Revue zoologique

publicité
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g^
-
^i./S'
REVUE
ZOOLOGIQUE,
PAR
LA SOCIÉTÉ CUVIERIENNE.
Année
1839.
COSSON
,
IMPRIMEUR DE l'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE
Bue
Saint- Geriuaindes-Prés, 9.
,
,
REVUE
ZOOLOGIQUE,
PAR
LA SOCIETE CUVIERIENNE
;
ASSOCIATIOB7 UNIVERSELIiE
L AVANCEMENT DE LA ZOOLOGIE,
DE L ANATOMIE
COMPARÉE ET DE LA PALEONTOLOGIE
;
Journal mensuel.
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION
DE M.
r.«E.
GUÉniN-MÉNE VILLE.
PARIS,
AU BUREA.U DE LA REVUE ZOOLOGIQUE
B,ue de Seine-Saint-Germaîn
4840.
,
13.
REVUE
JANVIER
I.
1839.
SOCIETES SAVANTES.
Académie royale des sciences de Paris.
Séance du
jam'ier iSSg.
'^
—
L'Académie procède à
la
nomination d'un vice-président pour l'année i83g. M. Poisson
M.
est élu.
Chevreuil, vice-président pour l'année i838,
passe aux fonctions de président,
M. DiU'ernoy
lit
un mémoire
organes de la respiration dans
communication
est
un
extrait
intitule
les
du
Fragmens sur
: [
animaux
travail
les
'vertébrés. Cette
auquel
M. Duvernoy
une année pour le 4^ volume de la nouvelle
édition des Leçons d'anatomie comparée. Ce sont des recher-
se livre depuis
ches consciencieusement faites sur la structure des organes de
la respiration
limites de la
trait
ou sur
le
mécanisme annexé
à ces
organes. Les
Refue ne nous permettent pas de donner
en entier, et une analyse en
soit
permis de dire, cependant, que
noy
sont,
comme
les
cet
serait insuffisante; qu'il
les
recherches de
nombreux travaux qu'on
ex-
nous
M. Duver
lui doit
,
;
de na-
ture à faire faire de rapides progrès à la science^^de l'organisation
des animaux.
M. Duvernoy
En
lisant ces
a voulu
remplir convenablement
Cuvier
l'avait
fragmens à l'Académie des sciences,
montrer
la
les soins
tâche
qu'il se
difficile et
chargé en se l'associant pour
donne pour
honorable dont
la rédaction
de son
Anatomie comparée.
MM.
de Laizer et de Parleu adressent
un
travail intitulé
:
Note sur quelques mâchoires fossiles de Rongeurs voisins des
Echimys. Ces naturalistes présentei^;
Tom.
II.
Année iSSg.
trois moitiés
demâchoi-.
l
iociiris SATAiiTEi.
fl
xes fossiles qu'ils rapportent à une espèce d'Echimys qui leur
paraît nouvelle
nombre
ce qu'ils n'osent toutefois affirmer vu le grand
,
d'espèces vivantes de ce genre américain,
A
cause des
contournées des molaires de leur Rongeur, ces messieurs
stries
proposent de le
M.
le colonel
nommer Echimjs
curvistriatus.
comte de Laizer possède encore dans son beau
cabinet plusieurs débris d'autres Rongeurs fossiles qu'il pourra
être utile à la science de connaître.
M. Arago
rats
M. Fabre
présente de la part de
de coquilles aglutinées entre
elles
des conglomé-
par un ciment calcaire,
mais non empâtées dans du ciment. Ces échantillons OHt été
recueillis sur la côte d'Oran.
Séance du
i^jarn>ier.
— M. de Blainville commence
la lec-
ture d'un mémoire sur l'ancienneté des Mammifères du sous-
ordre des Edentés terrestres
M. Pouchet
du
'vitellus
à celui que
démie,
Mes
adresse
des oiseaux.
j'ai
» i»
du globe.
De V organisation
intitulé
Ce mémoire
«
:
dit l'auteur, fait suite
,
précédemment soumis au jugement de l'Aca-
et qui a
pour objet l'étude de
me
nouvelles recherches
prouver
à la surface
un mémoire
l'oeuf des
Mollusques.
semblent avoir pour résultat de
:
Que
point un fluide, mais
le vitellus n'est
organisé formé de vésicules subglobuleuses
,
un corps
offrant
de polyèdres à cause des pressions qu'elles éprouvent,
le diamètre varie de i/5 à i/io de millimètre;
»
2**
Que
ces
dont
qui composent presque toute
vésicules,
masse , contiennent entre
l'aspect
et
la
elles d'autres vésicules plus petites
et des gouttelettes d'huile;
» 3*
Que dans
l'intérieur
de ces vésicules on trouve un
fluide contenant des granules
doués d'un mouvement extrê-
mement remarquable.
M.
»
Bourjot adresse des observations et expériences sur
myopie native ou acquise
dilatation
permanenle de
,
la
la
sur la presbytie consécutive à la
pupille
,
etc.
Ce
travail est destiné
au concours pour le prix de physiologie expérimentale.
M, de BlaimnlleWi un mémoire
Séance du 21 janvier.
—
intitulé
:
Recherches sur l'ancienneté des Edenlés terrestres
,
SOCIETES SAVANTES.
o
la surface de la terre.
S
Dans ce mémoire M. de
après avoir fait l'histoire de la partie de
garde
Edentés
les
classification
tence sur
de leur distribution actuelle sur
,
la
digitigrade doit servir à mesurer le degré
l'espèce
humaine. Alors
pour
retire les Paresseux
l'avait
d'abord
nassiers
fait
comme eux
et se
géné-
la
d'éloignement de
Edentés, dont
les
ranger parmi
les
les
primates,
le sol.
terminant par
D'où
,
comme
mains
les
les
cinq doigts aux
les pieds
Car-
deux
s'appliquant
que leur disposition
conclut
il
passant par les Tatous
,
il
comme
par conséquent, après les insecti-
des clavicules
et les
doit être des Orycléropes
,
montre que
il
dits, et,
membres,
complètement sur
lins
de'Blain-
Linné, doivent être placés avant
proprement
vores, ayant
paires de
M.
la classification,
considération du principe de
locomoteur de plus en plus quadrupède et
l'appareil
,
de leur
,
globe.
le
pense qu'après
ration
la terre
et enou indirectes de leur ancienne exis-
Relativement aux principes de
ville
zoologie qui re-
traite successiveraent des principes
,
des traces directes
fin
la
Blainville
Fourmilliers:
les
des Edentés aquatiques ou Cétacés doivent
Pango-
les
,
plus rapprochés
suivre
d'après
lui.
Quant aux
Edentés, M. de Blainville n'est pas de
Tous ceux qui suivent les progrès de
fossiles
l'opinion de G. Cuvier.
la
science savent que
M,
de Blainville est souvent en contra-
diction avec les doctrines de Cuvier; souvent aussi
car chaque jour apporte de nouveaux
blit
de
des principes
la science,
en arrière de
mieux formulés,
comme
la
l'est
M. de
a raison,
il
chaque jour éta-
,
un homme placé
Blainville,
tache qui lui est imposée.
soin des ouvrages de Cuvier,
ter,
et
faits
Au
à la tête
ne doit pas rester
reste,
si
non pas seulement pour
l'on a
les
be-
consul-
mais bien pour écrire sérieusement et pour se former une
opinion arrêtée, on reconnaîtra qu'ils sont actuellement incomplets.
Mais avant Cuvier,
la
zoologie et en particulier
tologie ne présentait qu'un tissu sans trame
fondamentaux de ce
î
Depuis
naturaliste, de tout côté
on
la
paléon-
les
travaux
a fait et refait
des principes zoologiques, c'csl-ù-dire que des opinions ont
élé reprises
ou abandonnées,
et
qu'on a voulu établir de nou-
,
SOCIÉTÉS SAVANÏES.
^
veaux
faits
de nouvelles
,
lois.
Or_,
que
les naturalistes le sa-»
travaux, quoique incomplets
client bien^ les
nés d'un grand maître,
tel
que Cuvier
Il faut
qu'on doit respecter.
et parfois
erro-
monumens
sont des
,
donc que M. de Blainville
ait
de
pour y toucher aussi souvent il assume sur lui
une bien grande responsabilité aux yeux du monde savant et
surtout de l'école qui se forme. Nous sommes loin , nous le
fortes raisons
le répétons
:
de vouloir arrêter
,
nous, M. de Blainville
époque
est
le
choc des idées
certainement
,
car scloa
le zoologiste
de cette
plus capable d'introduire des réformes dans la science,
le
mais nous désirerions que
les
travaux des grands
sent traités avec tous les égards qui leurs sont dus
pour
aussi cela
les
fus-
nous disons
ouvrages des savans de notre siècle qui
peut être
plus tard,
hommes
;
,
seront traités de la
même
manière par
une autre génération.
Quoi qu'il en soit, dans l'histoire du squelette gigantesque de
Madrid que G. Cuvier a désigné sous ce nom Megatherium,
M. de Blainville est entré dans des détails circonstanciés, pour
de montrer comment après avoir paifaitement senti les rapports
cet
animal avec
Roume
on s'en
,
Edentés véritables,
les
était
comme
l'avait
fait
considérablement éloigné en se laissant
guider par des principes erronés, quoique spécieux, au point
qu'on
était arrivé à
Bradypus
,
et
,
,
se nourrissant de substances
grimpant peut-être aux arbres, ce qui a
végétales
,
de bonne
foi à
et
en faire une espèce de Paresseux ou de
par conséquent
un paléontologiste récent
alors de dimensions proportionnelles.
,
que
fait
dire
les arbres étaient
Cependant
,
à défaut des
déductions scientifiques, de nouvelles découvertes d'ossemens
de Megatherium accompagnés de fragmens de carapace prove-
nant indubilahleraent du
même animal,
d'autres espèces de Tatous
Megatherium
et
outre celles d'ossement
intermédiaires pour la taille au
au Tatou géant actuellement vivant, ne per-
mettent plus de ne pas reconnaître que le Megatherium appartenait à ce genre.
ossemens
Tatou
,
fossiles
que
les
Après avoir montré par une description des
avec leurs analogues, chez
le
Paresseux et le
principes scientifiques seuls devaient suffire
pour prouver que
le
Megatherium,
même
tel
qu'on
le
con-
5
SOCIÉTÉS SAVANTES.
données par Bru, et en admettant
naissait d'après les figures
que
de Madrid
le squelette
soit
convenablement restitué
,
ce
qui lui semble toutefois plus que douteux (i), n'avait aucun
rapport avec
premiers, et, au contraire, en avait beaucoup
les
avec les seconds.
MM.
tulé
(A. Rivière.)
Guyot
/.
et
E. Cazalis adressent un mémoire
Expériences sur
:
hypoglosse.
les
Ce sont des expériences du
pour déterminer
les
intitulé
plus haut intérêt faites
fondions spéciales de chacun de ces nerfs.
Séance du 28 janvier.
moire
— M. Milnes Edwards
— Après
Observations sur la nature et
:
inti-
nerfs glosso-pharyngien, lingual et
croissance des Polypiers.
avoir
un
servations qu'il a pu faire sur
fait
certain
lit
le
un mémode de
connaître les ob-
nombre de Polypiers
pendant son séjour à Alger, l'auteur donne
les conclusions
que nous venons de passer en
revue me semblent prouver que l'opinion généralement adoptée relativement au mode de formation des Polypiers, est
inexacte et que ces corps , loin d'être toujours des croûtes
suivantes
:
«c
Les
faits divers
extérieures et sans connexions organiques avec les
qui les produisent
un
et consistent en
animaux
sont des parties intégrantes de ces êtres
,
tissu organisé
dont
la
substance se charge
plus ou moins de matières cornées ou calcaires déposées dans
sa profondeur, et
dont
la
Chez tous ces animaux
ment de
mais
le
la
nutrition s'opère par intussusceplion.
il
existe
une tendance à l'endurcisse-
portion tégumentaire et productrice
du corps
,
degré auquel celte solidification arrive varie beaucoup
et détermine les différences qui existent entre les espèces dis-
tinguées par les zoologistes sous les
de Polypes h Polypiers flexibles
,
noms de Polypes nus
et de Po,
Polypes charnus
lypes à Polypier lithoïde. Le Polypier cartilagineux ou lithoïde
d'un Sertularien ou d'un Zoanthaire
dit d'ordinaire
(1)
M.
Lo.rrey
son séjour
n
qu'il y avait
,
,
une demeure que
,
n'est pas
ces
,
comme on
animaux
qui a eu l'occasion de voir ce Megatliérium
Madrid
,
en 480S
peu de confiance
,
a en effet assuré à
à avoir à la
le
se construi-
M. de
,
lors
de
Blainville
manière dont les pièces qui
constituent ce squelette ont été assemblées.
.
6
SAVANTES.
JOi^lÉTÉS
sont, cV'st en quelque sorte leur peau qui constitue la char-
pente solide de leur corps
des animaux vertébrés
,
et qui
,
une texture cartilagineuse,
tantôt
quelque sorte osseux.
même que
de
affecte tantôt la
,
d'autres fois
et
squelette
le
forme membraneuse
un
état
,
en
»
M. Mareau de Jonnès communique, au nom de l'auteur,
M. ly Hombrcs Firmas la description et la figure d'une nou,
Hippur ite Xvowyée aux environs d'Uzès
velle
du Gard. Voici
la
département
,
précède cette description.
diagnose qui
Hippurlte Moulinsii, D'Hombres Firraas.
— Testa abbreviata,
obconica, valva*inferiore basi attenuata adhaerante, transverse
rugis
instructa
parallelis
hinc
,
valva superiore parura convexa
sulcorum emarginata.
HippurUes bioculala
,
longituninaliter trisulcata
radiatura siriata
— Cette espèce
et calceoides
,
ad apices
voisine des
est assez
de Demoulins
,
mais la valve
,
operculaire de celle-ci est recouverte de cercles concentriques
bicni:tracés,
au
M. Marcel
danois
,
a
lieu qu'elle est radiée
dans
de Serres annonce que
trouvé dans
les
nouvelle espèce.
la
M. Lund
cavernes du Brésil
,
y
naturaliste
près des bords
du Rio-Francisco , des débris de Singe confondus dans un limon qui lui a offert uu grand nombre d'osseniens de Gazelles
et
de cinquante autres espèces de Mammifères non encore
décrites; avec ces débris
qu'il
propose de
il
a
trouvé ceux du Singe
nommer Simia
M. Flourens communique une
Berlin
le
,
relative a des observations
sang d'un Eléphant tué
térinaire de Berlin.
à
note de
question
M. Schultz
,
de
a faites
sur
à l'école
vé-
que ce dernier
Potsdam
M. Schultz
en-
protopilhecus
et
apporté
a trouvé que les globules de
eux que dans le sang des autres
Mammifères observés jusqu'alors; il attribue ces différences à
ce liquide diffèrent plus entre
la
présence simultanée de vésicules jeunes, adultes et
c'est-à-dire
de corpuscules parvenus
à
vieilles»
diverses périodes
de
l'espèce d'accroissement qu'il leur suppose.
M. Leroy
d'Etiolés annonce qu'il a aperçu dans l'urine
au moment de son expulsion
,
plusieurs
,
animaux microscopi-
ques appartenant à diverses espèces connues et une autre espèce dont
il
n'a point
vu
l'analogie dans les ouvrages
publiés
SOClÉTés SAVANTES.
sur les
Infusoîres. Celte lettre est
f
renvoyée à l'cxâmen de
M. Magendie et Tiirpin.
M. Breschet lit un rapport sur un mémoire de M.
ayant pour titre De la structure des os. Après avoir
:
revue toutes
les
Gerdjr
,
passé en
observations qui ont été faites sur ce sujet»
Le rapporteur dit qu'il aurait proposé l'insertion du travail de
M. Gerdy dans les Mémoires des savans étrangers, si l'auteur
ne lui avait pas donné une autre destination.
MM. De Laizer et de Parieu adressent un note sur divers
fragoiens de mâchoires supérieures et inférieures rapportées à
un genre
éteint de
Rongeur
fossile
nommé Paleomys ar—
vensis.
Les six fragmens adressés par ces naturalistes proviennent
du
terrain tertiaire de la
qui oÉFrent
Limagne
ce sont les dents molaires
;
caractères les plus remarquables de l'animal
les
au-
quel ont appartenu ces fragmens, aussi sont-elles décrites
avec détail. Après cette description
les caractères
,
auteurs comparent
les
de leur genre Paléomys avec ceux des Echimys,
des Chinchilla et des Plagiodontes, genres avec lesquels leur
Rongeur
diffère
ils
fossile paraît avoir le plus
se croient autorisés à établir
posent
de
nommer Paleomjs
le voisinage des
M. Laurent
il
un genre nouveau,
et
que
l'on
qu'ils
pro-
devra placer dans
Echimys.
adresse
une notice dans laquelle
que l'Huître commune
naître
de rapports, mais dont
cependant par plusieurs caractères importans. Enfin
(
Oslrea edulis
,
il
fait
con-
Lin. ), offre
des cavités renfermant de l'eau fétide entre des lames ou cloisons disposées en entonnoir et quelquefois
même
prolongées en
tube. Il rapproche celte disposition chez l'Huître de la structure polylhalame de plusieurs coquilles bivalves et univalves.
Il se
propose de joindre à ces premières observations les ré-
sultats
ment.
de
celles qu'il
— Renvoyé
à
continue pour démontrer ce rapprrche—
l'examen de
MM.
de Blainville
cl
Edwards;
TRAVAUX
INEDITS.
TRAVAUX INÉDITS.
n.
De Selys-Longchamps.
Campagnols inédits, par M.
En
poursuivant le travail monographique
bientôt sur les Campagnols d'Europe
l'existence de
deux nouvelles espèces
que
aux y^rvicola
à ajouter
suhterraneus^ rufescens, Savii et monticola que
ment
décrits, ce sont
i* Arvicola
gnano , qui
dédier
taille
;
il
l'a
(
ou Schermaus
du Schermaus
beaucoup plus
précédem-
décrit sous le
,
nom
prince de Musi-
le
heureux de pouvoir
qui
taille
égale
le
une
(^Ari'. terrestris) ^dx
9 pouces,
forte,
)
par
) ,
figuré et auquel je suis
diffère
j'ai
:
Musignani (De Selys
è^ Arvic. terrestris
je publierai
encore reconnu
j'ai
,
celle
des plus grands exemplaires de VAmphibius et du Monticola
(De
Selys).
Le crâne du Monticola
se rapproche de celui
VAmphibius. CcXni au Musignani , au contraire
au Terrestris^ avec
que
,
de
ressemble
branches de
la
mâchoire inférieure sont beaucoup plus rétrécies. Sa queue
est
aussi plus longue
,
cette
égalant
différence
la
moitié du corps
de 22 vertèbres. Le Terrestris n'en
environs de
Rome où
une excellente
fic. terrestris,
on
le
les
nomme Sorca
— Habite
le bel
les
— Voy»
pantanara.
description de cette espèce sous le
dans
compose
et se
,
que 20.
a
nom à'Ar-
ouvrage du prince de Musignano.
2" Arcicola duodecimcostatus
De
(
Selys
)
,
diffère
de tous
Campagnols connus par le nombre de ses côtes qui n'est
que de 12, dont 5 fausses côtes. Il n'a cependant que 6 vertèles
bres lombaires
comme VAn'alis, dont
le squelette et
par
la taille. J'avais
il
se
rapproche assez par
cru à tort que ce pouvait
que j'ai décrit précédemment mais ce dernier a
l4 paires de côtes et 5 vertèbres lombaires. Je dois le sque-
être le Sai^ii
lette
que
je
de la Rive
(
,
possède à la générosité de
de Genève
).
Celui du
M.
le
Muséum
professeur Pictet
de Paris a été en-
voyé de Montpellier sous le nom à'OEconomus. Je suppose
que ce Campagnol est le même que celui décrit sous ce dernier
uora par M. Millet dans la Faune de Maine-et-Loire,
II
serait
XKAVAUX
INEDITS.
Q
brunâtre en dessus, jaunâtre sur les côtés
Queue
très-bicolore, à peine le quart
encore plus courtes que dans
— Long.
lette à la
de
à 2 lignes.
i
—
:
—
— Malgré mes démarches
je n'ai jamais été assez
que
lettres
corps. Oreilles velues,
Notre sque4 pouces 6 lignes. Queue i pouce.
queue plus longue en proportion. Habite les Lords
Angers et Courtillier
let à
du
Safii, ayant
:
Loire.
la
le
blanc en dessous.
,
science de
je leur
à
faites
MM.
auprès de
Mil-
dois, qui possèdent cette espèce,
heureux pour obtenir de réponse aux
ai écrites
dans
but important pour
le
la
recevoir quelques renseigncmens propres à lever
mes doutes sur
l'identité des
parler. J'aime à croire qu'ils
la publication
Analyse d'une
de
ma
me
je viens
de
répondre avant
nouvelle Monographie.
classification
sur le genre de
deux animaux dont
voudront bien
vie et
des oiseaux Passereaux
sur les formes de ces
basée
,
oiseaux
par
,
M. De SELys-LoNGCHAMPS.
Quelques observations préliminaires sont nécessaires pour
prouver
que
si,
la
date du travail manuscrit que j'analyse
comme
sont arrivés depuis aux
mêmes
résultats, partiellement
entendu, on ne pense pas un seul instant que
proprier leurs idées et les donner
En
l83i
at'ril
j'ai
,
afin
par
,
le
comme
j'ai
^
bien
pu m'ap-
miennes.
Dictionnaire géographique de la
M. Ph. Van
der Maelen
(publié à
inséré le catalogue raisonne des oiseaux
indi-
même
ordre
Passereaux y sont classés suivant
gènes, et
les
et sous la
même
En
dans
,
province de Liège
Bruxelles)
ici
n'en doute pas, beaucoup d'ornithologistes
je
nomenclature que
février i832
,
j'ai
je
le
présente aujourd'hui.
lu (et déposé aux archives) à la
Société des scieaces naturelles de Liège
,
la
avec des considérations développées sur
même
les
classification
caractères et les
habitudes de chaque famille.
En
août i83^,
réuni à Metz
avec
,
j'ai
la description
dix familles de
Ua
envoyé au congrès
l'énumération de tous
la
les
scientifique français,
genres de Passereaux
complète de tout ce qui se rapporte aux
section des Ténuirostrcs,
rapport, dont je ne puis accepter les termes flatteurs, a
,
TRAVAUX iifimn.
10
été lu
je
mais
,
comme
il
se termine
On
i"
rolnme du cotigréi^
a été publié dans le
ne puis passer sous silence
les trois objections
l'on voulait bien s'en tenir à
si
il
une méthode qui
craint les inconvéniens de créer
changerait celles qui ont popularisé la science.
juste
par lesquels
:
Linné
— Cela
serait
et alors je serais
,
premier à hésiter de rompre une unité de vues adoptée par-
le
tout
mais puisque cette unité n'existe plus
,
que
souffrir
nement de
20
les
,
il
faut au moins
méthodes soient mises au niveau du perfection-
la science.
On
craint
les
Ténuirostres ne soient pas facilement applicables
chez
que
de
les caractères tirés
parce qu'on ne connaît
la
forme de
pas la langue de tous.
langue
la
—A
ceci je
répondrai: en fût-il ainsi, ces caractères devraient encore
prévaloir sur tous les autres,
Ce sont bien plutôt ceux
gnent
tirés
reconnu
s'il était
rapport avec la manière de vivre et
de
la
sont en
qu'ils
éminemment.
longueur du bec qui éloisont
le
ils
Ténuiroslres les plus voisins dans l'ordre naturel et
les
qui ont souvent servi à former les réunions les plus
trueuses
,
comme de
mons-
joindre une partie des Philédons
aux
Merles et l'autre aux Guêpiers.
3*
On me
reproche l'inexactitude de
la
dénomination queue
usée ou non usée, prise pour séparer, par exemple, les Cer-
Tichodroma
thia ]des
seaux ont
Ici, c'est
mcme
,
ma manière de
d'ornitliolo<:;istes
très-jeunes oi-
(
voir.
A
l'exemple de
car je n'en suis pas l'inventeur),
terme de queue usée , pour éviter
le
queue
:
les
une objection purement grammaticale, qui confirme
employé
phrase
que
et l'on objecte
des baguettes raides aux pennes de la queue.
au dernier point
beaucoup
j'ai
di'jà
à
bien succincte de
la
péri-
baguettes déforme usée. Passons à l'analyse
la
méthode qui
sera
prochainement publiée
en entier.
En
térisés
prenant parmi les'Passereaux
,
on en remarque
les
types les
six principaux
,
mieux carac-
formant autant de
sections.
l"
section. Fissiroslres.
Bec
très-faible, court, très-aplati;
TRAVAUX
la
bouche très-lendue
— Vie
?.*
la
Exemple
insectivore.
par les autres caractères.
J
V Hirondelle.
:
beaucoup de
elle diffère
;
pieds très-courts.
Bec plus large que haut, déprimé;
sec. Dépressiroslres .
bouche très-fendue
If
IN1ÉDIT«.
très-longues
ailes
,
— Vie
insectivore.
la
précédente
Exemple
Gobe-
:
mouche.
Bec
3= sec. Compressirostres.
comprimé sur
omnivore. Exemple
4'
nivore.
Exemple
Bec
fort, court
Bec mince
5* sec. Subnliroslres.
— Vie vermivore.
Exemple
Le dernier tjpe
,
— Vie
à la pointe.
,
conique.— Vie gra-
Moineau.
le
:
plus haut que large
,
Corbeau.
le
:
sec. Conirostres.
fort
un peu crochu
côtés et
les
formant
,
,
en alêne
le
Rossignol.
la
6* section,
:
,
un peu
fléchi,
se dislingue des
autres Passerciiux en ce que plusieurs ont les habitudes des
oiseaux Grimpeurs ou
des Syndaclyles. Ils forment
le faciès
de Temminck
l'ordre des Anisodactyles
Té—
et la famille des
nuirostres de Cuvier.
Miiis
y
s'il
avait
moyen
cela était dans la
i'«
du Règne animal , où
édition
La i"
étaient éloignées des Te«Miro5;re.y.
les
oiseaux qui ont
comme
ceux
à
la Sillèle.
bec
fin
,
le
).
bec fort
comme
famille comprendrait
à
celle des
long, plus ou moins arqué,
Ce seraient
le
les
Cunéirostres et
les
comme
la
le
droit
,
Grim-
forme de
la
Ténuirostres.
claires et bien positives
pour types
,
Pics. Et la 2"
genre de vie varie selon
Ces divisions qui sont bien
les Sittèles
presque cunéiforme
,
— Vie analogue
pereau (dans ceux-ci,
langue
une ligne de démarcation
d'établir
on pourrait diviser cette section en deux,
sulTi-sante,
dans
les
genres que
j'ai
doit classer
un grand nombre de genres intermédiaires qui n'of-
frent pas
pris
,
cessent de l'être lorsque l'on
même
ces caractères au
degré d'intensité. C'est
le
ne pouvait y échapper.
Ce que je ne saurais trop répéter, c'est que mes idées sont
sort de loules les
bien
méthodes
fixées sur les
:
celle-ci
sections, tandis
doutu faire opérer par
la suite
et à plus forte raison
dans
que l'étude devra sans
des changemens dans les familles
les
genres qui les composent.
.
TRAVAUX mEDlTS:
la
TABLEAU DÏS SECTIONS, DES FAMILLES
Et'dES PRINCIPAUX
GENRES DE l'ORDRE DES PASSEREAUX.
Seclion T*. Fissirostres (Cuv.)
— Chélidons (Tem.).
Familles
1.
— Genres Podarges
Caprimulgidées.
En-
Stealornis,
,
goulevent.
2. Hirondinidées.
— G. Cypselus
Section II. Dépressirostres
(
partie des Dentirostrcs, Cuv.
Ampelidées.
1.
—G.
Hirundo.
,
(De Selys
— Des
i83i
,
.
)
Insectivores^ Tera.).
Procnias^ Ampelis, Ceblepyris,
Bom-
bycilla.
a.
Coronidées.
— G. Coracina
Gymnoderus
,
Cephalopte—
,
rus, Gjmnocephalus.
Muscicapidées.
3.
— G. Platyrhynchos
,
Muscipeta ^JMus-
cicapa.
EdoUdces.
4'
— G. Enicurus
Edolius.
,
Section III. Compressirostres
(
— Omnicores
1.
Leptoptèridées
,
Tem.
,
,
i85r.
,
Cuv.
)
)
,
Barita.
,
4. jParflrftVetrfee>f.—
,
Se!ys
— G. Lanius Vauga
— G. Garrulus Corvus, Pyrrhocorax.
Sericulus??
G.
Graculidées. — G. Oriolus
Gracula Eulabes Cora-
2. Laniadées.
cias
De
— G. Leptopteryx (Langraien).
.
3. Confidées.
5.
(
Partie des Conirostres et Dentiroslres
Paradissea,
,
,
Colaris
,
Kitta
6. Glaucopidèes
,
,
Graucalus.
—
'G.
Section IV. Conirostres
Glaucopis
(
Lacép.
,
,
Bethylus.
Cuv.).
Granwores ^ Tem.
A. Conirostres ambigus.
1.
Buphagidées.
2.
Tanagridées.
3.
Sturnidées.
— G. Buphaga.
—G. Rharaphopis, Tanagra, Tachyphonus.
— G. Slurnus
,
Iclerus
,
Cassicus.
B. Conirostres vrais.
4.
FringilUdées.
— G. Ploceus,
Fringilla, Pyrrhula, Loxia,
Colius^ Phytotoraa, Emberiza.
5.
Alaudidées.
— G. Mirafra,
Alauda.
.
.
TRAVAUX INÉDIT?.
lâ
Section V. Subulirostres (Lin,, Lacép.).
Cuv. Partie
(Partie des Dentirostres et Conirostres
^
des InsecUi^ores et des Granivores
^
Tem.
,
Motacilla, Saxi-
Sflf^iadées.
1.
—G. Certhilauda
cola, Pitta, Myiolhera
centor
,
Sylvia
2. Paridées.
)
Ac-
Cinclus, Troglodytes, Turdus,
,
Regulus.
,
ihalus, Dacnis,
Anlhus
,
— G. Tyrannulus, Pardalotus
Parus,
,
OEgy-
Oxyrhynchus.
Section VI. Téncirostres (Cuv. Anjsodactyles, Tem.)
Sitlidées.
1.
—G.
Silta
,
Xenops.
— G. Synallaxis Orlhonyx
Cerlhiadées, — G. Dendrocolaptes, Certhia.
CUmacléridées — G. Tichodroma,
2. Synallaxidées.
3.
,
,
Sittasomus.
Climacteris.
4-
— G. Nectarinia
6. Neclariniadées.
Cœreba.
(Illig.),
— G. Trochilus, Ornismya.
Cynniridées — G. Dicœum, Cynniris.
6.
Trochilidées.
7.
— G. Promerops, Epimachus.
— G. Furnarius, Upupa, Aracbnothera.
Philornis,
Melliphagidées. — G. Myzomela
8. Proméropidées.
Epopsidces.
9.
10.
phaga
Tropidorhynchus.
Nota. Les genres
4 Todus
,
9 Buceros
5 Alcedo
forment
,
Rupicolaf 2 Pipra
i
,
6 Merops
,
un ordre
nom de
,
)
distinct sous le
,
caractérisé par la
tous cas
3 Eurylaimus
8
,
,
les
,
Syndactjles
(
Plalfpodes
soudure des doitgs externe
l'y réunir sans
Alcedo
^
Momotus ,
et
semble parallèle à l'ordre des Passereaux
et qui
que l'on puisse bien
En
,
Galbula
parce j'en forme provisoirement
ici
Lacép.
7
types de neuf autres familles qui
les
n'ont pas été intercalées
dian
MelU'*-
,
,
,
Merops
et
,
,
mésans
en troubler l'harmonie.
Galbula devraient tou-
jours constituer un ordre distinct.
OiSEADx-MoucHEs nouvcaux ou
très-rares,
découverts par
M. De Lattre dans son voyage en Amérique
MM. De
Lattre
et
et décrits
par
Lesson.
Oiseau-Mouche de Rham, Ornysmia /Jâc/wï, Lesson, Rev
—
,
TRAVAUX INÉDITS.
t4
zool., i838,p.'3i5.
— Hab. Mexique. — Cet oiseau, découvert
par M. De Lattre, nous a élé conmiuniqué en nature par lui;
M. de Rhain, de New-York, nous en avait envoyé un échantillon
peintet décrit sur des individus que lui avait communiqués M. De
Laltre. Cet
Oiseau-Mouche
les fleurs
môme
rare
,
habite les forêts les plus épaisses
dans son pays natal
et puise sa nourriture
,
d'un Loranthus parasite sur
les
dans
plus hautes branches
des plus grands arbres. La zone qu'il fréquente de préférence
est
soumise à une température moyenne
(
De
— La
Lattre).
fe-
melle est complètement semblable quant aux parties supérieures, mais
gorge et
la
le
col sont
de
couleur du bas-
la
ventre du mâle.
O.-M. (campyloptère) De Lattre, 0. (Campylopterus), Ùe
Laltre,
Lesson
Mâle
inédit.
,
— Bec
adulte.
long, re-
courbé; sÎBciput brun-noir; dos et cou en dessus bleu-saphir;
croupion vert-noir bronzé
bleu d'acier chatoyant
les vert- doré
pourpré
ailes
;
clair
queue égale
,
vert bronzé
,
;
devant du cou
,
thorax et ventre
presque aussi longues que
tiges des
;
;
une tache blanche derrière
deux premières pennes
formée de larges rectrices
latérales noires terminées
les
— Jeune
ricures vertes.
d( ssus
brun
et
—
mâle.
cou vert doré
écailles
azur sur
la
dessus du cou
pion vert doré
;
devant du cou
écailles
azur
;
;
,
pieds
corps en
;
ventre
,
;
avec des
les
épaules et le crou-
du thorax vert et gris avec des
thorax et ventre gris-brun enfumé
inférieures de la
;
— Femelle. — Sinciput
du dos,
et
le
;
couvertures in-
Sinciput brun
ligne médiane.
;
brun
avec quelques écailles bleues
,
corps en dessous vert et brunâtre sur
brun verdâlre
,
très-dilatées
de blanc
noirs, nus, robustes; plumes tibiales blanches
épau-
;
deux moyennes
les
,
l'œil
queue
la
queue vertes frangées de
connue sousle nom defiice-Jleurs-rojal,
gris.
est
couvertures
;
— Celte espèce,
en quêteile sa nour-
riture pendant tout le jour, et sans heures réglées. Elle adopte
un buisson
à fleurs qu'elle
ne quille pas,
colère loules les autres espèces
de
un
colibris, qui font
cri
,
mine de vouloir
en prenant son vol.
On
et
en
chasse avec
soit d'oiseaux-niouchcs
la
,
soit
s'y reposer. Elle pousse
trouve dans
Jalapa pendant deux mois de l'anm'e .seulement
les
(
De
forêts
de
Lattre},
TRAVAUX
O.-M.
— Se rencontre communément
pi. '^y.
Jalapa et Orizaba. Le mâle et
les voit
becqueter ensemble
O.-M. PARVULE,
ment,
INÉDIT»,
pi.
l5
A PETIT BEC, 0. brefi'rostris, Lesson, Ois.-Mouch.,
37
et 38.
la
dans
les
forêts entre
femelle se ressemblent.
les fleurs des arbres
(
De
On
Latlre).
0. Canivetii, Lesson. colibris, suppléjeune mâle et femelle.
,
— Mâle adulte
La femelle , vert doré sur tout le corps est grise en dessous.
Son bec est rouge et noir. Sa queue bleu d'acier est terminée
,
de blanc. Cette espèce est reconnaissable à sa queue fourchue
le sommet de chaque penne est œillé de gris clair chez
le mâle et le jeune. M. De Lattre dit qu'elle vit solitaire, soit
dans les forêts, soit sur le bord des petits sentiers, adoptant
dont
une place et s'en éloignant peu. Elle bectjuète les fleurs. Elle
est rare aux alentours de Jalapa. M. De Lattre a tué une femelle à Kakamoukho au Mexique.
,
—
De Latlre, inédit.
Cet oiseau, que l'on pourrait confondre au premier coup d'œil avec
la fenjelle de l'oiseau-mouche Parvule , Ornismya Caniveùi
O.-M. Lesson, 0. Lessonii
s'en distingue d'une
,
manière très-remarquable par
la
dilatation
base de sa mandibulej supérieure, qni rappelle
ce que l'on voit dans les Todiers et quelques gobe-mouches.
extrême de
J'ai
la
trouvé cet oiseau une seule
la dessiccation a
diminué un peu
Jalapa au mois d'août*
largeur de son bec, élar^is-
fois à
la
,
sement qui m'a frappé d'une manière particulière
n'a encore observé daus aucune des
qu'ici. C'est
un mâle qui ne me semble
O.-M. HÉLOïbË,
espèces
qu'on
pas encore adulte.
0. Heloisa, Lesson
—
et
connues jus-
et
De
Lattre, inédit.
Bec droit , brun assez long
Jeune maie adulte.
la queue , celle-ci arrondie. Tète, dos
aussi longues que
doré
et croupion vert
j
,
ailes étroites,
devant du cou garnis d'écaillés;
ailes
;
cou
brun pourpré|; goro^e et
les inférieures
,
prolongées,
toutes rouge-rubis à reflets violets. Un collier blanc sur le cou,
flancs jaune-rouille et milieu du ventre blanchâtre. Rectrices
arrondies, les deux moyennes vert doré , terminées de noir,
cannelle , puis noir mat terminées de blanc
les latérales rouge
neigeux.— Individu
très-adulte, ayant les écailles
formant, par leur allongement
,
du
plai^tron
des parures sur les çôlés
du
,,
TRAVADÏ INÉDITS^
|6
COU
;
dessus
le
du corps
est vert
doré
frais
de vert sur
les
— Femelle. — Vert
flancs.
blanc,
le dessous
,
lavé de roux sur les couvertures inférieures de
la
queue,
et
doré en dessus,
blanchâtre et cannelle en dessous. Des points bruns sur
le
de-
vant du cou en place d'écaillés violettes. Cette espèce appartient à cette jolie tribu des
extrêmement matinal
,
Améthystes
Rubis. Le mâle
et des
en quête de sa nourriture que
n'est
jusque vers neuf heures du matin.
peu
sa femelle et
ses petits, et se tient dans les forêts, bien qu'il
ne dédaigne
On
quitte
Il
Qua(De Lattre).
O.-M. Abeille, O. Abeillei, Lesson et De Lattre , inédit.
Bec court droit dessus de la tête , du cou
Mâle adulte.
du dos et du croupion vert foncé très-brillant gosier vert
pas les fleurs des champs.
le
trouve entre Jalapa et
lepu
'
—
—
,
;
;
nuancé de bleu très-éclatant, frangé d'un rebord velours sur
du cou. Un
milieu
point noir snr le thorax
vert doré^ ventre brun
enfumé
;
;
le
du corps
dessous
région anale blanche
j
ailes
plus longues que la queue. Celle-ci formée de rectrices élargies
au sommet, vert doré au milieu, brunes à l'extrémilé des
pennes
latérales.
de vert
et
melle.
— Vert
dessous,
— Jeune mâle. — Devant du cou mélangé
de gris enfumé. Thorax et ventre brunâtres.
à partir
du menton jusqu'aux couvertures
Cette espèce est extrêmement rare et se tient dans
recherche
— Fe-
foncé et luisant en dessus, gris de fumée en
les fleurs
inférieures.
les forêts
sauvages aux environs de Jalapa. Son vol
est très-léger et assez
semblables à celui de quelques phalènes.
mœurs sont très-farouches et un rien l'inquiète (De Lattre).
—Dédie au docteur Abeille, de Bordeaux.
O.-M. Amazili, 0. Amazili^ Lessonj, Ois.-Mouch., pi, 12
)_L'échanlillon que nous a remis M. De Lattre a la
et i3.
Ses
!
—
queue fourchue.
Il l'a
près des maisons.
verts, l'ont été
On
rencontré au Mexique
sait
que
les
,
à
Kakalmoukho,
premiers individus décou-
au Pérou.
O.-M. Corinne
,
0. superba^ Lesson, Ois.-Mouch.,
Colib., suppl. pi. 33 et Trochil. pi. 34.
rencontré le long des grands chemins
aux alentours de Jalapa.
,
— M.
De
fréquentant
pi. 2,
Lattre
les
l'a
buissons
—
IRAVAtTX INÉDITS.
O.-M. Henry
Jeune mâle.
— Bec
fort
peu
,
fléchi
Chaque plume frangée de
De
Lattre, inédit.
brune
calotte
;
vert doré sur le corps et sur les épaules
;
plumage
croupion vert doré.
;
trait
Joues
roux à l'angle du bec.
devant du cou d'un améthyste
le
;
—
gris et les dernières noires.
brunes bordées parun point blanc un
Plastron sur
1^
0. Henrica , Lesson et
,
frais
,
mais sans
continuité; chaque plume écailleuse étant finement frangée
de roux. Milieu du corps
thorax et ventre brun sale
,
de vert doré sur
les côtés.
férieures brunes
,
Région anale
frangées de gris
— Femelle. —
dos, épaules vert doré
gosier et devant
ventre gris-brun
;
du cou jaune-roux
;
queue comme chez
du cou
,
j
thorax gris roussâtre ;
;
le
mâle.
— M. De Lattre
aux alentours de Guatepec. Elle se
tient exclusivement dans les
est
derrière
;
formée
,
terminées de
joues brunes bordées d'un point blanc
dit celte espèce très-rare
mâle
les latérales
Sinciput brun
nuancé
,
couvertures in-
;
queue échancrée
;
de larges rectrices bleu d'acier, mais
gris clair.
grise
presque toujours
grands arbres des forêts
isolé
de
la femelle.
,
et le
Henry
(Dédie à
De
Lattre, voyageur et frère de M. De Lattre).
O.-M. OENONE, O. œnone, Lesson, Colib. suppl, pi. 3o.
Tête cou en arrière et en devant bleu acier;
Mâle adulte.
—
dos
épaules
,
rouge
;
,
,
thorax vert bleu glacé d'or; croupion cuivre
,
queue échancrée
formée de larges rectrices d'un ver-
,
meil ou or rouge des plus éclatans
;
bas-ventre gris; couver-
tures inférieures or vermeil frangées de gris; bec noir et jaune.
— Jeune. —
effets
azurés
;
Calotte azur
;
menton blanc
bas-ventre blanchâtre,
avoir reçu cette espèce de
;
— M.
gorge verte avec
De
Lattre croit
Mayabaruba au Pérou.
—
O.-M. Phoebé, O. Phœùé, Lesson et De Lattre, inédit.
Bec médiocre, droit; plumage noir, soyeux,
Mâle adulte.
—
nuancé de pourpre sur
le corps et
sur les épaules j
vert-bleu améthyste sur le devant du cou
cou
,
;
plaque
côtés et devant
thorax et ventre brun soyeux nuancé de pourpre.
touffe grisâtre à la région anale
soyeux pourpré
échancrée
,
;
ailes aussi
;
du
Une
couvertures inférieures brun
longues que
la
queue. Celle-ci est
formée de larges rectrices arrondies au bout
rouge violet, nuancé de vermeil. Pattes nues
et
brunes.
2
,
d'un
TIUTADX mioiTs.
^9
€ette beUe espèce provient de la Cordillère des Andes au
Pérou,
O.-M. RoBiNsoN Crusoé,
0. Robinson,
Lesson, Ois.-
Mouch. Vcliiis, pi. 7. Trochilus FernandensiSj King, proced.
i,3o, Ornismya Cinnamomea, Gervais, Mag. de zool., t. V,
i835 , pi. 43. —Hab. l'île de Juan Fernandee.
O.-M. A CALOTTE d'aiur, O. c/anocephala , Lesson
— M. De Lattre
pi. 17 et i8.
qu'on
dit
,
suppl.,
rencontre dans les
les
jardins, dans les bois, aussi bien dans les zones chaudes que
dans
celles qtii
sont tempérées. L'espèce vit en société. La fe-
melle est semblable au mâle.
—
O.-M. Arsinoé, 0. Arsinoe^ Lesson, suppl., pi. 28.
M, De Lattre est un mâle parfaitetaenl aduhe , qui a les mœurs de l'oiseau-mouche à calotte
L'individu rapporté par
d'azur.
buivanlM. De, Lattre
les flancs
de
la
la
,
femelle adulte a
d'un gris roux un, (orme;
queue d'un rouge ocreux
pourtour de
et
les
pennes caudales sont d'un
rouge ferrugineux très-luisant eu dessous.
U.-M. Pampa, O.^Pumpu ^ Lesson , suppl.
— Le mâle
dernière n'a pas les rémiges dilatées.
que
la
pi.
i5, p. 127.
et la femelle se ressemblent, à cela prés
note suivante
« Il
:
plus épais des fourrés.
ventre et
un duvel blanc abondant au
La
la région anale.
le
couvertures inférieures
M. De
Lattre
que cette
communi-
habile toute l'année les forêts au
11 est
farouche; aime à chanter, et son
chant fortement accentué annonce un gosier vigoureux. Bien
que son chant
soil
monotone, on peut
On
rossignol des oiseaux-mouches.
le
regarder
le
comme
le
trouve aux environs de
Taupella, au Mexique.
O.-M. PATU a gorge d'azdr , 0. veslita , Longuemare in
Le mâle adulte est semblable à l'in,
Vélins b.
La femelle ou plutôt un jeune,
dividu figuré par M. Prêtre.
est d'un vert doré sur le corps, vert chatoyant or et émeraude sur le croupion. Le devantdu cou roux, piqueté d'azur au
Lesson
menton
—
et d'or sur le
—
cou; ventre et flancs verts. Couverture»
inférieures bleu azur, chaque
plume frangée de
Lattre a observé cette espèce à
O.-M. HEERA,^0.
Pampluna
neera^ Lesson
,
,
gris.
M. De
dans la Colombie.
"VeUDS, n" ^.
— Mâle
—
TRAVACX INÉDITS.
M. De
'<-»
patrie
Lattre indique Guaduas
,
ig
dans
Colombie,
la
j)Our la
de celte belle espèce.
O.-M. (Lophorine) De Lattre,|(0. Lophorinm) De tattreif
Lesson , inédit.
Mâle aihttte.
Ce gracieux oheAn-mouche
—
—
réppeW'e le huppe-fcol dont
Comme
ration.
lui
il
il
a la taille
,
les
formes
et là colo.'
une huppe très-fournie de plumes de
a
couleur canrtelle alohgées sur l'occiput et finissant en brin
Un
liforme supportant une palette verte.
raude chatoyant couvre
plumes allongées
,
il
y
a
devant du cou et se termine par dés
frangées d'un blanc neigeux
La queue
rures sur les côtés.
sus, mais
le
fi-
long plastron éme-
du vert sur
est rousse
,
mais sans pa-
en dessous et en des-
cette dernière partie.
— La femelle
un plastron vert devaut le
cou les parties inférieures rousses la queue variée de noir
et de roux au milieu et au sommet.
O.-M. NouNA-rfOALi , 0. nuna, Less., suppl. aax Colibris,
pi. 35. —- Mâle adulte., Lesson, Vélins, n' lo.
Jeune
a la tête et la gorge roux-caitelle
,
',
;
mâle, suppl. Ois.-Mouch.
sur
le
,
pi.
35.
— Femelle? — Vert doré
corps, devant du corps jaune buffle tiqueté de points
verts dorés; bas-ventre et couvertures inférieures d'un jaune
bufile frais.
Queue médiocrement fourchue
,
brune bordée de
blanc en dessous, vert bronzé et doré sur les pennes moyennes
—
et au sommet des latérales, les deux externes exceptées.
M. De Lattre indique Moyabaraba, au Pérou, pour patrie
de cette adihirable espèce.
O.-M. ERYTHRONOTE 0. erfthroîiotos , Less., Ois.-Mouch.,
Nous rectifions notre première description par
,
pi. 16, p. 181.
certains détails.
dessous
;
La queue
bleu foncé
,
est arrondie
nwige violet doré. Occiput cuivré
épatiles pourprées.
,
bleu indigo
,
luisant en
pourpre en dessus, bas du dosetcroupion
;
Devant du corps
émeraudè
du menton riche
tête et dos vert
,
à partir
;
,
émcraude bas-ventre et couverture^ inférieures chocolat;
;
brunes.
M. De
Colibri Anais
,
Cet oiseau-mouche
de
la collection
pattes
Lattre le dit de la Trinité espagnole.
Trochilus Anais
,
que nous avons
,
Lesson
,
décrit sur
Vélins
,
n*
1
1.
un échantillon
de M. Longuenare, a été reproduit par un bel
individu de Caïenne cjuè nous a envoyé
M. De
Lettre.
TRAVAUX INEDITS.
ao
C. Prêtre
,
T. Pretrei
Lesson
,
— Mâle
Tribu des Brins-blancs.
dessus du corps cuivré à ton jaune
sourcil
roux, joues
vif, du
;
,
Géraés
,
C. Eliza
inédit.
,
de
inférieures
la
Trochilus Eliza
,
;
fort
queue.
pointe, vertes, dorées, puis
— Provient de
Minas—
Brésil.
,
—
et blanc
du corps roux-canelle
noires. Dessous
puis terminées de blanc pur.
au
Lattre
— Bec noir
croupion rouge de brique;
menton aux couvertures
Queue étagée, à pennes terminées en
brunes
De
el
adulte.
Lesson et De Lattre
,
inédit.
—
Bec long , recourbé dos vert doré ; cravate améthyste violette;
devant du cou blanchâtre ainsi que le ventre queue longue
;
;
formée de rectrices dilatées au sommet , vert bronzé violet ; les
deux moyennes liserées de cannelle.— Cette espèce , excessive-
ment rare, a été rencontrée dans le pays appelé le Pas du
Taureau , entre la Véra-Crux et Jalapa. Elle est très-matinale
vit en société et reste en repos depuis neuf heures du matin
jusqu'à quatre heures du soir. Le mâle fait entendre en volant
un bourdonnement assez fort. Il se couche tard et lorsqu'il,' ne
voit absolument plus. Il se nourrit sur les arbres (De Lattre
— M. De Lattre en possède
La
les
femelle à la tête gris vert
jeunes
,
,
les
œufs
et le nid.
corps vert doré
le
,
la
).
—
gorge
gris-rousse, les flancs cannelle ainsi que les couvertures inférieures de la queue. Les rectrices sont bleu d'acier, terminées
de blanc roux.
Le nom
d'Eliza est celui de l'épouse
du docteur Amédée Le-
de matière médicale à
fèvre, professeur de zoologie et
Ro-
chefort.
Oiseau inédit du genre Tisserin
,
par
M. de La Fresnaye.
Celle espèce est d'autant plus'intéressante qu'elle
fait
partie
du groupe peu nombreux des espèces à couleur rouge telles
que le Malimbe huppé le Fondi etc. En attendant que nous
,
,
,
en donnions une description détaillée et une Bgure dans le
Magasin de Zoologie , en voici la caractéristique.
Suprà grisescenti-murinus, subPloceus melanotis. La Fr.
—
lus pallidior
iiiato-rubris;
,
cinerascens; capile
,
collo antico et pectore
mi—
remigibus prima riis rectricibusque lateralibus basi
,
ANALYSES ©'OUVRAGES NOUVEAUX.
extus eodera colore marginatis
,
lorisque nigris. Rostro elongato pallide flavo
Hab.
21
regione parolicâ totâ
y
,
mento
albescente.
—
in Senegamblae regione interiore.
ANALYSES D'OUVRAGES NOUVEAUX.
ra.
Nouveaux élémens de Zoologie V ou Etude du règne animal
disposé en série^ascendante par M. Hollard, tome II» et
,
dernier; i83g.
Dans une précédente'analyse , ou plutôt notice indicative
, nous avons annoncé que M. H. Hollard ve-
(juillet dernier)
nait,
comme
M.
déjà l'avait fait
P. Pouchet
,
de Rouen, de
commencer une revue générique du règne animal
vues et
les
ouvrages
comme
,
M. de
considérations de
Blainville.
d'après les
,
— Ces deux
surtout le dernier, peuvent donc être considérés
ces ballons d'annonce qui font prendre patience en at-
tendant l'aérostat majeur qui doit s'enlever.
grand avantage de familiariser
la
la nomenclature et la division de
auront
Ils
le
génération qui s'élève avec
M. de
Blainville. Certes
,
si
santé et la force donnent encore dix ans à ce professeur,
la
son règne animal aura paru
rendu à
la
,
et
il
e.st
tout à présumer que
encore h se glorifier d'un immense service
l'école positive aura
Mais
zoologie.
s'il
advenait que
M. de
Blainville
(ce qu'à Dieu ne plaise), n'achevât pas sa zoologie, et que
ses élèves
tre
fît
,
la
ne s'empressassent pas d'j mettre, à défaut du maî-
dernière main
,
il
serait à craindre
que passer, sans prendre force de
loi
que ce système ne
promulguée. Espérons
donc que M. de Blainville achèvera son œuvre déjà
noncée par
bien an-
si
ses lieutenans.
Voici deux ouvrages élémentaires très-utiles que l'enseigne-
ment
doit à
M. Hollard,
gie comparée.
ville
Parmi
peut jeter
les
l'un de zoologie, l'autre de physiolo-
personnes sur lesquelles
yeux pour
les
le
M.
de Blain-
remplacer temporairement
tantôt dans l'une et tantôt dans l'autre de ses chaires
peut ainsi présenter
pas un
qui nous
commf un
successeur à venir,
paraisse montrer
il
,
et qu'il
n'en est
plus de qualités pcrsoi^
ANALYSE D OQVRAGKS NOUVBAQX.
S^
çV scientifiques qui l'en puisse rendre digne
,ijell^s
BoUard.
— Son livre, dont
des aperçus complets
indique
,
que M. H.
professeur habile qui se
le
tient dans les considérations importantes
les détails. Il
,
de chapitres renferment
l'organisation des êlres rangés dans
s\ir
chacune de ces divisions
les têles
et néglige à dessein
,
importe au parti psychologisle
parmi
,
gistes français, d'être représenté à l'Institut et
dans
les
zoolo-
les chaires
de haut enseignement. M. Fréd. Guvier eût marché dans cette
M. de Blainville autour duquel se groupe le petit
nombre des penseurs de cette école, écrivant dans les Annales
route
,
,
d'analoaiie et de phy>iplogie
parti de faire des efforts
,
doit à ses convictions et à son
ppur mettre
ses meilleurs
champions
en évidence, scms peine d'être lui-même débordé. I^'espècç
de profession de
livre
,
foi
celle qui le
Tidentielle
console au
,
que M. H. Hollard a mis à
termine
;
la loi
de
exprimée comme elle
moment même où une
finalité et
si
,
du
des colonnes
et
,
de son
chaque pas,
et saisie à
,
ganocraliste vient de s'écrouler avec fracas
tombant qu'un nuage de poussière
la tête
d'harmonie pro«
parli or-
en ne laissant e«
pour bruit que ces mots
épouvantablement creux, mais sonores
,
hasard
doute l / /
et
(A. BoUBJOT.
ÏLLnsTnATioNS of tbe zoology'of south Africa,
tion
nale
fig.
etc.
)
lUustra»-
ou Iconogriipbie de la zoologie de l'Afrique méridiopar And. Smith, Londres, i838, in-4*, »*• liv.,
,
color.
Le docteur And. Smith, chirurgien. milit^,i,re d?,^ la colonie
du Cap de Bonne-Espérance, est un naturaliste zélç el in^^
siruil
auquel nous devons déjà des renseignçmens précieux sur
la zoologie
Cap pour
du pays
qu'il habite.
La
société qui s'est formée
l'exploration de l'Afrique centrale
une expédition vers
les
districts les plus
,
septentrionaux de
colonie, et reconnaître autant que possibl;ç cette
si
peu explorée de l'Afriquç méridionale,
pour organiser
et
^
p;»r(,iç
la
encore
choix de M. Smith
conduire cette expédition. Celle-ci a été cora^
posée de trente-quatre personnes
4ix-neu£ moi^
fit
au
délirant diriger
elle
si
,
la
durée du voyage a été de
pénétré jusqu'aiv 23*
aô' de li^titu^»
aS
'analtse d'ouvrages nooveaox,
nord, et est enfin revenue au Cap
collection
naturrlle.
rapportant avec elle une
,
extrêmement précieuse et variée en objets d'histoire
Le docteur Srailh s'est charge de mettre en ordre et
de publier tout ce qui a rapport à la zoologie de l'Afrique, et
c'ei-tgla première livraison de l'ouvrage qu'il a rédigé sur ce
sujet
encore bien neuf pour
,
la science
qu'il vient
,
de faire
paraître.
Nous
allons
cette livraison
où il
,
donner un aperçu des planches contenueî dans
en annonçant que l'auteur y joindra un texte
géographique
traitera particulièrement;de la distribution
des espèces dans celte partie du monde, et 'que
la partie
ento-
mologique sera rédigée par M. W. S. Macleay.
PI. \" Rhinocéros Keiloloa. Cet animal colossal, quoique
.
très-voisin
du Rh. bicornis ^
évidemment une espèce
est
distincte.
PI. 1».
Rhinocéros bicornls
cet animal la note
que
connu des colons du Cap, sous
A
cette
époque,
M.fSmith a donné sur
Le Rhinocéros bicorne a été
Linn.
^
voici. «
nom
le
;
de Rhinoster depuis
premiers établissemens àTable-B.iy,
ment
de
la
les
bosquets qui couvraient
montagne de
par cet animal
,
la
et
1
652.
Hollandais formèrent leurs
et lorsque les
il
les
fréquentait habituelle-
parties basses des flanc»
Table. L'abandon volontaire de ces lieux
pour sa propre sûreté
a
,
probablement été
commencement d'une émigration forcée qui s'est
prolongée jusqu'à nos jours qui a amené non seulement 1*
pour
lui le
,
disparution de l'espèce dans les districts compris aujourd'hui
dans
les limites
de
la colonie
,
mais encore son éloignement
dans des parages placés au-delà de ces limites
et
seurs bien armés sont parvenus à pénétrer.
toujours ce système
ainsi
'
pour éviter
,
et si les
les effets des
gros
Si
animaux
armes à feu
,
il
où
les
chas-
on continue
persistent
y aura
à'
fuir
ince->s;
ment un moment où diverses
espèces, autrefois rénandues sur
espace considérable et dans
les parties diverses
tinent, seront toutes réunies et acculées dans
en plus resserré. L'époque n'est
même
mun
d'un vaste con-
un espace de plus
pns éloignée où nous
allons les voir tous concentrés dans l'Afrique centrale. Jusqu'à
présent le Rh. bicorne avait été regardé
comme
le
seul
qui
ANALYSE D OCVEAGE NOUVADX.
j/j
eût abandonné
pays où
le
il
était
même marche
années, commun
la
et le
,
indigène
;
mais on vient de
du même genre,
reconnaître qu'un autre animal,
Rh. simus, qui
était,
il
dans les environs de Latakoo,
avait suivi
a quelques
y
a,
depuis l'in-
Iroduclion plus générale des armes à feu dans le pays
,
cessé
presque de se montrer dans un rayon de plus de loo milles
autour de cette
que
pense qu'il
est
En
ville.
prenant en considération divers
relativement au Rhinocéros bicorne
recueillis
j'ai
faits
,
je
en quelque sorte prisonnier dans le pays qu'il
habite aujourd'hui
et disposé à croire
,
que l'extrémité méri-
du continent de l'Afrique et les pays le long de la côte
occidentale du Benguela , étaient jadis les lieux de sa résidence
dionale
favorite. »
Faîco semitorquatus ^ Smith. Parmi
PI. 3.
des fau-
la tribu
cons, huit espèces paraissent se trouver dans l'Afrique méridionale. L'une d'elles est notre Falco peregrinus,
Deux
subbuteo.
le
sont nouvelles
une autre,
le
savoir]: l'espèce indigène et
,
F. rupicoloiâes de Smith.
Chixœrhis concolor , Smith. Ce bel oiseau
PI. 4'
une es-
est
pèce nouvelle du genre Chizœris de Wagler.
PI. 5. Pterocles gutturalis, et pi.
Toutes deux nouvelles. P.
7.
6, Otis
ruficrlsta, Smith.
Sternotherus sinuatus
,
Smith.
Espèce nouvelle de tortue rencontrée en grande abondance
entre
le 2.^" et le
aS» degr. de
lat.
nord.
Varanus a/iog-arâ/WjDaud. Ce reptile, qui
PI. 8.
a quatre
à
cinq pieds de longueur, se rencontre assez rarement dans l'é-
tendue de
la colonie
les ravins rocailleux
Lorsqu'il est surpris
sités des
du Cap. On le trouve ordinairement dans
ou sur les collines basses et rocheuses.
,
,
il
cherche un refuge dans
roches ou des pierres
ou bien quand
,
il
y
a des in-
ou des blocs de pierre
égalités à la surface des rochers
saisit si
anfractuo-
les
fortement avec ses pieds
que
,
c'est à
,
il
les
grand'peine qu'on
parvient à lui faire lâcher prise quoiqu'on puisse l'approcher
facilement.
ne
Dans
suffisent pas
cette position
pour
le
fut obligé d'avoir recours à
un qui
s'était
ainsi
,
les efforts
déloger, et
d'un seul
homme
M. Smith raconte
qu'il
deux personnes pour en arracher
cramponné
et aucjuel
ou
aT£>it
passé ijqe
25
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
corde auxpîeds de|devant.
Du moment que
obligé de lâcher prise,
se jeta avec fureur sur ses
que de prendre
de
fusil
il
éviter ses morsures,
qui, pour
Après
fuite.
la
ennemis
n'eurent d'autre ressource
eut été tué d'un coup
qu'il
on observa que toutes
,
cet animal fut ainsi
pointes de ses
,les
aux
ongles
de ceux qui
s'étaient
rompues
tiraient.
Cet animal se nourrit de grenouilles, de crabes
lorsqu'il avait cédé
efforts
le
de
et
petits quadrupèdes.
PI. g.
Bucephalus viridis , Smith. Ce magnifique serpent
paraît former une espèce nou-
que M. Smith avait déjà signalé,
velle dans son genre Bucephalus.
PI.
10.
Echinorhinus obesus , Smith. Cette
planche
re-
dans la tribu des
présente une espèce d'un genre nouveau
Requins.
La seconde
et la troisième livraison
de M. Smith ne tarderont
posons d'en présenter de
de l'ouvrage intéressant
'pas à paraître
même aux
,
et
lecteurs
nous nous pro-
une analyse suc-
(F. Malepeïre.)
cincte.
PisciuM maderensium species qusedam novae vel minus rite
cognitae, breviter descriptae
Cambridges Society
,
t.
;
VII ,
auctore
Lowe. (Trans. of the
part,
et
i
2
,
avec planches
,
1837.)
M. Lowe
nouveaux de Madère
décrit six poissons
et les fi-
gure dans de belles planches admirablement coloriées. Ces
(G.-M.)
poissons appartiennent à six genres différens.
Gisement de poissons fossiles dans
hall, près Guildford, parle doct.
,
soc.
les sables
de Goldworlh
Buckland. (Proced. zool.
Lond., 6 juin.)
Ce gisement,
qui a
découvert en creusant
chemin de
fer
un
été trouvé dans
le
terrain
de Londres à Soulhampton
dance des dents de requin, des
sable vert, rais à
pour l'établissement d'un
,
a présenté en abon-
palais et des dents
de raie sem-
blables à ce qu'on trouve dans l'argile de Londres.
dent d'un poisson
5 scie offre le
verte en Angleterre de débris
Une
premier exemple de
du genre
grosse
la découd-
Prlslis / mais
oa a 4f
ANALYSE d'oUVRAOES NOUVEAUX.
a6
plus découvert les restes de poissons cartilagineux
,
cpielques
vertèbres de poissons osseux et trois nouveaux genres pour
lesquels
M. Buckland propose
les
noms de Edaphodon^ Passa-
lodon et Àmeibodon, et qu'il décrit avec beaucoup de détails.
Dans
même
le
gissement on a aussi rencontré des portions de
Emjs
carapace d'une
,
qui se rapproche de celle de l'argile de
(Malepetre.)
Londres.
Spirolinites de
la
craie et des cailloux de la craie
,
M.
par
le
marquis de Northamptok (Proceedings of ihe zool. soc. of
London , 6 juin).
Ces
ont été rencontrés principalement dans les cail-
fossiles
loux du Sussex
ou
gris
,
plus fréquemment dans ceux qui sort blonds
que ceux qui sont
noirs.
Les dimensions des échantil-
mieux conservés ont, y compris leur prolongement,
environ 4 lignes de longueur, et le nombre des chambres ou
lons les
même
divisions paraît varier dans la
décrites,
avait déjà été
Comploni
nites
reçu
une
le
nom
,
difficulté
,
Stokesii, Lyellii ,
néanmoins avoue qu'il
pour établir d'une manière
rences spécifiques entre ces fossiles
petite
dimension
,
les six
cinq autres paraissent nouvelles
les
de S. Murchisoni
Biickland'd. L'auteur
de
Sur
espèce.
et qui
espèce»
nomme'e par M. Maulcll Spirilo-
ne
,
,
et
ont
ManteUii
et
trouvé beaucoup
a
satisfaisante des diffé-
qui sont généralement de
se sont trouvés
noyés dans des
pierres siliceuses qu'après avoir sans doute été exposés à des
(Malepbtre.)
fractures et des altérations.
Tableau d'une nouvelle subdivision
Dejean, suivi d'une caractéristique de
de Carabiques
BuUeliu de
;
par
M.
la Société
M. de Chaudoir
le
du.
trois
genre
Feronia
,
nouveaux genres
baron De Chaddoir.
(
Extrait du
impériale des naturalistes de Moscou.)
a des titres réels à la reconnaissance des
entomologistes, pour avoir entrepris de leur rendre abordable l'étiKle d'un genre aussi difficile et aussi compliqué.
ce travail
,
qu'il
teur a passé en revue
«t
peu
Dans
ne présente qu'avec réserve et modestie , l'au-
un grand nombre de
distinctes cotre elles
,
et
pour
ces espèces noires
les classer
,
il
a été oblig«
ANALTSS B OBVBAGES IfOWEACX.
d'employer des caractères minutieux qui
n'ont pas toujours
la fixité
3^
malheureusement
,
désirable et s'effacent insensible-
ment d'un groupe à l'autre, comme cela a toujours lieu quand
on observe un grand nombre d't-spèces très-voisines. M. de
Cbaudoir admet 4^ genres dont il présente les caractères dans
un grand tableau très-bien ordonné , et qni a dû lui coûter
d'immenses recherches.
donne ensuite
Il
nombreuses espèces de sa collection dans
bleau
,
quelles
et
termine ce travail par
il
il
la liste
répartition des
la
les
genres de son ta-
de 3i espèces aux-
pu assigner exactement de place dans
n'a
mé-
sa
thode.
Les
genres qu'il établit ensuite appartiennent à la tribu
trois
des Féroniem et sont
la
Feronia mus ta
^
nommes Scaphinodactylds
,
Dej. cat., et les FeronJa funesla
formé avec
,
pour type unique
Steropus
le
CHBLU9, formé avec
le
lei^is
^
d'Illiger
et
;
Opaca
et
Chaudoir. (Bull, de Moscou, n» VIII.) Chalcochrous
,
ayant
Cyclotra-
Steropus tenebriconis , Dej. Les carac-
tères de ces trois genres sont exposés avec détails et étendue.
(G. M.)
Description de quelques genres nouveaux et de quelques
espèces nouvelles ou inédiles de Carabiques, Par
De
M.
le
baron
Chaudoir. (Bull, de Moscou.)
L'auteur
fait
à des genres
res est
connaître 23 espèces dont deux appartiennent
nouveaux fondés par
nommé Coptoptera
trias et les
,
il
lui.
Le premier de
ces
gen-
Dcme-'
doit être placé entre les
Dromius. L'autre genre, Axinophorus, Chaud.,
va se placer près des jEac/iCi/a, Dej.,
et
des Eurydera., de
M. Delaporte Y yixinophorus quadrisignatus , type unique de
ce genre, a déjà été publié par M. Delaporte dans ses Éludes
;
,
Enlomologiques, sous
le
nom
à!Arsinoé quadrangulata.
(^G.
Genrcs nouveaux
et espèces nouvelle&
M.)
de coléoptères
,
de
la famille des Carabiques.
Tel
est le titre
daDs|le n°
VU
du
d'un autre article du
Bulletin de
Moscou
,
même
savant
,
inséré
et contenaQt la descrip^
ANALYSE D*ODVRAGES NOUVEAUX.
a8
Sg
tion de
espèces et de quatre genres
genres sont
Glyphodactyla
i*
:
nouveaux
;
ces trois
du
avec une espèce nouvelle
^
Cap. 2" Eucomptognathus ^ avec une espèce de Madagascar»
3" Daptomorphus , formé sur une espèce du Cap et 4° -^ni;
sotarsus
composé de deux espèces du Mexique. Toutes ces
,
(G.-M.)
descriptions sont étendues et très-bien faites.
SrMBOLiE AD monographiamStaphylinorum,
scripsit
D. Alex, de
NoRDMANN. (Mémoires de l'Académie impériale des
de Saint-Pétersbourg, par divers savans
semblées
C'est
déjà
IV, pag.
t.
,
un grand et beau
à 167
1
travail
,
et lus
avec 2 planches au
M.
dans lequel
sciences
dans ses astrait.
)
de Nordraann,
connu par d'excellentes publications zoologiques et anato-
miques, a étudié
le
genre ly^opA^/maj des auteurs. Après avoir
passé en revue les travaux de ses précédesseurs, l'auteur offre
un
grand tableau de sa distribution méthodique des genres, lesquels
sont au nombre de trente
ces genres
en donne
,
passe ensuite en revue chacun de
il
;
les caractères
avec plus de détails
men-
,
tionne les espèces connues qui leur appartiennent et en décrit
un grand nombre de nouvelles. Ces
plètes
étendues
,
,
et
ne
laissent rien
et la disposition claire. Enfin
planches, les parties de
,
il
com-
descriptions sont
désirer
figure
bouche,
la
à.
les
au
pour
la
précision
dans deux
trait,
antennes et d'autres
caractères qui lui ont servi à fonder ses genres nouveaux.
L'ouvrage de
M. de Nordmann
est indispensable à tous les
entomologistes qui veulent étudier avec fruit la famille desStaphylinites
,
et
Pétersbourg
dans
le
pi.
les
la Soc.
I
est à désirer
et 2.
(
Mélasomes
,
par Fischer de
G.-M.
Waldheim.
imp. de Moscou, 1837', n" 4
>
P^g»
i
)
(Bull,
à
18
,
)
Après avoir mentionné
les nôtres
naître
que l'Académie des sciences de
permis à l'auteur d'en mettre un tirage à part
commerce.
Notice sur
de
il
ait
et analysé les
sur cette famille,
un genre nouveau
t^ternocfef. Sofj
Sr
le
travaux de Sollier et
savant naturalisle russe
voisin des Pimélics et qu'il
-fiarelini est
un
)?el
fait
con-
nomme
insecl^ noir ^aché àf!
ANALYSES » OOVBAGES NOUVEAUX
comme
Liane
certains Nyctelia ;
Pallas dans ses Icônes
p.
C,
t^b.
47>
aurait peut-être
en
soit
,
il
pu
sous le
,
iS,
fig.
et
i\
Ssg
avait déjà été 'décrit
nom
de Tenebrio Caspicus
M.
nous pensons que
nom
son
lui laisser
par
spécifique.
,
Fischer
Quoiqu'il
en donne une excellente description générique et
spécifique.
Il décrit
un
cinq espèces de Pimélies
Brachjscelis.
Karéline et
Tous
un Akis , un Acisba
,
et
ces insectes proviennent des voyages de
Wiedemana en Tnrcomanie
et
dans l'Analolie.
(G.-M.)
Découverte d'une aile
de Stonesfield, par M. Buckland.
les schistes
of ihe geological society of London
On
névroptère dans
fossile d'insecte'
,
6
(
Proceedings
juin.)
plusieurs reprises des élytres de diffé-
a trouvé déjà à
rentes espèces de coléoptères dans le schiste de Stonesfield
mais
le doct.
Buckland
a présenté tout
récemment à
;
la société
zoologique de Londres les débris d'un insecte névroptère qu'il
a rencontré dans le
même
schiste.
sont pas rares à Solenhofen, et
blant à celle d'un Corydalls
^
l'aile
Des
ailes
de Libellules ne
d'un Névroptère, ressem-
a été découverte par
M. Manntell
dans un nodule de minerai de fer à Coulbrook Baie. Quoi
qu'il en soit
,
l'aile
du
schiste de Stonesfield a été soumise à
l'examen de M. "Westwood qui
l'a
comparée avec
celle desdif-
férens genres de cet ordre d'insectes, tant indigènes qu'exoti-
ques , et qui a déclaré qu'elle n'offre avec
cune ressemblance.
Il
les
dernières au-
pense qu'elle devait appartenir à
un
insecte tétraptère et à l'ordre desNévroptères.En conséquence,
M.
le doct.
Buckland propose d'appeler cet insecte
merobioïdes giganteus
,
fossile
He-
par suite des points de rapprochement
qu'il présente avec la famille actuellement vivante des
Tobins.
(
Bibliothèque Entomologique
,
Héme-
Malepeyre.
)
réimpression à petit nombre
des ouvrages entomologiques devenus fort rares ou publiée
dans
les recueils
académiques. —Paris', Lequien
fils,
quai
des Augustins, n* 47»
Celte utile entreprise se compose déjà de six ouvrages qui
ANALTSK D*017V1IAGEI KOCTEAVX.
30
Annulosa Jauanica 'de Mac I^eay, avec un ettraît
des Hœre entomologica du même , la Centurie d'insectes , par
Kirby le lome l" des OEuvres Entomologiqueê d'Escbschollz,
sont
les
:
;
de
et le Bulletin
comprenant «on Eniomographie
la Société
impériale des naturalistes de Moscou. Les OEuvres enlomolo
Thomas Say sont sous presse
nous sommes certain que la
giques de
a
livraisons
et
il
pam
en a déjà
bibliothèque ento-
;
ihologique rendra un grand service aux entomologistes
elle est indispensable à tous
et
nommer
fruit
d'une manière positive,
collections
leurs
cal?
,
ceux qui veulent étudier avec
(G.-M.)
;
M. ÂDDIaccompagné de' i4 planches.
HlSTOiRJÉ NATURELLE DES INSECTES. Orthoptères. Par
net-Serville.
—
1
vol. in-8°.
Paris, 1839.
Le nouvel ouvrage que
ille,
si
les
entomologistes doivent
tous points digne de son auteur et
fait
M. Ser-
les Suites à
Buffon, que
M. Roret
dans
y'jG pages et
plète de toutes les espèces
sa riche collection
amateurs.
M.
,
comprend
la
nouvel-
forme un
Muséum
du
soit
,
qu'il a
recherches
de quelques
commence par donner une
table alpha-
les
non pas
lequel ces naturalistes les décrivirent
trage de M. Serville auxquelles
tions
le
celte
nonis que les divers auteurs donnaient
â leurs espèces, en renvoyant,
manière
;
arrangée d'une manière très-commode pour les
présente
,
dans
et
celles
bétique des auteurs et des ouvrages cités dans son livre
table
fort
com-
description
que l'auteur a pu étudier,
dans
soit
Serville
les
en
qu'il
poursuit avec autant de succès
zèle. L'histoire naturelle des Orthoptères
volume in-8* de
est
vivement désirer
se charge de tr liter d'autres ordres d'insectes
que de
à
connu par des travaux justement appréciés,
il
,
à la
page du livre dans
mais aux pages de l'ou-
en
est
question.
De
cette
lecteur qui veut savoir à quel genre des_^ classifica-
modernes
M.
rapporte l'un des
Serville
nombreux
Gryllus décrits par Linné, par exemple, n'a pas besoin de
parcourir l'ouvrage entier, pour y chercher ce fiom pénib'e-
ment dans
t»le
les
synonymies
;
il
y
est conduit
au moyen de
la ta-
dont^ nous parlo)E>9| iRoyen de beaucoup préférable à eelui
,
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
3l
qu'on a employé jusqu'ici pour arriver à ce but et qui consistait à confondre ces noms dans la table générale en les im-
primant en caractères
distincts
comme
,
cela
Spècies des Coléoplères de la collection de
La méthode adoptée par M.
tions près, celle dont
il
le
publiée
,
dans
modiBca^
prodrome dans saRet^ue méil
y a déjà quelques années.
Les caractères des genres sont clairs et
faciles à saisir, les
criptions des espèces sont complètes et précédées d'une
synonymie
l'entreprise
spéciès
M.
les limites assignées à
,
ne
complet
lui aient pas
,
Serville par la nature
moyen duquel on
au
ne trouve pas une espèce dans
Histoire physique
pu
aurait
A. Lefebvre
Montagne
'
(
Sabin-Bbrthelot.
,
quand on
G.-M. )
du Cuba
l'ile
A. D'Orbigny
,
Guérin-Ménevili.e
,
et
de la Sagra
de
se passer
le sien.
politique et naturelle de
,
MM. Ramon
de
permis de faire de son livre un
tous les ouvrages auxquels on est oblige de recourir
par
des-
bonne
enfin la manière dont l'ouvrage est traité fait re-
;
que
gretter
le
Serville est à quelques
adonné
thodique des Orthoptères
se voit
M. Dejean.
Cocteau
Martin Saint-Ange
In-folio
,
,
— Paris
tig.
,
,
Arlhus -Bertrand.
Les quatrième
,
cinquième
grande publication ont paru
tation
que ce
sixième livraisons de cette
et
et justifient
toujours
livre a méritée dès son début.
la
Dans
belle répu-
les trois
li-
vraisons que nous annonçons, on a publié la suite de l'histoire des
Reptiles', par
Oiseaux, dont
M. Cocteau
la
,
et
une grande partie de
rédaction est due à M.
celle des
A. D'Orbigny. Les
planches qui accompagnent cfs parties de l'ouvrage sont toujours de la plus grande beauté.
(G.-M.)
Faune enlomoîogique de l'Andalousie
2 vol. in-S",
La
la fin
de
fig.
,
par
M.
troisième livraison de ces ouvrage a paru
de
la
celle des
description des Orthoptères et le
Hémiptères.
P.
— Arthus-Bertrand.
M. Rarabur
l>eaucoup de soin et de cooscieDce
;
il
,
Rameur
,
elle contient
commencement
a étudié ces ordres avec
fait
connaître beaucoup
,
^
NOCVÏLLES.
d'espèces nouvelles
connues
ses devanciers, les espèces
nouveaux
de nouveau
décrit
,
et
beaucoup mieux que
établit
et)
quelques genres
nécessités par des formes et des caractères d'une
im-
portance réelle. Les planches qui accompagnent cette livraison
sont très-bien exécutées; elles représentent des Lépidoptères
des Orthoptères
Coléoptères.
des Névroptères et des
,
(G.-M.)
NOUVELLES.
Paléontologie.
siles
qui se
— MM.
de Laizer et de Parieu ont décou-
un crâne et une mâchoire supérieure fosrapportent à une espèce nouvelle ou peut-être à un
vert en Auvergne
,
sous-genre nouveau de Martes
qu'ils
,
nomment Mustela
pie-
Le système dentaire de ce Carnassier paraît en effet
représenter une nuance intermédiaire entre les Martes pro-
sictis.
dites et les Civettes
prement
du système dont
le
nombre
,
par
et cela
est
la partie
mustéloïde
,
tuberculeuse
mais la forme vi-
verroïde.
a,
Outre ces caractères de transition, le crâne de ce Carnassier
danssa partie postérieure, une forme toute particulière. Hue
présente point de crête sagittale
,
mais deux crêtes temporales
fort écartées et saillantes. Ces crêtes
de l'occiput,
que
;
mais
comme
elles
dans
descendent vers
limitant la face occipitale
ne
se rejoignent pas
au haut
Canis cinereo-argenteus d'Améri-
le
mastoïdiennes, en
les régions
qui n'est point inclinée en arrière
,
mais un peu en avant , ou du moins qui est verticale , si l'on
fait la part de la compression qui paraît avoir altéré quel-
que peu
l'état
normal de
forme du cervelet
la boîte osseuse.
l'occiput vers sa partie centrale.
L'appendice vermi-
par un
se dessine aussi
Ce
fossile
relief singulier
provient du
de
même
étage géologique que la belle mâchoire d'Hyénodon. (Collection de Laizer. )
Nouveau membre admis dans
N" 152. M. DouMET,
sociétés savantes
Saussaie.
,
etc.
la
Société Cuvierienne.
capitaine d'état- ma j or
,
etc.
,
à Cette
,
,
membre de
diverses
présenté par M. Petit de la
FÉVRIER
1839.
SOCIÉTÉS SAVANTES.
I.
Académie royale des sciences de Paris,
Séance du ^février iSSg.
Mémoire sur
lecture de son
— M.
De
les traces
Blaitn>illc
continue
qu'ont laissées à
face de la terre les Edentés terrestres.
« Dans la première partie de ce Mémoire lue dans
h
la
sur-
,
des î4 et2i janvier dernier
,
M. de
zoologique de ce sous-ordre de mammifères
cipes de leur classification
tuelle, et
de
,
;
le
ment rentrer
genre des Tatous
le
séances
a
il
posé
les
prin-
leur distribution géographique ac-
a déjà parlé des traces qu'a laissées
il
la terre
,
les
donné rhisloire
Blainvillea
,
à
la
surface
dans lequel doit indubitable-
,
prétendu Paresseux gigantesque ou Megathe-
rium, ce qu'il croit avoir démontré aussi bien à priori qu à posteriori.
Dans celte seconde partie,
»
grande
fait
taille
encore
»
M. de
il
appelé Megalonyx
traite
dont on a
des ossemens sur lesquels ce
la
et qui consistaient
un radius
,
et
Virginie
,
en un fragment d'hu-
un cubitus complet
guéales et cinq ou six os de la main ou
» Il
et
Blainville fait d'abord l'hisiorique de la découverte,
genre a été formé
,
,
une espèce de Parresseux.
à tort
dans une caverne de
mérus
d'un autre animal de
par Jefferson
,
,
du
trois
phalanges un-
pied.
montre ensuite comment, après avoir été considérés oar
successeur immédiat de Washington dans la prési-
Jefferson
,
dence des États-Unis,
tesque qui
était
comme
indiquant un carnassier gigan-
au Mastodonte de l'Ohio ce que
l'Eléphant dans l'ancien
monde
,
et qui pouvait
le
Lion est à
même
être
core vivant dans quelque partie reculée de l'Amérique,
enils
furent mieux appréciés par Wistar et rapprochés du Paresseux,
quoitju'il en
lant
fît
sentir parfaitement les différences,
un ongle énorme dont
a parlé
sans doute d'un Tatou^ géant
après,
M. G. Cuvier,
;
et
Daubenton
et qui
en rappeprovenait
comment quelques années
qui n'avait pas cru devoir distinguer,
Tora. II. Année iSSg.
3
,
SOCIÉTÉS SAVANTES.
34
même
spécifiquement, le Megalonyx du
trouva engagé
le sujet
à traiter
Megatherium,
se
pour répondre aux objections de M. Faujas
,
in
extensum
,
espèces étaient différentes, le
pour démontrer que
Megalonyx
deux
ces
si
également un
était
Paresseux.
Après avoir
»
ainsij
Blainville consacre
» L'existence
Europe
sur
terminé
un
du Megalonyx
l'histoire
,
M. de
des Pangolins fossiles.
article à celle
d'une espèce de ce genre
fossile
dans notre
admise en i825 par M. G. Cuvier, ne reposait que
,
considération d'une phalange unguéale de grande taille
la
trouvée dans les sables d'Eppelsheiin
en
o£frait
effet le
Daubenton
pour
,
contredite par
Darmstadl.
,
vallée
du Rhin,
et qui
caractère parfaitement indiqué et figuré par
phalanges unguéales duPhatngin, fut
les
M. Kaup dans
sa description
du muséum de
pensait en effet que cette phalange avait appar-
Il
tenu au prétendu Tapir gigantesque de M. G. Cuvier, dont
Kaup
a
l'ait
doute
,
parce qu'il avait considéré celui-ci
depuis son Dinolherium giganleum
la famille des
Paresseux.
En
^
et cela, sans
comme un
genre de
sorte qu'il n'a pas craint
de don-
ner à son Dinotherium restitué des doigts de Paresseux avec
une trompe,
figure qui est déjà en circulation chez plusieurs
géologues recommandables et chez tous
»
il
Malheureusement pour
est vrai
le
,
M.
ploité par
tres avec
une dent
même
croire
si
comme
fort
les
,
au-
Dès-
probable que cette dent a appartenu
comme
,
c'était
,
on peut
le pensait
puisqu'il avait des dents
complètement dépourvu
,
et entre
phalanges unguéales bifides
cet animal n'était pas,
un Pangolin
,
gratuite,
judicieusement ex-
offrant la structure de celle desEdentés.
animal que
que
Cuvier
rium
si
Lartet, a offert plusieurs phalanges semblables à
lors, regardant
est
célèbre dépôt de Sansans
compilateurs.
purement
d'Eppelsheim, et cela avec différentes pièces,
celles
au
les
cette hypothèse
,
M. G.
dont celui-ci
encore moins
le
Dinothe-
que M. de Blainville pense n'être que gravigrade plus
on moins aquatique, que
c'était
plutôt
un type
particulier
d'Edentés repré-entant en Europe l'Oryctérope de l'australe
Afrique
et
,
le tiom de
pour lequel M. de Blainville accepte volontiers
Macrolherium proposé par M.
Lartet.
le
SOCIÉTÉS SAVANTES.
35
Quant à VEleumolheriuni de M. Fischer de Waldheim,
au Toxodon de M. R, Owen et au Dinotherium de M. Kaup,
que l'on pourmit encore être tenté de considérer comme ayant
»
M. de B.'ain ville pense que le premier été plutôt un pachyderme intermédiaire au Rhinocéros et
au Cheval, comme MM. Fischer et G, Cuvier l'on dit que
le second, fossile de l'alluvium de Rio delà Plata, était pro-
été des Édentés terrestres,
;
bablement quelque pachyderme encore plus aquatique que
qu'il semble représenter sur le versant oriental
l'Hippopotame
de
aquatique
au
,
Sud-Amérique;
la
reste
,
,
que
et
le
troisième était
un gravigrade
intermédiaire aux Mastodontes et aux Lamantins
M.
;
de Blainville se propose de revenir sur ces diffé-
rentes opinions lorsqu'il traitera des fossiles de ces deux ordres
de mammifères.
»
Enfin M. de Blainville ayant eu l'occasion d'examiner de-
puis la publication de l'extrait de la première partie de son
moire,
Mé-
calcanéum, seul os sur lequel repose le prétendu
Tatou d'Auvergne , cité par des paléontologistes de celte conle
trée, s'est assuré qu'il
ne peut provenird'un animal dece genre,
mais bien et presque indubitablement d'un Castor de petite
taille.
M.
jiiidouin
Instructions relatives
des
lit
aux animaux
sans vertèbres^ faisant partie du rapport de la commission
chargée de rédiger
febi>re en
Rouge.
«
les instructions
^byssinie
et
dans
Nous sommes
pour un voyage de M. Le-
les contrées
qui at^oisinent la
mer
arrivés, dit le savant académicien, à
une époque où l'intérêt qui s'attache à une exploration lointaine se mesure bien moins sur les circonstances difficiles et
avanlureuses qui l'ont accompagnée, que sur
tifiques qu'elle a
fournis, et
rien ne le
les résultats
scien-
prouve mieux que
l'empressement des voyageurs pour obtenir des corps savans
et
en particulier de l'Institut, des renseignemens
mettent à
« C'est
même
de
les
exécuter avec plus de
qui
,
les
fruit.
ce désir d'être utile à la science qui a porté
M. Le-
febvre à demander à l'Académie des instructions pour le voyage
qu'il
va entreprendre, par ordre du gouvernement, sur un des
points les plus intéressans
du continent
africain. »
TRAVAUX INEDITS.
36
Après cette introduction,
M.
Aiidouin entre en matière en
à
M. Lefcbvre de chercher des
recommandant spécialement
animaux sans vertèbres dans
SOC) littoral
seaux
dans
,
ainsi
,
les rivières
que sur toutes
profondeurs de
les
,
les lacs
,
les plantes,
mer, sur
la
marais
les
les ruis-
,
sous les écorces des
En
arbres, sous les pierres et dans les déserts les plus arides.
double qualité de savant entomologiste
M. Audouin recommande
à
attention sur les espèces qui
M. Lefebvre de
,
sa
et d'agriculteur célèbre,
porter aussi son
par l'usage qu'on pourrait tirer
de leurs produits, intéressent l'industrie. Les animaux delà
sont aussi recommandés aux recherches de M. Le-
mer Rouge
febvre
parce que
,
plupart
la
sont
dans l'ouvrage
gravés
d'Egypte, et qu'un grand nombre d'entre eux n'a pu être dé-
terminé ni décrit par
savant rapporteur, faute de posséder
le
les objets originaux. Certes,
vœu
ment
à
MM,
Klug
ce
,
,
nous nous associons bien sincère-
quoique nous ayons montré,
Ruppel
et
quelques autres
figures restées indéterminées dans ces belles planches
être 'rapportées
,
ainsi
,
peuvent
sans laisser aucun doute raisonnable
espèces décrites par les auteurs
;
que
que beaucoup des
,
,
à des
mais pour arriver à cette con-
naissance sans les objets qui servirent de modèles à ces plan-
ches
,
il
faut faire
une étude approfondie de chacun des genres
auxquels appartiennent
ment connaître
les
espèces figurées,
toutes celles qui ont été
il
faut parfaite-
publiées par les au-
teurs, se livrer a des recherches consciencieuses, longues et
pénibles, et nous avouons que ce n'est pas chose facile à^^tout
le
monde.
C'est particulièrement sur la classe des insectes
que M. Au-
douin appelle l'attention de M. Lefebvre. Placé à
cette branche de la zoologie, parla
Muséum
,
le
,
la tête
de
occupe au
savant]académicien doit plus que personne donner
de bons avis à ce zélé voyageur
doute
chaire qu'il
dit-il,
il
et à ses collaborateurs. «
faudrait pouvoir ne négliger
cependant leur attention devra porter de préférence sur
qui sont propres au pays qu'ils visitent
et
,
poursuit-il
,
parmi
;
celles
qui appartiennent
à des genres qui n'ont pas de représenlans en Europe.
citerons entre autres
Sans
aucune espèce
les
Nous
Coléoptères les
SOCIÉTÉS SAVANTES.
3t
Anthies IcsSiagones (i),les Sépidies (2), les Eurychores etc.
Cette dernière recommandation nous semble au moins inu,
,
tile, et
tout en étant persuadé de l'étendue des connaissances
,
que possèdent M. Lefebvre
ses collaborateurs
et
nous ne
,
pensons pas qu'ils soient assez versés dans l'étude de l'entomologie, pour distinguer ainsi,
et
en voyageant,
qui n'ont pas de représentans en Europe.
être
une chose
fort difficile,
le faire à Paris,
tions
de riches bibliothèques
et
Siagone
et Sépiclie
Europe
tans en
puisque
comme
entouré,
,
comme
cités
genres
de grandes collec-
l'est,
car on voit que les
genres
n'ayant point de représen-
contiennent' pourtant neuf espèces de cette
,
Outre ces recherches,
contrée.
;
les
effet, ce doit
savant rapporteur n'a pu
le
il
En
febvre de se procurer
les
il
recommandé
est
à
M. Le-
Bousiers propres à l'Egypte, sur-
tout ceux qui ont servi de modèles aux sculptures des peuples
de ce pays. Enfin,
relles
il
devra étudier ces Orthoptères ou Saute-
qui causent
,
tant de dégâts
moyens qu'on oppose au
fléau.
faire
et
,
connaître les
L'honorable rapporteur insiste
d'autant plus sur cette recommandation qu'il sait
mieux que
personne combien ces recherches sont utiles pour l'agriculture
et surtout
pour ceux qui
Séance du
intitulé
:
Recherches sur
sjstème génital des
n'a
pu
,
— M.
le
Coste présente un mémoire
développement
du
M. Coste
et la signifîcalion
Vertébrés^ deuxième mémoire.
que l'introduclion^de ce mémoire, dans lequel
lire
s'attache à réfuter
mistes
s'en occupent.
11 février.
il
une opinion soutenue par quelques anato-
savoir, qu'à une époque de
la
vie fœtale, l'enibryou
des Vertébrés n'a point encore de sexe déterminé et que des
du catalogue des Coléoptères de M. le comte Dejf an,
et de la Faune Entomoloyiquc
(1. 2.) Extrait
de la Revue Zoologique 1838 p. 77,
de l'Andalousie par M. Rambur.
,
,
'
,
Siagona europea
,
Dej. Hab. Sicile.
Sepidium siculum ^He].
Sicile.
—
— Oherleitneri Dej. — Grèce.
Dej. — Espagne.
— Dejeanii Rambur Andalousie. — lidentatum, Dufour.
— hispanicum
—
Fab. — Espngne.
—
quelques autres espèces d'ADej. Midi de l'Espagne,
affine
,
,
Id.
^
rvfipes,
el
,li)ci.
1
Jd.
Jeiiissonii,
et
9 autres espèces d'Afrique,
frique et des Indes orienlaksO
SOCIÉTÉS SAVANTES.
38
non encore appré-
circonstances, en quelque sorte extérieures el
ciées
,
taux
,
peuvent modifier
le
de manière à faire
développement de
soit
un mâle
,
soit
ses
organes géni-
une femelle, d'un
individu qui, jusque-là, était propre à prendre indifféremment
l'une ou l'autre condition.
M.
argumens qu'on
pour appuyer l'opinion qu'il com-
dans
bat,
avait pris
,
Coste cherche à prouver que les
du
circonstances
certaines
développement
des
Abeilles, conduisent à des conclusions directement opposées à
celles
qu'on en avait cru pouvoir
MM. De
Laizer et
De Parieu
tirer
adressent des additions à
mémoires précédemment présentés sur des Rongeurs
de l'Auvergne.
Ils
deux
fossiles
avaient donné à l'un de ces Rongeurs le
comme cette dénomination a été emM. Kaup pour un autre fossile, ils proposent d'y
substituer celui à' Archœomys ; ils désignent sous le nom
à'Echimys breviceps l'espèce qu'ils avaient déjà nommée
nom
de Palœomys
,
mais
ployée par
E.
curi'istriatus.
—
M. Owen adresse un travail intiSéance du i8 fét^rier.
tulé : Note sur les différences entre le Simia morio d'Owen el
Simia Wurmbii dans la période d' adolescence
décrit par
M. Dumortier.
M, Owen s'attache à prouverque son Simia morio ne se confond par aucun point essentiel avec le Simia Wurmbii ado-
le
,
lescent
,
et
appuie son assertion par l'envoi des figures de
il
comme i,ra avancé
M. Dumortier. Il a envoyé aussi une figure du crâne d'un
jeune S. Wurmbii^ différant du S.morioence qu'ilales^. *
bicuspides ou fausses molaires cachées dans l'épaisseur des mâchoires. M. Owen cite encore la persistance ou la présence
des sutures maxillo-intermaxillaires comme de bons caracson S. morio, qui a 20 molaires et non 16
,
tères pour distinguer ces
M. Pentland
fossiles
(
la
mer.
Il a
découvert aussi des ossemens de Mastodonte à
dents étroites dans
Titicaca.
M. Arag» qu'il a trouvé des coquilles
Donax) au nevado de Anlakana , sur la
à la hauteur de 54oo mètres au-dessus
écrit à
voisines des
cordillière orientale,
de
deux espèces.
l'île
de Taquire
,
une de
celles
du
lac
de
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Sq
Séance du aS février. M. Alcide d^Orbigny
annoncer
qu'il avait depuis
de Mastodonte
longtemps découvert
les
ossemens
dans son voyage en
Amé-
que M. Alcide d'Oibigny adresse
à l'A-
et qu'il les a publiés
rique. Voici la lettre
pour
'écrit
cadémie.
Je vois par
le
compte rendu de
séance de l'Académie du
la
lundi 18 février, qu'il a été donné lecture d'une lettre de
M.
Pentland
dans laquellece voyageur annonce avoirtrouvé
,
des coquilles fossiles sur
de Bolivia
la cordilière orientale
hauteur de 54^0 mètres au dessus de
la
mer,
et avoir
vert des ossemens de Mastodonte à dents étroites sur
Taquire
,
dans
le
lac de Tilicaca
l'île
de
hauteur de SgSo mètres
à la
,
à la
,
décou-
d'élévation au dessus de l'Océan.
Je suis loin de vouloir atténuer l'intérêt des recherches de
M. Pentland, mais
couverte des deux
réclamer
je crois devoir
faits
j'avais recueilli plus
mentionnés par
de 4o espèces de
lui,
la
dans
fossiles
de montagne, sur plusieurs points du plateau de
niveau des neiges perpétuelles sur
qui est du reste consigné dans
le
21 avril i834.
Comme
l'honneur de présenter
sur
le
les
le
les
dé-
priorité de
puisque dès i83o
la
le culcaire
Paz
et
rapport
fait
à l'Académie
preuve plus évidente encore,
planches de ces
mon
point de publier dans
au
Andes-Orientales, ce
fossiles,
que
j'ai
je suis
ouvrage.
Quant au Mastodonte à dents étroites rencontré dans l'île
de Taquire j'ai lieu de croire que M. Pentland s'est trompé
;
dans
la
détermination de l'espèce
Andii, Cuv.
,
;
ce doil-ètre le Mastodontes
qu'on rencontre dans
la vallée
de Tarija
et
,
vu également des ossemens sur plusieurs points du
plateau des Andes, à 4ooo mètres environ au dessus du ni-idont
j'ai
veau delà mer. Dans
la
Sa* livraison de
mon voyage, que
j'ai
eu l'honneur d'offrir à l'Académie vers le milieu de i838,
j'ai donné les figures d'une mâchoire inférieure entière decetle
espèce
,
ainsi
que de diverses dents molaires. Ce
seule espèce de
Mammifères dont
j'aie
vu
les
n'est
pas la
ossemens sur
le
plateau, je sais également qu'une colline entière, composée
d'une brèche osseuse
au dessus du
lac
,
est située à
de Tilicaca
,
une assez grande élévation
et j'ai l'honneui d'en présenter
,
TRAVAUX
4o
INÉDITS.
un fragment à l'Académie. Espérant me procurer des ossemens assez complets pour qu'on pût déterminer les espèces de
Mammifères auxquels
ils
ont appartenu, j'avais différé jusqu'à
présent de faire mention de celte découverte.
J'ai
l'honneur
M. De Joannis
travail intitulé
,
Alcide d'Orbigny.
etc.
de
officier
,
Mémoire sur
:
marine royale
la
adresse
,
un
la parturitlon et la génération
des Anguilles.
L'étude des Anguilles ayant
à désirer
n'avait
jusqu'à ce jour beaucoup
laissé
surtout sous le rapport de
,
pu encore
leur reproduction s'opère
reconnaissance pour
la
;
puisqu'on
,
nous accueillons avec une véritable
science
les
,
M. de Joannis
quelles s'est livré
génération
la
articuler aucuns faits sur la manière dont
recherches curieuses aux-
et sur lesquelles
il
vient de
présenter un mémoire à l'Institut.
viviparité qui ressort
Nous tenons note du fait de
de ce mémoire et quoique ces données
,
n aient point encore acquis,
un caractère
toujours
le
la vérité et
reste
il
,
elles
ont
grand avantage de donner de fortes présomptions
sur
quelles
M. de Joannis,
reconnaît
d'authenticité sufîisante pour la science
Du
,
comme le
de servir à diriger de nouvelles recherches.
M. de
Joannis nous en promet d'autres dans les-
compte
faites à diverses
s'aider par
un grand nombre d'analomie
époques de l'année.
Nous donnons
le
mémoire de M. Joannis dans notre
section
des travaux inédits, pag. 48.
II.
Oiseaux
rares
TRAVAUX INÉDITS.
ou nouveaux de
la collection
du Docteur Abeille,
à Bordeaux, par R. P. Lesson.
Pipra filifera
y
Lesson.— P.
fronte et corpore infrà luteis
capite, coUo et pallio igneis; dorso
,
alis
,
;
caudaque nigerri—
mis, rectricibus Bliformibus.— Hab. Perua.
Motacilla picata^ Lath.
;
Frankl.
Proceed.
,
i,
iig.
—
Calcutta.
Pjrrhula Abeillei
,
Less.
— Corpore
dorso et cauda suprà bruneo-isabellino
;
isabellinoj occipite
infrà
,
fronti et collo
IRA VAUX INÉDIT».
Alarum pcnnis
isabellino.
laetè
^l
—
nigris extus ïufis.
Hab.
Brasil.
Psarîs Mejcicanus, Less.— P. corpore griseo; fronle, genis
auriculis
,
nienlo,
minatis. — Hab.
alis et rectricibus nigerriniis
,
,
his albo ter-
Mexico.
— Corporis
Pica ornata , Less.
parle superiori
altcrrima
;
speculo albo azureoque sub vertice et coUo. Dorso, abdomine,
cauda azureis.— Hab. Mexico,
alis et
Piaja
griseis;
—
Brasiliana.
rutila
,
nigco flanimala
corpore infrà albide-rufescenti
;
alis griscis,
Crista
;
genis
flamnmiis
brunneis variegatis. Speculo violaceo ad marginem alarura.
Hab.
Pyranga Mexicana^
Less.
— Corpore iiigerrima
superiori et nuchâ rubro sanguineo tinctis
Guiraca Abeillei
cauda nigerrimis
,
;
Less.— Corpore
;
Less.
,
griseo
vinaceo
luteo; capite
pedibus incarnatis.
— Capite rubro
corpore insuper albis et nigris
mine
coUi parte
;
thorace
,
abdo-
,
coUo,
alis
alarum pennis secundariis griseo-albidis;
rostro luteo marginalo
Picus gracilis
;
— Hab. Mexico.
niineque atro-rubrocùm flammis nigerriniis.
et
—
Brasilia.
cùm
,
,
—Hab. Mexico,
gutlis niveis sparso
aterrimis pinctis.
striis
;
thorace et abdo-
iineis strialo;
— Hab.
Mexico.
Picus Grateloupensis, Less.
— Corpore
quc varie^ato; uropygio albo; fronte
et occipite igneis.
seo-luteolis
;
Lineâ frontali, superciliis
Tangavius ùwolucralus
que
;
alis
,
vertice
;
gula et coUo gri-
,
abdomine olivaceo; tibiarum plumiset
inferioribus Iineis albis nigrisque linealis.
nigris-
Iineis albis,
et anali croceis
tectricibus
— Hab. Mexico.
— T. corpore nigro, aeneoinvolucrum formantibiis. — Hab.
,
Lesson.
cauda alro-caerulescente splendenlibus
et
plumis, amplis, dilatatè
;
colli
Mexico.
Platyrhynchus
olivaceo suprà
;
ludinaliter striatis.
Abdomine
Carduelis luxuosus
sericeo
;
— P. capite
striatus, Less,
cristato;
corpore
collo et thorace antice, albido et nigro longi-
^
Less.
occip'te rubro;
luteo.
— C.
—Hab.
fronte et collari
Dorso rubro j uropjgio lazwlino
;
Brasil,
fronte antè oculos nigro
,
genisque azureis.
corpore infra rubro;
alis et
—
TRAVAUX
^2
cauda brunneis pennis
INÉDITS.
marginatîs. <—• Hab.
priraariis 'griseo
Mexico.
Tfrannula fcrruginea
insuper ardoisiaco
Less.
,
— T.
sincipite nigro
cinnamomco; gulâ
infrà
,
corpore
;
—Hab.
griseâ.
Mexico.
Ramphocœnus
;\lis
Trinilatis
bnmnco-rufis
Hab.
;
iiisubi Trinilatis
Pitylus personatus
— P. Ironie,
in sinu
,
,
du Flavert, mais
et rostri margiiiibus atris.
Samatrana
Less.
,
dorso et
;
distinct.)
corporeque insuper olivaceo
;
nensis.
Melanoclilora
pileo rufo
lateralibus griseis, •••
;
Antillarum.
Less. (Voisin
sincipile, luteis
Menlo
luleo infrà.
— R.
Le3S.
,
corpore infrà niveo
splendcnle; crislâel abdomine luteis,
— M.
alis et
— Hab.
,
Cayen*-
corpore atro àeneo
cauda concolonbug.
— Hab. Sumatra.
L'autre espèce de ce genre, de la famille des Mésanges, res-
semble beaucoup
sous
(
nom
le
«838
Euphonia
;
et
;
capite et
vaceo suprà
,
Mas.
cœleslis, Less.
capite azureo
badio infrà.
,
ginalo
,
).
margioalo
suprà
décrite
à celle
M. La Fresnaye
de Parus flauocristatiis
— Fronte castaneo
— Foemma. — Fronte
lulescenti infrà.
Einbernagra Mexicana,
Gulâ
Les^.
;
80
nigro
,
mar-
castaneo nigro
corpore brunneo oli-
rufâ.
—Hab. Mexico.
— Capite
corpore suprà brunneo
;
pi.
,
corpore et gulâ atro cyaneo lucido
;
coUo insuper azureis
lineâ allia sincipilali
figurée
l'a
Mag. de Zool
^
et genis aigris;
,
luteo infrà.
—
Hab. Mexicus.
Lepturus galeatus
,
Less.
— Corpore
loto atro-cœruleo ni-
tcnle^ crislâ amplâ, plumis mollis divaricatis formala. Pennis
alarum exierioribus
albis marginali interno.
•— Hab. Mexiea
republicana.
Setophaga cas tança ,
domine
igueis.
;
;
Cauda nigrâ
Carduelis rufogu/aris
infrà
Less.
fronte et jugule atris
centi
,
— Corpore suprà griseo-cineres-
sincipite castaneo
,
albaque.
Less.
;
thorace et ab-
— Hab. Mexico.'
— Corpore suprà
griseo
coUari et lateralibus vividè rufocinnamomeis
bus inferioribus ferrugineis.
— Hab. Brasii.
;
,
aibo
tectrici-
TRAVAUX INÉDITS.
Culkivora elcgans
^
Less.—Zool. de
,
/JS
ïhétis,
la
t.
SaS.
2, p.
Chili.
Attagis Lafreillii
—
Less.
,
Illust., pi.
1.
1
Jeune sortant
l'œuf.
Loxia eijlhromelasj Lath.
Gui.,
Vieillot,
;
—
5g.
pi.
i\e
Caïenne.
Lessonia erythromelas , Swainson
—
248.
p.
Gcn. of birds
,
2
t.
,
,
Chili.
Alcedos biru, Horsf.
Icterus Chopi
,
Pepoaza coronata
,
Tomtn.
,
Vieill.
,
Vieill.
289,
pi.
Eticjcl.
,
1 1
Encycl.
,
fig.
i
— Java.
712.— Chili,
p.
,
Azara.
;
— Buénos-
Ayres.
Platyrhynclius auricularis
—
,
Vieill.
,
Encycl.
1 1
838.
p.
,
Brésil.
Troglodytes Platensis
Vieill.
y
,
Encycl.
1
1
,
p. 472- "" ^^
Plata.
Pastor naniis , Less.
Gracula cinerea
,
,
Musée de
Paris.
—
Côte de Malabar.
Carduelis tnexicanus
>
Swainson
n»53.
Muscipipra tongipennis
Vieill.
Less.
,
Birds of Mexico
Syn.
,
Platyrhjncus platurus
,
,
;
,
Encycl.
,
Orlj-xelos Meiffrenii^WeiW., Ga!., pl.Soo; Tcmra., pi. 60,
fig. I
.
— Sénégal.
Corvus morio
,
Lichst.
Wagler
;
,
Pitangus Chilensis, Less., Zool.de
ïsis.
la Thétis,
t.
2, p. 323.
Oiseaux inédits, par R. P. Lesson.
(Nota. Toutes
dans
tre et
blier
1.
dans
les espèces
indiquées sont peintes pnr
le
tome
II
M. Prê-
de l'auteur, qui comptait
le portefeuille
les
de ses Illustrations de zoologie.
Le Colibri de Cécile
,
pu-
)
Trochilus Ceciliœ., Lesson.— Un
large plastron émeraude, bordé de bleu céleste au devant
du
cou. Ventre et thorax gris, tachés de roux au milieu. Flancs
gris avec des gouttelettes vertes.
que
rectrice
mucronée.
Un
trait
Queue ample,
arrondie, cha-
blanchâtre sur
l'œil.
inconnue.— (.Coll. de M. Bourcier, de Lyon.)
— Patrie
TRAVAUX
44
INÉblïS.
OisEAtT-MODCHE Delphine
3.
— Bec
D elphinœ ,L€ss.
Ornismya
,
Dessus ducorpsbrun fuligineux. Croupion ocreux.
droit.
aigue-marine
Gorge
à écailles
touflfes
d'un riche violet sur
Plastron encadré de
oreilles.
blanc grisâtre. Dessous du corps brun fuligineux
inférieures de
couvertures
la
Deux
bleu d'acier.
reflets
à
les
flancs et
,
queue rouge brun. Rectrices
d'un gris enfumé luisant, barrées de noir au milieu et à som-
met
gris.
—
M. Longuemare.
Coll. de
(
Jeune âge.
— Brun fuligineux.
Des plaques bleues sur
le gosier. Oreilles azur.
Queue
cou. Croupion roux ocreux.
terminal, puis marginée de
(
de M. Bourcier
Coll.
gris.
de Lyon.
,
,
devant du cou
pion blanc neigeux. Vertex
du cou
occiput
,
,
sa patrie.
^
Less.
— Front,
tour des yeux et dessus
de perle. Manteau
et
mi-
et
grandes couver-
bronzé luisant. Tarses longs de lo pouces à partir
portion nue du tibia jusqu'aux ongles.
la
—
bas du dos et crou-
du dos brun-noir onde de roux. Ailes
3 pouces.
— Longueur
des ongles, 21
totale
pouces.
alentours de Pondicbéry.
4. Séricule d'Anaïs
et
— On ignore
gris uniforme. Rectrices gris
tures, noir
de
,
devant du
)
dessous du corps
,
le
barrée de brun à son tiers
EcHASSE d'Asie, Himantopus Asiaticus
3.
joues
lieu
)
Quelques plaques vertes sur
—
— (Coll. du docteur Follet.)
Sericulus Anaïs
,
Bec long de
du bout du bec à l'extrémité des
Hab. le continent de l'Inde, les
—Tête, joues
Less.
,
gorge noir-velours. Bec jaune d'or. Derrière du cou et haut
du dos jaune
fauve. Ailes
,
Devant du thorax
paille.
queue
et
haut du ventre rouge
milieu du dos et ceinture sur le ventre
,
noir bronzé. Croupion et bas-ventre orangé
— Hab.
—Anaïs Lesson
les terres
noirs.
cier.)
,
de
la
Papouasie.
an
morte
ans
:
—
vif.
Tarses minces,
de M. Bour-
(Coll.
puisse le
nom
de cet
oiseau, respecté par les zoologistes, rappeler la profonde
dou-
leur d'un père!
5.
Engoulevent fluet
,
Caprimulgus
très-petit, très-grèle. Ailes aussi
ci
fourchue. Plumage sur
brun
et
res sur
légèrement
UD fond
slric
le
exilis
,
Less.
— Bec
longues que la queue. Celle-
corps
,
gris
finement onde de
do noir. Tëlc cerclée de lunules noi-
gris. Cravate,
blanc pur en triangle sur
le
de*
ÎRAVAUX
4^
INÉDITS.
RéQueue
vanl du cou. Plumage gris zone de brunâtre en dessous.
miges brunes, traversées de deux bandelettes blanches.
noire, zonée de
roux
pennes mojcnnes
6.
Moineau
et
marquée d'une
grises, vermiculées.
menton blanc
a
Tarses rosés. Tête
noir.
cou
,
,
raie blanche.
—Hab.
Les deux
le Chili.
Pyrgita gularis,
Less.
thorax gris de perle
et
— Bec
s'af-
,
du dos pour passer au roux ferrugineux.' Croupion de couleur cannelle. Gorge blanche. Ventre
faiblissant sur le milieu
Epaules
blanchâtre.
cannelle
,
rouge
couvertures des ailes
petites
et
premières frangées de blanc. Rémiges brunes
les
toutes largement bordées de rouge cannelle.
— Hab.
le
,
Sé-
négal.
7.
Moineau du Pérou, Pyrgita Peruviana
brun. Tarses couleur de chair. Tête grise
,
— Bec
Less.
,
ayant sur
les côtés
deux bandelettes noires. Joues noires, grises au centre. Menton,
devant du cou blanc pur, encadré de noir sur les côtés du cou,
<jui immédiatement sont rouge cannelle. Dessus du corps roux
avec flammèches noires. Ventre
bord de chaque penne qui
— Hab.
bordées de roux.
8.
loDOPLEURE
,
Hancs et couvertures infé-
,
deux barres blanches, rousses au re-
rieures grises. Ailes ayant
est
brune. Queue brune, à rectrices
Pérou, aux environs de Lima."
Bec convexe denté.
lodopleura , Less,
le
—
Narines étroites, cachées par
les
,
plumes
frontales.
Mandibule
inférieure petite, dentée. Ailes allongées, pointues, à quatrième
rémige,
lés
,
la plus
Queue
longue.
égale. Tarses allongés, scutel-
terminés par des doigts courts et faibles.
— Hab. l'ancien
continent? intermédiaire auxManakins et aux Pardalotes.
Type
cent.
,
:
pi.
le
Pardalote Manakin
,
Pardalotas pipra
,
Less.
,
26.
Nouvelle espèce
guttata, Less.
:
Iodopleure a gouttelettes
— Sinciput brun ardoisé. Dos
Croupion blanc. Tour de
mandibule inférieure
et
en avant sur
l'œil, tache
tache oblongue derrière les oreilles
,
un
gue de plumes d'un riche
—Hab.
le
lodopleura
trait à
le front,
la
violet snr les
Sénégal?
Une
une
base de la
devant du cou blancs. Thorax
et ventre, grisâtre avec croissans bruns.
queue bruns.
,
et ailes brunâtres.
,
flancs
large touffe oblon-
flancs.
Bec
,
tarses et
,
TRAVAUX
4(i
Stnopsis
aucloie R. P. Lesson. Index de quelques
aviiini,
uns des genres principaux
Genre OEdicmème
!«'
Charadrius
,
INÉDITS.
,
et des espèces qu'ils
renferment.
OE d Une mus Temm.;
,
Otis, Laih.;
L.
1" sous-genre OEdlcnemus Espècçs OE. Beloni, longipesy
.
maculosus, vocijer.
OE. magniroslris.
%" sous-gcnre Burrhinus. Esp.
Esacus. Esp. OE. reciaviroslris
3* sous-gen.e
iiroslris. Total
:
7 espèces.
genre Cérorhynque, Cerorhynca, Ch. Bonap.
2'
rina, Eschsch; Alca, PiiUas.
d'Amérique
rala
OE. cras"
et
Genre cosmopolite,
,
et
Pallas
,
des
îles
Une
Kouriles, adulte. Chimerina monoce-
Chimerina cornuia
et
Chime-
;
seule espèce de la cote nord
Eschsch. Jeune. Cero-
,
rhjncha occidenlalis, Ch. Bonap.
3* genre Céphus, Cephus,
Temm.
Vieillot; f/ria,
;
Mœhring, Cuv.; MerguluSf Ray,
Colymbus
Une
L.
,
régions septentrionales. Cephus aile
seule espèce des
ou Mergulus aile, ou
y
u4lca aile de Bruunieh et de Latham.
4' genre
Gcillemot
du pôle nord
gr/lle
,
Uria
,
Brisson
;
Colymbus
renfermant cinq espèces.
U. Mandstii , U. lacryinans
,
5* genre
Lichs.,
,
Macareux
,
Temm. Lan>a
;
Fralercula
,
Vieillot
,
;
L. Genre
,
troïLe
,
Uria
U. breviroslris.
,
Brisson
an.
,
Uria
;
Mormon
Gm.
,
lUig.
Alca, L.,
Genre des régions scplenlrionales de l'hémisphère nord ,
trois espèces
Fralercula cirrhata F. arctica et F.
ayant
:
,
glacialis.
6^ genre
Pingodin
,
Alca, Cuv., Linn,, Lath.
;
Pinguinus,
Bona terre.
Genre du pôle boréal, renfermant
7« genre
Ombrie
,
Psittacula, Pallas; Alca, Lath.
Kouriles.
8*
^.
Une
;
,
Temm,
;
seule espèce des mers
Pallas
,
Synthliboramphus
,
Temm.
pôle nord dans l'océan Pacifique.
Deux
et lorda.
/»j/?e/t«J.y
Phaleris
O. psittacula.
genre Synthliboramphe
Alca, L., Lalh. ;'£//««,
Du
les
Ombria, Eschsch.
espèces
;
S, antiquus et S\ H^umizusume,
,
Brandt
;
TRAVAUX fNÉDITS.
9* genre Starique, PUaleris,
Teinm.
f^-J
;
Alca^ Pallas, Lalh.,
Mormon, Cuv. Slariki Bonalcrre.
Deux espèces des mers du Kamtschalka P.
Vieill.;
,
;
:
cristatella et
tetracuîa.
10* genre
Sphénisqde, Splieniscits, Brisson, Scop., Tcnim.,
Aplenodylcs , L.
Trois espèces
Eudyptes
S. demersa
:
S. Magellanicus et S, minor.
,
Gorfou, Catarrhactes
Il* genre
^N'ic'xW.
Quatre espèces
;
Spheniscus
C. ckrjsocoma
:
Brisson, Scop.
,
,
IHig.
;
Temm.
^
C. chrysolophus
^
C. an-
,
iarcticus et C. gorfua.
I
a* genre
Pinguinaria
Manchot, Aplenodytes
,
Trois espèces
A. Patagonlca
:
l3* genre Hcîtrier
topus
,
Forster
,
Diomedœa,
;
L.;
Shaw.
L., Lath.,
,
Ostralegus
,
Teram.,
Vieill.,
A. Papua
,
et
A. torquata.
Brisson, Bonat,;
Hœma-
Swainson.
Genre cosmopolite.
Cinq espèces
0, atra
et
0. vulgaris
:
l4* genre
Octarde
Genre de
l'ancien
1**
,
Olis
3* sous-genre £«;;orfo/<>.
caffra
ferox
0. ajra
,
,
,
L. et autres.
^
sous-genre Olis. Dcua; espèces
^
0, longiroslris
,
monde.
2* sous-genre Chlumydotis.
arabs
0. palliata
,
0. leucopus.
0.
^
Une
0. scolopacea
,
,
0.
Olis tarda et 0. tctrax.
:
Olis houbara.
Quatorze espèces
nfraoides
0. cœrulescens
:
esp.
,
V igorsii
,
O. Senegalensis
4* sous-genre Sypheotides,
:
0. Denhami,
Deux
0. rhaaiî
,
0, nuba
,
0. melanngaster
,
,
O.
O.
0.
0. nigriceps.
espèces
:
Otis aurita et
O.fuha.
Otis kori et 0. Liidwigii.
Incertœ sedis
,
Chaque genre
est
succinctement dérit
,
et toutes les espèces
sont décrites par une phrase latine et par une courte description française.
soin
,
et
La synonymie de chaque espèce
est
indiquée aussi complètement que possible.
revue avec
48
TP.AV
NoTicB sur
AUX INEDITS.
la parlurilion et la
M. DE JoANNis,
Parmi
les
Poissons
Anguilles ont de tout temps excité
les
,
génération des Anguilles, par
lieutenant de vaisseau.
des plus savans iclhyologistes. Leur nature
les recherches
quoique connue dans
la
pluralité de ses détails
un grand vide que chaque
laissé
forcé de remplir.
On
,
a toujours
,
naluralisle s'est en vain ef-
mode de
ignorait leur
génération et les
circonstances relatives à leur reproduction.
C'est en
vain que les hypothèses les plus différentes ont
cherché à s'accréditer; à l'appui de toutes les théories
hommes
positifs
ni petits.
ou
ignorance
,
si
profonde
en consultant
les
me
décida à faire quelques re-
les
documens que
pêcheurs de
priétaires des grands viviers de l'Anjou
documens
senter les
une question
Mes
si
si elles
vivipares.
cherches et à rassembler tous
recueillir
les
,
man-
les faits
L'on ne pouvait, en conséquence, dire
étaient ovipares
Une
Or,
faits.
car jamais on n'a trouvé dans aucune Anguille ni
quaient;
œufs
ont demandé des
la
afin
,
je
pourrais
Loire et les pro-
de pouvoir pré-
quelque jour sur
à la science et jeter ainsi
entourée d'obscurité.
recherches n'ont pas été infructueuses
,
un heureux
et
hazard en particulier m'a fourni des données que je n'osais espérer'au
commencement de mon
Les questions que
A
je
me
travail.
posais alors étaient celles-ci.
quelle époque fraient les Anguilles?
Où
fraient -elles
Quelle
loi suit
?
l'accroissement des petites Anguilles?
Les Anguilles sont-elles ovipares ou vivipares?
Toutes
les
personnes que
j'ai
consultées sur l'époque
des Anguilles s'accordent à dire qu'il se
On remarque
signer
ici
en
effet à ce sujet des
fait
de février
phénomènes
pour appuyer celte opinion, qui
du
à
frai
mars.
qu'il faut
con-
mienne,
ainsi
est la
du savant ichthyologiste M, Agassis, qui a bien voulu
me faire part de sa remarque à cet égard. Le premier trait qui
saute aux yeux lorsqu'on pêche des Anguilles à la fin de février
que
celle
et dans le courant
de mars est celui d'un cbangement^sensible
TRAVAUX
lie
INEDITS.
49
couleur dans la peau de ces animaux. Ce phénomène est
plus frappant encore pour ceux qui sont habitués à voir sou-
Vent des Anguilles, et M. Agassis m'a écrit que
pêcheurs des
les
lacs de Suisse reconnaissent elTeclivement bien cet embellisse-
ment de
leur robe
Voici donc un
qu'on pourrait appeler
,
la
robe nuptiale.
analogue à celui qui se produit chez
fait
plu-
la
part des animaux, et qui doit donner à penser que celte colo-
un
ration particulière tient à
état qu'il est naturel
de supposer
celui qui dispose à la reproduction.
De
plus, les pêcheurs d'Anguilles disent que dans ces mois
de février
mars
et
deviennent coureuses et sont
elles
difficiles
à prendre.
En
troisième lieu les Anguilles donnent,
l'embouchure des fleuves
va nous conduire
à
fleuves, en ce
à
comme on
et celte
,
dit, à
remarque
où
abondance d'Anguilles à l'embouchure des
temps seulement, ne donne-t-elle pas effective-
penser que c'est au besoin de frayer qu'est dû ce ras-
semblement
,
trouvent dans
que dans
parait
époque
celte
établir de fortes présomptions sur le lieu
se fait le frai. Cette
ment
à
un
le
fait
et
la
que
Anguilles des fleuves et des rivières
les
mer un milieu
lieu
plus propice à leur reproduction,
propre de leur habitation
entièrement concluant
;
mais ce qui
et à l'appui
me
de cette opi-
nion, c'est que pendant trente jours, de mars à avril, l'on voit
à Nantes
,
sur les bords de
la
Loire et à toucher
multitude de petites Anguilles, dont
à trois millimètres de diamètre
,
la
le
rivage
,
une
grosseur varie de deux
lesquelles
remontent
le
cou-
rant marchant à peu près huit à dix de front.
Cette petite caravane
,
si
me servir de cette exprescomme je l'ai dit plus haut,
je puis
sion, est presque continue et dure,
pendant trente jours, ce qui porte
à
un nombre
fort élevé la
quantité qui doit en passer.
Des gens du pays
vation
,
,
auxquels l'habitude
moment
estiment qu'à ce
plus de trois semaines d'âge, ce qui
•sement est très-rapide
que ces
petits
II.
,
fait
et ce qui le
Anguilleaux
,
tient lieu d'obser-
ces Anguilles
n'ont guère
voir que leur accrois-
prouverait encore
que l'on dédaigne
,
c'est
alors parce qu'ils
4
,
ÏRAVAUX INÉDITS,
5o
sont trop petits
,
sont bons à pêcher un mois plus tard et sont
comme
alors gros
le pelit doigt.
Après ces observations
ment
,
une question
se présente naturelle-
Anguilles ne peuvent-elles donc frayer qu'à
les
,
mer
la
ne peuvenl-elles se reproduire dans des bassins fermés?
et
Quand
n'y aurait que
il
les
lacs
de Suisse pour établir
contraire, cet exemple suffirait bien
devers moi
,
indépendamment de
,
mais
je crois;
le
fait
j'ai
par
cela, des observations sur
étang alimenté par des sources naturelles, où
les
un
Anguilles se
propagent très-bien sans qu'on y rajoute jamais de frai, et j'y
Anguilleaux longs de trois pouces, d'un millimètre de
ai pris des
diamètre.
Un
les
fait fort
deux
curieux et que pouvait laisser soupçonner déjà
petites Anguilles qui jaillirent
Elbeuf,
en
dans tous
les
i835
(i)
;
que
c'est
canaux souterrains; de
gagent ainsi dans
les entrailles
de
d'un puits artésien à
les
voyagent
Anguilles
fort grosses
la terre
;
même
le fait
s'en-
suivant le
prouve bien. Près de Saiiit-Maxant à la côte de Lusignan , non
Saumur, existe une très-belle source naturelle qui
,
loin de
jaillit
gros
comme une
bouteille
,
eh bien
I
cette source a déjà
jeté à plusieurs reprises des Anguilles d'une livre et
plus.
L'on conçoit du reste, très- bien comment ces faits peuvent
avoir lieu, en admettant que ces conduits souterrains sont en
communication avec quelques
lacs
Ces voyages sont sans doute
ou
fort
rivières.
curieux et ne sont pas
exécutés, je pense, par d'autres poissons que l'Anguille, Aussi
peut-on admettre d'après cela
,
avec un véritable fondement
y avoir des échanges d'Anguilles entre des bassins
communiquant par des canaux sous terre.
qu'il doit
J'arrive
aux
faits
de
la
parturilion et,
comme
Pai dit
je
plus haut, c'est au hasard pur que je dois les suivans.
Un
il
paysan vint un jour
lui était arrivé
n'avait jamais
(1)
me
trouver et
me
dit
que
la
veille
quelque chose de fort surprenant, et qu'il
vu, quoique âgé.
Comptes vendus des séances de l'Académie des sciences
M octobre 4838, pag. 200.
,
du
TRAVAUX INÉDITS.
<<
me
Hier,
»
en rentrant
»
que
Ȉ mon
)»
»
mon
champs. Le
étonnenient quand
mon
prendre
mis dans un grand plat creux
je la
,
d'un autre plat
travail des
» cent pitits,
»
maison
à la
je recouvris
,
étant obligé de retourner
;
soir je rentrai;
en levant
Anguille, je
5l
une grosse Anguille, puis
dit-il, je péchai
la vis
le
plat
mais quel fut
de dessus pour
entourée de peut-être deux
longs d'un pouce et demi à deux pouces, gros
comme
des
Ce
me p:irui tellement intéressant et décisif, qne j'achomme de questions, et voilà le résumé de ce que
fait
cablai cet
fils
et
presque blancs. »
j'en obtins.
Au moment où l'homme
encore en train de
s'aperçut
faire ses petits;
du
fait, l'Anguille était
car
il
en trouva un qui
n'était qu'à moitié sorti.
Une
petite quantité
de matière glaireuse
était
au fond du
plat, mais lort peu.
Les
petits déjà nés, étaient
long des parois du grand
le
Quelques uns étaient
du corps sur
parvenus en serpentant à monter
plat.
comme
le plat et levaient
collés par la partie postérieure
presque convulsivement
la tète
;
d'autres étaient morts; d'autres s'agitaient et surtout au fond
du
plat.
Leurs deux yeux se voyaient très-bien
et étaient
deux gros
points noirs.
En
le
général
,
on remarquait que
les petits
qui serpentaient
long des parois du plat, étaient entravés dans leurs mouve-
mens par une matière colanle dont leur corps était couvert et
les faisait plus ou moins adhérer puis l'homme avait mangé
,
qui
;
son Anguille et jeté tous
les petits
qui,
selon lui, n'étaient
bons à rien.
Voici des
avais vus.
faits
qui
,
pour moi, sont aussi certains que
La moralité de
cet
homme que
je les
si
je connaissais,
son
caractère sérieux et son ignorance en semblable matière
,
des preuves plus que suffisantes
véra-
cité
de son
fait
que
récit. Aussi, je
je regarde
,
je crois
,
pour établir
ne crains pas d'avancer
la
sont
comme un
démontré , que les Anguilles sont vivipares.
Je ne dirai pas qu'elles sont ovovivipares attendu
^
qu'on
TRAVAUX INEDITS.
52
retrouve jamais d'œufs
;
je dirai plus
,
que
c'est
je crois la ges-
d'apercevoir
tation très-courte. Car bien qu'il soit difficile
comme
des petits gros
fils, et
pour qu'on
rait assez l'utérus
fut sensible.
des
Il serait
blancs
,
leur
nombre rempli-
que leur présence
les trouvât et
donc plus raisonnable d'admettre que
gestation est très-courte, et
que
,
comme
Anguilles sont très-difficiles à prendre
un
c'aurait été jusqu'à ce jour
au moins
vrai hasard
comme
sur une femelle pleine,
,
la
du
à l'époque
la
frai les
la femelle
que de tomber
,
juste
chose est arrivée au paysan
dont j'ai parlé plus haut.
Une
conséquence de
accouplement entre
dans
mâle
le
qu'on appelle
viviparité des
la
immenses organes
les
un
Anguilles est
sexes difFérens, et ne nécessite plus
les
chez
la laitance
la
testiculaires qui
forment ce
majorité des poissons. Aussi
ne trouve-t-on pas plus de laitance chez
les
,
mâles que d'œufs
la femelle (i).
chez
Ici vient se placer
expliquer encore
,
une observation curieuse (^e
c'est
que dans
les
je n'avais
pu
étangs et les grands ruis-
seaux contenant des Anguilles, l'on trouve, en février
et
mars,
des pelotes de ces animaux en contenant quelquefois une douzaine, plus ou moins. Les paysans attribuent ces aglomérations
,
à ce
que
les
disent, mais pour
anguilles veulent se réchauffer
moi
,
je
de véritables accouplemens;
boules
,
,
comme
ils
regarde ces boules d'Anguilles comme
il
est assez rare
de trouver de ces
attendu qu'elles se logent dans des endroits fort reti-
(1) J'ai été à la Poissonnerie de Nantes, où il se vend une trèsgrande quantité d'Anguilles, j'ai offert aux poissonnières des sommes
très-fortes si etles pouvaient m'appoi ter une Anguille avec des œufs ou
de la laitance , et elles n'ont jamais pu m'en produire bien phis , les
,
plus anciennes de ces marchandes, qui ont l'habitude de dépouiller et
vider une multitude d'Anguilles ne se rappellent pas d'en avoir jamais
vu chargée d'œufs ou de laitance. Quelques unes de ces femmes
m'ont dit cependant qu'à une certaine époque de l'année qu'elles
l'on trouvait quelques Anguilles ayant un peu de
n'ont pu préciser
,
,
matière
que
comme
graisseuse près de l'anus et sous le ventre. J'ai pensé
les Anguilles
lesquels l'époque
nales.
présentant cette particularité étaient des mâles chez
du
frai avait
développé et rempli
les vésicules
sémi-
5>
TRAVAUX INÉDITS»
rés
;
mais
les
gens qui font
de temps à autre
à
pèche de l'Anguille réussissent
la
Un
en prendre.
on prend une de ces boules,
mais au contraire restent enlacées
fuir,
un sentiment
assez
noter, c'est que
fait à
comme
et
impérieux pour leur
leur existence. Je promets
les plus assidues à cet
du
quand
Anguilles ne cherchent pas à
les
maîtrisées par
compromettre
laisser
reste à la science les recherches
égard.
Un faitdigne d'intérètseprésente dans plusieurs étangs de l'Anjou. Ces étangs, contenant des Anguilles, portent.Meur surface des
pelousesflottantes; l'été ces étangs tarissent
,
les pelouses se
dé-
posent, leur surface devient sèche et pulvérulente, des trou peaux
de bestiaux passent dessus, puis
et
au printemps
l'on ait
et
les
,
bien que
cru tout pécher à l'époque de l'assèchement 3 qu'en
conclure,
sous
les pluies d'hiver reparaissent,
encore des anguilles
l'on retrouve
si
ce n'est que
d'Anguille se conserve vivant
le frai
pelouses n'ayant plus d'eau
mais seulement de
,
l'air
de l'humidité.
Une particularité que
de l'étude de
la
je signale, bien qu'elle soit
génération à laquelle
je
me
en dehors
suis livré
,
c'est
l'extrême délicatesse des yeux des anguilles.
Certains étangs contiennent, dans leurs fonds et près des rivages, de grands trous dans lesquels se retirent les Anguilles
,
lorsque l'on assèche l'étang en levant l'écluse qui laisse s'écouler l'eau
dans
,
il
que
arrive d'ordinaire
les trous et
que
l'on n'en
les
l'étang soit presqu'à sec, dans ce cas,
de détruire toutes
les
Anguilles se retirent
prend que
si
peu malgré que
fort
vous ne craignez pas
Anguilles de l'étang
jetez quelques
,
poignées ou quelques pierres de chaux vive dans
le
peu d'eau
qui reste, et peu de temps après vous verrez toutes les Anguilles
sortir
de leurs trous
,
ayant
blancs; elles mettent alors
gent presque plus,
et.
yeux brûlés
les
la tête
et
sont extrêmement faciles
J'espère plus tard présenter
devenus tout
presque hors de l'eau, ne naà
prendre.
une nouvellesérie d'observations.
Notice sur l'accouplement du Ccbrio gigas, par M. Mittre
chirurgien de
la
,
marine royale.
L'histoire physiologique des Gébrions est encore loin d'être
TRAVAUX INÉDITS.
54
complète
beaucoup d'entomologistes ignorent
et
,
de vivre de ces insectes
manière
la
sans contredit l'un des genres les
,
plus'intéressans de noire France méridionale.
Le
Ce^r/o^/'^'-rt5,
qui faille sujet de celle observation, se trouve
communément aux
environs de Montpellier, de Marseille
de
,
Toulon, etc. Olivier l'a décrit sous deux noms différens le
mâle sous celui de Cebrio gigas et la femelle sous le nom de
;
,
avec
des
anatomiques
caractères
du Cebrio gigas
(
sard
fît
bien
(
Il
a fallu
dû
ait
ceux
àd
même
réunir sous une
les
des
exccssii>c
brièi'eté
,
apparue
est
lui
différens
trop
absence d'ailes
antennes ,etc. ), pour qu'il
dénomination.
espèce
dernière
Celte
Cebrio breflcornls.
pour relever celte erreur
,
rencontrer ces deux espèces accouplées.
que
le
L'on
ha-
disait
et l'on avait été conduit à ce fait par des observations
immédiates
)
que
femelle du Cébrion vivait dans la terre,
la
et qu'elle n'en sortait
coupler; mais
que pour
comment
se
au-devant du mâle
aller
fait
temps, en quels lieux? quels sont
les
moyens que
individus emploient pour accomplir cet acte de
c'est ce
que
la
même
des recherches suivies m'ont mis à
les
deux
reproduction?
de personnes peut-être ont vu
fort pt-u
et s'ac-
accouplement? en quel
cet
et ce
,
que
d'éludier pendant
deux années de courses aux environs de Toulon.
Mes
premières excursions avaient été infructueuses
on n'avait
se conçoit,
de
détail sur la vie et les
moeurs des Cébrions.
On
chemins inondés. La femelle
ne Vai>ait jamais trouvée
c'est qu'elle habitait
dans
on
,
;
et tout ce
la
terre.
D'après quelques indications qui
M. Banon
pris
(
,
et cela
rencontrait
parfois après des pluies abondantes qucbjues mâles
les
,
Toulon aucune notion, aucune espèce
à
pharmacien en chef de
la
la
morts sur
connaissait
que
me
,
mais on
l'on savait d'elle
,
furent données par
marine, qui avait sur-
deux Cébrions accouplés dans un pré planté de Luzernes
Medicagosatii>a
mâles, de
)
,
les suivre
je
conçus
l'idée d'aller à la recherche des
dans leur vol
et leurs divers
persuadé que, pressés par des désirs amoureux
raient à la femelle. Cotait sur la
fin
,
mouvemens,
ils
me condui-
du mois de septembre
une averse considérable venait d'inonder
^nos
campagnes
;
;
le
,
IRAVACX INÉDITS.
ciel
encore gros de nuages
,
à éclater; uéatimoins, je
ait désignées comme
ne fut pas trompée,
comme
mais
me
rendis aux localllés que l'on ni'a-
demeure
(le
Mon
nos Cébrions.
une heure environ
telle qu'il m'était
dans
à rester
Cet
artifice
fil
le
J'imaginai alors d'en atlacherquel-
long,
très
afin
de
fort longues)
les forcer,
ainsi
pré au milieu duquel je m'étais alors établi.
échoua complètement. Enfin, après
courses et d'attente
une autre
curiosité
de soie
,
impossible de
ques uns par une des patios postérieures (cpu sont
au moyen d'un
attente
abondance;
niales en
avait reparu depuis
une rapidité
même du regard.
les suivre,
S5
un second orage prêt
annon<;nit
je rencontrai des
le soleil
volaient avec
ils
la
,
,
j'alliis
fois
,
m'éloigner
lorsque tout
,
à
trois
heures de
espérant satisfaire raa
coup
le soleil s'elFace
une averse plus abondante et plus forte que
la première tombe de nouveau. Je restai. Voyant que les mâles
s'envolaient et fuyaient le théâtre de leurs amours, immédiatele ciel s'obscurcit, et
ment après
la
piuie, lorsque le soleil avait reparu, j'avais tou-
jours pensé que l'accouplement ne devait avoir lieu que pen-
même où
dant l'orage, qu'au moment
effet
,
dès que
la
en grand nombre
sol
,
recommença
pluie
et avec rapidité,
,
la
les
mâles
uns s'abattaient sur
les autres se posaient et voltigeaient
Deux de
En
pluie tombait.
je vis revenir les
le
sur les luzernes.
mes regards,
ces mâles, qui frappèrent les premiers
parce qu'ils vinrent tomber à mes pieds, furent examinés par
moi avec
la
plus scrupuleuse attention. Je
exécuter des vols rapides,
promenaient leurs antennes sur
pour palper
et sentir le point
Toutes ces manœuvres
variés
,
,
qu'il serait bien
la
du
surface de
sol
où
difficile
irréguliers;
terre
la
,
ils
comme
s'était logée la femelle.
mouvemens
tous ces
d'abord
vis
les
mouvemens
des
si
de peindre
brusques
et
s'
,
de tracer
,
furent pour moi des signes non équivoques de leur disposition
à s'accoupler. L'un deux, enfin
,
après bien des courses et des
circonvolutions dans un rayon de deux mètres environ (car
j'observai
que
ces
deux mâles ne
s'écartaient jamais l'un
l'autre et tournoyaient toujours dans le
même sens),
de
l'un d'eux,
plus heureux ou plus habile s'arrête, plie ses ailes, les referme
sousjeur étui coriace
,
et puis
au moyen de
ses pattes
se
met
,,
,
TRAVAUX INEDITS
56
à creuser
même
la
terre
trou que
nale de
la
le
,
m'approchai alors et je
je
mâle venait
d'oui^rir
vis sortir
l'extrémité
,
femelle et l'accouplement eut lieu. L'autre mâle
temps
arrivé trop tard, contempla son heureux rival quelque
encore
et puis
,
de ce
abdomi-
honteux de sa défaite
s'envola pour aller se
il
livrer sans doute à de nouvelles tentatives.
Cet accouplement dura tout
temps que dura l'orage
le
pendant tout ce temps
c'est-à-dire quatre heures environ
,
femelle resta cachée dans
elle n'avait produit
hors que son oviducte
pour accomplir
ment
de
l'acte
fut terminé, le
la terre
,
au de-
seule pnrlie qui suffisait au
la
,
mide quitta
mâle
Dès que l'accouple-
fécondation.
la
,
la
place, et la femelle se dis-
la
posait à rentrer dans la terre, lorqu'à l'aide d'une pince je la
m'en emparai.
saisis et
Je voulus ensuite mesurer
profondeur du trou qu'avait
la
femelle pour monter sur le sol
fait la
trêmement humectée
,
,
mais
la terre
étant
ex-
ne pus évaluer au juste celte pro-
je
fondeur.
De
ment
ce qui précède l'on peut conclure
se fait toujours ainsi
et
(
le
:
i "
que
j'ai
vu s'opérer de
circonstances)
,
la
si
l'accouple-
grand nouibre des ac-
eu l'occasion de surprendre
couplemens que
je l'ai toujours
mêmes
dans
même
et d'observer,
manière
duns
et
nous pouvons conclure que
la
les
femelle
ne voit jamais la lumière , qu'elle s'accouple dans la terre
puisqu'elle ne produit au dehors que l'extrémité de son abdo-
men
,
dans
2"
pler
qu'elle
pond
ses
œufs dans
la terre
,
meurt
et qu'elle
la terre.
Que
les
Cébrions ne s'accouplent et ne doivent s'accou-
que pendant l'orage
,
puisque le mâle fuyant
,
lorsque
l'orage a cessé, les lieux où se trouve logée la femelle,
vient au
moment même où
quatre-vingts accouplemens que
citer
un
y rerecommence. Sur plus de
celui-ci
j'ai
observés, je ne puis pas en
seul qui ait eu lieu hors les heures de pluie et d'orage.
3" Enfin, que l'accouplemenl continue tout
dure l'orage. Toutes
la fia
de l'orage
,
j'ai
moment même où
les fois
vu
le
que
j'ai
eu
la
mâle se séparer de
la pluie cessait,
le
temps que
patience d'attendre
la
femelle
au
ou seulement lorsqu'un
TRAVAWX INEDITS.
rayon de
57
annonçait
soleil reparaissait et
de l'orage. Bien
la fin
en recommençant celte année mes recherches , que
plus
deux voyages sur mer m'avaient forcé d'interrompre, j'ai
,
eu l'occasion de confirmer ce
que
fait
j'avais conslatc les
nées précédentes; à deux reprises difTérenles et dans
journée
instans
,
parce que
Irès-courle durée; mais
il
ici
la
ne fut que suspendu, car
remarquai que
je
même
melle
peut-être
)
tomber non
vis alors
mCde s'étant
le
celle-ci resta
,
un autre mîûe (ou
du trou où se
loin
le
tenait la fe-
immédiatement. La durée
et l'accouplement eut lieu
,
femelle
la
une demi-heure environ, jusqu'à ce que
et attendit
tombât de nouveau. Je
la pluie
pluie aussi fut légère et de
l'accouplement ne fut pas consommé,
presque immédiatement séparé de
immobile
an-
même
deux accoup'emens qui ne durèrent
surpris
j'ai
,
que quelques
la
de l'accouplement des Cébrions n'est donc pas déterminée
elle varie suivant la
Un
c'est
autre
fait
que plus
longueur
vient à l'appui de celui que je viens d'énoncer,
la pluie
abondante
est
et
tombe rapidement,
plus le
nombre des accouplemens
une de
ces violentes averses
pagnes
,
aux approches de l'équinoxe d'automne
surpris
,
M. Lieutaud
,
,
Pendant
est considérable.
qui désolent
chirurgien de
la
de vingt accouplemens dans l'espace de
si
souvent nos cam-
nous avons
,
marine, et moi
trois
,
plus
heures environ
nous n'avons jamais trouvé plus de
tandis que
;
durée de l'orage.
et la
trois à
,
quatre
Cébrions accouplés pendant toute une journée de recherches
et d'attente, lorsque la pluie était légère et ne revêtait pas la
forme d'un orage.
Mais comment
s'est
logée
la
fait le
femelle
?
mâle pour trouver
le
point du sol où
Y aurait-il sur ce sol quelque éminence,
quelque monticule, quelque indice enfin qui puisse
Assurément non. Le point du
diffère
sol
en rien des autres points de sa surface.
cherait-on à éclaircir
un
fait
le
où vient creuser
aussi
En
intéressant
,
conduire?
le
mâle ne
vain cher-
la
nature a
étendu sur ce point de physiologie un voile mystérieux que
l'obserratcurje plus habile ne pourra peut être jamais soulever.
Tout ce
qu'il
individus
,
le
y a de raisonnable à penser, c'est que les deux
mnle et la femelle se sentent réciproquement)
,
TRAVAUX
58
sont instantanément instruits
INÉDITS.
j'ose le dire
,
de
,
présence
la
l'un de l'autre par leurs organes sonsilifs, et surtout au
de leurs antennes, que
comme
aux sens du
évidemment ici le
destinées chez tous les iiisccles en général
,
tact et de la préhension
,
rôle d'organps olfactifs.
En
de s'unir à
vient s'abattre sur le sol
femelle
la
,
et qui joueraient
effet
explorer cette portion de terre;
il
il
le mille
comme pour
dans son espoir
,
en
Ijaljiyer la
il
surface et
jusqu'à ce que ses sens ou
à celle-ci
quoique
,
dérobent à nos regards
aussi la présence
,
d'elle au
même
,
monter sur
et
promène
les
attend. D('(^u
il
un autre,
continue
les
il
mouvemens
se
de penser qu'elle sent
elle est forcée
le sol
moyen de son o\iducte,
travail plus
saute;
du mâle, puisque, logée qu'elle esta une
certaine profondeur de la terre
devant du niTde
met à
il
femelle.
la
ses gestes et ses
est naturel
il
pressé
peut-être lui aient révélé
.son instinct
lademture, jusqu'alors inconnue, de
Quant
,
,
se
tournoyer
fait
quitte ce point pour en explorer
il
recommen(^anl toutes ses manœuvres
et là,
il
,
mnrche, ou plutôt
antennes dans une foule de sens différens,
sur le sol
un
que
aussitôt
,
s'arrête, revient à l'endroil qu'il a quitté,
ses
moyen
entomologistes modernes regardent
les
ou moins long
et
et plus
probable que la femelle perçoit
,
,
pour venir au
de creuser au dessus
pour cela de se livrer à
ou moins pénible.
première
la
Il est
présence
la
du mâle, car j'ai toujours observé qu'elle se montre au dessus
du sol à l'instant même où le mâle s'arrête et commence à
creuser. Mais aussi j'ai
que
le
mâle
ait senti sa
vu
qu'elle
ne
se
montre jamais avant
présence et trouvé
le point
du
sol
où
elle s'est établie.
Je
me
les jours
suis
de
souvent demandé ce que devenait
soleil et
de chaleur
opérer ses métamorphoses.
,
Il est
quel asile
il
le
mâle dans
s'était choisi
peu d'entomologistes,
pour
je crois,
qui soient instruits de celte particularité. Toutefois, je ne pense
pas qu'il habite dans
couplement aurait
la terre,
comme
dans
terre
lieu
la
;
la femelle, car alors l'ac-
et d'ailleurs,
comme
la
quantité des mâles, proportionncllemeut au peu de femelles
que
l'on rencontre
,
est prodigieuse
,
nous en verrions toujours
quelques uns rentrer dans leurs demeures
,
au
lieu
de s'envo-
TRAVAUX
comme
1er,
amoureux ou lorsque
échauffer
INKDITS.
S|f
font tous, après (ju'ils ont satisfait à leurs désirs
ils
pluie a cessé et que le soleil revient
la
campagnes.
les
Le nombre des femelles doit
être bien petit relativement à
celui des miles; puisque toutes les fois qu'une femelle apparaît
au dessus du
sol et présente son oviducte
on voit toujours
,
cinq, six mâles et quelquefois davantage se jeter sur elle et
«n jour témoin d'un de
se disputer leur conquêle. Je fus
combats,
rivés
gue
au
même
,
pour
l'issue
que
se livrèrent
(il
lutte fut lon-
femelle en attendait patiem-
au vainqueur qui,
se livrer
quoique horriblement mutilé
vint en recevoir
la
;
de sa victoire,
fier
deux
avait perdu les
Les Cébrions commencent à s'accoupler vers
et
des orages
On
des accouplemens.
durant
bre
;
le
j'ai
est
mois d'octobre
en Provence
avant ce temps
;
il
du mois
la fin
celle des pluies
,
e»l rare d'observer
,
et quelquefois jusqu'à la
deux accouplemens
le
bre, pendant une violente averse qui dura toute
,
,
en rencontre en plus grande quantité
surpris cette année
A Toulon
élj'tres)
prix en s'unissant à elle.
le
de septembre; celte époque
abondantes
ces
deux mâles ar-
La
instant auprès d'une femelle.
long-temps chanceuse
et
ment
j'ose dire satiglans
mi-novem17 novem-
la
journée.
ce n'est que dans les prés plantés de luzernes
que se trouvent les femelles et que l'on rencontre les accouplemens des Cébrions. Je n'en ai jamais rencontré ailleurs.
La
larve
du Cebrio gigas
les recherches auxquelles
présent
M. Lieutaud
fructueuses
;
il
,
moi
se
trouve
aussi
celle
,
de
la
fe-
d'Afrique,
;
les
renouvelé
d'Orau
et
que
j'ai
rencontré
n'ai
pas été aussi
pu surprendre un
seul accouple-
et
je n'ai
même pendant des
averses. Gomme à Toulon,
,
j'ai
du Cebrio uslulatus , qui
communément en Espagne
aux environs d'Alger
grand nombre,
toutes
découvrir, ont été in-
la
les côtes
sur l'accouplement
heureux qu'à Toulon
ment
;
livrés jusqu'à
de racines de luzernes.
Pendant mes voyages sur
mes recherches
pour
,
probable qu'elle se nourrit
est
melle du moins
et
m'est totalement inconnue
nous nous sommes
,
je
pluies abondantes et
j'ai
de violentes
rencontré souvent des mâles en
uns volaient avec rapidité,
les
autres étaient
TRAVAUX INEDITS.
60
posés OU voltigeaient sur les
Barbarie
et qui
,
du
la végétation
littoral
Nota. Quoique
les
loc.ililcs
•
,
nous avons observé
ment des Cébrions,
avant
fait
comme
le
formé avec
la
le Bulletin
,
non seulement à
que
la
genre Hammonia^
t.
p^ojr^
(
III, p. 292.)
entomologique des Annales de la
communication de M. Audouin,
dit
Ile
du Cebrio gigas.
Société entomologique de France, i833
il
nous al-
premier un cas d'accouple-
femelle
Dictionnaire classique d'hist. nat,
trouve dans
,
recherches de
les
comnmnicalion de noire décou-
et c'est la
verte qui a porté Latreille a abandonner
dans laquelle
,
Pour donner aux ento—
présent de la science à ce sujet
lons leur indiquer ce qui a été
,
Cé-
nous avons cru devoir
plus complètes et susceptible de jeter un grand
,
iiiologisles l'état
On
communs en
de l'accouplement des
jour sur celte question intéressante.
qu'il avait
si
constituent tonte
observations de notre honorable confrère
plus détaillées
M. Mittre.
En i8i2
,
de celle partie de l'Afrique.
le fait principal
connu actuellement
brions soit bien
publier
Chamœrops humilia,
dans certaines
,
,
t.
II, p. Ixvj
relative à ce
même
une
,
et
sujet,
tarrière de la femelle est destinée
l'introduction des œufs dans la terre
encore à rendre possible l'accouplement qui se
fait
mais
,
sans que
cette femelle sorte de terre.
Enfin dans
le
même
recueil
1837
,
,
t.
VI,
p. gS,
M.
de Barcelonne, a publié un mémoire intitulé
:
sur la cause de l'apparition des Cébrions.
vu que
Il a
Graels,
Obseri'ations
Cé-
les
brions mâles sortent de terre
,
ramollie par une forte pluie
à travers des trous qu'ils
pratiqués
eux-mêmes
,
fait
,
lorsqu'elle est suffisamment
ont
que M. Mittre semble ne pas avoir
observé.
Personne, jusqu'ici n'est parvenu
tamorphoses de ces insectes,
d'être terminée
Mittre, qui ont
;
il
si
y
et
à faire
connaître les
a tout lieu d'espérer
que
MM.
heureusement commencé celte
viendront, bien placés
comme
mé-
leur histoire est encore loin
ils le
Graels et
histoire, par-
sont, à la terminer;
ils
y
parviendront peut-être en plaçant des femelles fécondées dans
des caisses remplies de terre et plantées de luzernes,
c-t
en
6l
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
CouvMnl
CCS caisses avec de la gaze
n'en sortent pas. Alors
siter
ils
naître leur genre de vie
enfin savoir
la
pourront
une ou plusieurs de ces
si
ou
terre,
,
trouver des nymphes
ils
;
vi-
,
recon-
,
pourront
leurs premiers états dans
qui est dans ce cas.
c'est la femelle seule
si
époques
à cerlaines
,
les femelles
caisse et voir les larves
deux sexes passent
les
pour que ,
,
(G.-M.)
m. ANALYSE D'OBVRAGES NOUVEAUX.
Die forst-insecten,
tation
etc.
— Les
insectes des forêts, représen-
des ^insectes reconnus nuisibles ou
et description
aux forets en Prusse et dans les pays voisins, par
G.-T.-C. Ratzeburg, avec 22 planchés gravées ou litho-
utiles
graphiées, dont plusieurs enluminées
1" volume,
Vouloir décrire
aux
utiles
quelle
il
élaborés
,
forêts
existe
;
in-4°, Berlin, 1837.
Coléoptères,
les
et
est
,
et difficile
cependant de nombreux
nous
allons
qu'il a faits à ses devanciers
les
moyens d'exécution
,
qu'il
nombreux
nous n'osons dire
même
qu'il
regretter
paraît avoir eus
,
en
à
,
luxe typographique et iconographique de son ou-
juger par
le
vrage;
se soit restreint
il
bien
analyser l'ouvrage, a
complètement réussi, car nous devons
qu'avec
pour la-
matériaux
essayé de surmonter cette difficulté: mais, maigre les
ait
!
m^is dispersés dans un grand nombre de mémoires
détachés. L'auteur dont
emprunts
et
tous les insectes nuisibles
figurer
une tâche longue
celé et qui ne présente
au territoire de
la
Prusse
,
pays mor-
aucune de ces grandes coupes, où
les
productions naturelles offrent souvent un type particulier.
Ce qui distingue principalement l'ouvrage de M. Ratzeburg
beauté de ses planches, et sans contredit il a de beau-
c'est la
coup surpassé ce que
l'on avait fait
avant
lui.
Les insectes y
sont figurés et coloriés avec le plus grand soin
,
les petites
espèces suffisamment grossies, et souvent au_ point de laisser
voir avec
une grande
ponctuation qui
un
les
facilité
détail des caractères
joint
une larve
tous les détails de stries ou de
distinguent; pour chaque genre
il
et presque toujours
une nymphe
;
donné
a
buccaux parfaitement exécuté
;
il
et ce
y
a
qui
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
^a
n'est pas
moins important,
donné en planches très-bieu
a
il
lithographiées, des vues du ^travail que les larves exécutent
dans
on y
le bois,
répandent
se
,
voit le point de départ d'où les larves écloses,
moment où
jusqu'au
elles subissent leur
der-
nière mélfimorpliose.
Quant au texte, voici le pbin que l'auteur a suivi.
Il donne d'abord une liste dis auteurs qu'il a consultés,
parmi lesquels plusieurs noms essenliels nous semblent omis,
nous signalerons seulement celui de Hoos, qui en i835 a
publiéà Vienne un mémoire sur le même sujet.
Il donne ensuite trois tableaux, dont le premier indique le
système de
classifiialion suivi
Pentamère, Héléromère,
etc.
;
;
l'auteur y adopte
et
division en
la
cependant commence par
les
Coccinelles (Trimèrts)pour passer de suite aux Cicindèles; dans
deuxième tableau, l'auteur groupe
le
portance dont
on y remarque d'abord
Clerus
les
,
les insectes utiles
;
ou très~imisibles
les
insectes
manijcslcment nuisibles
,
;
ce sont les Carabus,
Coccinella et les Slapliflinus ;
les
nuisibles sont
selon l'im-
les insectes
peuvent être dans l'administartion des forêts
ils
ei
non
îiianijeslement nuisibles; dans le troisième tableau ces insectes
son groupés par nature d'aibres qu'ils attaquent.
L'auteur entrant ensuite en matière donne un
tableau des
ordres, et passant de suite à l'ordre des Coléoptères,
chaque
petit tableau de
genres Linnéens.
qu'il
Il
famille
limitée
décrit et signale les
donne un
à quelques grands
mœurs
y rapporte. La plupart des espèces que
des espèces
cite l'auteur sont
déjà connues et figurées, mais cependant, dans quelques petits
Bupreslis
dans
,
Boslrichus
,
les
Anobiwn^ mais surtout dans
Eccoptogaster
et autres petits
les
Hylesinus,
genres voisins, on
trouve des espèces iiouvelleset toutes sont figurées avec tant de
soin qu'il est impossible de ne pas pouvoir
les
déterminer exacte-
ment. Sous ce point de vue l'ouvrage de M. Piatzeburg rendra
le plus
grand service aux nomenclaleurs, indépendamment de
celui qu'il peut rendre^sous celui
de l'administration des
A.
forets.
P.)
63
NorivFf.fEs.
Centurie de Buprestides, par M. Auguste Chevrolat
(Extrait de
la
Revue entoinolo^ique
M.
Chevrolat examine
qui ont été publiés sur ces Coléoptères
in-S"
Strasbourg, i838.
).
Âpres avoir donné un aperçu rapide de
Bupreslis de Linné,
,
,
du genre
l'histoire
les
en
divers ouvrages
une critique
fait
judicieuse, et arrive à la description des espèces nouvelles de sa
belle colleclion et de celles qu'il a
sont en latin
:
pu consulter. Les descriptions
ce ne sont pas de simples diagnoscs, elles sont
assez étendues pour bien faire reconnaîlre les insectes.
M. Che-
vrolat a adopté les genres nouveaux, fondés aux dépens
du grand
auteurs modernes, et il en crée deux
noms de Dactylozodes et Discoderes. Le
genres comprend deux espèces propres à l'ex-
genre Buprestis par
nouveaux sous
premier de ces
les
les
trémité de l'Amérique méridonale
ment de deux espèces,
l'une
;
second
le
du Sénégal
est
formé égale-
du Cap de
et l'autre
Bonne- Espérance.
Le
travail
trois espèces
de M. Chevrolat
d'une notice sur
abbrcfialus
,
deux espèces
nom
5
le
les faite
,
Fabricius. Dans ce travail M- Chevrolat dislingue
très-voisines, qu'on avait
est celle
Ormes du Champ-de-Mars
pèce Linnéenne par
qui recouvre
par
,
l'espèce nouvelle
vrolat lui
de la description de
est suivi
M. Si'bermann et enfin
Necydalis major de Linné Molorchus
de Bupresli
la
la
;
elle se dislingue surtout
nom
le
de l'es-
pubescence soyeuse d'un jaune dor
télé, L- corselet et
donne
confonduessous leniême
qu'on trouve à Paris sur les
même
les élytres.
de Molorchus ulmi.
M. Che-
(Guér.)
NOUVELLES.
M. Arthus Bertrand
fils,
vient de passer un traité avec
tion d'un ouvrage
du plus haut
depuis long-temps
et
dont
cription iconographique
dentaire
siles
par
^
,
libraire
M. de
et
,
rue Hautcfeuille
Blainville,
la
,
23
,
publica-
que ce savant prépare
intérêt,
voici le titre
pour
Ostéographie ou des-
:
conf arée du squelette et du sjsièmc
des cinq classes d'animaux Vertébrés récens et fos-
pour
seri'ir
de
base à la zoologie
et
à la géologie
M. H. M. Dugroxav de Blainville membre de
,
y
l'Institut
64
nouvelles:
^
(Académie des sciences)
Muséum
professeur d'analotnîe comparée au
,
d'hisloire naturelle;
litbographiées par
M.
ouvrage accompagné de planches
G. Werïver
J.
du Muséum
peintre
,
d'histoire naturelle de Paris.
Depuis
une
immortels travaux de Cuvier
les
foule de
homme ou montrer
vues de ce grand
il
la
science a acquis
nouveaux matériaux, qui sont venus confirmer
a pu tomber
,
les
les
erreurs dans lesquelles
en appuyant ses déterminations sur des pièces
trop peu nombreuses ou mal conservées. Quoique la route à
suivre soit faite et que les plus grandes difficultés aient été
levées,
beaucoup
reste encore
il
l'analomie comparée que
Lui seul en France
état
de conduire
,
beaux
une
font
foi
;
de
les limites
M. de
la
dans
la
branche de
même
en Europe
grande entreprise
aussi
résultats des efforts qu'il
faire
à
Blainville s'attache à étudier.
on peut dire
à bien
nombreux travaux en
M. de
tion
,
vrage
une œuvre
en
ses
ne cesse de
pour reculer
faire
M.
W* rner
,
l'un de nos
,
voulant
aussi utile en contribuant à sa perfec-
ne reculera devant aucun
,
est
et
science.
Blainville sera secondé par
Pour que
,
aussi doit-on attendre les plus
plus habiles peintres d'hisloire naturelle, et l'éditeur
s'associer a
,
Its naturalistes
sacrifice
pour arriver
à ce but.
puissent se servir de suite de cet ou-
M. Arthus Bertrand ne
le fera pas
paraître par livrai-
sons, dont souvent ce texte ne se rapporte pas aux planches,
il
le
ou
publiera par fascicules contenant l'histoire complète d'un
plusieurs genres.
des Singes
,
Le premier fascicule composé de l'histoire
Wous en donnerons une analyse dès
,
e^t sous presse.
qu'il sera publié.
Nouveaux membres admis dans
N"
la
Société Cuviebien.ne.
153. M. GozzoLi, propriétaire à Paris, présenté par M. Guérin-
Méneville.
N« 454. M. De Mey doclenr-médpcin membre de diverses sociétés
savantes elc. présenté par M. Charles D'Orhiyny aide naturaliste
,
,
,
,
,
de géologie au Muséum royal.
No 155. M. F. J. PicTKT, professeur à l'Académie de Genè'e,
membre de diverses sociétés savantes elc. , à Genève, présenté par
M, Guérin-Méneville.
,
l83a Pli.
(Jwfm^ ^oU)au:|
Jhn'
.icJM.l-n. ,!:Ri>r
,fi3,}
/riip lî/
Irnim-j/rBciKut/Ai
MARS
1S39.
SOCIÉTÉS SAVANTES.
I.
Académie royale des sciences de Paris.
—
ses
Séance 4 mars iSSg.
M. Coste continue la lecture de
Recherches sur le déveloj>pement et la signification du sys-
tème génital. Voici
M. Coste
les
corps de
que
les
principaux résultats de ce travail.
croit s'être assuré, par l'observation directe
Wolf
,
que
ne proviennent point d'un vaisseau sanguin,
ces corps disparaissent
complètement, plus ou moins long-
temps avant l'époque de la parturilion,chez tous les Mammifères,
et
que
d'où
pour
cela à lieu aussi bien
il
suit
que l'épididyme
Wolf
ces
corps doivent
glandulaires ou
à
la
comme
mâle que pour
,
,
comme on
le
comme dans la femelle,
comme des appareils
mâle
un cloaque
dernier dans rallantoïde. Enfin
duits excréteurs des corps
le reste
pu
des organes sécréteurs transitoires qui,
duit de leur sécrétion dans
que
a
être considérés
faveur d'un canal excréteur indépendant
même
femelle;
la
n'est point le ré-
sont tout-à-fait indépendans de
l'appareil génito-urinaire dans le
et
le
chez le mâle
de ces corps
sultat d'une transformation
penser. Les corps de
,
de
,
versent
pro-
le
transitoire, et de ce
M. Coste pense que les conWolf, qui, en général, de
,
de l'appareil transitoire dont
font partie,
ils
complètement, conservent cependant, par une ex-
s'effacent
ception particulière
,
dans
la
Brebis adulte
,
quelques traces de
leur existence passée, sous la forme de ce que l'on connaît sous
le
nom de
Conduits de Garthner.
Le mémoire de M. Coste est accompagné de
in-folio. Dans un autre mémoire, il donnera
corps de
Wolf
M. Bazin
lit
ports. L'auteur
seaux
et
dans
chez les Vertébrés ovipares.
des Remarques sur
II.
le
nerf facial
examine ce nerf dans l'homme
les
chez ces derniers
Tom.
six planches
l'histoire des
reptiles. Il résulte
le
nerf
facial
Année 1839.
de
présente
à
,
et
ses
dans
rap-
les oi-
ses observations
peu près
les
que
mêmes
5
,
SOCIÉTÉS SAVANTES.
66
rapports que dans les oiseaux.
men de MM. de
Blainville
Ce
renvoyé
travail est
à l'exa-
Serres et Breschet.
,
M. Guyon annonce qu'il a trouvé, dans le péritoine et les
deux plèvres d'un Macroscélides typus mort subitement , des
ils
vers blancs très-déprimés , longs de 5 à 6 millimètres
;
rampaient avec beaucoup d'agilité sur
men
au nombre de plusieurs centaines.
et étaient
de l'abdo-
les viscères
Il
en envoie
quelques uns à l'Académie. Nous ferons connaître cette espèce
dès que les illustres zoologistes de l'Institut l'auront détcr-
miace.
Séance du
intitulé
:
1 1
mars.
— M. De Nordmann
lit
un mémoire
Recherches microscopiques sur ranalomie
loppemenl du Tendra zostericola
,
et le rfeVe-
espèce de Poljpe de la sec-
tion des Brjzoains.
Ce Polype ressemble aux Eschares et aux Halodaclyles
il présente cela de remarquable que les divers individus,
mais
réunis en séries linéaires, différent entre
eux par leur struc-
ture intérieure aussi bien que par leur aspect extérieur
et
,
paraissent être les uns des mâles et les autres des femelles.
M. De Nordmann
connaître leur cellule
décrit d'abord les Polypes niides;
il
fait
organes de
la
di-
,
leurs tentacules
,
les
gestion et de la génération, le système nerveux
fait
autant pour
la
femelle. Les
œufs de
,
etc. Il en
celle-ci sont fécondés
par les zoospermes du mâle, lesquels passent dans les cellules
femelles par
L'embryon
,
une ouverture
au
sortir
située à
grande rapidité sur lui-même
,
il
Dans son
zostericola forme des plaques
melles: M. de
Nordmann
mer Noire.
Ce beau luénaoire
il
tourne avec une
,
nage dans
à la surface des feuilles du Zostera où
plusieurs transformations.
de chaque loge.
la base
de son enveloppe
l'eau
se
,
puis se fixe
développe après
état complet, le
Tendra
composés d'individus mules
et fe-
a découvert ces plaques sur lesZos-
tères de la
ficiles
,
est
,
résultat d'observations délicates et dif-
accompagné d'une planche parfaitement dessinée
par l'auteur
et
remplie de détails propres
à
bien faire
com-
prendre l'organisation de ce Polype.
M. AragQ
Ut une lettre de
M.
Pentland relative au mémoire
SOClÉîés SAVANTES.
que M. de
ossemens
On
fossiles
doit se rappeler d'une note
cette Rei'ue, tt qui
ville
67
une précédente séance sur
du Megatherium,
Blainville a lu dans
que nous avons insérée dans
un travail de M. de Blain-
relative à
ét.Tit
sur l'ancienneté des Edentés à la surface de
ce travail
le
,
les
la terre.
Dans
savant professeur d'anatomie comparée rejette la
détermination faite par Cuvier au sujet du Mégathérium et
croit devoir
ranger cet animal parmi
les
Tatous. Nous avions
ajouté quelques réflexions générales sur la route
M. de
Blainville
gresser
la
pinions.
,
comme
non
science et
Par
le principal
la
même
la
effet
,
Blainville
jet
,
de M. Pentland lue
la lettre
voici le passage
dont
,
il
un
,
et
s'agit
était couvert.
«
:
Je vois dans un
donnée par Cuvier au su-
pense devoir faire de cet animal
Tatou, en se fondant particulièrement sur
monstre
l'Acadé-
à
où l'auteur, M. de
article
rejette la détermination
du Mégathérium
d'o-
de son assertion.
la justesse
des derniers Comptes^rendus
fails et
nous devons, en enregistrant
,
mie , émettre des doutes sur
En
un dédale de
réduire à
raison
passage de
suivie par
tout naturaliste qui désire voir pro-
En examinant
attentivement
un
dont ce
la cuirasse
les restes
d'un autre animal, qui étaient arrivés en Angleterre avec ceux
du Mégathérium,
et qu'on avait trouvés dans
j'avais conclu
y
était celle
,
il
que
a trois ans,
la
un autre endroit,
couverture cuirassée
d'un animal voisin des Tatous,
et très-différent
du
Mégathérium. Je soutenais aussi que ce dernier n'avait pas de
cuirasse. Une découverte récente,, faite près de Buenos- Ayres,
vient de confirmer
de
la
mon
opinion
;
elle
nous
a
procuré un Tatou
grandeur du Rhinocéros, mais avec toute
des Tatous, et auquel appartenait
la
la
structure
Mé-
cuirasse attribuée au
gaihérium. Je dois ajouter qu'il y a au Jardin du Roi
,
des
plâtres de quelques os de cet animal extraordinaire, auquel
mon ami Owen
offrent
vient de
donner
le
nom
de Glyptodon
,
et qui
une ressemblance parfaite avec ceux du Tatou géant
dont on possède quelques ossemens dans
le cabinet
d'Anatomie
comparée.
» Voilà
un nouvel exemple de
feauteur du Règne animal
,
la justesse des
vues de
dans une des branches
l'illus.
les
plus
68
TRAVAUX IMÊDITS.
difficiles
de l'anatomie comparée. Je crois qu*il était parfaite-
ment fonHé en plaçant
Mégathérium auprès des Paresseux.»
le
Or, nous croyons que
le
savant anglais se méprend considé-
rablement en pensant que M. de Blainville veut
le
Mégalhériuni parmi
les
Tatous
,
faire rentrer
parce qu'il parle d'une cui-
rasse dont cet animal pouvait être couvert. Sans nul doute
principale base de
BlainvilL'
l'opinion d'un anatomiste tel
n'est pas uiie partie externe de l'animal
,
,
la
que M. de
,
car
il
n'y
aurait point alors de logique dans le système des idées qui pré-
sident à
une
classification
,
puisqu'il n'y aurait
principe. Mais attendons la réponse de
manquera
pas de se défendre,
s'il
M. de
unité
pas
Blainville qui ne
a raison, et qui probable-
ment encore reviendrait de son erreur s'il s'était trompé. Nous
dirons néanmoins dès à présent , en supposant notre mémoire
,
que M. de Blainville s'appuie uniquement sur
fidèle,
tères des ossemens,
que
notamment sur
l'appareil
Séance des 18
et 7.S
II.
mars.
— Rien sur
Suite,
(A. R.)
la zoologie.
TRAVALX INÉDITS.
Mastologie méthodique
Index)
(
carac-
que comme un auxiliaire
cuirasse n'était regardée par lui
la
de plus dans ses conjectures.
les
locomoteur, et
yoy.
le
,
par
M. R.
P. Lesson.
numéro de décembre i838.
Ordre I". Les Primates, L. Bimana, Cuv.
et auct.
Erecta^
Illiger,
I'* famille.
Les Hommidées, Hommidece.
Homme, Homo
i"f
genre.
I"
race.
1*'
rameau Arabe. ï" fam. Arabe, 2» fam. Hébreuse.
rameau Caucasique. 5° fam. Caucasique, 4** fam. Grec5» fam. Turque.
2«
que
,
,
L.
Blanche ou à peau transparente.
Celte, ô» fam. Celtique.
3«
rameau
4*
rameau Teutonique. ^* fam. Scandinave, 8» fam. Sla-
Vonne
,
9° fam. Finnoise.
ou fuligineuse.
rameau Hindou. 10» fam. Indienne ou Arya,
Abyssinienne, la" fam. Ovas ou Madécasse.
1I« race. Bistrée
5*
u*
fam.
JRAVAOX
INEDITS.
69
6« rameau Cafre. iS* fam. Cafre.
7«
rameau Papou. 14" fam. Papoue, i5°
fara.
Alfourous ou
Arfackis.
rameau Endamène. lô" fam. Australienne.
Orangée.
9« rameau Malais. 17* fam. Malaise.
IV* race. Jaune.
8*
III« race.
l
io« rameau Mongole. i8» fam. Chinoise, 19° fam. Kalmouque, ao» fam. Eskimaude.
11» rameau Mongole-Pélagien. 21° fam. Tagale ou Carolinoise.
12" rameau Océanien. 22° fam. Dayack,
23» fam.
Océa-
nienne.
i3» rameau Américain. 24° fam. Américaine.
V" race. Rouge. 25» fam. Caraïbe.
VI» race. Noire.
14" rameau Nègre proprement dit. 26* fam. Ethiopiquc.
1 5' rameau Nègres asiatiques. 25** fam. Nichada ou
Poulindas.
16» rameau Negritos. 28» fam. Âëtas.
1 7«
rameau Diémenois. 290 fam. Tasmanîenne.
18" rameau Hottentot. 3oo fam. Hottentote.
19" rameau Bochisman. 3i» fam. Bochismane ou Houzw.mas.
2" famille. Les Anthopomorphées.
2» genre.
Chimpanzé, Troglodytes
genre africain.
3* genre.
indiennes de
ques de
Orang
l'est.
II".
—
— Genre
seule espèce présentant aux
i.\^^^
si.<
îles
épo-
de caractères.
Pollicata,
Quadrumana.
Les Simidées
tribu. Pithéciens.
4" Genre.
6
Satjrus, Pithecus, auct.
Quadrumanes,
l'e famille.
l'f^
,
—Une
la vie, six sortes
Ordre
Geoffroy St-ïlilaiio.
,
— Une seule espèce.
Gibbon
,
— Ancien monde.
Hylobates.
— Terre
et îles d'Asie.
—
espèces.
5*
G. Semnopitbèque
Malaisie.
6»
,
— 16 espèces.
G. Nasique, Nasalis
Semnopithecus. 'finies
—
Asie.— Une
et îles dv la
seule espèce.
—
TRAVAUX
^0
INÉDITS.'
Co^oioj.— Afrique.— 7
7'
G. Colobe
8«
G. Guenon ou Cercopithèque, Cercopilhecus —Afrique.
— 17
,
espèces.
espèces.
— —
— —
— —
12« G. Cynopithèque Cynopithecus. —
— 2 esG. Magot Inuus, — Afrique
Europe. — Une
Macaque , Macacus. Asie. 7 espèces.
G. Ouanderou, Silenus. Asie. Une seule espèce.
G. Maimon , Rhésus.
Asie.
2 espèces.
9« G.
lo*
I
x"
Iles d'Asie.
,
pèces.
1
3«
et
,
seule
espèce.
i4*
— Afrique.— g
— Nouveau monde.
prenante. — Sapajous
Hélopi-
G. Cynocéphale, Cynocephalus.
2* Iribu. Cébiens
A. Queue enroulée et
ihèques
espèces.
Cebina.
,
(
).
B. Queue velue non prenante.
3* tribu. Ouislitiens,
2* fam.
Les Lémukidées.
3* fam.
Les Tabsidées.
4* fam. Les Chiromidées, etc.
L'auteur
s'est
Sagouins (Géopithèques).
Hapalina (Arctopilhèques).
,
attaché à former
etc.
un synopsis où tous
les
ca-
ractères sont précis et se subordonnent rigoureusement, où les
genres et les espèces sont nettement définis
porté
un
il
;
a
surtout ap-
soin scrupuleux à reviser la synonymie et à la
pléter. Il s'est servi
pour établir
mentum
la
qui colore
peau
,
les
com-
6 races humaines, du pig-
uni à d'autres caractères anato-
miques.
Note
sur la synonymie de deux
Mésanges
,
par
M. De La
Fresnaye.
Plus un auteur a de réputation et de mérite scientiGque et
plus
il
est
important, dans l'intérêt de
la science,
de
faire
con-
naître les erreurs qu'il peut commettre. C'est ce qui nous a en-
gagé a en signaler une de
des plus distingués
ayant pour
litre
:
frique occidentale
L'auteur
y
,
faites
M.
Swain-^on, ornithologiste anglais
dans un de ses derniers ouvrages
Birds of western Africa
(
oiseaux de l'A-
).
a décrit, vol. II
,
page 45
,
sous le
nom de Pa-
TKAVAWX
rus leucopterus
négal à laquelle
(Le Vaillant,
Paras niger
(
il
,
lui
leucopterus
f
la
pa^. 5o8
,
ater
,
,
pèces différant
au
cet auteur, regardant son espèce
noire (Vaill.),
un nouveau nom
,
nom
rendait le
Parus niger
de Parus
celui
,
de Niger , donné par
ornithologiste ne
de
sera
de
l'avis
de niger et d'a/er, pour désigner deux es-
même peu de
nuance
un degré de noir plus intense que
Une seconde
,
M. Sw^ainson
erreur de
Vieillot
en diffère en ce qu'elle
celle
,
est
celle
,
taille
que nous avons
que son Parus
c'est
même
la
Mésange noire de
d'une
aler suppose
de niger.
leucopterus du Sénégal, n'est nullement
Parus niger de
mot
car le
celui
eu principalement en vue de signaler,
espèce que
Levaillant. Elle
bien inférieure, étant
de notre Mésange charbonnière, tandis que
Mésange noire de Levaillant
beaucoup plus
est
entièrement noire et n'a de blanc que sur
est
2);
est
car tous les jours on emploie en histoire natu-
relle les épithètes
la
). Il
doublement impropre.
qu'aucun
Je pense
au plus de
noire
i, p.
fig.
donnant toutefois pour motif qu'une espèce déjà
Vieillot a celle-ci
le
Mésange
la
187,
pi.
méthod.
Mésange
assigné
ait
nommée Parus
M. Swainson
III,
t.
,
Vieillot, Encycl.
identique avec
(Vieill.)
*ji
donne pour synonymes
d'Afr.
ois.
moins fort extraordinaire que
comme
INEDITS.
Swains., l'unique espèce de Mésange du Sé-
,
petites et grandes couvertures
en entier
et
forte. Elle
les ailes,
les
dont
les
bords des ré-
miges sont d'un blanc de neige.
Chez
tites
comme
il
De
Mésange noire
la
(
Parus
niger)
,
n'y a que
il
couvertures qui soient entièrement blanches
les
les
pe-
grandes
rémiges ne sont que bordées de cette couleur, d'où
les
que
résulte
plus,
,
la
le
blanc de
reetrice
cette couleur et toutes
sont terminées
leucopterus
,
,
l'aile
latérale
,
excepté
moins apparent chez
est
est
les
deux intermédiaires
ce qui ne se voit nullement cbcz le
ce sont donc bien positivement
beaucoup de
elle.
bordée extérieurement de
on
,
Parus
deux espèces dis-
de plumage et
nous ne pouvons attribuer l'erreur de M. Swainson qu'à ce
tinctes différant
qu'il
ne
l'a
terus qu'il
taille
et aussi
jamais vu en nature. Quant au
donne a celle du Sénégal,
la
nom
,
de Parus leucop'
croyant toutefois
le
Pq^
ÏBAVAUX INÉDITS.
^3
rusnigert nous le lui conservons, en retranchant toutefois les
synonymes, et nous la publierons sous ce nom dans le Magazin
de Zoologie. Car c'est
celui
que nous
lui
avions donné dans notre
collection. Elle habite le Sénégal et peut-être
côte ouest
,
une
que Levaillant n'a trouvé
tandis
partie de la
Parus niger
le
du Cap
la Cafrerie, sur la côte est, et jamais près
que dans
ni
sur la côte ouest.
Sur une coquille univalve à deux bouches, appartenant au
genre Clausilia , Draparnaud , par M, Ch. Pobro.
M.
Isid.
Geoffroy Saint-Hilaire
,
dans son Histoire géné-
m, p. 206, parie sans
en désigner l'espèce, d'une Clausilia existant dans la riche
rale et particulière des Anomalies,
collection de
>3
M.
t.
prince d'Essling
le
,
:
dont
«
la
coquille est
terminée en avant par deux ouvertures arrondies et presque
» de forme normale. Malheureusement
dit-il
,
» conserver intacte une aussi rare coquille
» corps de l'animal
» Aussi
est-il
,
,
a
,
le désir
fait
de
négliger le
qui a été détruit sans avoir été examiné.
monmême avec
impossible de rapporter celle Clausilia
» strueuse à son véritable genre tératologique
» certitude à sa véritable famille
,
cl
car rien ne prouve qu'elle
;
Monosomiens
» doive appartenir à la famille des
plulôt qu'à
» celle des Sjcomiens. »
C'est en partageant les doutes de
xx de mes
rapporté ces cas, au R.
«
M.
I.
Geoffroy, que
j'ai
Studii su alcune variazioni
» offerte dai Moïluschi Jluvialili e terrestri a conchiglia uni» i»a/ce » publiés dans les
cette publication
,
«
Memorle
délia
R. Accademia
219, i838 (1). » Après
ayant reçu de M. Stenlz une Cluusilie mon-
» délie scienze di Torino
,
série
p.
11,
strueuse qui correspond toul-à-fait à la description donnée
(1)
Mes Stuiii ,
etc.
,
ont été
dans la conviclion que c'est
faits
principalement par l'étude des anomalies que l'on pourra connaître
et évaluer au juste les lois organiques
,
bases uiiif|nes d'une
classifi
cation naturelle. Je saisis cette occasion pour faire un appel à ceux
de
MM.
les malacologistes qui
catalogue des Anomalies,
Jï«
1808.
)
(
voudront concourir à réreclion d'un
Milan
,
rue St-Giovanni
aile
,
4
,
Zacca
>
^O
J'RAVAUX INEDITE.
M.
par
Geofifroy, je crois devoir des rectifications
mes
à
Studiif etc.
Clausilia
Cette
en
trouvée
,
Styrie
ne semble qu'une
,
variété brune de la Cl. varians Ziégler.
M.
en a envoyé un exemplaire pareil aux
I. I.
Stentz m'écrit qu'il
R. R. cabinets de
Viennes.
en regardant
Si,
les fig.
i5 et 16 de notre pi.
(1889), on
i
abstraction de la pièce monstrueuse superposée au dernier
fait
tour de la spire
,
on
voit la coquille dans toute sa normalité
manque d'épiderme postérieurement,
sauf qu'on trouve un
l'avant-dernier et au dernier tour
une
lésion
près
il
;
y
a
,
,
ce qui décèle qu'il
en outre, un trou sur
du bord columellaire. Ces
des causes extérieures
,
y eut
dernier tour, tout
le
petits accidens
occasioués par
,
n'empêchent pas de reconnaître que
mollusque devait être normal
anomalie quelconque dans
ses
;
s'il
le
une duplicité ou
avait eu
y
,
à
organes intérieurs,
aurait pro-
il
duit toute autre forme des premiers tours de sa coquille. Le
double dernier tour monstrueux n'est que superposé au tour
normal
et
soudé à
au tour normal
,
la place
du trou^
peut supposer par
là qu'il a été
Je crois pouvoir expliquer
un
est tout-à-fait
il
seulement son péristome
la
est
moins
analogue
épais.
On
produit après.
cause de cette anomalie par
très-semblable et très-simple.
fait
On voit à
telle
que
dans
le
la fig. 17, pi. 1,
je l'ai
une Clausilia albopuslulala^ Jan,
mur
trouvée rampant sur un vieux
mois d'octobre i838;
la
à
Como
,
coquille était encore mince et
Le péristome était frêle, et le mollusun trou pratiqué dans l'avant-dernier tour. J'ai
à demi-transparente.
que
sortait par
conservé pendant quelque temps cette Clausilia
servé que l'animal sortait plus
par l'ouverture naturelle
;
fréquemment par
en peu de jours
,
il
,
le
et j'ai
ob-
trou que
avait déposé sur
un bourrelet épais, et je suis sûr qu'il
aurait fini par se construire un nouveau tuyau tel que celui
qu'il venait presque d'abandonner, donnant ainsi origine aune
le
tranchant de la cassure
monstruosité semblable à celle de
On
la
Clausilia varians.
doit donc ôter cette fausse dicéphalie, des anomalies ou
variations
pour causes organiques ou internes
(
pas externes
,
.
TRAVAUX
74
comme on
l'a
INÉDITS^
imprimé par faute typographique dans
la
Table
sys[éma[ic[ue des Studii, elc.) el lui trouver une place dans la
seconde division des modifications pour causes extérieures j
dans laquelle se rangent les cas ou la modificalion continue du
point lésé en avant. N. xiv, xv, xvi, xvii.
Nota. M. Michaud nous apprend
possède une autre
qu'il
deux ouvertures, l'ouverture normale el une autre
diamétralement opposée du côté du dos , toujours sur le derClausilie à
nier tour. L'une et l'autre de ces ouvertures sont entièrement
formées et présentent
le
même nombre
de
L'ouverture
plis.
dorsale est plus mince et fournit une nouvelle preuve que ce
nej peut être
que
le résultat
d'un accident qu'aurait éprouvé
(G. -M.)
l'animal pendant son accroissement.
Description de quelques espèces d'HÉLiCES
provenant
fossiles
principalement des terrains d'eau douce du raidi de la France,
M. De Boissy (Saint-Ange}.
par
Hel. Denainvillieri
1
.,
De
Boissy.
— Testa conicâ,
subtessellala, spirâ acula; anfractibus sex
linearibus; ultimo anfraclu ad
:
i5
mill.
fragili
,
,
suturis
peripbœriam carinato; aperturâ
subtrigonâ, peristoraate vix reflexo,
Diamèt.
planulalis
,
— Haut.
:
8
à lo raillim.
— Hab. calcaire d'eau douce de Vergnols
,
près Aurillac (Cantal.)
H.
2.
tiis
Bouilletii
convexâ
subcarinato
licata.
;
.y
De
B.
— Testa discoïdea
anfractibus quinis
;
aperturâ semi-lunari
— Haut.
:
4
caire d'eau douce
à
5
mill.
,
depressâ, sub-
anguslis, ultimo angulato
,
Diam.
;
:
labro reflexo
lo
;
a i\. mill.
laie
,
umbi—
— Hab. cal-
imprégné de bithume de Pont-du-Cbâteau
,
près Clermont (Auvergne.)
3.
H.
Drouetii
De B.
,
— Testa
'solidâ;
globoso-subovatâ
imperforatâ, exillimè strialâ; spirâ subacutâ
nis
,
ultimo majore rotundato
;
semi-lunari; labro simplici.
20
mill.
22
— Hab.
calcaire
— Haut.
:
,
anfractibus qui-
umbilico excavato
magnâ,
à
;
;
aperturâ
i5 mill. Diam.
marneux de Rilly
,
:
près d'E-
pernay (iWarne.)
4.
H. rara, De
Strlata; spirâ brevi
B.
,
— Testa globosâ,
fragili, irregulariler
umbilicatâ; anfractibus quinis ^ convexis;
TRAVAUX INÉDITS.
borbiculari, perislomate reflexo.
i5
— Hab. étage des
mill.
^5
aperluram coarctato
tiltîmo anfraclu turaido ad
—Haut.
:
aperturâ su-
;
8 mill. Diatn.
lignites à la base
:
l3 à
du mont Bernon
,
près Epernay Marne.)
(
H.
5.
DeB.— Testa
politula^
umbib'catâ
obtusâ
spirâ brevi
;
orbiculatâ
ullimo rotundato; aperturâ snborbiculari
mate continuo
,
calcaire d'eau
H.
6.
,
— Haut.
subtecto.
obliqua
,
:
H.
,
De
B.— Teslâ
mill.
lœvi, orbiculato-depressâ,
De B.
— Haut.
:
5
;
aperturâ semi-
mill.
Diam.
:
12
douce de Sorèze (Tarn.)
calcaire d'eau
Vialaiif
9
:
spirâ valdè obtusâ; anfractibus quaternis aut
lunari; labro margine reflexo.
7.
,
perislo-
;
4 mill. Dlam.
quinis, ulliuio basi turgido; umbilico subtecto
— Hab.
lœvis
,
douce d'Aiby (Tarn.)
D^j4rchiacii,
subtus convexâ
mill.
subdepressâ
reflexo; labio columeUari adnato; umbilico
,
patulo, rotundato
Hab.
,
anfractibus quinis
;
— Testa lenticulari, irregulariter
lalè umbilicatâ, valdè carinatâ (carina
spirâ obtusâ, anfractibus senis
planis,
,
striata,
ad suturam perspicua)
lenlè cressentibus
ultimo anfractu subtùssinu impresso; aperturâ semi-lunari
iiUùs triplicatâ
10 mill.
;
—Haut.
:
4 mill. Diam.
;
,
:
— Hab. calcaire d'eau douce de Castelnaudary (Aude.)
H.
8.
ratâ
peristoraate reflexo.
;
;
Potiezli,
spirâ brevi
,
De
B.
obtusâ
—Testa orbiculato-depressâ
;
,
perfo-
anfractibus quinis, convexis, ullimo
rotundato, antè aperluram gibboso; aperturâ subrotundâ; la-
bro reflexo.
caire d'eau
9.
H.
—
Haut. : 4 mill. Diam. : 8 à 9 mill.— Hab. caldouce de Castelnaudary (Aude.)
vermiculites
imperforatâ
,
De B.
anfractibus senis
— Teslâ orbiculato-depressâ
convexis
;
exillimè striatis
;
aperturâ inequilariter semi-lunari; labro columellari gibbo
;
;
umbilico depresso
:
,
i5 mill. Diam.
:
3o
mill.
— Hab.
douce de Sansan, près Auch (Gers.)
calcaire d'eau
10.
— Haut.
,
H. LarleUi, De
B.
— Teslâ
solidâ, globulosâ
,
lœvi-
gatâ, imperforatâ; anfraclibus quinis aut senis convexis, ul-
timo tumido
mill.
Diam.
aperturâ semi-lunari
;
mate dilatato
:
,
expanso,
refl.exo.
varie de i5 à aS
d'eau douce de Sansan
,
près
,
valdè obliqua
— Haut.
ou 3o
mill.
Auch (Gers.)
:
,
perislo-
varie de 10 à
— Hab.
20
calcaire
,
TRAVAUX
^6
INÉDITS.
Observations sur les Myriapodes
par
,
fesseur d'histoire naturelle
Il
y a long-temps que
l'étude des Myriapodes
Waga,
F.
pro-
me proposant
graphie complète des espèces que
Quoique ce
M. A.
à Varsovie.
m'occupe plus particulièrement de
de donner une mono-
je
,
,
travail soit déjà
j'ai
observées en Pologne.
presque entièrement terminé
,
je
prévois des circonstances qui en retarderont la publication.
on
D'ailleurs
sait
généralement que
,
sous le rapport de ses
progrès, celte partie de la zoologie n'égale pas
croyant donc que ce n'est pas traiter
la science
autres;
les
en ami
,
que de
garder dans son porte-feuille les détails des observations qui
peuvent éveiller quelque intérêt pour cette étude , j'ai résolu
de porter à la connaissance générale au moins le résumé de ce
qui m'a paru être remarquable dans l'histoire naturelle des
Myriapodes.
Dès que l'observation des Myriapodes deviendra aussi
que l'est peut-être celle des insectes la connaissance de leurs moeurs , etc. , ne tardera pas à se perfecgéne'rale
tionner
,
car
;
il
n'y a rien de plus facile que de
conserver
vivans dans des vases les individus des Myriapodes
fit
pour
cela de garnir
quantité de la
même
le
fond du
d'une
bocal
;
il
suf-
certaine
terre dans laquelle l'espèce a été trouvée
de mettre dessus quelques
feuilles
mortes
corrompues jus-
et
qu'à la couleur brune, et d'arroser le tout, de temps en temps,
d'un peu d'eau pure, de manière à ce que
toujours molles. Ce
encore,
La
suffit
moyen, que
les feuilles soient
l'expérience perfectionnera
pour élever presque toutes
espèces connues.
les
plupart des Chilognathes se nourrissent de ces feuilles, en
en mangeant
nervures.
le
parenchyme
et
en n'en laissanlque
Comme les Myriapodes
n'aiment pas
la
le
réseau des
lumière et se
contentent d'une très-petite quantité d'air, on peut se servir
du moyen suivant pour les transporter vivans d'un lieu à l'autre.
recouverts
les saisons humides, comme en automne
Pendant
,
dans des bocaux avec des feuilles mouillées
qu'ils
dans
ne soient pas secoués pendant
l'état
le
la
,
route,
de manière
ils
à
ce
parviennent
plus désirable à des distances fort éloignées.
TRAVAUX INEDITS.
que ven recevais par
C'est ainsi
Tiflis,
auquel
ait
renfermés dans des bocaux, pourvu qu'on
y vivent long-temps, y muent, s'accouplent,
éclosent. Quelquefois cependant , et surtout quand
bien soin
pondent
on
est
envoyais des miens.
j'en
Les individus
en
^7
poste d'un naturaliste de
la
et
ainsi
,
long-temps sans changer leur nourriture
dans une maladie qui
épuise
les
gent peu, abaissent leurs antennes et perdent
règne naturellement à
examine
,
,
manqui
le lustre
de leur corps. Quand on
la surface
alors au microscope
tombent
ils
,
deviennent faibles
ils
;
on voit une quantité
mites presque imperceptible à l'œil nu (pi.
i ,
les
de
infinie
i), assiéger
fig.
toutes les parties de leur corps, et surtout les antennes et les
pattes. Si la cause
de
la
maladie ne cesse pas
Arachnides s'augmente chaque jour
le
,
nombre de
ces
animaux épuisés
et les
,
succombent.
Quoique l'humidité
des Myriapodes
vie
l'époque
oii ils
vidus que
j'ai
dont
soit
ils
,
muent
forcés de
une des premières conditions de
perdu plusieurs
et j'ai
muer au
dépose sa dépouille de
,
plète.
est
Il
bien
facile
des indi*»
fois
milieu des feuilles mouillées
dans une boîte
je les nourrissais. L'individu séparé alors
de papier
la
cependant à l'approche de
l'évitent
la
manière
de reconnaître
plus
la
com-
Chllognathes
les
qui se préparent à celte opération, parce qu'ils cessent alors
de manger
et
que, contournés en spirale
jours sans donner aucune marque de
on
les
touche,
comme le
ils
enveloppe
,
se
restent plusieurs
ils
.
Si
dans cet état,
s'agitent tantôt d'un côté, tantôt d'un autre,
font les Chenilles, au temps de leur
Chrysalides
lorsqu'on les inquiète.
fend d'abord entre
sont rangées en simples paires,
les
,
mouvement
anneaux du corps qui sont
vidus inquiétés dans ce
les pattes,
ils
le
moment
Chez
métamorphose en
les Iules
l'aBcienne
sous la tête ou elles
passent d'abord
la tête
,
puis
plus près de la tête. Les indi,
pris
dans
la
main par exem,
ple, sont interrompus dans leur travail, à peine sont-ils en
étal de se débarrasser de la moitié de leur dépouille
ils
,
et enfin
meurent. Quelques espèces d'Iules {lulus dispar) dépo-
sent leur dépouille d'une manière
née
,
que ce
n'est
si
complète
et
si
précaution-
que l'animal lui-mcrae vidé. Chez d'au-;
^
TRAVACX
cependaul
très
quittant le corps
IRÉDITS.
/. terrestris Lin.
(
,
;
)
cette dépouille
autres, de manière à n'offrir qu'à peine la quatrième
de
longueur du corps. La dépouille de tous
la
en
,
entrer ses anneaux les uns dans les
fait
partie
Chilognalhes
les
d'une couleur très-blanche. Celle du Polydesmus compla-
est
nalus est
plus remarquable à cause de la difficulté qu'é-
la
prouve l'animal pour
on
le sait
la
déposer
son corps étant
,
comme
,
composé d'anneaux à plaques diversement confi-
,
en-
gurées. Aussi est-il rarement en état de la déposer tout
Le corps du Polydesmus stigmatosus
tière.
blanc après
De
la
long-temps
mue.
tous les Chilognalhes
aiment
reste
le plus
,
l'humidité, et
les
Craspédosomes sont ceux qui
ils
n'habitent que les lieux pres-
que marécageux. Aussi quand approche
en vain cherchent-ils un endroit sec
cette
époque indispensable. Que
deux
feuilles, ils se filent
temps de leur mue,
le
qui leur est cependant à
,
font-ils
donc? Arrivés entre
contre l'une d'elles une coque (i)
à la
manière de tant de Chenilles de Papillons nocturnes. Après
avoir
celte coque, qui est assez dense pour n'y laisser passer
fini
aucune influence externe qui leur
tournent en spirale et
soit nuisible
y déposent
,
ils
s'y
leur dépouille.
con-
C'est
à
cause de cette propriété défiler, que j'avais appelé autrefois
ces
animaux Hyphanlurges {hyphanlurgus) ; mais
nom
générique pour celui de Leach
,
comme
cède ce
je
plus universelle-
ment connu.
On
sait
généralement que
les Iules
ont
,
de chaque côté de
leur corps, une série de pores que l'on regardait, avant
comme
M.
Savi,
des stigmates. J'appellerai ces pores les out>ertures dé-
fensii^es
[foramina repugnatoria)
;
car c'est par ces
mêmes
pores que sortent les gouttes d'huile volatile qui causent une
odour désagréable, au moyen de laquelle ces animaux
fendent. Chez les Glomt'ris
il
se
dé-
n'y a qu'une seule rangée de ces
ouvertures, qui vont le long et au milieu du dos, de manière que
(1) Celte
coque des Craspédosomes
est
analogue à ces tentes que
plusieurs Arachnides fileuses se font également à l'époque de leur
et sous lesquelles elles se tiennent k l'abri.
mue,
TRAVAOX INÉDITS.'
Chaque anneau en a une, située à
chez
les
sa base.
79
Mais ces ouvertures
Gloméris ne se laissent apercevoir^qiie sur
les indi-
vidus qui sont encore mous, après avoir déposé leur dépouille
on peut même observer alors de petitesgoultes d'huile
à
;
chaque
ouverture. Aussi cette espèce de défense n'est-elle pas nécessaire à
animaux qui en possèdent une
ces
suffisante dans la
propriété de se rouler en boule, excepté le cas
où
leur
loppe est encore faible et incapable de bien garantir
L'odeur que
Gloméris
le
et la
ces ouvertures est absolument la
enve-
le corps.
plupart des Iules exhalent par
même; je nesauraismieuxla com-
parer qu'à celle du chlore. Mais cette odeur chez les Polydêmes
(complanatus et stigmatosus) est lade et
celle qu'exhalent les gousses
ciens.
de
la
analogue à
Les ouvertures défensives du Polydesmus complanalus
se trouvent à la surface des grands
prolongemens postérieurs
de chaque bouclier de leurs anneaux
une
me paraît être
Cassia fistula des pharma-
petite
éminence
,
et
y
sont percées sous
linéaire qui s'y trouve
[fig. 2.
a
a). Celles
de l'autre espèce, forment des éminences creusées qui garnissent une à une chaque côté de l'anneau du corps {fig, 3. b b)
et c'est pour cette raison que je la nommais stigmatosus.
Il existe
^
une espèce de Chilognathe très-commune dans les
que je présume appartenir au
bois des environs de Varsovie et
genre Plalyule de M. Gervais
(i)-
Les ouvertures défensives de
ce Myriapode sont situées presque sur
La liqueur qui en coule
est
blanche
feste par l'odeur la plus désagréable
encore découvert
soiiies quoiqu'ils
les
le
tranchant de ses côtés.
comme du
du
lait, et se
mani-
bois pourri. Je n'ai pas
ouvertures défensives chez
les
Craspédo-
exhaUnt également une odeur propre
à leur
genre, mais j'ai constaté par plusieurs observations, qu'il existe de
(d) M. Guérin-Méneville ayant bien voulu me communiquer les
Myriapodes que M. Waga lui a envoyés, ainsi que le très-intéressant
mcmoire de ce
naturaliste, j'ai
pu constater que son espèce de Plade Paris et que
tyule est bien celle que j'ai recueillie aux environs
j'ai nommée Platyulus Audouinianus. Le Polydesmus styymatosus
que M. Waga signale, est de même espèce que celui que j'ai nommé
Pallipes du nom qu'Olivier lui a le premier imposé. C'est un fait
dont je n'avais pas connaissance lors de la publication de mon mé,
,
moire dans
les
Annales des sciences naturelles.
(P. Gbrvais.)
TRAVAUX INÉDITS.
8o
ouvertures même chez quelques Chilopodes, et nommément
telles
chez
ils
Géophiles.
les
Chaque
fois
que
ces
animaux sont
répandent une odeur phosphorique par
les
irrités
,
ouvertures laté-
rales qu'ofiVe leur peau, qui alors se gonfle et se rétrécit alter-
nativement.
sovie
Un
Géophile que
mais toujours dans
;
le
Var-
trouve assez souvent à
je
même
endroit, se distingue entre
autres par la remarquable propriété d'éjaculer, par ses ouvertures défensives
une liqueur luisante dans
,
n'est plus curieux
parition
dépend absolument de
Rien
les ténèbres.
l'aspect de ces feux verdâtres,
que
dont l'ap-
volonté de l'animal. Posé
la
sur quelque objet, ce Géophile, irrité, s'élance le corps pro-
longé en tous sens
,
et laisse après ses
qui sont alors rapides
,
mouvemens
progressifs,
des traces luisantes dont la lumière
colorée ne disparaît pas à l'instant. C'est une matière phospho-
rique qui s'attache aux doigts et qui
une lueur
assez
,
par conséquent, y laisse
permanente. C'est donc assurément
pendra electrica de Linné
,
la
Scolo^
qui, peut-être depuis lui, n'a été
vue par aucun naturaliste et dout
le
nom
a été plus d'une fois
employé pour désigner d'autres Géophiles qui ne
luisent pas.
Cette espèce curieuse se distingue surtout par le rétrécisse-
ment
2.
anneaux antérieurs de son corps,
un cou,
progressif de quelques
comme
s'ils
tendaient à former
Quelques remarques sur
les différences spécifiques
des
Iules.
Dans
la
offrent le
classe des
Myriapodes
leurs différences spécifiques.
anales
du dernier segment
;
les Iules et les
et 2° celles
ladite pointe.
Géophiles
(i)
i» celles
s'avance au-delà des
dont
la
valves
seconde section des Iules appartient une
espèce qui se trouve en
le sol
distribue ordinairement les
dont ces valves ne sont pas dépassées par
A celte
Varsovie dont
On
deux sections, savoir:
espèces des Iules en
pointe
,
moins de caractères sur lesquels on pourrait baser
immense quantité dans un
jardin de
contient beaucoup de terre glaise. Outre
mais je crois n'avoir pas
(1) Pour Lalreille c'est Yavant-dernier
moins de droit à ne pas compter au nombre des segmens les valves
anales , que la tête.
,
,
TRAVAUX INÉDITS.
que
cet Iule diffère
de tous ceux qui
villosilé très-apparente des
encore chez
(
i
)
8l
sont connus, par une
anneaux de son corps, on remarque
une anomalie dont personne
lui
n'a encore parlé. Elle consiste en ce
nale
me
.
que
,
je sache,
que son Apophyse sousa—
prolonge en une corne, ou plutôt en un crochet d'une
s^'
dimension assez prononcée, arqué vers
le
dirigé vers sa tête, presque Inmsparent,
maisdur
dessous de l'animal
et aigu {Jig(\).
Je ne suis pas encore parvenu à en connaître définitivement
l'usage
ce n'est que
si
,
s'cntofliller
la
j'ai
vu une
fois
un individu de
autour d'une graminée, où
il
cet Iule
grimpé à
était déjà
hauteur de quelques pouces de terre, en en tenant toujours
la tige entre ce crochet et la partie
du corps qui
C'est à raison de ce crochet que je lui
que de
suis
beaucoup d'auteurs,
de Linné. Celui-ci ne se trouve que dans
,
le
contiguë.
nom
spéciti-
convaincu par plusieurs observations que l'Iule
RTppaXé terres tris par
mide
lui est
donné
luliis unriger.
me
Je
ai
tourbeux
et
de certains saules
dons
les prairies
,
n'est pas le terreslris
les jardins
comme Salix acuminata
,
à sol hu-
surtout sous les buissons
,
aurila
,
etc. (2).
Sa couleur, et surtout celle des mâles, est quelquefois presque
entièrement noire
lièrement
losus
(3)
les
,
,
tandis
que quelques individus,
et
particu-
femelles, ont à peu près les bandes des/, sabu.—
dont
elles diffèrent
par une moindre longueur et
par une grosseur proportionnellement plus considérable. Les
individus de cet Iule qui m'ont paru être les plus parfaits, ne
Mi'ont présenté
que 5o segmens du corps
pourquoi donc Linné
et
182 pattes. Mais
ceux qui n'ont que répété
et tous
(d) J'appelle ainsi cette petite partie accessoire
le
na-
du dernier segment
des Iules, qui se trouve au dessous des valves anales et contribue
probablement à compléter leur fonction,
(2)
Le Terrestris du docteur Leach
n'est
point celui de Linné.
Celui-là se trouve, suivantl'.iuteur (Zool., mise, III, p. 34), dans les
bois et dans les lieux sablonneux.
(3)
Voilà ce que Linné dit entre autres de son terrestris dans la
Faune do
la .Suède, prtge
361 (je
n'i»i
que rédition de d746
sitm liiicu loivjitiuUnali diiplici ferruginea notatnm.
bas
:
«
Datur
II.
et niijra Iota
,
et
mùior
»
)
:
uDor-
Et puis plns
simiil. »
6
TRAVAUX INÉDITS.
g^
turaliste Suédois
jioo pattes?
présente
le
,
onl-ils attribué à leur Iule terrestre jusqu'à
Evidemmenl parce qu'évitant les difficultés que
dénombrement de ces pattes ils ont multiplié le
,
,
nombre des segmens de son corps par 4 c'est-à-dire par le
nombre des pattes qu'ils ont supposées appartenir à chaque seg>
ipentsans exception (i). INéanmoins ce calcul ne répondait pas
à la nature des choses. Quand on veut avoir le nombre juste des
pailes des Iules, on multiplie,
il
est vrai
,
nombre de
le
leurs
segmens par 4 j mais on en retranche i8 de ce produit; attendu
que les deux segmens postérieurs et un antérieur sont toujours
apodes, et qu'il y a trois segmens qui n'ont qu'une simple paire
de pattes
-tjojn".
Tous
inéris
indifféremment dans
,
deux sexes
Chilognathes qui habitent
les
l'Iule des sables,
,
les
Nourriture des Myriapodes.
3;
Il
et
dèmes (comjjlanatus
les bois
comme
,
beaucoup d'autres Iules
sligmatosus) et
,
les
GloPoly-
les
Craspédosoincs
les
prélèrenl les feuilles du coudrier à toutes les autres. Les feuilles
du chêne sont celles qu'ils, aiment le moins. L'Tule à crochet (/m/«^
wici"^cr) qui est de totis les Iules le plus difficile à élever, ne mange
guère que que des substances charnues, mais toujours végétales; telles que les fruits, les racines de plantes potagères , etc.,
quand
surtout
pressé par
le
rend
les feuilles
du
fort difficile à conserver.
encore plus grande
à
dont
paraissent être destinés
tication ne
les
Mais cette
les
,
,
et
il
Craspédosomes,
difficulté est
que
j'ai
organes de
que pour sucer
la
(2).
été
si
masApres
Scopoli en est une preuve évidente car il dit ( Entoniol. carpaoe 420 ) « Corpus annulis 50, sinyulis utrinque duos jpedes
,
(1)
:
,
habehtihvs.
(2)
et
mange que
ne
Il
du pommier
l'égard des Platfules
long-temps sans pouvoir élever
niol.
poirier et
au manque d'humidité que
est aussi sensible
ce qui
sont déjà pourries.
elles
faim
la
On
»
sait
comniuiicnii
iil
que M. Brandi a observé chez quelques Myriapodes
regardés comme Chilognathes, que leurs parties de la
,
bouche sont développées en organes de la succion et que ce naturanom de Hiphonizantia ( l^oyei
liste en lait nn groupe à part sous le
t J", n" 23
Bulletin scient, de l'Acad. imp. de Saint-Pétersbourg
,
,
,
u. 182.
)
,
biea dcP j-^cbpr^hps, je suis parvenu à trouver qu'oo peut les
conserver lonj>-temps dquç (les vases remplis de bpis pourri
çn poudre, pourvu toutefois que celte substance ne
soit ni trop
l^ytoi^c ni trop sèche*
Il
y
a
cependant des Chilognalhes qui ne dédaignent pas
substances animales. J'ai vu plusieurs
tcux «innger de petits Esc;irgols
reilles [Ciciusilia]
,
des Vitiines, des
h^ Blaniule guttulé
etc.
,
bien souvent manger dis fruits gâtés,
la
Nompa-
que nous voyons
,
sève et
le
suc sous
l'écorce des arbres fruitiers, est en outre très-friand des
Eu
brics morts.
les
Polydcme slioma-
fois le
Lom-
cherchant un jour au commencement du prin,
temps, des insectes sous
la
muraille d'un jardin
,
j'aperçus un
nœud formé de Blaniules. J'attribuai d'abord cet amas d'animaux de la même espèce à la proximité de lertr ftid, et voulant compter les individus qui conjposaient ce
parmi
trous
eiix
toii
Lombric dont
l'tkbserve
les
rent à terre, je con>ptai dans
le
nœud
i3i individus de diffé-
rente grandeur. Depuis l'époque de ce fait
des Lombrics,
non seulemint dvs
ques Iule* des jardins,
chejllus,
Leaçb,
Quant au
Nymphes de
excursioijiâ
,
comme
j,e
nourris avec
,
Germais,
/. u//./~
il
il
est
très-friand des
faut éviter, pend.uit les
de serrer ces Nymphes dans des flacons où l'on a
§eule o,ù
la terre
il
d,'Iul-e terrestre. Il
se.
,
individu mis dans un flacon
mangent
lès Chilognathes
par plasieuis observations.
jour, en examinant
le
paraît cepen-
trouve, a assez de substances
Un
Les Lombrics, de leur côté
J'ai constaté ce fait
Un
Linné,
terrestre de
Iule
petits Coléoptères, et
alimentaires pour le nourrir.
(1)
Decais,nei
/.
,
B'aniules; mais encore quel-
etc. (i).
mis a,uparavant des iudivitUis
dant que
je trouvai
perça de
souvent sur les Chenilles abanIchneumons. Outre plusieurs qui tombè-
comme Qn
données par
nœud,
le corps était çà et là
.
mor*^iJ
,
^^
corps d'un Craspédosome qui se portait
mal depuis long-temps et qui venait n'expirer, je trouvai dedans tiois
d'un Diptère delà famille des Slratiomydes, Irès-pelites et,
toutes noires. Elles rongèrent même les pièces du corps d'un au(^-6'
Craspédosome mort, que je leur avais données, lUiiis malheureusement
larves
elles périrent
dans
le
bocal
les
une^ après
les autres.
TRAVAUX
Ô4
INEDITS.
qui contenait un peu de cette terre
y a vécu depuis les precommencement d'avril sans
miers jours d'octobre jusqu'au
que
la terre
,
,
eût été arrosée pendant cet espace de temps
même
qui n'eût pas été
nécessaire
le flacon
,
ce
,
étant bouché et
placé à une fenêtre.
n'y a point de doute que la nourriture des Géophiles
Il
deja terre végétale
consiste exclusivement en
,
qu'ils avalent
à la manière des Lombrics. Leurs intestins en sont
remplis. J'ai remarqué que dans des bocaux
ils
aucune proie; mais qu'après
terre
presque ovale
nœud,
il;}
dans
la
une cavité
en
capable de contenir leur corps entortillé
,
y restent plusieurs semaines sans bouger
(i).
Développement des Chilognathes.
4.
Le 11 octobre 1B37,
dividus de l'espèce que
je
j'ai
Le vase
imciger).
(Inlti.f
s'être fait
toujours
ne cherclient
hnutcur, d'une terre prise
mis dans un bocal trente-un in-
nommée
ci-dessus Iule à crochet
garni, jusqu'à la moitié
était
à l'endroit
où
animaux une pomme
trouvée. Je donnai pour nourriture à ces
bien mûre, coupée en deux
que
,
par une autre
espace de temps,
de sa
cette espèce avait été
je remplaçai, à
pomme
un
semblable
,
certain
et après
avoir mis dessus une couche de feuilles sèches de poirier, je
couvris le bocal d'un morceau de papier. Soignés de cette
nière
ils
,
se portaient
si
bien
que pendant
,
ma-
l'hiver suivant
,
il
n'y en eût qu'un seul qui mourut.
Vers
mière
la
mi-mai de l'année suivante, j'aperçus pour
dans un creux de terre et immédiatement contre
vase
,
de manière à ce que
la
transparence du verre
exactement observer ces œufs
de
la
,
,
dont
la
la paroi
me
du
laissait
grosseur égalait celle
couleur blanche jaunâtre.
pu sous
certaines conditions rester long-temps dans
fionlanx de l'homme,
le crois
très faible en
nn
la
Aiiraieiil-ils
les sinus
Je ne
pre-
graine du coquelicot {Papaver rhoeas) et dont la forme
était ovale
(1)
la
un paquet d'œufs au nombre de 12 environ, placé
fois
l« lien»
point
;
comme
l'annoncent quelques récits?
l'expérience m'a appris qu'un Géophile devient
peu de minutes
et qu'il
dans nne main échauffée,
perd tout son mouvement, quand
XKAVAUX INÉDITS.
85
Dans les premiers jours d'avril , ces œufs ne présentaient
aucun changement apparent^ mais dès la moitié de ce mois,
ils commencèrent à devenir opaques, et bientôt après plusieurs
d'entre eux se fendirent. On pouvait distinguer, au niojen du
microscope, que les deux portions de la coque étaient égales ,
et qu'elles contenaient un embryon d'une couleur blanche
comme le lait de la forme que représente la figure 5 , cnliè,
rement
lisse
,
ne donnant aucune marque de mouvement
pourvu totalement de membres
pression eût suffit pour l'écraser
et si
,
mou que
la
,
dé-
'moindre
(i).
Au bout de quatre ou cinq jours, le corps de ces embryons subit
la
forme que représente
où l'embryon
la fig.
plus gros
était
avec ses deux antennes et
Le microscope
faisait
,
6,
c'est-à-dire qu'à l'endroit
on peut voir
les trois
se relever
la
tète
simples paires de pattes (a).
voir quelques
soies dispersées sur le*
bords postérieurs des segmens du corps de ces Iules nouvelle-
ment
éclos.
petitesse
La
tète, inclinée vers le
offrait
adultes, faisait voir
deux antennes courtes,
siblement vers leur bout
l'apical
le
sternum
,
plus gros et presque
la dernière paire
grossissant insen-
composées de cinq
articles
apparons,
sphérique. Les trois simples
paires de pattes étaient très-rapprocbées
Entre
qui malgré sa
,
parfaitement la forme de celle des individus
les
unes des autres.
de ces pattes et l'extrémité postérieure
du corps,ily avait environ trois segmensappparens, mais toujours
graduellement plus
étroits;
de sorte que
le
dernier, prolongé et
se rétrécissant vers son bout, terminait le corps en côue(lig. G a).
Les mouvemens de ces individus débiles, se réduisaient au simple
(1)
Je n'ai guère besoin de prévenir que
italien, qui a le
du
c'est
premier découvert (1S28) ce
M.
fait
Savi
,
i)atiu;«lisle
remarquable
(l.ms
animaux invertébrés. Il parait que
l'œuf du Iule terrestre observé par Schrank (1781 ), n'était pas proprement l'œuf, niais plutôt l'embryon. La succession dps faiis (pie
l'auteur amène vient à l'appui de ma conjecture. Voyez Vuddiiameninm
Enumeratio insectorum Auttritc inà l'ouvrage de Schrank intitulé
digenorum, etc.
(2) C'est à partir de cette époque que Degéer a commencé à oh eiver les petits de l'Iule des sables. Leur état primitif (celui de l'em-
rtiistoire
développeiiient des
:
bryon) a évidemment échappé à ce grand observateur.
TRAVAUX
S8
tremblement des antennes
INÉDÎTS.
et des pattes
comme
fléchissement du corps,
,
et ati l-edressement
nymphes de
le font les
ou
plusieurs
Insectes.
Je
les trouvai
car
il
encore dans cet
état, le
2 mai; maiâ peut-être
d'une autre ponte,
déjà des individus provenant
était-ce
pondu
avait des femelles qui avaient déjà
y
mi-avril, tandis que d'autres en pondaient
Quoi
qu'il
en soit
,
depuis
à la
de mai.
eorpà éfail
le
et lisse, offrireni
leurs tête s'éloigna pluS di> sternnrU, et leurs antennes
;
Tout
et leurs pattes acq''yirent plus d'extension.
n'était encore
que presque nu
tièrement blanc {fig.
cune trace des yeux.
On ne
7).
Quelques jours après
,
mou
et en-
pouvait enccjre distinguer au*
ces individus se développèrent davan-
On
anneaux apparens du corps, outre
rétrécissemens
cela cependanl^
presque immobile,
,
tage et acquirent plus de force.
des
œufs
fin
premiers jours de mai environ, sept segmens très-
les
distincts
dont
ces jeunes individus,
époque presque uniforme
resté jusqu'à cette
d^-s
là
à
profonds
pouvait dêj* compter huit
p-ar
et
tous distingués par
la tête,
eilialnre
la
kur»
de
bords postérieurs {fig' 8). Il l'eur apparut deux doubles paire»
de pattes de sorte qu'il y avait déjà \[\ pattes en tout. Ee ru;
diment de
en un point noir assez apparent suf
l'œil consistant
chaque côté de
la
distinguer prës de 1*
tête, se faisait enfin
base de chaque antenne. Ces animaux
mouvoir avec plus de
potfviïi'en't
èé\\
«tlors
force leurs antennes et leurs pattes
,
s<}
lever sur ces dernières et marcher quoique à pas très-îents.
où
C'était déjà l'époque
sistant
simplement en de
prenaient leur rtôurrtture, éon-
ils
la
terre dont on
pouvait voir très-
distinclèment leur canal alimentaire remoti
corps blanc et transparent.
Il
paraît
que jusqu
à cette
à(
,
tfai^'efs
.'
époque
,
ççs
animaux
'
'
leur
'.'
laisses dans,
leur étal de tranquillité, 'ne quiUent pa^ yolonliiers la pla«e où:
ils
sont éclos.
leurs nids
près
des
,
Quand
je fis,
le
:
8 mai, la révision d'u» dci
je trouvai tous les individus se
autres
et.
occupant
la
qu'ils avaient Iprsq^u'ils n'étaient
coques ouvertes de leurs œufs
même
reposant les uns ausituation
respcclive
encore que des
oeufs. Le3^
setrouvîjijejjt
encore parmi eux*
TRAVAOX
Mais chaque
iridlvidu avait
INÉDITS.
cHàngc
O-J
première
alors sa
|)èàil
l'on en voyait encore toutes les dc'pouilles auprès d'eux.
;
è'f
j
H'
donc pas étonnant que Dégéef, qui n'a aperçu l'Iule
lorsqu'il apparut déjà hexapode , ail encore trouvé
n'est
que
éclos
auprès de
lui
ayant aperçu
les
Au
coques d'œufs vides.
embryons apodes, n'a
les
M. Savi
con(raire,
fait, à ce qu'il plàraît,
leur révision que dix -huit jours plus tard, et ayant trouvé
alors leur dépouille,
Quant
mue
à
comme
,
la
présume
je le
tête 3 simples
et puis
promièfe.
la
cette première
formé de l'animal
a acquis la
,
un Iule d'une
adulte. C'était
sous
en a conclu qu'elle était
il
mes individus chacun d'eux, après
demie de long,
ligne et
6 doubles paires de
qu'î
avait
pa'{tcs,
ôtf
La couleur dominante de son corps*'
était lout-à-fait blanche avec une tache brune sur le cinquième
segment près de son bord postérieur, et un point de la même
en tout 3o pattes
[fig. 9).
'
,
couleur sur chacun des cinq segmèns suivans
leurs bords postérieurs
la sixicme
étaient disposés en
tache,
ornait chaque côté de l'animal
postérieure du corps
,
il
également a
,
de manière que ces cinq points avec*
,
y
une
série régulière
qui'
(i). Ù'ici jusqu'à l'extrémité^
avait encore sept
segmens, mais tou-
jours plus courts et sans ces points. Ces derniers segmens étaient
encore sans pattes. Les bords postérieurs dé tous
et surtout
des derniers
,
présentaient déjà leurs sept articles apparens
adultes. C'est à celte
fois le
rudiment du
état adulte.
segmens,
les
étaient garnis de poils. Les antennes
époque que
comme
aperçu pour
j'ai
la
chez les
première
croelVét qui distingué cette espèce
Ce rudiment
consistait en
dans son
une dent aiguë
,
qui se
'
faisait
voir sous le dernier segment
du
corps. L'oeil
n'était"^
encore qu'un simple point noir, situé vers la Base des antennes.''
J'ai
observé que plusieurs
|)aires
que quand l'animal a déjà déposé
de pattes ne se développent"
sa
dépouille.
qui n'offrait que six doubles paires de pattes,
tard a présenté
deux pattes antérieures
(1) Il est singulier
même
que chez
le
4ue
Un
individu,
deux heures plus
et bientôt après
cette disposition des couleurs
(à-
deux/
peu prèsiaor
Blaniule guttnlé et V Iule de Decaisn'e) disparaisse
totalement avec l'âge.
V Iule à crachat
cendré jaunâtre sans taches.
,
dans son état adulte-,
est tout
88
TRAVAUX
INÉDITS.
postérieures de la septième paire
34
de sorte
,
pattes développées. Je n'ai jamais
pu
qu'il avait
de
saisir
l'oeil
déjà
si
ces
pattes successives, avant qu'elles apparaissent, sont recouvertes
et resserrées contre le corps par quelque espèce de tunique
qu'elles]déchirent en se développant. Mais ce que
d'abord presque fixes
c'est qu'elles sont
degré de leur mouvement
constaté,
j'ai
que
débiles et
,
le
les fait différer des anciennes.
Au commencement du printemps de l'année
838, j'apportai
1
quelques individus de différente grosseur du Platyulus yiudouinianus de
M.
petit bocal
sais
que
Gervais
,
je
de coudrier. Je
feuilles
me propo-
commodités possibles, attendu
m'étais déjà précédemment convaincu qu'il este xlréme-
de leur procurer toutes
ment
mis avec du bois pourri dans un
et je les
que je recouvris de
difficile
mois de juin,
de
je
les
les
conserver vivans. Dans les premiers jours du
voulus voir s'ils se trouvaient en bon état; mais en
soulevant avec des pincettes une feuille chargjée d'une certaine
quantité de bois pourri
,
je fus bien
étonné d'apercevoir que
le
plus grand individu qui était une femelle, entourait de son corps
contourné en spirale un paquet d'œufs récemment pondus,
tenait dans cette position sans
et se
donner aucune marque de niouvc-
ment. Le paquet d'œufs touché légèrement avec une
guette, se divisa en plusieurs parties, dont l'une
sousla tête de l'animal, d'où je conclus que
petite
resl.i
ba-
attachée
que sonl si-
c'est là
tués les orifices del'oviducte des femelles. Ces œufs étaient
petits qu'à peine pourrait-on leur assigner \
de ceux des
même que
Iules.
celle
Leur couleur
du dessous de
était
la
ponte de celte femelle,
une semaine plus tard
;
que tous dispersés. J'en comptai environ
au microscope , ne m'a rien offert si
,
obscurcissement plus étendu
à
se fendre
fendus
,
en deux. Entre
j'aperçus
un
juin", elle se
les
corps blaoc
,
trouvait
5o.
Un
d'eux, observé
ce n'est qu'un certain
même
,
d'exa-
œufs étaient pres-
l'un qu'à l'autre
jours plus tard, on pouvait voir
œufs
je m'abstins
,
la
à la diffi-
les
mais
;
peu près
à
,
et lorsque je la revis
c'est-à-dire, le 7
encore dans sa position primitive
clair
si
grosseur
la
Ayant égard
animaux
culté qu'on éprouve à élever ces
miner souvent
jaune
l'animal.
de
à l'œil
bout. Trois
nu
,
quelques
coques d'un de ces œufs
plat
,
arrondi presque en
iRAVAtX
cercle,
comme ccLancré
INÉDIT.-*.
blable à une petite graine qui
germe des plantes légumineuses
était
analogue
à
89
en un point de sa circonférence
commence
{/ig.
i
o
)
en un être semblable
c'est-à-dire plat
,
dans
le
Ce corps graniforme
.
l'embryon des Iules, dont
se déplia bientôt
à paraître
sem-
,
je viens de parler. Il
une
à
petite écaille
presque aussi large que long, voûté
,
pourvu
,
de 6 pattes et d'une paire d'antennes, à corps composé de sogmens et capable de se rouler en boule {Jig. 11 ). L'animal à
époque avait une couleur jaune blanchâtre
cette
;
il
demi
était à
couvert de petits poils en plusieurs endroits
transparent,
,
ot
principalement aux bords des segmens et des article/. Les plus
longs de ces poils étaient ceux qui garnissaient le dernier seg-
ment
postérieur, mais
antennes.
On
ils
n'étaient pas moins apparens sur les
pouvait voir très-distinctement
de ces dernières
,
diminuant toujours vers
se laissaient voir les
sait
ne pas surpasser quatre, outre
son âge
mais
,
dessus
presque triangulaires. Le
la tête.
Dans celte période de
l'animal mouvait sans cesse et avec force ses anlenues
ne pouvait pas encore
il
En
segmens du corps, parais-
à discerner des
difficile
cinq articles
rudimens des yeux, deux points noirs très-
petits très-rapprochés sur la tête et
nombre
les
le bout.
;
servir avec dextérité de ses
se
pattes, dont surtout la dernière paire était presque immobile.
Ne pouvant
pas
servais
tendait continuellement
,
il
{fig. i3).
croscopique
dans
même
Comme
un verre
se tourner sur
à
les individus isolés
périssaient
le bocal souffraient
bientôt
,
et
évidemment
à
se
poli
,
rouler
où
je l'ob-
en
boule
pour l'observation mi-
que ceux qui restaient
mesure que je les inquié-
il m'a été impossible de vérifier exactement les époques
de leur développement successif. Ce qui est remarquable et
tais,
,
que
je
crois avoir constaté tant sur les Iules
que sur
le
Pla-
tyules, c'est que les petits individus étant encore hexapodes,
ont déjà leur quatrième paire de pattes, mais qui ne se déve-
loppe que peu de temps après. Lorsque j'observai celle progéniture, le aS juin, je trouvai des œufs encore fermés, d'autres
fendus, des individus hexapodes
,
et enfin d'autiesà
8
pattes
{fig- i2-i4). Ces divers degrés de maturité, observés en mèin<;
temps et dan»
le
même
nid
,
prouvent que
les
œufs n'avaient
TRAVAUX INEDITS.
^O
été
pondus qu'à ^es époques bien
accidentelle et prolongée
périssement de tout
rfe
L'exposition
différentes.
ce bocal au soleil
le nid, él nrf'a pirivé
a cause' lé
,
dé-
du fnojén de continuer
mes recherches.
Description d'une espèce aptère du genre Ptiljum
,
par
M. GuÉBIN-MÉNEVILLE.
On
sait
que Gjllenhal mentionne sept espèce de ce genre,
composé des plus petits Coléoptères connus. M. Aube en a
décrit et figuré une huitième
que l'on peut considérer comme
,
la plus petite
de toutes, dans
mologitjue de France
très-singulière
Annales Je
les
Société ento-
la
nous venons en ajouter une neuvième
;
ayant une forme de SlapTiyVin
,
des élytrés
,
courtes et tronquées et n'ayant points cTailes.
Ptilium àpterum, Guér.
—
Il est à
peine long d'un tiers de
millimètre
,
aplati. Ses
antennes sont de moitié moins longues que
velues
semblables à celles des autres espèces. La tête est
et
arrondie
,
d'une couleur testacée
de
la
pâle
,
velu
allongé et
,
le
corps,
largeur du corselet, rétrécie en col en arrière,
rfvec les
niaudibules assez snillanics et
ihassue.
Le
corselet est transversal
,
les
palpes maxillaires en
plus large qne long, assez
un peu arrondis. Les
aplati, à bords latéraux
un
élytres sont
peu plus longues que larges, tronquées carrément' en arriére,
garnies de poils longs et couchés
ne couvrant que le premier
segment abdominal. Ses pattes sont pâles de grandeur ordi,
,
naire
,
velues.
six segmens.
bleau
,
L'abdomen
est
terminé en pointe
Nous avons trouvé
dans une chasse
faite
se tenait sous des écorces
ce
avec
petiot
,
composé de
insecte à
ï'onlaine-
M. Victor Motschoulski
humides d'un vieux chêne
,
;
il
avec des
Pselaphiens des genres Euplectus et Èythinus. Nous en avons
donné une
figure grossie dans le Dictionnaire pittoresque d'hi^-^
toire naturelle
,
pi.
621
,
fig.
5.
ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX.
01
m. AÎVALISES D'OBVUAGES NOUVEAUX.
Êlémenç DE GÉOLOGIE pure
ou résumé d'un
appliquée,
et
cours de géologie descriptive, spéculative, industrielle et
—
comparative, par A. Rivière.
père et
Quoique
but
le
,
nous ne pensons pas
pos de parler quelqut
fois
inlimemenl
à la
Méquignon-Marvis
qu'il soit hors
de pro-
des ouvrages généraux qui se puhlieiht
En
sur cette belle science.
se lie
,
Société CuTÎerienne ne soit pas de s'oc-
de- la
cuper de géologie
Paris
1839.
fils, libraires.
eÉFct
Cuvier a assez montré qu'elle
,
con-
zoologie et qu'il est impossible de
naître parfaitement cette brauche importante des connaissî<nces
humaines,
l'on néglige d'éludier les restes des
si
animaux qui
peuplèrent notre globe aux différentes époqwes de sa forniation.
Ce
sont ces motifs qui nous ont eug^agés a annoTicer
de M. Rivière, ouvrage dans lequel ce jeune savant a
la géologie
mier envisagé
sous
le
la
physique
,
etc.
,
et qui
,
le pre-*
point de vue nouveau et scvew-
tifique qui caractérise actuellement la zoologie, la
la
livré
le
dès-lors
^
la
botanique^
rend plus accessible en
formulant d'une manière tout-â-fail rationnelle él logique.
Jusqu'à présent
la
plupart des ouvrages de
g.é,ologié n'étaient
formés que des résumés de mémoires, bons ou mauvais,
par divers savans
,
et ces
matériaux étaient
faits
rasseriiblés soit
par
localités, soit par ordre d'analogie. Aussi ces recueils, n'ayant
aucune théorie générale pour base, ne pouvaient
prendre
la science a tout le
peu propres
ainsi,
il
s'est
teints. Il a
pour en
à
,
non
et
,
points de vue et
Ainsi,
il la
la terre
il
,
et.
com-
nous semble avoir at-
matériaux de
pour
s'est allaehé à
individiiellis
trines d'ensemble.
étudiant
il
les
et
faire
conséquent étaient
Rivière n'a pas procédé
qu'il
,
un corps de science
nière rationnelle
et par
M.
son avancement.
proposé deux buts
d'abord coordonné tous
faire
générales
monde,
la diviser
géologie
d'une ma-
donner des descriptions
L ne présenter
considère
la
la
q,ue des
doc-
géologie sous quatre
divise en autant de parties principales,
sous
les points
industriel et comparatif, ce, qui constitue la
Géogénie, la GéotecUnie et
Ja
en
de vue descriptif, spéculatif,
Géographie
,
la
Géojiynoriionomie. hsi so\i\m
.
,
ANALYSE b'otVRAGtS NOCVEAOX.
^fk
M.
suivie par
les plus
Rivière est celle qui a été iracée par
astronomes
illustres,
méconnue par
à
devanciers et qui
ses
a semblé être
lui
meilleure pour aborder l'histoire générale de
cberchc qu'elle était
tude de
géologie
la
5
la
et
méthode
il
plus
la
établit, avec
qu'il est plus facile d'apprécier les
les savaiis,
géologues, roule
fois et
la
la
a
la terre. Il
rationnelle pour l'é-
beaucoup de logique,
phénomènes qui
se présen-
tent sur une large échelle, que de connaître la complexité de
ceux qui
produisent en miniature
se
:
pense donc qu'on
il
pour arriver
doit descendre de l'étude des faits astronomiques
à la géologie, et c'est ainsi qu'il procède.
Les limites de
les idées
neuves
Refue ne nous permettent pas d'exposer
la
et générales
que l'ouvrage de M. Rivière ren-
ferme contentons-nous de dire que
;
qui rendra
un
c'est
géologie accessible à tout le
la
aimer sou étude, en en démontrant tout
,
qui fera
l'attrait et
toute la
(G. -M.)
portée philosophique.
HiSTOiRe physique, politique
par
et naturelle
MM. Ramonde laSagra
G. BiBRON
,
complet
traité
monde
,
de
de Cdba
I'ile
,
A. Lefebvre; Guérin-Méneville
St.-Ange, Montagne
et
,
Alcide d'Orbigny Cocteau,
Berthelot
Sabin
Martin
,
in-8°
;
avec
Atlas in-folio. Septième livraison. Paris, Arlhus-Bertrand
,
libraire.
Cette belle publication se poursuit
grande
activité.
La
livraison
loujours avec la plus
que nous annonçons
d'une portion du texte relatif
à la
est
géographie de
composée
de
l'île et
la
suite de la description des oiseaux. Les planches sout la re-
production des cartes
les
plus
anciennes de
l'île
de Cuba,
quelques unes de ces cartes remontent à j555.
Herthi ,
M.
Zeltschrifle fur natùrgeschichte^ Physiologie
Gistl nous envoie les premiers
journal le Hertha
,
etc.
.
numéros de son nouveau
feuille consacrée à l'histoire naturelle
physiologie, à la physique, à l'astronomie, à
et qu'il destine
,
la
,
.n
la
géographie, etc.,
aux hommes studieux de toutes
les classes.
ANALYSES d'oDVRAGES NOUVEAUX
Nous
une analyse de son premier
d'annonce
article servant
troduction au journal, dans lequel l'auteur
manière remarquable
dans ces deux numéros
et
Parmi
pauds, d'insecles, de blé
époques très-différentes
pagné d'une figure
Bavière
sibles
un
et
les
;
fait
un autre sur
article sur les
maisons et dans
la littérature
Beschreibong des Skelites
les
l'ours
f
du Liban , accom-
animaux venimeux de
etc.
,
champs,
etc.
(
par
M.
Gistl.
In-4°,
,
Société de
le
fig.
i5).
)
squelette
Nyctipuhecus trwerga\ " "'
*^
fait l'histoire
,
E. Jacquemin.
de
'
la
découverte de cet
deDom
animal, histoire dans laquelle figurent les noms
de Azara
pour plus de
la
— Description du
,
la
sur les insectes nui-
;
allemande, quai Malaquais
d'une espèce de singe nocturne
L'auteur après avoir
contenus
Ret'ue zoolo-
sur les pluies de cra-
(
tus
la
on peut consulter l'ouvrage au bureau de
traductions pour
d'une
de fleurs, dans des localités et à des
particulièrement les serpens
,
dans
détails
;
les articles
pouvant intéresser
nous citerons celui qu'il a
,
et d'in-
fait ressortir
haute et vaste mission des sciences na-
la
turelles, leur but et leur utilité.
gique
gS
regrettons que la place ne nous permette pas de donner
de Humbold, de F. Cuvier
,
de Spix
,
Félix
du docteur
Rengger discute la place qu'il doit occuper dans la série des
êtres, donne ensuite un aperçu général de ses caractères extérieurs, et passe enfin à. l'ostéologie de la tête et du reste du
,
squelette, en ayant toujours soin de ne laisser rien échapper
de ce qui peut éclaircir la pliysiologie autant que
le
permet
l'examen delà charpente osseuse. Le mémoire est accompagné
d'une figure du squelette vu de côté, et de quatre dessins
face supérieure de la tête et le bassin.
à part représentant la
(E. Jacq.
Notice sur les
(Extrait des mémoires de
1828,
)
Labbes d'Europe, par M. C. D. Degland.
la
Soc. roy. des sciences de Lille,
3« partie.)
L'auteur passe en revue ton les
Slçrcoraires d'Europe
^
les
espèces de Labbes ou
donne des observalioos gur Jeur ^yaoy
analyse d ouvrages wodveaux.
q4
mœurs
njinie et leurs
le
nom
connus,
Lettre de M. RuscoNi
à
M.
sous
,
plus petit des Storcoraires
le
Dunkerque.
a été tué à
il
une espèce nouvelle
et en décrit
de Lesiris Lessonii. C'est
(
Duoiéril sur
G. -M,
)
mode de fé.on-
le
dalion des Batraciens Urodèles, et sur quelques particula-
-,
Salamandre
rités
offertes
p;tr
tom.
X,
IV du
fasc.
Pavie
cales.
,
la
du
(Extrait
terrestre.
journal des sciences médfco-chirurgi-
iSSg.) C'est une brochure in-S" de 8 pages.
Nous n'en avons
vit
que
le lilre.
Description de quelques espèces notivelles de coquilles fos'
siles
de
la
de
juillet
Ce
la
Champagne par M. Michadd.
i838.
travail est la suite
pour objet de
pa buUinoides
5. Oi>iformis
,
faa""p
Extrait des actes
X
,
cl.
caanajjre Içs espèces syivanles
Calumeilaris
,
la famille
ment de
poiir
.
Pa-
Sinuqla,
4-
accompagnées de bonnes
fi-
(G.-M.)
Vepsuch eineb
trait
85.
à
1
:
P/ramidella exarala^ Michaud. Les des-
criptions sont très-bien faites et
j
,
inséré
a
V,pl. 81
gures.
de
4" livraison
du mémoire que M. Michaud
2. GibbQsa^. 3.
et 6.
^
t.
,
)
dans notre Magasin de Zoologie, iSSy,
Il a
(
,
Société Linnéenne de Bordeaux
,
etc.
— Essai d'une
classification
syslémalique
des Panorpales, et coup d'oeil sur l'arrange-
ces genres et de leurs espèces
,
par
M. Kldg. (Ex-
des mémoires de l'Académie des sciences de Birlin
l836, pag. 81-108.)
L'auteuf
,
après quelques considérations générab
travaux dont celte famille a déjà été l'objet, donne
sur
s
les
carac-
les
tères des différens genres, et passe ensuite à ia description des
espèces qui jusqu'à lui passaient pour être en
nombre
très-li-
mité, mais qui, dans son mémoire, se trouvent assez
breuses. Les genres sont au
que nous allons citer,
nombre de
ainsi
que
le
cinq, dont
nom
nom-
un nouveau
des espèces qu'il y
rapporte. L'ouvrage est accompagné d'une planche donnant la
figure de dix espècesNjouvelles et les caractères
cinq genres décrits.
Famille PANoaPAT^fi.
buccaux des
NOUVELLES.
Genre Nemoptera, Lat.
;
Genre Bitlacus, Lat.
1
;
1
espèces et 3 figurées.
— Caractères
N. genre Chorista, Klug.
ha^d productinn
vatoe
acuminatœ
brana^ceœ
mandibulœ
:
g5
i3 espèces et 5 figurées.
lincares
,
apice incur-
,
maxillœ elongatae, basi corneœ, apice
:
bifidae, labio subœcjualibus apice villosis
,
interne cylindrico, sublongiore
linçari,
os in rostrum
:
corneaj
maxillis longiores
quinque
,
articuli
,
:
,
mem-
exlerno
palpi maxillares
articulis
subaequabbus
cylindricis,subhirsulis, quarto quintocjue subacumiiialo
bquis tenuoribus
uientum brève subquadralum
.•
apice Iruncatum
labium raento
;
membnmaceum,
profundè
apiçem
biales, labio, cujus
articuh's subhirsutis
illo
et aculè
corneum
,
cui insidet fere
,
longior,
emarginatum -.palpi la-
affixi, fere
primo ovato
,
,
,
re-
,
longiores; biarticulali
crassiori
,
secundo
,
lineari
,
pariim minori.
Ch. australis, Klug;
Genre Panorpa, Linné
— Nouvelle-Hollande.
fig. 8.
G. Boreus
i
;
;
v
espèces, 2 figures.
"j
espèce.
A. P.
(
)
NOUVELLES.
-i'M ..,;.,:,.
M. Dé La Fresnaye nous
doubles emplois,
écrit
les descriptions
comme
pour nous signaler
données par M. Lesson, dans
notre n° 2 (1839) de deux espèces d'oiseaux.
La première de ces espèces, décrite par M. Lesson sous
nom d'Embernagra Mexicana
M. De
albinucha de
La seconde
,
Laf'resnaye.
Pipra
le
filifera
décrite et figurée par Spix
pi.
,
le
42), est VEmhernagra
(Rev., i838, p. i65. )
Less. ( iSSg, p. 4»)
a été
(^psï^e
,
,
8, sous
le
nom
de Pipra fili-
cauda.
Enfin
,
Pyrgila gidaris
le
M. de La Fresnaye
le
moineau du Sénégal
sous
le
nom
naturelle,
en
lui
Less.
,
est depuis
de Fringilla grisea
t.
XII
,
p.
(
est
,
est
,
:
pour
«
Ce
ma
collection
Vieillot (Dictionn
d'histoire
1.38), qui le décrit exactement, mais
donnant pour habitat
Cet oiseau
^5)
p.
long-temps dans
les
États-Unis. J'avais pensé que
cette indication d'h;ibital pouvait être
du moment où
1889,
sujet des observations suivantes
sa description
une erreur de Vieillot,
convenait bien
encore décrit par
à
M. Swainson
mon
{
espèce.
Birds ofw,
NOUVELLES.
f)6
208) sous le nom de Pjrrgita sîmplex maïs
M. Swainson a commis une erreur assez grave, car il dit
j4fr.
ici
,
1.
I, pag.
que M, Piuppel
,
lui a
mandé
qu'il avait trouvé cette
par
pèce en Abjssinie et qu'elle était décrite
Liililcnstein sous le
gage
nom
de Fringilla simplex
lui-même sous
à le décrire
eût seulement jelé les yeux sur
même nom.
le
la
es-
,
ce qui l'en-
Si
M. Swainson
courte description de ce der-
nier, dans son Catalogue des Doubles de Berlin, n^s
il
même
professeur
le
243 et 244»
aurait vu qu'elle différait entièrement de la sienne, ce qu'il
pouvait encore reconnaître par
melle dans
les
les
du mâle et de la feTemminck, n* 358. Les
figures
planches coloriées de
deux espèces sont donc évidemment
habitant l'Afrique
,
l'une de Nubie
,
deux
différentes, toutes
du Sénégal
l'autre
,
et le
rapprochcmcDl de M. Swainson une err-eur. Dès-lors son espèce du Sénégal resterait a nommer et le nom de Pyrgila gularis de
M. Lcsson
Sénégal,
si
lot a décrite sous le
M. GouDOT
l'îie
devrait être adopté pour cette espèce
nom
,
n'est point celle
de Fringilla grisea.
les
du
que Vieil-
»
vojageur qui a déjà parcouru plusieurs
,
de Madagascar, dont
curieuses
que ce
l'on reconnaissait
fois
productions naturelles sont
si
vient de rapporter de ce pays de riches collections
d'insecles Coléoptères.
M. Goudot voulant
aux ama-
faciliter
teurs l'acquisition de ces collections, lésa divisées en lots plus
plus on moins considérables, contenant de toutes les espèces
rapportées, et n'ayant pas plus de 2 ou 3 individus de chaque
espèce. Ces collections sont à des prix très-raisonnables
Coléoptères qui les composent proviennent presque
l'intérieur
de
l'île
lieux où aucun
de Madagascar
,
comme
plupart tout-à-fait inconnus
— Pour
compter du i5
se procurer
avril), à M..
ont été pris dans des
la plus
grande beauté,
espèces et
la
même comme
de ces collections, s'adresser
(
à
Goudot, rue CoquillièrCf 5, à Paris.
Nouveau membre admis dans
Noise. M. Jules Yem^a^x,
Jî. fîicord.
et les
Européen n'avait pénétré avant M. Goudot.
Ces Coléoptères offrent des objets de
genres.
et
,
tous de
la
Société Cuvieriennb.
nahiialigte vovagçur,
"
<^
1
présenté par
ir
AVRIL
1839.
TRAVAUX INEDITS.
I.
Quelques oiseaux nouveaux de la collection de M. Charles
Brelav, à Bordeaux par F. de La Fresnaye.
,
Pyrangasanguinolentûyôe La Fr.— Capite colloque sanouineo-rubris
dorso uropigyoque bruneo-rufis rubro linclis
;
maculisque oblongis
tincta lerminatis
marginatis
nigris; alae nigro-fuscae, tectricibiis mediis
remigibusque
et majoribus
,
cauda nigro-fusca
;
macula alba sano^uinco
lertiailis
rerajgibus totis angusle extus
eodem
apice albis, rufo-rubescente limbatis. Sublus tota
flexura miniato-rubra
;
colore
rectricibus lateralibus intus
,
rostro corneo
,
pedibus
cum
alœ
— Hab.
fuscis.
Mexico.
Foemina aut junior.
— Mari
similis
quoad picturam macu-
lasque dorsi et alarum,sed coloribus diversa
vacea
albis,
parum sanguineo-tincto
fronte
,
noQ sanguineo, sed
flavido tinctis.
pectoreque parum aurantiacis.
,
species Erabernagrae torquatae
— Staturâ
:
supra flavo-oli-
maculisque alarum
Sublus flava collo
—Hab. Mexico.
Embernagra brunnei-nucha
Vieil.).
,
,
et coloribus.
de La Fr.
Nob.
(
— Valde
Larrémon
affinis ha;c
à
collier
Supra viridi-olivaceus
pileo
,
castaneo, lateribus vita rufu limbato; fronte, loris, laleribusque capitis nigris , tribus maculis frontalibus , gutture colloque
anlico niveis
,
torque pectoral i nigro
medio albo
;
peotore abdomineque
hypochondriis anoque olivascentibus; rostrum nigrum, pedibus fusco-lividis.
Hab.
schistaceis, abdoraine
,
—
Mexico.
—
Embernagra pyrgitoïdes , de La Fr. Hœc species coloribus
pleribusque Americœ seplentrionalis passerinis aut emberizis
NoiA. Nous nous sommes décidé à placer l'analyse des travaux des
fin de chaque numéro , pour ne pas être en-
Sociétés savantes à la
travé par l'altenle
des dernières
séances de chaque mois
,
retardait trop la mise en pages.
Tom. n. Année iSSp.
^
ce qui
TRAVAUX INÉDITS.
98
affinis,
cum
attamen alarum brevitate
brunaeo nigroque variegata
que
peduraque forma
roslri
,
Erabernagris raelius congruit. Supra
,
griseo-rufescens
capite grisescente
lalâ superoculari castaneâ nigro limbalâ
,
ad
a naribut'
,
,
vittâ ulrin-
nuchara duclâ, secuodâ concolore angustâ et breviore sub-oculare, terliâque mjstacali nigrâ; alœ grisescenti rufae,tremi-
gibus terliariisexlus, caudâque valde gradalâcastaneis. Macula
ante oculuni nigrâ supraque alia cuin plumulis ciliaribus ni-
Sublus pallide griseo-rufescens, gutture abdomineque
veis.
média albescentibus; rostrum
forte,
corneum, elougato-coni-^
—
cum, pedibus pallidis.
Hab. Mexico.
Pachyrkynchus Aglaiœ (i), de La Fr.
pulchra species
,
Psaridi roseicolli.
Querula minor? Less.
tr.
,
363
gyoque parum rufescentibus
,
differt rostro
,
hœc
,
breviore et
nuchâ uropi-
deusam formant ibus,
brcvi intus apicc tmarginala. Sublus
,
griseo-murinus
aifinis
pileo toto nigro, fronte grises-
pluinis elongatis appreisis cristam
rémige secundâ spuriâ
pallide
Sed
— Valde
Nob. synop. av. Âmer.
Supra schislaceus
dorsi coloribus pallidioribus.
cente
).
(
,
menlo canescenle macula
antici et pectoris intense roseâ
latà coUi
rostrum brève plumbeum
,
to-
—Hab. Mexico.
(Swains.), obscurus{z), de La Fr. — Supra fusco
miis apiceque pallidis, pedibus plumbeis.
Mjadesles
(1)
En dédiant cette espèce à madame Brelay notre unique but a
hommage au zèle tout particulier avec lequel elle s'oc,
été de rendre
cupe elle même d'oniiihologie et seconde M. Brelay dans la formation
de sa nombreuse collection, déjà portée a plusieurs milliers d'individus.
Nous sommes loin d'approuver l'usage de donner a de nouveaux oiseaux des noms de femmes, souvent étrangères au goût comme à l'étude de rorniiliologie, qui ont pour l'auteur l'intérêt de l'amitié ou
de
la parenté,
mais qui ne peuvent être qu'indifférentes à
la
masse des
Nous pensons que les noms propres ne sont réellement
admissibles, que lorsqu'ils rappellent celui de quelque naturaliste,
auteur voyageur peintre ou collecteur zélé, qui ait déjà rendu ou
naturalistes.
,
soit a
même
,
de rendre qutUque service à
la
science.
M. Swainson a formé son genre Myadestes dans sa Monographie des Gobe-Mouches, sur un oiseau qu'il croyait, d'après la forme
de ses ailes a première rémige bàlarde , ue l'Inde ou d'Afrique et
qu'il a décrite et figurée ( f lycatchers p. 134, pi. 13), sous le nom
de Myadestes yeiiibarbis, Swainson, Cet oiseau n'est autre que le
(2)
,
,
,
,
TRAVAUX
INÉDITS.
<^q
rufescens, capite colloque schistaceis], loris tiigris, plumulis
ciliaribus iiiveis; alœ nigrae,
remigibus primariis basi et
mar-
gine tantum, secundariis et tertiariis, pogonio toto extus brunnei^^ primariis apice grisco extus marginal is.
médian oblongâ pallide ochracea
ralibu&l^a
mum
medio grisescenlibus apice
depressum nigrum
,
;
Alu sublus macula
cauda nigra, remigibus late-
;
Rostrum brevissifascis.
Hab.
albis,
—
pedibus brevibus
Mexico.
— Rostrum elongatum
Thriothorus giiltulalus, de La Fr.
tenue parum curvatum fere ut in Thriothoro longirostri Vieilsed gracilius, corneuni
lotii,
supra brunneo-fuscus,
vitlis
,
mandibulâ pallidâ apice fuscâ
irregularibuscrebris nigris,
que minimis, alarum mnjoribus
tis
remigibus
nigrae
vivide rufa
,
extus
vittis
punc-
niveis sparsis: al.x fusco-
brunneo obscuro maculatis.
Cauda
angustis floxuosis nigris distantibus lineata.
Subtus gutture collo,
albis
,
infimo rufo
capilis laleribus pectore que supremo
abdomineque obscure cinnamomeo. Pecloris
,
et abdominis maciih's crebris nigris apice griseis.
halluce elongalo.
Pyrrhula cinnamomea , de La Fr.
minore
et
219-2.
Hîfic
cinereo
alis
Pedes nigri
— Hab. Mexico.
— Valde
minutœ
coloribus Pyrrhulae
affinis stalurâ
Vieiliolii
,
BufF,
,
enl.
parva species. Totus brunneo-cinnamomeus, pileo
caudâque fusco-nigris
remigibus et rectricibus
,
griseomarginatis, alarum macula quadratâ média
albil.
— Hab.
prope Rio-Grande.
MoucheroUe
vol.
XXI,
p.
a bracelets,
448
Muscicapa armillata
et Ois. d'Âniér,
,
pi.
442.
Il
,
Vieillot, Diclionn.
est des Antilles et
l'Amérique méridionale et nullement de l'Ancien-Monde,
de
comme le sup-
pose M. Swainson. Ce genre devient une exception au caractère généralement reconnu par cet auteur chez tous les Muscicapidé<'s du
nouveau continent, de n'avoir jamais
dis
fait
la première rémige bâtarde, tanque tous ceux de l'ancien l'ont généralement, ce qui lui avait
présumer que cette espèce était de l'ancien. Ce petit groupe est
donc exceptionnel à
la règle
générale et
le
genre n'en est pas moins
intéressant à conserver. Notre nouvelle espèce mexicaine présente tous
première rémige bâtarde, de bec, de queue et
de plumage lâche du Myadestes genibarhis, Swains., type du genre et
nécessairement
prendre le nom de Myadestes (Swains.) , Ar-'
qui doit
les caractères d'aile a
millata^ Vieillot,
,
TRAVAUX inédits;
lOO
Dendrocolaptes
ajjinis
,
— Valde
de La Fr.
affinîs
Pîcolapti
guUalo Lessonii , ab illo differt hœc species, staturâ majore et
prœsertim caudâ alisque longioribus, maculisque totis coUi
pectoris et abdominis stramlneis distincte nigro limbatis,
oculatis
minus
Picolapte guttato majoribus
bis in
,
dislinctis, lateribus
e
uasi
albidio, ibus
,
tantum fusco marginatis. H/i prae-
novem lineas
longus—Hab. Mexico.
terea septem uncias et
sex lineas
,
,
tantum sex uncias
ille
et
Familia Cœrebidœ^ Nob. Genus ( Unclrostrum (i), Nob. et
, Voy. en Amérique ). —^-Rostrum elevatum compres-
D'Orb.
parum concava, dein rec-
sura huic Xenopis affine, maxillâbasi
tissima
,
apice inflexa unciformi
lato-serratis
;
tum protensâ,
,
ibique
uti in
setosa ut in
cum denticulis contiguâ
Xœreba
flaveolâ
Uncirostrum Brelaj-i , de La Fr.
nucliâque nigris
mento
;
;
,
subtus convexa;
génère Xenope apice acutissima
Cœrebis formati, plantâque hallucis
nat.ic
uncum denticu-
tomiis ante
mandibulâ multo breviore usque unci basin tan-
sursum recurva
bifida
,
;
cauda
alae
in patellam
;
Hngua
et pedes ut in
ovalem
dilatalâ.
— Supra schistaceum, capite
rémiges et tectrices nigrae,schistaceo margi-
et colli lateribus schistaceis; collo antico,totoqne
corpore sublus cinnamomeis maxillâ corneu
pallidâ, pedibus fuscescentibus.
Description de
treize oiseaux
,
mandibulâ basi
— Hab. Mexico.
nouveaux
tions sur quelques espèces déjà
suivies de rectifica-
,
publiées, par
M. R.
P.
Lesson.
I
.
Garrulus luxuosus
superiori lœtè azureis
;
,
Less.
mento
,
—Fronte,
collo
capite et colli parle
usque ad thoracetn, genis,
baduabus maculis oculum cingentis, azureis. Corpore su-
supcrciliisque alro-sericeo tinctis. Maxillis inferioribus ad
sin, et
Nous formâmes ce genre M. D'Orbigny et moi, dans notre trade collaboration de l'ornithologie de son Voyage en Amérique
sur deux espèces de l'Amérique méridionale qu'il avait recueillis et
(1)
,
vail
observées, elles ont les
mœurs des
prochant de celui des Sittines qui
Il est intéressant
genre.
Guitguits
serait
,
quoiqu'avecun bec ap-
terminé par un petit croc.
de retrouver au Mexique une troisième espèce du
TRAVAUX INEDlTà.
prà
viridi; infrà viridi-luteo.
terna;
alarum
Caudâ subcuneatâ;
luteis.
ÏOl
Plumis tibiarum et reglonis inrectricibus inlerraediis
vimli-cœruleis, lateralibus ranunculaceo-flavis. Plumis capitis
laxibusj rostro nigro; pedes brunnei.
MexiV),— Mus.
2.
— Long.
:
lo une.
— Hab.
Abeille.
Xanthornus Abeillei, Less.
— Corpore nigerrimo suprà,
aureo lucido infrà; niento, lateribus et rectricibus mediis alerrimis
diis
,
genis, superciliisque luteis; alis nigris ;lectricibus
;
teralibus luteis, ciim
6 une. 6
3.
lin.
me-
aliarum pennarum niveis. Rectricibus la-
et niarginibus
macula cordiformi atrâ terrainatis.
— Hab.
Mexico.
—Mus.
— Corpore
— Long.
:
Abeille.
Chizaerhis Feliciœ, Less.
toto,
caudaque
alis
griseo-cinerascentibus. Capite cristato, plumis crislœ occipitali
Iaxis,
decumbentibus etdecompositis. Rostro pedibusque
—Long.
17 1/2.
:
des Masilikats.
— Hab. regionem
— Mus. D»
Abeille.
nigris.
Afrîcae meridionalis diclse
— Avis dedicalus Dominas
Felicie Abeille.
— Corpore suprà fusco-rufofronte
—
uropjgio sanguineis.— Long. 5
4
Hab. Mexico. — Mus. Abeille.
Malaconotus aarantiopeclus, Less. — Corpore
4. Pyrrhula cruentata
que
if
infrà albido
,
,
Less.
rufo flamraato
capitis lateribus
,
;
collo antici et
poil.
:
infrà et
5.
fronte luteis
reis
;
dorso
,
:
thorace aurantiaco
collo postici et pallio cine-
;
ùropjgioque olivaceis
nibus pennarum luteis
nata aut terrainata.
:
dibus incarnatis.
abdomine
ciim margi-
alis olivaceis
:
caudâ cuneatâ, olivacea, luteo margl-
— Hab. Senegalensis. — Mus.
— Rostro
6. Corydalla chilensis, Less.
gracili
Corpore luteo-rufo
et nigro
Abeille.
,
corneo
vario
albidis; thorace, lateribusque rufo-luteis
culis nigris variegatis.
7.
,
li"*
— Hab.
Chile,— Mus.
AntJius Lherminieri, Less.
luteo pallido
cùm
pe-
cùm ma-
;
— Corpore suprà brunneo
— Long, une. —
guttis nigris infrà
j
;
superciliari rufo
brunneo, rosaceoque, pedibus incarnatis.
alis
;
gulâ et
Abeille.
— Hab. Columbia? — Mus. Rupifortensis.
8. Platjrhynchus pseudogillia, Less. — Corpore
nigrâ ad gênas;
;
:
;
rostro
5
albo; taenia
brunneis; dorso griseo-rufo; caudâ nigrâ ,
TRAVAUX
ÏOâ
albâ marglnatâ.
INEDITS.
— Long. :5unc.— Hab. Brazil.—-Mus. Riipî-
fortensis.
9.
Picus aurifronsy
Less.
— Frontali
coUi parte anleriori luteo-aureis
liiieâ latâ
niento et
,
sincipite, occipite col)6'que
Vitlâ latâ alerrimâ ad regionem gen^rum
superiori igneis.
auricularumqne. Dorso
(lorso,
;
uropjgioque
Thorace badio
niveis.
,
caudâque-atro cœruW'^. Imo
alis,
,
laleribus luteohs, nigro undatis.
abdomine rutilo;
;
— Hab. Sumatra. — Mus. Dom.
Follet.
10.
lineato
Picus ornatus, Less.
5
uropygio niveo
— Corpore suprà
infrà griseo-rufo,
;
,
nigro alboque
abdomine luleo
;
capite versicolore. Fronle et occipite aurantiis. Sincipite igneo,
circulo griseo capilem cingente. Genis
lateribus griseo-bninneis.
tectis.
Caudâ nlgerrimâ
Alis nigris
Abeille.
Pujfflnus Lherminieri
infrà albo
;
guttis niveis confertis
rectricibus externia albo-maculatis.
;
— Hab. Mexico. — Mus.
11.
superciliisque et colli
,
,
^
Less.
— Corpore suprà
rostro et pedibus uigris.— Long,
—
:
12 poil.
nigro,
— Hab.
ad ripas Antillarum. Mus. Rupifortensis.
Capite genisque nigerrimis.
j2. Guiraca tricolor f hess.
Pallio
brunneo
momeis;
;
—
corpore infrà
alis nigris, teclricibus
lineis nlbis foruiantibus;
,
coUari
,
uropygio rufo-cinna-
mediis niveo terminatis, duabus
remigibus nigris; bis albo margiiialis,
etexterioribusrectriciumalbo terminatis.
—Hab. Mexico. — Mus.
i5. Pitflus guttatus, Less.
aterrirais;
— Long.
:
5
poil. 1/2.
Abeille.
— Capite, coUo suprà, mentoque
corpore infrà et i>ropygio, collarique cinnamomeis;
pallio nigro, rufo variegato; ventre cenlrali luteo; alis nigris,
guttis niveis notatis.
Tectricibus caudœ snperioribus nigris
albo ocellatis. Caudâ nigrâ; pennis laterabbus albo inlùs
ginatis.
— Hab.
Mexico.
Pcpoazaflaviday
suprà,
alis,
albido ciim
— Mus.
Less.;
Abeille.
Tyrans-Traquets, Less.
— Corpore
caudaque flavido-brunnesceritibus; collo
striis
,
mar-
antici
brunneis. Gulâ et thorace griseis. Lateribus
ventre, tectricibus inferioribus ft-tvesccntis
tis.— Hab. Chili in provincia Valparaiso.
,
pedibus incarna-
,
TRAVAUX INEDITS*
Pyrgita gularisy less. Revue
La Fresnaye ( Revue
889
1
,
p. 0)5
,
Io3
iSSg,
zool.,
45; M. de
p.
pense que cet oiseau est
)
identique avec le Fringilla griseaâe Vieillot (Encycl.,
p.\56
esp.
,
24
mais cela ne peut être
) )
l'hat^at, mais encore par
décrit^comme ayant
le
manteau brun
;
les
cou et
le
bas-ventre gris-clair
pennes caudales
les
nel'e assez vif.
dit
les
;
,
par-
;
croupion roux
brunes
et alnires
Ce que
brunes
Le moineau gnlaire a la tête le
un trait blanc par devant le cou;
le
,
les rectrices
,
thorax gris-cendré
le
le
dessous du cou gris-cendré
rémiges et
ties inférieures gris-blanc.
III,
nuances du plumage. Vieillot
la tête et le
les
t.
non seulement pnr
,
,
,
le
dos brun-roux,
bordées de roux-can-
M. de La Fresnaye relativement au
Temminck est par-
Fringilla simplcx de Lichsteinstein et de
faitement juste.
Tanagra Pretrei,
Cuba
Tangara de Prêtre comme étant
colore
,
M.
la
le
;
Les
ou Tangara multi-
par les proportions
:
t.
sourcil blanc dépasse
marron qui tranche sur
leur.
,
cette dernière espèce,
«
Il est pro-
,
par
du plumage. Le Tanagra zena
coloration
décrit par Vieillot, Galerie,
épais
Zena
la partie
décrit le
Lessoii ignorait que cette espèce fût connue, etc.»
les crois fort distinctes
et par
le
M. D'Orbigny
une foule d'auteurs, eu ajoutant:
décrite par
Je
,
synonymie de
et lui réunit la
bable que
Dans
Less. Cent, zool., pi. 45.
zoologique de l'histoire de
le
I
,
peu
thorax cl
pi.
les
le
76
:
tempes
est
bien
son bec est assez
;
l'écharpe roux-
croupion est de cette cou-
jaunâtres ainsi que le ventre
flancs sont
la patrie
oiseau des Antilles et des Etats-Unis.
Le Prêtre
,
c'est
un
a le bec grêle,
un sourcil blanc allant jusqu'à l'occiput le thorax et le milieu
du corps jaune mordoré. Les flancs blanc pur. Le croupion
jaune le manteau olivâtre et un demi collier jaune mordoré
;
,
;
sur
le
cou. Le blanc des ailes est de moitié plus grand que
Zena. Le roux de celui-ci n'est pas bordé de blanc.
chez
le
l'est
chez
le Prêtre.
Il
Enfin ce dernier est du Brésil.
Genre Megalonj-x
,
Lesson.
M. D'Orbigny dans
,
la
partie
Ornithologique de son voyage dans l'Amérique méridionale
attribue, par erreur
JLeptonyx
f
,
à
M. Swainson
l'établissement
du genre
àèi 1821 (pag. 195). Les neuf premières lignes
diJ
ÏRAVÀDX INÉDITS.
ïo4
Le premier
son article ont besoin de rectification.
King
ce genre est
qui en i83o le
,
nomma
nomma
ne fut publié qu'en i83i. Rittliz le
i83o, mais le recueil ou cette description
créateur de
Hjlates
,
mais
Pteroplochos
ne
est consignée
il
en
,
fia-
rut qu'en i832, bien que portant le millésime l83i. L'éty.olis-
sement de ce genre, formé par moi dans la Centurie zool^,gique
(p.
200), porte la date de janvier l83i
mois. Enfin
W.
,
Swainson
par
,
car
il
fut publié
ne commença à paraître qu'en i83l
,
1821. Or, ce genre a été établi -à
moment
,
en ce
seconde série des Illustrations de zoologie de
la
trois
non en
et
même
et presqu'au
la fois,
personnes qui ne pouvaient avoir connais-
sance de leurs travaux respectifs.
AviUMspecies novae, auctore R. P. Lesson.
1
Thamnophilus
.
corpore atro
niveis.
— Rostro
pteroraatibus
,
Cauda rotundâ.
P/af/r A^^/icu^
2.
palliatus.
pallio
;
— Hab.
,
et pedibus nigris
duabus
lineis
;
super alas,
Brazil.
ZAermm JC7'i.—Rostro
suprà nigro
infrà
,
albo; corpore insuper bruneo, rufo infrà; pedibus incarnatis.
— Hab. Colombia.
Muscicapa reculas,
3.
cibus
,
—Corpore suprà
et
;
infrà griseo
;
duabus
nigris
lineis
orientales.
5. Muscipeta lapis.
antè oculos nigerrimo
caudâ cyaneâ suprà
,
;
^.
lineâ sin-
alis
;
suprà olivaceo
super capitera.
— Corpore
tectri-
cyaneis
—
Hab.
toto viridi-azureo
;
pennis
;
luteo
,
Indiae
fronte
intiàs nigerrirais
;
nigrâ infrà.— Hab. Indiae orientales.
6. Rhipidura collaris.
superciliis albis
—Hab.
,
;
— Corpore
4. Muscicapa bilineata.
infrà;
olivaceo
abdomine albido alarum
remigibus albo marginatis.— Hab. Brazil.
cipitali luteâ
— Corpore nigro
;
coUo
antici niveo
;
caudae pennis albo marginatis aut terminalis.
Timor.
Ampelis Merremii.
uropygio
,
tectricibusque
marginata. Gula
,
genis
,
— Sincipite, thorace
caudae igneis.
colle, dorso
,
et
abdomine
Cauda rubra
,
,
atro
alisque nigro sericeo.
—Hab. Perua.
8. Loxia prasipteron» — Rostro nigro
Pleromatibus aurantiacis.
;
pedibus bruneis
;
ÏAAVAVX
sînci'pîte
,
genîs
alisque fuligiaosis
nem. Thorace
ïo5
INÉDITS.
collo antici nigro violaceo
,
circulo aeneo-viridi super
;
abdomineque
et
corpore suprà
;
alarum
albidis. Teclricibus inferioribus
et\]perioribus albis, nigro linealis; rectricibus
SeneVal,
9. ^ynallaxis sordidus.
sordide fulvo infrà
caudaque
alis
10.
rufis
;
— Corpore
mento ochraceo
cum
atterrirais
,
;
;
,
—Hab.
suprà] brunneo-rufo
— Capite
uropygio
atris.
collo anteriori slrialo
nigro flammatis.
Icterus melanochrysura.
cauda média
,
origi-
—Hab.
,
;
Chili.
collo, dorso
tectricibus
,
,
alis,
caudœ, ptero-
matibus, abdoraine caudae demidiala parte anteriori,
luteis.
—Hab. Mexico.
Icterus graduacauda. — Capite
Super alasspeculo albo.
et coUi parle superiori
11.
aterrimis.
Corpore toto luteo
;
alis
Hab. Mexico.
rufo
;
—
Caprimulgus odonpteron.
12.
corpore griseo
rufo
,
,
,
caudaque nigerrimis.
—
Setis rostro longioribus;
nigro alboque variegato. CoUari sublus
gulâ abdomine et rectricibus lateralibus niveis. Hic ni-
gro longitudinaliter marginatis aut terminatis. Alarum duabus
pennis intus dentatis.— Hab. insulœ Antillarum.
Nouvelle espèce européenne du genre Faucon.
Le
(
professeur
séance
Gêné
a lu à l'Académie royale de Turin
du 3 mars 1829),
la description
trouvé dernièrement en Sardaigne par
d'un nouveau Faucon,
M.
le
chevalier de la
Marmora.
Cet oiseau
(
Falco Eleonorœ ) ressemble un peu à l'espèce
nommée Hobereau
ment
:
i'
par sa
couleur de
la cire
tranchant de
la
entre la base et
, mais en diffère principalebeaucoup plus forte; 2* par la
{F. suhbuteo)
taille
qui
est
qui est bleuâtre
;
3° par la forme
du bord
mandibule supérieure qui n'est point échancré
la dent
4° et enfin par la couleur des œufs
;
qui sont d'une teinte rougeâtre
,
pointillés et tachetés de
brun
ferrugineux. Cette nouvelle espèce sera prochainement décrite
avec détail
,
par
M. Gêné
,
dans son ouvrage sur
la
Sardaigne.
ÏRAVAUX inédits:
lofi,
Note sur
la
Rîssod ohlonga Desmarest
terrestres et fluviales
On
regarde généralement
çhers des bords de la mer.
,
espècesdu genre Rissoa F/^-
les
comme des mollusques marins
minville,
deau
et sur d'autres coquilles
du Danube Hongrois, par M. Ch. Porro.
Ce sont
et
qui vifent sur î/^ ro'
les paroles
de M, Psfj'rau-
Anné-
dans son Catalogue descriptif et méthodique des
M. Michaud,
Description de plusieurs nouvelles espèces de coquilles du genre
Rissoa. M. Deshayes, Encyclopédie méthodique. M. de BlainMollusques de
lides et
l'île
Manuel de Malac.
\\\\e.,
et
de Corse (1826).
Couch.^ etc., répètent
chose. Je crois pouvoir assurer que l'une au
R. oblonga Desmarest
la
,
se trouve aussi
la
même
moins des espèces,
dans
les
eaux dou-
ces, très-loin delà mer.
Dans
mois d'octobre i832,
le
un graud nombre
j'ai recueilli
de coquilles dans une anse du Danube hongrois
à
Mohacz
dain
,
,
elles
tes cassées
noyaux de
à la moitié
y
gisaient amassées en
ou réduites en chaux
fruits, des débris
,
précisément
bancs flottans
de végétaux,
choisissant et en les étudiant
,
,
presque tou-
mêlées à des charbons, des
En
presque toutes à des espèces terrestres.
les
,
de son cours entre Pesth el Peterswara-
j'ai
etc.,
appartenant
i838, en
octobre
trouvé parmi
individus de Rissoa très-bien conservés.
La
elles
situation
de
deux
Mo-
hacz et du pays parcouru supérieurement parle fleuve, éloigne
tout-à-fait l'idée de l'intervention de la
mer,
et
nous assure de
l'aptitude de ce mollusque à vivre au milieu des eaux douces.
Les deux individus correspondent exactement
donnée par M. Payraudeau pour
crois utile de la reproduire
ses
la
,
pour assurer
le fait
ici
la
à
la
phrase
Rissoa oblonga Desm. Je
avec des observations minutieu-
relativement à l'espèce, quoique
j'aie
conviction que les différences soient tout-à-fait individuelles.
R. 237. Rissoa oblonga Desm
«
R.
»
vel octonis
testa turrita, alba
,
,
,
p
7, n° 2, pi. i, fig. 3.
pellucida, nitida; anfractibus septenis
longitudinaliter plicatis ; sulcis Jlavicantibus ;
extus duabus maculis fulvis no"
» labro
marginalo , intus
» tato;
apertura alba, oblonga; 3 ad 4, lineas longa.
vatious.
— La
et
»
Obser-
couleur n'est pas tout-à-fait blanche, mai»
,
TRAVAUX INÉDITS.
blanche-cornée-verdatre
le tissu est à
;
10^
demi-transparent
,
les
côtes longitudinales et l'anneau de l'ouverture sont blancs et
épais;
a huit tours de spire; les côtes longitudinales sont
y
il
pN^que
nulles dans les cinq premiers tours; elles deviennent
pluAsaillanles et distantes dans
les
derniers; du bord latéral
jusqîYà l'anneau épais de l'ouverture, elles ne descendent que
de
la
suture supérieure à
la
jusqu'au point
le
de l'anfractus
est lisse et h
moitié de l'anfractus, c'est-à-dire
plus enflé de la coquille;
en dedans et en dehors du bord
visibles
la
partie inférieure
demi-transparente. Les deux taches
latéral sont petites
réunies en avant, prolongées en arrière, fauve-pâles.
2 Hg. 1/2, larg.
M. de
»
:
i
ùainville parle d'un opercule « calcaire
trant profondement
est
mentionné
nigra),
trifidus
unispiré
,
:
aussi dans la
,
ou corné,
à spire latérale.
»
reii'
L'opercule
Pasithea nigra, Tolten
(
Rissoa?
Turbo minulus Tolten, (Risfoa minuta) Acleon
Tolten (RissoaF trifida) par M, Th. MûUer. Voyez
,
,
M. Deshayes,
inconnu,
et
gardé par
MM.
dividus du
,
qui publia
cyclopédie méthodique
,
anno i834. Promutgatorum
la
i832,
Payraudeau
Danube en
dans
les
,
i836.
continuation à Bruguière, dans l'Endit
que l'animal de
ne parle pas de l'opercule;
,
qu'on
Cyclostoma
,
le
la
même
Rissoa est
silence est
i8?6j et Michaud. Les deux in-
sont dépourvus
s'en être détaché, ainsi
,
Long.
•
le
Synopsis Molluscorum
mort
—
lig.
,
le voit
mais s'il y était il peut
fréquemment, après la
,
Paludina^
etc.
Soit pour diriger les observateurs à confirmer ce fait avec
des nouvelles découvertes, soit pour faire connaître quelques
uns des produits malacologiques hongrois de ce riche
et vaste
pays, scientifiquement presque inconnu, je donne ci-dessous la
note des espèces dout étaient composés
les larges
bancs floltans
de Mohacz.
Succinea araphibia, Drap.
Hélix arbustorum , Liiin. Var. Nigrofaciala.
circinnata, Stud.
crisJallina, Miill.
—
—
— frulicum Mull.
— incarnata Mull.
— lucida, Drap.
,
,
— monodon, Fér.
V. nnidens, Menke.
— nemoralis, Linn.
—'pomalia, Linn.
— pulchelta. Mull. V.
— sUiolala, Pfeitfer.
costulata.
Achatina subrica, Brug.
Var. subricella, Ziegl.j
,^
I08
ÏRAVAUX
Bulimus ohscurus, MuM.
? pupœformis, Cantraine.
Pupa callosa, Ziegl. Tous les
INÉDITS."
? compressas
Michand. ) V.
média. V. minima.
contortus, MuU. Var. magna,
(
—
indi
—
vidus; qui se montaient à quelques
centaines avaient le callus an
nullaire rétro-péristomien; caractéristique de l'espèce que M. Ross
—
,
,
V. parva.
corneus
Drap.
,
très-giand
—
—
(
fiéquemm^.i
).
leucostomus, Mich.
raarginatus Drap.
submarginatus Yan.
vortex MuU.
è
mœssler regarde comme une va
de la Pupa frumentum ,
Drap.
dolium Drap.
Ancylus lacustris MuU.
muscorum Drap.
Limnœus minutus, Draptridens, Drap. Var, média. V.
palustris Drap,
parva.
pereger Drap.
yertigo edentula Stud.
Falvata piscinalis, Lam.
Clausilia? canalifera, Rossmœss.
planorbis, Drap.
? decipiens
Rossm.
Paludina achalina , Drap. V. ma? senilis Ziegl.
gna. V. média. V. brevis inflata
Carychium minutum, MuU.
scalaris Reymayer.
Planorbis albus Pfeiff.
Rissoa oblonga, Desmarest.
carlnatus , MuU. "Var. magna.
—
—
riété
—
—
—
'''
,
,
t
,
,
—
—
,
,
—
—
;
,
,
,
—
,
,
,
—
,
N. B. La Pliysa pjrum Porro (Revue zool., i838, p. 225),
a poursynonymie Phjsa rivularis, Philippi. Voyez Enumeralio
fi
MoUuscorum Siciliae
bel ouvrage de
M.
près avoir envoyé
,
etc.,
Berolini, i836. Je n*ai connu le
Philippi, ainsi
ma
que l'espèce en nature, qu'a(Ch. Porro.)
description.
Nouveau genre de Crustacé Macroure établissant le passage
entre deux familles, les Thalasslniens et les Astaciens
par M. GUÉRIN-MÉNEVILLE.
,
Le
Cruslacé remarquable qui
fait l'objet
de cet
a
article,,
M. Goudot, et ce voyageur
nous a appris qu'il est fort commun dans les rivières de
celte île
et qu'il est comestible
comme notre Écrevisse.
été rapporté de Madagascar par
,
,
Sa forme générale le rapproche plus des Écrevisses] proprement dites que de tout autre genre mais ses caractères ten;
dent à
comme
dans
le placer
ces
derniers
,
la famille des Thalassiniens
les
antennes externes
lames mobiles qui caractérisent
Cependant
ques.
les autres points
dans
la famille
établir
une
la
les
des Astaciens
,
car
il
a
Astaciens et les Salico-
consistance de
de son organisation
;
dépourvues des
ses
,
tégumens et tous
autorisent à le placer
à moins qu'on ne se décide à
petite famille intermédiaire [dstacoïdiens)
placer,ce que nous ne ferons pas
ici.
pour
le
ÎOQ
TRAVAtWC INÉDITS.
Genre Astacoides
rondi
,
^stacoides
,
Guér. Rostre court
creusé en gouttière en dessus. Pédoncules
,
nes externes beaucoup plus longs que
le rostre
aiHicle
n'étant pas prolongé supérieurement
gra^e
et aplatie,
ar-
,
des anten-
leur pretnier
,
une
en
lame
mais offrant en dessus une carène transver-
sale 'Caisse et festonnée, relevée verticalement et
concourant
à fermer, en avant, les cavités orbitaires dans lesquelles sont
logés les yeux. Thorax grand, ovalaire,
le
cinquième anneau articulé
Les antennes externes
terminale
tacus
,
sont
,
un peu
aplati, avec
semblant être mobile.
pattes
les
,
en tous points
,
,
la
queue
et sa nageoire
semblables à celles des
nous pas sur ce sujet
aussi n'insisterons
,
et
;
As-
voici la des-
cription abrégée de l'espèce unique formant noire
nouveau
genre.
Astacoides Goudotii, Guér.
large de
avec
le
i
Long de
pouces,
six à sept
pouce 1/2 environ. Rostre large, à côtés parallèles,
bord antérieur tronqué et peu arrondi
petits tubercules
au milieu
,
ses côtés relevés,
,
garni de
deux
armés chacun de
4 ou 5 tubercules dentiformes. Carapace épineuse et tuberculeuse sur les côtés , lisse en dessus. Une forte épine courbée à
l'angle externe des cavités oculaires.
ses, le
Segmens de l'abdomen
lis-
premier seul ayant de chaque côté, près des bords, quel-
ques tubercules. Lobes de
queue armés d'épines aiguës
la
et
dirigées en arrière; pattes antérieures assez aplaties, lisses,
avec
le
bord supérieur de
la
main dentelé , une
forte épine à
l'angle et quelques gros tubercules au bord interne
Pattes
lisses, les 2^ et 3^ paires
chez les Ecrevisses,
etc.
M. Goudot nous
de ce Crustacé, pendant
celle
de nos Ecrevisses;
du carpe.
terminées par une main,
la vie, est
à l'état sec,
d'un vert brunâtre,
il
est
comme
a appris que la couleur
comme
d'un rouge brun foncé
avec des taches d'un noir verdâtre.
Gastéracanthes sculptées et de Feisthamee, nouvelles espèpèces d'Aranéides, par
M. Guérin-Méneville.
Ces espèces d'Épeires, du S. G. Gas ter acanthe àe Latreille,
ou Pleclane de M. Walckenaer , sont des plus remarquables,
l'une par la forme triangulaire et l'aplatissement de son abdo-
I
TaAVAUX INÉDITS.
10
nien
et
l'autre par son
;
abdomen
bombé en
orbiculaire,
dessus
concave dessous, représentant assez bien une petite calotte.
Voici
description de ces
la
G. glyphica
deux espèces.
Guér. Long, lo
,
,
larg.
20
mill. Entièreme^u't
d'un jaune d'ocre luisant. Céphalothorax de forme carrée/ un
peu
avec une petite
aplati
rieurs
,
saillif-
aux
latéraux et/inté-
aiigl- s
portant deux yeux. Chélicères courtes, verticales,
peu bombées en avant. Palpes
et extrémité des pattes d'un
brunâtre. Abdonien aplati, triimgulaire
,
un
jaune
beaucoup plus
lisse,
large que long, festonné et échancré en avant, rétréci en arrière, avec les boids latéraux droits, et terminé par
échancrure fourchue et un peu épineuse.
tite
On
une pe-
voit de
chaque
aux angles antérieurs qui forment la plus grande largeur
de l'abdomen , une forte épine chagrinée , courbée , de couleur
brune; depuis celte épine jusqu'à l'échancrure médiane anté-
côté
,
rieure,
tées
tit
il
y a quatre ou cinq peiiles épines. Toute la surface de
est garnie de réticulations régulièrement sculp-
abdomen
cet
,
de forme trigone
,
tétragoue et pentagone
mamelon enfoncé au milieu
men
est
granuleux
et
mal
est
de
pas les bords latéraux. Tout
couleur du dessus
la
avec un pe-
finement bordé de noirî\tre, on voit une
au milieu, mais
ligne transverse et sinueuse de celte couleur
elle n'atteint
,
tout le contour de cet abdo-
;
,
les
le
dessous de l'ani-
sculptures de Tiibomen
j
sont exactement reproduites.
Cette Araignée extraordinaire a été rapportée de Madagascar par
M. Goudot.
G. Feisthamelii
,
Guér. Long, et larg,
4
:
mi''-
Corps et
pattes d'un fauve brunâtre luisant. Céphalothorax en carré
transversal
,
très-bombé
céphalothorax
,
;
chélicères longues
miers articles des pattes jaunâtres.
que
aussi long
lisse et
rebordé
et à
Abdomen
et
le
pre-
orbiculaire, pres-
luisant, d'une couleur jaune sale, finement
bords noirâtres. Sa surface supérieure est faible-
ment marquée de
réticulations presque effacées.
Celte Araignée a été trouvée à Caïenne par
et nous a été
cachées sous
que large, très-convexe eu dessus, concave en
dessous,
,
,
fortement dirigées en arrière; palpes
donnée par M.
le
M.
Caternault,
Baron FeisthameL Elle pour-
—
TRAVAUX INÉDITS.
111
des vraies Gastéracantbes
rait être distinguée
car elle s'en
,
éloigne d'une manière notable par l'inclinaison en dessous et la
longueur de
ses chélicères
;
on pourrait donner
à cette division
leXpni d*Hypognat/ia.
du genre
Desc\iption d'une espèce nonvelle de Carabique
Eucamplognathus , par M, Chevrolat,
Eucamptognathus Lafertei^ Chevrolat. Planus, niger; catantummodo supra thorace margine elytrisque lata villa
pite
,
submarginali
lis
subapicali
et
primis nigris) fuscis.
,
cupreis ; antennis
— Long.
:
tribus arlicu-
(
i5 1/2. Lat.
:
5 1/2 lin.—
Madagascar.
Tête noire
cuivreuse en dessus, depuis
,
qu'au sommet
,
bules. Sur celui-ci
au milieu de
de
sillon tiansversc partant
,
deux
la face.
fossettes
le
la
chaperon jus-
base des mandi-
peu profondes , internes
et
Dernier article des palpes roux au som-
met. Corselet plan, presque carré, un peu plus large que
haut
arrondi aux angles antérieurs
,
Deux
postérieurs.
rectangulaire sur ceux
,
chaque côté une large bande cuivreuse
épaisse
,
élevée
,
la
les
bouls
dans V Abax striola
2*.
)
,
planes
la
marge. Sur chaque
étui
La
large bordure cuivreuse
de
la
commence
est noire, elle offre
entre la
,
une côte entre deux
riale des naturalistes
M.
le
La marge
voulu
me
dédier
comte Dejean, sous
le
,
sur
:
il
un
est
latérale
sillons qui sont fine-
la
Société
de Moscou, n» VII, p. 26
baron de Chaudoir
qu'il a bien
,
i^^ et la
entre la 4^ et la 5*
ment et transversalement canelés.
Ce genre a été établi dans les Bulletins de
le
cet
6* est une carène qui part de l'épaule et
se continue jusqu'à l'extrémité de la suture.
M,
(
un peu con-
huit stries sillonnées
,
9* très-courte et oblique est à la base
stries, au-delà
par
,
arrondies régulièrement au sommet, faiblement sinuées
,
sur celui de
une
De
noir.
latérale noire,
paraissant soudé aux élytres.
,
comme
base aplatie
insecte lui ressemble quant à la forme
vexes
marge
,
légèrement sillonnée en dedans. Ecusson en
cintre allongé par
Elytres ajant
du
fossettes basales sur la limite
insecte de
(
impé-
iSSy
)
,
Madagascar
désigné au Catalogue de
pom diEuchlamysfulgidipennis,
,
TRAVADX INEDIT»
lift
Cette seconde espèce est l'une des plus grandes dans la famille
des Carabiques
,
je la dois
Observations sur
à
M.
comte de La Ferté.
le
genre Belostoma et sur les Belostomi{{fS
le
par
,
M. Maximilien SpInola.
Voici l'abrégé des observations du savant entomologi^e génois
résumé
,
nous a adressé
qu'il
le
6
avril et
que nous insé-
rons en entier.
1°
Les mâles ont deux onglets aux
tarses,
dans
grandis du Brésil, et je présume qu'il en est de
le
Belostoma
même du Bel.
indica, mâle.
a**
Les individus de ce sexe varient , pour la taille, plus que
Les plus grands égalent les plus grandes femellest
les femelles.
D'autres sont de moitié ou d'un
3°
Ce
à part
primé
4<»
le
,
tiers plus petits.
sont ces petits individus qui ont servi à faire
genre D/plonj-cha
un genre
Lap. Ce genre doit être sup-
,
.
Les Bolostomes mâles
deux sexes, ont
minale
,
les
,
ainsi
que
les
organes extérieurs de
la
Sphœrodemes des
respiration abdo-
semblables à ceux des autres Rhyngotes.
chaque côté, sous les 2% 3% 4*» 5«
un stigmate de médiocre grandeur
communique évidemment avec
et 6*
,
On
voit de
anneaux du ventre
perforé et rebordé
,
,
qui
les trachées aériennes.
5° Ces stigmates sont toujours entourés, et quelquefois couverts en partie, d'un duvet soyeux qui peut servir à retenir-une
certaine quantité d'air, pendant
que l'animal s'enfonce dans
l'eau.
6**
Dans
3*, 4' et 5*
la femelle
du
Belost. grandis, les stigmates des 2^,
anneaux ne sont plus apparens. Ceux du
au contraire
,
plus grands. Ils
cordon trachéen qui
suit tout le
6« sont
communiquent avec un gros
contour latéral de l'abdomen,
abdominaux des Belostomites n'ont auphénomène de la respiration. Ils ne sont ni
^o Les appendices
cune part dans
le
perforés ni canaliculés
,
ils
ne sont bons ni à donner, ni à
recevoir.
8" Ces appendices existent également dans
les
deux sexes
^
,
U3
ANALYSES D'otlVRAC.FS NOUVEAUt."
et
ils
ont toujours
la
même
On
organisalion.
aurait donc lor*
d'y voir des étuis d'oviscapte ou des branches de l'armure maie
q° Ces appendices sont cependant des dépendances de l'ap-
p^il
génital. Ils sont implantés sur ses côtés
origVie
sortent et
ils
;
rentrent avec
ils
deux
être Otrangers à l'approche des
part directe à l'acte
courir à tous les
même de
mouvemens
lui. Ils
près de son
,
ne sauraient donc
sexes. Sans prendre
l'accouplement
,';ils
une
peuvent con-
qui le précèdent et qui le suivent
immédiatement.
AXALISES D'OUVRAGES NOUVEAUX.
II.
Notice sur
les
dents
du Narwal {Monodon monoceros, Linn.)
par Claas Mdlder. (Tydschrift voor natuurlykc geschiedenis, etc.
,
par Vanderhoeven, i835, p. 65-109.)
L'auteur donne d'abord
vue ce qui
culés
,
passe en re-
la partie historique. Il
a été dit sur ce sujet depuis les
temps
les plus
et après avoir exposé ses propres observations,
aux conclusions suivantes
sont des dents canines
inégalement développées
Il lui paraît aussi
:
dents antérieures des
les
;
il
y
a des dents
très-démontré que
Narwab
de remplacement.
bulbe de
le
re-
arrive
au nombre de deux,
elles sont toujours
;
il
la
dent défi-
nitive se trouve placé derrière la dent de lait.
M. Mulder a
trouvé
,
dans un fœtus et dans des adultes maie
mâchoire supérieure. Celle-
et femelle des dents molaires à la
ci
sont peu développées et doivent à peine servir à l'animal.
Cette notice est accompagnée d'une planche. (Vanbeneden).
Observations sur l'anatomie et
Kanguroo ( Macropus major )
voor natuurlyke geschiedenis
l'histoire naturelle
par
,
,
W.
etc.
,
du grand
Vrolik. (Tydschrift
par Vanderhoeveiv
,
i836, 3«dl.)
M.
Vrolik a eu à sa disposition un individu femelle mort à
Leyden, dans
la
ménagerie Vanaken. L'auteur ne veut imiter
ni les auteurs français ni les auteurs allemands. Les premiers,
dit-il
sujet
,
rejettent à l'instant
connu
,
et par-là
ils
un
livre
,
si le titre
négligent souvent des
annonce un
faits
trés-im-
portans qui s'y trouvent consignés. Les seconds, au contraire,
emploient, dit
M,
Yrolik, tous
les
màlcriaux préparés parles
4
'analyse d*odvrages nouveaux.
Il
étrangers. Si le travail de ces derniers,'gagne en érudition
il
,
perd beaucoup en originalité. L'auteur veut donc disséquer et
voir parlui-mèrae, et mettre ensuite son travail en regard de ce
qui a été
fait
M. Vrolikpasse en revue
par ses devanciers.
dans ces
nales dans les Crocodiles.
examine ensuite
Il
organes qu'il considère sous
le
,
anâ—
(Vaxbeneden.)
MoNOGRAPHiA Chaiciditdm
London, 1889
difFérens autres
point de vue zoologique
et physiologique.
tomique
,
par Francis
,
en
Walkeb
in-S".
,
latin ,'^sans planches.
Voici ce que l'auteur lui-même donne
Les pages qui suivent contiennent
«
tou^.âé
du Macropus , et il croit que les os marsupiaux ont
animaux la même destination que les côtes ab('.omi-
squelette
genres de Chalcidites
la
comme
avant-propos.
description des espèces
)>
et des
»
des Hyménoptères, Les genres sont: y4phelinus, PteropteriXj
»
Entedon
»
gaster
n
,
,
Eulofjhus,
Orniocerus
Le premier
,
,
tribu des insectes de l'ordre
Cirrospilus
Pleromalus
a les tarses
^
et
Pachfiarlhus
Misco-
,
Stenocera.
de cinq articles, et
le
genre Eso-
»»
ç^rtus en est très-voisin. Le second a quatre articles aux
»
tarses
»
petites de
»
tarses et
,
les
el
la
espèces qui lui appartiennent sont les plus
Iribu.
Les suivans ont encore cinq articles aux
peuvent être ainsi distingués.
»
I.
Nervus
solitus proalœ triente plus
»
a.
Nervus
cubitalis brevissimus.
»
b.
Nervus
cubitalis longus.
»
2. JNervus solitus proalae tricute
duplo longior.
— Genre Entedon.
— Genre Eulophus.
— Genre
doplo longior.
CirrospUiis.
»
»
Les cinq genres restant ont cinq articles aux tarses
,
et
sont caractérisés dans l'Eutomogical Magazin. »
Cette deruière phrase nous semble très-singulière
;
en
effet
dans nos idées , quand l'on fait une Monographie , on y rapporte minutieusement tout ce qui a été dit sur la matière et
l'on tache
que l'ouvrage que
les autres; l'auteur
traire
,
de
mais cependant
les caractères
la
,
l'on fait, puisse suppléer à tous
Monographie paraît penser
dans
le
de chaque genre.
cours de l'ouvrage
le
, il
con-
donne
uÇ
ANALYSE D OUVRAGES NOUVEAUX.
Le genre Aphclinns^ Dalman
,
est divisé
eu
9
sections et
contient i3 espèces.
Le genre Pteropterix ^ Westwood,
est divisé
en 9 sections
et^contient lo espèces.
Iv^ genre
Entedon, Dalman
LeTgenre Eulophus
,
Geoffroy
,
contient i35 espèces.
,
contient 88 espèces.
Le genre Cirrospilus Westwood, contient i espèce.
Le ^enre Pach/larthus Westwood cootiHiit a espèces.
Le genre Miscogaster Walker, contient i4 e.spèces.
Le genre Ormncerus Walker contient 7 espèces.
Le genre Gastrancistrus Walker contient espèce.
,
,
,
,
,
,
,
l
,
Le genre Pteromalus Swederus , contient gS espèces.
Le genre Stenocera Walker contient 2 espèces.
Vient ensuite un addenda ou nous trouvons :
,
,
Le genre Dicyclus
,
,
sans
nom
d'auteur, avec 3 espèces.
Le genre Miscogaster déjà cité avec 43 espèces différentes.
Le genre Isocyrius sans nom d'auteur avec i espèce.
Le genre Spaniopus sans nom d'auteur avec 1 espèce.
,
,
,
,
,
Le genre Cirrospilus
n" ^5 à
1
Westwood avec
58 ou 84 espèces, mais comme dans
,
,
ce genre ne contient qu'une espèce
,
des espèces du
la
Monographie
nous ne devinons pas ou
sont passées les autres.
Enfin l'ouvrage est terminé par une table des espèces.
Disons d'abord un mot des genres. Le genre Aphelinus ne
paraît pas présenter de caractères propres
sections dont
se
il
compose
,
ses caractères
à
mais chacune des
même du
genre Pteroplerix;
pris sur le
sexes
;
le
mâ'e
;
le
genre Cirrospilus
Pachylarthrus sur un mâle
mâle
;
genre Ormocerus
le
cistrus ne fait pas partie
qu'on ne
sait
le
genre Entedon
genre Eulophus a
comment
il
^
le
sur
il
en est de
a ses caractères
les siens tirés
est pris sur
;
généraux
tantôt
tantôt pris sur les mâles tantôt sur les femelles,
une femelle
genre Miscogaster
un mâlej
le
des
deux
le
genre
;
,
sur
un
genre Gastran-
du tableau d'introduction, de
sorte
s'y rattache, ses caractères sont pris
sur une femelle; le genre Pteromalus est pris sur un mâle;
le
genre Stenocera est pris sur une femelle.
Dans
le
supplément
,
les genres
cités n'ont
aucuns carac-
SOCIÉTÉS SAVANTES.
ll6
tères
, il
est vrai
qu'on paraît indiquer que cette partie
de l'Entomogical Magazin
traite
M. Westwood
Annales d'histoire naturelle et a
est extrait des
des caractères pris seulement sur
En
parcourant l'ouvrage de
nom
de ne voir de
>
un maie.
M. Walker, on
,
à
moins que toutes
et ce qui
,
me
il
esi dif-
qui
les espèces
comme nou-
figurent dans l'ouvrage n'aient été considérées
velles par l'auteur
étrttiné
est
d'auteur à aucune description et
d'en deviner la cause
ficile
ex-
est
genre Cirrospilus de
le
;
porterait à le croire
,
c*est
que sur quatre cent quatre-vingt et quelques espèces décrites,
on trouve à peine vingt-cinq synonymies, nous savons bien que
dans ces genres
a bien
y
il
du nouveau
mais nous sommes
,
obligé de craindre que l'auteur n'ait été sobre de recherches
,
ce qui aurait considérablement simplifié son travail et nous
donnerait la clé de
la
merveilleuse
avec laquelle quel-
facilité
ques personnes produisent de grands travaux.
Quand aux
qu'en
descriptions individuelles
faire l'éloge
mâles et
l'auteur
,
les femelles
été connus
et
,
l'ouvrage de
,
a apporté
,
nous ne pouvons
beaucoup de soin
ont été décrits séparément quand
les
,
ont
ils
de nombreuses variétés ont été signalées
M. Walker ne
Monographie
y
du moins ,
il
sera toujours
si
un magasin d'excel-
lentes descriptions d'objets jusqu'à présent
III.
;
remplit pas tout-à-fait son titre de
peu ou mal connus.
(A. P.)
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Académie royale des sciences de Paris.
Séance du i" avril 1889.
mémoire
tus. C'est
intitulé
:
Rct^ision et
— M.
Léon Da/oMr
adresse
un
monographie du genre Ceropla-
un mémoire complet et du plus haut intérêt, comme
M. Léon Dufour a donnés à la science. iFfait
tons ceux que
du genre
qui a été créé par Bosc dans les
d'abord
l'histoire
Actes de
la Société d'histoire naturelle
ractères génériques et
,
montre
de Paris
ses affinités.
est destiné à la description des
5 espèces
,
donne
ses
ca-
Son chapitre second
qu'il a
connues. Le
chapitre troisième est consacré à l'histoire des métamorphoses,
étudiées sur le Ceroplaîus tipuloïdes., Bosc, dont la larve vit
—
,
SOCIETES SAVANTES..
I|n
sur le Boletus ungulatus , Bull. Cette partie du mémoire est la
plus étendue et offre des observations curieuses
vail est
;
enfin, le tra-
terminé par quelques recherches anatomiques
riiXecte parfait.
par routeur
,
Ce
travail est
accompagné de
faites
sur
figures dessinées
avec cette exactitude et cette perfection qui ca-
ractérisent tous ses travaux.
M.
Lartet annonce la découverte qu'il vient de faire de
deux Carnassiers fossiles, dont l'un paraît constituer un genre ou
sous-genre intermédiaire au Blaireau et à la Loutre. Le second,
plus voisin du Chien , ne diffère que par ses dimensions et par
certaines particularités dentaires d'un autre Carnassier gigan-
M. Lartet a fait
M. Lartet pense que
tesque que
cion.
connaître sous le
nom à^j^mphy—
même
ce dernier est peut-être le
animal que celui dont quelques débris, trouvés plus tard à
Epelshcim, ont fourni à M. Kaup l'occasion d'établir son
genre A gnotherium.
M.
Vallot adresse une note sur la détermination de plusieurs
espèces de poissons indiquées par Aristote. Renvoyée à
M. Du-
méril.
Séance du8 airiL-'M.
mémoire de M. P. Gervais
M. Edwards
,
intitulé
:
lit
un rapport sur un
Obsert>ations pour servir
à V histoire des Polypes d'eau douce. Comme nous avons donné
(i838, p. 3ii) une analyse de ce mémoire, nous ne reviendrons pas sur
les observations
contenteront de dire que
Séance du i5
M. Lund
lui a
dans laquelle ce
Mammifères
Dans
la
le
qui en font le sujet
rapport
,
nous nous
est très-favorable.
—
M. Audouin lit une lettre que
du Brésil, le 5 novembre i838, et
voyageur donne un aperçu des espèces de
acril.
adressée
fossiles qu'il a
seule classe des
découvertes au Brésil,
Mammifères
,
M. Lund
a réuni plus
de 75 espèces distinctes appartenant à 43 genres , c'est-à-dire
un nombre égal en espèces et supérieur en genres aux animaux
qui habitent actuellement les mêmes contrées. Tous ces ossemens ont été trouvés dans des cavernes en voici la liste
Myrmecophaga gigantea, de la taille d'un Bœuf. Dasypus
,
:
—
(2 espèces).— Xe«umj
don, Lund.
,
Wagl.
Euryodon, Lund.— Hetero-
— Chlamydotherium
,
Lund.
— Hoplophorus
,
1
SOCIÉTÉS SAVANTES.
l8
Lund. (Tatous gigantesques appartenant
— Pachjterium magnum
Dans
famille des Paresseux
la
dont l'un
M.
,
à plusieurs espèces).
Liind.
,
a trouvé cinq
il
,
Cuvierii, avait la
Megalonj'x
d'un fort Bœu',
taille
— Sphenodon, Lund. — Coclodon, Lund.
Dans
Pachydermes,
les
il
mentionne une espèce de Tapir,
quatre Pecnris et un Mastodonte de
Les Ruminans
lui
—
-"^
la taille
d'un Eléphant.
ont offert 2 espèces du genre Cfrf
,
un
Antilope et deux nouveaux genres [Auchenia et Leplothe-
rium
renfermant chacun deux espèces.
,
)
La
I
Ours,
1
Chacal
thos
comprend 3
famille des Carnassiers
Dans
,
Wagl.
^
1
Marsupiaux
les
,
Amérique,
sentant, en
La
,
2 Canis
Duvernoy
^
^
)
,
un nouveau genre sous le nom de SpeoEirara, et une Hyène {H. neogcea, Lund.;
M. Lund
Sarigues, et un nouveau genre de la
nomme
Fel'is
Guep ardus
{
constituant
,
Coati
I
,
Cynailurus
1
les
a distingué 7
taille
espèces de
du Jaguar
grands Dasyures
,
repré-^
M. Lund
,
le
Thylacotherium.
famille des
Rongeurs
offre
21 espèces, dont plusieurs
constituent des genres nouveaux et dont quelques unes sont de
grande
taille.
Les Chéiroptères ne
les
Singes
lui
ont offert que peu d'ossemens. Dans
a trouvé les reste d'une espèce de
il
la taille
{Propithecus Brasiliensis) et une Callitrix
grand que
le?
M. Lund
de l'homme
11
espèces vivantes
CallUriu;
(
n'a trouvé jusqu'ici aucun
à
,
de 4 pieds
du d<»uble plus
primœvus).
vestige de l'existence
l'époque où tous ces animaux vivaient.
conclut des observations qu'il a faites
,
que
la
zone tor-
ride de notre globe, loin d'avoir été inhabitée à l'époque qui
précéda l'ordre de choses actuel
,
création animale plus abondante
,
offrait,
au contraire, une
plus variée et plus gigan-
tesque que celle qu'elle nourrit aujourd'hui. Nous voyons ensuite, poursuil-il,
époque,
d'hui
K's
les
les
:
Fourmilliers
Sarigues
Pacas
,
que l'Amérique méridionale possédait,
mêmes formes anim;des
les
,
les
,
les
Tatous
Rats épineux ,
Capivars et autres.
les
qui
,
la
les
à cette
caractérisent aujour-
Pécaris
Coendous,
les
,
les
Coatis
Agoutis,
,
les
Mais, malgré cette analogie-
II9
SOCIETES SAVANTES.
dans le type général ,
époques sont différentes
;
\^éancedu 22
airil.
espèces de ces deux
les
au moins M. Lund ne connaît jus-
qu'une seule exception
qu'ici
que
parait
il
(Loncheres elegans).
à cette règle
— M. ^udouin
une
lit
de M. Bo-
lettre
nafJys relative à des observa lions tendant à prouver que la
Muscardine
est réellement contagieuse.
Séance du 99
ayant pour titre
airil.
:
— M. Geoffroy St-Hilaire
une note
lit
D^une modification radicale dans
pensée
la
publique, au mojen de vues unitaires répandues sur les élédes choses, et amenées par la découverte
mens
d'un principe
duclion
primordial
de
l'unité
,
et
Vintro^
composition
organ ique.
Après avoir
dit
que ce principe d'unité primordiale n'avait
été généralement admis qu'en i83o, l'honorable académicien se
à de nouvelles considérations sur l'école philosophique
livre
qu'il a
fondée et qui a donné un
science
;
il
si
pour
ses adversaires.
un
dit-il,
lequel on
lit
:
Ce qui
«
Les
le
de
la
et
aux
lui
,
:
un fragment
la fin
;
enfin
il
,
qu'il
qui vont
termine en parlant
de i838, travaux qui, suivant
n'ont pas été analysés assez longuement dans
trine et
cette
annonce
en vers et en prose
universelle
des mémoires qu'il a lus à
rendu.
sentimens,
plus grande hardiesse, vient
naturalistes. » Il
sait plusieurs autres publications
loi
à ces
journal général, dans
mercure universel. Nous signalons
nouveauté aux savans
s'évertuer sur la
surtout
le
portent leurs fruits
trois chants,
de paraître dans
dans
lui est
doctrines scientifiques de l'Académi-
cien Geoffroy St-Hilaire
d'un poème en
le porte
article inséré
la
venu en aide,
à une grande cordialité
ce qui le dispose à la mensuétude et
c'est,
grand mouvement à
annonce qti'un succès inespéré
compte
le
connaître ensuite une brochure exposant sa docpubliée par M. Vernoi^.
Il fait
Société entomologique de France.
Séance du 3 avril, —r Dans cette séance
qu'un don volontaire serait demandé à tous
soutenif la publication de ses ai^pales.
très-petit
la Société a de'cidé
ses
Comme
nombre de membres présens
à
il
la
membres pour
,
n'y avait qu'un
séance
,
la
Sp-
120
SOCIÉTÉS SAVANTES.
décidé que les
ciété a
tous ceux
Nous
micile.
de
ait
membres du bureau enverraient chea
qui habitent Paris afin de faire une collecte a dodésirons que le secours qu'on va obtenir ainsi
pour sauver
l'efficacité
dissolution
qui
nous
,
le
la société
craignons
entomologique"
d'; .ne
pourrait bien être pro-
,
chaine, et cela précisément à cause de cette mesure, car elle révèle la pénurie de
membres peu
pareilles
Société, et pourra en détacher
beaucoup de
zélés qui craindront d'être exposés
souvent à de
la
demandes. Quoique
entomologique
la société
considérée par quelques-uns de ses
che-pied pour arriver plus haut
ait été
membres comme un mar-
elle
n'en a pas moins été une
association utile, et l'on pourrait citer
beaucoup d'entomologis-
tes qui l'ont
,
fondée dans le seul intérêt de
dans le leur propre. Entête de ceux-ci
avec tous les zoologistes pour placer
,
la science et
non
nous sommes d'accord
M. Alex. Lefebvre son
ancien secrétaire.
Après
le vote
munique, de
la
dont nous venons de parler M. Pierret
M. Florent
part de
Ducellier
phile qui s'occupe de Lépidoptères
,
com-
jeune entomo-
une courte notice sur
,
des Chenilles de Sphinx nerii qui ont été trouvées dans Paris
en 1837. Ce
ajoute
M.
qu'il
y a de remarquable dans cette découverte,
que le Sphinx nerii a totalement man-
Pierret, c'est
Midi, cette
qué dans
le
i835,
avait été
dans
il
les contrées
beaucoup plus
M.
tade
nerii
à
,
même
année, tandis qu'en i834
méridionales, mais
froids
,
où on ne
Pierret ajoute qu'en 1827
l'avait
,
même
aux environs de Chartres
;
— Ces Sphinx
faubourg Saint- Antoine
,
la
du Sphinx
note de M. Florent
nerii sont éclos dans
un jardin du
sur des lauriers conservés depuis plu-
Le jardinier qui
procuré avait trouvé dix-sept Chenilles
d'elles périt
mais l'une
,
instantanément pour avoir été placée au
nourrit les seize autres sous une cloche à melon
assez obscur
,
climats
mais qu'on n'avait pu réussir
sieurs années et sans doute originaires de Paris.
les a
les
madame Lesage, née Léplan-
en obtenir] une seule éclosion. Voici
me
dans
pas encore observé.
avait également trouvé plusieurs Chenilles
Ducellier.
et
extrêmement abondant, non seulement
,
soleil. Il
dans un lieu
depuis le milieu de septembre jusqu'au
!«'
oc-
Sociétés savantes.
lobre 1837. A
cette
époque,
ïal
elles ëtaîent toutes
changées en
chrysalides.
A*OCIATION BRITANNIQUE POna l'aVANCEMENT DES SCIENCES.
Cetfe illustre Société a eu sa première réunion annuelle'à
Ncwcastle, sur Tyne
s'est divisée,
au mois de septembre dernier. Elle
,
comme les années
précédentes, en sections, qui ont
procédé chacune à leurs travaux respectifs
un compte sommaire des notes
devant
la section
de zoologie
et
nous allons rendre
été lus
qui nous intéresse dans
la seule
,
;
mémoires qui ont
ce recueil.
M. Gray
1°
MM. W.
de
.
la côte
donné lecture d'un mémoire de
secrétaire a
H. Clarke
et J.
Mortimer sur une espèce de poisson
de Surinam, qui a quatre yeux. Selon
ce poisson appartiendrait à r«rdre des Cténoïdiens de
et aurait
quelque ressemblance avec
les
auteurs,
M.
Agassiz,
les poissons fossiles
de la
famille des Pycnodontes. Ses organes de la vision sont au
nombre de quatre ,
autres poissons
et près
fermée
de
,
la paire
mais
postérieure est fort en arrière
Lorsque
la crête occipitale.
alors
yeux des
antérieure ressemble aux
la paire
on voit s'ouvrir
la
la paire antérieure est
paire postérieure
,
un
c'est
des [caractères particuliers de ce poisson de pouvoir clore les
yeux. Les auteurs proposent de fonder pour
lui
une nouvelle
famille sous le nom de Tessaropthatmoïdes. Plusieurs
malgré un dessin très-bien
douter du
fait
annoncé
fait
et ont
,
cru que
pourrait bien n'être qu'un Anableps
nerfs optiques étant encore
néanmoins
le président,
un
M.
fait
poisson en question
le
;
l'existence de quatre
inconnu parmi
Jardine
,
si
qu'il
les
,
il
très-disposé a accueillir cette
qu'au reste,
il
se charge
,
en
avait observé
grand nombre d'anomalies singulières dans
était
vertébrés,
a terminé le débat
disant que dans sa longue carrière scientifique
un
membres,
mis sous leurs yeux, ont paru
nature
la
communication
d'éclaircir ce sujet curieux
,
,
et
en se
mettant en rapport avec M. Clarke.
2°
Le même M. Gray Ut une
description abrégée d'une co-
quille nouvelle pour la Faune Britannique. Cette coquille trouvée
dans l'estomac d'un poisson sur
les côtes
du Northumberland ,
SOCIETES SAVANTES.
122
formerait
selon lui
,
nommer Neara,
alongée de
de
la
lame ou côle
et appelée
de l'Adriatique
,
soit
pas
très-rare, appelé
décomposé de
bas.
L'auteur connaît
l'une de la Chine
,
,
^jux
figupee par
et l'autre
,
nom
de
pas certain que l'espèce Brilanique
Il n'est
celte dernière.
un individu de
fait voir
d'insecte
l'espèce
Psalidognatkus Fiendii, trouvé sur un morceau
comparé
bois de palmier. Cet insecte
a celui
possède déjà M. Cb. Adanson eit d'un sexe différent
différences entre
et
grande dimension
Anatina roslrata par Lamarck
même que
la
M. Wailes
3°
genre
forme grêle
la
décrite et figurée par Olivier, sous le
Tellina cuspidata.
ne
latérale d'en
même
la
propose de
qu*il
remarquable par
dent cardinale inférieure et
la
autres espèces du
Chemnitz
un nouveau genre
,
et qui est
eux sont
grandes, que
si
les
,
que
et les
entomologistes eu
ont formé deux genres.
M. Gray
4"
lit
une note sur
laires sur les coquilles
que
formation des lignes angu-
doivent naissance à des
lignes angulaires colorées
les
glandes
la
de certains Mollusques. L'auleur suppose
;
que
ces glandes sécrètent la matière colorante, et qu'à
mesure que l'animal augmente de volume,
celles-là ont
tendance à prendre une direction divergente.
loppement du Mollusque,
il
le
une
déve-
ces glandes viennent à s'oblitérer,
sera produit immédialenacnl
qui
dans
Si
une nouvelle qui
double et
est
par sa tendance à diverger, forme deux lignes angulaires
,
se propageant jusqu'à la rencontre d'une autre glande formée
de
même
la
mauière qu'elle; alors
une autre glande double qui
phénomènes
iîuccessifs
se
elle s'ojjlilère el
comporte comme
qui produisent alors
colorées qu'on remarque sur
la
se
il
forme
la
première,
les lignes
angulaires
nombre
coquille d'un grand
de Mollusques.
M. Gray annonce qu'on
5**
Muséun> de
la Société,
le
possède actuellement dans
Wombat
tel qu'il a
de cet animal.
Bass
,
Une
erreur typographique ayant attribué à cet individu
et qui a servi à la description
plus grand
nombre de dents
oirigipale
qu'il n'en a en réalité
ayant eu l'occasion d'observer un autre
que celui
ett
questiop formait
tin
,
Wombat ,
autre genre
,
le
été trouvé par
auquel
un
et Illiger
a
il
supposé
a prp-
,
SOCIÉXBS SAVANTES*
posé dans son ouvrage de donner
battus.
La couleur du
le
%%^
nom
Womm
à*Amhlolis
sujet, qui avait été altérée
dans
l'espril;
de vin, a aussi contribué à établir cette erreur qu'il coovieut
aujourd'hui de
rectifier.
M. Turner
6"»
appartenant au
a déposé sur
bureau divers insectes rares
le
Muséum de Manchester,
parmi
et
a un espèce de Lucane de l'Amérique du Sud
du genre Cupes, une troisième du genre Dorcus ,
y
nom
nouveaux ou
rares
crites sont
»
:
I
pour
une autre
un
et enfin
W.
îlope
un mémoire sur quelques poissons
a lu
la
Faune Britannique. Les espèces dé-
Motella quinquecirrata, Mot. vu/garisy Cuvier
Mot. Cimbria; i° Pagellus acerina
3»
;
,
Raja chagrinea;
Raja intermedia^ espèce nouvelle qui
le Raja bâtis et le R. oxyrhftichus ;
4"
^
il
de Dicranorhina.
Le docteur Parnell
ij"
,
groupe que M. F.
insecte fort rare appartenant an
a distingué sous le
lescjuels
entre
formerait un
lien
Raja clavata;
5°
des dents pointues ne sont pas chea ce poisson un caractère
que paraissent
aussi constant
a observé
(ioides; 8"
capito
lo"
;
Mugil
Platessa pala ; 9°
mûr examen
le
M.
Trigla
où
sujets adultes
absolument mousses; 6° Cet tus scorpius
confondu avec
auteurs. M. Parnell
le croire les
un grand nombre de
•
chelo qu'on a souvent
cephalus de Cuvier,
guriiardus.
elles étaient
Platessa liman-
'^°
ou avec
M.
le
L'auteur pense, après un
d'individus de tous les âges, que le T. Blochii de
Yarre'l et T. cuculus de Bloch
ne sont autre chose que de
jeunes sujets de ce poisson.
8" Note sur le Falco islandicus
Himcock. Ce naturaliste
deux espèces
distinctes
,
et discute fort
de parvenir
à cette conclusion finale.
conservé
nom de Falco
le
nom
aliondance.
oiseaux avec
a.
gris
;
quant
de F. groenlandicus; d'après
Voici
la
la
description
,
M.
F.
compris
,
à la
,
.
il
il
a
donc
véritable
lui a
donné
pays d'où elle vient en
donne de ces deux
synonymie.
Falco islandicus; plumage de
plombé ou
travail
à l'autro
qu'il
nom
au long ce sujet avant
Latham
le
par
auteurs,
Dans ce
islandicus
espèce particulière à l'Islande
le
àeS'
qu'on a, sous ce
croit
gris
de souris
,
la partie
supérieur du corps,
barré et taché de café au
lait
—
âOClélÉs SAVANTES*
124
partie inférieure jaunâtre
de
gris
sombre,
queue.
Synon.
C.
,
vol. I
add. D.
,
Falco gyrfalco ; Tur.
falcon
Dimension.
Penn.
,
Lath.
— Mâle
,
,
arct.
,
Penn.
,
falcon
vol. I, p.
— Iceland
,
,
zool.,
arct.
Penn.
r
Jd,
zool.
,
y
arct., zool.,
Linn,, vol. I, p. i58.
n° 5o.
adulte, long,
lo pouces. '— Femelle
p.
,
falcon
p. 252.
vol. I, p. i58.
5
marquée de bandes ou de tacheâ
que la
— Iceland falcon
— Greenland
267. — CoUard
et fig.
,
,
moins longues de 1/2 pouce
ailes
p.
i
9 pouces. Envergure
Envergure 4 p»
pouces.
9
p.
i
a pouces.
b.
Falco groenlandicus ; fond du plumage blanc pur, partie
supérieure marquée élégament de taches en fer de flèches, d'ua
gris sombre];
même
partie inférieure et tête barrée de
moins longues de a pouces que
queue
la
,
les
,
ailes
secondes pri-
maires plus longues.
Synon.
et fig.
—
Qyrfalcon, Penn.
arct.
zool.
,
vol. I
,
,
— Falco groenlandicus Tur.
jeune)
Tur. Linn.
I,
pag. 147. — Falco Islandicus
Linn., voL I, pag. i58,
pag. ibS.-^Falco candicans; Tur.
— Iceland façon. Var. Lath., pag. 71, — Spotted iceland
pag. a32.
vol.
1
,
,
Liiin.
,
,
(le
,
,
,
vol.
,
;
falcon.; Var. Lath., 71.
Dimension.
1
— Mâle adulte,
p. Il pouces.
Envergure 3
long,
p.
i
p.
9 pouces.
— Femelle
10 pouces.
9° Le colonel Sykes adresse une note sur un animal rare de
l'Amérique du Sud
,
décrit par d'Azzara sous le
même
jubatus. La description
nom
de ce voyageur
de Canis
croire à
fait
l'auteur que l'animal n'appartient pas au genre Canis. Il diffère
de celte famille par
ses
mœurs
nocturnes et solitaires
,
par une
queue plus épaisse, mieux fournie, une tête plus aplatie , des
yeux plus petits, un museau plus effilé et un cou plus ramassé
que
les
chiens. S'il diffère
du renard et du loup,
cher du genre hyène
et
,
du chien
,
il
est
M. Sykes pense
ou plutôt
encore plus éloigné
qu'il faut le rappro-
qu'il formerait
un nouveau
genre qui représenterait celui-ci dans l'Amérique.
10°
Sur
Actinies
,
les corps
par
gemmifères
M, T.
et les filamens
vermiformes des
P. Teale» L'auteur après avoir rapporté
,
SOCIÉTÉS SAVANTES.
l!>.5
\es opinions divergentes des naluralistes sur ce sujet,
une
ïsijre
description
donne
anatomique très-détaillée du système mnscu-
des Actinies, et relève en passant plusieurs erreurs où sont
tonnés
les zoologistes
qui se sont occupés de ce sujet
;
puis
il
passe à l'examen des corps geramifères et des appendices ver-
miformes de ces Mollusques. Les corps gemmifères sont au
Dombre
d'environ 200 et apparaissent sous forme de masses
alongées
,
attachées au bord interne de la rosette
composé de plusieurs
attention
,
horizontaux qui
replis
est
deux membranes
une couche compacte de Gemmules.
Après avoir enveloppé ces Gemmules
en opposition
le corps
chacun
;
déployés avec
consistent, sous le microscope, en
délicates enveloppant
•cent
,
forment
et
gemmifère
,
membranes
ces
se
pla—
mésentère au moyen duquel
le
est attaché.
Les Gemmules sont rondes , excepté dans un état avancé de
'développement
réciproque.
,
ou lorsqu'elles se déforment par une pression
On remarque
aisément une dépression centrale qui
indique l'ouverture buccale
,
mais sans tentacules.
'Cremmules se sont développées
,
elles
Quand
ces
forment des dépressions
'considérables dans le corps gemmifère, en repoussant en avant
;la
membrane
ffacile
Dans
délicate qui les enveloppe.
de les détacher avec
la
cet état
,
il
est
pointe d'une aiguille. Leurs dimen-
sions sont à peu près uniformes
,
excepté qu'on
en trouve
'quelques unes plus petites disséminées parmi les autres. Il n'y
a pas parmi elles de gradation et elles ne paraissent pas arriver
•successivement à maturité, ainsi que le suppose le docteur
'Spix. Il n'est pas rare,
néanmoins de voir, à
la
même époque
mères avec des Gemmules dans des
'de l'année des individus
'états respectifs très-divers
de développement. La couleur de
ces Gemmules est aussi très-variable.
— Les filamens vermiformes
sont attachés par un mésentère délicat au bord interne de
chaque corps gemmifère
'Convolutions
,
ils
;
se
composent de nombreuses cir-
s'étendant de la partie inférieure
sont couleur blanc de
•extrêmement mous
,
lait
,
et cédant avec la plus
pression d'une aiguille. Supérieurement
•délicats,
qu'on ne peut
du
corps. Ils
de l'épaisseur d'un crin de cheval
,
grande
ces
facilité à la
Blamens sont
les suivre jusqu'à leur origine.
si
Infé-
,
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Ift6
rieurementjils sont d'une dimension plus forte,moins contournés
et passent par
une ondulation simple dans l'estomac où
terminent. Pendant la vie
vermiculaire distinct
ces filamens ont
,
même après
ils
se
un mouvement
avoir détachés de l'aniaial.
les
Quand on en enlève plusieurs et qu'on les place dans l'eau
de mer ils manifestent une faculté locomotrice considérable
,
qui dure pendant quelques temps
'leur
,
et tant qu'ils -conservent
forme extérieure; mais au bout de vingt-heures,
qu'une
plus
fraîche,
ils
se
conserver, en étendant
verre sur lequel on
l'eau
filament avec son mésentère sur
le
le fait
des oviductes
La fonction de
sécher.
mais
,
;
c'est
ils
L'auteur est parvenu à les
l'alcool.
encore un problème, beaucoup d'auteurs
est
comme
ne reste
décomposent en moins d'une demi -heure
davantage dans
|)ersistent
il
Dans
floconneuse blanchâtre.
substance
les
un
ces filamens
ont considérés
une chose que M. Teale re-
gardecommeimprobable, tant parla petitesse de
termine que par les dimensions des Gemmules,
la
on n'y
démontrer que
la
a jamais découvert d'œufs.
Tout
paraît
et
partie qui les
dans
le fait,
reproduction des Actinies est rigoureusement une génération
gemmipare interne
,
dans laquelle
les
Gemmules
arrivées à
maturité, percent leur enveloppe et viennent se loger entre les
espaces intermusculaires
"l'eau
de mer
,
oii elles
sont exposées au contact de
incessamment renouvelée
et véritable stimulant
de leur développement ultérieur. L'auteur, en l'absence des
preuves directes sur
la
nature de ces filamens vermiformes
soupçonne que ce sont des glandes
gues aux folicules saiivaires
animaux un peu plus
qui
,
dans ce cas
,
,
la
M.
le
analo-
élevés dans l'échelle de l'organisation et
fourniraient les sécrétions nécessaires à l'ac-
complissement des fonctions de
Il»
folliculaires alongées,
pancréatiques et hépatiques des
la digestion.
docteur Bellingham dépose sur
le
bureau et donne
description d'une espèce d'Ascaris qu'il a découverte et qu'il
propose de
nommer A.
Alata. Le caractère distinctif de celte
espèce, c'est que l'extrémité postérieure serait plus large que
l'antérieure*
12°
M. Hope donne
ques sur
lecture d'un
la classification
mémoire
Remar-
intitulé
moderne des Insectes. Voici
le
résumé
,
SOCIETES SAVANTES.
(le
ce travail
:
i° les entomologistes
12^
modernes, dans leur clas-
bornés presque exclusivement aux caractères
sification, se sont
de l'organisation extérieure; 2"
n'ont eu que rarement
ils
par'uillemenl recours à l'organisation interne
mentaire auquel
être considéré
ont
ils
comme
jouer un rôle principal,
fait
ou
canal ali-
le
;
ne peut
indiquant d'une manière certaine qu'un
animal se nourrit de matières végétales ou animales, et n'est
nullement propre
la classification
à
des insectes
3"
;
n'ont
ils
pas adopté généralement uu principe uniforme de classification,
et tous ont introduit
quelque principe particulier d'une impor-
tance très-faible et secondaire
;
4° enfin,
il
n'y a qu'une étude
approfondie du système nerveux qui puisse conduire à un sys-
tème plus naturel que
i3°
M. C.
B.
celui qui est
Sowerby met sous
adopté aujourd'hui.
les
yeux de
la section cjuel-
ques individus de U Encrinus moniliformis qui présentent di^
verses monstruosités dans le
nombre
dans
el
forme des
la
du bassin, des plaques costales et scapulaires ainsi
que des bras, chez lesquels on observe de manifestes et de nombreuses variations dans la forme normale de l'espèce. Par
acicules
,
exemple
,
on remarque de 5
et scapulaires, et de
g
membres delà
tention des
des tubercules de
la
à
6
plaques pelviennes
,
costales
à i3 bras. Il désire surtout fixer l'at-
de forme
section sur les variations
surface externe des jointures des doigts
quelques unes de ces jointures étant presque dépourvues de
tubercules
,
d'autres en présentant de très-aigus et irréguliers
et d'autres enfin
d'une extrême irrégularité.
,
Il insiste enfin
sur ce fait que lorsque deux colonnes vertébrales ont été pressées
l'une contre l'autre, elles présentent toutes
et des dépressions correspondantes,
l'exactitude de l'opinion de Muller,
animaux devaient
i4° M. Jenyns
être
gnes, et entre autres
quer
du
les caractères
»$.
mous pendant
a déposé sur le
le
deux des élévations
démontrant
suivant lui,
,
qui supposait que ces
leur vie.
bureau une
série
Sorex tetragonurus dont
qui diffèrent beaucoup
,
il
an S. telragonurus
^
mais dont
fait
selon lui
castaneus Fen., qu'il avait d'abord considéré
variété
de Musarai-
il fait
,
remarde ceux
comme une
aujourd'hui une
espèce distincte, après en avoir étudié trois individus d'âges dif-
Îi8
NODVELT.ES,
férens. Cet
animal se distingtie surtout sur la'belle''couleur
brun-maron des
parties supérieures
du corps
,
quelques
et par
autres différences dans la largeur de la queue et la forme
crâne.
du
'-'
(
La
suite
au prochain numéro.
)
NOUVELLES.
On vient de recevoir , au muséum de Paris , un bel individu
de cet animal remarquable auquel M. Natterrer à donné le nom
de Lepidosiren
(
i838, p. 4o
cord sur
la
).
,
et
On
dont
sait
a été question dans cette
il
que
les naturalistes n'étaient
nature de ce vertébré
qui tient en
,
Revue
pas d'ac-
même
temps
des poissons et des reptiles. L'examen anatomique qu'on a
fait
de l'individu arrivé à Paris, démontre que c'est un vrai reptile
voisin des Salamandres; c'est, jusqu'à présent, le seul batracien
qui offre des écailles semblable à celles des poissons.
Il est
pro-
MM.
Duméril et Bibron publieront bientôt les observations qu'ils ne manqueront pas de faire sur ce singulier
bable que
animal.
Nouveaux membres admis dans
la
Société Cuvierienne.
157. M. Eichard Harlan, docteur-médecin, membre de diverses
Académies savantes, etc., etc., à Philadelphie présenté par M. le doc:
teur Roherton.
158.
que,
M.
le
etc., à
comte de Là Ferté, membre de
Chinon présenté
:
par
M.
la Société
Chcvrolat.
entomologi-
MAI
1839.
TRAVAUX INEDITS.
I.
Note sur le Bibos de Hodgson , nouveau sous-genre de
mifères par M. Adolphe Delessert.
Mam-
,
L'animal qui forme
connu en Europe
II
pour
a été publié
type do ce sous-genre est encore peu
le
première
la
nom Ae Bos frontalis {i), que G.
figuré de
Malheureusement
donnée paraît avoir été
un
est produite par
comme
,
,
sous le
(2), etdécrit et
sous le
nom
Bos
de
que ce savant en
dessin peu exact
,
a
car
bosse élevée que cet animal porte
la
sur la partie antérieure de son dos
simple loupe graisseuse
(3),
figure
faite d'après
ne rend pas très-bien
M. Lambert
Cuvier adopte
la
de Paris.
les collections
par
fois
nouveau par Frédéric Cuvier
siVietaniis.
elle
dans
et n'existe pas
bosse qui n'est pas une
,
M. Lesson
le dit
(4)
mais qui
,
un très-grand prolongement des apophyses
montantes des premières vertèbres dorsales.
Dans
M. Hodgson
temps,
ces derniers
Catmadou
résidant à
déric Cuvier avaient publié ce
frontalis et
dans
les
Bos
MM.
ignorant que
,
silhetanus
en a
,
procès-verbaux de
,
gouverneur et
Lambert
et
Fré-
bœuf, sous les noms de Bos
donné une bonne description
la Société asiatique
du Bengale (5),
en proposant avec raison d'en former un sous-genre des Bœufs,
sous le
nom
de Bibos ^ mais en
spécifique, celui
servé
,
de
lui
donnant un troisième
S abhœmachalus
puisqu'il est postérieur au
Lambert. Quoiqu'il en
soit
.
Ce nom ne peut
nom
de Frontalis
la description
,
,
publié par
du savant Anglais
donnant une idée exacte de l'animal qui nous occupe
croyons utile de
la
reproduire
(1) Trans. of Lin. Soc.
(2)
Eègne animal
,
,
(4)
(5)
Manuel de
N° 66 juin 1S37
Tom.
vol.
2e éd.
,
t.
iei.
VII,
I
,
Mamm. t. III
Mamm. p. 393.
(3) Hist. nat. de
,
II.
,
pi. 4.
p. 2S0.
,
42»
liv.
,
,
p. 499.
Année iSSg.
nom
être con-
q
,
nou^
TRAVAUX
l3o
INÉDITS.
Après des reclierches très-pénibles
«
me procurer
réussi à
les
et coûteuses
dépouilles complètes des
,
eoBn
jai
deux sexes du
Gauri-gau. Les côtes sont au nombre de i3 paires seulement;
crâne des deux sexes est remarquable par sa grandeur e> par
le
un
front large,
surmonté d'une énorme crête transversale demi-
cjlindrique. G'^st le prolongement des vertèbres dorsales seu-
lement qui produit l'élévation extraordinaire de
du corps
rieure
anté-
la partie
vertèbres cervicales n'étant nullement
les
,
prolongés. L'élévation s'étend longitudinalemcnt de la première
à la dernière
paire de côtes: elle est plus
uoncée eu avant
et s'abaisse
grande hauteur de
vertèbres
,
est
bosse, produite par le prolongement de ces
la
de i4 pouces au dessus de
vertèbre
c'est la troisième
brusquement pro-
insensiblement en arrière. La plus
Ix
,
la
colonne dorsale et
partir de l'extrémité antérieure
qui atteint cette hauteur. C'est cette particularité qui rend
nimal très-remarquable;
le
nombre de
mais
est
Bœuf, ou
le
classé
comme
tel
plus grand développement
du front, par
:
bon
animal l'apparence d'un Chameau ou d'une Girafe,
J'appelle ce type Bibos ; c'est
,
soit
qu'on suppose
qu'il
la tête.
un nom qui
indique un
est
également
Bœufà^une
grandeur
comme Bis et Bos ) ou un animal tenant du
du Bœuf (quasi Bi-Bos). Vous vous rappelez mes
extraordinaire
Bison et
dessins
saillie
cette dernière particularité ostéologique
en faisant toutefois abstraction de
>)
,
sous-genre ou
des vertèbres dorsales
à cet
par
comme un
grandeur remarquable de sa crête frontale et par lu
donne
,
forme générale de son crâne
s'en distingue suffisamment,
il
tjpe séparé, par
la
il
ses côtes et par la
,
l'a-
(
du crâne
,
comparés
du Bœuf commun
;
à
ceux du Buffle privé
personne ne pourrait
,
et
sauvage
en voyant ces ca-
un Bison
si on admet
Quanta moi j'ai toujours considéré le Gauri-gau comme un chainon séparé entre
mais c'est tout récemment qu'en me prole Bœuf et le Bison
curant des squelettes complets des deux sexes, j'ai été à portée
de vérifier le fait. Je ne doute pas que VUrus des anciens (qui
ne nous est connu que par des crânes fossiles) ne soit un Bibos,
c'est-à-dire un animal du même type que notre Bœuf sauvage
ractères
,
supposer que cet animal
est
l'exactitude des descriptions de Cuvier.
;
,
,
TnAVAUX INÉDITS.
des forpts vierges
décider
si
teuf:s, car
mon
lieux
et autres
l3l
Gaurus ou
iinimal est le
Je
déserts.
le
Gai'oœus des au-
gau Bœuf,
nom
d'autres, Bison,
distinct
,
Subhœmachalus.
soit
donCj
le
Gauri—
le
ce qu'il est en réalité,
mon
pas; en conséquence, je dois donner à
» Ainsi
ou
n'y a pas de description assez claire de l'un
il
de J'aulre de ces animaux. Queh|ues uns appellent
le sais
pourrais
iip
Gauri-gau des
ne
je
type un
»
Bibos
forêts élevées est le
Subhœmachalus, Nob., et forme le type du nouveau sous-geure
Bibos. La Société en aura actuellement une description trèsexacle et minutieuse
d'un côté les particularités ostéologiques
:
déjà mentionnées donnent à notre animal
pant de nouveauté
à tout ce
Les
que
les
un caractère frap-
donnent un nouvel intérêt
et de l'autre
,
anciens nous ont appris sur leur Urus.
poils sont aussi
Bœuf, seulement
fournis et aussi couchés que ceux
du
sont un peu plus allongés, et frisés sur le
ils
front et les cuisses. Ses couleurs sont en général brunes
noires
,
ou variées de noir
de blanc.
et
queue
Lia
est
ou
très-
courte et ne descend pas jusqu'au jarret. Toutes les particularités
de
la
structure de cet animal retombent dans le caractère
du sous- genre et ses caractères spécifiques peuvent être décrits
en deux mots « Le grand Bibos indien sauvage avec les
:
,
poils fournis et couchés
10 pieds
,
depuis
aux épaules
,
le
,
d'une couleur noire ou brune
museau jusqu'à
la
Gauri-gau de l'Indostan.
mâles
J'ai tué plusieurs individus
et rare espèce à
Tullamaley, dans
le
queue
,
la
de cette belle
et femelles
Mysore
,
à
20 milles des
mêmes montagnes
On m'a dit qu'on le
base de ces
élevées d'environ 7,800 pieds.
où on
aussi dans le Travancor,
Ce Bœuf
le
est très-sauvage et
le
trouve
qu'à la hauteur de
dessus du niveau de
J'en
ai
trouvé dans
la
mer
les
Salem, dans leCarnalic
;
,
,
prend avec des
3 à
animaux
4>ooo
tué
ai
qui sont
trouvait
filets.
naturellement très-hardi
se défend facilement contre tous les
haut
»
Weelgeries, plateau situé aux confins du Malabar. J'en
quelques individus à
ayant
et 5 1/2 de
féroces.
et
,
pieds environ
sur le penchant des
il
On ne
au
montagnes.
montagnes de Shewroy-Hill près de
on
l'a
tué aussi près de Gitigée,
à
60
milles N.-O. de Poudichéry, et, d'après le rapport de porsonnes
TRAVAUX INÉDITS.
ïSa
dignes de
foi
il
,
paraîtrait qu'on l'a tué
fréquemment sur tou-
Gates qui s'étendent depuis Surate jusqu'au cap Como-
tes les
Etant cette année à 200 milles de Bombay, sur
rin.
de Mahabuliswhur, des chasseurs anglais m'ont
dans
Enfin,
le voisinage.
l'avoimué
répandu, en plus
paraît qu'il est
il
ou moins grande abondance depuis Surate
montagne
la
dit
en suivant
,
les
di-
vers plateaux qui se trouvent intermédiaires entre le Nepaul
et les
On
Gates, jusqu'au Sylhet,
m'a
même
district situé
Bœuf
assuré que ce
dans
Bengale.
le
répandu dans
est
chaîne
la
des Gates qui longe la côte de Coromandel.
Les Anglais qui habitent l'Inde donnent au Gauri-gaii ou
Gangli-gauXe?,
noms de Sylhet-Catle, de Gjally
Les habitans du Carnatic
gue tanmul
J'ai
Cdtc-yrme^ ou Buffle des
,
et
de Byson.
de Pondichéry l'appellent, en lan-
et
bois.
rapporté plusieurs peaux préparées dès deux sexes de ce
bel animal
ainsi
,
Tableau de
que des crânes.
des oiseaux Accipitres [Raptores), par
la fanjille
R. P. Lesson.
l'«
Sect. Diurnes.
— Genres
1" fam. Serpentariete.
9..
Dicholophus
lllig.
,
Lophorhfnchus ,
fam. VuLTURiDE^.
Geoff.
2«
;
Dumér. {Gypagus
Vieill.) 6.
S\v.
,
Car Lama
Vieill.
Vuhur
3.
Vieill.) 5.
Gypogeranus
i.
Brisson
,
L.
,
;
Falconidés,
—
1° Aquilineœ.
[Caracara
Gymnogenys ,
[Paraslfalco
Less.) i5.
y
-;.
Cathcturus,
,
Storr.)
,
lùycter, Vieill.
Vieill. 12.
Gymnops
;
,
[Catharista,
,
Poly-
Spix.)
12.
Pandion
Smith.
Less. {Helolarsiis
j
Harpyia
20.
Brisson.
25. Uruhilinga
Sav. {T r torchis
,
Leach.)
,
Sav. 17. Circactiis ^N'ieiW. 18. T/ierathopius,
tornis^ Yig.
,
Mareg.
,
,
Less. {Po/yboroides, Smith.) 14. Mili'ago, Spix
,
16. Haliœtus
./^yai'/a
Sarcoramphus
lllig.
9.
lllig.
)
Sav. (Gj'paëlns
,
,
Microdacljdus
Neophron, Sav. [Gj-paëtos, Bechst.)
Vieill.
j
4'
Catharlhes,
Phalcobœnus, d'Orbig. 11. Daptrius
borus
;
Palamedea^ L.
;
{Alecturus, Gray.) 8. Phenc
3° fam.
îo.
{
y
;
,
Bateleur, Levaill.) ig.
Cuv. [Thrasactos
22. Spizaëlus
Less. 24-
^
Vieill.
,
Hœma^
Gray.) 2i.
{Morphnus
,
Cuv.)
Spizasiur., Less. 25. Cyniindis
^
——
—
TBAVArX
Cuv. 26. Rostkramus
thoteres
^
AsI urina ,
Cuv.
Less.
l33
;
Accipitrineaî. 27.
Hcrpe-
Physcta
Maca-
Vieill. 3o. Accipitcr
,
Ray
giisj Vig. (Diodon^ Less.; Bidcns, Spix.
,
,
— 56. lerax
3° Falconidese.
38. i^û/co
L.
,
polriorcliis
33. Lophotcs, Less.
)
Gampsonjx, Vig.
39.
Ictinia
;
Hierofalco
^
(iVcrfwj
,
Vieill.
^
Vig. 37. Icracidea, Gould.
,
Cerchneis, Bolé
(
Boié
,
Tinnunculus
,
Cuv.)
—
Boic.)
^o.
,
Cuv. 42. .Sufco
Less.
Bechst.
,
(
Buleo
,
,
Vieill.;
j
Hj~
4° ^^^^^oninea'.
Circus
Bcchst.
,
Pernis
Ch. Bonap.) 4»-
{Circus,\C\ï, Bonap.; Strigiceps
Butaëtes, Less.
;
Wil'ugby {Nisusy
Less. Sa. Harpa-
{Leptdogenls, Gray.) 34- J(^iceda, Sw. 35.
—
Vieill.
,
d'Orb.) 28. u4slur, Cuv. (Dœdalion, Sav.)
,
Sparfius, Yicil\.) 3i. Brackyplerus
;
^
INÉDITS.
— 2°
Vieill. (Dcedalioîi, Vig.
gua, Azara, Less.
29*'
,
——
—
^aieo gaZ/uj
,
Less.;
)
Elanus
4' fam. MiLviNEiE. 43.
M
34' Nauclerusj Vigors. 45.
Il" Sect.
5" fam. STRixiDEJE.{Strix
,
Savig. (Etanoides, Vieill.)
,
i7(^«.y,
Bechst.
Nocturnes.
L.) ^6. Surnia,
Dum.
{Nyclia,
Sav.) 47- Scotiaptex, Sw. {Njctca, Ch. Bonap.) 48. JSoclua,
Cuv. ( Scotophylus Sw. ; Athene , Boié ; Nudipcdes , Less. ;
;
Plilipedcs
Less.
,
49. Lophostrix
52. Hcliaptex
Brisson (5«/'o
,
Wied. Nyctipetes
Kctupa Less. 5i. Scops
Glaucidium
;
Less. 5o.
,
Sw. 53. Asca/aphus ,
,
Isid. Geoff.
,
Cuv,
^
Sw.
)
Savig.
54. Asio
^
Cuv.) 55. Phodilus, Isid. Geoff. 56. <5>-/7Umot,
,
Sav. 57. t//a/a, Ch. Bonap. (0/«.y et ?//«/«
Sav.
,
;
^
,
Cuv.) 58.
iS'/no:,
L.
,
Révision de
la famille
des Pie-grièches
,
par R. P. Lesson^
Extrait d'un species des oiseaux (manuscrit).
I.
Pie-grièches types ou coinpressirostres.
A. Carnivores
Genres
:
Chœioblemnia
Genres
:
,
:
Telephonus ^ Sw.
Less. Cosmopolite.
Sw.
Omnivores
B.
Asie.
.,
Sylvaines.
:
Lanius
Corvinelta
,
Less.
—
Afrique.
Buissonières.
Malaconotus
,
Vig.
— Afrique.
Crocias,
— Colluricincla, Vig. et Horsf. — Australie.
Vieill.
—Afrique. — 2
espèces.
Tem.^
Prionops^
— — —
— ——
—
TRAVAUX
ï34
mÉlDITS;
C. Entomophages : Sylvicoles.
Genres Entomot^orus, Less. {Lanius
:
Lanictems
Afrique.
—
Less.
,
,
Sw.)
et 'N/laiis,
— Afrique.
—
Falcanculus, Vieili.
Çychloris, Sw. {Laniagra, d'Orbig. et La Fr.)
Australie.
— Amériq
Lanio, Vieili.
— Amériq. — OxjrnotuSfS^. —
Afrique.
IL Pie-grièches longipenncs ou Hirondelles.
Sw
Genres: Tephrodornis,
—
Asie.
mus
^
—
Asie.
— Hj'psipctcs, Vig. —Asie.
Leptopterjx , Horsf.)
Vieili.,
in. Pie-grièches
Genres
Vanga,
:
riasis, Less.
—
Phonjgama
Artami'a, Isiù.Geoïï.
Ocypterus^ CuV. {Arta~
,
longirostres
ou Corvines.
— Pty— d'Afrique
Platylophus Sw. —
—
— Garrulax,
{Craleropûs
Buff.
Iles
et d'Asie.
Iles d'Asie.
Less.
Iles d'Asie.
,
Asie.
Less.
,
Sw., lanthoc'ncla, Gould).~Asie.
ÏV. Pie-grièches conîrostres.
A. P. Tangaras. Gehre Cissopis ,Yie\\\. Amer.
G.
Edolius, Cuv.
Asieet Afr.
B. P. Loriots.
—
:
—
C. P. Mésanges.
D.P.
Merles.
—
:
— G.
:
Pardalotus
,
G.iPicnonotus, Kuhl.
Vieili.
—
— Asie.
— Ceblepjrt's,
Asie.
— Afrique. — Eriicwora Sw. — Asie. — Tricophorus
— Afrique. — Trichixos Less. — Asie. — Micropus
Sw. — Asie. Polj-odon, LaFr. {Andropadus, Sw.) — Afrique.
Cuv.
,
,
Tenim.
,
— Aplonis^ Gould. —
E. P. Sjlvies.
Asie.
— G.
Fireo
:
F. P. Motaciiles. G.
—
,
:
Vieili.
,
Enicura
,
— Amer.
Temm.
—
Asie.
— Ajax
{Eupetes Pars, Temm.).
Less.— Asie.
V. Pie-grièches Ampélides ou syndaclyles.
Genres
PtUochlorls, Sw. {Collurampélis, Less.)
,
— Amer.
Sw. —
:
— Pachfcephala, Sw. —
? Leiolhrix Sw. — ? Pteruthius
Australie.
,
,
— ? Eopsaltria,
Sw.
Description d'une nouvelle espèce de Pie-grièche tuée à Oran,
{Lanius algeiiensis)
Cette Pie-grièche retrace sur
la
,
par
M. Lesson.
côte méditerranéenne d'A-
frique, les Lanius excubitor et meridionatîs
formes,
la
taille et
presque [entièrement
j
dont
elle a les
la coloration.
Com-
TKAVAUX INÉDITS.
parée minutieusement à chacune d'elle
distinguée
il
Corpore brunneo-griseo suprà
super auriculas et oculos
lata aterrima
niveo
:
«
ïœniâ
infrà.
alis nigris
;
retrouvera
Roslroet podibus
griseo
,
Calaloguc
le
la
cùin speculo
pennis alarum secundariis cerculo albido terni
;
rectricibus mediis atris
ribus niveis
9
est fflcilcniont
probable qu'on
est
en«iEspagne. Voici sa phrase diagnostique
nigris.
en
peut être un jour enrichir
et viendra
,
des espèces d'Europe, car
,
leleralibus albo terminatis
i
n.itis
;
cxlerio
;
ciim flamnmla atlerrimâ in medio parte.
,
35
I
elle
,
Long,
»
l
Po'l*
Celte Pie-grièche a le bec robuste, fort; le dessus de
la
tête
gris-brun, plus foncé que sur les autres parties qui sont d'un
gris-cendré assez intense.
delette noir profond
et le devant
,
du cou sont gris-blanc
le
ventre
,
une large ban-
les côtés
;
le
1
auri-
1
du cou. La gorge
bas du cou
,
le
iburaxj
sont gris fortement nuancé de cendré.
Les couvertures inférieures de
au gris-blanc. Les
frontal naît
un peu sur
culaire, en descendant
les flancs
Au bord
qui traverse les régions oculaire
,
tectrices
la
queue sont grisclair, passant
de
alaires sont grises terminées
blanc. Les tectrices secondaires sont noires terminées d'un
rebord étroit blanc. Les pennes secondaires sont brun-roussâtre
aussi terminées
,
de blanchâtre.
le milieu des rémiges.
franchement noires;
blanc
Un
La queue élagcea
les latérales
miroir blanc occupe
ses 4
et les plus externes sont blanches
,
flammèche noire à leur centre. Cet oiseau
à
,
gueur
totale. Il a été tué par
corvette
vu
est
,
commandant
pennes moyennes
sont terminées ou bordées de
avec une longue
9 pouces de lon-
M. Joseph Massion
la station
,
,
capitaine de
et le seul individu
que
j'aie
déposé au cabinet de Rochefort.
Révision de
la famille
des Fourmillikrs {Myioiherideœ)
,
par
R. P. Lesson.
Bec comprimé, denté
1" Tribu
:
;
ailes courtes et concaves.
Fourmilliers buissonniers.
emplumés au dessus du genou
dcnlé
,
très-comprimé. Vont
;
— Tarses médiocres,
doigts libres.
à terre et se
Bec crochu
et
tiennent sur les bran-
ches basses des arbres ou dans les buissons.
— ——— —
—— — —
TRAVADX INÉDII*
l36
A. Fourmilliers Pie-grièches. Bec très-denté, très-crochu.
Genres
TamnopJùlus
:
,
Vieill.
—
Vieill.
— Amérique.
—
— Amer.
Sw.
Drjrmophyla, Sw. Amer.
Amériq.
Notodela, Less.
Formicii'ora^
Rhamphocœnus-
B. Fourmiliers Merles. Bec comprimé, peu denté, tarses et
queue courts.
Genres
Myiagrus ,
:
Boié.-
— Amériq.— 3/yrmo/Aera,
phaga
Horsf.
Lacép.
,
— Asie.
)
— Amérique.
Myiothera
— Myophaga
,
Chemœza, Vig.
,
Illig.
— Amériq. — Myrmeco— Timalia,
Lesson. —
Vieill,
(
Asie.
— Amérique.
G. Fourmiliers Gobe-mouches. Bec légèrement déprimé;
tarses longs;
Genres
queue très-courte.
Brachypteryx , Horsf.
:
—
— Conopophaga
Asie.
,
Vieill.— Amérique.
2= Tribu
Fourmiliers Rhynomyes. Bec court
:
narines re-
;
couvertes par une écaille. Habitudes terrestres. Oiseaux courreurs
rarement buissonniers.
,
Genres
Isid.
Kiltliz
3=
Merulaxis (Malacorhynchus, Ménét.) Rhinomye
:
— Amérique. — Megalonyx
Geoff.
,
Hylactes
Tribu
,
Kyng, Leptonyx, Sw.
du genou. Ne perchent
mères comme
:
Chlorisoma
les petits
Eupetes,
Sw.
,
Myioturdus
Less. Pteroptochos
—Amérique.
,
,
Fourmiliers Galllnacées. Tarses nus au dessus
:
point
pondent par terre, sur des
Genres
,
—
courent sur le
;
feuilles.
sol.
Les femelles
Les petits suivent leurs
des Gallinacées.
—
— Asie. Pitta, Cuv. —
— Myocincla, Sw. — Amérique.—
—
Ménét. W^ied.' {Grallaria
Temm.
Asie.
Asie.
,
Boié,
:
Fourmiliers syndactyles. Doigt médius soudé au
,
,
Vieill.)
Amérique.
4^
Tribu
doigt latéral.
Genres
Ménét.
:
Tinactor
— Amérique.
,
VVied. Tamnopldlus
Pithys
,
Oiseaux rares ou nouveaux de
de Bordeaux
I.
Itts
,
,
Vieill.
pi. col.
5^.
—
Vieill.
OxjpigUj
la collection
du docteur Abeille,
par R. P. Lesson.
Pityriasis gymnocephaluf, Less.
Temm.,
,
— Amérique.
Ile
Barita gymnocepha-
de Sumatra.
—
,
XKAVADX INÉDITS.
187
—
—
Bucco mjstacophanosj Temm., pi. 5i5.
tra.— Mâle et femelle.
3. Bucco frontalis , Temm., pi. 536, fig. i
2.
Ile
.
de
Suma-
Ile
de
Su-
matia.
4.
Bucco
dibus nigris
Rafflesii, Less.
;
setis rostro
;
genis auriculisque aterrimis, puncto
rubro notatis. Macula lulea
lineatis.
snprà viridi prasino, remigibus
tincto
;
Ile
:
Temm.
,
,
;
gulâ et collo anle-
Corpore
,
alis,
corpore infrà
atris;
caudâinfra cœruleâ.— Long.
Timalia Trichorrhos
5.
coUi
laterali
plumis clarè
riori azureis, his
pe-
et
sincipite nigris;
,
parte superiori rubro-sanguineo
vertice et occipite et collo
tinctis. Superciliis azureis
— Roslro
espèce inédite.
,
longioribus; fronte
9 poil.
caudaque
viridi luteo
— Hab. Sumatra.
—
694,
pi. col.
fig. !•
de Sumatra.
6.
Muscicapa erythrogaster, Shaw, Lesson
7.
,
Thétis
,
pi
.
41
— Nouvelle-Hollande.
fig. 2.
Icteria dumicola, Vieill., Encycl. 2, p. 702, gai. pi. 85.
—Amérique septentrionale.
Pipra pofyglotta, Wilson. L'in-
dividu n'avait pas le thorax orangé, mais d'un jaune d'or pur.
Le
reste parfaitement
8.
cycl.,
Il, p.
t.
670
,
plètement décrit par
sincipite
alis,
comme
Turdus jlwipcsy
,
genis
,
dans
Vieillot,
sericeis.
,
277
espèce 125. Cet oiseau est assez
M.
— Rostro
Vieillot.
collo anteriori
,
caudaque nigerrimis. Pallio
corporis et
les descriptions.
nouv. Dict. xx
thorace
,
:
8 poil.
En-
et pedibus luteis
;
abdomine medio
,
dorso, uropygio, lateribus
,
tectricibus inferioribus griseo-ardesiacis.
— Long.
et
incom-
— Hab.
Ptilosis
insula Trinitalis hispanio-
lensis.
9.
Pjranga œstwa
^
Vieill.,
Encycl. ii, enl. 741*
Tana-
gra mississipensisj auct.— Mexique.
10.
Sitta carolinensisy Lath., esp. 3.
11.
Tanagra Scrankii f Spix
fig. 1.
,
,
pi.
— Amérique septent.
5i; d'Orbigny,
pi.
24
,
— Pérou.
12.
Sj'h'iapensilisy L., enl. 686,
i3.
Antims correndera, Azara.
—
fig.
i.
— Etats-Unis.
Chili.
14. Sj/uiUaxis ruficauday Vieill., Encycl.,
t.
II, p.
ôaa.
—
TRAVADX inédits;
l3B
CuUcifora elegans, Less.
i5.
p.
Zool. de
,
Thétis
la
Il,
i.
,
323.— Chili.
Tamnolanier, genre nouveau. Type
i6.
fidiis, Lcsson.
Pilangus chilensis
Tyrannus
^
Ejdoux
Tamnolanius
:
Lesson
Thétis
,
Gervais
p.
323.
pi.
63. Tamnophilus lifidus, Kittlilz, Acad. Pclersb.,
pi. I.
—
17.
gutluralis
,
,
,
//-
ZoU.
,
,
Favorite
,
465,
p.
Chili et Valparaiso.
Tamnotanius ferrugineus, Lesson. -^ Sincipite nîgro
corpore insiiper ardeisiaco, infrà cinnamomeo
;
gulâ griseâ.-^
;
Hab. Mexico.
18. y^ttagis Latreilliïj Jeune, Lesson, Illust. Zool., pi. 11.
—
Chili.
ïg. Lessonta erythronotos
Swainson, Gen. of birds
,
II,
t.
,
2.— Chili.
p. 248. Buffon, enl. 738, fig.
ao. Motacitla picata, Francklin, Proceed,
t.
I, p. il 9.
—
Calcutta.
21.
—
Troglodytes platensîs, Vieill., Encycl.
t.
,
II
472'
p.
,
Chili.
22. Brackypteryx bicohr
cipile, gcnis
race,
,
Lesson. -^ Corpore suprà
,
caudaqvie brunneo-sj)adiceis
abdomineque albo
;
,
sericeo; tibiarum pluniis castancrs.
tre livide^ pedibus subincarnatis.
— Long.
sîn-
gula, collo, tho-
Ros-
— Hab.
5 poil.
:
Sumatra.
23. Pardalotus macutatus
Sumatra
lies de
24.
^
Temm.,
,
,
Temm.,
Horsf Zool. reseaseh
600, Gg. 3.
in
,
pi. col.
442»
figure d'Horsficld est très-exacle
niédiocre ou appartiendrait à
25. PlijUornis Mullerii,
Sumatra.
pi. col.
de Bornéo.
Timalia gularis
thera gularis
La
et
fig:
celle
une autre
Temm.
— Fcemina. — Rostro
supra prasino, viridi-luteo infrà
,
i«
—
lie
de Sumatra.
Temminck
de
pi. col. texte.
gulâ luleâ.
6
—
;
Ile
de
corpore
Duabus maculis
cœruleis mystacalibus. Orbitis circulo luteo cinctis.
p. poil.
fort
espèce.
et pedibus brunneis
;
Mfio-
Java.
— Long.
:
lin.
26. Genre nouveau
— Bec moins long que
,
voisin des Barbus. Caloramplius, Les.
la
tète, robuste
que haut, y-ès-comprimé sur
les côtés
^
,
plus large à la base
convexe en
deiisus,
,
TftAVÀtX INÉDITS.
muni d'un
arête dorsale
recourbé à
pointe
la
,
entamant
i5()
plumes du front
les
bords presque droits
à
non
férfcure
renflée en dessous. Narines frontales
trous arrondis. Ailes
2*
brève
les 3"
,
,
4'
courtes,
5"
,
Tarses faibles, courts,
,
i"
à
réinige
frà
3
,
formée de 12
rectrices.
pedibus sanguineis
;
inédite.
— Rostro
corpore suprâ brunneo, griseo in-
sanguineo tincto. Alis, caudaquebrunueis.
lin.
rudimentaire
2 doits en avant et 2 en arrière.
à
Caloramphus sang-uinolentus, Les., espèce
;
l'in-
;
percées en
,
6» et 7» égales et les plus longues.
Queue médiocre, écbancrée
rubro
peu
bran-
et lisses, à
otes distantes et robustes; commissure sans soîes aucune
,
— Hab. Sumatra,
—Long.
:
6
poil.
Description de deux Coléoptères nouveaux découverts par
M.
le
vicomte de Lamote-Baracé
,
aux environs de Chinon
(Indre-et-Loire), par M. Goérin Méneville.
jéphanlsticus Lamotei^ Guér. Cette jolie espèce est tellement
distincte des
de
A. emarginatus
et pusillus
,
qu'il serait superflu
faire ressortir tous les caractères qui l'éloignent
insectes,
suffira
il
de dire qu'elle
est
de ces deux
de forme beaucoup plus
allongée et plus étroite. Son corps est d'un noir bronzé brillant, long de
4 millimètres
lement. La tête est grosse
en avant
et large
,
de 3/4 de millimètres seu-
plus large que longue
,
échiincrée
finement ponctuée avec de faibles impressions ar-
,
rondies représentant de gros points. Le corselet est un peu
plus long que large
large
que
la tête
,
tronqué droit au bord antérieur
en avant
,
rétréci en arrière
,
fonds sillons transversaux, rebordé sur les côtés couvert
pressions qu'on remarque sur
un peu sineux
moins deux
la largeur
du
avec
,
fois
la tête
;
corselet à leur
la
aussi
tes
im-
son bord postérieur est
les angles assez aigus.
plus longues que
-,
ayant deux pro-
Les élytres sont au
tête et le corseîel réunis,
de
base, se rétrécissant ensuite in-
sensiblement et arrondies au bout. Leur surface est garûie de
points enfoncés rangés en stries, elles ont
un
sillon longitudinal
près de la suture et au milieu et leur bord est fortement sinuée
près de
la
base.
Nous avons dédié
cet insecte à notre honorable confrère
,
l4o
M.
TRAVAUX INÉDITS.
vicomte de Lamote-Baracé
le
mologie avec un grand zèle
et
qui
,
s'occupe d'Enlo-
auquel on doit déjà
verte de plusieurs espèces entièrement nouvelles
décou-
la
ou que l'oi
,
n'avait pas encore trouvées en France.
Monotoma
Blaif^ii,
Guér. Nous avons cherché en vain cette
espèce dans la Monographie
M. Aube
Ann.
(
sine de ses
soc. ent.
M.
Monotoma
des
VI,
t.
,
p.
picipes et bret^icollis
453
,
).
mais
quelques caractères assez tranchés.' Dans
sur
deux
le front
M.
M.
il y a
un peu
picipes
peu
,
visible
sur
Dans
la
angles postérieurs du corselet sont coupes
brei'icollis les
que chez
tandis
,
milieu
le
ce qui ne se voit nullement chez la nôtre.
,
obliquement
une
en diffère par
elle
petites impressions longitudinales
obliques, et une autre punctlforme
du vertex
la
publiée par
,
Elle est très-voi-
sorte de saillie épaisse
la
nôtre ces
mêmes
angles offrent
tuberculiforme et que nous n'a-
,
vons trouvé mentionnée dans aucune des espèces ni de M. Au-
be ni de M. Kunze
mar
,
La Monotoma
limètres et
I
,
saillans
,
en at'ant
,
Revue entomologique de Ger-
la
p. 383.
Blaii>ii est
d'un brun foncé, longue de 2 mil-
/4 et large de près d'un millimètre. Sou corps est
assez allongée
gulaire
dans
,
2« cah.
1889,
avec
,
arrondi sur les côtés.
angles postérieurs
les
arrondis et garnis de ^ ou
:
elle
,
La
tête est courle, trian-
derrière les yeux,
5
ponctuée et chagrinée. Le corselet
est
assez
poils crochus et dirigés
est
de
forme carrée, un peu plus long que large, coupé droit en
avant, avec
les
rondis
côtés
,
les
angles antérieurs très-peu saillans
droits
postérieurs saillans
leux
;
la surface
et elle offre
,
,
faiblement crénelés et
épaissis
est assez
bombée
très-faibles fossettes
assez rapprochées entre elles.
assez ar-
les
angles
en un petit bourrelet tubercu-
de ce corselet
en arrière deux
,
,
chagrinée
,
oblongues et
Son bord postérieur
est
très-no-
tablement prolongé et arrondi en arrière. Les élytre. sont un
peu plus larges
bout,
,
arrondies sur les côtés
et couvertes
lesquels
on
,
un peu tronquées au
de points enfoncés rangés en lignes
et entre
voit de petits poils courts et couchés. Les antennes
et les pattes sont
d'un ferrugineux plus ou moins obscur.
Cette espèce.a été trouvée dans des détritus de plante; nous
—
,,
ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX.
l'avons dédiée à
M.
Blaive
l4l
entomologiste zélé qui habite
,
M. de Laniote, le château Du Coudray, près Chinon.
A roccasion de cette description nous ferons remarquer
qu* M. Aube a été problablement trompée par l'inspection
d'individus qui avaient été mouillés quand il dit que plusieur Monolome ojffrent de chaque cdic de la tcte en arrière
des yeux i un petit appendice spiniforme légèrement arqué
et pointu. Nous avons constaté sur deux des espèces de M. Aube
avec
;,
,
,
,
(
Quadricollls et Spinicollis
)
que
ces
prétendus appendices
spiniformes ne sont que des poils crochus agglutinés ensemble
et
semblant alors former une petite épine. Ces poils existent
chez
les
individus frais de toutes
les
espèces
,
mais
tombent
ils
très-facilement au moindre frottement.
II.
AVALISES D'OUVRAGES NOUVEAUX.
Recherches physiques et médicales, ou Mémoires originaux
de médecine , chirurgie, physiologie, zoologie, géologie et
aiiatomie comparée, illustrés de pbinches contenant 160 fig,
par
M. Richard Harlan
D. M. F. L.
,
seur d'anatomie comparée, etc.
de diverses académies
,
S.
Lond.
à Philadelphie,
,
profes-
membre
et sociétés savantes, etc., etc., etc.
grand in-8° de 653 pages avec planches. Philadelphie, i835.
1
vol.
Ce beau volume
est
rempli de mémoires importans
,
tous
bien connus des naturalistes et qui placent leur auteur au rang
des premiers zoologistes de notre époque. Ces mémoires sont
en si grand nombre qu'il nous est impossible d'en donner
môme
le titre
,
contentons nous de dire qu'ils sont indispensa-
bles à tous ceux qui veulent être au courant de la science et
qu'on ne peut étudier avec
fruit
la
zoologie de l'Amérique,
sans les consulter.
Observations sur
(G.-M.)
la disposition
côte est et de l'intérieur de
et des descriptions
(
naturelle d'une partie de la
Sumatra
,
avec des remarques
de quelques animaux, par S. Muller.
Tydschrif voor natuurlyke geschiedenis
derhoeven|, i835, 4°
dl,
,
etc.
,
par
Van-
)
D'après l'auteur , le SemnopUhecus cristalus se rapproche
ANALYSE d'odvraGES NOUVEADÏ.
J4a
du Semn. maurus ,
Il
aussi bien par ses formes
conslilue cependant une espèce distincte.
que par
M.
S.
delà présence du S. maurus à Sumatra, tandis
mœurs.
ses
Muller doute
qu'il possède
déjà plusieurs exemplaires du Scmn. cristatus.
Parmi
les
teur cite
espèces de mammifères les plus
communes
VHjlobates spidactytus. Sa voix
:
,
l'au-
claire retentit
partout dans
les Lois. Il vit en troupes de deux à cinq individus.
Ces observations sont accompagnées de trois dessins faits
d'après nature, par Vauort
,
et
représentent très-bien la phy-
sionomie des Hylobates syndacljlus
Les Ecureils
contrées, sont
:
communs
plus
les
Sciurius hicolor
^
,
Siamang
Se. insignis et Se. viltatus,
Fr. Cuv. Ce courageux voyageur a trouvé
fois
VHjrlogale tana
,
AgUis.
et
a rencontré dans ces
qu'il
Temm. Dans
là
pour
la
première
des endroits plus bas
,
oa
rencontre plus particulièrement VHylogale jwanicus.
Le Cernas equinus
et le Cer^'us vtunitac ont été trouvés à la
hauteur de 4,000 pieds.
Le Rhinocéros
très-répandu partout. Le Tapir est très-
est
commun à 2,000 pieds au dessus du niveau de la mer.
M. S. Muller parle aussi d'une collection d'oiseaux
hauteur
.de
parmi lesquels
nouvelles.
il
y en
11 figure
Trogon Mackloli
Bucco
oorti,
,
ricata
,
,
a de très-rares et
la
tête
^
Boié
,
la
mer,
une vingtaine d'espèces
des espèces inédites suivantes
Tr. Jlagrans
,
Psilopogon pyroloplms
Phœnicopterus elongalus , Glaucopis
Timalia lugubris
diadematus
tués à la
,600 à 2,000 pieds au dessus du niveau de
1
Tim. milrata ,
Eurilaymus psillacinus
,
Muscicapa
,
,
occipilalis^
Tint, striolala^
manuscrits; Pilla venusta
:
Enicurus
Myothera lo-
solilaris
Musc,
,
concrela, Ixos leucogrammicus, Ixos tj^mpanislrigus.
(
MÉmoiue
dans
la
Méditerranée,
à
Mémoire sur deux nouvelles
dans l'Océan, par
délia
P. J. Vanbeneden.)
sur six nouvelles espèces de Céphalopodes trouvées
Nice, par M. J.-B. Verany.
espèces de Céphalopodes trouvées
M. J,-B. Verany.
(Extraits des
Acad. roy. délie science di Torino,
avec planches.
)
2= série
,
Mem.
t.
II
,
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
M.
Veran^-
connu
qu'il
a
un zoQlpgjslc
et>l
par
(les Siivans
les
comnmniqués
à
plein do
M. de Férussae
mer de Nice quelques espèces
,
et cité Irès-honora-
sur
les
grand
le
Plusieurs de ces
figures.
des variétés très-intéressantes d'espèces
déjà connues ou n'en sont
dans
découvert dans
donne des descriptions
il
accompagnées de bonnes
espèces constituent
le verra
Il a
intéressantes de Céphalopodes
qui lui ont paru nouvelles et dont
détaillées
,
magnifiques dessins de Céphalopodes
tîl^ment par ce savant dans ses travaux.
la
\l\'^
et d'iiislruclioii
zî-le
que déjeunes individus
travail
Céphalopodes. Voici
comme on
,
que publie M. Âlcide d'Orbigny
les
noms que M. Verany donne à
6 espèces.
Eledon Geneiy Octopus Carence, Octopus Salutii
ses
Colndctli
,
Loligo
ces descriptions
,
Marmorœ
M. Verany
Loltgo Berlhclotii.
,
A
,
soit
dans
le
LoUgo
de
indique plusieurs autres espèces
M. de Fé-
qu'il a découvertes à Nice et qui sont publiées par
russac
,
la suite
Magasin de Zoologie
,
dans d'autres
soit
recueils.
Dans
le
second mémoire, on trouve
la
description
du Loli-
gopsis Bomplandii , Verany, espèce des plus extraordinaires
et tout-à-fait
neuve
,
caractérisée surtout par ses bras qui sont
terminés par un petit bouton
premier a été trouvé mort
,
,
le
et de
V Onjchoteulhis Moris. Le
second
était
dans l'estomac d'un
(G.-M.
Dauphin.
Catalogo sistemactio,
quilles observées par
56
pag., avec
Jims
i
etc.
M.
— Catalogue
l'Abbé Erumati
pi. lilhograp.
cette publication,
;
Broch. in-8° de
Goritz, i836.
M. Brumali
décrit les Mollusques
terrestres et fluviatiles de son pays, Monfalcone, situé au
ouest de
la
mer Adriatique;
connaissance
)
systématique des co-
c'est
à
lui
des espèces mentionnées
Férussac, dans son magnifique ouvrage,
aussi
que
par M.
comme
nord-
l'on doit la
le
Baron de
de Monfalcone
près Trieste.
Ce Catalogue
atteint
un double but
,
celui de faire connaître
au dehors une partie des richesses naturelles de
donner un
livre
l'Italie
,
et
de
presque élémentaire auxétudians. Nous savons
l44
ANALYSE d'oDVRAGES NOUVEAUX.
que M. Brumati
propose de donner une suite aux illustra-
se
tions de sa patrie,
pour ce qui concerne
les
mollusques
ma-
La conscience qui dinVe
rins, les poissons et les mammifères.
cette première publication nous fait souhaiter les autres.
Ce
travail est précédé d'un
avant-propos
,
d'un dictionnaire
des mots techniques italiens et de quelque vue générale. Il
mentionne ensuite 89 espèces dont
Nous croyons devoir
nouvelles.
tions suivantes
regardées par
>^
comme
lui
observa-
faire à leur sujet les
:
Le n" 8. Hélix lemmiscata^ Brumati
n'est peut-être
,
que
l'une des variétés de VH.'clnctaj Millier, modifiée par le voisi-
nage de
mer.
la
Le n° 25. H.
Jdrsuta,
Brum., correspond
à 1'^. fehuriana,
Férus.
Len°
peut être regardé
a. 5«Zi/n?«^/fV/ora//i',Brum.,
comme
une grande variété blanche du B. acutas, Brug.
Le n°
T.
Le n"
3. Clausilia cincta,
Stentii
,
Achatina cornea
,
Brum
Brum.
est
,
,
Rossmaessler.
Les n" 4> 5. Paludina palula Brum.
sont déjà connus sous les
P.
VA. Algira, Brug.
est très-proche à la Cl.
et
P. minuta Brum.,
noms de L. expansilabris
,
IHig. et
inustis^ Fér.
De même on
pèces; ainsi
doit aussi rectifier quelques unes des autres es-
n° 3i, Hélix algira
le
,
est
VH.
verticillus^
Le n° 29, H. acutimargo Ziégl., est VH. gemoncnsis y
Fér. (H. isodoma Jan.). Le n' 26, H. cornea. Drap., eslVH.
intermedia, Fér. Le no2, Clausilia papill aris , Drap. , donnée
Fér.
^
comme
Mais
espèce, est très-proche à la Clausilia gibbula, Ziégler.
si
M. Brumati
sification spécifique,
il
s'est
trompé quelquefois dans
on voit qu'il en avait lui-même
le
la clas-
doute
;
modifie les phrases des auteurs de manière qu'elles ne con-
viennent qu'aux espèces décrites
suite
;
il
ne se trompe que sur
,
les
et
qu'on
noms
et
les reconnaisse
de
nullement sur
les
caractères.
Après chaque phrase,
ment
italiennes
,
il
une note
donne des synonymies,
principale-
intéressante des variétés
,
l'exacte
ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX.
J
^5
description de plusieurs Mollusques, espèces soigneusement fi-
gurées.
^ Par
les rectifications
que nous venons d'indiquer, on
voit les
produits de Monfalcone se placer exactement dans la Géogra-
phie malacologique.
U Hélix
Hélix feburiana
,
rapport avec les
mêmes
Carniole
,
intermedia
du Nord
,
et
de
le voisinage
vertlcillits, etc., se
mer;
la
VH,
gemonensis, etc., qui
l'Italie supérieure.
du Midi , rassemblés dans
Ce
sont les produits
l'espace de quatre lieues
carrées.
(Ch. Porro.)
— Revue entomologique
Zeitschrift filr die Entomologie.
par E. F. Germar. lu 8° avec
Dans une courte préface
l'auteur
,
après avoir énoncé
,
manière dont ce travail sera divisé
1° Les
mologie
cipalement
les
travaux monographiques
2° L'abrégé ou la traduction
les parties
de l'ento,
et prin-
et les faunes.
avec des remarques
,
les
indique
,
:
mémoires originaux sur toutes
avec exclusion de toute description isolée
,
,
Leipzig, iSSq.
pi.
motifs qui l'ont guidé^dans l'enlreprise de cet ouvrage
la
les
trouvent en
espèces jusqu'à présent propres de la
Carinthie, etc., ainsi que
absolument propre à
est
Bidimus acutus, Ca-
aspersa,
richium myosotis, etc., décèlent
,
des
mémoires ou autres travaux entoraologiques qu'on ne peut se
procurer séparément.
3° L'annonce et la critique des ouvrages détachés.
4**
Des annonces de
livres
servations sur des .sujets
du
avec leur prix
ressort
,
et de courtes
L'auteur annonce qu'il fera son possible pour
chaque année
que
le
1ers
8 gros
»
laires
volume de deux
forts cahiers.
journal ne dépassera pas 25 feuilles
T. 1"
1
i
,
,
environ
i^"^
i
o
fr.
5o
Puuaises
)
,
,
est
faire paraître
Le
prix
6xé
à
,
tant
2 tha-
c.
cahier, avec 2 pi. col.
Mémoire monographique sur
,
ob-
de l'entomologie.
par l'éditeur
,
,
les
avec
iSSg.
Schildwanzen {Scuieli
pi. col.
Après quelques généralités, l'auteur donne un tableau synoptique des genres qui sont au nombre de 23 , dont 6 nouveaux
appartiennent à l'auteur, ce sont
les
genres Arctocoris, Alpho10
ANALVSE d'ouvrages NODVEAUX.
l46
coris
Phimodera
,
Viennent ensuite
Psacasta
,
les
Cnllipltora et Cϔoglossa.
,
caractères des genres et les descriptions
des espèces, avec une phrase latine spécifique en tête, coic-
prennant plus de 3oo espèces.
La planche contient la figure de 8 espèces
et
quelques
2° Mémoire monographique sur les Manlipes
^
d'œil rétrospectif sur les ordres des Orthoptères et des
ptères
W.
par
,
Dans
F. Erichson, avec
cet ouvrage
i
pi.
détails.
avec un coup
(p. 147
Nérre-
).
croyait
l'auteur décrit 24Mantipes, ce qui augnombre des espèces de ce genre que l'on
connues jusqu'à présent. La planche en représente deux
avec
comparaison des organes buccaux des différens genres
mente beaucoup
la
,
le
de Névroptères.
3» Sur la constitution chimique des corps gras, et aperçu
sur les Lépidoptères qui tournent au gras, par le professeur
DOEBNEB (p. 174 )•
4" Trois nouveaux genres de Cigales, par l'éditeur (p. 187).
Ce sont les genres C/asloptera, Xerophloea etPkjlloscelis, les
espèces rapportées sont peu nombreuses.
ïom.
1
"»
I*'
Sur
,
les
a^ cahier
,
avec 2 pi.
Elatérides
aux tarses, par
,
1889.
,
qui ont des appendices
membraneux
l'éditeur.
L'auteur donne d'abord un premier tableau synoptique ren-
fermant deux grandes divisions,
trides
,
où
il
signale
58 genres
Euchnemides
les
,
et les
Ela-
dont aucuns nouveaux
;
ce
qu'un tableau d'ensemble d'où l'auteur extrait ce qui
positivement le sujet de son travail, cette partie donne
n'est
fait
lieu à
un nouveau tableau
en deux parties et con-
divisé
tenant i3 genres, dont 4 nouveaux.
micrepidius ,
Ce
sont les genres
He-
Dipropiis, Hetervpus et Atractodes ; ces
genres n'entraînent pas
la
description d'un
i3
grand nombre
d'espèces.
2'
Le genre Leurospis
phiquement par
J.
O.
(
Hyménoptères)
Westwood
,
,
traité
monogra-
avec 2 pi. (p. 287).
L'auteur établit peu de subdivisions dans son travail
,
il
36 espèces dont les deux dernières seulement pourront
donner lieu à deux sous-genres , les Metallopsis et les Po/w-
décrit
,
,
.
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX,
tomorpha. Les planches donnent
détails
la figure
14^
de 5 espèces el des
de caractères.
Nomade
3° Débrouillcment des espèces d'Europe du genre
(
IJyménoptères
) ,
par Herrich Sciueffer (p. 267).
L'auteur donne d'abord en latin un tableau synoptique des
nombre de 32
espèces au
;
il
désigne ensuite
ou tout-à-fait inconnues on douteuses;
lui sont
nonymie
,
toujours
la
puis
il
espèces qui
les
il
établit la
passe à la description des espèces
description est
,
sy-
presque
accompagné d'une phrase latine.
du recueil de M. Germar, on
t)ans l'arlicle correspondance
trouve
notice suivante
la
trait
de risii
gelrmanlca
].
Oxylelus depressus j Drosophila melanogasler
,
Cytiips quevcus
î'âg.
:
Waltl. Remarques sur divers insectes ( exLygœus apterus , Psylla coleoplrata, Blatta
Pag. 365. M.
^
Microgaster glomeratus
367. M. Germar. Question sur V Acidalia {Vh-Acne)
hriimala.
M. Erichson. Remarques
fag. 3G7.
Cantharis lateralis
Coléoptères.
Sturm
,
,
sur quelques espèces de
Lin., Byrrhus concolor
sur les Ocelles des Slaphytins.
Pag. 371. M. Charpentier. Synonymie de quelques Orthoptères et Névroptères.
tis
sinuata
elephas
,
miles ,
,
de Libellules
bonne
,
,
virens^ tricolor,
Sphingiformis.
Détermination
,
des
Man-
Gryllus
espècefà'
figurées dans les Icônes des insectes de KÀfià-
par Schaeffer
vrage sur
Empusa hyalina,
Locusta elongata, Bradyporus dasjpus
les insectes
;
détermination des Libellules de l'ou-
de Rœsel
;
observation sur
le
Forfkida
minot.
Pag. 383. M. KuNZE. Remarques sur le genre Monotoma
de M. Aube
et description
de 5 espèces nouvelles.
Pag. 387. M. Fra-ïer. Avis sur quelques espèces de Lépidoptères et extrait d'une lettre de M. Boié.
Pag. 393.
M. Germar. Remarques
sur une
Mouche em-
poisonnée.
Pag. 394. Vente d'insectes.
Pagi 365. Sociélé enlomologique de Stettin
celte Société.
-.^j^
,
el statuts
de
l48
ANALYSE d'ouvrages NOTJVEAUX.
Nous ne pouvons que
un
se fait
les
en Allemagne
s'est
voir prospérer
exactement au courant de ce qui
ne peut qu'être bien dirigé entre,
et qui
,
mains du savant qui
vœux pour
des
faire
recueil qui nous tiendra
chargé de sa principale rédaction.
(A. P.)
De QniBDSDAM
aut minus cognitis
iNSECTis Sardini^e novis
,
auclore J. Gêné. Fasciculus II.
Nous avons publié une analyse du premier
important travail, dans celte Rei>ue
fascicule de cet
année i838. Voici
^
le
contenu du second.
Cymendis Marmorce
Dej.
,
,
Lebia nigricollis
Nebria Genei, Dej.
,
nius auricollis , Dalh., Agelcea
[
Prunneri
reflexa,
,
Anthaxia
CantJiaris Genci
,
Attagcnus Jallax
,
losusy Geotrupes geminatus
,
funereus
,
;
Ant. ferulœ
Dej., Canth, inculta
Das. flafescens
,
,
Acmœodera Borji,
sculcllaris
chîorolica, Dasftes ciiictus
Car abus Genei,
Chlœ-
nov. genus e feroniarum tribu)
fulva^ Anisodactylus virens , Dej.,
j4c.
,
Noliophilus marginatus
Atl. maritimus
Dej.
,
,
,
Brullé,
Trackys
Cantharis
,
Nccrophorus
Hister pustu-
Elaphocera obseura, Cc-
,
Sardoa Dahl. Cet. carthami , Dalh. , Trichius facisTentyria
Tr.zonatus^ Gerin. Dorons musimom
,
monticola, Asjda glacialis, As, rusllca, As. Combœ., Philax
tonia
,
,
olalus
,
,
nwalis , Cheirodes surdons , Helops Genei, Dej., Anthicus
mylabrinus, Bruchus meleagrinus, Rhynchites ilicis , Erirhi-
nus atomarius
,
Stenopterus decorus, Adimonia sardoa, Chrj"-
somela stachydis
maculala,
Sparlophila lineala
,
S maragdina ferulœ
Presque toutes
les
Labidostomis cenlro-
deux
Comba. Plusieurs de
espèces sont représentées dans
planches très-bien dessinées par
celles
,
et Papilio hospiton.
M.
F.
qui avaient été déérites dans le fascicule premier ont
été mentionnées
ici
parce que l'auteur ajoute quelque chose
à leur description ou
aux notes sur
leurs moeurs.
Alterum supplementum Coleopterum EuROPiE
catalogum et supplementum
Villa, conlinens species
aliàs,
i.
(G.-M.)
sive addilio
ad
Dupletorum coUectionîs
nunc pro mutua commuta-
ANALYSES d'ouvrages NOUVEAUX
ti.one
adhuc offerrendas
;
149
nec non aliquarum specierutn
emendaliones et synommia quoe in catalogo anni i833
^
,
et
supplemento anni i835 oblatefuerunt. (Br. in-8°de 16 p.
Mediolani, i838.
A
)
de ce nouveau catalogue
la suite
description des espèces nouvelles qui
,
y
MM.
Villa donnent la
figurent
nous approu-
j
vons cette manière de procéder qui devrait être suivie par tous
le catalogue
ceux qui publient
de leur collection. Les espèces
nouvelles européennes décrites ainsi par
nombre de
MM.
Villa
,
sont au
18.
Ces entomologistes zélés et intruits, désirent obtenir des
espèces de Coléoptères d'Europe, en échange
qui sont indiquées dans leur catalogue.
On
ils
offrent celles
peut leur écrire
directement à Milan.
Trois cents animalcules infusoires dessinés à
croscope
par
,
l'aide
M. Pritchard, de Londres.
du mi-
Six planches
gravées sur acier, accompagnées d'un texte extrait de l'ou-
vrage du
même
auteur et publié par Charles Chevalier
,
ing.-opticien à Paris, Palais-Royal. Paris, i838.
C'est
M. Cb.
une
petite brochure in-S"
de 38 pages, dans laquelle
Chevalier a résumé rapidement les faits les plus cu-
rieux qu'offre l'histoire naturelle des Infusoires.
M. Pritchard
les
ces singuliers
animaux
brochure de M. Chevalier
êtres merveilleux
acquis de
figurés d'après les travaux des plus
,
récens et surtout d'après
piquera
Il a
planches représentant un grand nombre de
que
la curiosité et
le
les
planches de
est destinée a
M. Ehremberg. La
donner une idée des
microscope nous a
fait
connaître, elle
déterminera un plus grand nombre de
personnes à observerver à l'aide d'un instrument que
M. Ch.
Chevalier a considérablement perfectionné dans ces derniers
temps.
(
G.-M.
)
Ouvrages adressés à Société Cufiericnne.
L'Académie royale des
de Toulouse, adresse
La Société
ses
sciences, inscriptions et belles-lettres
mémoires pour l'année iSSy.
agricole et industrielle
du déparlement du Lot
l5o
SOCIÉTÉS SAVANTES.
adresse son bulletin. Voici les
i838et
II et 12 de
i
numéros qui nous sont parvenus.
4 de iSSg.
à
<^
SOCIÉTÉS SAVAIVTES.
III.
Académie royale des sciences de Pahis.
—
Séances des 6 en 3 mai i83g.
Rien sur la zoologie.
Séance du 20 mai.' M. Magendie présente le résumé sui-
—
vant de quelques expériences qu'il vient de
faire sur le
sys-
tème ncrveu^.
Les nerfs
«(
sensibles
ils
coupe
Si l'on
>>
sensitifs et les
quant
les nerfs sensitifs
immédiatement leur
,
les nerfs
le
milieu
les nerfs
reste attaché à la moelle épinière est
bout opposé conserve
le
Dans ce
lité.
cas,
moteurs perdent,
sensibilité.
coupe par
» Si l'on
moteurs rachidiens sont également
sont les uns et les autres intacts.
la
,
au contraire
,
va de
sensibilité
moteurs,
bout qui
le
tout-à-fait insensible
une extrême
la
;
sensibi-
circonférence au
centre.
» Si
epupe
l'on
bout qui tient à
au ganglion
à
moelle est très-sensible
perdu
M. Magendie
»
se
au contraire
,
moteurs.
M.
la
les nerfs
moelle entre
le
le
,
le
bout qui tient
toute sa sensibilité.
si
cette influence
moteurs ne se maintiendrait
les divers faisceaux qui la
eux-mêmes peuvent
qui
et
,
;
propose de rechercher
des nerfs sensitifs sur
pas dans
moyenne
Ips neffs sensitifs à leur partie
la
être
distingués
en
composent
sensitifs
et
»
docteur Perron adresse un Mémoire sur
le
Dragon-
goneau. Obscri>alion recueillie à V hôpital militaire de Kasso^
al-Ayniyy au Kaire , en i838. Renvoyé à l'exainep de
,
MM.
Blainville
,
Serres et Milnes
—
Séance du 27 mai.
Mémoire intitulé : De
M.
M.
la
Edwards.
Geoffroy Saint-Hilaire
lit
un
brochure du physicien anglais
Application des
Richard Lamming^ ayant pour titre
et du calcul géométrique aux phéno-
axiomcs de la mécanique
mènes de Célectricité.
.
l5l
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Ce mémoire, rempli de vues ingénieuses
et
dans lequel
le
célèbre académicien rend «ne justice éclatante aux travaux de
M. Lamming, n'ayant que
trayauxdont s'occupe
aux
à le signaler
M. Plowens
la
des rapports trèij-éloignés avec les
Reflue zootogique
,
nous nous bornons
naturalistes.
un Mémoire
lit
intitulé
Recherches étnatomi-
:
ques sur la structure des membranes muqueuses gastriques
et
intestinales.
Ce Mémoire forme
la suite de celui que le savant académiprécédemment et dans lequel il a montre que la membrane muqueuse des lèvres, de la bouche et de l'œsophage se
compose du derme, du corps muqueux et de Vépideime,
cien a lu
Dans ce
travail,
M. Flourens
queuse de l'estomac
lement composée des
compose
M.
celle
de
s'occupe de
et des intestins. Il
trois
bouche
la
membrane muest
éga-
membranes superposées dont
se
de l'œsophage.
et
Lartet annonce qu'il vient de faire un nouvel envoi
d'ossemtns
fossiles
au Muséum.
Il signale les suivans
n'ayant point encore été découverts
Deux Taupes,
1*
la
montre qu'elle
l'espèce vivante
,
comme
:
l'une déjà sensiblement plus petite
l'autre réduite a des proportions
que
moindres
de moitié au moins;
2°
3"
Un
Un
même
de
petit insectivore très-voisin des
fossile
taille
que
celui
accuser des formes
un peu
tat
,
sauf que ce morceau semblerait
plus trapues.
adresse la lettre suivante
puisse avoir l'honneur de
Desman
que l'on trouve vivant aux abords de
nos montagnes pyrénéennes
M. Bazin
Musarcignes;
appartenant bien certainement a uu
:
«
En
attendant que
communiquer à l'Académie
le
je
résul-
de mes recherches sur la structure intime de l'organe res-
piratoire
des
animaux vertébrés, permettez,-nioi d'appeler
l'attention des anatomistes sur quelques petits nniNcles qui sont
restés inconnus jusqu'à ce jour,
a
On
sait
dévcloppé
se
;
que le nerf pneumogastrique des poissons
or, ce nerf, quoiqu'en
rend constamment
à
ait dit le
est très-
célèbre Scarpa
,
des muscles et est par conséquent un
nerf moteur. Partant de ce
fait,
que nous considérons comme uu
SOCIÉTÉS SAVANTES.
102,
sommes demandé si, outre les muscles
tien connus qui meuvent les arceaux branchiaux
il n'en
principe, nous nous
,
ou
existerait point d'autres
nombreux
se rendraient les
du pneumogastrique que nous
'suivions sur
filets
une branchie.de
Merlan.
Nous avons
»
essayé de suivre plusieurs de ces
quelques lames branchiales
et
,
avons cru apercevoir de petits faisceaux musculaires
avons eu de
suite
dans
filets
malgré leur petitesse
nous
,
nous
,
recours au microscope qui a changé notre
doute en certitude.
Ayant sous
»
main une
la
d'Esturgeon
tête
,
nous avons
pensé que ce que nous n'apercevions qu'avec une assez forte
loupe sur
Merlan
le
,
se verrait facilement à l'œil
nu, sur
branchies de ce grand poisson. La préparation que
les
l'hon-
j'ai
neur de présenter à l'Académie prouve que notre attente n'a
point été trompée.
Dans l'Esturgeon
»
dans
les trois
posée, ou sa congénère
interlamellaire
musculaire
de
la
main
chaque lamelle branchiale
,
quarts de sa longueur avec celle qui
que
;
c'est
et
la
op-
dans l'épaisseur de chaque cloison
se trouve
qui se divise à
,
est réunie
lui est
un
petit
muscle
,
ou
faisceau
manière des muscles lombricoides
va s'insérer d'une manière analogue
sieurs tendons qui s'entrecroisent,
aux lamelles
,
par plu-
voisines.
ces petits muscles s'attachent par leur autre extrémité au
Tous
bord
postérieur ou convexe de chaque arceau branchial. L'artère
branchiale et la veine du
ou
situées entre
eux
même nom,
et les
se trouvent comprises
muscles qui vont du corps de
l'os
hyoïde aux arcs branchiaux.
»
Nous avons également constaté
muscles dans
»
En
les
du Maquereau.
auCe sont donc des muscles expi—
se contractant ces muscles rapprochent les unes des
tres les lamelles branchiales.
râleurs.
l'existence de ces petits
lamelles des branchies
Mais nous croyons que leur principal usage
célérer la circulation branchiale, et nous nous
ne remplissent pas
aux
poissons.
les fonctions
est
d'ac-
demandons
s'ils
du cœur gauche qui manque
sociétés savantes.
Association britannique pour
l53
l'avancement des sciences.
Suite. (Voyez le n» d'avril, p. 121,)
M. Gray
i5<»
a lu quelques
observations sur
font les Pholades. Il a rappelé d'abord qu'il
y
les
que
trous
avait divergence
d'opinions entre les savans à cet égard; que les uns regardaient
excavés dans
les trous
à
un
les
roches par ces animaux
purement mécanique,
effet
D'après l'examen de
depuis peu
,
il
la craie
et d'autres à
effets.
Il
a
,
comme dus
effet
de Brighton, auquel
pense aujourd'hui que
au premier de ces
un
il
chimique.
s'est livré
les perforations sont
dues
montré plusieurs échantillons de
Cette craie percée par des Pholades
,
et appelé l'attention sur
certaines fossettes circulaires faites à l'intérieur par les épines
implantées sur la coquille, aussi que sur une impression centrale
produite par une élongation de
surface inférieure.
Il
a
la
coquille dans
un point de
sa
annoncé que cet animal n'occupe pas
toute la cavité qu'il perce, mais la partie supérieure seulement.
Cette opinion a été combattue par quelques
M. Gray
a déclaré qu'il
membres
,
et
ne l'appliquait qu'aux Pholades et non
pas aux autres coquilles térébrantes ou aux Mollusques nus.
16° Sir William Jardine a donné lecture d'un rapport sur
de nos connaissances sur
l'état
Ce sujet,
qui
fait
les
Salmonidés d'Ecosse.
depuis quelque temps l'objet d'une discus-
sion entre les Ichlhyologistes de la Grande-Bretagne,
paraît point avoir encore été
pour
établir les caractères précis et
Salmonidés écossais
annonce
,
;
ne nous
exposé d'une manière assez nette
une synonymie exacte des
nous nous contenterons donc de cette
sans entrer dans l'examen
du rapport de l'auleur
sans rapporter les termes de la discussion à laquelle
il
a
et
donné
lieu.
1']°
M.
Allis rappelle
dans une note que
Bristol avait annoncé, dans
une
le
docteur Riley de
session précédente, qu'il avait
trouvé dans l'Autruche africaine les rudiraens d'un troisième
doigt.
M.
Muséum
Allis déclare
à son tour que ni
les
individus
du
d'York ni ceux qu'il a eu occasion de se procurer
depuis dans ce but
,
ne
lui
out rien présenté qui puisse faire
SOClilÛ SAVAHTSS.
l54
soupçonner l'existence d'un troisième doigt rudiaienlaire dans
cet animal.
M. Treveljan
18"
Rome du
a fait voir
un individu vivant ven.mt de
Coliiber natrix des naturalistes italiens
évidemment de
qui diffère
,
l'espèce anglaise.
19° Le docteur Charlton a mis sous ks yeux de la section
un Tetrao Rakkclhan de Temminck, et a lu une courte notice
pour démontrer que
cet oiseau,
quoique décrit
hybride entre
la
poule du Lagopède Ptarmigan et
bruyère. Cette théorie n'est pas nouvelle
du professeur Wilson de Lund,
l'autorité
cherche encore
à la fortifier
que tous
;
elle est
le
qu'un
Coq de
appuyée de
et le docteur
Charlton
en annonçant qu'on n'a encore pu
parvenir à découvrir et à décrire
tandis
comme une espèce
n'est en réalité
distincte par ce célèbre ornithologiste,
la
femelle de cet oiseau
;
ans on envoie un grand nombre de mâles en
les
Angleterre.
20° Sur les Sternoptixinées, famille de poissons osseux»
par
M.
le
docteur Handyside, d'Edimbourg.
L'auteur donne l'histoire de cette famille et décrit ensuite
avec détail une espèce nouvelle de ce genre
peler S.Cœlebes, pour
dont
elle se
la
qu'il
propose d'ap-
distinguer des S. Jdermaniel Olfersiij
rapproche beaucoup. Voici
la place
qu'occupe ce
poisson dans les méthodes de classification.
Poissons osseux,
Ordr. 5. Malacoplérigîens abdominaux.
Fam.
4* «)
Salmonidés
;
B) Sternoptixinées.
Genre
i*'
Espèce
Sternoptix.
oc)
S Hermanii
.
;
P) S. Cœlebes.
Genre
2^ S.
Olfersii.
21 "Distribution des Pulmonifères terrestres en Europe, par
M. Edw.
Forbes. Ce travail étendu n'est guère susceptible
d'extrait
l'auteur
;
y passe en revue toute l'Europe,
qu'il par-
tage en quatre grandes divisions testacéologiques où régnent
certains
genres et certaines espèces.
les modificiitions
Il fait
ensuite connaître
que diverses circonstances font éprouver à
SOCIÉTÉS SAVANTES.
telle division toute
roches,
et des
rlK)mme,
içs
etc.,
cHmalologique
montagnes,
l55
que
tels
,
les élévations,
qui multiplient, propagent,
anéantissent les espèces
;
enfin
il fait
du
nature
la
sol
l'influence do
diminuent ou
un appel aux
naturalistes
anglais pour l'aider dans la confection d'une carte géographi-
que des Mollusques
Bretagne
terrestres et fluviatiles
dans
la
Grande-
en prenant pour modèle une carte de géographie
,
botanique, dressée par
M. Brand
et établie d'après les principes
philosophiques.
les plus
22° Notice sur
la
présence annuelle de quelques individus delà
tribu des Stercoraires
Durham
sur la cote de
(LestrisJ
par
,
M. Edw. Backhouse.
Le premier de
Rickarcisonii
,
au bout de i5
ces oiseaux qui arrive à la côte, est le Leslris
qui \ient en septembre, et
à
20 jours, par
le
il
est bientôt suivi
L. pomarinus
,
et tous
deux
font place vers le milieu d'octobre au^^^aa, qui disparaît de
même
23"
au bout de 3 semaines.
M. Jenjns
d'elles a déjà été
pas donné
fait voir 2
espèces inédites de Cimicides; l'une
annoncée par
les caractères.
On
Latreille
la
,
qui toutefois n'en a
trouve en abondance dans le
nid des Martinets; l'autre a été rencontrée sur une Pipistrelle.
Il
propose pour
l'autre celui
la
première
montre en quoi
insectes et
nom
le
de C. pipistrelU
;
il
de C. hirundinis
donne
diffèrent
ils
le
et
caractère
du C.
pour
de ces
lectularius des
auteurs.
24**M-Owen a donné
lecture d'un rapport
ordonné par
l'asso-
ciation sur l'état actuel de nos connaissances relativement
animaux marsupiaux.
Ce rapport très-élendu embrasse
mière
,
M. Owen
la seconde
,
considère
la
trois parties
particularités
trouvés en différentes localités
de
si
la
pre-
de leur système reproductif.
termine par l'examen des ossemens
à
dans
zoologie des Marsupiaux; dans
leurs rapports avec les autres Mamifères, et dans la
troisième les
peu
;
aux
,
fossiles
et qui
Il
de ces animaux
ont donné lieu depuis
vives discussions entre les savans anglais et étran-
gers.
25«M. Yarrell a entretenu la
section sur
une nouvelle espèce
l56
SOCIÉTÉS SAVANTES,
d'Éperlan
pêchée dans
,
la baie
de Rothsay
,
et
dont
il
donne
la
description. Sa formule serait, selon l'auteur,
D.
Il
1 1.
— P.
14.
— V.
— A. 12. — C.
12.
propose de donner à cette espèce le
26" M.
W. Hope
i838
bles de
,
et
nom à'Osmerus
19.
hebridicus.
a lu enfin une notice sur les insectes nuisi-
en particulier sur
Tipula
le
trilici
de Kirby.
(Malepeyrb.)
NOUVELLES.
Premier congrès scientifique italien a
Un
congrès scientifique en Italie
nouveauté
,
est
Pisb.
non seulement une
mais encore une bonne fortune pour
,
les
savans de
tous les pays. Les amis des sciences applaudiront de toute leur
force à cette heureuse idée, qui indique que
mouvement
point rester en arrière dans le
derne.
Honneur donc au souverain
Toscane fût,
comme
toujours
,
la
l'Italie
ne veut
scientifique
éclairé qui a voulu
mo-
que
la
première à donner l'impul-
sion des progrès. Gloire à la ville de Pise qui doit recevoir dans
son sein les savans étrangers qui viendront resserrer
les liens
de cette confraternité scientifique qui a tant contribué aux
progrès des sciences naturelles et physiques, en France, en Al-
lemagne
et
en Angleterre
Honneur
aussi
!
au jeune prince qui a donné l'idée de cette
réunion
:
lauriers
pour sa couronne scientifique
puisse-t-il cueillir dans cette assemblée de
!
Les palmes de
sont aussi glorieuses que celles cueillies sur
taille
;
elles sont
le
nouveaux
la science
champ de ba-
surtout plus durables et procurent plus de
Nous nous empressons de remplir les vœux
du congrès en donnant toute la publicité possible à la lettre
bien à l'humanité.
suivante
:
« Monsieur,
»
La renommée toujours croissante des réunions annuelles
des professeurs et savans naturalistes allemands dans une ville
d'Allemagne, auxquelles sont conviés aussi les savans étrangers,
a été surtout répandue et appréciée , à la suite d'un article in-
.
NOUVELLES.
l5;>
tome XCI de la Bibliothèque italienne (i) lu avec
Depuis long-temps , tous ceux qui cultivent les scien-
séré dans le
avidité.
du
ces en Italie, brûlaient
La lecture de
semljlable.
croître
:
vœu ne
ce
savans et
les
la ville
les
désir de voir chez
eux une réunion
sus-mentionné ne
l'article
fit
que
l'ac-
unanimement exprimé par
de nos facultés qui pensèrent que
tarda pas à être
professeurs
,
de Pise était très-convenable,
pour opérer une réu-
soit
nion semblable, dans les formes simples des réunions g'ermaniques, soit pour choisir
prochaine
» Si
deuxième
le
où
la ville d'Italie
se tiendrait l'année
congrès'italien.
l'amour du sol natal ne rend pas suspects de prédilec-
tion quelques signataires
de cet
écrit
si
;
jugement de nos
le
confrères ne donne pas à notre choix une opinion diverse
nos pensées
nous espérons
,
qu'il sera
s'élève majestueuse au milieu
scienliGques sont importans
de personnes
;
de
elle
En
de
effet, Pise
monumens
péninsule; ses
peut loger un grand nombre
heureuse, peuplée de savans,
elle est riche,
;
agréable et tranquille.
la
approuvé.
En l'honneur de
religion
la
losophie et des beaux-arts, elle conserve encore
de
,
la
la
phi-
tour élevée
du haut de laquelle le plus grand des philosophes naturalistes
que la Toscane a donnés à la patrie commune contemplait le
,
ciel
Jusqu'à présent
»
que
rivalisent de zèle
,
les princes
de
la
confédération germani-
pour posséder dans leurs états
des naturalistes allemands
;
mais ceux-ci
,
la
réunion
tout en se montrant
reconnaissans de ce désir, ont toujours procédé avec indépen-
dance
,
dans
le
choix du lieu de leur réunion. Sans retourner
de beaucoup en arrière, nous voyons
lui offrir la riante
d'Autriche
la
le
grand-duc de Baden
Fribourg, après avoir vu S. M. l'empereur
recevoir dans la capitale de la
Bohème. Le
roi
de Wurtemberg l'ayant convoqué un an auparavant à Sluttgard
,
maintenant
c'est le tour
offert la ville délicieuse
nion,
11 n'est
venu
duc de Toscane
à
personne
n'allât pas
(1) Biblioteca Italiana,
t.
du prince de Waldeck, qui a
de Pjrmont pour
la
la
prochaine réu-
pensée que S. A. R. le grand-
immédiatement au-devant du désir
XCI,
p. 267.
l58
NOUVELt.ES.
exprimé par
les
savans de ses étals.
qui celte circulaire est adressée
que no«s> que
S. A.
R.
que particulière tous
,
Il
aucun de ceux à
n'est
qui ne sache tout aussi bien
grand-duc possède dans sa bibliothè-
le
les écrits
qui ont rapport
que
la
de savoir,
sévère société royale de Londres a donné le rare
nommer
ple de
des
à l'histoire
sciences naturelles, qu'il cultive avec lant de zèle et
exem-
ce prince son correspondant.
de tous, conformé-
» Ainsi, d'après l'avis et l'approbation
ment aux usages reçus pour les réunions des naturalistes allemands nous ferons connaître que le congrès scienlitique de
,
Pise aura lieu pendant les vacances
i5 octobre
,
représentées
toutes
compris l'agriculture
donc
Ainsi
»
d'automne 1889, du
auquel prendront pari tous
,
savans
les
,
sciences physiques et naturelles
les
médecine,
et la
au
1^'
où seront
,
y
l'humanité.
si utiles à
nous nous empressons de prévenir
les
pro-
fesseurs des universités des étals italiens, les chefs des corps
du génie,
musées
Turin
,
le
des jardins botaniques
agricoles, des
,
membres des académies de Rome de Catane, de
de Bologne , de Modène de Naples, de l'Institut de
,
,
Milan et
pour
les directeurs
les
,
les
présidens des académies étrangères
congrès
,
afin qu'ils puissent à leur
collègues et correspondans
naissance
à leurs
accueillis
parmi nous sur
la seule
,
du jour
fixé
tour en donner con,
qui seront bien
réception de leurs diplômes
respeclifs.
»
Nous nous étendrons
fort
peu sur
vent naître pour l'avancement et
sciences
,
des rapports établis entre
pays qui prendront part
à cette
les
le
avantages qui peu-
perfectionnement
eux par
réunion
:
des
les
savans de cinq
c'est
une chose trop
avérée aujourd'hui,
»
Le congrès
sera présidé pendant loute sa durée par le plus
ancien professeur italien;
parmi
les professeurs
il
choisira à son
de l'université de Pise.
gré
le secrétaire
Au deuxième jour,
l'assemblée générale se divisera en autant de sections qu'il
un président italien ayant un
du même pays. L'assemblée générale fixera aussi
séance du troisième jour le lieu de la réunion pour 1 84o.
sera nécessaire, et présidées par
secrétaire
dans
»
la
Dans
les
premiers jours d'août on expédiera de nouvelles
NOUVELLES.
etli-es circulaires
mens
$q
I
fera comiaîlro tous les rcnscignc-
i'otî
nécessaires polir le logement, tt tout ce qui pourra
ren-
4re agréable
vetiir
ou
j
et
commode
séjour de ceux qui youdronl bien
le
parmi nous.
»
Signé
Florence, 28 mars iSSg.
prince Charles-Louis Bonaparte; Vincent Anti-»nori, directeur des musées de Florence ; Jean-Baplisle Amici,
»
:
astronome; Gaétan Giorgini
Pise
;
Paul Savi
,
provéditeur de l'univCrsité de
,
professeur d'histoire naturelle à Pige
rice Besfalini, professeur de clinique à Florence.
Cet appel généreux ne sera pas
de tous
très professeurs, et ils
ils
à cette
appelleront de tous leurs
va suivre, un nouveau congrès
Nous espérons que
— Les
savaiis
savans et illus^
,
première
dan.<5
c'est
et
savante réu-
vœux pour chaque année
une
de
ville
péninsule.
Rome
réclamera
une pensée digne du savant
ponlife qui occupe aujourd'hui le trône de Saint-Pierre
que seconde avec tant de
qui
la
sainte, l'antique
la ville
première cet honneur
la
,
Maii^-
prouveront par leur empressement toute
l'importance qu'ils accordent
nion;
en vain.
fait
pajs, viendront se joindre à vous
les
;
»>
,
et
profond cardinal Lambrus-
zèle le
chini.
23 mai iSSg.
Paris, ce
Docteur Carron bu Villards
,
Professeur d'oculistique.
M. Janvier, médecin de
temps
cer
à
Madagascar
aux zoologistes
de Poissons
et à l'île
marine, qui
de Bourbon
qu'il désire se défaire
et Crustacés
sont préparés avec
la
sont étendues
un grand
comme
dessin
;
a
séjourné long-
nous prie d'annon-
d'une belle collection
des mers de Bourbon. Ces animaux
soin et
conservent leurs couleurs naturelles;
leurs caractères
,
s'ils
une grande perfection
les
;
ils
nageoires des poissons
étaient dans l'eau et
montrent
ainsi
leurs yeux sont en émail et exécutés d'après le
queM. Janvier en
a fait d'après l'état frais. Les Crustacés
sont également très-bien préparés
;
ils
conservent aussi leurs
couleurs naturelles. Ces deux collections sont composées d'espèces très-curieuses et en offrent plusieurs de nouvelles pour
la science
,
elles
peuvent surtout convenir à un musée.
NOUVELLES.
l6o
Les Poissons, au nombre de
1 24 échantillons , portent tous
noms sous lesquels on les connaît à Bourbon. Outre ces
deux collections M. Janvier possède plusieurs beaux échar
tillons de zoophytes et 23 objets curieux , tels que boucliers
de sauvages , flèches , nattes , etc. Pour acquérir ces collec-
les
•
,
tions,
on doit s'adresser à M. Janvier, boulevard Montmartre»
n" 16, à Paris.
M. Ed. Legrand,
de
héritier
en adresse
sire la
belles
le
catalogue
,
,
comme
ci(ée
,
est très-ricbe
1
nous
4 espèces
ï5,ooo
Lépidoptères 7,3o'j
celle des
;
plus
l'une des
en espèces rares et nou-
velles de tous les pays. Celle des Coléoptères contient
individus formant 5,3
,
en nous priant d'annoncer qu'il dé-
vendre. Cette collection
de notre époque
magnifique collection de
la
M. Roger de Bordeaux
Coléoptères et Lépidoptères de
M. Ed. Legrand
individus en 2,606 espèces. S'adresser à
,
maison Marie Brizard et Roger à Bordeaux.
Enfin, nous signalerons aux entomologistes ,1a vente d'une
collection de 5, 000 Coléoptères de tous pays
mée
,
S'adresser à
M.
le
docteur Martin
,
rue Breda
DÉCOUVERTE du Clufiger longicomis
Le Claviger
,
nom-
classée et
,
contenne dans 4^ boîtes en bois en forme de
,
livres.
2.
en France.
longicornis vient d'être trouvé par
M.
Blaive
,
entomologiste zélé dont nous avons déjà eu occassion de citer
il en a pris plusieurs dans une fourmillière de la
Formica fulva ^ située dans un bois, sur une hauteur, près
du château Du Coudray
aux environs de Chinon. Cette
les recherches;
,
fourmillière était placée dans
La découverte de
intéressant
,
car on
cet
une
vieille
insecte eu
sait
que
le
(
Hab. cum formicis
, i833 , cl. ix
Mag. Zool
,
est
qu'il
78
à 94,
y
est
Souscripteurs
:
MM.
Fieusseux
même
,
,
n'a
très-
Aube
,
)
(G.
la
très-
fait
Gcrmania rarissimus
in
pi.
I^ouveaux membres admis dans
libraire à Leipsig.
un
longicornis
Clai>lger
encore été trouvé qu'en Allemagne et
rare.
souche de chêne.
France
M.)
Société Cdvierienne.
libraire à Florence et
Michelsen
,
,
JLEV 1839.
I.
TRAVAUX INEDITS.
Essai d'une nouvelle manière de grouper les genres et les
espèces de l'ordre des Passereaux, d'après leurs rapports de
mœurs
et d'habitation
—
Suite.
ne donner que
les ta-
par F. de Lafresnaye,
,
(Voir la Revue Zool. i838, p. 176 à i83.)
5" fara., les Traquets {SaxicoUdœ).
Jusqu'ici nous nous
sommes bornés
bleaux de chaque famille, omettant
et raisonnées qui les précédaient.
à
les
observations détaillées
Cependant l'auteur, depuis
la publication des quatre premières familles
dans
intercaler
voir
cinquième
la
,
ayant cru de-
quelques
genres
qui
figuraient déjà dans la quatrième, nous allons préalablement,
son désir, donner l'exposé succinct et
et d'après
de nous
le
tel qu'il
vient
transmettre, des motifs qui lui ont fait adopter
ce changement.
«
que
Les Merles de roche, ou Merles saxicoles de Temminck
j'avais placés d'abord dans mes Turdidœ, m'ont paru
avoir de tels rapports de
d'Europe
,
et surtout
mœurs avec
avec
le
Traquets d'Afrique qui
tains
tent,
comme
les
Traquets motteux
Traquet rieur,
et aussi
avec cer-
égalent en grosseur et habieux, selon Levaillant, les montagnes escarpées
les
m'a paru que, dans un ordre naturel, ces
deux genres ne pouvaient figurer dans deux familles difféet rocheuses, qu'il
rentes
,
comme
ils
l'ont fait jusqu'ici,
et
qu'ils devaient
au
contraire être groupés près l'un de l'autre. Outre ces rapports
évidens dans
le
genre d'habitat et dans
les
formes extérieures
,
remarqué encore^d'assez importans dans leur mode de
nidification (que j'appellerai nidification à couvert
rtatcQ
j'en ai
,
toujours dans les crevasses des rochers, les
trous de carrières, ou les arbres creux) et dans la coloration de
qu'elle a lieu
leurs œufs, d'un bleu verdâtre ou bleu pale
,
uniforme
caractère qui se retrouve chez toutes les espèces dont
Tom,
II.
Année i83g.
:
double
on connaît
H
l62
TRAVAUX INÈdITP;
la nidification, telles
que
les
Merle rocar d'Afrique
le
Stapazin
Leucomèle,
le
,
le
,
le
Merles bleu,
Motteux
Tarier
Ces deux circonstances
»
Rouge-gorge
sialis), et s'y
bleu
Merle de roche,
ou Cul-blanc,
et le Traquet.
avant
le
i-
chéï le
e'galement lieu
l'Amérique septentrionale (^Sjlvia
de
trouvant réunies à d'autres caractères de forme
et d'habitudes qui avaient
nom
teux, sous le
,
le
vitrée
engagé Vieillot
de JEnanthe
sialis, j'ai
à
en
faire
un Mot-
pensé que ce nouveau
genre Sialis {Sialia des Anglais) devait également figurer
ma
dans
cinquième famille. Wilsou
vement que
creux
il
niche dans des arbres
pale.
paraît d'autant plus
placé dans les Saxicolidce que,
ai introduits,
et Vieillot disent positi-
sialis^
y pond des œufs d'un bleu
et
te genre Sialis me
»
Sjdfia
l'espèce type,
a la première
comme
convenablement
tous les genres que j'y
penne bâtarde, tandis que toutes
Sylvidées d'Amérique, ses compatriotes, l'ont très-allongée,
les
ce qui se retrouve encore chez les Musicapidées
du Nouveau-
Monde.
Les espèces du genre Pliœnicurus, Rouge-queue, ou les
»
Rubietlcs de Cuvier (en en distrayant toutefois l'espèce du
Rouge-gorge), m'ont encore présenté
Merles de roche,
dents avec
les
plumage
à
queue toujours rousse
cou
ou
gris
leurs
gris bleu; soit
œufs bleus, chez
soit
ainsi
générale,
et les a
rapports
la
que
les plus évi-
coloration de leur
le ventre, à tète et
dans leur nidificalion à couvert et
Rossignol de muraille et
le
bleue (le seul Bec-fin rouge-queue
je
les
dans
fait
la
Gorge-
exception à cette règle
d'un blanc luisant, selon Temminck)
;
mais
retrouve un nouveau point de contact entre ces deux genres
dans ce mouvement
Rouges-queues
qu'il se
tremblement de queue particulier aux
et
et surtout
au Rouge-queue de muraille
met en mouvement, ou
l'est aussi
au Merle de roche,
qu'il vient
comme
Vieillot l'a
s'en attribuant la priorité d'observation (article
Nouv.
«
Dict. d'hist. nat.,
J'ai
t.
,
lors-
de se poser, et qui
remarqué,
Merle de roche,
xx, p. 284).
cru devoir grouper encore dans cette famille le genre
^ccentor.
Si l'on n'avait
d'Accenteurmouchet,
le
égard, à
la vérité,
qu'à notre espèce,
rapprochement pourrait paraître un peu
^
TRAVAUX INÉDITS.
forcé
;
oulrc
c;ir,
la
l63
coloration Lleuc et l'haLitudc de cherdicr
souvent sa nourriture à terre, celte espèce, à nidification dc-
peu d'autres points de contact; mais, en
fîouverte, offre
se re-
portant aux autres espèces du genre, on voit que l'Accenteur
des Alpes
l'Accenteur montagnard
,
sont habitans
,
,
belle saison, des hautes régions des Alpes et autres
une zone où
élevées, à
durant la
montagnes
ne croît plus d'arbres, s'y tenant
il
comme les
commun près
habituellement sur le sol, au milieu des rochers,
vrais Saxicoles
l'Accenteur des Alpes, qui est
,
du grand Saint-Bernard y niche dans des crevasses de rocher,
et pond des œufs verdâtres, selon Temniinck (Man,, 249).
,
»
Ce qui m'a encore déterminé
lidœ ce dernier genre
entre eux et les
comme
,
Syhidœ
dans
à placer
Saxico-
les
genre de transition toutefois
où on
placé jusqu'ici
l'avait
qu'en dernier lieu M. Swainson
groupé avant
l'ait
(
les
Mé-
sanges dans sa classification) c'est que, dans ces Sylvidéos,
ne
se rencontre point, à
ma
,
quoi-
il
connaissance, d'espèces présentant,
avec un habitat alpestre et des habitudes aussi marcheuses,
cette coloration bleue des
œufs
et cette nidification à couvert,
triple caractère particulier à la plupart des Saxicolidées.
»
qu'après avoir
J'ajouterai
l'urdiclœ, les Merles de roche,
il
m'a paru conséquent de
retiré
pour
faire
le
les
de
la
le
acquis la certitude, par
j'ai
Mérion bridé de Tem., qui en
contrait,
en Afrique, que sur
courant sur
»
J'en
le sol
ai
à
la
,
Philippines,
«
mille
que
marcheurs
,
sommets
même
ne se ren-
arides et rocheux,
pour mes Merles traquets
aujourd'hui
ayant pour type
le
le
genre
Traquet à queue
Thamnohia
ou des
striée,
yEnanthe fulicata des auteurs.
Il résultera
,
Verreaux, que
poursuite des insectes.
encore usé de
{Turdidœ œnanthoides
Swainson)
MM,
le
ou mes Merles
,
est l'espèce type,
les
ou
famille,
môme changement pour
genre Argja, Lesson, ou Ckœtops, Swainson
nierions, car
4*^
réunir aux Traquets,
je
donc de
retire
cette révision de
ma
quatrième
fa-
du sixième groupe, ou de mes Merles
solitaires, les g;enres
Pelrocyncla,
Argya
et
T^am-
nobia, pour les joindre à la famille suivante, celle des Saxico-
Udœf n'y
laissant alors
que
le
genre Grjllii^ora de Swainson
—
TRAVAUX INÉDItS.
l64
ayant pour type
Merle deMindanao. Je substitue seulement,
le
aux noms de Merles Mérions
Traquets-Mérions
et
et
de Merles-Traquels, ceux de
de Traquels-Merles.
Tableau des groupes de
la
cinquième famille
Traquets
les
:
(Saxicolidœ), nidification à couvert et œufs généralement de
couleur bleu clair, ou bleu verdâlre chez toutes
I.
Traquets HCMiCOLEs et rupicoles
et rupicolœ,
Nob.
,
— Les genres Pelrocùicta,
— Ancien
les espèces.
SaxicoUdoc hwnicolœ
ou Merles
Vieil.,
— Argya.,
ou Chœtops, Swainson, ou Traquels-Mérions, Nob. — Afrique.
— yEnanthe, Gesner,
Molteux,
Ancien con— Jhamnobia Swainson, ou Traquels-Merles, Nob.
— Afrique
saxicoles,
Temminck.
Vieil.
Vieillot;
tinent.
Less.,
continent.
^
et Asie.
II.
Traqdets marcheurs, Saxicolidœ ambulatoriœ, Nob.
Les G. Sialis, Swainson.
cenlor, Bechst.
III.
— Europe
— Amérique
— yic-
septentrionale.
et Asie septentrionale.
Traquets buissonniers, Saxicolidœ dumicolœ, Nob.
— Ancien continent.
— Le G.
Kouge-queue, Swainson. — Ancien continent.
Le G. Saxlcola
,
Traquel, Vieillot.
IV. Traquets sylvains, SaxicoUdœ sjlvanœ ^ Nob.
Phcenicura
^
Tableau des groupes de
la
sixième famille,
les
Fauvettes ou
Becs-fins, Sjhidœ, Nob.
I.
Becs-fins sylvains
a. Sylvains
,
Sylvidœ
sjli^anœ,
Temminck.
marcheurs, Sjlifanœ ambulatoriœ
G. u4grohales , Swains.,
Bec-fin rubigineux,
,
Nob.
Tem.
— Le
— Europe
et Afrique.
b. S)'lvains philomèles
,
Sj-hanœ philomelinœ, Nob.
— Ancien continent. —
Rouge-gorge. — Europe.
G. Pldlomela , Swainson.
Swains.,
c.
le
Sylvains rauscivores,
Le G. Trockilus
,
— Les
Eijl/iaca,
Sjbaiiœ muscworœ, Temminck.
Pouillot, Nob.
—
Sj-lt^ia,
Swains.
—
— An-
cien continent.
Sjli>anœ paroidœ Nob. — Les G.
— Amérique. — Régulas, Cuvier. — EuAmérique septentrionale. — Zoslerops Vigors. —
d. Sylvains
mésanges
>
,
,
Sjli'icola^ Swains.
rope et
Afrique et ses
,
îles,
Inde et ses
îles,
Nouvelle-Hollande,
—
—
TRAVAUX INÉDITS.
Vigors.
l65
— Amérique "septenlrîonale.—
Mniotilla, Vieillot.
— Nouvelle-Hollande
(i).
Becs-fins riverains, Syli^idœ ripariœ, Temniinck.
II.
Riverains de roseaux
/j.
Calamohcrpe ^ Selby
Ripariœ arundinicolœ
,
ou uérundinaceus
,
—
— Amérique
Dasj-ornis, Vigors.
continenl.
Vieillot.
—
et
—
Troglo-
(2}.
Riverains buissonnier, et graminicoles
,
/î//?a77^ j</«»ji-
— Les genres Synnalaxis, Tem.
— Nouvelle-Hollande,
Lesson. — Europe, Afrique. — Or—
Nob.
Maîurus ,
colœ et graminicolœ
— Les G.
— Ancien
— ThriothoruSy
Mariannes.
Amérique
.
Lesson.
,
Afrique.
et Archipel des
— Europe
dytes, Cuvicr.
A.
>^(?an/^/zûr,"
,
— Amérique. —
Océanie. — Oysticola
thotomus,' HorsBeld. — Inde.
Riverains marcheurs
herbes, Ripariœ graminicolœ,
— Les G. Pratioclay Swains. — Nouvelle-Hollande
,
des
c.
de
Vieillot.
Sonde.
la
—
Ancien continent.
— Eniciirus
Ancien continent.
— Les G. Mo— Budilcs, Cuvier.
— Grallinaj
Tem. —
Ripariœ humicolœ.
d. Riverains humicoles,
taciUa, Cuvier.
Vieil.
et îles
— y4nlhus, Bechst. Cosmopolite.
Asie.
,
— Nouvelle-Hollande.
2" sous-section
rostres depressi
,
les
,
Dentirostres a bec déprimé
,
Denti—
Nob.
Groupes de laseptièmefam, les BACClvoREs,J9acaVora;, Nob.
I.
Baccivores et insectivores^, Baccit'orœ
famille de transition entre les
(1) C'est ici
,
sans nul doute
,
et insectii>orœ
^
deux sous-sections.
que devraient être placés les genres
et Parisoma, Swain-
Agithine de Vieillot, Hijlophile de Temniinck,
premier indien , le second américain et le troisième africain ,
dans les Sylvidées
mais la forme de leurs pattes
chez lesquelles d'ailoffre tant de rapports avec celle des Mésanges
leurs celle du bec varie si fort, que nous avons pensé qu'ils pouvaient
son
si
;
on
le
les laissait
;
,
être groupés naturellement auprès d'elles
culière sous le
nom
,
et dans
une famille parti-
de Parusinœ. La forme de leurs ailes
les
y place
également.
(2)
Les Troglodytes
rés des Thriothores
,
,
quoique non riverains
,
ne peuvent être sépa-
d'après leur grande analogie.
leurs dans leur manière de se
plantes et
même
res et des
Galamoherpes sur
cramponner sur
des troncs d'arbres
,
les
On
retrouve d'ail-
tiges verticales des
toutes les allures des Thriotho-
les roseaux.
—
—
l66
TRAVAUX INÉDITS.
— Les G.
Sw. — Amer.
— Pachycephala, Sw. — Australie — Eopsaltria, Sw.
— Leiotrix Sw. — Inde. — Pteruthius, Sw.
Inde.
— Ancien
Coraciadœ, Nob. — Les G. Coraclas
— Euryslomus
—
Cuv. — Afrique
— Brachypleracias de
— Madagascar. —
— IrenUy Horst. —
Oriolus, Lin. — Ancien
—
ou Chrysopterix, Sw. — Amérique
LeioNob.
à. Plitochloridœ,
Pdlochloris,
(i).
Australie.
-7:
,
»
b.
,
continent.
,
Yieil.
Asie.
et
Less.
Colaris,,
Lafr.
,
continent.
Asie.
Tijiica, Less.,
(c.
triclianœ).
n. Baccivores proprement
a. Bombicillinœ., Swains.
Europe, Asie
et
dits,
Baccworœ propriè dictœ.
BomhyciUa, Briss.
— Les G.
—
Amérique nord. .—fPAjY»a^<ra,
Vieillot.
— Amérique.
— Tersina,
— Les G. Querula^
Amérique.
— Ainpelis
— Amérique. — Cnsmarynchos Tem.
— Amérique.
— Amer.
Coracinœ, Nob. — Les G. Coracina^
—
— Amérique. — Gymnocephalus
— Amer.
— Amérique. — Gymnodera,
— Amérique.
Pipridœ, Nob. — Les G. Rupicola,
— C«/^/jiowma,Raflles. — — Phœnicurcus, Swains.
— Amérique. — Calfptura,
Amérique. — Pipra,
—
— Amérique. — lodoplcura
Pardalotus
Amérique.
ù.
Vieillot.
Anipelidœy Nob.
,
Vieillot.
Less.
,
Vieillot.
c.
Ceplialopterus , GeofF.
^
Geoff.
GeolF.
d.
Briss.
Asie.
Less.
Svr.,
Vieillot.
,
fude, Sénégal?.
,
Less.
Pardalotus^ Vieillot.— Nouvelle-Hollande,
Asie.
(1)
Le genre Pachycephalade Swainson
,
composé d'espèces
austra-
liennes et que nous avions d'abord placé dans nos Pie-grièches turdoï, n'ayant pu alors découvrir aucuns renseignemens sur
nous paraît plus convenablement groupé ici, aujourd'hui
des avec doute
leurs
mœurs
,
que nous avons apris que
les
espèces- qui le composent passent pour
vivre en partie de petits fruits.
blir
une
Nous sommes
classification rigoureuse
;
loin de prétendre éta-
notre seul but a été de former des
groupes basés sur les mœurs. Les genres qui composent chacun d'eux
pourront être augmentés ou transposés à mesure que de nouvelles notions sur leurs habitudes indiqueront d'une
place qu'ils doivent occuper.
manière plus positive
la
,
TRAVAOX
167
INÉDITS.
Liste d'oîseaux nouveaux de'la collection du docteur Abeille
de Bordeaux
VI. Picus
par R. P. Lesson.
,
iukki^^'-— Capite
bruneo
maculls rubris maxillae inferiori
lateri colli.
Hab. Sumatra.
;
duabus maculis
— Corpore
Picnonotus simplex,
a.
alboTIuleo tincto infrà; rostro corneo
Sumatra.
3. Trichixos
superciliis albis
coUo
gris;
corpore toto brunneo-
;
ferrugineo lineato; thorace atro-rufo, leviter slriato;
ruf«5,
— Rostro
pyrropjga.
;
;
isabellinis,
suprà griseo-luteola
pedibus bruneis. Hab.
atro
;
pedibus incarnatis
bruneo-ardoisiaco
corpore suprà
antici griseo-ardoisiaco
;
;
;
genis ni-
uropygio, corpore infrà et
majore parte caudag rufo, cinnamomeo; caudû atro-marginatâ.
Hab. Sumatra.
4. Setornis criniger.
— Rostro nigro, lamello nacreo mar-
ginatoj pedibus incarnatis; setisbuccae lucidis, nigerrimis; plun)is nariuni et fronlisalbidis; genis griseis;
rostri
;
capite et
strigânigrâ anguli
coUo bruneis; dorso olivaceo- bruneo
bruneis olivaceo rufo marginatis. Caudà suprà bruneâ
nis externis oculo albo interne terminatis.
Hab. Sumatra.
5.
Drymonax
niger.
—
Long. 7
6.
;
cœsia.
alis
pen-
Corpore nigro -coeruleo nilente;
rostro et pedibus nigris.
Monacha
;
;
poil. 1/2.
dorso, uropygio, pteromatibus, abdomine crissoque
siacis
gulâ
j
albida, thorace, abdomine, crissoque albido-flavo tinctis
,
ardoi-
Hab. Sumatra.
— Rostro
atro; pedibus bruneis
pore toto cœruleo-cœsio; ventre brunneo-plumbeo
;
;
cor-
crisso ci—
nereo; pennis alarum caudaque nigris caesio marginatis. Hab.
Sumatra.
7.
Eidopsarus
affinls.
— Capite,
genis, gulâque nigerrimis
corpore suprà luleo-olivacea, albo griseoque tincio infrà
et thorace albidis
;
alis et
cauda bruuneo
griseis.
;
;
coUo
Hab. Nova-
Wallia meridionalis.
8. Mcllphagareticuloides.
— Capite bruneo; corpore suprà
bruneo-olivaceo, sordide fusco, bruneo striato infrà; alarum
et caudae pennis brunneis
5
poli.
,
luteo-olivaceo marginatis. Long.
Hab. Nova-Wallia meridionalis.
l68
TRAVAUX
ir^ÉDlTS,
Description de la Couleuvre masquée
,
Col. pcrsonatUs
,
par
R. P. Lesson.
Cette rarissime espèce de Couleuvre de France a été décou'-
M. Rodrigues, aux alentours de Bordeaux, et décrite
parDaudin, au tome VIII, p. 824, pi. C, fig. 2 , de son His-
verte par
toire
des Reptiles. Merrem, dans son Species,
l'a
décrite d'après
Daudin, p. ii4, esp. 81. L'ayant trouvée, le 28 mai iSSg,
dans un canton très-rocailleux, appelé Echillais, et situé au
sud de Rochefort
,
je l'ai décrite
d'une manière plus complète,
car la description de Daudin est fautive en plusieurs points.
Le Coluber personatus devra avoir pour plirose diagnosti: squamis lœvihxis
oblongis^ caudâ gracUiter atienuata,
que
^
cylindracea
;
corpore griseo
,
unicolore suprà
,
viridi albido
infrUy lateraliter roseo punctato aut linealo j sincipite et latc-
ribus capitis nigris
plaques ventrales
paires
taille,
;
,
cûm
,
204
punctis et lineolis lutescentibus
:
plaques caudales, ou doubles, T12
;
12 pouces,
la
queue comprise pour 3 pouces 1/2.
Le corps Vst grêle, mince, recouvert d'écaillés petites, parfaitement lisses, oblongues et simulant des rhombes. Sa couleur est
gris
de
Un
ruban rose longe
lin
tendre et uniforme, et son ventre
les côtés
ques fort larges. L'œil
est
du corps. La
Il
en
est
de
Muséum de
même
jaune verdâtre.
compte g pla-
rouge rubis, entouré d'un cercle de
points blancs diamantés. La tête et la
qués de dessins ponctués
est
tête
et linéaires
nuque sont bruns, mar-
d'un blanc jaunâtre
clair.
des joues. L'individu a été déposé au
Rochefort.
Note sur
le
Genre Caprine, par M. Alcide d'Orbigny.
Notre honorable confrère nous adresse
la
lettre
suivante
que nous nous empressons de publier.
Monsieur, des travaux
publier
,
aussi
relatifs à
promptement que
graphie du genre Caprine^
vouloir bien insérer dans
la
je
mon voyage m'empêchantdc
ma mono-
je l'eusse désiré
,
vous serais reconnaissant de
Revue zoologique,
la
liste et les
caractères distinclifs de quelques unes des espèces nouvelles qui
doivent composer cette monographie,
propriété.
afin^
de m'en assurer
la
TRAVAUX inédits;
iQq
Les Caprines, dont on a souvent discuté la place zoologique,
sont
mes
d'après
,
4ine valve est fixe
observations
de véritables Rudistes dont
,
oblique ou conique
,
;
l'autre libre, enroulée
latéralement en spirale, ou seulement convexe
sommet sur
toujours le
le côté. Elles diffèrent
;
mais ayant
donc des Radio-
lUes et des SphéruUtes en ce que la valve supérieure, au lieu
d'être symétrique, et
formée de lignes concentriques d'accrois-
sement,
est spirale et oblique,
latéral,
l'accroissement a lieu beaucoup plus d'un côté que
de
qu'à son
et
sommet toujours
Les Caprines se distinguent en outre, en ce qu't
l'autre.
ont des dents très-prononcées
lies
charnière, et une cavité
à la
intérieuie toujours divisée en compartimens.
Géologiquement ces coquilles caractérisent l'étage crétacé
inférieur et le grès vert
conjointement avec
Espèces.
).—
séum
1
.
,
de tout l'ouest et le midi de
les autres
Caprina aduersa, d'Orbigny
Valve supérieure
la
France,
genres de Rudisles.
(
Mu-
Annales du
de contexture fibreuse,
lisse,
composée de deux à
intérieur divisé en
nique
lisse.
,
rieure
,
;
— Grand diamètre 60
— D'Angoulême
— Craie infé-
centimètres.
grès vert,
Inférieure
2.
trois tours, de spire souvent très-élevées
deux grandes'cavités. Valve inférieure co-
de
,
l'île
d'Aix
(
Charente-
).
Caprina quadrlloculata ,"d'Orb,
— Valve supérieure
lisse,
formant un demi-tour de^spire; divisée dans son intérieur en
quatre grandes cavités. Valve inférieure courte
— Grand diamètre 8
striée.
centimètres.
— Grès
,
fortement
vert.
De
l'île
d'Aix.
5.
Caprina Boissyi
d'Orb.
,
— Valve supérieure
striée
lon-
gitudinaïoment, composée d'un tour complet de spire. Valve
inférieure très-allongée
longitudinales,
— Craie^
M.
inférieure.
,
conique
,
— Grand
couverte de petites côtes
diamètre
1
4 centimètres.
Environs de Corbières. Recueillie par
de Boissy.
4.
non
inégales.
Caprina y4guilloni, d'Orb.
spirale
,
à
sommet
latéral
— Valve supérieure convexe
recourbé, à contexture fibreuse.
Valve inférieure courte, conique
,
semblable à une hippurite.
—
TRAVAUX
l'JO
— Grand
INEDITS.
—
d'Orh. — Valve
6 centimètres.
Craie inférieure. Environs de Toulon. Communiquée par M. Aguillon.
diamètre
Caprina semistriala )
5.
vexe, non spirale,
Valve
divisé en trois cavités.
une grosse
:
y
très-oblique,
irrégulière,
mêmes stries que
timètres.
— Grès
la
large et
valve supérieure.
vert de
peu convexe
une
,
petite.
l'île
d'Aix,
Valve inférieure
courte;
couverte
des
— Grand diamètres cen-
d'Aix.
l'île
Caprina coslata , d'Orb.
7.
,
vert'
finement striée transversalement.
spirale,
intcriojr
— Grès de
— Valve supérieure convexe, non
Grand diamètre 6 centimètres.
6. Caprina striata d^Orh.
;
inférieure conique, irrégulière
longitudinales inégales
à stries
supérieure con-t
dents cardinales longues
lisse, à
— Valve supérieure
lisse, très-
presque operculaire. Valve inférieure conique
,
ou oblique, couverte de très-grosses côtes longitudinales, sur
tubercules également espacés.
lesquelles se trouvent des
Grand diamètre 2
Paris
Note
,
ce
à]3 centimètres
— Grès
juin iSSg.
i*"^
sur le genre
Hexodon
(
d'Olivier
vert de
—
d'Aix.
Alcide d'Orbignï.)
M. Guérin-Mé-
par
_,
l'île
NEVILLE.
On
sait
grande
que ce genre
île
ces décrites par Olivier
n. 7
{
,
pi.
1 ,
fig.
Coîeopteris' s
I
et 2
(
à
,
«i
1837) en a
Rirby
— Long.
Ohscurum^ tkorace nigricanli ,
liscjue
ces derniers
,
,
,
fait
connaître une
lo
,
pag. 57.
lat., lin.,
6
quatuor variegalis.
reliquis
Thorax niger opacus utrinque tubercule lœ"i variega-
tus. Elytra cinerea, lineis subelevatis
,
1/2.
elytris cinereis Uneis tubercu-
Caput nigrum ; antennis piceis, articule primo piloso,
glabris.
cis
et unicolor
temps M. Hope
et décrite ainsi,
lin.
la
deux espè-
des
Hexodon reticulatum
manual Lond.
Hexodon Kirbii
se composait
,
Dans
).
troisième, qu'il a dédié
<i
appartenant exclussivement à
,
de Madagascar
postice reliculatis fus-
tuberculisque quatuor laevibus insignila. Corpus infra
nigro-piccum nitidum
,
fcmoribus concoloribus
libiis
tarsisque
caslancis. »
Ayant reçu de M. Goudot un Hexodon qui
se rapporte
en
TRAVAUX INEDITS.
moins cendrées
et plus
l^I
qui en diffère par ses élytres
partie à cette description, et
brunes
,
par l'absence des quatre
et
M. Hope nous avions eu l'intefition de le décrire comme une espèce neuve et voisine de
son H. Kirhii. Nous avons heureusement été mis à même
^points
par
signalés
lisses
,
de reconnaître que nous ne possédons qu'une des nombreuses
M. Hope car nous avons étudié tous
variétés de rcsi)èce de
nombre de
sont au
passages
rapportés de Tamatave, lesquels
à
plus de 3oo
nous avons trouvé tous
et
,
les
depuis ceux qui ont les élytres presque entièrement
,
cendrées
;
que M. Goudot
les individus
avec quatre gros tubercules noirs et
,
lisses
jusqu'à
,
ceux qui sont entièrement d'un brun marron sans taches et
avec les bords des élylrcs ferrugineux. Nous en avons vu des
jambes
variétés à
même
jambes et
les tarses
que
tandis
,
les
d'autres qui ont les cuisses, les
,
noirs
;
chez ceux-ci le bord des
élytres n'est plus ferrugineux et leur surface est plus
cendrée
où
d'autres
ferrugineuses,
cuisses
et
cuisses seules sont noires
ou moins
ceux
celle couleur tend à disparaître chez
qui ont les pattes et les bords des élytres ferrugineux.
acquéreur delà collection de M. Gougrand nombre d'individus de cette espèce, il
Comme M. Dupont,
dot
,
a
un
très-
probable que toutes les collections vont en être pourvues
est
nous avons pensé
le
nom de cet
afin qu'ils
qu'il était utile
de
faire savoir
insecte en leur faisant connaître
ne soient pas tentés de
faire
;
aux amateurs
combien
il
varie,
des espèces avec de sim-
ples variétés.
Description du genre Aprostome, nouveau coléoptère voisin
du Calodromus
et
formant
Le
joli
coléoptère que nous allons décrire brièvement a été
M. Goudot,
rapporté de Madagascar par
dix ou douze individus
genre Calodromus
cl.
IX,
pi.
34
)
pattes insérées à
mier
entre les RhynchoM. Guérin-Méneville.
la liaison
phoreset lesXylophages, par
;
^
;
il
a
beaucoup
qui n'en avait que
d'affinités
avec notre
publié dans le Magasin de zoologie
comme
lui
il
(
i832,
a le corps allongé et étroit, les
une grande distance entre
article des tarses plus long
que tous
elles
,
et le
les autres
pre-
réunis
;
,
TRAVAUX
172
mais
la cuisse
et la
jambe,
bout
épaissies vers le
avec
les
comme
dans
le
Calodromus. La bouche
filiformes, un<
légèrement en
,
n'est pas
sc{«,
peu près
à
avancée
,
les
terminés par ud article un peu en
,
hache. La tête est courte
Le
Aprostome sont
de onze articles
,
quatres derniers articles plus longs,
palpes sont très-visibles
avec
que
aux
semblable
celte dernière est
et
autres. Les antennes de notre
peu
INEDITS.
n'a pas les tarses postérieurs quatre fois plus longs
il
profondément refendue en avant,
dessous des yeux.
,
antennes insérées en avant et au
les
comprimé sur les
corselet est très-allongé,
côtés.
Les élylres
sont deux fois plus longues que le corselet^ étroites et parallèles: les pattes sont
tincts, plus
de deux
courtes, à tarses de quatre articles dis-
plus longs que la jambe, avec le pre-
fois
mier article plus long que
les trois autres réunis.
u4prostoma filum. Guér.
— Long de
a et large de
i
1
mil-
limètres, cylindrique, noir, luisant; palpes fauves, antennes
et tarses bruns.
Télé
lisse
,
carrée sur les côtés
échancrée en dessus et en avant. Corselet
,
profondément
un peu
lisse,
rétréci
en^arrière, au moins trois fois plus long que la tête, ayant
petit sillon
longitudinal au milieu.
longues que
le corselet,
striées
,
1
deux
très-peu rétrécies au milieu
terminées en arrière par des carènes élevées
deux supérieures
un espace
le sont plus
aplati et sillonné.
Cet insecte remarquable
lodrome
Élytres
^
que
les
,
,
un
plus
finement
dont
les
les latérales et circonscrivent
Dessous finement ponctué.
tient en
temps du genre Ca-
même
qu'on ne peut placer que dans
Taphroderes, dans
fois
le
voisinage du genre
Brenthides, et des Colydics
:
nous en
donnerons bientôt une figure et une description plus complète.
Note sur
les
Brenthides de Madagascar
Mon
,
par
M. Chevrolat.
cher confrère et ami
Je vous adresse, pour notre Rei>ue
,
quelques descriptions
de Brenthides de Madagascar rapportés par M. Goudot. Plusieurs sont connus spécifiquement d'autres , et c'est le plus
;
grand nombre,
me
paraissent devoir être érigés en genres, des
caractères leur étant propres.
Tels seront les Rhydcephalus
(genre qui renferme deux espèces)
,
voisins de
VEulrachela
TRAVAUX
Temminckli de
INÉDITS.
Iij5
Lalreille, de l'île de Java, les
Ozodecerus (cinq
espèces qui se rapprochent beaucoup d'un
Ncmocéphale de
^Lalreille ayant pour patrie le Brésil et dont
Teinocorynus.
M.
le
fois
,
j'ai fait le genre
seulement indiqué au catalogue de
je me propose de le publier une autre
Ce genre
comte Dejean
et
est
Tcmnoîaimns (une espèce) ayant beaucoup
les
d'affinité
avec le genre qui précède, les Centrophorus (six espèces),
Brenthus picipes d'Olivier qui
le
trouve également au cap de
Bonne Espérance, au Sénégal et dans le royaume d'Oware, sera
le type
de ce genre,
et
\es,
se
Aulacocleres (une espèce), qui repré-
sentent, pour celte partie de l'Afrique
genre Taphroderes
le
,
de Schœnherr, de l'Amérique méridionale.
J'espérais pouvoir donner, sur
complètes
,
chaque espèce des notes très-
et j'étais allé, dans cette intention
M. Goudot mais
renseignemens à
j
il
,
demander des
venait de partir pour
Madagascar.
Agréez, etc.
Ci-joint
un tableau pour
20 juin 1889,
Aug. Chevrolat.
Paris,
servir à la reconnaissance des es-
pèces et basé sur la simplicité ou l'armature des pattes.
1.
Arrhenodes anthracinus, m.
Pedes
;
femoiibus
an te
apicem
dente parvo armatis.
2.
Rhylicephalus
m.
,
— Femoribus
anlicis unispinosis.
et f.
aulaconotus, m.
3.
4.
brevicornis
f.
Ozodecerus forficulatus, m,
f.
— Slmplices,
clavalis
;
id.
graciles; femoribus
tibiis
Rugicollis m.
f.
6.
Tricuspidatus
f.
id.
7.
Cavicaudatus m.
id.
5.
8.
9,
Melallicus
armatis or(u.
id.
id,
f.
TemnoIaiinusaeneicollis7«./:
—
Simplices, graciles
;
femoribus
clavatis distortis basi ; libi is réélis^
dO. Brentbus pugionatus m.
Reichei
11.
?
12.
?
Planicaudatus m.
13.
?
Decoliatus m.
/".
wj.
—
unidentatis.
— Tibiis
tantunimodo,
unidentatis.
— Inermes,
— Simplices.
— Tibiis
maris canieralis
Tibiis
anlicis
f.
f.
14. Ceocephalus opacus m. f.
validi.
posticis
et pilosis.
tyi
45.
i6.
TRAVAUX INEDITS.
Cenfrophoriis emarginatiis
Pedes; femoribqssubtusapiceuni-
—
—
TRAVAUX INÉmTS.
marginc pnnclalo,
sulcafo,
nem
J^g
infrà nilidiore, elylris
ad margl-
costalis, iult-rsliliis punctato-slriatis et ad sulurain pro-
~>funde unisulcatis, bisulcatisque in imo sulco versus basin et
—
apïcem.
Long.;w. i6-25 lin.;/. lo i/2-i5;
m. 7-10;/. 3-3 1/2 lai. m. 2 i/3; f. 2 1/2.
capilis et rostri
;
Chv.—
3. Rliyticephalus aulaconoius ,
race subconico
suturam
laie
coslulato
;
planiusculo,
,
externe punctato
8 1/2
,
elytris juxta
;
sed sulco ad basin
punc-
et cosluiatis
(
striatis
Capile postice
fem.
busqué rufescentibus
-
Niger nitidus. Tliosulcalo
profunde uni-sulcalis
et
subquadralis)
tis
anguste
antennis pedi-
,
fossula frontali clongata.
—
Long. m.
m. 3 ;/. 2 1/2 ; lat. : m. i ;
Celle espèce a un peu du faciès du B. Lebasii ; elle
du R. bret^icornis par la strie médiane des étuis, qui est
lin.
—
f. 1/5.
diffère
8
;/.
,
capitis et rostri
;
:
:
sillonnée plus profondément à la base, et est ensuite ponctuée
plus fortement el d'une manière plus régulière.
G. OzoDECERUS
de
{6-çc^Sni,
noueux,
xspaç, antenne).
—
Tc(c
un peu gonflée en dessous, étranglée près
base; f. sans strangulation.
Trompe, m. longue,
en toupie allongée
,
—
la
droite, cylindrique, poilue, renflée à l'extrémité, recourbée et
comme
brisée vers le bout
d'aiguille,
raux, assez
non poilue,
,
saillans, éloignés
ligne dans le
m.
et
sillonnée en dessus
renflée vers le milieu.
du bord du
d'une demi dans la/
;
—
J".
en forme
JT^wa? laté-
corselet d'environ
une
— Antennes, m. insé-
trompe, de onze articles nodumodérément allongés, plus courts que les
rées près de l'extrémité de la
leux;
les 1=' et 2^
suivans, 3«-7= égaux,
cendrés
de
la
,
trompe, à
duleux,
selet
le dernier est
plus petit, les trois derniers linéaires,
,
pointu f. partant du milieu
;
moins évidemment noégaux, peu allongés.— Co/--
articles plus resserrés,
les trois
convexe
8"=
très-long
derniers articles
sillonné longitudinalement
,
,
mais d'une
nière obsolète, très-resserré et sillonné à la base.
nul.
de
la
Ëlftresa
stries
suture;/
ma-
— Écusson
ponctuées obsolètes, bisillonnéesle long
à stries plus nettement
ponctuées.
—
Pterfi'
minces, simples, cuisses en massue, jambes arquées à leur
naissance, terminées par
deux épines très-brèves,
gés, 3« bilobé étroitement, dernier
tarses allon-
long.— Abdomen
élevé
,,
TRAVAUX
i^6
et longitudinalement
convexe
INÉDITS.
de quatre segmens
,
— Corps
fort long, 2* et 3° transversaux.
,
le
i"
est
d'un noir soyeux
métallique plus ou moins foncé.
—
Nigro-aeneus , nitidus,
4 Ozodecerus forficulalus^ Chev.
Thorace obsolète canaliculato, subporoso. Elytris ob-
sericeus.
solète punctato-slrialis
longe bifurcatis
apice
,
ad suturam angustissime bisulcatis
;
(
supra caudam
,
unisulcatis
furcis
)
redis, vel arcuatis, apice fascicule ornatis, et in femina brevio-
—
Long. m. i5-i7 /a lin,; y. 93/4;
w. 4 1/2-6;/. 3 i/5;lat. m. i i/3;f. i.
Ozodecerus rugicollis , Chev.
Similiimus praecedenti
ribusct suturaeuncinatis.
i
:
capitiset rostri,
:
—
5.
sed colore nigerrima
thorace transversim et valde rugoso,
;
sulco longitudinali punclato, profundo, in femina latiore. Ely-
punctis ordinatis, transver-
punctato-striatis,
parallelis,
tris
salibus, interstitiis sub-costalis; extremitate longe bifurcatis
in femina, angulosim externeque productis
cum
supra atque
m. i4 1/2 ;/. 12;
ciliato apice.
capiliset rostri, /». 5
capite turbinato
,
lat.
roslro recto
et obsolète
sulcato;
cylindraceis
,
elytris
m.
:
voisin
i
;
nigris
lat.
,
i
apice tricuspida-
,
— Long. y.
—
nitidis,
1/2.
;
capite glabro,
Il
obsolète
inter oculos,
rostro ultra mediura apiceque latescenle
sulcato, in
;
imo sulco linea
elytris
magnis)
,
late
,
lalitudine thoracis
est assez
Ozodecerusl caç'icaudatus , Chev. Nigro-nitidus
y.
tam
1/2.
du précédent.
metallicus
lato
»
thorace ovali
;
parallelis,
pedibus
furco bisulcalo
— Nigro-aenescens
aciculato
,
:
1/4',/^
Chv.
,
1/2; rostri et capitis 3 1/2;
Il
lin.
punctato-striatis et costulatis
sutura nitidissiraa
,
3;
Ozodecerus tricuspidalus
6.
lis
;/*.
— Long.
,
parallelis
,
subtriangularem
,
,
sub-
thorace oblongo
inipresso, basi arcte sulcato et bicos-
longis
interstitiis subcostatis
desinentibus
J
,
fossulato,
,
punctato -
slrialis
,
punctis
ad apicem in caudam trunca-
,
externe marginatam intusque cavam
sutura nitidissima
;
corpus subtus nilidiore, im-
punctato, sed punctato et depresso tantum pectoris etabdominis lateribus
Long. m.
,
lin.
primo segmente longitudinaliter sulcato.
i3
;
capitis et
insecte peut bien être l'autre
—
—
Cet
4 i/4 ^''t» 1 i/3.
sexe dcYOzo. iricuspidatus. Il
rostri
;
,
TRAVAUX INÉDITS.
I77
du caractère de ce genre , en ce que l'insertion des
antennes est plus rapprochée du milieu de la trompe, et les trois
s'éloigne
moins allongés.
"Serniers articles sont
&. Ozodecerus metallicus
nigro-virescens
los foveolato
;
roslro recto
,
cem nigro-piceo, anlennis
oblongo
race
subovato
,
elytris punctato-striatis
apice bidentatis
nitido
,
je
longiore
1/2,
milieu.
,
in
litteris.
lat.
1.
—
ne connais point
mince
le
,
points.
épais,
seur,
:
1*'
base.
3-8 ponctués,
lin.
—
Tête en
— Trompe
la
trompe
lisses
,
,
sans
ovalaires, excepté le 3" qui est long et
4~S diminuant insensiblement de longueur
9-1 1 cendrés , les deux pénultièmes à peu
en pointe mousse.
Long.
et renflée au-delà
gros, 2= un peu plus petit,
longueur du premier article
ves.
gorge,
la
coudée
,
—
Plus petit que les
— Antennes insérées au renflement de
de onze articles
tho-
mâle.
).atfjioç
presque droite
,
;
corpore sublus
;
oHm
toupie allongée, étranglée circulairement à
cylindrique
fiiscis
sulcalo basi;
,
punctulato tantummodo lateribus.
Chev.,
,
de nodo ad api-
et
,
canalicutato
9. Temnolaimos, TÉpcfj couper,
du
— Scriceo
costulalis, ad suturant uni-sulcatis,
,
7 i/5; capitis et rostri a
,
late
,
sed
,
Brenthus divergens
autres espèces
medio nodoso
tribus ultimis articulis
angulo exteriori
impunctato
,
Schr. (nov. sp.) Chev.
,
antennis pedibusque piceis. Capite inter ocii-
,
—
,
et le
1 1^
l'eua; latéraux
— Corselet oblong
légèrement resserré sur
,
les côtés près
de gros-
près de la
de celle du 3^, terminé
ronds
coupé droit par
,
et
de
le
,
modérément
haut et par
là. Sillon
le
élè-
bas
dorsal assez
— Ecusson — Elylres allongées
ponctuées, fortement comprimées verslesommet, bi-épi— Pattes
simples,
étranlongs
des genoux
de
— Abdomen de quatre segniens
étroitement
excessivement long
gibbeux au-delà,
transversaux. — Ce genre
grands rapports
profond.
nul.
,
parallèles
.
à
stries
grêles,
neuses.
glées près
,
3" article
j*'
tarses assez
,
les
9.
décroissant
laille.
sillonné^en travers,
a les plus
Ozodecerus
;
il
tion des antennes, et la
crois
,
bilobé.
2» et 3^
avec
cuisses renflées et
ne connaître que
s'en distingue facilement par la posi-
forme différente de leurs
articles.
Je
la femelle.
Temnodiimus œneicoUis, Chey. Subnitido,
vcl opaco-niger,
12
—
1
,
thavaux inédits.
irB
Capilc ciim fossnla inlcr oculos aliaquepiincliformi
supra auleniias sulcato
thorace aenescente
ceis;
punctato-slriatis
,
punctis
subcostalis, ad
,
semi-sulcatis
;
suturam oblique canallcudimidia parte marginis
,
apiee bispinosis
punctalOj capile pectoreque a^nescentibus.
capitis et rostri 3 1/2 lat.
1/4.
i
pugionatus, Chev.
10. Brenllius
subconico, planiusculo, sulcato
slriatis, tostulatis
apicali
rubris
;
corporc subtiis
unidcntatis.
lo l/4;
lia.
thorace
,
sulcato et punctato-
singulatiin notis tribus basalibus
,
tibiis
;
;
— Long.
— Nigro-opacus
el^' tris
;
aterrimis
piipillatisj; elytris
latis, in canaliculo arcte uni-sulcalis
postici uni el
rosJro
infrf),
puncluhilo. Aiitemiis pedibusque pi-
,
—
M.
iinaque
,
Rostro capiteque
elongalis, cylindricis; antennis aterrimis, articulis tribus ulti-
mis opacis, longioribus
turbinato
p.
;
— F.
Capite
eiytris obtuse rotundatis.
p^ar.
eiytris longe-caudatis.
rostro aciculalo
,
,
Minor, clytrorum maculis basalibus conQuentibus, brevissi-
— Long. m. 10
m. 3 1/2-8
3/4- 4 1/2;
— Cette espèce ressemble beaucoup au Br.
1/3-2 ^Ik^f^
me
caudatis.
xfi-i'i \\n.,f. 7 if^-^f^ 1/2
:
capitis et rostri,
1
a
\l'2.;f.
;
bit. rn.
'/4*
Caudatus d'Olivier, qui
se trouve
dans toute l'Amérique n>éri-
dionale. Je crois qu'il a été ligure dans l'ouvrage de Latreilic.
Les Crustacés,
Arachnides
les
que Schœnherr en
a
ccphalns Caudatus , gênera
n° 5
,
il
lui
,
glabro
eem deerescente
los foveola
médium
n"
et spec.
le
CurciiUo,
t.
I
3
pi.
'^.
nom
,
et
,
de Ceo-
p.
36
1
,
patrie.
,
sous des écorces de Mangliers morts.
et
rostro cylindrico, sat crasso
;
sub-recurvo
tcrslitiis
,
supra canaliculato
versus api^
inter ocu-
et versus exlreniitatem rostri insertis, articulis
,
tribus ullimis
antice poslîceque leviter
,
,
impresso, ruge punctato, piceo; antennis longe ultra
coarclatis
culato
,
Brenthus? Reichei, Ch. iEneus. Capite postice paululum
constriclo
sis,
Insectes
a trouvé cet insecte en juin et juillet dans la pres-
M. Loss
,
les
donne l'Ile-Bourbon pour
qu'île de Tintingue
1
q\.
donné une description sous
longioribus,
conslricto
,
fuscis
;
nodo-
thorace
longiludinaliter canali-
cribre punctato; eiytris striis puiiclato-geminatis
costulatis
rrf'e;u1iiritcr
,
ante apiccm compiessis
rotundatis,
cnm
,
,
in-
conjunctim
et
lineola basali, poslioali limjioqne
,
TnAVACîC INEDITS.
cxtrcmîfalîs,* rnl)ro-flavîs
capilis
et
2 i/5;
roslri
tibiis piceis.
,
1.
lat.
— Cel
— Long. 6
insecte
Ï^Q
i/3;
lin.
s'éloigne des
^Tais Brenthus d'Amérique et formera sans doiile par suite
un |;enre propre, ou au moins une division. Je le dois à M. Rei,
,
che. La femelle m'est inconnue.
12. BrcnthiisPplanicaudatuSy Chev.
—Nigro-cupreus,
capite
auguste constriclo; rostro cylindraceo, conico, elongato, recto,
in insertione
antennarum nodoso
extremitate plana et nitida
coarctalis, transversalibus
ultimo pyriformi
,
race profunde canaliculalo
ante apicem supra sulcato,
,
antennis articulis [crassissimis
;
;
,
aculeato
cum
elylris striis sulcatis,
intus obsolète punctatis; ad suturam canaliculatis, in
planam
et rolutulatam
moribus atro-nilidis
— Long.
crassiore.
—
(supra bisulcatam)
tarsis crassis
,
m. ia-i3;
lin.
,
,
tho-
;
sulcis
caudam
desiiienlibus
fe-
;
articule ultimo valido et
,
capitis et rostri 2 1/2,
4 i/3;
duB. Monilis de Fabr.
Il est
très-remarquable par ses antennes courtes et épaisses,
elles
lat.
1/2.
I
Il est
assez rapproché
sont insérées un peu au-delà du milieu de la trompe.
i3.
— Nigro-opacus
Btenthiis? dccoUalus , Chev.
cjlindrioo
crassiusculo
;
mare, apice
in
leoto, antennis encaustis
thorace sulcalo
;
eljtris
latiore
,
articulis
,
capite
,
supra triangulalim fisso, rostro
basi strangulato,
,
sulcatis
,
et in
femina
,
acu-
fere
quatuor posticis opacis;
in sulcis, punctato-striatis
jnterstitiis costatis,
juxtasuturam profundissime canaliculatis
tusque bisulcatis
maris,
sinentibus-,
lin.,
in
voisin
in-
planam caudam rotundatam de-
feminœ, emarginatis extusque angulatis.
m. \k\f-
— Assez
,
i3; capitis et roslri,
du précédent, mais
m. 3 3/4;/^ 3;
il
— Long
lat.
i
:
1/2.
s'en distingue surtout par
l'extrémité des élytres et par les articles des antennes plus allongés.
14. Ceocephalus opaciis, Chev.
— Atro-opacus
ticenitldo convexe, post oculosconstricto, recto
gulato
capite pos-
rostro supra canaliculalo, maris apice triangulalim
,
tenso, supra depresso
subcurvato
joribns
;
lateribus an-
,
;
,
arliculis
,
feminœ, modiee aculeato
antennarum nodosis
ihorace subconico
,
,
,
arctis
,
ultimis
piano, profunde sulcato
bus posticis oblique truncato;
elytris planis
,
ex-
apice nitido
,
costatis et
,
ma-
lateri-
punc-
,,
Xr.AVAUX INÉDITS.
l8o
talo-striatis
depressis
Long.
,
intus
pilosis
m. %;f. g
lin.,
:
ad suluram
) ;
late
suramum
femoribus crassis
,
maris canieratis.
posticis
;
1/2; capilis et rostri,
— La femelle
/i2.
1
iransvcrsalibus
corpore pedibusque atro-iiitidis
;
brcvibus
tibiis
his punclis
apice conjunclim obtuse rolundalis et anle
sulcatis,
lat.
(
,
m. 2
"àjl^J. a 3/4;
rapproche assez du Br. relicula-
se
tus de Fab.j mais la tête du mule est plus courte et plus élargie
que dans cette espèce.
i5. CenLrophorus {v.évrpov
— Alerrimus
natuy Chev.
tricto
in
,
aiguillon, yojsw, porter), emargi.
,
nitidus
rostri inserlis, arliculis 2°, 6°, 7" et 8" nodosis, iuter-
medio
mcdiis paululuni longioribus
acuminato
eiuarginatis
,
,
,
versus apiceni niodice altenuatis
sed in femina truncatis
ad marginem
tricostatis, et
corpore lateribus puuclulato
culato
,
tribus ultiniis fuscis, ii'lougo
,
thorace oblongo, conico, profunde sulcato
;
subparallelis
lis
capite postice arcte cons-
,
rostrolongo, subarcuato, oculissat prominulis; aniennis
;
;
,
;
elytris
in extrerailate
obsolète punctalo-stria-
ad suturam auguste
bisulcatis;
cuin 1° segniento maris canali-
,
Long.
femoribus unispinosis.
m. 10 3/4-1
lin.,
:
3;
et rostri, m. 3 1/2-4 ^/4' t- 2 5/6-3 1/2;
f. 9-11; capitis
Dans ce genre les maies ne
lat., m. 1-1 1/2; f. 1 i/3-i 1/2.
—
pas notablement
diffèrent
de
les
la
trompe, qui
premiers, et
n'est
la
,
par
longueur
la
dont l'insertion
des antennes
un peu
,
femelles
guère plus épaisse à l'extrémité dans
position
a lieu vers le milieu
cuisses
des
plus bas dans les femelles. Les
sont munies d'une épine assez aiguë.
— La couleur
générale de ces insectes est d'un noir plus ou moins foncé et
brillant
:
tout porte
à croire
que ce genre
africain
s'accroî-
tra par suite d'espèces nouvelles.
16.
Centrophorus ?
p. 107,
n" 165.
Klug
atralus,
— Niger,
von
Ins.
,
atro-holosericeus
,
Madag.
thorace medio
longiludinaliter late excavato, elytris apice acuminatis, obsolète
punclalo
f.
slriatis,
ad suturam
lo; capitis et rostri
sera décrite au
,
vu 4;
bisulcatis.
f-
3;
— Long
lat.
1
1/2.
:
—
supplément de Schœnherr, sous
Brenthiis holosericeo-fascialus;
être séparée de l'espèce de Klug.
elle
ne
me
lin.,
m. lo;
La femelle
le
nom de
paraît pas {devoir
—
TRAVAUX INÉDITS,
Centroplwrus compressipes
17.
capite posticc slraugulato
tulalo
;
fovcola inler oculos cl
,
thorace profunde canaliculato, vix pcrspicue punc-
sed latei'ilms sat crebre punclato
,
Niger, nitidus,
nilido, rostro lalcribus compresse,
,
""ïnedio elapice crassiusculo, punctulalo
anitnnas
iSl
—
Chev.
,
luodice constriclo
slriatis et in
basique supra
«nnlice
,
elytris punclato-strialis
;
,
ad suturatn uni-
fundo versus extremitalem bisulcatis, anlc apicem
depressis singulatimque rotundalis, mâle.
— Brenlhus
striola-
01., Ent., gr. 84, p- 44i> "" '4> P^- '-^j fig- '^» ^'^) ^^•
Sclir. Syn., ins. gen. et sp. Curculio, 1. 1, p. SS^, n° aS.
Niger, glaber, pedibus piceis, thorace subconico , canaliculato,
tiis,
ad suturam
eljtris
slrialo-puuctatis
Long.
disco convexis
in
,
striatis
,
1/2; oapitis et rostri,
2-2 i/2;y^ i 3/4-2 «/4; lat. m. 5(^\f.
donne les Indes orientales pour patrie à cet
pas de différence dans
qui a servi de type à
la
les
subremote
,
apice oblusis. Ghl. femelle.
m. 6-8 1/2;^. 5-3/4-7
lin.,
:
bisulcatis
externe
,
i-i
i/5.
insecte.
m.
— Olivier
Ne trouvant
femelles de Madagascar et l'individu
je
mets en doute l'exacti-
Chv.
— Niger, nitidus; capilc
description
,
tude de cette indication.
18. Centrophorus curcirosiris,
punctato, ante apicem truncato
constriclo
,
,
convexo, fossula
punctiforrai inter oculos aliaque obsoleta inter anlennas
tro glabro, nitido
a medio ad apicem
culo, obovali
presso
lis
,
arcuato, antennis piceis
profunde sulcato
,
,
;
ros-
thorace plauius-
subcom-
elytris punclato-stria-
ad marginem costatis et ad suturam
,
;
antice posticeque
strangulalo et punclato laleribus
,
;
compresse lateribus, sed tanlura punctato
,
trisulcatis
(
sulcis
intusgerainatis), rubris suturae, ante apicem depressis, cunjunc-
tim rotundalis
tibiis
;
femoribus clavatis, subdepressis, unidenlatis
tarsisque nigro-piceis
obliquis.
laleribus
2
rostri
suture
l/5 2
le
f
—
bord des élytrcs,
moins luisant
ig.
p. 107
Il
n. 164.
1
lin.
:
,
6
i/5-i 1/2.
jambes
les
,
,
1/3-7/2; capilis et
— Les
antennes,
la
et les tarses sont plus
ressemble à Br. picipes
mais celui-ci
,
et a l'extrémité des étuis rouge.
Centrophorus
,
abdomine rotumJalim depresso
Long.
1/2; lat.,
ou moins rougeâlres.
est
;
1
picicornis
— Elongatus
,
^
K.lug.
uigcr
,
Ins.
von Madag.,
thorace canaliculato,
—
TRAVAUX
l82
INÉDITS.
conico, clytris apice rotundatis, punctato-striatis, ad siiUiram
bisulcatis
Long.
,
antennis, femoribus apice, libiis tarsisque piceîs.
m. 12
:
lin.
—
Je ne connais celte espèce que par
Ici
description.
von Madag. p.io8,
30. Centrophorus? nigritus, K\ug.,îns.
n. 166.
—Niger,
,
capite ihoraceque longitudinaliter excavato-
punctatis, elytris apice rotundatis, punctalo-striatis, ad sutu-
ram
sulcatis
21. Aulacoderes immotus, Chv.
médium
sal elongatis
,
lin.
"^
—
la description.
— Aterrimus,
pite punctalo, postice constricto, crasso
idtra
— Long.
antennis pedibusque piceis.
,
Cet insecte ne m'est connu que par
nitidusj ca-
cylindraceo
,
;
roslro
vix latescente et arcuato, articulis antennarum
Iribus ultirais longioribus
fuscis
,
;
— ihorace
elongato, punctato, profunde caualiculato, lateribus depressis-
simo subtus
que
;
elytris punctato-striatis,
sulcatis et costulatis
,
ad marginem suturam-
maris, d«nte obtuso suturali, fe-
minae, conjunctim rotundatis
,
paululum
modice elongatis
tarsis
longiore.
21/2;
— Long.
lat.
:
1
sillon, Mpvi, cou,
:
1/7
;
,
lin.
»•
;
J".
— Les
même
ont une
tibiis
;
fe-
brevissimis
,
decrcscentibus longitudine, ultimo
m. 9
y^
margine
reflexis
moribus longis, ante apicem unispinosis,
6 3/4
capitis
;
et rostri
racines grecques
que Taphrodcres,
signification
genre établi par Schœnherr, dans
la
noire genre s'en rapproche et doit
même
,
«ù>xç,
famille des Brenthidcs,
venir à la suite. Ses
caractères différentiels sont d'avoir, le corps beaucoup pluslong,
la tête cylindrique
moins enflée en arrière
.
gues, à articles étendus
,
peu épais
;
;
les
antennes lon-
les cuisses sont
de plus
uni épineuses, légèrement échancrées près de l'extrémité en
dessous, et elles sont rerues dans des rainures situées sur les côtés, ce qui fait supposer avec raison
bruit
Note
que cet
insecte,
au moindre
doit contracter ses pattes et contrefaire le mort.
,
espèces nouvelles du genre Fnlgora déM. Adolphe Delessert dans les Indes-Orienpar M. Guérin-Méneville.
sur quelques
couvertes par
tales
;
M. Wcstwood,
genre à
la Société
qui a présenté une monographie de
ce
Liuuéenne de Londres en i838, a publié
TRAVAUX I^ÉD1TS.
l83
Ces descrip-
description abrégée des espèces nouvelles.
la
tions ayant été reproduites dans le Journal l'Institut et dans
^e
Bulletin de la Société cnloaiolog. de France
de *838
(2* trimestre
pag. 38 ), nous avons pu nous assurer que, sur
,
quatre superbes espèces de Fnlgores rapportées par M. Ad. DcIcssert
,
trois sont nouvelles.
Nous
en donner une courte
allons
pour prendre date, en attendant que nous
description,
les
publions plus complètement et avec figures, dans l'Histoire
du voyage de M. Adolphe
''
'^
Delessert.
Fulgora Delessertiiy Guér.
ferrugineo
— Capite
longitudine, adscendente
corporis
niidii
hemelylris nigro-viridis
;
cœruleis apice nigris.
— Hab.
rostralo,
rostro di-
viridis
prolhorace
,
;
flavo-niaculatis
,
Neelgbqries.
— Long.
:
;
i5
alis
lig.
Cette espèce est très-voisine de Ta .F, maculala de SloU.
pi.
26, Cg. 143. M. Delessert,
voir de la dédier,
trouvée sur
l'a
montagnes dont
gheries,
dessus du niveau de
au bord des
^
longitudine, adscendente
flavo-maculatis
leis.
^ d
— Hab.
,
atteint à
difficile
7,800 pieds au
à
prendre, étant
bruneo
,
:
20 lignes.
corporis
rostrato, roslro
Capite
,
;
arbres,
les petits
moindre bruil.— Long.
—
Corpus pedibusque bruncis
bro.
penchant des monts Ncel-
Elle est fort
Fulgora Rajah, Guér.
,
nous nous faisons un de-
mer. Elle se tient sur
la
rivières.
le
sommet
le
très-agile et s'envolant au
^
à qui
apice subdilatato
el
ru-
heniclytris nigro-fulvis
apice fascialata pallida
,
alis nigris basi
,
cœru-
in peninsula malacensi.
Fulgora subocellala
poris longitudine
,
,
Guér.
— Capite
adscendente,
infra viridis; corpus
pedibusque
supra
rostrato, rostro cor-
obscure
ferrugineo,
viridis, fibiis anlicis et inter-
mediis nigris; hemelytrisviridifulvescentibus,flavosubocellatis;
alis albis basi
subviridibus
gineo maculatis.
/c
Fulgora
tom. 7
,
—Hab.
nobilis
,
Bull., pag.
,
margineque antico nigro
in peninsula malacensi.
Westwood; Ann.
Sg
,
la presqu'île
"wood
:
,
lig.
France,
n. 7.
M. Ad. Delessert
M. West-
Malaise; elle est ainsi décrite par
u Capite rostrato
punctalissimo
ent. de
Soc.
Celle magnifique espèce a été trouvée par
dans
et ferru-
Long. 21
j
griseo-virescenti
tincto,
nigro-
rostro fere corporis longitudine, recto, tuber-
AMÀLÏSE d'ouvrages NOUVEAUX.
l84
culis acutis uigris
fulvis
in lineas sex disposilis"; hcmelytrîs puhclls
,
Long. 20
alis albis. »
,
lin.
L'individu que nous avons sous les yeux est beaucoup plus
grand; car
il
a
plus de 27 lignes de long
transparent
d'un jaune verdâtre
ses
:
hémélytres sont
avec des points fauves
,
,
M. Westwood mais elles sont couvertes d'un
grand nombre de petits points noirs ce qu'il ne dit pas.
Serait-ce une autre espèce , ou une variété ou bien M. West-
comme
le dit
;
,
,
wood
aurait-il oublié cette particularité
tion?
Nous saurons
cela
dans sa brève descrip-
quand son grand
paru,
travail aura
en attendant nous n'avons pas osé décrire notre insecte
comme
espèce nouvelle.
II.
AIVALYSÉS D'OUVRAGES NOUVEAUX.
Sur I'affiliation des
sciences naturelles et physiques,
troduction aux recherches physiques et médicales
Rich. Harlan
M.
Cette brochure
de M. Harlan
méro
,
,
pag. 141
,
,
de 3i pages
et elle
,
a été tirée à part
montre comment
physiques sont liées entre
tous les naturalistes qui ont
comparée
le
et à la zoologie.
elles
fait faire
,
de l'ouvrage
précédent nulivre.
Dans
les sciences
natu-
forme l'introduction de ce
cette introduction l'auteur
relles et
Par
in-S». Philadelphie, 1887.
dont nous avons parlé dans
,
ou In-
etc.
,
et
il
passe en revue
des progrès à l'anatomic
Les limites de notre ilevue ne nous
permettant pas de suivre l'auteur dans ce savant discours ,
d'ailleurs plein de recherches profondes, nous nous bornerons
une portion de l'un des passages les plus remarquables,
M. Harlan parle des changemens éprouvés
par la surface du globe et de la présence d'osseracns humains
voici le passage dans lequel M. Harlan rapporte ce
fossiles
à citer
celui dans lequel
;
fait:
«
Les preuves d'un changement semblable ont été obtenues
plus récemment par le capitaine Elliot
États-Unis
,
,
de
la
qui, en 1827, a donné au cabinet de
philosophique d'Amérique
marine des
la
mains enfouis dans une roche solide de tufa calcaire
déterrés avec
une hache
,
Société
des échantillons ôî'ossemens
sur la côte
du
;
il
Brésil à environ
hules
a
deux
ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX.
degrés ouest de Rio-Janeiro.
85
1
Le stratum qui enveloppe
ces
squelettes huraaius a aussi contenu des coquilles marines ré•Mîcntes; mais ce stratum est, à
pie-^s
présent, élevé de i5 ou 20
au dessus du niveau de l'Océan
,
au pied d'un plateau
à
environ 3 milles des montagnes.
»
Après avoir examiné ces restes inléressans
voir afllrmer qu'ils appartiennent
dans ce lieu
je crois pouaux Indiens qui furent en-
avec
le
enveloppe, ont été successivement abaissés
et
sevelis autrefois
,
et qui
,
,
stratum qui
les
par
les
élevés
convulsions volcaniques auxquelles ces côtes ont été
assujéties, »
si
souvent
(G. -M.)
Dictionnaire universel d'histoire naturelle, destiné aux
établissemens d'instruction publique, aux médecins, aux
élèves des facultés
aux personnes qui veulent étudier
,
les
sciences naturelles, et à toutes celles qui désirent connaître
phénomènes de
les divers
la
scientifiques, la définition,
nature
les
,
l'étymologie des'noras
caractères génériques,
les
propriétés et les principaux usages des corps, tant organiques
qu'inorganiques; par
MM. Antelme,
Auhouin, Becque-
rel, BiBRON, Blanchard, Ad. Brongniard ,C. Brodssais
Brullé, Cordier, Decaisne, Delafosse, Deshayes
noyers
,
Alcide et Charles d'Orbignt Doyère
,
,
,
,
Des-
J,
Dujardin,
DcpoNCHEL, Ddvernoy Edwards, Milne Edwards Élie de
,
,
Beaumont, Flourens, Geoffroy Saint-Hilaire
Geoffroy Saint-IIilaire, Guillemin , de Jossieo
,
Isidore
,
Lacril-
LARD, Lemaire, Léveillé, Lucas, Martin Saint-Ange,
TAGNE, Pelouze, C. Prévost, F. Prévost
Mon-
A. Richard, Ri-
,
vière, Spach, TuRPiN, et Valenciennes. Dirigé par M.Charles
d'Orbigny
Ce nouveau Dictionnaire
le
but
et l'importance
célèbres de
ses'
son montre que
,
se
nombreux
le
,
dont
le titre fait
assez connaître
recommande d'avance par
collaborateurs.
les
noms
La première livrai-
directeur de cet ouvrage a tenu les pro-
messes
qu'il avait faites
dirons
même
au public dans son prospectus
qu'il est allé
voir rien de plus parfait
que
au-delà
les
,
car
il
,
et
nous
est impossible
planches de cette livraison.
de
,
ANALYSE d'oDVRAGES NOUVEAUX.
l86
M.
de son
Charles d'Orbignj a apporté dans la rédaction
Dictionnaire une innovation heureuse en donnant l'étymologie
de tous
imposée
les
noms de genres
collaborateurs
à ses
au public. Les
articles,
c'est
;
mais
,
une tâche pénible
un
c'est
qu'il a
vrai service reiidu
quoique rédigés avec une grande conci-
sion, donnent cependant une idée suffisante des objets qu'ils
doivent faire connaître; ceux qui sont
de
la
science
,
sont plus étendus
relatifs
enfin
;
aux généralités
on a ménagé
,
la
place
en employant beaucoup d'abréviations.
Dans
celte première livraison
on remarque un grand nombre
de mots qui ne se trouvent pas dans les autres dictionnaires; ces
mots sont distingués par un astérisque. Le plan de M. Ch. d'Or-,
bigny étant de mettre dans son livre tous
il
est certain
mots de
les
que son ouvrage contiendra plus
ceux qui l'ont précédé, car on
sait
la
science
que
d'articles
que notre époque a été
très-
féconde en nouvelles dénominations. C'est, du reste, une chose
fort di£&cile
que d'être
créés dans tous les pays
ainsi
,
au courant des nouveaux termes
et certes
,
bigny rendra un grand service,
le
Dictionnaire de
parvient,
s'il
M. d'Or-
comme
nous
n'en doutons pas, à remplir cette importante condition.
L'ouvrage formera environ 8 vol. in-8°
,
divisés
la livraisons, accompagnés d'un atlas de 200
le
plus
grand
n^g. Prix de
2
fr.
75
soin.
—
Paris, au bureau
la livraison
fig.
;
noires:
chacun en
gravées avec
rue Hautefeuille
,
(G.-M.)
c.
— Catalogue des
Catalogue op the shells etc.
la collection de M. John C. Jay, de
,
coquilles de
New- York
description et la figure de quelques espèces rares
velles.
MM.
In-4"
,
5o c; coloriées:
fr,
1
pi.,
,
fig-
Say, Lea
,
,
avec
la
ou nou-
Nevi^-York, iSSy.
Conrad, Barnes,
etc.
ont imprimé aux études conchyliologiques
un mouvement qui, bien
,
,
des États-Unis
,
dans leur patrie,
dirigé, pourrait être fort utile
au
développement de nos connaissances dans cette branche de
l'histoire naturelle.
De
états
riches collections se forment dans
de l'Union, et
les propriélaires
beaucoup de
villes
de ces collections,
des
ainsi'
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
qu'on peut en juger par
catalogue de
le
lenl dans leur classiinent une
^honneurs aux amateurs
nommées dans
jùes coquilles
le
sans vertèbres), et
M.
,
,
un
et
soin qui feraient
la vieille
Europe.
catalogue qui nous occupe
M.
de Lamarck
(
,
animaux
Jay a eu l'heureuse idée de citer,
J.
pour chacune des espèces
Enfin
le
système de
sont classées d'après
les auteurs.
méthode
plus zélés de
les
187
M. John Jay , appor-
une des bonnes
données par
figures
a ajouté à son travail dix planches, dans
il
lesquelles sont figurées en noir
,
un
nombre de coquilles
certain
nouvelles ou intéressantes.
collection formée avec
La publication du catalogue d'une
discernement
voulu
,
sera toujours
utile
;
M. Jay
mais
a
en donnant, chaque année, une édition
aller plus loin
nouvelle du sien
,
matériaux et
documens
les
une chose
qu'il
augmente
et qu'il corrige d'après les
pu
qu'il a
se procurer
une persé-
:
vérance aussi bien entendue doit conduire à un résultat progressivement plus complet, et d'autant plus certain que notre
auteur
fait
modestement
le
premier un appel à
la
critique.
Aussi allons-nous répondre à son appel en lui donnant quelques
conseils dont
de rendre sa publication encore
l'objet sera
Europe, s'occupent
plus précieuse pour les personnes qui, en
de conchyliologie.
Nous croyons d'abord que M.
la figure
J.
des espèces qu'il regarde
criptions claires et bien détaillées
Jay devrait donner, avec
comme
nouvelles
ainsi
,
,
des des-
pour
qu'il l'a fait
quelques unes des coquilles représentées dans son dernier catalogue
,
et
notamment pour son Doliiim melanostomum; un
et un bon coloriage compléteraient son
dessin fait avec soin
travail,
dans lequel
,
il
pourrait se dispenser de comprendre cer-
taines espèces déjà décrites et figurées dans d'autres ouvrages.
Toutefois, nous
exception pour
dans
les
lui
demanderions
les coquilles
que
à cet
ses
égard de
faire
grands recueils scientifiques qu'il est
difficile, et
quel-
quefois impossible de se procurer de ce côté de l'Atlantique.
reproduisant annuellement
travaux épars çà
M.
J.
et là et
,
une
compatriotes publient
à la suite de son catalogue
,
Eu
des
qui nous restent à peu près inconnus
Jay nous rendrait un véritable service
,
ainsi
,
qu'aux au-
ANALYSE D OUVRAGES NOUVEAUX.
l88
teurs
eux-mêmes:
a bien à la vérité cité dans son catalogue
il
839 les Niicula Eightsii Trichotropis costellatus , de
M. Couthouy la Nucula portlandica de M. Hitchcock mais
de
1
,
,
,
il
n'a point
donné
tenté de renvoyer
New- York,
la
;
description de ces espèces
aux Annales du
,
et
s'est c'on-
il
lycée d'histoire naturelle
de
an Journal d'histoire naturelle de Boston, en
et
donnant seulement des figures en noir qui
,
pour Inexécution
,
laissent à désirer.
Après
preuves de zèle fournies par M.
les
croyons pouvoir
,
sans indiscrétion
un autre genre de
tion sur
,
Jay
J.
leur donner successivement
,
nous
rendre aux
service qu'il pourrait
amis des études conchyliologiques
,
appeler aussi son atten-
ce service consisterait à
:
à la suite de ses catalogues
,
la
description et la figure des coquilles particulières aux côtes de
l'état
de NcAv-York. Placé
comme
jouissant d'une
l'est et
il
fortune qui lui permet de faire des sacrifices
,
il
ne pourrait
certainement les mieux employer qu'à ajouter une pierre aux
fondemens de
l'édifice
commencé par
L'histoire géographique des
parler
présent
une œuvre dont on
est
,
,
mais
à laquelle
lement parce qu'elle
à
il
notre célèbre Adanson.
mollusques
dont nous voulons
faut songer sérieusement
offre
,
un des meilleurs moyens
une bonne détermination des espèces
qu'elle doit fournir des
,
trop peu occupé jusqu'à
s'est
;
non seud'arriver
mais encore parce
documeus d'un très-grand
intérêt
aux
savans qui se livrent à l'étude des coquilles fossiles.
Nous n'entrerons point
logue dont
il
ici
s'agit, et qui
dans un examen détaillé du cataprésente
,
comme on
doit bien le
penser, un certain nombre d'inexactitudes: nous nous proposons d'en signaler particulièrement quelques unes à
que nous avons
respondans
sa
,
et
le plaisir
,
M.
J.
Jay,
de compter au nombre de nos cor-
après vérification
,
il
rectifiera les erreurs
dans
première édition qui sera un nouveau service rendu aux
amis de
la science.
(S. P.)
SOCIETES SAVANTES.
iSg
SOCIÉTÉS SAVANTES.
IIÏ.
Académie royale des sciences de Paris.
— M.
Séance du Z juin 1839.
résultais
Magendie communique
de quelques nouvelles expériences sur
les
fondions
les
du système nerveux.
M. Dui'ernoy
Dans ce
1°
M.
Que
lit
une Note sur
du mécanisme de
fait partie
travail,
diaphragme branchial qui
M. Duvcrnoy montre
:
muscles branchiaux
petits
les
le
la respiration des poissons.
Bazin a adressé une lettre
à
au sujet desquels
,
l'Académie
dans sa dernière
,
deM. LeAnalomie comparée de l'appareil
séance, ont été décrits, en i838, dans une dissertation
reboullet, ayant
pour
respiratoire dans les
titre
:
animaux
vertébrés.
2° Qu'ils font partie d'une cloison fibreuse et musculeuse
qui sépare, dans beaucop de poissons
de chaque branchic,
el
,
les
deux
de lames
séries
que M. Duvernoy appelle Diaphragme
brancha.
30
Que
son dans
déjà, en i8o4,
il
reconnu
avait
et décrit cette cloi-
les Raies.
4° Qu'elle existe, plus ou moins étendue, dans beaucoup de
poissons osseux
où
elle est
doublée, de
même, de faisceaux mus-
culeux plus ou moins distincts et apparens.
5°
Que
lorsque le Diaphragme branchial
et laisse libres les paires
commun manque
de lames, celles-ci peuvent être réunies
par un diaphragme partiel qui présente une organisation analogue, telle que
M. AUessandrini
mais sans avoir précisé
l'a
les rapports
que M. Duvernoy signale.
M. Bazin lit un Mémoire sur
décrite dans les
généraux ou
les
Môles
;
les différences
muscles internes et sur
l'appareil aquifère des branchies des Poissons.
L'auteur commence par reconnaître qu'il
avançant que
les
s'est
trompé en
muscles qui s'insèrent aux lamelles des bran-
chies des Poissons étaient restés jusqu'alors inconnus
,
et
il
pré-
sente ensuite l'historique de l'état de la science à ce sujet.
Dans un second Mémoire
Structure intime
,
intitulé
du poumon de l'homme
:
el
Recherches sur
des
animaux
la
vertC'
,
IpO
SOCIÉTÉS SAVANtES.
hrcs, suii'ies de Considérations sur les fondions et la pathologie
de cet organe, M. Baziu
émises concernant
—M.
Séance du lo juin.
primée Sur
aux
genre,
le
des poumons,
Owcn
'
Reptiles
Poissons
la classe des
,
im-
envoie une notice
genre Lepidosiren de Fitzinger
le
nouveau genre dans
ce jour
des opinions qui ont clé
fait rhisloire
la structure
,
formant un
rapporté jusqu'à,
,
Description d\ine nouvelle espèce de ce
et
Quand
Lepidosiren annectens.
ce
Mémoire nous
sera
parvenu nous en donnerons une onalyse.
Séance du
titre:
l'-j
juin.
— Recherches
humain
— Le
,
dans
travail
les'
— M. Serres Wt un Mémoire ayant pour
premiers mois de son déi>eloppement,
du savant académicien
sonne n'a bien étudié
membrane caduque
mrsle n*a observé que ces sinus
ainsi
un ordre
de
particulier
directement dans
la
ou ces trous
,
M.
:
,
per-
ram-
nul analo-
;
sont occupés
communiquent
(i). Or de
qui
villosités
cavité de la
ces données anatomiques
se réduit à ceci
conduits sinueux qui
les petits
pent dans l'épaisseur de la
par
branchial de l'embrj-on
sur l'appareil
trois
caduque utérine
Serres en déduit des faits pliy-
siologiques nouveaux. Suivant lui, les caduques, en protégeant
l'œuf de tontes parts, forment une cavité pour contenir du
li-
pour usage d'humecter continuellement
les
quide
;
celui-ci a
villosités; la structure réticulée et perforée
fléchie est ainsi organisée
rion
de
pour permettre aux
d'arriver jusqu'au liquide,
et ces
la
caduque ré-
villosités
dernières
ducho-
enfin, sont
pourvues de nombreux vaisseaux sanguins nécessaires
respiration.
poursuit
M.
A
mesure que l'embryon
Serres,
une partie des
se
la respiration
du
villosités branchiales
chorion se transforme en placenta et alors
temps de
à toute
développe et grandit
commence
le
second
fœtale dans l'utérus. Ainsi, dès l'inslanl
Le docteur Martin-St-Ange nous a montré, il y a près de 6 mois,
œuf humain de 5 semaines environ, sur ce
dessin, que l'auteur destine à un ouvrage spécial sur l'ovologie on
(1)
im
dessin représentant nn
,
voit précisément
les petites
d'accorder à ce
attacher,
du chorion engagés dans
les
caduque réfléchie, et ces cellules paraiïsen''
très-bien étudiées. A la vérité, M. Martin-St-Ange est loin
conduits cellnleux de
avoir élé
villosités
fait
la
toute l'importance
que M. Serres
croit devoir
y
NOUVELLES.
que commence
T^t
la respiration placentaire, la respiration
Lran—
chiale décroît, l'appareil branchial s'alroplne et disparaît; d'à"ijord les villosités branchiales se ilétrissent, puis la cavité
caduque
se rétrécit, le liquide
amenées au contact, s'unissent
diminue,
et se
de
la
deux caduques,
et les
coufondenl. C'est
la
mar-
che constante et normale de cet appareil, continue l'auteur
qui se développe au
piration
donné
Si
moment où
est nécessaire
il
pour
disparait avec le besoin
primitive et qui
la
,
res-
qui lui a
naissance.
nous comprenons bien toute
Mémoire,
il
est
M.
évident que
la
portée scientifique de ce
une différence
Serres établit
entre les villosités vasculaires du chorion et le placenta; or,
quelle différence analomique existe-t-il entre une villosité vasculaire
du chorion
comme
l'a
et
les radicules placentaires?
N'est-ce pas,
démontré M. Martin-Saint- Ange, par l'entrelacement des villosités vasculaires du chorion que se forme le
comme
gâteau placentaire, et ne serait-ce pas plutôt,
depui? long-temps (circulation du sang chez
l'a dit
il
le fœtus, etc.,
i85?,), ce gâteauj qui serait le véritable organe respirateur
fœtus de l'homme et des animaux
du
?
Quant aux fonctions que M. Serres attribue ici à la caduque,
un peu de celles qu'il lui a assignées dans un savant Mémoire sur V Anatomie des Mollusques, etc. p. 5']Z, t. 5
elles diffèrent
des
Mémoires de V Académie,
o\x il
compare
la
coquille des
Mol-
lusques à la caduque de l'œuf des mammifères et de l'homme.
Séance du
la
Ce
Q.f\juin.
— M. Mandl présente un Mémoire sur
Structure intime des écailles des Poissons
travail,
accompagné de
à faire partie
de
la
trois
zoologie du
et
des Reptiles,
planches in-folio, est destiné
Vojage de M.
Demidoff'.
IVOLVELLES.
Notre honorable confrère, M. Julien Desjardins
dateur cl secrétaire de
la
Maurice, vient d'arriver
,
Société d'Histoire naturelle, de
à Paris.
fonl'île
Ce savant, bien connu par
divers travaux estimés et par les observations qu'il adressait à
l'Académie des sciences, va s'occuper de publier
ches qu'il a faites sur l'Histoire naturelle de
les
l'île
recher-
Maurice.
iga
NOUVELLES.
M.
docteur Etienne de Kdtoroa., professeur d'Anntomie
le
comparée à Saint-Pétersbourg,
a passé
quelques jours
nous a remis plusieurs Mémoires très-iraportans,
Il
bliés en Russie
A
la
et
,
que nous ferons connaître à nos confrèVes.
séance du 6 mai dernier de
Londres, M. Yarrel
et très-velu
,
à Paris.
qu'il a pu**
a fait voir
la
société
Enlomologique de
un papillon d'une grande
provenant de l'Amérique septentrionale,
taille
et qui
jouit d'une propriété singulière qu'on n'avait encore remarquée,
dans
le
règne animal, que chez la Torpille,
Malaptérure, c'est-à-dire que lorsqu'on
ver à
on
le
main un choc électrique très-sensible
la
Gjmnote
le
touche,
il
même,
et
mémoire de M. Yarrel nous
drons que
le
donner des
détails plus étendus sur cet insecte et sur
soit
dit-
Nous atten-
très-fort relativement à la taille de l'animal.
,
et le
éprou-
fait
parvenu pour
la
pro-
priété curieuse qu'il possède.
On
désire céder
M. Audubon
,
«
un magnifique exemplaire de
sur les Oiseaux de l'Amérique
4 volumes grand in-folio
un atlas de 436 planches,
qui
fait
,
,
à
qo
fr.
»
formant
bien reliés en cuir de Russie
à lo fr.
,
avec
chaque par souscription, ce
436o
36o
:
Reliure
l'ouvrage de
,
chaque volume.
Total.
L'acquéreur obtiendra une remise de 5oo
fr.
4720
fr.
S'adressery/'a«co au bureau de la Ret^ue zoologique.
Nouveaux membres admis dans
la
Société Cuvierienne.
M. Etienne de Kdtorga, docteur-médecin, inofesseur de zoologie et d'anatoniie comparée à runiveisité impèrinle de St-Péteisbourg, présenté par M. Brandi, membre de l'académie impériale de.
161.
Saint-Pétersbourg.
162. M. Lorenzo Majeano, professeur d'histoire naturelle à Messinei
présenté par M. Maraviy/ia, professeur de chimie et de minéralogie,
à Catane.
163. M. Luciano FioRENTiNO
à Catane, présenté par
164. M.
M. Guérin-Mcneville,
165. M. AsMuss, professeur
riale
membre de
,
l'académie Gioenienne,
M. Maraviyna.
Adolphe Delessert
,
naluraiisle-vojagenr, présenté par
d'histoire naturelle à l'université
de Dorpat (Livonie), présenté par M. Gnénn-MénevUle.
impé-
,
JUILLET
TRAVAUX INEDITS.
I.
Nouvelle
classification des oiseaux de proie ou rapaces
M. de La Fresnaye nous
nouveau Dictionnaire
Dans l'ordre de
a adressé le
de proie j
classification des oiseaux
«
la
sa
dans
M. D'Orbigny.
d'histoire naturelle de
Vautours sont en
oli les
résumé suivant de
telle qu'il la suivra
classification des oiseaux
par Linné, Cuvier, Teniminck et
modernes,
,
M. de La Fresnaye.
par
le
4839.
de proie adopté
plupart des ornithologistes
lête,
il
semble qu'en
çant ainsi on n'ait eu uniquement en vue que
les
pla-
grosseur de
la
plusieurs de leurs espèces, sans égard pour les facultés caractéristiques de l'ordre, le courage nécessaire pour attaquer
vivante et
mêmes
du
rapidité
la
vol. Arrivés
une proie
aux Falconidées ces
,
auteurs ont mis en tête les Faucons proprement dits
comme réunissant ces deux qualités au plus haut
En nous conformant à la manière de voir de ces grands
probablement
degré.
maîtres, qui semble être au début la méthode de l'imparfait
au parfait, nous avons cru pouvoir l'appliquer
tout l'ordre
à
des Rapaces: commençant alors par ceux des Vautours, dont
moins bien organisés pour
les pieds sont le
mieux pour
les
la
marche,
moins courageux
qui ofTrenl
les
,
même méthode
le
graduellement jusqu'à ceux
plus courageux, nous avons suivi la
et les
pour
par les Caracaras
,
les
Falconidées
,
commençant
la
famille
véritable chaînon des
cons, et finissant par
le
et arrivant
préhension et
ou devraient être
formes contraires, et sont par conséquent les
moins marcheurs
peut
la
et qui, par suite, sont
les
Vautours aux FauFaucons proprement dits comme on
,
voir dans le tableau suivant.
1"
famille. Vulturid>e.
i" sous-famille. DidinjE ou Vautours inertes, La Fr.
Ailes impropres au vol
la
;
pattes conformées
marche, à ongles courts
Tom.
II.
Année i83g.
,
uniquement pour
Le genre
obtus, très-peu arqués.
—
i3
TRAVAUX INÉniTS.
194
Didus, Dodo ou Dronie, D'après la forme de
la léte
du bec
,
et des pattes, seules parties coiisirvces et figurées dans le
moire de M. de Blainville, on ne peut douter que
ineptus, espèce perdue,
la
du genre
seule
delà sous-famiile,
et
n'appartint à la famille des Vulturidées.
mé-
Didus'
le
Les pattes
rODforaiatioo rappelle celles des gros Gallinacés
,
dont
,
la
indiquent un
oiseau tout-à-fait marcheur. Il est donc probable que, d'après
son ancien habitat sur
Bourbon
Hxée sur
,
cette espèce
rivages des îles de France et de
uniquement marcheuse, se trouvait
les
maritimes et
les plages
et à s'y nourrir des débris
auimaux marins que
tres
était desliuée
de Crustacés
la
mer y
,
à les parcourir
de Mollusques
et
au-
abondamment
rejette
à
chaque marée
,
lorsqu'il n'en
trouve pas d'autre dans l'intérieur des terres
nourriture que ne dédaigne pas le Condor,
américaines.
CATHARTiNiE
2" sous-iatuille,
narines
commune
à loules
—
La Fr.
,
deux
,
Ouverture des
«
toujours horizontale et si-
tuée au dessus du bec, sous une arcade super-roslrale
articulé sur le tarae, au dessus
pouce
ce pouce et son ongle fort courts et beaucoup
antérieurs,
plus faibles l'un et l'autre que
sou ongle.
j
du point d'insertion des doigts
»
— Les genres
Dumér. Les oiseaux de
Ytiiu-Moude
,
l\iig.,
-"iarcoramphus
celte sous^famille, particubère
bien caraclérisée par
et si
antérieur interne et
le ,doigt
Calhartes
des narines, sont, d'après
la
conformation
la
,
au Nou-
forme des pattes et
même
de ces pattes,
plus marcheurs que ceux de l'ancien continent, qui sont beau-
coup moins entrepienans,
que
rejette la
'6"
mer
,
el
se contentant
même
souvent des débris
des excrémens humains.
sous-famille. VuLTUKiNiE,
La
Fr.
—
«
Ouverture des
naiines toujours double et séparée par une cloison interne,
verticale ou oblique
que côté du bec
que
le
les
ou horizontale
pouce articulé sur
;
et toujours placée de
le tarse à la
même
cha-
hauteur
doigts antérieurs, ce pouce et son ongle aussi forts
doigt antérieur interne et sou ongle.»
Lin., ALgj-pius
,
que
— Les genres VuLtur
,
Savigny, Néophron^ Sav. Lei espèces de
cette sous-famille, particulière à l'ancien continent, à ongles
plus puissaus que c«lle& de la sous-faïuille précédente
,
mon*
,
,
TRAVAUX
IqS
INÉtolTS.
trenl également plus de courage et attaquent souvent des ani-
maux
vivans
comme
,
Clievreaux cl jeunes Moutons.
4*sous-f'ainille, Gypaetin.e,
La Fr.
—
«
Narines ovales, ca-
chées et recouvertes par des poils raides diriges en avant
bouquet de
poils
semblables, formant une barbe à
bule inférieure, tête et col emplumés
emplumés,
doigts et ongles
comme
»
du genre
la sous-famille
de
et
beaucoup plus par
de
la
sa
famille suivante
que tous
Yulturinées
comme
les
jeunes ou
les
les
La
Slorr.
Bouquetins, Chèvres ou Moutons,
bec
) tient
déjà
par ses habitudes,
précédens
les
,
seule espèce
Gypaète barbu
le
(
conformation,
attaque effectivement
tuosité sur
pattes courtes, tarses
,
chez
Le genre Gj-paelus ,
très-comprimé.
un
,
mandi-
la
oiseau
cet
,
individus maladifs des
et se précipite avec
ceux qui s'aventurent sur des parties
impé-
saillantes
de
rochers.
Nous n'avons pas cru devoir
intercaler dans cette famille
avant de plus amples informations,
comme l'a
M. Swainson
fait
dans sa Classification of birds ^ le genre Catheturus^ Swains.,
ou Aleclurus , Gray, formé sur un oiseau de la Nouvelle-Hollande, que l'on
regarde
et des ongles
lyre,
ia
conformes
queue large
aiUs courtes
et
et
à
comme
généralement
plutôt à l'ordre des Gallinacés
a effectivement des doigts
peu près
comme ceux du Ménure
composée de dix-huit
la
Vautours. Ce bec, ainsi que
M. Swainson, dans
la
élevé
le
,
arqué
ranger dans
tête, d'après le dessin de
sa Class. of birds
,
vol. I,
paraissent avoir de tels rapports avec ces
pi.
sem-
famille et de tout l'ordre,
M. Swainson trouve dans la forme de son bec
mais non crochu, un caractère suffisant pour
le
rectrices et les
arrondies; malgré ces particularités, qui
blent l'éloigner coir)plélenicnl de
les
appartenant
il
;
Talégalle de Cuuier, du voyage de la Coquille
38), que nous soupçonnons fort que,
si
284, nous
p.
mêmes
parties chez
(
Oiseaux
ce n'est pns le
,
même
M, Gould
nom de New-
oiseau, ce doit être une nouvelle espèce de Talégalle.
pense que l'oiseau indiqué par Lathain sous
HoUand
ï^ultur
M. Swainson,
la
est
,
et qui
un
nous paraît être
le
le
Catheturus de
véritable Gallinacé et que par conséquent
Nouvelle-Hollande n'a point encore fourni d'espèce de
famille des Vautours.
la
,
TRAVAUX
igU
et
La Fr.
Caracaras sont tellement
nidées que Vieillot
;
Les
Vieill.
,
dans
Vautourins.
les
Les genres Gymnogenis, Less.
Circus
,
Gymno-
Bechst. Le genre
,
en partie nue, et
sa tête
Ibycter
,
chaînon des Vautours aux Falco-
le
2* sous-famille. CirciNjE.
gène, par
Vieill.
^
les avait placés
ou Pol} boroïdes , Smith
,
'
P olj bonis
,
Les genres Falcobœnus
Polyborinve.
sous-famille.
l»e
D'Orb.
INEDITS.
Falconid^.
famille.
Q.^
Busards, par leurs
les
habitudes de se poser souvent à terre et
même
d'y nicher
,
tiennent encore aux Rapaccs marcheurs,
Buteonin^. Les genres Buteo
3' sous -famille.
,
Busarellus (ou Buses de marais, La Fr. ), Pernis
Cymindis
,
Cuv.
photes, Less.
,
Aslurina
(
Vieill.
,
)
,
Harpagus
Bechst,
Cuv.
,
^ficeda, Swainson.
Nau-
4* sous-famille. MilvinjE. Les genres Militas, Bechst,
clerus
Vig.
,
,
,
Vig., Lo-
y
Elanus
Savîg.
,
Gampsonyx
,
Vig.
,
,
Ictinin
,
Vieillot.
5^ sons-famille.
(sociable
comme
genre précédent
liaetus, Sav., Ichthiyaetus
teleur, Vaill.)
ryya
,
Cuv.
,
,
Les genres Rosthramus
Aquilin^e.
le
Circaetus
Spizaelus
,
,
,
La Fr.
Vieill.
Vieill.
,
,
) ,
Pnndion
,
Less.
Ha-
Thcratopius, Less. (Ba-
Hœmatornis
Urubilinga
,
,
Sav.
,
,
,
Vig.,
Les*.
,
Har-
y4quila
,
Briss. Les cinq premiers genres sont Ichlhyophnges.
6* sous-faniille.
Vieill.
,
7* sous-faraille.
Les genres Herpethotcres
AccipitriNjE.
Aslur , Cuv.
,
Accipiter
Ray
,
(
Nisus
FalcomnjE. Les genres Falco
Cuv.
,
,
)
Linn., lera-
cidea, Gould.
3« famille. Gypogeranid^e.
Le genre Gj/Jo^erarm^,
régime reptilivore
num
et
et
111 ig.
Ce genre
encore plus, d'après
de tout son squelette
,
fait
la
qui d'après son
,
forme de son ster-
évidemment
le
passage des
Rapaces aux Ciconiens, ne pouvait être intercalé dans aucun
des groupes précédens, qui n'ofFicnt rien de semblable dans
leur osléologie, et ne peut être considéré que
non
isolé entre l'ordre des
Rapaces
comme un
chaî-
et celui des Écbâssiers.
TRAVAUX INÉDITS.
Cadre spécifique des oiseaux de
par R. P. Lesson. (Voyez
pour
i*
le
G.
dionalis,
igf
la fomîlle
des Laniadées
,
n" de mai 1889 de la Reflue
le
tableau des genres et leur synonymie.)
Lanius , Lin. esp. excubitor, algeriensis, meriminor, castaneus, rufus, coUurio, brachyurus, ru-
1.
fic(ps,scnegalensis, nubicus, superciliosus, flavirostiis, coUaris,
mystaceus
afer, silens,
,
pendens
,
fuscus
schah, sordidus, nigriceps, magniroslris
bentet, cristatus,
,
latbora, colluroides,
,
eiylhronolus, erylhioplerus,Gouldii, Hardwikii, tepbronotos,
phœnicurus, jocosus
panayensis
,
,
albus
antiguauus, mêlas,
,
quadricolor, pacificus, tabuensis, melanocephalus, fl;tvigaster,
erectus, coroiiatus, torqualus, macularius, caroiinensis, excu-
bitoides,
borealis
elegans
,
noolka,
seplentrionalis,
,
ob-
scurns,
2. Tlep/ionus,
Sw.
Sw., leucocepbala.
3. Chetoblemma,
4. Corfinella, Less., senegalensis
,
capensis
,
acuticaudata.
Malaconotus, Vig., erythrogaster
,
cruentatus, olivaceus,
oruentus, poliocephaLi, aurantiopeclus
,
viridis, atrococcioea,
5.
rubrigaster
,
barbarus
6. Crocias,
•j.
,
Temm.,
tchagra
,
bacbakiri
,
bubu
,
tchacherbe.
gultatus.
Collurlcincla^ ^'g» ^t Horsf., cinerea, fusca.
8. Prionops, Vieill., Geoffroyii, cristatus.
g.
Tamno lanius
Less., lividus, gutturalis, ferrugineus.
,
10. JEntomoi^orus
Less., brubru, cubla, gambensis
,
,
albi-
collis, olivaceus, bicolor, mad.igascaricnsis.
ïi. Lanicleriis, Less., Swainsonii, lobatus. icleroides.
12. Falcunculus
13. Oreoica
,
Vieil., fronlalus, leucogasler.
Gould., gulturalis, flavigulus.
,
14. Cychloris, Sw., guyanensis, viltatus.
i5. Paradoxornis^ Gould., flavirostris.
16. Lanioy Vieillot, atricapillus.
17. (Pour mémoire.)
Sparades,
Illig.
superbus.
18. Oxj-notusy Sw., ferrugineus.
19. Tephrodornis ,Svr., superciliosus, virgatus, lineatus.
20. Artemia
^
Isid. Geoff.,
hirundinacea, bicolor.
sanguinolentus, viridis, rufa,
TRAVAUX INÉDITS.
I9B
ai. HfpsipeteSf Vig., ganeosa, psaroides.
32. Ocypterus^ Guv., leucorhynchus, leucogaster, rufi venter, albovittatus, cinereus, fuscalus^ superciliosus.
Vanga^
23.
Buff., curvirostris, destructor.
24. Pityriasis^ Less., gymnocephalus.
a5. Platylophus , Sw.
,
scapulatus.
a6.
Phonygama,
a-j.
i*fi7oc/t/om, Sw., arcualus, reniigialis
Less., Ktraudrenii, ater, chalibeus.
rufolivaceus,
,
virescens.
28. Pachycephala, Smv., gnttiiralis, pecioralis, striata,fusca,
olivacea, fuligi'nosa, xanthoprocta, longirostris.
aç^.
Eopsaltria, Sw., flavicoUis, parvula, griseo-gularis.
3o. Leloptrix, Sw., fuscatus.
Si. Pteruthius
82. Cissopis
,
Sw., erylhropterus.
Vieillot, bicolor.
,
53. Edolius^ Ciiv., crislatus, balicassius, virescens ,^muaieus, raacrocercus, nijslaceus, lophorinus, cœrulescens,
œneus,
crishna, rangounensis, grandis, leucophœus, leucogaster,
me-
garhjnchus, plalurus, remifer.
34. Melasoma, Sw., edolioïdes.
35. Pardalotus, Vieillot, percussus, maculatus, tboracicus,
superciliosus, gularis, strialus, afïlnis, puuctatus, ornatus, rubricalus, melanocepbalus, qnadragenlus.
36. Psaltria,
Temm.,
exilis.
87. u4llo(rius,
Temm.,
38. Psophodes
j
flaviscapis, aenobarbus.
Vig. et Tîorsf., crepilans.
39. PicnonotuSf Rubl., tricolor, fimbriatus
ralis
,
virescens, cinereus, sungu, striga
,
oranga, rubricoccix, linealus, leuconiela
,
kuru,
hume-
simplex, velalus,
,
bumeralis, occi-
pitalis.
40. Ceblepyrisj Cuv., canus, Levaillantii, niger, ochraceus,
phoenicoplerus.
4i. Selornis, Less., criniger.
42. TricophoruSf
Temm.,
43. Trichixosy Less.
,
bres
chloris, gularis.
,
pyrrbopyga], flaveolus.
44« -Erucifora, Sw., orientalis.
TRAVAUX
J^
INEDITS.
45. A^ireo, Vieil)., ûavifrons, musicus, virescens, solitarius,
gilvus.
46. Enicurus^ Temra., coronatus, velatus, ruficapillus,
mai!ulalus, scouleri.
de Salamandre terrestre de
Espèce nouvelle
France,
Salamandraelegans, par R. P. Lesson.
Cette Salamandre a les doigts libres, quatre antérieurs, cinq
queue subarrondie ou légèrement comprioiée;
postérieurs; la
la
peau très-verruqueuse. Sa
lignes.
Son corps
diane,
et à partir
est noir
de
taille est
nuque, une
la
qui se continue jusqu'à la pointe de
tête est émaillé
sins irréguliers,
de deux pouces quatre
en dessus, ayant sur
la
la ligne
mé-
ligne rouge-aurore
vif
queue. Le dessus de
la
de jaune. Deux lignes jaunes, formant des desbordent
la
ligne rouge et coupent
la
queue par
des dentelures. Pas de crètc dorsale. Les flancs sont noirs,
bordés
Sur
à leur partie inférieure par des traits
les
noires, granuleuses et petites.
de granulations blanches.
el
jaunes obliques.
marbrures jaunes s'élèvent des points
borde
la
Une
Le dessous
et des
ligne rouge-aurore
queue en bus jusqu'à
pointe.
la
verrues
est rosaire, potiÀtauà"^îl^
<^
t^NKt^
Son odeûc,
ejâ
nauséeuse. Elle habite les lieux frais, humides et trèi-flW-
beux des environs de Rochefort.
Un
individu a été ^^'PVS(J^
Muséum.
j
Nota. D'après cette description, nous sommes portés
que ce
que
reptile pourrait bien n'être
le Triton
marmcn^i
dans un âge encore peu étudié, ou une variété de
mandre
»
iii
1
(G.
ordinaire.
Essai sur les Fulgorelles, par Maximilien Spinola.
âi
Monsieur
M.
le
Directeur de la
vans entomologistes
Annales de
volumineux
gorelles.
En
Revue Zoologique.
— M. Maximilien Spinola
,
,
m'a envoyé
,
la Société entomologique de
travail
,
intitulé
l'un
de nos plus sa-
pour être publié dans
,
modestement
les
France^ un beau et
:
Essai sur
les
Fui"
attendant cette publioalion, qui ne peut être aussi
prompte que
le désirerait l'ault.ur
,
puisqu'elle occupera plu-
TRAVAUX
3«0
INÉDITS.
numéros des dites Annales^ je
sieurs
rendre service en
crois lui
annonçant son ouvrage dans notre Revue. Dans une introduction profondément pensée, M. Spinola analyse tous les travaux
qui ont été publiés à sa connaissance sur
et c'est après avoir
s'agit,
fications adoptées
nouvelle.
Il
démontré
par ses devanciers
i45 espèces
décrit
insectes doiit
les
il
l'insuffisance des classiqu'il
,
qu'il divise
en propose une
en d(ux familles,
7 sous -fa nu' 11 es et 89 genres , dont 18 nouveaux et créés par
trop long de donner ici tous les caractères sur les-
lui. Il serait
quels ces différentes divisions sont fondées. Je nie bornerai
ceux qui
faire connaître
.sont
noptiques qui précèdent chaqvie famille, en ajoutant
genre
il
nom de
le
à
indiqués dans les tableaux sy-
l'espèce qui lui sert de ty|)e
voici
;
à
chaque
comment
classe sa tribu de.s Fdlgorelles.
1" famille. Fulgorites.
Ayant
parentes
à la fois les quatre faces
,
du tétraèdre céphalique ap-
d'étal de
et la têle hors
se
redresser en glissant
au dessus du bord antérieur du prothorax.
I" sous-famille FULGOKOIDES.— Une protubérance
"^Ê
^IÇ^ique dont
les côtés
sont occupés par
^u tllraèdre, en tout ou en
Genre Fulgora
""^'i.
l;?lifi!i!j
les
côtés de
,
la
Linn.
les
faces latérales
partie.
— Faces latérales occupant, à
elles
protubérance céphalique, laquelle est di-
rigée'icrizontalement en avant, renflée et vésiculeuse. Espèce
type
'
Lalernaria des auteurs.
:
Phrictus.
ji*^,
coiei^4^e la
'^
— Faces
— De
latérales
,
Guyane.
la
occupant
protubérance céphalique
à elles
Vendée ou vésiculeuse, mais brusquement élargie
trémité.
3.
Typé
Dladema
:
G; EuCOPHORA.
les côtés
de
la
,
Linn.
— Faces
— Du
latérales
seules les
qui n'est aucunement
,
à son
ex-
Brésil.
,
occupant
à elles
seues
protubérance céphalique, qui n'est aucunement
renflée, mais se rétrécit insensiblement de la base à l'extrémité.
Type
c^
4.
'.
Recurva^ Lefebvre.
G. Pïnops.
les côtés
de
la
—
— Du Brésil.
Faces latérales n'occupant qu'en partie
protubérance céphalique,
étant occupée'par les joues,\rjpe
Indes orientales.
:
la
partie
basilaire
Candelaria, Linn.
— Des
f
TRAVAUX INEDITS.
^^
lique, ou nulle,
latérales
V
^
du
ou n'ayant pas
ses côtés
occupés par
— Faces
Guérin.
,
le
même
développonieni arrête
plus ou moins
latérales
refoulées en arrière par le rcbroussenienl de
dont
les fatcs
tétraèdre.
G. Aph.ïna
5.
ÔOI
— Protubérance cépha-
LISTROIDES.
B. 2» sous.famille
partie frontale,
la
celui de la face verticale;
une nr^tubérance céphalique dans quelques espèces seulemeut,
"
Type
:
et par le verlex
Une
— Faces
dont
Type
:'
G. DiLOBDRA.
7.
dont
,
de l'abdomen ayant
Burmeister.
— Du
la
front
le
le front et le vertex
arrêt. Point
— Du
anneaux sui-
les
Brésil.
latéralement comprimées par
développement
le
n'a subi
!e
aucuu
céphalique. Cinquième plaque dorsale
forme ordinaire. Type •PCorticina
,
Brésil.
G. Omalocephala.
C) 8.
pouvant couvrir
— Faces
Une protubérance
arrêt.
,
Gaerini, Spinoia.
front et par le vertex
^
comprimées par
protubérance céphalique. Cinquième plaque dorsale de
vans.
^
latérales
développement n'a subi aucun an et.
le
l'abdomen operculiforme
^
— De Java.
Discolor . Guérin.
6.f G. Episcins.
,
— Faces latéralement comprimées
dont
le
par
développement n'a subi aucun
de protubérance céphalique. Second article des
antennes sphérique. Division du front en
front presque horizontal.^ype
:
trois facettes
Feslwa, Fabr.
,
nulle,
— Des Indes
orientales.
G. Lystra, Fabr.
g.
le front et par le vertex,
arrêt. Point
— Faces latéralement comprimées par
dont
le
développement n'a subi aucun
de protubérance céphalique. Second article des
antennes sphérique. Division du front eu
trois facettes, bien
prononcée. Front presque vertical. Type
Lanaia
De
Q
,
Linn.
—
Caïenne.
10.
G. Calyptoproctos.
— Faces latéralement comprimées
parle front et parle vertex, dont
aucun
cle des
sale
arrêt. Point
antennes en sphéroïde allongé. Cinquième plaque dor-
de l'abdomen operculiforme
-^ II.
développement n'a subi
le
de protubérance céphalique. Second arti-
neaux suivans. Type
'^
:
G. PoiocERA, de Laporte.
primées par
le
pouvant recouvrir
,
:^7Lj'Stroïdes
,
Spinoia.
— Faces
front et par le vertex
,
dont
— Du
les
laléralenient
le
an-
Brésil.
com-
développement
TRAVAUX
902
INÉDITS.
n'a subi aucun arrdt. Point de protubérance céphalique.
cond
article des
Se-
antennes en sphéroïde allongé y Cinouiènae
plaque dorsale de l'abdomen de forme ordinaireyType^: Pcrspicillata, Fabr.
FcLGORiTES.
— Du
Brésil.
— N'ayant jamais
tétraèdre cépbalique apparentes
quatre faces du
à la fois les
et la tête
hors d'état de glis-
au dessus du prothorax.
ser
^ O
,
DYCTIOPHOROIDES.
C. 3» sous-famille
— Une protu-
bérance céphalique.
v/
ô
12. G. Plegmatoptera.
facettes
,
— Division de
la face
frontale en trois
prononcée. Pan discoïdal des ailes supérieures
bien
étant parcouru dans tous les sens par une infinité de nervures
anastomostiques
veineuses ou ramifiées, et partagé <n une in-
— De Caïenne.
nola.
^ O
,
de cellules de différentes formes. Tjpe iPrasina
finité
— Division de
G. DicuGPTERA.
i3.
facettes bien
nettement divisé en deux parties
sale
la face
prononcée. Pan discoïdal des
,
Spi-
frontale en trois
ailes
supérieures
par une nervure transver-
,
en ligne brisée. Première partie ou avant disque
,
sans
nervures anastomostiques. Seconde partie ou arrière disque
partagée en cellules carrées ou rectangulaires.^ype
Fabr.
ttata,
'^
tale
— Indes orientales.
G. DvcTioPHOhA
i4.
en
trois facettes
,
Gerniar.
—
Division de la face fron-
bien prononcée. Pan discoïdal des ailes
,
supérieures n'ayant pas de nervure transversale qui
la divise
nettement en deux parties. Cellules c.irréesou rectanenlaires
commençant confusément plus ou moins loin de
*^
^'
Proboscidea
w
i5.
,
— Du Sénégal.
— Division de
l'origine.
,
Type:
Spinola.
G. MoNOPsis.
la
nulle. Ailes supérieures
ties.
,
:Hyali-
ne
se croisant
Extrémité réticulée. Type''
:
face en trois facettes,
pas
nettement bipar-
,
Tabida
^
la face
,
Spinola.
— Des
États-Unis.
i6.
G. Elidiptera.
— Division de
en trois facettes,
nulle. Ailes ^^supérieures se croisant à leur extrémité, n'étant
pas biparties
^ Callosa
,
,
et [n'ayant^'pas
Spiuola.
— Du
de réticulation apicale. Type
Brésil.
:
D.
4" sous-famille
— Point de protubérance
CIXIOIDES.
céphalique.
1 7, G. Phaenax, Germar.
réticulation carrée
i
— Du
Brésil.
^
G. Cladodiptera.
18.
n'ayant sur
le
Ailes supérieures réticulées
—
fiiisant
Tête ne pouvant pas
avec
le front
,
:^
n'ayant sur
Front à peu
le front.
Macr oph thalma
,
Spinola..
—
non réticu-
Ailes supérieures
pan discoïdal que des nervures longitudi-
le
nales et ramifiées. Joues faisant avec le front
Tête ne pouvant pas glisser sur
droit.
droit.
Antennes ne dé-
Brésil.
G. AcHiLius, Kirby.
19.
à
non réticulées,
un angle presque
glisser sur le prothorax.
près aussi long que largc.^Type
lées
,
Reticulala, Germar.
Ailes supérieures
passant pas l'arête qui sépare les joues et
r- Du
:
pan discoïdal que des nervures longitudinales
Joues
et raméfices.
—
ou rectangulaire. Type
ne dépassant pas l'arête qui sépare
beaucoup plus long que
large^
le
joues et
les
Type
un angle presque
prolhorax. Antennes
:
le front.
Flammeus
Frout
Kirby.
,
—
Nouvelle-Hollande.
^
20. G. Ugyops
Guérin,
,
—
Ailes supérieures
non
réticulées,
n'ayant sur le pan discoïdal que des nervures longitudinales et
ramifiées. Joues faisant avec le front
Tête ne pouvant pas glisser sur
le
un angle presque
sant l'arête qui sépare les joues et le fronirType
Guérin.
^
— Cochinchine.
21. G. Cixius
,
Latreille.
—'Ailes
lées, n'ayant sur le pan discoïdal
Tête pouvant
^
:
Seri^illci
,
Spinola,
22. G. Plectoderes.
n'ayant sur
et ramifiées,
'
le
— Patrie
—
supérieures non réticu-
le
front
un angle presque
prolhorax. Des faces laté-
inconnue.
Ailes supérieuresnon
réticulées,
pan discoïdal que des nervures longitudinales
Joues faisant avec
Tête pouvant
le front
un angle presque
glisser sur le prothorax. Point
— Pe Gaïeane.
droit.
de faces
latérales.
Type
Collaris^
Ailes supérieures se croisant à leur extrémité.
Fabr.
Percheronii^
Ailes supérieures ne se croisant pas à leur extrémité.
rales.
Type
glisser sur le
:
que des nervures longitudi-
nale et ramifiées. Joues faisant avec
droit.
droit.
prolhorax. Antennes dépasr
;
ÏRAVAUX INEDITS.
i04
23. G. Delphax
*^'
n'ajant sur
,
Fabr.
—
Ailes supérienres
antennes plus long que
— D'Allemagne
34. G. Arjeopus. —
Fabr.
O
sur
le
le pren:iier.
:
de Sardaigne.
Ailes supérieures
non
réticulées, n'ayant
pan discoïdal que des nervures longitudinales et rami-
un angle obtus. Second ar-
le front
Pattes de
des antennes plus court que le premier
ordinaire.'
O
et
Joues faisant avec
fiées.
ticle
réticulées,
un aocle obtus. Second
Type Limbala,
ramifiées. Joues faisant avec le front
article des
non
pan discoïdal que des nervures longitudinales et
le
Type
Crassicornis
f
25. G. AsiRACA, Latreille.
lées, n'ayant sur
le
Fabr.
,
forme
la
— Environs de Gènes.
— Ailes supérieures non réticu-
pan discoïdal que des nervures longitu-
dinales et ramifiées. Joues faisnnt avec le front un angle oblus.
Second
antennes plus court que
article des
le
premier. Pattes
Fabr.
—
Angles postérieurs du prothorax ét;ml plus élevés que
les
antérieures dilatées et aplaties.
Type
:
Clavicornis
,
Italie et Sardaigne.
2' famille. Issites.
écailles
/
C
Ë.
1
humcrales.
"^^
sous-famille
—
ISSOIDES.
Tibias postérieurs épineux.
^'C- 26. G. MvcTERODns.-T-Jambes antérieures de
Type
naire. ;Téle protubérante.
:
Nasutus
,
la
forme ordi-
Germar.
— Gènes
et Sardaigne.
^^'
27. G. Issus, Fabr.
dinaire. Tête
tinipennis
,
Guérin.
ordinaire. Tête
milis
V
,
Fallen.
— Jambes
3o.
ties
— Indes
:
:
Pec-
antérieures de la^ forme
:
Dissi-
— Jambes antérieures aplaplus large que long.
Type
:
orientales.
—
Jambes antérieures aplaDos du prolhorax au moins aussi long que
G. Caliscelts, Dclaporte.
et dilatées.
lar^. Tipe
forme or-
Type
— Suède.
C 29. G. Eurybrachys, Guérin.
ties et dilatées. Dos du prolhorax
6
la
non protubérante. ^Des ocellés.^Type
Spinosa, Guérin.
y
d'ocellés.
— Du Bengale.
28. G. Ommatidiotus.
.^-'r
^
— Jambes antérieures de
non protubérante. Point
Bonellii ,
Latr.— Italie méridionale
et Sardaigne.
TRAVAUX INKDiTS.
2o5
—
'DERBOIDES,
sous- famille.
F. a«
Tibias postérieurs
mutiques.
—
3i. G. Derbe, Fabr.
•
jou.'îs.
^
Type
Antennes ne dépassant pas
—
Kirby. — Antennes dépassant
Pallida, Fabr.
:
32. G. Anotia,
second article sans appendices. Type i^Coccinea
,
les
joues;
Guérin.
— Port Praslin.
33. G. Otiocerus
-
,
Kirby.
,
les
Brésil.
— Antennes dépassant
—
les joues;
second article ayant un ou plusieurs appendices. Type PStollii
Kirby.
Philadelphie.
—
,
—
IssiTES,
élevés
^>''
^
que
Angles postérieurs du prothorax étant moins
0; G. 3« sous-famille.
O 34. G. LoPHOPs.
Facette njédiane de
FLATOIDES.
— Nervure subradiale séparée du
la
Elasmocelis.
Q.
radius.
face frontale protuLéranle.'^Type
Set-'-
:
— Afrique.
villei, Spiiiola,
Y û 35_
huméralcs.
les écailles
— Nervure
médiane de
radius. Facette
Pattes aplaties et dilatées.
Type
:
subradiale
séparée du
non protubérante.
frontale
la i)»ce
Cimicoides
,
Germar.
— Cap
de Bonne-Espérance.
^'
36. G. RicANiA
du
radius. Facette
Pattes de
VtTtex.
^ o
3'j.
la
Germar.
,
médiane de
Type
dius. Facette
la
subradiale séparée
frontale
non protubérante.
forme ordinaire. Front distinctement séparé du
:
— Cap de Bonne-Espérance.
— Nervure subradiale séparée du
Albizona^ Germar.
G. Flata, Fabr.
Pattes de
— Nervure
la face
ra-
médiane de
la
face frontale
non protubérante.
forme ordinaire^ront confondu avec
Antennes dépassant
les joues.
le ver!
Type CLimbatay Fabr.
—
ex.
Afri-
que équinoxiale.
^
—
^ 38. G. PoECiLOPTFRA, Germar.
Nervure subradiale séparée du radius. Facette médiane de la face frontale non protubérante. Pattes de
le
Icenoidesy Fabr.
^
O
la
forme ordinaire. Front confondu avec
vertex. Antennes ne dépassant pas
—
39. G. AcANALONiA.
le radius,
Type
:
les joues.
Type
:
Pha-
Brésil.
— Nervure
subradiale confondue avec
Servillei, Spinola.
— Philadelphie.
ANALYSES d'oOVRAGKS NOUVEAUX.
ào6
Je ne dois pas oublier d'ajouter que ce beau travail est accompagné du huit dessins très bien exécutés , qui formeront
autant de planches
;
ces dessins représentent les parties grossies
sur lesquelles sont fondés
ainsi
principaux caractères génériques,
les
qu'un certaionombre d'espèces nouvelles.
Paris, ce
9
juillet
Ddponchel.
i83o.
AIVALISËS D'OUVRAGES NOUVEAUX.
II.
Règne animal
d'après
M. de Blainville
,
disposé en série en
procédant de l'homme jusqu'à l'éponge, et divisé en trois
sQus-règnes, publié par
M. Laurent, docteur
ès-sciences
naturelles, professeur suppléant à la Faculté des sciences de
(A
Paris.
la librairie
encyclopédique de Rorct, rue Haute-
n° 10 bisy à Paris.
feuille,
— prix
:
3
fr.)
Cette publication, sous forme de tableau iconographique,
est destinée à faciliter la
conception générale de
naturelle proposée depuis i8i6 en zoologie, par
ville,
avec
déterminé
les
à
modifications que les progrès de
la
méthode
M. de Blain-
la
science l'ont
y introduire. Los figures représentent
les espèces
de chaque
types des principaux genres des grandes familles
classe, et elles sont disposées de manière à indiquer les transilions des groupes naturels dans l'ordre sériai de la
lion des
la
dégrada-
animaux depuis l'homme jusqu'à l'éponge. Dire que
forme générale paire, rajonnée ou irrégulière, a servi à
établir les trois sous-règnes, c'est signaler l'importance
ractère fondamental auquel se
bs
du ca-
rattachent naturellement tous
autres caractères différentiels dans l'ordre de leur subordi-
d'après lequel sont établis les types, les classes, les
iiiilion
ordies, etc., etc.
Ce tableau, dont
les figures
gravées sur acier sont en géné-
ral fort exactes, offre des avantages
1"
leî noms de
la classification et
nombreux
:
ceux des espèces ont ^té
p'acés très-convenablement pour en rendre la lecture facile
el rnpide.
:>.•
Il
réunit, dans
un cadre
étroit et
commode,
tous les ob-
ANALysEs d'ouvrages nouveaux.
jets d'études qu'il est
vaincre de la réalité de
3**
I
Enfin
,
207
indispensable de connaître pour se con-
animale.
la série
du prix, jointe à
la inodiciîé
la
commodité du
raaf , en rendent l'acquisition possible et profitable
aux étudiaas
ralistes,
MÉMOIRE pour
servir à la
DorpatGK de
pi. lilh,,
moire
La
•
d'histoire naturelle.
Géognosie
ses environs, par le
et à la Pal?eontologîe de
D' Kdtorga. (in-8° avec
Saint-Pétersbourg, i" Mémoire, i835, 2"
Mé-
1837.
,
ville
rivière
aux amateurs
et
for
aux natu-
de Dorpat
située dans la vallée formée par la
est
d'Embach en Livonie. Les deux bords de
cette rivière
sont assez plats et s'élèvent petit à petit en formant, des deux
une certaine distance, une ligne proéminente assez éle-
côtés, à
vée dans laquelle plusieurs dénudatious permettent au géolo-
gue de
faire ses
observations.
CèUe formaliou, qui
doit être rapportée au
grès bigarré,
présente une série de conclus complètement horizontales qui,
d'après leurs parties constituantes, peuvent être divisées en
deux groupes bien tranchés. Le premier de ces groupes, qui
le suivant par son développement, en formant'
l'enyorle sur
le
sédiment supérieur, présente du grès très-développé et de
différentes couleurs; le second
groupe
Après avoir analysé ce terrain sous
dans
à
la
les
est
formé principale-
terre argileuse et nuirneuse.
ment de
commencemens de
ces
le
rapport géologique
deux Mémoires,
,
l'auteur passe
description des restes contenus dans ces couches. Ces restes
sont en
moindre
si
grande quantité qu'on ne peut presque pas
fouille sans
eu découvrir: aussi
les
faite la
voit-on paraître
partout dans les dénudatious. Ce sont surtout les couches du
grès supérieur qui en contiennent beaucoup. Ces restes pré-
sentent presque exclusivement des os de différentes grandeur,
qui sont entièrement dépourvus
complètement
pétrifiés
;
c'est
de parties animales
pourquoi
ils
,
étant
sont fragiles au
dernier point et se brisent toujours en travers. Ces os ne se
trouvant ainsi pour
la
plupart qu'en petits fragmens,
comme
on ne pouvait alors étudier leur forme , l'auteur a dû analyser
leur texture interne
,
et
en
les
comparant à
celle des autres
208
ANALYSES d'oCVRAGES NOO VEAUX.
animaux
vertébrés,
parvenu au point de pouvoir ap-
est
il
précier à quelle classe appartenaient les restes qu'il
avait
trouvés.
Les osseniens
qu'il a ainsi
exclusivement à
classe
la
déterminés appartiennent presque
des reptiles
notamment aux
et
,
genres Trionyx^Crocodclus, Monitor^Ichthyosaurus etichthyo-
sauroïdes (nov. gen.), d'où
il
présume
(en s'appuyant encore
sur d'autres raisons) que les couches de ce terrain ont été for-
mées par
l'affluence des
eaux douces dans
la
mer.
Les espèces suivantes, du genre Trionyx, ont été déter-
minées par
lui.
Tr. splnosus[x\o\ . sp.). Celte espèce est caractérisée par des
tubercules en forme de cônes, striés à l'extérieur et s'étalaot
en rayons au point de leur attache. Ces tubercules recouvrent
la surface
de
carapace. Les restes de cette espèce, qui ont été
la
trouvés, sont lessuivans
de l'humérus,
la
:
l'os
coracoïdien
,
la partie inférieure
dernière côte étalée en forme d'écaillé.
Tr. sidcatus (nov. sp.). Les inég.dités de
carapace pré-
la
sentent des stries continues et pliées en divers sens. Ces restes
sont les suivans
rapace,
:
des fragmens de
les parties libres
Tr. impressus
(
la
partie centrale de la ca-
de côtes entièrement conservées.
nov. sp.
).
Les fragmens de
carapace
sa
sont caractérisés par des empreintes nombreuses.
Crocodile.
On
en trouve des côtes
,
et surtout
beaucoup de
dents, dans les différentes couches de grès.
Monitor (Cuv.), déterminé d'après une partie de
la
mâ-
choire inférieure avec ses dents.
Varanus macrodon
(nov. sp.), remarquable
par ses dents
gigantesques.
/cA/Zijo^flaroWe.v (nov. gen.)
,'
déterminé d'après un reste
complet d'un os coracoïdien gigantesque.
f^aranus. Platyodon
V. Uncidens (n. s.)
V. Cometodon m. s.)
(n- s.)
Tous déterminés d'après
les restes
de leurs dents qui se trouvent en
grand nombre.
Jchthyosorus platyodoîi.
J.
communis
Reconnus par
J. tenuirostris
I,
les restes
de leurs
dents.
intermedius
La
clavicule d'un Saurien fossile
Outre
ces restes
,
du genre Lacerla de Cuv.
l'auteur a trouvé, dans les
mêmes
couches,
ANALYSES D OUVRAGES NOUVEAUX
?0q
des exemplaires hien conservés de Lingula dans ses diffûrens
figes, et
dans
couches alluviales qui forment des collines
les
au-dessus du grès bigarré,
il
se trouve des restes de
coraux
appartenant aux genres: Catenipora, CalamoporUy Turbinolia,
Slromatopora, Astrœa, Nullipora, Cyathophillum, de même
que des déhris plus ou moins conservés tTOrthoceralitesel de
Penlacriniles
,
qui ne sont que des fragmens détachés du Cid-
caire transitoire des environs de lleval.
Dans SCS recherches sur les Amphibies, l'auteur a souvent
eu recours à l'admirable ouvrage de M. Georges Cuvier sur
ossemens
1rs
Trionyx
inspection
mais
et c'est surlout en examinant le genre
pu en apprécier l'éminence car, à sa simple
fossiles
qu'il a
;
non seulement
,
a été en
il
a pu déterminer les genres
il
,
de reconnaître que quelques unes de*
état
mêmes que
espèces étaient les
tandis
,
que d'autres en
celles décrites
différaient totalement
,
dans l'ouvrage,
ce dont
il
s'assura
encore davantage après avoir vu et examiné quelques uns de
ces restes dans le
En
musée du Jardin-des-Plantes.
étudiant la texture des os et des dents des Amphibies,
l'auteur a trouvé,
comme un
cas général,
que toutes
les
dents
coniques des Amphibies sont formées d'une manière uniforme,
nommément elles se composent de
lames formées de deux sub-
stances (l'une osseuse et l'autre corticale) divergentes de l'axe
de
la
dent vers
la
circonférence, de manière qu'une coupe ho-
rizontale présente des rayons formés de ces
n'est
deux substances. Ce
qu'en connaissant celte structure qu'il est possible de
distinguer toujours les dents des Sauriens de tous les tubercules
deoti formes qui couvrent, par exemple, la carapace
njx
du Trio-
spinosus; car ces derniers ne sont formés que d'une seule
substance émailleuse.
MÉMOIRE
la
sur les restes organiques
pente occidentale de l'Oural
TORGA (in-8'
pi. lith.,
La formation de
donnent
le
veloppée sur
la
du grès cuivreux formant
M. le D' Etienne Ku-
par
Saint-Pétersbourg, i838).
cette espèce
nom de
,
grès vert
diî
grès, auquel
ou cuivreux,
partie occidentale
les Russe-î
est surtout
du moat Oural
,
dans
'4
déles
ANAt.YSr.
9.10
D OUVRAGE'; NOUVEAUX.
gouvcrncmews d'Oreiihourg^ de Pcrm
cl île Vjatca.
une couleur verle qui provient du cuivre carhonalé
tient, et ce cuivre vert, ainsi
en
que
le
Ce
grt-s
a
con-
qu'il
cuivre natif, s'y trouvent
abondance que, de temps immémorial, il a été employé
telle
comme une mine
très-riche de ce métal.
Ce
grès, sur toute son
ëtendue, présente des couches horizontales de différentes consistances qui ont
une couleur verte plus ou moins prononcée;
ces couches sont souvent entremêlées de couches de terre glaise
qui a ordinairement aussi une couleur verte, quoiqu'elle se
présente pourtant quelquefois colorée en rouge ou en noir.
Dans ces couches de grès, ainsi que dans celles de terre glaise,
on trouve souvent de petites lamelles de charbon ou des restes
de plantes incomplètement carbonisées. Outre cela,
que ce grès
qu'on
est lié à
a découverts
dans quelques endroits de ces gouverne-
mens. De tout cela, l'auteur
blable
,
c'est
faut dire
il
de grands dépôts de charbon de terre
une conclusion Irès-vraisem—
fait
que ce grès forme
l'un des
membres
,
l'une des
parties constituantes de celte formation houillière, et
conséquent
il
doit être rapporté à
la
Ce grès contient un grand nombre de plantes
partiennent pour
la
que beaucoup de
restes
à l'ordre
plupart
que par
form.Ttion secondaire.
à la classe
fossiles
,j
qui ap-
des Cryptogames, ainsi
d'animaux qui doivent être rapportés
desEdentés.
L'auteur, dans sa manière de voir, complètement convaincu
que
l'ordre des choses dans la nature est toujoujours resté le
même
si
depuis que
les êtres
organisés ont peuplé la terre, et
quelques formes spéciales ont changé,
sont pourtant toujours restés les mêmes,
les
animaux n'ont pas
été,
comme
les
il
que
types principaux
conclut de
là
que
plusieurs le supposent, for-
més graduellement en commençant par les plus inférieurs; mais
(|u'ils ont tous été créés à une seule époque, là où les différens
élémens se divisèrent en s'organisant.
Cette
idée
que
les
mammifères ont été formés après
autres animaux, dans des temps plus récens, et que par
séquent
ils
les
con-
ne doivent se trouver que dans les terrains d'allu-
vion et tout au plus dans les terrains tertiaires, est encore bien
plus fortement combattue par la présence des restes de
ce,?
2H
ANALYSES D OIIVRAOES NOUVEAUX.
animaux mammifères dans ce grès, ainsi que dans les schistse
de Stonesfield, où M. Bukcland a trouvé des mâchoires de Didelphis. Cette opinion est fondée sur l'hypothèse
que tous
les
êtres organisés de notre planète ont été formés graduellement,
encommenoant parles
temps;
ainsi,
animaux aquatiques,
rent les
«ous considérons
Si
plus inférieurs, dans de grands espaces de
d'abord furent formées
planète sous
les
plantes, ensuite vin-
et enfin les
un point de vue physiologique
le seul véritable et rationnel,
nouveaux individus
pu avoir
n'a
terrestres.
,
qui est d'ailleurs
,
nous arriverons bientôt à l'entière
conviction que le développement, ou pour
tion de
animaux
organique et inorganique de notre
la vie
aussi parfaits
lieu qu'avant la division
mieux
que
les
dire la créa-
mammifères,
complète des élémens de
notre planète en divers organismes ou élémens individuels.
Les habitans de
à vivre
un
pu
,
comme
parfait
la terre^
de
de l'eau ne commencèrent
l'air et
individus, qu'après une parfaite division et
développement de ces élémens. Comment auraient
mammifères terrestres après que la terre était
se former ces
desséchée et couverte de végétaux et d'animaux inférieurs?
Même
en admettant encore cette force créatrice alors,
les seuls
animaux qui auraient pu se former auraient été ou des infusoires
ou des parasites, et il est aujourd'hui prouvé que même ces
animaux-là ne sont engendrés que par des animaux de
la
même
espèce.
Les restes organiques de ce grès, qui ont été décrits dans
le
Mémoire de M. Kutorga, sont les suivans:
I. Deux nouveaux genres de l'ordre des Edentés, 5W//<0Daj
priscus et Orthopus primae^us (nov. genr.).
que
la partie inférieure
de l'humérus
genre, est caractérisé par
On
n'en a trouvé
dans
cet os,
;
le
premier
deux trous condyloïdiens, circonstance
inconnue jusqu'à p.ésent.
—
2.
Syodon biarmicunij déterminé
par une dent qui caractérise un animal de l'ordre des Pachy-
dermes, voisin du genre Cochon.
— Le céphalothorax
d'une
grande dimension d'un Linmlus oculatus (nov. esp.).
Outre
les
animaux ci-dessus nommés, l'auteur a
figuré les restes des plantes suivantes
I
.
décrit et
:
Cinq espèces de Calamités ^ notamment
:
C, articidatus
,
ÎI2
AN.vl.VSFS
C. colurnella
Deux
2.
C. cellulosus
,
espèces de Splienopteris
—
cuneifolia.
cata.
OUVRAGtS NOnVBAtJX
r>
C. trigonus
,
—
3. Pachypteris latinerva.
Une
5.
C
,
—
irre^ularis.
.
S, interruptc-pinnata, S.
,
—
Knorria imbri-
[\.
spalhc florale appartenant à
famille des
la
Aroïdcs, nouiiuée par l'autenr Aroides crassi spalha.
vivons, et lilhographiéspar Giiill,
«le
MM.
B.-Fr. Fries
it
des individus
Drsssinc>' d'après
Les Poissons de Scandinavie.
or.
Wright avec un
C.-V. Ekstrom.
8
(
livr.
texte
in-40 de
i836à 1839. Stockholm).
Cet ouvrage
sons de
est
composé de monographies de tons
Scandinavie;
la
nonymie complète de
texte
le
donne
la
les pois-
description el
ces poissons, des détails sur leurs
la
sy-
mœurs
,
leurs métamorphoses, etc. Les planches, quoique lithographiées,
sont meilleures que toutes celles qu'on a encore exécutées jusqu'à présent
même
,
vérité cl
un
servir de
modèle
sxir
Le texte
est
propres
tics
auteurs.
mander
cet
important ouvrage.
Quoique
la
qu'on pourrait faire
également très-soigné
aucune compilation, étant
A
doivent désormais
et elles
,
à toutes les publications
l'ichthjologie.
tient
en gravure; elles sont coloriées avecune
extraordiiiairts
fini
ces titres
,
et
ne con-
des observations
le résultat
nous ne pouvons trop recom-
mort vienne d'enlever M. Fries
à
la
science
,
l'ouvrage n'en sera pas moins continué par sou savant collaborai
eu r.
Chaque
contient 6 planches coloriées et quelquefois une
livr.
planche de détails
son coloriée
est
relatifs à la
de 4 rixdalles
pêche. Le prix de chaque livrai(
environ 8
fr.
) ,
avec figures noires.
(
MÉMoiREsnrIesmélamorphoses des
(
ce travail
Innibricifirmis
qnclle
la
^
,'
M.
G. -M.
M.
Syng-nat/iiis jpsr
quand
il
Fries a
sort de
montré que
la
le
,
)
Fries,
)
Sj-ngnathus
poche du maie
,
dans la-
femelle a pondu ses œufs, est pourvu d'une nageoire
qui r»'gne à peu près tout
tandis
de moitié
de l'Acad. des Sciences de Stockholm, pour 1857.
Mém.
Dans
et
que
l'adulte n'a
le
long du corps
,
dessus et dessous;
qu'une très-petite dorsale, Ce
fait
çu-
ANALYSES d'oUVRAOEs NOUVEAUX.
rioux
encore observé
On
1°
cliez les Poissons.
trouve daiii
lesMilres
2l3
inélamorpliosL; est le prniiiff de ce <^cnrc qii'oi ait
(le
mèaiv
le
vol unie les lucrujiios doiit suivent
:
Sur
le
Salnio salmidus.
a» Sur
le
nouveau genre Plerfcombus.
Ces travaux sont également dus à
M.
Fries,
récemment annoncée. Ou saltque ce savant
services ù
science
la
;
mort
sa
est
dont
a
la
moi ta été
rendu degrands
une grande perle pour
elle.
(G.-M.)
Résomk sur le fluide nourricier ses réservoirs et son mouvement dans tout le règne animal par G. L. Duvernoy
,
,
(
,
Brochure in-S" servant d'appendice au
t.
VI
des Leçons
d'analomie comparée de G. Cuvier. Paris, 1 83g).
Nous reviendrons sur
numéro.
cet important travail
Traité pratique du microscope
des corps organisés
,
par
et de son emploi dans l'eludc
docteur L.
le
^
dans un prochain
Mandl
;
suivi de re-
cherches sur l'organisation des animaux infusoires,
G. Ehrenberg. Accompagné de i4
M. Mandl, comprenant
jjar
G.
i83g.
pi. Paris, Baillière,
du mi-
tonte l'ulililé de l'emploi
croscope dans l'étude des sciences nalurelles, a pensé qu'un
manuel pratique destiné
aux
a
en
M. Mandl
naturalistes.
de traiter ce sujet, car
il
faciliter l'usage
était
s'est
plus
,
il
naître les
leur
étudie
examen
,
fait cotr.iaître les
un grand nombre de substances
manipulations et
etc.
Enfin
il
a
les
précautions
complété son
du grand ouvrage de M. Ehrenberg sur
Description of a species of caligus.
pèce de Calige {^Caligus
(
—
travail
,
que
il
micro-
fait
con-
néceS'iitetit
un extrait
livre par
les Infusoires.
Description d'une es-
Aniericanus).
Americ. journ. of sciences and Arts.
Le
même
à
occupé avec beaucoup de succès
de ces sortes de travaux. Après avoir
scopes
très-utile
serait
que personne
,
Par Pickering,
vol.
34
j
».
2
).
de M. Picbering est une aiialumie complé'c et
SOCIÉTÉS SAVANTES.
2l4
très-détaillée
;
mais l'espèce qui
nouvelle,
lui a servi n'est pas
Caligus Mulleri des auteurs.
c'est le
Introduction a une
classification
moderne des
insectes
fondée
,
sur leurs habitudes naturelles, avec des observations sur les
mœures
et les transformations des différentes familles
un synopsis de
quelle est ajouté
terre et des notices sur les genres étrangers les plus
bles, par Westwood.
— Prix 3
f.
;
à la-
tous les genres de l'Angle-
remarqua-
26 c, par cahier de4
feuilles
environs, avec des figures sur bois dans le texte, et paraissant
chaque mois.
Il
—
a déjà I2 cahiers de publiés.
y
Paris.
Baillière.
Description d'un genre nouveau dans
par
M. Mclsant
(
la tribu
des Lucanides,
Extrait des Annales des sciences physi-
ques et naturelles d'agriculture et d'industrie , publiées par
la Société royale d'agriculture de Lyon , t. II , 2« livraison in-8°
).
Nous n'avons eu connaissance de ce mémoire que par son
dès qu'il nous sera parvenu nous en donnerons une anatitre
;
lyse.
Diptères exotiques nouveaux
quart. In-8» avec
fig., t.
Nous avons annoncé
la
ou peu connus
par
,
Mac1889.
première partie de cet important ou-
vrage dans notre n" de novembre i838. Voici
tient l'histoire des
,
I", 2^ partie. Paris. Roret
la suite
qui con-
Mydasiens, des Asiliques^ des Hjbotides et
des Vésiculeux. Cette 2= partie est terminée par un supplément
à la première
qui
lui
,
dans lequel M. Macquart décrit plusieurs espèces
sont parvenues depuis. Cette 2* partie est accompagnée
de 14 planches lithographiées.
MI.
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Académie royale des sciences de Paris.
Séance du 8
lit
une note
sions de
juillet
intitulée
mon
:
i83g.
De
la
— M.
valeur et
Geoffroy Salnt-Hilaire
du
sens précis d'expres-
dernier article; Fonctions de la matière. Voici
SOCIÉTÉS SAVANTES.
ce que
M. Geoffroy
rendus de l'Institut
9,1$
Salnt-Hilaire a inséré dans les comptes
On
«
:
en vint, après
ma
donner
lecture, à
une plus grande extension que moi , à ces mots fonctions de
lamalière, et l'on m'en aurait fait un disgracieux compliment
:
;
c'est
quand on crut
saisir
dans
ma
pensée une malignité et une
me
Ces sentimens
sorte de hardiesse irréligieuse.
Mais vraiment l'on aurait donc oublié
prêtés!!!
entré ni jeunesse ni élourderie en 1792,
nétrer et à
me porter
i83o
;
chez moi un asile à une
j'offris
qu'une méprise de
,
j'en vins à pé»
secourable dans les prisons de septembre
ni irréflexion, lorsqu'en
grande infortune
quand
seraient
qu'il n'était
l'élan patriotique d'alors
avait compromise.
« C'est
par laisser-aller, à
la suite
vertu de convictions vives, que
fonctions de la matière
d'études incessantes et en
j'écrivis
,
il
huit jours,
y a
car, d'ailleurs je le déclare, ce
:
ne fut
pas pour m'être élevé à une hauteur d'abstractions synthé-
comme je
tiques,
considéré
la
comme un
l'espace, que j'y voyais
et spéciales et enfin
lités
que quelques uns
sais
terre
que
l'ont fait,
j'avais
globe isolé et roulant à part dans
une individualité avec des allures franches
que j'y remarquais un ensemble de personna-
avec des distinctions de vie propre. J'étais entièrement
renfermé dans
vais couru
le cercle
que sur
les
Allraction de soi pour
de mes méditations ordinaires
essentielles notions de
ma
,
et n'o'-
doctrine
:
Car, de cette doctrine, j'avais na-
soi.
turellement déduit une force d'activité dans les choses de l'univers,
y voyant un continuel
divers
:
et,
sujet à transformations des corps
dans ce sens, j'apercevais, des
faits
vitaux,
un con-
cours d'actions et Ae fonctions vitales; mais là se bornaient
les
analogies auxquelles j'avais pensé faire allusion. Seulement
peut-être serait-ce le cas d'ajouter que,
maux,
il
n'est point
même
chez les ani-
de plus grandes modifications que chacune
ne rappelle de semblables relations phénoméniques.
« Viendrai-je à écrire, à la fin
de cette note
,
que
j*avais
snpplié l'Académie de délibérer sur le rappel, dans nos Comptes
rendus^ de
mon Mémoire
naissance de cotle
fille
sur
la
n'est point
doive tiaindic rciutgislrcint'nl
;
fille
bicorps de Prunay.
un miracle dont
ce piudiiil
la
de deux
La
physique
lilles ijée^
^
2l6
SOCIÉTÉS SAVANTES,
en octobre i838,
il
ont vécu un mois entier, deviendrait-
el qui
un événement qui ne
que comme une
serait considéré
ma-
nifestation d'impuissance dans ces jours glorieux à tous autres
égards d'immenses progrès de
M. ^M</o«m lit sous
du nopal
»
,
de Remarques sur la cochenille
que M. Berthelot
les observations
^
pensée humaine?
la
le titre
a faites sur i'ac-
climatation de cet insecte.
M. Duvernoj
lit
un Mémoire
tails descriptifs, l'auteur
intitulé
donne
chapitre deuxième
le
il
Du mécanisme
traite
de la
d'entrer dans les dé-
de
l'histoire critique
verte des muscles interbrauchiaux et
Dans
:
— Avant
respiration dans les poissons..
la
décou-
du diaphragme branchial.
du diaphragme branchial
en général et de sa composition particulière dans l'Esturgeon.
Voici
le
résumé que M. Duvernoy donne de son important
Mémoire.
«
musculaires
On
peut conclure
entre
été indiquée trop
les
il
les
tissu élastique
pour des
M. Alessandrini,
Walbaum.
la
des
a
,
pour qu'on
(i),
fibres musculaires. Aussi
les
aucun auteur,
n'avait fait attention à Tindication de
La première description
précise des muscles interbranla
publication des trois der-
volumes des Leçons d'y4nalomie comparée
l8o5. Je
fibres
poissons
découverte. N'ayant pas précisé
chiaux, date incontestablement de
niers
que l'existence de
branchiales
a vues, rien ne prouve qu'il n'a pas pris du
avant
» 2°
i°
:
vaguement par Tf^albaum
puisse lui en rapporter
espèces où
lames
les avais
découverts dans
les
Raies
dès i8o4, époque où je m'occupais de
la
el
dans
qui est de
,
les
Squales
structure des bran-
chies des poissons, dont la description m'avait été confiée par
M. Cuvier.
'>
3°
Ce
n'est
que trente années plus tard, c'est-à-dire en
i835, que M. Alessandrini a lu
Mémoire
à
l'Académie de Bologne un
sur les muscles interbrauchiaux des Môles
qui n'a été rendu public qu'en i838. Ce
fait
;
Mémoire
particulier in-
dique d'ailleurs un arrangement ou un type spécial très-remarquable des muscles inlerbranchiaux,
tj^pe
{i)' Pétri Artedi Philosophia Ichyologica
a J.J.
Walbaum
,
p.
42, 1789.
,
que j'ai eu
etc.
,
l'occasion
emendala
et
avcta
ÔI7
SOCIETES SAVANTES.
de
récemment
vérifier
qu'en a
M.
f'ailc
el <jul élait
\t\
décoxivcile
Alessaiidrini.
La publication de
»
inconnu nvant
ces anatomiste coïncide avec celle de la
Dbsertation de M. LcrebouUet, dans laquelle sont consignées
les
recherches propres
à l'auteur, et celles
que nous avons
laites
ensemble ou sépiirément sur celte matière intéressante en 183^
cl i858.
»
On
5°
lit
branchial
dans cette Dissertation, que j'appUe diaphragme
la cloison
,
déjà connue, mais jusque
ment étudiée, qui sépare
et
paires de lames branchiales.
esl
musculo-membraneuse,
trer
que
,
dans
canisme de
pour
ma
tou là la
là
On y exprime que
et celte
incomplète-
fois les séries et les
expression
celte cloison
suffit
pour mon-
pensée, elle joue un rôle actif daus
la respiration.
première
la
lie
fois, les
le
mé-
On
y décrit, comme exemple cl
muscles interbranchiaux de l'Estur-
geon, Celte description ne peut pas être réduite au
fait
simple
de l'existence de ces muscles, puisqu'elle comprend l'indication de leur position générale et relative, de leur ^direction et
de leur terminaison tendineuse dans
le
bord
libre
du diaphragme
branchial, ainsi que l'explication de leur usage.
»
6° La supposition qui détermine les muscles interbran-
chiaux de VEsturgcon
que
le
ainsi
pense
M.
comme des
comme
muscles adducteurs, ainsi
Bazin, ou
que l'exprime
la
adducteurs et abducteurs
M.
dissertation de
fondée sur des observations imparfaites
complètes (la deuxième).
En
effet, les
(
Lereboullet
la
première
)
,
était
,
ou in-
tendons des muscles
interbranchiaux n'allant point se terminer aux lames branchiales
que
,
du moins daus leur
le dit
M. Bazin dans
diaphragmalique
partie
sa lettre à
,
ainsi
l'Académie, mais dans
le
du diaphragme ainsi que nous l'avons vu M. Lereboullet et moi, ne peuvent agir immédiatement sur la partie
bord
libre
,
diaphragmalique de ces lames, pour
la
rapprocher et l'éloigner
à la fois de ses voisines.
»
7° Nous ayons
fait
connaître le développement extraordi-
naire de l'appareil musculaire branchial dans VEslurgeon. Cet
appareil
le
me paraît devoir compenser d'autres imperfections
mécanisme extrinsèque de leur
respiration, tels
que
le
dans
détaut
2l8
SOCIÉTÉS SAVANTES.
de membrane branchiostège
peu de mobilité de leur
et le
opercule.
» 8°
dans
Cet appareil musculaire
Congre
le
également
est
développé
très
piobablement par une raison analogue;,
,
obstacles qu'éprouve l'eau de la respiration
,
pour
sortir
leS
de
la
cavité branchiale, à travers l'issue étroite qui lui est ouverte au
dehors, et conséquenmient
Il fallait
la
y suppléer par un
lenteur de son renouvellement.
musculeux qui
appareil
lames branchiales dans l'intérieur de
agitai les
poche qui
la
ren-
les
ferme.
» Ici le
diaphragme n'a que
longues lames, et
que
Les
la
le
quart de la hauteur des plus
moitié seulement des plus courtes
;
de sorte
partie libre et flottante de ces lames est plus étendue.
la
petits
muscles très-prononcés, qui sont dans l'épaisseur
diaphragme, forment deux
cette disposition
séries parallèles,
aux deux
,
décrites dans l'Esturgeon
;
séries marginales
que nous avons
mais répondant, pour
la position, à
grands muscles lombricaux du
la série basilaire des
du
comparables pour
même
poisson.
»
les
Je ne
me
prononcé dans
ma
dernière Notej sur
décrits dans les
M. Bazin pense avoir découvert les orifices excompare aux stigmates des insectes. Avant tout
et dont
Moles j
térieurs, qu'il
il
suis pas
canaux hjdrophores que M. Alessandrini a
aurait fallu injecter les vaisseaux lymphatiques de ces pois-
de Fohmaiin, qui
sons
,
mon
et l'Anguille, et qui a
à l'imitation
déliés
que
che principale
arc branchial
de ces
mêmes
,
le
lames branchiales
superficie des
moins
vu
,
le
se
celle
arcs,
à
la
composer de ramusculeS
réseau des vaisseaux sanguins
répondant
ou
,
dans le Sau'
les a figurés
réseau qu'ils forment à
;
et leur
l'extrémité verticale
bran-
de chaque
qui correspond à l'extrémité inférieure
prendre un diamètre proportionnel consi-
dérable (i).
Ce
»
y
(1)
et
les poissons,
,
1827. Tabl. IX,
8 pour V Anguille,
qu'on pourra décider
s'il
des canaux hydrophores autres que leurs
Das Samijadersystem
Leipsih
5
n'est qu'après cette injection
dans
a,
der TFirlelthieren
fig.
II
,
5
et
SJpour
,
le
etc.
Ileidelherg
Saumon,
unà
et fig. IIÏ
,
SOCIETES SAVANTES.
2ig
ma propo-
vaisseaux lymphatiques? Je ne le pense pas; mais
sition n'est déduite jusqu'à présent
de ce qui
Ce ne peut
iioi.\
,
que du raisonnement,
est acquis à la science sur cette partie
être encore
une conviction
et
de l'organisad'obser-
sviite
,
deux ana-
vations directes, actuelles, infirmant celles de ces
tomisles. »
Séance du iS juillet.
moire intitulé
:
— M. Léon Dufour 'adresse un mé-
Recherches sur quelques larves fungivores ap-
partenant à des insectes Diptères.
Après avoir établi que les'larves fungivores des Diptères,
comme
quoique considérées
mamelons ou
de pieds
,
apodes
,
M. Léon Dufour
il
est loin d'avoir
semble indiquer que
la
un certain point,
la
obtenu un résultat
si
la
positif, ce qui lui
composition organique ou chimique de
de ces végétaux cryptogames
la substance
l'office
même
même espèce de champi-
s'attache à reconnaître
espèce de larve vit constamment dans
gnon; mais
sont souvent pourvues de
bourrelets faisant, jusqu'à
grand nombre d'entre eux, une certaine
dans un assez
offre,
identité. Il a
vu sou-
vent une seule espèce d'agaric habitée et dévorée par des larves
de familles très-différentes
il
a trouvé la
même
larve dans des
champignons d'espèces différentes, ou bien il a vu l'espèce de larve
varier dans le
celui-ci.
même champignon
suivant la saison et l'âge de
Les larves fungivores des Diptères ne sont pas sujettes
à des mues. Celles
que l'auteur
a étudiées sont
souvent sans
hs noms de céphalées et acéphalées. Les
premières appartiennent aux tipulaires les autres aux mustête distincte
,
de
là
,
cides.
raux
Les larves céphalées ont huit paires de stygmates laté-
et simples
,
corps seulement
uu tube
;
digestif droit
elles se filent
,
de
la
longueur de leur
uu cocon de
soie
pour leur
transformation en nymphes. Les larves acéphalées n'ont que
deux
fides
paires de stygmates
ou composés
ployé
,
,
les
quatre ou cinq
;
fois
uns antérieurs
,
souvent multi-
un tube
plus long que le corps
ment de
leur propre peau
renferme
la
nymphe
les
autres postérieurs,
;
digestif reelles se for-
une coque nue ou une pulpe qui
et qui se
fend ou se désoude à sa partie
antérieure pour l'éclosioa de l'insecte parfait.
— Le
travail
de
aao
SOCIETES savantes.
M. Léon Dufour
MM.
Duuiéril
Séance du
renvoyé
est
2.2 juillet.
sur le mécanisme de
M. Nonat
est
une connnissioii composée de
;i
Auiiouiu et Miluts Edwards.
,
la
— M.
voix.
Nonat
Comme
adresse des recherches
résultat
de
ses recherches,
conduit à conclure que, de toutes les théories qui
ont été jusqu'à présent proposées pour expliquer
de
la
voix
miques
morts
rynx
,
la seule
comme
,
et sur les
à
mécanisme
avec les expériences
animaux vivaos
faites
est celle
,
sur les animaux
qui assimile
le la-
un appeau.
Séance du Zo juillet.
la fécondité des
La
le
qui s'accorde avec les observations analo-
table de
M.
une
adresse
table de
Bellingeri a été faite d'après les ouvrages des
non sur des observations propres de l'auteur;
naturalistes et
néanmoins,
— M. Beltingeri
mammifères, précédée d'une analyse délailUée.
si les
relevés qu'il a faits sont exacts, ce travail
sera très- utile et ir ouvrira la voie
pour des recherches plus
directes.
M. Larlet
adresse
nonçant l'envoi
,
d'Ornezan
qu'il vient
de
collection d'ossemens fossiles
,
faire
:
près
Auch
,
une
lettre
Muséum d'une
au
celte collection se
an-
nouvelle
compose
i'
d'un squelette écrasé d'un Rhinocéros; 2* d'une demi-niàchoire de carnassier voisin des Félidés et des Hyènes; 3° des os
de plusieurs oiseaux de l'ordre des Passereaux
4° des os de
;
diverses Tortues terrestres et d'eau douce; 5" des vertèbres de
petits sauriens
de
la
famille des Lézards
des côtés d'une grande Couleuvre
anoures
,
7''
;
;
6° des vertèbres et
des os de Batraciens
dont une espèce approchait des dimentions de
grande Grenouille d'Amérique; 8° des vertèbres
de plusieurs Batraciens de
fin
quelques
la
la
et des os longs
famille des Salamandres; 9"
en-
fruits fossiles.
M. Bazin lit la suite de ses recherches sur la
poumon de l'homme et des animaux.
structure in-
time du
NOUVELLES.
A M.
le
Directeur de la Revue Zoologique.
Monsieur, souscripteur
d'Europe, publiée par
à
MM.
V Iconographie des Coléoptères
Méquignon-Marvis père
et fils
,
.
.NOIJVRLI.ES.
que
j*allei)ilaisavec inipalience
famille des Brackcljtres
dans
les
,
,
en
collections de Paris
,
et
;
que
n'existe
il
mais quel a été
dernière livraison, qui
la
nommée
général Irès-nial
sur laquelle
des travaux partiels ou incomplets
sapoiiitcmcul en recevant
t
la
à
de pouvoir classer, d'après eux,
afin
de celle famille
les espèces
39,
auteurs fussent arrivés
les
mon dése com-
pose des GjyrinienSf d'y trouver joint un avis par lequel
les
éditeurs préviennent les souscripteurs qu'ils prennent le parti
de
de côté, non seulement
lîiisser
les
seize familles qui viennent après, pour
Et savez-vous
marche
raisons qu'ils allèguent
les
aussi arbitraire
c'est parce
,
commencé
leur ouvrage est
Brachélytres, mais les
donner
publiées sur presque toutes
,
Longicornes
les
pour
une
justifier
que, disent-ils, depuis que
de savantes Monographies ont été
placées entre les
les familles
Hjdroman-
canthnres et les Longicornes , et qu'ils ont pensé qu'ils
queraient leur but
publications. Mais
dont
parlent?
ils
j'en ferai la
dans
f
entraient en
à
concurrence avec ces
moi toutes
supposent donc que
je
si
tnc dispenser
Iconographie
,
ils
dépense
sément pour
complet
s'ils
que me font
la
méthodique
,
Monographies
les
possède ou que
je les
ne
les
possède pas
;
de
les
acheter que
j'ai
mais
c'est préci-
souscrit à leur
persuasion que ce serait un ouvrage
ce qui
me
tiendrait lieu de tous les tra-
du même genre. Leur supposition
vaux
partiels
ment
gratuite. Il est vrai qu'ils disent ensuite
est
que
donc pureles
dix-sepl
familles qu'ils laissent de côté ne sont qu'ajournées, et qu'ils
reviendront plus tard. Mais pourquoi les ajourner
par hasard
les
en mesure de
pour
le
M. Aube ne seraient pas
moment? c'est plus que probable;
,
masquent pas leur impuissance sous des raisons
ils
celles qu'ils
mettent dans
la
font dire entre autres choses
les besoins
de
la
et qu'ils
aussi
clair et
l-il
la
bouche de leurs éditeurs, à qui
;
que
c'est après avoir consulté
science qu'ils se déterminent à
science,
de fixer
les
ne
faibles
donner
la
millc des Longicornes. Mais qu'enlend-t-on par satisfaire
besoin, de
y
Est-ce que
auteurs qui ontsuccédé à
les traiter
mais alors qu'ils en conviennent franchement
que
?
Jaaux
sinon de débrouiller ce qui n'est pas
opinions sur ce qui est douteux! Or, qu'y-a-
de nioios embrouillé
et
de plus
facile à déterminer, soit géné-^
NOOVEt.LES.
22^
riqiicment, soit spécifiquement
que
Longicornes
les
,
clans l'ordre des Coléoptères,
surtout après le beau travail de
,
M. Ser-
à l'œil
que beaucoup d'autres; mais
pour
donner la préférence? Une Iconographie d'histoire natu-
lui
relle n'a pas
cette raison suffis ait- elle
pour objet de récréer la vue
comme un album, mais
même
bien d'aider aux descriptions, et souvent
Or,
cer.
,
sur cette famille. Je conviens qu'elle est plus séduisante
ville
les
Longicornes sont peut-être de tous
ceux qui ont
le
de
les
rempla-
les
Coléoptères,
moins besoin de Bgures pour être reconnus
distingués entre eux, à cause de leurs formes et de leurs
leurs
en général très-variées. Ainsi,
les
si
et
cou-
auteurs ou les
éditeurs voulaient véritablement se rendre utiles à la science
ceux qui s'en occupent sérieusement
c'est-à-dire à
abordassent franchement
qu'ils
les familles qu'ils
lytres
,
les difficultés
il
,
,
fallait
que présentent
ont laissées décote, surtout celle des
Braché—
qui a été la plus négligée jusqu'à présent par les ento-
mologistes français, et ne pas laisser aux Allemands
la
gloire,
y a de nous devancer sous ce rapport. Mais non ,
on aime en France les travaux faciles , et c'est ainsi que,
si
gloire
MM.
il
les
,
auteurs, d'accord avec les éditeurs, sacrifient à leur
commodité
les
véritables intérêts de la science
et
ceux des
souscripteurs.
Si ces observations
vous paraissent fondées
Monsieur, leur donner place dans
même
A'olre
temps l'assurance de mes sentimens
Un
Paris, ce lo juillet iSSg.
,
veuillez Lien
,
Recueil, et agréer en
les plus distingués
,
souscripteur à ï Iconographie
des Coléoptères d'Europe,
M. Laurent,
les
savant anatomiste dont nous avons souvent cité
travaux, en se livrant à des expériences d'ovologie, a décou-
vert qu'il se développait des
végétaux dans
lusques. Il vient d'en observer dans les œufs
et
il
a
les
œufs des mol-
du Limax
agrestis,
reconnu que ces végétaux entravent plus ou moins
développement des embryons
et
qu'ils
peuvent
le
finir
par faire
M.
Laurent,
périr le jeune animal. Suivant les observations de
ces végétaux naissent le plus souvent de la paroi de la tunique
interne de
Tœuf
,
d'où
ils
s'étendent
,
en se ramifiant
,
dans
NOtIVELLES.
l'albumen on
et
un réseau
foriiient
ils
2!â5
càt lanlut refoulé
icrjucl
,
comprimé par un embryon vigoureux, ou
mouvemens
par
l'enlace, le gène
tuer, en sorte qu'il y a
lutte entre un développement végétal et un développement
da"s
SCS
animal.
On
et finit
le
voit aussi naître des filamens
végétaux du corps
d'un embryon mort ou d'un vitellus non développé. Après
avoir rempli l'albumen de leurs ramifications
poussent de nouveaux filamens qui percent
coque et
et la
l'eau
,
se
la
ces végétaux
,
tunique interne
prolongent en dehors de l'oeuf placé dans
sous formes de tigellcs simples ou ramifiées terminées
en massues, qui s'étendent jusqu'à
la
surface et un peu au-
dessus de l'eau.
SoR LA FORMATION DE LA SOIE choz
Ics
Chenilles,
parM. Strauss-
Ddrckheim.
Ce savant anatomiste
a
communiqué une note au journal
Vlnstitul (i), pour faire connaître le résultat d'expériences
qu'il a faites
dans
le
but de démontrer que
comme on
pas produit, chez la chenille,
par une simple émission de
brée par
l'orifice
la
formée dans
les
rieure grêle
le
réservoir
vaisseaux qui
filière.
Le
du vaisseau,
du
fil
la
;
fil
la chenille
d'environ un'sixième de
fait ressort
;
la soie n'est
la soie
subitement
cali-
,
mesure
à
mais que cette soie est toute
produisent et ne
produit dans
et la partie renflée
tout formé
d'un écheveau, ou chaque
n'occuper, chez
la
est
fil
de
fil
matière liquide de
la
la filière et solidifiée
produit au dehors
que l'animal
dévider par la
de
le
le croyait jusqu'ici,
fait
la partie
que
se
posté-
de ce dernier est
lequel s'y trouve sous la forme
est roulé sur
lui-même, pour
du Bombyx-morl , qu'un espace
longueur réelle de l'écheveau. Ce
d'une expérience concluente dont M. Strauss donne
le détail.
M. J.Desjardins vient d'enrichir le Jardin
des Plantes de deux
Tortues éléphantines {Testiido elephantiiui Dum.
poids de 4oo et 5oo
liv.
et Bib.
)
du
Elles sont originaires de, îlots de l'océan
Indien, et, depuis plus de ^o ans, elles étaient connues
à l'île
Maurice par leur grosseur. La ménagerie n'avait jamais reçu
(1) L'Institut, journal général des sociétés et travaux scientifiiiues
de
la
France et de l'étranger. 1" section, n« 291, 25
juillet
1839.
,
a2,4
de
NOCVEl.T.F.S.
volumineux
replilcs aussi
que
ces
Muséum
le
et d'anatoinie
même, parmi
et
possède dans
comparée
les belles
carapa-
de zoologie
galeries
les
rien n'approche de cette dimension.
,
Elles ont été données, ainsi que beaucoup d'autres objets, par
M.
Julien Desjardins, secrétaire de
relle
de
la
société d'Histoire
Maurice. Ce cadeau, ainsi que
l'île
les
Natu-
serpens achetés
y a près d'un an et ceux que l'on reçoit journellement,
donnent une extension considérable;» la portion de la ménage-
il
ie
consacrée aux reptiles et qui
sous
MM. Dum
de
la direction
toire naturelle des Reptiles
publiées par
M. Roret,
à
monument à
,
lieu
monde sait,
l'his-
mémoire de Fran-
la
Péron.
du département de
Cérilly
le
Bibron, auteurs de
libraire.
çois
Les habitans
comme tout
faisant partie des Suites à Buffon
,
Souscription pour élever un
(mort
fst^
éril et
l'Allier
,
patrie
de Péron
de sa naissance), représentés par
C
MM.
Dufour de Moulins et
A. Lesucur ami et compagnon de
Péron dans son Voyage autour du monde font un appel aux
,
,
amis de
tions
pour
la science
aux
frais
dressé par
immenses
qu'ils contribuent par leurs souscrip-
d'un modeste monument
M. Lesueur. Tous
services que
,
Péron a rendus à
par son intelligence supérieure
dont
le projet a été
les savans qui connaissent les
l'histoire naturelle
son activité et son courage
,
voudront se réunir aux compatriotes de ce célèbre naturaliste
et
voyageur. Les souscriptions sont reçues
sueur
,
rue St.-Etienne-du-Mont
Revue Zoologique
noms
^
,
à Paris
,
chez
M. Le-
n» i6 ou au Bureau de
la
rue de Seine-Saint-Germain, n° i3. Les
des souscripteurs, parmi lesquels nous nous honorerons
de voir figurer
le nôtre, seront insérés
Nouveaux membres admis dans
la
dans ce recueil. (G. M.)
Société Cuvierienne.
466. M. MewtRS , docteur en médecine , naturaliste, etc., à Berlin,
présenlé par M. Beich , professeur de zoologie à l'universilé de
Berlin, etc., etc.
467.
relle
de
M. François Liénard
l'île
Maurice
,
etc.
,
de la Sociélé d'hisloire natu, membre
présenté par M. Julien Desjardins.
168. M. Chenu, docteur médecin chirurgien aide -major au corps
des sajieurs-poinpiers de Paris présenté par M. GnérinMéneriUe.
,
,
AOUT
4839.
TRAVAUX
I.
IlVLniTS.
Caorf srrciFiQUE des oiseaux de la fnmilh; des Myiothères
par R. P. Lesson. (Yoj. le n" précédeul. )
Tamnophilus
I*' g.
— dolialus, radiatus
Vieill.
^
Olhello, SwaJnsonii, ruflceps, albopallialus, nœvius
schislaceus
aspersivenlcr
,
rubicus, longicaudatus
Formiciuora
2.
Sucliii
,
meleager
cristatus, severus,
striatus
,
cyaiiocephalus
atricapillus
,
scalaris
,
lineatus|, gutlalus,
,
viridis, varius^ rnfiuus, fuliginosus.
,
Sw.
y
Azarœ
,
maculalus, atiopiltus, ruficapillus,
,
rulilus, veslitus, Leachii
,
,
—
cirrhala, maculala, nigricoliis, eri-
sea, lucluosa, Menetriesii, nigricaQgj leucophrys
viresccns, slriatolhorax
aflinis, pilcata,
,
,
albicollis
,
ferruginea, rufimar-
ginala, loricata, squamala, minuta, slenura, melanogasler.
Drj-mophj-la
3.
trifasciata
,
atta
ferruginea, cœsia,
pcctoralis
—
Sw.
,
variegata
rufalra
lencopus
,
cinnamomca
bicolor,
,
fasciala
,
La fresnajana
,
,
,
lonofpes
lorquala
,
alapi
,
coraya
,
saxatilis.
,
— myiothera.
— Diana, cœrulesccns.
4. Ma/uriOf Less.
5. Notodela y Less.
6. Pithys
,
Vieill.
Ramphocœnus
f],
8. Mj-iolhera
lala
,
ruBfrons
fuscicapilla
g.
10.
,
,
,
—
leucops.
Vieill.
,
lllig.
—
— melanurus,
analis
cinnaniomea
tinlinuabulus
,
,
lineala
nematura, Yartlii.
,
,
—
y
mentalis
tcssellala, rhinoloplia
,
ardesiaca
variegata, maculata
,
,
,
cantans, tinniens
,
campanella
,
gipes, melanoleuca, villata, rufa
,
nigro-niacu-
,
leterna, perspicillala
Myiagvus Boié. — lincatus.
Myrmothera Vieill.
Bambla
fuscipes, guUata,
bea
Trinitatis.
formicivora
,
cœrulescens , lonleucophrys, atricapilla
,
,
ruficauda, strigilala,
indigotica,
cinerea
,
ruia
plum,
cal-
carata.
11. Myiophagciy Less.
12. Brachypteryx
ïom.
II.
,
— andromedca.
— moiUaiia,
Horsf.
Année iSS^.
capislrata, sepiaria,
l2
TRAVAUX inédits!
226
melanothorax, pyrrhogenys, leucophrys, bicolor,"epilepidota,
gramtniceps
Horsfieldii.
,
[v^i3.
Timalia, Horsf.
leuca
,
hyperylhra
villei
,
maculala
,
Sw.
hypoSomer-
pileata, gularis, tlioracica,
,
poliocepliala
,
14. Dasj-cephala
Horsfieldii, Malcolmi
nigricollis
,
,
,
trichorrhos.
? ?
— meruloïdes.
— Bengalensis
Mjophonus, Ternm. — melallicus, Temmiiickii,
Chamœza
15.
Vigors.
,
Corapica, Less.
16.
17.
fieldii
—
chatarsea
,
,
Vieill.
,
ardesiaca, nigrocincta.
—
19. Meridaxis, Less.
20. Âctinodara
Gould.
^
Rhjnomya,
21.
— nœvia
ater
—
—
Isid. Geoff.
Eupeles , Temrn.
25.
Ajax
,
Less.
26. Pitta
,
Guvier.
cyanoptera
,
irena
28.
,
nigrogenys
,
rutilus.
lanceolata.
,
ru-
— sericea.
— macrocercus.
eupetes.
—
cyanura
gigas
,
,
,
angolensis
elegans
,
— colma.
Sw.
,
y
Bo'ié.
— grallaria,
brachyura
,
erylhrogastra
cyanuroides, Macklotii, granalina
My iotur dus
,
,
,
ve-
strepitans.
marginalus
,
orhro-
macularius.
,
29. Cinctus
unicolor
30.
—
alricapilla
27. Mj-iocincla
»eucus
,
paradoxus.
,
2/j..
,
leucotis
rufus, Tainii, rdMcollis
23. Philepitta^ Isid. Geoff.
nusla
,
,
— Egertoiii.
22. Pteroptochos, Kiltliz.
becula
Hors-
glaucinus.
Conopophaga
18.
thtilassina.
,
,
Ciricliclia,
B 5i. Tinactor
—
Bechst.
,
asiaticus
,
,
albicollis
,
Pallasii
,
amcricanus
,
mexicanus,
Gould.
Wied.
— punclata.
—^caudacuta,
fuscus.
TÏOTE sur'des coquilles univalves à double bourrelet anormal
par
M.
,
Ch. PoRRO.
Lorsqu'on parle de ce genre d'anomalie on n'a généraledes coquilles dans lesquelles , après le com,
ment en vue que
plément normal
,
on voit une nouvelle pièce d'enroulement
pins ou moins régulière
,
allongée, et achevée par
un nouveau
TRAVAUX INÉDITS.
l)Ourrelet
,
dans toutes
complcnient normal.
où^etle formation
les
a?,^
espèces qui en ont
Il n'est
un dans
leur
pas rare de trouver des individus
On ex-
se répèle jusqu'à la troisième fois.
plique assez heureusement cetle anomalie par l'hypothèse d'une
simple surexcitation vitale.
Il
la
y
pourtant une autre espèce d'anomalie qui ressemble à
a
précédente en ce que, à
une nouvelle
le
la coquille
pièce terminée par
adulte se trouve adjointe
un nouveau bourrelet; mais
concours d'autres circonstances qui s'accompagnent con-
stamment,
térieure,
et
qu'on ne peut expliquer par
nous forcent à
Les caractères de
assez générale
du
la
première espèce sont
la
tissu,
an-
supposition
les séparer.
des couleurs et
du
:
«
une normalité
dessin de la pièce
adjointe, et principalement sa forme assez régulière et élargie
progressivement
», ce
loppement de toute
sait
qui se trouve en rapport avec le déve-
la
masse viscérale du Mollusque
On
(i).
que certaines espèces de Mollusques sont particulièrement
affectées de cetle anomalie, et
plus fréquemment dans
par exemple,
les
méridionale de
que certaines espèces
un pays que dans tout
Hélix pisana, Mûll., qui viventdans
l'île
la partie'
de Sardaigne, sont toujours plus dévelop-
pées que celles de Gènes, de Venise, de
la
Basse-Hongrie, de
la
trouvent aussi très-sujettes à l'anomalie
Servie, etc., et se
du double bourrelet
sont
le
autre. Ainsi
,
phénomène
rare dans les individus des
autres pays susmentionnés. Si cela arrive par le concours de
circonstances excessivement favorables à l'existence spécifi-
que, on pourra
établir, d'après
vations, des centres précieux
un nombre
suffisant
d'obser-
pour tracer des lignes de géo-
graphie malacologique.
«
Le
tissu
de
la pièce
anormale de
la
seconde espèce est au
contraire irrégulier, mince, raboteux; les couleurs sont altérées, le dessin effacé, et le plus souvent nul
velle
couiie au bord columellaire,
manière
à
cette pièce
nou-
latéral et plus
en se prolongeant se rétrécit de
former un second péristome beaucoup plus
(1) "Voyez ce cas présenté
Vuç
;
du tuyau, toujours plus allongée au bord
dans une Ihlix pisana
antéi'ieurement, h. Postérieurement,
,
pi.
1,
petit
que
fig. J.
a
,
TRAVAUX
228
normal
le pcrislome
(r).
on trouve entre
Miill.,
INÉDITS.
Dans l'une
»
deux
les
(\e
mes Hélix muralis,
la difï'crence
d'un
de ca-
tiers
pacité.
Les individus
de celte anomalie que je connais
affoclcs
une Hclixncmoralis^ existant dans
à^Milan, figurée dans
i838,
II,
t.
collection de
sont
,
MM.
Villa,
planche des Studii su Inlane varia-
Mcni. dcUa accacl. E. drlle scicnzedi Torino, série
zioni, etc.,
2,
sa
la
deux H. muralis qui m'ont
et
été apportées
de Gènes.
On
peut chercher l'explication de ee genre d'anomalie dans
Tino loi
analogue
à la loi
nes excréteurs de
d'intermittence d'activité
par lequel on tâche d'expliquer
cessive des
nombreux
avec lequel se
Ne
teur.
la
formation normale et suc-
bourrelets dans plusieurs coquilles
Murex, Harpa
rines, telles que les Scalaria,
sans crainte de
orga-
«les
avec quelcju'aulre système vital
la coquille,
me tromper,
^
pouvoir assurer que
fait l'alternative vitale
,
c'est le
pourrail-on pas, en généralisant ce
Je
etc.
ma-
crois,
système
le
système générafait,
résoudre le
doute exposé par M. de Blainville, qui, dans l'art. 2, § I" de
son Manuel etc., balance entre les organes de la génération
,
et
ceux de
la digestion ?
Mais, par cela
production de
dans
la
même
Scalaria,
les
que
le
coquille ne se
Murex
retour de l'action vitale à
fait
Tiarpa^
^
reprend pas tout-à-fait son activité,
s'effacent
un
tissu
complètement
dérangé qui
,
et
pas sans peine
le
la
la
comme
système excréteur ne
organes générateurs
les
régulièrement,
moulé sur
,
et le résultat
en
est
masse saillante des organe-S
générateurs, y reçoit plus d'étendue et acquiert
sa
figure
bossue.
Nouvelle espèce n'HÉLiCE, publiée par M. Ofshayes.
M. Deshayes nous
dans
le
a remis,
Magasin de zoologie
,
la
le
i5 août, pour élre publiée
description et
la
figure d'une
magnifique Hélice, rapportée de Manille par M. De
(4)
fig. 2.
Voyez
rt.
la
pi. 4
,
fig.
Supérieurement,
Ouverture anomale,
2, d'après nature
,
i, InféiieiireiueiH. c.
la
Giroii-
d'une IlelLv mvralis
Ouverture uoniiale.
d.
,
TRAVAUX INÉDITS.
iiirrc, et
qui lui a été coiumuniquée par
Icritlanl
que
nous allons donner
,
de cette Hélice.
risficpie
Hélix Caillaadii, Deshaycs.
— H.
En at—
Caillaud.
M. Deshaycs
description do
la
Magasin de zoologie
^2(1
M.
paraisse clans le
phrase caracté-
la
magna, globosa
testa
subeonoidca, apice obtusa luleo-fulva, uUiino anlVaclu trans—
versiin fusco-bizonato
;
convexo
;
imperforato
,
anfraclibus convcxiuscnlis ullinio basi
apcrlura
dissima, ovalo-semiluiiari
magna, incunibenle
,
candi-
coUiiinella planulala dilatata
;
gine siniplici, dilalalo rcflexo.
— Hab.
Cette coquille est au moins aussi grosse que
individus de VHelix pomatla
,
mais
,
mar-
Manille.
Its
plus grands
elle su r.ippioche plus
groupe des Ilclix aspersa, hœmastoma
et
du
mrjanotragus.
(G. -M.)
Note
sur un Coléoplère Lamellicorne
trouvé par
Neelglieries
Ce bel
bli
,
p.
a les
tandis
;
120)
les caractères
mide
,
insecte appartient probablement au snus-genre éta-
M. Hope
par
manual
du genre Goliath
M. Adolphe Dtlessert sur les montagnes de
par M. Guérin-Mkneville.
sous le
;
mais
nom
il
de RhomborJiina
(
que ce savant assigne à son genre, puisque
jambes antérieures terminées par deux
que M. Hope assigne pour caractère
Rlioniborlùna
Coleoplerlst's
semble ne pas avoir complètement
:
«
Mas. Tibiœ anlicœ
dente minutissimo medio.
inr.i-mes
,
le
forlos dents
,
essentiel à ses
quatuor posticœ
>»
Cette différence ne nous a pas paru suffisante pour motiver
la
formation d'un autre genre
,
mais
elle
son genre Rhomhorhlna
celte circonstance
,
car
,
ce
que nous n'aurions osé
M. Hope
cite
comme
genre, qui a les tibias antérieurs inermcs
diennes
,
telles
que
héros de Lalrcille
GoLfATH
,
les
nous permet de
dis-
M. Hope range dans
tinguer notre espèce de toutes cellts que
,
faire sans
appartenant à son
plusieurs espèces in-
Golialhus Hadvickii
,
Roylil et le Gol-
resplendens, Schœn.
DE Delessert
,
GoUuthus
DelcsscrlU ,
Guér.
Long, de 37 à 09 et large de 18 à 20 millimètres ; d'un beau
vert glauque luisant à reflets olivâtres et rougeâtres; des-
TRAVAUX
ix3o
SOUS
pâlies d'un
et
niésothorax
vcrl
presque carrée
un peu
,
lonnée en dessus
,
pointes
,
latérales
en avant
élargie
,
profondément
,
cla
de forme
sil-
tronquée carrément au bord antérieur et
au milieu de ce bord
une grande corne dirigée en
portant
,
avant
comprimée latéralement
,
gai
fauve. Tête aplatie
d'un rougeâtre
,
INÉDITS,^
plus
élargie transversalement
aussi
,
,
à
sa base
ensuite aplatie et
,
longue que
la tète
,
sinuée en
un peu courbée en haut et formant un peu la cuiller.
Le vertex porte une petite corne plate, dirigée en avant et en
avant
,
Les antennes sont courtes
bas
,
est
presque aussi large que
de
aplatie.
la tête
les élytres
,
et noires.
de
étroit et
Le
corselet
la
largeur
en avant, s'élargissanl en une ligne presque droite
jus-
qu'au milieu de sa longueur, et à côtés parallèles ensuite : son bord
postérieur est coupé droit
avec une faible écbancrure au mi-
,
lieu pour l'insertion de l'écusson, qui est
Les élytres sont de forme ordinaire
arrondies en arrière
,
,
grand
un peu
et triangulaire.
plus étroites et
avec de très-faibles lignes de petits points
enfoncés. Les jambes antérieures sont terminées en dedans par
une seule épine noire
terne, qui est
jambes intermédiaires
bord externe, une
fortement
ment ponctué;
,
le
l'a
et à
les tarses
découvert.
,
près
est
sont noirs.
noires.
Les
du milieu du
bord interne
Le dessous
est
est fine-
avancé sur l'insertion des pattes
plateau de Neelgheries
le
voya-
n'en a trouvé, en juillet i838, que
Il
,
près d'Olaca-
Rotirghery.
Note Monographique
nommé
ont
au côté ex,
extrémité est arrondie.
quatre individus sur
mund
dilatées
insecte est dédié au zélé et intrépide
Ce magnifique
geur qui
et postérieures
sternum
et son
un peu
fortes dents arrondies
petite épine aiguë, et leur
Tous
cilié.
antérieures
elles sont
;
armé de deux
sur le genre d'insectes
Pliyllomorpha
pèce de ce genre, par
,
et description
Hémiptères,
d'une nouvelle es-
M. Guér[n-Mjéneville.
Cette division générique a été établie dans notre Magasin de
zoologie (Année
i
832
,
cl.
IX,
pi.
5i
à
55) par
M. de La-
porte, qui l'a formé avec quelques espèces confondues par Latreille
2? éd.;
dans son sous - genre Syromastes
t.
V,
p. 196.
Note).
.
(^Règne
anim.
,
,
TRAVAUX
M. de
^i^
INÉDITS»
Spînola (Essai sur les Ilcm. de
roplères, 1837, p. 109) adopte ce genre
deux espèces; P. paradoxus, Fab. et hislrlx,
bue», à tort
c'est Latreille qui l'a distinguée le
plus bas. Actuellement ce genre se
bien distinctes ainsi qu'il suit
Phyllomorpha
I.
compose de quatre espèces
1
Lin. Ent.
Car.
6^3,
pi.
Pillot)
Latr.
,
Aucta.
Nat.
X,
t.
,
363,
p.
fig. 3.
etc.,
,
pi.
,
27
p.
Longueur 9
418 (1818).
arrondies à l'cxtrémlé )
les
,
pag. 493, pi. 3,
Hist. Nat. des Ins.
,
t.
,
— Coreus His-
VIII,
55,
p.
Duméril
pfile
troisième
de l'abdomen, toutes
quatrième
,
cinquième
et
,
;
brun.
—
Se.
taché de brun ou brun
,
foliacées
moitié antérieure du corcelet bruns
pâle ,_rayé de
B.
pi.
Dict.
,
ayant leur moitié antérieure occupée par du brun
gris
Nat.,
.
d'un gris
un peu roussâlre. Expansions
i,
t.
fig. 5.
,
— Coreus paradoxus
mill.,
pitt. d'Hist.
— Cimex laciniatus
Brûlé
Nouv. Dict. d'Hist. Nat.
8(1817).
fig.
,
IX,
t.
,
;
partie l'écusson.
Guér., Dict.
,
20 (1789).— CoreMj- laciniatiis
(édit.
2
que
verra
:
laciniala
Syromasle, tom. g,
Villers,
Irix
attri-
Bord postérieur du prolhorax ayant au milieu un prolon-
I.
fig.
il
tandis
comme on le
premier,
gement Ibrtement bifurqué qui couvre en
;irt.
compose de
et le
Lat. Mais
M. de Laporte,
cette dernière espèce à
,
des Hété-
la section
,
pattes brunâtres
De France
,
Paris
,
tête et
dessous
Chinon
,
Pyrénées.
Nous avions
donné
cation
restitué à cette espèce le
sans savoir que
,
M. Brûlé
nom que
Villers lui a
avait déjà fait cette rectifi-
dans son Histtoire naturelle des
que nous n'avions pas encore songé
à
insectes
,
ouvrage
parcourir quand nous
avons rédigé cette note. Lalreille connaissait bien ce
nom
donné en 1789, puisque
que Villers a publiée de
figure
c'est lui seul
insecte.
cet
qui parle de
la
M. Duméril, dans
,
le
Dictionnaire des sciences naturelles, s'est obstiné a confondre
cette espèce avec le
sût
que Latreille
nom
d'Istri'a;,
de noms
,
Coreus paradoxus de Fabricius
,
l'en avait distingué et quoiqu'il cite
que ce dernier
ces confusions
lui avait
sont
quoiqu'il
même
le
donné. Ces changeraens
vraiment déplorables et l'on
232
ÎRAVAUX INÉDITS.
ne les comprend pas dans celte circonstance
bonne volonté pouvait les faire éviter.
M. Brûlé
moindre
car la
,
'semble avoir confondu avec cette espèce, celle
d'Algérie que nous décrivons ci-dessous
la description
de son Corcus lacinialus
ce Corée dans
le
nord du l'Afrique.
vraiment une espèce
disliiicle
car
,
il
On
«
,
dit
,
à la fin
Nous pensons que
»
de
rencontre aussi
c'est
surfout à cause de la forme des
,
expansions membraneuses de son abdomen.
Guér. Dict.,
2. Phylloiiiorpha Ali^irica^
Sybomaste
art.
Long. 10
pL 673, fig.
mil!. D'un gris
d'Hist. nat.
pilt.
4-
,
ou jaunâtre taché de
très-pâle
rouge. Expansions foliacées de l'abdomen anf^ideusesy surtout
les
troisième, quatrième cl cinquième, qui sont coupées droit
en avant
et terminéi.s eu |)ointe aiguë
occupée par une couleur rouge
du
rieur
corselel de la
mcme
sous jaunâtre sans taches.
;
leur moitié antérieure
de vin. Tête et bord anté-
lie
Bord postérieur du prolhorax coupé presque
II.
Des-
couleur. Pâlies rougcâlres.
— D'Alger.
frant pas de prolongemens au miliru
,
droit
n'of-
,
el laissant l'écusson
en-
tièrement à découvert.
Phyllomorpha paradoxa i Fab., Guér. Dict.
3.
Syromaste,
nat., art.
pi. GijS,
cap de Bonne-Espérance
,
Stoll. pi.
tre.
i4»
fig-
ïo'-
—
2
t.
de Suède pour 1777,
méril (même citation qu'au n"
pbilos.
fig. 5.
,
p.
Sparmaiin
201,
pi.
1
.
)
Punaise
g
niill.
a
Voyage au
5.
Trans.
284.
— Du-
fig.
troisièniu quart, p.
r^ong.
pitt. d'Hist.
,
bordure découpée,
— D'un
brunâ-
gris
Expansions latérales du corselet prolongées en arrière
celles
;
de l'abdomen semblables à celles du P. hislrix. Les
troisième et quali ième ayant une faible bande brune. Bord antérieur
du
corselet n'ayant qu'une très-petite
bordure brune.
Dessous jaunâtre, bandes brunes des expansions latérales visibles
,
mais ne descendant
()as
au-delà du luiliou de
la
hauteur
de l'abdomen. Pattes brunes avec les cuisses jaunâtres.
cap de Bonne-Espérance, rapporté par M. Verreaiix.
M. de
y
Du
Spinola, qui semble n'avoir pas vu cet insecte, a ce-
pendant Irès-bicn
nialus
—
senti la diirérence qui le dislingue
par la seule inspection de
la
figure
du P.
de SloU.
Il
laci-
paraît
TBAVÀOX IMÎDITS.
233
n'avoir' pas eu connaissance de rarllclo de Latreillc
Dicf ,), dans lequel ce savant a décrit
Icrs sous le
que
nom de
le
Cinicx Incinialiis de Vil-
où
Coreiis liislrix , et
Sparmann forme une espèce
celui de
(nouv.
,
il
positivement
dit
différente.
4- Phyllomorplia Lalrei/lii, Guér., Dict. pilt. d'Hisl. nat.,
—
Corée
673, fig.5.
Phyllomorphe. Latr., Règne anim., nouv.
art. Syromaste_, pi.
pi.
19
,
— Long,
fig. 3.
tre veiné
pves de
1
niill,
1
'(s. -g.
édit.,
t.
— D'un
Sjromasie
)
438
,
3
,
p.
gris
jaunâ-
de brun. Expansions latérales du corsclct très-larges
en arrière, leurs lobes antérieurs avançant presque au-delà de
la tête.
Lobes de l'abdomen
lui
donnant une foimccarrée. Des-
— Du Sénégal.
sous et pattes plus paies.
Description d'un Papillon nouveau découvert par M. Adolphe
Delessert
,
dans
de Pulo-Pinang;
l'île
M. Guérin-
par
Méneville.
Le Lépidoptère extraordinaire que nous décrivons forme ennombreux liens que la nature a placés entre les
core un de ces
groupes.
En
effet,
à cause de
appartient au genre Papitio par tous ses
il
caractères extérieurs
;
maison peut
le
confondre avec
les
Idea,
coloration noire et blanche de ses ailes, et de leur
la
demi-transparence.
On
d'autres exemples
a
genre Papilio aux genres voisins
du passage de ce
comme M.
,
Boisduval
l'a
montre dans l'introduction de son Histoire naturelle des Lépidoptères (i), quand
dit
il
que certains
i^aya /7»)
de l'Inde semblent tellement se confondre avec
et
de l'Afrique
les
Danais,
propres à ces contrées, qu'il faut une certaine habitude pour
les
est
en distinguer,
et
que
le
Papilio Iriopas de l'Amérique du sud
presque un Héliconien.
Notre Papillon offre complètement
à son
genre;
il
a
les
grosse, avec les
la tête
palpes très-courts et ne dépassant pas les
caractères propres
yeux
yeux
,
saillans
les
j
les
anten nés
médiocrement allongées, renflées en une massue arquée à leur
est épais
robuste l'abdomen est gros
extrémité; sou corselet
et court, renflé
(1) Suites à Biiffon, etc.
pidoptères,
t.
,
au milieu;
I, p.
,
les ailes
publiét»
157 (1836).
;
sont grandes, à nervures
i
lloret,
Hist. nat. des Lé-
,
TRAVAUX INÉDITS.
û54
fortes
ont
les inférieures
;
le
bord abdominal replié en dessus,
évidé et laissant l'abdomen entièrement libre. Tous ces caractère le distinguent sufHsamtnenl des Idea dont
facics.
Comme c'est le Lépidoptère le
connaissions et
lessert
il
a tout-à-fait Ip
plus remarquable
nous avons cru devoir donner à l'espèce
,
que
i.ous
curieux delà collection de M. Ad. De-
le plus
cet intrépide voyageur, pour rappeler
que
le
nom
de
science lui doit
la
celte découverte intéressante.
Papillon de Delessert, Popilio
—
Delesserdi, Guér.
—
Enverg. 4 pouces (lo décim., 8 mill.).
Ce Papillon offre
tous les caractères du dernier groupe formé dans ce genre,
par
M.
Boisduval
car
,
appartient à l'iirchipel indien
il
il
;
a le
faciès des Pap. Panope et Dissimilis, et ne peut être placé que
près de ce dernier
comme
,
ce qui
le
range à
la fin
du genre. Ses quatre
d'un blanc légèrement nacré et demi-transparent
ailes sont
chez
les
Idea;
les
supérieures sont très-arquées à la
Leur côte
côte, avec le bord postérieur très-légèrement sinué.
est noire avec six taches blanches inégales, allant
de
jusqu'au-delà du milieu. La
également
noire
y
la
base
occupée par quatre bandes blanches transversales et
,
obliques
il
cellule discoïdale est
les
;
deux premières
a à la base
une
droites, les
deux autres arquées
petite tache triangulaire blanche.
:
Les ner-
vures qui parlent de cette cellule sont toutes plus ou moins
largement bordées de noir,
et l'extrémité
de chacune de ces
nervures est occupée, au bord postérieur, par autant de grandes
taches noires. Entre chaque nervure, et près
une tache noire arrondie
nervure
,
;
en parlant du bord interne,
cinquième
,
du bord
et entre les
un peu au-delà du milieu du disque
grandes taches noires très-distinctes des autres
peu carrée. Les
ni
queues
,
y
,
quatrième
a
et
deux
de forme un
,
ailes inférieures sont arrondies, sans
il
y
a
appendices
un peu dentées, blanches, à nervures assez large-
ment bordées de
larges
il
,
enfin entre la première et la seconde
noir
,
avec le bord postérieur occupé par de
y a , comme aux
un rang de taches noires occupant, près du bord,
taches noires fondues entre elles. Il
supérieures,
les intervalles
des nervures. L'angle anal
est
occupé par une
lunule noire, bordée en haut d'une faible teinte jaune, précédée
^35
ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX.'
d'une ligne transversale noirâtre. Le bord des quatre
finement liseré de blanc interrompu par
le noir des taches
marginales. Le dessous est semblable au dessus
un peu moins
chcsisont
ailes est
mais
;
les la-
larges, et la bordure antérieure jaune
des lunules anales est d'une teinte plus vive. La tête de ce
deux
Papillon est noire, avec
yeux
les
,
lignes blanches en avant et contre
qui sont rougeâtres
thorax est noir
;
les
antennes sont noires. Le
taché de blanc dessus et dessous
,
ligne noirâtre de chaque
— Hab.
l'île
Les six pattes sont brunes.
de Pulo-Pinang, à l'entrée du détroit de Malaca.
D'OUVRAGES NOUVEAUX.
AlVALl'SES
II.
côté.
rabdonnn
;
en dessous, avec une
est noirâtre en dessus, blanc sur les côtés et
Plan d'un cours de Physiologie générale
et
comparée
,'
fait à la
Faculté des sciences de Paris, pendant les années iSag,
i83o, i83i
et
iSSa ,parM. De Blainville.
Ce Prodrome, rempli de vues neuves et phylosophiques, en
physiologie comparée, aussi bien qu'en phrénologie , n'avait
imprimé en tableau qu'à un
été
petit
nombre d'exemplaires.
Les rédacteurs des Annales d'analomie
et
de physiologie ont
eu l'heureuse idée de l'insérer dans leur recueil
possibilité
lui-même un résumé
ce travail est
considérable
née
;
,
et
dont
et
dans l'im-
à
fort abrégé d'un
ouvrage
publication n'a pas encore été termi-
la
nous devons l'indiquer
important
,
où nous sommes d'en donner une analyse, puisque
à
nos lecteurs
comme
tout-à-fait
(G. M.]
consulter.
Dictionnaire universel d'histoire naturelle, etc., par une
société de savans et dirigé par
La
2^ livraison vient
que nous avons
dit
M. Charles D'Orbigny.
de paraître et
justifie
toujours le bien
de cet ouvrage, dans notre numéro de juin
pag. i85. Celte livraison contient la suite de l'article Accrois-
sement, par M. Richard, plusieurs
par
M.
articles
Isidore Geoffroy Saint-Hilaire,
Acides de
M.
Pelouse, etc. Elle renferme,
beaucoup de mots nouveaux,
de
tératologie,
les articles
comme
la
Acétates et
première
,
et les auteurs se sont toujours
ANALYSlî d'oUVKACES NOUVEAUX.
236
attachés à donner l'ctymologie de Ions les mots employés danâ
deux planches qui
science. Les
la
sont niagnifiijufs
M.Werncr
;
acconip;iL;ntnt cette livraison
l'une représenle un Jaguar, dessine par
gravé par Anncdonche; l'autre donne
et
de deux oiseaux de l'ordre des Échassiers.
les fig'ures
(G.-M.)
Études de micromammalogie. Revue des Musireignes des
Rais et des Campagnols suivie d'un index niélhodique des
,
,
Mammifères d'Europe
in-8° de i66 pages
Quoique
,
science
la
par
,
avec 3
,
à
rcxcniplcde quelques entomolo-
gistes qui ont créé les Microléiiidoptères
Micromammifères, auquel
il
n'attache
tance, aux Mammifères Chéiroptères
geurs, qui renferment
n'avait d'abord
la
Il a
Allemagne
et
entrepris
en Italie
,
,
,
donne
reste
le
nom de
aucune impor-
Insectivores et
Ron-
faire connaître les espèces
comparaison
qu'il a
pays avec celles du reste de l'Europe
ne voulait.
du
[dus pcliles espèces de la classe. Il
eu en vue que de
Belgique; mais
la
les
,
l'a
faite
mené
un voyage en France
pour voir
les
de
de celles de ce
plus loin qu'il
,
musées ou
en Suisse, en
les collections
de quelques savans qui avaient publié des mémoires sur
même sujet et les matériaux qu'il a ainsi recueillis
à même de rectifier la synonymie des animaux dont
,
il
de
les
mieux décrire, d'en
même comme
donner
,
faire connaître
à
l'ont
le
mis
s'occupe,
de nouveaux et de
appendice de son travail
complet des Mamiuifères pro[)rcs
M. De
,
i83g. Roret.
de nouveaux mots,
pas hesoin
n'ait
M. De Selys-Longchanips
Edm. De Sélys-Longchamps
pi. lith. Paris,
,
un catalogue
l'Europe. L'ouvrage de
Sélys est divisé en trois chapitres. Le premier est oc-
cupé par une Ro'ue des Musarcignes (l'Europe^ dans laquelle
l'auteur
,
après avoir exposé les caractères génériques et
fait
connaître les moeurs de ce groupe, décrit avec soin toutes les
espèces
,
en discutant leur synonymie
vers sous-genres
Ce chapitre
est
,
en
les
rapportant à di-
terminé par un tableau des dimensions des es-
pèces européennes
la
et
créés par lui ou par d'autres mammalogisles.
du genre Soiex, tableau Irès-commode pour
détermination.
Le second chapitre
est intitulé
:
Revue des Rats d^Europc
;
NOUVEAUX.
ANALYSE'; d'oIIVKAGES
il
que
est Iniité ab.ioluincnt clans le inciiic plan
en
de tucnic du Iroisiètne qui
est
Campagnols
d' Europe.
pour
a
?.3j;
le
tilrc
Ce dernier chapitre
procctîent
:
;
il
Ret'ue des
aeooinpagné de
est
trois pliuriics très-bien lilliograpliiées, représentant les crânes
de toutes
Un
les
e>pèces de Campagnols d'Europe.
Mammifères d^Europe
catalogue mélhodiquc des
mine l'ouvrage de M. De Sélys
dans lequel
il
sauvage dans
compris toutes
a
s
1
les
espèces qu'on trouve à l'état
celles qui ont été
.
exotiques et réduites à
que
les
Mammifères propres
y ajoutant,
importées des contrées
de domesticité.
l'état
ter-
travail conseiencieux
différentes parties de l'Europe, en
dans un appendice
travail
un
c'est
:
Il
résulte de ce
l'Europe sont au nombre
à
de i88, plus 8 exolitjues en domesticité, ce qui
un
fait
total
de 196. Sur ce nombre, 2 espèces appartiennent à l'ordre des
Primates ,38 aux Chéiroptères, 16 aux
56 aux
Glires
nipedia
et
On
,
i5 aux Pccora
la
doit des éloges à
10 aux Pin-
M. De Sclys-Longchamps pour
donné
à la science
plus grande utilité pour l'étude des
rope;
,
19 aux Ccte.
vail consciencieux qu'il a
de
5r aux Ferœ,
Beslirr,
aux Belluœ
'^
,
;
le tra-
son ouvrage sera
Mammifères de l'Eu-
devra servir de modèle pour d'autres publications des-
il
inées à faire connaître les produits naturels de celte contrée.
(G.- M.)
ClIELONIORUM TABULA ANALYTICA
PARTE.
Dans
— Rome,
,
i836, in-8o de 9 pages.
ce travail, le prince de
Musignauo
divise les Cliélo-
niens en familles et sous-familles ainsi qu'il suit
—
ÏESTUDiNiD/E.
I.
BoNA-
auclorc Carolo L.
Tesl udinidœ
Dum.
y
Emydœ
:
,
Clielydœ,
Tylopoda, Ste^'finopoda
Pedes ambidarostrala Steganopoda mandibalata Fitz.
torii , longitudine pares. Thorax scutis corneis tectus. Labia
Gray
;
Cliersitcs
,
Ehdites
,
;
—
,
,
uulla.
1.
Tesludinina.
Tflopoda,Fi[z.
slinclis.
a.
— Testudinidœ
— Pedes
Os eorncum.
Emydina.
—
,
Bell.
digiligradi
CoUum
Emydœ
,
;
Chersiles
clavati
,
,
Dnni.
digitis
;
iudi-
retraclile. l^elvis mobilis.
,
Gpy
;
Elodilcs ctjplo((eres
,
238
ANALYSES d'ouvrages NODVEAUX.
Diim.
gradi
;
Steganopoda rostrala
CoUum
roderes
^
part.
Collum
res
— Chelydœ
digitis
,
,
,
part.
distinclis
— Chclidœ
Gray
,
;
^
palmatis.
Elod'Ues plcu-
—
part. Filz.
Os corncum.
part. Gray EloditespleurodePedes
Steganopoda mandibulata Filz.
digitis distinctis
palmatis. Os coriaceum. Col-
part. Dura.
planligradi
lum
planlî-
versatile. Pelvis iinmobilis.
Chelina.
,
— Pedes
Duni.; Steganopoda rostrala
Pedes planligradi
4.
Filz.
retraclile. Pelvis mobilis.
Hydraspidina.
3.
part.
,
plerumque palmatis. Os corncum.
dislinctis,
digitis
,
,
;
,
;
—
,
,
versatile. Pelvis immobilis.
— Trionj^cidœ Gray; Polamites ^T>um.
— Pedes ambulatorii, longitudine,
Thorax corio
indulus. Labia carnosa.
Trionycina. — Trionjcidœ Gr.
Potamites Dum.
Trionycid^.
II.
j
Steganopoda lablata
;
pares.
laevi
5.
Fitz.
,
Steganopoda
stinclis
,
lablala, Fitz.
^
;
— Pedes plantigradi
palmatis. Os corneum.
Collum
,
versatile.
;
digitis
di-
Pelvis
im-
mobilis.
III.
— Chelonidœ, Grsiy; Thalassiles, Dum.;
— Pedes
comprcssi
longitudine
Chelonid.e.
Oiacopoda.
natatorii
,
inte-
,
fjuales, digitis indistinctis. Labia nulla.
6.
Chclonina.
— C/ielonidœ
,
Bell.
—
Thorax
sculis cor-
ncis teclus.
7.
Sphargldina.
—
Sphargidœ,
Bell.
— Thorax
corio
verruooso indutus.
Après avoir
ainsi présenté sa distribution générale, l'auteur
donne un second tableau comprenant
genres et indiquant
le
nombre
les
genres et les sous-
d'espèces contenu dans chacun
d'eux. C'est un travail disposé avec beaucoup de méthode et
qui
ne peut qu'être très-utile aux personnes qui s'occupent
d'Erpétologie.
Saurorum tabula
trait
(
anai.ytica, aucloreCh.
G.-M.
L.Bonaparte.
des Nuovi Annali délie scieuze naturali
,
in-8°.
(
)
Ex)
Cet utile travail n'étant pas susceptible d'analyse, nous le
donnons en
Saurii.
entier.
—Lacertce, Waglcr; Saurîl squomalî, YTiegmanni
—
;
AîîALYSES d'ouvrages
— sunt
denlata
NOUVEAUX.
Reptilia corpore squamoso
;
23g
utplurimum
:
teirapoda
,
mandibulae rami ad apicem per sympliysin juncli
;
osse
tympan! mobile; ossa
aperti;
faciei
Conspectus famUiarum
GEKKONiDiE.
I.
— Ascalabotœ
— Lingua brevis,
Wagl.
concreta
iramobilia
,
oculi
,
pulmones duo,3equales vel subaequales.
emarginata
niventibus
crassa
oculi grandes
;
,
Wiegm.
,
papillosa
Plafjglossœ
;
,
pupilla
,
apice obtuse, vix
,
palpcbris brevissimis
posteriore obsolela
,
,
subfamiliarum.
et
,
haud con-
elliptica,
verticah'
os pariétale duplex; corpus depressum.
— Dénies maxillarum
Gekkonina.
1.
aures conspicuœ
membrana
,
vulœ, tuberculis permixtis
;
lateri interne adnati
profundata'; squaniae dorsi
digiti liberi
,
suba;quales.
;
par-
Tarda,
Nocturna.
SxELLiONiD^.
II.
platjcormœ
,
Wagl.
— Hum'u'agœ
— Lingua
Wiegm.
,
Pacliyglossœ
;
brevis; crassa, papillosa, apice
obluso, vix emarginata, oculi palpebris conniveutibus
siles
plerumque non
dorsi culmine subpiano,
— Prosphjodonles
Agamina.
Dentés
Wagl.
2.
—
Wovi orbis
3.
clau-
,
pupilla roluda; os parietalesimplex; corpus depressum,
,
adnati
maxillarum
Pleurodonles
;
interno
laleri
,
afllxi.^
incolae.
— Empliyodonles
Stellionina.
Wagl.
(
cristato.
Wieg.
,
— Dentés
innati
(
Wiegm.
,
;
Acrodonles
maxillarum culmini connati).
,
— An-
liqui orbis iiicolœ.
m.
IguaniDjE.
stenocormœ
,
—
Wagl.
Dendrobatœ, Wiegm.
— Lingua
obluso, vix emarginata
pilla
rolunda
;
;
brevis
,
crassa
,
J
Pachyglossœ
papillosa, apice
oculi palpebris connivenlibus,
os pariétale simplex
^
corpus plus minus
pucom-
pressum, in dorsi culmine carinatum vel crislatum.
4. Iguanina.
— Prosphyodonles
,
Wiegm.
;
Pleurodonles,
nuUi. — Novi
— Dentés adnati
Draconina. — Emphyodontcs
Wiegm.; Acrodontcs
— Antiqui orbis
Wagl. — Dentés
Wagl.
,
laniarii
5.
orbis incolaî.
,
innali
,
laniarii
,
distincli.
incolse.
IV. Cham^leontid^e.
— Chamœleontesy
Wiegm.; Theco-
ANALYSE d'oUVRAGES NOUVEAUX.
24o
glossœ acrodontcs
Wagl.
,
— Lingua longua ,carnosa
cylin-
,
dracca, vibratilis, apice incrassalo, intégra, basi vaginala, pal-
pebiœ circulares
compressum.
foramine parvo
,
latentes
os frontale simplex
;
;
corpus
maxillis concret!; aures
squamœ graniformes
pedes pentadaclyli,
;
;
<
— Dentés cum
6. Cliamœleontina.
prehendeus
pupilla rotunda
,
cauda
;
duos oppositos fa-
digilis in
sciculos coaduualis.
V. Varanid^.
Wagl.
— Monitorcs y'SViQ^VA. Thecoglossœ pleit— Lingua longissima lœvis angusta vi;
rodontes
,
bratilis
longissime bifurca
,
,
bitales cutaccae ossiculo
gatum
^.
,
,
basi vaginala
,
laminae supraor-
;
superciliari accessorio
;
corpus elon-
depressiusculum.
,
Varanina,
squamosum
nulli;digiti
tympani
— Dentés adnali
pyramidale
,
;
inaequales
liberi
superficiaiis. *
caput superne clypeolato-
;
duplex
os frontale
bitales culacese
,
— Trackfdernii
Wagl. — Lingua
corpus elongatum
-,
squamaî tuberculiformes
8. Helodermatina.
squaraosum
,
^"^
Cauda compressa.
VI. HELODERMATiDiE,
glossœ pleurodontes
pori fémorales
j
menibrana
Wiegm.
teres.
;
Theco-
laminae supraorsulculis exarala
cutis
;
,
Cauda
;
osseae.
— Dentés
depressum
;
aures conspicute
;
;
adnati
;
caput tuberculalo-
aures conspicuse
;
membrana tym-
;
Antarchoglossa
pani superficiaiis; pori fémorales nuUi.
—
VIL Ameivid^.
acrodontcs
^
Wagl.
Ainewœ, Wiegm.
— Lingua
elongata, emissilis, squamuloso-
papillosa, angusla, longissime bifurca
brana tympani superficiaiis
orbitalcs
ex toto cutacese
;
;
aures conspicuœ;
oculi palpcbrali
;
caput pyramidale
;
,
mem-
lamince suprarcgularilcr scu-
tellatum.
— Dentés
g. Amcivina.
culata.
innati
Vlll. Lacertid^.
pleurodontes^
pillosa, biciispis
pssese
;
posleriores corona dcnli-
,
— Dentés
corona
— Lacerlœ Wiegm. Anlavchoglossœ
Wagl. — Lingua brevicula squamuloso-pa-
Podinemina.
lo.
adnati
simplici.
,
;
,
,
,
;
oculi palpcbrali
sqiiamje difformes.
;
laminae supcrorbilidcs sub-»
ANALYSE
cutis flexilis
T)
OlIVRAOES NOUVEAnx.
— Dentés
Lacertina.
1 1.
adtuili
ciuda elongata
;
IX. Ophiosaorid^.
Châmœsauri
leres
,
,
^4 1
capul superne scutatuni;
verticillala.
— Antarchoglossœ pleurodontes^ Waj^l.;
Ptychopleuri
et
;
—
Wicgm.
,
Lingua brevis
,
squamiiloso-papillosa, apice atlenuato obluso plus minus excisa
;
non sempcr palpebrati
oculi
fasciatim positœ
duo
des in pluribus
,
Ophiosaurina.
12.
subquadratae
;
,
— Ptychopleuri
Wiegn».
y
pc-
;
—
.S(|uaniae
— Squaniae
Chamœsaurina.
Châmœsauri Wiegm.
angustre, in abdomine dorsoque aequales.
X. Angdio^.
,
— Scinciti Gjmnophthalmi, Wiegm.
muloso-papillosa
Wagl.
,
;
cutis rigida
Scincina.
— Lingua
brevis
apice atlenualo obtuso plus
,
non semper palpebrati
dentés adnati
squamaî
;
cutis ligida
plicalura lateralis.
archoglossœ plearodonles
i4'
;
vel nulli.
—
i3.
aculae
oculi
aurcs conspicuœ
;
carinala;; dénies adnati
,
—
pedes
;
in
lœvigatae
,
;
;
pluribus duo vel nulli.
Gymnophthalmi
Sciiici et
squa-
minus excisa
squamae imbricatae
;
y4nt-
;
,
,
part.
Wiegm.
— Habitus lacertinus pedes quatuor modice
penaures conspicuœ tympani membrana profundata,
i5. Anguina. — Scinci
Gjmnophthalmi
Wiegm.
— Habilus serpentinus corpus cvlindraceum
cauda
distantes
;
tadactyli
;
et
,
;
longissima
,
;
;
artus vel
,
quatuor brevissimi
,
*
posteriorum rudiincnta lanlum, vel nulla.
part.
gracile;
remotissimi
Palpebrae.
vel
,
"^^
Pal-
pebrœ nuUse.
Recherches sur
les
ossemens
fossiles
de
la
Russie. II* lettre à
M. Agassiz sur deux poissons fossiles
Waldheim. (Moscou, i838, in-4°, fig.)
,
Dans
naître
y
la
,
première partie de
un fragment de
le
M.
Fischer
fait
con-
calcaire grossier schisteux sur lequel
a l'empreinte d'une portion
dans
sa lettre,
par G. Fischer de
du corps d'un poisson
qu'il
il
range
genre Myliohates de M. Agassiz, Ce fragment vient de
Sibérie,
Dans
sente la
il
la
est figuré
avec soin.
seconde partie,
tête d'un
le
savant russe décrit et repré-
poisson fossile trouvé dans une formation
qui paraît oolithique, dans
l'île
de Nègrepont en Grèce. Ce
i6
ANALYSES d'ouvrages NOUVEAUX.
242
M.
genre, que
Fischer propose de
voisin des genres
A
la suite
nommer AUocotus semble
^
Cjclopome d'Agassiz
de ces deux
articles,
M.
et
Lates de Cuvier.
Fischer donne une notice
étendue sur l'ouvrage de M. Agassiz, intitulé
les
Recherche^, sur
:
poissons fossiles^ afin de faire connaître cet important ou-
vrage à ses compatriotes.
(G.- M.)
comdu
Spécies général et Iconographie des coquilles vivantes,
prenant
le
Muséum
musée Masséna,
la
collection de
Lamarck,
celle
d'histoire naturelle et les découvertes les plus ré-
centes des voyageurs, par
M. Kiener
continue
M. M. L.
Kiener.
C.
de son Spécies général
la publication
des coquilles vivantes, arrivé aujourd'hui à la 43^ livraison
il
les figures
ne
laissent rien à désirer sous le rapport de la cor-
du dessin
rection
teintes trop
la
:
vient de faire paraître 6 nouvelles planches de pleurotomes:
;
mais on pourrait reprocher au coloriage des
uniformes et des tons trop
nature quelquefois au point de
M. Kiener
est
vifs
en arrière pour son texte
lerons pas aujourd'hui
,
qui embellissent
,
méconnaître.
la faire
et
,
attention sur la mauvaise voie dans laquelle
donnant
à
attribue à
M. Valenciennes, par
histoire naturelle,
ouvrage quelconque. Jusque-là
,
il
n'a de
,
que ce pro-
nom
acquis dans la
il
ne doit
donc par un véritable abus du pouvoir que
qu'un professeur, sans aucun
lable,
donne des noms aux objets non
décrits qui font partie
qu'une autorité supérieure y mettra un terme,
de revenir sur celte question
lui
travail préa-
d'une collection publique. Nous signalons cet abus
vait
fi-
au moins, de nom spé-
sa position,
le projet
en
du Muséum.
est inédit, et
donne
l'espoir
,
déterminé et décrit dans un
gurer dans un cabinet que dépourvu
cifique. C'est
est entré
spécifiques qu'il
cetle seule raison
un objet
science que lorsqu'il a été classé
il
noms
des coquilles nouvelles des
fesseur les leur a imposés dans la collection
En
nous n'en par-
mais nous croyons devoir appeler son
si
notre
,
dans
et avec
Muséum de-
donner ce nouvel exemple de désordre.
Mais revenons maintenant
n
l'ouvrage qui nous occupe;
nous ferons remarquer à M. Kiener que
les
noms adoptés par
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
lui,
pour des coquilles non décrites,
ne saurait
attribuera
les
que rencontre
le
lui
243
appartiennent
un autre sans augmenter
,
et qu'il
les difficultés
conchjliologue dans ses travaux.
Les personnes, en petit nombre d'ailleurs
,
qui
,
en France,
s'occupent aujourd'hui de ce genre d'études, se rendront facile*
Muséum
M- Valenciennes,
spécifiques de
établissement
verront
ils
:
du subordonné envers
mais
simple
noms
même
un
là
,
professeur dans le
acte de déférence de la part
supérieur, hiérarchiquement parlant;
le
n'en sera pas de
il
M. Riener,
à accepter les
des motifs qui ont déterminé
ment compte
conservateur des galeries du
même
pour
les étrangers qui
naissent pas ce genre de hiérarchie, et qui sont,
il
ne confaut en
convenir, plus scrupuleux appréciateurs du droit de propriété.
Ils
croiront, dans leur candeur, que
ou
crit telle
telle coquille
détermination
,
ils
;
et
,
si,
mieux
et à part
,
,
y
il
a doute sur la
se meltront en quête des ouvrages de ce
professeur pour compulser son travail
celui-ci
M, Valenciennes a dé-
pour eux
même
le droit
or
:
,
dans
de propriété
,
l'intérêt
leur épargner des recherches longues et inutiles?
M. Kiener
dira peut-être qu'une explication dans son
vrage préviendra
plication
égard tout malentendu
à cet
ne sera pas répétée à chaque page
même
blie, si
elle
,
;
et
ou-
mais cette ex-
une note s'ou-
n'échappe au lecteur. D'un autre côté, ces
fausses indications peuvent être reproduites dans d'autres
vrages
de
ne vaul-il pas
et
,
,
cela arrivant
,
ou-
qu'on juge dans quel embarras
conchylio'.ogues se trouveraient plus lard au milieu de
les
noms
donnés par des auteurs introuvables. La science n'est-elle pas
ceux qui écrivent
assez embrouillée par
?
faut-il encore
que
le
désordre soit rendu inextricable par ceux qui ne publient
rien?
Nous voulons donc
,
dans l'intérêt de
la science",
comme
dans l'intérêt de M. Valenciennes lui-même, que M. Kiener
ait seul
l'honneur et seul aussi
la
responsabilité des
nés aux coquilles décrites pour la première
nographie
naîtra
:
si
l'honneur, à cet égard
du moins que
,
est
la responsabililé est
sur qui devra-l-elle peser,
si,
comme
fois
noms don-
dans son Ico~
minime
,
on recon-
quelque chose. Or,
je le crains,
il
se trouve
ANALYSE d'oUVRAGES NOUVEAUX.
2/|4
dos esptoes anciennement publiées
parmi
,
que
celles
pro-
le
Muséum a crues nouvelles, ou si l'on remarque des
inadvertances comme celle-ci?
M. De Lamarck, dans son Histoire des animaux sans vartèhres, a donné le nom d^Unedo, et en français celui àH Arfesseur (lu
un Cardium des mers de l'Inde
bouse^ à
quelque rapport avec
quille avait
On
nom
tif;
Unedo
latin
ser, n'a
mot
aucune ressemblance? Pourquoi
Arboùier au
français en mettant
la signaler
doit être responsable
Mitre
V Iconographie
4«^ livraisons,
Cadran
,
dairSy
y
nomme
Struthiolaire
y
Scalaire
,
,
Ce dernier genre
et Volute.
que
paraît
il
comEburne ^
Marginelle
manque une
partie
,
y
Pyramidelle
Harpe
,
publié six planches de Pleurotomes
m;iis
forme actuel-
,
cornpre\iant déjà les monographies
f^is
il
Qui
ou de
(S. P.)
Pourpre, Tonne,
terminé, car
mais nous
,
sans décrire,
des coquilles viifantes
Dauphinule
,
aussi avoir défiguré le
lieu A* Arbousier.
justifier notre question.
plèUs des genres Buccin^ Casque
nalelle
le
doit bien le pen-
nommer?
celui qui publie sans
Nota.
pour
de celui qui
,
même monom français
doute bien légère
Cette négligence est sans
avons cru devoir
lement
comme on
coquille,
la
un pleuro-
,
a été imposé par le
mais pourquoi avoir traduit ce mot par
de l'arbre avec lequel
fail
de V Arbousier.
de M. Kiener
voit dans l'une des planches
toine à qui le
parce que cette co-
,
le fruit
y
du
Thracie
n'est
Tor-
,
Cassi-
y
pas toul-à-
On
texte.
a déjà
également sans texte,
portion ne se fera pas long-temps
cette
attendre.
On souscrit à
Pi.illiùre
,
Paris chez l'auteur, au Jardin-du-Roi
Sur l'animal de
d'anatomie
et
la
,
Spirule, par
de physiologie
,
M. De Blainville (Ann.
III
,
p. 82).
M. De Blainville y complète, par quelques nouveaux
son travail sur
la
mêmes Annales
,
présentant
gravée
(
Spirule
et
les détails
pi.
5
et chez
(G.-M.)
libraire.
il
y
de
,
joint outre
la
du Recueil
)
dans
inséré
le
une vignette sur
coquille de
relative à
la
Spirule,
plusieurs
détails,
volume des
i^'
bois
re-
une planche
particularités
,,
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
Z^5
inédites d'anatomie extérieure et intérieure de ce Mollusque.
Malacologia. terrestre ejliwiale délia prof^incia Comasca
,
di
Carlo PoRRO, in-8o; Milan, i838.
•
C'est un catalogue descriptif fort utile , et semblable à ceux
que nous possédons en France pour plusieurs de nos déparle-
mens. M. Porro y donne toutes
tiles
de
teur y donne, sous
du groupe
dont
le
le
Côme
province de
la
nom
le
des Hélices
type qui
est
Dr. nautiliformis
est ainsi caractérisé
—
.
duas partes, inferiores
medioque
mil.
4
substriata
,
marginato, per altéra
,
'/2; anfractibus 5
pi.
,
i
,
,
Planorbis det^ians
,
Porro
,
,
y
,
laterali
siin-
,
latiludo
;
fig. 3.
:
84
p.
Limnœus membranaceus Porro
Il
cornea
,
pi. i, fig. 4-
67,
p.
t
perislomate roseo pcr
protendente. Altitudo millim. 3
Les autres espèces nouvelles sont
Pupa Ferrari
;
(
dans
lui
:
Testa brunneo-rubiginosa
irregulariter pilis adspersa
plici
peu éloigné de VH. planorbis,
une espèce récemment publiée par
Magasin de zoologie,
L'au-
de Drepanostoma, un nouveau genre
assez
,
espèces terrestres et fluvia-
les
qu'il a observées avec soin.
j
,
pi.
p.
, fig. 6*
i
90
pi.
,
2
fig.
,
7.
a aussi la description et la figure de plusieurs des espè-
ces encore peu connues établies par Ziegler, Mergele
,
Jan
Rossmassler, etc.
Exercices zootomiques
,
par P.
S.
Vanbeneden
,
membre
correspondant de l'Académie des sciences de Bruxelles
professeur de zoologie à l'Université de Louvain,in-8" iSSy.
— Paris, chez Loss,
libraire, rue Hautefeuille
Recueil in-8° avec planches
portans de
Les sujets
M. Vanbeneden
traités
dans
le
,
,
n" lo.
comprenant des mémoires im-
sur l'anatomie des Mollusques.
premier fascicule
,
sont lessuivans
:
Limnœus glutinosus , le P neumoderma
violaceuni le Pneum. mediterraneuni , Vanb., et le nouveau
genre Homodermn, de M. Vanbeneden.
sur y Argonaute , le
,
British entomologï
,
elc.
— Entomologie britannique,
lustrations et descriptions des genres d'insceles de lu
ou Il-
Grande-
ANALYSE d'oUVRAGES NOCVEAUX.
246
Bretagne et de l'Irlande
,
par John
etc.,
etc. (in-8
de diverses sociétés savantes,
,
Cortis
membre
,
figures color., vol.
—
à i5. Les 6 premières livraisons du i6 sont ea vente.
I
Londres
,
Curtis
Baillière. Paris
,
même
Baillière.
planches sont toujours ad-
régularité. Les
mirablement exécutées par l'auteur lui-même
grandes connaissances enloraologiques un
comme
On
dessinateur et graveur.
)
Curlis se poursuit avec le même
Le magnifique ouvrage de M.
succès et la
,
,
qui joint à de
supérieur
talent
conçoit que des figures gra-
vées par l'auteur sur ses propres dessins doivent être d'une
précision parfaite; aussi l'ouvrage de
dèle
d'exactitude.
l'on a fait de
Le coloriage de
mieux dans
M.
Curtis est-il un
moque
ses planches est ce
ce genre; ce sont de vrais dessins
d'une pureté et d'une transparence de tons dont rien n'approche.
II serait trop
long d'indiquer
ici le
contenu de chaque vo-
lume nous nous bornerons à dire que beaucoup des espèces
que M. Curtis figure sont nouvelles pour la science ou n'ont
jamais été représentées. Chaque planche contient les détails
,
caractéristiques
vons
du genre
,
dessinés au trait,
comme nous
l'a-
nous-même dans l'Iconographie du Règne aninaal
partie du travail témoigne du talent de M. Curlis
et
fait
cette
;
,
rend son ouvrage encore plus précieux. Enfin l'exécution ty-
pographique
est parfaite
,
et
papier employé de
le
plus
la
grande beauté.
Le
nistes
livre
,
car
de M. Curtis
il
est
encore intéressant pour les bota-
Ce
contient la figure des plantes d'Angleterre.
sont des dessins charmans, plein de vérité et de grâce, que
beaucoup de dames ont copiés pour leur album. En somme,
le British entomology est un beau livre, indispensable aux entomologistes et
aux botanistes
,
il
est
riche
de
faits
,
parfait
d'exécution et d'un prix modéré relativement à sa beauté.
En
effet,
un volume composé de 48 planches avec
ne coûte, tout rendu
à Paris,
Description des Insectes
que 67
recueillis
fr.
leur texte,
(G. -M.)
par le capitaine King, pen-
dant son voyage au détroit de Magellan (Coléoptères)
,
par
ANALYSES d'oDVRAGES NODVEAUN.
M. John Cdrtis,
vol. i8, 2" part., p. i8i, pi.
volume 17
le
de
voyage
ce
|)ar
,
M. Walker, ont paru dans
du même ouvrage. M, Curlis chargé des Co-
et des
,
i5).
des Hyménoptères
jLes descriptions
M. Haliday
247
Esq., etc. (Trans. of Lin. soc. of Loud.,
Diptères
,
par
,
léoptères, vient de Caire paraître son travail dausle
Cette publication offre
été trouvées par
la liste
M. King
de toutes
avec
,
tome
18.
qui ont
les espèces
description complète des
la
espèces et genres nouveaux, et la figure détaillée de ces der-
Dans
niers.
il
du
la portion
travail de
arrive jusqu'aux Cleridœ, ce qui
M.
Curtis, qui a déjà paru,
montre
qu'il
y aura encore
une suite à ce mémoire important.
Dans la famille des Carabid^ , le premier genre nouveau
Curt., placé dans les Harpalidœ et
est celui de Cascelius
,
ayant des
affinités
,
avec les Scariildœj on pent aussi
cher du genre Leiochiton de Curtis
Ce genre ne peut
posé en i838, dans
vorite^ cl. IX, pi.
et
Barypus de Déjean.
être séparé de celui
que nous avons pro-
le
225,
M.
;
mais,
comme
,
la Fanom de Creobius, aussi
rester comme étant anté-
Magasin de zoologie (voyage de
sous
fig. 2),
nom
pensons-nous que notre
rieur
rappro-
le
doit
le
deux espèces
les
décrites et figurées par
Curtis, semblent différer essentiellement par la forme, on
pourra peut-être
dédiée à
M.
Creobius aurait deux
mêmes
nom de
laisser le
Cascelius à celle qu'il a
Graves. Si l'on adopte cet arrangement, le genre
caractères,
espèces
même
présentant
de forme extérieure,
parfaitement
les C.
les
Eydouxii,
G\xév.,eiKingii, Curtis.
Le second genre établi par M. Curtis, est le G. Cardiophthalqui ne comprend qu'une seule espèce , le C. Clivinoides^
mus ,
du Port-Famine.
Le genre Odontoscelis de M.
férer des Cnemacantlius de
Curlis
Gray
,
,
ne nous semble pas dif-
surtout de
la
première di^
vision de ce genre, formée par nous dans le voyage de la
vorite
[Mag. zooL, i838,
avons proposé de donner
type, décrite par
M.
cl.
le
ix, pi. 226) et à laquelle
nom
Curtis sous le
de Cnemalnhus.
Fanous
L'espèce
nom de Odonloscdis
ten"
,
SOCIÉTÉS SAVANTES.
2.'\S
(yrioïdes,
hhus
,
nous semble n'être que
Guér.
tdit. Pillot,
)
obscurus
IV
t.
de
,
bis, p.
M.
Cncmacant/ius (Cnema^
378).
Le nouveau genre Cylloscelis
Craiacanthus, Dcj.; mais
le
Brullé (Hist. nat. des Ins.,
est voisin
des j/4cinopus et
menton. Le
s'en distingue par son
il
Cylloscelis elliplicus, Curtis, vient de Gorrile.
Le genre
Metiiis, Curt.
palioides, Curtis
ce genre, mais
Dans
;
est
il
nouveau genre sous
de Psoa,
le
et
,
qu'il avoisineles
,
le
Mcfius har~
pas connaître les affinités de
M.
nom (TExops;
qu'il croit devoir
Be^'ani
fait
Cle ridœ
Curtis
c'est
Harpales.
fait
connaître un
un insecte à forme
rapprocher des Thanasimus pour
forme, et àe?,Corynetes pour
VExops
pour type unique
a
probable
famille des
la
,
l'auteur ne
les
la
antennes. Le type du genre est
Curtis insecte que nous avons reçu du Chili
du Pérou.
Outre ces genres nouveaux, M. Curtis a décrit beaucoup
d'espèces nouvelles appartenant aux genres Pristonjchus,
gutor , Omasceus
Harpalus
,
,
Plerostichus
Colymbetes
,
Antarctia
Gyrinus
^
^
,
Ocrpus
,
Ar-
Selennphorus
,
Pyrophorus
^
OEolus, Ainpedus, Çyphon, Lam/iyris, Photuris, Telephorus
et
Dasyles.
la
ferons connaître ànos lecteurs.
Aussitôt que la suite de cet important travail aura paru, nous
(G.-M.)
m. SOCIÉTÉS SAVANTES.
Académie royale des sciences de Paris.
Séance du 5 août iSSg.
sente
un mémoire
— M. Geoffroy Saint- Hilaire pré-
intitulé
:
Il n'est
qu'une sedle physique
mondes pèsent les uns sur les autres
communiquant par une immense diffusion moléculaire, sublime
dans l'univers
,
dont
les
atténuation de matière (gaz élastiques impondérés)
régis
au moyen du principe
(
,
et sont
attraction de soi pour soi).
M. Le Ministre de V Instruction publique transmet
l'amplia-
SOCIÉIÉS SAVANTES.
3/^9
Prix
lion de l'ordonnance Royale relative à la fondation d'un
Ciwier.
Le fonds de ce
prix est
composé d'une somme de 7,000
Commission des souscripteurs pour
offerte par la
fr.,
de
la statue
G. Cuvier.
On
se rappelle qu'à l'cpoquc
fait
nouveau
pour contribuer
,
vait être fondé
celui qui
où
la science perdit ce
grand
nous ouvrîmes une souscription d'un genre tout-à
naturaliste,
pour honorer
la
•
du monument qui de-
à l'éreclion
mémoire de notre p rotecteur, de
nous fîmes un appel
nous guidait dans nos travaux
;
à tous les naturalistes qui avaient publié des ouvrages, en les
engageant à nous adresser leurs ouvrages pour êlre vendus,
afin
que
produit de cette vente fût joint aux souscriptions re-
le
cueillies par la
commission de
tendu par
savans de tous
les
nous parvinrent
sirent
ils
,
Notre appel fut en-
l'Institut.
pays
les
plus de 255 ouvrages
:
furent vendus publiquement et produi-
une somme de 1,472
fi*.,
nous
<iue
avons
après déduction des frais, entre les mains de
Saint-Hilaire
versée,
M. Geoffroy
chargé par la Commission de l'Institut delà
,
recevoir de nous.
Nous voyons avec une grande
satisfaction
naturalistes qui nous sont venus en aide
puisque
la statue
,
,
surtout pour les
que notre souscrip-
de Cui>ier
est érigée
que
et
tion a été utile
,
la souscription
générale a produit assez pour permettre de fon-
der
le
,
Prix Cuvier. Mais nous serions bien aises que la Commisun procès-verbal de ses opérations
sion de l'Institut publiât
pour
faire
souscription.
Nous
;
car
ils
mission qui
à
chacun dans cette
désirerions d'autant plus ce
compte
,
qu'il
qui ont envoyé des ouvrages impor-
satisferait les étrangers
tans
,
connaître ce qui appartient
n'ont reçu jusqu'ici que
s'était adjointe à
la
quittance de
nous pour régulariser
la
la
ComSou-
scription des auteurs.
Séance du 12 août.
suite
du mémoire
— M.
Geoffroj Saint-Hilaire dépose
qu'il a présenté à
2* article a pour titre
:
Que
la
les faits
de
la greffe
animale ou
végétale sont analogues dans leur essence avec ceux de
ratologie
,
la
séance précédente. Ce
identiques dans leurs causes accidentelles
,
la
té-
et qu'ils
aSo
SOCIÉTÉS SAVANTES.
sont également explicables par le principe de
loi univer-
la
selle (^attraction de soi pour soi).
M. De B/airwilte lit un rapport étendu sur le mémoire de
M. Bazin Sur la structure intime des poumons chez les animaux vertébrés.
L'honorable rapporteur, après avoir démontré l'importance
de
la
fonction de
M. Bazin
respiration, avertit
la
n'est pas terminé, et
jugement n'a
et à l'état
mais qu'il comprend,
;
travail de
le
a été
qu'aux organes immédiats de
tiiiit
normal
que
que ce qui en
soumis
comme
:
canaux
les
et les nerfs
qui forme leur aglomération
,
qui se répandent dans la masse
Nous ne suivrons pas
qu'il fait
du
travail de
M.
que
ainsi
limitent.
les
membranes qui
Bazin, ni dans les discussions qu'il
nous nous bornerons à présenter
En résumé
à
time dn
vent
,
les
l'Académie
,
parties
présumer ce
et, quoiqu'il
y
sont exposés;
conclusions de ce rapport.
les
que M.
le
D' Bazin
a
communi-
de son grand travail sur la structure in-
poumon de l'homme
faire
la
rapporteur dans l'analj'se
le
établit au sujet des faits et des théories qui
«
sa-
,
aérifcres dans toutes leurs parties, les vais-
seaux sanguifères
quées
son
cela devait
être, presque tout ce qui les constitue anatomiquement
voir
à
la respiration
animaux vertébrés
et des
qu'il doit être lorsqu'il sera
,
peu-
terminé,
ne contienne guère encore que des confirmations
démonstratives et des rectifications plus ou moins importantes
de ce qui avait
proposé depuis long-temps
été
,
il
met hors de
doute une opinion encore contestée tout dernièrement, ca
même temps
et positif.
montre un anatomisle délicat, persévérant
proposons à l'Académie de
, nous
qu'il
En conséquence
donner son approbation au
travail de
M.
le
docteur Bazin
,
et
d'en ordonner l'impression dans le Recueil de ses mémoires
des savans étrangers.
Séance du ig
faite
Tçlteh près Iglan
Le
sait
août.
— M.
Lei^asseur adresse une
étoffe
par des chenilles, qui lui a été envoyée par son frère, de
fait
,
en Moravie.
signalé par
M. Levasseur
n'est pas
nouveau
et
l'on
depuis long-temps que les diverses espèces du genre Ipo-
nomcute
,
sorte de Lépidoptère de
la
famille des Tinéites, vi-
1
SOCIÉTÉS SAVANTES,
25
vent en associalions Innombrables sur diverses espèces d'arbres
un
qu'elles font
et
,
d'un beau blanc, sous
tissu léger,
lequel elles s'établissent pour se métamorphoser.
que des
naturalistes allemands leur ont
sus, des châles, etc.
en
,
dans certaines limites
les forçant à
l'air,
poussés conlinuellement par
ils
le faible
entre un corps vivant chaud et
sont légers
,
per-
courant d'air qui s'élaenvironnant.
l'air
d'arbres; souvent elles deviennent très-nuisibles
les
la
étant re-
chenilles détruisent quelquefois les feuilles d'un grand
en dépouillant
tis-
ainsi à obtenir
ne peuvent retomber sur
sonne qui se place an dessous, tant
blil
sait aussi
exécuter leur travail
parvenus
et qu'ils sont
des voiles qui, jetés en
On
construire des
l'ait
à
Ces
nombre
l'agriculture,
ponmiiers de toutes leurs feuilles et en
les
enlaçant dans un tissu blanc qui retombe quelquefois jusqu'à
terre,
comme nous on
dans notre
article
avons signalé un exemple ramarquable
Pyrale du Dictionnaire pittoresque d'histoire
naturelle.
M. Arago donne
tion
M.
lecture d'une lettre de
l'intérieur qui autorise
l'Académie
publique du procédé photographique de
M, Arago,
connaître
dans une improvisation
les
le ministre
de
donner une communica-
à
M. Daguerre.
pleine de lucidité, fait
procédés, tous extraordinaires et l'on
divers
peut dire miraculeux, par lesquels M. Daguerre parvient
fixer les
images produites par
la
trerons dans aucun détail à ce sujet
posé
plus
,
à
chambre obscure. Nous, n'en;
car le procédé a été ex-
ou moins exactement, dans tous
dirons seulement que, relativement à
la
les
journaux
zoologie, nous
;
nous
dou-
tons que le Daguerréotype soit d'une application très-usuelle
économique. INous désirons vivement nous tromper dans ce
et
doute.
M. Secliaud
physiques
et
de
,
présente
anatomiques
un mémoire
et
son mécanisme pendant
MM.
Gay-Lussac
M. Léonard
,
le
chant.
Magendie
présente un
intitulé
:
Considérations
physiologiques sur la vois humaine
,
De
mémoire
tiques sur l'éducation des Chiens
— Renvoyé
à l'exaniep
Blainville et Savart.
intitulé
et les
:
f
Recherches pra-
moyens de développer
aSa
SOCIÉTÉS savantes.
—
leur intelligence.
Commissaires
MM". Magendic
:
Flou-
,
rens, Isid. Geoffroy Saint-Hilaire.
M.
Geoffroy Saint-Hilaire dépose
tions sur la philosophie
de
M.
Séance du 26 août.—
manuscrit intitulé
sur
le
la
la suite
de
Geoffroy Saint-Hilaire dépose
caractère d'essence des êtres lératologiques
Laurent
ut»
Philosophie de la nature. Considérations
:
formées contre l'ordre naturel. 4^
M.
ses disserta-
nature.
pour annoncer que
écrit
espèces con-
,
article.
jeunes sont libres et exécutent des
Spongilles Ircs-
les
mouvemens de
gyration au-
tour de leur axe et des
staté
que
mouvemens de translation. Il a conmonvemens sont dus à dos cils vibratoires.
ces divers
M. Ch. De Perron
adresse une nouvelle classificalion du
Règne animal.
M. Empen adresse des observations sur le Tœniœ et sur les
moyens curatifs. Ce travail est renvoyé à l'examen de MM. Ma-
gendie. Serres et Double.
Société philomatique de Paris.
Séance du i3 juillet iSSq.
la
6
séance du
çait
juillet
,
— M. Bazin rappelle que dans
au sujet de
la
annon-
décotivcrte qu'il
d'un ganglion ophthalmique chez
les
Poissons et particu-
lièrement sur l'Esturgeon, M. Valenciennes a dit que tout le
monde
existe et qu'il
qu'il
sait
se
trouve figuré et décrit
dans l'Histoire des Poissons de Cuvier. M. Bîjzin annonce que
M. Valenciennes s^est trompé, en avançant ce fait; il n'affirme
pas qu'aucun anatomiste n'ait parlé de ce ganglion
certain
que
le contraire
et
439
:
«
du globe,
le livre cité
de ce
par
et
Valenciennes
qu'il lui fait dire. Ainsi,
La troisième
donne
parait qu'elle
M,
les
de
la
,
mais
il
est
précisément
on trouve
(paire) pénètre aussi
filets
dit
,
p.
438
dans l'intérieur
membrane choroïde; mais
forme point de ganglion ophthalmique ; du
moins n'a-t-on pu encore en découvrir? » M. VaK nciennes a
il
Jie
encore avancé que
la sensib-iilé
de
la
pupille des poissons était
très-grande, que cela avait été constaté sur un grand nombre
d'espèces
,
et
vrage précité
il
,
en a mentionné plusieurs. Or,
on trouve
les lignes
suivantes
,
p.
i58 de l'ou-
qui sout encore
253
NOIJVI.LI.F.S,
en opposition avec l'asserlion de M. Valenciennes
toutifois
que
la
découverte de cette sensibilité de
poissons ne soit une découverte récente
turt générale de l'œil des poissons,
complète de son
cristallin
ne
pupille des
sphéricité à
la
soit très-imparfaite.
de dire que l'immobilité
la
D'après cette struc-
Vimniobililé de sa pupille
,
cnlté de changer la longueur de son axe
leur vision
«
:
est
,
»
peu près
la
,
diûl-
on ne peut douter que
n'est pas nécessaire
Il
dans ce cas,
,
moins
à
,
de
résultat
le
l'in-
sensibilité.
On
voit par ces citations
,
que
personnes dans une discussion
d'une citation
le
succès obtenu par certaines
en écrasant leurs adversaires
,
doivent croire exacte et qu'ils ne peu-
qu'ils
vent vérifier de suite, n'est pas de longue durée.
Il
y a cepen-
dant quelques savans très-haut placés qui ne peuvent résister à
l'attrait
de cette petite satisfaction e'phénière.
NOUVELLES.
A monsieur
Dans
le
Directeur de
numéro
votre dernier
,
phie des Coléoptères d'Europe
ouvrage de publier
les
les
Revue zoologique.
un souscripteur
reproche
Longicornes avant
précèdent, et notamment avant
Tous
la
les
à l'Iconogra-
aux éditeurs de
les
cet
familles qui les
Brachéljlres.
entomologistes savent qu'il est impos-^ible de s'oc-
cuper en ce
moment
Erichson font un
des Brachéljtres.
MM.
travail considérable sur
Gravenhorst et
celle famille,
la
plupart des collections leur ont été confiées depuis long-temps
et sont
encore entre leurs mains. Quand ces
auront publié leurs études,
hommes spéciaux
matière sera tellement épuisée
qu'il faudra laisser s'écouler quelques années , avant de parler
des Brachélytres
,
la
sous peine de n'avoir à reproduire que la
copie de leur ouvrage.
Sans doute,
il
est regrettable
que l'Iconographie ne se con-
linue pas d'une manière rigoureusement méthodique; mais
l'on réfléchit
vail
,
que divers entomologistes concourront
et s'occuperont
chacun de familles distinctes
à
,
si
ce tral'incon-
vénienl défaire paraître l'une avant l'autre ne semblera plus
NOUVELLES.
254
un
Ne
obstacle.
vaut-il pas
mieux
de suite
faire profiter
les
souscripteurs de recherches que des auteurs sont en mesure de
publier?
Quant
à la critique particulièrement faite sur le choix fies
Longicornes
sante
du
on peut répondre que cette famille
,
loin d'avoir été aussi
lettre
tes
,
fait
y
,
si
intéres-
reste par la variété des formes et des couleurs
semble
et le travail
la
Beaucoup d'espèces sont encore inédi-
le croire.
de M. Serville n'est qu'un gênera
souvent que citer
est
,
complètement décrite que l'auteur de
dans
les espèces décrites
les
,
où
l'on
ne
genres qu'on
établit.
Il est
de toute nécessité de se livrer à un examen plus atten-
des divisions de cet auteur, de parler des
tif
créés depuis par
donner toutes
M.
les
le
comte Dejean
nombreux genres
de recueillir et de coor-
,
recherches faites sur cette famille
d'amener cette partie
de l'Iconographie à
la
,
et enfin
hauteur des
précédentes.
pas inutile de remorquer
Il n'est
les
Longicornes ont des planches
ses
que
,
ici
que peu d'ouvrages sur
encore sont-elles
si
mauvai-
espèces s'y trouvent parfois méconnaissables.
les
Je crois donc qu'il n'y a pas plus de motifs pour laisser de
côté les Longicornes, que touîe autre des seize familles indi-
quées dans
la lettre
,
et
dont
la
plupart ont été l'objet de tra-
vaux récens, soit spécifiques, soit génériques ou généraux.
Les Sternoxes ( Buprestides) , ont été traités par MM, Solier,
Gory, de Laporte
MM.
par
mar,
les
etc.
,
Spinola, Cbevrolat, etc.; les Elatérides
Eschscholtz,
les
;
Necruphages
Percheron
M.
Solier
(
il
,
,
est
;
(histéroïdes) par
cornes (scaraboïdes) par
ry
De Laporte, Guérin-Méneville Geret Terediles par M. De Laporte
Malacodermes
M. Hope
Erichson
;
M. Erichson
les
;
les
Mélitophiles par
Lamelli-
MM. Go-
Mélasomes
par
,
présumable que cet auteur s'occupera des six
,
etc.
,
etc.
;
les
M. Guérin-Méneville
les
M. Schœnherr (grand ouvrage arrivé au 6°
volume). Quant aux Xylophagcs, chacun sait que M. Che-
autres familles d'Hétéromères) et
;
CurcuUonites, par
vrier,
de Genève, en a
pèces européennes.
fait
une
spécialité et va
publier les es-
255
NOUVELLES.
En voyant combien
l'auteur de la lettre
ment des
ont
facile
est
il
on
,
de réfuter
est porté à se
les
demander
motifs scientifiques qui les ont
objections de
si
ce sont vrai-
inspirées et qui les
fait publier.
Agréez,
,
etc.,
un souscripteur
à
V Ico-
nographie des Coléoptères d'Europe.
Le navire l'Hydrographe commandé par M. le capitaine
Lucas va mettre à la voile pour exécuter le voyage didactique
autour du monde, dont les journaux ont entretenu souvent le
,
public.
Ce bâtiment
est
dront la navigation et
une école flottante où les élèvos apprende lever los plans. Ils recueilleront
l'art
lous les renseignemens qui peuvent intéresser
mœurs
étudieront les
ils
s'occuperont des sciences naturelles, etc.
M.
tion
,
le
docteur G.
M. Thomas, médecin en
chargé de diriger
s'est
sciences naturelles;
et enfin
,
chef de l'expédi-
recherches qui ont
les
a bien voulu s'adressera
il
commerce;
le
et usages de tous les peuples
ils
trait
aux
nous pour avoir
une instruction détaillée sur les spécialités dont il doit s'occuper il s'est pourvu des instrumens nécessaires aux récoltes
;
d'objets d'histoire naturelle
fort instruit, et tout fait
fera
;
il
est plein
de zèle pour
présumer que
les
la science,
observations qu'il
pendant cette circumnavigation seront d'un grand intérêt.
—
Pluie de coquilles.
nonce
qu'il est
tombé une
qu'un boulanger de cette
couvert littéralement
,
Le Moniteur de Cheltenham anpluie de coquilles
ville,
et qu'il
qui
allait à
si
considérable
ShurJington
,
,
en fut
en conserve quelques unes en sa
pos'',?ssion.
Nous engageons ceux de nos
lecteurs qui pourraient
donner de plus amples renseignemens sur ce sujet
bien nous
les
,
nous
à vouloir
communiquer.
Nous avons annoncé décembre i838, p. Say) le départ de
MM. Mouatt et Ghcude pour Madagascar. Nous avons le plai(
sir
de
faire savoir à
nos honorables confrères
pour cette expédition
,
que ces jeunes
qui ont souscrit
et intrépides
sont actuellement rendus à leur destination.
En
voyageurs
effet,
nous
avons reçu une lettre datée de Port-Louis, du i4 ™^* 'SSg,
NOIIVF.TJES.
9,56
par laquelle iU nous annoncent qu'ils s'crabarquent ce jour
même
pour Madagascar
leur santé est parfaite,
;
d'espérance et de zèle, et tout
fait
présumer
qu'ils
pourront reconnaître dignement et
rent,
la
ils
sont pleins
qu'ils réussiront et
comme
dési-
ils le
confiance que plusieurs savans leur ont montrée en
leur avançant les fonds nécessaires pour leur voyage. Ils an-
noncent que, pour montrer leur bonne volonté,
ils
font
un en-
voi des productions qu'ils ont recueillies avant leur départ
pour
Madagascar. Dès que nous aurons reçu cet envoi, nous en préviendrons
MM.
souscripteurs afin de faire l'ouverture delà
les
en leur présence.
caisse
Congrès scientifique italien a Pise. (Voir
mai 1839, p. i56.)
Ce congrès
logiste
,
dont
Bonaparte,
séances à Pise, et s'ouvrira
le palais
gers et nationaux
scrire leurs
saires.
noms
Rcffue zooL,
première idée est due au savant zoo-
la
Charles -Lucien
auront lieu dans
la
va
commencer
ses
28 septembre 1839. Les séances
le
de l'Université de Pise, où
étran-
les
trouveront des commissaires chargés d'in-
de leur fournir
et
les
renseignemens néces-
Les mémoires et communications pourront avoir rap-
port aux sciences mathématiques pures et appliquées,
aussi
bien qu'aux sciences naturelles.
Nous tiendrons nos confrères au courant des travaux zoologiques qui se feront au congrès de Pise.
Nouveaux membres admis dans
169. M. J.-G. Children, esq.
séum
,
président de
etc.
,
la
,
Société Cuyierienne.
conservateur du British
Mu-
Société Entoniologique de Londres, etc., etc.,
la
présenté par M. Guérin-Méneville.
470. M. G.-M. Thomas médecin en chef de l'expédition didactique autour du monde commandée par le capitaine Lucas , etc., présenté par M. Guérin-Méneville.
,
,
Yl^. M. Dupont, naturaliste des
Entomologique de France
,
etc.
,
princes
,
membre de
présenté par
la
M. Reiche.
Société
SEPTEMBRE
TRAVAUX INÉDITS.
I.
Qor.LQUES
1839.
NOUVELLES KspÈcEs d'oiseaux
par
,
de
Fr.
La
Fresivaye.
Gonns OftTHONrx
(le
gtila
,
—
Temni.
,
La Fr., Orl. Olivaccns
Orllionyx icieroccp/ialus
pilm,
,
cnpiii'^ cl oolli
collo antico pccloicquc sulpliinco-navis, aljtlomine rc-
migumque primai iarum marginibns
gidâ et delrità
unguibusque
cineieis
cauclà apice ri-
;
roslro brevi, compresso, iiigro; larsis, digilis
;
r()bustissiniis, his paucissitne arcuatis; digilo ia-
terno et intermcdio eoiumqiie unguibus œqualibus. Habit,
insub's les
Marquises
E
diclis.
Celle nouvelle espèce
est
de Zoolog
seconde du genre
la
elle sera
;
PtUolis aurilus
—
Sub-gen. PtitofU
de La Fr.
y
sericeo-alris
— PliL
Sw.iins.
,
oapilo
,
^
;
villa
peclorali
cingenle, alarumque tectricibus minoribus,
cingulum aureum usque ad dorsum
caudaque nigrœ
cente inarginatis
;
,
collo,
Gould.
;
dorsoque
pennarum nivearuin
fasciculo
,
oculari uti in conopbago aurito
albidis
Magasin
ic.
Gcn. Meliphaga.
suprcmo
iii
miisco nosiro.
figurée et décrite incessamment avec détail dans le
aise
asct
,
post-
nigicdineni
Havo-anranliis
ndcnlem formaiilibus
flexuia vittaque oblonga alarnm ad
sublus sordide ciuerascens
;
,
également figuré dans
le
E museo
,
slrigis
pedibus ob-
nostro. Il sera
Magasin.
Gen. BucEROS. Sub-gen, Tockus
,
Lcss. (in. tr, d'Orn.)
Tochus pœcilorkynchiis, de La Fr. Vel Tockus has talus. Cuv.
bec noir. Var. OElatis?
— Tock,
roslro p.iucissinio ar-
cualo,'denliciilalo, maxilla basi paruin elevatà et carinala albâ,
narium rcgioae, albedinisque marginibus
culisque rubro carneis
lis
albis notatâ
,
,
mnndibulâ nigra
nigris apice, denti,
quinisstriis eleva-
apice denticulisque rubro-carntis. Habit, in
Senegambiâ. For,-an
;
dorsum
ano laleribusque
rostrum nigrum
scure fuscis. Habit, in nova Zelandia.
ta
,
remigibus reclricibnsque Qavido-palles-
,
aliquot obscurioribus nolalis
Tock
,
lalcribus,
,
Tocki
Tom. H. Année iSSq.
liasf/itij
Guy. Tock à bec
l'y
noir.
,,
TRAVADX INEDITS.
2^8
Var. OElatis
;
sed differt roslro pancissiine arcualo
sin cariiiato, tribusqui; coloiiluis diolinctis variegalo
valde arcuato, longiore
nondum cum
E museo
ad ba-
in illo
,
nigio, macula ohlonga laterali albâ
,
tanluin uotato. Si eadeni species
selatis,
,
,
liâc roslri
,
sed niera varietîis sexûs *aut
forma
et colore deseriptus est.
noslro.
Familia
SïLviDiE,
Srli'ietla de
La
Fr.,
supra tolarufescenti
S/li^idœ paroideœ
Seclio
sub-gen.
,
Sybietta hrachjura, de La Fr.,
—
— Sylv.
pallide cinerascens, fronte superciliisque
pallide-rufescentibus, caudâ brevissimâ,
alis inflexis
breviore
;
sublus tota rufesceiis, meulo niedioque abdomiue albescentilarsi elongali
bus;
digilique rubescentes
,
valde arcuatis. Habil. in Senegambiâ.
Ce
loré
petit bec-fin
comme
celui
du Sénégal
a
uuguibus brevibus
,
E museo
nostro.
un plumage entièrement co-
du Figuier crombec de Levaillant, pi. i35,
remarquable ainsi qwc lui par une queue
de l'Afiique australe
,
d'une brièveté extraordinaire et conforme également quant
aux pattes, mais ayant
nom
son
le
hollandais de
bec plus allonge et plus arqué, d'où
K.rome-becy bec courbé. Levaillant
observe à sou sujet que, malgré ce bec allongé et ar']ué
celui
des
Sucriers
,
cet oiseau ne se
rechercbe des insectes
o^uiers:
voltige sans cesse dans le feuillage à la
fleurs, mais
suc des
il
comme
nourrit nullement du
,
sa seule nourriture
comme
les vrais
fi-
indique seulement qu'il pourrait former un petit genre
de transition entre les
figuiers et les sucriers,
ou Soui-mangas.
C'est posillvement ce petit genre qvie nous avons cru pouvoir
for mer, d'à près l'avis de Levaillant
,
qui à coup sur n'était pas
un forgeur de genres, et parce que notre nouvelle espèce et
une seconde toutes deux africaines comme le Crombec nous
ont offert les mêmes caractères. Nous ajoutons donc aux Syl~
,
,
i>ietla
crombec
et
brachyura
,
la
Syhietta icteropjgialis , de La Fr.,
cincrea, subtus albescens
Africâ australi.
Ad flumen
,
—
Sylv. supra
tola
ano pallide flavescente. Habit,
in
rwière d'Orange dictum.
Geo. Alauda. Alauda ferruginea
tram secundam sectionem ( Al. petites
,
de La Fr.
— Ad no;-
voilières et perchenses)
perlinet hocc pulchra species. Alauda; calandrœ slaturà afliois
TRAVAUX- INlhlITS.
SC(1
longior. AL> illà a;que tliHcrl
primâspui
i;'t
,
caudà loDgiore
multo minus allô
loris cl
rufesceiile-albidis
superciliis
secundariis
loslroque paulo
brevioie, scd
tola vivide ferruginea iunnaciilata
siiprii
;
Ol^C)
priiiiariis brevil)ii<,
r( nilgil)iis
teclricibiisque fuscis
his tcrliariisque ut dor.suin
,
caudâ nigiâ, penuis
ferrugiiieis albido-rufesceiite niargiuatis;
scapum
duabiis tnediis rufis, lincu média nigrâ ad
strigalis
sublus pallide-ocbraceo, all)escens, coUo pectoreque
nigiis nolalis.
brcvioribus.
Pedes
—
Alaiida albesccns
tionis
salis forles
Habit,
hœc species
,
in
;
poslico pruicipuc,
noslro.
ejusdem sec-
pennis tolis in medio fuscis
,
albido marginalis; caudà nigra, rcctrire lalerali albo liral)ata
Alaudœ arvensi stalurâ
unguequo
,
;
flammulis
iis
aliiuis, scd differt
huic alaudae crislalae simili quamvis minore, rcmigibus
rosli'o
trali
;
leclricibus remigibusque lincreo-
sublus alba, collo anlico, pecloie et bjpochondi
nigro-l'uscis nolalis.
;
strigis
(luido albesceiite insignis esl. Su-
pra paruni rufescenle cinirascens
lo.is supeicib'isque albidis
,
— E museo
— Prœcedentis
de La Fr.
ptilosi
uiiguibus
,
Africâ austrab'.
in
,
reiuigihus priinaiiis et
;
Blauw-Berj
Alauda gullata
dicto.
—
de La Fr.
,
formâque brevi alarum
alaudœ
—
postico niuUo brcvioribus.
loco
crislatae affine,
et
—
unguium
sedminor
Habit,
E museo
Rostrum huic
Supra ferruginea,
medio nigris macula
et gracilior.
pennis lotis tectriribusque alarum in
,
;
superciliis
sub-oculari albescentibus; remigibus nigris
caudâ nigrâ, rectrice
aus-
PrjEcedenti artlnis stalurii
ha?c species.
parvâ albâ aut rufo-albcsceule terminatis
ginatis;
in Alricâ
noslro.
laterali
,
vitlâque
ferrugineo mar-
albo-rufescente extus
marginatâ duabusque mediis ferrugineis in medio
niaris.
Habit, ia Africâ australi ad flumen
Élëphaiis
dicUim.
]N
— E museo
Rit^ière des
nostro.
00 VELLE espèce de Mollusque du genre Dauphinule
pur
,
M. Deshayes.
Voici
la
plus grande
phrase diagnostique de cette espèce curieuse,
du genre, nous l'empruntons
M, Dcshajcs nous
a adressée
pour
le
à la
desciiption
Magasin de
la
que
Zoologie»
TRAVAUX
260
Defphinula Lajonckairii
globosa
,
spira
conoidca
,
INÉDITS,
Dcshaycs.
,
— Testa
turbînala
acuminata, anfraclibus convexis
,-
,
primis ad snluram canaliciilalis, transversim sulcalis, biangulatis; ullinio anfractu
maximo
lubcrcnlis niaximis, sublâ-
,
ciniatis, porrectis, bifariani coronato
umbib'cato, umbibcomarginalo
inlns argentea.
Une
:
;
basi laie, profuiulcqtie
aperlura integerrinia circuhiri
— Habit. La Nouvelle-Zélande.
belle figure de celte espèce va être publiée dans
prochains numéros du Magasin de Zoologie.
Note
sur les œufs et
la
du Stcrnocera chrjsis
larve
un des
(G. -M.)
;
par
M.
Guérin-Méneville.
Les larves des T^uprestides du beau sous-genre Sternocère
n'étant pas encore connues, nous avons pensé qu'il serait intéressant d'en donner
que nous
les
une courte description
ayons figurées
Zoologie du voyage de
et décrites plus
M. Adolphe
,
en attendant
en détail
,
dans la
Delessert.
déballant les insectes que ce savant voyageur a rappor-
En
tés de
Pondichery, nous avons trouvé un
pier, portant pour étiquelle
:
OEufs de
petit cornet
de pa-
ce Bupreste fi ^\(\wé
soM^wnSternocera chrjsls dans une boîte pleine d'individus
de cette belle espèce. Ce cornet était percé en plusieurs endroits: en l'ouvrant, nous avons vu qwe tes trousavaicnt
,
été pratiqués par les jeunes larves
,
écloses des
œufs
tenait.
Nous avons encore trouvé une ou deux
dans
cornet
le
,
et
con-
nous en avons trouvé plusieurs autres qui.
avaient été se cacher dans divers coins de
Les œufs sont longs de 9 millimètres
ment un
qu'il
larves mortes
ovale parfait; plusieurs
,
la boîte.
et larges
et c'est le
de 6,
ils
for-
grand nombre
,-
sont blancs, d'autres sont d'un beau jaune d'or et quelques
uns d'un jaune rougeatre foncé. Les jeunes larves sont longues
de II millimètres, jaunâtres, couvertes de long poils jaunes
fois plus large que le corps, tranvcrsalc
leur tête est trois
aplatie
,
;
,
d'un jaune pâle et couverte de granules brunes des-
sus et dessous.
Les mandibules sont fortes
tronquées carrément
et dentées.
,
noires
,
larges
j
,
TRAVAUX INÉDITS.
ûÔl
iNstCTES NOUVEAUX dccouvcits au Mexique, cl
M. Peubosc
Mon
,
chirurgien de
cher confrère et ami
Après avoir examiné
pendant
recueillir,
tes
par
dt'crils
niariue royale.
la
la
peu d'animaux articules que
le
compagne
({ue je viens
de
j'ai
pu
faire sur les
cô-
du Mexique, vous avez reconnu avec moi quelques espèces
nouvelles
intéressantes pour
et
voulu m'encouragcr
science, el
la
vous avez bien
publier en m'offrant généreusement
à les
secours de votre bibliothèque et de vos collections. Quoique
le
mon
séjour
facilités
Paris ne soit que de peu de jours,
à
que vous
m'offriez, et je
me
des
j'ai profité
rends à vos désirs en Vous
adressant les descriptions suivantes.
Je regrette que la nature de
ma campagne,
sur le brick le
Zèbre, ne m'ait pas permis de descendre asssz souvent à terre^
mis dans l'impossibilité de rapporter de ce pays,
C'est qui m'a
riche et
si
intéressant sous le point de vue zoologique,
si
que
tant d'objets
Lithohius mexicaniis
mètres, depuis
milieu.
Il est
la tête
un peu
Perbosc.
,
—
de
Il
est long
de 26
raillî-
jusqu'à l'anus, et large de 3 mill. 2/3
plus large, relativement à sa longueur,
plusieurs Liihobius forficalus que
tion
au-
je l'aurai désiré.
M. Guérin-Meneville, mais
j'ai
il
au
que
étudiés dans la collec-
leur ressemble beaucoup
me semble
comme ceux
par tousses caractères, à l'exception d'un seul qui
de quelque valeur:
auxquels je
le
que, paraissant adulte
c'est
compare,
a les
il
onze grains ou petits yeux
'dis
que dans
le
Lilh. forficalus de France j'en trouve
bre bien plus considérable
la
•
yeux composés seulement de
espacés entre eux, tan»
lisses, assez
,
un nom-
de 21 à 4o. J'ai pris cette espèce à
Vera-Cruz.
Calosoma splendidum
C, viride
,
nitidissimum
minutis impressis
,
;
triplici
Déj., Spec. col.,
t.
série;
ore
,
tibiis
—
5, p. 558.
elylris crenato-striatis,
punctîsque
tarsisque nigris.
(Déj.)
Je ne mentionnejcettc belle espèce que parce que M. Déjean
n'a fait sa description que sur
un
sujet mutilé el femelle,
au-
TRAVAUX
ftf)2
quel
les
comme
antennes manquaient
INÉDITS.
,
et
que son indlyidu
provenant de Saint-Domingue
,
est
que
tandis
indiqué
miens
les
viennent de Campéche. La femelle que je possède a bien onze
lignes 1/2 de longueur,
comme
mâle
sa
est
bien plus petit
,
de M. Déjean
mais
le
longueur n'étant que de neuf
li-
celle
gnes 1/3. Les antennes des deux sixes ont
articles glabres et
quatre premiers
les
d'un noir un peu bleuâtre
,
,
que
tandis
autres sont noirs et couverts d'un court duvet jaunâtre.
mes deux individus,
ronge cuivreux
M. Déjean ne
nouvelle?
,
le
rebord externe deséljtres est d'un beau
comme
dans
le
Calosnma scruiator
,
ce
que
dans sa description. Serait-ce une espèce
dit pas
l'aijEirmer, car ce caractère
je n'oserai
les
Chez
du bord des élytres ne me
de coloration
pour motiver
paraît pas suffisant
l'é-
ment d'une espèce, quoique les individus dont il s'agit
été trouvés dans un lieu assez éloigné de celui auquel je
tabliss(
aient
compare.
les
Gjrnneds viridi-cyanea, Pcrb.
tres et large
au vert
,
— Longue
de 24 millimè-
de 14. Celte espèce est d'un beau bleu tournant
glabre
,
lisse et luisante
en forme de carré long
,
dessus et dessous. Sa télé est
fortement rebordée
,
avec une carène
longitudinale très-saillante située au milieu, formant au tiers
antérieur une petite corne dirigée en bas et en face d'une petite
pointe relevée en forme de corne située au milieu du bord
antérieur. Les antennes et les palpes sont noirs. Les parties de
la
bouche sont garnies de quelques
un peu rebordé sur
poils fauves.
les côtés, très-fineraenl
chaque côté, au milieu de
sa
longueur
Le
corselet est
ponctué;
et près des
il
a
de
bords, un
gros point enfoncé formant une impression bien distincte. Les
élytres sont très-lisses
,
elles
ont chacune deux faibles irapres-i
sions longitudinales en arrière
,
et leur
bord postérieur
est as-
sez distinctement ponctué. Les côtés de l'abdomen débordent
un peu
et sont garnis
d'un
fin
duvet blanc soyeux. Le dessous
avec quelques petits points enfoncés. Le sterest assez avancé entre les pattes intermédiaires
aplati ,
est très-luisant,
num
,
arrondi en avant avec une petite ligne enfoncée au milieu. Le
bord inférieur dos
cui.sses et
des pattes est garni de poils fauves.
Les tarses sont d'un bleu tournant moins au vert que
le reste
TRAVAUX INÉDITS.
An corps. Cette helle espère
Barihelcmyi do
et
trouvée dans
l'ai
la
en diffère
niJiis elle
de 2^ niillimèlres
large de 10.
nionos;Taphie de
qui avoi'siiient
—
Perb.
,
Percheron
et
la ville
;
de Canipèche.
cet insecte est long
de 23 et
et la femelle lonfçiie
,
corps est noir
le
Gory
Le miAc de
de 9
et large
Tout
MM.
plusieurs caractères faciles à saisir. Je
pjtr
les bois
Eleodcs ri/gosa
263
G. mexiccna
est trrs-voisine des
mat, d'une forme
ellipti-
que, ou rétréci aux deux extrémités, et ressemblant assez bien
pour
forme
la taille et la
notre Blaps mortisaga. La tête est
à
que
aplatie, plus étroite
le corselet,
sont un peu plus longues que
la
ponctuée. Les antennes
tête et le corselet
quatre derniers articles un peu plus forts que
plus globuleux.
Le
,
avec les
précédens
,
que long, tronqué
corselet est plus large
en avant et en arrière, un peu convexe,
les
à
bords latéraux ar-
rondis et un peu rebordés, couvert de points enfoncés trèsserrés, et ayant au milieu
une très-faible impression longitu-
dinale. L'écusson est très-pttit, transversal. Les
de
largeur du corselet
la
à leur
base
élvtres sont
elles s'élargissent insen-
,
siblement jusqu'au milieu, pour se rétrécir ensuite et se termi-
ner en pointe dans
la
mètres de long dans
embrassent
feme
les flancs
le,
mâle
le
et sont
,
ou par une queue de deux
milli-
elles sont arrondies sur les côtés,
;
entièrement couvertes de tuber-
cules élevés et irréguliers, dont les plus forts sont rangés en
lignes longitudinales, ce
rences de
que
le
qui produit quelques faibles appa-
Le dessons du corps
stries.
un peu plus
est
luisant
dessus, avec des points enfoncés. Les pattes sont assez
longues, ponctuées et un peu rugueuses. J'ai trouvé celte espèce à
la
Véra-Cruz.
j4llica [jEdionj-cJiis) lœta, Perb.
longue de 6 millimètres
le
et large
— Cette
de 3. Sa tête
jolie espèce
est noire
est
avtc
chaperon et une tache carrée au milieu du front, d'un rouge
de brique. Les antennes sont noirâtres avec
articles fauves.
Le
corselet est d'un joli
est large et transversal
Les élytres sont
elles
d'un
,
lisse, luisant et
suture
,
foncé,
vert
sont bordées de blanc
,
et
la
base des 2^ et 3"
rouge do brique;
rebordé sur
à
ofiFrent
reflets
irisés
chacune
,
il
les côtés.
roses
:
près de la
nue large bande longitudinale d'un blanc d'ivoire
,
,
nu VAUX
264
inédIts.
atleignanl nnx deux tiers de leur longueur
tache de la
tout
même
une grande
cl
,
couleur près de leur exlrémilé postérieure;
dessous derinsecte et ses cuisses postérieures sont d'un
le
rouge brun assez foncé
les
j
jambes postérieures
quatre
et les
pattes antérieures sont noires; tous lis tarses sont d'un brun
peu rougeàtre.
un
espèce sur des plantes près de la
J'ai pris celte
Vera-Cruz.
CryptocepJuUus Gacrini
—
Perb.
,
mètres et large de 2. Sa lélc
est
Les antennes sont un peu plus longues que
let
les
Le
aplatis.
convexe
lisse,
,
un pcQ plus épais que
yeux
les
le
;
sixième
précédons et un
corselet est rouge dessus et dessous
rebordé sur
eux
noirs rapprochés entre
les côlés
,
transversalement sur son
et placés
bande transversale rouge. Elles ont des
large
points enfoncés.
datre
Le dessous
à l'exception
,
fauve.
On
thorax
et
de
la
et les pattes
,
avec
stries
moi aux environs de
,
la
de
sont d'un noir ver-
base des cuisses antérieures qui est
voit quelques gros points enfoncés sur les côlés
de l'abdomen. Celle
Méneville
très-
,
avec deux gros points
disque. Les élytres sont d'un bleu verdatre très-luisant
une
noirs.
la tête et le corse-
noires avec les trois premiers articles fauves
,
et les suivans sont
peu
long de 3 milli-
Il est
rouge avec
Vera-Cruz;
comme un témoignage
du
espèce a été trouvée par
jolie
je la dédie à
M. Guérin-
de reconnaissance cl d'a-
mitié.
Descriptions sommnires de quelques Coléoptères nouveaux
provenant de Maiiille et drslinés
Voyage autour du monde de
MM,
la
à
être
publiés dans le
corvette la Bonite; par
EyDOux"et Souleyet.
Brachinus
Gironicrii
,
Eydoux
—
16 millimètres, large de 6,
noire arrondie sur
le
et Souleyet.
point fauve à l'épaule
,
et
ransverse et un peu dentelée
la poitrine
de
verlex. Corselet noir ayant une tache
fauve de chaque côté au milieu. Elytres à côtes
milieu de
— Long
Tète fauve avec une tache
une tache de
,
la
,
avec un petit
même
au milieu. Antennes
d'un jaune fauve.
,
couleur,
pattes et
thaVadx inédits.
Cet
Insecle
Nous
varie.
aux
taches fauves ni au corselet ni
On ne
3o2
elylrcs.
peut comparer cette espèce qu'aux Brachinus verli-
ambiguus de M.
cali^ et
p.
i65
un individd qui n'a do
iivons
Dejcaii
ÇSpecics des Coi.
,
t.
i
,
et 3o4.)
CcLonia Guerinî
tres, large de 9.
luisant.
La
Eyd.
,
et Soul.
— Tout son
ponctuée
télé est
— Longue de 17 millimè-
corps est d'un vert soyeux peu
,
tachée de blanc
,
avec un cha-
peron tr<^s-faiblement échancrc en avant. Le corselet
forme carrée,
rétréci en avant à partir
est
de
du milieu, bordé de
blanc de chaque côté, avec deux points blancs au milieu. Les
élylres offrent de grandes taches blanches transverses
de leur
tir
sommet
,
à par-
taches du bord sont plus nombreuses
les
,
de forme
et plus linéaires, celles qui avoisinent la suture sont
plus carrée ou ronde. L'extrémité postérieure des élytres est
tronquée carrément
,
on n'aperçoit qu'une très-faible pointe
à la suture.
La plaque anale
Le dessous
est
vert
est
presque entièrement blanche.
luisant et taché de
blanc.
Les pattes
sont d'un vert plus foncé et bordées en dessous de
cils
jau-
nâtres.
Cette espèce
par
est très-voisine
de
M. Guérin-Méneville dans
{Zool.
2,
t.
p.
91
,
pi.
3
Stenocerus tessellafus
mètres, large de 6.
,
,
fig.
Ccloiùa tac'Uurna décrite
la
Voyage de
le
la Coquille
12).
Eyd.
et Soul.
— Cylindrique
,
— Long de
i4 milli-
d'un brun soyeux terne.
Rostre avancé, ayant une petite ligne élevée au milieu. Tête
tachée de noir. Corselet taché de noir, à fond gris avec plusieurs
petites
marques plus blanchâtres
de croix
,
il
,
figurant au milieu
postérieur et
une tache blanchâtre au milieu
carène. Elytres plus larges que le corselet
vexes
,
une sorte
a une carène élevée et transversale près
même
au milieu; couvertes,
d'un duvet très-serré d'un brun jaunâtre
cinq côtes élevées et aplaties
,
,
comme
,
parallèles
le reste
,
du bord
derrière celte
du
,
concorps,
ayant quatre ou
noires et interrompues par des
taches blanchâtres allongées et de forme carrée. Dessous gris-
jaunâlre taché de noir. Pattes annelées de noir et de jaunâtre.
Celle espèce est très-voisine du Stenocerus GarnotU de
266
TRAVAUX
INÉDITS.
M. Guérîn-Ménévillc (foj. de
Animal.
la Coquille et îcon.
)
Episomus
laleralis
niilliinrtres, large
Eyd.
,
de 5
à y.
—
cl Soûl.
— 0\ale,
du Régne
Long, de lo
à
i5
noir, couvert d'éca'rlles
blanches très-serrées, et ayant une large bande brune de cha-
que
côté, partant de
Ics^côiés
la léte,
du corselil
derrière les yeux, se continuant sur
des élytres et
et
extrémité.
Psomcles irroratus. Eyd.
de 3.
tres et large
d'un grand
—
et Soûl.
se
fondant avant leur
— Long, de 7 millimè-
Corps noir, rugueux
nombre do
et velu
,
couvert
vertes très-brillantes.
petites écailles
Pattes et antennes longues, assez grêles.
Logoslomus circului
millimètres
Tête
,
,
Eyd.
large de 3 ou 4-
et corselet
—
Noir
,
Long, de 8 à 10
finement rugueux.
presque entièrement couvert d'écaillés d'un
beau vert métallique
et brillant.
Elytres faiblement striées,
ayant plusieurs bandes transverses,
un
—
et Seul.
près de leur extrémité,
et,
cercle, formés par des écailles vertes et brillantes.
mêmes
et pattes couverts de ces
Pachyrhinchus Chevrolatii. Eyd.
— Noir,
millimètres, large de 6.
bande longitudinale
et
Dessous
écailles vertes.
—
et Soûl.
Long, de I2
globuleux. Tète, ayant une
une tâche derrière
les
yeux d'nn beau
vert luisant. Corselet bordé de vert avec une bînde transversale de cette couleur au
bords,
la
millieu.
Elytres ayant chacune
les
suture et une bande transversale presque au milieu
,
d'un beau vert luisant.
— Longue de 20 millimè— Allongée, ovalaire corselet élytres d'un
Calaridra ochreata. Eyd. et Soûl.
tres et large
de
7.
et
;
beau jaune d'ocre un peu doré en dessus, d'un jaune plus pâle
dessous rostre antennes et pattes noirs, un peu saupoudrés de
;
une large bande noire et longitudinale
deux autres bandes noires de chaque côté en
jaunâtre. Corselet ayant
au milieu,
et
dessous. Elytres ayant
autres tâches noires
une lâche noire
à l'épaule et plusieurs
ou brunes au milieu
et
même
en arrière
dans quelques individus. Côtés du métalhorax tâchés de noir
en dessous.
Cette
espèce varie beaucoup; chez certains individus les
ANALYSES d'ouvrages NOUVEAUX.
267
du dessus des élytres et du corselet sont trrsdominent sur le jaune; dans d'autres, ces incines
tâches noires
grandes et
taches noires sont presque cnticienient effacées et c'est le jaune
qui noniine.
Clirysomcla (Plagiodera, Chevr. inédit) œrea , Eyd. cl
Longue de 6 niill. Large de 5.
Arrondie aplatie en
—
Soûl.
dessous
,
bronzé à
—
convexe en dessus
;
de cuivre rouge
reflets
bosse sur chaque clylre
,
,
tête, corselet et clyties d'un vert
lisses et luisants.
,
Une
petite
près de l'angle humerai. Dessous et
pattes fauves.
Coccinella
(
— Longue de 8
selet
Epilachna, Chevr. inéd.
mill.
Large de 6 1/2.
Eyd.
et Sou!.
ayant deux points noirs près du bord postérieur, Elylrcs
ayant chacune six gros points noirs
autre près
dt- la
suture
,
arrière
,
un
,
à l'angle
la
,
un
considérerons-nous que
ciderons cette question
avec figures
II.
,
un
la suture.
Coccinella clirysomellina, avec la-
quelle elle a beaucoup d'affinités
l'écusson et au milieu
,
,
également près du bord externe et de
Cette espèce diffère de
humerai
deux vers le milieu
suture, et deux autres cm
derrière l'écusson
l'un au bord et l'autre près de la
la
) diffinis,
— Fauve, tomenteuse, cor-
parce que celle-ci a
,
,
près de
seul gros point noir. Peut-être
comme nne
quand nous publierons
dans notre Voyage de
ne
simple variété. Nous déces
insectes
la Bonite.
ANALYSES D'OUVRAGES NOUVEAUX.
Zoologie du voyage de circumnavigation de la corvette française la Fauorlte pendant les années i83o , i83fet 1852,
,
un
vol.
in-8 avec figures coloriées.
(I"
article.
Avant d'entrer dans l'examen
nous annonçons
,
,
que nous suggère
l'Académie des sciences par
ciété avait chargée
recueillis à
de
la
publication que
nous croyons devoir consigner d'abord quel-
ques observations
fait à
)
détaillé
bord de
d'examiner
la
la lecture
les objets
la Favorite.
du rapport
commission que cette sod'histoire naturelle
ANALYSE d'oUVKAOES NOUVEAUX.
268
Ce rapport
du voyage
du
travail
en quelque sorte, de prcfiicc à
,
el c'était
,
,
sert
une heureuse idée de placer
un document résumant
zoologie
la
en tête
ainsi
de
les riches résultats
trois
annérs d'exploration.
On
reconnaîtra encore avec nous que
résultats,
les
était impossible
il
pour apprécier ces
,
de trouver de meilleurs juges que
membres de la commission choisis par l'Académie et
membres en désignant M, De Blainviile pour
ces
,
illustres
,
l'organe de leur opinion
,
être
semblent avoir voulu donner encore
plus de garantie et de solennité à leur rapport, dont la
con-
clusion devait plus tard décider
pro-
du
sort de la publication
jetée.
Celle-ci répond-elle aux promesses implicitement contenues
dans
de
le travail
la
commission? nous penchons pour
la
né-
gative.
En
effet
,
d'après le rapport du savant académicien
presque
,
lous les genres de reptiles devaient recevoir de notables ac—
croissemens des objets recueillis à bord de la Fat>urite
parmi
Amphibiens, plusieurs Grenouilles
les
nettes semblaient nouvelles
que
blic;ilion
été déjà décrits par Cuvier,
Deux
poissons
or,
:
il
ne se trouve dans
dont cinq sont cités
six reptiles,
Wiegmau
Cocteau
,
nouveaux sont seulement
>
Rai-
la
comme
et
,
et plusieurs
pu-
ayant
et Boié.
figurés dans
ce
voyage.
Le rapport
cite, aussi
dans
ces inédites fort intéressantes
la publication faite
des vers, plusieurs espè-
la classe
,
el
cependant on ne trouve dans
aucune mention de
ces
animaux.
Si nous passons à la classe des Mollusques, c'est dans cette
dit M. De Blainviile
que M. Eydoux a rapnombre d'espèces nouvelles en coquilles marines,
classe surtout
porté un bon
,
,
appartenant aux genres Pourpre, Turbo
Tércbratule^
Came,
etc.
Or,
ces genres dans la Zoologie
il
n'est
,
Turrilellc
Muséum
Nuculcy
du Voyage.
L'illustre professeur, en faisant connaître
enrichi le
,
nullement question de
que ce voyage
a
d'une grande quantité de coquilles avec
l'animal, et de Mollusques nus conserve's dans l'alcool
,
laisse
entrevoir que ces riches matériaux conduiront à d'inlcrcssans
ANALYSE n'oUVRAGFS NOUVEAUX.
travaux anatomiques
genre
clans l'ouvrage qui vient
Enfin
,
il
n'y rsl
zGC)
mais nous ne voyons aucun travail de ce
,
de paraître.
aucune mention des animaux rayonnes,
fait
l)ien*qiiclc rapport présenté à
l'Académie
cite plusienrs espèces
nouvelles el fort remarquables parmi celles qui ont été recueillies à
bord de
ta Favorite.
Que conclure maintenant
de
cl
la
prospectus académique
ne peut
Il
des rapprochemens qui précèdent,
remarque entre
difTércnce qu'on
l'ombre d'un doute sur l'exactitude d'un-
exi.^ter
De
rapport soumis à l'Institut par M.
D'un autre côté
,
M. Eydoux
Blainville.
même
de l'Académie, pour
lement au reproche d'avoir
On
trouvera
d'énigme dans
,
nous
d'ailleurs la
La
partie
fait
un
dont
,
el trop
s'être
engagés par
exposés bénévo"
travail incomplet.
croyons, l'explication de cette espèce
mention de quelques
la
publication
à la
le
laborieux collabora-
el ses
,
teurs étaient trop intéressés à bien faire
le rapport
promesses du'
les
et le résultat final livré à l'impression?'
,
il
s'agit,
faits
complète exactitude,
et
faits
qui se rattachent
dont nous garantissons
que
entomologique du Voyage de
voici
la
:
Fai>orUe est trai-
tée avec ce talent consciencieux qui distingue partictdièremcnt
M. Guérin-Méneville
;
cependant, es que tout
le
monde ne
sait
pas, c'est que les travaux qu'il nous a donnés dans cet ouvrage,
ont été
faits,
non d'après des insectes trouvés dans
la corvette (i),
particidières de Paris
sait
les
relâches de
mais sur des espèces empruntées aux collections
,
appartenir au pays
et
choisies parmi celles qu'on
où
ce bâtiment a touché, petite super-
suppo-
cherie à laquelle nous avons involontairement contribué, et à
laquelle on n'a eu recours que parce
au
Muséum
les
qu'on n'a pu retrouver
matériaux rapportés par la Fa^'orite. La col-
lection de Coléoptères s'est égarée dans les vastes
magasins de
cet établissement.
C'est aussi le sort qu'a subi la belle collection de Lépido-
ptères formée par
de l'entomologie
{i)
Le
fait
,
M. Eydoux
il
,
eu sorte que pour cette partie
eût fallu encore recourir aux collections
ressort des termes
même
de
la
publication.
a'JO
ANALYSE D OUVRAGES NOUVEAUX.
particulières,
si
M.
baron Fcisthnmel n'avait génércusp-
le
meiit offert à l'éditeur
lui avait été
De
que
ces
donnée par
la
,
coUectiou double qui
'
'
commandant du bâtiment.
le
deux circonstances n'e^t-on pas endroit de conclure
aux espérances
zoologie de la Favorite ne répond pas
si la
conçues par
M. De
du Voy;ige
d'après le rapport
de
faute ne saurait en être attribuée
aux
amis des sciences
les
Blainville
la
,
,
personnes qui ont travaillé à cette publication? ne sera-t-on
pas naturellement porté
Fers ,
ït&
par
S'il
les
.,
que les Reptiles^ les Poissons
Rayonnes^ etc., mentionnés
savant rapporteur, se sont égarés
le
entomologiques
che
à pcnsci'
Mol/usques
les
en
,
est ainsi
à l'aire
,
dans
,
ni à la
les
labyrinthes
comme nous le
le
avec
;
la
les collections
croyons, on n'anra de repro-
commission académique
l'ouvrage qui nous occupe
signalée entre
,
du Jardin-du-Roi.
ni
,
aux auteurs de
contradiction que nous avons
rapport de l'une
,
de ceux-ci se
et le travail
trouvera expliquée.
Mais ne serait-on pas tenté quelque peu de demander à
Geoffroy-Saint-Hilaire, Cordicr, De Mirbel, Dumérilet
MM.
De
MM.
et
du Muséum, ce
Blainville, professeurs et administrateurs
que sont devenues
De
toutes
belles choses
les
Gcoffroy-Saint-Hilaire, CorJier,
Blainville,
De
membres de l'Académie
annoncées
Mirbel
,
des sciences?
(S.
P.)
;
Note
relative à la classification des espèces
genre Polydesmus
espèces nouvelles
,
,
et
l'Acad.
suivie d'une caractéristique de
ainsi
Dans
du Bulletin
à la
toutes les espèces connues
,
;
par
publié
Scientifique
séance du 22 février iSSg.
celle note intéressante
.
1
dix
que de quelques remarques sur
Imp. des sciences de St-Petersbourg
Note lue
\<n
qui composent le
distribution géographique des espèces en général
Brandt. (Extrait
par
Duméril
,
t.
la
M.
par
v, n" 20.
)
M. Brandt
passe en
du genre Polydesme
5
il
revue
discute
leur valeur et en fait conmiître dix espèces encore inédiles,
!Nous ne nous étendrons pas sur ce travail consciencieux
il
vient d'être cité dans son entier
,
car
par M. Gervais, dans un
1
,
ANALYSE d'oUVIIAGES NOUVEAUX.
mémoire présenté
et dont
3o septembre
le
ou trouve un extrait à
27
l'Académie des sciences,
à
279 du présent numéro.
la p.
(G.-M.)
•
LocusTARUM quœdam gênera aptera novo examini submissa.
Auct. G. Fischer de Waldheim.
1839,
pi.
Le savant
(
Bulletin de
Moscou
3.)
zoologiste russe ,|après avoir fait l'historique des
travaux qui ont été publiés sur ces Locustes aptères en pré,
sente les caractères généraux , et donne un tableau des genres
qui ont été établis par d'autres entomologistes ou par iLii-mème.
Voici ce tableau :
L
Tliorax tridivisus.
— Corpore
a. Laevis
Tuberculatus
b.
nosus
Thorax
II.
,
Saga
(
Tettigopsis, FiscL.
,
Charp.
poslice spi-
corpore crasso.
,
j
lineari.
Ephippiger, Lat.
.
.
bidivisus.
a.
Metatborace margine spi-
a.
p.
Abdomine
Abdomine
b.
Metalhorace brevi
c.
Metathoracfc
noso.
nico,
conico-lœvi.
crasso
nato
,
,
magno
,
rotundalo
,
Thorace indivisus
,
Oljnllwscelis
.
la suite
ele.
.
leur synonymie
\ Calljmenas
(
,
Stev.
de
de l'indication des espèces avec
suivis
a
deux espèces,
Gr. giganteus, Villers),
Le genre Ephippiger^ outre
piger ^ Fab.),
,
les caractères détaillés
:
Le genre Saga
Fab.
Pettastes , Fisch.
.
subtu- f Bradtjporus ^Chiwp.
de ce tableau viennent
chacun de ces genres
,Y'\Si'[\.
ca-
berculatus
A
Fiscli.
lœvi
vato,clypeiformi.
m.
,
U elrodes ,¥isi:h.
spinoso
piano, subquadrato.
ri
Onconolus
.
obco-
,
oJBFre
encore
et
les Saga serrata, Charp.,
Saga vitlata , Fisch.
!'£. vilis
les
,
E, onos
Serv. {^Loc. Ephip,
Charp., Pallas,
ANALYSES D OnVRAGES NOUVEAUX.
IJiJÎ
E. cmclus\ Camelus
,
Antilope et Aranca de Fischer et «ne
espèce nouvelle que ce savant décrit en détail et figure à
3
pi.
,
— Celte espèce
1,2.
fig.
Le genre Onconolus
monls
vient des
fovmî: avec \e
est
la
Altaï.
Bradfparus Lax-
ynanni, de Chap., Fab., Pallas.
Le genre Helrodes
nosula
,
a
pour types
Le genre Olynthoscelis comprend
Fab,, denticauda
Le genre
,
serricauda
figuré pi.
j
nom
et
,
O. aptenis ,
les
autumnalis
,
Fisch.
,
Cbarp.
3,
fig.
3,
M. Fischer
/j»
ce sont les P. veno-
;
P- specularis ei haslalus. Ce
de Pellastes ne pourra pas rester à ce genre
employé par
Illigcr et Latreille
ichneumonides
res
et spi-
Pellastes est formé avec trois espèces nouvelles
décrites assez brièvement par
sus
Locusta pupa
les
Fab.
,
car
a élé
il
pour un genre d'Hyménoplè-
(Règne animal de
2* édit.
Ciiv.,
5,
l.
p. 288}.
Enfin
le
genre Bradjporus
Br. dasfpus, Charp.,
Ce
travail est lait,
comprend deux espèces
et rcslrictus
comme
scher, avec soin et talent
;
il
,
;
les
M.
Fi-
Fisch.
tous ceux qu'on doit à
devra être consulté et étudié par
personnes qui s'occuperont de l'élude des Locuslaires.
les
(G.-M.)
Remarque
l'ordre
M.
sur quelques modifications dans l'arrangement de
Acalèphcs
des
discophores on
ombellifères,
par
Brandt.
L'auteur ajoute à ceux qu'il a décrits ou admis dans son
prodrome des Zoophitcs recueillis par Mcrlens les genres sui,
vans
et
à répartir
dans
Aslomes), dont
I.
les trois
se
compose
MoNOSTOMES ocÉANiDES
Blainv.? pour
le
ordres {Monoslames, Polystomes
:
des Médusaires
la classe
geiircs Ocloch'da
Charjhdea hitentaculata Quoy
,
labe); Rallikia {Oceania Bluincnhacldi
^
:
(Campanclla,
el G.,
Astro-
Ralhké); Saccopliora
{^Médusa saccata ou mavsupialis , Tilesius); Hclcrobrachia
{Oryihia unicolorj
Quoy
et
G. Aslro!.
).
SOCIÉTÉS SAVANTES.
MoNOSTOMES .ïQuoRiDÉEs
ÎI,
sis,
iX^5
Stomohmcliium
:
Mginop-
,
Epidactyla {Meclusa mucilaginosa Ch&imsso).
MoNOSTOMES MÉDusiDES
III.
tutea
Lcss.
)
,
; (
Mélitcc
Syncorypha [Mcdusa hyncintliina
;
IV. PoLïSTOMES GÉRïONiDES
perla
Trigonodaclyla {Orytliia
:
Quoy et G.; Gymnocraspedon
,
Péron et Lcsueur)
à longs
Fal)er.
bras
,
)
Podionophora {Mclicerta
:
Proboscidactyla.
;
V. PoLYSTOMES RHizosTOMES
da, Rcynaud).
VI. AsTOMES
,
BiÎRÉNiciDES
:
Cladoslottia
Histiodaclyla
:
[Mcdusa fnlgi-
(
mcd. globosa
Faber).
,
(G.-M.)
III.
SOCIÉTKS SAVAIMTES.
Académie royale des sciences de Paris.
Séance du i septembre i83g.
— M.
Geoffroy Sl-Hilaire
présente un résumé des cinq mémoires insérés dans
rendus, p. 194
,
22B, 2G8
,
290
et
les
3o5. Ce travail
comptes
qu'il est
,
impossible d'analjser, puisqu'il est lui-même une rapide anapour titre : Loi universelle ,ou conclusion des aperçus
lyse, a
des cinq mémoires sur
détails;
phénomènes
phénomènes
les
ainsi
nommés
p;ir
,
dits
du monde des
Napoléon,
et qui
sont
explicables par le principe de Valtractton
M.
laires
ou
PoiscuUle écrit
de soi pour soi,
ponr annoncer que les vaisseaux capil-
de
du sang augmentent de volume quand
la circulation
abaisse la température des milieux dans lesquels
placés.
Après
pour arrivera ces
de
la
rapporté
avoir
résultats,
M.
quelques
ils
expériences
Poiseuille conclut
que
les points
surface tégumentaire hahilnellement découverts,
la face, le col
,
les
sont
faites
comme
mains, etc., et par conséquent soumis à une
température nioyeime
,
moindre que
celle
du corps, ont leurs
vaisseaux capillaires d'un volume plus considérable que ceux
des autres portions de la peau.
MM. De
Saumery
près Blois, et Delahaye,
bibliothécaire
d'Amiens, adressent de nouvelles observations sur
les tissus
fabriqués par des Chenilles.
18
SOCIÉTÉS SAVANTES,
2^4
M. Fallol envoie des observations
Letlirus céfihalotcs
M. De Paravej-
adresse une note dans laquelle
a réuni
il
divers renseigneraens puisés dans les ouvrages chinois
ponais
ceux de quelques auteurs européens
et dans
,
vement
à la
partenant à
du
sur la synonymie
Fabr. et de V Aglossa farinalis, Latr.
,
Salamandre gigantesque
la famille
Ja-
et'
,
relali-
et à d'autres espèces ap-
des Batraciens.
— M. Flourens
Séance du 9 septembre.
M.
vorable sur un travail de
lit
un rapport fa-
Bellingeri relatif à
la
des animaux vertébrés. INous avons déjà parié de ce
fécondité
mémoire
dans un de nos précédens numéros.
M. Daval,
professeur de philosophie à Grasse, adresse di-
vers fragmens d'une brèche osseuse
tagne voisine de cette
se trouve à a lieues
du bord de
de son niveau, dans
tage supérieur de
M.
ville, dile
la
Marbrière. Celte brèche
mer,
et à
5oo mètres environ
marbres qui constituent
les calcaires
l'é-
de ces contrées.
la craie
f^allot adresse
mon-
provenant d'une
,
la
une notice sur deux espèces de larves mi-
neuses et sur les Lépidoptères qui résultent de leur métamorphose.
MM.
Ce
travail est
renvoyé à une commission composée de
Duméril, Audouin
M. De CAubépin
et
Milnes Edwards.
écrit qu'il est
gigantesque trouvé dans
sile
avait
annoncé
la
découverte
devenu possesseur d'un
Louisiane et dont
la
l'Académie des sciences;
à
fos-
M. A. Rivière
il
aver-
ce corps savant qu'il va faire venir à Paris le fossile et qu'il
tit
invite ses
dans
membres
l'intérêt
de
à l'examiner,
la science.
démie, nous empruntons
En
le
s'ils le
trouvent convenable
attendant l'exami n de l'Aca-
passage suivant
à la
brochure que
Rivière a publiée sur cet énorme fossile (1), afin d'en don-
M.
ner une idée à nos lecteurs et de détruire les opinions bizarres imprimées dans des journaux américains et anglais.
«t
Le
en question
fossile
La mâchoire
inférieure
posent celte portion de têle
niaxillaires
(1)
,
la
carène
,
Note sur un énorme
une
est
manque
le
,
;
partie de la tête d'un cétacé.
les
os principaux qui
sont les maxillaires
vomer,
les os
fosssile trouvé
du nez
dans
!«
Ilivière,broch. in-8, chezCarillan Gœijry. Paris.
,
,
les
com-
inler-
le frontal
Louisiane, par
,
les
M. A,
SOCIÉTÉS SAVANTF.S.
^'jS
pariélniix et l'occipital. Ces os sont
géncralemcnt dans un
de conservation assez paiTaile.
distance depuis les Iiords
postérieurs
I.a
t'tat
des condjles occipitaux jusqu'à l'extrémité des
intermaxillaires est
de 5 mètres
/\o
centimètres environ
la
;
distance entre les bords externes des condjles articuhiires, est
de 2 mètres environ.
J'ai
cru reconnaître que ce fossile appar-
au genre Rorqual,
tenait
moins que
loigne
dauphins
J'ai
des cétacés dont
haleines propres
cru reconnaître aussi
du Rorqual de
planche
divisior»
celle des
,
qu'il se
la tèle s'é-
des formes des
rapproche
le plus
Méditerranée, qui est représenté parla
la
XXVI
,
,
de
la
V
première partie du tome
sième édition des Recherches sur
les
de
fig.
la
ossemens fossiles
5,
troi,
par
Cuvier. Cependant je pense qu'il existe assez de différence
entre
du Rorqual de
la tète
nous parlons
,
la Méditerranée et le fossile dont
pour caractériser chez ce dernier une espèce à
part et inédite jusqu'à présent. L'occipital, par
exemple,
beaucoup moins déprimé dans
Méditerranée
que dans l'autre,
et
du nez
el
dans
les os
il
le
Rorqual de
la
est
paraît y avoir des différences notablps
dans
largeur de
la
la tête
entre les or-
bites.
M.iinlcnant
il
mérique
,
Londres,
et d'après les
elle a été
Nouvelle-Orléans.
Séance du i6 septembre.
lait
,
la
litre
Veux par-
,
à
onze mètres de profondeur, et
— M.
,
au dessus de
la
DonnéWi un long mémoire
cocole et les nourrices.
Séance du 23 septembre.
pour
je
trouvée dans un terrain argilo-sableux et
environ trente milles anglais du Mississipi
sur le
,
Suivant ce qu'on m'avait écrit d'Arcnseigneinens que j'ai pu recueillir à
bi tête.
coquiliifère de la Louisiane
à
une autre question
se présente
du gisement de
ler
— M.
Serres
lit
un mémoire ayant
Respiration primitive de l'embryon.
des fissures cervicales de l'embryon de
Délermioation
l'homme
et
des ver-
tébrés.
Dans un précédent mémoire dont nous avons rendu compte,
la séance du 17 juin, M. Serres, en parlant de l'appareil
voir
de
la
respiration branchiale du jeune
embryon de l'homme
rappela que celte fonction avait été attribuée à de petites
(gi\.
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Û'jG
OU
tes
cou
;
fissures
et
il
,
situées sur les parties latérales de la lèle et
du
ajouta que ces fissures lui paraissaient étrangères à
la respiration primitive
à laquelle la nature avait pourvu par
,
des organes particuliers qui précèdent ces fentes, et qui subsistent
même
simplement destiné à démon-
est
que l'honorable académicien avait entrevu relative-
trer ce
ment aux
res
Le mémoire dont nous
après leur efTatcment.
rendons compte aujourd'hui
en
fissures branchiales. Il établit
ne sont
zième au vingt-cinquième jour après
que ces
effet
fissu-
humain que du quin-
distinctes chez l'erabryou
la
conception
;
qu'elles
résultent d'une part de l'intervalle qui existe entre les côtes
supérieures, intervalle non rempli par les muscles intercoslaux
dans
les
premiers jours de
de ce que
tre
la
formaliondes vertébrés
;
de l'au-
forme un tubercule au
le maxillaire inférieur
dessous duquel existe aussi dans les premiers temps une fissure
plus ou moins profonde. Ces fentes, dont
déterminé
pement
,
sont, d'après
M.
nombre
le
incon)plet et n'ont aucun usage spécial.
les tubercules
de
digités
n'a pas été
Serres, le résultat d'un dévelop-
la
En résumé
jeunes embryons des mammifères et de l'homme, sont
dimens des maxillaires
qui
les séparent
Les fentes ou
et des cotes.
correspondent à
l'état primitif
tercostaux et inter-maxillaires, d'où
des vertébrés, pourvus à
la fois
il
suit
qui correspondent aux mâchoires
fissures costales, parce qu'elles
des espaces in-
que
les
les
les
,
batraciens
eiubryons
ne se forment-
ils
manquint
elles
,
;
tan-
mais pos-
tubercules et les fissures
mais
sont dépourvus des
des tubercules do;it
les côtes doivent provenir. Aussi les fissures ne
elles visibles et
ru-
de maxillaires et de cotes,
que ceux privés de côtes comme
sédant des maxillaires, ont bien
les
les fissures
sont doués de deux ordres de tubercules et de fissures
dis
,
moitié supérieure du corps des
deviennent-
chez les embryons, qu'a-
près l'apparition des tubercules maxillaires et costaux.
Ces poinis arrêtés, M. Serres cherchera à établir dans un
autre mémoire, que les l'entes ou
complètement étrangères
à la
les
fissures cervicales sont
respiration primitive de l'em-
bryon.
Ainsi
,
ce
mémoire
et
celui
que son auteur
se propose
de
SOCIÉTÉS SAVANTES.
publier
,
semblent avoir un nicmc but
l'embryon des vertébrés n'a pas
org.ines rcspiraloires
mémoire
(voir le
que ceux
271^
deprouver que
c'est
ne peut pas avoir d'autres
dans un [)rcmîer
qu'il a indiqués
compte rendu de juin ibSo)
,
que
et
fen-
les
qui existent sur les parties latérales du corps ne servent
tes
pas à
la
respiration brancbiale
comme on
Qu'il nous soit permis d'ajouter
ment
ici
l'avait cru à cet égard.
que déjà on avait formelle-
rejeté l'existence des brancliies et publié en i832.
passage suivant du tableau de
le
et
,
G.
vertébrés, par
la
(Voir
du sang chez
circulation
mammifères ont, dans le principe, un cœur simple,
»
etccluides
»
qui peut élre comparé à ctlui des poissons, quoique d'une
M
nicre toujours imparfaite.
cœur des embryons
»
le
»
loin de reproduire le
»
tolalilé
La ressemblance qui
et celui dts poissons,
même mode
du sang, chez
les
))
des branchies qua?id bien
»
existence. »
Séance du 3o septembre.
intitulé
les
Martin Saint-Ange.) «Le foetus de l'homme
J.
Recherches sur
le
même
est
de circulation
mammifères
ma-
existe entre
;
cependant
jamais
la
ne peut passer par
,
on voudrait admettre leur
— M.
Laurent
lit
un mémoire
développement normal
et
anormal
des animaux.
Ce
travail doit
Irait à l'ovologie
fails
renfermer deux ordres de
,
les
ovologiques sont
faits
:
i» l'existence
uns ont
d'un très-grand nom-
bre de vitelhis dans l'intérieur d'œnfs d'Aplysies
normal
les
;
autres à l'embryologie. Les principaux
,
ce qui est
dans ceux du genre Limax et surtout du Limax agresds oh le nombre est anormal 2° la division des vi—
3° l'existence de
tellus en lobes plus ou moins nombreux
l'état
et
;
;
deux
vésicules
troisième
du germe dans quelques œufs ovariens. Ce
fait est le
pins rare des trois.
L'auteur a recherché quelle pouvait
l'accumulation d'un très-grand
être
nombre de
transformés en embryons vivans dans un
production des montruo.-ités doubles;
viteilus bi, tri, quadri etc., lobés sont
il
l'influence
de
viteilus féconds et
même œuf,
sur la
a étudié ensuite
si les
également susceptibles|de
produire des monstres doubles, triples, etc. Ces observations ne
lui
ayant fourni que des
fails négatifs
dans
les
deux cas,
il
a
1
SOCIÉTÉS SAVANTES.
a-jS
pensé qu'il^
mettant
remonter plus haut dans l'observation, et
fallait
à profit
les
découvertes des Ovologistes modernes
,
il
a étudie avec persévérance les œufs ovariens, c'est-à-dire pris
dans l'ovaire chez
et
branchies
11
a
pu
,
mollusques gastéropodes pulmonés
plusit urs
mais principalement sur
constater
l'existence
ainsi
germe dans quelques œufs ovariens
vésicules du germe accolées l'une à
être considérée
rien,
les
comme
vésicules ont subi
du
deux
l'existence de ces
organique de l'œuf ova-
monstre double, lorsque
œufs ovariens
à
deux
des monstres doubles chez
la rareté
agrestis.
En
l'imprcgnation spermatique.
faisant coincider la rareté des
du germe avec
Limax
l'autre, lui a paru devoir
la condition
qui est destiné à fournir un
doux
;
le
de deux vésicules
vésicules
le
Limax
agrcstis, et en rapprochant cette coincidence des deux faits
négatifs, c'est-à-dire le défaut d'influence des vitellus multiples ou des œnfsmultilobés, sur
doubles,
il
a ainsi
veur de l'opinion
nement
augmenté
à laquelle
il
le
la
production des monstruosités
nombre des
a été ainsi
probabilités en fa-
conduit par
le
raison-
et par l'observation.
Jusqu'ici les monstruosités doubles dont
celles apparentes à l'extérieur et résultant
iusion de
deux ou
trois individus,
anormal. L'auteur a abor
lé
il
s'occupe
de l'union
,
et
sont
de
1
en un seul plus ou moins
ensuite l'élude plus difficile des
monstruosités cachées dites par inclusion d'un individu dans
un
autre.
Énumérnnt
alors les diverses hypothèses proposées
au sujet de leur étiologie
vérifiables
,
il
n'en a admis que deux qui sont
dans l'élnde de l'œuf ovarien
,
savoir
:
i" l'inclu-
sion originelle d'un oi'ule dans un autre et leur fécondation
2° la formation d'un oi^ule a deux germes. La
simultanée
deuxième hypothèse ne peut expliquer que les monstres dou;
bles.
de
La première subsiste donc seule comme plus rapprochée
la vérité.
Après avoir indiqué
mots ovule
le
et fécondation
sens rigoureux qu'il faut attacher
aux
pour éviter toute équivoque, M. Lau-
rent dit que l'inclusion originelle peut recevoir trois interprétations dont
la
serait l'inclaiion
d'un petit œuf ovarien complet dans un autre
seule
^
qui lui
paraît la plus rationnelle,
SOCIETES savantes;
œuf
ovarien également complet. Mais
œufs
tion directe des
qu'ici,
il
es*
,
27g
attendu que l'observa-
pris dans l'ovnire,
ne
montre jus-
lui a
aucun cas d'inclusion d'nn œuf ovarien dans un autre,
conduit
à
douter de l'exislcuce de la monstruosité par in-
ob-
clusion en général et surtout dans les mollusques qu'il a
servés.
L'auteur termine en disant que, pour élargir
l'ovologie
comparée
les
bases de
faudra rapprocher l'étude anatomiquc
il
,
simples de celle des germes et
des œufs complexes ou
des
fnigmens d'un animal susceptibles de former de nouveaux individus. Tel est
,
en peu de mots,
substance de ce mémoire
la
dans lequel sont rassemblés de nombreux
connus
fails
et col-
latéraux qu'il était convenable de rapporter.
M. Laurent promet de
résullats
M.
lire
prochainement
Geri^ais présente
Myriapodes
principaux
un mémoire sur un nouveau genre de
avec des additions à un précédent
recueilli à Paris,
mémoire sur
les
animaux de
cette classe.
Le nouveau genre que l'auteur propose
Paris,
les
de ses recherches en embryologie.
où
est voisin
il
vit près
de
la surface
des Géophiles
de
la terre
et qu'il a rccuelli à
humide des jardins,
mais l'espèce qu'il y rapporte est
,
peu près de la taille du Polyxène, et plus étroite;
anneaux de son corps présentent au bord postérieur, en
dessous
un double petit appendice spiniforme, M. Gervais
très-petite, à
les
,
appelle cet animal Scolopendrflla Notacantiia
génériques sont d'avoir 10 paires de pattes
aux antennes, selon
male
à la
base
l'âge
celles-ci
;
,
ses caractères
;
i5 à 20 articles
moniliformes
postérieure de chaque antenne
et
:
un stcmun;;
paire
d'appendices antenniformes au dermier segment du corps.
M. Gervais donhela
sieurs autres
figure de cette espèce et celle de pli-
animaux Myriapodes
complète. Nous citerons
cfienaeris
Cf's
,
les
lulus lucifugus
qu'il a découvertes
,
qu'il décrit
I.
Decaisneus
,
aux environs de noire
passe nnx Polydesmus, et
il
d'une manière
Geophilus maxillaris^ G. ff^alquatre des espècapitale
;
puis
il
leur consacre le chapitre que nous
reproduirons en entier, parce qu'il nous donne
,
outre les ob-
aSo
saciÉTÉs savantes.
MM.
servations durs à l'aulcur, l'analyse de ce que
Brandt viennent de publier sur
Dans mon niémoire des Annales des
dit
M.
Gervais,
j'ai
Lucas
et
espèces congénères.
les
sciences naturelles^
ajouté à ce que j'avais publié sur les eSjjè-
ces de ce genre dans les Annales de la société entoniolngiquCy
l.
V,
et j'aurai
cription et
la
encore
décrire ainsi que
de
la
MM.
nombre de
lipcs
auquel
m'en
suis assuré, le
il
trois
des se. nat.,
t.
VII, spec. 6.
auquel j'en dois
P. com/jtanatus, i" P. pal-
comme synonyme
3» P.
la
llirax
M,
Docteur
le
ai
je
Ram-
étudié, sa couleur est
corps
le
,
principalement quand on
qui paraît fine-
l'examine à la
des anneaux sont très-remontées,
loupe. Les
saillies latérales
presque sur
le dos, alifurmes et
comme
à demi relevées. Celles
du segment post-céphalique sont réunies en avant
viennent pour
que
communication.
D'après l'individu desséché que j'en
,
ainsi
,
Brandt. Le P. diadema
,
rapporté
l'a
d'un rouge cannelle foncé sur tout
ment granuleux
qu'il
Europe, et
P. sligmatosus, type du genre strongylo-
vient de Gibraltar, d'où
,
i°
;
faut rapporter
soma de M. Brandt;
bur
Lucas et
des Polvd. proprement dits,
section
faut ajouter à colles qu'on a jusqu'ici indiquées en
qui sont au
des-
faire connaître.
Diadema, Gerv. Ann.
— Espèce
la
j'y ai établies sans les
par l'addition de celles que
Brandt viennent de
Polid.
compléter ce travail par
à
ici
deux espèces que
figure des
ainsi dire coiffer la tête
ou diadème incomplet en
arrière.
comme
—
Long,
,
et elles
d'une couronne
ii
1/2 lignes
(o,o25).
Les espèces nouvelles de
auteurs précités sont
la
même
suivantes
les
section indiquées par les
:
P. Mexicamis, Lucas, Suites à Bujfon^ publ. par DuMexique.
p. 522.
—
mesnil, Myriapodes,
P.
h'iUncatus, Lucas, ihid.
P. Mauritii, Brandt
spec. i3, 1839.
,
— Mexique,
Bull. Acad. des se. Pétcrsbourg,
— Porto-Rico.
P. Rosasceus, Brandt,
P. Klugii, Brandt,
P. Erichsonii, Braudt,
—
— Mexique.
26. — Mexique.
loc, cit., spec. 11.
loc. cit., sp.
iùid. sp.
22.
Brésil.
t.
V,
SOCIETES SAVANTES.
P. crjlhropygos
P. piccus, Brandt
iùùl. sp.
,
P. Mejenii, Brandt,
P. thrax, Brandt,
M. Eydoux
de
favorite
la
21.
ibid. sp. i^.
Boréale.
— Manille.
—
figure des Pol/d.
la
— Amer.
— Manille.
19.
ibid. sp.
Roniélic.
moi avons donné dans
et
ûSl
Braiidt, ibid. sp. 23.
,
la
du Voyage
Zooloj^ic
Mergariiiferus et Blain-
villei.
Dans
comme
le
genre Fontaria
,
Gray
que nous avons conserve
,
simple section du genre Polydcsmus
sous
,
nom de
le
P. glomeridifortnis, M. Brandt ajoute deux espèces.
P .\dilatatus
,
Brandt,
P. 0//èrji/P Brandt
Nos Polydesmes
comprennent
la
loc. cit., sp.
ibid. sp. 7.
,
iuloïdes
ou
le
17.
—
—
Brésil.
Brésil.
genre strongylosoma, Brandt,
seconde des espèces que nous avons à décrire.
P. cflindraceus, Gerv. Ann. des se. nat.
Animal rapporté de Barbarie (Maroc) :
loc. cit., sp. 16.
il
long d'un
est
pouce, de couleur gris d'acier, lavé de jaunâtre atténué
extrémité postérieure,
et
à
son
surtout remarquable par l'absence de
carène sur les parties latérales des anneaux dont son corps
se
compose
:
nombre des
il
nombre de
offre avec cela le
anneaux
ces
et le
,
pattes caractéristiques des Polydesmes, ainsi
l'absence d'yeux
comme
chez ces Myriapodes.
que
— Longueur
10 lignes.
Une
faisii,
autre espèce du
Lucas,
Notez que dans
comme
nent
et
ne pas
le
Polid.
des Annales,
il
à
les rapporter,
34
Ger-
faut séparer
compren-
{species figuris intcrdum cognilœ),
comme on
aux Po-
pourrait le croire,
iuloïdes. »
Gervais donne ensuite quelques détails sur
dosomes,
ainsi
Plalvulus,
la
sous-genre est
— Nouvelle-Hollande.
mon Prodrome
numéros i7
lydesmes
de
SaS.
espèces incomplètement connues, celles que
les
M.
même
loc. cit., p.
et
que sur
dont
il
le
genre
désirerait
les
qu'il a établi sous le
qu'on pût com[)arer
les
Craspé-
nom de
organes
manducation avec ceux des Siphonozantia de M. Brandt,
ce qu'il n'a
pu
faire,
ne possédant aucun des animaux que ce
naturaliste a indiqués dans ce
ordre.
nouveau groupe dont
il
fait
un
NOUVELLES.
282
NOUVELLES.
A monsieur
— Je viens de
Monsieur,
une réponse
Directeur de
le
mes
à
Rei>ue Zoologique,
la
dans votre dernier numéro,
lire
ob.^ervalions sur la resolution prise par les
continuateurs de V Iconographie des Coléoptères cCEurope d'a-
bandonner l'ordie méthodique dans ce qui reste à publier de
que répéter, en leur
cet ouvrage. Cette réponse ne faisant
donnant plus de développement
les raisons
,
exposées dans
l'avertissement de l'éditeur, raisons dont je crois avoir dé-
montré toute
la futilité
ma
dans
première lettre
penserais de vous en écrire aujourd'hui
même
sujet,
si
l'auteur de
la
me
je
,
dis-
une seconde sur
le
comme moi
la
réponse, qui prend
du
qualité de souscripteur, ne s'était avisé de vouloir jeter
louche sur mes intentions
,
en s'exprimant ainsi dans son der-
nier paragraphe.
«
»
En
voyant
,
dit-il
,
combien
il
jections de l'auteur de la lettre
X si
»
,
est facile
on
de réfuter
est porté à se
les
ob-
demander
ce sont vraiment des motifs scientifiques qui les ont inspi-
rées et qui les ont fait publier. »
En
effet, cela paraît
l'intérêt personnel a
vouloir dire, en d'autres termes, que
n'aurais pas songé à les faire
et
du
profil qui
mes observations
seul dicté
,
si
je n'étais jaloux
attendent indubitablement
MM.
,
et
de
les
que
je
la gloire
continua-
teurs de V Iconograpkie des Coléoptères d'Europe. Je ne dirai
pas
(|u'il
.T
me
celui qui
me
prête des intentions aussi peu honorables,
juge sans doute
d'après
lui
manderai sur quel fondement
désavantageuse. Je
soient des motifs
auteurs dont
de
la
il
lui
si
;
s'est fait
mais alors je
lui
de-
de moi une idée aussi
demanderai encore
purement
prend
il
cela serait peut-être
:
injuste et très-peu poli dans tous les cas
s'il
pense que ce
scientifiques qui aient déterminé les
généreusement
continuation de l'ouvrage dont
supposer, sans leur faire injure, que
l'entomologie imiqueraent pour
la
il
,
la défense, à se
s'agit.
Ne
charger
peut-on pas
fatigués de travailler sur
gloire^, ils
ont
saisi
avec
empressement roccasion d'y joindre quelque^ chose de plus
NOUVELLES.
a83
solide, en prenant cette dcleiinination
de vouloir leur on
cheraient-ils pas,
Certes
?
nn reproche, car pourquoi ne
faire
comme
tant d'aulres
,
être préparés à
remplir
la
d'abandonner
sité
accepté
c'est d'avoir
;
la
loin
clicr-
rendre leurs travaux
à
,
aussi utiles à leur bourse qu'à la science? mais ce
reproche
suis
je
,
que
je leur
tache qui leur est imposécsans
d'où est résultée pour eux
la
néces-
plan suivi scrupuleusement par leurs pré-
le
décesseurs dans ce qui a paru de V tconographie des Coléoptères.
En
vain, pour
justifi(;r cet
abandon
de leur défenseur,
l'intermédiaire
objectent-ils, par
,
que toutes
les
laraillcs
qu'ils laissent
de côté ont été l'objet de travaux partiels
que
Longicorne par
,
et
commencent,
est la
seule qui n'ait pas été traitée complètement. Cela peut
être
celle des
dans ce
moment mais
;
lafiuelle ils
qui leur répond que pendant qu'ils s'en
occuperont, quelque entomologiste anglais ou allemand
la
publiera pas également
lièie
manière de prouver
par cette famille
thodique
,
,
D'ailleurs, n'est-ce pas
,
,
les
auteurs?
démontrer
Que
l'inuli-
forme évidemment double
elle
monographies énumérées par
faut en convenir,
intérêts de l'éditeur
les
lui
une manière bien adroite de défendre
!
mais heureusement pour
ceux que
celui
auquel
dés
au contraire, que ce sont
les renvoie
réponds
:
ils
représente sont persua-
;
,
qui forment double
ont souscrit, puisqu'il doit leur
touies les monographies
futures sur les Coléoptères
,
comme
travaux partiels auxquels
les
pour classer leur collection
emploi avec l'ouvrage auquel
tenir lieu de
je
,
les
M. Méquignon
souscripteurs à son Iconographie ne pensent pas
je
avec
mes observations? Voilà
tant d'érudition dans sa réponse à
on
commencer
de V Iconographie des Coléoptères d'Europe, puisque
emploi avec toutes
,
ne
précèdent d'a-
d'aulres
l'on avait à
si
de l'aveu de leur défenseur,
tous
sont de
celles qui la
ont été traitées par
pourrait-on dire de mieux
il
ils
,
sini;u-
par conséquent de s'écarter de l'ordre mé-
et
que de dire que toutes
près cet ordre
lilité
nécessité où
la
une
mais
tinue d'être traité méthodiquement
il
,
passées,
faut
et
pas l'ordre des familles pour se donner
préscnles et
pour cela
qu'il
con-
qu'on n'y intervertisse
la faculté
de choisir
les
plus faciles à traiter, avec l'arrière pensée de laisser de côté
,
NOdVELT.ES.
a84
indéfiniment pciit-éiro
présentent
celle
me
Brnchclylves
les
i
nommer
semble que des auteurs véritablement
dû
science auraient
la
comme
celles fjui,
plus de dllTicullés. Puisque je viens de
le
r.'imille, il
amis de
,
dans l'intérêt de l'ouvrage
,
qu'ils ont entrepris de continuer, se faire
un devoir d'aborder
celte famille toute difficile qu'elle est
et
,
ne pas
laisser le
soin de la débrouiller à des entomologistes allemands.
sance. J'avais donc raison de dire dans
qu'on aime en France
logie
,
ce qui n'est pas
ma
travaux
à faire des
un moyen de
lais-
première lettre,
sur l'entomo-
faciles
la faire
La
ou son impuis-
ser de côté c'est avouer son défaut de courage
avancer.
J'espère qu'après avoir lu cette seconde lettre
MM.
,
les
continuateurs de V Iconographie des Coléoptères d'Europe seront convaincus que
faire sentir qu'il
première n'avait rien
la
eux personnellement
,
vaut mieux garder
de mauvaises raisons, quand on
nécessité de prouver
que deux
silence,
que de donner
comme eux dans la
deux font cinq. Du reste,
et
je n'envie ni la gloire ni le
propre,
le
s'est
mis
peuvent se pro-
profit qu'ils
mettre de leur nouvelle entreprise
contraire
contre
quoiqu'en pense leur défenseur,
qu'ils soient bien persuadés,
que
d'Iioslile
seulement pour objet de leur
et avait
,
et
que
je
souhaite, au
qu'elle ait tout le succès possible dans leur intérêt
,
comme
Agréez,
etc.,
dans'cclui de l'éditeur.
un souscripteur
Coléoptè-
à l'/coHo^ra/jA/c(/c^
d'Europe.
res
Paris,
le
20 septembre iSSg.
—
VovAGE DE LA RECHERCHE.
M. Isidore Gcoflfroy-Saintcommuniquer une lettre de M, Mar-
Hilaire a bien voulu nous
lins
,
naturaliste bien
botanique
,
et
œuvres de Goethe,
comme
zoologiste.
ressanssur
les
connu par
surtout
ses
son
par
travaux de géographie
traduction
excellente
et attaché à l'expédition
Dans
celte lettre
il
de
donne des
la
des
Recherche
détails inté-
observalious zoologiqucs qu'il a faites à
Magda-
lena-Bay, par nef 33' de latitude nord. Après quelques lignes
étrangères à
«
la
science
,
M. Martins s'exprime
Notre séjour aux Ferœ
,
quoique court
,
ainsi
:
m'a permis de
,
NOUVELLES.
recueillir la
mesurer
la
moyen du
285
majeure partie des plantes qui y croissent, et Je
tête de 18 individus, hommes et femmes, au
M. Anlelme.
céphalonièlre de notre confrère
J'ai
peifcé qu'il serait inlércssaul d'avoir le tjpc d'une riicc isolée
du monde
merfest
,
A Ham-
et qui prétend elrc d'origine pliénicienne.
j'ai
continué
le
même
travail sur
moi
plusieurs individus ont été mesurés par
blement par M. Biaid
ce qui
,
je l'espère
,
Lapons,
les
et
et peints
admira-
jettera
quelque
,
A mon
retour je
compte continuer ce genre de recherches partout où
l'occasion
jour sur l'origine de cette race singulière.
Notre relâche
s'en présentera.
plus seplentrionale a été de
la
douze jours à Magdaltna-Iiay, par
8° 49'
Je n'y
est.
lat.
79° 53' nord,
:
et long.
:
pas trouvé une seule plante que je n'eusse
ai
cueillie l'année dernière à
Bellsound, par
sieurs d'entre elles ne s'y trouvaient pas
'j'j°
,
fixer leur limite latitudinale. Il en est de
3g'
mais plu-
,
ce qui permet de
même
des oiseaux.
Voici, sauf recliflcation do quelques faux noms, (ce qui vous
sera facile à faire
nous avons vus
à
quand vous aurez les individus ) ceux que
Magdalena-Bay tous, sauf le Loom et l'Oie
,
;
bernache, ont été tués, et j'en
glaucus
,
L. eburneits
arctica
rin.
A
,
nif^alis
préparé quelques uns
,
troile
,
Loom ou Cal-male Loom
Anas spectabilis et
,
Bellsound nous avons vu tous ces oiseaux
Lagopus aipinus ^
comme
continué,
aile. J'ai
recherches sur
,
,
,
vous pouvez
le
pris vivant
a élé
,
mes
penser,
température de toutes ces espèces,
la
un grand nombre
,
U. Brunnichii
Tringamaritima, Alca
^
Anser torquatus
,
Larus
:
Procellaria glacialis
,
U.
,-y4nas mollis sima
Sterna arctica
excepté, et de plus
Alca
ai
L. tridactjlus
Uria gtjlle
Lestris parasitica,
Emberiza
,
et
comme
souvent avant l'âge
et
adulte, j'espère qu'on pourra conclure quelque chose de ces
chiffres.
Les Ferœ ne nous ont pas paru
nombre des espèces
ornithologique. Le
rable dans les
deux
fort diverti de la
Macareux
,
îles
,
la
Suède
le puis sans prolonger
,
aile
le
les
renomnjée
n'est pas très-considé-
que nous avons
manière dont
Alca arctica?
par la Laponie
justifier leur
visitées,
mais
j'ai
été
habitons prennent les jeunes
? dans leurs nids. Je reviendrai
Danemarck
et
l'Allemagne
,
si
je
démesurément ce voyage. Je doute que
,
NODVELLES.
286
nous ayons des animaux vivans à envoyer à M. votre père.
On a tué des Renards à pelage gris , gris-blanc , el gris-souris
au Spilzberg, mais
ils
n'ont pas voulu se laisser prendre
Nous avons vu
pièges qu'on leur tendait.
tout blancs, et
Muséum
le
cés trouvés sous la neige
bord de
mer;
Une
départ.
à la
la
aux
Dauphins
recevra quelques têtes de ces céta-
même
car là elle ne fond pas
;
tombait avec abondance
la veille
au
de notre
de ces têtes de Dauphins a été retirée par moi
sueur de
de dents. Je
elle
aussi des
mon
front
,
de
destine à
la
la
glace
musée de la même école que
scapulo - huniérale de morse
;
c'est celle
qui n'a point
de médecine. C'est pour
l'école
j'ai
le
ramassé une articulation
affectée
d'un
énorme Spina
ventosa, clc., etc.
Monument
a la mémoire de Péron.
Dans notre numéro de
liabilaus
juillet
du département de
,
nous avons annoncé que
l'Allier avaient ouvert
scription, pour faire les fonds nécessaires à l'érection d'un
nument
les
une sou-
mo-
qui doit-étre placé dans une des places publiques de
Moulins.
MM.
Dufour, de Moulins,
et
sent une première li^te de souscripteurs
remarquons que
les
Lcsueur, nous adres,
dans laquelle nous
compatriotes de Péron se sont
avec un empressement qui
les
honore.
fait inscrire
Celle première
liste
noms de plusieurs savans de la capitale et elle
ne peut manquer de se grossir rapidement. En atlendant que
porte aussi les
,
d'autres personnes soient venues se faire inscrire
donner
les
noms des amis des
sentés, en conservant à cette
,
nous allons
sciences qui se sont déjà pré-
liste
l'ordre dans lequel elle s'est
formée.
MM. BoYER aîné,
Bergeon,
de Moulins.
BRUGiÈRes
,
sécrét.
de
mairie de Cusset.
Chauciieprat, sec. gén.
de
la
Ripond.
Lorut.
Dufour.
la
MM.
Guillaumin.
notaire.
marine,
Badoche.
Daii.
Allard (Auguste.)
Ailabd (Eugène.
)
NOUVELLES
MM.
La Société d'Agr. du dép.
de
MM.
GlAT.
l'Allier.
Chauchari) frères, nég.
LoMET.
à Bordeaux.
Girard,
Farges, de Rochcfort.
Méchin,
IS AU
MÉPLAiN
,
avocat.
Durand de la Presle.
Bergeon médecin.
,
Débordes (Louis.)
BuJON maire d'Yzeurc.
,
Meilheurat
Andraud.
,
notaire.
Renadt.
Violle, curé.
Vernin.
Perreuil (Adolphe.)
Mortreuil, commis de
Blain
,
confiseur.
Valleton
proc.
,
du
roi.
Fournier (Descorals.)
BouGAREL fils, notaire.
Collas des Echerolles.
Dacraigne.
Keraudren,
JuTiER
neveu.
,
Duvernois
la
marine.
profcss. à la
,
Soibonne.
DupoYET, avoué.
père.
JuTiER
président.
,
rieur.
de
du dé-
l'Ai lier.
DoNJAN (André.)
DoNJAN père.
M« AUSSONNE.
,
Michel
capitaine.
,
BUCHET,
juge.
du
bibli.
,
Marc, médecin du
roi.
Desjakdins (Julien)
l'Ile
conseil gén.
membre
Jardin-des-Plantes.
Le Ministre de l'inté-
part,
,
de l'Institut.
Desnoyers
Chabot
ViOT.
inspct. gén.
De Freycinet
Tessier.
GuESTON de St-Hilaire.
Le
Papon (Lameigné)
de santé de
BODIN.
M" veuve
MM.
M« Valleton.
MM.
Anonyme,
M^ veuve Calmar.
MM.
Alouette.
Fray de Fournier.
l'enregist.
MM.
,
préfet.
,
notaire.
CouLON avoué.
Fournier de Chante-
de Beauregard.
,
287
Desmercière.
Pariset
De
,
Maurice.
,
docteur.
Roissy.
Valanciennes.'
Montbasin.
Ranssonet.
Geoffroy S(— Hilairo.
Rambourg
Desroziers
frères.
,
avoué,
de
288
NOUVELLES.
M^
Farges, de Rochefort.
Augrand.
Lesueur.
^
GuÉRIN-MÉNEVILLE.
La somme produite par
monte
M'^
MM.
M. MoLLiEN.
M« MoLLlEN.
déjà à 1964
première
celle
souscriplioii
se
f.
S'adresser, pour se faire inscrire, à Paris, chez
rue Neuve-Sainl-Étieniie-du-Mout
,
n" i6
;
M. Lesueur,
et, à
Moulins
,
chez M. Dufour, fondateur de l'École de Dessin.
M. Chevrolat a rcQu de M. Aug. Salle une collection de
5200 coléoptères des environs de la Nouvelle-Orléans , qui
vient d'être divisée en 24 action?. Chaque lot contient 226 individus au prix de 3o fr. le 100 ( plus 3 fr. 4o c. par action
pour
frais
de transport d'Amérique
à Paris).
contient, entre autres pièces intéressantes,
de carabiques
n. sp.
,
le
{Ega
trodera scalaris
tout
Salléi)
Dicœlus violaceus
,
un Rembus
,
,
le
,
Cette collection
un nouveau genre
un Stomis viridis^
Callichroma virens et
belle et rare espèce de Lamiaire.
un bon nombre de
Il
la
y
Pleca
sur-
petites espèces collées sur des cartes et
presque toutes nouvelles.
S'adresser
Georges
,
n.
franco à
M. Chevrolat,
rue Fontaine-Saint-
25.
Nouveaux membres admis dans
172. M. Fortuné Eyaoux
,
la
Société Cuvierienne.
docleur-iurdecin
,
chinugieii de la ma-
rine royale, elc, à Toulon.
173.
M. RoBiNEAu
-
Desvoidy
,
membre de
vantes, etc. à Saint-Sauveur.
^
Présentés par
}li,
Guérin-Mùneville.
diverses
sociélés sa
•
,
OCTOBRr.
TRAVAUX
I.
Description
d'une
1839.
IIVLDÎTS.
espèce de Syrnium
nouvelle
par R.
;
Lesson.
P.
Le Chat-huant ÉMAiLLÉ,
ocellalum
<5jrrtîV/m
Lesson."
,
—
Piosiro nigro, incurvato; disco periophlhalmico, albo cl nigro
variegalo
et coUi
auricularum nmcula nigerrinia. Sincipite
;
parte supcriori badio
Dorso
variegato.
higuttis
m
caiidaque
alis
,
,
lalis, sicut in Pbalœnis. Jiigulo niveo
tectricibus iiifeiioribus albis
plurais albis nigro-lineatis
guibus bruneis.
Mus. Doctoris
Long.
,
Digilibus
vt'stilis.
Pagodes
,
est
de 18 pouces. La queue, égale
mais s'en distingue
pedibus
;
un-
s nfTisa minent.
M. Temminck
à
la
seconde plus longue
mais moins longue que
longue de toutes. Le bec
la
,
so» extrémité
,
dépasse
quatrième
fort et robuste
,
,
qui est la plus
recourbé dès
,
percées sur
en avant. Les tarses
l'arête et dirigées
la
troisième plus longue
la
ayant deux narines rondes, ouvertes
,
Sa longueur totale
de 2 pouces. Celles-ci ont leur première rémige
plus courte,
de
:
pilis teclis
figurée par
23o
,
abdoniiiie et
,
— Hab. Pondicherry. — Ex
pi.
encore
thorace
;
,
lineo-
Accipitre nocluriie a beaucoup des carac-
tères de la Chouette des
les ailes
nigro
Follet.
Ce beau el curieux
,
albo
,
lincis bruniieis slrialis
i8 poli.
:
fis
occipite
,
nigro cinctis
iiiveis',
le
la
base,
rebord
épais et robustes
,
sont revêtus de petites plumes jusqu'aux doigts. Ceux-ci sont
recouverts de petites plumes
phalange
sont forts,
du milieu
,
puis de poils jusqu'à la dernière
que protègent, en dessus, deux
,
recourbés
est renflé
,
écailles.
Les ongles
excessivement acérés. Celui du doigt
en dedans. Le disque auriculaire est fort
incomplet. Les plumes en soie qui se dirigent en avant du bec
sont décomposées, blanches
et noirs.
Ces
di-^ques sont
blanc rayé de noir, ce qui
,
et
terminées par des
recouverts de
fait
Tom.
II.
el sur le rebord
Année 1889.
etites
fils
simples
plumes gris-
paraître celte partie variée de
noir et de gris-blanc. Derrière l'œil
une tache roux- vif,
1
,
se dessine sur le disque
de
la
conque, en arrière
19
TRAVAUX
HQO
des oreilles
,
Une
tense.
couvre
large plaque triangulaire d'un blanc sans taches
devant du cou,
le
INEDITS.
règne une plaque oblongue d'un noir velouté in-
tend inéiue sur
moyenne de
les
la tcte
et
du cuu. Les plumes de
côtés
entre
les
deux disques
ciput et du cou sont d'un roux vif
lettes ovalaires
neigeuses
,
,
,
l'gne
la
puis cilles de l'oc-
,
émaillé, semé de goutte-
ayant pour bordure un cercle noir
Chaque plume , en effet rousse dans le tiers terminal,
deux yeux blancs au sommet , séparés et encadrés dans une
intense.
a
,
forme un large croissant qui s'é-
,
bordure d'un noir intense. La teinte générale du dos
pion
,
du crou-
,
des pennes alaires et caudales est un roux blond
par des vergelures blanches, zigzagiiéesde brun
à la
,
,
relevé
manière
des ailes de certaines Pbalènes. Des traits sinueux et plus lar-
bium
ges relèvent le tout. Les pennes alaires sont
sur leur
ches
brun-bistré. Mais au dedans de
et
se fait
s
,
relevées
bord externe de ces maculatures zigzaguées
remarquer une large tache marron
la
vif.
sommet
mais à leur base interne
terrées de
brun
,
et vers leur milieu
en dessous
et
,
,
de brun et de
qui est
,
gris-blanc,
elles sont ocreusesj
,
dans les deux tiers
elles sont
de leur étendue jaune-pâle avec quelques tarses brunâtres.
partir
teinte
,
Les pennes cau-
dales sont en dessus vermiculées de gris perle
bandelettes brun-bistré à leur
blan-
,
troisième penne
A
du thorax jusqu'aux couvertures inférieures règne une
roussâlre, quand le duvet paraît et une coloration
blanche, régulièrement rayée de brun. Chaque plume, en
effet
,
a son corps blanc
brunes
,
régulières.
rayées de
vrent
la
même
avec 5 ou 6 rayures transversales,
flancs
manière,
les
,
plumes
et les petites
base des doigls, prcsenlenl cette
coloration.
les ongles.
sur
la
,
Les
Le bec
— Cet
le territoire
est noir ainsi
que
oiseau vit dans
de Pondieherry,
jambes
,
sont
même
disposition de
nu des phalanges
le
la
d« s
plumes qui recou-
et
presqu'île de l'Inde
rapporté
d'oii l'a
le
,
docteur
Follet.
Sur quelques nouvelles espèces d'oiseaux
Fresnaye.
Le prince Ch. L. Bonaparte
a |)ul)lié
à
,
par M. de La
Florence, dans
le
lioisième fascicule des JSouç'elies Annales des sciences nutu^
,
TRAVAUX INEDITS.
i838, une nolicc
relies^ anut'c
Mexique
parurml
caraclcres de lorme lui
stituer
un gcrne nouveau
range dans
,
as.sez
sous
le
1
d'oiseau du
o.'ipèce
dont
el
,
les
imporlans pour en con-
nom
lïylgrihtrhinus.
Certhiilées et dans
famille des
la
20
une
comme inconnue
qu'il regardait alors
,
.sur
11
le
sous-famille
la
des Sitlinces, tout en lui reconnaissant de grands rapports
avec
blit
de
les Sjli'icolinées
la f.tmille
des Turdinées
un nouveau point de conlacl entre
ces
deux
ce qui éta-
,
familles, selon
ce savant.
Les caractères qu'il
validum
recto
,
ad apicem
sont ceux-ci
lui assigne
valde compressum
apice tenue,
,
statini
adunca
laris,
recurva
tis; vibrissoee
basi
,
inl<'gris,
uncum elongatissimum
mandibula miilio brevior
;
Rostrum
:
maxilla culmine
tomiis subexpansis
,
denliculis tribus vix conspicuis anle
acntissimum
;
el
,
anguslior, navicu-
canaliculata, sultulala, tomiis inflcxo-coarcta-
,
ad cris
angulnm
circa très
;
narcs a densis capislri
plumulis subtelae. Pedes breviusculi in niorem Sylvicolaruui
scuteUato-ealligati
;
digiti
bieviores sed parum robiisliores
externus interne valdi- longior
longiusculae
tertia
omnium
breviuscula
Il
ceus
,
,
longissiraa
,
Bonap.
suhemarginata
—
,
prima sextani subîequanle. Cauda
,
duodecim moUibus.
reclricibns
décrit ensuite l'espèce sous
,
medio parum brevior. Ala;
,
secundariis elongatis, primariis subœqualibus
1
noru iV^grilorliinus sitta-
A. Fusco-plumiieus
,
peclore
abdouiine
,
crisse jnectricibnsque alarura inferionbus castaneis.
,
— Habitat
in Mexico.
Ce genre, formé
que
celui
par Cb. Bonaparte en
que nous publiâmis
la
même
i838,
premiers mois, dans notre Synopsis ai>iam^
et
de La Fresnaye
,
sous le
nom
est le rnéîue
année, mais dès
etc.
,
les
D'Orbigny
de Serrirostre, Serriroslrum.
C'est donc avec toute justice que nous réclamons l'adoption
de notre nom générique
blié
comme antérieur à l'autre
que depuis, bien moins pour noire
que pour
éviter à nos lecteurs l'embarras
nous conformer
à l'usage actuel
(jui
n'a été
satisfaclion person
d'adopter
du choix
les
,
et
puelle
pour
noms génériques
et spécifiques les plus anciens.
Dans
la
persuasion que le nôtre était réellcmenl le prcnu'er
TRAVAUX
292
INEDiTS.
nous nous sommes crus eu droit
publié
,
de
changer en celui d'Unciroslrc
le
exprim.int mieux
le
,
,
il y a quelque temps,
Unciroslrum ^ comme
caractère qui lui est particulier
,
et
nous
avons publié {Rivuezool., i83g, n" 4 pag' 100) sous le npm
La Fr. , l'espèce mexicaine nommée
âJ Uncirostmm Brelaji
,
,
par Ch. L. Bonaparte JgrUorhinas sitlaceus.
naissons pleincmonl ranlériorité du
parte, et l'adoptons
nom
Ici
nom
faire autant et substituera notre
(ï
Bona-
vouloir bien en
invitant nos lecteurs a
,
nous recon-
,
spécifique de
Uncirostrum Brelayi^
La Fr. , celui à''Unciroslrum La Fr. Sillaceum Bonap.
Nous formâmes ce genre sur deux espèces rapportées de
Bolivie par M. Aie. D'Orbigny et nous les nommâmes conjointement avec lui, Serr. carbonarium et siltoïdes. Ces deux
,
,
,
,
oiseaux réunis à VUncir.
siltaceum
forment donc aujour-
,
d'hui trois espèces appartenant à ce genre intéressant particulier
aux deux Amériques.
Bonaparte n'ayant sûrement eu eu vue que
du dessous du bec
sée
celui
des Sitlèles
a^'placé
,
Plus heureux que
son genre nouveau
à
près d'elles.
même
de ces oiseaux, qui, ainsi que leurs pattes
et leurs autres parties
extérieures, est enlièrement conforme
Gidtguits {Cœrcha)
a celle des
forme retrous-
probablement nous avons été a
lui
la langvie
d'observer
la
du plumage analogue
et la coloration
,
c'est-à-dire bifide et soyeuse
deux extrémités.
M. D'Orbigny nous a appris de plus que ces oiseaux se cramponnent comme les Guitguils aux extrémités des ramuscules
à ses
et des (leurs
pour
s'y nourrir
de leur pollen
leurs corolles renferment.
des petits in-
et
donc pas douteux
sectes
que
qu'ils
ne doivent figHrer près d'eux et ce ne sont
yeux que des Gnitguils
Cœrehiflœ uncirostres
autres, anciennement connus, le
^mpclis
lanicllipennis
sim acute
riis
,
itriiilis; alis
aliquot
,
de La Fr.
quasi lamcllatis
dongntis,
,
à
nos
,
laissant
— Amp.
aux
curi^'i-
atropurpurca
,
sjiatuliformibus transver-
caudaque pure
iigiili>,
même
nom de Cœrchidœ
ros très.
pennis nitidissimis
n'est
que nous avons désignés
à bec crochu
comme
dans le Synopsis,
Il
albis;
le; tlfoi niibiis
tcelieibus lettia,
ro?tro
pedibus
TllA\AUX INlioiTS.
—
que
nigris.
(jrie
nous croyons incdilc
pui^uvca
Habil.
Lichl.
,
plumes
(le SCS
celles-ci
,
par
,
mais
,
2g3
— Celle espèce,
Amcricii ineiiclionall.
in
est loul-à-fait voisine
de V^rnpelis
nuance noire-pourprée
et le luisant
,
la
elle
en diiïère par
forme
la
même
de
par celle de ses pennes tertiaires, par sa queue entiè-
remenl blanchi'
Elle sera figurée inces-
et fa taille plus forle.
samment dans le Ma<fasin de Zoologie. Un oiseau semblable
acheté par M. Laugier à Londres, à la vente de M. BuUock,
était éliquetlé Amj'elis leucitra Tem,
nous eussions adopté
,
,
,
nom avec empressement si il iit été publié; mais
paraît
que Temminck l'avait simplement nommé sans publication.
ce
il
(
—
IMcUiihrpptus oli\'accus, de La Fr.
olivaceus, pilco
diluliorc;
pectoreque vivide
quartam pnrtem
tonlum
;
coUo antico
,
ad basim parum di-
subito valde compressa
,
usque ad médium
infrà concava, dein tereli cjlindriformi
apice filiformi
mnndibula
;
multo breviore
illâ
,
et tenuissimu
et altiore
que longitudinis mediam partem tantum altingente
que curvalâ
concavà; pedibus fortissimis;
et
luce que praicipuc elongalis
validissimo.
—
Habit,
n'avions consulté que
oiseau
mais
,
,
,
unguibus
foinie tout
nous aurions cru devoir en
en comparanf ses paltes, ses
grande courbure de
sa
dictis.
,
—
postico
Si
nous
anomale du bec de
faire
ailes
du
ejus—
relrorsuni
larsis, digilis, hal-
,
cet
nn genre nouveau ,
sa queue et même la
mandibule >upérieure avec
parties chez l'Héorolaire vestiaire
,
totis fortibus
Sandwich
in insulas
la
,
valde elongalo et arcualo,
rostro
circuli efficiente maxilla
posteaque
lalata
fl.ivis
Mcl. supra fu:co-
gula
supeiclliis,
même
ces
mêmes
pays, nous avons
trouvé lanl d'analogie dans leurs formes respectives qu'il nous
a sen)blé qu'il ne pouvait être considéré que
velle espèce
vérité (i),
comme une nou-
de ce genre, a bec différemment conformé à la
du
où l'on ne voie
reste
cet
,
quel est
le
organe subir
genre
les
même
le plus
naturel
plus grandes modifications
cependant que
la forme toute particulière du bec
pour niolivcr l'établissement d'un nouveau
genre, nous proposerions de lui donner le nom iVHeternrhynchus et
(1) Si l'on pensait
de cet oiseau
fût suffisante
,
alors
il
s'appelerait Hcterorhynchus olivaceus
^
de La Fr.
,
TRAVADX INÉDITS.
2g4
chez
les dififérenles
du
espèces? L'intérieur
bec, très-étroit et
resserré par la compression de ses côtés, et la l'orme robuste
des doigts et des ongles, jointe
à la
longueur du pouce
ne
soit
comme
la
l'Hcorolaire vistiaire, et destiné à s'accrocher
fortement aux ramusoules
aux fleurs dans
et
mandibnle supérieure, jusqu'à
une langue
Cet oiseau
la
desquelles
le calice
doii ii>troduire toute la partie cylindri(|ue et
sort
h
un Melliphage insectivore, pourvu d'une langue en
pinceau
il
et
que cet oiseau
force de son ongle, ne permettent pas de douter
amincie de sa
pointe de l'inférieure, d'où
rétractile et en pinceau.
dans une des pro-
exlraordinaire sera figuré
chaines livraisons du
Magasin de Zoologie.
Description de quelques espèces nouvelles d'OiSEAUX-MoucHES,
par M. Jules Bodrcier.
I
S*"
race de
de R.'P. Lesson. Les Lucifevs.
la classification
—
OiSEAU-MoucHE de Costa, Ornismja Costœ. Bec allongé,
dessus du corps à légers reflets,
mince, non lecourbé
flancs et abdomen garnis de
poitrine blanche
vert brillant
;
;
;
quelques plumes aussi d'un.verl brillant;
la
ailes plus
longues que
queue, falciformes, de couleur noirâtre; queue cordiforme
triangulaire
:
les
deux premières
rcctrices très-étroites, arron-
dies et recourbées intérieurement vers l'extrémilé
res de la
queue larges
et
;
couvertu-
longues, d'un vert métallique
calotte,
;
joues et devant du cou recouverts de plumes écailleuses d'un
reflet
bleu d'acier bruru'. Longueur totale
queue
Pairie
1
1
,
la
:
ailes
Californie.
l'j*
tallique
*
tète,
parties
de vert doré
igarnis
;
dos
lignes
;
bec 8,
race
la
:
Les Emeraudes.
Oiseau-Mouche d'AtLARD
très-court;
34
:
queue de 4 lignes environ.
—(Coll. J. B.)
dépassant
,
inférieures
— Bec
0. AUardi.
et couvertures
de
la
droit
—
et
queue vert mé-
de couleur rousseàlre glacée
croupion roux-clair
;
gorge
et
de plumes écailleuses verl-émeraude
;
devant du cou
aux commis-
une ligne de plumrs roussâtres; queue en éventail
plumes très-larges au nombre de dix et d'un violet doré
sures,
à
,
pâle en^dessus, plus vif en dessous; ailes brunes, falciformes.
,
TRAVAUX INÉDITS.
Longueur
36 lignes;
totale:
Sanla-Fé-(le-Bogota.
femelle
I.a
—
du mâle en ce qu'elle
difTc-re
rousse, couleur que
du corps
rieure
retrouve sur toute
l'oci
est
privée de
gorge du maie. Cette partie
la
chaque plume ayant
,
:
(Col!. J. B.)
parure émeraude de
la
SgS
— Patrie
(jiieue i6, ailes 32.
à
la
son
est
surface infé-
extrémité
un
léger vert-doré. Les premières reclrices, d'un blanc sale à leur
extrémité, coniplètrnt
différence.
la
2t* race
Les Queues
:
OisEAC-MoDCHE JoDRDAN
mince; tète, dos
de
et couvertures
d'un vert foncé brillant
;
mat;
plumes
ailes
la
— Bec court
et
queue, ventre et flancs
gorge d'un violet chgtoyant de pour-
du cou
pre, se prolongeant sur 'es côtés
blanc
étroites.
0. Jourdanii,
,
cou
;
et poitrine
d'un
queue composée de huit
noires, courtes;
à baguettes très-résistantes, relevées de bas on haut
de couleur brune. La base intérieure des barbu les des quatre
plumes du milieu étant d'une belle couleur rousse; les deux
plumes extérieures de
aiguë
et
totale
:
nité.
—
la
queue
se
de moitié plus courte que
3o lignes; bec 5,
ailes
terminant eu pointe trèsles
précédentes. Longueur
i5, queue 9. Patrie
la
:
Tri-
(Coll. J. B.)
Le jeune
diffère
de l'adulte par sa gorge roux-clair, semée de
petites taches vertes et, sur les joues,
de quelques plumes de
la
couleur métallique que nous avons remarquée chez l'adulte.
—
(Coll. J.
B.)
Description de quelques Coléoptères des côtes du détroit de
Magellan
,
par
M. Ggérin-Méneville.
Les Coléoptères qui font
le sujet
de cet article provienui-nt
du Port-Famine ( détroit de Magellan) et plusieurs nous ont
été cédés par une personne qui nous a garanti l'exactitude de
,
leur
M. Reiche
habitat.
uns avant nous
les
di
chez
le
iit''«'
qui en
,
faire
acheté
avait
même marchand
communiquer pour en
sectes,
qui
,
profiter
,
a
quelques
bien voulu nous
la science.
Ces in-
provenant d'une partie de l'Amérique très-peu frépar
les
naturalistes
quelques espèces que
,
no\i!>
sont nouveaux
,
à l'exception
avons trouvées décrites par
TKAVACX
2q6
M.
Curtis, dans l'Entomologie
du
copilaine King. {Tr. Lin.
Soc.\.
Cicindela mclalcuca, Dej., spec,
1.
espèce
est
INÉDITS.
du Voyage
Irouvée
a été
;iussi et)
t.
p.
M.
)
— Celle
238.
d'Orbigny; olle
mentionnée dans l'Entoniologie de son voyage, donl
sept premières feuilles sont rédigées par
A
M.
V,
Pat.igonie par
du Monde
''autour
l8, p. i8i.
l'occasion
de cet ouvrage
M.
les
Brullé.
nous ferons remarquer que
,
Brullé donne a deux espèces nouvelles, les
noms de
C. qua-
dripunclata et inlricata. Ces noms ont été donnés avant lui a
deux autres Cicindèles
par
M. Dejean
(
et publiés
Spec. Col.
,
nous proposons de substituer
,
Y
t.
l'un par Fabricius et l'autre
p. 235).
,
Voici
noms que
les
ceux de M. Brullé.
à
Cicindela Brullei, Guér. Syn. C. quadripunclata
Voy. de D'Orbigny, Zool. ,
Hab. la Bolivie (Sanla-Cruz).
VI
l.
Cicindela d'Orbignyi, Guér.
,
pi.
5,
i
,
Brullé,
5.
fig.
,
Syn. C. intricata
,
la
et
— D'un
une
noir terne. Tête rugueuse, ayant au milieu
élévation longitudinale et
—
Brullé,
— Hab. Patagonie.
large de 5
Galerita tnagellanica. — Longue de i6
toc. cit., p. 7, pi. I, fig. 8.
2.
p.
mill.
petite
Antennes brunes avecles qua-
lisse.
tre premiers arlicles noirs. Corselet étroit, presque p indlèle
,
plus étroit en avant, un peu échancré de chaque côté en arrière,
avecles angles postérieurs très-arrondis;
longitudinal au milieu
,
et sa surface est
disposées transversalement et qui
le
a
il'
un
sillon
couverte de rugosités
font paraître
comme
ridé.
Élytres allongées, un peu élargies en arrière, munies de fortes
stries élevées entre lesquelles
il
y en
a
deux autres
Celte espèce se distingue facilement de
et de
quelques autres, parce qu'elle
corselet est presque ridé en travers
prochée de
Zool.,
t.
VI
sa tête est
la
,
p.
Gai. gracilis de
12)
j
M.
la
plus petites.
Galerita unicolor,
est plus petite et
;
elle est
Brullé
(voy. de
des élytres de ces
tubercules.
— De
d'Orb.,
mais celle-ci est plus petite, plus courte
marquée de points plus gros que ceux du
l'espace qui sépare les
que son
bien plus rap-
deux
mêmes
,
corselet, et
petites lignes placées entre les côtes
côtes
la collection
,
est orne
d'une série de
du M. Rciche.
pelils
—
JUAVAUX INÉDITS.
— Long, de
Metius splcndidus.
3.
D'un beau
207
de 4 millim.
métalliques, couleur de
et large
1 1
vcrl Irès-biillant ù reflets
cuivre rouge poli, mêles de reflets dorés, suivant rinclinaison de
lumière. Parties de
la
la
bouche, antennes et pattes d'un fauve
ferrugineux assez pale. El)'lres brusquement rélrécics à leur
extrémité et ayant en arrière une pelite
sub-caudiforme
et
bien
saillie
marquée
des élytres très-bien marquées, à
stries
;
Dessous du corps d'un vert plus foncé que
fond
lisse.
sus
avec l'extrémité de l'abdomen tournant au brun fauve.
,
Ce
joli
insecte constitue
,
pag.
189,
i5
pi.
croyons voisin des Discolus
M.
dcsciiptioa de
plus longues que
Jiarpaloïdes,
,
seulement
:
4.
Voyez pour
a838,
p.
la tète el le corselet.
XVIII,
vol.
,
,
de son Metius
Il diffère
,
que ses
etc.
Curtis (Voy. ducap. King, Trans.
2« part, p.
lesaiïinités de ce genre,
j83,
len°8de
i5,
pi.
la
fig.
B
.)
présente Revue,
247.
— Long de
magcUanicus.-
5. Scariles
mètres.
il
parce que celui-ci est cœruleo-piceus
Cascelius Grafesii
Soc,
Vol.XVUI,
18), que nous
diffère un peu de la
16, 17,
fig.
Curtis par ses antennes qui sont beaucoup
élytres sont obsolelè-slrialis
Lin.
des-
une seconde espèci-du genre Metius
de Curtis(Voy. de Ring, Tr. Lin. Soc. o/Lond.
2* part.
le
— Noir peu
24
de 7 millien tout sembla-
et large
luisant, étroit et allongé,
ble au S. anthracinus de Dejean, mais ayant les ély 1res très-
manifestement
thracinus
,
striées
avec le fond des
qui se trouve à
qu'il est plus
luisant,
stries lisse.
Buénos-Ayres, en
Le S.
an-"
diffère parce
comme verni; les élytres n'ont que de
comme effacées et elles portent
très-faibles traces de stries
,
chacune deux gros points enfoncés assez près de
la
suture, l'un
au quart antérieur, l'autre au quart postérieur, ce qui ne se
voit nullement d.ms notre espèce.
6. Carabus Rcichel.
— Long de 20
el large
de 8 millimètres.
— Entièrement d'une couleur bronzée rougeatre assez obscure
en dessus, avec
le
dessous noir à refiels bronzés. La tète est al-
longée, fortement rugueuse, avec
les
yeux jaunes. Les palpes
sont fauves avec le d( rnier article noir. Lcs^antennes ont leurs
quatre premiers
aj licles
fauves, glabresel les autres noirs tt to-
TRAVAUX
agS
Le
Tiienteux.
reborde
deux
et
sur
et
peu
siinié
sur
que
comme
bords sont noirs. L'éeusson
beaucoup plus larges que
petit sillon
une en avant
médian. Sa surface
tuberculeuse et
large, rétréci en arrière,
un
les côlé-, ;ivec
fossettes assez larges,
le sillon
lieu
INEDITS,
corselet est plus long
est
et l'autre
au milieu
en arriére,
fortement ponctuée
ai?
mi-
chagrinée sur les côtés. Les re-
Les élytres sont
est noiiâtre, lisse.
le corselet
trécies en avant et en arrière,
deux
,
ovalaires, égalenienr ré-
fois
plus longues que lar-
ges, rebordées, à bordure noire; leur suture est élevée, lisse,
d'un bronzé couleur de cuivre rouge. Elles ont chacune
trois li-
gi 6'
longitudinales élevées, lisses et noirâtres, produites par
deux
séries
de gros points élevés très-longs, formant des côtes
interrompues. Entre chacune de ces lignes
côtes
la ligne élevée
de
rugueux
intervalles
à
externe et
le
et ponctués.
bord
bronzés.
lisse et
Le dessous du prolhorax
et
L'abdomen
em-
noir avec quelques
est
d'un bronzé plus
avec quelques reflets verdâtres. Le des-
le dessus,
du thorax
sous
faibles
trois
simplement garni
latéral est
brassant lescôlés de l'abdomen, est
obscur que
y a
de faibles tubercules. Le bord inférieur,
petits points et
reflets rouges.
il
L'espace compris entre
de l'abdomen
est
est noir a faibles
reflets
très-bombé et saillant en dessous. Les
pattes sont fauves avec les tarses noirs.
— Coll. de M. Reichc, à
qui nous nous faisons un plaisir de dédier cette espèce intéressante.
Nous avons long-temps hésité pour savoir si nous rapporterions
Carabus suturalis de Fabricius, car il a avec ce-
cet insecte au
lui-ci les plus grandes affinités et
ne peut en être distingué ri-
goureusement que par
rugueuse et par
Cependant
tion.
en
détail
,
sa
comme
tête
dans son Systema Entomologiœ
dit vert, à tête lisse, qu'il doit avoir les
que
suture doit être dorée et
la
doit être
un
sa
colora-
Fabricius a décrit son insecte fort
dessous
le
insecte bien différent
,
pag. 238, qu'il le
bords du corselet dorés,
du nôtre
du thorax vert; ce
et qui doit
beau-
coup plus ressembler au Carabus chilensis d'Eschseholtz.
reste,
dans
M. Chevrolat
la
Carabe
collection de
a
vu
le
type de
Banks,
aussi brillant et
et
il
la
Du
description de Fabricius
nous a assuré que
d'un vert aussi vif que
le
c'est
un
Carabus au^
TRAVAUX
ronitens.
Dans
INEDITS.
Viuiétébien tranchi'e du C. siUuralis
nien d'vin grand
nombre
299
Carabus Bcichel
tons les cas, noire
une
seniil
cli'Fabriciiis. C'est
xa-
!'(
pourra fixer l'opinion
d'iiulividiis qui
des entomologistes sur eelte question.
— Long de
Coprobius bicolor.
j.
— Un
à côtés assez
peu allongé,
17 el large de 10 millinièt.
parallèles; tête el
d'une belle couleur rouge cuivrée à
reflets verts
bleu foncé indigo avec de faibles stries
versale
tète est trans-
arrondie en avant avec six dents arrondies, dont les
,
deux du milieu sont plus avancées
Les jambes anlérieures ont
tres.
La
lisses.
corselet
éljtres d'un
,
externe,
d'un beau cuivreux rouge à
,
mieux séparées des audents à rextrémitc
du milieu de leur longueur. Le dessous
à partir
d'un noir bleu
et
trois fortes
verls
reflets
lisse et luisant.
est
avec l'abdomen
,
Les côtés du tnétalhorax et
le
pygidium sont couverts de gros points enfoncés. Los pattes sont
d'un noir bleu du côté qui regarde
tallique à reflets rouges en dessous.
Ce bel
pays par M. d'Orbigny
tres.
mé-
d'un vert
Reicbc.
Bue-
insecte se trouve aussi en Patagonie et jusqu'à
nos Ayres, nous l'avons vu dans
8.
le corps et
— Coll. de M.
Acanthoccrus
— D'un
et
nitens,
rapportée de ces
la collection
dans celle de M. Chevrolat.
— Long de 6
et large
de
4 millimè-
noir bronzé très-luisant à reflets rouges. ïèle
transversale, ponctuée, avec le chaperon avancé en angle
deux
tns. Corselet
avant
,
fois plus large
ob-
que long, fortement sinuc en
très-lisse et luisant. Elytrcs lisses en dessus, ayant
fortes stries
en arrière
et sur les côtés.
Dessous
et pattes
de
d'un
noir brunâtre, jambes assez longues, aplaties et larges, ciliées
sur
les côtés,
ajant au milieu de leur surface externe une forte
carène longitudinale
— Collection de M. Reiche.
Genre Homonyx (de
— Ce genre
ofjio;,
de ses tarses
saillantes et des crochets
slernale l'en éloigne et
cothyréeSjdont
les caractères
semblable^ égal
est voisin des Rutèles à cause
il
nous décide
diffère
que nous
Antennesde dix
j
à
,
et o'yyÇ, ongle).
de ses mandibules
mais l'absence de
snillic
placer près des
Leu-
le
cependant beaucoup. Voici en abrégé
lui
assignons
:
articles, les trois derniers
formant une mas-
sue en lamelles. Labre saillant, échancrc au milieu;
mandi-
,
TRAVAUX INÉDITS.
500
bules saillantes bidentées en deJans, ayant deux lobes arrondis
au côté externe. Mâchoires cornées,
aiguës
,
excavé au côté externe.
Lèvre
large, rétrécie en avant, avec le
lieu.
fortes,
armécsde sixdents
avec une palpe terminée par un article ovoïde, un peu
inférieure
longue que
plus
bord antérieur cchancré au mi-
Sternum muliquc. Crochets de tons
les tarses simples et
égaux.
g.
Homonyx
cupreus.
— Long de
Entièrement d'un brun bronzé
2i et large de lo mill.
ponctuée, surtout en avant; corselet plus large que long,
luisant. Élytres sul)p;ir;»llèles,d'nn qnart plus longues
ges, assez fortement siriées, avec
—
de cuivre ronge. Tèlc
à reflets
lisse,
que lar-
fond des stries garni de
le
points enfoncés. Côtés du métaihoiax garnis de poils blanchâtres assez longs.
—
10. Bracliystcrnus vicinus.
— Long de iget
large de lomill.
Cet insecte vient former une troisième espèce dans
genre; mais die
publiée sous
Mag.
le
Zool.,
est
nom
i858,
ce
tellement voisine do celle que nous avons
de Br.
cl.
ix
J'itivi; es
,
pi.
[Yoy. de
225
à
228,
la
Ecworile
^
p. 61), qu'il est
nécessaire ^Ven faire une description eompiuative.
Br. vicinus.
Br. fithijjes.
Corps d'un vert pré
,
très-
peu
luisant.
Tête
Curps d'un vert jaunatie
que longue.
aussi large
,
liiisan!.
Tele un peu plus large que
longue.
Un
très-fort
dinal au milieu
sillon longitu-
du
corselet.
Ecusson triangulaire,
à côtés
presque droits.
arrière
très-lisse,
;
ie
Pérou.
Ecusson arrondi,
à
côtes
un peu
Elytres
leur surface iirrièrc
réliécies en
leur surface couvirle
;
avec des lignes de d'une fine ponctuation, avec
points enfoncés,
stries bien
longi-
très fnible sillon
fortement courbés,
Elytres assez fortement élargies en
Un
tudinal au milieu du corselet.
formant des des points enfoncés plus
marquées.
— Hab.
(orls
produisant des stries peu mar-
quées
elles.
,
et
—
Magellan.
confondues
Hab,
le
mire
détroit
de
TRAVAUX
Ces deux
I)lance| cepciulai)t
resle la plus
grande resscm-
B. vicinus se dislingue d'abord par une
le
,
3oi
INIîDlTS.
du
l'nseclcs offrent
couleur plus jaunalre, par un aspect un peu plus allongé et
,
surl*ut, parce que ses élyircs et son corselet sont couverts de
longs poils blancs assez rapproches. Les poils blanchâtres
du
dessous sont aussi beaucoup plus serrés. Les pâlies et les antennes sont semblables dans
les
deux espèces. Ce sont deux
milles.
Genre Séricoïde, Sericoïdes.
première subdivision de
treille
Règne animal,
(
la
IV,
t.
— Ce
genre appailient à
p.
558)
la
Mélolonlhides de La-
funn'lie des
;
il
va dans le groupe
des genres qui n'ont que g articles aux anlennes, et se rappro-
che des Sériques
cl
des Diphticéphales. Cependant
entrer dans aucun de ces genres; car
composée de cinq longs
tarses sont grêles
,
feuillets et tous
trois
Aclopus
(^Arch. de PP^iegm.,
,
t.
genres, nous ne comptons que
anlennaire. Voici en abrégé
les
II, p.
rebordé.
256), car dans ces
feuillets à la
trois
massue
caractères de noire genre
Corps allongé. Corselet transversal
Chaperon arrondi,
crochets do ses
les
On ne peut non plus le
Symmela et Athlia de
égiiux et simples.
placer dans les genres
M. Erichson
ne peut
il
a la massue des antennes
il
,
court.
Labre corné,
:
Têle aplatie.
saillant,
épais,
profondément éehancré au milieu. Mandibules cachées sous
mâchoires. Mâchoires cornées, terminées par cinq fortes
les
dents. Palpes maxillaires filiformes
drique
,
Lèvre inférieuie
Iroufpié.
élargie au milieu
,
le
,
dernier article cylin-
aussi
longue que large,
lobe intermédiaire un peu éehancré au
le
sommet. Palpes labiaux
filiformes.
Antennes de 9 articles,
les
cinq derniers formant une grande massue à lamelles presque
aussi longues
que
quatre premiers articles réunis. Tarses
les
très-allonges, grêles
,
terminés par deux longs crochets sim-
ples et minces.
Tous
ces caractères se rnpprochonl
nouveau genre
(pie
beaucoup de ceux d un
nous nous proposons d'établir
,
avec
le
Mclolonlha lœla de Fabricius.
I
I.
Sciico'idcs Rcicliei.
millinièlrcs
,
allongée,
à
— Longue de
{\c
Q 1/2
eùlés presque parallèles^ d'un
brun
i5 cl large
TRAVAUX
3o2
luisant à reflels
uu peu
1>ÉDITS.
roses et subaiétalliques. Tèle et corse-
pondues. Corselet e» trapèze transversal, à angles aigus,
let
plus large en arrière; écusson grand, plus long que large,
ponctué. Elytresplus de moitié plus longues que
peu
élargies
en arrière, poncliiées, avec de
longitudinales. Palpes
larges,, très-
faibles traces
do côtes
antennes et pattes d'un brun foncé
,
Tarses très-gréles, beaucou[) plus longs que
les
;
jambes. Jam-
bes antérieure terminées par trois dénis arrondies.
Le Mdolanlha
il
glacialis^ Fab. Oliv.
,
extrêmement
est
de notre espèce et appartient très- probablement
sin
se pourrait
que
M.
le
à
voi-
ce genre
;
slriata des niémes auteurs vint se pla-
cer dans ce groupe. Tous deux ont été trouvés
à la
Tcrre-de-Feu,
Nous avons une autre espèce qui va parfaitement dans ce
genre
et qui provient
Elle est longue de
marron un peu
du
g
Chili
:
c'est notre Sericuiles castanea.
brun
large de 5 millimètres, d'un
et
son
fauve;
corselet
moins
beaucoup
est
transversal que dans l'espèce précédente. La tétc
,
le corselet
et les élylres sont ponctués, ces dernières ont des cotes peu
élevées, mais
mieux marquées.
Genre Listronyx.
— (De
Ce genre vient encore
\esSerica de Mac-Leaj;
forme; mais
par
les
il
,
ow^
râteau et
dans
,
ongle.
la division qui
est très-voisin
)
—
renferme
du précédent pour
se dislingue de tous les Mélolonlhides
la
connus
crochets de ses tarses qui sont déniés en scie et par le
quatrième
rameau
il
"/(crpov
se placer
article
de ses antennes portant à sa base un long
dirigé en arrière. Voici ses principaux caractères
Chaperon
saillant.
:
Labre grand, échanché au milieu. Anten-
nes de neuf articles, dont^lescinq derniers en feuillets grêles
et
beaucoup plus longs que
les
quatre premiers réunis. Pattes
assez grandes à tarses très-allongés, grêles, terminés p;ir
deux
crochets égaux, courbés et dentés en scie en dessous.
12. Listronyx nigricefjs.
5
le
millini.
— Long de 12
— Allongé, d'un jaune pido
el
luisant.
demi
el large
de
Tète noire, avec
chaperon seulement hrunâlre. Corselet transversal. EUtres
striées
avec des points enfoncés dans chaque
pèce a les plus grands rapports avec
Fab, Oliv,, qui vient de
la
le
strie.
— Cette
es-
Melolonlha leslaccUf
Tcrre-de-Feu.
TRAVAUX INÉDITS.
i3.
— Long
Dorcus femoralis.
3o3
de i8
et large
de 7 milli-
mètres, d'un noir terne, entièrenient couvert de gros points
enfoncés, avec
les côtés
jaune brunâtre
du corselet
les points enfoncés. Pattes noires,
fauve
Ce genre Dorcus
,
tingué par
édil.
les
avec les cuisses d'un rouge
a été établi par
Lequien
p.
,
celte occasion ]\lac-Leay cite
cœur,
).
H
avait été déjà dis-
que
les
un passage de
Latrcille
qu'il
,
entomologistes collecteurs sussent par
qu'on ne saurait trop reproduire. Voici ce passage
et
t.
:
plusieurs naturalistes s'empressent,
titulaire,
:
Ocydrome du nouveau Dictionnaire d'histoire naXXIII, p. 129, Lalreille dit « Je remarque que
l'article
turelle,
Mac-Leay (Horcc Ento-
11 et 24
entomologistes allemands, mais non caractérisé.
serait à désirer
A
d'une ci>uleur
vif.
mologicce
A
et des élytres
produite par un très-fin duvet, remplissant
,
de donner des noms
raissent devoir former de
à
comme
par anticipation
quelques coupes qui leur
nouveaux genres
(.>a-
sans se donner
,
la
peine d'en établir les caractères. Ce ne sont que de simples
indications et qui n'imposent
14.
Cytydrorliinus
de 6 1/2 millimètres
d'un duvet couché
,
,
aucune
corps épais
loi.
—
tesseilalus.
,
Long de
ovalaire
,
16
brun
large
et
cou\crl
,
très-serré, de couleur cuivreuse
qui lui
,
donne un aspect soyeux. Rostre caréné au milieu ayant des
raies blanches, produites par un tin duvi t. Verlex blanchâtre.
,
un peu
Corselet transverse, à bords arrondis et
et
un peu inégal en dessus
bande parallèle aux bords
,
avec
les côtés
en dessus
,
produit par des poils. Ecusson petit
,
,
relevés
,
aplati
en dessous et une
d'un blunc soyeux
blanc. Elytres
,
ovales,
pointues en arrière, ayant chacune quatre ou cinq côtes peu
élevées, couvertes
est revêtu.
du duvet jaunâtre cuivreux dont tout
Suture
et
j
taches presque carrées, d'un noir verdâlre entre
vées. Côtés des ély 1res noir-verdâtrcs
et le
l'insecte
bord externe d'un blanc assez vif des
,
les
côtes éle-
avec quelques taches
bord externe blancs. Dessous brun foncé, asec des taches
blanchâtres produilss par du duvet. Pattes
de duvet jaunâtie cuivreux
jambfs blanches.
;
brums
,
couvertes
tranche externe des caisses et des
.
TRAVAUX INÉDITS.
3o4
Ce genre
a élé établi par
delà Coquille^ Zool.^X.
un
insecle
nous
Voyage autour du monde
(
i"div., pag. 119), sur
que nous pensions provenir de la Nouvelle-Hollande,
11, part. 2,
mais qui vient réellement des
nous en sommes assuré depuis,
faire penser, car
il
Malouines,
îles
et
comme
comme nous
l'analogie pouvait le
a les plus grands rapports avec celui-ci.
Près de notre genre Cylfdrorhinus, vient se placer celui que
M.
Schœiiherr a établi sous
le
nom
de Lislroderes. Celui-ci se
dislingue par sa trompe plus effilée
6« et 7' articles sont
5%
les 4'»
courts que
que larges
ticles
les
,
deux précédens
,
par ses antennes
.
globuleux,
à
peine aussi longs
mêmes
tandis que chez les Cj'lydrorhinus, ces
sont encore obconiques et plus longs que larges
,
genre de
un peu
— Long de
luisant.
Tète
17 et large de 7 milli-
et corselet
ponctués. Rostre épais, arrondi, sans côtes
enfoncé au milieu du front
petit point
let plus large
en avant
et
a en-
trois espèces des plus intéressantes.
i5. Lislroderes julvipcs.
mètres. Noir,
que long
,
,
très-finement
ni sillonsj
un
très-
entre les jeux. Corse-
arrondi de choque côté
tronqué droit
,
en arrière. Elytres pluslongurs que
le corselet
base, ovalaires, élargies au milieu, ayant chacune niuf
;i
genoux, l'extrémité des jambes
les
poils
noirs_^ assez
longs
et
M. Reiche.
16. Lislroderes vitlalus
— Long de 10
les
jambes.
et large de
,
Coll.
4
saillie assez forte
;
même un
,
de
1/2 mil-
ponctué,
garni de duvet blanchâtre. Corcelet plus large que long
élnrgi au milieu, ayant
,
vif,
et les tarses, noirs; des
sénés sous
limètres. INoir, assez luisant. Rostre assez allongé
tement
la
stries
formées de gros points enfoncés. Pattes d'un rouge fauve
avec
ar-
quoique
diminuant graduellement de longueur. Noire acquisition
richi ce
dont
,
brusquement beaucoup plus
,
for-
peu en arrière, une
brusquement échancré derrière cnlte
saillie,
couvert de points enfoncés et ayant de chaque côté une large
bande blanche, produite par des
chés. Elytres
un peu
plus larges
poils raides
que
quatre côtes assez saillantes, en y compienant
lesquelles
entre
la
on voir deux
sulnre
et
la
lig,ues
courts
,
et
cou-
ayant chacune
le corselet,
la
suture
,
entre
de points enfoncrs. L'intervalle
première cote
et celui
qui est limité par
TRAVAUX INKniTS.
ou
la 4°,
ainsi
le
bord cxlerno
,
deux larges rubans blancs
des clytres
,
confondent
(jni se
à
l'exlrémilé
laquelle est assez pointno. Côtés des clytres of-
trois rangs
fraift
3o5
garnis de duvel blntic et produisant
de
forts points enfoncés.
Dessous
et
pattes
—
'ponctués, garnis de poils blancs assez clairsemés.
noirs
,
Coll.
de M. Reiche.
17. Lislroderes griseus.
tres. Noir,
avec
le
— Long de
1
i
et large
de 5 millimè-
dessus du corps couvert d'un fin duvet gris-
jaunalre très-serré. Rostre assez épais, ayant au milieu une forte
carène élevée, quise termine
yeux
tre les
,
et
rapprochant de
à
un gros point enfoncé placé en-
de chaque côté une autre carène élevée
la
médiane
,
en haut
,
mais ne
,
se
touchant pas.
la
Corcelet presque aussi large que les éijlres, plus large que
long, rétréci en avant, assez brusquement élargi ensuite, arrondi sur les côtés et de nouveau rétréci en arrière. Son disque
est inégal et présente plusieurs fosettes
mal limitées
;
mais
il
n'a pas de sillon au milieu. Ecusson petit, couvert de duvet gris
cendré. Elytres allongées, presque parallèles jusqu'aux deux
tiers
de leur longueur, rétrécies ensuite et arrondies au bout.,
Le duvet
ont des
qui les couvre est d'un gris jaunâtre cuivreux. Elles
stries produites
de duvet
5
par de forts points enfoncés, remplis
l'intervalle entre
par du duvet cendré
,
choque point enfoncé
est
occupé
ce qui produit dans l'aspect général de
l'insecte, de petites lignes de points gris-blanchâtres. Elles ont
en arrière quelques
faibles bosses
chent. Les pattes sont noires
nis de
,
,
où
à l'endroit
jambes
les
elles se
et les tarses
pen-
sont gar-
duvet jaunâtre.
Celte espèce se rapproche beaucoup du Lislroderes costlrostris
de Schœnherr, mais
côtés de son
sont parallèles chez
et
par sa
taille
Note
elle s'en distingue
bec qui vont en convergeant
le coslirostris
,
,
par les trois
tandis qu'elles
par son corselet plus large
beaucoup plus grande.
sur les Stélides, par
M. Maxirnilien Spinola.
Les Slétis sont des yipinires qui ressemblent beaucoup aux
Anthidies.
venlrc,
Elles en diffèrent par l'absence des soies sous le
Ce caractère Irès-nppnrent
a fait croire (pio ces insectes
20
3o6
TRAVAUX INÉDITS.
dépourvus d'un moyen de transporter
besoin pour nourrir leur progéniture
ment
sur
des Parasites.
solidité
la
J'avais depuis
Anlhidies f mais
le
me
il
dans
les
moyen
la
d'effectuer ce
transport.
SleUs aierima.
et
Cet individu m'a
Il
a été recueilli
offert les extiéniilés
,
fit
due
j'ai
,
me l'a
même lo-
des deux tarses
Ma mauvaise
mon-
d'abord soupçonner l'existence de quelque
struosité accidentelle.
liaires
la
grossies, allongées
présentant un aspect singulièrement anormal.
nie
Mais ayant eu recours à de bons auxi-
reconnu aisément que l'anormalité apparente
à l'adhérence d'un corps étranger à l'extrémité de
tarse. Ces corps sont des petites
râtres
des tarses et
,
la
squamules triangulaires, noi-
entre les deux crochets
on voit partir un
plus grande que
,
du cinquième
article
pelote charnue et veloutée qui existe au des-
sous de ces crochets.
De chacun
des deux angles extérieurs
petit filet blanchâtre qui supporte
la
,
une pièce
squamule, d'une subtance visiblement moins
d'une belle couleur jaune, en lamelle oblongue et no-
tablement granuleuse. IN'osant rien décider à moi seul,
soumis l'cxamen de ce curieux individu à M. Gêné qui
arrêté
était
chaque
à rebords pales et traslucides. Ils sont fixés, par l'an-
,
gle de la base
solide
Mes
par l'examen
environs de Genève, par xM. Chevrier, qui
intermédiaires et du postérieur de gauche
vue
ne
,
envoyé avec beaucoup d'autres Hyménoptères de
calité.
Stélis
même manière que
pas, à mon avis, qu'ils
soupçons ont été confirmés tout récemment
d'un individu femelle de
semblait '^ue
les
pollen de la
ne s'ensuivait
il
n'eussent aucun autre
ont
long-temps des doutes
de celte conjecture, car
pouvaient pas charrier
ils
nécessaire-
étaient
démontrés prouvaient seulement que
les faits
les
pollen dont
le
,
deux jours
à
Gênts, en
scientifique de Pise, à
M.
Gênes,
et
l'université
de
se
j'ai
s'est
rendant de Turin au congrès
Sassi, prolesscur de botanique à
successivement à
M. d'Ombres,
ministre protestant, botaniste et herbori-aleur très-instruit.
Ces
trois
messieurs ont été d'accord avec moi sur
végétale de ces corps étrangers,
une
anltière poUinifère,
foiinée, dans
la
ils
probablement un peu
pièce lamelliforme
,
la
nature
ont également reconnu
aplatie et
dé—
jaune, teudre et gianu-
TRAVAUX INÉDITS.
Icuse.
M.
Sassl a cru
même
une plante de
avait app.irtcnue à
807
pouvoir afTinucr que celle pièce
famille des Orchidées et
la
peut-être à une espèce d'Orchis.
Le
fait
que
j'avnis
présumé
m'a paru dès-lors assez bien constaté
el j'ai
conséquences qu'on pouvant en
Elles seraient Lien insi-
gnifiantes
sées
el
,
les nids
si
si
l'expérience eut confirmé les présomptions oppo-
on eût trouvé réellement des Stélis
des Anlhidies.
Il anrait fallu alors
dont
je parle à
un hasard
fallu
renoncer
à
daus
le cas
il
tout-à-fait inconcevable
est le seul
(jni
dans
,
el
il
aurait
peuvent servir
,
que
à la
dont
j'aie
connaissance
,
penser que les Stélis peuvent ne
qu'il faudrait
cire des Parasites
rient
parasites
attribuer l'accident
en donner une explication quelconque. Mais
contraire,
me semble
pas
tirer.
songé de suite aux
les
anthères entières qu'elles char-
sustentation de leurs larves, qu'elles
(mporlcnt tonte l'anthère parce qu'elles n'auraient eu aucun
moyen do
pu
le
transporter le pollen
détacher préalablement
dansleuis retraites,
elles
,
,
quand même
et enfin
,
que
elles auraient
loiu d'être oisives
j ont d'autant plus à faire, que
le
pollen charrié est plus loin d'avoir reçu la dernière main.
Torassa, près Gènes,
g^oetobre 1839.
le
NocvEAU Brachine du Séné-al
Brachinas
margine
Seri>illei.
laterali posliee denliculali
:
17. Larg.
:
8
,
M, Marc.
,
maiula
,
nigriis.
nigi
rotundata
disci
Ustaceis.
,
comme un
mon
faible
respectable ami
hommage
M. Au-
de respect
gratitude. Elle sera figurée et décrite avec détail dans
le
el
de
Ma-
sasin de Zoologie.
Nouveau Carabe d'Espagne
Ce curieux
par
le
et
,
—
mill.
Je dédie cette belle espèce à
dinet-Serville
décrit par
elytrissubcostatis
margine coherenti
altéra humerali apicalique
Long.
,
—ïeslaceus;
,
décrit par
M.
II.
GJORY.
bel insecte a été trouvé très-eornniutiéni /nt
voyageur d'EyroUe, en mai
seaux qui descendent de
la
rivière
et juin
,
le
long des ruis-
de Peinache
,
en Galicie.
M. Gory nous en envoie la description et la figure pour le
Magasin de Zoologie : en attendant qu'elles paraissent, nous
ANALYSE d'oUVRAGES NOUVEAUX.
3o8
donnons, pour
prendre date,
lui faire
la plirase
diagnostique
suivante qui précède sa de^ciiplion.
Carabus galicianus
elevalis
interslitiis
,
longitudinali
— Long.
lo
:
oblongo-ovatus; supra
suh-depressis, costis trions
cum
3
:
linea
nigro-violaceo, femoribns rufis.
subtiis'
Larg.
lig.
elytris
,
punclis minutissimis elevatis
corpore
;
— C.
Gory.
,
nigro violaceo-obscurus
lig.
1/2.
Description d'une seconde espèce du genre Ega, de M. Delaporte, carabique de
Ireille, par
Ega
Sallci
cohorte des Subulipalpes
la
Chevrolat.
,
— Rubidus
,
média parte
neis, nitidis
antice semisulcalis, gibbosis
a reçu
octobre, par
notula
brun-
dein transversim
,
illbà ultra
médium.
beaucoup de y Ega formicaria que
paraît se rapprocher
M. Buquet
!•'
flavis apiccquenigris). Elytris
cum
late unisulcatis, singulis
Il
La-
de
antennis tricoloribns
(basi rubidis,
,
,
M. Chevrolat.
de Caïenne
M. Auguste
notre espèce a été trouvée le
;
Salle,
aux environs de
Orléans, sur les bords d'un fossé plein d'eau.
Ils
la
Nouvelle-
courent Irès-
vite sur la boue. Cet insecte sera figuré et décrit pins en détail
dans
le
Magasin de zoologie.
II.
ANALYSES D'OUVRAGES NOUVEAUX.
Synopsis vERTCBiiATonuM svstematis
Muxiniani principe,
S
S. L,
,
,
a Carolo L.
etc., etc.
Bonaparte,
Societati Linnaeanae
exhibiti die seplima nov. iSS'y.
Cet important
une
petite
première
travail
brochure
partie,
que nous recevons
,
aux
relative
Revue en i838, cpotjue
à l'instant
,
forme
de 3o pages. Nous avons publié
iii-8°
oii
le
Mammifères,
dans
la
celte
prince adressa .son manuscrit
encore inédit à l'Académie dos sciences. Nous trouvons dans
la public. ition qui
nous est adressée une modification
important de signaler;
M. Jourdan
c'est
les
qu'il est
les idées
do
de Lyon, divise sa première série des Mammifères
celle des P/rtce;//a//rt, en
nant
que l'auteur, adoptant
deux
Prima/es^ Frra'
;
sections, les Educabilia
Pinnip,- ain
,
,
compre-
('de, Bclliur
et
Pc-
ANALYSES d'oUVUAUES NOUVEAUX.
£(ira
et les
,
Ineducabilia comprenanl
3og
les
Bruta^ Clieiropteray
trois antics classes
de verlél)rés n'ayant
Bcsliœ et Glircs.
La distribulion des
Revue
pas été publiée dans cette
idée
à
nos lecteurs
nous allons en donner nne
,
en présentant seulement
,
les
tableaux d'in-
troduction de chacune d'elles.
CL.\SS1S
— AVES. — Ânimalia vertebratasauguineca-
IT.
lido, circulalionc (luplici
indivisi
tuni
roslruui cornenni
;
,
ovipara, volalilia; puhnones bini
cribrosi, costis adhérentes;
,
,
cor biloculare, biauri-
dentibus deslifutum
slertunn fere in omnibus carinatum
suni;
;
corpus plumo-
os furculse
;
;
alae
pedesquo duo
SuBCLASsis
—
1.
—
Incessores.
Digilus
posticus
pliino ac anteriorcs inserlus, lotus solo insistens
Monogamœfcrr. omnes
1.
aduncum
2.
—
Psiltaci.
,
:
pidlorum inertium
Digili bini aniici
allrices.
binique postici
,
eodem
constrictor.
,
;
rostrum
j
rostrum
ccrigcrum ad basini.
—
AccipUres.
Digili très antici
aduncum, ccrigerum ad basim
;
unus posticus
,
narespatulœ; ungues re-
tractilis.
3.
Passcrcs.
—
Digili
,
vel très antici
vel bini antici binique poslici
unusque posticus
,
rostrum nec aduncum ncc ce-
;
rigcrun),
4-
Columhœ.
—
unus posticus; rostrunx
Digiti très antici,
fornicatum ceromalc molli tuiuescenli ad basim.
SuBCLA«sis H.
minime
—
Grallatores.
quam
tarso iiisertus
aniici
constrictor^ aul
,
—
parum
nulius.
Digitus posticus altius
vel nihil solo insistens
Poljgamœ p/erœ
:
,
pullorum
vivacium cducalriccs.
5.
tne
GalUnœ.
plumosae
6.
:
— Tarsi
tereles
,
validi
,
Slrutkiones.
— Tarsi
teretes
,
I
Grallœ.
:
longi
:
validi
minudœ; rostrum médiocre, crassiculum
natum alae impennes
.7.
breviculi
tibi?e
to-
rostrum brève, fornicalum.
:
,
libiœ se-
sternum haud
cari-
!
— Tarsi
tereles
,
tenues, elongati
;
semper scminudœ; rostrum ut plurimum elongalum.
libiœ fere
ANALYSE d'oDVRAGES NOUVEAUX.
3lO
— Tarsi compressi
8. Anseres.
seniinudœ
brèves
,
CLASSIS III.— AMPHIBIA.— Ar)iinalia
guine frigido, circulalione duplici
ovovivipara
pulmones
;
vtl uniloculare
SuBci-Assis
lanlum
I.
vel
,
.
Scclio.
—
lingua adnata
;
communi
os lympanit
;
—
Rhizodonta.
:
copulatio insista
Dentés
injuncli
um cum
infixi
— Pedes
(
:
;
ova
maxillarum
labia libéra
;
)
cranio concretum
artus quatuor; pénis siniplex
Ornithosauri.
1.
ponis
aut coriacea.
I.
sive alveolis sive sulco
dislindae
pnlmonum
Respiratio ope
corpus plus minus vestilum
:
:
corpus
;
nudum.
vel
,
— MoNOPNOA. —
coiidyius occipitalis simplex
crustacca
ovipara aut
,
cor biloculare
liberi;
,
dénies fere in omnibus
;
squaniosum
mefamorphosis nuUa
;
vertebrata, san-
imperfecta
,
unus
bini vel
biauritiim
,
caiaphractum
vel
semper
tibise fera
;
pedes pahnati.
;
;
coslaî
anus longitudinalis.
;
telradactyli
nuUa
;
;
anlici digito
quarto
enormiler elongato (menibraniim alarem expansarn ad susli-
ncndam idonco,
liei
)
—
Entydosauri.
2.
telradaclyli
—
valvi
Fossiles.
)
in
lympani cum cranio connatum
oennis simplex
;
Iruncum
,
runi
cranium suturatum
fere
;
labia adpressa
;
?
;
os
lingua adnata
;
testeum.
squamosum
tolum compleclentes
linclae
;
;
a sterno
artus quatuor.
;
— Corpus reversum
— Reptilia. — Corpus
lingua libéra
infra
,
dentés uulli
Chelonii.
4.
Sectio 3.
pos-
Fluviatiles.
—
— Marini.
— Testudinata. — Corpus clausum tbeca bi-
supra a costis concretis constituta
,
—
Pedes brèves pinniformes (permullis
ossiculis conflati ut in Cote.
Sectio 2.
digitati, antici penladaclyli,
palniali vel scmipalmati.
,
Enaliosauri.
3.
Fossiles. jErei.
— Pedes
;
;
costœ dis-
os tympani libe-
doutes in maxiliis non
,
inserli
margine libéra; pénis duplex
;
;
auus transversus.
5.
Saurii.
— Rictus
haud
apicem per symphysim juncti
ciei
concreta,
imraobilia
quandoque abortivi;
duo.
— Terrestres.
;
dilatabilis
;
os
oculi
;
mandibulae rami ad
tympani mobile
patentes;
artus
sternum brève; claviculse;
;
ossa fa-
quatuor,
pulmones
3ll
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
Ophidii. — Rictus
6.
cem
ligamciitis connexi
tonlcs
pedes,
;
tjrflpanun)
angustissima
longum
,
bipartila
sternmn
,
connatum, oblique proDum
tynipanum nullum
cavalum
;
pelvis
mobile
:
ociili p;i-
palpehra
tertia
,
dilatabilis
ad apicem per sjiupbysim juncti
tini
,
vibratilis, basi vaginata
,
— Rictus haud
Saurophidii.
n.
;
pulino alter abortivus vel nnibis
;
teres.
,
manilibulœ rami ad api-
os lympaiii saltem
;
claviciilae
nnlli
,
dilataliilis
;
oculi parvi
;
duo
lingua lanceolata
;
mandibulîe rami
,
cum
cranio
sub cute latentes;
corpus squamarum rudimentis anuula-
artus plerunique vel
eus altero abortivo
;
corpus praî-
;
os tynipani
;
,
lin^çiia
,
,
pulnio uni—
vel nulli
;
depressa
,
bifida
non
,
vaginata.
SuBCLAssis
II.
— DiPNOA. — Respiratio ope pulmonum
mulque branchiarum
phosis in pluribus
;
prima saltem
in
corpus
,
vitae
periodo
;
vix paucissimis exceptis
si-
metamor-
nudum
,
;
condylus occipitalis duplex; pénis nuUus; copulatio vel ex
contactu tantura
Sectio
vel nulla
,
;
ova raembranacea.
— Batrachia. —
4'
Costae
lingua
imperfectse;
carnosa ,'adnata.
Batrachophidli.
8.
—
Metamorphosi vix obnoxia
;
bran-
cbise evanidae; os
tympani cum cranio connatum; corpus apo-
dum ecaudatum
;
,
g.
lantum
anus terniinalis, rotundus.
— Metamorphosi
Ranœ.
operculatse) deciduœ
,
10. îchthyodi.
obnoxia; branchiae (in larvis
pedes quatuor.
;
—Metamorphosi non obnoxia;
persistentes; anus longitudinalis
CLASSIS IV.— PISCES.
monibus
,
para vel ovovivipara, natantia
losum
,
vel
;
;
,
I.
vertebralafsine pul-
sanguine frigido
cor uniloculare
,
rnbro
,
,
'>vi-
uniauritum
;
corpus vel squamosuin, vel tubercu-
nudum collum nullum
SuBCLASSis
operculatae
;
,
branchiae
pedes quatuor vel duo.
— Animalia
branehiis respirantia
dentés fere in omnibus
;
;
pinnae loco artuum.
— Elasmobranchii. — Branchiae
fixae,
haud
lamellares, radiis verticalibus paucis rarisque su-
perexiensara niembranam muco?o-vascularem minute plicatam
suslintnlibus
Sectio.
1.
cranium non suluratum. — Copula gaudent.
— Pi.AGiosTOMr. — Steletuiu carlilagiueuin gra;
AiXALÏSE
3l?.
iiulosuni
;
d'oUVUAGES NOUVEAUX.
ossa niaxillaria et intermaxlllaria connata
gines labiales in pluribiis; dénies maxillis non infixi
lautum adjuncli cura
eaqiit nulenles
,
carlila-
;
sed cule
,
os transversuin, lalum
;
;
corpus nul Inberciilaliini aut tuidum.
Selacha.
Holocephala.
fixac
;
— Branchige
fissuris
margiuum
in
cum
5-'j.
parte tanlum
;
operculo tantum abortivo
,
sub cute
lalenli
niaxil-
;
cranio connata.
SuBCLAssis
— LopHOBRANCHii. — Branchise
II.
culatae, palmiformes
arcubus
radio verlicali
,
magnum
operculuin unicuni
;
uno
cranium suturatum.
—
Seclio 2.
,
Oslendermi.
SoBCLASsis
—
SvNGNiTHi.
maxillœ perfecUe
oper-
membiana indique
,
foranu'ne
relicto
Sccletum fibroso-osseuiu
;
;
— Corpus loricalum angulosum.
— PoMATOBRANCHii. — Brauchiag
,
III.
scrie iufru
liberaï,
radiis scilicct verlicalibus
,
formain peclinis compositis
larum duplici
,
liberœ.
operculatae, pectiniformes
rosis in
liberae
palniato in singulis
obseralum, parvo tantum juxta nucham
3.
utrinque
foramiiiibus quinque interioribus in fundo fissurse utrin-
que unicœ
Ja
— Branobiœ penilus fixœ;
1.
2.
,
uume-
borizontalique lamellu-
supraquc pectinulatis
cranium sutu-
;
ratum.
Seclio 3.
neum;
—
lalentia
,
fissura brancbialis
4. Scleroderuù.
non
,
,
Seclio 4-
— Dénies
— Rostrum
,
sub cule
intrinsece
lamino-
distincti.'
,
corneum
—
MiCROGNATHi.
— Scclctum cartilagincum gra-
processibus transversis osseis
ginibus frontalibus protraclum
Sturinnes.
Sectio 5.
—
— Os
,
labiis carnosis
Teleostomi.
Ganoidei.
laribus
,
iutegris
— Scjuamœ
,
;
vomer cum
cartila-
maxilla parva, rudimcntaria.
—
maxilla; pcrfecla;, liberœ; corpus
7.
opercula
;
loco denlium.
nulosum
6.
Scelelum fibroso-cartilagiliberae
utrinque parva.
Gjmnodontes.
5.
suin
—
Plectognathi.
raaxilLne imperfcctaB
exiguum
Sceletum
,
relraclile.
fibroso-osseum
;
plerumque squamosum.
corlice vitreo, slratis inlVa laracl-
vcl denliculatis
,
subpositis.
5l3
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Ctcnoidci.
8.
— S(|uamae
aspera;
,
margine poslico
cilialo
slratis laincllarihus denliculalis subpositis.
Cycloilei.
g.
— Squama;
— Marsipoeranchu. — Brancliiœ
laîves, sttatis lamellaribus inte-
gcrjiniis, siibpositi.s.
SuBCLASSis IV.
operculalae
bursiformcs
,
,
brana mucoso-vasculari conteclis
:
haud
mera-
cranium non suturatum.
— CïCLosTOMi. — Sceleluin membranaceo-carti-
Scctio 6.
lagiricnm; maxilla
lo.
fixse,
vix ullis supcrextcnsa
radiis
connatœ
dentés nutantes; corpus nuduui.
;
— Os annulare
Hclininllwidci.
carnoso labio suctorio.
,
Ces tableaux sont suivis chacun d'un index des familles et
sous-familles offrant l'arrangement de ces groupes
donnant pas leurs caractères
par
distinctifs.
Comme
tableaux que nous reproduisons
les
la
,
mais ne
,
on peut
le voir
du
classification
prince Bonaparte groupe les quatre classes des vertébrés d'une
manière très-naturelle,
un
c'est
travail qui fait
honneur
son
à
auteur, en témoignant de ses profondes connaissances zoolo-
giques, et qui sera très-utile à
Essai sur
M.
J.
ger.
les
— In-8°
Garnier.
—
1
la
836 (84 pag.
,
Abbeville
— Abbeville
des Teinturiers
,
,
53.
Nous ne connaissons
dès
qu'ils
la
Somme
par
,
imprim. de Boullan-
,
)
Entomologie du département de
nier.
(G. -M.)
science.
Carabiques du département de
—
Somme,
la
Boulanger
,
édit.
i838, in-S"
(
par
M.
J,
Gar-
du Mémorial, rue
i3 pag.)
deux ouvrages que par leurs titres;
nous seront parvenus', nous en donnerons une
ces
analyse.
IIÎ.
SOCIÉTÉS SAVANTES.
Académie royale des sciences de Paris.
Scanccda
7 octobre iBBg.
— M. Zc^z^eur présente plusieurs
dessins représentant des vessies auxiliaires qu'il a découvertes
chez plusieurs Emydes. Voici
«
la
note jointe à ces dessins.
Les deux vessies que représentent
les dessins
que
je
mets
sous les yeux de l'Académie, sont toul-à-fait distinctes de
vessie urlnairc. Je les ai observées sur
la
douze espèces vivant dans
Sr4
SOCIÉTÉS SAVANTE?:
les fleuves et les rivières
de l'Amérique du Nord,
appartenant
et
au genre Emyde.
Je désigne ces vessies sons
«
nom de
le
lombaires, à cause de
leur position vers la région des lomhes.
Ces vessies sont 3U nombre de deux
»
chaque côté du rectum
;
chacune par nn large canal
d'eau
,
quand on
,
,
le
peuvent se remplir
et
une de
et situées
communiquent avec
elles
cloaque
d'air
ou
introduit l'un ou l'autre par l'anus.
Perrault avait bien aperçu ces vessies chez de petites tor-
»
un mot dans une simple note, insérée
Mémoires de l'Académie Rojale des Sciences (de-
tues d'eau, et en a dit
dans
les
1666
puis
lôtig,
à
phemus)
m
,
3« partie).
la
Tortue gopher
T. Poly-
(
qui est une tortue essentiellement terrestre, et dans
Trionyx
les
t.
Ces vessies manquent dans
»
,
dont
les
habitudes sont lout-à-fait opposées et
qui vivent au fond des eaux.
» J'ai
cru devoir rassembler tous
mes observations
gner dans un travail particulier, auquel seront
dessins
que
stateront
j'ai
réunir toutes
faits et
les
sur cette singulière organisation,
et les
l'honneur de présenter aujourd'hui
l'existence de ces vessies
,
consi-
joints les divers
;
ils
con-
viendront à l'appui
et
de l'observation de Perrault. Ce travail sera joint h celui que je
me
propose de publier sur
joins
ici
les
— M.
Séance du 21 octobre.
partiel
je
»
— Rien sur
Séance du i\ octobre.
l'armée
Tortues d'Amérique, dont
les
premières épreuves.
la
Guyon
Zoologie,
,
médecin en chef de
d'Afrique, adresse des observations sur l'albinisme
,
Algérie;
maladie qui attaque
il
les
indigènes et les étrangers en
envoie un dessin représentant un Arabe couvert
de lâches blanches, d'un côté seulement.
M. De Quatrefages
,
professeur de Zoologie à la Faculté
des Sciences de Toulouse,
lit
un
travail intitulé
:
un Pigeon monstrueux du genre Déradelphe
Saint-Hilaire
).
Déradelphe
synanenccphale
,
Mémoire sur
(
Isid.
Nob.
Geoff.
—
Le
monstre décrit par M. De Quatrefages résulte de l'accole-
menl, par
les parties
antérieures, de
Les corps sont bien distincts
,
mais
deux pigeons
les cous, séparés
femelles.
dans loule
3l5
SOCIÉTÉS SAVANTES,
leur étendue (Déradelphe)
manque
et
,
aboutissent à une tête unique qui
d'cncépliale. Les quatre
membres sont
placés assez symétriquement des
deux
bien conformés
côtés des colonnes
vertébrales.
M, De Qualrefages
a décrit
avec
dispositions anatomiques résultant
germes. Voici
les
principales
:
le
plus grand
soin
les
de celte fusion de deux
L'œsophage
simple
est
,
offre
il
en arrière et en avant deux fentes qui ne sont autre chose que
les glottes antérieure et postérieure
loppement.
succètie
Il
un
aboutit
à
arrêtées dans leur déve-
,
un estomac unique, mais bilobé, auquel
intestin simple d'abord
,
mais qui se bifurque un
peu au dessous des canaux hépatiques. Les
foies, les
reins,
sont en nombre double et bien distincts. Le pan-
les ovaires,
créas est simple. Les systèmes respiratoire et circulatoire sont
doubles et placés l'un antérieurement, l'autre postérieurement,
d'où
il
résulte
que
les
organes centraux
(
cœur, trachée-artère)
reçoivent des aboutissans (vaisseaux pulmonaires, bronches) qui
appiirliennenl par moitié à chacun des aboutissans. Les cloisons
antérieure et postérieure de leur poitrine présentent
On
positions.
la
même dis-
trouve au centre deux sternums réguliers
,
aux-
quels aboutissent les os ordinaires, mais provenant, par moitié
pour chaque sterniun, de chacun des deux pigeons accidentelle-
ment réunis. Des figures détaillées, dessinées par l'auteur, accompagnent et rendent plus
M. De
Quatrefages a
découvertes par
lois
saisissablcs ces détails
fait
les
anatomiques.
remarquer avec quelle
tératologistes
quaient les phénomènes présentés par ce cas
compliqués que puisse
dans
les
offrir la tératologie.
monstres doubles,
comme
chez
facilité les
de nos jours, expli-
les
Il
,
a
un des
plus
montré que
individus simples,
l'aneucéphalie se présentait accompagnée d'autres arrêts de dé-
veloppement
:
que ceux-ci étaient plus particulièrement à
ou des systèmes d'organes , tandis que
l'extrémité des organes
les
monstruosilés contraires se montraient au centre seulement.
Il a signalé
ment des
de nombreuses applications de
organes. Enfin
,
il
la loi
de balance-
a essayé de déterminer à quelle
époque de l'incubation avait eu
lieu la rencontre et la
fusion
des germes. Guidé par les arrêts de développement que pré-
5l6
SOCIÉTÉS SAVANTES.
sujet de l'observation
seiilail le
heure, couïme celle qui
Séance du 28
a
pu assigner d'une ma-
a
dû
M.
synonymie des
lit
plusieurs rap]^orls
on de Tobservalion de leurs
insectes
donné comme nouyelies
les
science.
la
et
I!
(oi
M.
Vallot ne possède pas
mémoire sur
/es
Paris
,
animaux de
(
mj-
nouç>eau genre de
des additions à un précédent
a^'cc
Comme
celle classe.
donné une analyse étendue de
cédent
les faits qu'il a
ensuite un rapport sur le travail
!il
Mémoire sur un
inlitnié
ridjjodes recueilli à
ce travail dans le
nous avons
numéro pré-
279), nous nous bornerons à faire connaître
M. Duméril.
pag'.
la-
comme nouveaux.
Le même académicien
de M. Gervais,
au
naturaliste a
ineonnues des observations consi-
pense que
ouvrages modernes dans lesquels on trouve
donnés de bonne
justice
M. Valiot, montre que ce
lent consciencieux de
26' cl 28"
phénomène.
Vallot a adressées à l'académie au
mœurs. L'hunuiiible rapporteur, tout en rendant
gnées dans
la
voir s'accomplir le
— M. Duniéril
octobre.
sur diverses leltres que
sujet de la
il
,
période comprise cnlre
nière approximative la
les
conclusions suivantes du rapport de
«
Dans
le travail
M. Gervais continue
dont nous rendons compte,
particrdier
monographie en
sa
faisant connaître plu-
sieurs espèces nouvelles qu'il a déeouverles depuis, et en parlicnlicr
une très-petite espèce,
si
remarquable par
et sa siructure, qu'il a cru devoir
nomme
Scolopendrelle
,
parce que
ses
formes
en iormer un genre qu'il
e'esl
une Scolopendre en
comme chacun
miniature qui u'a que dix paires de pattes, et
des anneaux porte en dessus deux petites espèces de crochets
recourbés, l'auteur
lacanthe.
Il
l'a
désignée sous le
nom
no-
spécifique de
faudrait entrer dans la description comparée de
ce genre avec ceux de
les raisons qui
la
ont porté
même
famille, pour faire bien valoir
M. Gervais
à la distinction qu'il
pose el qui nous paraissent très - plausibles
adulte. D'ailleurs
cl très-exact.
M. Gervais
Tout ce
est
si
un observateur
la
est
zélé, patient
qu'il a publié jusqu'ici dans ses recher-
ches d'histoire naturelle sur des matières très-variées
mérité l'estime el
pro-
l'animal
confiance des naturalistes.
,
loi
a
Nous croyons
devoir prier l'académie de l'eucourager dans ses travaux en
,
31-1
NOlIVELI.r.S.
l'engageant à
iiuos
le-;
poursuivre
;
car les monographies sont deve-
maiuleuant une des plus liemcuses
même une
naturelle et
nécessité
pour
la
de l'histoire
tlireclions
science. »
IVOUVELLES.
A M.
Monsieur
,
Revue Zonlogiquc.
Directeur de la
le
— Le numéro de
tcmhre dernier contient
la
Rei'ue Zoologiquc de sep-'
\n\ article
au sujet du Sfjccies général
des Coquilles vii>antcs que je public, veuillez bien
je
,
vous
numéro, ma réponse aux ob-
prie, insérer dans un prochain
servations contenues dans cet article.
D'abord, pour procéder avec ordre, l'auteur de ces obscrval'.ons,
ches
,
tout en louant
la
correction
du dessin de mes plan-
trouve que les tons du coloriage sont trop
vifs
,
et qu'ils
embellissent quelquefois la nature, au point de la faire
connaître. Je répondrai
deux plus belles
du prince Masséna
les
collections de Paris
dividus les plus frais et
nécessairement que
la
les
ma
,
celles
du
mé-
disposition
Muséum
pour mes planches
je puis choisir
,
à
qu'ayant
à ce suj< t,
,
les
et
in-
plus brlllans, et qu'il doit arriver
coloration n'en
paraît
pas loul-à-faît
exacte aux amateurs qui ne possèdent, en général, que ^cs
individus moins frais
Mais
le plus
le
ou
même
quelquefois usés et polis par
reproche que l'auteur de
grave,
dopter pour
des
de
,
marchands.
les
me semble
et qui
les espèces
considère
l'aiticle
nouvelles de
la
collection
noms donnés par M. Valencienncs. Ces noms,
l'article
,
puisqu'on ne
ne peuvent être reçus par
les
peut-on attacher
dit l'auteur
conchyliologues
les
à
est bien décrite, quelle
importance
ce qu'elle soit appelée d'une façon plutôt
que d'une autre? Est-ce parce que Lamarck
,
du Muséum,
trouve encore publiés dans aucun ouvrage.
Mais quand une coquille
quille
comme
encore peu fondé; c'est d'a-
Cérite cuiller
,
telle
autre
,
a
nommé
telle
co-
Porcelaine rat, telle autre
encore, Tuibinelle artiehaud ou Pyrule trompeite, que sa
célèbre collection a tant de prix, ou bien, parce que les coquilles qu'il lui
classées
parmi
a
les
plu de désigner ainsi
genres où
il
les a fait
,
sont parfaitement'
entrer? Je ne tiens
pas<^
NOUVELLES.
3l8
moins du monde
le
nouoUes que
à
donner moi-même des noms aux espèces
MM.
je publie, et si
amateurs qui en pos-
les
sèdent quelques unes dans leurs collections
des
noms,
et qu'ils
m'empresserai de
me
veuillent bien
les
adopter et de
leur ont assigné
,
communiquer
les
je
,^
mon
dans
publier
les
ouvrage.
Pour en revenir
à
M. Valenciennes
l'auteur de l'article
,
trouve qu'il y a abus de pouvoir à ce qu'un professeur de
Muséum, donne
conchyliologie au
encore déci
Planles.
Eh
tout au contraire,
!
professeur de
nommer
sont confiées
Est-ce
dit l'auteur
!
de
ils
noms aux
collection
quand
collections qui lui
les
pas reçus eu conchyliologie
vient chaque
les objets
et
,
qui
noms ne
néanmoins
comme
,
mettra-t-on pas d'en profiter d'avance
et
,
ne
d'en faire profiter
lui-même, à qui j'épeine de chercher pour une espèce nouvelle
amateurs, jusqu'à
pargnerai ainsi
mon
,
Vame per—
de M.
travail
le
est
,
seront géné-
ils
lenciennes ne peut être terminé de long-temps
les
soient
supposer que,
par const quenl
,
destinée à servir de type à toutes les autres,
:
le
d'un collection nationale qui de-
jour plus riche
ralement adoptés
conmie
aux sciences
objets relatifs
est permis de
il
,
,
une obligation imposée à
c'est
les
non
entre dans les devoirs de ce
il
s'occupent diversement. Loin que ces
servant à désigner
coquilles
du Jardin-dcs-
un exemple de désordre
là
l'article,
la
de classer
et
chacun des professeurs pour
dont
des
qui font partie de
ites
la
nn nom auquel on
doit
,
antagoniste
d'ailleurs
,
attacher assez peu d'im-
portance.
Le troisième
le plus
,
et
grief qu'on
comme
M. Yalenciennes des
,
donne
reproche, celui qui
la
peine de
mon
lire
,
et à
ia
cours de
les
noms de
texte, on verra avec quelle
suite de
combien de
vérifica-
une espèce comme nouvelle, parce que
crois véritablement telle, et je
le
me touche
responsabilité, c'est
espèces connues et déjà décrites. Si l'on
scrupuleuse exactitude
tions, je publie
la
nouvelles, en adoptant
d'avoir publié
se
me
dont j'accepte seul toute
mon
ouvrage
,
je la
ne cesse de revenir dans tout
sur cette malheureuse manie de
donner des noms nouveaux. Les erreurs de ce genre sont
,
au
,
SfQ
NOUVELLES.
reste
difficiles à
j
individus d'une
est impossible
éviter, parce qu'il
même
y
dans
a quelquefois
espèce des différences
de suivre leurs analogies,
si
les
notables qu'il
si
sous
l'on n'a
les
un grand nombre d'intermédiaires qui ramènent graduellement au type. Ce fait m'est constamment prouvé par la
quantité de coquilles que le classement de mes espèces m'oblige
ycrfx
d'examiner.
Enfin,
malgré tous mes soins,
si,
pu me tromper, que
j'ai
l'auteur de l'article veuille bien ne pas se contenter
me
crains, ainsi qu'il l'exprime; mais qu'il
d'unie
un
présente
le
fait
bien articulé et bien positif, et je lui saurai gré de m'avoir
fourni l'occasion de relever des erreurs que je tiens conscien-
cieusement
Quant
mot
à réduire
au plus
français Arboisier
pour moi que
la
,
petit
du mot
à l'inadvertance
au
me
laisse
faire paraître à la fois le texte et les figures;
promesse que
mon
j'ai faite à
tomes eût paru en
même
les
mais
le
temps
souscripteurs, de donner régu-
mon
mois. Si
temps que
texte des Pleuro-
planches
les
,
on y aurait
nom
faute d'impression qui s'est glissée dans le
vu corrigée
la
de
du Pleurolome Arbousier.
la figure
la possibilité
travail, m'empêcherait de tenir
mes
lièrement une livraison tous
quelquefois
fais
pas
le
fâcheux
est
il
,
quantité de coquilles que je
qu'exige cette partie de
la
possible.
Unedo, traduit par
latin
lieu à'Arbousier
représenter sur mes planches, ne
de
nombre
—
J'ai l'honneiu-
,
etc.
L. KlENER.
Avis. Les zoologistes apprendrons sans doute avec plaisir
que M. Follet
,
médecin de
la
défaire d'une riche collection
marine à Rochefort
formée d'Oiseaux
et Insectes,
,
,
de Poissons
,
elc,
serait surtout
petit
Crustacés
,
,
musée
;
Coquilles
provenant des Indes orientales, de Madagascar,
du cap de Bonne-Espérance
matra
,
désire se
zoologique. Cette collection
composée d'objets de la plus belle conservation,
précieuse pour une ville qui voudrait fonder un
elle est
,
comme
,
des Seychdles,
aussi d'objets
de
la
de Javii
mer du Sud
Nouvelle-Zélande et de l'Amérique méridionale;
,
elle
,
Sudo
la
ren-
ferme plus de 3oo espèces d'oiseaux, parmi lesquels on peut
citer
V Argus, VEpimaques muilifil
,
\e
Paradis magnifique
.
320
NODVF.UE-?.
et 10 à 12 espèces nouvelles,
comine
nalurelles,
200 poissons ayoïil leur couleurs
Ces poissons
sorlaieni de l'eau.
s'ils
mers de l'Inde, sont remarquables parleur
,
tion et le choix des individus, et la plupart n'ont été décrits
récemment
;
en
il
est
de
même
mirablement bien conservés
on compte
les
et
des
conserva-
parfaite
que
de 70 espèces de Crustacés adde belle taille, parmi lesquels
geures Carpilie
,
Thnlamile
Ranine, Elise
,
,
Scyllare^ Pagure, Bi'rgue, Palémon, etc.; enfin, aSo espèces
ou environ de Testacés
La
et
5oo
Insectes.
collection se composera d'un individu de chaque espèce
ou de deux individus, au choix de l'acqncrour.
M.
S'adresser, par lettres affranchies, à
la
marine
M. Fischer de Waldheim
,
nu-d'cin de
grand ouvrage,
inti-
Orychthographie du gouveknementde Moscou, publiée
tulé
:
aux
frais
de
la Société
Impériale des naturalistes de Moscou
accompagnée de 62 plunches
un
C'est
et
,
plus célèbre naturaliste de
le
la Russie, vient de nous adresser son
et
Fo//e/
(Charente-Inférieure).
à llothefort
travail ])lein
palœontologiques
même
,
et
du
portrait
de recherches statistiques
,
de l'auteur.
géologiques
formant un beau volume
in-folio. Le
delà Russie,
Nous remercions M. Fi-
savant a adressé aussi son Entomogkaphie
et diverses Notices fort intéressantes.
scher de
Waldheim pour
faire, et
nous donnerons incessamhif nt une analyse de ces im-
le
don précieux
qu'il vient
de nous
porlans travaux.
I^ouveaux membres admis dans
membre de
474. M. GouLD,
475. M. Blaive
,
la
Société Cuvierienne.
diverses société savantes
professeur du petit séminaire
476. M. Jules Bobkcier, propriétaire à Lyon,
rréscnlés par M. Gucrin- MéncviUc
,
,
à Boston.
à Tours.
NOVEMBllE
I.
J831).
TRAVAUX IMEDITS.
Nouvelle espèce européenne du genre Lnrus^ par M.
quis De Brème.
Cet oiseau
Larus Gencï
,
du Larus Ridiùundns
beaucoup plus
taille
,
iiob.
dont
forte
,
cependant par sa
que par plusieurs caraclères
ainsi
bien tranchés dont voici les plus remarquables
Dos
ailes,
du cou
bas
bcau rose nuancé
;
5
dessous des
et toutes les parties inférieures d'un
baguettes de
même couleur,
la
comparativement plus longs
tarses et bec
:
d'un bleu cendré très-clair
et scapulaires
Mar-
doit prendre place auprès
,
se dislingue
il
le
trè,-
plus foncées
;
et plus forts, d'un
rouge de carmin très- intense. Cette espèce remarquable a été
reconnue
comme
entièrement nouvelle par
logistes rassemblés dernièrement
je l'ai
communiquée. Je me
mon ami M.
dédier à
crire avec détail
de Sardaigne
,
à
fais
savans ormilho-
les
au Congrès de Pise
un
auxquels
,
un devoir de
plaisir et
la
Gêné, en lui cédant le droit de déce nouveau vertébré, et d'en enrichir la Faune
laquelle le savant professeur de Turin travaille
J,
avec ardeur.
Note sur
Cygne
ser,
le
Cygnus
,
Bonnalerre
,
,
genre Cygne
Brisson
Encycl.
,
par R. P. Les SON.
,
Meyer,
— Anas
Vieill.,
,
Swains.
L. Lath.
—
— Jn-
Swansy
Anglorum.
Caractères
£1
:
Bec
élargi
,
convexe
par un crochet recourbé
joues nues
;
tarses courts;
;
déprimé
,
base élargie et élevée, terminé, à
la
,
large
,
arrondi,
mandibule supérieure,
narines percées au milieu du boc
pouce sans pinnule
;
cou très-long
;
;
queue arrondie.
Obserifutions
:
Oiseaux majestueux, pleins de grâces sur
étangs qu'ils fréquentent, ayant
Canards.
1° C.
Tom.
A bec rouge, C. olor.
II.
Année iSSg.
les
mœurs
les
des Oies et des
— Mâle adulte: —
Cygnns
3i
,
TRAVAUX INÉDITS.
522
mansuetus
,
Willugb.
— ^nas
Ray.
et
— Anser cygnus,
Lath.,
Brechsl. — Anas
91
Eiicycl.
3.
i
Gm.
olor, L.
—
117.
,
esp. 2. Rostro rubro
olor,
Plumage blanc de neige bec rouge bordé de
;
noir,
,
basi tu-
,
— Temm., man.,
herculo carnoso nigro ; corpore albo.
Eln.,
;
Cygnus gibbus
1 1
G3o.
,
surmonté
d'un tubercule charnu. Pieds rouges. Trachée-artère parfai-
tement
— Jeunes
droite.
Femelle
furaé.
constamment
:
plus petite
:
à
,
plumage gris-en-
à
cou plus mince, à tuber-
cule plus petit.
Mers de
Blanche
et
,
rivages de la Suède méridionale
mer
Glaciale ??
mer Noire
— Anser cygnus^ Encycl. i,
Lalh.,
Anglais. — Anas cj-gnus
esp.
L.
—
Cygnus mclanorhyncus
829
1
,
musicus, Bechst., Temm., Man.
tal
t.
,
2
,
1
Edwards,
Rostro subcy-
1.
:
,
—
Ch. Bonap.
Nut-
;
noir, jaune à la base et sur les côtés
queue. Trachée-artère formant un
— Femelle plus
cercle polaire
,
Islande, Japon.
illust.
pieds gris.
;
,
— Polar-Swan des
immutabllis.
C.
,
— Yarrell., Zool.
Plumage blancs
rectrices à la
9.0
— Jeunes à plumage
repli.
pet. te.
des deux continens
3° C. INVARIABLE
Anglais.
,
Hooper des
p. 366.
Bec demi-cylindrique,
Nord
—
—
à partir des narines. Corps blanc. Pieds noirs.
gris.
— Nord
— Mer
Cygnus férus,
Meyer.
Cygnus
lindricoy atro ; cera Jla^a ; corpore albo.
Willugb.
i36
p.
107.
pi. i5o.
,
?
Nilson.
,
Nordman.
,
G. A BEC NOIR, C. férus ^ Ray, Syn.,
a*
Temm.
de l'Europe orientale,
l'intérieur
de l'Europe
— Jeunes,
à tout âge avec le
plumage blanc pur.
Baltique
;
de passage sur
Linn.
XVI,
p^ 12^.
p.
— Blackwall
Trans. north, p.
of ornith.,
las
,
t.
i83o.
445.
VI,
i
;
Bull.
pi.
,
XXVI
,
t.
2,
p.
Tamise.
— Yarrel,
p. 297.
,
,
,
XXII
t.
— Wingate,
— Selhy,
Fauna
aurantiaco
572.
Trans. soc.
Ferussac
18, p. 18g.
gS. Richaidson
rostro nigro pone nares
dibasni^ris. Nuttal,
la
— Bull.
zool. Journ.,
,
de l'Angleterre, depuis
les côies
Edimbourg jusqu'à l'embouchure de
4° C. DE Bewick, c. Bewick'd
,
p.
illust.
465
rectricibua
1
Al-
;
8
,
pe-
TRAVAUX INEDITS.
Bec demi-cylindrique, orangé
18 rectrices à
à
Sî^S
base. Corps blanc
la
,
queue. Pieds noirs.
la
Nord des deux contiaens. Cercle
polaire
peut-être du
,
Spilzberg.
5° C. TROMPETTE, C. buccinalor, Richardson, Ann. bor.
11,
rostro loto nigro et tuberculato ; rectricibus
24;
464, albus }
pedibus nigris. Nuttal
Bec plus
fort
,
2
t.
370.
p.
,
plus déprimé que chez l'Olor, et en partie
,
plumage blanc, trachée formant un coude sur le sternum.
Des parties boréales de l'Amérique du nord. Terre neuve.
Jusque par 6 "
noir,
1
— Vigors
6» C. ANAToïDE, C. anatoides.
Proc.
,
Cygnus albus remigibus primariis ad apicem
pedibusque
Coscoroba
esp. 7
;
riibris
^
subdepresso
illo lato,
y
Molina
Chili
,
,
21 3.
i5.
1,
nigris ; rostro
tuberculo nudo.
,
— Anas coscoroba
,
Lath.,
rostro exlremo dilatato, rotundato ; corpore albo. Rostro
pedibusque rubris ; oculinigri.
sommet des rémiges primaires
Le bec déprimé sans tubercules.
Plumage blanc
pieds rouges.
,
Extrémité méridionale de l'Amérique
canaux qui morcellent
7° C. A cou NOIR
phea
,
Molina
rj-phus
,
,
Chili
Encjcl.
i
les terres
rubro
;
3. Rostro
Melanocorjmelanoco-
nigricollis
corpore
,
Vieill.
albo; capite colloque
nigris
la tête et la
îles
;
F'oj-.
1 ,
26.
moitié supérieure
,
du cou
rouge de
noirâtre dans le reste.
Malouines
et
Plata, Patagonie et
Terre de Feu.
8° C. NOIR
atrata
,
,
—
lipp, voy. ch.
,
—
Vieillot
Lath, esp. 4- Tota atra
rostro rubescenti.
pi. 108.
C. atratus-
—
Lath.
— Pernetly,
sang dans sa moitié antérieure
Détroit de Magellan
,
,
comprise d'un noir intense. Bec demi-cylindrique
Anas
et
les golfes et les
nigricollis
Voy. 1770.
Corps blanc-luisant,
dans
nigricollis et
108.
,
,
nigricollis.
21 3.
,
esp.
Bec
de cette région.
— Anas
— Anser
— Cygnus
Gui. — Anas
C.
,
,
Anas melanocephala
Bougainville,
noir.
,
— Anas plutonia
,
,
,
gai., pi.
286.
—
margine alarum albo
Scha
w
,
mise. ,
t.
3
;
,
Anser Nouœ-Hollandiœ, Encycl. t. 188. PhilIX.— Labillardière, Voyage à la recherche de La
TRAVAUX
324
Plumage entièrement
INÉDITS.
— Lcsson, Ornith.,
Pérouse, planche en noir.
noir,
pi.
48
fig.
,
i.
premières rémiges ex-
les six
ceptées qui sont blanches. Bec et peau nue de
la
base, rouge
carminé, avec une barre transversale blanche. Trachée-artère
droite
La
comme
dans
Oygnus
le
Diémen
terre de
,
olor,
bords du détroit de Bass.
les
Nota. Pour rendre ce travail plus complet, nous ajouterons
aux citations de M. Lesson celle du travail que M. De Blain,
dans
ville a inséré
la
MM.
Gervais et
Zoologie de la Fai>orite
la
Zoologie.
Rei>ue
^
semblable à celle que
dans
la
décembre i838, p. 307. Quant au Cygniis anasynonymie qu'en donne M. Lesson , est en partie
Zoologique
,
comptes rendus de l'Académie des scien-
du 10 décembre i838, note analysée dans
ces, séance
loides
les
Année i836,
cl.
II,
,
pi.
Eydoux ont
publiée
et
dans notre Magasin de
62
à
76
,
pag. 36. (G.-M.)
Nouvelle espèce de Mollusque du genre Turbo de Linné
par M. KiENER.
^
La magnifique espèce décrite par M. Kiener va être figurée
le Magasin de Zoologie. En attendant que la planche
dans
soit coloriée
,
nous allons donner
description que
M. Kiener nous
Turbo Juurdani^ Kiener.
turblnalâ, imperforalâ
,
phrase latine précédant la
la
a adressée.
— Testa ventricoso-conicâ
lœvigala
spira conicoacutâj anfractibus convexis rotundalis
sim
tenue
siriatis
;
Iricoso
,
i lins
basi
convexo
;
— Hab.
;
transver-
,
longitudinaliler obliquis
;
ultimo anfraclu ven-
aperlurà rotundatâ obliqua
Nouvelle-Hollande.
la
sub-
— De
,
magna
la
,
collec-
M. Jourdan.
Nouvelle
espèce de Plcurotoma décrite par
capitaine
neur
,
sutura subcanaliculalâ separalis
argentea.
tion de
irregularibus
sulcalis
,
epidermi brunneo-fulvâ
,
,
d'état-mnjor
,
chevalier de
la
M.
E.
Doumet
,
Légion-d'Hon-
etc.
M. Doumet nous
figurée dans le
adresse cette nouvelle espèce pour
être
Magasin de Zoologie. En attendant que
le
dessin de son Pleurolome soit gravé, nous donnerons la dia-
gnosc qui précède
sa description.
—
,
TRAVAUX
flavescente
,
INÉDITS.
—
Pleuroloma Deshayesii.
cinctis
fundè
Hab.
sulcis
fisso
?
;
ad suturas vix depressis;
,
zonâque bicarinatâ
,
aperturâ oblongâ
;
fusco
,
flammulis longjludinalibus et albescenlibus spar-
slm uiidulalâ; anfraclibus convexis
exilibus
SaS
Testa elongato-lurrilâ
,
albida
caudâ longi'uscula,
sans doute
supernè complanatâ
et
labro subdenticulato
pro-
,
ad basim flexuosâ.
Chine , ayant été trouve
gracili
mers de
les
;
la
,
parmi diverses coquilles provenant de cette
localité.
Notes sur quelques Coléoptères recueillis en Galice , par le
voyageur Deyrole et description de trois espèces nouvelles,
par M. H. Gory.
,
M. Deyrole,
frais
nous
qui a entrepris un voyage en Portugal
d'une société d'actionnaires!, dont je
un second envoi
faire
;
N°
I
errans.
les
il
aux
se trouve encore
:
je vais
plus intéressantes et décrire les nouvelles.
Carabe nouveau. Je
:
où
,
vient de
,
compose en grande
cet envoi se
partie d'espèces prises en Galice
mentionner
fais partie
— N° 2
Sierra de Caniza
,
à
deux
nom
lui ai assigné le
Carabus melancholicus.
:
de Carabiis
trouvé dans
Il l'a
de Portugal.
lieues des frontières
la
—
N" 3 Carabus lineatus de Dejean. Grande et magnifique espèce
qu'il a prise dans la Sierra de Tranquera
au sommet de la
montagne.
N" 4 Carabe nouveau je l'ai nommé Carabus
:
,
—
galicianus.
•
Il l'a pris
descendent de
et juin.
dans
le
l'a pris
en abondance
Sierra de Perraehe
:
:
sous les pierres
Carabus nouveau. Je
en juin
Il l'a pris
,
dans
la
rufipennis
,
,
la Sierra
Il a pris cette
:
au
,
soleil
de Perraehe.
—
cel-
—
nom-
N" 2i Palrobus
nombre au pied de la
N* 4^ Cyminlong des ruisseaux.
pierres et les mousses dans les endroits
Cymindis alternans de Rambur
mêmes
en mai
Carabus
:
—
:
nombre sous les
humides.
N" 4?
dis miliaris. Il a pris cette espèce en très-petit
les
,
M. Dey-
espèce en grand
également en grand
Sierra de Perraehe, le
dédié à
— N* 6
sur les montagnes élevées.
pris
l'ai
Sierra de Perraehe
en juin dans
Chlœnius dhes.
bre en Galice
long des ruisseaux qui
le
,
voisinage des eaux stagnantes.
tibericus.
N° 20
la
— No 5
role qui
,
,
—
fort jolie espèce
endroits que la précédente.
— N"
ijS
:
,
^
prise dans
Sphenopieraj
TRAVAUX
226
nouvelle que
INEDITS.
nommée Sphenoptera
j'ai
prise en Portugal sur les chardons.
Elle a été prise dans
saliccti. Jolie
la vallée
de Lunada.
espèce assez rare
— N°
Perrache. — N" 33
de Lunada.
loi
1
:
:
celdbcrica. Elle a été
— N° 79
prise
,
Emus
que
j'ai
nommé
nombre
sur une colline de la
— N° i55 Geotrupes glabra— N* i52 Chasmatopterus
— N* i83 Mastigus nouveau
en
:
hirlus. Pris
:
Galice.
:
Prolongalus,
dans
les broussailles,
sont
les
leur
la vailée
une très-belle variété pourpre de Geo-
tus. Pris en Galice.
,
:
également dans
Sierra de Perrache seulement.
les prairies
Anlhaxia morio.
Anthaxia
hirlus. Pris dans la Sierra de
trupes vcrnalls. Prise en grand
dans
:
— N° 80
Il
,
grand nombre
a été pris en
en Galice.
— Voilà
à
peu près quelles
espèces les plus remarquables prises par ce voyageur,
nombre
est très- borné, ce qui fait regretter qu'il
pas avec plus de soin
à la
ne se
inconnues dans un pays qui a été jusqu'à présent
Carabus Errans , Gory. (Galice.
peu exploré.
si
— du cabinetdeM. Gory.)
—Oblongo-ovatus^ supra nigro-cyaneas vel brunneus
tris ocatis
livre
recherche d'espèces qui doivent être
valde crenato-striatis
oblongis eîevatis triplici série.
,
;
ely—
punctisque impressis vel
— Long.
glig. larg.
:
Cet insecte est voisin du C. catenidatus, mais
il
:
31ig. 1/3.
s'en distingue
facilement par sa forme moins ovale et les stries ]des élytres
beaucoup plus
faibles. Il varie
pour
noir bleu, tantôt d'un brun foncé.
rides irrégulières et peu
mens entre
couleur
la
marquées avec deux légers enfonce-
,
mandibules] et
les
le
un peu pubes-
noirs et assez saillans. Corselet plus large que la
que large, couvert de
tête, aussi long
qui
fortement
quatre premiers arti-
cles des antennes noirs, les suivans brunâtres et
Yeux
tantôt d'un
les antennes. 'Dernier article des palpes
sécuriforme. Palpes
cens.
,
Tête couverte de petites
petites rides irrégulières
rugueux, avec une ligne dans son milieu
est peu échancré antérieurement, les bords
font paraître
très-peu sentie
;
il
latéraux sont assez relevés
,
surtout vers
les
angles postérieurs,
qui sont prolongés en arrière et forment un angle assez arrondi. Ecusson en demi-oercle avec une ligne au milieu et
fort
point enfoncé de chaque côté. Elytres plus larges que
corselet, ovalaires
,
moins convexes que dans
le
un
le
C. catenulatus,
,
,
.
TRAVAUX INÉDITS.
Zz'J
couvertes de très-faibles stries sur lesquelles
gée de points enfoncés qui
il
jy a
comme
les font paraître
une rancrénelées.
Elles ont, en outre, trois lignes de points enfoncés sur les
trième
,
qua-
huitième et douzième intervalles. Dessous du corps et
pattes d'un noir assez brillant.
Cette espèce a été prise par le voyageur Deyrole dans la
Sierra deCaniza en Galice, à
tugal
;
Carabus Deyrolei
— Oblongo-ouatus
strils subtilissimè
Long.
,
lieues des frontières
:
6
Gory.
,
(
de Por*
C. catenulatus
Galice.
nigro-cj'-aneus
,
,
—Du
cab.
de M. Gory.)
elytris punctato-striatis
punctatis punctisque oblongis triplici série.
lign.; larg.
:
3 lign. 1/2.
Celte espèce ressemble à
mais
deux
elle doit être placée après le
en l'examinant
,
la
première vue
,
au C. arcensls
espèce bien distincte. Le corselet est plus long que celui
C. arvensis
,
on reconnaît quelle doit former une
du
et ses angles postérieurs sont plus prolongés; les
,
stries des élyires
sont beaucoup plus petites et visibles à la
loupe seulement. Tète un peu
rides irrégulières et peu
longitudinaux entre
riforme dans
les
les
al
longée
marquées
,
j
couverte de petites
avec deux enfoncemens
yeux. Dernier
article des palpes
deux sexes. Antennes
|)lus
sécu—
longues que
la
moitié du corps. Mandibules, palpes et les quatre premiers
antennes noirs,
articles des
les
Yeux
gla-
la tête,
plus
suivans pubescens.
bres, arrondis et saillans. Corselet plus large que
long que large, assez fortement ponctué, surtout près des
bords latéraux, avec une ligne longitudinale assez sentie sur
son milieu
,
et
de chaque côté de
la
base, près de l'angle pos-
térieur, une impression droite et rugueuse
cré antérieureraont
,
;
il
est
peu échan-
ses bords latéraux sont relevés, surfout
versles angles postérieurs, qui sont prolongés en arrière. Ecus-
son triangulaire, couvert de rides lou^ituliua'es assez
quées. Elytrcs plus birges que
striées,
et
les
très-finement ponctuées
douzième
si
ries sont
bords iatcra
ix
mar-
corsc'el en ovale allongé
le
;
les
(lu^itrième
,
interrompues par des points enfoncés
sout élevés et
ques rangées de points relevés
,
^
huitième
;
contre eux l'on voit quel-.
irrégulièrement
disposés
;
TRAVAUX
328
parmi lesquels
pâlies noirs
,
il
y en
INÉDITS.
ces dernières avec quelques points.
Celte espèce a été prise par
un
je nie fais
Dessous du corps el
de plus gros.
a
plaisir
de
voyageur Deyrole
le
dédier
la
il
;
l'a
auquel
,
trouvée assez comn\u-
juin dans la Sierra de Perrache, dans le voisinage
némcnt en
eaux stagnantes. Elle doit cire placée immédialement
des
après C. arfensis.
Mastigus prolongatus
elflris
Gory.
,
(
Galice.
— Du cabinet de
— Oblongo-ofatus nigro-pubescens
Larg.
acuminatis. — Long. 2
M. Gory.
,
)
puncfatus
,
lign. 3/4.
:
i
:
lig.
Noir un peu pubescent. Tète large, aplatie, creuse entre
yeux; ceux-ci arrondis. Antennes avec
les
noir
let
,
les autres
d'un ferrugineux obscur
et
le
premier
gibbeux arrondi antérieurement, coupé droit
postérieurs carrés
angles
il
;
article
pubescent. Corseà la base, les
très-finement rugueux et a
est
élevé en avant sur son milieu. Elytres en ovale
lui petit trait
allongé, pointues et prolongées à leur extrémité. Elles sont
très-finement ponctuées et couvertes d'une petite pubescence
cendrée. Patte d'un ferrugineux très-foncé, très-pubescentes.
Celle espèce a été trouvée par
dans
broussailles
les
damment.
il
l'a
voyageur Deyrole en Galice
le
prise
une seule
Elle doit être placée après le
abon-
fois assez
M. palpalis.
sur un Brenthide de Madagascar, par
Note
M.
,
M. Gory.
Chevrolal, dans un petit travail sur les Brenlhides de
dagascar, publié dans cette Revue année 1839, n»
connaître vingt et une espèces
nouvelle dans
ma
collection
,
je
;
trémité
,
mandibules du mâle très-longues
trompe dans
la
femelle
trémité. Tête assez grosse el
en a
m'empresse delà publier
:
,
,
,
lisse,
Mafait
venant d'en découvrir une
de compléter autant que possible ce travail.
jirrlienodes bipunctatus, Gory. Long.
"^
Noir
6
lig.
,
Larg.
:
1
afin
lig.
arquées à l'ex-
arrondie et bifurquée à l'ex-
avec un enfoncement sur le
milieu dans les deux sexes, après l'insertion des antennes. Yeux
assez saillans
,
arrondis el glabres. Antennes insérées au dessus
des yeux, de onze articles,
le
premier le plus long,
les
deuxième,
troisième, 'quatrième et cinquième presque égaux; lessuivans
TRAVADX INÉDITS.
SSÇ)
un peu plus longs.
Corselet d'une forme obloiigue conique, lisse
nvec un bourrelet
à
son bord postérieur. Elylres allongées paral-
ponctuées, carrées et tombant brusquement à
lèles, striées et
l'exH-émité, avec un petit point rouge sur chacune, placé vers
deux
les
tiers
de leur longueur. Pâlies robustes, cuisses ren-
avec une dent à
flées
presque égaux
,
la
partie interne des antérieures. Tarses
garnis en dessous d'une pubcscence soyeuse el
jaune.
Cette espèce doit être placée après 1'^. vulsellatus de
Schœn-
herr.
Note synonymique sur les Cerambycins
décrits par
M. Germar
,
dans son Insectorum species noi>œ aut minus cognilœ descripdonihus illustralœ
M,
le
,
Halœ^ 1824.
docteur Germar, professeur de minéralogie à Halle,
connu des entomologistes par un grand nombre de travaux
importans très-estimés
a bien voulu nous adresser la
,
suivante, pour rapporter aux genres de
dans
les
les
Annales de
Longicornes
rieurement,
à
d'une grande
faire plaisir
la
M.
Société entomologicjue de France
,
tous
dans son ouvrage, publié anté-
qu'il a décrits
Halle, en «824» Ce petit travail pouvant être
aux entomologistes
utilité
en l'insérant
,
nous croyons leur
ici.
Les Cerambycins décrits par moi dans
cies noi'œ
note
Serville, publiés
les
Insectorum spe-
appartiennent aux genres suivans de
N° 61 5. Prionus acanlhopus
,
M,
Serville
Ctenoscelis acanthopus
:
Serv*
,
616, Prionus gagatinus, Mallodon, 617. Prionus megacephalus,
Mallodon»
t)i
8.
Serv» 620.
Prionus Pallasii, Pyrodes speciosus, Oliv.
Lamia scrupulosa
var, minor. 619.
Lamia
trinoiiosa,
Acanthoderes. 622.
Lamia
628. Lamia seniculus
,
,
Dryoctenes caliginosus
Oreodera. 621.
dorsalis. jEdilis
Lamia
,
elliptica,
signatus
,
Serv.
Anisopus (nom générique déjà usurpé
M. Meigen). Lamia umbrosa Leiopus. 624. Lamia conLeiopus, 626. Lamia bicuspis Acanthoderes. 627.
Acanthoderes. 628. Lamia scopifera
Lamia jaspidea
Anisocerus scopifer, Serv. 62g. Lamia luberosa, Leiopus,
Oncideres. 63 1. Lamia mutilala.
63o. Lamia albisparsa
par
spcrsa
,
,
,
,
,
,
j
TRAVAOX INÉDITS.
530
Lamia Jistalator , Monoliammus , An
riisticator, Fabr. ? 633. Lamia scilula, Leiopus. 634- /.«//«'a
manuelata Steirasioma. 635. Lamia sannio Pogoiiocerus.
Pogonocerus. 637. Lamia ulcet-osOf
636. Lamia ludicra
Oncideres. 638. Lamia vomicosa, Oncideres* Lamia saga
632.
Pogonocerus.
^
,
,
j
même. 639. Lamia implui'iata, Oncideres. 640.
Desmiphora.
Lamia cana (Rallia. 642. Lamia intonsa
Callia. 31. Dalmann l'a décrit sous le
643. Lamia axillaris
Daim,,
la
,
,
,
même nom.
646. Saperda leucospila
Colobothea Cassandra
,
,
Saperda musifa Colobothea. 648. Saperda pœcila^ Colobothea. 649. Saperda lanijîca, Spathoplra.
65o. Saperda crm/cornj.f, Spathoptera. 65 1. Saperda penniServ.
Daim. 647.
,
,
Saperda cirrata, Spathoptera, J'o^.
cornis, Hippopsis. 652.
dasfcera, Kliig. 654- Saperda capreola, Phœbe. 656.
perda
cam^ Phœbe. 658. Saperda
genre Apomecjna. ôSg.
Callichroma ventrale y Orlhostoma.
660. Callichroma ruftv entre, Oithostoma,
abdominale, S
rv.,
Sa-
punctigera , voisine du
et
peut-être Orlhost.
Schœnhtr. 661. Callichroma hœmorrhoi-
dalcy Orlhostoma. 65a. Callichroma aurigena, Chrysoprasis.
663. Callichroma aierrimum
Listroptera, 664. Callichroma
,
collare, Rhopalo'phora sanguinicollis, Serv. Callidium bicolor,
Cerambjx setlaius Aiioplisus. 666. Cerambyx
Cerambyx zonatus, Sahlb. Mallosomaelegaus,Serv.
667. Cerambjx Melsheuneri, Anoplistes. 668. Cerambyx lyFabr. 665.
,
vinculatus,
ci for mis
y
Pteroplatis Dej.? 671» Lissonotus gagatinus
,
l\ha-
chidion, mais différent du R. nigrita. 672, Stenocorus Q-punctatus,
CoccoderesDtj.? 673. Stenocorus pai>idus, Malacopterus
pavidns, Serv. 674- Stenocorus plicicoltis
Stenocorus steosus
,
Elaphidion. 676.
,
Criodon. 676 Stenocorus cor^'inus
don. 677. Stenocorus lippus
rent du fl.iyo-signatus
,
Trichophorus
,
,
,
mais bien
Criodiffé-
Serv. 678. Stenocorus megacephalus,
Malacoplerus. 679. Stenocorus aner, Miilacoperns. 68i. Ste-
nocorus Andrece
,
Ibidion.
68
1
.
Stenocorus larsicollis,
687. Callid ium sanguinicolle. Par
le
leux et ses paltei postérieures allongées,
Clytus
;
mais
les élytres héri<sées
Ibi^lioii,
«orsilet presque globuil
s'accorde au genre
de longs poils ne se rétrécis-
sent pas et ue sont pas tronquées au bout, et elles recouvrent
TRAVAUX INÉDITS.
33 1
l'abdomen partout. Le Callidiam ignicolle^ Say, semble peu
ou non différent. G88. CalVuUiun niinialum. Il a aussi le corglobuleux, mais
selet presque parfaitement
rieur.îs
un peu vers
poils s'élargissent
pattes poslé-
les
Les élytrcs hérissées de longs
ne sont pas allongées
le
bout. Callid. sulurale et dis-
coideuniy Say, seront des espèces voisines, et on les peut réunir dans
un genre
particulier.
689. CalUdium bisignatiim
^
Clytus setiger, Stenocorus conspieuus Perty.
Eriphus. 690.
Stenygra tricolor,
691. Clytus aspericollis
Serv.
,
Clylus
erythrocephalus, Fabr.
Quelques amateurs regretteront, peut-être, que M. Germar
aux genres indiqués par
n'ait pas aussi rapporté ses espèces
M. Dejean, dans le catalogue de sa collection mais
les
;
que
logistes travailleurs savent
impossible
la
,
parce qu'il faudrait apporter sa collection
comparer avec
celle
M. Dejean
de
et inutile
;
genres n'ont aucune valeur scientifique
caractérisés et qu'ils ne sont établis
:
à Paris et
parce que ses
,
puisqu'ils ne sont pas
,
que sur de légères
rences de faciès jugées au premier abord,
dit
entomo-
cela est impossible et inutile
comme
l'a
diffé-
fort bien
M. Burmeister, dans son rapport sur les travaux entomoloWeigmann. Trad. dans la Revue
giques en i836 (Arch. de
entom.
,
par Silbermann
,
liv,
5, p. 5),
tageons à cet égard son opinion quand
reste, nous par-
que
«
tant
que
nouveaux genres ne seront pas publiés
caractères de ces
noms ne peuvent
Du
dit
il
appartenir à la science
,
si
l'on
ne veut
dégénérer l'entomologie en une simple tradition»
»
Dedx nouveaux genre d'Hémiptères
,
géocorises
,
les
ces
faire
(G. -M.)
par M.
De
Spinola.
M. de Spinola nous adresse , pour être publiées dans le
Magasin de Zoologie, les descriptions très-détaillées et les
figures de deux genres des plus curieux, appartenant à sa tribu
des Aradites. Le premier de ces genres
dus
1
est
distinct
de toutes
les
quatre articles, dont
renflé
,
qu'il
nomme Phri
0-
formé avec un insecte du cap de lionne-Espérance,
en poire
,
Punaises C)nnues pir ses .'•ntennes de
le
premier est très- court,
plus grand
,
le
le
second
troisième faisant à lui seul les
,
33a
TRAVAUX INÉDITS.
deux
renflé
de
tiers
longueur de l'antenne
la
,
très-mince à
en massue àrcxtrémité,et portant au bout
article qui est
d'une petite
extrêmement
petit et grêle
et offre l'apparence
Phricodus histrix
clair
Chelochiriis atrox
membraneuse des
dans
Spinola
,
brun en dessous
difficulté
remarquable par
,
,
long de 7 lignes
élytres.
— Hab.
—
Java.
Laporte aurait été obligé de
la
eut voulu être conséquent
pris
M. Burmeister
Coréodes
articles
s'il
,
de
au rostre,
m'échappe
,
je
,
type est le
noir en dessus
,
En
,
suivant
ma
se place sans
pu également songer a
aux
trois
Mais M. de
l'importance qu'il a donnée
à
tarses
,
ocelles au vertex.
mon
elle.
réunir avec les Phymatides
ne m'exposerai pas
deviner ce que
et
conformation des pattes antérieures.
la
aurait
deux
an-
jambes
la placer à côté d'autres in-
eut persisté a refuser à ses
tarsiens et
les
famille des Aradites, dont elle a le faciès et
sectes qui contrasteraient visiblement avec
au caractère
etc.
ses cuisses
que
ainsi
,
M. de Spinola, notre Géocorise
la
est
avec trois taches blanchâtres sur la partie
dont on ne saurait l'éloigner sans
s'il
)
un corps allongé
de fortes épines au côté interne. L'espèce unique
dit
Spin.
ponctué de noirâtre. Sa
C/jc/oc/ijra^, offre
térieures extrêmeiit renflées et armées
méthode,
,
de son corselet sont armés de fortes épines,
et est surtout
,
(
d'un gris
Le second genre, nommé
et assez étroit
^
"
trois lignes,
lêle et les côtés
et
sa base
quatrième
soie.
La seule espèce de ce genre
longue de
,
le
placer dans ses
la
Membranacés quatre
deux pelottes aux crochets
Trop jaloux du temps qui
a le perdre
en cherchant à
Chelochcirus serait devenu sous
sabre
le
tranchant de M. Blanchard, et sous la main de ceux qui re-
poussent
nériques.
,
comme
Il
lui
,
la
plupart des nouvelles divisions gé-
n'app:irtient qu'à
eux de voir
rinthe inextricable de leur pêle-mêle sans
clair
fin.
dans
le
laby-
Je pense que
notre insecte s'y trouverait partout également bien et égale-
ment mal. Au
fait,
visagent qu'une
minime
cieusement analysé
fient
à
,
synthèses,
ces
qu'elles sont prématurées
,
présomptueuses, parce
incomplètes
sujettes à erreur,
des principes arbitraires
,
parce qu'elles n'en-
de ce qui a été
partie
,
conscien-
parce qu'elles se con-
qui n'ont
pas eu de
dé-
,
333
TRAVAtIX INÉDITS.
n'en auront peut-être jamais, sont tout
mûnsiratîon et qui
ce qu'on peut oser de pire en entomologie
trograder
la
science
DiAGNosE des
genre
elles
si
,
le
lieu d'être
deux
,
ailes est
anguleux dans
dices sont aussi plus massifs.
celte secliou
ré-
elles feraient
du sous-
,
diffère principalement des Eschnes,
bord anal des secondes
deux sexes, au
;
pouvoir.
De Sélys-Longchamps.
par M.Edni.
Le genre Anax de Leach
en ce que
le
européennes à^yEsclina
trois espèces
Anax ,
en avaient
Une
arrondi dans les
Les appen-
le m;lle.
seule espèce européenne de
l'yE. forniosa. est décrite- Voici la diaguose des
une
autres, dont les caractères détaillés se trouvent dans
Description des Libellules d'Europe
que
,
publier et
je vais
qui est déjà sous presse.
^schna {Anax) formosa
1.
de Chap.
)
verdâtre à
— Thorax
la
Azarea T.
Abdomen bleu azuré
Vanderlinden
^
vert, sans lâches.
{
^
base, avec une strie noire dorsale anguleuse. Les
deux appendices
anals supérieurs presque spatuliformes, ciliés
en dedans avec une ligne médiane élevée, leur pointe tron-
quée,
l'intérieur égalant
segment de l'abdomen
,
eu longueur la moitié du dernier
carré long tronqué. Parastigma très-
de l'Europe, depuis
— Habite une grande
— Vole en
— Mâle. —
Mschna [Anax) Parthenope, De
partie
allongé.
l'I-
jusqu'en Angleterre.
talie
juin.
Sélys.
2.
Thorax
azuré
anals
La
lâcheté.
avec
une
base et une partie
dorsale
strie
supérieurs
à
peu près
térieur très-court en
de l'abdomen bleu
anguleuse noire. Appendices
comme
chez
la
Forniosa. L'in-
forme de bourrelet arrondi
peine visi-
à
en dessus. Parastigma médiocrement allongé.
ble
prise sur les rives
du
lac
Averne
,
près de Naples
,
,
tre.
Appendices anals supérieurs glabres,
— Je
le
l'ai
lo mai.
— Mâle. —
mediterranea
De Séljs.
3. Mschna ( Anax
Abdomen avec une si rie noire dorsale anguleuse la
)
,
base bleuâ-
pointus à leur
ex-
trémité, qui est précédée d'une sorte de tubercule élevé; l'inférieur triangulaire, pointu, égalant en
dernier segment
Je dois à
;
longueur
la
moitié du
par;istigma très-allongé.
M. Barthélémy,
directeur
du Musée de Marseille;
TRAVAUX INÉDITS.
334
l'unique individu que je possède de cette espèce remarquable.
Il
m'a
par
les
pèces.
de Provence
époques sur
à certaines
et semblait venir
,
de
la
mer , apportée
du sud.
vents
me
Je
très-commune
dit qu'elle était
les côtes
borne aujourd'hui à signaler
La femelle de
mâles des trois es-
les
Parthenope se distingue de
la
la
Formosa
à sa taille. Celle de la Medilerranea m'est inconnue.
Nouvelles observations sur
Voici ce que nous
sujet de ces
insectes
( Reflue Zool.
une
flatteuse
,
1
les Slélides
,
par
M. Maximilien
le
6 novembre, au
De Spinola.
écrit M. De Spinola,
83g
,
Depuis
«
:
p.
3o5
ma
,
)
ma
publication de
la
note
manière de voir a reçu
M. Oken
confirmation par l'autorité de
qui
,
ayant étudié l'individu sujet de nos observations, a reconnu
spontanément, dans
les
diaires et postérieures
,
la famille des
corps attachés a ses pattes intermé-
les
Orchidées.
corps poUinifères d'une plante de
M.
Passerini a fait, de son côté, une
découverte qui porte une nouvelle atteinte au système de
M. de Sainl-Fargeau.
Il a
prouvé que
la larve
de
grande
la
Scolia liorlorum vit aux dépens des larve de VOrjcles nasi-
donc parasite
cornis. La Scolie est
ces épines tarsiennes qui sont
poxjlon
est fouisseur
si
quoique
,
quoiqu'elle soit armée de
,
propres à fouir, et
le
Tri-
Que
ses tarses soient inermes.
conclure de tout ceci? C'est qu'il faut en revenir aux premières
vues de Latreille sur
thode
comme un
comparlimens dans
toute la boiserie.
II.
les
Hyménoptères
et considérer sa
,
mé-
cadre auquel on peut adapter de nouveaux
l'intérieur
,
mais dont
faut conserver
il
»
ANALYSES D'OBVHAGES NOUVEAUX.
Recherches sur
les
ossemens
fossiles
,
etc.
,
par
Georges
CcviER. Quatrième édition, revue et complétée au
de notes additionelles
et
d'un supplément
teur; approuvée et adoptée par
le
laissés
conseil royal de l'In-
struction publique, (lo volumes in-8», avec
formant deux
forts
volumes. Paris.
moyen
par l'au-
Edm.
un Allas
in-4''
d'Ocagne.)
Cette nouvelle édition du plus bel ouvrage de Cuvier
,
est
,
ANALYSES d'oDVRAGES NOUVEAUX.
acluellemeat terminée
c'est
:
ques doivent posséder; car
consignés jusqu'à présent
un
c'est
335
que toutes les bibliothè-
livre
dans ce livre que se trouvent
connus sur l'ancienne popu-
les faits
lation animile de notre globe. L'édition in-S" est bien plus
que
facile à consulter
qui l'ont
celles
précédée; car c'est la
une explication des planches. Dans les édiantérieures, le texte contient le renvoi aux figures à me-
seule qui possède
tions
sure qu'il est question des parties qu'elles représentent
,
sorte que
telle
ou
figure de telle
ticle
sur
les,
l'Éléphant
Au moyen
planche,
telle
du Cheval
,
,
etc.,
tout celui qui traite de
pour arriver à l'endroit cherché.
de l'excellente explication des planches donnée dans
M. d'Ocagne
voit de suite ce
,
cet inconvénient n'existe plus
que représentent toutes
immédiatement au courant,
on
:
les figures, l'on
est
peut éviter des pertes de
et l'on
fort désagréables et des recherches pénibles.
Outre cette explication des planches
très-commode
les
en
faut lire souvent tout l'ar-
il
fémurs par exemple, ou
l'édition de
temps
de savoir ce que représente
l'on est pressé
si
,
le texte a été corrigé
,
qui rend l'ouvrage
,
avec un soin extrême
épreuves ayant été revues par plusieurs personnes avec la
en résumé
plus grande minutie
;
et le plus intéressant
que
,
c'est l'ouvrage le plus utile
l'on puisse étudier;
il
est surtout in-
dispensable aux personnes qui s'occupent de géologie
tomie comparée
et
,
d'ana-
(G. -M.)
de zoologie.
OsTÉOGRAPHiE OU description iconographique comparée du squelette et du système dentaire des cinq classes d'animaux vertébrés récens et fossiles
à la géologie
,
par
,
pour servir de base
à la zoologie et
M. H. -M. Docrotay de Blainville. Ou-
vrage accompagné de planches lilhographiées sous sa direction, par
libraire.
M.
J.-C.
Werner.
(
Paris
,
Arthus-Bertrand
Les deux premiers fascicules de cette importante
des
singes
de
et utile
entreprise
ont paru
monde
de ceux du nouveau. Les planches in-folio qui
et
,
)
;
ils
traitent
accompagnent sont de l'exécution
des objets pour
la
la
l'ancien
les
meilleure et représentent
plupart encore inédits. C'est une entreprise
ANALYSE D'onVRAGES NOUVEAUX.
336
qu'on ne saurait trop encourager et qui fera connaître aux
zoologistes et
aux géologues
,
giques et paléontologiques du
ceux avec lesquels
que
en rapport
est
il
ce
les
collections ostéolo-
muséum de
,
Paris
,
même
et
de
renferment de plus pré-
cieux :'elle en rend pour ainsi dire l'acquisition possible à toutes
les
personnes chargées de l'enseignement de
naturelle
l'histoire
ou occupées de son étude.
La troisième
livraison
niur de Linn.) et
la
traitant des
,
Lémuriens (genre Le-
quatrième faisant connaître
Primates
]es
en général sous le rapport de leur classification, de leur ancienneté à
la
surface de
terre et
la
de leur distinction géogra-
phique actuelle, vont paraître; nous en rendrons compte en
même temps, et nous parlerons du plan de M. de Blainville
pour arriver
brés
à l'histoire de
et des faits
,
des verté-
chaque ordre de
la série
qu'il ajoute à
ceux que
nouveaux
l'on pos-
sédait déjà sur les Primates,
Nous devons
donner
toutefois à l'obligeance des éditeurs de pouvoir
les détails
suivans sur quehjues points de ï'ostéogra-
phie de I'Aye-Aye, détails qui feront partie du prochain fascicule.
<<
Les os du carpe de l'Aye-aye ou Cheù'om/s
pas encore décrits) sont au
presque généralité des Primates
dont
le
semi-lunaire
Indris (i),
le
la
est
(
qu'on n'a
nombre de neuf, comme dans
;
même
quatre à
la
le
trapézuïde, est
,
plus développé que dans les
seconde, également de quatre, et en outre
scaphoïde et
la
première rangée
un
entre
,
os intermédiaire considé-
rable.
Pendant que je m'occupais de l'ostéographie de l'Aye-aye,
ayant
fait
chercher dans nos collections tout ce que nous pos-
sédons du squelette de cet animal, M. Laurillard
galeries
d'Anatomic
,
garde des
,
m'a remis, parfaitement étiquetés
quatre os principaux du tarse, c'est-à-dire l'astragale
(1)
,
,
les
le cal-
M. de Blainville décrit et représente avec soin les âges adulte
du squelette et du système dentaire de Plndii, qu'on ne con-
et jeune
naissait pas encore.
Une
antre observation intéressante de
M. De
Blainville est l'exi-
stence de deux mamelles inguinales dans VAye-Aye, au lieu d'être
pectorales. Chez le Galago
,
le
Tarsier et le
contraire, trois paires de mamelles,
comme
Maki nain
,
il
signale,
au
chez certains Carnassiers.
ANALYSES d'oUVRAGES NODVEAOX.
canéum, le scaphoïde
et que M. Cuvier avait
de
peau bourrée de
la
d'abord
le
cnboïde
et le
,
savoir
;
que
:
le
sont presque aussi longs que dans
Ils ont,
du
bustes,
ce qui
reste, à
des membres
disant
en
,
,
ils
sont plus ro-
proporlionellement
que
les belles
la
parties caractéristiques
la
plan-
l'ostéographie de ce dernier. »
à
planches qui accompagnent cet ou-
vrage sont dues au crayon de M.
mol
forme
pourra s'en assurer en comparant
che exclusivement consacrée
En
moi
scaphoxde
Tarsier et les Galagos.
le
même
la
et le
avec les os du tarse de l'Aye-aye dans
)
extraire
qui n'était pour
calcanéum
du Galago (planche des
tarse
fait
os de l'avanl-bras et
paraître encore
fait
comme on
plus courts,
du
peu près
les
,
colleclioude zoologie, comnïe j'avais
la
Dès-lors
qu'une présomption
33^
ne connaissais pas
je
dès long-temps sans doute
,
moi-même pour la tête les
j'ai pu confirmer ce
fait
carpe.
figure
que
,
Werner
c'est,
,
d'un seul
faire l'éloge.
Leçons sur
l'histoire naturelle des corps organisés,
au collège de France, par M. G. L. Dovernoy.
professées
—
Ptiris
,
iSSg, in-8° de io6 pages.
Cette brochure ne contient que les quatre premières leçons
du savant professeur
dans
le
but de
;
il
s'est
déterminé
fession de foi sur ses doctrines
son enseignement.
Il se
,
imprimer ces leçons
a
faire connaître l'état actuel
de
la science, sa
et le plan qu'il a
pro-
adopté pour
M. Duvernoy dans son
pourrait, dit
avertissement, que ce fascicule fut suivi de plusieurs autres,
comprenant des
et
sujets
nombreux
et
que
variés
j'aurai traités,
qui m'auront donné l'occasion d'exposer des vues nouvelles,
ou des
faits
nouveaux ou peu connus
intérêt a répandre
de plus en plus
,
que
la
science
et à consigner
aurait
dans ses an-
nales.
La première leçon de M. Duvernoy comprend
du cours
et
,
et la partie
anatomique de
principaux progrès de
deuxième leçon
la
le
programme
l'esquisse des derniers
science des
corps organisés
La
Physiologie proprement ditCy ou
biographie. La troisième a pour titre : Suite de l'esquisse hisest intitulée
:
torique, partie systématique . Enfin, la qniitriëme estinlilulée:
Analyse d'ouvrages nouveaux.
338
fin de V esquisse historique^ suite de C histoire systématique des
êtres existans^ espèces détruites.
d'analyser des leçons aussi substantielles
Il sérail difficile
contentons nous de dire que
M. Duvernoy
le seul naturaliste en état, par ses connaissances
présenter
les
progrès de
élevé et d'une manière aussi claire
Nous croyons que
aussi savante.
puisse donner à
M. Duvernoy,
c'est
aussi
phylosophique et
aussi
,
le plus
de
positives,
un point de vue
science sous
la
;
peut-être
était
grand éloge qu'on
de dire qu'il
montré,
s'est
en tous points, digne de succéder au grand honune tlout
il
fut
le collaborateur et l'ami.
Dans un post-scriptum placé
à la suite
des not(
s <[ui
pagnent ces quatre leçons, M. Duvernoy motilre
miers travaux scienliiiques datent de 35
4°
à
accompre-
(|ue ses
î""*
*^^
^
qu'ils
sont restés, en pnrlie, inconnus aux jeunes et heureuses nota-
de
bilités
cause de leur date, soit parce qu'ils
la science, soit à
n'ont pas été précisés, pour une partie du moins de ceux qui
concernent sa coopération aux leçons d'analomie comparée.
Hous
trouvons que M. Duvctnoy est
pour CCS jeunes
ici
heureuses nolabililés^ et
et
par tiop induli^ent
si
ses
travaux n'ont
pas été connus d'elles, c'est plus lot parce qu'elles n'ont pas
su
les étudier,
ou que tout leur temps a été employé a brocher
des mémoires dont
la
quantité supplée a
la
qualité, afin d'ar-
river vile, sauf à voir leurs découvertes consignées duns des
ouvrages anciens
ne connaissaient pas ou qu'elles
qu'elles
,
(G. -M.)
feignaient de ne pas connaître.
—
Zoologie du voyage du Beagle sous le comThe zoologï.
mandement de M. Fitzroy pindimt les années 833 à 856.
1
i
,
Iu-4°,
don
,
fig.
,
i"^ à 3* part.
iSSg. N"
I
I
à
Oiseaux, par yo^/t Gocld. Lonr
à 5.
Ces cahiers comprennent
pi.
,
les
pages
i
à
56 du texte
et les
3o. Les figures sont très-bien lilhographiécs et parfai-
tement coloriées. L'auteur donne des observations inléiessanlcs sur les espèces qui ont été trouvées pendant ce
il
discute leur
synonymie,
jnœufs, décrit avec détail
fait
voyage;
connaître ce qu'il sait de leurs
les espèces
nouvelles et en
donue de
SOCIÉTÉS SAVANTES.
bonnes
quand
Nous reviendrons sur
figures.
SSg
cet important
nous sera parvenu.
il
Tableau de
Romand
l'aile
(G. -M.)
supérieure des Hyménoptères
membre de
,
la
ouvrage
M. De
^'^^s^r
Fran-
Société entomologique de
ce, etc. Paris, 1839.
Le
travail
de M. De
Romand
thode de Juriue, perfectionnée,
l'ordre des
x"
Hyménoplères.
se
Il
est
une application de
mé-
la
tous les genres établis dans
à
compose
D'une introduction en forme de
:
lettre
,
dans laquelle
l'auteur, après avoir exposé les motifs qui l'ont déterminé à
l'entreprendre, en démontre
ment
à la
l'utilité
pour arriver plus facile-
connaissance des genrco.
2° D'un tableau dans lequel sont figurés
28 types
d'ailes
supérieures, avec une couleur différente pour chacune des parties
le
qui constituent leur charpente. Ainsi sont coloriés, savoir
bord apical
en rouge
,
postérieur, en vert
;
le
bord costal, en noir;
les nerf^ures
;
neri'ures récurrentes
,
en
\i\\ine.
courantes
^
la
tous les
Hyménoptères connus, non seulement
et
les
seule inspection desdites ailes, rapporter facilement
mais à leurs tribus, et
,
,
Avec ce tableau, on peut,
d'après
familles
en bleu
:
ùord
le
telles
que
même
celles des
à leurs familles,
à leurs genres,
Fouisseurs
,
dans certaines
des Diploptères et
des Mellifères.
'à"
D'un second tableau
sont mis en regard de
la
divisé en 14 colonnes
,
dans lequel
nomenclature de l'auteur, tous
termes employés par ses prédécesseurs pour désigner
les
les
ner-
vures et autres parties dont se composent les ailes supérieures
des Hyménoptères.
4° Enfin
mêmes
d'une table alphabétique de ces
telles qu'elli s ont été
nommées par
les
auteurs
,
parties,
ramenées
à
un
système unique.
Ce
travail
,
qui n'est que
le
prodrome d'un plus grand
ouvrage que l'auteur publiera lorsqu'il y aura mis la dernière
main , nous a paru très-ingénieusement rédigé et très-propre ,
non seulement,
à faciliter l'élude des
Hyménoplères, en
fai-
sant reposer leur classification sur des bases certaines et visi-
54o
SOCIÉTÉS SAVANTES.
bles pour tout le
monde; mais encore
nombreuses erreurs qui existent dans
d'avoir eu égard
donc
la
faire disparaître les
conformation des
est
ailes. 11
M. De Romand se soit borné à le f.ire
en un petit nombre d'exemplaires pour ses
regretter que
à
lilhographier
omis,
d'abord à
à
cette classification, faute
temps, à
et n'ait pas cherché, en mèiiie
vantage parmi
les
entomologistes, eo
recueil scientifique; mais
paraît qu'i!
il
répandre da-
le
un
insérer dans
le faisant
en a été empêché par
format grand in-4'* de ses tableaux.
le
Quoi
qu'il
en
soit
nous pensons que
,
nous sauront gré de leur avoir signalé
de notre honorable confrère.
JVota.
Nous ajouterons
à
(
tirer assez d'exemplaires
consciencieux
Dcponchel.)
que M. De Romand,
nombreux amis, en a fait
cette note
tout en destinant son travail a ses
M.
entomologistes
les
le travail
pour être à
,
même
d'en déposer chez
Ballière, libraire, rue de l'École-de-Médecine
a qni on pourra s'adresser.
,
(
n° i3 bis,
G. 'M.
)
SOCIÉTÉS SAVANTES.
III.
Académie royale des sciences de Paris,
Séance du
novembre iSBg.
4
toire naturelle
ainsi dire
marais salans.
les
et
contribuent
ne
en rien, à
11
la
secondairement
,
que
infusoires morts et
,
coloration en rouge des eaux des
pense que celte coloration est due
malcules infusoires
que des
Joli, professeur d'his-
que
yirlemia satina
pour
— M.
au collège de Montpellier, annonce que
les
à
des ani-
Hœmalococcus salinus ne sont
devenus globuleux,
et
que
les
Pro-
tococcus salinus sont les globules qui s'échappent de leur corps
après leur mort.
A
cette
occasion
M. Audouin annonce
qu'il a observé à
Montpellier, dans des ruisseaux salans dont
incolores, des
les
Artemia j«//«a colorées en rouge.
eaux étaient
Il dit
que
le
canal intestinal seul de ces crustacés offrait cette couleur.
Séance du
sur
1 1
noi^embre.
la classification et la
— M.
Duméril
lit
un Mémoire
structure des Ophiosomes ou Céciloïdes,
famille de reptiles qui p.uluipcnt des Ophidiens et des Batra-
SOCIÉTÉS SAVANIES.
cicns
travail
le
relativement à
,
qui
,
forme
la
et
partie de l'histoire naturelle des reptiles
fait
M. Bibron
savant professeur publie avec
prouvent que
54*^
Dans ce
l'organisation.
à
les
,
que
ces naturalistes
Cécilies et les genres qui en sont voisins,
ont une organisation semblable à celle des Batraciens et qu'ils
diffèrent
absolument des Tortues, des Lézards
Batraciens, etsouslenomdePerowiè/e^,
Serpens.
et des
parmi
considérations les ont déterminés à établir,
Ces
les
un premier sous-ordre,
qui réunit tous les genres privés de pattes. Ces genres sont au
nombre de quatre
et
composent une famille
Op/uosonies ou Céciloïdes
qu'ils appellent
a^n que ces dénominations puis-
,
sent rappeler leur ressemblance avec les serpens
temps que
genre principal
le
premier sous
celui qui a été distingué le
M. Milne Edwards
sur
les
un mémoire
à faire
les
nom
le
intitulé
de Cecilie.
:
Observations
beaux travaux de Savigny ont
pour compléter
vidus conservés dans l'accool
mouvemens
,
ayant été
,
sur des indi-
com-
des fluides dans les vaisseaux. Dans
les
ce travail,
M. Ed^vards s'occupe de
la
faits
n'ont pu faire connaître
plètement
étudié aussi
bien
laissé
de Ascidies composées;
l'histoire
mais que cependant ces travaux
Il a
même
en
Ascidies composées des cotes de la Manche. L'auteur
reconnaît que
peu
lit
,
nombreux en espèces,
plus
le
cetlepartie physiologique.
génération de ces animaux, et enfin
il
fait
connaître plusieurs espèces nouvelles découvertes sur les côtes
de
la
Manche.
Séance du 18 noi>cmbre.
prouver que
la coloration
— M.
Turpin
lit
un mémoire pour
en rouge des marais salans n'est due,
en définitive, qu'à un grand nombi e de Prolococcus kermesinus,
végétaux globulaires
très-petits
qui offrent cette couleur
végétaux dont
,
que
et
les
A rtemia
satina
ont leur intestin rempli de ces petits
elles se nourrissent.
M. Flourens
présente un travail qu'il a publié dans
le
Jour-
Résumé analytique des
de M. Frédéric Cui'ier sur V instinct et l'intelli-
nal des savans de
obseri^ations
,
1889,
et intitulé
:
gence des animaux.
Séance du 26 novembre.
mémoire, dans lequel
il
—
M. de
Blainville
lit
un long
présente, d'une manière très-complète
542
SOCIÉTÉS SAVANTES.
et très-étendue,
des progrès faits dans l'étude des
l'histoire
Céeiliesdt'p'jisLiiinée.
Use
de ce que M. Duméril
plaint
a fait
sa part trop petite en disant qu'il a rapproché les Cecilies des
Oppel
Batraciens d'après
tandis que c'est, au conlraVe
,
,
d'après ses observations anatoraiques qu'Oppel a annoncé ce
fait.
M. Duméril répond que
M.
l'ouvrage qu'il publie avec
observations historiques de
les
de Blaiuville sont exactes
et se
trouvent imprimées dans
M. Bibron
;
il
annonce être parfai-
tement d'accord avec son adversaire sur l'ensemble
tails
mais
,
annoncé
M. de
pas indi(|ué précisément
n'a
il
les affinités
Blainville,
ou
Cécilies avec les
des
les
rt les
dé-
Oppel avait
Batraciens d'après
celui-ci l'avait fait d'après Oppel.
si
M. Milnes Edwards
observé, chez
si
que M.
annonce
de,
Nordinann a
polypes du genre Campanulaire
,
qu'à une
certaine époque de leur vie, la portion terminale et contractile
de chaque individu
nue
à vivre,
Nordmannnesait
vivantes
que
,
c'est
se
détache de sa tige, devient libre, conti-
nage et ressemble à une petite méduse. M. de
mais
ce
que deviennentces portions
continue à vivre
la ti'ge
;
ainsi isolées et
pense cependant
il
mode nouveau de propagation de
peut-être un
l'espèce.
Note
M. Klug,
sur la tribu des Chrjsididœ.
le lo janvier, dans la séance
des Sciences de Berlin
,
systématique des genres dans
Dans ce
travail,
veaux qui sont
chloris.
M. Klug
la
tribu des Chrjsididœ.
a fait connaître trois genres
les j4nthracias
Nous signalons
de l'académie royale
a donné nn aperçu de sa disposition
,
les
Leptoglossa
et les
nou-
Pyro-
ce travail aux entomologistes qui s'oc-
cupent des Hyménoptères
,
comme
digne de
la
7» Scssion
,
réputation de
son savant auteur.
CoNGRBS SCIENTIFIQUE DE France,
séant au
Mans.
Le Congrès scientifique a ouvert et clos sa session annuelle
du 20 au 22 septembre , dans la la ville du ^Maos. Cette fête
,
SOCIÉTÉS SAVANTS»
scientifique a
à Caen
à
,
eu l'importance
Metz,
même
de ces congrr"^ ne sont pas assez connus
les
avantages que cbacun peut en tirer sont
dédaignés par ceux qui siègent, ou prétendent au sa-
du
vant aréopage
comme
dire,
obtenus
elle a
Clermont.
à
I/utilité et le but
ou mal appréciés;
343
qae déjà
et l'éclat
vitales
eu
palais
Mazarin. Cependant nous pouvons
témoin oculaire, qu'il
naturelle
histoire
s'y débat plus
zoologie
,
de questions
géologie
,
arts
,
sciences archéologiques, pendant la session de dix jours,
dans un mois sous
de
têtes
le
sacré portique de
la
Minerve aux cinq
l'Inslitiit.
Accablée par l'omnipotence centrale, décidément
un
veut s'insurger, elle veut créer
ries liées,
si
A
possible.
c'est
l'ancienne monarchie, cet
la
province
Institut libre et sans cote-
l'instar des étals-
institut
généraux de
s'assembler tantôt
ira
Orléans, tantôt à Angers, Châlons, Bordeaux, Nantes
de sorte que
ubi libenler
trois
,
la
science va mettre sur ses enseignes
,
à
etc.,
Ubibenc
:
ubi patria. Cet Institut aurait un siège fixe de
ans seulement, parce qu'on a observé
savantes,
et
que
comme de campement
militaire,
,
en
de sociétés
fait
que
très-longues
d':
garnisons produisent de mauvaises habitudes, et finissent par
créer beaucoup de ees bâtards, nés de
la
faveur et du népo-
Le but principal de l'Institut excentrique serait de
fournir aux savans modestes et ignorés de la province et s'itisme.
,
,
gnorant eux-mêmes, l'occasion
et les
moyens de
sortir
de leur
obscurité en publiant leurs travaux.
Ainsi voila
un
astre qui, encore à l'état
vance en décrivant une immense
de nébuleuse
ellipse, et qui
,
s'a-
pourra peut-
être éclipser le soleil parisien.
Mais voyons ce qu'on
en nous bornant
physiologiques
ici
aux
a fait
au congrès
scientificjue
sciences zoologiques
,
du
M
ns,
auatoniique? et
:
Le Congrès a adopté
l'idée
de créer, pour
la
France,
un
ouvrage général de zoologie, de botanique et de géologie, par
le
moyen de musées départementaux
jprises
sur les lieux
,
par des
et
hommes de
de recherches entrela localité
j
et tous ces
SOCtÉTÉS SAVANTES.
344
travaux seraient coordonnés, en dix ans
,
par une commission
centrale à Paris.
La question de
nous,
traitée par
l'émigration périodique des oiseaux a été
réunies par des naturalistes du
la Pelleterie,
tisfais^mte
médecin
à
Angers,
Ainsi
pays.
,
M. Hunaut
de
expliqué d'une manière sa-
a
prétendue hibernation de quelques individus de
la
,
par des notes importantes,
et a été éclairée
VHirundo riparia
que quelques individus,
par cet accident
,
trop faibles pour émigrer, ont été surpris sous l'eau, s'élatit
en nombre dans des trous de
blottis
la
berge des rivières
;
mais
individus retirés étaient toujours dans un état complet d'as-
les
phyxie.
Une
notice sur une pluie
un membre de
à^ Acridiam a été lue
ou chute
par
la section.
L'entomologie, en général peu cultivée en province, s'est
n)ontrée ou trop modeste ou trop insouciante.
La géologie,
la palseontologie
el
minéralogie ont eu de
la
belles séances à remplir,
La question de la spontanéité des créations successives et
non progressives des espèces végétales ou animales, aux diflerens âges de
la terre
l'affirmative par
liste et
MM.
,
a été traitée et résolue
dans
le
sens de
Bourjot Saint-Hilaire etLegall, natura-
magistrat à Reunes. Toutes
questions de géologie
les
locale ont été traitées avec une parfaite connaissance des lieux,
par
MM.
Tieger
Blavier et
,
Dumas,
les
du départe-
ingénieurs
ment. C'est un des avantages des congrès
de
,
faire profiter
étrangers des connaissances locales en géologie
,
archéolo-
gie, etc.
La collection des Fossiles de
musée
,
offrait
aux
L'agriculture
leur tâche
,
,
la
palaeontologistes
la
Sarthe
une
médecine pratique
en discutant toutes
les
,
corollaire l'un de l'autre
jot et
Le
Pelletier
physiologie, daus
du Mans
le
réunie dans ce
ont rempli largement
questions portées au pro-
gramme pour ces deux sections.
Le système de Gall et celui de Lavater,
un
,
belle suite à étudier.
considérés
,
ont été présentés par
,
dans
sens moral de
comme
MM. Bour-
la
section de médecine et de
l'
influence du moral sur le
NOUVELLES.
$45
pliysique, et de rheareuse ititluence de l'éducation et des ha-
du crâne
hiludes sur le développement
d'ecclésiastiques
,
de
et
la face.
Beaucoup
nécessairemctit occupés d'éducation publi-
que, ont écouté, accepté
archéologiques ont jeté un vif
et
pnrmi
éclat. C'est surtout
confirmé celte manière de voir.
et
Les sciences historiques
les
membres d'un
clergé instruit et
hommes profondément versés
renferme de monumens propres à
aimable, que se sont trouvés des
dans tout ce que
fixer
les
Sarlhe
la
époques
archilecloniques,
depuis l'époque gallo-
romaine jusqu'à nos jours.
Les rapports entre tous
les assistans
toute robe, ont été de bon
licQt ainsi.
Dans
de toute profession, de
Des relations agréables se
aloi.
les séances générales
,
les
dames elles-mêmes
ne manquaient pas, malgré l'émeute qui grondait
affecter
L'année prochaine, en septembre,
de France tiendra
celle
,
et ce
,
sans
de prétentions ridicules.
de l'inauguration de
C'est donc
la
le
congrès scientifique
Besançon; cette fête conduira à
ses assises à
statue de
un rendez-vous bon
à
Gutlemberg
peut s'y ménager des succès flatteurs
,
soit
à
Strasbourg.
;
on
en préparant
les
prendre
à
l'avance
questions mises au programme, ou en adressant aux secrétaires
des questions importantes, que l'on serait habile à traiter et
dont
la
publication
facile diftusion.
du compte rendu peut et doit amener la
(Le Docteur B. St. -H.)
Congrès scientifique de
Pise.
Celte grande et belle réunion vient de terminer ses séances.
Celles qui ont été consacrées à
la
zoologie
,
présidées par le
Prince C. L. Bonaparte, onl été riches en travaux originaux;
chaque naturaliste Italien
voulu apporter son contingent, et
a
l'histoire des insectes a rempli
de belles séances, surtout grâce
à la présence d'un enlomologiste français, qui représentait seul
notie pays pour cette science.
prit national
seulement
,
on
Nous sommes heureux, par es-
le sentira bien
,
de signaler, d'a-
près ce que nous en avons appris par les amis de
M. Audouin,
l'exellent etFet produit par la présence de ce naturaliste au
NODVELLES.
346
On nous
congrès de Pise.
que plusieurs séances ont
a assuré
été entièrement remplies par ses
communication sur
le P.irasi-
tisme, l'histoire des Insectes nuisibles à l'agriculture et l'ana-
tomiedes animaux
articulés, particulièrement sur leurs orga.ies
On
générateurs internes.
obtenu
le
MM,
élevées entre lui et
parasitisme
fait
a>sure aussi que notre compatriote a
plus beau succès dans des discussions qui se sont
et
,
Bassi
,
Gêné
que Us naturalistes
,
Passerini
italiens
etc., sur le
,
quoiqu'ils aient
,
preuve de grandes connaissances, ont été obligés de recon-
du profisseur
naître la supériorité
pour mieux
se faire
comprendre
français.
a
il
,
teurs les élémens de rKntomologie
même que
dit
,
audi-
à ses
leur a
et qu'il
,
sorte de cours destiné à les préparer
qu'il voulait
On
dû présenter
fait
une
aux observations élevées
développer devant eux.
Nous nous contenterons
faits, qui seront
pour
,
le
moment
,
probablement confirmés par
d'annoncer ces
les
procès-ver-
baux du congres. Dès que ceux-ci nous seront parvenus, nous
en extrairons
zoologique pour
la partie
sance de nos confrères.
—
Paris, 12
la
porter à
la
connais-
novembre iSSg.
(G.
M.)
NOUVELLES.
Nouvelles observations sur l'adoption des noms de
comme noms
M. Kiener
a
jugé convenable de répondre aux réflexions
cette question, la publication de
que nous avait suggérées sur
son Spécies général des Coquilles vitrantes
tons d'avoir ainsi
sujet
une occasion
,
coup, au contraire
:
,
:
nous nous
,
mû
mais
;
,
,
à l'a-
par une intention peu bien-
M. Kiener, dont nous
le talent
félici-
prompte de revenir sur ce
nous croyons devoir repousser
tout reproche d'être
veillante vis-à-vis de
lités
aussi
auquel nous attachons une grande importance
,
avant d'aller plus loin
vance
collection
scientifiques.
modeste
estimons beau-
et les excellentes
qua-
nous avons eu aussi occasion d'apprécier souvent sa
parfaite obligeance, et nous saisissons avec plaisir cette cir-
constance pour lui en témoigner notre gratitude.
Mais
les sentinien9
personnels que nous professons à l'égard
NOUVELLES.
347
de l'aufeur du Spccies^ ne doivent pas nous empêcher de
une question que nous considérons comme sérieuse
traiter
dont
la
solution sera, nous l'espérons
et dtile à la publication
même
,
M.
de
conforme
,
et
vœuK,
à nos
Kiener.
Faisons d'abord remarquer que cette question se divise en
deux
parlies bien distinctes.
L'une concerne
proTesseur, de
du Muséum
les
M. Valencionnes
droit (ju'aurait
,
comme
de la collection
les coquilles inédiles
sans aucun travail préalable.
,
La seconde
ner, qui
le
nommer
de ces noms par M. Kie-
est relative à l'adoption
comme
présente dans son ouvrage,
appartenant
scientifiquement à ce professeur.
En
ce qui concerne la première question
comme un
impose comme un
testons
droit à
devoir
M. Valenciennes
en disant
,
nommer
ga'ions de ce professeur de
qui
lui
Ici
,
que nous con-
,
ce
,
M. Kiener
le lui
qu'il entre dans les
et
de cbisser
oMi-
les collections
sont confiées.
il
faut bien s'entendre sur la valeur des
mots
:
Les collections du Jardin-du-Roi ne sont pas formées
grands
seulement pour l'amusement des
frais,
oisifs
,
ni
,
.à
même
pour être un dépôt de riches matériaux destinés uniquementaiix
professeurs qui
travaillent
ou qui ont
,
voir
,
nationaux ou étrangers
qui
,
aux hommes de sa-
étudient sérieusement les
diverses branches de l'histoire naturelle
:
trouver les grandes familles classées dans
méthodique connu
,
de travailler.
le projet
Ces"collections doivent être ouvertes
ceux-ci doivent y
meilleur ordre
le
avec des déterminations exactes et surtout
scientifiques.
Nous
insistons sur ce
dernier
mot parce
qu'il
rend toute
notre pensée.
Cela posé
,
nous disons
devoirs d'un professeur du
et de
nommer
:
oui
les collections
que ce classement
soit
!
il
est vrai
Muséum,
est
qu'un des premiers
de classer, lui-même,
qui lui sont confiées
méthodique, raisonné,
;
mais
établi
il
faut
sur des
travaux choisis avec discernement.
Les déterminations
science faite
,
et
scientifiques
non à une science à
doivent, appartenir à
faire.
la
MOUVELLES.
348
dans toute sa rigueur,
Si l'on n'admettait pas ce principe
il
n'y aurait pas de raison pour que l'on ne forgeât pas aussi bien
des
noms de genre que des noms d'espèce;
quence en conséquence, on verrait bientôt
consé-
et, de
avec ce système
,
,
méthodes
naître sur les cartons des collections publiques, des
concbyliologiques aussi imaginaires que l'bonneur de les avoir
créées.
M.
Rienera-t-il bieu rendu l'expression de son opinion, en
disant que les
noms nouveaux,
et là dans
jetés çà
du Muséum, seraient reçuj en conchyliologie,
adoptés
parce qu'ils servaient à désigner
,
Icction nationale
de toutes
A
,
destinée
les autres
,
les objets
par sa richesse
d'une col-
à dei>enir
,
type
ou dix
ce titre-là, chaque coquille nouvelle aura huit
,
car
la
les collections, tout aussi nationales,
Vienne, de Saint-Pétersbourg
autre côté, les
pi olesseur, seront-ils
,
noms de
Muséum
prétention du
do Paris sera revendiquée, peut être à
D'un
le
?
noms, généralement adoptés
b(
les tiroirs
généralement
et
plus juste titre
de Berlin
,
,
par
de Leyde, de
elc
iVl.
Valenciennes
,
aujourd'hui
admis par son successeur? Nous en douions
aucoup.
Ne
que
sait-on pas aussi
les coquilles se
détachent
très-l'a-
cilement des carions sur lesquels elles ont été fixées par une
matière très-altérable aux influences de
il
pas arriver que l'on
l'air
trompera dans
se
et alors
;
ne peut-
réintégration des
la
espèces, pour la détermination desquelles on n'aura plus aucun
moyen de
Enfin
tion est
à
,
si
reconnaissance
est-
il
?
nom
nécessaire de rappeler qu'un
de collec-
bien sans valeur, qu'il disparaît aussitôt qu'il prend
quelqu'un
de décrire l'espèce
la fantaisie
passagèrement imposé
Soyons de bonne
à
laquelle
il
a été
?
foi
!
noms
sont-ce des
scientifiques
ceux
dont l'exactitude dépend d'un changement de professeur,
d'une publication
rique sur
la
Comme
éphémères
isolée
gomme
,
ou des
dernière preuve de
,
effets
de l'influence atmosphé-
arabique.
M. Kiener
offre
l'utilité
de ces déterminations
de nous épargner à nous-mêmes
NOD\ ELLES.
nous
faisant
profiter
comme
considère
goniste,
nous
et
généralement
nous
donné
a
Masséna
,
celte fois
,
égard
à cet
en là'introduisant dans
,
nous
qu'il
,
qu'il
,
:
nous
remercions, mais nous demanderons
nous préférons suivre
:
adoptés
l'obligeance ordinaire de notre anta-
ici
l'en
permission de ne pas profiler
service
M. Valeuciennes
de ceux de
devant être
reconnaissons encore
la
349
de cliercher des noms pour nos espèces nouvelles, en
la peine
a quelquefois
,
de ses
offres
de
l'exemple qu'il
,
la collection
du prince
permis de consulter, aucun
de ces noms illégitimes et sans consistance.
Pour nous résumer, en ce qui concerne la première des
deux questions que nous nous sommes proposé de traiter, nous
prétendons
Que
1°
:
le
professeur du Jardin-du-Roi outrepasse ses attri-
butions en imposant aux coquilles inédites des collections
confiées à sa surveillance
,
des noms qui n'ont aucune valeur
scientifique.
Que
2°
cet abus
ne peut, sans aucune espèce de compensa-
tion, qu'ajouter à la confusion qui règne déjà
che de
l'histoire naturelle
,
dans celte bran-
en induisant en erreur ceux
qi?i
s'occupent de cette étude.
Au
surplus
nous en appelions
,
,
égard
cet
à
,
à l'opinion
de nos lecteurs, en leur promettant de revenir sur cette quesqu'un adversaire, plus convaincu que M. Kiedémontré que nos observations sont mal fondées.
tion jusqu'à ce
ner
,
Il
nous
ait
nous reste
à
examiner
le
second point de
la discussion
franchement ouverte maintenant, c'est-à-dire ce qui
à l'admission, dans
lenciennes
le sens
En
ponse
un ouvrage sérieux, des noms de M. Ya-
comme noms
scientifiques.
M. Kiener ne nous
Ici,
le
le
peu d'importance qu'on doit mettre
premier une espèce nouvelle
ce point, tout-à-fait de son avis, et
de
saisi
but principal semble avoir été, dans sa ré-
de démontrer
nommer
sait
complètement
paraît pas avoir
de nos premières observations.
effet, son
,
,
est relatif
même,
irons plus loin
-,
la
discussion serait
si
:
nous sommes
,
à
sur
M. Valenciennes pen-
bientôt
nous ferons bon mnrché de
la
terminée. Nous
science de ceux,
NOUVELLES.
35ô
commencer par nous mêmes
a
,
coquilles nouvelles
qui ont
donc condamnation sur
aurions mise à
encore décrite
Nous avons
M. de Lamarck
réputation de
fait la
qui se bornent à décrire des
,
ce ne sont pas des travaux de ce genre
:
découverte d'un
la
mais ce n'est pas
:
dit
:
nous passons
prétendue importance que nous
la
nom pour une
là
qu'est
espèce non
question.
la
que l'auteur du Spccies, en adoptant dans
son ouvrage, pour une espèce qu'il décrivait le premier, un
nom de
collection
rcgardir ce
son droit par
qui
(
si
devenant
mot nobis
le
ou de Berlin
fût-ce celle de Paris
,
nom comme
dont
,
il
,
devait
sa propriété, et consacrer
ordinairement, et
se sert
sanctionné par l'usage. Nous avons dit qu'en ne se con-
formant point à cette règle généralement adoj)lée en conchy-
beau-
liologie,
M. Riener
devait nécessairement embarrasser
coup
étrangers
et les couchjliologues qui écriront après
les
,
lui.
Notre antagoniste nous r;ippelle afec quelle scrupuleuse
à'^la suite de combien de vérifications , il procède
,
exactitude
à la
détermination des espèces, et personne n'est plus disposé
que nous
a lui
rendre cette justice. Eli bien
tude pratique de ce
tr.ivail
que nous en appellerons
«
Si
,
,
!
son habi-
c'est à
aride, c'est à son propre jugement
en lui disant
dans vos recherches
,
:
a coté d^un
»
vous trouviez celui de M. Sowerhy
,
nom de
collection
,
par exemple, vous
»
compulseriez aussitôt les nombreux ouvrages et
»
moires de ce savant, pour connaître l'espèce indiquée, sans
»
arriver cependant à
»
toujours désespérante pour celui qui travaille.
»
Pourquoi coiisen'ez-vous donc à rendre ce mauvais service
>)
à
ceux qui consulteionl votre Species ?
I)
»
Votre ouvrage
pour
sa banlieue:
croyez-nous
est
p;is
»
temps que vous leur aurez
H
d'erreurs involontaires qui s
)>
vrages
»
Vos
fait
indications d'auteur
}
et
,
uniquement pour
les
étrangers
,
Paris et
et
ceux-
vous sauront un bien mauvais gré pour
ei
,
fait
répandu chez
n
,
nié-
d'autre résultat qu'à une incertitude
n'est
il
les
-
le
perdre en recherehes inutiles,
deviendront ensuite
la
cause
re|)roduiront dans d'autres ou-
pour peu que quelques personnes suivent votre
1
35
NOUVELLES.
exemple,
»
»
il
ne
restera plus à vos successeurs qu*à brûler
leurs livres.
JNous ne craignons pas de le dire; à partir
»
»
adopter
»
de ce jour
il
,
du jour
n'y aura plus que désordre et confusion
:
à dater
n'y aura plus de science possible.
il
,
oii les
que vous seniblez vouloir
n concliyiiologues suivront la voie
» (S. Petit. ) »
En
Noia,
S. F.
signant quelques uns de nos articles des initiales
notre intention n'a été ni de décliner personnellement,
,
de laisser peser sur qui que ce
ni
observations critiques.
mettre notre
nom au
soit la responsabilité
de nos
Nous avons cru devoir aujourd'hui
bas de l'arlicle qui précède, pour préve-
malentendu, mais sans néanmoins prendre
l'engiigement de renoncer à l'emploi des initiales, que nous regardons comme un moyen moins prétentieux et plus convenir désormais tout
nable pour des articles de ce genre.
( S.
Petit.
)
Voyage scientifique à Madagascar, exécuté par MM. Mouati
Gheude.
et
Ces deux zélés et intrépides voyageurs sont arrivés à Saintele 20 mai, porteurs de recommandations
Rontaunay , négociant associé à la reine. Ils
nous écrivent que leur qualité de belges (nous ne savons trop
Marie de Madagascar,
M.
de
J.
pour(juoi)
donne toutes
leur
pénélrerdans
le
ditTananarivo
,
facilités
les
sans s'occuper d'exploration
de quitter promptement
la
pour
,
leur intérêt étant
côte. Arrivés à cette capitale, di-
sent-ils, nous suivrons les confins des
la p;irlie
désirables
pays. Ils vont partir pour Emirne, autrement
montagnes Rouges, par
est, jusqu'au i5^ degré de latitude, c'est-à-dire jus-
qu'à la hauteur du fond de la baie d'Antorgil; nous gravirons
la
montagne pour nous rendre dans
partie
la partie
non explorée mais bien connue pour
nous pourrons nous procurer
ger.
Ce
que
c'est
les
nord-est de
l'île,
sa salubrité, et
ou
productions marines sans dan-
plan de voyage nous semble d'autant plus convenable,
le
seul point d'où
nous puissions
nous rendre
à
Mozambique.
]Nous comptons
j
poursuivent-ils, rester à Madngascar jus-
û52
NOUVELLES.
qu'au mois de mni 18^0, ce qui fera la durée d'une année.
Nous croyons qu'il serait impossible de pouvoir choisir une
route plus favorable ; car nous serons à même de réunir à la
sécurité, les objets tant des côtes
que de l'intérieur et des deux
penchans des montagnes. Nous espérons obtenir l'approbation
des personnes qui ont bien voulu nous honorer de leur confiance ens'inléressant dans notre expédition
(j). Veuillez les as-
surer que nous agirons toujours dans des vues
favorables à
leurs intérêts, en visitant des parties inconnues et
en faisant
tout pour leur procurer des objets intéressans
à l'aide desquels
ils pourront reculer les bornes
de la science.
(G. M.)
Les souscripteurs par
(d)
delSpifiola, de
mon entremise sont MM. de Lafresnmje,
Romand Ae Lamntte Chevrotât et Jieiche Maille
:
,
,
,
et Julien Desjardins.
^G, ftjj
M. DE Romand, membre de
France
ris
et
de
la
la
Société entomologique de
Société Cuvierienne, rue de l'Ouest,
qui s'occupe d'une iconographie générique des
,
tères
,
prie
MM.
les
24 à Pahyménop,
professeurs et amateurs qui se sont livrés
à l'élude des
hyménoptères de lui envoyer directement et sans
affranchir, une copie des descriptions génériques
qu'ils ont faites
,
et qu'ils auraient
,
insérées dans dis recueils qui ne sont
pas uniquement destinés
criptions,
à
l'entomologie.
M. de Romand ne matiqucra
En
publiant ces des-
pas d'indiquer l'auteur,
pourra réunir en un corps, tout ce qui est épars sur
cette partie de l'entomologie dans des ouvrages
qui ne sont
et ainsi
il
pas
portée de tout le monde.
à la
Ce 28 noi>embre i83g.
Nouveau membre admis dans
177. M.
la
Société Cuvierienne.
Bnron Bernard Dubus de Ghissignie, membre
de In chamtre des représentans, à Bruxelles, préseuié par
J*l. Guérin-AUneville.
le
Revue zoolodique.
1839. P1.2.
f. 1.
^^^St^
f.2.
X*'^^.
f^^
Porro. del
f.3.
AC. B
Em. Rousseau
del.
Lilh-deCaslille.
DÉCEMBRE
TRAVAUX INEDITS.
I.
Note
1839.
sur un nouvel os découvert dans
tête des Perroquets,
la
par M. L. -F. -Emmanuel Rousseau, D.
Eu examinant
Perroquets^
avec attention
M.
squelette de
le
trouvé un nouvel os, placé entre
j'ai
P.
la
tête des
in-
la partie
du bord du canal auditif, et la partie inmédiane du bord postérieur de l'os carré. Sa forme
férieure et externe
terne et
est triangulaire
deux
;
est
il
légèrement boursoufïlé. Cet os présente
facettes articulaires
;
l'une en
rapport avec
une espèce d'excavation
l'autre logée dans
inférieure de l'entrée
du canal
,
auditif externe, a son bord le
plus interne et le plus immédiat au bord auditif
d'un trou donnant passage à des vaisseaux
Cet os
d'après sa situation
,
cadre du tymp.m
sous le
nom
,
et à
un
paraîtrait être
je crois
cet os leur ait été
Le genre Perroquet
dans
(
Psktacus^ L.
Ara et le Kakatoès.
On le trouve très-apparent
eus amazonicus
;
)
est le seul
encore
).
J'ai
chez
le
cru devoir
Perroquet gris
que un point
dans VAra
Chez
rent
:
il
les
est
désigner
chez lequel
,
tel
ou moins
que chez
Perroquet vert [Psilln^
faire
le
dessiner
II.
,
sa position
(
afin
,
de
Psitlacus crjuhacus), cet os est Ininsformé
d'ossification.
diffère
et
dans
dans lequel se remarà sa
position articu-
cssenliellemenl de celle que l'on observe
le
Perruches
même
,
Relativement
Perroquet amazone.
,
cet appareil est
difficile à
beaucoup moins appa-
trouver pour les personnes qui ne
sont point habituées à de minutieuses recherches.
Tom.
le
de sa grandeur. Cependant j'observerai que, chez
en une espèce de cordon ligamenteux
elle
du
vestige
le
est-il plus
qu'on puisse se former une idée exacte de
laire,
nerveux.
auteurs qui m'indiquât que
les
développé dans diverses espèces de ce genre
le
un
devoir
perce
est
connu.
se rencontre cet appareil osseux
sa figure et
il
;
filet
de Inter-carré-tympano-anditif.
rien trouvé
Je n'ai
me
,
pourquoi
c'est
l'os carré,
située à la partie
Année iSSq.
?j
TRAVAUX
554
INÉDITS.
Explication des Figures (Pi. 2).
Fig. 3. Tête de Psillacus amazonicus de grandeur
vue du
relle et
— B.
Os
côté gauche
(
relle.
—
carré.
—
pano-aiiditif.
—
)
Fig.
—
côté gauche.
C. Os particulier
Fig.
vu par
ou Inler-carré-tfm^^ inter-carré-tyrapano-audilif
4-
,
interne, et de grandeur natu-
sa face
Le même os
5.
natu-
A. Canal auditif externe.
(
côlc droit)
vu par
face
sa
externe.
JNouvELLES ESPÈCES d'Oiseaux-Mouches de Santa-Fé de Bogota
1.
,
Ornismya Temmlnckii
18 centimètres; du hec
5
d'un beau bleu luisant
fourchue
,
milé des
ailes.
large
Femelle.
marron
2.
mill.
fort
vert émeraude pur; ailes
reflets
5
Boiss.
,
Sa
,
— Bec médiocrement
mill.
ment
M. BoissoNNEAU.
par
,
;
du bec
gantesque,
,
droit
,
;
avec
de
la
queue
les tectrices vertes;
atteignant l'exlré-
,
d'un jaune
le dessous
— Mâle. —
;
,
grandes, arquées, noires à
oiseau est voisin de
10 cent.
totale:
6 ceritim.
plumage entière-
queue
la
peu plus petite, avec
— Cet
0. ensifera^ Boiss.
mil!.
de
;
d'un vert plus sombre
— Un
assez vif.
,
—Mâle. — Long,
VO.
Long.
queue
,
5
gigantea,
tôt.
cent.
20 cent.
:
— Bec gi-
cylindrique, un peu arqué et relevé; plumage
vert émeraude
un peu cuivrés; gorge noirâtre; aileg
et violets sombres, attei-
à reflets
grandes, noirâtres
gnant aux deux
à
tiers
reflets verts
de
chue, d'un vert sombre
Le jeune mâle
la
;
longueur de
la
queue
;
queue four-
pattes jaunes.
diffère parce
que
le
dessous de son corps est
blanc taché de vert. La femelle ressemble au jeune mâle
mais son bec
est
Cet Oiseau-Mouche
mais vu
;
,
d'un quart plus court.
qu'on
est le plus extraordinaire
son grand bec
,
aussi long
que
le
corps
,
le
suffisamment. Cependant, l'ensemble de ses formes
ait ja-
dislingue
le
rappro-
che de rO. M. Corinne et peut être de l'O» M. avocille.
—
—
Mâle.
Long. tôt. 10 cent.;
4. 0. microrhjncha, Boiss.
du bec, 7 mill.; de la queue, 4 cent.
Bec exirêmoment
petit et mince, droit, cylindrique plumage, en dessus, d'un
j
—
:
TRAVAUX
beau
violet Irès-luLsant
355
INÉDITS.
dessous vert
,
;
sous
la
gorge un grand
plastron allongé, composé do plumes écailleuses vertes à reflets
dorés
très-vifs
couvertures
;
de
inférieures
queue
la
rousses, tachées de vert; ailes et queue noires à reflels violets; petites
queue fourchue
tectrices alaires vertes;
dépas-
,
sant beaucoup l'extrémité des ailes.
Le jeune mâle
dessous est blanc taché de vert.
le
;
dessus avec quelques plumes
vert en
est
violettes sur le dos
une grande tache blanche au bout de
le
dos entièrement vert, avec
ment
et le dessous
a
du corps légère-
teinté de roux,
Cet oiseau, par
l'exl renie brièveté
curieux et aussi extraordinaire que
le
y
couvertures supérieures de la
les
queue rousses tachées de vert,
Il
queue. La femelle a
la
V0.~ Abeillci
placer près àe
de son bec,
MM.
publié par
,
est aussi
On
précédent.
le
peut
Lesson
et
Delutlre, dans ce Recueil, pag. 16.
4.
0. Paulinœ
du bec
ment
luill.
1
I
,
de
émeraude
vert
— Mâle. — Long,
9
— Plumage
3
Boiss.
,
;
la
totale
queue
,
entière-
à reflets dorés; gorge ornée d'un platron
triangulaire allongé d'un vert
allongées
émeraude très-brillant;
alleignant rextréuiilc de la queue
bles reflets violets;
cent.;
:
cent.
,
queue arrondie, tronquée
brunes à
,
,
ailes
fai-
d'un cuivreux
rouge très-brillant dessus et dessous.
La femelle,
que
diffère parce
d'un roux un peu marron, et que
ment
teinté
de roussâtre
Cette
jolie
5.
5
;
et sa poitrine
du dessous
de vert
;
y
il
a
sont
est faible-
une petite
queue.
espèce est encore voisine de
VO. AbeUleif par
de son bec et par ses formes générales.
0. heleropogon
inill.
la
gorge
le reste
et taché
tache blanche au bout de
la petitesse
sa
,
Boiss.
du bec, i3 mill.
d'un vert émeraude à
;
reflets
vertures supérieures de
la
— Mâle. — Long.
de
la
tôt.
queue, 6 cent.
un peu cuivreux
,
:
i3 cent.
— Dessus
avec
les
queue d'un cuivreux rouge
;
coudes-
sous d'un brun marron pâle, mêlé de vert; gorge ornée d'un
platron très-allongé de plumes écailleuses, dont les inférieures
sont
allongées et terminées
beau vert émeraude
en pointe
à reflets d'or
;
cette barbe
,
d'un
dans sa moitié supéiicure, et
THAVAtlK
556
INÉDÏTS.
d'un rouge grenat vif couleur de feu dans
due
;
couvertures inférieures de
de son éten-
le reste
queue d'un
la
un peu taché de vert^ ailes atteignant les deux
longueur de la queue , brunes noirâtres à refiels
faibles
large
ayant
,
petites tectrices vertes
les
d'un vert somlire
,
La femelle
diffère parce
ron taché de vert, avec
inférieures de
que
le
tiers
de
(
la
violets tVès-
queue fourchue,
;
cuivreux.
le
dessous est d'un brun
ventre blanchâtre et
mar-
les tectrices
queue d'uu jaune roussâlre. Celte espèce
la
VO. Rhami.
voisine de
à reflets
marron
jiiune
P^oy. p. i3 de ce Recueil,
est
)
Ces cinq espèces seront figurées et décrites plus en détail
dans
le
Magasin de Zoologie pour 1840.
Nouvelles espèces de Mollusques, provenant des
Californie,
du Mexique, du Kamtschatka
et
côtes de la
de la Nouvelle-
Zélande, décrites par M. Deshayes.
M.
Deshayes, ayant reçu un assez grand nombre de coquil-
les qu'il doit
au zèle désintéressé de M. Cliiron
en second de
dessiner de suite et aies
En
logie.
donnons
publier dans
le
attendant que ces descriptions
les phrase» caractéristiques des
29
commandant
de marine, qui ont
les officiers
l'histoire naturelle, reconnaîtront
le
les
faire
magasin de Zoo-
nous
paraissent,
espèces qui entrent
dans ce travail, afin d'assurer l'antériorité
MM.
,
frégate la Vénus, nous a engagé à
la
M. Deshayes.
à
désir d'être uliles à
qu'en mettant
riches
les
ma-
tériaux qu'ils rapportent, entre les m;iius de naturalistes vrai-
ment
travailleurs
,
ils
en font profiter do suite
la
science
,
ce
qui n'a jamais lieu lorsqu'ils les donnent, sans discernement
et en totalité, à des établissemcns publics.
Le premier Mollusque
En
Ervcines.
le
décrit est
dédiant à
un genre nouveau, voisin des
M. Chiron
,
voici
comme
s'expiime
M. Deshayes.
Parmi
par M.
la
les
le
Venu*,
nombreuses coquilles
capitaine Chiron,
il
s'est
nous sommes
sonne
à
qui
la
recueillies avec tant de soin
commandant en second
la
trouvé un genre entièrement nouveau,
un devoir de
nom
frégate
et
nous
la
per-
science en est redevable. Pendant toute la
cam-
fait
lui
consacrer
le
de
TRAVAUX
pngne de
frégale
la
temps dont
pu disposer
a
il
I.NIÎDITS.
Venus, M,
la
35^
Chiron
a consacré
le
reclicrclicr les objets d'histoire
à
naturelle qui pouvaient être utiles aux progrès de cette science.
De
i%tour dans sa patrie, après des récoltes très-considérables,
qu'il
pu
n'a
M. Chiron
se procurer qu'à
desoins
force
un
,loin de chercher à tirer
de dépeuses
et
,
parli lucratif de ses belles
collections, s'empressa de les distribuer entre celles des
person-
ues qu'il a jugées capables de les rendre utiles aux progrès des
diverses branches de l'histoire naturelle.
ce qui manquait à notre collection
dans
faire connaître,
,
nous
Il
laissa
magasin de Zoologie, un grand nombre
le
d'espèces entièrement nouvelles, parmi lesquelles celle-
occuper
la
puiser
ce qui nous a permis de
première place, à cause de
ci
doit
l'intérêt scientifique qui
s'y attache.
La
coquille rapportée par
l'on puisse citer dans ce
M. Chiron
est la seule
nouveau genre.
espèce que
présumer que
Il est à
d'autres se trouveront, lorsque l'attention aura été appelée sur
ce genre curieux et intéressant.
M. Chiron ayant
dans ses recherches par son ami M. Lapérouse
nom
illustre
amis
à cette coquille en lui
,
nous avons voulu consacrer
Chironia Laperousii.
impos mt
Phnlas
umbonibus minimis,
Janellii.
le
été secondé
héritier d'uu
nom
deux
des
dénomination suivante
:
— Testa ôvato transversa, subaequila-
terali, inflato turgida, laevigaia
tescente,
la
,
;
alba sub-epidermide viridl lu-
aculis, oppositis,
— Ph. Testa magna
ovato-claviformi, clausa,
oblique in mcdio bipartita, substriangulata, superne radiatiin
déganter coslato-squamosa
postice epidermide
,
autice costulis divaricalis ornala,
foliaceo induta
;
sculo
maximo quinquc-
partito; valvis inferne conjuncfis scuto lanceolalo.
— Sur
côtes de la Californie, dnns des nuirnes calcaires tendres
elle se creuse des trous
,
les
où
profonds.
Pholas concamerala.
—
Testa ovato-conoidea subplanata
antice turgidula radialim semi-cosfata, coslis tenuibus, rcgulariter
squamosis, extremilate clausa
neis terminata
;
vulis infus albis
fornie,
dans
les
,
postica appendicibus cor-
sculo tripartito, conlinuo intns excavalo
,
cardine calloso
marnes
,
margiin'bus aculis.
calcaires des rivages.
,
val-
— Cali-
,
TRAVAUX
358
yirca trapezia.
inequilalerali
Gostala
que
;
'
,
INÉDITS.
ovato oblonga, oblique
irapezia,
longituclinaliter
radiatim
cordiformi
anlice
,
coslis
— Testa
,
gmnulosis poslerioribus dfpressis siniplicibus-
cardine obb'quissimo,
lirevi,
mullideiitato
marginibiis
,
— Semblas, au Mexi-
denlalis area ligament! oblique striata.
que.
Cytherea
Testa ovato- subi rigona
œf^uj/fl/ero.
transversa
,
œquilaterali, turgida, cordiformi bikinulata, lœvigata, squalide
fucescenle, inlus alba
roseo bimaculata
,
,
cardine quadriden-
marginibus inlegris.
tato, dente lalerali acuto,
— Semblas, au
Mexique.
— Testa
Saxicava pholadis.
ovato-angusta Iransversa inae-
quilaterali, aliquando subcylindracea
sim strialo rugosa
irregulariter transver-
,
alba subepidermide fucescente, valvis hian-
,
tibus, marginibus simplicibus, cardine edentulo, subbiplicato.
— Kamtschaïka.
Syn.
Mya
Faun. Grocn. page4o8, n" 409.
ùjssifera, Fabr.
—Mftjlus Pholadis
,
Linné. Manlissa
— Saxica^'a
p. 5 î8.
,
Pholadis, Lamarck. Animaux S. Verteb. T. IV, p. i52, n° 3.
—
Saxicai>a Leguinen.
•
Testa elongata
tice attenuala, inaequilatera
latere
anlico
brevissimo
minimis, opposilis
dentato.
—
,
;
poslaevi,
umbonibus
;
alleio obsolète uni-
,
dans des marnes calcaires
,
,
albo-grisea,
postico sub-roslralo
,
cardine iinidentato
(ïalifornie
cjlindracca
,
autice oblusa
,
où
,
elle se
creuse des trous profonds.
Pclricola
rali,
Cordieri.
— Testa
inflato-cylindracea
lamellis postice
,
porrectis
latis,
evanesccnlibus; cardine lato,
acutis.
—
Californie,
ovato-transvcrsa
transversim
dans
,
in
inoequilale-
,
eleganter
lamellosa
mcdio attenuatis, anlice
bidenlato, marginibus integris
les
marnes
calcaires
,
où
elle se
creuse des trous profonds.
Pelricola arciiata.
—
Testa ovato-oblonga, inaequilaterali,
arcuata, anlice sublruncala,
postice atlenuata
,
inflato-sub-
cylindracea, cardine angusto, bidentato, altero unidentato.
Californie, dans les
marnes
Pelricola cylindracea.
laterali,
—
calcaires.
— Testa ovato-trans versa,
globosO'-cylindracea
,
aliquando
inaequi-
abrupte truncata.
TRAVAUX INÉDITS.
35g
rufo-grisea, transversim irregulariler striata, inlus alba,
dine bidcnlalo, allero unidrntato, dentibus obliquis.
fornie, dans les
marnes
P'enerupis gigantea.
car-
— Cali-
calcaires.
— Testa ovalo-oblonga, inœquilatera,
subcordifomii transversim strialo-rugosa
poslice biante et
,
sublruncala. cardine eroso, nyinphis maguis porreclis, niargi-
—
nibus integris.
V encrupis
Californie.
Petiti.
^- Testa
ovato-globosa
albo-grisea, longiludinaliter tenue coslata
posila, cardine incrassato
subcrenatis.
—
cordiforini
,
coslis inter
stria
;
dente mediano bifido, marginibus
;
Californie.
— Testa
Terehratula Zclandica.
ovaio-oblonga
turgida, inœquivalvi, longiludinaliter striata
,
,
rubra
,
numerosis
striis
dicholomis, margine inferiore sinuoso,'sinu lato,
fundo
valva dorsali m;ijore,
;
forato terminata,
parum proumbone magno recurvo late per-
— Nouvelle-Zélande.
Terebratula lenticularis.
—
Testa orbiculari, inœquivalvi,
Icntiformi, rubra, laevigata, inferne siibsinuosa,
inferioris recurvo
,
umbonae
— Détroit de Fauveau, à Nouvelle-Zélande.
— Testa Irregulariler ovala
nulato.
valvae
fornuiine miniino ptrforato, Literaliter plala
Anomia macrochisma.
aequivalvi
,
albo-viridula,
irregulariter plicata
,
in-
valva supe-
;
riore convexa, inferiore plana, superne laie perforata, foramine
inlcgro, marginibus acutis plicatis, valvis intus submargarilaceis, superiore
macula magna saturate
viridi ornata.
— Kam-
tscbatka.
Cypricardia Duperreyi.
turgida
,
inœquilaterali
in
,
umbonibus
Testa ovalo-oblonga, cordato-
medio obtusi
lalerata
albo-stra-
,
,
lenuissime
obtusis terminalibus, antice
incumben-
minea, longiludinaliter
granulosis;
—
striata,
striis
undulalis
tibus, latere anlico biante, inferiore arcuato, cardine bidenlato,
dénie
posticali
Modiola
lalerali
,
maximo.
cullelliLS.
—
Californie.
— Testa ovato-oblonga,
brevissimo, postico longiludinaliter strialo
recto
,
angusta, inaequi-
postice oblique truncala, sub-angulata
,
,
latere anlico
margine superiori
inferiori arcuato, valvis fusco-viridiLus, intus
taceis umbonibus minimis,
marginibus integris.
margari-
—Kamtschatka.
,
TRAVAUX INEDITS.
36o
— Testa ovafo-transversa subaeqiiila-
Cardium Laperousii.
tera, turgidula
,
traiisversim irregnlaiiler striala
sitis,
— Mers de
—Testa
ligamento praelongo solido.
Cardium
Californiense.
,
niarginibus
umbonihus oppo-
inlegris, postice bianlibus, cardine edentulo,
Californie.
ovato-transvcrsa, lurgidula
antice rotundata, postice subangulala, îongiliidinaliter multicostata
albis,
fuscescente
;
coslis
,
convexis subrugosis, valvis intus
marginibus crcnato-dentatis; cardine uni-deoliito altero
bi-dentato, dente laterali poslico
Californie,
SipJwnaria scutellum,
,
— Côtes de
vix perspicuo.
— Testa ovato-depressa
,
scutiformi
caslanea, radiatim-coslala, coslis inœquaUbus distantibus, apice
acuto, excentrico, poslico, pagina iiiferiore concava, lateraliler
oblique depressa, subcanaliculala, iinpressiooe niusculari latere
dexlro bipartita.
— Ile Chatam.
Purpura albo-marginata.
— Testa ovata
,
apice acuminala»
albo-grisea, nigro multipunctata, Iransversim sulcata et striala,
apertura ovala, lutus alro-violacescenlc, albo-marginata; colu-
mella fusca
,
angusta recta basi acuta. —Nouvelle-Zélande»
— Testa ovata, apice acuta,
Purpura emarginata.
sim coslata
,
irregu'ariter
squamoso-nodosa
,
Iransver-
albo-grisea vel
fulva, apertura ovato-angusta, utrinque altenuala, labro acuto,
in
medio
inflexo et eraarginato; columella arcuata, compressa,
— Nouvelle-Zélande,
Purpura Freycinetii. — Testa
acuta.
'n
medio ventricosa
,
ovalo-oblonga subfusiformi
spira brevi acuta
,
anfraclibus prirais su-
perne carinatis, ullimo transversim obsolète sulcato
,
rubes-
cente, apertura alba, ovala, columella in medio arcuata, cjlin-
dracea
— Kamtschatka.
basi compressa acuta.
,
Murex
niacropterus.
— M.
obsolète Iransversim slriolata
Testa elongato-fusiformi,
;
spira elongato-acula
;
rufa
in ullimo
anfractu varicibus explanatis maximis, lamelliformibus quadri'
lobatis
,
in pagina
apertura ovata
,
inferiori
Hélix Dupelithouarst.
déganter squamoso lamellosis;
clauso terminala. — Hab.
— Testa orbiculato-subdiscoidea,
canali longo
vigafa, subslriatave, saturalc caslanea
ornala
,
zona pallida
,
?
,
,
lae-
supcrne zona pallidiore
linea nigresccntc in
medio
bipartita
,
C,
TRAVAUX
36
liSÉDlTS.
spiraconoïdeaobtusa, anfractibusmnnerosis angustis,convexiusculis,
ultimo cylindracco basi iimbilicato, apertura ovato seiniintus alba
lunari;
simplici
margiiie
,
— Monlerey,
retlexo.
côlç de Californie.
Veluùna Mulleri.
foimi
fusca
,
lari, alba;
,
— Testa subcirculari hœmispbœrica, neritie-
transverse-lineata
oblusa, laterali submarginali.
Turbo
digitatiis.
circu-
radiantibus
costellatis
circunidatis
;
>
conica, trochiformi, basi pla-
sublus concentrice-striata et lon-
,
giludinalitrr exilissime lamellosa
perne radialim
;
,
— Kamlschatka.
— T» Testa
nulala, intus margaritacea
loiigo
aperlura ampb'ssima
;
columclla angusla, acula, arcuata' spira brevissima
;
anfractibus planiusculis su-
basi tuberculis prœlongis obtusis
,
apertura ovala
;
labro repando prae-
— Acapulco.
— Testa ovato-conoidea,
callo unibilicali costula alba bipartilo.
Natica Rcclusiana.
turgida, lœvi-
gata, substriatave, griseo-plumbea
ram zona
basi albescente
,
fusca circumdala. umbilico
magno,
ad sutu-
,
callo
maximo
semiclauso, callo sulco inajqualiter biparlito, coluraella su-
perne
callosissiraa
,
supernealba, inferne macula fusca notala»
aperlura ovalo-seniilunnri, siiperne canaliculata
— Mers de
cescente.
Natica janthostoma.
apice
,
intus albo-fu-
Californie.
—Testa globulosa,
nigrescente lœvigata
ximo, umbilico clauso,
rufa, albido zonata,
anfractibus convexis^ ultimo
,
ma-
callo semicirculari, apertura ovala semi-
lunari, intus violacea, ad margines alba, operculo calcareo, albo,
simplici clausa.
— Ramtschatka.
Natica sangidnolenta.
—
ovalo-globosa depressa
Testa
plumbea, ad suturam zona atro-rufescente circumdala, laevigala;spira brevissima
primis nigrescentibus
violacea
,
— Hab.?
apice acula
,
,
,
anfractibus convexîusculis,
apertura ovalo-semilunari
margine rubcsceute,
callo
,
intus atro-
magno, repando, rubro.
et description
de deux
espèces nouvelles de ce genre d'Hyménoptères, par
M. F.-E.
Notice monographique sur
les
Méries
Gdérin-Méneville.
Ce genre
a été distingué
pour
la
première
fois
par Illiger,
363
TRAVAUX
nom
INÉDITS.
tome VI de son Magasin fur
inscTilcnkunde Braunsch-sveig, 1807) où il en fiiil mention,
sans caraclères génériques, dans un mémoire intitulé
Reifue
des genres des Hyménoptères etc. En même temps Jnrine
SOUS le
de Merla, dans
le
(
,
:
,
le publiait,
sous celui de Tachus, dans son ouvrage intilnlé
Nouvelle méthode de classer
trcille,
:
hjviénoptères (i8o'j). La-
ayant eu probablement connaissance de l'ouvrage d'Il-
ligcr avant l'appaiilion
il/e/'/a,
les
de celui de Jurine
,
adopté
a
nom de
le
dans son gênera (1809), tandis que Spinola
,
qui ne
connaissait peut-éire pas encore le travail d'Ilbger, adoptait,
dans
de ses Ins. Liguria; (en 1808),
le tora. II
Comme
chus assigné par Jurine.
on
le voit,
le
il
nom
nola
L;itreille
c'est le
,
Ta-
comme
de raisons pour adopter plutôt l'un de ces noms, et,
ouvrages de
de
n'y a pas plus
les
ont été plus répandus que ceux de Spi-
premier qu'on
a suivi
nom
et le
,
de Meria
est
définitivement resté au genre qui nous occupe.
A
l'époque de sa formation
d'une seule espèce,
dans
la
sous ce
ce genre ne se composait que
Fauna
première édition de sa
nom par
,
Tiphia iripunctata^ décrite par Rossi
la
Panzer,
et
etrusca (1790), adoptée
par Spinola, dans
le i*' fascicule
de
Ivsectorum Lrguriœ (1) (1806); mais dans l'intervalle de
ces deux époques (en i8o4), Fabricius formait un genre Be-
ses
thylus, dans son
même
Syslema piezalorum
,
et
il
y
faisait
entrer la
espèce, qu'il n'avait pas reconnue dans Rossi, sous le
nom de Belhylus
LatreiUu. Ces deux noms de Tripunclata et
Latreillu ont donc été donnés indifféremment à l'espèce type
du genre Mérie; mais
avons mentionnées
,
l'on voit
que
le
,
au
nom de
moyen des
dates que nous
Iripunctatus est
le
plus an-
cien et qu'il doit èlre adopté, et c'est ce qu'a judicieusement
fait
Vander Linden, dans
ses observations sur les hyménoptères
fouisseurs.
L'origine
du genre Mérie bien
établie,
il
nous reste
à fixer
ses caractères et la place qu'il doit occuper dans la série zoolo-
gique;
c'est ce
que nous ferons dans
préparons et dont celte notice
facile
la
Monographie que nous
est extraite. Cette tache devient
au moyen des caractères que nous avons présentés dans
(1) Ins, Litfîir.,
1.
1, fasc, 1, p. 81,
Tiphia tripunctata
,
Rossi,
TRAVAUX INÉDITS.
la parlic
Dupcrrey
rer
363
zoologique du Voyage autour du inonde du capilaine
Il
( t.
part. Il"
,
nettement entre
desHHétérogynes
)
pour sépa-
,
qui composent
les familles
Fouisseurs. Dans ce travail
des
et
212
div., pag.
i"^"
,
elles les tribus
nous
,
avons du modifier un peu l'ordre établi par Lalreille, dans
la
dernière édition du Règne animal; quelques uns des genres
qu'il plaçait dans sa tribu des Scoliètes, tels
et les
nes;
Myzines
il
ont dû passer dans
,
même
en a été de
que
du genre Thynne,
I.
Meria tripunctata, Rossi
treillii,
,
Klug.
,
(i),
Lep. de St.-Farg.
M.
Nous avons sous
nitidula, Klug. (2),
millefolii,
celle espèce,
et
avec lesquels on pourrait
autant d'espèces. C'est après un
mûr examen, que nous
avons réuni
M.
la
former qu'une seule, et,
à n'en
nit'ulula
actuellement certains grands
et d'espèces
que
;
mais
la
le
le
font
,
les
carac-
pour nous assurer de
type.
Monographie
nous avons décrit en
complaisance de
comme
réformateurs de genres
l'on a assignés à cette espèce
son identité avec
Dans
peine,
la
et petits
après avoir étudié à fond
c'est
nous
si
de Klug ou millefolii St.-Farg.,
ce n'est pas pour nous épargner de
tères
— Bethylus
— Meria La-
M.
yeux neuf individus de
les
nous sommes décidé
lui
Jurine.
,
et Serv. (3).
formant presque autant de variétés,
faire
aux
Panzer, Spinola.
— Tachiis staphylinus
Fab.
Hélérogy-
qu'il associait
Sapygiles.
Latrcillii
Tengyres
les
la famille des
MM.
à laquelle
nous empruntons celle note,
chaque variété. Nous devons
détail
de Spinola et Serville,
la
à la
communication
des individus types des descriptions qu'ils ont données dans
l'Encyclopédie et dans
sumé de nos
les
Insectorum Li^iiriœ. Voici
descriptions sous forme de tableau artificiel
appliquerons à chaque variété un peu constante, un
dans ceux que
1.
les auteurs
ré-
le
nous
;
nom
pris
ont déjà employés.
Prothorax entièrement rouge, avec l'extrémité anté-
rieure seulement noirâtre; taches blanches des côtés de l'abdo-
men
proportionnellement plus grandes, anguleuses,
(4) Beitrage
zur naturkunde
,
par
Weber
n' 4 (1810). (2) Ibid. (3) Encycl, Méth.,
t.
Mohr,
et
X
,
et
2' vol., p.
p. 394.
au
499,
—
364
TRAVAUX
iiombredc
slaphylinus
de 6 3/4
Jurine. Long,
^
Gènes,
coll. Serv.
INÉDJTS.
de chaque côté.— /^ar. Latreillii, Fah. Tackiis
trois
2. Prolhorax
coll.
mili.
à ii
— Espagne,
Spinola.
ronge avec
le
bord antérieur et
le
miMeu
noirs; taches blanches des côtés de l'abdomen plus petites,
nombre de
plus arrondies, au
Egypte,
seille,
pi.
i5,
Lyon,
20.
fig.
coll.
trois.
P^ar. iripunctala^ Panz.;
— Long, de g à
lo mlll.
— Mar-
Serville.
3. Prothorax presque entièrement noir,
n'offrant qu'une
bordure postérieure rougeatre pins ou moins visible;
faible
taches blanches des côtés de l'abdomen plus petites que chez
précédentes
les
dies
— Far.
,
le
plus souvent au
nitidula, Kliig.
7 à 8 i/2mill
M.
Allemagne,
nombre de deux
mille folii
,
Serv.
(i) arron-
— Long, de
coll. Serville, Sicile, coll.
Spi-
nola.
La Meria rufiventris de Klug. Beitr. zur naturkunde
200
II, p.
,
IL Meria dimidiata, Spinola (lâchas),
2
fasc.
p. 3i
,
,
vol.
n° 5, doit former une quatrième variété.
,
Ins. Ligur.,
Il,
t.
n° 39.
Cette espèce est très-voisine de
la
précédente, et pourrait
bien n'être constituée qne par des variétés chez lesquelles l'ab-
domen
yeux
entièrement noir. JNous avons sous
serait presque
deux "ndividus de
les
trois échantillons, qui
M.
les
Serville par
deux
Comme M.
mâle de cet
d'après sa collection
individus
,
à Marseille
et
,
les
Spinola, et
envoyés à
est le seul auteur qui ait
,
aux
dé-
nous avions espéré étudier ce sexe
l'a perdu. Deux autres
M. de Romand et que cet encommuniqués, sont aussi des femelles.
;
mais
il
paraît qu'il
donnés
à
peut diviser cette espèce en trois variétés principales,
ainsi qu'il suit
(1)
M. de
Les deux types de M. de Spinola
de Spinola
insecte
qu'il avait
tomologiste nous a
On
ont été pris
Solier.
de
seuls qu'il possède, sont des femelles à 12 articles
antennes.
crit le
M.
la collection
Dans
la
:
M.
millefolii de la collection de
M.
Serville,
qui
a
donnée dans l'Encyclopédie, on voit deux taches
seulement au côlé gauche de l'abdomen, et trois au côté droit; ninii
servi à la descriplion
la
troisième est très- petite.
.
TRAVAUX
365
INÉDIT!?.
Prolhorax d'un fauve un peu brunâtre avec le bord antérieur plus obscur premier segment abdominal ayant sa moi1.
;
postérieure d'un fauve pâle
tié
un peu obscur;
blanches, petites et arrondies, 'de chaque côté de
Var. dimidiala
— Long,
Spinola
trois taches
l'abdomen.—
—
de 8 1/2 à q mill.
Gènes.
bord postérieur d'un jaune
roussâtre plus ou moins obscur; premier segment abdominal
,
Prolhorax n'ayant que
2.
le
faiblement bordé de roussâtre très-obscur en arrière; deux
Scn'i/lei, Nob. Long, de
3.
71/238
—
mill.
Marseille.
Prothorax faiblement bordé, en arrière, de jaunâtre obs-
cur peu visible
ches sur
—
—Var.
chaque côté de l'abdomen.
petites taches blanches de
;
abdomen entièrement
les côtés.
—
noir, sans taches blan-
Nob.
f^ar. Solierii,
— Long.
6
:
mill.
Marseille.
Weslwood, Proceedings
Mei'ia Klugiî.
III.
avril
i835
,
53.
p.
— Mer.
tola nigra
midio apicali purpurasccnte;
mesothoracico
lineis
i4
di-
,
ohlongo quadrato; scuto
collari
quatuor brevibus iongitudinalibus im-
presso; metathoracescabroso
alis
zool. soc.
nitida; alis nigris
,
abdomine nitidissimo, eiongato;
;
cellulissubmarginalibus complelis tantum duabus(secunda
triangulari
minutissima
in
Meriis veris
specie obliterala) aculeo longissimo.
— Cap de Bonne-Espérance
— Lnrra
IV. M
— Meria
Weslw,
222,
pedunculala, in hac
Leone,
et Sierra
mill.
pria rufijrons.
ij.
rufifrons
Spinolce.
nitida; capite rufo
que maculis
;
— Long.
(Westw).
,
loc.
coll.
Fab. En.
cit.
,
:
syst.
— Mer.
21
Hope.
2
,
nigra,
ore antennisque nigris; abdomine ulrin-
tribus parvis albis; alis fuscis, dimidio apicali
ob-
scuriore iridcscente; tarsis piceis; alarum nervis ut in Meriis
veris(Weslw.).
— Long.
—
coll. Spinola.
Sierra
:
17 mill.
Leone
V. Meria abdominalis
,
— Cap de Bonne-Espérance,
coll.
Weslwood.
— Mer. nigra
lucida;
,
abdomine, basi
excepto, rubro, secundo tertioque segmente nigro-marginalis,
macula
flava efficient ibiis; alis apice semi-infuscalis.
i3 mill.
VL
— Cap de Bonne-Espérance,
Meria
tlioracica.
—
>ler.
coll.
rubra
;
Long.
:
du Muséum.
capite aiitcnr.is
,
basi
excepto, mesothorace et mttathorace nigris; prolhorace fascia
brunnea
in
niedio inieriupta; alis hyalinis;
quatuor primis
,
366
ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX.
segmenlis abdorninalibus flavo luaculalis. Long.
— Arabie
coll.
,
9
:
mill. 1/2.
du Muséum.
Nota. La Meriadichroaàe Perty, Deleclus Anim. Art.,
p. 139, pi. a-j,
f.
i3
,
etc»,
n'apparlicnt pas à ce genre; c'esrpéut-
être une Plesia.
AVALISES D'OUVRAGES NOUVEAUX.
II.
Manuel d'Ornithologie ou Tableau systématique
Europe
qui se trouvent en
stème général d'ornithologie
dans
les
d'une table analy-
et suivi
,
tique des espèces et d'une
contenues
des oiseaux
précédé d'une analyse du sy-
;
table corrélative des matières
quatre parties de cet ouvrage
J.-C. Temminck, in-81, 4* partie, à Paris, chez
rue Jacob
25.
,
Cet ouvrage, bien connu des naturalistes
jourd'hui complété par la
l'auteur,
par
,
H. Cousin,
après avoir continué
des espèces comprises dans
la 2*
jusqu'aux derniers Palmipèdes
309
pag.
,
partie
trouve
se
à
582
au-
depuis
(
;
la
révision
les
Pigeons
,
donne un appendice
,
)
,
que nous annonçons
partie
4*^
.à
!a
que nous
3= partie de son
travail, el c'est par cet appendice
commencerons
puisqu'il a trait à des oiseaux placés dans la
,
ajoute en efïet
constatées
comme
,
:
Falco
;
F. Eleonorœ
Ch. Bonap.
Gêné
TFithei
T.
Sliicklaiid
;
,
.
Gm.
Granivores
lata^
Uupp.
Daud.
,
F.
;
F. paliidus, Sykes
j
Lanius cucullatus
varias,
Gould
,
S
:
;
)
;
Cli.
Horsf.
(
,
f^.
Kolbii
furcaluf ,
Linn.
(
;
Circus cinereus
Temm
lioiiiip.
;
\
^
;
,
Gêné.
Temm.
(
aureus
T.
pi.
,
enl.
479»
HoUandre,
Syh'ia oUi'elorum
,
RcgiUus modestus, Gould
;
Ixos obscurus
lanceolata,
Molacilla yarrellii,
obscura
Temm.
Garndus mclanocephalus
:
Turdiis
);
,
).
Insectivores
I
f^ultur auricularis
concolor
,
Omnivores
f.
européennes nouvellement
espèces
:
Aux Rapaces
Daud.
Temminck
ceux que nous venons de signaler. M.
série avant
;
Anthus obscurus (^Alauda
).
:
Alauda
isabel/ina,
FrinsUla is/nndicn,
Temm.
F.-ihr.
;
Emboriza
slrio-
ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX.
Anysodacïyles
Alcyons
_,
:
Merops Savignuy
:
ChI'Lidons
Vieill.
Hirwido Boissonneaiiti Temm.
:
,
YTT^z, pour
la 3* partie
867
Sitta sericea, Tenim.
les
espèces sigoalées pour^^la première fois dans
de l'ouvrage
du Bulletin zoologique,
l'analyse
,
section i, p. 62.
Passons maintenant aux espèces ajoutées
ordres
qui font
et
,
M. Temniinck
Pigeons
ajoute
l'objet
dans les autres
de celte 4* partie.
principal
:
Cofumba migraioria, Linn.
:
Gallinacés
Meleagris gaUopavo
:
(
d'après le renseigne-
ment, au moins douteux, de M. Cantraine); Phasianus pictuSf
Linn.
Tctrao Islandorum, Fabr.
;
PerdLv borealis
Gralles
T. hemidactj-lus,
;
Telraocoyolcos ^ Gmel.
(
Charadrius spinosus, Linn.
;
Temm.; Vancllus Keptuscka
;
;
Ch. pjrrhothorax,
Tringa Kept.
(
Temm.
).
,
Lepechin);
Grus leucogeranus Pall. G. virgo, Pall. Ardea egretloï^
des, Temm.
A. russata, Temm. (^enlum. 912); A. Verany^
Roux A. lentiginnsa. Monlag. Ibis religiusa Cuv. Niimej
;
;
;
;
,
;
;
nius lenuirostrisy Vieil!.; Tringa peclorcdis,Ch..^ona^.
Schinzii, Ch. Bonap.
Brelim
)
Limosa
;
;
',
Tr.
Tr. platyrhfncha [Pelidna platyr.
Tr, rufescens, Vieill.
;
terek {^Scolopax id. Lalli.
)
Totanus macularia, Selby
;
Scolopax Sabinii, Vigors
;
;
Se. peregrinoy Brehm.
Pinnatipèdes
:
Podiceps arcticus, Boié.
Rnpp.
ajjinis
S. stolida ,Jjmn.\
Larus leucopterus Fabr.
L. ichthjaelus ^ Pall.; L. .Audouini, Pajraudeau L. tenuirostris Temm, L. leucophthalPalmipèdes
Stcrna
:
,
;
;
,
,
;
mus
,
Liclit.
Swains.
;
;
L. Sabinei
Piiffinus
Ch. Bonap.
;
,
Leach
major, Fabr.
;
;
;
Lestris Richardsonii
^
Tlialassidroma J^Vilsoniiy
Ariser brachyrhynchus, Bâillon
;
A. œgyptiacus,
Auctorum; Cjgnus Bewickii, Yarrell (C. islandicus, Brehm)
;
Anas glocitans Pall. A. sponsa Linn. A. marmorata,
Temm. ( Marbelcd duck Goiild ); A. dispar, Gmel.J
A. Barrowi, Richiirdson Mergus cucullatus, Linn.
M.Temminck fait remarquer qu'il n'a pas cilé les recueils pé..
,
;
,
;
,
;
riodiques de toutes sortes qui se publient aujourd'hui, et que par
SOCIÉTÉS SAVANTES.
568
conséquent certaines espèces qu'on y a signalées , et qui sont
d'ailleurs encore imparfaitement connues, manquent à son ouvrage. Plusieurs de ces oiseaux étant de France^ oii les observations de
MM.
Degland, Crcspon,
seront décrits avec soin dans
ils
Oiseaux de
etc., les ont fait coninaïlre,
Faune française de
la
complémentaire aux
partie
la
Vieillot
qui va paraître
,
chez Pitois-Levrault.
Gerv.)
(P.
m. SOCIÉTÉS
SAVAI\TES.
ÂCADEMtE ROYALE DES SCIENCES DE PaRIS.
— M.
Séance du 2 décembre iSBg.
insérée dans
lative
le
compte rendu de
la
dans
reil,
le
les
p. 342)' ^^-
cent dit qu'il imprimait, en 1824
<
au sujet des Vorlicellaires
et figuré
M. M. Ewards
il
;
l'Encyclopédie et
dans
,
un
fait
pa-
ajoute que ce fait avait été
par Rœsel.
que M. Nordmann rendra
dit
droit, relativement à cette observation
se réserve
Polypiers du
Bory de St-Vin-
Dictionnaire classique d'histoire naturelle
bien prouvé
il
et
séance précédente, et re-
aux observations de M. Nordraann sur
genre Campanulaire. (Voj. notre
de
Bory de Saint- f^inc
quelques remarques sur une note de M. Milne Ewards,
fait
de répondre, lorsque
M. Bory
;
et
justice a qui
que, pour
aura cité
les
lui,
passages
contenant l'énoncé du phénomène physiologique signalé par
M. Nordmann.
M. D^ Hombres -Firmas
trouvé
à
nou-
adresse la description d'une
velle espèce de Nérinée (iV,
Trochijorrnis). Ce fossile a été
Gotigucs, arrondissement d'Uzès, dans une formation
crétacée presque entièrement composée de ces coquilles.
M. Mandl
sang chez
le
adresse une note sur
Chameau
bules du sang du
autres reptiles
,
mais
chez
et
le
la
forme des globules du
Frôlée de
la
Prolée ne diffèrent en
ils
ceux des
rien de
sont beaucoup plus gra nds.
Séance du 9 décembre.
longue note en réponse
Carniole. Les glo-
— M.
à la
Vincent; celui-ci répond
flJilne
Edicards
réclamation de
qu'il n'a pas
l'observation en question pour lui
,
lit
une
M. Bory de
réclamé
la priorité
mais pour Rœsel qui,
a cent ans a peu près, a observé et dessiné des
assez
Saint-
faits
il
de
y
analogues.
SOCIETES SAVANTES.
M.
vicales
montre qne
les
M.
lit
ayant neuf vertèbres cervicales, offrent une
les Ai,
à la règle des sept vertèbres cervicales observées
ano'ïïîîllie
tous
36q
un grand mémoire sur les vertèbres cerde Vki{Bradypus tridactjlus). Dans ce travail, l'auteur
de BJainville
dans
mammifères connus.
Borj- de Saint- Vincent, sur le point de parlir pour diri-
ger l'expédition scientifique de l'Algérie
l'Académie.
tions de la
Il
annonce
commission
qu'il dirige,
fait ses
,
en adressant un rapport
mensuel qui sera transmis à l'Académie par
guerre.
grand ouvrage sur VOstéographie des
L'auleur
vertébrés.
ministre de la
le
— M. de Blainville présente plu-
Séance du i6 décembre.
sieurs livraisons de son
animaux
adieux à
au courant des opéra-
qu'il la tiendra
dans cette publication;
il
fait
connaître le plan qu'il suit
donne une analyse du contenu des
4 fascicules déjà parus.
M. Oiuen
envoie un mémoire intitulé
Recherches sur
:
la
structure et Information des dents des Squaloïdes , et application
des
faits
observés à une nouvelle théorie du développement
des dents.
De
toutes les
entreprises pour
recherches
structure des dents,
il
en
était résulté
ment admise par lesanatomisles,
savoir
déterminer la
une opinion générale:
que
les
organes de
la
mastication sontdes corps de nature inorganique, dont l'accrois-
sement s'opère
position
à la
successive
membrane
manière des corps bruts, par
de couches exsudées
glandulaire.
toutes récentes de
de développement de
sels calcaires
dans
sés
la
Mais
M. Owen
la
les
,
par
recherches
la
juxta-
un bulbe ou
microscopiques
sont de nature à infirmer ce
mode
dent, et à faire admettre le dépôt de
dans des cellules ou des tubes préalablement creu-
substance du bulbe.
La forme ou ossification de l'ivoire, ou corps de la dent,
M. Owen, de celle des os, parla direction et non
diffère, d'après
par
la
nature essentielle du développement. La gangue {matria)
préexistente dans
un
cas, se solidifie de la circonférence au
centre, et dans l'autre du centre à
sification dentaire est cenlripède
,
la
circonférence.
L'os-
celle des os est centrifuge.
^4
SOCIÉTÉS SAVANTES.
370
de l'os, d'après le même auteur,
même dans les deux cas, on observe
d'une même strncture essentielle. Cts modifi-
La composition de
l'ivoire et
essentiellement
est
des modifications
cations sont
mais
la
la
;
extrêmement tranchées dans
les classes su pérffclires;
texture des dents et celle des os, se rapprochent par
d'imperceptibles
gradations
dans
,
les
classes inférieures de
l'embranchement des vertébrés.
M.
(M. S. A.)J
du cer-
Foville adresse des Recherches sur la structure
veau
et
voyé
à
sur ses rapports avec le crâne.
l'examen de
MM.
de Blainville
Ce Mémoire
,
Dulrochet
est
et
ren-
Mdne
EdAvards.
M.
Hollard
écrit
pour
faire
connaître quelques
faits relatifs
aux deux ordres de racines
système nerveux de la na-
à la spécialité de fonctions attribuée
En
des nerfs spinaux.
étudiant
le
geoire pectorale des Tiigles, dit l'auteur, nageoire qui présente,
comme
on
le sait, la
particularité intéressante d'avoir les trois
premiers rayons détachés et disposes en véritables doigts, et
ces doigts pourvus de très-gros nerfs, destinés à leur tégument.
J'ai constaté
:
i"
que
la
quatrième paire de nerfs spinaux, des-
tinée presque tout entière
contrairement
à
l'assertion
à
ces rayons, naîl par
deux
de Desmoulins; et que
racines,
la
racine
inférieure^ celle qui ne devrait présider qu'à des contractions,
fournit une branche qui va directement se perdre dans la peau
du premier rayon
petit,
de
même
libre, en
même
temps qu'un rameau plus
origine, et qui, d'abord accolé à cette branche,
s'en sépare bientôt pour se distribuer
2°
Que
la
aux muscles des membres.
cinquième paire spinale, quoique naissant par deux
racines d'inégal diamètre, est complètement musculaire. J'ajouterai
laires
que
les trois
premières paires sont beaucoup plus muscu-
que cutanées
,
sans que les proportions relatives à leurs
deux racines annoncent
le
moins du monde cette prédomi-
nance.
M. Laurent
les trois sortes
toire naturelle
présente un
mémoire
et l'analomie des
œufs de
grisca. Voici le résumé que l'auteur
1°
intitulé
:
Recherches sur
de corps reproducteurs des animaux et sur
La composition générale de
VHydra
donne de son
l'ovule
l'his-
vulgaris
travail
ou œuf ovarien,
:
telle
,,
SOCIÉTÉS SAVANTES.
que
l'a
proposée
animale
Wagner
,
S^I
n'est pas applicable à toute la série
;
2° Les ovules ou œufs ovariens, qui sont bivésiculaircs concenTrrtjucment
qui exigent pour leur développement une
et
,
imprégnation spermatique dans
la série
gradnelle, en raison de
fic.ition
triïs-grande
la
espèces animales, subissent, dans
majorité des
animale, une sin)pli-
la simplification
progressive
correspondante des orgunes et des appareils génitaux mâles et
femelles
,
qui finissent par disparaître complètement,
L'œuf de VHj'dra grisea vulgaris^ étudiépar nous dans
3o
structure intime
,
fécond
est univésiculaire et
d'imprégnation spermatique,
,
sa
sans avoir subi
ne renferme qu'une seule
et
substance de nature subblastodermique.
4° Les tubercules gemmulaires de l'Hydre vulgaire, c'està-dire
les
gemmes
ne sont point constitues
à l'état naissant,
par une vésicule qui aurait de l'analogie avec celle des ovules
ou
les plus simples
sont
comme on
,
gemmes
univ-ésiculaires. (îcs
l'admet généralement
,
naissent
,
S" Les très-petits fragmens des organismes inférieurs
etc.)
,
,
les
gemmes une composition
culaire analogue à celle des
petits
de
6° Les termes reçus
les
quent
gemmes),
:
les diflerences réelles
,
en outre des
M. Mandl
de
(
pour
ilifl'éreuces à tirer
(
indi-
) ,
de l'existence ou de
la
du sang
Les globules du sang du Caïman à
Croc, lucius Cuv.
)
offrent, dit l'auteur,
muune
ellipses très-allongées
grand diamètre varie entre i/35 à i/4o de millimètre
et le petit er.tre
grand diamètre
tandis
extension
produire.
les
forme toute particulière. Ce sont des
le
,
fragmens
production de ces sortes de
la
pour
les
adresse des observations sur les globules
les Crocodiliens.
seau de brochet
dont
univési-
plus simples. Ces très-
les
s'écretion (pour les œufs)
et scission
nullité d'organes spéciaux
chez
œufs
fragmens, reproducteurs d'individus entiers, sont des sorgemmes iudépendans d'une mère.
(pour
corps
(hy-
susceptibles de devenir des individus entiers, ne
présentent pas plus que
tes
ne
de l'individu mère.
tissu
dres
et
qu'une extension du
que
le
i/ioo
est
et
1/96.
doue comme
Le apport entre
1
1
à
2 1/2, ou
,
le petit et le
comme
1
à
3
rapport entre les deux diamètres des globules
NODVELLKS.
372
sanguins chez
comme
à
1
i
les
poissons
Séance du 3o décembre.
père par
,
les
reptiles
1/2 ou tout au plus coinine
et les
oiseaux
est
,
à 2.
i
—Séance publique. — Éloge d'Am-
M. Arago.
NOUVELLES.
Il existe
Paris,
chez
une
M. Mion
,
rue du Cherche-Midi
collection d'insectes, qui lui a été
,
n" 4o à
envoyée du
j
Sénégal par son fils.
Les Coléoptères peuvent monter à 5, 000 individus; les Hyménoptères, à 3oo les Diptères, à i5o
les Lépidoptères,
à 100. Il y a aussi quelques Araignées, Libellules et Cimicides.
Les personnes qui voudront traiter, en masse ou eu partie,
de ces insectes sont priées de s'adresser au propriétaire , qui
en accommoderait à l'amiable.
On y trouvera également à acheter : un squelette de Liou
et un autre de Crocodile
une tête d'Hippopotame et une de
Crocodile, une collection de Coquilles, une quarantaine
d'Oiseaux-Mouches prêts à être montes, des tapis d'écorce
d'arbres
et quelques ustensiles et meubles des naturels de
l'intérieur de l'Afrique.
Cet avis est donné par un membre de la Société , qui croit
rendre service en le publiant, et en annonçant que cette collection renferme des insectes fort beaux, et qui sont dans le
meilleur état. Si le propriétaire ne s'en est pas encore défait,
c'est qu'il n'en connaissait pas la valeur; mais, plus éclairé
maintenant, il entrera en arrangement coaveuable.
;
;
,
,
,
S'adresser à
M. Mion
et affranchir»
Nota. Dans
le n° précédent, en donnant la liste des natuont souscrit pour le Voyage à Madagascar de
MM. Mouatt et Gheude , nous avons omis , par erreur , d'inscrire M. le comte de La Ferlé-Sénectère, qui a pris 2 actions
d'insectes Coléoptères.
ralistes qui
I^ouveaux membres admis dans
Société Cdvierienne.
la
au Twat près Thoun canton
178. M. Tschârner jde Bellerive
de Berne présenté par M. Adolphe Delessert.
doclcu- médecin
directeur de l'institut
179. M. Jules GuÉRiN
orthopédique de la Muette, près Passy, etc., etc., présenté par
M. Martin Saiut-Amje.
membre de diverses sociéiés savantes, naISO. M. BmssoNNEAU
turaliste et artiste pour la confection des yeux artificiels, etc. , à Paris , présenté par M. Guérin-AMneville.
,
,
,
,
,
,
,.
,
TABLE ALPHABÉTIQUE
POUR l'année
1839.
TABLE DES MATIÈRES.
Acalè[)lies, zooph , Brand.
Acanalonia, ins., Spinola.
Acanllioce -us nilens, ins., Guér.
Accenlor, ois., La Fresn.
Achatina cornea, moll., Brumati.
272
2o5
299
1^4
Bracliiuus Giionierii
Acbilius, ins., Spinol.
Accipilies, ois , Less.
Accouplem. du Cebrio, Mitire.
Acidalia, ins., Germar.
Actinies, zooph., Teale.
Aeslina, ins., Sélys.
Agiilorliinas, ois , Bonaparte.
Aï, vert., cervicales, Blainv.
Aile des liyni , ins. de Romand.
2o3
i32
55
Bracbinus Servillei, ins., Marc.
Bracbypteris bicolor, ois., Less.
Bracliyslernus ins., Guér.
Breulliides, de Madag.,ins,, Cbev.
I2.'j
,
ois), Less,
loi
201
Apbanisticus Lamotei , ins..Gue'r. iBg
Aprostoma filum,ins., Guér,
171
Arca trapezia, moll., Desh.
Arcbœomis, mamm., Delaizer,
Aiœopus, ins., Spin.
Arrhenodes. ins. , Chevrolat.
—
etc.
358
38
2o4
174
bipunctatus, ins.,Gory,
328
crust., Aud. Joly.
34o
Arvicola, mamm., Sélys.
8
Ascaris alata, zoopb., Bellingli,
126
Ascidies, zoopb., M. Edw.
3/if
2o4
Asiraca, ins., Spin.
Association biilann.
r2l-l53
Attract. de soi p. soi, G.-St-IL 2i4-25o
Arlemia,
Aulacoderus,
ins..
Chevr.
Autruclic, ois., Allis.
Axinopboriss, ins., Cliaudoir.
lyc ayt
deBla
mamm., Delcssert.
fionlalis, mamm., Delessert.
,
1
—
Go. y.
Brenthus, inç., Cbcvr.
Biilbopus priscus , mamm.
129
129
Eyd. 264
3o7
ins.,
,
!
g/^
112
,
l38
3oo
172
328
178
Ku-
|
369
336
258
3i4
,
ins., Spin.
j
291
—
Aphœna,
Bos
'47
233
Batraciens urodèles, rep.. Dume'r.
Bélostomes, ins., Spin.
Bibos,
162
Alauda, ois., La Fresn.
Albinisme, Guyon.
Algérie (com. scient.), Borj.
7i6g
Altica lœta, ins., Perbosc.
263
Ameibodon, poiss. foss., Buckland. 26
Ampelislamellipennis.ois., LaFr. 292
Merremii, ois., Less.
loi
Anax, ins,, Sélys.
333
Anguilles, poiss Joannis.
l^0-l^8
Animaux (dév.), Laur.
277 et 3^0
Anisolarsus, ins., Gbaudoir.
28
Anomia macrochisma, moll, Desli. BSq
Anotia, ins Spin.
2o5
Anthus Lherminierii,
!
182
l53
27
3;h<;
1
'<
i
j
!
tnrga.
Bucephalus viridis, rept., Smith.
Bucoo Rafflesii, ois., Less.
ois.,
Bulimus
littoralis, moll.,
Brumati, l44
Buprestides, ins., Chevr.
Calaudra ochreata;
insect.,
Calige, crust., PicVering.
Caliscelis, ins., Spinol.
Caloraniphus, ois., Less.
Calosoma
,
ins.
,
187
257
La Fr.
Buceros,
211
25
Perbosc.
63
Eyd.j26'7
2l3
2o4
l38
261
201
Spinol.
Campagnols, mamm., Sèlys.
8
Campanulaires, zooph., Edw. 342 et 368
Galyploproetus,
ins.,
—
Bory.368 et 369
Campyloptère, ois., Less., Delattre. l4
Caprimulgus, ois., Less.
44^°^
Caprines, moll., d'Orb.
169
in
Carabique, ins., Chevr.
327Carabus Deyrolei ins., Gory.
326
errans, ins., Gory.
3o8
Gallicianus, ins., Gory.
Eeichei, ins., Guério.
2Q7
Cardiopblbalmus, ins., Curtis.
2.47
3oo
Cardium, 2esp., molL-SDcsh.
Carduelis luxuosus, ois., Less.
4'
,
—
—
—
—
rufogularis, id.
4^
Cascelius, ins.," Curtis.
247-297
i43
Catalog. de coq, moll., Rrumat-,
186
Jay,
-
Calbarlinw, ois., Ponaparle.
Cebiio gigas, ins., Miltre.
iq4
Cœciloidi-s, rept., Dumer.
Cputi<ipliorus,iiis., Chevr.
34l
l8o
5j
51
TABLE UES MaTIEKES.
3:4
Ceocephalus opacus,
ins., Clievr.
Cephalopoiles, moll., Verani,
Ceplius, ois., Lcss.
Ceroplalus, ins., L. Dufour.
Ceroiliynque, ois., Bonap.
Cerveau (sliiicluie du),.Foville.
Cetonia Gueiini, ins , Perl).
CUalciditummonog., ins.,Walker.
Clialcochrous
ins
,
ChauJoir.
,
liuant ëmaillé, ois., Lesson.
Clielocliirus, ins., Spinol.
CUat
Clieloniens, repl., Bonap.
Cliiens (éducation des), Léonard.
Cliironia Laperousii, moll., Desh.
Cliizœrbis concolor, ois., Smilh.
feliciae, ois., Less.
Chorista, ins., Klug.
CIwisididie, ins., Klug.
—
Clirysomela serea,
Eyd.Soul.
ins.,
Cicindela, ins., Guér.
Cigales, ios , Geim.
Cimicides, ins., Jennyns.
Circulation, Poiseuille.
Cixius, ins., Spin.
Classificat. des in»., Westw.
—
—
,
Brumali.
Claviger longicornis, ins., Guér.
Coccinella diffinis, ins., Eyd. Soûl.
Coléoptères d'Eur., ins , Villa.
de Magellan, Guér. 2/(7
Coluber natrix, rept., Trevelyan.
personalus, Less.
Compressiroslres, oi=i., Sélys.
—
—
_
scient,
—
—
(
fossiles
Corps organ.
),
(liist,
nat. des),
Du-
Cyclotraclielus, ins., Cliaudoir.
Cygnes, ois., Less.
ins., Guér.
Cylidrorhynus
,
,
ins.,
Curlis.
Cypricardia, mollusq., Desli.
Cythera, moll., Desli.
Dactylozodes, ins
,
Clievr.
Daguerréotype, Ârago.
Daptomorphus, ins ChauJoir.
.
Delphax,ins
,
,
iQ-'t
38
moll., Pentland.
245
Dvctiophora,
202
ins.,
Spin.
Ecailles des rept. et ]ioiss
Ecliasse d'Asie, ois., Less.
l5o
167
MandI
Kcbinorbinus oliesus, poiss., Smith.
Edentés mamm., Blainv.
2, 3.
Ega Sallei, ins., Chevr.
Eidopsarus affinis, ois., Less.
Germar.
poiss., Biickland.
Elasmocelis, ins., Spinol.
Eiasmolherium, mamm., FiscU.
Elénieus de zool , Hollard.
Eleodes rugosa, ins., Pcrbosc.
263
Eléphant, mamm., Schultz.
6
Elîdiptera, ins., Spin.
202
EmbernagraMexioana, ois., Less. l^:S.95
(2 espèc. n.), La Fr.
97
Encriuus monilifo; mis,zooph.,Sow. 127
—
Entomol. (Britisth.), Curtis.
Eperlan (esp. n.), poiss. Yarrel.
Episomus, ini.
Eyd.Soul.
,
ins.,
Spinol.
Eucamptognathus, ins., Chevr.
Eucophora, ins Spinol.
,
Euphonia
cclestis. ois., Less.
Eurybrachis, ins., Spinol.
Exercices zootom., Vau Beneden.
Exops, ins., Curtis.
246
i56
266
20
28
200
42
204
Michaud.
vernoy.
Corydalla chilensis.ois., Less.
Couleuvre masquée, rept., Less.
Cylloscelis
La Fresnaye.
ois.,
Dragonneau, zoopli.. Perron.
Diepanostoma, moll,, Porio.
Drimonas niger, ois., Less.
Episcius,
du Mans.
l56, 256
de Pise.
Coprobiusbicolor, ins., Guér.
Coptoptcra, ins., Cliaudoir.
Coquilles (catal.), Brumali.
Kiener 2^2-3 17, Jay.
(moustr.), Porro.
—
Dodo,
Uouax
^'4
2l4
63
Elapbodon,
monstr. Porro.
Congrès
Diuollicriumgigauleuni, niani^!»^;)
Dipléres exol., ins., Macquarl.
Discoderes, ins., Clievr.
ElatiTides, ins.,
Hjpe.
Clausilia cincta, moll.
Dévelop. des anirn.,Laur. 277 et
3;()
2'i2
Diclioplera, ins., Spin.
Didinie, uis., Bon.npart.-.
l33
l85-235
Dictionn.Jd'lIist. nat. d'Orb.
Dilobura, ins., Spin.
201
Spinola.
Delpliinula, mollusq
,
Desh
ois., LaFr.
Dendrocolapies afllnis,
Denis dos squalouli-i:, Owea,
Depressirostres, oi3..Sélys.
Dp» lie, ins., Spin.
Falco Eleonorœ, ols.,Génc.
—
—
—
Islandieus,
Hancok.
io5
123
GroL-nlandicus, Hancok.
Semitorquatus, Smith.
Falconidœ, ois., La Fr.
Faune Eut. d'Andalousie, Rambur. 3l
Fauvettes ou becs-fins, ois., La Fr. .61
Fécondité des'mam.; Belling. 220.,.274
Feronia, ins , Cliaudoir.
26
Flala, ins., Spin.
2o5
Fluide nourricier, Duvcanoy.
2l3
Fonctions de la matière, Geoft'.-StH.laiie.
21
Fossiles de l'Oural. Kutorga.
Fûurmilliers, ois., Less.
Fulgorelles, ins., Spinola
20()
Galerita Magelianica, ins., Guér.
Garrulus luxuosus, ois., Lcss.
Gasteracanlhes, arach., Gucr,
296
i35
'99
loo
109
1
TABLft
DES MATlKRBS.
Ganrigau gau, mamm., Delessert. uio
Géologie (Klem. de). Rivière.
91
Gt ogiiDsic de Dori>al,Kutorga.
roj
Globules du sang, Manll.
468-371
Malacol, terr. et flnviat., Porro.
M.ilaconolus ois., Less.
Glypliodaclyia, iiis., Chaudoir.
Goli.7S?©elcsserlii, ins.,Guer.
Gorfou, ois., Less.
M.ini.hol
—
'
Guillemot, ois., Lcss.
Guiraca Abeillei, ois., Less.
—
Perbosc.
ins.,
Gypaeliiiœ, ois., Bonap.
Gypogeranidfe,
ois.,
Bouap.
fos.
du
Brés.,
Lund,
De
France, Lartel.
Lesson.
ois.
,
Manlispes
•\l
Ericlison.
ins.,
,
Temminck.
î\n
Manuel
À6
Marsupiaux, mam,, Owen.
Mastigus prolongatus, ins., Gory.
4'
tricolor, Less.
Gymnetis,
2S
22Ç)
245
,
Mammifères
d'ornitli.,
mam., d'Orb.
mam.,
102
Masio.lonte,
262
Mastologie
igS
196
Megalonyx, mara,, Blainv.
métli.,
—
3n6-
.55
328
%
33
Less.
io3
Ois., Less.
Mcgatherium mam., Penlland.
Less.
ois
MelaDocblora
Melasomes, ins., Fischer.
67
42
28
,
Hélices, foss., moll. De Boissy.
Hélix lemniscata Brumati.
—
—
74
\[\'i
228
CaillauHu;Deshaycs.
Dupelitliouarsi
36o
Desli.
Hemorolnoides
ins., Bnckland.
39
Hcmiplèies ge'ocor., ins., Spinola 33
,
,
Hexodon, ins., Gue'r.
Himaniopus asiaticus
T70
,
ois.,
Less.
44
6
Hippurites , moll., D'h. Firmas.
Hisl. nat.de Cuba, S.-.gra, etc.
3i
salinus , inf., Joli. 34o
Homme, Less.
Ùi
Honionyx, ins. Gue'r.
299
Hyloliales, mani. Muller.
il^2
Hœmatococcus
Hyménoptères
(aile),
de Romand. 889
Icterus. ois" Less.
ro5
Icon.desCot. d'Eur. in5.,22o, 253,
Iclithyosoroïdes, rept. KulO'ga.
lusertes (classificat. de»), Weslw.
Do Sardaigne, Gêné.
•^
Fossiles
Burkhnd.
Infusoires, zooph., Prilcliard.
lodopleura, ois , Less.
Issites,|ins., Spinola.
Issus, ins,, Spin.
282
208
2l4
—
,
Jules, ins.,
Waga.
148
29
14^
4-*
204
204
80
Kanguroo, mam., Wrolik.
Il3
,
,
Mclipliaga reliculoïdes, ois., Less.
Aurilus, ois., La Fr. 257
Mellillireptns olivaceus, ois., La
—
Fresnaye.
Mésanges,
ois.,
La Fresnaye.
Metius, ins., Curtis.
Splendidus, ins., Guér.
—
Micromamalogie, Sélys.
Microscope (Traité du), Mandl.
Modiola cultellus, moll., Desli.
Moineau, ois., Less.
,
93
266
197
Larus Geniï
, ois, de Brème.
321
Lepidosiren, rept., Owen.
128, 190
Lepturus gaiealus, ois., Less.
â2
Leslris, ois., Less.
l55
Leucopsis, ins., WestW.
146
Listroderes, ins., Guérin.
3o4
Listronyx, ins , Guérin.
3(i2
Lithobius , ins , Perbosc.
261
Locustarum sp., ins , Fisclicr.
271
Lophops, ins., Spinol.
Loiid prasipterun
ois
,
Macareux
,
ois,,
!\]acrollicrium,
2o5
,
Less.
Less.
mam.,
Larlet.
lo4
4^
34
35q
Molorclius, ins., Chevrolat.
4à
63
Mollusques nouv, Deshayes,
356
Monacba cœsia, ois., Less.
ins., Spinol.
Motacilla picata, ois., Less.
Murex Macropterus, moll,, Dcsh.
Monopsis,
167
2f)2
4o
.'60
Mésanges , ois., La Fr.
Musireignes, mam., Jenjns.
Muscicapa, ois., Less.
Muscipeta lapis, ois., Less.
Musiela plosicits, mam., De Laizer.
Mycterodus. ins., Spinol.
Mvadestes ohscurus, ois., La Fr.
Myopie, Bourjot.
MyolberidciB, ois., Les.
Narval (Dents), mam,, Mulder.
Nalica, 3 esp., moll., Dcsii.
Neara
moll., Oray.
Necydalis major, ins., Cbevr.
l
122
t).3
65
070
368
Nerl facial, Bazin.
Nerfs spinaux., Hollard.
Néiinée, moll., d'H.-Firmas.
Nomades , ins., Schafler.
Nyclipilliecus
,
mam.,
147
Blainville.
OEdicncmus, ois., Less.
OEufs des mollusques, Laur.
q3
L\ti
9'!i
Odonlocelis, ins., Guitis.
Ois. mouclies , Less. et Delallre.
Less.
Bourcier.
Buisson neau.
Oiseaux nouv,, Less. ,
^o
247
i3
—
4^
—
—
—
t3
3''il
,
Lal)bes d'Europe, ois., Degland.
Lagostomus, ins Eyd.; Soûl,
Laniadées, ois., Less.
293
70
248
297
3^6
2l3
29:(
3^4
,
ido
i36, 1^7
La Fresnaye 97,
"
29r...
2,J7
3;.^4
,
,
TABLE DES MATIERES,
3:6
Omaloceplia'a,
Ombrie,
ins.,
Polydesmus,
Spinol.
,
,
Pterycombus
Plilium apterum, ins., Guer.
Puflinus Lberninieri, ois., Less,
Oisemens
Pupa
lium.,foss,, Harlau.
,
Smitli, Less.
4l
266
24
2l3
90
,
Orllioplèrcs, ins., Serville.
Fossiles, Olivier.
Osleograpliie, nian>., Biainv.
5
2
122
,
Os (Struclure des), Gerdy.
^Nouveau), Rousseau.
—
I17
,
,
.
27O
Brandt.
ins.,
Polypes d'eau douce , Gerv.
Polypiers, zooi'h
Edwards.
l'r^sb^lie, Bourjol.
Psahdognatlius, ins , W'ailes.
Psaris nicxicanus, ois., Less.*'^
ins.. Soûl.
Psomcles irroralus
Plerocles gulturalis ois., Siiiitli.
Less.
ois.,
ins., Spinol.
OnimatiHiotus
Dumpril.
Opiiiosome, repl
Ornithologie (Manuel d'), Temm.
Less.,
BourOrnysmia
ois
cier, Koissonneau. l3, /j^ , og/j,
Orllionyx, ois., La Fr.
,
poiss., Fries.
I02
moll., Micbaud.
<^4
Purpura, mol Desb.
3oo
Pyramidella exarala mol., Mich. 94
Pyranga mexicana ois., Less.
4'
sanguinolenta, ois., La Fr. 27
Pyrgita
ois., Less.
/'|5,95, lo3
Pyrrbula Aljcillei, ois., Less.
4°
cinnaraumea, ois., I..a Fr. 99
lol
crucutala, ois., Less.
102
Pytbilus guttatus, ois., Less.
;
,
,
63,
24,
,
47
,
—
,
Pacbycepliala, ois., La Fi.
Pacliyryuchus, ois., La Fr.
Pacbyrynclius, ins., Eyd. Soûl,
Paleomis , mam., de Parieu.
7,
Paludina, moll., Brumati.
Pangolins, mam., Biainv.
Panorpales,
—
—
Rampbocœnus
Klug.
ins.,
Pepoaza flavida, ois., Less.
Perroquets (nouvel os),
—
—
_
Rous.
,
Du-
,
,
,
4'i '02,
Scolopendrella notacantba
Gervais.
Pigeons monstrueux, Quatrofages.
Pingouin, ois., Less.
Pipra filifera, ois., Less.
4''i
Pitylas personatus, ois., Less.
Plalyrbyucbus, ois., Less.
4'i
101,
Platyule , ins., Gerv.
Plccloderes, ins., Spinol,
Pleurotoraa, moll., Doumet.
Ploceus melanotis, ois., La Fr.
Pluie de coquilles, etc.
Pœciloptera, ins., Spinol.
Poiocera, ins., Spinol.
Poisson».
25, 117, 123,
25
_
Salamandre terrestre, rept., Less. 199
Salamandre rej't., Paravay,
274
Salmo salmulus, poiss. Fries.
2l3
Salmonidés d'Ecosse Jardine.
l53
Sang (globules), Mandl.
368-371
Sauriens, rept., Bonaparte.
238
Saxicava, moll. Desb.
358
SaxicolidsB ois., La Fr.
161
Scapbinodactylus, ins., Cbaudoir
27
Scarites magellanicus, ins., Guer, 297
,
Phylos. de la nat., Geott\ Sl.-Hil.
Pbysiol. gén. et corup., Biainv.
Phrictus, ins., Spinol.
Piaya brasiliana, ois., Less.
Picnonolus simplex, ois., Less.
Pica ornata, ois., Less.
fos.
'^
vernoy, 189 216
Rbinocerosbicornis, mam., Smilh. 23
Rbylicepbalus , ins., Cbevr.
174
2o5
Ricania, ins., Spinol.
Ic6
Rissoa oblonga , moll., Porro.
38
I,
Rongeurs, mum. , de Laizer
162
Rubiette, ois., La Fr-
La Fr.
Pliolades, moll., Gray.
Pbolas, moll., Desb.
Pbyllomorpba. ins., Guer.
Phyllornis Mulleni, ois. Less,
—
206
,
Respiration de l'embr. Serres.
275
des vertébrés, Duvernoy. l
des poiss., Bazin, i5t, 189
Petricola, div. esp., moll., DesU.
Picus, ois., Less.
Piegrièches, ois., Less.
i65
,
—
ois
4^
iÇjS
,
Fassalodon, mam., Buckland.
Passereaux, ois., Sélys.
La Fr.
Pbœnicurus,
Less.
ois.,
,
Rapaces ois., La Fr.
Revue entomol Germar.
Règne animal Biainv.
Papilio Delesserlii, ius., Gue'r.
Papillon éleclriqne, ins. YarreL
Papillons (Graisse des) , Dobner.
Pardalotemauakin, ois., Less.
Parus, ois., La Fr.
,
ins,,
279
Scutellaires, ins.,
Germar.
Semnopitbecus, mam., MuUer.
l45
Sericoides Riiobei, ins., Guer.
Sericule d'Anais, ois., Less.
Selopbaga castanea, ois., Less.
Setornis, criniger, ois., Less.
Sialiâ, ois., La Fr.
Simia, mam,, Lund,
3oi
14c
44
4*
167
162
6
Singe nocturne, mam., Gisll,
93
Sipbonariascutellum,moll,, Desb, 36o
1
Soci(^té eut, de France.
19
—
24 ^
De
Steltin.
i47
[
TABLE DES NOMS D AUTEURS.
Soie ^es clienîlles
—
—
—
Sorex,
,
mam., De
Straus.
T.evasseur.
223
25o
Des«aumery.
Delahnye.
2Î()
270
127
Kiener. 242, 3i7
Sélys
Sp<'ci?---'*s coquilles,
Splienis<|ue, ois., lycss.
S[)liiu!i nerii, ins., Pieiiet.
Spiroliiutf, moll-, Norlliamplon.
Spirule, moll., Blainv.
SpoDgilles, zoopli., Laurent.
Squaloides (Dents), Owen.
Staphylinus, ins. INordmann.
,
47
120
2'i
244
252
.H6()
28
Starique, ois., Less.
4?
iSa
Stercoraire, ois., Backliouse.
SiernstherussiDualus, rep.,Sinilh. 24
Steruopli.\inées, poiss., Handyside. i54
3o5, 334
Stélides, ins,, Spinola.
Slenocerus, ins., Eyd. Soûl.
2g:>
Sternodes, ins., Fisclier.
28
Sylvains, ois., La Fr.
164
Sylvidœ, ois., La Fr.
l63
Sylvielta brachyura , ois., La Fr. 2.58
Synnalaxis sordidus, ois., Less.
io5
Syngnatlius (Melam.), poiss. Fries, 212
Synopsis avium , Less.
4^
Vertebiatorum, Bonaparte.
3o6
SyntUliboramplius , ois., Less.
^6
—
Syodon biannicum, mam., Kulorg. 21
r
Système gen. des vertber., Cosle. 37, 55
Nerveux, Magendie.
l5o
Syrniura Ocellalum ois., Less.
289
—
,
Taenia, zooph., Empen.
Tanagra Pretrei, ois., Less.
Tatou,
mam.
PentJand.
II.
252
lo3
67
Tendra
zostericola,
Aulrucbe.
Arago, Dagueréotype.
Arcbiac (d'j, Hélice foss., dédiée à
Allis,
Aubepip (de l'j, Fossile.
Audouin, Inslruct. sur les invert.
Cocbenille du Nopal.
Artemia salina.
Parasitisme des iusect.
Insecte dédié à.
66
,
Tbriolliorus, ois.,
La Fr
Tipula
Kirby.
trilici, ins.,
i56
Tisserin, ois., La Fr.
Tockus,
ois.,
La Fr.
mam
Toxodon,
,
251
35
Blainv.
Traqnels ois., La Fr,
Trionyx, rept., Kutorga.
Turbo digitalus, moll., Desb.
208
36 1
Tuidus fl»vipes, ois., Less.
Turbo Jourdani moll., Kicno
234
,
,
Tyranula ferluginea,
ois.,
Less
161
.37
42
Ugyops, ins., SpinoL
2o3
Uocirostium Brelayi, ois., La Fr. too
Urine CAnim. micr. dans F), Leroy. 6
Varanus albogularis,
rept.
Velulina Mulleri, moll. Desb.
^4
36l
Venerupis
35^
Petelii, etc.,
Desh.
Vertèbres cervicales, de l'aï, Blain. 869
Vilellus des ois., Poucbet.
2
Voy. autour du monde, Lucas.
255
—
De la Recbercbe.
284
—
A Madagascar. 255 -35
123
Wombat, mam., Gray.
Xantornis Abeillei,
ois,,
Less.
Zool. de l'Afr. austr., Smith.
Dn Voy. de la Favorite, Petit.
Du Voy. du Beagle. Gould.
—
—
TABLE DES NOMS D'AUTEURS.
Abeille, Oiseaux.
4'i 'O't ^36, 167
Aguillon, esp. dédiée à.
Âliard, esp. d'ois. dédiée à.
Nord.
zoopl:
Turebratula, mo.l. Desb.
359
Tessaropblalmoides, poiss, Klark. 12t
Tilrao,ois Cbalhtou.
i5À
Tbamnopliilus pallialus, o ,Less. 104
22
267
338
TABLE DEè «OMS D ACTEDRS.
378
Blainville,
Rapp. sur la
poumons.
slruct. Jes
2;>o
Meg.illierium.
Ostéograpliie. 63, j35,
Analomie.
Auctenneté des
67
3(J9
21-22
Vert, cerv. de l'Aï.
Blaive, enlomologie.
33
369
ll^\,
l6u
74
169
à
Bonaparte (Cli.-L.), Glieloniens.
235
Sauriens.
238
Synopsis veitebraloiuna. 3o8
Congrès scient, de Pise. 345
Bory de St-Vincent.
368 et 369
Bouillel, Hélice foss. de'die'e à
74
Bourcier (Jules), Ois.-mouclics.
294
'2
Bourjol, Vision.
" 'ay, Collect. d'oiseaux.
97-100
Brème (niarq, de), Larus,
32.
Brum.ili 'l'ai)l)e'), Catal. coquill
Brandt, Polydcsmus.
Acalèphes.
Buckland, Poissons foss.
Insecte foss.
Gaillaud, esp. dèdie'c à.
Carron du Villards, prof,
d'oculii
tique.
Cazalis nerfs.
i5c
,
Charllou, Oiseaux.
Ciiaipenlier, Insectes.
Cliaudoir (de), Insectes.
Chevalier, opticien, infusoires.
.47
20-27
iqp
Chevrolat, Centurie de bupr.
Espèc. n. de caraliiq.
Brentliides de Madag.
Nouv. esp. dEga.
Chiron, esp. dedièe à Desli.
Clarkeet Morlimer, Poissons.
63
III
172
3o8
357
lat
358
Cordier, esp. de'die'e à.
Coste, Syst. ge'nitaldes verle'br, 87, 65
Curtis, Brit. ontomology.
Ins. du détr. de Magellan.
Guvier (G.), Ossem.
foss.,
3-,
245
247
33, 34, 67,
68, 334
Prix Guvier.
249
3.il
De'jeaa (comte) Coléoptères.
Degland(G.-D.), Labbes d'Europe. g5
Delahaye, Soie de cbenille.
273
Delcssert (Adolphe), Bibos
129
Fulgore. 182, i8'3
Esp.de'd. 229,233
Desliayes, n. esp. d'He'lice.
n esp. de Daupliiuule.
228
259
356
Moll. de la Vénus.
Denainvilliers, Hélice foss. de'd. à.
7/j
Uesjardins (Jiil.) , Arrive'n à Paris. 191
Tor'ues,e'le'pliaolines.
223
Deyroie, Voyage en F,>[iagae. 325, 3^7
ti
Dhomlires Fil mas, Hippurile
Doehner. Le'pidoptèrcs.
Donne', Lait.
d'IIisl. naturelle.
Douniel (E.), N.
Droutt,
c'dentés.
2, 3,
Boissy (de), Hélice foss.
espère dëdie'e
Dorliigny (Alcide), FoSg.'
Monog. des Caprines.
Dorbigny (Cliaries) , Dict. univ.
il
esp. Pleurotonie.
lÏL'lix foss. de'die'e à.
324
gr>
l)ucellier(,Florenl), Sphinx.
Dufour (Léon), Mon. ceroplatus.
Larves de Diptères.
219
3i6
Durae'ril, Insectes.
Cœoilics.
340-342
Dumorlier, Simia.
38
Duperrcy, Esp. dédiée à.
35()
Dupetlt-Tliouars , Esp. dédiée à. 36o
Duval, Brèche osseuse.
274
Uuvernoy, Respiration des verteTi.
i
Respir des poiss. 189,216
Fluide nourricier.
2l3
Corps organisés.
337
Elirenberg (G.) Infusoires.
2l3
Ekstrom, l'ois, de Scandinavie,
2t2
Enipen, Tiouia.
252
Erichson (W.-F.), Manlipes.
i46
Coléoptères.
'47
Eydoux'et Souleyel, Coléop. nouv. 264
Fa))rc, Coquilles.
2
Feislhamel, Esp. dédiée à.
110
Fischerde VValdheiui, Melasomes. 28
Osscm fos«. de Russie.
241
Locustarum sp. nov..
271
Oryctographie de Mosc. 320
Enlomogr. de la Russie, 320
Fltz-Roy, Voyage du Bcagle,
338
Flourens, Membrane muqueuse.
35c
Trav. de Fréd. Guvier. 341
Follet, CoUecl. zoolog. des Indes. 3.9
Forbes ^l^llw;, puimonifères terr. t54
,
Foville, structure
du cerveau.
Frayer, Lépidoptères.
6-0
Freyciiiet, Esp. dé 1. à.
F ries (B -Fr.), Poiss. Srandinav.
36<.
147
213
Mélam. des Syngnathes. 212
Garnier(J.), Insect. de laSumme. 3i3
GeofFroy-St-Hilaire, Unité de composition.
Pliénom. de réiectricité.
Fonctions de la matière.
Attraction de soi pour soi. 248
Philos, de la nature,
2l5
249
27a
252
Gêné, Faucon nouveau,
Io5
,
l48
Insectes de Sardaigne,
32 t
^Lanis dédié à.
Gerdy, Structure des os,
Germar (E.), Rev. cntumologique ,&
Synoiiym. des Cerambycins, 2328
1 17
Gervais, Polypes d'eau douce.
Myriapodes.
279. 3lO
Glieude. Voy. à Madagascar 255, 35i
Gistl, Hcr
92
Smgo nocturne.
Gory, nouv. Carabe d'Esp.
3 esp. nouv. de Culéop.
TABLI-
DES
Gory, BrenlliiJo.
Goiulof, Voy
dag.
.à
NOM
323
Ma-
Gould, Oiseaux du
Gray, Coquilles.
109, 170, 173
voy. du licaglc
121,122
Gucy.-'-JVléDeville. Plilium
.
Aslacoïdc Guudolii.
Gasttracantlies.
D AUTEURS.
222
Spongilles.
252
Développ. des anim. 277 01270
Lefèvie, Voyage en Ahyssinie.
35
Lefèvre (Aniéde'e), Piof. zool.
20
Léonard, Education ries Chiens.
25 1
l.eroy d'Etiolles, Anini. de l'urine.
6
Lessiin, Accipitres.
i32
2 Coleoplères nouv.
Mastologie mélhod.
Gen. Hcxdon, Oliv.
N. g. Aprostomc.
Coléopl. du de'tr. de Mag.
Oiseaux Mouches.
'3-44
nouv. 40( 104, l36,
inédits,
Hoos, Entomologie.
Janelle, esp. de'die'e à.
Janvier, Poiss. de l'île Bourbon,
Jardine (W), Salmonide d'Ecosse
Jay (Jûhn-G), Catalog. de coqui
Jenyns, Musaraignes.
CimiciJes.
Joannis, Ge'néralion des Anguill. 40-48
g.
de'd. à
des coquil.
N. esp. de Turbo.
Klug. Pauorpates.
Clirysidida;.
34o
295 et 324
242-3i7
324
94
324
Kuuze, Insecte.
Kutorga (Et. de), Anat.
i47
Ge'ognosie et Pale'ontol.
Restes organ. de l'oural.
192
207
209
tlI-II2
20
70
gS, 257, 290
l.iFerté, Insecte.
La Frenaye, Tisserin.
Mésange.
Ois. inédits.
l6i
Classif. des Passer.
100
95
i35
168
Syrniuni,
Sur le genre Cygne.
Monum. de Pérou,
197
321
224 286
,
Emydes.
Classification des insectes.
Insectes nuisibles.
Kiener, Species
i33
46
Cuuleuvre masquée.
Laniadécs fam., ois,
Esp. u. Salamandre.
Fam. des Myolhères
Lesueur,
Joli,
43
Piegrièche ,
Synopsis avium.
l3 Ois. DOUV.
Doubles emplois.
FouriuiUiers.
Papillon nouveau.
Steruorera Chrysis (œufs). 260
Guyon, Vers, 6t>, albinisme.
3i4
Guyot, Nerfs.
5
HuDcock, Faucon.
123
Handy-Side, Poisson.
l54
Harlan, Recherches physiques. 1^1, 184
llollaid, Éle'm. de Zoologie,
Nerfs spinaux.
Artemia salina.
Jourdan, ois. et coq.
68
167.
N. esp. de Fulgore.
N. esp. de Golialh.
Phyllomorpha,
Hope,
379
Laurent, OF.ufs des Mollusques.
3i3
25o
Levasseur, Soie des Chenille!
Lowe, Poissons de madère.
Lund, Simia
25
fossile.
Mani.
foss.,
du
6
Brésil.
i
Lucas, Voyage autour du monde.
Michaud, Coquilles
2;
fossiles.
MihioEdwards, Polypiers.
t
5,
i'
Campanulaires. 342,
3l
Ascid
MandI, Ecailles des Rept.
Globules du sang.
et Poiss
34 t
i9t
36i -371
Microscope.
Magendie, Système nerveiLK.
Marc, Brachine.
Macquart, Dipt. exotiques,
Marlins, Voyage.
Mitlre, Cebrio gigas.
2l3
i5o
3o7
214
Mortimer et Claike. Poissons,
Mouatt et Gheude, Voyag
255, 35 r
Mulder, Dtnis deKarwal,
ii3
MuUer, esp. dédiée à.
361
Mullor (S.), Sumatra.
Mulsant, Insecte nouv.
214
Classific.des Rapaces. 193
Laizer (de), Rongeur
Marte
Lajonkaire, esp.
Lartet, esp.
foss.
1,7,38
foss.
de'die'e
à
d'He'lice de'die'e.
Macrolherium.
Fossiles.
32
260
75
34
Nonat, Mécanisme de
Nordmann,
i3
17
l39
l5o
36o
7
206
220
28
Stapliylina,
Polypes,
Northampton,
66
26
38
Spirolinite.
Owen, Simia.
U7,l5l,220
Lattre (de), Oiseaux-Mouches,
Lattre (Henry), Voyag.
Laniolle-Baiacé (viconit.), Entom.
Lanimiiig, Phe'num. d'électricité'.
Laperousc, esp. dndie'e à
357 et
Laurent, Huîtres.
Règ. anim, de Blainville.
la voix.
Marsupiaux.
255
Dents des squaloïdes.
Parnell, Poiss. d'Angl.
Pickering, Calige.
36q
Parieu
(de),
Rongeurs
foss.
123
I,
at3
38
32
7,
Marte,
Pentland, Foss. d'Amérique 38, ?9,
l'ierref,
Entom.
f>7
lau
AE DES NOMS D AUTEURS.
3}.
2
i5o
Pouchet, VitcUus Jcs Ois.
Perron (CL. de), Uiagonneau.
Péron (Franc.), Monura.
224, ^^^
aSa
Class. duRèg. anim.
Porro (Ch.), Clausilie.
72
106
Rissoa obloDga.
Coquill. monstr.
126 et pi- ^
Malacologie italienne.
2^^
Po(iez, Hélice foss. dédie'e à.
7^
Prilcliaid, Infusoires.
i49
261
Perbosc. Insect. du mexiq.
Petit, esp. déd. à.
3^9
242-34^
Petit de la Saussaye.
Poiseuille, Circulation.
a?"*
Paravey, Salamandre.
274
Quairefages, Pigeons monslrueux. 3i4
3'
^'
Ratzehourg
]ns. des forêts.
36l
Reclus, espèce de'diéc à.
Rambur, Faune d'Andalousie.
,
Romand
(de), Ailes des
Hyménop. 339
35^
353
Hyménoptères.
Rousseau (Eni.), Nouvel os.
Rivière, Elémcus de géologie.
Ç)'
vente de sa coll.
l()0
Rusconi, Fe'cond. des Batraciens.
<)4
Salle', Eiilom. voyag.
288, 3o8
Saumory (de), Soie de Chenilles.
273
Secliaiid, Voix lium.
25
Ro'^tr,
•
Scliœfler, Insectes
du
g'»
Nomade.
l47
30
Serville, liist. des Ortliopt.
Serres, Respirât, emliryon,
Spinola, (Maximil.), lusccte.
Opocorises.
190, 27^
1^
1
33'
Fulgorelles.
199
Spinola, Stëlidcs.
3o5, 334
Scliultz, Eiépliant.
6
Selys Longchamps, Compagnols.
8
Passereaux.
9
Micromammalogie;
3 espèces d'^schna^B
Smith, Illustration zoolog. d'Afr
SwainsoD, Ois. d'Afriq. occident,
Soverby, Encrinus.
Strauss-Durckheim, Soie de Chen.
Souleyet, Cole'opte'res nonv.
Teale, Actinies.
237
333
22
70
127
22a
264
124
Temminck, Manuel d'Ornitholog. 366
Thomas, expéd. autour du monde. 255
Trevely an, Couleuvre.
l54
Turpin, ProtococcusetArtemia.
34l
Vallot, Ins. S74 Larves, 27^; obs. 3i6
Vallot, Poissons d'Aristote.
117
Viala, Hélice fossile dédiée à.
75
Verany, Céphalopodes nouv.
1^2
Valeucienncs, Coquilles,
24^3
Poissons.
252
Va 11 Beneden, Excercires zootom, 245
Villa (frères), Enlomol. à Milan.
148
Vrolik, Kanguroos.
T3t
Walker, Monog. Chalcidilum
Il4
;
,
Waga, Myriapodes.
Wailes, Ins.
Vf Ai],
Weslwood
Wright (G.
,
76
122
l&n
Ins.
Leucopsis.
iqS
Classificat. des Ins.
ai4
de), Poss. Scandinav.
212
Yarrell, Eperlan nouv.
Papillon électrique.
l55
192
FIN DES TABLES.
ERRATj4,
Pag. 234, ligne
lieu
A
la
lo,
lo cenlîra., au
du cahier de novembre
dernière page
lisez
lisez :
de lo décim.
:
pag.
352
,
au
lieu
de 252.
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