LA MISSION D’UN PARC MARIN COMME MARINELAND Au XXI siècle, les parcs zoologiques et parcs marins comme Marineland ont 2 missions : sensibiliser e le public à la vie animale et à son avenir, et participer aux efforts de conservation des espèces. INFORMER LE PUBLIC PROTÉGER LES ESPÈCES ANIMALES Marineland développe différentes actions complémentaires qui permettent de présenter et d’expliquer la vie des animaux marins : Marineland participe activement à la conservation des espèces à travers : • Les expositions permanentes dans les galeries d’aquariums tropicaux, mangrove, tunnel des requins. • L’accueil des groupes scolaires avec des animations commentées sur des thématiques précises, comme la reproduction, l’alimentation, la préservation des espèces, etc. • L’accueil des enfants de la région tous les mercredis de l’année scolaire et pendant les vacances pour apprendre à observer, comprendre et soigner les animaux de la Ferme. • La diffusion de films à l’auditorium et sur les différents écrans du parc sur les naissances des animaux et sur la préservation du milieu marin. • La création d’un univers virtuel “Marineland“ sur le site SOS21 (site d’éducation au Développement Durable). • La participation au Comité de sensibilisation du Sanctuaire Pelagos. La reproduction des espèces du parc • La recherche scientifique : une équipe de vétérinaires étudie, contrôle et mène diverses études sur la biologie, la physiologie et le comportement des animaux du parc. • L’observation des animaux des parcs permet d’appréhender un éventail très large de comportements. Grâce à la coopération active qui existe entre les animaux et les soigneurs et/ou les chercheurs, on a pu étudier avec précision la fonction du sonar par exemple. En mer, les tests, l’apprentissage (et donc la participation volontaire des animaux) et l’observation derrière des vitres sous-marines n’existent pas. • En 25 ans, tous ces différents moyens d’étude associés ont permis de faire des progrès considérables dans la connaissance. C’est grâce à ce nouveau savoir que l’on peut, entre autres, assurer la reproduction des cétacés dans les parcs marins. • Les bases de données obtenues en milieu artificiel sont multiples : analyse du lait maternel, bilans sanguins, bilans hormonaux, rythme d’allaitement et rythme de respiration d’un bébé cétacé, courbes de croissance, étude du comportement du bébé, ses phases d’apprentissage… favoriser la reproduction des animaux sauvages. Le parc a mis en place les conditions de maintenance essentielles pour nd. Marinela à Plus de 60% des pensionnaires sont nés ns de vie essentielles pour favoriser la reproduction d’animaux Ce résultat signifie, d’une part, que le parc contrôle très bien les conditio le cycle de la reproduction pour éviter l’arrivée de nouveaux congénères sauvages. Et que certains animaux évolués ont la capacité de bloquer si l’environnement leur est défavorable. er au peuplement des autres parcs, sans prélever des animaux D’autre part, les efforts de conservation des espèces permettent de contribu en milieu sauvage. lignées génétiques. Les populations des parcs deviennent alors des souches précieuses de LORS DE TA VISITE E ssaie de retrouver les panneaux qui expliquent les activités de Marineland (les soins médicaux des animaux du parc, l’alimentation des animaux et leur reproduction). Q1 A quoi sert l’apprentissage médical ? Q2 Quel examen médical est pratiqué tous les mois sur les mammifères marins ? Q3 Combien de kilos de poissons sont préparés chaque jour ? Q4 Sur une année, cela représente quel poids de poissons ? En kg En tonnes Q5 Quel est le taux de naissances d’animaux sur place, dans le parc ? Création : www.comquest.fr Q6 Cite 4 espèces animales qui se reproduisent à Marineland LA BIODIVERSITÉ L a biodiversité désigne l’ensemble du monde vivant de la planète. Ce terme regroupe la diversité des milieux (océans, mers, rivières, lacs, prairies, montagnes, déserts etc.), la diversité des espèces (espèces animales et végétales) et la diversité génétique (les individus d’une même espèce). L’homme fait donc partie de la biodiversité. Outre la notion de richesse et de variétés, cette définition désigne la notion d’interaction, d’interdépendance entre les êtres vivants. Chaque action qui touche une espèce ou un milieu, aura des conséquences sur toute la vie qui en découle. Quelques chiffres alarmants 15 589 espèces animales sont répertoriées sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). 7 000 espèces sont en danger d’extinction, dont 23% de mammifères, 12% d’oiseaux, 42% de tortues et 32% d’amphibiens. La situation en France La France est au 5e rang mondial en nombre d’espèces animales menacées. Elle a perdu 50% de ses zones humides et des espèces comme le bouquetin des Pyrénées ou le phoque moine de Méditerranée. Seulement 1,2% de son territoire est protégé par des parcs nationaux ou des réserves naturelles. De nouvelles espèces sont découvertes à chaque instant Sur terre, mais aussi dans les profondeurs abyssales des océans, de nouvelles espèces sont régulièrement identifiées. Par exemple : une nouvelle espèce de poisson en Amazonie, un hippocampe au Canada, des escargots à Bornéo. On estime à 10 millions le nombre d’espèces existantes (sans les virus et les bactéries), mais seulement 1,4 million d’espèces sont nommées et identifiées, dont 750 000 insectes, 250 000 plantes et 42 000 vertébrés. Cela signifie que l’on connaît très peu le monde vivant. Sources : Hubert Reeves - Ligue ROC - UICN - Museum National d’Histoire Naturelle. LORS DE TA VISITE E ssaie de retrouver chacun de ces animaux dans les bassins et aquariums du parc. Je l’ai trouvé. Je coche sa case. Otarie de Californie, Zalophus californianus.................................. Otarie de Patagonie, Otaria byronia ou Otaria flavescens............ Otarie à fourrure du Cap, Arctocephalus pusillus........................... Phoque veau marin, Phoca vitulina................................................ Phoque gris, Halichoreus grypus.................................................... Manchot de Humboldt, Spheniscus humboldti.............................. Manchot royal, Aptenodytes patagonicus...................................... Gorfou sauteur, Eudyptes crestatus................................................ Flamand nain, Phoenicopterus minor............................................. Grand dauphin, Tursiops truncatus................................................. Otarie de Steller, Eumetopias jubatus............................................. Raie pastenague américaine, Dasyatis americana........................ Requin gris, Carcharhinus plumbeus.............................................. Requin taureau, Carcharias taurus................................................. Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr Orque, Orcinus orca........................................................................ Requin nourrice, Ginglymostoma cirratum..................................... Le parc Marineland est une vitrine de la richesse et de la diversité du monde animal des océans. LA CONSERVATION DES CÉTACÉS L a Méditerranée est une mer vivante qui recouvre 0,8% de la surface des mers de la planète mais abrite 8 à 12% de la biodiversité mondiale. Cette richesse biologique prend toutes les formes de vie : mammifères marins, poissons, plancton, tortues, oiseaux. En Méditerranée Nord-Occidentale (en face de nos côtes françaises), 20 espèces de cétacés vivent et se reproduisent. En effet, cette zone est particulièrement riche en ressources alimentaires et elle favorise donc le nourrissage des juvéniles. LE SANCTUAIRE PELAGOS LES MENACES EN MÉDITERRANÉE Pour protéger les cétacés, une aire marine protégée a été créée en 1999 : le sanctuaire Pelagos, entre la France, l’Italie et Monaco. L’équilibre de cet écosystème est mis en danger princi­palement par l’activité humaine : Ce sanctuaire a pour mission de donner les moyens aux chercheurs d’accroître les connaissances sur les animaux, leur environnement et l’impact des activités humaines. • Le trafic maritime : 220 000 navires marchands sillon­nent ces eaux chaque année. 28% du trafic mondial de transport pétrolier maritime est concentré en Méditerranée. Conséquences : les collisions accidentelles et la pollution. De plus, il est chargé de sensibiliser le grand public et de mobiliser les différents usagers de la mer, comme les pêcheurs et les plaisanciers. • L a pêche industrielle : les filets dérivants et les filets fixes. Conséquences : les captures accidentelles. • Le whale-watching : le tourisme d’observation des cétacés. Conséquences : dérangement des cétacés dans leur activité et pollution. • L a course d’engins rapides (offshore). Conséquences : les collisions accidentelles et la pollution. Le Réseau Échouage r des règles simples : En cas d’échouage d’un cétacé : sibles à l’homme. Il faut donc respecte smis tran s adie mal de eur port être Un animal mort peut rg en Méditerranée : [email protected] - Ne pas toucher l’animal Échouage coordonné par le GECEM* au Rése le et (18), s pier pom les : - Informer les autorités compétentes 09 38 81 03 (Corse) Tél. 04 91 26 72 25 (continent) et 06 : nt viva al Pour tout anim r de le blesser - Ne pas manipuler l’animal pour évite s, coups) peut chercher à se défendre (morsure age sauv al - Ne pas oublier qu’un anim s stres de ce sour sont n et le bruit qui - Éviter les attroupements, l’agitatio à l’eau mal l’ani ettre rem de r tente - Ne pas 55 77 - Appeler Marineland. Tél. 04 93 33 * Groupe d’Etude des Cétacés de Méditerranée Création : www.comquest.fr L’Adaptation à la vie aquatique L es nageoires pectorales des delphinidés contiennent des os qui ressemblent tout à fait à ceux des mains, vestiges de leur squelette de mammifère terrestre. Ils les utilisent pour se diriger. Leur nageoire dorsale leur sert de stabilisateur. • Ils se propulsent grâce à une nageoire caudale très puissante qui se déplace de haut en bas (contrairement aux poissons dont la nageoire caudale se déplace de droite à gauche). Ceci leur permet de nager très rapidement. • Ils peuvent aussi, grâce à cette puissante “queue“ se tenir à la verticale dans l’eau. • Les couleurs de leur corps sont, comme chez beaucoup d’animaux marins, plus claires sur le ventre afin d’être plus difficile à repérer par les animaux qui nagent en dessous d’eux. Ils les confondent ainsi avec la clarté de la surface. • La couleur plus foncée de leur dos les rend plus difficiles à repérer par les animaux qui nagent au dessus d’eux. • Ils ont une couche de graisse très épaisse sur tout le corps pour les protéger du froid. • Ils ne respirent que par leur évent. Leur bouche ne leur sert que pour manger. Cet évent se situe sur le dessus de la tête, ce qui leur permet de respirer facilement dès qu’ils atteignent la surface. L’évent reste fermé sous l’eau en position au repos. • Ils retiennent leur respiration sous l’eau et doivent actionner leurs muscles permettant d’ouvrir leur évent pour respirer. On dit que leur respiration est volontaire (contrairement à l’homme qui respire instinctivement). • Ils doivent donc continuer à contrôler leur respiration pendant leur sommeil. Ils dorment quelques minutes d’affilée en semi-alerte à fleur d’eau. Ils ont besoin de moins de repos que les mammifères terrestres car il y a moins de pesanteur dans l’eau que sur terre : les cétacés dépensent moins d’énergie que leurs cousins terrestres pour se mouvoir dans leur élément qui les porte. LORS DE TA VISITE Q1 Les nageoires pectorales des dauphins sont faîtes de cartilage d’os de peau Q2 Pourquoi les dauphins sont-ils de couleur plus claire au niveau du ventre et plus foncé sur le dos ? Q3 Comment les dauphins se protègent-ils du froid ? Grâce à la couleur foncée sur leur dos Grâce à une épaisse couche de graisse Grâce aux deux Q4 Par quel organe respiratoire les dauphins respirent-ils ? la bouche l’évent le rostre Crédit photos : © Fotolia.com : LeChatMachine - Création : www.comquest.fr le nez LA COMMUNICATION DES CÉTACÉS L es dauphins peuvent voir sous l’eau, même lorsqu’ils nagent dans l’obscurité des eaux profondes, la nuit ou dans des eaux boueuses. Ils utilisent alors leur sonar (système de détection, d’écholocalisation) pour trouver leur chemin. Un sonar pour “voir“ sous l’eau : Ils envoient des sons “cliqués“ qui rebondissent sur les objets et leur reviennent sous forme d’échos qui leur permettent de connaître la distance, la forme, la texture, la taille, l’épaisseur etc. de chaque objet. Les basses fréquences permettent de localiser grossièrement l’obstacle, les hautes fréquences procurent des informations plus détaillées (de l’ordre du millimètre pour une épaisseur par exemple). Les dauphins ne possèdent pas de cordes vocales et produisent, par leur système respiratoire, des sons qui ont des fréquences plus élevées que chez l’homme ; ceci soit grâce à des sacs à air localisés dans le conduit de l’évent soit avec les muscles de leur larynx qui font passer de l’air dans ces replis et qui jouent le rôle de cordes vocales. ON DISTINGUE DEUX TyPES DE SONS • L es sons émis pour l’identification, la signature de chacun sifflements, sons explosifs) et ceux utilisés pour l’orientation et l’analyse de l’environnement (sons cliqués). • L es sons cliqués varient de 200 à 300 000 Hz et sont dirigés à travers le melon qui est fait de substances graisseuses. PRÉCISION DU SySTÈME La précision de ce système est si grande qu’un dauphin peut différencier deux métaux de densité différente, un poisson mort d’un poisson vivant etc. Ce système s’appelle l’écholocalisation. Les échos sont reçus par les oreilles et très probablement aussi par la cavité graisseuse de la mâchoire inférieure qui les transmet au conduit auditif. Pour communiquer entre les membres du même groupe ou entre groupes, ils utilisent des sons qui ressemblent à des sifflements. Les individus semblent avoir une “signature“ sonore qui leur permet de s’identifier. Mais la signification de ces sons nous est encore inconnue. Les dauphins utilisent aussi d’autres moyens de communication. Sauts, postures variées, mimiques, déjections, claquement de la surface de l’eau avec la nageoire caudale etc. expriment leur “humeur“ du moment. LORS DE TA VISITE Q1 Les dauphins possèdent-ils des cordes vocales ? Q2 Qu’est-ce que le sonar permet d’identifier ? Q3 Comment est appelé le système du sonar chez le dauphin ? Q4 Les dauphins possèdent-ils une signature acoustique ? non Crédit photos : © Fotolia.com : LeChatMachine - Création : www.comquest.fr oui LE GRAND DAUPHIN Embranchement : vertébrés Ordre : cétacés Famille : delphinidés Nom commun : grand dauphin ou dauphin souffleur Espèce : tursiops truncatus RÉPARTITION MOEURS Universelle. Assez fréquente le long des côtes occidentales de l’océan Atlantique ainsi qu’en mer Méditerranée. Cette espèce s’adapte très bien partout et vit aussi bien en haute mer que très près des côtes. Les dauphins vivent soit en petites bandes d’une dizaine d’individus soit en groupes de plusieurs centaines, sous la conduite d’un individu dominant. Ces groupes semblent varier suivant les saisons. En automne et en hiver, le groupe principal rassemble les mères et leurs petits, les mâles vivant une partie de l’année à part, tout en restant à proximité du troupeau. Ils se rassemblent tous au moment de la chasse pour leur repas puis les petits groupes se reforment. DESCRIPTION Longueur : 3 mètres en moyenne Poids : 250 à 300 kg Dentition : 80 à 100 dents de forme conique d’environ 7,5 mm de diamètre à la base Corps : de couleur gris très sombre allant jusqu’au blanc sur la face ventrale. Le front appelé melon* fait partie de son système de sonar*. Il dispose d’un aileron dorsal* de 25 cm environ, d’une paire de nageoires pectorales* et d’une nageoire caudale* très puissante qui lui permet de se propulser à grande vitesse (60 km/h maxi). Sa peau a la capacité de “couper“ les turbulences de l’eau par un système d’ondulations. Il peut sauter très haut hors de l’eau. Il peut sonder* jusqu’à 300 m et rester sous l’eau 7 minutes environ. Les dauphins ont un sens de la famille développé ainsi qu’un ordre hiérarchique très sophistiqué. Chaque groupe est dirigé par un mâle ou par une femelle dominant qui change de temps en temps. Il y a ensuite divers rangs mâles et femelles qui changent aussi (par exemple une femelle enceinte monte dans la hiérarchie). Le “second“ est souvent celui qui va observer les événements extérieurs ou les arrivées impromptues et informe le groupe s’il y a danger. Les dauphins s’entraident aussi en cas de difficultés. Un animal malade est soutenu par deux autres dauphins, quelquefois pendant plusieurs jours, pour lui permettre de respirer à la surface. SES PRÉDATEURS Ses prédateurs sont l’orque et le requin mais ses plus grands ennemis sont les pêcheurs de thon qui déciment la population des dauphins chaque année. LONGÉVITÉ Dans leur milieu naturel, les dauphins peuvent vivre environ 30 ans. Dans les parcs, les dauphins souffleurs vivent jusqu’à plus de 45 ans. Reproduction ur les mâles. elles et 10 ans po fem les ur po s deux ans. Après Maturité vers 8 an environ tous les tit pe s un nd te at ît sous l’eau, le plu Une femelle , le delphineau na ois m . 12 xie hy de sp n* l’a tio r une gesta ière pour évite e caudale la prem ompagne souvent la nageoir autre femelle l’acc e un e, int ce en t es e usse le ell po elle qui Quand une fem sse ; souvent c’est se os gr is elle la pu de n g tio ira tout au lon ière resp rface pour sa prem à la su la ipe rs rtic ve pa au e Ell ine . delph plusieurs mois t an nd pe “ ère. m ine ra sa entre elle et lui sert de “mar ge généralement na i kg qu 15 à bé bé 12 du de protection cm et pèse il e entre 90 et 130 ur ais m es m ois au m ine 24 à lph Le de pendant 12 ite lla l’a e èr au m ine Sa lph à la naissance. s le 6e mois. Le de ger du poisson dè bé humain bé ’un qu e vit commence à man s 2 mois soit 3 fois plu ines. double de poids en aisses et en proté est très riche en gr e èr m sa de t lai le r ca NOURRITURE Milieu naturel : poissons, crustacés, mollusques. Milieu artificiel : 6 à 10 kg de poissons par jour. *Lexique Melon : bosse sur le front d’un dauphin faîte d’une masse graisseuse à travers laquelle les sons sont projetés Sonar : système de détection sous-marine à ultra-sons Aileron dorsal : nageoire rigide située sur le dos Nageoires pectorales : nageoires correspondant à nos bras Nageoire caudale : nageoire de la queue Sonder : action de plonger profondément en apnée Gestation : durée du développement de l’embryon avant la naissance du bébé LORS DE TA VISITE Rendez-vous au bassin des dauphins, tu trouveras le panneau sur le Grand Dauphin. Coche les bonnes réponses ou écris la réponse toi-même. Q1 Les grands dauphins vivent seuls en groupes Q2 Recopie la taille est le poids d’un dauphin le poids la taille Rends-toi devant le panneau “Naissance des dauphins“ qui est dans le parc. Q3 La gestation du dauphin dure 12 mois 9 mois Q4 Quelle partie du corps du delphineau sort en 1er ? Q6 Combien de temps le bébé (ou delphineau) tète sa mère ? 1 à 2 ans 1 à 2 mois Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr Q5 Pourquoi ? L’ORQUE Embranchement : vertébrés Ordre : cétacés Famille : delphinidés Nom commun : orque ou épaulard Espèce : orcinus orca RÉPARTITION MOEURS Tous les océans et mers du monde, mais l’orque préfère les mers froides, où la nourriture est plus abondante. Elle vit aussi bien en haute mer que près des côtes. Les orques vivent en petits groupes stables de 5 à 20 individus. Ces groupes sont en principe constitués de mâles et de femelles de tous âges et sont organisés en hiérarchie. C’est une organisation basée sur le matriarcat ce qui veut dire que ce sont les femelles qui commandent. De temps en temps, plusieurs groupes appelés aussi “pods“, peuvent se rejoindre pour former une horde allant jusqu’à 40 à 50 individus. Durant la saison des amours, des échanges peuvent se faire d’un groupe à l’autre. Il y a deux types d’orques, les résidents qui vivent le long des côtes et qui mangent principalement du poisson, et les transients* qui migrent et se déplacent une grande partie de l’année et sur des grandes distances. Ces derniers mangent aussi des mammifères marins et leurs groupes sont en général plus petits. Il semble que ces deux types ne se mélangent pas entre eux. Longueur : 7 à 8 mètres en moyenne pour le mâle, 6 mètres pour la femelle. Poids : 4 tonnes en moyenne pour le mâle, 2 tonnes pour la femelle. Dentition : 40 à 56 dents de forme conique de 7 cm de haut et 2,5 cm de diamètre. Ces dents sont très puissantes. Corps : noir sur la face dorsale avec une “selle“ grise caractéristique à hauteur de l’aileron et blanc sur la face ventrale. Chaque individu porte un dessin différent qui permet de l’identifier. Les yeux sont prolongés par une tâche blanche derrière laquelle se situe l’ouverture des oreilles. La tête de l’orque est de forme plutôt conique avec un front arrondi et n’a pas de rostre. L’aileron dorsal* chez le mâle peut atteindre 2 mètres. Sa forme triangulaire, ressemblant à un glaive lui a valu son surnom d’orque gladiateur, on l’appelle aussi baleine tueuse. Les nageoires pectorales* ont la forme d’une raquette, larges et arrondies. La nageoire caudale* est grande (environ 20% de la longueur totale du corps) et présente une encoche médiane. Cette nageoire se déplace de haut en bas. Certains scientifiques lui attribuent une puissance de 250 cv. L’orque a la même capacité de “couper“ les turbulences de l’eau que le dauphin grâce à la texture de sa peau et peut atteindre plus de 50 km/h. Elle aime beaucoup sauter hors de l’eau, peut sonder* jusqu’à 500 m maximum et rester plus de 20 minutes sous l’eau. CHASSE A la manière des loups, les orques chassent très souvent en groupe. Elles utilisent des stratégies quelquefois complexes pour attraper leur proie. Par exemple, pour venir à bout d’une baleine, les orques transients (ou nomades) forment un groupe de plusieurs dizaines d’individus et encerclent leur victime. Puis chacun ayant un rôle bien déterminé, elles attaquent ses parties les plus sensibles comme la langue ou le ventre. LONGÉVITÉ Les orques ont une durée moyenne de vie de 50 ans pour les femelles et de 29 ans pour les mâles. SES PRÉDATEURS L’orque n’a pas de prédateur. Son seul ennemi est l’homme. Bien qu’elle n’ait pas été chassée systématiquement comme la plupart des baleines, l’orque est encore pourchassée pour des raisons commerciales par certains pays. NOURRITURE Milieu naturel : poissons, crustacés. Pour les orques transients uniquement, des phoques, des otaries, des dauphins et même des baleines. Milieu artificiel : 20 à 90 kg de poissons par jour, suivant la taille de l’animal et la température extérieure. *Lexique Reproduction Maturité vers 6 à 10 ans pour les femelles et 12 à 16 ans pour les mâles. Après une gestation* de 17 mois, la petite orque naît le plus souvent la nageoire caudale la première pour éviter l’asphyxie. Elle mesure entre 2 m et 2,40 m et pèse 130 kg environ. Sa mère l’allaite pendant 12 mois. Aileron dorsal : nageoire rigide située sur le dos Nageoires pectorales : nageoires correspondant à nos bras Nageoire caudale : nageoire de la queue Sonder : action de plonger profondément en apnée Gestation : durée du développement de l’embryon avant la naissance du bébé Transient : nomade LORS DE TA VISITE Rendez-vous au bassin des orques, tu trouveras le panneau sur l’orque. Q1 L’orque a-t-elle un prédateur en mer ? Q2 Le mâle orque peut mesurer combien de mètres ? Rends-toi devant le panneau La grande famille des delphinidés. Q3 Combien existe-t-il d’espèces de delphinidés ? 12 32 80 Q4 Quels sont les delphinidés que l’on voit à Marineland ? le et l’ dents fanons Q6 Grâce à leurs fanons, les baleines mangent du Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr Q5 Les odontocètes sont pourvus de LES REQUINS Ils appartiennent à la classe des Chondrichtyens (poissons à squelette cartilagineux). Ils se différencient donc des autres poissons à squelette osseux. La particularité des poissons cartilagineux comme les requins est qu’ils ne laissent que peu de traces après leur mort : seules les dents peuvent être fossilisées et conservées à l’épreuve du temps car leur squelette se désagrège. Il existe à l’heure actuelle 400 espèces de requins ; 600 de raies et 50 de chimères. Les effectifs sont évolutifs car on découvre de nouvelles espèces en explorant les profondeurs abyssales. Tous les genres actuels étaient déjà présents au Jurassique. Plutôt que de parler d’animaux primitifs, il s’agit d’animaux suffisamment évolués dès leur conception pour ne pas avoir eu à s’adapter au fil du temps pour survivre. LES ANIMAUX DU TUNNEL LA CONSERVATION DES ESPÈCES Le tunnel est peuplé de : • Requins gris Carcharhinus plumbeus : 2,2 m. • Requins taureaux Carcharias taurus : 2,5 m. • Requins nourrices Ginglymostoma cirratum : 2,5 m. • Raie pastenague Dasyatis americana • Poissons de l’Atlantique tropical (poissons anges, chirurgiens, soldats, vivaneaux, gorettes, balistes, demoiselles) La Méditerranée abrite le plus haut taux d’espèces menacées du monde. Plus de 40% des espèces de requins et raies sont menacées d’extinction en Méditerranée, en raison principalement de la surpêche, mais aussi des prises accidentelles, de la dégradation de l’habitat et de la pollution. L’ALIMENTATION Les conséquences : Grands prédateurs, les requins contribuent à l’équilibre de l’écosystème méditerranéen. En modifiant le sommet de la chaîne alimentaire, c’est toute la vie animale qui se trouve bouleversée, et par conséquent, les moyens de subsistance des hommes du pourtour méditerranéen. Ils sont piscivores : ils mangent des poissons et des céphalopodes (calmars, seiches). Les requins sont des petits mangeurs : à Marineland, ils Les mesures : mangent l’équivalent de 1 à 2% de leurs poids par semaine l’UICN* préconise un embargo sur la pêche en eau (1 kg/animal/semaine). profonde, l’interdiction des filets dérivants et des découpes On remarque que les poissons consomment beaucoup de nageoires de requins. Elle demande aussi une moins que les mammifères que nous sommes, par exemple. amélioration des lois car il n’existe aucune limite de pêche En effet, leur dépense énergétique (qui justifie l’alimentation) sur les requins et les raies de Méditerranée. est beaucoup plus faible que la nôtre car il s’agit d’animaux Seules 3 espèces sont protégées à l’heure actuelle : le hétérothermes : leur corps est à la température de leur requin blanc, le requin pèlerin et la raie manta géante. milieu, alors que les animaux à sang chaud doivent maintenir leur température interne souvent très différente * Union Internationale pour la Conservation de la Nature. de leur environnement, ce qui entraîne une très grosse consommation Reproduction de calories et donc déterminée par la taille de l’animal. Chez d’énergie. Elle est possible entre des mâles et des femelles matures. La maturité sexuelle est nd à un âge de 15-20 ans). correspo qui (ce m 1,50 mâles les et m 1,80 En milieu naturel, les les requins gris, les femelles doivent mesurer 3 modes de reproduction requins peuvent jeûner : vivipare comme le requin gris (donne Les requins, selon les espèces, ont adopté tous les modes de reproduction possibles un mois avant de trouver et ovovivipare comme le requin oeufs, des naissance à des petits à son image), ovipare (comme la roussette) : pond de la nourriture. femelle. la de l’utérus dans éclosent et incubent taureau et le requin nourrice : les oeufs de cannibalisme intra-utérin (appelé Une particularité du requin taureau : les embryons requins taureaux font preuve non fécondés, puis s’attaquent aux oeufs les d’abord mangent ils mère, la de oophagie) : pour se nourrir dans le ventre côté) seulement vont survivre chaque de (un s embryons plus petits. L’utérus étant divisé en 2 poches distinctes, 2 embryon et naître. LES TORTUES MARINES RÉPARTITION REPRODUCTION Les tortues marines sont présentes dans tous les océans tempérés et tropicaux. La Méditerranée abrite 5 espèces de tortues, dont 2 sont relativement communes : la tortue Caouanne Caretta caretta, et la tortue verte Chelonia mydas. Ces reptiles marins ont une longévité estimée à plus de 150 ans. Record : la plus grande tortue marine est la tortue Luth, avec ses 2 m de long et ses 600 kg. Sa carapace a la particularité de ne pas avoir d’écailles. Les pontes ont lieu au crépuscule sur des plages de sable, au début et à la fin des cycles lunaires, quand la marée est au plus bas. La plupart des espèces revient pondre sur sa plage de naissance. On suppose que les tortues s’orientent dans leur migration, grâce au champ magnétique terrestre. Une ponte comprend 70 à 200 œufs selon les espèces et incube pendant 2 mois. ALIMENTATION Les tortues marines sont omnivores, herbivores ou carnivores, avec des tendances selon les espèces. La tortue Caouanne par exemple, est plutôt carnivore. CONSERVATION DE L’ESPÈCE Toutes les tortues marines sont menacées, à un degré plus ou moins extrême. La tortue Luth est en danger critique d’extinction (liste rouge de l’UICN*). Elle devrait disparaître de la planète d’ici 10 ans si rien n’est fait pour sa préservation. Toutes les tortues marines sont à l’Annexe II de la Convention de Berne. * Union Internationale pour la Conservation de la Nature. LORS DE TA VISITE Rendez-vous au tunnel des requins, tu trouveras les panneaux sur les tortues et les requins. Q1 Où vivent les tortues marines ? Q2 Quelle est l’espèce la plus menacée qui devrait disparaître de la planète dans 10 ans ? Q4 Combien d’espèces différentes de requins comptes-tu dans le tunnel ? Q5 Peux-tu les nommer ? Q6 As-tu remarqué la cousine du requin dans le tunnel ? Quel est son nom ? Q7 Quel trafic menace les requins ? Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr Q3 Combien d’espèces de tortues marines sont menacées ? LES POISSONS Les poissons sont des animaux pourvus de nageoires et respirant au moyen de branchies* souvent protégées par un opercule*. Leurs flancs sont recouverts d’écailles (à l’exception de quelques espèces comme le congre). Sur les flancs de nombreux poissons, se situe une ligne très nette de la tête à la queue : la ligne latérale*, organe sensoriel principalement sensible aux vibrations de l’eau. La forme du corps est adaptée au comportement de l’espèce : les prédateurs-guetteurs possèdent un corps trapu, une tête énorme et sont mauvais nageurs ; quant aux prédateurs-chasseurs, leur corps fusiforme* est adapté à une nage rapide. Les nagoires paires : pectorales et pelviennes (ventrales) correspondent aux bras et aux jambes des humains et servent à la stabilisation. Les nageoires impaires caudale, anale, dorsale sont reliées directement à la colonne vertébrale. La nageoire caudale sert à la propulsion, l’anale et la dorsale à l’équilibre. MORPHOLOGIE D’UN POISSON OSSEUX LA MANGROVE Narines Ligne latérale La mangrove est une forêt tropicale inondée entre le milieu marin et le milieu terrestre. Cet écosystème implanté en eau salée ou saumâtre regorge de vies animales et végétales très variées. Son rôle est primordial pour l’équilibre écologique mondial. Dorsale Caudale Opercule Pectorales Anale Ventrales ou pelviennes NOURRITURE La plupart des poissons sont carnivores. Certaines espèces chassent la nuit, d’autres le jour. Les poissons se nourrissent généralement de crustacés, d’autres poissons (oeufs, larves, adultes), de vers et de mollusques, mais ils peuvent également compléter leur alimentation par des plantes (algues) et d’autres espèces animales. Reproduction Les poissons sont soit unisexués, soit hermaphrodites*. Ils sont en majorité ovipares*. La fécondation est externe chez la plupart des poissons. Le sperme, appelé laitance, fertilise les ovules après leur ponte dans l’eau. L’oeuf donne naissance à un alevin* qui deviendra ensuite un poisson. Au cours d’une ponte, une femelle émet dans le milieu marin de 500 000 à plusieurs millions d’ovules qui n’aboutissent en moyenne qu’à quatre poissons adultes. Certaines espèces, comme la girelle, ont, pour pallier à l’absence d’un des deux sexes, la possibilité de changer de sexe. Au cours de leur vie, ils passent donc par un stade mâle puis femelle, ou femelle puis mâle. LE CORAIL Les coraux sont des invertébrés marins qui sécrètent du calcaire, constituant autour d’eux une cage de forme sphérique. A la surface du récif formé ainsi par les coraux, l’animal, appelé polype, peut se multiplier. Les colonies de coraux peuvent alors former des structures gigantesques. Producteurs d’oxygène indispensables pour la planète, les récifs coralliens sont aujourd’hui menacés par l’activité humaine, le réchauffement des océans et la pollution. *Lexique Branchies : ensemble respiratoire qui permet de capter l’oxygène dissout dans l’eau ; c’est leurs poumons Opercule : partie osseuse qui recouvre et protège les branchies Ligne latérale : ligne formée par des écailles percées permettant des analyses sensorielles et chimiques du milieu aquatique ; elle va de la tête à la queue Fusiforme : qui a une forme droite et élancée Hermaphrodite : qui possède à la fois les organes de reproduction mâles et femelles Ovipare : qui se reproduit par des oeufs Alevin : les alevins sont les petits des poissons ou des larves de poissons LORS DE TA VISITE Rendez-vous aux aquariums tropicaux et à la mangrove, tu trouveras les panneaux sur les poissons, les coraux et la mangrove. Coche les bonnes réponses ou écris la réponse toi-même. Q1 La mangrove est une forêt tropicale implantée dans de l’eau salée douce Q2 La mangrove abrite une grande richesse de vies animales et végétales très peu d’animaux et de végétaux Q3 Quels animaux peut-on rencontrer dans une mangrove ? Cite 4 exemples les racines dans l’eau les racines sur la terre ferme Q5 Les coraux sont des animaux végétaux Q6 Où vivent les coraux bâtisseurs ? Q7 En combien de temps se forme un récif corallien de 1,6 km de haut ? Q8 Le blanchiment des coraux est : une étape naturelle de leur développement un symptôme qui entraîne leur mort Q9 Avec quel animal le poisson-clown vit-il en symbiose ? Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr Q4 Les palétuviers ont L’OTARIE À CRINIÈRE ou OTARIE DE PATAGONIE Embranchement : vertébrés Ordre : carnivores Famille : otariidés Nom commun : otarie à crinière Espèce : otaria byronia ou flavescens Otarie veut dire “petite oreille“. Elle est nommée “à crinière“ car le mâle porte une grosse crinière, comme un lion, qu’il acquiert à sa maturité. RÉPARTITION MOEURS Vit dans les eaux plus chaudes des zones littorales d’Amérique du Sud. L’otarie est très sociable et vit en groupe. Pendant la saison de reproduction, les otaries se retrouvent sur des sites connus de tous les groupes et forment d’immenses colonies ou “rookeries“. DESCRIPTION Mâle : 2,40 m pour 270 kg Femelle : 1,80 m pour 90 kg L’otarie a de petites oreilles. L’otarie marche sur ses 4 nageoires. Grâce à ses nageoires postérieures, elle bascule vers l’avant et peut se dresser dessus. Elle peut courir et même galoper. Elle est très agile et adore escalader les rochers. Dans l’eau, elle se propulse avec ses nageoires avant. Elle “vole“ sous l’eau comme les manchots. Ses nageoires postérieures lui servent de gouvernail. L’otarie préfère dormir à terre. Quand elle doit dormir dans l’eau, elle se recroqueville dans une position qui la maintient à la surface et lui permet de respirer, sa tête posée sur une nageoire. L’otarie est de couleur marron chocolat. Son pelage devient noir quand il est mouillé. L’otarie aime les côtes rocheuses. Elle vit sur de larges plages où elle s’entassera avec sa famille, dormant quelquefois les unes sur les autres. L’otarie à crinière de Patagonie ne migre pas. Sa cousine, l’otarie de Californie, migre après la saison de reproduction, les femelles restent sur place mais les mâles vont vers le Nord ou au Sud pour chercher de la nourriture et refaire leurs forces après un jeûne* qui a pu durer 2 mois. SES PRÉDATEURS Les orques et les requins sont les principaux prédateurs des otaries vivant dans les eaux chaudes. Au Nord, elles doivent se défendre contre les ours polaires, les loups et les orques. NOURRITURE Milieu naturel : poissons, manchots, poulpes, calmars, crabes, crevettes etc. Milieu artificiel : 10 à 12 kg de poissons par jour. PARTICULARITÉ Reproduction L’otarie mâle atteint sa maturité vers 3 ans, la femelle vers 2 ans. Les mâles se retrouvent à la rookerie* et se battent pour gagner un territoire. Les femelles arrivent ensuite. Les mâles doivent conquérir une à une environ 12 femelles pour former leur harem*. Ils ne cesseront plus de les surveiller et de les protéger jusqu’à la fin de la saison des amours. Ils ne mangent plus et ne dorment plus, vivant uniquement sur leurs réserves. Puis les femelles mettent bas le petit qu’elles portent depuis un an. Elles s’accouplent avec le mâle dominant environ 15 jours après la naissance. Les femelles mettent bas à la même époque chaque année. Le bébé pèse environ 12 kg et mesure moins d’un mètre à la naissance. Il ne sait pas nager. Sa mère très maternelle, le surveille sans cesse l’empêchant d’aller dans l’eau avant 1 mois. Elle l’allaite pendant 6 à 12 mois pendant lesquels elle lui apprend à chasser et à manger du poisson. L’otarie a l’étonnante particularité d’avoir des pierres dans son estomac. Est-ce pour lui servir de lest, pour l’aider à digérer sa nourriture, pour lutter contre des parasites*, pour tromper la faim lors de longs jeûnes ? Plusieurs hypothèses sont avancées. *Lexique Rookerie : lieu de rassemblement pour la reproduction Harem : groupe de femelles sous l’autorité d’un mâle Jeûne : privation de nourriture Parasite : Certains organismes vivent au dépend d’autres organismes. On dit qu’ils sont des parasites LORS DE TA VISITE Rendez-vous au bassin des otaries, tu trouveras le panneau sur l’otarie de Patagonie. Q1 Que mange l’otarie de Patagonie ? Q2 Quel phénomène climatique naturel a décimé les populations d’otaries de Patagonie ? Q3 Observe les otaries dans leur bassin. Comment se déplacent-elles ? elles rampent elles marchent Q4 Toujours en observant, vois-tu des oreilles apparentes ? oui non Q5 Il y a 3 autres espèces d’otaries dans le parc. Voici quelques indices. Peux-tu les identifier ? L’otarie de Californie est plus fine que l’otarie de Patagonie et elle est la plus bruyante. pas identifiée L’otarie à fourrure est la plus petite des otaries du parc et possède un museau pointu. identifiée pas identifiée L’otarie de Steller est la plus grosse otarie du monde. Elle peut atteindre 1 tonne. identifiée pas identifiée Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr identifiée LES PINNIPÈDES L es pinnipèdes regroupent les phoques, les otaries et les morses et font partie de l’ordre des carnivores. RÉPARTITION On les trouve dans presque tous les océans du globe. Certaines espèces se sont adaptées aux zones très froides, d’autres vivent dans des zones tempérées ou chaudes comme les otaries de Californie. Elles apprécient particulièrement les endroits où les courants froids rencontrent les courants chauds car elles y trouvent leur nourriture en abondance. COMMUNICATION Les pinnipèdes ont en général un vocabulaire très limité. On peut les entendre émettre des sons retentissants et rauques. Ils grognent, sifflent, rugissent. Des sons plus discrets comme le chuintement et les gémissements sont plus fréquemment utilisés à titre de menace. L’ADAPTATION À UNE VIE AMPHIBIE Le mot pinnipède signifie “pied en nageoire“ et décrit une famille composée de mammifères marins qui ont la particularité d’avoir une vie amphibie, c’est-à-dire qu’ils vivent sur terre et dans la mer. Sur terre, ils s’accouplent, mettent bas, muent et dorment (ils peuvent aussi dormir dans l’eau) mais c’est dans la mer qu’ils vont chercher leur nourriture. Anciens mammifères terrestres, ils ont gardé une anatomie qui leur permet de se déplacer et d’être à l’aise sur terre tout en étant d’excellents nageurs. Leurs quatre membres ont persisté et se sont transformés en nageoires grâce à une palmure reliant les doigts et les orteils. Ils sont ainsi efficaces dans l’eau mais peuvent toujours se déplacer sur terre. Ils démontrent même une rapidité et une agilité remarquables : certains phoques peuvent parcourir à une vitesse stupéfiante de courtes distances en se traînant sur le ventre et des pinnipèdes de plus de 2 tonnes grimpent des dunes très raides et même de petites falaises. Quant aux otaries, elles escaladent les rochers avec une grande agilité. Une épaisse couche de graisse (8 cm environ) recouvre tout leur corps, leur apportant une isolation maximum contre le froid. Sous cette graisse qui leur donne un aspect balourd trompeur, se trouvent des muscles puissants qui leur permettent non seulement de nager à des vitesses élevées mais aussi de courir et même de “galoper“ sur terre (pour les otaries). Leur corps lourd mais fusiforme a conservé un pelage de poils ras qui les protège en partie contre le froid mais aussi contre le dessèchement à terre (la peau nue des delphinidés souffre rapidement de l’air et du soleil). Pour renouveler un pelage qui s’abîme au contact prolongé de l’eau, les pinnipèdes muent chaque année. La conservation d’un cou leur permet une mobilité appréciable de la tête. Leur dentition est variée. Elle comporte des incisives, de fortes et quelquefois longues canines et des post-canines. Les pinnipèdes se nourrissent de poissons, de crevettes, de crabes, de crustacés, de poulpes et de calmars. Leur nez se trouve au bout de leur museau. Comme les autres mammifères marins, la position normale de leurs narines est la position fermée et c’est d’un geste conscient qu’ils les ouvrent pour respirer. C’est donc l’inverse des mammifères terrestres qui, eux, respirent inconsciemment et doivent penser pour retenir leur respiration. Les pinnipèdes sont des plongeurs extraordinaires, ils peuvent rester sous l’eau très longtemps (jusqu’à 40 minutes pour certains) et peuvent sonder jusqu’à 800 m de profondeur. Leurs grands yeux noirs se sont bien adaptés à leur vie sous-marine mais leur vue à terre s’en est trouvée réduite. Sous l’eau, leurs pupilles se dilatent très largement pour voir dans la pénombre. A terre, ils sont équipés de paupières qui recouvrent leurs yeux et sous l’eau, une membrane très claire les protège. Leur système auditif s’est beaucoup développé. Leurs oreilles externes ont disparu sauf chez les otaries, par contre leurs pavillons internes se sont énormément développés. Leurs moustaches ou vibrisses jouent un rôle très important pour localiser leur nourriture sous l’eau. Équipées de nerfs très sensibles, elles agissent comme des antennes et détectent les moindres mouvements autour d’eux ainsi que la température et les changements de pression. A terre, ils les utilisent un peu comme nous le faisons avec nos doigts pour toucher et déterminer la qualité de la surface d’un objet (glissant, rugueux, collant etc.). CONSERVATION DE L’ESPÈCE Tous les pinnipèdes ont un autre point commun beaucoup plus triste celui-là. Comme les baleines, ils ont été pourchassés depuis les temps ancestraux pour leur fourrure et leur graisse ainsi que pour leur chair (pour faire de la nourriture pour animaux). Leur caractère docile facilitait la tâche puisqu’ils ne cherchaient pas à s’enfuir. Certaines espèces ont été chassées jusqu’à l’extinction complète, d’autres ont pu se redévelopper depuis qu’elles ont été protégées par la loi à partir de 1972. Maintenant seuls les esquimaux peuvent les chasser sans permis spécial car cette chasse est nécessaire à leur survie et fait partie de leur culture. Mais ils doivent respecter des quotas bien déterminés. Ces restrictions permettent de contrôler le nombre d’individus dans chaque colonie et de garder un équilibre. Mais restreindre seulement la chasse ne suffit pas. En effet, les pinnipèdes doivent aussi faire face à une restriction des zones où ils peuvent s’établir car l’homme envahit peu à peu tout le globe, les repoussant dans des zones de plus en plus limitées. L’intensification de la pêche et les nouvelles méthodes employées contribuent aussi à les décimer dans des proportions dramatiques car ils meurent noyés dans les filets où ils s’emmêlent. D’autre part, la pollution ne les épargne pas non plus en détruisant ou en polluant leur nourriture. La pollution la plus meurtrière est celle occasionnée par les nappes de pétrole déversées dans la mer et qui s’échouent sur les plages. Une autre forme de pollution particulièrement redoutable est due aux plastiques flottants dans la mer que les pinnipèdes prennent pour des poulpes et, en les mangeant, sont condamnés à mourir. Dans notre région, un phoque est en grand danger d’extinction. Nommé phoque moine à cause d’un repli de la peau de sa nuque qui semble former une espèce de capuchon, ce phoque vivait sur les côtes méditerranéennes françaises jusqu’au siècle dernier (Iles du Levant, Port-Cros, côtes varoises, Corse etc.). Aujourd’hui, il reste moins de 500 phoques disséminés entre la Grèce, la Turquie, la Yougoslavie, la côte d’Afrique du Nord mais principalement sur les côtes atlantiques du Maroc et de la Mauritanie. C’est en Mauritanie que survit la plus grande colonie constituée de 70 individus. Le phoque moine fait partie des 10 animaux vertébrés les plus menacés d’extinction du monde. LORS DE TA VISITE Regarde-les se déplacer à terre. Q1 Comment le phoque se déplace-t-il ? Q2 Peux-tu décrire comment les otaries utilisent leurs nageoires pour se déplacer dans l’eau ? Observe l’attitude des otaries quand elles jouent ensemble ou dans un spectacle. Q3 Comment utilisent-elles leurs nageoires avant et leurs moustaches pour faire ce que nous ferions avec les mains ? Regardez respirer les otaries et les phoques. Q4 Quand ils ne respirent pas, leurs narines restent-elles ouvertes ou fermées ? Q5 Combien de temps restent-ils sous l’eau ? Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr Observe les otaries et les phoques en train de nager. Note la souplesse et la forme fuselée de leur corps. LES MANCHOTS Embranchement : vertébrés Ordre : oiseaux Famille : sphéniscidés Nom commun : manchot Espèce : il y a 17 espèces de manchots Les manchots sont d’anciens oiseaux qui se sont adaptés à la vie marine. Ce sont les animaux qui survivent le mieux aux températures les plus basses. Il ne faut pas les confondre avec leurs “cousins“ les pingouins qui ont gardé la capacité de voler et vivent dans l’hémisphère nord. RÉPARTITION MOEURS Ils vivent tous dans l’hémisphère sud, sur les côtes antarctiques, les côtes sud d’Amérique du Sud, d’Australie et d’Afrique ainsi que sur les îles Galapagos. Ils vivent généralement près des courants froids où se trouve en abondance leur nourriture. Celui qui vit le plus près de l’Équateur est le manchot Humboldt. Avec le manchot des îles Galapagos, ce sont les deux seuls qui vivent en zone tempérée et n’ont jamais vu de neige. Les manchots sont les oiseaux les plus sociables. Ils vivent en d’immenses colonies de quelquefois plusieurs millions d’individus, appelées “rookeries“. Même quand ils nagent, ils préfèrent rester en groupe. Certaines espèces retournent à terre pour dormir et sont sédentaires*, d’autres aiment dormir dans l’eau et migrent sur de très longues distances restant quelquefois en mer plus de 5 mois et parcourant des milliers de kilomètres. Adaptation à l’eau et au froid COMMUNICATION Les ailes des manchots se sont transformées en de petites “rames plumées“ actionnées par les muscles très résistants de leur poitrine. Leur nage ressemble au vol d’un oiseau mais ils ne peuvent plus voler dans l’air comme les pingouins. La forme de leur corps est très hydrodynamique* ce qui les aide à nager à de grandes vitesses, jusqu’à 20 km/h environ. Ils sont aussi de bons plongeurs et sondent* pour certains jusqu’à 250 m et pendant presque 20 minutes. Pour aller plus vite sur la glace, ils n’hésitent pas à se laisser glisser sur le ventre en poussant avec les ailes et leurs pattes et atteignent ainsi des vitesses étonnantes. Leurs os ne sont plus creux et légers comme ceux des oiseaux aériens, ils sont pleins et renforcés et sont donc plus forts et plus lourds pour leur permettre de rester sous l’eau. Leurs pattes sont courtes et palmées. Elles se trouvent près de leur queue et leur servent de gouvernail dans l’eau. Ils se tiennent droit sur leurs pattes quand ils sont à terre ce qui leur donne cet air à la fois humain et comique quand ils marchent. Pour les protéger du froid, ils ont à leur disposition une épaisse couche de graisse sur tout le corps. Leur peau est recouverte d’un épais duvet protégé par des plumes imperméables. Ces plumes sont extrêmement fournies. Ceci leur permet de résister aussi bien au blizzard* à terre qu’à l’eau glacée. Si ils ont trop chaud, ils écartent leurs ailes et font gonfler leur plumage pour laisser passer l’air et se rafraîchir. Ils entretiennent sans cesse leur plumage en le lissant avec leur bec qui dépose dessus une huile secrétée par une glande située près de leur queue. Cette huile garde leur plumage imperméable et en bonne santé. Pour renouveler leur plumage que l’eau de mer abîme, ils muent* chaque année, en général, après la saison de reproduction et restent à terre pendant les 3 à 4 semaines que dure le changement de leurs plumes. La couleur de leur corps est toujours noire sur le dos et blanche sur le ventre. C’est un camouflage comme chez les orques. Les prédateurs qui nagent en dessous d’eux ne peuvent les distinguer de la couleur de la glace ou de la surface claire de la mer. Ceux qui nagent au dessus les confondent avec le fond sombre de l’océan. Conservation de l’espèce Bien qu’il existe des millions de manchots dans le monde, les scientifiques s‘inquiètent pour leur futur. La pollution des mers, l’activité humaine et le réchauffement climatique sont leurs principales menaces. L’Antarctique, jusque là protégé par la dureté de son climat, commence à être exploité au risque de détruire de nombreuses espèces qui ont besoin de ces terres inhabitées et non polluées. Ils communiquent entre eux par des vocalisations* et des attitudes spécifiques. Ils ont un grand répertoire qui leur sert à établir leur territoire et à attirer leur compagnon. LONGÉVITÉ Ils vivent de 15 à 20 ans. NOURRITURE Milieu naturel : krill (petites crevettes), seiches et poissons. Milieu artificiel : poissons. REPRODUCTION Comme tous les oiseaux, les manchots pondent des oeufs, les couvent et nourrissent leurs petits en régurgitant de la nourriture qu’ils ont prédigérée. Tous les manchots sont monogames, c’est à dire qu’ils n’ont qu’un compagnon. Certaines espèces creusent des nids et les renforcent avec des pierres, d’autres creusent un trou profond dans la terre, et d’autres, comme les manchots royaux pondent leur unique oeuf sur leurs pattes. C’est depuis 1982 que Marineland réalise avec succès l’élevage artificiel des manchots royaux, réputé si délicat, et ensuite, celui des manchots de Humboldt et des Gorfous sauteurs. Actuellement, plus de la moitié des manchots qui vivent à Marineland sont nés sur place. *Lexique Hydrodynamique : corps offrant un minimum de résistance à l’eau Sonder : action de plonger profondément en apnée Blizzard : vent glacial accompagné de tempête de neige Muer : changer de plumage. Sédentaire : qui reste dans une région déterminée Vocalisations : émettre des gammes sonores LORS DE TA VISITE Rendez-vous à Antarctica et au bassin des manchots Humboldt (en extérieur), tu trouveras les panneaux sur les manchots. Q1 A quoi ressemble le “nid“ du manchot Humboldt ? Q2 Si tu en vois un dans le bassin, dessine-le Q3 Dans quel hémisphère vit le manchot royal ? sud nord Q4 Quelle espèce de manchot est plus grande que le manchot royal ? Q5 La population du gorfou sauteur est en augmentation Crédit photos : © Marineland - Création : www.comquest.fr en déclin L’ours POLAIRE Embranchement : vertébrés Ordre : carnivores Famille : ursidés Nom commun : ours polaire ou ours blanc Espèce : ursus maritimus Répartition Moeurs Circumpolaire. Cela veut dire que l’on retrouve l’ours blanc tout autour du pôle Nord (Alaska, Canada, Groenland, Islande, Norvège et Russie). Durant l’hiver, les ours se promènent sur la banquise (eau de mer gelée). L’été, ils se tiennent près des côtes ou sur les îles de l’Océan Arctique. Ils passent également du temps dans l’eau, pour aller d’une île à une autre par exemple, et ce sont d’excellents nageurs. Les ours polaires sont essentiellement solitaires. Les seuls moments où ils cohabitent, c’est lorsqu’un mâle et une femelle passent quelque temps ensembles pour se reproduire, lorsque plusieurs ours sont attirés par une même carcasse ou lorsqu’une mère élève ses petits. En cas de conflit, le plus petit individu bat rapidement en retraite, sauf s’il s’agit d’une mère qui n’hésitera pas à attaquer un mâle plus gros qu’elle pour protéger ses petits. Description Longueur : Femelle : 2 à 2,5 m Mâle : 2,5 à 3 m Poids : Femelle : 90 à 320 kg Mâle : 250 à 770 kg L’ours blanc est le plus grand prédateur* terrestre. Par rapport aux autres ours, ses oreilles et sa queue sont petites pour avoir moins froid et son museau est plus allongé pour être plus hydrodynamique*. Ses pattes sont larges et couvertes de longs poils qui font office de “raquettes“ pour moins s’enfoncer dans la neige et ses griffes lui servent de crampons sur la glace. Son épaisse fourrure le protège également du climat rigoureux de son environnement mais ses poils ne sont pas blancs ! En réalité, ils sont translucides*, de manière à laisser passer les rayons du soleil et à les concentrer sur sa peau qui, elle, est noire pour retenir la chaleur. Reproduction gestation tre mars et juin. La lieu en général en viennent a t er en int m s ce ple an ou cc iss L’a mois et les na 8,5 à ent pas 6,5 rn ive de r n’h peut varie ours blancs s Le r. vie jan et en es mett t donc entre novembre elles gestantes*. Ell dans la neige fem les uf sa t, en m e creusée habituelle de dans une tanièr portée, leurs petits au mon u-nés, le plus souvent 2 petits par ea s par uv gé no oté s pr Le . et s ce et la gla sont aveugle Ils ! es m am ière, gr 0 tan aud dans la ne pèsent que 60 re. Ils restent au ch rru ois m fou ’au de qu he jus uc e co une fine qui les allait aternel rrure de leur mère m t lai Le ur. rie xté nichés dans la fou l’e r première sortie à t. Ils resteront d’avril, date de leu grandir rapidemen de et rm de pe r leu et atteindront l’âge est très riche et t deux à trois ans an nd pe e èr m r avec leu ans. r tour vers 4 ou 5 se reproduire à leu Comme chez tous les ours, le sens le plus développé est l’odorat. Un ours blanc est par exemple capable de sentir la présence d’un phoque sous un mètre de glace. Leurs lèvres sont extrêmement sensibles et ils s’en servent pour explorer ce qu’ils trouvent. Par contre, leur vue et leur ouïe ne sont pas très performantes. Globalement, les ours polaires passent leur temps à chasser, se nourrir, se déplacer (marche ou nage) et la plus grande partie de leur temps à… se reposer. Longévité Dans leur milieu naturel, les ours blancs peuvent vivre entre 25 et 30 ans. Dans les parcs, cela peut aller jusqu’à 40, voire 45 ans. Nourriture L’hiver, leur proie principale est le phoque. Ils mangent également des morses et des carcasses de baleines. L’été, ils se rabattent sur des petits mammifères, des oiseaux et leurs œufs et la maigre végétation de la toundra*. En milieu artificiel, leur alimentation comprend des poissons, de la viande, des fruits et des légumes. *Lexique Circumpolaire : dans l’environnement d’un pôle terrestre (Nord ou Sud) Banquise : étendue de mer gelée Prédateur : animal carnassier qui chasse sa proie Hydrodynamique : corps offrant un minimum de résistance à l’eau Translucide : qui laisse passer une lumière diffuse Gestante : se dit d’une femelle attendant un bébé Toundra : prairie clairsemée des pays très froids faite de mousses, de lichens, de graminées et d’arbres nains LORS DE TA VISITE Rendez-vous devant l’enclos des ours blancs. Tu trouveras différents panneaux sur ces animaux. Coche les bonnes réponses ou écris la réponse toi-même. Q1 La peau des ours polaires est blanche noire rose Q2 les menaces qui planent sur les ours blancs sont et Q3 Le sens le plus développé des ours est l’ouïe la vue l’odorat Q4 Il s’en sert pour chasser essentiellement Q5 Le bébé ours blanc pèse à la naissance 20 kg 100 kg Création : www.comquest.fr - Crédit photos : © Marineland 600 g Le Musée de la Poype Le Musée de la Marine de Marineland présente la collection “De la Poype“, du nom du fondateur du parc, grand passionné du monde marin, qui a accumulé au fil des années ce qui constitue aujourd’hui la plus grande collection privée d’Europe consacrée à ce sujet. Vous découvrirez dans les trois salles principales du bâtiment diverses maquettes de bateaux retraçant l’histoire de la navigation, de l’antiquité à nos jours. Mais aussi des tableaux, des objets d’arts, des poissons naturalisés et divers matériel (scaphandre, harpons, outils de navigation, etc.)… en tout plus de 2 500 objets ! Quelques pièces particulièrement intéressantes Le scaphandre : dans l’entrée, vous pourrez voir de près un scaphandre et, en face de lui, la pompe qui était actionnée manuellement pour envoyer de l’air jusqu’au casque du scaphandrier par l’intermédiaire d’un long tuyau. Ce scaphandre pesait 75 kg et il était donc difficile de manœuvrer avec. Il faut dire que les chaussures à elles seules pesaient 10 kg chacune ! Le “Loyauté“ : au début du 19e siècle, la maquette que vous avez devant les yeux servaient de “maquette-école“. En effet, le nombre de cordages et donc de manœuvres à effectuer sur un navire à cette époque était si important que les élèves-marins révisaient d’abord sur la maquette avant de s’exercer sur le véritable bateau. Le “Santa Maria“ : le navire de Christophe Colomb est ici entièrement reconstitué en allumettes. Il en a fallu 50 000 ! L’astrolabe : ce fut le principal instrument de navigation du 16e au 18e siècle. Il permettait aux marins de se repérer grâce au soleil ou aux étoiles. Il a été remplacé ensuite par l’octant et le sextant que vous pouvez voir également au Musée. Le “Clemenceau“ : construit à Brest, ce porte-avion fut mis à l’eau le 21 décembre 1957. Son port d’attache était Toulon et il a servit de 1961 à 1997. Il pouvait embarquer jusqu’à 2 230 hommes en temps de guerre. La baleinière : dans la deuxième salle vous découvrirez une baleinière, embarcation légère dans laquelle embarquaient le harponneur et les rameurs qui prenaient la baleine en chasse pour la harponner. Une fois la baleine tuée, les hommes plantaient un drapeau dessus pour que leur navire (le baleinier) la repère et la récupère avant qu’elle ne coule, tandis qu’eux se lançaient à la poursuite d’un autre cétacé à bord de leur baleinière. Les grands paquebots : vous pourrez admirer dans la troisième salle des maquettes de certains des plus grands et des plus célèbres paquebots du monde : le France, le Normandie, le Queen Mary au port et bien sûr le Titanic qui a malheureusement coulé lors de sa première traversée de l’Atlantique, le 15 avril 1912, entraînant la mort d’environ 1 500 personnes. LORS DE TA VISITE Rendez-vous dans le Musée de la Marine. Tu trouveras différents écriteaux explicatifs sur les objets présentés. Coche les bonnes réponses ou écris la réponse toi-même. Q1 Combien pèse une chaussure de scaphandrier ? 10 kg 20 kg 75 kg Q2 Combien d’allumettes ont été utilisées pour la maquette du “Santa-Maria“ ? 10 000 20 000 50 000 Q3 A quoi servait les pierres entassées dans la cale (la partie la plus basse des bateaux) ? Q4 Peux-tu citer les noms de deux grands paquebots ? et Création : www.comquest.fr Q5 Parmi les poissons naturalisés, quel est le plus gros ? LES RÉPONSES FICHE MISSION D’UN PARC MARIN Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 L’apprentissage médical sert à limiter le stress de l’animal et à diminuer les risques des équipes soignantes. La prise de sang est pratiquée tous les mois sur les mammifères marins. Environ 500 kg de poissons sont préparés chaque jour pour les repas des animaux du parc. Sur un an, cela représente 200 tonnes de poissons. 60% des animaux du parc sont nés sur place. Le requin gris, le dauphin, le manchot, l’otarie, l’orque, etc. FICHE ADAPTATION À LA VIE AQUATIQUE Q1 Les nageoires pectorales des delphinidés contiennent des os qui ressemblent tout à fait à ceux des mains, vestiges de leur squelette de mammifère terrestre. Q2 Ils ont le ventre de couleur plus clair afin d’être plus difficiles à repérer par les animaux qui nagent en dessous d’eux. Ils les confondent ainsi avec la clarté de la surface. La couleur plus foncée de leur dos les rend plus difficiles à repérer par les animaux qui nagent au dessus d’eux. Q3 Q4 Ils ont une couche de graisse très épaisse sur tout le corps pour les protéger du froid. Ils ne respirent que par leur évent. Leur bouche ne leur sert que pour manger. Cet évent est un orifice qui se situe sur le dessus de la tête, ce qui leur permet de respirer facilement dès qu’ils atteignent la surface. L’évent reste fermé sous l’eau en position au repos. FICHE LA COMMUNICATION DES CÉTACÉS Q1 Les dauphins ne possèdent pas de cordes vocales. Ils produisent des sons par leur système respiratoire. Soit grâce à des sacs à air localisés dans le conduit de l’évent, soit avec les muscles de leur larynx qui font passer de l’air dans ses replis et qui jouent le rôle de cordes vocales. Q2 Le système de sonar envoie des sons “cliqués“ qui rebondissent sur les objets et leur reviennent sous forme d’échos qui leur permettent de connaître la distance, la forme, la texture, la taille, l’épaisseur etc. de chaque objet. Q3 Q4 Ce système s’appelle l’écholocalisation. Pour communiquer entre les membres du même groupe ou entre groupes, les dauphins utilisent des sons qui ressemblent à des sifflements. Les individus semblent avoir une “signature“ sonore qui leur permet de s’identifier. Mais la signification de ces sons nous est encore inconnue. FICHE GRAND DAUPHIN Q1 Les grands dauphins vivent en groupe. Q2 Taille : 3 m Poids : 250 kg Q3 La gestation du dauphin dure 12 mois. Q4 La nageoire caudale du delphineau sort en 1er lors de la mise bas. Q5 Pour éviter qu’il s’asphyxie sous l’eau et donc se noie. Quand la tête sort, le bébé doit remonter immédiatement à la surface pour respirer. Q6 Le bébé tète sa mère pendant 1 à 2 ans. LES RÉPONSES FICHE ORQUE Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 L’orque n’a pas de prédateur naturel. Le mâle orque peut mesurer 7 à 8 mètres. Il existe 32 espèces de delphinidés dans le monde. A Marineland, il y a l’orque et le grand dauphin. Les odontocètes sont pourvus de dents. Les baleines mangent du plancton grâce à leurs fanons. FICHE REQUINS/TORTUES MARINES Q1 Les tortues marines vivent dans tous les océans tempérés et tropicaux de la planète. Q2 La tortue Luth est l’espèce la plus menacée. Q3 Les 7 espèces de tortues marines sont menacées. Q4 3 espèces. Q5 Le requin gris, le requin taureau et le requin nourrice. Q6 La cousine du requin est la raie. Dans le tunnel, il s’agit d’une raie pastenague américaine. Q7 Les requins sont victimes du trafic de leurs ailerons. FICHE POISSONS Q1 La mangrove est une forêt tropicale implantée dans de l’eau salée. Q2 La mangrove abrite une grande richesse de vies animales et végétales. Q3 On peut y rencontrer des animaux comme la crevette, le crabe violoniste, le barracuda, le caïman noir. Q4 Les palétuviers ont les racines dans l’eau. Q5 Les coraux sont des animaux. Q6 Les coraux bâtisseurs vivent dans les eaux chaudes de la planète, entre le tropique du Cancer et celui du Capricorne. Q7 Un récif corallien de 1,6 km de haut se forme en 50 millions d’années. Q8 Le blanchiment des coraux est un symptôme qui entraîne leur mort. Q9 Le poisson-clown vit en symbiose avec l’anémone. FICHE OTARIE À CRINIÈRE L’otarie de Patagonie mange des poissons, des crustacés, des calmars des jeunes pinnipèdes et des oiseaux. Le phénomène El Nino a décimé les populations d’otaries de Patagonie. L’otarie marche. Elle a des oreilles apparentes. Création : www.comquest.fr Q1 Q2 Q3 Q4 LES RÉPONSES FICHE PINNIPÈDES Q1 Sur la terre ferme, le phoque rampe sur le ventre. Q2 L’otarie marche sur ses nageoires, peut grimper, escalader et même courir. Q3 Elles utilisent leurs moustaches très sensibles pour identifier leur environnement : les mouvements, la température, etc. Q4 La position “normale“ des narines est la position fermée. La respiration est un acte volontaire de l’animal (contrairement à l’homme qui a une respiration réflexe). Q5 Ils peuvent rester jusqu’à 40 minutes sous l’eau. FICHE MANCHOTS Q1 Q3 Q4 Q5 Le nid du manchot Humboldt est, en fait, une sorte de terrier fait de pierres, de terre ou de guano. Le manchot royal vit dans l’hémisphère sud, comme tous les manchots. Le manchot empereur est le plus grand de tous les manchots, il mesure entre 1,10 m et 1,30 m de haut. La population de gorfous sauteurs est dramatiquement en déclin, à cause de la famine provoquée par le réchauffement des océans. Fiche Ours POLAIRE Q1 La peau des ours polaires est de couleur noire, cela leur permet de retenir la chaleur. Q2 L’ours polaire est menacé par le réchauffement climatique qui a des répercussions directes sur la diminution de leur habitat, en effet avec la fonte de la banquise, les ours meurent de faim. La chasse illégale représente également une grande menace. Q3 Q4 Q5 Le sens le plus développé chez l’ours polaire est l’odorat. Il se sert de son odorat pour chasser et repérer ses proies. A la naissance, un bébé ours ne pèse que 600 grammes ! (le mâle atteindra les 700 kg à l’âge adulte). Fiche Musée Q1 Une chaussure de scaphandre pèse 10 kg. Q2 Pour réaliser la maquette du “Santa-Maria“, il a fallu 50 000 allumettes ! Q3 Des pierres étaient entassées dans la cale des navires afin de les équilibrer. Q4 Le “Queen Mary“ et le “Titanic“ Q5 Le plus gros poisson naturalisé est le brochet (Esox lucius).