3 PALÉZIEUX Bilan exceptionnel pour les stations des Paccots et de Rathvel 3 AVRIL 2009 – N° 13 FR. 1.60 Le Syndicat d’élevage bovin fête son 100e anniversaire avant de disparaître m le PROJET SEMSALES 7 MOTOCROSS Ça va vrombir à Châtel-St-Denis! 5 LES PACCOTS 6 MÉMENTO - CINÉMA AVIS MORTUAIRES VEVEYSE – RÉGION D’ORON – JORAT essager J.A. 1618 Châtel-Saint-Denis HUMEUR Clinique vétérinaire inédite La clinique vétérinaire INDIKA-animalreha ouvrira ses portes au mois de juin dans le hameau de La Rougève à Semsales. A l’origine de ce projet novateur, la docteur vétérinaire Iris Challande-Kathmann. U ne clinique destinée à la rééducation ainsi qu’aux traitements physiothérapeutiques des animaux. Voilà un concept qui devrait faire couler encore beaucoup d’encre. Non seulement surprenant, il se veut novateur dans le paysage des soins animaliers en Suisse. «Selon les recherches que j’ai effectuées, il se pourrait même que ce soit une première en Europe. Pour l’instant, il n’y a guère qu’aux Etats-Unis que l’on trouve de telles structures.» 2 1 3 Une demande croissante Iris Challande-Kathmann se défend pourtant d’avoir élaboré son projet en s’inspirant des pratiques américaines. L’idée d’ouvrir un tel centre, c’est son expérience de docteur vétérinaire qui l’a lui a soufflée. «En travaillant comme spécialiste au service de neurologie du Tierspital à Berne, j’ai constaté que les clients étaient toujours plus nombreux à vouloir confier leur animal pour une rééducation postopératoire. Mais, comme il n’existe pas de centre spécifique, les vétérinaires ne savent pas où les envoyer.» C’est pour répondre à cette demande croissante que la clinique vétérinaire INDIKA-animalreha a été pensée. Elle permettra d’accueillir vingt-six chiens et dix chats dans des boxes spécialement amé- Dessinée en forme de H, la clinique (1) est implantée à proximité de l’ancien moulin de La Rougève (2). Plus haut sur la colline, la maison familiale (3) d’Iris Challande-Kathmann prend forme nagés. Du traitement ponctuel au séjour de convalescence, l’offre sera axée sur la rééducation et la physiothérapie; et dans une moindre mesure sur l’ostéopathie. Ainsi, Félix et Médor disposeront de toute une palette de prestations pour soigner, par exemple, une hernie discale, de l’arthrite ou des problèmes orthopédiques. Chiens et chats surtout Aux côtés des boxes et du cabinet de consultation, la clinique comptera quatre salles de traitement. Au pro- Portrait express Originaire des Grisons, Iris Kathmann a grandi à Coire. C’est à Berne qu’elle a accompli ses études universitaires pour devenir docteur en médecine vétérinaire. Un métier tout tracé pour celle qui se rappelle avoir côtoyé les animaux avec passion depuis son plus jeune âge. Assistante au service de neurologie de la clinique vétérinaire du Tierspital à Berne depuis 2000, elle n’a jamais cessé de parfaire ses connaissan- ces. Après avoir suivi l’école d’ostéopathie vétérinaire IMAOV à Neuchâtel, c’est à Bad Wildungen (D) qu’elle s’est formée à la physiothérapie vétérinaire de 2004 à 2006. Branche qu’elle dispense depuis trois ans au niveau universitaire à Berne et à Zurich. Et qui lui a inspiré l’ouvrage Réhabilitation et physiothérapie pour chiens et chats qui sortira au mois de juin en langue allemande. Agée de 37 ans, Iris Challande-Kathmann vit à Neuenegg (BE) avec son mari et ses deux enfants. Toute la famille s’installera à La Rougève d’ici l’été. YNG Publicité TÉLÉ-WENDT SA 1616 Attalens 1610 Oron-la-Ville 130-232230 ✆ 021 947 44 58 ✆ 021 907 88 11 ■ Installation, modifications et dépannage d’antenne satellite ■ Installation surveillance vidéo pour votre maison ■ Recevez les 18 programmes de la TNT française gratuitement pendant quatre ans ■ Nous sommes partenaires pour Canal Sat Suisse et Bis TV gramme: hydrothérapie (avec jacuzzi et tapis roulant sous l’eau), électrothérapie, massages et thérapie par le mouvement. Outre le libre accès des boxes à un espace extérieur privatif, les toutous disposeront d’une cour intérieure comme lieu de sortie et d’exercice. «Il y aura même une salle commune pour les animaux qui s’entendent bien entre eux», complète la propriétaire. Si le centre envisage de traiter d’autres animaux par la suite, seuls les chiens et les chats pourront y être hébergés. «Mais attention, précise la jeune femme, la clinique ne jouera en aucun cas le rôle de pension. Tous les animaux qui séjourneront chez moi le feront pour des raisons médicales. La majorité d’entre eux seront envoyés par des collègues vétérinaires, principalement pour des soins postopératoires.» Contrairement à ce que sa dénomination «clinique» pourrait suggérer, le lieu ne compte pas réserver ses prestations aux plus nantis. «Il n’y a vraiment aucune intention de faire dans le luxe, soutient la propriétaire. Il s’agit simplement de proposer une offre qui correspond au développement récent de la physiothérapie animale. C’est une branche qui fait partie de la formation des vétérinaires depuis trois ans», précise celle qui connaît particulièrement le sujet pour l’enseigner dans les facultés universitaires de Berne et Zurich. Retard de 18 mois Prévue initialement pour fin 2007 – elle avait été mise à l’enquête en novembre 2006 –, la clinique ouvrira ses portes avec passablement de retard. L’explication? «Nous avons été en désaccord avec l’architecte et avons dû trouver la bonne entreprise qui gère tout le chantier. Ça nous a fait perdre un temps considérable. Mais, désormais, les travaux sont en bonne voie. Aucune date n’a été arrêtée, mais l’ouverture se fera dans le courant du mois de juin.» Devisée à 2,5 mio de francs, la clinique ne sera pas seule sur la parcelle de 16000 m2 acquise par Iris Challande Kathmann. A ses côtés, l’ancien moulin qui sera rénové ultérieurement pour y accueillir des chambres destinées aux propriétaires des animaux. Plus haut sur la colline, la construction de la maison familiale bat son plein. Mais au fait: pourquoi avoir choisi La Rougève? «Parce que le terrain était suffisamment grand pour tout faire. Et aussi parce que je voulais être sur un axe important comme Berne-Fribourg-Lausanne.» Yves-Noël Grin messager e Hebdomadaire d e l a Ve v e y s e , de la région d’Oron et du Jorat Case postale 112 – 1618 Châtel-St-Denis 021 948 20 20 – [email protected] Prendre le train de la modernité Vélo, bus, funiculaire, train, les alternatives à la voiture sont nombreuses. Et les Suisses l’ont bien compris vu qu’ils sont plus de 322 millions à avoir emprunté le réseau des CFF en 2008. En tout cas si l’on en croit les chiffres publiés hier par les Chemins de fer fédéraux qui annoncent que ce nombre de passagers est le plus élevé de leur existence. Les envolées records du prix de l’essence l’été passé et la crise économique ne sont peut-être pas étrangères à cet intérêt retrouvé des Helvètes à la mobilité douce. Revers de la médaille, les trains sont trop souvent bondés et les usagers râlent. La troisième voie entre Lausanne et Genève ou l’augmentation et l’amélioration du matériel roulant semblent plus que jamais indispensables. Les CFF ont d’ailleurs estimé à soixante milliards l’investissement nécessaire en Suisse d’ici à 2050. Espérons que, pour une fois, la Suisse romande saura prendre le bon wagon. Car, plus que jamais, la population a besoin d’infrastructures de transports publics dignes de ce nom pour offrir une véritable alternative à la voiture. Et rapidement. Ceux qui font l’effort de laisser titine au garage ne devraient pas subir chaque jour les retards et l’inconfort des wagons CFF. Parce que, même en prouvant aux plus fervents défenseurs de la mobilité individuelle qu’on peut toujours relier un point A à un point B par les transports publics, il sera difficile de les convaincre de laisser leur voiture à quai, surtout pour les personnes vivant en périphérie des grands centres urbains. Alors oui, les CFF peuvent fanfaronner d’afficher un nombre record de passagers et un bénéfice consolidé quatre fois supérieur à celui de l’année précédente. Mais il serait temps de mettre le train de la modernité en marche et d’arrêter de se contenter des infrastructures actuelles devenues désuètes. Sans quoi l’augmentation graduelle du nombre de passagers risque de saturer le réseau ferré et de déborder sur les routes, amenant ainsi de l’eau au moulin des défenseurs d’une troisième voie… autoroutière. Victorien Kissling Publicité Vo u s v o u l e z garder la ligne?