AR TS fiche mémo - l ’éléphant n °9 LES PEINTRES ET ÉCRIVAINS DU XVIe SIÈCLE PIERRE DE RONSARD (1524-1585) Entrant à la cour comme page à l’âge de douze ans, il voyage beaucoup et découvre l’Antiquité en Alsace. Il est contraint de renoncer à la carrière des armes et se concentre sur la poésie. Il fait des études classiques mêlant hellénisme et latinité au collège de Coqueret, en plein Quartier latin, avec Joachim du Bellay. LÉONARD DE VINCI (1452-1519) Auteur de nombreux chefsd’œuvre célèbres, dont La Cène, exposée à Milan, ou La Joconde, il a pour mécènes des personnages importants tels que le Florentin Laurent de Médicis ou le roi François Ier. Considéré comme un génie, il se passionne aussi pour les sciences et la mécanique, dessinant les plans de machines volantes ou encore accordant une grande importance aux proportions du corps humain. THOMAS MORE (1478-1535) Juriste de formation, il est chancelier d’Angleterre en 1529, sous le règne d’Henri VIII. Après avoir désavoué le roi lors de son divorce, il est emprisonné et exécuté en 1535. Il écrit son œuvre majeure, L’Utopie, en 1516. Cet ouvrage, écrit en latin, est traduit en anglais, en allemand, en français, en néerlandais et en italien, et connaît un grand succès tout au long du XVIe siècle. ALBRECHT DÜRER (1471-1528) Peintre allemand, il découvre l’art italien lors d’un voyage à Venise en 1494-1495. Il est celui qui introduit la Renaissance dans les pays du Nord, par exemple aux Pays-Bas. Il accorde une place prédominante à la gravure, qu’il considère comme une « hygiène » par rapport à la peinture car elle lui permet de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire le dessin. parlement de Bordeaux. Il rencontre Étienne de La Boétie en 1557. LE GRECO (1541-1614) Le Crétois Domenikos Theotokopoulos part pour Venise en 1565, où il devient l’élève du peintre Titien. Quelques années plus tard, il se rend à Tolède, où il restera jusqu’à sa mort. Là, il reçoit de nombreuses commandes de la cour et se concentre sur l’art religieux. LE CARAVAGE (v. 1571-1610) Michelangelo Merisi s’oppose très tôt au maniérisme et renouvelle également les thèmes profanes. Il effectue néanmoins de nombreuses œuvres religieuses, telles que les tableaux consacrés à la vie de saint Matthieu pour l’église Saint-Louis-des-Français de Rome. Il rompt avec les genres picturaux antérieurs. Sa Corbeille de fruits est considérée comme la première nature morte moderne. MONTAIGNE (1533-1592) Issu d’une famille de négociants anoblis, il apprend le latin dès sa plus tendre enfance grâce à son père. Après avoir été écolier au collège de Guyenne, à Bordeaux, il entreprend des études de droit, de lettres et de philosophie. Il devient ensuite conseiller à la cour des aides de Périgueux puis au où il est remarqué par Laurent de Médicis. Sculpteur, peintre et architecte, il est très demandé : le pape Jules II lui commande son tombeau et la chapelle Sixtine, puis c’est au tour de Léon X de lui confier la chapelle funéraire des Médicis. On lui demande également de dessiner la coupole de la basilique Saint-Pierre. MICHEL-ANGE (1475-1564) FRANÇOIS RABELAIS (v. 1483-1553) Originaire de Chinon, l’auteur de Pantagruel (1532) et de Gargantua (trois livres parus en 1532, 1546 et 1552 et un posthume en 1564) est aussi moine et médecin. Il parcourt la France à partir de 1527 et voyage aussi en Italie en compagnie de son protecteur, Jean du Bellay. Lecteur passionné de grec, il subit la censure de la Sorbonne à cause des idées humanistes exposées dans ses livres. C’est dans ses deux romans que l’on trouve des expressions passées à la postérité telles que l’« abbaye de Thélème », les « moutons de Panurge » ou encore la « substantifique moelle ». Michelangelo Buonarroti fait son apprentissage à Florence, 07