Les Olympiades des animaux : des records de performances en tout

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2007
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Animation proposée à l’Aquarium-Muséum Liège
Les Olympiades des animaux :
des records de performances
en tout genre
Dossier à l’usage des enseignants
Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de la Haute Ecole Mosane
d’Enseignement Supérieur HEMES, section pédagogique de Huy :
Dohet Gaëlle, Joie Ariane, Mathieu Marie-Laure, Malherbe Maëliss, Nurkowski
Andy, Colas Céline, Thys Isabelle, Collard Laura, Broen Anna, Kolgounova
Ekaterina, Despontin Kathlyn, Reginster Anne-Catherine, Prévot Caroline,
Bricteux Véronique
Février 2007
Faites des Sciences… à l’Embarcadère du Savoir !
www.ulg.ac.be/sciences
19 > 25 mars 2007 dans le cadre du Printemps des Sciences
Pôle mosan d’Enseignement Supérieur et Universitaire
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Printemps des Sciences 2007
Dossier réalisé par les étudiants en 1ère année de l’HEMES, section pédagogique
Dohet Gaëlle
Joie Ariane
Mathieu Marie-Laure
L’oiseau le plus grand du monde.
Elle possède les plus gros yeux de tous les animaux terrestres.
Le plus rapide des bipèdes.
Elle pond les plus gros ufs du monde.
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Nom :Autruche
Famille :Struthionidés
Nom scientifique : Struthio camelus
Description
autruche est un oiseau d exception. En effet, elle
détient de nombreux records dans le monde animal :
est le plus grand oiseau, elle possède les plus gros
yeux de tous les animaux terrestres, c est le plus
rapide des bipèdes et elle pond les plus gros ufs du
monde.
autruche n a pas de
bréchet
(sternum
saillant des oiseaux) ; le squelette des ailes est
atrophié ; ses ailes et sa queue ne portent pas de
pennes (grandes plumes) ; ses muscles pectoraux sont
peu développés.
Sa silhouette est composée d un corps arrondi, un long
cou portant une tête intrigante, avec un large bec et
des pattes très puissantes formées par deux orteils
portant une sorte de semelle cornée, l orteil intérieur
se termine par une griffe très puissante : une autruche
menacée par un fauve peut l éventrer d un coup de pied.
autruche était autrefois répandue dans le sud de l Europe, en Asie et sur tout le
continent africain. L autruche de Madagascar et celle d Arabie étant désormais
éteintes, l espèce ne comprend plus de nos jours que cinq sous espèces habitant
Afrique, surtout dans les savanes de l Est ou limitrophes du Sahara.
Cependant toutes les rumeurs à son sujet ne sont pas véridiques. Par exemple, il est
faux que l autruche s enterre la tête dans le sable lorsqu elle est effrayée, cette
erreur est certainement due au fait que sa tête est peu visible lorsqu elle pâture dans
la savane. En revanche, l autruche est le plus gros oiseau du monde animal, mais son
poids important la rend incapable de voler. Par conséquent, l autruche possède des
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pattes aux muscles extrêmement développés, ce qui en fait l animal à deux pattes le
plus rapide du monde. Ses pieds sont différents des autres oiseaux car ils ne
possèdent que deux doigts, lui permettant ainsi d atteindre de grandes vitesses (les
pattes de l autruche sont très puissantes).
Longévité
autruche vit en moyenne jusque 40 ans. La plus vieille autruche a vécu jusque 81 ans.
Taille et poids
Les mâles sont généralement plus grands que les femelles et peuvent mesurer jusqu'à
2,50 m pour 150 kg. Les femelles, elles, atteignent en moyenne 1,90 m pour 120 kg.
Identification
Le plumage du mâle est noir luisant, avec des plumes souples sur le dos. Les primaires
sont blanches sur les ailes et la queue, rendant l animal facilement repérable. La
femelle et les jeunes ont des plumes brunâtres. Cela leur permet un meilleur
camouflage.
Mâle
Femelle
Le mâle et la femelle ont un cou dénudé. Les pattes sont nues également. La peau est
bleue ou rose chez le mâle et gris rosâtre chez la femelle. Ils ont un cou long et
mobile, une petite tête plate, de gros yeux avec de longs cils noirs, des pattes
puissantes et blanchâtres, munies de deux doigts. Le bec est large et couleur chair.
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Locomotion
Munies de pattes et d orteils puissants, l autruche court
rapidement en terrain découvert, compensant ainsi son
incapacité au vol.
Elle marche à 4km/h.
Elle parade à 30km/h.
Elle s enfuit effrayée à 70km/h.
Chant
autruche est souvent silencieuse. Mais elle a quand de même un répertoire de cris
incluant des sifflements, des grognements et des mugissements. Ces derniers sont
émis par les mâles et sont très sonores, pouvant être entendus à grande distance.
Comportement
Parfois pour mieux se dissimuler, l autruche se couche sur le sol en étendant le cou à
extrême. Ce comportement particulier est peut-être à l origine de la rumeur qui dit
que l autruche cache sa tête dans le sable, d où l expression « faire l autruche ». Tout
en se nourrissant, l autruche relève fréquemment la tête afin de surveiller les
alentours.
autruche n est pas très grégaire (qui vit en troupeaux) et vit plutôt seule, ou en
groupe de 5 à 50 individus. On la trouve généralement en compagnie d antilopes et de
zèbres. Chaque groupe occupe un territoire de 2 à 15 km² pendant la période de
reproduction qui dure environ 5 mois. Ses pattes puissantes sont sa seule défense
contre ses ennemis naturels. Si elle est menacée, elle peut donner des coups
vigoureux. Elle a une vue et une ouïe perçantes, qui lui permettent de détecter un
prédateur même éloigné. L attitude la plus remarquable est celle de la posture de
diversion. Quand une couvée est attaquée, l autruche mime l oiseau blessé. Aile
pendante, elle fait mine de s enfuir en zigzagant. Le prédateur, intrigué, la suit. Dès
qu ils sont à bonne distance des jeunes, l autruche se redresse et se met à courir.
Elle pratique le bain de poussière, comme les autres oiseaux, mais elle aime l eau et se
baigne chaque fois qu elle en a la possibilité.
Elle peut rester longtemps sans boire. Elle peut ainsi résister à une perte de 25% de
sa masse par déshydratation. Elle se contente alors simplement de l humidité contenue
dans les végétaux qu elle consomme.
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Ses plumes servent d isolant sous le soleil, mais aussi à faire de l ombre sur les
poussins. Pendant la parade nuptiale, le mâle les agite pour mettre les plumes blanches
en valeur.
Mode de vie
autruche
peut
vivre
sans
difficulté en pleine savane ou dans
des milieux semi désertiques, à la
seule condition qu'elle y trouve de
quoi se nourrir. En dehors de la
période de reproduction les
adultes demeurent en petits
groupes sociaux allant de 2 à 5
individus. Les autruches ne sont
pas très courageuses, lorsqu un
danger les guette, elles préfèrent
s'enfuir à toute vitesse plutôt que
de l affronter.
Les groupes d autruches peuvent
être nomades et se déplacent constamment à la recherche de nourriture (dans les
régions arides) ou bien les groupes sont sédentaires quand la nourriture est en
abondance.
Dans le cas où le groupe se verrait contraint d être nomade, les autruches parcourent
de longs trajets sans être fatiguées, et cela essentiellement pour aller boire et
manger.
Alimentation
Etant donné qu'elle vit principalement dans des milieux arides où la nourriture est
plus ou moins rare, l'autruche est omnivore. Elle se nourrit d'herbage, de céréales, de
fruits, de graines mais aussi d'insectes et plus rarement de petits vertébrés, de
lézards ou de restes d'animaux laissés par des prédateurs carnivores. Elle mange
environ 3 kg de nourriture et boit 6 à 8 litres d'eau par jour.
Pour se nourrir, elle abaisse son long cou et garde sa nourriture dans son sophage,
avant de l'ingurgiter sous forme de boule. Cette boule est bien visible lorsqu'elle
descend dans le cou élastique de l'autruche vers l'appareil digestif.
Comme de nombreux autres oiseaux, l'autruche avale également de petits cailloux qui
vont se nicher dans son gésier musculeux et permettent ainsi de broyer plus
facilement les aliments qui y passent. Cela facilite sa digestion.
Reproduction
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La période d'accouplement des autruches varie selon les régions, mais lorsque celle-ci
arrive, le mâle se constitue un harem de 3 à 5 femelles. Il défend alors avec ardeur
son territoire et y creuse quelques cuvettes peu profondes. Il s'accouplera d'abord
avec une femelle dominante.
Cette dernière pondra entre 5 et 12
ufs dans une des cuvettes. C'est
ensuite au tour des autres femelles de
venir déposer leurs
ufs autour de
ceux de la femelle dominante. Elles
abandonneront leur ponte au couple
dominant.
Une femelle peut couver une vingtaine
d' ufs mais seuls ceux déposés au
centre du nid (par la femelle
dominante) sont assurés d'éclore. Le
mâle prend le relais pendant la nuit afin
que la femelle puisse se nourrir.
Les ufs éclosent après une incubation d'environ 45 jours. Les autruchons sont
généralement gardés par un ou deux adultes autres que le couple dominant.
Seuls 15% des poussins qui naissent atteignent leur taille adulte. Les autres seront
pour la plupart dévorés par les hyènes et les chacals.
autruchon
autruchon a la taille d une poule. Il grandit de
30 cm par mois. Son plumage est composé de
taches grises et brunes qui le rendent presque
invisible. Caché dans les buissons, ses ennemis ne
le remarquent pas. Si ses pattes sont encore
très fragiles à la naissance, elles vont se
renforcer jour après jour et l autruchon sera
capable de se tenir debout dès le deuxième jour
de sa vie. Vers 4 ou 5 mois, il a atteint la moitié
de sa taille adulte.
Habitat
L'autruche vit principalement dans des régions semi désertiques : steppes arides,
savanes et landes.
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Répartition
L'autruche vit dans le sud du Sahara, en Somalie, en Ethiopie, en Afrique de l'est et
autour de la Zambie. En 1860, l'autruche a été introduite en Australie. Aujourd'hui,
des populations marronnes (qui se sont enfuies pour vivre en liberté) échappées de
captivité s'y reproduisent en toute liberté.
Protection
Les autruches sont élevées en captivité depuis
plusieurs siècles. Autrefois, elles étaient élevées
pour leurs plumes dont on ornait les chapeaux.
Aujourd hui, elles le sont pour leur chair, leur
peau et leur attrait touristique. Cependant, les
populations évoluant en liberté sont en baisse,
notamment à cause de la chasse. L autruche a
ailleurs récemment disparu d Afrique du nord
et du Proche-Orient (Arabie, Syrie).
Records
autruche détient plusieurs records :
•
est le plus grand oiseau
• Elle possède les plus gros yeux de tous les animaux terrestres
•
est le plus rapide des bipèdes
• Elle pond les plus gros ufs du monde
Certes, l autruche est le plus grand des oiseaux de cette planète, mais sa grande taille
lui vaut une masse importante. De plus, ses ailes, bien que normalement constituées,
sont de petite taille. Tout cela fait que l autruche est incapable de voler ! Par
conséquent, elle possède des pattes aux muscles très développés qui font d elle
animal à deux pattes le plus rapide ! Quand elle marche, elle ne progresse qu à une
vitesse de 4 km/h. Elle se déplace à 30 km/h lorsqu elle parade ou qu elle est
méfiante. Mais quand elle est en danger ou se sent menacée, elle se met à courir à une
vitesse de 70 voire 80 km/h ! En fait, les pieds des autruches sont différents de ceux
des autres oiseaux. Elle ne possède que deux orteils, mais ils sont puissants et lui
assurent une course rapide. Ses pattes sont très puissantes, et ses genoux, flexibles.
Toutes ces caractéristiques expliquent de telles vitesses. L autruche n est pas de
nature courageuse et quand un danger la guette, elle a tôt fait de s enfuir. Avec des
enjambées qui, pour une autruche adulte, peuvent atteindre 3,5 mètres, elle distance
assez facilement la majorité de ses prédateurs.
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autruche pond les plus gros ufs du monde. En effet,
un seul uf de cet oiseau, qui pèse entre 0,775 kg et
1,90 kg, équivaut à 25 ou 30
ufs de poule ! Ils
mesurent environ 16 cm de haut et 13 cm de large. Leur
coquille est épaisse de 2 mm.
Ce qu on en fait
« Dans l autruche, tout est bon ! »
• La peau
Elle donne un cuir de qualité qui est utilisé dans la maroquinerie de luxe. (1)
• Les ufs
Pour cuire un uf d autruche à la coque, il ne faut pas moins de 90 minutes de
cuisson ! (2) Un uf non fécondé et vidé de son contenu peut devenir une véritable
uvre d art une fois peint et décoré. (3 et 4)
• Les plumes
Les plus grandes servent à la confection de divers costumes. (5) Les plus petites
sont utilisées dans la fabrication de plumeaux.
• La viande
Parmi tous, c est le plus grand intérêt de cet oiseau. Une autruche représente 40 à
45 kg de viande rouge. (6)
autruche est aussi utilisée pour d autres choses. Ses yeux servent dans les greffes
de la cornée. Sa graisse intervient dans la fabrication de produits cosmétiques. Et ses
cils sont utilisés dans la confection de pinceaux ou de brosses.
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Malherbe Maëliss
Nurkowski Andy
Le poisson le plus extraordinaire du monde.
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Famille : Mélanocétidés
Régime : Carnivore
Reproduction : Ovipare
Nom scientifique : Melanocetus johnsoni
Dans les profondeurs
La baudroie abyssale vit dans les profondeurs des océans Pacifique, Atlantique et
Indien entre 1 000 et 3000 mètres, à l abri des regards indiscrets.
Si un poisson de surface plongeait à 3000 mètres de fond, il serait écrasé par la
pression de l eau. Les poissons des abysses, eux, résistent à des pressions 300 à 500
fois plus grandes qu en surface. En effet, leurs organes pleins de liquide rendent leur
corps incompressible.
Tout au fond, la température de l eau est entre 0 et 2°C. Dans cette eau glacée, les
animaux vivent au ralenti. Ils se déplacent peu, ils économisent leur énergie et
peuvent ainsi attendre longtemps sans manger.
Aucune algue ne pousse dans les abysses, car il n y a pas de lumière. Il n y a donc aucun
animal herbivore. Et donc obligatoirement tous les animaux sont carnivores ou
omnivores :
ils
se
nourrissent
surtout
excréments et d animaux morts qui coulent
depuis la surface. Ils se mangent également
entre eux.
Des lumières dans la nuit
Au fond des océans, l'obscurité est presque
totale, une petite quantité de lumière parvient à
pénétrer dans la mer jusqu'à une profondeur
environ 1000 mètres. C est là que vivent la
plupart des poissons luminescents ; ils ont des
yeux normalement développés et voient dans la
semi-obscurité. Les poissons des grandes
profondeurs
obscures
ont
des
yeux
complètement atrophiés et ne sont jamais
luminescents.
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Pour émettre de la lumière, ils fabriquent une substance appelée la luciférine. En
présence d oxygène, celle-ci réagit avec d autres substances dans certaines cellules
de leur corps. Une lueur bleu-vert se forme, c est la bioluminescence.
Les animaux n utilisent pas leur lumière comme une lampe pour voir autour d eux mais
en servent surtout pour illuminer certaines parties de leur corps, attirer des proies
près de leur bouche ou faire fuir des
prédateurs.
Ces animaux choisissent le moment où ils
libèrent la luciférine. Ils brillent alors plus
ou moins fortement. Ils lancent ainsi des
signaux pour trouver un partenaire au
moment de la reproduction ou se
reconnaître.
Chaque espèce a un code lumineux
différent : les parties lumineuses se
trouvent à différents endroits selon les espèces. Grâce à cela, les poissons d une
même famille se reconnaissent les uns les autres sans la moindre hésitation.
La Baudroie
Chez la baudroie abyssale, le mâle de 3 cm présente une forme habituelle pour un
poisson. Par contre, la femelle de 12 cm est véritablement terrifiante. Son corps
massif porte une énorme tête, fendue par une immense bouche aux mâchoires armées
de dents acérées. Un organe lumineux, appelé « illicum », pend au bout d un long
tentacule situé au-dessus de sa tête.
Ce système lumineux possède plusieurs rôles :
- Reconnaissance des membres d'une même espèce
Intimidation
à
l'égard
des
prédateurs
- Piège mortel pour chasser
Chez la baudroie abyssale, seule la femelle porte un
organe lumineux. Les proies sont attirées par cette
lumière. La baudroie incline alors le filament devant sa
bouche. Ce système ingénieux lui permet de récupérer
directement entre ses mâchoires les victimes.
Elle se nourrit de poissons, de calmars; de crustacés, de vers et de tous les petits
animaux qu'elle peut attirer. Munie d'un estomac fortement extensible, on a parfois
retrouvé des poissons deux fois plus grands que sa propre taille.
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Colas Céline
Thys Isabelle
Le mammifère terrestre le plus lent du monde.
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Classification
Classe : Mammifères.
Ordre : Edentés.
Famille : Choloepidés.
Genre, espèces : il existe cinq espèces de
paresseux qui sont regroupées d'après le
nombre de leurs doigts en deux genres : les
unaus (ou didactyles, à deux doigts) et les aïs (ou tridactyles, à trois doigts).
Morphologie
Taille du corps : entre 50 et 85 cm. Les paresseux parviennent à leur taille définitive
vers 2 ans et 3 ans pour certaines espèces.
Longueur de la queue : les paresseux didactyles ont un moignon comme queue alors que
les autres ont une queue qui peut atteindre 6 cm.
Poids adulte : de 4 à 9 kg.
Le poids et la taille varient selon l'espèce (didactyle ou tridactyle).
Couleur : verdâtre due à la présence d'algues microscopiques dans sa fourrure.
Vitesse : il faut 4 h à un paresseux pour parcourir 1 km. Sa vitesse est donc de
250m/h. Cependant, il se déplace plus rapidement dans les arbres où sa vitesse peut
atteindre les 2 km/h.
Caractéristiques du corps : le paresseux ne possède pas de doigts mais des griffes
crochues, appelées phanères, qui lui permettent de s'accrocher aux arbres de façon
aisée mais qui ne lui permettent pas de marcher facilement. Les seuls dents que le
paresseux possède sont les molaires qui sont au nombre de 18 et qui sont dépourvues
de racines et d'émail.
Physiologie
Maturité sexuelle : entre 3 et 5 ans pour la femelle et entre 4 et 5 ans pour le mâle.
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Gestation : 5 à 6 mois.
Nombre de jeunes par portée : un seul.
Nombre de portées par an : une seule. L'accouplement a lieu seulement en juin, dans
les arbres.
Longévité : 12 ans et jusqu'à 31 ans en captivité.
Répartition
Dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du Sud.
urs (façon de vivre)
Le paresseux est un animal solitaire et les contacts entre eux sont rares.
Cependant, la mère et son unique petit constituent la seule association durable de
deux paresseux.
Le paresseux ne vit que dans les arbres et descend à terre uniquement si l'arbre sur
lequel il est ne lui offre plus assez de nourriture.
Il peut rester des semaines et des mois dans le feuillage et font leurs excréments en
restant pendu aux branches des arbres. On prétend qu'il défèque seulement quand le
bruit de la pluie peut masquer le bruit que ses excréments produisent en tombant au
sol.
Le paresseux se nourrit, s'accouple, met bas et dort en position inversée, c'est-à-dire
comme un hamac (voir photo n°7, plus loin dans le dossier).
Les paresseux ont le sens de la propriété territoriale, c'est-à-dire que si deux mâles
se rencontrent sur le même territoire, ils se battent à coups de dents et de griffes.
Reproduction
Les paresseux sont vivipares. A sa naissance, le paresseux
centimètres pour moins de 400 grammes.
ne dépasse pas 25
Régime alimentaire
Le paresseux est phyllophage, c'est-à-dire qu'il ne mange que des feuilles. Il se
nourrit également de pousses, de fruits, de petites branches, de fleurs, de racines et
de petites proies.
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Prédateurs et mode de défense
Son principal souci est de passer inaperçu ce qui est favorisé par sa couleur verdâtre
qui l'aide à se fondre dans son habitat (mimétisme) et de se dépenser au minimum en
se déplaçant le moins possible pour échapper à ses prédateurs dont l'harpie (grand
aigle des forêts tropicales) et le jaguar. Ce qui explique le fait qu'on ne puisse les
remarquer pendant des semaines et des mois.
Le saviez-vous ?
•
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•
•
•
•
•
Tous les paresseux dorment environ de 15 h à 18h par jour, soit les trois quarts
de leur vie.
Ses longs poils abritent de nombreux parasites tels les papillons qui se
nourrissent des algues poussant dans les sillons des poils.
Le paresseux peut supporter des blessures qui seraient mortelles pour d'autres
animaux.
Sa température corporelle varie entre 23 et 32°C.
Les organes des cinq sens sont peu développés : la vue un peu myope, l'ouïe un
peu médiocre et l'odorat leur permet uniquement de reconnaître les plantes
comestibles.
Les paresseux sont en voie d'extinction, menacés par les Indiens et la
déforestation.
Les paresseux à trois doigts peuvent tourner leur tête jusqu à 270°. Ils peuvent
donc regarder derrière eux sans bouger leur corps. Cet exploit est possible
grâce à leurs 9 vertèbres cervicales.
Photos
1.Nous pouvons voir la difficulté du paresseux à marcher
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2. document intéressant expliquant le camouflage du paresseux.
(Document tiré de la collection L'univers fascinant des animaux )
3. Nous pouvons voir la couleur verdâtre du paresseux qui l'aide à se fondre dans la masse.
4.Carte de la répartition des différentes espèces de paresseux.
Vert : B. variegatus
Bleu : B. tridactylus
Rouge : B. torquatus
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5. le paresseux est un très bon
nageur comme nous pouvons le
remarquer.
6. Position du paresseux dans les
arbres. Il dort, se reproduit, mange et
met bas dans cette position.
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Collard Laura
L’oiseau le plus rapide du monde.
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Famille : Falconidés
Taille : mâle, 40 cm ; femelle, 46 cm
Envergure : mâle 89 à 100 cm, femelle 104 à 113cm
Poids : mâle 600 à 750 g ; femelle 900 à 1300 g
Âge maximum : 16 ans
Aspect
Rapace fortement charpenté à large poitrine, le faucon pèlerin
est un oiseau au dos gris ardoisé et au dessous blanchâtre strié
de noir. Ses joues blanches, marquées par une moustache noire,
sont visibles à grande distance. Ses ailes, larges à la base, sont
longues et pointues et sa queue est courte. Les immatures ont le
dessus brun sombre et leur poitrine jaune-brun est fortement
rayée. Il existe une nette différence de
taille entre les deux sexes, car la
femelle est jusqu'à 1/3 plus grande que
le mâle (tiercelet).
Comportement
Le Faucon pèlerin est l'un des plus efficaces chasseurs volant. Il capture ses proies
en l'air après une poursuite horizontale ou en
exécutant des piqués vertigineux de plusieurs
centaines de mètres, ailes repliées. Son corps
ramassé, ses ailes pointues et sa courte queue lui
permettent de voler à très grande vitesse. À la vue
d'une proie, les coups d'ailes deviennent bien plus
décidés et la vitesse bien plus élevée. Lorsqu'il
attaque ses proies en piqué, il peut atteindre 180
km/h. Son vol rapide et puissant, avec des battements rapides, est occasionnellement
interrompu par des planées. Oiseau généralement solitaire, il se perche souvent sur
une pierre en terrain découvert.
Habitat
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Le faucon pèlerin se rencontre dans les montagnes,
les falaises côtières ou de l'intérieur, les villes, dans
la campagne cultivée et également dans les forêts
clairsemées. Il niche sur les falaises abruptes, à
proximité de ses proies de prédilection : les pigeons.
Il est présent parfois sur les églises dans les villes,
où les pigeons sont légion. En dehors de la saison des
nids, il s'observe aussi dans les marais, les landes et
les estuaires.
Aire de répartition
Principalement dans l'Est, de l'Alsace à la Méditerranée, dans le Massif central, les
Pyrénées et en Corse. Il hiverne également sur les côtes atlantiques avec falaises. Vit
jusqu'à 1 400 mètres dans les Vosges, le Jura et le nord des Alpes, plus haut dans les
massifs situés plus au sud du pays.
Le jaune correspond aux régions où l espèce niche.
Le bleu à celle où l espèce est présente en hiver.
Le vert aux régions où elle existe toute l année.
Reproduction
* Période de nidification : d'avril à
juin.
* Nombre
couvée.
de
couvaisons
:
une
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* Nombre d' ufs : 3 à 5
ufs fortement tachetés de brun.
* Incubation : 29 à 32 jours, femelle (mâle).
* Nid : il ne fait pas de nid (comme les autres Faucons). La ponte est déposée dans une
niche rocheuse. La femelle couve principalement seule,
tandis que le mâle apporte des proies. Les deux parents
participent à l'élevage des jeunes.
* Type de nichoir : utilise les sites de nidification artificiel pour bâtir son nid.
* Jeunes : nidicoles.
* Envol : 35 à 42 jours, mâle et
femelle.
* Emancipation : 35 à 42 jours.
* Plumage juvénile : 18 à 20 mois.
* Première nidification : 2 ans.
(Deux jeunes au nid)
Migration
Sédentaire en France. Les populations d'Europe septentrionale sont migratrices et
hivernent vers le sud à travers l'Europe. Les oiseaux vivant au nord à l'est de la
Finlande peuvent traverser le Sahara pour hiverner en Afrique.
Voix
Silencieux la plupart du temps sauf près du nid. Cri le plus fréquent « rèkh-rèkhrèkh-rèkh » servant de contact et d'alarme. Les deux sexes émettent un « ihtyipp » pendant la parade et souvent en vol. Cri de quémandage, un « kyi-i-ih » vibrant.
Nourriture naturelle
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Presque exclusivement des oiseaux de taille moyenne : canards, mouettes, corneilles,
pigeons, lagopèdes, grives, étourneaux, alouettes, limicoles et alcidés. Il tue des
oiseaux pesant jusqu'à 2 kg en enfonçant ses griffes dans leur corps. Il ne fréquente
pas les mangeoires.
Vol
C'est l'oiseau le plus rapide en vol au monde, avec des piqués qui peuvent
atteindre 320 km/h et même plus. Leurs ailes longues et pointues leur permettent
un vol puissant, rapide et agile tout à la fois.
Le vol de chasse du Faucon
Pèlerin (Falco peregrinus)
comporte typiquement 3
phases,
le
vol
de
placement, le piqué «ailesfermées»,
l'approche
terminale de la proie. Il
est entrepris aussi bien
d'un poste d'affût que
d'un «vol d'amont» à
hauteur variable. Du départ à l'approche finale, la distance parcourue s'échelonne
entre quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres, pour un changement
d'altitude généralement compris entre 100 et 600m.
Le vol de placement est un vol battu caractéristique. Les mouvements d'ailes de
grande amplitude sont énergiques et cadencés. Sauf quand l'angle de l'attaque
dépasse d'amblée 20 à 30°, auquel cas il se résume à quelques battements d'ailes
«nerveux», le vol de placement se développe, le plus
souvent, sur de grandes distances - plusieurs
centaines de mètres voir plusieurs kilomètres.
La direction initiale du vol paraît indépendante de la
situation de l'oiseau convoité. Pendant cette phase,
la vitesse du faucon atteint certainement des
vitesses de l'ordre de 80 à 100km/h, à plusieurs
reprises, nous avons en effet observé des femelles
refaire le handicap de 200 à 300m sur des ramiers
traversant une vallée, alors qu'au départ de la
poursuite le pigeon volait entre 50 et 100m audessus du site.
Le piqué «ailes-fermées » est une chute plus ou
moins oblique de plusieurs centaines de mètres, à
plus d'un kilomètre. L'angle de la trajectoire avec
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l'horizontale est en général, compris entre 20 et 40°. Durant cette séquence, la
vitesse n'est pas constante. Elle subit des accélérations, quand le faucon colle ses
ailes le long du corps, et des ralentissements, quand il les écarte plus ou moins, pour
corriger
sa
trajectoire.
C'est durant cette phase de l'attaque que le faucon atteint sa vitesse maximale. Elle
est largement fonction de la hauteur initiale de la descente, de sa longueur et de
l'angle de la trajectoire avec le sol. Celle-ci n'est pas rectiligne et présente l'allure
d'une courbe dont la première partie est orientée vers le sol (comme si, au départ, le
faucon «visait» à côté et sous sa cible) puis vers la proie dans les dernières dizaines
de mètres avant le contact.
Le piqué terminal et la capture. La fin de trajectoire devient
rectiligne et proche de l'horizontale, mais bien souvent plus ou
moins montante - tant que l'oiseau attaqué ne détecte pas
l'approche du rapace.
- Dans ce cas, la proie est selon les cas, «liée», c'est-à-dire
directement saisie avec les serres, ou «buffetée», c'est-à-dire
percutée avec les serres tendues en avant. Dans ce cas le faucon
« ressource » dans une «chandelle» verticale, à partir de laquelle
il pique de nouveau vers l'oiseau, en train de tomber, pour s'en
saisir définitivement.
- Si le faucon est repéré, la proie fait un brusque écart, vers le
bas, le haut ou latéralement, après quoi elle tente d'échapper en
direction du sol. Le faucon exécute alors un virage très court,
donc très bruyant, pour enchaîner par un, voir plusieurs, piqués
«secondaires» (si la première tentative est infructueuse et si
l'espace disponible le permet).
(Le piqué secondaire. Le faucon bascule
sur le dos et pivote à 90 ° en arrière
et vers le bas).
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Broen Anna
Kolgounova Ekaterina
L’animal le plus grand du monde.
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La baleine bleue ou rorqual bleu à fanon est le plus gros animal du monde. Elle est
aussi le plus long animal de tous les temps.
Habitat
La baleine bleue est trouvée dans tous les
océans du monde, des tropiques à la glace de
dérive des eaux polaires. Mais elle émigre
régulièrement vers des eaux plus froides en
traversant presque toute la planète.
Performance
La baleine bleue peut atteindre 33 mètres de long et 150 tonnes. Le record absolu est
de 190 tonnes.
Elle peut rester de 5 à 20 minutes en apnée.
Lorsqu elle remonte à la surface, elle rejette un
souffle de 6 à 9 mètres de haut.
Elle peut vivre jusqu'à 60 à 80 ans.
Son c ur pèse 500 kg.
Son foie pèse une tonne.
Portrait
La baleine bleue se déplace surtout en eau profonde, car son métabolisme lui permet
une consommation minimum d oxygène. Son allure de croisière est de 8km/h.
Elles avancent grâce à
la puissance de leur
queue, qui leur permet
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même de sauter entièrement hors de l'eau, malgré leur poids.
La queue bat de bas en haut, et pas de droite à gauche comme les poissons.
La baleine bleue plonge à des profondeurs de 300 à 500 mètres en moyenne. Pendant
la plongée, les battements de son coeur ralentissent et le sang n'irrigue plus que les
organes vitaux (coeur, cerveau, organes génitaux, etc.).
Sa tête représente près d un tiers de sa longueur totale. Son museau à des petits
poils.
La baleine n a pas d oreille externe mais ça ne l empêche pas d avoir une excellente
ouïe.
Aspect extérieur
Le corps du rorqual est long,
fusiforme et élancé. La tête est
aplatie, large et triangulaire.
« sulphurbottoms ».
La peau de la baleine bleue est lisse, ce qui facilite
écoulement de l eau.
Son corps a une couleur ardoise grisâtre et chinée avec des
tâches plus lumineuses, en particulier sur le dos et les
épaules. Les dessous deviennent souvent couverts de microorganismes, donnant au ventre une teinte jaunâtre. Pour cette
raison des baleines bleues s'appellent parfois les
L'aileron dorsal est court, seulement environ
35 centimètres.
La mâchoire supérieure est la plus large dans le
genre, et le rostrum est le plus émoussé. Il y a 5090 cannelures de gorge qui s'étendent du menton
jusqu au-delà du nombril.
La baleine bleue nage en haute mer. Elle s approche rarement
des côtes. La baleine a deux trous au-dessus de la tête, deux
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évents. Ceux-ci lui permettent d inspirer une grande quantité d air suffisante pour
remplir ses poumons. Quand elle inspire les évents s ouvrent, et quand elle plonge, ils
se ferment automatiquement. Une crête médiane se dessine entre les évents et
extrémité de la mâchoire supérieure.
Nourriture
La baleine a un appétit gargantuesque. Elle se nourrit principalement
de krills (sorte de petites crevettes) et de planctons. La baleine peut
ainsi manger jusqu'à quatre tonnes de krills par jour. Lorsque la
baleine ouvre la bouche, l eau chargée de nourriture entre. En gonflant sa langue elle
fait sortir l eau et ses fanons retiennent un maximum de nourriture.
Vie sociale
Les baleines vivent généralement seules ou en petits
groupes de 2 ou 3 individus. Mais lorsque la nourriture est
très abondante, plusieurs dizaines d'animaux peuvent se
retrouver au même endroit. Lors des périodes de
reproduction, ils se regroupent en grands rassemblements.
La baleine bleue est sociable.
La migration
Elles passent l été dans l océan Arctique. Ce sont les femelles qui dirigent les groupes
pour la migration (groupe de deux à dix individus). Les mâles et les jeunes immatures
suivent les premiers groupes.
Parmi les baleines, c est la baleine bleue qui migre la première. Les baleines bleues ont
le plus grand besoin de nourriture que toutes les autres baleines.
Pour s orienter, elles ont comme une boussole.
autre part, leur peau est très sensible ; elle leur permet de se diriger et de sentir
les différentes températures.
Sons et chants
Les baleines peuvent communiquer sur de très longues distances (plusieurs centaines,
voire milliers de kilomètres !!) grâce à des sons très graves.
Les baleines émettent des sons très divers, allant du grognement, des ultrasons, des
gazouillis, au sifflement, en passant par le gémissement. C'est ainsi qu'elles
communiquent entre elles. Lorsqu'elles sont parvenues au terme de leur voyage et
qu'il est temps pour elles de se reproduire, elles se rassemblent en petits groupes.
Les mâles se mettent alors à entonner des chants d'amour dans l'espoir de gagner les
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faveurs d'une femelle. Ils sont capables de vocaliser un quart d'heure sans reprendre
leur souffle. Les femelles peuvent les entendre à plus de neuf kilomètres à la ronde.
La reproduction
Pour se reproduire, les baleines vont faire un long voyage. Pour ce faire, elles vont
faire des réserves de nourriture qui peuvent atteindre jusqu à 70% de leur poids
total. Arrivées à la destination, elles ont perdu la moitié de cette réserve.
accouplement a lieu dans les eaux chaudes ou tempérées. L acte sexuel s effectue
ventre contre ventre. La maman baleine va attendre 12 mois avant de mettre son bébé
au monde.
Pendant ce temps elle retourne dans les eaux glacées pour refaire des réserves de
nourriture. Ensuite, elle revient dans les eaux chaudes pour la naissance de son petit.
à Le cycle est calculé pour que le petit ne naisse pas dans les eaux glacées, car sa
protection thermique est moins importante à la naissance.
Le baleineau
Le baleineau mesure déjà 7 mètres de long à sa naissance et
pèse deux à trois tonnes. Il n a pas d air dans les poumons
donc il ne flotte pas. C est sa mère qui doit le porter jusqu à la
surface. Ses deux évents se développent pour la première
prise d air.
Le petit est allaité une à deux fois chaque jour. Le nouveauné prend environ 80 kg par jour et grandit de près d un mètre par mois.
La baleine adulte n a pas de prédateurs, mais les jeunes craignent les orques. La mère
allaitera son petit tout au long du voyage vers les eaux glacées. Dans celles-ci, la
nourriture est abondante et la température est supportable pour le petit.
Le sevrage intervient dès la fin de l été. Il peut, à ce moment-là, accomplir seul la
longue migration.
La femelle met au monde un petit tous les deux à trois ans.
Protection des baleines
Les baleiniers de l Antarctique ont tué 30 000 bleues pendant les années 1930 et
1931. Il en reste aujourd hui moins de dix mille. Plusieurs pays ont arrêté de chasser
la baleine bleue, mais il y en a toujours qui la chasse dont le Japon.
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Despontin Kathlyn
Reginster Anne-Catherine
Prévot Caroline
L’oiseau qui bat des ailes
le plus vite au monde.
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Introduction
Les colibris ou oiseaux-mouches sont de petits
volatiles de la famille des trochilidés. On en
compte 341 espèces. Ces oiseaux présentent une
variété étonnante de grandeurs, de formes, de
couleurs et de plumages, en particulier chez les
mâles.
Le Colibri émerveille non seulement par sa petitesse, mais également par son
adresse au vol, ses migrations et ses habitudes. Le trait le plus remarquable du colibri
est sa façon de voler. Il se déplace à une vitesse incroyable, change rapidement de
direction et disparaît, telle une minuscule flèche verte. Il est le seul oiseau à pouvoir
faire du sur-place en battant des ailes. Lorsqu elles sont en mouvement, ses ailes
pointues semblent disparaître. Au moyen de films et de photos, on a pu établir qu elles
atteignent un rythme de 55 à 75 battements à la seconde.
Description
Les colibris sont caractérisés par une taille de 6 à 20 cm, des ailes longues et
étroites; une queue variable; des pattes courtes se terminant par des pieds
minuscules et fragiles et un bec effilé ou pointu, droit ou recourbé qui mesure de 14 à
16 millimètres. . Au cours de l'évolution, la longueur du bec, de 1,5 à 10 cm selon
l'espèce, se serait adaptée à leur ressource alimentaire. Le bec des oiseaux qui
nichent en Amérique du Nord est droit ou légèrement incurvé vers le bas. Certains
becs peuvent être colorés de rouge ou de bleu. Cette adaptation évolutive du bec
s'est faite en parallèle avec l'adaptation des fleurs au cours de l'évolution.
Certaines d'entre elles auraient évolué en s'adaptant à la forme du bec de
certains colibris afin d'en tirer profit. En effet, les fleurs bénéficient du passage
des colibris dans leur corolle pour déposer leurs pollens sur la tête du colibri qui le
visite. Elles profitent donc de cet oiseau s'assurant que ce pollen sera déposé dans
une autre fleur de la même espèce et la fécondera. Leur langue séparée en deux
parties à son extrémité et garnie de petites soies et de nervures chez certaines
espèces leur permet d aspirer par succion, les insectes et la rosée qui se cachent dans
le calice des fleurs. Les sexes sont généralement distinctifs l'un de l'autre. En
comparaison avec leur poids, le colibri possède le plus gros c ur de tous les
oiseaux.
Le plus petit colibri vit à Cuba. Avec ses 2 grammes, le Colibri d Hélène, dépasse à
peine 2 cm de longueur tandis que le plus grand, le Colibri géant des Andes ou
Patagon, avec ses 20 grammes, mesure 21 cm
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Il peut battre des ailes de 15 à 80 fois par seconde.
Les colibris ont un plumage aux couleurs éclatantes. C est par leur plumage que les
colibris nous exaltent. On dénombre 1 000 plumes en comparaison des
25 000
du cygne. En comparaison du nombre, cela semble bien peu mais, par rapport au poids,
il en aurait 300 par gramme en comparaison des 4 par rapport à la même unité de
mesure (le cygne).
Leurs coloris chatoyants égayent nos yeux et les protègent puisque la coloration de
leur plumage s'associe de très près aux couleurs des plantes qu'ils visitent et ce
n'est pas dû au seul hasard. La couleur des fleurs lui sert d'écran et de protection
contre d'éventuels prédateurs. Le plumage possédant les mêmes tons en font un
camouflage idéal. Leurs plumes squameuses, aux barbules hypertrophiées, forment un
ensemble compact sur le corps. Elles ne sont pas retenues entre elles comme chez les
autres oiseaux. La structure spéciale des plumes iridescentes, à la forme aplatie,
renferme des particules d'air. Elles reflètent la lumière selon un angle précis.
Certaines plumes paraissant d'un rouge vif selon une lumière donnée paraîtront
noires sous un autre angle. En fait, toutes les plumes du colibri sont iridescentes (=
qui a des reflets aux couleurs d arc-en-ciel) mais certaines parties du plumage sont
plus brillantes que d'autres. Il en est ainsi de la gorge du Colibri à gorge rubis.
Il est plus facile de distinguer les mâles entre eux selon l'espèce en raison des
différences de coloration nettement plus définies entre eux que chez les femelles.
Chez ces dernières, la longueur et la forme du bec ainsi que leurs chants sont retenus
comme des indices plus sûrs qui aideront grandement à identifier d'une façon plus
déterminante l'espèce en raison de la similitude prononcée du plumage des
différentes espèces.
Chez les jeunes, on dénote l'absence de duvet à la naissance. Plus exactement,
on peut observer deux rangées de plumes minuscules situées sur le dos. Celles-ci
bougent à l'arrivée de la mère et les avertissent du moment tant attendu de la
becquée.
Habitat
Les colibris vivent exclusivement en Amérique, au Canada et on les rencontre
surtout sous les Tropiques, où les espèces des régions froides viennent hiverner. Ce
joyau de nos jardins fréquente plusieurs habitats dont les tourbières, les bois, les
prairies, les parcs, les savanes, les broussailles, les forêts et les déserts. Le colibri
quitte son habitat en août et revient au milieu de mai. Il revient toujours au même
endroit Les colibris se laissent approcher par l homme sans crainte, mais supportent
très difficilement la captivité, sauf s ils jouissent de conditions rappelant celle de
leur milieu naturel. On peut attirer les colibris dans nos jardins en y faisant pousser
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des fleurs à larges corolles ou en disposant des flacons d'eau sucrée aux alentours.
On peut même les inciter à se percher sur un doigt humain pendant qu'ils se
nourrissent à un abreuvoir.
La superficie du territoire est
déterminée par l'abondance des fleurs
dont ils se nourrissent. Il occupe en
moyenne
1/4
d'âcre.
Les
sites
d'alimentation sont étroitement surveillés
par le propriétaire à partir d'un poste de
surveillance. Ce dernier est choisi selon la
disposition et la disponibilité de branches
qui lui assureront une bonne visibilité du
site à surveiller. De ces postes de guet, le
requérant du territoire n'hésitera pas à se
lancer à la poursuite de tout intrus qui
s'approchera afin de l'en éloigner. Il fera connaître son intention par diverses
parades aériennes. Les femelles procèdent également à la protection de leur
territoire de nidification et elles utilisent le même langage visuel. Ils peuvent
également procéder à la défense d'un territoire temporaire le long de leur route
migratoire. Territoire renfermant de précieuses ressources alimentaires nécessaires
pour refaire le plein d'énergie pour poursuivre leur route. Des colibris ont déjà été
aperçus chassant des chardonnerets jaunes, des mésanges à tête noire et même des
geais bleus autour des fleurs qu'ils protégeaient même si ceux-ci ne s'alimentaient
pas à partir de leur nectar.
Migration
Ils voyagent le jour et la plupart du temps en solitaire. Le départ serait déclenché
davantage par la baisse de la luminosité plutôt que sur la diminution de la
nourriture disponible. Comme preuve, on aurait remarqué des migrateurs même
pendant des périodes d'éclosion de fleurs.
La grande capacité de vol du Colibri à gorge rubis lui permet de traverser le
Golfe du Mexique sans escale soit une distance de 650 kilomètres. Il est capable
d'effectuer un vol migratoire de 1 000 km sans arrêt avec une réserve de
graisse de 2 g soit une masse corporelle additionnelle égale à son propre poids.
Le temps de parcours est estimé à 26 heures. Contrairement à une certaine
croyance populaire, les abreuvoirs ne retarderaient d'aucune manière leur migration.
Lors de la migration printanière, le mâle arrive dans son milieu de reproduction
avant la femelle et il gagnerait ainsi l'avantage d'établir en premier son territoire
dans les zones riches en fleurs nectarifères. Par après, les femelles surviennent et
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déterminent le leur selon le lieu de nidification qui leur semble le plus propice pour
élever leur petite famille.
Alimentation
Les colibris se nourrissent principalement de nectar mais ils
mangent également des insectes qu'ils capturent en vol ou qu'ils
récoltent sur les feuilles ou encore qu'ils retirent des toiles
d'araignée. Ces insectes leur sont indispensables pour
constituer leur réserve de protéines.
Lors de la migration printanière, les premiers arrivés profitent des insectes
disponibles pour se nourrir en attendant l'éclosion des premières fleurs. Ils tirent
également profit de la sève qui coule des arbres, par les trous que creusent les pics
maculés pour s'alimenter de cette sève qu'ils recherchent. Dans les régions les plus
septentrionales de l'Amérique du nord, ces pics arrivent en place environ un mois
avant nos oiseaux-mouches. L'analyse de la sève a démontré qu'elle était aussi riche
que le nectar en suc rose. Cette sève s'avère donc un excellent substitut de
remplacement en attendant l'arrivée de la première floraison. De plus, les colibris
savent tirer profits des insectes pris dans la sève. Il s'agit là d'une relation
particulière entre les colibris et les pics. On aurait déjà aperçu des colibris suivrent
des pics maculés dans leur déplacement et ainsi repérer les arbres parsemés de trous.
De plus, certains colibris défendraient ces arbres à sève au sein de leur territoire. Ils
consomment en moyenne la moitié de leur poids en sucre chaque jour.
Les fleurs aux couleurs vives et contrastantes attirent particulièrement les colibris.
Leur préférence va aux fleurs rouges, puis aux orangées, qui se découpent sur un fond
ombragé; ils ne visitent les fleurs vertes que si le feuillage environnant est d une
autre couleur. Tout comme l abeille, le colibri contribue à la pollinisation croisée : il
transporte d une fleur à l autre d une même essence le pollen auquel son corps s est
frotté.
Les colibris se laissent facilement attirer aux mangeoires par une solution composée
une mesure de sucre et de quatre mesures d eau, que l on fait bouillir pour retarder
la fermentation et que l on doit remplacer au moins une fois par semaine.
Mais ils ne réagissent pas tous de la même façon :
certains s habituent immédiatement à la mangeoire
tandis que d autres associent difficilement l étrange
dispositif à la boisson sucrée. Mais une fois qu ils ont
trouvé la mangeoire, ils y retournent pourvu qu elle
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reste suspendue au même endroit. Lorsqu ils reviennent au printemps, les colibris
essaient toujours de retrouver la mangeoire où ils se nourrissaient huit mois
auparavant.
Le colibri a aussi besoin de boire de l eau. Lorsqu il survole une nappe d eau, il lui
arrive de descendre à la façon d une hirondelle et de s y abreuver en touchant la
surface de son bec, laissant derrière lui des ronds dans l eau.
Les colibris sont reconnus par leur capacité particulière à découvrir les fleurs
où le nectar abonde. C'est grâce à leur langue séparée en deux parties à son
extrémité et garnie de petites soies et de nervures chez certaines espèces qu'ils
peuvent se nourrir avec facilité de nectar ou d'insectes. Parcourant les fleurs avec
une rapidité surprenante, ils quittent les fleurs pauvres en nectar pour s'attarder à
celles qui sauront leur fournir ce qu'ils recherchent. Ils déroulent leur longue langue
extensible dans la corolle de la fleur afin d'en aspirer le nectar par capillarité dans
les nervures. Préalablement renfermée dans un étui, une structure particulière
attachée à celle-ci leur permet, tel un ressort, de la sortir et de la rentrer, un peu à
la manière d'un pic. Une fois de retour dans le bec, le nectar en est retiré. Aussitôt
qu'ils en ont fini avec le nectar d'une fleur ils la quittent pour se rendre à la fleur
suivante.
Les colibris, tant mâles que femelles, défendent vigoureusement leurs réserves
alimentaires et les environs contre les intrus. Ces affrontements mènent à des
poursuites vives et persistantes, qui se terminent parfois par des combats. Le petit
oiseau se sert de sa vitesse et du bourdonnement de ses ailes pour intimider ses
adversaires. Il recourt à certains types de vol pour manifester son agressivité. Par
exemple, l oiseau part d un élan rapide et décrit un arc horizontal en U autour de la
tête de l intrus. Ou encore, il se balance de haut en bas comme un pendule. Ces deux
types de vol s accompagnent de notes aiguës, et le bourdonnement des ailes imite celui
un gros bourdon en colère. Le colibri persiste dans son attaque et continue d ennuyer
intrus jusqu à ce que ce dernier s enfuie.
Longévité
Le colibri a une durée de vie moyenne 10 à 13 ans
Son nid
La taille du nid varie de 1,5 à 4,5 cm de diamètre et
peut avoir une hauteur de 2,5 à 5 cm. Construit dans un
arbre entre 1 et 15 mètres du sol, généralement de 3 à 6, il
peut être établi sur le bout d'une branche dans un conifère
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ou un feuillu situé en bordure d'un cours d'eau, d'une route ou d'un pré.
La femelle construit son nid seule, experte en construction, elle utilise, pour
réaliser son petit chef-d uvre, des toiles d araignée et du duvet végétal, S aidant de
son bec, elle cimente les matériaux entre eux et fixe solidement la structure à la
branche avec des fils de soie collants sécrétés par l araignée. Elle ramasse de petits
morceaux de lichens et les fixe à la surface extérieure du nid, lui donnant ainsi
aspect d un n ud de branche. Elle en moule l intérieur avec son corps et, avec son
bec, jette à l extérieur tous les morceaux mal assujettis.
La couvée est donc protégée de la pluie et du soleil sous un abri de feuilles vertes où
la femelle a installé son nid. La construction peut durer une semaine.
Dès sa construction, le nid est extensible. Il s'adapte parfaitement bien à la forme
du corps de la femelle ce qui aide à conserver sa chaleur corporelle à l'intérieur du
nid pour assurer une bonne incubation. Par après, il s'ajuste à la taille des jeunes en
croissance.
Reproduction
Quand la période d'accouplement arrive, le mâle montre son magnifique plumage et
la femelle choisit son compagnon.
Un trait caractéristique de la cour du mâle est la fameuse parade aérienne du
pendule, qui imite le mouvement d oscillation fait autour des intrus, mais d une façon
plus élaborée. Le mâle plonge vers la femelle au repos ou en train de se nourrir, la
dépasse puis remonte jusqu à une hauteur de 2 à 3 m dans les airs et refait la même
trajectoire en sens inverse. Il répète maintes et maintes fois ce mouvement de
balancier, tout en émettant des sons aigus. Chaque fois qu il s approche de la femelle
dans son mouvement de plongée, il augmente de vitesse et intensifie le
bourdonnement de ses ailes. Puis soudain, la parade cesse, et le couple part en flèche
pour recommencer ailleurs le cérémonial.
Une fois conquise, la femelle est accouplée dans ou près de son territoire tout en
demeurant à une certaine distance de celui du mâle. L'accouplement des colibris se
fait sur une branche à faible hauteur dans un bosquet très dense, de la même manière
que les autres oiseaux c'est-à-dire après que le mâle ait grimpé sur son dos. Polygame,
après l'accouplement le mâle retourne dans son territoire et s'accouple à d'autres
femelles pendant que sa dernière conquête commencera à
nicher. On ne sait pas si les femelles se laissent
accoupler par plusieurs mâles.
Les femelles complètent parfois deux couvées. Les
oeufs, au nombre de 1 ou 2, de la grosseur d'un pois,
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sont pondus à un jour d'intervalle et sont incubés par la femelle par temps froid. Par
temps chaud, elle se poste sur l'un des côtés du nid pour les rafraîchir en leur faisant
de l'ombre avec son corps. L'incubation des oeufs blancs, dure en moyenne 16
jours. Pas plus gros que des abeilles, les oisillons naissants sont presque nus. Leurs
yeux sont fermés et leur bec est court. Après le cinquième jour, leurs yeux
commencent à s ouvrir et leurs plumes à pousser. Plus
tard, les petits seront capables de pousser des
pépiements prolongés. Les oisillons restent de 14 à 31
jours au nid selon les conditions climatiques et la
disponibilité de nourriture. Les petits sont nourris
d'une à trois fois par heure par la femelle qui dégorge
le fruit de sa collecte de denrée directement dans le
bec d'abord court des jeunes. Elle nettoie le nid de tous
les excréments. Après leur sortie du nid, les jeunes
restent quelques jours dans le voisinage du nid et se
font nourrir par la femelle pendant un certain laps de temps jusqu'à ce qu'elle leur
enseigne à reconnaître les différentes sources de nourriture avoisinantes, fleurs ou
abreuvoirs. Après quoi, il lui arrive de les considérer comme des compétiteurs et
cherche alors à les chasser de ces sources d'approvisionnement riches en nectar.
Après l accouplement, le mâle se désintéresse complètement de la vie familiale. Les
femelles procèdent seules à l'éducation des petits et n'hésitent pas à éloigner tout
intrus de l'approche du nid.
Ennemis
Peu de prédateurs s'intéressent au colibri en raison de sa petite taille et de sa
rapidité. Ses oeufs sont également très bien protégés dans le nid bien camouflé
ressemblant au noeud d'une branche.
Les colibris à gorge rubis tombent parfois sous la patte du chat domestique ou le
mauvais temps, comme une tempête ou une gelée hors saison, met particulièrement en
danger la vie du colibri. Du fait de sa ressemblance avec les insectes, il est également
la proie des éperviers et des buses ainsi que d autres prédateurs insectivores. On a
même signalé le cas d un colibri qui, survolant un étang, a été avalé par un poisson. Les
accidents semblent aussi jouer un rôle important : les colibris se prennent parfois aux
toiles d araignée ou s empêtrent de quelque autre façon, incapables de se dégager, ou
encore, ils s empalent sur une épine ou tout autre objet pointu. Le faucon, le lézard,
les grenouilles et le serpent sont ses ennemis.
La perte d'habitat ainsi que l'utilisation des insecticides et des herbicides peuvent
également jouer un rôle important dans la diminution de certaines populations.
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Son chant
L'appareil vocal du colibri est simple en comparaison de celui de nos oiseaux
chanteurs. Certains colibris des tropiques émettent des chants élaborés. Ceux-ci
sont inaudibles pour les humains en raison de leurs fréquences trop élevées pour
notre appareil auditif.
En général, on reconnaît trois cris aux colibris soit un léger bourdonnement, soit un
bruit de crécelle ou alors un gazouillis. Le bourdonnement, produit par les ailes,
provient de la friction de l'air à travers les plumes. Le plus mélodieux des oiseauxmouches serait le mâle Colibri à queue large qui, comme un virtuose, laisse
entendre un son très musical produit par ses ailes, un peu à la manière d'un
criquet. Les sons des ailes de certaines espèces permettent de les distinguer l'une de
l'autre.
Ils communiquent également en utilisant leur plumage. Ainsi, perchés sur une
branche tout en s'assurant d'être bien vu par un colibri de passage, ils déploient les
plumes de la gorge ou du cou afin de leur adresser un message sans équivoque. Ils
agissent aussi de la sorte en exhibant leur queue bien ouverte. Ceci est plus fréquent
chez la femelle et les jeunes qui désirent mettre en évidence les pointes blanches des
plumes caudales.
Particularités
§
Son c ur peut battre jusqu'a vingt fois par seconde.
§
est le plus petit oiseau
§
oiseau aux battements d ailes le plus rapide
Ses battements d'ailes forment un 8 et émettent un
bourdonnement. D'où le nom d'oiseau-mouche. Cet
oiseau peut atteindre des vitesses supérieures à
100km/h !
80 battements d'ailes par seconde pour un
déplacement régulier d'avant en arrière, peut atteindre 200 battements par
seconde pour un vol en plongée ce qui fait de lui l'oiseau aux battements d'ailes
le plus rapide.
§
Un acrobate du ciel
Le colibri est un oiseau très étonnant. Il est le seul oiseau à pouvoir voler en
arrière et de bas en haut. Il se déplace à une vitesse incroyable, change rapidement
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de direction et disparaît, telle une minuscule flèche verte. Il est le seul oiseau à
pouvoir faire du sur-place en battant des ailes. Lorsqu elles sont en mouvement, ses
ailes pointues semblent disparaître. Il man uvre aisément.
Les cabrioles effectuées à une vitesse moyenne de 30 à 45 kilomètres à
l'heure, vol d'avant en arrière ou vol en piqué à 96 Km /heure font de lui un
acrobate inégalé. En vol, l'extrême rapidité du battement de
leurs ailes émet un bourdonnement Ils sont les seuls oiseaux
à pouvoir planer et à voler à reculons. Ils puisent leur
énergie dans le nectar des fleurs. Les petits insectes leur
fournissant les protéines nécessaires à leur croissance. Le
métabolisme du colibri est très rapide. Se nourrissant du
nectar d'environ 1000 fleurs par jour, il dépense
quotidiennement presque la moitié de son poids en sucre. Pendant la nuit et durant les
périodes de mauvais temps, certaines espèces tombent dans un état à demi conscient
afin de préserver leur énergie.
Les voltiges aériennes sont principalement de deux types. La première parade se
caractérise par un léger va-et-vient d'avant en arrière faisant face à un autre
individu. Dans cette mimique en forme d'un petit arc horizontal, les plumes de la
queue et de la gorge sont bien déployées. La seconde voltige aérienne, souvent appelée
«le pendule», la manifestation est d'une plus grande intensité. Elle consiste à un
grand arc de cercle exécuté de haut en bas adoptant la forme d'un grand «U»
d'où l'oiseau peut s'élever de 1 à 12 mètres pour ensuite rejoindre son perchoir. A
ce moment, il est possible d'entendre un bourdonnement produit par les ailes et des
cris grinçants. Cette dernière parade est propre au mâle qui témoignerait de son
agressivité vis-à-vis d un autre individu de même sexe ou de sexe opposé. Quant à la
première, elle ne saurait être l'apanage d'un seul sexe et serait encore là pour
témoigner des sentiments hostiles envers d'autres colibris. Les recherches récentes
n'excluent pas que ces parades et ces hautes voltiges soient utilisées en d'autres
circonstances pour communiquer leurs intentions amoureuses à un partenaire de sexe
opposé.
On connaît également une autre parade réalisée par les deux
opposants simultanément, qu'on appelle : «vol vertical», les individus
volent de haut en bas sur une certaine hauteur en se faisant face
à une distance de moins de 1 mètre l'un de l'autre. Cette dernière
parade peut être accompagnée de gazouillis.
On reconnaît également un autre vol dit «horizontal» qui se fait sur
une courte trajectoire horizontale et peut être accompagné de
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gazouillis ou de bourdonnements. Ce comportement serait également utilisé pour
témoigner son agressivité vis-à-vis d un autre colibri et possiblement comme parade
nuptiale.
§
Une agressivité qui se voit
Tout d'abord ce comportement typique pourrait se préciser par le va-et-vient
constant de la femelle dans le territoire du mâle probablement à la recherche de
matériaux de construction du nid et du nectar.
En premier lieu, considérée comme une intruse dans son petit royaume, la femelle
peut être pourchassée par le mâle. Par la suite, ce dernier, dans le but de la conquérir,
procéderait à quelques parades aériennes dont celle en forme de pendule. Cette
parade peut atteindre parfois 12 mètres de hauteur.
nourriture
§
Il est bien connu qu'il est très rare de voir deux colibris
passer beaucoup de temps ensemble.
Les acrobaties aériennes seraient surtout composées de gestes
voulant démontrer leur agressivité. La majorité des
comportements observés aux mangeoires sont de types
agressifs vu qu'ils sont là pour protéger une source de
qu'ils
revendiquent.
Une astuce qui trompe le froid
Ces oiseaux se sont merveilleusement adaptés à la rigueur du climat. Lorsque les nuits
deviennent très fraîches et que leur réserve d'énergie s'avère insuffisante, la
température de leur corps s'abaisse de quelques degrés. Cette adaptation à la
rigueur du climat minimise les pertes de chaleur, les aide à conserver leur énergie et à
maintenir leur taux de métabolisme très élevé, en fait, le plus élevé de tous les
animaux à sang chaud à part la musaraigne. De plus, le rythme respiratoire ralentit.
Durant cette période de torpeur, les battements du c ur passent de 1 260 à 50
battements par minute. La respiration peut même parfois être interrompue pour de
brefs instants et le faire passer pour mort. C'est grâce à cette adaptation
particulière que les colibris survivent à des températures inférieures à 0°Celsius
pendant plusieurs jours et à une chute de neige de 15 cm comme l'a observé un
ornithologue québécois. La période de torpeur peut se prolonger de 8 à 14 heures
et le temps de récupération pour que le métabolisme revienne à la normale le
matin est d'une heure.
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Bricteux Véronique
L’animal le plus venimeux du monde.
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Le kokoï : le phyllobate terrible.
Carte d identité
Classe : amphibiens.
Ordre : anoures.
Sous ordre : néobatraciens.
Famille : dendrobatidés.
Genre : phyllobate.
Espèce : terribilis.
Nom vernaculaire : phyllobate terrible.
Nom scientifique : phyllobates
terribilis.
Record : l animal le plus venimeux.
Répartition : Colombie, Ouest des Andes.
Biotope : Forêts tropicales humides.
Biologie : terrestre.
Comportement : diurne.
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Taille : 1,8 à 5cm
Introduction
Lorsque l on parle de batraciens (ou d amphibiens), on pense immédiatement à la petite
grenouille verte, bien inoffensive.
Mais, en Amérique du Sud, vivent des batraciens très venimeux. Dans ces forêts
tropicales, il existe deux genres de grenouilles dangereuses : les dendrobates et les
phyllobates.
Ces deux familles de batraciens comptent les espèces qui produisent la substance la
plus toxique du monde animal (la batrachotoxine).
Ces minuscules batraciens, de 2 à 7cm, aux couleurs éclatantes sont si colorés qu on
les nomme également « grenouilles peintes ».
Jusqu à aujourd hui, on a découvert chez cinq espèces de phyllobates, des
batrachotoxines (P. bicolor, P. aurotaenia et P. terribilis du Choco, dans le nord-ouest
de la Colombie, P. lugubris du Panama et P. Vittatus du Costa-Rica). Mais, c est le
P.terribilis (Kokoï) qui détient le poison le plus violent connu à ce jour.
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Informations
Nom
Le kokoï est aussi appelé : «la grenouille de poison d or » à cause de sa couleur jaune
or et de sa peau très venimeuse. Il fait partie de la famille des dendrobatidés, il
agit de grenouilles à dard de poison. Mais son nom scientifique est le phyllobates
terribilis, c'est-à-dire le phyllobate terrible.
Habitat
Le biome terrestre des P. terribilis est la forêt tropicale dans le Sud-Est de la
Colombie en proximité du Rio Patia nommée Cauca à 100-200m. Leur température
optimale préférée est d environ 26°C avec abaissement de 5°C la nuit et une humidité
relative de 80-90%. L idéal est un environnement éclairé avec du feuillage en
abondance pour se protéger.
Description physique
Les jeunes P. terribilis sont de couleur noire avec deux lignes dorsales de couleur qui
se rejoignent sur le museau. Au fur et à mesure que la grenouille grandit, les zones
noires sont peu à peu recouvertes par l'élargissement progressif de ces lignes jusqu'à
disparaître totalement, seuls les doigts restent pour la plupart du temps noirs.
Sa peau est légèrement granuleuse et de coloration uniforme, variant généralement
de l'orange au jaune d or en passant par le blanc (Mint). Il existe aussi une couleur
verte pour la phase Mint. Cette couleur vive avertit les prédateurs de sa nocivité. La
structure de sa peau, lui permet de respirer et d absorber l eau.
Sa taille s étend de ½ pouce à 2 pouces (50mm), c est une
des plus grandes grenouilles du genre des dendrobatidés.
Elle possède de minuscules disques sur les orteils pour
accrocher aux arbres et à toutes sortes de flores. Ce
qui le différencie des autres grenouilles de dard de
poison, c est la présence d une plaque osseuse dans la
mâchoire supérieure faisant office de « dents ».
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Jeune P. terribilis à
Mint
Orange
Jaune
Son poison
Le phyllobate terrible possède un poison mortel : la batrachotoxine. Sous l'effet de
cette toxine, les cellules nerveuses ne peuvent plus transmettre de potentiels
d'action et les cellules musculaires restent contractées. Il s'en suit chez les animaux
intoxiqués une arythmie, une fibrillation et un arrêt du c ur ; cette action serait très
proche de celle des venins de scorpions. Il dure également longtemps après que la
grenouille soit partie du secteur, rien que le contact avec un objet empoisonné est
mortel. Un adulte a assez de poison (+ou- 1100 mg) pour tuer jusqu à 100 000 hommes.
Cependant, il disparaît chez les grenouilles en captivité à cause d un manque
nutritionnel. Des recherches ont laissé sous entendre qu un coléoptère serait la
source de ce poison mortel.
Utilité
Dans les régions du Rio San Juan (département du Choco et du Risraldo), les Indiens
de Colombie ( Nonama Choco, Embera Choco et Cuna ) se servent, depuis les années
70, des sécrétions cutanées des phyllobates terribilis comme poison pour les flèches
de leur sarbacane. Ce poison est réputé efficace contre une large variété d'animaux, y
compris les grands tels que le jaguar, cerf, ours, et l'homme.
La flèche, préalablement chauffée, est frottée sur le dos de la grenouille, et cette
dernière, sous l effet de la chaleur, libère ses sécrétions empoisonnées. Les flèches
ainsi traitées sont utilisées pour la chasse et restent mortelles deux ans environ.
Beaucoup de recherches médicales sont actuellement entreprises sur cette toxine et
les chercheurs essaient de développer des myorelaxants, des stimulants cardiaques,
et des anesthésiques à partir de la batrachotoxine.
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Reproduction
La saison de multiplication pour des P. terribilis a lieu tout au long de la saison des
pluies. Ces grenouilles peuvent se multiplier à partir de l âge de 18-20 mois, tous les
mois et pondent jusqu à une trentaine d ufs. Le mâle s'assied sur une feuille et
appelle la femelle en bourdonnant. Si un autre mâle arrive avant une femelle, le mâle
appelant essaye d'expulser l'intrus de son territoire.
Quand la femelle arrive, la paire se déplace pour trouver un endroit plus approprié à la
pondaison. Les oeufs sont pondus dans des endroits moites, comme dans la civière des
feuilles ou sous des roches, et sont fertilisés par le mâle quand la femelle les dépose.
Les oeufs sont alors revisités fréquemment par le mâle pour les maintenir moites
jusqu'à l éclosion.
Après 15 ou 20 jours, les oeufs sont prêts à éclore. C est le mâle qui libère les têtards
des oeufs avec ses pattes de derrière. Les petits rampent sur les sécrétions de
mucus du dos du mâle qui les transporte dans une plus grande masse d eau en
attendant la fin de la métamorphose, à deux mois.
Pendant l'étape de têtard, la respiration se fait par des branchies. Lors de la
métamorphose, les branchies et la queue disparaissent. Des poumons sont alors
développés, ainsi que des membres postérieurs et inférieurs. Maintenant, après deux
mois, le têtard est devenu une grenouillette qui a la forme miniature d'un adulte de
P. terribilis, attendant davantage de maturation et puis de reproduction.
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Comportement
À la différence de la plupart des grenouilles, les P. terribilis sont des animaux sociaux
qui vivent en petits groupes. Ils sont en activité la journée grâce à leur coloration
unique.
Habitudes de nourriture
Les P. terribilis mangent des insectes. Ils attrapent des mouches à fruit, des crickets
nouveau-nés, des fourmis, des termites, et des coléoptères minuscules avec une
langue collante et escamotable.
Statut de conservation
Les P. terribilis sont en danger d extinction. Le seul habitat dans des conditions
appropriées aux P. terribilis est la forêt tropicale. Puisque « sa maison » est en
destruction rapide, son futur statut pour la survie est incertain.
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Bibliographie.
Les livres.
•
HARRISON, Colin, Oiseaux du monde, collection « L
Bordas, France, 2003.
il nature », éditions
•
HELLIO, Jean-François, Dans l intimité des oiseaux, éditions Bordas, Turin,
2001.
•
MAUXION, André, Les rapaces, série « Comment vivent-ils ? », éditions Payot
Lausanne (Atlas visuel), Suisse, 1993.
•
PARSONS, Harry, L univers des grenouilles : amphibiens poseurs, éditions du
Trécarré, Hong-Kong, 2000.
•
FRATTINI, Stéphane, Drôles de records, éditions Milan, Toulouse, 1995.
•
La faune (tome 8 : L Amérique du Sud), éditions Grangebatelière, Paris, 1973.
•
La vie des grenouilles, éditions Gallimard, Paris, 1993.
•
TOLA et INFIESTA, José et Eva, Atlas de zoologie, éditions Gamma, Espagne,
2002.
•
WAN-LING, Sun, Gros plan sur la nature : l autruche, éditions Chantecler.
Les liens internet.
•
ADW: Phyllobates terribilis: Information,
http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Phyllobates
_terribilis.html (26/01/07)
•
Amphibiens,
http://membres.lycos.fr/amazoniechezsoi/amazonie/fauneflore/amphibiens.ht
m (25/01/07)
•
Autruche : fiche technique, http://www.radiocanada.ca/jeunesse/betes/studio/971110/fiche/ (24/01/07)
•
Autruche - Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Autruche (27/01/07)
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•
Baleine, http://www.baleinesendirect.net/fsc.html?sct=1&pag=1-3-2-12
(26/01/07)
•
Baleine bleue - Wikipédia,
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/42/Cetacea_range_map_Blu
e_Whale.PNG (27/01/07)
•
Colibri, http://www.cssh.qc.ca/projets/rescol/animaux/edith/colibri.htm
(25/01/07)
•
Colibri à gorge rouge, http://nature.ca/notebooks/francais/colibri.htm
(25/01/06)
•
Colibri : Réponses au Courrier du J@rdin des jeunes branchés ,
http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/jeunes/courrier/colibri.htm
(26/01/07)
•
Colibri Wikipédia,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colibri_d'H%C3%A9l%C3%A8ne (21/12/06)
•
Coloriage colibri, http://fauneetflore.haplosciences.com/coloring158.html
(25/01/07)
•
Créatures Abyssales : Baudroie Abyssale - Grandgousier ...,
http://creaturesabyssales.free.fr/creatures_abyssales.html (29/01/07)
•
Document sans nom,
http://animauxinsolites.ifrance.com/pagesanimaux/Animauxaquatiques/especes
abyssales/especesabyssales.htm (27/01/07)
•
Document sans titre,
http://www.cjn.cam.org/nouveau/articles_revues/article19.htm (27/01/07)
•
Faucon pèlerin - Falco peregrinus,
http://mrw.wallonie.be/dgrne/ong/refuges/falper.html (27/01/07)
•
Grenouille d or de poison,
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/
wiki/Phyllobates_terribilis&sa=X&oi=translate&resnum=7&ct=result&prev=/sea
rch%3Fq%3Dphyllobates%2Bterribilis%26hl%3Dfr (25/01/07)
•
Hummingbirds - Trochilidae Image gallery, Bird Watching ...,
http://www.macro-photo.org/species-checklist-arthropods-insects-birdsavians/hummingbirds-trochilidae-wildlife-photo-image-gallery.htm (26/01/07)
•
La baleine, http://etoilesdumonde.wifeo.com/la-baleine.php (25/01/07)
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•
La baleine bleue, http://www.cscapitale.qc.ca/val-joli/20032004/daniele/baleines/balbleu.htm (26/01/07)
•
La faune/oiseau genre colibri,
http://www.isenegal.net/faune/pages/Oiseau_colibri.htm (30/01/07)
•
autruche, http://www.dinosoria.com/autruche.htm (25/01/07)
•
autruche ?, http://perso.orange.fr/ajb.autruche/objet.htm (25/01/07)
•
Le colibri à gorge rubis, http://www.hww.ca/hww2p_f.asp?id=71 (21/12/06)
•
Le colibri, entre oiseau et insecte, http://www.citesciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/breves_pop.php?id
_breve=2732&id_continent=&id_theme=&langue=fr (29/01/07)
•
Le monde animal, http://monde-animal.over-blog.com/article-568055.html
(25/01/07)
•
Le monde fascinant des oiseaux-mouches,
http://www.coq.qc.ca/info_oiseaux/colibri.htm (21/12/06)
•
Le plus petit oiseau au monde, http://www.naute.com/zunzun/ (21/12/06)
•
Les colibris, http://www.momes.net/dictionnaire/c/colibri.html (27/01/07)
•
Le vol du colibri à la loupe, http://www.sur-latoile.com/mod_News_article_688___.html (25/01/07)
•
oiseau-mouche, http://francois.muller.free.fr/contes/colibiri.htm (30/01/07)
•
Monde Marin. La Baudroie Abyssale,
http://creaturesabyssales.free.fr/creatures_abyssales.html (27/01/07)
•
Paresseux : fiche technique, http://www.radiocanada.ca/jeunesse/betes/studio/258/fiche/ (27/01/07)
•
Paresseux
•
Photos d'oiseaux : Colibri, Colin, Coliou, Colombar, Colombe ,
http://www.oiseaux.net/photos/photo59.3.html (27/01/07)
•
Phyllobates terribilis, http://herpeto-terrario.forumpro.fr/sutra8766Phyllobates-terribilis.htm (27/01/07)
•
PHYLLOBATES terribilis, http://www.reptilis.org/phylo%20terribilis.htm
(25/01/07)
Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Paresseux (27/01/07)
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•
Présentation des candidats,
http://www.sciencesnaturelles.be/museum/exhibitions/games/noflash/records
(25/01/07)
•
Sauras-tu reconnaître ces oiseaux ? Le colibri est le plus petit ...,
http://roland.kara.chez-alice.fr/do/pdf/thm/oiseaux.PDF (29/01/07)
•
Trochilidae
•
Un petit oiseau avec une mémoire d éléphant,
http://www.scienceetviejunior.fr/svj.php?rubriqueSvj=index-gratuitarticle&id_article=1450 (30/01/07)
•
http://images.google.be/imgres?imgurl=http://passiondauphins.free.fr/photos/
baleinebleue.jpg&imgrefurl=http://passiondauphins.free.fr/photos/&h=387&w=500&s
z=41&hl=fr&start=107&tbnid=X5TrCTv3gQgNQM:&tbnh=101&tbnw=130&prev=
/images%3Fq%3D%2Bbaleine%2Bbleue%26start%3D90%26ndsp%3D18%26svn
um%3D10%26hl%3Dfr%26rls%3DGFRD,GFRD:2007-01,GFRD:fr%26sa%3DN
(25/01/07)
Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Trochilidae (26/01/07)
Les fiches.
•
Fiches : « L Univers des animaux »
52
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