Info en plus - Conseil départemental des Hauts-de

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Biodiversité(s)
Les Hauts-de-Seine, un département nature
Inscrite dans un territoire fortement urbanisé, la végétation dans les Hauts-de-Seine représente 7830 hectares soit 42% de la surface totale du département.
Le Conseil général gère un patrimoine vert de 630 hectares, offrant une respiration à ses 10 millions de visiteurs par an.
Dans ces parcs et jardins, les promeneurs attentifs aperçoivent de nombreux animaux, oiseaux, mammifères, reptiles, insectes. Pour les aider à les reconnaître,
au fil des photographies, l’exposition « Biodiversité(s) » offre aujourd’hui un panorama d’une partie de cette richesse insoupçonnée.
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Les hirondelles, les pics, les hérons, les martins pêcheurs et autres oiseaux sont particulièrement à l’honneur en 2012, année du centenaire de la LPO (Ligue pour la
Protection des Oiseaux), partenaire historique du Conseil général des Hauts-de-Seine qui compte des parcs labellisés « refuges LPO, jardins d’oiseaux » depuis 2004.
Ces photographies montrent des espèces communes, rares, protégées. Certaines, courantes à la campagne, sont plus inattendues dans des zones urbaines,
comme la corneille ou certains mammifères dont les renards, ou les lapins de garenne, qui sont présents dans les bois et espaces de nature du département
mais aussi le chevreuil que l’on peut rencontrer dans les forêts de Verrières et de Meudon.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine œuvre au quotidien pour favoriser cette richesse. Il classe des périmètres à fort potentiel écologique en espaces naturels
sensibles (E.N.S), dédie des zones naturelles protégées (Z.N.P) pour la faune, aménage et agrandit ses parcs, régénère les alignements d’arbres qui bordent les
routes du département, crée des continuités écologiques qui permettent la circulation des animaux entre deux espaces verts et organise de nombreuses actions
de sensibilisation.
La promenade en images se poursuit grandeur nature dans les parcs et jardins des Hauts-de-Seine. Tout au long de l’année, visites guidées, conférences, ateliers,
cours de jardinage, d’art floral et manifestions donnent les clés de ce patrimoine vert aux petits comme aux grands (programme sur www.hauts-de-seine.net).
Patrick Devedjian
Député et Président du Conseil général
des Hauts-de-Seine
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO
Treize parcs et jardins du Conseil général sont labellisés «EVE® » : Espaces verts écologiques, une reconnaissance de l’engagement du Conseil général
en matière de gestion durable de son patrimoine vert.
Milieux ouverts
Elle apparaît sur la liste rouge des espèces menacées au niveau national. Assez rare dans les parcs des Hauts-de-Seine, la fauvette
grisette séjourne cependant dans quelques friches anciennes et on peut la voir lors de ses brefs vols ascendants ou lorsqu’elle
chante, au sommet d’un buisson, au parc Pierre-Lagravère à Colombes ou au parc des Chanteraines, dans la friche ancienne de
La Garenne de 2,3 ha, nouvellement ouverte au public.
Patrick Fontaine / CG 92
préserve lorsque c’est
possible, les friches
anciennes, améliore
et diversifie les prairies,
leur habitat naturel.
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protégée
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Fabrice Cahez / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
La fauvette grisette (Sylvia communis)
Patrick Fontaine / CG 92
Les milieux ouverts, peu ou pas arborés, sont représentés par les prairies, les pelouses, les landes, les
friches, les steppes, les champs, mais également les fourrés, les broussailles ou les clairières en milieu
plus forestier. Plusieurs critères tels que le type de végétation, les espèces végétales dominantes,
la nature du sol, le degré d’humidité ou la localisation géographique les caractérisent. Certaines
espèces d’oiseaux s’installent volontiers dans ces espaces ouverts, loin de l’obscurité des sous-bois.
L’hypolaïs polyglotte
La pie grièche écorcheur
Espèce
protégée
(Lanius collurio)
Elle apprécie les milieux secs et buissonneux, en
particulier les landes plantées d’arbustes épineux.
Essentiellement migratrice, la pie grièche écorcheur
est uniquement de passage dans les parcs.
Espèce
protégée
(Hippolais polyglotta)
Petit et discret, l’hypolaïs vit dans les milieux
ouverts buissonnants. Cet insectivore se signale
par son gazouillis mélodieux et continu qui
reproduit le chant de l’hirondelle ou du merle. Difficile à observer, on l’entend chanter au parc des
Chanteraines, dans le secteur de La Garenne ou au
parc de l’Île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux,
dans les jardins imprévus.
Patrick Fontaine / CG 92
Milieux ouverts
La fouine (Martes foina)
Nocturne et solitaire, la fouine se nourrit
de petits mammifères, de déchets et de
fruits l’été. On la trouve dans les bois,
les vergers, les bocages, les terrains
rocailleux et souvent à proximité des
habitations. Elle joue un rôle sanitaire
en s’attaquant aux rongeurs.
Le renard roux
(Vulpes vulpes)
Le terrier du renard roux dispose
de plusieurs entrées. Son régime
est varié : rongeurs, oiseaux et
insectes. Il s’agrémente à la belle
saison de fruits et de baies.
Le renard s’adapte aux forêts,
bocages, champs cultivés et zones très
urbanisées. Il contribue à réguler les rongeurs
mais reste souvent pourchassé à cause de sa
mauvaise réputation de « mangeur de poules ».
On peut l’observer dans les parcs, à l’aube ou
à la tombée de la nuit.
Le lapin
de garenne
(Oryctolagus cuniculus)
Dans son terrier, le lapin de garenne
installe des galeries et de multiples
entrées, créant ainsi un réseau
appelé « garenne » dont il ne s’éloigne que d’une centaine de
mètres pour chercher sa nourriture composée de graminées,
céréales, jeunes pousses et écorces en hiver. Il clapit et prévient
ses congénères d’un danger en tapant le sol de sa patte arrière.
On le trouve aux parcs des Chanteraines à Villeneuve-la-Garenne
(la bien nommée) et Pierre-Lagravère à Colombes.
Patrick Fontaine / CG 92
(Podarcis muralis)
Le lézard des murailles s’expose souvent
au soleil. Il mange des insectes, des araignées, des petits mollusques et d’autres
invertébrés. Il échappe à ses prédateurs, oiseaux ou chats, grâce
à sa queue qui se rompt facilement et dont l’extrémité sectionnée
continue à bouger pour leurrer l’adversaire. Le lézard des murailles
s’approche facilement des habitations et fréquente voies ferrées,
vieux murs... Dans les parcs des Hauts-de-Seine, la conservation ou
la construction de murs en pierre favorisent sa présence.
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Espèce
protégée
(Erinaceus europaeus)
Rapide, le hérisson d’Europe parcourt plusieurs mètres
par minute et se sert de son odorat et de son ouïe
fine pour chasser dès le crépuscule venu. La journée,
il dort dans un nid de brindilles, de feuilles mortes ou d’herbes sèches.
Bon grimpeur et bon nageur, il se met en boule à la moindre alerte
et hiberne de novembre à mars. On le trouve dans les parcs urbains
du département, dans lesquels des tas de bois, des meules lui
permettent d’hiberner.
Patrick Fontaine / CG 92
préserve les friches
anciennes et les murets de
pierre sèche et facilite la
circulation des animaux sur
son territoire en réalisant
des corridors écologiques.
Il veille à protéger et
développer leurs habitats
respectifs, en particulier
les prairies.
Le lézard
des murailles
Patrick Fontaine / CG 92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Patrick Fontaine / CG 92
Les milieux ouverts favorisent aussi la présence des reptiles
et de certains mammifères.
Le hérisson d’Europe
Espèce
protégée
Milieux ouverts
Les milieux ouverts accueillent des insectes.
Le machaon (Papilio machaon)
Papillon fréquent dans les parcs des Hauts-de-Seine,
à l’Île Saint-Germain, aux Chanteraines et à Sceaux, sa
chenille se développe sur les ombellifères. Comme tous
les papillons, le machaon est sensible aux modifications
de son milieu naturel : suppression des haies naturelles,
utilisation de pesticides, abandon progressif de la culture
du trèfle.
(Mantis religiosa)
Protégée en Île-de-France où elle est en limite de
répartition, elle peut atteindre jusqu’à 8 cm de long.
Redoutable prédatrice pour les autres insectes
(abeilles, mouches, papillons, criquets…), elle capture
et retient ses proies avec ses pattes antérieures
munies d’épines. Souvent, la femelle consomme le
mâle pendant l’accouplement. On la trouve dans les grandes prairies
des parcs de Sceaux et des Chanteraines.
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La vanesse des
chardons ou
« la Belle-dame »
(Cynthia cardui)
La Belle-dame passe l’hiver en Afrique du Nord
et migre en Europe au printemps. Ses chenilles
se développent sur les orties, les chardons, les
bardanes ou les artichauts. Adulte, elle recherche
le soleil et fréquente les prairies.
La coccinelle
à sept points
(Coccinella
septempunctata)
Elle se pare de rouge pour effrayer
ses ennemis et se révèle être
une prédatrice efficace contre les
insectes nuisibles en consommant
plus de 50 espèces de pucerons.
S. Gadoum / OPIE
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Gérard Blondeau / CG92
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installe des plantes hôtes,
prunelliers ou aubépines, qui
favorisent le développement
larvaire des lépidoptères,
et des plantes nectarifères
dans certaines prairies.
Dans tous ses parcs,
il veille à la qualité des
zones humides et de leur
végétation. Il met en place
des hôtels à insectes et
développe des biotopes
favorables : friches ou haies.
H. Guyot / OPIE
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Les abeilles solitaires
La majorité des végétaux ont besoin de l’intervention d’un
pollinisateur pour se reproduire. Dans ce domaine, le travail
des abeilles et des bourdons sauvages est essentiel. Ils sont
à l’œuvre dans les parcs et les jardins du département.
Patrick Fontaine / CG92
La mante religieuse
Espèce
protégée
Milieux arborés ou boisés
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Aurelien Audevard / LPO
La fauvette
à tête noire
Espèce
protégée
Espèce
protégée
(Carduelis chloris)
Les petites colonies de verdier d’Europe sont faciles
à observer dans le département. La beauté de son plumage
aux tons verts et jaunes attire les braconniers même si cette
pratique est interdite et punie par la loi. Depuis 1989, la population
de verdiers a diminué de plus de moitié en France.
J.Fouarge-Aves-Natagora-oiseaux.net
(Carduelis carduelis)
Cet oiseau vit souvent en petites colonies dans les parcs et
les jardins. En raison de la beauté de son plumage ou de son
chant, le chardonneret élégant est parfois victime de braconnage alors que c’est une espèce protégée. Grand amateur de
graines de plantes sauvages, il n’a pas son pareil pour attraper
les petites graines des chardons auxquelles il doit son nom.
Le verdier d’Europe
Espèce
protégée
(Sylvia atricapilla)
Facilement reconnaissable à sa calotte noire
pour le mâle et brune-rousse pour la femelle,
la fauvette se distingue également par son
cri d’alerte. C’est un oiseau « viscivore »
c’est-à-dire qui consomme les baies de gui.
Christian Aussaguel / LPO
maintient et renforce
les lisières arborées,
arbustives et herbacées,
en y plantant des essences
locales et des arbustes
à baie.
Le chardonneret élégant
Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Aurelien Audevard-Pierre Buffiere / LPO
Ces milieux se caractérisent par le type de végétation, les espèces végétales dominantes,
la végétation herbacée ou arbustive associée, la nature du sol, le degré d’humidité
ou la localisation géographique. Ils sont représentés par les forêts, les bois, les bosquets,
les taillis mais concernent également des milieux arborés moins denses tels que les
prés-bois, les bois clairs, les haies bocagères, les plantations arborées, les parcs et jardins,
les vergers, les lisères forestières…
Certaines espèces d’oiseaux protégées y ont élu domicile.
Le serin cini
Espèce
protégée
(Serinus serinus)
La belle couleur jaune et verte
du serin cini lui cause du tort en attirant
l’attention des braconniers. On le remarque
souvent dans les parcs du département
chantant à la cime des arbres.
Le pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
Espèce
protégée
Fréquent dans les parcs et jardins des Hauts-de-Seine, le discret pouillot véloce se
reconnaît à son chant qui alterne inlassablement deux syllabes, « tchif » « tchaf ».
Son gazouillis lui a valu le surnom de « compteur d’écu » car il égrène régulièrement
ses notes comme des pièces de monnaie sur un comptoir en zinc.
Milieux arborés ou boisés
Patrick Fontaine / CG92
Les grives ont besoin d’un habitat spécifique. La destruction de cet environnement par l’urbanisme,
l’agriculture intensive ou la pollution est à l’origine de leur déclin.
La grive draine
La grive mauvis
(Turdus iliacus)
et la grive litorne
Aurelien Audevard / LPO
(Turdus pilaris)
Ces deux espèces migratrices sont des
hivernantes dans notre région. En période
de reproduction, elles vivent dans les
zones boisées d’Europe centrale et du
Nord. Leur aire de répartition semble
s’étendre toujours plus au Sud, peutêtre en conséquence du réchauffement
climatique.
La grive musicienne
(Turdus philomelos)
Réputée pour son chant, la grive musicienne
se nourrit d’animaux ou de végétaux trouvés
au sol. On peut ainsi l’observer dans les prairies,
sur les gazons ou en sous-bois.
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Fabrice Cahez / LPO
J. Fouarges / Aves-Natagora-oiseaux.net
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
(Turdus viscivorus)
La grive draine collecte sa nourriture, animale ou
végétale, au sol, dans les buissons et les haies.
Cet oiseau viscivore consomme les baies de gui
et participe ainsi à sa dissémination.
Aurelien Audevard / LPO
Milieux arborés ou boisés
D’autres espèces d’oiseaux y ont également élu domicile.
Le troglodyte mignon
Le gobe-mouche gris
Espèce
protégée
Fabrice Cahez / LPO
(Muscicapa striata)
Il est souvent immobile, dressé sur un perchoir, une branche,
un fil où il attend de s’élancer pour capturer un insecte en vol.
Le rouge-gorge familier
Espèce
protégée
(Erithacus rubecula)
En hiver, le rouge-gorge fouille la terre et les tas de compost
en quête de petits insectes. À cette période, on le voit plus
facilement dans les espaces verts du département. Curieux
de nature, il s’approche souvent de l’homme ce qui lui vaut
son surnom d’« ami du jardinier ».
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Espèce
protégée
Fabrice Cahez / LPO
Aurelien Audevard / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
(Troglodytes troglodytes)
Discret, le troglodyte mignon vit près du sol et
dans les fourrés denses. Cet oiseau, un des plus
petits passereaux, reste facilement repérable
grâce à son chant sonore. Le mâle
propose plusieurs ébauches de nids.
Espèce
La femelle fait son choix et s’occupe protégée
ensuite de la « décoration intérieure ».
Le bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula)
Ce granivore spécialiste du décorticage de bourgeons se reconnaît facilement à
sa poitrine et son ventre rouge chez le mâle. On le rencontre dans les milieux
arborés telles que les haies bocagères.
Milieux arborés ou boisés
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et développe les milieux
ouverts pour offrir des
terrains de chasse.
La chouette hulotte (Strix aluco)
Espèce
protégée
(Accipiter nisus)
Magnifique rapace, l’épervier d’Europe
se nourrit de passereaux comme les
pinsons, les moineaux ou d’oiseaux
plus gros comme les grives, les
étourneaux, les tourterelles qu’il
capture en vol. Il niche en particulier
au parc de Sceaux.
Espèce
protégée
Le faucon hobereau
Christian Aussaguel / LPO
L’épervier
d’Europe
Rapace nocturne, la chouette hulotte est notamment présente au parc de
Sceaux. Elle capture sa proie d’un vol silencieux grâce à ses plumes, extrêmement
duveteuses, qui ne font aucun bruit de frottement avec l’air.
Fabrice Cahez / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Emile Barbelette / LPO
Les rapaces s’installent dans des espaces arborés à proximité de milieux ouverts pour chasser.
Ils sont protégés depuis 1976.
(Falco subbuteo)
Petit rapace, as de la voltige, qui attrape ses proies
en plein vol (gros insectes volants et petits oiseaux).
Présent à la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry,
c’est un nicheur relativement rare en Île-de-France,
assez pour être une espèce indicatrice des
zones naturelles à bon potentiel écologique
selon le Muséum national (dite espèce
déterminante ZNIEFF).
Espèce
protégée
Milieux arborés ou boisés
Gérard Blondeau / CG92
Certaines espèces d’oiseaux s’y adaptent très facilement.
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Aurélien Audevard / LPO
La corneille noire
(Corvus corone)
Fréquente dans les parcs urbains, la corneille noire est la cousine du corbeau freux plus
courant dans les zones agricoles. Elle cherche sa nourriture dans les boîtes à ordures et
perturbe le bon entretien des lieux.
La pie bavarde
(Pica pica)
La pie bavarde devient rare en dehors des
zones urbanisées. Sa population, suivie par
le programme STOC (Suivi Temporel des
Oiseaux Communs), du Muséum national
d’histoire naturelle, a décliné de plus de 50%
depuis 1989.
Le geai des chênes
Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
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(Garrulus glandarius)
Cousin de la pie et de la corneille, le geai des
chênes peut être observé dans les zones
boisées. Il participe à la dissémination des
chênes et donc au reboisement naturel.
Milieux arborés ou boisés
Le pic vert (Picus viridis)
On entend plus souvent le pic vert
qu’on ne le voit. Même lorsqu’il est
sur le sol, en train de chercher des
fourmis ou des vers de terre, sa livrée
verte se confond avec la pelouse.
Fabrice Cahez / LPO
Différents pics (famille des picidés avec 231 espèces) sont présents
dans les parcs départementaux.
Le pic épeiche (Dendrocopos major)
Fabrice Cahez / LPO
Le pic mar (Dendrocopos medius)
plus
Info etanmbourine
Le pic épeichette
Espèce
protégée
(Dendrocopos minor)
Il s’agit du plus petit pic d’Europe qui a vu sa
population diminuer de moitié depuis 1989.
Dans les mêmes coloris, il a une taille intermédiaire
entre le Pic épeiche (plus gros) et le Pic épeichette
(plus petit). Plus rare que ces deux derniers, il niche à
la Vallée-aux-Loups et au parc de Sceaux.
Patrick Fontaine / CG92
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Espèce
Les pics sont facilement reconnaissables à leur vol en protégée
feston qui oscille de haut en bas. Ils trouvent les insectes
dont ils se nourrissent sur les troncs d’arbres où ils creusent
des trous pour nicher, en particulier dans les arbres vieux ou
morts. Ces cavités abritent ensuite des passereaux cavernicoles,
dont les mésanges.
Le pic noir (Dryocopus martius)
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Le plus grand pic européen, facilement reconnaissable avec son plumage
noir et sa calotte rouge vif. On le trouve essentiellement dans les milieux
boisés. Il fréquente le parc de Sceaux et la Vallée-aux-Loups.
Christian Aussaguel / LPO
favorise le maintien du
bois mort dans des zones
naturelles non accessibles.
Il met en œuvre une diversification des boisements
en utilisant des essences
indigènes, et évite les
opérations d’élagage en
période de reproduction.
Fabrice Cahez / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Espèce
protégée
Milieux arborés ou boisés
Ces deux espèces de mésanges migrent des pays du Nord vers les régions plus tempérées pour la saison
hivernale. On les observe particulièrement dans les grandes forêts notamment en forêt de Meudon mais
aussi aux parcs de Sceaux, de la Vallée-aux-Loups, dans les bois de la Garenne et dans le parc Henri-Sellier
au Plessis-Robinson.
Espèce
protégée
Patrick Fontaine / CG92
La mésange
à longue queue
(Aegithalos caudatus )
La mésange à longue queue
vit souvent en colonie. Contrairement aux autres mésanges,
elle n’a pas besoin de cavité
pour nicher.
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Espèce
protégée
La mésange bleue (Cyanistes caeruleus)
et la mésange charbonnière (Parus major)
Ces mésanges se révèlent très utiles en consommant une très grande quantité d’insectes en
particulier des chenilles. Elles se reproduisent dans des cavités d’arbres creusées par les pics ou dans
des nichoirs. Certaines mésanges bleues ajoutent à leur nid des plantes très parfumées comme
la lavande, vraisemblablement pour leur fonction antiparasitaire, qu’elles renouvellent dès que le
parfum disparaît.
Aurelien Audevard-Pierre Buffiere / LPO
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Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
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les lisières arborées,
arbustives et herbacées,
installe des nichoirs
et réalise un suivi de leur
occupation.
La mésange noire (Periparus ater)
et la mésange huppée (Lophophanes cristatus)
Christophe Sidamon-Pesson / LPO
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
F. Moignet / LPO
Espèce
protégée
Patrick Fontaine / CG92
Les mésanges (famille des paridés avec 59 espèces) sont très présentes
dans les parcs.
Milieux arborés ou boisés
Le pigeon colombin
Espèce
protégée
Le pigeon ramier
(Columba palumbus)
Le pigeon ramier apprécie les parcs urbains pour
leur sécurité, loin des zones où il est chassé
sous le nom de palombe. Plus gros que le biset,
il possède une tache blanche à la base du cou.
Chez le mâle comme chez la femelle, le jabot
sécrète après incubation le « lait de pigeon »
dont les jeunes sont nourris par régurgitation.
Le moineau friquet
(Certhia brachydactyla)
Avec son bec fin, le grimpereau des jardins se nourrit
de petits insectes trouvés dans les interstices de
l’écorce des arbres. Il installe son nid entre le tronc
et l’écorce décollée.
(Passer montanus)
Cousin campagnard du moineau domestique,
le moineau friquet est devenu rare. Il vit dans
les bosquets, les boisements, et fait
son nid principalement dans les cavités
Espèce
protégée creusées dans les arbres par les pics.
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Aurelien Audevard / LPO
Le grimpereau
des jardins
Fabrice Cahez / CG92
(Sitta europaea)
Facilement reconnaissable, ce petit
oiseau est le seul passereau capable
de descendre le long d’un tronc d’arbre
la tête en bas. La sitelle torchepot vit
dans les grands arbres de forêts déjà
matures. Son nom vient du travail de
maçonnerie qu’elle accomplit pour
boucher l’orifice d’entrée de sa cavité
avec de la terre imprégnée de salive.
Christian Aussaguel / LPO
Espèce
protégée
Aurelien Audevard / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
La sitelle
torchepot
Gérard Blondeau / CG92
(Columba oenas)
Solitaire, le pigeon colombin s’installe
volontiers dans les boisements où il fait son
nid dans des cavités, des trous d’arbres ou
des nichoirs. Il est plus rare que ses deux
cousins, le ramier et le biset.
Les passereaux et les columbidés trouvent dans ces milieux
des conditions favorables.
Patrick Fontaine / CG92
Milieux arborés ou boisés
De nombreux mammifères et insectes vivent également dans ces milieux.
Le chevreuil (Capreolus capreolus)
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L’écureuil roux (Sciurus vulgaris)
Espèce
Si l’écureuil roux apprécie les forêts anciennes aux sous-bois denses, on protégée
le rencontre aussi dans les parcs à proximité des habitations. Il explore
parfois garages ou greniers et se délecte de graines, de bourgeons, d’écorces, de fruits,
d’insectes, d’escargots, d’œufs et d’oisillons. On l’aperçoit aux parcs de Sceaux et des
Chanteraines et à la Vallée-aux-Loups.
Espèce
protégée
Le grand capricorne (Cerambyx cerdo)
Cet insecte, l’un des plus grands (4 cm) et des plus beaux coléoptères
d’Europe, est reconnaissable à ses longues antennes qui dépassent
largement le reste de son corps. Ses larves se nourrissent pendant
plusieurs années au cœur du bois des vieux chênes en y creusant
des galeries très caractéristiques. Il est présent au parc de Sceaux,
dans la Vallée-aux-Loups, au parc Henri-Sellier, au Plessis-Robinson
et dans les forêts domaniales.
H. Guyot / OPIE
facilite la circulation des
animaux sur son territoire,
en créant des corridors
écologiques.
Il veille à protéger et
à développer leurs habitats
respectifs tout en veillant à
la sécurité des promeneurs.
Caché la journée, le chevreuil vit seul, en couple ou en harde de 10 à 15 individus.
Il évolue dans des biotopes qui alternent massifs boisés et terrains dégagés
(champs, prairies, bois, forêts, clairières). Il est présent dans les forêts domaniales
(Verrières, Meudon, Fausses-Reposes et La Malmaison).
Jacques de Givry / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Milieux bâtis
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Espèce
protégée
L’hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum)
Elle possède un front noir, une gorge blanche et se nourrit exclusivement d’insectes attrapés en vol. L’hirondelle de fenêtre se distingue
de l’hirondelle rustique par son croupion blanc, son front noir, sa gorge
blanche et sa queue moins fourchue. Elle installe volontiers son nid sous
les corniches extérieures des toits. Victime de la raréfaction des insectes
dont elle se nourrit, elle reste néanmoins facilement observable
dans les Hauts-de-Seine.
L’hirondelle rustique (Hirundo rustica)
L’hirondelle rustique ou de cheminée est reconnaissable à son front, à sa gorge
aux tons bruns-roux et à sa queue très échancrée. Cette espèce protégée
par la loi est bien souvent victime de la destruction de ses nids ainsi que de la
disparition des vieilles granges. Son déclin est aussi lié à la diminution des insectes,
sa principale source d’alimentation, en raison de l’utilisation massive de pesticides
dans les zones agricoles.
Jean-Louis Lemoigne / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
L’hiro 400 allers-r es petits
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Espèce
protégée
Aurelien Audevard / LPO
Michel Herve / LPO
Ces milieux urbains sont représentés par les habitations, les bâtiments, les constructions et
les infrastructures de toutes sortes (ponts, routes, voies ferrées, pylônes…). Ils servent de refuge
ou de support pour la reproduction des espèces qui ont appris à les exploiter. De plus en plus,
les milieux urbains s’ouvrent à la nature et intègrent les exigences des espèces liées au bâti dans
une logique environnementale.
Les parcs du Département sont fréquentés par deux à trois espèces d’hirondelles.
L’hirondelle
de rivage
Espèce
protégée
(Riparia riparia)
Plus rare, l’hirondelle de rivage fait son nid au fond
d’une galerie qu’elle creuse dans des micro-falaises
suffisamment tendres, en sable ou en terre. Elle
souffre aussi de la dégradation de son habitat mais
on peut l’observer au parc des Chanteraines, sur
l’étang des Tilliers à Gennevilliers.
Milieux bâtis
Le moineau domestique
Fabrice Cahez / LPO
De nombreuses espèces protégées viennent trouver refuge dans les milieux bâtis.
Espèce
protégée
Le rouge-queue noir
Espèce
protégée
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Patrick Fontaine / CG92
(Apus apus)
Il ressemble à l’hirondelle sans appartenir à la
même famille et se nourrit également d’insectes
attrapés en vol. Comme l’hirondelle, il gagne
l’Afrique en hiver pour continuer à trouver sa
nourriture. Il possède une incroyable maîtrise
des airs et, une fois sa progéniture envolée, il ne
touche plus le sol pendant plusieurs mois, allant
jusqu’à s’accoupler ou dormir en vol.
Aurélien Audevard / LPO
Le martinet noir
Espèce
protégée
(Phoenicurus ochruros)
Ce petit oiseau s’installe principalement sur
des toits d’habitations. Le rouge-queue noir
est affublé du sobriquet de « ramoneur »
en raison de sa tendance à chanter sur les
cheminées et de sa couleur de suie.
Marc Duquet / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
(Passer domesticus)
Cet oiseau s’adapte à des milieux très différents. Le moineau
domestique niche et vit en colonie, la plupart du temps dans des
cavités qu’il trouve dans de vieilles constructions ou dans des
buissons touffus. On l’observe facilement dans le département,
mais l’espèce est actuellement en déclin au niveau européen.
Espèce
protégée
Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
C’est le seul oiseau à effectuer un vol stationnaire, appelé « vol
en Saint-Esprit », pour repérer ses proies au sol (rongeurs et
autres petits mammifères). Le crécerelle est le faucon le plus
répandu en France, on l’observe souvent au-dessus des prairies
ou des friches. Il se sert des bâtiments pour nicher.
Gérard Blondeau / CG92
Milieux bâtis
Certains petits mammifères comme les chauves-souris, sont aussi présents dans les milieux bâtis.
La pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
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La pipistrelle de Nathusius
Espèce
protégée
(Pipistrellus nathusii)
Cette chauve-souris migratrice met bas dans le nord de l’Europe au
printemps. Son régime alimentaire est composé de petits insectes.
Laurent Arthur
veille à protéger et
développer leurs habitats
respectifs et met en place
des nichoirs lorsqu’ils font
défaut. Il sensibilise le
public par des panneaux
d’information.
Avec ses 8 grammes, la pipistrelle commune est la plus petite des chauves-souris européennes. Elle se nourrit de petits insectes qu’elle glane en vol au-dessus des étangs, des
lisières, des jardins ou autour des lampadaires. L’été, elle s’installe dans une multitude de
gîtes à proximité de l’homme. Ses quartiers d’hiver sont assez mal connus.
Laurent Arthur
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Espèce
protégée
Espèce
protégée
La pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii)
Méridionale, la pipistrelle de Kuhl est une chauve-souris assez commune
en Provence, en ville comme à la campagne.
En plus de ces trois espèces de chiroptères présentes dans les Hauts-de-Seine, en particulier au parc de Sceaux :
deux autres chauves-souris ont été observées : Le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii) et la Noctule commune
(Nyctalus noctula). à l’exception de la Pipistrelle commune, toutes sont classées comme espèces déterminantes de
Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en Île-de-France.
Milieux humides
Les milieux humides sont d’une grande diversité et regroupent les mares, étangs, lacs, cours d’eau, marais, marécages, tourbières…
Ils accueillent en France près de la moitié des espèces d’oiseaux alors que leur surface est restreinte, souvent morcelée.
Des espèces rares et protégées fréquentent ainsi les roseaux des parcs départementaux Pierre-Lagravère à Colombes, André-Malraux à Nanterre,
des Chanteraines à Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne, du Chemin de l’Île à Nanterre, à l’étang Colbert au Plessis-Robinson ou sur le grand Canal du parc
de Sceaux. Certaines d’entre elles sont inscrites dans les conventions de Berne et de Bonn sur la conservation de la vie sauvage et des espèces migratrices.
Gérard Blondeau / CG92
Le blongios nain (Ixobrychus minutus)
Surnommée « hirondelle de mer » en raison de sa queue fourchue, elle se distingue des
mouettes et des goélands par son vol rapide et chaloupé et sa silhouette fine. Elle se nourrit
principalement de poissons. Visible au parc des Chanteraines au printemps et en été, sa saison
de reproduction, elle migre vers l’Afrique pour passer l’hiver. Elle fait son nid au sol, sur les îles
des lacs, dans les gravières ou les bancs de sable des rivières, ce qui la rend relativement
vulnérable lorsque la fréquentation humaine est dense. La raréfaction d’un habitat sûr entraîne
son déclin et des îlots sont aménagés sur l’étang des Tilliers pour la conservation de l’espèce.
Espèce
protégée
C’est le plus petit héron européen. Dans les Hauts-de-Seine, les blongios nains proviennent notamment
de l’essaimage de ceux qui se sont reproduits au parc Georges Valbon (Seine-Saint-Denis). Ils souffrent
de la dégradation et de la disparition des zones où poussent les roseaux et les roselières, leur habitat de
prédilection. Des mesures de conservation sont prises lorsque le blongios nain est repéré sur un site comme
au parc des Chanteraines, autour de l’étang des Tilliers.
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Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
La sterne pierregarin (Sterna hirundo)
Espèce
protégée
Milieux humides
Des espèces rares et protégées d’oiseaux évoluent dans les milieux humides du département.
Espèce
protégée
Patrick Fontaine / CG92
(Ardea alba)
Cet échassier tout blanc au long bec
jaune est exceptionnel dans les parcs
du département. Il se nourrit dans les
vasières et les berges de lacs grâce à
son bec. L’espèce est en déclin.
Le martin-pêcheur d’Europe
Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
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Espèce
protégée
(Alcedo atthis)
La population du martin-pêcheur augmente en automne
lorsque les migrateurs rejoignent les sédentaires. On l’observe
sur le lac des Tilliers et en bord de Seine dans les parcs du
Chemin de l’Île, de l’Île Saint-Germain et, plus exceptionnellement,
à Pierre-Lagravère et André-Malraux où sa présence atteste de
la qualité des eaux. Ses couleurs flamboyantes bleues et orange
en font l’un des oiseaux les plus remarquables de l’avifaune
des Hauts-de-Seine. Il est souvent posté en hauteur, sur une
branche d’arbre au-dessus de l’eau depuis laquelle il pique sur
sa proie.
Des espèces rares et protégées d’oiseaux évoluent dans les milieux humides du département.
Fabrice Cahez / LPO
Milieux humides
Le chevalier gambette
Espèce
protégée
Le chevalier guignette
(Actitis hypoleucos)
Ce petit échassier très vif ne cesse de hocher la tête et la queue. C’est un
limicole, c’est-à-dire qu’il se nourrit de petits invertébrés qu’il picore dans
les graviers et les limons humides. Cet oiseau prend ses quartiers d’hiver en
Afrique, en Inde, en Asie et installe son nid d’avril à octobre en Europe ou
en Asie.
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Patrick Fontaine / CG92
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Emile Barbelette / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
(Tringa totanus)
Le chevalier gambette est plus grand que le
chevalier guignette. La base de son bec et
de ses pattes est rougeâtre. Il est difficile à
voir dans le département. Il fait cependant
régulièrement une halte, au printemps ou en
automne, sur l’étang du parc des Chanteraines. Il
se repose alors quelques jours avant de reprendre
son voyage.
Le bécasseau variable (Calidris alpina)
Espèce
protégée
Le bécasseau variable est un hivernant passant par les Hauts-de-Seine après s’être reproduit en
Scandinavie, en Grande-Bretagne et en Irlande. Il se nourrit de petits mollusques et crustacés qu’il trouve
dans la vase et le sable, des vasières du littoral Atlantique jusqu’en Mauritanie. Difficile à approcher, on
le voit au parc des Chanteraines, à proximité de l’étang des Tilliers, mais il s’enfuit à la moindre alerte.
Milieux humides
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Espèce
protégée
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Fabrice Cahez / LPO
Le grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis)
Gros comme le poing, le grèbe castagneux est très méfiant. Il plonge et se cache à la moindre alerte, ce qui
le rend assez difficile à observer. Son nid est un amas flottant de végétation. Il passe son temps sous l’eau,
plongeant à la poursuite de larves, de mollusques et de petits poissons. Son cri strident ressemble à un rire
moqueur. Son nom vient de châtain (sa couleur) et châtaigne (sa forme arrondie).
Le grèbe huppé
Espèce
protégée
Fabrice Cahez / LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Des espèces rares et protégées d’oiseaux évoluent dans les milieux humides du département.
(Podiceps cristatus)
Le grèbe huppé se reconnaît à sa plus grande taille, à sa calotte noirâtre hérissée et au trait sombre qui relie son œil
à son bec pointu. On peut l’observer à partir d’avril ou de mai. Sédentaire ou migrateur des régions nordiques au sud
de l’Europe, il s’installe souvent loin des berges et apprécie les plans d’eau ceinturés de roseaux. Excellent plongeur,
il se nourrit de petits poissons, de mollusques, de larves d’insectes et parfois de grenouilles.
Milieux humides
On y trouve également de nombreuses espèces de canards.
(Aythya ferina)
Le fuligule milouin arrive du Nord et du Centre de
l’Europe en octobre et y retourne en mars-avril
pour se reproduire. De nature sauvage, ce canard
plongeur aime rester au centre des étangs et dans
des zones reculées ou protégées.
Christian Aussaguel / LPO
La sarcelle d’hiver (Anas crecca)
On observe la sarcelle l’hiver au cours de l’une de ses haltes sur un étang.
C’est le plus petit canard d’eau douce d’Europe. Il consomme de petites
graines filtrées dans le limon et absorbe environ 25 grammes de nourriture
par jour alors que son poids varie entre 200 et 400 grammes.
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Patrick Fontaine / CG92
(Aythya fuligula)
Le fuligule morillon, commun en hiver,
se reconnaît à sa huppe sur la tête. Ce
canard plongeur vit en colonie et se
nourrit d’aliments trouvés en filtrant
l’eau, végétaux ou larves d’insectes.
Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Aurelien Audevard / LPO
Le fuligule milouin
La sarcelle d’été (Anas querquedula)
La sarcelle d’été fréquente l’étang des Tilliers. Ce canard de surface est légèrement plus grand que la sarcelle d’hiver
et possède aussi un cou plus long et un bec plus important. Le mâle arbore un large et remarquable sourcil blanc.
Milieux humides
Espèce
protégée
La rousserolle effarvatte
Le phragmite des joncs
Espèce
protégée
(Acrocephalus schoenobaenus)
Le phragmite des joncs, petit oiseau migrateur, s’installe dans les roseaux
qui bordent les plans d’eau. Au printemps, le mâle se perche à la cime des
arbustes et chante pour attirer une femelle sur son territoire.
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Le héron cendré (Ardea cinerea)
Patrick Fontaine / CG 92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
(Acrocephalus scirpaceus)
Petit oiseau migrateur capable d’effectuer 8 000 km, la
rousserolle effarvatte colonise les roselières tranquilles
en bordure des étangs et des lacs en été. Très discrète,
on la repère à son chant qui s’élève des roseaux.
Erwan Balanca / LPO
Oiseaux migrateurs et hérons y sont aussi présents.
Espèce
protégée
Ce grand échassier, fréquent au bord des étangs du
département, est facilement reconnaissable à sa taille
et à son plumage gris. Au repos, le héron cendré reste
immobile, silencieux, la tête enfoncée dans les épaules.
Il attend qu’une proie, poisson, grenouille, campagnol
ou insecte, se présente à lui pour la frapper de son long
bec pointu. Sa population est aujourd’hui en augmentation
après avoir connu un fort déclin. Le voici en dispute avec un
cormoran sur l’étang des Tilliers.
Olivier Portail / CG92
Milieux humides
On trouve aussi d’autres espèces d’oiseaux en milieux humides.
A l’aise dans l’eau et bonne nageuse grâce à ses doigts
qui possèdent des palmes, la foulque est maladroite à
terre. Omnivore, elle se nourrit principalement de végétaux
mais aussi de poissons, de petits oiseaux et de leurs
œufs ou de petits amphibiens. Elle est capable de plonger
pendant près de 20 secondes pour attraper de petits
invertébrés. Cette espèce commune prouve par sa présence
la qualité d’un plan d’eau en matière de végétation et
de nourriture.
La gallinule poule-d’eau (Gallinula chloropus)
La gallinule poule-d’eau est l’un des oiseaux les plus fréquents aux abords
des étangs urbains. Farouche en milieu naturel, elle s’établit sur les plans
d’eau ceinturés d’une végétation suffisamment dense pour l’abriter en cas
de danger et réalise deux à trois pontes par an. Sa présence constitue un
indicateur de la bonne qualité de l’eau.
Le cygne tuberculé (Cygnus olor)
et le canard colvert (Anas platyrhynchos)
Tous deux s’installent fréquemment dans les parcs des Hauts-de-Seine. Ils
filtrent l’eau grâce à leur bec aplati pour manger les plantes et les petits
invertébrés dont ils se régalent. Leur présence est un avantage certain
pour la biodiversité puisqu’ils attirent de nombreuses autres espèces qui
survolent les plans d’eau.
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Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Fabrice Cahez / LPO
La foulque macroule (Fulica atra)
Oiseaux nicheurs, hivernants et migrateurs y trouvent refuge.
Cet oiseau piscivore est surtout visible en hiver notamment
sur la pointe de l’île Saint-Denis et se reconnaît facilement
lorsqu’il fait sécher ses ailes écartées au vent. Le grand
cormoran est un amateur de poissons qui s’attaque parfois
aux piscicultures mais ne vide jamais entièrement
un étang, préférant des eaux bien poissonneuses.
Espèce
Fabrice Cahez / LPO
La bergeronnette grise
Espèce
protégée
(Motacilla alba)
La bergeronnette grise avance à petit pas, avec un hochement
caractéristique de la queue qui lui vaut le surnom de « hoche
queue ». Oiseau plutôt aquatique, on l’observe aussi sur les
pelouses des parcs urbains. Elle se nourrit d’insectes attrapés
au sol, à la surface de l’eau ou saisis en plein vol et installe son
nid dans des cavités du sol ou les parois des berges.
La bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea )
Avec ses tons jaunes vifs, la bergeronnette des ruisseaux est
moins fréquente, plus farouche et plus craintive que la bergeronnette
grise. On note sa présence dans le département en été et jusqu’en
octobre avant sa migration vers le sud de l’Europe et l’Afrique du Nord.
Insectivore, elle cherche ses proies sur les rochers et sur les berges.
Espèce
protégée
(Larus argentatus)
Sa tête est blanche et son bec jaune vif.
On voit le goéland argenté surtout en hiver
dans les Hauts-de-Seine lorsque des
nordistes rejoignent les populations locales.
En septembre, des spécimens d’une espèce
proche venue de Méditerranée (goélands
leucophées), en quête de nouveaux territoires
d’alimentation, rejoignent leurs cousins les
goélands argentés.
Emile Barbelette / LPO
Le goéland argenté
La mouette rieuse
(Chroicocephalus ridibundus)
La mouette rieuse est surtout visible
en hiver quand elle quitte les côtes
de la Manche pour trouver un temps
plus clément sur les plans d’eau des
Hauts-de-Seine. À cette époque de
l’année, elle perd son capuchon brun
pour ne conserver qu’une tâche derrière
l’oreille et on peut la confondre aisément
avec un goéland. Les colonies de mouettes
rieuses s’entendent à plus d’un kilomètre
à la ronde.
Chistophe Sidamon-Pesson / LPO
veille à la qualité des
zones humides et améliore
les conditions d’accueil
des oiseaux nicheurs,
hivernants et migrateurs.
Il entretient les roselières,
enlève les plantes invasives
pour y attirer les insectes
et interdit au public l’accès
à certaines zones pour la
tranquillité des oiseaux.
Le grand cormoran (Phalacrocorax carbo)
protégée
Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Willy Labre / CG92
Milieux humides
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La grenouille
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Espèce
protégée
(Pelophylax ridibundus)
Cette grenouille commune colonise les mares
des parcs du département. Elle vit toute
l’année dans l’eau, contrairement aux autres
batraciens, et sa capacité à s’adapter facilement à différents milieux, mares ou étangs,
lui vaut le qualificatif d’« ubiquiste ».
Ces batraciens nécessitent un habitat varié et de bonne qualité qui assure
leur survie. Ils se reproduisent dans les mares au printemps et sortent
ensuite de ces zones humides pour vivre dans les prairies et les boisements
alentours. On les rencontre notamment dans le parc de Sceaux.
Patrick Fontaine / CG92
Espèce
protégée
Patrick Fontaine / CG92
entretient régulièrement
les mares des parcs
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humides.
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Patrick Fontaine / CG92
La grenouille agile (Rana dalmatina)
la grenouille rousse (Rana temporaria)
et le crapaud commun (Bufo bufo)
Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
Patrick Fontaine / CG92
Les batraciens ou amphibiens sont de précieux indicateurs de la qualité de l’eau
et de l’impact du réchauffement climatique. Ils sont particulièrement menacés en raison
de la pollution du sol, des eaux, de l’atmosphère, de leur mortalité sur les routes,
des braconnages et de la perturbation et destruction de leur habitat. Aujourd’hui,
une espèce sur cinq est en déclin en France malgré les actions de protection mises en place.
Patrick Fontaine / CG92
Milieux humides
Le triton palmé (Lissotriton helveticus) et le triton alpestre (Ichthyosaura alpestris)
Ces amphibiens recherchent les mares entourées d’herbe et de feuilles mortes pour se reproduire. Ils y passent
le printemps et l’été avant d’hiberner en saison morte sous des souches d’arbres ou des pierres. Ces espèces
rares sont présentes dans les parcs des Chanteraines, de l’Île Saint-Germain ainsi qu’au parc de Sceaux.
Espèce
protégée
Milieux humides
Fontaine Patrick / CG92
(Ischnura pumilio)
L’agrion nain vit en Europe, en Asie Mineure et en Mongolie.
Il fréquente les mares, les sources et les fossés.
veille dans tous ses parcs,
à la qualité des zones
humides et de leur
végétation. Il développe
des biotopes favorables au
développement des proies
des libellules.
Le leste sauvage
Espèce
protégée
(Sympecma fusca)
Le leste brun aime les eaux calmes et les endroits
où s’accumulent les végétaux flottants, tiges de
roseaux ou de joncs. Présente d’Afrique du Nord
jusqu’en Scandinavie, cette libellule est difficile
à observer, dissimulée dans la végétation.
(Lestes barbarus)
Le leste sauvage est reconnaissable à ses ailes bicolores. On peut
l’observer de fin-mai à mi-septembre sur les eaux stagnantes et
ensoleillées pourvues d’une abondante végétation.
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L’aeschne isocèle
Fontaine Patrick / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
L’agrion nain
Fontaine Patrick / CG92
Les libellules font partie de l’ordre des odonates et sont carnivores, tant à l’état
de larve qu’à l’état d’adulte. Leur régression serait liée à la raréfaction de la
microfaune aquatique et volante qui leur sert de proies.
(Aeshna isoceles)
L’aeschne isocèle est présente dans
les roselières et les clairières pourvues
d’eaux stagnantes. Cette libellule figure
parmi les plus grandes. Elle installe ses
œufs dans les racines des roseaux et
le mâle défend son territoire avec
agressivité.
Les espèces exotiques et envahissantes
1
Patrick Fontaine / CG92
Introduites, volontairement ou non par l’homme, les espèces exotiques et envahissantes se propagent
et finissent par menacer les écosystèmes, les habitats et les espèces indigènes. Leur installation peut
être lourde de conséquences écologiques, économiques ou sanitaires. Elles sont actuellement considérées
comme l’une des causes de l’érosion de la biodiversité mondiale. Certaines d’entre elles sont recherchées
comme animaux de compagnie et sont ensuite relâchées dans la nature, une pratique à bannir car
dangereuse pour l’environnement. Elles peuvent sévir dans les milieux humides.
(Procambarus clarkii)
Échappée des élevages au milieu des années 70,
l’écrevisse rouge de Louisiane est aujourd’hui l’une
des espèces envahissantes les plus préoccupantes.
Son élimination est quasi-impossible. Seule sa
progression peut être ralentie pour son impact sur
l’environnement.
Gérard Blondeau / CG92
La tortue de Floride
(Trachemys scripta elegans)
Originaire du bassin du Mississipi et de Floride, la tortue de
Floride est vendue en animalerie. C’est un reptile rustique
qui peut vivre plus de 30 ans et qui, une fois lâché en France
dans les milieux naturels, cause des déséquilibres avec la
faune locale en l’absence de régulation par l’alligator, son
prédateur naturel. Le Conseil général a réalisé une mare à
tortue au parc des Chanteraines et fait un suivi de leurs
effectifs.
Le ragondin (Myocastor coypus)
Le ragondin introduit en France pour sa fourrure
s’est très bien acclimaté. Il cause des dégâts aux
cultures et ses terriers creusés dans les berges
des canaux et des digues endommagent les
ouvrages hydrauliques, lesquels peuvent céder
lors des crues. On en trouve dans la Seine, et
ils viennent parfois dans les bassins du parc du
Chemin de l’île à Nanterre.
Patrick Fontaine / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
L’écrevisse de Louisiane
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H. Guyot / OPIE
La coccinelle asiatique
(Harmonia axyridis)
La coccinelle asiatique, sélectionnée pour sa
forte capacité de reproduction et son appétit
insatiable, a été introduite à l’origine pour lutter
biologiquement contre les pucerons. Résistante
au froid, sans prédateur ni parasite efficace
connu pour l’instant, elle est actuellement
toujours en expansion et en concurrence avec
les coccinelles locales…
Patrick Fontaine / CG92
régule les populations
présentes dans les parcs
et les espaces naturels
départementaux. Une
sensibilisation du public,
au danger d’introduire ces
animaux de compagnie
dans les milieux naturels,
est pratiquée (expositions,
visites guidées, articles,
site internet…).
La perruche à collier
(Psittacula krameri)
Venue d’Asie et d’Afrique, la perruche à collier a sans doute
voyagé par les transports commerciaux dont elle s’est échappée
à partir des aéroports d’Orly et de Roissy, rejoignant ainsi les parcs de Sceaux, de
la Vallée-aux-Loups ou la Promenade des Vallons de la Bièvre (coulée verte). Bien
adaptée au climat, elle est en pleine expansion. Son impact n’est pas encore très bien
connu, mais des études récentes montrent qu’elle rentre très probablement en compétition
avec les espèces indigènes de nicheurs cavernicoles.
Le rat surmulot (Rattus norvegicus)
••Matrice panneaux LPO.indd 28
La bernache du Canada
(Branta canadensis)
Cet oiseau d’ornement d’Amérique du Nord s’est bien
adapté au climat français. La bernache peut s’hybrider
avec l’oie sauvage. Elle déséquilibre parfois les
écosystèmes en colonisant des sites où des espèces
protégées, sensibles et fragiles se retrouvent en
position de faiblesse. Elle est très présente sur les
Étangs de la Marche à Marnes-la-Coquette, nouvel
espace naturel acquis en 2011 par le Département.
Gérard Blondeau / CG92
Rat de laboratoire ou animal de compagnie, cette espèce de rongeurs commensaux, venue
du nord de la Chine a été introduite au début du XVIIe siècle sur tous les continents sauf
l’Antarctique. Les premières traces de son existence ont été découvertes en France lors de
fouilles archéologiques en 1750. Une campagne de contrôle de sa population a été menée
au parc des Chanteraines en 2011 en liaison avec le Muséum national d’histoire naturelle et
l’Institut national de la recherche Agronomique.
Portail Olivier / CG92
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
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Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
La LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) a été créée en 1912 pour mettre un
terme au massacre du macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu son
symbole. Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité, à partir de
sa vocation de protection des oiseaux. Cette année de Centenaire, rythmée par de
nombreux temps forts partout en France, est l’occasion de revenir sur un siècle
d’engagement et d’action.
En 1912, la compagnie des chemins de fer de l’Ouest organise de véritables
safaris pour abattre les macareux moines dans l’archipel des Sept-îles au large
de Perros-Guirec, dans les Côtes d’Armor. En à peine deux ans la population
de macareux passe de 20 000 à 2 000 oiseaux. La mobilisation d’une poignée
d’amoureux de la nature aboutit à l’interdiction de ces massacres et à la
création de la première réserve ornithologique privée de France. Sa gestion
est confiée à la LPO qui vient de naître.
C’est le début d’un siècle de combats, émaillé de nombreuses victoires :
• l’interdiction de l’aveuglement des oiseaux chanteurs (1925),
• la fin de l’utilisation des plumes des oiseaux sauvages
dans la mode féminine (1932),
• la mise en place de nombreux programmes de protection des espèces,
le classement des Sept-Îles en Réserve Naturelle Nationale (1976),
• la fin de la tenderie aux grives dans les Ardennes (1977),
• l’interdiction de la chasse aux oiseaux migrateurs à Organbidexka (1979),
• la fin de la chasse à la tourterelle dans le Médoc (2008)
• ou encore les victoires lors des procès sur les marées noires,
Amoco Cadiz en 1986 et Erika en 2010.
Au fil du temps, la LPO a grandi pour devenir la première association
de protection de la nature dédiée à la biodiversité en France. Plus de 45 000
adhérents, 5 000 bénévoles et 400 salariés sont répartis au siège et dans
plus d’une cinquantaine de structures locales : associations et groupes locaux,
antennes, centres de sauvegardes et réserves naturelles.
Les défis sont encore nombreux et le travail loin d’être achevé. Toutes
les équipes, soutenues par un réseau de partenaires, sont mobilisées autour
d’une nouvelle stratégie à cinq ans (2012-2017). Ce projet s’appuie sur
la consolidation des actions historiquement menées par la LPO et sur de
nouvelles orientations stratégiques, notamment l’ouverture de nos activités à
toute la biodiversité. En 2012, la LPO poursuit plus que jamais sa mobilisation.
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï
Agir pour la biodiversité avec la LPO
Hirondelles, petits mammifères, amphibiens et reptiles sont victimes
de la perte de leur habitat et de l’utilisation des pesticides. Depuis 1921,
les refuges créés par la Ligue pour la protection des oiseaux accueillent
la faune et la flore sauvages. Ces jardins, balcons ou champs écologiques
favorisent la biodiversité de proximité.
De nombreuses espèces autrefois communes sont actuellement en difficulté,
comme l’hirondelle de fenêtre, le moineau domestique ou le hanneton.
Les refuges LPO contribuent à la création d’une trame verte exempte
de produits phytosanitaires chimiques et ouvrent des corridors écologiques
indispensables à la circulation des animaux sauvages.
Lancés il y a 100 ans, à la création de l’association, les refuges LPO
forment aujourd’hui le premier réseau de jardins écologiques en France.
Ils sont présents dans tous les départements, passant de 250 en 1924
à plus de 11 800 en 2012.
Les personnes qui s’engagent dans le programme « Refuge LPO » bénéficient
de conseils, reçoivent un coffret de bienvenue, peuvent participer aux sorties
nature de la LPO, aux rencontres avec les autres propriétaires de refuges et
aux grandes enquêtes nationales de la LPO. Ils partagent leurs observations
sur les oiseaux des jardins via le site www.oiseauxdesjardins.fr.
Les personnes morales sont invitées à installer des refuges LPO pour éduquer
et sensibiliser le public aux enjeux de la nature de proximité dans les écoles,
les centres de loisirs, les maisons de retraite.
La LPO propose un accompagnement aux collectivités et aux entreprises
pour les aider à gérer leurs espaces verts de manière écologique et à préserver
la biodiversité dans le cadre d’une démarche développement durable.
Un refuge LPO est un terrain, public ou privé, sur lequel sont utilisées des
techniques respectueuses de l’environnement et économes en énergie.
Le propriétaire y adopte les principes de gestion écologique et favorise la biodiversité tout en cultivant son jardin. Il préserve ou installe des habitats pour
la vie sauvage – murets, mare, tas de bois, zone d’herbes folles – implante des
végétaux, de préférence locaux et sauvages, dispose des gîtes et des nichoirs
pour les oiseaux, les mammifères et les insectes. Les produits phytosanitaires
chimiques et les espèces invasives, tortues de Floride, poissons et plantes
aquatiques d’aquarium, en sont bannies. Les ressources naturelles y sont
économisées par la récupération des eaux de pluie par exemple.
Installer un refuge suppose l’adhésion à une charte en quatre points :
• créer des conditions propices à l’installation de la faune et de la flore sauvages ;
• renoncer aux produits chimiques ;
• réduire son impact sur l’environnement ;
• créer un espace sans chasse pour la biodiversité.
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