hamlet est mort, gravite zero

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COMPAGNIE
VLADIMIR
STEYAERT
CONTACTS :
ARTISTIQUE : Vladimir Steyaert : [email protected] / 06 13 14 68 50
7, rue Henri Barbusse 42000 Saint-Etienne
ADMINISTRATION/PRODUCTION : Stéphane Triolet : [email protected] / 06 13 46 25 37
Le Bureau Éphémère - 2 rue Dormand 42000 Saint-Etienne
HAMLET EST MORT, GRAVITE ZERO
d’Ewald Palmetshofer
mise en scène de Vladimir Steyaert
CRÉATION 2015-2016
PRODUCTION : COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT
CO-PRODUCTION (EN COURS) : ZKM-THÉÂTRE DES JEUNES DE ZAGREB
HAMLET EST MORT, GRAVITÉ ZÉRO
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HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT DISTRIBUTION
D’EWALD PALMETSHOFER
TRADUCTION : LAURENT MULHEISEN
CRÉATION : 2014
Production : Compagnie Vladimir Steyaert
Coproduction (en cours) : ZKM-Théâtre des Jeunes de Zagreb
L’Arche est agent théâtral du texte représenté.
Mise en scène : Vladimir Steyaert
Assisté de Maianne Barthès
Avec :
Christophe Brault : Kurt
Anthony Breurec : Oli
Charlotte Duran : Dani
Pauline Laidet : Bine
Ursa Raukar : Caro
Antoine Sastre : Mani
Scénographie et costumes : Rudy Sabounghi
Vidéo : Éric Petrotto
Son : Jean-Christophe Murat
Lumières : Yann Loric
Calendrier de création :
Mise en espace du texte à Martigues le 26 novembre 2011, dans le cadre de «Café Viennois»,
journée théâtrale autour des dramaturges autrichiens contemporains organisée par le Théâtre des
Salins et la Maison Antoine Vitez.
Répétitions et création prévues à l’automne 2015.
« Dans mes spectacles, je souhaite parler des gens de ma génération en questionnant leur place dans la
société, leur solitude et leur désarroi face à un ascenseur social grippé. Comment peut-on construire sa
propre identité dans un monde régi par des lois économiques, sociétales et familiales qui déterminent
nos pensées et comportements? En quoi l’enfance et l’héritage familial conditionnent-ils notre vie
d’adulte? Comment la profusion d’images (télévisuelles, publicitaires, Internet...) dont nous sommes
inondés au quotidien influence-t-elle notre imaginaire et notre perception du monde?
Ces questions se retrouvent dans le choix des textes que je monte (très souvent inédits en France) avec
une prédilection pour ceux possédant une dramaturgie complexe rompant avec la linéarité de la narration, où chronologie et lieux se mélangent et s’entrechoquent, ne racontant pas une mais des histoires
et cassant ainsi le cadre traditionnel de la représentation théâtrale.
Mon univers scénique est pluridisciplinaire et tente de réunir sur le plateau vidéo en direct, musique et
installations plastiques. Depuis mes premiers spectacles, je collabore étroitement avec le scénographe
Rudy Sabounghi, le vidéaste Eric Petrotto et le compositeur Jean-Christophe Murat afin de créer des
oeuvres homogènes où les différentes disciplines participent à un seul langage scénique en étant au service du texte et du jeu afin de réaliser des images et des situations fortes et intenses. Le rapport au texte
est à l’origine de cette création d’images et n’est pas un simple matériau ou un faire-valoir d’effets de
mise en scène. »
Vladimir Steyaert
RÉSUMÉ
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT PAGE 3/18 Dans un lieu mal défini, mais qui pourrait
être une sorte de tribunal, six personnages
ont pour tâche de raconter un évènement,
mais chacun le voit à sa manière et va s’efforcer, tout au long de la pièce, de s’attirer les
faveurs de l’audience. Par souci de vérité ?
Pour se racheter ? Pour tirer son épingle du
jeu ? On va donc « rejouer » les épisodes depuis ce qu’on croit être le commencement
- qui ont mené à la catastrophe.
Le « changement d’axe » du carré a en effet
conduit à la création d’un couple d’un genre
particulier : celui du frère et de la sœur qui,
depuis qu’Oli et Bine sont partis et se sont
mariés, n’ont pas pu avancer dans leur vie, et
continuent de vivre ensemble dans une relation de plus en plus morbide et perverse. Le repas d’anniversaire se poursuit au retour
de l’enterrement. Là, Caro avoue à Dani que
parfois, elle songe à tendre du fil de pêche
en haut de l’escalier qui mène aux chambres
; comme ça, quand la grand-mère descendra
la nuit, pour aller aux toilettes, elle tombera,
et ce sera enfin terminé. De son côté, Kurt
raconte à Mani dans les moindres détails, et
avec un certain plaisir, ce qui a conduit le
père de Hannes à tuer son fils avant de tenter
de se donner la mort.
L’histoire pourrait se raconter ainsi : Mani
(Manuel) et Dani (Danielle), un frère et une
sœur au début de la trentaine, rendent visite
à leurs parents Kurt et Caro, pour l’anniversaire de la mère de Caro, qui fête ses 95 ans.
Or il se trouve que le jour de l’anniversaire
de la grand-mère est aussi celui de l’enterrement de leur vieux copain Hannes, qui a mal
tourné, et que son père a abattu d’un coup de
fusil (s’en réservant un autre pour se tuer luimême, sans succès).
Le soir venu, les parents sont de sortie, Dani
et Mani reçoivent Oli et Bine, et toutes les
tensions accumulées au fil de cette journée,
Le repas d’anniversaire est sinistre ; de lourds mais aussi au fil des années, vont exploser.
sous-entendus courent sur les circonstances Il y aura au moins un mort : la grand-mère.
de la mort de Hannes, et Caro se plaint auprès Tuée par qui ? Caro ou Dani ?
de ses enfants que vivre avec la grand-mère
est un enfer. Caro la soupçonne même de faire exprès de ne pas mourir.
Deux coups de feu vont conclure la pièce ;
réminiscences de ceux qui ont tué Hannes ?
Ou tirés par Kurt, sur ses deux enfants, prêts
Mani et Dani partent à l’enterrement, où ils à consommer leur inceste ?
retrouvent deux autres vieux copains, Bine
(Sabine) et Oli (Oliver). Jadis, tous les quatre
étaient inséparables, comme les quatre « an- Le mystère ne sera pas dévoilé.
gles d’un carré » (comme ils le disent euxmêmes). Mais les axes du carré ont tourné.
A chacun sa vérité.
Il y a d’abord eu Mani/Oli et Dani/Bine, puis
Mani/Bine et Oli/Dani, puis… Oli/Bine et
Dani/Mani. Ces retrouvailles font remonter de vieux conflits, de vieilles rancœurs.
NOTE D’INTENTION
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT PAGE 4/18 Un jour, le comédien allemand Jérôme Veyhl,
avec qui je travaillais sur Huis Clos, me
conseilla vivement de lire hamlet est mort,
gravité zéro d’Ewald Palmetshofer, auteur
autrichien alors inconnu en France, dans
l’idée que je pourrais retrouver dans cette
pièce un univers et des personnages proches
de mes préoccupations artistiques.
Effectivement, à la lecture de cette pièce, il
m’a paru évident que cette écriture donnait
la possibilité d’un fort investissement physique du jeu des comédiens, une énergie de
plateau, une place à l’émotion, mais aussi au
décalage, me permettant de créer un univers
scénique mêlant musique et vidéo au service
du texte et du jeu.
Ma crainte que cette pièce ne soit qu’une
réécriture “branchée” d’Hamlet ne s’adressant qu’à un public de fins connaisseurs de
Shakespeare et d’Heiner Müller se dissipa rapidement. Bien entendu, il y a des analogies
entre le héros shakespearien et ces anti-héros
autrichiens, l’intrigue débutant par un enterrement et se terminant par un carnage mais la
pièce de Palmetshofer est une oeuvre totalement autonome, ne nécessitant pas de savoir
pré-requis, qui puise ses questionnements
existentiels chez Shakespeare et Müller pour
les réenvisager dans notre monde contemporain. Par ailleurs, ce drame familial, où les
non-dits accumulés et la perte de repères dans
un monde régi par la machine-économie vont
mener à une catastrophe, trouve également
ses inspirations aussi bien chez Ibsen que
chez Thomas Bernhard ou Elfriede Jelinek.
férents flashbacks enchâssés. Les discours se
croisent, se tissent, et forment une toile vertigineuse de non-dits et de pensées inavouées.
On assiste à un va-et-vient entre des scènes
dialoguées, où la parole est hâtive et contrainte par la situation de communication, et des
monologues, où la parole devient poétique et
où la pensée a le temps de s’installer.
Les six personnages se débattent avec des
questionnements existentiels qui font écho
aux miens, et c’est cela qui a créé chez moi
l’envie et la nécessité de monter cette pièce: comment dire l’absurdité et la vanité de
l’existence ainsi que la prise de conscience
de notre condition humaine et sociale. Thématiques fortes et essentielles au travers
d’une écriture étonnante, jamais linéaire ne
manquant pas d’un certain humour noir, sans
jamais tomber pour autant dans le cynisme ni
dans l’ironie.
Alors qu’Hamlet symbolisait les interrogations de l’homme du début du XVIIème siècle, les personnages de Palmetshofer reflètent les questionnements des jeunes adultes
d’aujourd’hui.
Ce dont il est question dans hamlet est mort,
gravité zéro, c’est du vide. Vide intime et
vide social lorsque, dans un monde qui n’est
plus dirigé que par la machine-économie, on
se retrouve exclu, privé de toute place, comptant pour rien.
Mani et Dani ont d’ailleurs élaboré toute une
théorie sur la mort de Dieu : Le ciel est devenu
vide, il n’y a plus de Dieu, c’est une machine
qui le remplace et qui décide arbitrairement à
qui elle distribue un numéro. Seuls s’en sortent, sur terre, les êtres qui ont ce numéro,
qui sont l’ «axe des numéros». Seul cet axe
permet d’aller plus loin dans ses ambitions et
d’avoir un avenir.
Ce texte m’a particulièrement interpellé quant
à sa structure et sa construction dramaturgique mélangeant différents niveaux de temporalités et de narrations, construction théâtrale
qui n’était pas sans me rappeler le travail que
j’avais effectué sur Débris de Dennis Kelly,
ma première mise en scène.
Cette pièce met en jeu des personnages qui
sont à la fois acteurs et témoins de l’action, Et il est clair qu’il n’y a pas de numéro pour
ils jouent et commentent en même temps dif- tout le monde !
NOTE DE MISE EN SCÈNE
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Hamlet est mort, gravité zéro nous confronte variera en fonction de l’écriture des scènes.
à un fait divers : l’homicide qu’un père aurait Elle pourra être aussi bien télévisuelle lorsque les récits s’apparentent à des témoignacommis à l’encontre de ses enfants.
ges, que cinématographique en mettant en
avant les non-dits se dégageant de certains
Cet événement est raconté et revécu en direct dialogues ou encore onirique lorsque les perpar les six protagonistes de la pièce dans une sonnages partent dans des envolées métaphyjoute verbale où chacun va donner sa propre siques.
version des faits en tentant de convaincre
l’auditoire. Pour renforcer le côté cinématographique de
la pièce, je souhaite également la présence
J’ai donc décidé de transformer le plateau du d’une forte empreinte musicale et sonore se
théâtre en une véritable scène de «reconsti- rapprochant presque d’une bande originale
tution» où les différents éléments spatiaux de film.
évoqués dans la pièce seront suggérés : un banquet d’anniversaire, un cimetière, un saLe travail de la lumière sera également un
lon de la classe moyenne...
appui dramaturgique pour aider à la compréhension des changements d’adresses mais
Ainsi, les comédiens navigueront d’un espa- aussi pour créer des atmosphères propres à
ce à l’autre, et les spectateurs deviendront en chaque espace.
quelque sorte, enquêteurs et juges de l’action
qui se déroule sous leurs yeux.
Les six comédiens seront toujours présents
sur scène car ils prennent tous en charge cette
Le côté abyssal de la dramaturgie de la pièce reconstitution.
avec différents niveaux de jeu et d’adresses Ils seront tour à tour acteurs des scènes repréainsi qu’une multiplication de points de vue sentées, témoins et manipulateurs de l’espace
pousse à trouver des solutions scéniques for- de jeu ou bien encore des caméras.
tes.
L’utilisation de la vidéo me semble indispensable pour rendre lisible cette profusion.
De nombreuses caméras seront présentes
sur scène et pourront tour à tour nous plonger dans l’ambiance d’un docu-fiction, mettre l’accent sur des détails nous échappant à
première vue, ou encore servir d’appui de jeu
aux comédiens pour s’isoler et raconter leur
propre point de vue.
Le traitement de la vidéo, non systématique,
Il s’agira de travailler sur la manière dont rejouer cette catastrophe affecte leur personnage entre distance, empathie et catharsis
en montrant en quoi les non-dits accumulés
avant et pendant ces retrouvailles vont mener
à un déchaînement des passions et des pulsions menant à l’horreur dans le final de la
pièce.
EXTRAITS
BINE
enfin bon
alors les garçons sont partis devant sans nous
et nous deux on est encore un peu resté là
Dani et moi
temps de merde
vraiment pas chaud
DANIBine
BINE
DANI
Dis voir, il y a quelque chose en route chez vous ?
quoi ?
oui, je veux dire, si quelque chose
si quelque chose est en route quoi
chez Oli et chez toi
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HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT
BINEnon
qu’est-ce qui te fait penser ça ?
DANIrien de spécial
BINE
et ensuite elle me demande si quelque chose est en route
et je me dis
drôle d’endroit quand même
un cimetière pour ce genre de question
mais bon
tout ça a dû pas mal la remuer
DANI
remué mon cul
l’histoire avec Hannes
espèce de connasse
je me dis
DANI
Merde, Bine, j’ai oublié le truc avec la terre
j’y retourne vite fait, ok
____________________________________________________________
MANI
Depuis que Dieu est mort, le ciel est vide, mais pas tout à fait, disons presque
vide, le ciel, et c’est pourquoi on peut dire, selon une topographie générale du ciel, que certes
le ciel est vide, mais qu’en tant que tel, en tant que ciel vide, le ciel est une machine, le ciel est
vide mais une machine et cette machine, qu’est le ciel, cette machine distribue des numéros.
Thèse numéro deux, deux points, le ciel est une machine et distribue des numéros. Comme une
agence. Il faut se le représenter comme ça. Le ciel est comme une agence. Comme l’Agence
Nationale pour l’Emploi par exemple, non, comme la machine de l’Agence Nationale pour
l’Emploi et elle te distribue un numéro. A l’agence, tu tires de la machine dans la salle d’attente un numéro et au ciel c’est à peu près la même chose. Et quand le ciel te distribue un
numéro, on peut te prendre en compte. Tu es pris en compte quand tu as un numéro. Quand le
ciel te distribue un numéro, la machine, tu es pris en compte, on peut te prendre en compte, tu
joues un rôle dans le calcul général de la situation actuelle, dans l’économie de l’avenir, dans
la comptabilité globale du présent et dans le bilan tiré à la fin de toutes les opérations, à la fin
des temps, à la fin du monde, quand le ciel, quand la machine te distribue un...
A PROPOS DE LA PIÈCE
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« Mais cela fait longtemps que l’on n’a plus eu une aussi belle pièce familiale que hamlet ist
tot. keine schwerkraft, qui, d’une part, a toutes les capacités que détenait Ibsen – un lent effeuillage des façades qui dissimulent les réalités humaines – mais renvoie pour finir le vieux
Norvégien à son âge véritable : un bon siècle. […]
Jamais Ewald Palmetshofer n’avait encore écrit de tels dialogues, où l’actualité peut rester
suspendue, indéterminée, entre le passé et le présent... Chacun de ses personnages, dont il a
les voix à l’oreille, a plus d’intelligence que celle que lui prêterait la société, estime Ewald
Palmetshofer: «Ils sont malins, et cela les élève au-dessus de la situation». Ils sont issus de
la vieille pièce sociale, vivent toujours comme dans un drame, seraient devenus, voici trente
ans, du théâtre populaire critique et sont aujourd’hui, vraisemblablement, le théâtre contemporain de gens dans la vie desquels rien de vraiment essentiel ne se passe, et à qui le temps
marche sur les pieds, doucement, mais de plus en plus fermement.
(Franz Wille, Theater Heute 02/2008)
« On a rarement traité les tragédies familiales d’une manière aussi lapidaire que dans cette
pièce. Hamlet est mort, le bien et le mal ne sont plus des catégories dans le monde que l’on
esquisse ici.
Palmetshofer n’a pas inventé le genre de la farce familiale brutale. L’auteur est cependant le
plus obstiné parmi les nombreux nouveaux de Mülheim. Sa pièce, ce bavardage en dialogue,
d’une absurdité légendaire, combiné à des blocs de monologue erratiques, donne le jour à
un rythme palpitant et à un son d’un nouveau genre. Le vocabulaire est lui aussi inhabituel :
Palmetshofer laisse ses personnages s’exprimer en termes mathématiques ou géométriques
lorsqu’ils analysent leur vie. Le titre complet de la pièce est hamlet hamlet ist tot. keine
schwerkraft: hamlet est mort, pas de pesanteur. Ici, on ne peut même plus se fier aux lois de
la physique. »
(Wolfgang Kralicek, Mülheimer Theatertage 2008)
« Pas d’idéologie, pas de religion, juste soi-même. La pièce de Palmetshofer oscille entre histoire de famille, d’inceste, de religion et de société. Le plus frappant là-dedans, c’est qu’elle
montre que tout cela, d’une certaine manière, ne fait qu’un, mais que l’esprit ne parvient
tout de même pas à en saisir les liens. Palmetshofer fait parler ses personnages comme les
gens réfléchissent : par fragments, par phrases coupées en deux ou incomplètes qui tantôt se
nouent en pelote l’une avec l’autre, tantôt se détachent en s’émiettant... (…). Dans tout le
discours sur la ‘transcendance totale’, ‘l’économie de l’avenir’, les fonctions, les centrifugeuses et le ciel qui – ‘à présent que Dieu est parti’ – est une machine, dans toute sa nostalgie
de sens et de grandeur, une nostalgie mi-larmoyante, mi-émouvante, et quelque part ironique,
on reconnaît l’homme contemporain. »
(Lena Schneider, Nachtkritik, 23 novembre 2007)
LE METTEUR EN SCÈNE
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT
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VLADIMIR STEYAERT
Metteur en scène
Après des études de philosophie, de sciences politiques et d’histoire de l’art, Vladimir
Steyaert se forme à la mise en scène à la Comédie de Saint-Etienne en devenant assistant de JeanClaude Berutti. Il collabore avec lui sur de nombreux spectacles dont Zelinda et Lindoro de Carlo
Goldoni, Catharsis de Gustave Akakpo, Il se confronte également à l’univers de l’opéra en étant
assistant sur L’Elixir d’Amour de Gaetano Donizetti, opéra créé en mai 2007 à l’Opéra de Leipzig,
et dramaturge sur Wiener Blut, opérette de Johann Strauss fils, créée à l’Opéra de Nancy en octobre
2007.
Durant la saison 2007-2008, il est artiste associé à La Comédie de Saint-Étienne. Il y signe
sa première mise en scène, Baroufe à Chioggia de Carlo Goldoni, jouée sur une place publique
de Saint-Étienne dans le cadre du soixantième anniversaire de La Comédie de Saint-Étienne. En
novembre et décembre 2008, il assiste Sebastian Baumgarten au Schauspielhaus de Francfort sur
Der Fremde (L’étranger) d’Albert Camus.
En février 2009, il fonde sa propre compagnie avec la volonté de travailler dans un premier
temps sur les rapports entre théâtre, musique et vidéo.
Le premier projet de cette compagnie est la mise en scène de Débris de Dennis Kelly, spectacle créé à La Comédie de Saint-Étienne en avril 2010, repris lors de la saison 2011-2012 au PréauCDR de Vire et au Théâtre du Parc d’Andrézieux-Bouthéon. Ce spectacle sera rejoué au Théâtre Les
Ateliers à Lyon en février 2013.
Lors de la saison 2010-2011, il a mis en scène Huis Clos de Jean-Paul Sartre à La Comédie
de Saint-Étienne avec une distribution composée d’acteurs croate, allemand, roumain et togolais.
En novembre 2011, il crée La ligne de partage des eaux, monologue de l’auteur belge Alex
Lorette, spectacle au Théâtre du Verso à Saint-Etienne.
Il collabore régulièrement avec le Collectif 6am, collectif mêlant une recherche musicale
expérimentale à une recherche sur les arts numériques. Ensemble, ils ont créé lors du Festival Electrochoc à Bourgoin-Jallieu la Rue de l’Amor en avril 2011 puis la Rue de la Révolution en mars
2013, spectacle réunissant 7 comédiens, 5 musiciens et 3 vidéastes.
Lors de la saison 2013-14, il mettra en scène à l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne un spectacle multimédia autour de l’oeuvre d’Alexandre Scriabine, un projet municipal pluridisciplinaire
au Théâtre Théo Argence de Saint-Priest ainsi qu’une petite forme à destination des salles de classe
de collèges et lycées, Ma Mère Médée d’Holger Schober.
Il a pour projet la mise en scène d’hamlet est mort, gravité zéro de l’autrichien Ewald Palmetshofer ainsi que Looking for Quichotte de Charles-Eric Petit.
Depuis 2013, il collabore également avec le metteur en scène belge Fabrice Murgia de la Cie Artara
notamment sur sa prochaine création au Festival Avignon In 2014.
L’AUTEUR ET LE SCÈNOGRAPHE
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT
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EWALD PALMETSHOFER
Auteur
RUDY SABOUNGHI
Ewald Palmetshofer est né en 1978 à Linz en Autriche. Il fait des études de théologie, de philosophie
et de psychologie à Vienne et soutient une thèse sur
Lacan, Zizek, Badiou et Saussure.
régulièrement Klaus Michaël Grüber, Luc Bondy,
Jean-Claude Berutti, Jean-Louis Grinda, Jacques
Lassalle, Luca Ronconi, Anne-Teresa de Keersmaeker, Lucinda Childs et Thierry de Peretti.
Durant la saison 2007/2008, il est auteur en résidence
au Schauspielhaus de Vienne où il écrit son hamlet
est mort, gravité zéro qui lui vaut d’être élu meilleur
jeune dramaturge de l’année 2008 par la revue Theater heute. Cette pièce est créée dans ce théâtre par
Felicitas Brucker en novembre 2007.
Depuis cette résidence, les prix et les mises en scène de ses pièces se multiplient en Allemagne et en
Autriche et il apparaît comme une figure importante
de l’avant-garde montante du théâtre en langue allemande. Pour la saison 2011/2012, Ewald Palmetshofer est dramaturge invité au Nationaltheater de Mannheim.
Deux de ses œuvres (hamlet est mort, gravité zéro
et faust a faim, immangeable marguerite) ont été
traduites en français par Laurent Muhleisen mais
pour l’instant aucune de ses pièces n’a été montée
en France.
Partager son goût du théâtre l’a mené sur des scènes
aussi diverses que le Théâtre de Bussang et la Scala
de Milan, en passant par la Schaubühne et le Berliner
Ensemble, la Comédie Française, la Cour d’Honneur
du Festival d’Avignon, le Teatro Argentina de Rome,
le Schauspielhaus de Zürich, le Teatro Goldoni de
Venise, le Festival d’Edimbourg, le Young Vic de
Londres ou encore le BAM de New York.
- helden, 2005
- sauschneidn. ein mütterspiel, 2005
- wohnen. unter glas, 2006
- hamlet ist tot. keine schwerkraft, 2007 (hamlet est
mort, gravité zéro)
- Das Ende kommt schon noch, 2008
- faust hat hunger und verschluckt sich an einer grete, 2009 (faust a faim, immangeable marguerite)
- tier. man wird doch bitte unterschicht, UA: 11. September 2010
- Körpergewicht 17%, 2009
- herzwurst.immer alles eine Tochter, 2009
Scénographe et costumier
Récemment, il signe pour Luc Bondy les costumes d’Idomeneo à l’Opéra de Paris et King Lear au
Burgtheater de Vienne, pour Jean-Claude Berutti
L’Elisir d’amore à l’Opéra de Leipzig, une Soirée
Stravinski à l’Opéra de Rhin avec la chorégraphe Lucinda Childs et avec Jean-Louis Grinda Die Zauberflöte à l’Opéra de Monte-Carlo et Amica de Mascagni à l’Opéra de Rome.
Ses pas l’ont emmené aussi jusqu’en Afrique pour
Catharsis à Lomé, et en Sibérie pour La Traviata à
Krasnoïarsk.
Son goût pour la transmission le pousse à intervenir
dans les grandes écoles, au Studio Herman Teirlinck
(Anvers) comme à l’Ecole du T.N.S, à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs (Nice) ou encore au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il
anime un atelier avec les jeunes scénographes de
l’ENSATT à Lyon.
En novembre 2011, il crée la scénographie de Ruy
Blas de Victor Hugo mis en scène par Christian
Schiaretti au TNP et en mai 2012 les costumes de La
Traviata mis en scène par Deborah Warner pour les
Wiener Festwochen.
Depuis ses débuts, Rudy Sabounghi partage son amour
de la scène avec quelques fidèles artistes européens. Que Il a réalisé les scénographies et costumes de toutes
se soit pour le théâtre, l’opéra ou la danse, il retrouve les créations de Vladimir Steyaert.
REGARD EXTÉRIEUR ET LUMIÈRES
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT PAGE 10/18 MAÏANNE BARTHÈS Assistante à la mise en scène
YANN LORIC
Après des études de lettres supérieures, puis de philosophie, Maïanne Barthès intègre le conservatoire
de Montpellier, dirigé par Ariel Garcia Valdès dans la
classe d’Yves Ferry. De 2006 à 2009, élève à l’Ecole
de la Comédie de Saint-Etienne, elle joue sous la direction de François Rancillac, Jean-Claude Berutti,
Laurent Hatat, Olivier Maurin, Jean-Marie Villégier,
Hugues Chabalier,... et termine son cursus avec la
création de Kukuga mélancolique système dix, un
spectacle écrit par Dieudonné Niangouna et mis en
scène par Jean-Paul Delore au théâtre Paris Villette,
à Johannesburg en Afrique du Sud et Maputo au Mozambique.
Après une maîtrise d’histoire et une licence cinéma, il
décide de se consacrer exclusivement au théâtre qu’il
fréquentait assidûment pour y travailler en parallèle
de ses études (Festival d’Aix, Théâtre National de
Chaillot, Opéra National, Théâtre Paris Villette).
Il se forme «in situ» en devenant régisseur général
à La Maison des métallos à Paris pendant deux ans.
Puis il s’oriente principalement vers la lumière. Assistant éclairagiste auprès de divers concepteurs, sa
rencontre avec Éric Soyer est capitale dans son évolution. Il devient son assistant et intègre par son intermédiaire la Cie Louis Brouillard de Joël Pommerat.
Créateur Lumières
En 2007, une autre rencontre sera déterminante, celle
Dans le cadre de sa formation, elle dirige deux pro- avec Charles-Éric Petit et la Cie l’Individu ; présent
jets : L’uruguayen de Copi et De la difficulté à dire dans le travail artistique dès la phase d’écriture, il en
et à faire, montage de poèmes du XXème siècle. En partage la direction artistique, en est le créateur lu2010, elle joue sous la direction de Yves Bombay mière et l’assistant à la mise en scène.
dans Plus marrant que le bowling, de Steven Dietz
pour le piccolo, théâtre itinérant en Région Rhône alEn parallèle, il a été régisseur lumière sur la tournée
pes et Auvergne.
internationale de La Trilogie de Wajdi Mouawad et
régisseur général pour la Cie Diphtong - Hubert CoAu sein de United Mégaphone, la compagnie qu’elle las. Récemment, il aura créé les lumières des specco-dirige avec Hugues Chabalier, elle met en scè- tacles de Catherine Gandois, Karine Fourcy, Michel
ne Je hais les voyages et les explorateurs (montage André, Vladimir Steyaert, Florence Lloret et assisté
à partir de Copi et Will Self), et joue dans Le jardin l’éclairagiste Marie-Christine Soma sur la création
de reconnaissance de Valère Novarina et Le paradis du Banquet de Platon, mis en scène par Jacques Vinsans retour, montage de textes sur le bonheur, tous cey à La Comédie Française.
eux mis en scène par Hugues Chabalier.
Lors de la saison 2012-2013, il signera la création
Elle participe à la lecture de Polyptique E.P, le der- lumière de La Métamorphose de Kafka mis en scène
nier texte d’Emmanuel Darley, à Théâtre Ouvert en par Sylvain Maurice au Théâtre National de Stras2011 et joue dans la Rue de la Révolution mis en scè- bourg.
ne par Vladimir Steyaert
LE VIDEASTE ET LE MUSICIEN
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT PAGE 11/18 ERIC PETROTTO
JEAN-CHRISTOPHE MURAT
Musicien
Pendant près de dix ans, Eric Petrotto participe au
projet Feedbacker en tant que claviste. Sa passion
pour la musique et la vidéo le pousse à intégrer le
groupe B R OAD WAY en 2004 où il officie en tant
que VJ (mixeur d’images). Avec ce groupe il participe à de nombreuses collaborations artistiques dans
le domaine de la musique et celui du théâtre.
Multi-instrumentiste, il est compositeur au sein de B
R OAD WAY, groupe de pop électro stéphanois, découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac en
2006, signé depuis son deuxième album sur le label
Jarring Effects (High Tone, Ez3kiel...) et distribué en
France par Discograph.
Vidéaste
Ainsi, il participe à l’album 06:06 am, sorti en 2004
et à Enter the automaton, sorti en 2008.
En 2006, il travaille sur le projet The John Venture
réunissant des membres de B R OAD WAY et d’ Angil and the Hiddentracks, projet aboutissant à la création d’un album et à une tournée d’une trentaine de
dates. Une collaboration entre B R OAD WAY et le
Quatuor Pli, quatuor à cordes expérimental lors d’une
résidence au Fil, salle de concerts à Saint-Etienne, en
novembre 2008, lui permet de travailler avec Lionel
Palun à la vidéo.
En 2007, B R OAD WAY et Angil fusionnent le
temps d’un album, sous l’appellation The John Venture, particulièrement reconnu par la presse (écouté
et approuvé des Inrockuptibles), et parcoure les scènes (prés de 100 concerts en 2 ans), du Printemps
de Bourges au festival Electron (Genève), en passant
par l’Italie …
En 2008, B R OAD WAY continue sa route en solo,
et marque un tournant pop dans son approche musicale, avec l’album Enter The Automaton, qui est
unanimement consacré par les médias francais (Coup
de coeur France Inter, Ecouté et approuvé des Inrockuptibles, Révélation Télérama, France 2, etc …) et
Sa curiosité pour les rencontres artistiques l’amène européens (Album français 2008 le plus diffusé sur
également à travailler sur des projets théâtraux. Ainsi, les webradios Européennes). B R OAD WAY défend
il participe à la création musicale de Baroufe à Chiog- cet opus sur scène, avec de nombreux « support »,
gia, spectacle mis en scène par Vladimir Steyaert à la pour Alain Bashung notamment. Le groupe fait égaComédie de Saint-Etienne en mai 2008.
lement un détour par le monde du théâtre cette même
année, en jouant en live Baroufe à Chioggia de Carlo
Goldoni, mis en scène par Vladimir Steyaert, dans le
Parallèlement à ces activités artistiques, il est co-fon- cadre du 60ème anniversaire de la Comédie de Saintdateur et président de cd1d.com, fédération de labels Etienne.
indépendants et plateforme de distribution en ligne,
et co-fondateur et président du label 6am qui s’occupe de production discographique et du management L’année 2009 est consacrée à la création du nouveau
des groupes B R OAD WAY, The John Venture et spectacle qui accompagne la sortie en Novembre
Deschannel depuis 2005.
prochain du Ep Gang Plank, enregistré avec un Quatuor à cordes, et masterisé au mythique studio Abbey
Il participe à toutes les créations de Vladimir Steyaert Road à Londres.
en tant que vidéaste.
CHRISTOPHE BRAULT
comédien
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URSA RAUKAR
Comédienne
Originaire de Zagreb en Croatie, Ursa Raukar a suivi Après des études au Conservatoire National Supéune formation à l’École secondaire de musique, ainsi rieur d’Art Dramatique, il joue notamment dans les
qu’à l’Académie d’art dramatique.
mises en scène de Robert Cantarella «Hamlet» de
Shakespeare, «Du matin à minuit» de Georg Kaiser;
Frédéric Fisbach «Les Paravents» de Jean Genet,
Privilégiant le théâtre à la musique, elle rejoint en «L’Illusion comique» de Corneille ; Bernard Sobel
1983 le Théâtre des jeunes de Zagreb (ZKM).
«En attendant Godot» de Samuel Beckett.
Noëlle Renaude écrit pour lui «Ma Solange comment
t’écrire mon désastre», Alex Roux.
Pendant ses 25 ans de carrière au ZKM, Ursa Raukar Il travaille également avec Éric Vigner, Gérard Dea joué plus de 80 rôles, allant de la grand-mère dans sarthe, Jean-Pierre Vincent, Stanislas Nordey, JacJouons au Petit Chaperon Rouge de R. Schneider à ques Kraemer, Aurelia Guillet, Myriam Mazourki.
Olga dans Les Trois Soeurs de Tchekhov, en passant
par Pénélope dans Ulysse et son fils de Veno Taufer. Plus récemment, il joue sous la direction de Stéphane
Elle a travaillé entre autres avec Janusz Kica, Ivica Braunschweig, dans «Tartuffe» de Molière, «RosmeBuljan et Jean-Claude Berutti.
rholm» d’Henrik Ibsen et «Six personnages en quête
d’auteur» de Luigi Pirandello; Gilles Bouillon «Cyrano de Bergerac» d’Edmond Rostand; Frédéric MaLors de la saison 2010-2011, elle intègre la troupe de ragnani «Le Cas Blanche-Neige» d’Howard Barker;
la Comédie de Saint-Etienne où elle joue sous la di- Benoît Lambert «Dénommé Gospodin» de Philipp
rection de Jean-Claude Berutti dans Macbeth d’Hei- Löhle.
ner Müller et sous la direction de Vladimir Steyaert
dans Huis Clos de Jean-Paul Sartre.
Il a également participé au documentaire «Entrée
des artistes» de Laurence Serfaty et Philippe Baron
consacré au métier de comédien de théâtre aux côtés
de Jacques Gamblin et de François Morel. Au cinéma,
il tourne dans des films de Costa Gavras «Le Couperet», Michel Deville «Toutes peines confondues»,
Francis Girod «Lacenaire», Pierre Granier-Deferre
«L’Autrichienne».
Il tourne également pour la télévision.
ANTOINE SASTRE
Comédien
Pauline Laidet joue pendant un an et demi dans «Embouteillage», mis en scène par Anne-Laure Liégeois,
avant d’entrer en 2003 à l’école de La Comédie de
St-Etienne/CDN, pour une formation de 3ans.
A sa sortie, elle est engagée comme comédienne associée à La Comédie de Saint-Etienne jusqu’en 2008
où elle travaille avec François Rancillac, Eric Massé,
Angélique Clairand et Jean-Claude Berutti.
Parallèlement, elle crée avec d’autres comédiens le
collectif «Quincaillerie Moderne» et joue dans diverses créations mises en scène par Pio Marmaï, Benjamin Villemagne et Charlotte Duran, elle y met également en scène Jackie de Jelinek.
Formé au Conservatoire National de Région de Tours
(2001-2003) Antoine Sastre intègre l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de la Comédie de
Saint-Étienne (2003-2006).
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PAULINE LAIDET
Comédienne
Depuis 2008, elle travaille comme comédienne et
danseuse avec les metteurs en scène Laurent Brethome, Grégoire Blanchon, Mathieu Loiseau, Cédric
Veschambre, Emilie Leroux, Félix Pruvost, Vladimir
Steyaert, à Lyon, Saint-Etienne, Grenoble et Paris,
et avec les chorégraphes Denis Plassard et Mathieu
Heyraud.
De 2006-2008, il est artiste associé au Centre Dramatique National de la Comédie de Saint-Étienne où
il travaille essentiellement avec François Rancillac (
Music-Hall de Jean-Luc Lagarce, Les Papillons de
Nuit de Michel Marc Bouchard).
De 2008 à 2010, il est artiste associé au Centre Dramatique Régional de Tours où il travaille auprès de
Gilles Bouillon (Le Jeu de l’Amour et du Hasard de
Marivaux, Atteintes à sa Vie de Martin Crimp...)
En 2010, il chante dans l’opérette légère Phi-Phi d’Albert Willemetz et Henri Christiné mise en scène
Johanny Bert et il est danseur avec le chorégraphe
En 2011, elle tourne «Et à la fin, elle meurt» sous Thierry Thieû Niang au Musée du Louvre (Novemla direction de Damien Vildrac. Elle joue en mars bre 2010) puis pour un quatuor intitulé Au Zénith au
2012 dans «La Rue de la Révolution» mis en scène C.D.N. de Valence (Juin 2011).
par Vladimir Steyaert.
Elle travaillera en janvier 2013 sous la direction
de François Rancillac dans «Ma mère qui chantait
sur un phare» de Gilles Granouillet au Théâtre de
l’Aquarium.
Pour la saison 2011/2012, il joue avec la Compagnie
Vladimir Steyaert Huis Clos de Jean-Paul Sartre au
Théâtre du Lucernaire (Juillet à Septembre 2011) et
un monologue La Ligne de Partage des Eaux d’Alex
Lorette au Théâtre du Verso -Comédie de SaintTitulaire du D.E, elle intervient aussi pour différentes Étienne (Novembre 2011).
classes et ateliers de théâtre et de danse.
CHARLOTTE DURAN
Comédienne
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LES COMÉDIENS
ANTHONY BREUREC
comédien
Après des études d’Art Dramatique au Conservatoire
de Nantes, Anthony Breurec intègre en 2003 l’Ecole
de la Comédie de Saint-Etienne, où il travaille avec
Benoît Lambert, Philippe Vincent, Maguy Marin, Ricardo Lopez-Munoz, Ghislaine Drahy, Olivier Maurin...
Charlotte passe un baccalauréat d’arts plastiques en
2001. Elle suivra une formation théâtrale à l’école de
la Comédie de Saint Etienne de 2003 à 2006.
En 2006 , elle fonde sa compagnie : la « Quincaillerie
Moderne » et sera présente sur toutes les créations du
collectif en tant que comédienne mais aussi comme
auteur et metteur en scène.
Il termine son cursus en 2006 avec «Les Moinous»,
saga d’après des romans de Raymond Federman, Elle travaille avec Jean Paul Wenzel, François Ranmise en scène par Eric Massé et Angélique Clairand, cillac, Eric Massé, Lazare Herson-Macarel, Nathalie
repris ensuite à Malakoff, à Lyon et à Villefranche Veuillet, Vladimir Steyaert …
sur Saône.
Elle est souvent sollicitée pour des partitions solos :
Il est ensuite engagé pour deux ans en tant qu’Artiste « Trois Elles » avec l’auteur et metteur en scène
Associé à la Comédie de Saint-Etienne, et joue sous la Nadia Xerri-L et «Nous avons toutes la même hisdirection de Jean-Claude Berutti, François Rancillac toire» de Dario Fo et Franca Rame.
et Louis Bonnet. Il participe ainsi à plusieurs tournées nationales (notamment «Zelinda et Lindoro» de Charlotte prête régulièrement sa voix à France Inter
Carlo Goldoni), aux projets Piccolo-Théâtre itinérant et France Culture pour l’enregistrement de dramatien Région Rhône-Alpes, et mène différents ateliers ques radiophoniques et aussi pour des audioguides,
de formation.
des livres pour enfants et des jouets.
Depuis 2008, il travaille avec Nadia Xerri-L. sur
«Couteau de Nuit» (Théâtre de la Ville-Paris)
mais aussi avec Laurent Brethome «Une Noce de
Tchekhov», Benjamin Villemagne «Les Chroniques»,
création de la Quincaillerie Moderne et «Existence»
d’Edward Bond, Jean-François Le Garrec «On ne
Badine pas avec l’Amour» d’Alfred de Musset, François Rancillac «Ma mère qui chantait sur un phare»
de Gilles Granouillet.
Il a déjà travaillé avec Vladimir Steyaert sur «Débris» de Dennis Kelly et «La Rue de la Révolution».
A l’origine des «Pissenlits» avec l’auteur Myriam
Boudenia, Charlotte met en scène, dessine, photographie et réalise un court métrage pour ce projet.
Lors de la saison 2012-2013 elle travaillera sous la
direction de Valérie Marinese à la Comédie de Valence pour «Bouh!» de Mike Kenny.
Elle a déjà travaillé avec Vladimir Steyaert sur «Débris» de Dennis Kelly.
EXTRAITS DE PRESSE AUTOUR DE «HUIS-CLOS»
LA PRESSE
création La comédie de Saint-Etienne / novembre 2012
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TÉLÉRAMA/ juillet 2011
L’Humanité.fr/ 22 juillet 2011
LES PHOTOS
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT
PAGE 16/18 «Débris» de Dennis Kelly / avril 2010 / Comédie de Saint-Etienne
«Rue de la Révolution» / mars 2012 / Abattoirs de Bourgoin-Jallieu
LES PHOTOS
HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT
PAGE 17/18 «La ligne de partage des eaux» d’Alex Lorette / novembre 2011 / Théâtre du Verso
«Dors-toi» de Sasha Rau / juin 2012 / Théâtre Les Ateliers / Lyon
COMPAGNIE VLADIMIR STEYAERT
Le premier spectacle de la Compagnie Vladimir Steyaert Débris de Dennis Kelly, a
été créé en avril 2010 à La Comédie de Saint-Etienne puis repris en 2012 au Théâtre du Parc
d’Andrézieux-Bouthéon, au Préau-CDR de Vir dans le cadre du «Festival Ado»et à Lyon au
Théâtre Les Ateliers en février 2013.
Suite à ce spectacle, la Comédie de Saint-Etienne a commandé pour la saison 20102011, une mise en scène de Huis-Clos de Jean-Paul Sartre avec des comédiens togolais, croate,
roumain et allemand. Ce spectacle a ensuite été repris à Paris au Théâtre du Lucernaire durant
l’été 2011, puis au ZKM-Théâtre des Jeunes de Zagreb en octobre 2011.
La troisième création de la compagnie, La Ligne de Partage des eaux, d’Alex Lorette a
été créée au Théâtre du Verso, à Saint-Etienne, en novembre 2011.
En juin 2012, la compagnie est invitée par le Théâtre Les Ateliers à Lyon à mettre en
espace Dors-toi de Sasha Rau. dans le cadre du Festival “Text Appeal”.
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HAMLET EST MORT, DEGRÉ ZÉRO VLADIMIR STEYAERT LA COMPAGNIE
Parallèlement à cette activité théâtrale, la compagnie travaille conjointement avec le
Collectif 6am (musique, arts numériques) autour de spectacles pluridisciplinaires joués sur
l’espace public. Ainsi, ces deux structures ont une convention triennale commune avec les
Abattoirs, SMAC de Bourgoin-Jallieu, afin de créer chaque année une «rue virtuelle», mêlant
arts numériques, musique live et théâtre.
La première réalisation a eu lieu en avril 2011 avec la performance hors-les-murs La Rue de
l’Amor. La seconde création, La Rue de la Révolution, a été créée en mars 2012 et réunit 5
musiciens, 7 comédiens et 3 vidéastes. Elle a été jouée au Festival «Electrochoc» à BourgoinJallieu, au Festival «Les Détours de Babel» à Grenoble ainsi qu’à la Cordonnerie à Romans.
Le spectacle a été repris en mars 2013 lors de la Biennale Internationale de Design de SaintEtienne.
Les prochains projets de la compagnie sont la réalisation du «Mystère» Scriabine à
l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne en mai 2014 dans le cadre du Festival «Piano Passion», spectacle autour de l’oeuvre du compositeur russe Alexandre Scriabine, compositeur ayant conçu
un système philosophique où la musique est créatrice d’images colorées et abstraites.
Lors de la saison 2013-14, aura également lieu la création d’une petite forme à destination des
salles de classes de collèges et lycées, Ma Mère Médée donnant la parole aux enfants de Médée
et Jason et faisant apparaître l’envers du mythe depuis leur point de vue d’adolescents.
La compagnie a été en résidence au Théâtre Théo Argence de Saint-Priest-Scène RhôneAlpes afin de mener un projet pluridisciplinaire en lien avec les habitants de cette ville et avec
la Biennale d’Art Contemporain de Lyon. La restitution de cette résidence a lieu en septembre
2013 lors des Journées Européennes du Patrimoine sous la forme de quatre installations plastiques et vidéos.
Les prochains projets de la compagnie sont les mises en scène de Looking for Quichotte de
Charles-Eric Petit et hamlet est mort. gravité zéro de l’auteur autrichien Ewald Palmetshofer.
COMPAGNIE
VLADIMIR
STEYAERT
CONTACTS :
ARTISTIQUE : Vladimir Steyaert : [email protected] / 06 13 14 68 50
7, rue Henri Barbusse 42000 Saint-Etienne
ADMINISTRATION/PRODUCTION : Stéphane Triolet : [email protected] / 06 13 46 25 37
Le Bureau Éphémère - 2 rue Dormand 42000 Saint-Etienne
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