L’Iran prêt au combat contre les USA Le général Massoud Jazayeri, sous-commandant et porte-parole du quartier général des forces armées iraniennes, en réaction aux propos osés tenus par Hillary Clinton, candidate aux élections présidentielles américaines, a rétorqué : « Téhéran est prêt à livrer le combat décisif contre Washington ». Lors de son discours électoral ce jeudi 2 juin en Californie, Hillary Clinton, candidate démocrate, en faisant allusion à ses tentatives pour réinstaurer des restrictions encore plus sévères à l’encontre du prétendu militaire de l’Iran, avait dit : programme nucléaire « Le monde entier doit savoir que les Etats-Unis feront tout au moment propice pour éviter que l’Iran puisse accéder à l’arme nucléaire. De ce fait, l’option militaire est toujours sur la table. » Le général Jazayeri a promptement riposté en disant : « Nous sommes prêts, dans une vraie bataille frontale, à sauver l’humanité des politiques belliqueuses et hégémoniques des Etats-Unis. » Il a ajouté : « Bien sûr en disant que toutes les options sont sur la table, ils cherchent à produire un tapage médiatique, mais l’Iran islamique disposent de tous les moyens nécessaires pour faire face à n’importe quelle option des Américains. » En soulignant les propos récemment tenus par Obama au sujet de la Syrie, il a indiqué : « Il semblerait que les Américains aient oublié qu’ils jouent un grand rôle dans la guerre syrienne et qu’ils sont en train d’écraser le peuple syrien sous les débris de leur guerre par procuration, en garantissant aux terroristes takfiristes de Daech leur soutien intégral. » Le porte-parole des forces iraniennes a fait allusion à la ruse médiatique des Américains pour détourner l’opinion publique et a affirmé : « La coalition prétendument anti-Daech des Américains n’a été jusqu’à présent qu’un bouclier de protection pour le transit d’armes, de munitions et de terroristes mercenaires dans le seul but de continuer la guerre. Elle n’a servi qu’à défendre les terroristes contre la nation syrienne. » terrorisme : Simulation d’attentat au Stade de France A 11 jours du début de l’Euro 2016, la police française a organisé une simulation d’attentats au Stade de France pour se préparer au pire. Ces exercices ont eu lieu mardi matin au Stade de France à Saint-Denis, mais aussi dans d’autres villes. Près de 500 figurants, secouristes et policiers ont simulé mardi des attentats simultanés dans et aux abords du Stade de France, afin de tester la coordination des forces d’intervention à dix jours du match d’ouverture de l’Euro 2016. Sept matches de l’Euro 2016 (10 juin-10 juillet) se joueront dans cette enceinte de 80 000 places, sept mois après les attentats du 13 novembre qui avaient débuté aux abords de ce même stade, y faisant un mort et 56 blessés. Le scénario de l’exercice de mardi était inconnu des forces de l’ordre ni des secours. La première explosion était censée se produire en plein match, dans les couloirs derrière les tribunes du stade. Une deuxième « explosion » devait ensuite être déclenchée sous un pont, entre la gare RER et le stade, au moment de l’évacuation des spectateurs. Bilan virtuel de ces attaques simulées : une vingtaine de morts, une soixantaine de blessés. Belgique : La prochaine grève, prévue mardi prochain « ira au finish » Réunie en congrès mercredi et jeudi, l’interrégionale wallonne de la CGSP a décidé d’entrer en « actions continues », annonce l’organisation dans un communiqué diffusé jeudi. « Il faut en finir avec ce gouvernement », martèle la branche du syndicat. « Constatant les attaques incessantes contre les services publics et le monde du travail combinées à la volonté du gouvernement fédéral de passer en force sur l’ensemble des dossiers, l’ensemble des secteurs et intersectorielles de l’IRW (interrégionale wallonne, ndlr) ont décidé d’entrer en actions continues », selon le communiqué de la CGSP (Centrale Générale des Services Publics). Tous mouvements et actions qui se poursuivront après le 31 mai seront couverts, annonce la CGSP. Patrick Lebrun a en outre été élu comme nouveau secrétaire général lors du congrès de l’IRW de la CGSP. Mardi 31 mai aura lieu une manifestation des services publics en front commun syndical. Par ailleurs, la GCSP-Cheminots a prévu une grève totale du rail le même jour, avant d’appeler l’ensemble des secteurs publics à faire grève. > La réunion entre syndicats et patrons du rail se termine sans accord: la grève se poursuit Les cheminots veulent aller plus loin La CGSP-cheminots veut aller encore plus loin dans les protestations, dans le cadre de la grève contre les mesures prises par le gouvernement. « Baisser la dotation de 20% dans les 5 ans qui viennent, c’est vraiment asphyxier l’entreprise », a déclaré un délégué à Bel RTL. « Avec des conséquences sur le personnel, mais également sur les infrastructures et donc la sécurité ». Il est également à nouveau question du problème des jours de récupération, raison de la grève de ce jeudi, d’ailleurs. « Si on n’a pas le retrait de cette mesure, totalement inacceptable pour les travailleurs, de supprimer des jours de repos, hé bien ce sera grève au finish ». Entretemps, la CGSP a appelé l’ensemble du service public à faire grève mardi prochain, le 31 mai. Les administrations, les écoles, les transports, la police, les prisons, … et le reste des services publics, pourraient donc suivre la grève des cheminots. via La prochaine grève, prévue mardi prochain « ira au finish »: pas de train pendant plusieurs jours ? – RTL Info. Belgique, Grève au finish : Charles Michel pourrait présenter sa démission ! Tandis que la grève des travailleurs de la SNCB se poursuit, une grève au finish est annoncée dans tous les secteurs publics à partir du 31 mai. Charles Michel frémit. Pour la famille libérale, les moteurs de l’économie sont les commerciaux, les titulaires de professions libérales, les créateurs de nouveaux produits financiers,… Enfin, c’est ce que Charles pensait ! Ce fils à Papa qui avait vécu confortablement dans un quartier chic de sa commune de Wavre avant de devenir premier ministre, commence peu à peu à comprendre ce que c’est que le monde réel. Avec les seuls cheminots qui font grève deux jours d’affilée, c’est toute l’économie du pays qui tourne au ralenti. Qu’estce que ça va être quand les employés des différentes administrations, les enseignants, les métallos et les agriculteurs les rejoindront ? Le big bordel ! Ces gens, considérés par le gouvernement en place comme des bons à rien, assurent en fait que le pays continue à tourner alors que les différents gouvernements ont vendu notre économie aux actionnaires, aux patrons et aux banquiers. Ils doivent en faire plus avec moins de moyens et c’est pour ça qu’ils en ont ras-le-bol et se mettent en grève. Mais que se passera-t-il si l’économie du pays vient à être entièrement paralysée par une grève générale et au finish ? « Je ne pourrai jamais assumer mon bilan face aux grandes entreprises qui m’ont élu » nous confie Charles Michel. « Elles perdront des centaines de millions d’euros et je devrai démissionner » poursuit-il, la larme à l’oeil. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire si vous voulez que le gouvernement démissionne… mbi Bourdin à Manuel Valls : « Les Français ne veulent plus de vous au pouvoir ! » (vidéo) Chaque matin, dans son émission “L’invité de Bourdin Direct”, l’animateur Bourdin bouscule quotidiennement ses invités, en particulier les responsables politiques pour les mettre face à leurs vérités ou à leurs scandaleuses incompétences. Ce 26 mai, Jean-Jacques Bourdin a reçu le Premier Ministre Manuel Valls pour l’interroger sur la loi du travail El Khomri. Il rappelle au Premier Ministre que les grèves des syndicats et les manifestations des citoyens français sont le résultat d’une intense exaspération et d’un mécontentement permanent des Français. Il révèle à Manuel Valls, qu’il renvoie l’image d’un Premier Ministre arrogant et diviseur : « ils sont en grève contre vous les Français, en grève contre le pouvoir ! Contre François Hollande et contre vous !Ils ne vous veulent plus au pouvoir ! » Les aveux de Bourdin font pâlir le Premier Ministre qui ne trouve plus ses mots et vacille en répétant tel un enfant surpris dans sa bêtise : « mais…mais…mais… ». Bourdin explique avec une grande fermeté à Manuel Valls que si plus de 70% des Français s’insurgent contre “la loi travail” c’est d’abord parce qu’ ils désirent mener un mouvement de résistance contre un gouvernement autoritaire et à la limite de la dictature. http://cybercomnet.fr/wp-content/uploads/2016/05/93c663355ebc 8aff48b1840f1a243ba3.mp4 Le wahhabisme se propage au Kosovo Allié notoire des Etats-Unis, l’Arabie saoudite a dépensé des millions de pétrodollars de par le monde pour promouvoir le wahhabisme, une forme déviante et radicale de l’islam sunnite, qui a notamment inspiré le groupe terroriste Daech. Cette idéologie mortifère s’est désormais propagée au sein du petit Etat du Kosovo, note le New York Times. « Alors qu’il a une population de seulement 1,8 million de personnes, le Kosovo a envoyé combattre et mourir en Irak et en Syrie un nombre proportionnellement plus élevé de ses jeunes gens que n’importe quel autre pays. Depuis 2012, 314 Kosovars ont rejoint l’Etat islamique, dont deux auteurs d’attentats, 44 femmes et 28 enfants. Même la Belgique, qui est largement perçue comme un important foyer de l’extrémisme après les attaques de Paris et de Bruxelles, arrive derrière lui en terme du nombre de recrues, » affirme le quotidien américain. L’article poursuit en disant que « si le Kosovo est dans une telle situation, c’est en grande partie à cause de l’Arabie saoudite, » qui a dépensé sans compter pour promouvoir le wahhabisme « parmi les jeunes et les personnes vulnérables. » « Le problème est qu’ils ont soutenu des penseurs qui prêchent la violence », a déclaré Fatos Makolli, directeur de la police antiterroriste du Kosovo, au New York Times. Les Etats-Unis et l’OTAN ont investi beaucoup d’argent et d’efforts pour arracher la province historique du Kosovo à la Serbie en 2008. On y trouve notamment le camp de Bondsteel, plus grande base de l’OTAN en Europe, qui est en outre le premier fournisseur d’emploi du pays. Qu’un territoire aussi fermement contrôlé par les forces occidentales puisse être devenu un des principaux terreaux du terrorisme en dit long sur la collusion existant entre les Etats-Unis, l’OTAN et les groupes takfiristes. Le Kosovo, note le New York Times, était pourtant naguère connu comme une société tolérante. Depuis des siècles, la majorité musulmane du pays suivait l’école hanafite, majoritaire au sein de l’islam sunnite, et comptait de nombreuses confréries soufies. Mais cette tradition a été mise à mal par des imams, formés en Arabie saoudite et payés par de prétendues œuvres de bienfaisance saoudiennes, qui ont commencé à prêcher les conceptions wahhabites de l’islam, qui autorisent le meurtre des musulmans considérés comme hérétiques. L’attitude du gouvernement, valet déclaré des Etats-Unis ne cachant pas sa corruption et son irréligiosité, et l’américanisation rampante de la société, qui va souvent de paire, ont également contribué à radicaliser une partie de la population, en particulier les jeunes issus des milieux ruraux qui, devant le faible espoir de trouver du travail, ont pour beaucoup céder au chant des sirènes saoudiennes. Bien que les Etats-Unis aient prétendu avoir pris des mesures pour réduire l’extrémisme au Kosovo après le 11 septembre, le New York Times remarque que les monarchies du golfe Persique n’ont cessé d’y accroître leurs financements en faveur des franges les plus dures du pays. Ainsi, « au moins deux imams radicaux continuent à prêcher dans la capitale kosovare, Pristina, et à attirer des foules de jeunes gens, » affirme le journal. Dans l’immédiat, le monde semble donc condamné à récolter les graines de la discorde que les Saoudiens ont semées en propageant une idéologie sectaire qui, à terme, risque de se retourner contre eux. D’ores et déjà, Daech, tout en bénéficiant des financements du royaume, accuse la monarchie saoudienne de corrompre la pureté du wahhabisme et d’instrumentaliser la religion pour se maintenir au pouvoir. Les 20 attaques terroristes qui ont frappé le royaume depuis 2014, dont de nombreuses furent l’œuvre de Daech, sont-elles les prémices d’une lutte intestine au sein du wahhabisme, qui pourrait voir les têtes de la famille royale rouler sous la faux de la camarde daechiste ? Oubliez la « Loi Travail » : ce qui va arriver est beaucoup plus grave, préparez-vous au pire ! Oubliez la « Loi Travail » : ce qui va arriver est beaucoup plus grave, préparez-vous au pire ! The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. Guerres Saintes : des Omeyyades, des Croisades au Ottomans Ce documentaire reviens sur le califat Omeyyade de Damas à AlAndalus, la bataille de Poitiers et Abderahman Al Ghafiqi et Martel et les combats détaillé et les Carolingiens, Charlemagne et les Abbassides de Bagdad jusqu’au Croisades et al-Qods à l’empire Ottoman et la bataille de vienne, la colonisation et la 1ere guerre mondiale Le premier à avoir attaqué sont l’empire des chrétiens Byzantins, le califat Rashidun et les Omeyyades n’ont fait que répondre et écrasés les ancien agresseurs. The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. Daesh : Nouvelle exécution de masse au Yémen !!! (extrêmement choquant public averti) http://media.theync.com/videos/6/5/8/5/0/658506573f53e27c7e0.m p4 Au rythme où il va, François Hollande pourrait dépenser plus d’un milliard d’euros par mois pour essayer de racheter ses électeurs La semaine qui s’ouvre va être, une fois de plus, très agitée pour le président de la République. D’abord, la loi Travail va être discutée au Parlement. Et tout le monde se demande combien de cadeaux électoraux le président de la République va se sentir obligé de distribuer pour faire oublier un nouveau fiasco. Parce que le fiasco politique paraît inévitable. Aucun sondage ne permet de penser que Manuel Valls obtiendra sa majorité. Il va lui manquer 25 députes de gauche, les frondeurs jusqu’au-boutistes. Le Premier ministre a deux solutions : – Ou bien, il peut revenir sur une des dispositions-clé de la loi, mais sa loi n’aura plus aucun intérêt. Le point-clé concerne la hiérarchie des normes sur le terrain social et stipule qu’un accord d’entreprise en matière d’organisation du travail prévaut sur des accords de branches. La gauche en général ne peut pas accepter ce dispositif qui ouvre la voie, c’est vrai, à un risque de recul social. Cela dit, ce dispositif s’inscrit aussi dans une question de principe sur la responsabilité de l’entreprise, lieu privilégié de l’activité. – Ou bien, le Premier ministre peut aussi dégainer l’article 49-3 de la Constitution, mais prend le risque de faire exploser complètement sa majorité et s’isole jusqu’à la fin du quinquennat. D’autant qu’une trentaine de députés de gauche souhaite cette explosion le plus tôt possible. La solution dans les deux cas va être d’acheter des voix, encore et toujours. Du coup, la question que beaucoup se posent à droite comme à gauche, c’est de savoir combien tous ces cadeaux vont encore coûter aux contribuables. Parce que depuis que le président de la République a décrété que « le pays allait mieux », jamais il n’a dépensé autant d’argent pour soigner ou calmer tous ceux qui vont plus mal et qui le disent haut et fort. Le montant de ce qui a été distribué depuis le début de l’année en direction des segments de clientèles électorales particulièrement agités et bruyants est alarmant : plus de 4 milliards d’euros en 4 mois (janvier, février, mars, et avril) soit 1 milliard d’euros par mois. François Hollande n’a pas déclaré officiellement sa candidature, mais on n’a pas de mal à imaginer ce qu’il dépensera pour prouver à ceux de ses électeurs qui lui ont tourné le dos, que la situation s’est amélioré. La liste des cadeaux électoraux distribués depuis le début de l’année est déjà lourde. 1) Aux mouvements écologistes pour faciliter la transition énergétique soit 300 millions. 2) Toujours en début d’année, les agriculteurs en colère ont reçu 1 milliard d’euros comme indemnités d’urgence aux victimes de la concurrence internationale et aux excès de contraintes normatives dont ils sont accablés. Le système est machiavélique, on met en place des normes de qualité dans l’agriculture essentiellement pour faire plaisir aux écolos (ça coûte des sous) mais on est obligé de redonner des sous aux agriculteurs qui perdent leur ressort à cause des mêmes normes. L’Etat paie deux fois. 3) Les fonctionnaires, quant à eux, le cœur de cible de la gauche depuis des lustres, ont reçu la garantie de hausse du point d’indice pour un montant de 600 millions d’euros. 4) Les enseignants, pour leur part, le cœur du réacteur socialiste sait depuis peu qu’ils toucheront une prime de 800 euros soit 305 milliards d’euros. 5) Le plan de formation emploi rendu public pour amadouer les opposants syndicaux à la loi El Khomri va coûter 1, 6 milliard d’euros. 6) Les allocations octroyées aux jeunes étudiants, soit un RSA pour tous les jeunes de 18 à 25 ans sans emplois. L’assurance de percevoir 400 euros par mois pour un total de 200 millions sur l’année. 7) Reste le maintien du sur-amortissement autorisé sur les investissements des entreprises qui représente 400 millions d’euros. Toutes ces mesures atteignent au minimum 4 milliards d’euros. Ce qui n’émeut personne. Le plus grave dans cette mécanique infernale, c’est qu’elle s’inscrit dans une logique politique et un discours de campagne qui est désormais bien huilé. François Hollande a articulé son discours de campagne en trois actes qui répète en boucle dès qu’il aperçoit un micro. Acte 1 : La France va mieux. Tous les membres du Gouvernement sont d’ailleurs priés de reprendre le refrain. Acte 2 : La France va mieux, parce qu’on lui a infligé des remèdes de cheval, il a fallu multiplier les ponctions fiscales et parafiscales. Acte 3 : Puisque la France va mieux, on peut redistribuer les fruits de l’effort à tous ceux qui ont consenti des efforts. L’articulation du discours est très habile sur le fond, puisqu’elle exonère le Président et son équipe d’avoir à expliquer comment tous ces cadeaux seront financés. Ce ne sont pas des cadeaux, c’est une restitution de biens accaparés pendant les trois premières années du quinquennat. Les trois années de purge. L’opposition de droite a bien évidemment relevé le montant de cette addition. On peut d’ailleurs y ajouter ce que coûtera la promesse d’une nouvelle baisse d’impôts sur les revenus de 2017 (6 milliards) ; on peut aussi cumuler les années 2016, 2017, et 2018. On arrive à un total de dépenses supplémentaires purement électorales de 15 milliards d’euros, soit trois fois ce que rapportera 0,5% de croissance supplémentaire. Michel Sapin a mille fois raison de rappeler que, quand un pays comme la France a le déficit et l’endettement que nous savons, on ne peut pas parler de cagnotte. L’opposition de droite reprend l’idée au vol, mais elle n’est guère entendue. Il faut dire que l’opposition ne grogne pas trop fort sur ce terrain. Le seul des candidats à la primaire des Républicains qui semble être mieux entendu que les autres, c’est François Fillon, et encore depuis quinze jours seulement. En mettant l’accent sur le désastre économique et en prônant une rupture franchement libérale, il a réussi à reprendre du terrain et à dépasser Bruno Le Maire. Parce que le Gouvernement gaspille les gains du redressement conjoncturel, au rythme effréné de 1 milliard par an, parce que les questions de sécurité sont moins obsessionnelles, mais aussi parce que les candidats de droite n’ont pas travaillé de programme alternatif très solide, l’opinion retombe sur la nécessité de trouver des solutions concrètes. D’où le renforcement des propos économiques d’Alain Juppé, et le retour en force des projets libéraux que porte François Fillon. Atlantico