 − = 𝑑 𝑑 𝑑 𝑑 𝑑 𝑑 Si les dénominateurs ne sont pas égaux, on doit préalablement réduire les fractions au même dénominateur à l’aide de la règle des quotients égaux. 3°) Multiplication et division A retenir : (𝑏 ≠ 0, 𝑐 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑑 ≠ 0) 𝑎 𝑐 𝑎×𝑐 × = 𝑏 𝑑 𝑏×𝑑 Cas particulier : 𝑎 𝑎×𝑐 ×𝑐 = 𝑏 𝑏 (prendre la fraction d’une quantité, c’est multiplier la quantité par la fraction) Diviser par une fraction, c’est multiplier par son inverse : 𝑎 𝑐 𝑎 𝑑 ÷ = × 𝑏 𝑑 𝑏 𝑐 Cas particulier : l’inverse d’un nombre non nul 𝑥 est 1 𝑥 Attention : il ne faut pas confondre l’opposé d’un nombre relatif et l’inverse d’une fraction. Deux nombres opposés ont une somme nulle. Le produit de deux nombres inverses est égal à 1. 4°) Simplifier une fraction Pour simplifier une fraction, on utilise la règle des quotients égaux pour trouver un numérateur et un dénominateur plus petits (mais qui restent des nombres entiers) Difficulté : comment trouver le coefficient qui permet de simplifier la fraction à tous les coups et le plus vite possible ? exemples : simplifier les fractions suivantes : 12 15 104 1 356 60 3 051 III le PGCD : Plus Grand Commun Dénominateur Un peu de français et de logique mathématique : toutes ces affirmations sont équivalentes : - « 3 divise 27 » - « 3 est un diviseur de 27 » - « 27 est un multiple de 3 » - « 27 est divisible par 3 » - « le reste de la division euclidienne de 27 par 3 est nul » 1 356 admet plusieurs diviseurs dont on peut faire la liste : 1 – 1 356 2 – 678 3 – 452 4 – 339 6 – 226 12 – 113 3 051 admet aussi plusieurs diviseurs : 1 – 3 051 3 – 1 017 9 – 339 27 – 113 Parmi les diviseurs de ces 2 nombres, il y en a plusieurs qui sont communs aux 2 : 1, 3, 113 et 339. 339 est le plus grand de tous. On dit que 339 est le PGCD de 1 356 et 3 051. Définition : 𝑎 et 𝑏 désignent deux nombres entiers strictement positifs. Le plus grand commun diviseur des nombres 𝑎 et 𝑏 s’appelle le 𝑃𝐺𝐶𝐷 des nombres 𝑎 et 𝑏. On le note : 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎 ; 𝑏) Propriétés à comprendre pour mieux les utiliser : - 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎 ; 𝑎) = 𝑎 ex : 𝑃𝐺𝐶𝐷 (503 ; 503) = 503 - 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑥 ; 1) = 1 - 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑛 ; 𝑝) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑝 ; 𝑛) - si 𝑥 divise 𝑦, alors 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑥 ; 𝑦) = 𝑥 Définition : Si deux nombres a et b admettent 1 comme PGCD, on dit que a et b sont premiers entre eux. IV Quatre méthodes pour trouver le PGCD de deux nombres 1°) Recherche à la main de tous les diviseurs communs exemple : trouver le PGCD de 145 et 58. les diviseurs de 145 sont : 1 et 145 et 5 et 29. les diviseurs de 58 sont : 1 et 58 et 2 et 29. On repère les diviseurs communs (ici 1 et 29) et on choisit le plus grand d’entre eux : 𝑃𝐺𝐶𝐷 (145 ; 58) = 29 2°) Calcul du PGCD avec l’algorithme d’Euclide rappel préalable : la division euclidienne. définition : a et b désignent deux nombres entiers positifs avec b non nul. Avec la division euclidienne, on détermine deux autres nombres : q (quotient) et r (reste) qui sont les seuls nombres qui vérifient : 𝑎 = 𝑏 × 𝑞 + 𝑟 avec 𝑟 < 𝑏 l’algorithme d’Euclide : Si a et b désignent des nombres entiers non nuls et a>b 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 ; 𝑏) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏 ; 𝑟) où r est le reste de la division euclidienne de a par b. exemple : calculer le PGCD de 546 et 312 à l’aide de l’algorithme d’Euclide. Avantages : c’est la méthode la plus rapide. On peut même utiliser la calculatrice avec la touche spéciale « division euclidienne ». 3°) L’algorithme des soustractions successives Un peu moins rapide, parfois beaucoup, beaucoup plus long… l’algorithme des soustractions successives est parfois plus simple à retenir : l’algorithme des soustractions successives : Si a et b désignent des nombres entiers non nuls et a>b 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 ; 𝑏) = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏 ; 𝑎 − 𝑏) 4°) la calculatrice Juste pour vérifier, il existe une fonction PGCD sur les calculatrices scientifiques. Elle ne peut pas servir à trouver la solution car les exercices exigent toujours des calculs détaillés, même si cela n’est pas expressément demandé. A quoi ça sert ? simplifier des fractions, paver des pièces avec des carreaux carrés, faire des répartitions identiques de différents objets…