COMMUNICATION NERVEUSE (37)

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COMMUNICATION NERVEUSE (37)
Modèle analogique de membrane d’axone
La propagation décrémentielle le long d’une fibre peut s’interpréter à l’aide d’un
schéma électrique simple. Une portion de membrane est modélisée (image du
haut) par un générateur/pompeNa-K qui entretient un potentiel de membrane,
un condensateur qui représente la phase lipidique de la membrane et des éléments conducteurs des différents ions, associés à une force «ion-motrice» en
opposition qui représente le potentiel d’équilibre de l’ion.
Pour simplifier (!), on représente une telle unité avec uniquement les ions Na et
K. Un membrane entière est alors représentée comme la disposition en série
d’éléments unitaires de membrane. Un tel dispositif rend bien compte des propriétés de propagation décrémentielle, avec constante d’espace et constante
de temps.
COMMUNICATION NERVEUSE (38)
Constantes de temps et d’espace
COMMUNICATION NERVEUSE (39)
Conduction saltatoire
Pourquoi les courants sont obligés de sauter...
La myéline est un isolant efficace car hautement lipophile. De ce fait, les flux transmembranaires (qui soutiennent les différences de potentiel) ne s’établissent qu’à
hauteur des «nœuds de Ranvier», zones dépourvues de myéline. Les canaux sodium
sensibles à la tension ne sont d’ailleurs localisés qu’à hauteur de ces nœuds.
Les courants électriques de propagation de perturbation ne peuvent s’établir donc
que de nœud en nœud et «sautent». Comme ces courants s’établissent à la vitesse
des courants électriques, sans «relai» biologique de régénération, la conduction est
plus rapide.
Pourquoi les courants peuvent sauter.
La conduction avec myéline est donc plus rapide parceque les courants peuvent sauter, et non pas parceque ils doivent sauter.
En l’absence de myéline (Sclérose en Plaques, par exemple), les courants sont trop
affaiblis par les fuites, et ne peuvent pas «sauter» de nœud en nœud... la conduction
ne se fait plus.
Grâce à la myéline, il n’y a plus de fuite et le profil d’espace du potentiel est celui
d’une fibre très rapide.
COMMUNICATION NERVEUSE (40)
La synapse neuro-musculaire : microscopie
COMMUNICATION NERVEUSE (41)
La synapse neuro-musculaire (1)
COMMUNICATION NERVEUSE (42)
La synapse neuro-musculaire (2)
COMMUNICATION NERVEUSE (43)
L’exocytose (1)
Canal calcium sensible à la tension
COMMUNICATION NERVEUSE (44)
L’exocytose (2)
COMMUNICATION NERVEUSE (45)
La synapse neuro-musculaire (3)
COMMUNICATION NERVEUSE (46)
La réponse de la cellule musculaire
COMMUNICATION NERVEUSE (47)
Les synapses neuro-neuroniques
A la différence d’une synapse neuro-musculaire, une synapse neuro-neuronique
n’est JAMAIS propre à provoquer un potentiel d’action. En effet, IL N’Y A PAS
de canaux sensibles à la tension dans le corps cellulaire. En conséquence, les
potentiels s’y propagent de façon décrémentielle. Parvenus au cône d’implantation, un PPS isolé est incapable de faire atteindre le seuil d’ouverture des canaux
sodium.
Comparaison synapse neuro-musculaire et neuro-neuronique
COMMUNICATION NERVEUSE (48)
Diversité des neurotransmetteurs
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