REGl0l'l HAUTE 1'lORMANOIE Détection descavitéssouteruuinespor méthodes géophysiquesen région Huute-Normandie Guide de synthèse France. Cavitéssouterraines, Craie,Haute-Normandie, Mots clés: Géophysique, En bibliographie,ce rapportseracité de la façonsuivante: par méthodes géophysiques A. Beauce,J.P.Deroin(1999)- Détectiondescavitéssouterraines p. guide R 40626, l8 en régionHaute-Normandie: de synthèse.Rap"BRGM Ce guide de synthèsea été réalisédans le cadred'un projet cofinancépar le Ministère de I'Environnement,le ConseilRégionalde Haute-Normandie et le Bureau de RecherchesGéologiqueset Minières. Il a pour objectif de préciser ce qu'on peut attendre des investigations géophysiques sur des secteurs de vides souterrains supposés ou avéres en region HauteNormandie. Il s'adresseaux servicesdéconcentrésde I'Etat ainsi qu'à I'ensembledes décideurs locaux.Il permettraà chacund'acquérirles principes physiquesde base sur lesquels reposent ces méthodes, de comprendre commentelles sont mises en æuvre sur le terrain et quelles en sont les limites et performances.Des ordres de grandeurdes coûts sont égalementindiqués.Toutes les méthodes décrites dans ce guide ne concement que les méthodes de géophysiquedites "non intrusives",c'est-àdire qui ont pour tâched'imagerle sous-sol à partir de mesuresréaliséesen surface. La mise en æuvrede ces méthodesne doit intervenir qu'après d'autres étapes, à d'archives,repéragessur savoir: recherches le terrain d'évenhrelsindices de surface, collectes d'informations locales, photos interpétation. En péambule, il faut toujours se souvenir que les Ésultats obtenus à partir d'une méthode géophysiquese fondent sur la pÉsenceou I'absenced'une anomalie d'un paramètre physique mesure dans un environnementgéologiqueparticulier. Par la suite, I'interprétationque I'on fait de cette anomalieen termede presenceou d'absence d'vne cavité demeuretoujours une phase difficile. Si une anomaliegéophysiqueest inærprétéecomme un indice de presence d'une cavité, il fardra toujours realiserdes sondagesde reconnaissance afin de vérifier cette interpretation. En effet, le ou les origines géologiques d'une anomalie physique ne sont p:N nécessairement uniques: paf,exemple,une pochede sable d'un certain volume peut produire une anomalie microgravimétriqueidentique à celle d'unecaviæ. Ainsi, il faut toujours avoir à I'esprit que I'utilisation de ces méthodesne dispense en aucune façon de faire réaliser des sondages de reconnaissance. Toute anomalie mise en évidence doit être par contrôlée forage. Ainsi lfinterprétation sera d'autant meilleure que le plus grand nombre d'information serapris en compte. Il estégalementimportantd'avoirtoujoursà I'esprit que I'absence d'anomalie d'un paramètre physique ne veut pas nécessairement dirc qu'il n'y a pasde cavite sousla zone d'étude,mais plutôt qu'il n'y a pasde cavitedétectée,voire détectable,par la méthodeutilisée.En effet, toute méthode géophysique possède des limites intrinsèques et des limites d'origines externes à la méthode elle-même. Les premières sont bien connues et quantifiables precisément car elles sont liées à I'appa:rcillui-mêmeet à la précision des mesures.Par contre,les secondessont plus subjectives et difficilement appÉciables: en effet, la mesure d'un pa:amètnephysique prend en compte les influencesde nombreux"objets"dont on ne soupçonnepas toujours la présenceet qui peuvent parasiter, voire masquer, I'inflssnc€ d'une cavite sur ce paramètre. D'autrescas de figures peuventégalement se pÉsenter : on citera en particulier celui d'un mauvais dimensionnement de la æmpagnede mesurespar rapportà la taille du vide recherché,excluant dès le début toute chancede le détecter. Enfin, on notera que la combinaisonde techniquesgéophysiquesse fondantsur des paramètres physiquesdiftrents peut aiderà lever certainesambiguïtésd'interpretation. camcteriserpar des dimensionsde I'ordre de 20 m par 20 m. Le sous-solde la égion HauteNormandie, est caractérisé par la présence de nombreuses cavités d'origine naturelle (karsts, bétoires) ou humaine (mamières, argilières). Les marnières représentent I'essentieldescavitesde cetteregionet elles en constituent une particularite : leur nombre est estimé à plusieursdizainesde milliers. Schématiquementles mamièresse situent dans la craie à des profondeursvariables pouvant aller jusqu'à une soixantaine de mèhes. Les hauteursde vides creés sont généralementde 2 à 3 m. L,eursextensions lateralessont extrêmementvariables : en moyenne (mais il y a une grande héterogénéite),une cavité typique peut se La craie est recouvertepar des terrains argileux (argile à silex) et l'interfacecraieargile est loin d'être plate : des langues d'argiles en forme de doigts (entonnoirs d'altération)peuventpénétrcrplus ou moins profondémentdans la craie (iusqu'à une vingtaine de mètres). Lorsque ces zones argileuses sont interceptées par des marnières,indépendamment des instabilités mécaniquesqu'elles peuvent générer,leur remplissagemeuble peut s'y yidanger lors d'épisodes climatiques anormalement pluvieux et se traduire, à terme, par des dégâÎs en surface. Une couverture superficiellede limons masqueces argiles. Son épaisseul,très variable,peut atteindre une dizainede mètles. Chânibre C a v r t c sn a t u r e l l e s 2 Nappe de la craiB arte d'occurrence cavités soutetaines Géologiquement,desmarnières(entreautrescavitésd'origineanthropique)peuventexister: 3 arr sein de plateauxcrzlyeuxrecouvertsd'argileset de limons (donc sansa^fleurementde craie...), . à distancedu bord de ces plateaux(sinon il y aurait eu exploitationde "mame " à ciel ouvert,à flanc de coteau), . lorsquele toit de la craieest à uneprofondeurinferieureà 80 m environ, o pogr autantquela frangesupérieurede la craie(seuleexploitable)soit horsnappe, nécessitant o enfil, en presencede solsacideset argileu:<" un tel amendement. Ces conditionsexcluentles tenoirs où la craie est absente(Paysde Bray par exemple)et les zonesrecelantune napped'eausouterraineprochede la surface(grandesvallées).En résumé, 85 % environdu territoirede la HauteNormandie,estconcemé. 3 La gravimétriefut initialementutiliséepour l'étudestnrcturaledesbassinssédimentaires en vue d'applicationspétrolières.Elle étudie les variations de I'accéléræion de la pesanteurà la surface de la Terre. Les variations observéessont ensuitetraduites en termes géologiques (structures ou variationslatéralesde densitédansle soussol). La microgravimétrie repose sur la mesure des valeurs relatives de la gravité à la surfacedu sol. Cesvaleurssont influencees par la répartition des densités dans le proche sous-sol.Les variations du champ de graviæ sont courammentexprimées en microgal (pGal ; I pGal = 0,001 mGal ; l mGal = I cm/sz). Cette technique, d'invention française, est couramment utiliséepour la déæctiondes cavitesdepuis les"nnées1920. Puisqueles cavités créent un déficit de densitépar rappoftaux terrainsencaissants, cette méthode est a priori adaptéepour la détectiondesvidessouterrains.En effet, les variations relatives de densité des roches sédimentairesentre elles, telles que celles rencontrées en Flaute-Normandie, sont relativementfaibles (au maximum environ 0,8 g/cm3), alors qu'elles atteignent leur p:txoxysme dansle casd'unvide rempli d'air (environ -2 g/cm3) ou, dans une moindre mesure, dans le cax d'un vide ennoyé (environ -1 g/cm3). Les mesures sont realisées à I'aide de gravimètres trcs sensibles dont la sensibiliæestde I'ordredu uGal. 4 Photo d'un microgravimètre Scintrex. Le principe defonctionnementest semblableà celui d'un peson à ressort de très grande précision auquel est suspenduune masse constante: pour mesurer les variations de I'accélérationde la pesanteur entre deux endroits,on mesureles variations depoids. Les stations de mesures microgravimétriquessont généralementreparties avec un espacementconstant le long de lignes (profils) ou aux næudsd'une grille. Cet espacement doit être adaptéaux cibles que I'on recherche : en effet plus les structures sont de petites tailles et très localisées,plus les anomaliescreéessont étroiteset plus la maille de mesuredoit être resserrée.Cetteméthodenon destructivene produit aucundégâtsur le terrainpendantla campagnede mesure. Les mesures prennent en compte de nombreusesinfluences qui ne sont pai; directement en ræport avec une cavite recherchée.Ainsi, des facteurs correctifs doivent être appliquésaux mesuresbrutes avant de passerà Ia phased'interprétation d'une anomalie microgravimétrique: en particulier, on peut citer les effets des structures géologiques de grandes dimensionsqui peuventmasquerI'effet des structurestres localesqui sont recherchées. L'information finale, qui ne contient plus que les influences des sourceslocalisées uniquementsous la zone d'étude (dues à une éventuellecavité, mais aussi dues au contextegéologiquetrès local), se trouve dansla carte d'anomalierésiduelle: c'est le documentde travail sur lequel se base I'interprétation. On comprend ainsi aisémentque cette carte sera d'autantplus informative et fiable que les facteurs correctifs auront été déærminés avec précision. la mise en æuvrede cette En conséquence, méthode nécessite un opérateur très qualifié. Cet opérateur peut réaliser plusieursdizainesde mesurespar jour et il se doit de respectercertainesrègles, en particulier: r réaliser un relevé topographique précis(précisionen altitude meilleure que le centimètre) des stations de mesures; . établir une ou des bases afin d'y effectuer des mesures toutes les heures pour corriger des derives instrumentalesI . faire un inventaire des évenfuelles sources (bâtiments, caves...) qui pourraient venir parasiter les mesures afin de pouvoir corriger leurs effets ; . répéter un certains nombre de mesures afin de stassurer de leur qualité (en général, 20o/odes mesures doiventêtre reprises). Compte tenu des différentes origines perturbatricesdes mesures - vibrations, elreurs sur les mesureset les différentes correctons effectuées - un opérateur qualifié obtient généralement une préeision sur les points répétéscompriseentre 5 et l0 pGal. En conséquence,la limite de détection communémentadmisepour cette méthode est d'environ10 pGaI.Pour fixer desordres de grandeur, une cavité d'extension I0m*lOm avantune hauteurde vide de 3 m située à environ 20 m de profondeur produituneanomaliede cetteamplitude. Sonpouvoir de résolutionestfonctiondes caracæristiquesde la cible recherchéeprofondeur (l'anomalie gravimétriqueest tres rapidement atténuée de fæon inversementproportionnelleau carré de la distanceentre cette sourceet le sol), taille et contraste de densité par rapport au milieu environnant- et de I'espacementdes mesures. Les mesuresétant souvent réaliséesaux næudsd\rne grille, I'information résultante permet d'obtenir une carte des anomalies microgravimétriques Ésiduellesqui perrnet de preciserla positiond'unecavité. Exemple de carte mtcrogravimétrique résiduelle obtenue sur un cas réel : en rouge, Ies zonesprésentant un défeit de masse; en bleu, celles qui présententun excès de masse.La méthodepermet de détecter la marnière. Néanmoins,au sud, une zone "lourde" est égalementmise en évidenceau dessusde cettemarnière; cette zone, Iiëe à la présence de matëriaux denses(sile| en subsurface,vient masquer la réponsegravimétriquede la cavité. Cet exempleconfirmela nécessitédéjà évoquée de contrôler les anomaliesobservëespar desforages. 5 Dans des conditions favorables (bonnes connaissances des densités et des géométries des couches géologiques telles que les limons, et les argiles à silex), des outils de calcul permettent de foumir des informations sur la distribution des profondeurs et des dimensions des structures géologiques sous-jacentes à la zone d'étude. 0 -t0 a $ 4 4 Avant de realiser une campagne de mesures,il est recommandé: de collecter et de fournir au géophysicien chargé de l'étude I'ensembledesinformationsdisponibles concemantle lieu où la méthodesera géologiques appliquée: caractéristiques et physiques (contrastesde densité), taille et profondeur supposéesde la cavité, relief topographique,presences de maisons, caves. Toutes ces informations seront utiles pour dimensionner une campagne de mesures (extension géométrique de l'étude,nombrede stations,espacement desmesures,etc.)en adéquationavecla cible recherchée. Elles pourront égalementlever certainesambiguïtésau niveaude I'interprétation(un défaut de masse peut avoir des origines ne multiples qui sont pas nécessairementdes caviGs ; par exemple une même forme d'anomalie peut être provoquée par une cavité ayant une certaine caracæristique géométriqueet situéeà une profondeur donnée,ou par uae poche de sablede dimensionsadéquates). De ne pas limiter les mesuresà la zone d'extension supposée de la cavité proprement dite, maisplutôt de déborderde cette zone '. ceci permettra une meilleure prise en compte de la composanteregionalegravimétriqueet ainsi de mieux définir I'anomalie résiduelle. 6 ^ I s I i æ re Olstancr 2@ Exemple d'une cavité et d'une poche de sable produisant Ia meme anomaue microgravimëtrique. 100 150 Dlstrnco (m) o ''f- 50 0,0 -10,0 I -zo,o ! 5 -so,o 9 À {0,0 é0,0 50 t00 150 Dislrnc. (m) En haut l'espacement des mesures permet de détecter la présence du puits d'accès à la cavité. En bas, cet espacement est trop grand et les mesures ne Permettent pas de détectersa présence. . de faire des calculs Prédictifs (modélisations) pour vérifier qu'une cavité d'une taille donnée située dans géologique environnement un supposé est détectable ou pas, et avec quel espacement de mesures. Ce demier paramètre est fondamental : par exemple, un esPacement tlop grand entre les mesures peut ne pas permettre de repérer un ancien puits d'accèsà une mamière qui souvent ne Produit une anomalie gravimétrique discemable que sur des distancesde quelquesmètres. théoriques de détection. En effet, les inégularités des limites des couches géologiques de surface (en particulier argile - craie), perturbent les mesures pouvant rendre I'information provenantde la cavitédifficilementdiscemable. Il faut enfin noter que, malgré le fait que cette méthode soit sensible aux vibrations du sol, elle peut être utilisée dans des zones urbanisées (en travaillant de nuit par exemple). dem:eure actuel' La microgrwirnétrie lement la mëthode géophysique Ia plus à même de fournir une rëponse sur la prësence de cavitë en Haute-Normandie Pour fixer des ordres de grandeurs, on peut indiquer qu'une marnière typique de la région d'extensionslatérales 20 m*20 m et de 3 m de hauteur située à une profondeur de I'ordre de 10 m produit une anomalie tout à fait détectable d'environ 40 pGal. Cette rnême cavité située à une profondeur comprise entre 20 et 23 m produit une anomalie microgravimétrique d'environ 25 pGal : cette anomalie est détectabledans le cadre d'une étude, mais elle se rapproche des limites de la méthode compte tenues des perturbations des mesures liées aux terrains des héGrogénéités locales superficiels. Par contre, si elle se trouve à 40 m de profondeur, elle ne produit plus qu'une anomalie de quelques pGal, ce qui la rend alors indétectable avec les instrurnents actuellementdisponibles. des variabilité la Néanmoins, des intrinsèques caractéristiques (extension, vides, hauteur des marnières forte une profondeur) couplée à hétérogénéité du contexte géologique peut réduire largement ces capacités Influence des iruégularités géométriques des couchesdu sous-sol sur les anomalies microgravimétriques : en rouge, I'anomalie théorique en l'absence d'irrégularité (modèle A) - successivement en vert (modèle B) et en bleu (modèle C), les en produites anomalies Prësence d'i rrë gularités des terrains superf ciels. Enfin, il faut égalementnoter qu'une cavité située au-delà de la profondeur théorique de détectabilité peut l'être en pratique de façon indirecte si elle est le siège d'instabilités à I'origine de ,orl, décomprimées se produisant à son aplomb : en effeq ces zonesdécomprimées induisentdesdéficitsde densitédesierrains surmontantla caviæqui peuvent,selonleur ampleur, inflgs1çs1 les mesurei et servir ainsi d'indicesévélatgurs. Le coût de mise en æuvrede cetteméthode est fonction du nombre de stations de mesures. I sta:tionspour realiser une étude devant couwir une zonede I ha ; ceci conduità un coût global comprisentre 100kF et 120kF r Les méthodes sismiques consistent à provoquer des ébranlements dans le sous-sol et à observer en surface différents types d'ondes générées au cours de ces ébranlements. A I'origine, elles ont éæ développéeset elles sont toujours utilisées dans le domaine de I'exploration pétrolière, ou pour des objectifs de recherche fondamentale (Physiquedu Globe).Depuisune quinzaine d'années,les évolutionstechnologiqueset I'améliordion des moyens de calculs informatiques ont conduit à I'utilisation de ces techniques pour des objectifs de détectiou des cavites. Les materiaux géologiques peuvent être camctériséspar leun propriétés acoustigues ou par les vitesses de propagation des ondes sismiques. Deux principaux qæes d'ondes sont générées lors d'un ébranlementdu sous-sol: o les ondes de volurne qui pénètrentà I'intérieurdu sous-solpour se Éfléchir ou se refracter sur des inærfrces géologiquesde naturesdifférentes; les ondesde surface qui, comme leur nom I'indique, voyagent proche de la surfacedu sol. D|lnuËb) yisualisation a ctilJërents instants d'une onde de surface se prorygeant près de la surfacedansun tetoin homogène. La presenced'uue cavite dans le sous-sol peut sous certaines conditions physiques, constihrerun obstacleà la propagationdes ondes et entraîner des modificæions de certains paramètres (æmps de trajet, amplitudeset formes des siguar::r,vitesses de propagation des ondes, etc. ) qui servirontde Évélateun de sapresence. Différentesméthodessismiquestirent partie des informæionsrccueillies par ces ondes iur coursde leur propagationdars le sol: Ûr.'|.ÉFl couchesde vitessessismiquesdffirentes (respectivement 1500m/s et 5000n/s). D!|rD.ûll instants onde de volume se propageont dans un sous-sol homogène à une vitesse de 1500rn/s. La, sismiqae réflexion haute résolutîon s'intercsseaux ondes de volume qui se I refléchissent et se transmettent sur les diftrents horizonsgéologiques. r une réflexion sur le toit de la cavité : elle se produit lorsque les dimensions du vide sont suffisammentgrandesporu perturberla prcpagationde I'ondedans les terrains. 0 ?: E La sismi4ae réfractîon s'interesse atu( ondesrefractéesle long des interfacesentre vitesses couches géologiques de propagation et diffërentes: les vitessesde les profondeursde cescouchespeuventêtre ainsi déterminées. Jl Ëo ' ' E rso e 9am o2S0 Dllæ4(n) Sur Ia basedu modèleprécëdgnt,une onde de volumese réfléchitsur la 2"'" couche. Avec cetteméthode,la présencede cavites se traduit par des micro-retards et des atténuationsdesondesdansle milieu. Diftrents phénomènespeuvent révéler la présenced'unecavité : . une perhrrbation et une attenuation de l'amplitude des ondes enregistreessur les géophonessituéesau-dessusde la cavité: les ondes refléchies sur une interface située sous la cavité veffont leurs énergies diminuées par la presencede cettecaviæ:urooursde leur propagæionvers la surface.Ceci arrra pour effet de prcvoquer une zone d'ombreet correlativementune certaine deshorizonsréflecteius désorganisation est alorsobservée. 10 30 50 70 90 r10 1 sismlqueré rëalisé au-dessusde galeries de mlnes de gpse : en haut,plan de situdtion du profl. En bas, l'image sismiqueobtenuemeftaht en évidence une désorganisation des réflecteurs sismiques à I'aplotnb des galeries. to Ê g o E DÈlrÈo(rt) Sur Ia basedu modèleprécëdertt,une onde réfractée apparaît à la ltmite des detn couchesconsidérëes. Récemmengdes recherchessont menées sur une nouvelle méthode bndée sur l'analyse de Ia dispersion des ondes de surfoce (c.à.d. une variation de la vitesse des ondes sismiquesen fonction de leur fréquence). Des résultâts ptéliminaires encourageantsont éte rccemment obtenus avec c;etts méthode. S'ils s'avénient concluants dans le futur, cette technique pourrait constituer une approche originale et de miseen æuvrerelæivementaisée. surface est communémentde l'ordre de 30Hz à 100FIz. rc IB Jç EG Exemple de diagramme prësentant : à gauche une réponse thëorique en absence de cavitë dans le sous-sol; à droite, Ia présence d'une cavitë se manifeste par une rupture dans le diagramme pour certaines fréquences. Quellesque soientles méthodessismiques, le matériel d'acquisition de données se composed'une source d'ébranlement,d'un dispositif de mesurecomposéde plusieurs capteursd'ondes sismiques (géophonescommunémententre 12, 24 et 48) et d'un enregistreursismique. I existe différents types de source sismiquechoisisen fonction desconditions de I'environnementdu terrain étudié. On distingue les sources de surface et les sourcesenterrées.Les premièressont : les sourcesà impact (marteau,chutede poids), les fusils,les sourcesvibrantes.Iæs sources enterreescomprennentprincipalementles e;iplosifs (dynamites,cordeaux détonants, détonateurs). Les géophonessont généralementdisposés en surface à intervalles réguliers le long d'uneligne (profil) par rapportà la source. La distance entre géophones,la distance entre la source et les géophoneset la longueurde la ligne doiventêtrechoisiesen tenantcomptede la profondeursupposée de la oible recherchée.La fréquencenaturelle des géophonesutilisés en sismique de Photo d'un gëophone avec sa pointe permettantde l'enfoncerdansle sol. Dès l'émission d'un train d'ondes produit par une sourcesismique,on enregistreles déplacementsdu sol pendant une durée déterminée qui est fonction de la profondeur d'investigationet des vitesses du milieu étudié. supposées Pour réaliserun profil de mesure,selonles méthodes sismiques choisies, différentes configurationsde dispositifs peuvent être mis en æuvre: tirs en débutou en fin de la Iigne des géophones,tirs au centre de la Iignedesgéophones. La mise en @uvre de ces méthodes nécessiteau moins 2 opérateurs qualifiés (un géophysicienet un technicien).Un levé topographiquepeut être rcquis en cas de topographieaccidentée. Après la campagnede mesures,une phase de traiæment des donnéesest nécessaire. Cettephasea pour objet la remiseen forme de I'informaton sismiqueenregistréesur le terrain,de manièreà mettreen évidenceles caractèresgéologiques du sous-sol. Les séquencesde traitement sont nombreuses avant d'aboutirà la sectionsismiquefinale inærprétée.Ces méthodesnécessitentdes moyens de calculs assezimportants (en particulier pour la sismiqueréflexion) qui demandentune cornpétenceaffirmée ainsi qu'une bonne expérience de la part de I'ingénieur. 11 sismiquesen fonctionde la profondeur. Les signaux sismiques peuvent être parasitespar diftrents types de bruits : véhicules,interferencesélectromagnétiques qui affectent la transmissiondes données dans les câbles,ou toute autre source de bruit sonore.En généralI'influencede ces bruits peut être Éduite en utilisant des sourcesplus puissantesou en filtrant les données. D'une façon générale, I'emploi des méthodessismiquesest d'utilisation très délicate en milieu urbanisé, en particulier à cause des sourcesexplosives.On peut noter toutefois, que depuis ture dizaine d'années,I'apparition sur le marché de nouvellessourcesvibrantespermetd'élargir des champd'applicationde cettetechnique dansde tels environnements. Si I'explosif a été retenucommesourced'ébranlement, un boutefeu habilité est requis et des autorisationsdoivent être obtenuesauprès desautoritéscompétentes. L'applîcation de ces méthodes à la d&ection des cavités souterraînes en rëgion Haute-Normandie, en particulier de type manrières,qu'ellessoientde sismique réflexion haute résolution"ou fondéessur I'analysedes ondesde surfaceresteencore limitée à desétudesayant un caractèrede recherche. Elles nécessiæntla mise en place de prcgftrmmes de R&D complémentairespour mieux déterminer leun capacitéset limites. La presencede limiæs très irÉgulièresentre les diftrentes couches géologiquesrend I'application de la sismique réfraction inadaptée à la détection des cavitésde la région : par contre, elle peut apporterdes informationssur la distributiondesvitesses 12 Les facteurs limitant les capacites des techniques sismiques à déæcter les mamièresen région Haute-Normandiesont principalement: . . . les irrégularités et hétérogenéitésdes différentes couches géologiques particulièrementI'interfacecraie- argile à silex. la grande variabilité des vitesses sismiques caractérisantles différentes couches géologiques ainsi que leurs épaisseurs, les faibles dimensions des cavités elles-mêmesdansce contextestructural géologiquetrèshéterogèneet variable. Ces méthodes,en particulier la sismique réflexion, ont recemmentbénéficié d'une amélioration des moyens d'acquisition et desmoyensde calcul qui vont dansle sens d'une diminution des coûts de mise en ceuvre,de traitementet d'interprétation. En sismîquerëfractîon, le coût joumalier (pour le déploiement de 3 dispositifs comprenant24 géophoneset la realisation de 5 tirs à I'explosif) peut varier entre 20 000 F ïfC, rapport et 15 000 d'interprétationcompris. En sismîqueréflexion hutte résolation, un facteur 3 à 4 doit être appliqué à ces demièresestimations. Pour la mëthode d'analyse des ondes de surface,si les étudesulterieuresprecisaient son adaptationà la déæctiondescavités,on peut estimerque les coûtsà prévoir seraient équivalentà ceuxde la sisnique réfraction. Ésistivites des roches contenuesdans un volume dépendantdu dispositif de mesure utilisé (on dit aussi que la méthode est integrante). Les méthodes électriques consistent à mesurer une diftrence de potentiel enûe deru électrodesplanæesdans le sol, qui aura été cÉée par une injection de courant continu entre deux autresélectrodes.Ce qui diftrencie les méthodes électriques des méthodesélectromagnétiquesreposesur le fait que dans le premier cas les courants sont injectésdansle sol par I'intermédiaire d'électrodes,alors que dans le secondcas les courants sont induits grâÊÊ à I'application de champsélectromagnétiques variablesen fonction du temps. Cette Ésistivite apparentes'exprimesousla forme d'un rapport entne la diffirence de potentiel mesureeet I'intensite du courant émis à un facteur géométriquepres. Ce facteur géométriquedépendde la position des électrodesles unes par rapport aux autres. Un grand nombre de géométries de dispositifs existent; les électrodes de mesuresde potentiel peuventêtre encadÉes par celles qui servent à lTnjection (dispositifs Schlrmrbergeret Wenner), ou an contraireelles peuventêtre séparees. Le paramètre physique analysé par ces méthodes est la résistivité électrique (expriméeen Ohm.m).La Ésistivité estune propriéæ physique caractéristique d'une roche qui conditionne la circulation d'un courant dans un materiau. Ce paramètre varie en fonction de lanature de laroche, et différents facteursvont affecter sa valeur : on peut citer, entre autros, la texhrre, la porosite, la ûacturatiorq la teneur en eau, I'alteration,la saliniæ. Les caviæs, lorsqu'ellessont vides, sont caractérisées par une résistivité très importante (en théoriela resistivitede I'air est infinie) par rapport aux resistiviæs des terrains environnants. Ces techniques s'appuientdonc sur un fort contrasûede la géologiqueet la Ésistivite entnel'encaissant caviteelle-même. Sur le t€nrain, on mesure le potentiel et I'inænsité du courant, et on en déduit une résistivité apparente : le terme "apparent" est important car ce n'est pas la Ésistivite vraie d'unerochequi est obtenue,mais une sorte de "moyenne" des diftrentes Schénas de prtncipe pour 2 dispositifs électriques : un courant conrnt est iniecté donsIe sous-solpar les ëlectrodesA et B, et la dffirence de potentielest mesuréeentre les électrodesM et N. Chacun de ces dispositfs possède ses défauts et ses qualites (Ésolutions de stratificæions horizontales, rapport signal sur bruit, sensibilité aru( interfaces géologiquesverticaux,etc.). Deux modes de mesures existent : Ie profilage et le sondage.Dans Ie premier 13 cils,on enregistredesvariationslæéralesde la résistvité apparente.Dans le secondcas, on étudie Ia variation de la résistivite en fonction de la profondeur,ce qui permet d'établir un modèlegéoélectriquèdu sous_ sol à I'aplombde I'endroitoù la mesureest réalisée.La combinaisondu sondageet du profilage est appeléepimneauélectrique.II permet de reconstruire une ôoupe géoélectriqueen 2 dimensions,c'est à dire latéralement et en fonction de Ia profondeur.Danstous les cas,la profondeur d'investigationdépendde l'écartementdes électrodesdu dispositif et de la résistiviæ du sous-sol. Les méthodes électriques en counurt continu sont d'utilisationcourante.Elles ne produisent aucun dégât sur le siæ de mesure. Elles pÉsentent I'inconvénienr comporterplus de deuxmanæurrres. Si leur mise en ceuvïe est relativement aisée,certainesde cestechniquesrequièrent une véritable expérience pour leur interpretation. 14 Ces méthodes sont de mise en æuvre limitée en milieu urbaniséet I'interpretation des résultats est complexe en présence d'infiastructuresindustriellesou agricolesà causedescourantsélectriquesparasites. Pour des applications en rëgion HauteNormandie, elles peuvent permettre de préciserles géométriesde la limite entreles argiles à silex et la craie, informationsqui peuvent être utiles pour compléær Ës résultats d'autres méthodesgéophysiques. Par contre, à ce jour, elles n'ont pas démontré leur fiabilité en terme de détection directe des cavites dans cette region. Iæs raisons sont principalement liées aux faibles dimensionsdes caviteseu égard à leur profondeur, entraînant des variæions de résistivité apparente très faibleset donc difficilementdétectables: de plus, les effets sur les mesures des irregularités des géométries des terrains situés audessus des cavites viennem s'ajouterà cettedifficulte. Selon les difficultés d'interpétation et le nombre de personnesnécessairespour la realisationdes mesures,le coût joumalier peutvarierde l0 000F à 15 000F TTC. Ces méthodesregroupentde nombreuses techniques.On presenteraici 4 principales techniques: le radar géologique, la résonancemagnétiqueprotonique (RMP), les techniquesà émetteurprocheou mobile (dites EM Slingram), et les techniquesà émetteurlointain ou mobile (par exemplele vLF). D'une façon générale, les méthodes électromagnétiques s'appuient sur le principe suivant: tout champ électromagnétique se diffirsant dans un milieu conducteur (on parle de champ prirnairQ génèreun coumnt induit dans le sol qui génère en retour un champ (champ secondaire)qui électromagnétique se superpose au champ primaire. Les mesures de ce champ secondairevont renseignersur la conductivité(inversede la Ésistivite électrique) des terrains investigués.La conductivité s'exprime en millimho/mètre ou millisiemens/mètre(1 millimho = I millisiemens).Les courants induits sont d'autant plus élevés que la conductivité du milieu est importante.La profondeurde pénétrationdans le sous-sol est fonction de la fréquencedes champset de la resistiviædesterrains. Le radar gëologique : cette methode, utilisée de manière relativementroutinière depuis une dizaine d'années dans le domaine du génie civil, est fondée sur l'émission de brèves impulsions électromagnétiquesde hautes fréquences (50 MHz à 2 GHz) qui se réfléchissent partiellementsur des interfacesde milieux présentantdes caractéristiquesélectriques diffërentes. Les échos produits sur ces interfaces sont enregistrésen fonction du temps au moyen d'une antenneÉceptice, puis exploiæs. La rësonance magnétîque protonîque : cetteméthodetrès recenteutilise le principe physique de la résonance magnétique nucléaire,comme dansle cas de I'imagerie médicale.Elle se fonde sur I'excitationdes moments magnétiques des protons, principaux constituants des molécules d'eau. Elle est principalementdéveloppée pour l'exploration des ressourcesen eau dansle sous-sol,car c'estIa seuleméthode géophysiquequi soit directementsensibleà l'eau. La RMP permet de déduire la repartiton de I'eau dans le sous-solet de qualifier l'état dans lequel elle se trouve emmagasinéedans le sous-sol(eau libre, estimationde la taille desporesdes roches magasins). Ainsi, et dans I'objectif de détecter des cavités ennoyées, cette techniquepeut s'avérerintéressante: il est néanmoinsencorenécessaire de Éaliser des étudesméthodologiquesafin de déterminer precisémentses reellescapacitéset limites pour répondreà cetteproblématique. Equipement"IVAMIS"de mesuresRMP. Les techniques à émetteur mobile z le dispositifcomporteson propreémetteurqui se compose d'une bobine d'un tpe identiqueà celui de la bobine réceptrice(la gamme de fréquenceva ici de 100FIz à 10 kHz). La conductivité apparente des terrains investiguésest fonction du rapport entreles champsprimaireset secondaires et la profondeurd'investigationest liée à la fréquence,à l'écartementdesbobineset à la conductivitédesterrains. 15 Les techniques à émetteurftxc : pour ces techniques, les champs primaires sont foumis par des émetteus militaires ou privéslointains,dont les ftquences vont de 8 kHz à 1,6MHz. L'appareil mesureà la fois les composantes du champmagnétique verticalet horizontalà I'aidede bobineainsi que le champ électrique à I'aide d'élechodes.La resistivitedéduitevarie en fonction du rapportdes champsélectriques et magnétiques. Selon les configurationschoisies dans le cas du radar géologique, I'antenne émettricepeut être déplaée continûmentou positionnéeà intervalles reguliers le long d'un profil. La mise en æuvre de cetûe technique ainsi que l'interpÉtation des données nécessitent un personnel trcs qualifié. De façon assez analogue EùDr ésultats obtenus en sismique Éflexion, I'infonnation obtenue avec le radar géologiquese presentesousla forme d'une image du sous-solen fonction du tempset selon I'ar<ede déplacementde I'antenne émettrice. coldrdt @tmê rDdG! Exemple d'image radar du sous-sol montTant les détections d'une conduite enterréeet d'un ancientuits d'accèsà une cavité. I-a résonance magnétique protonîque utilise une antennedéployéesur le sol dans laquelle un courart altemæif d'une fréquencespécifiqueest injectépendantdes dureestrès breves à intervalles regulien. Ceci a pour effet de produire une excitation des moments magnétiques des protons contenusdans I'eau qui peut être mesurée. A partir d'un sondage,on peut directement déduire I'absenceou la presenced'eau, et dans ce demier cas. déterminer sa 16 distributon en fonction de la profondeur. La réalisationde diffërentssondagesle long de profils ou aux næuds d'une maille permet de déærminer une cart€ des diftrents aquiferes reconnus. La profondeur d'investigæion maximale actuellede la RMP se sihre aux environs de 100m. L'extension laterale de la zone investiguéepar un sondageest de I'ordrede 200 m. Sa mise en æuvre et son interpÉtation nécessiteun ingénieur tres qualifié. Pour les autres techniques, les mesures sont réaliséesen diftrentes stationsle long de profils ou aux nceudsd'unegrille, le plus souventà intervallesreguliers.Leur mise en æuvreest relativementsimple, et un à deux opérateurs sont nécessairessuivant les appareillages utilisés. Aucune de ces méthodes ne produit de dégâtsur le terrain. En général, la limitation principale pour I'utilisationdt radæ géologiqueestliée à la resistivité des terrains superficiels : polu des valeun de ce paramètre inferieures à 50 ohm.m,la profondeurd'investigationest très diminuée(moins de I m dans des sols conducteursargileux). Toutes les méthodes électromagnétiques sont très sensibles arD( interfercnces d'origines industrielles(courants de fuiæ, lignes électriques,émetûeursproches ou lointains), orages magnétiques, à la présencede structuresmétalliquesenfouies ou aériennes: ceci ne permetdonc pas leur utilisæion en milieux urbanisés,voire suburbanisés. A noter également le risque d'arrêt d'émission de l'émetûeurpour les techniquesà émetteurfixe. Appliquées à la daedion des covités dans le cont&e de la Haute Normandie, ces méthodesn'ont jusqu'alors pas démontré une réelle efficacité qui puissentpermettre de pÉconiserleur utilisation systématique. Pour ce qui concernela méthodedu radar géologique,utilisée avec succèsdans cet objectif dans d'autres contextes géologiques, la présence de terrains superficiels (limons, argiles) relativement conducteurs (résistivites inferieures à 50 ohm.m) réduit largementla profondeur d'investigation,la rendantainsi totalement inefficace pour des cavités situées majoritairement dans la craie. En-fin, comme indiqué précédemment les performancesde la Ésonancemagnétique protoniqueappliquéeà cetteproblématique ne sont actuellement pas connues précisément, cette méthode étant trop récente. La realisation d'une joumée de mesure radar s'élève à environ 15 000 à 20 000 F TTC, auquel il faut toujours rajouter un coût pour I'interprétationdes donnéesselonla complexitédu problème. Le coût moyen d'un sondageRMP se siûre aux environsde 6 000 F TTC et, dans des conditions de bruits électromagnétiques favorables,de I'ordrede 3 sondages parjour peuventêtreréalisés. Pour les autrestechniques,les rendernents moyensde cesméthodessontd'environune centainede stationsde mesurespar jour. Le coûtjoumalier aveccartographiesimpledes resultats et un rapport d'exécution est de I'ordrede l0 000F TtC. l,a techniquedu radar géologiqueest une techniquerelativementonéreuseà causedu prix élevéde l'équipementlui-même. t7 ca t - :.|E rc, f ! L = l ! l ( E = oat o > À Ë Sismigueréflexion Sismigueréfractlon Sismlgue "ondes de surtace" DÂspositi/btrad itionneIs Panneauélectrique Radar géologique R/iITP EM31, Eni34, VLF bonne. *+* moyenne:** médiocre:* insatisfaisanteou non-applicable: recherdreet developpem€Nrt : R&D 18 Ë g cL'= < E cLt