Un pôle métropolitain de 20 agglos ourrait voir le jour début 2015

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GARD-HÉRAULT Un pôle métropolitain de 20 agglos
pourrait voir le jour début 2015
26 août 2014 | Classé dans: A la une,Actualité générale,Economie | Publié par: Eloïse Levesque
De gauche à droite, Philippe Saurel, maire de Montpellier, Max Roustan, maire d’Alès, et Yvan Lachaud, président de
Nîmes Métropole. Eloïse Levesque/Objectif Gard
Les présidents des agglos de Montpellier, Nîmes et Alès ont annoncé cet après-midi le projet de création d’un
grand pôle métropolitain réunissant une vingtaine d’agglos répartis sur le Gard et l’Hérault. Il devrait voir le jour
courant 2015.
Pays de l’Or, Sète, le Lunellois, Le Vigan, Sommères, Alès, Nîmes, Montpellier, Lodève, Agde, Béziers, Ganges,
Clermont-l’Hérault, Narbonne, au total, une vingtaine d’agglos pourrait former le futur pôle métropolitain que
souhaite mettre en place la capitale régionale. “Nous voulons créer une force économique, avec Montpellier d’un
côté, et Toulouse de l’autre, même si on ne se met pas en compétition avec eux. On travaille main dans la main“,
assurait cet après-midi Philippe Saurel, maire de Montpellier, à l’hôtel de ville d’Alès. Et à Yvan Lachaud, président
de Nîmes Métropole, d’ajouter : “On aura un poids supplémentaire, mais notre objectif n’est pas de concurrencer
Toulouse qui va devenir la capitale régionale fin 2015. Ce projet est dans les cartons depuis bien plus longtemps que
la réforme des régions“.
Concrètement, ce pôle permettra de s’allier dans 4 domaines phares que sont la santé, les transports, l’économie et
le tourisme, l’enseignement supérieur et l’évolution numérique. “On ne prendra pas le pouvoir des maires. On agira
sur des compétences qui ne sont pas les leurs“, assure Max Roustan, maire d’Alès.
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Peu d’idées concrètes
Nîmes et Alès convaincues, reste à se mettre d’accord avec les autres communautés de communes, avec lesquelles
Philippe Saurel est actuellement en pourparlers. Cependant, peu de projets concrets sont avancés et on ignore à
quelle point cette institution sera active. “On verra en temps voulu. Une fois qu’on sera métropole en janvier 2015,
on pourra travailler“, rassure-t-il.
Pour rappel, 11 communautés urbaines ou d’agglomération de France deviendront automatiquement métropoles au
1er janvier 2015, leur aire urbaine atteignant 650 000 habitants. Celle de Montpellier, qui compte 550 000 habitants,
ne l’est pas pas plein droit. Sa transformation a été votée en juillet dernier en conseil d’agglomération. Mais la future
métropole montpelliéraine restera l’une des plus petites. Et créer un pôle est devenu capital pour Philippe Saurel :
“Si notre ville n’est pas métropole, elle regardera passer le train“.
Un projet capital pour Alès et Nîmes
Pour Max Roustan, maire d’Alès, ce projet n’est pas qu’un vain mot : “On veut exister. On n’a pas le TGV, pas
d’aéroport, peu de tourisme, cette zone économique est capitale pour nous. Il faut développer la recherche au Pôle
mécanique ainsi qu’à l’école des Mines, notamment dans le domaine de l’informatique. On pourra élaborer des
protocoles avec Montpellier, notamment l’INRA“.
De même, Yvan Lachaud y voit un moyen de se démarquer de Montpellier dans le domaine de l’enseignement
supérieur : “On n’a plus les moyens d’avoir des licences identiques à 50km de distance. Il faut harmoniser nos
filières pour qu’elles se complètent“. Et d’ajouter à propos du contournement Nîmes-Montpellier : “Il faudra
également créer un terminus à la nouvelle gare de Manduel (au sud de Montpellier), en partance de Nîmes et Alès,
pour avoir un accès direct aux TGV sans passer par les transports en commun“.
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