Il est essentiel d’avoir la forme ! Fini de se gaver de chichis, de glaces, de crêpes ou autres aliments développant votre masse graisseuse, il est temps de vous prendre en main pour retrouver une ligne exceptionnelle ou au moins essayer de l’entretenir. Eric, responsable des deux salles de sports Fitness Studio et Fitness Club vous propose des activités très variées où chacun pourra trouver sa place. D’autant que pour la rentrée de nombreuses nouveautés font leur apparition ! L’aquabike : Doux pour vos articulations, il est sans pitié pour votre cellulite et vos abdos. Le massage drainant exercé par l’eau gomme la cellulite et l’effet pau d’orange. Par ailleurs, il permet de développer ses capacités cardiovasculaires, son endurance et de muscler ses jambes. La circulation sanguine et le système véneux sont améliorés. Ce sport se pratique de façon collective, dans une piscine et en musique le tout orchestré par un maître nageur diplômé. Les séances d’aquabike durent environ 35 minutes et les positions changent au fil du cours : assis, debout, les mains collées au guidon... Et puis le point positif dans tout ça c’est que vous perdez entre 300 et 500 calories par séances. Le Fitness club propose en moyenne une quizaine de séances d’aquabike par semaine. X’Trem Fit : X’Trem Fit est un enchaînement de mouvements fonctionnels variés de fortes intensités. Cette activité est issue de dsciplines sportives telles que la gymnastique, l’athlétisme, l’haltérophilie, le cardio... Zumba : La zumba est le programme de dansefitness d’inspiration latine qui allie une musique internationale torride et des pas de danse énergétiques. Vous pourrez aussi découvrir la Zumba Gold discipline ouverte à tous et à tous niveaux. L’aqua zumba : Aqua Zumba redéfinit l’idée d’une séance d’exercices revigorants. Éclaboussures, étirements, torsions et même cris, rires, caractérisent souvent un cours d’Aqua Zumba. Intégrant la formule et la philosophie Zumba aux disciplines traditionnelles de fitness aquatique, le cours d’Aqua Zumba produit une séance d’exercices aquatiques, sûre et motivante, qui améliore la condition cardiaque, tonifie le corps et, surtout, procure un sentiment de plaisir intense. A découvrir au Fitness Club lors des stages. Danse Tribal Fusion : Elle puise dans des motifs et techniques de différentes danses traditionnelles et contemporaines comme électro, hip-hop, breakdance, «l’Égyptien» ou la danse du ventre ‘Cabaret’ ainsi que les formes traditionnelles comme le flamenco, le Kathak, Bhangra, balinais, et d’autres styles de danse folklorique. Full Contact : Le Full Contact, issu du Karaté et de différents arts martiaux. Alliance parfaite du physique et du mental, le Full Contact demande agilité, très grande maîtrise de soi, intelligence, courage et une parfaite condition physique. La concentration, la puissance et la rapidité permettent d’atteindre une harmonie corporelle et un équilibre vital certain. ÉDITO SOMMAIRE 4 Société.................................. Social.................................. 5 6-7 Environnement...................... 8-9 Rencontre............................Histo Brèves..................................10-11 Zoom Sur.................................. 12 Dossier Tour de Salles.........13-20 Retour sur.............................21 Histoire............................. 22-23 B-rêves................................24-26 Cinéma.................................. 27 Chroniques Ciné bouquin............. 28 Chroniques Cds.................. 29 P’tites Actus............................... 30-31 Freemageurs et mageuses, déjà aux couleurs de l’automne, et qui vont s’illuminer comme des lampions en lisant ce qui suit ...ouf! Une fois de plus vous pourrez vérifier qu’on ne se moque pas de vous, chez nous! Ah mais! Et d’abord, charité bien ordonnée.... Notre Communauté d’agglomérations Paloise a reçu un bien beau Ruban, celui du Développement Durable. Et nous vous faisons partager l’évènement comme si vous y étiez. En revanche, pour les Roms, il est où, le D.D.? J’ai l’impression que ce que cette communauté-là voit se développer, c’est plutôt les emm... Voir la suite de notre dossier avec un petit historique. En parlant de dossiers, celui du Tour de Salles est très spectaculaire et pour cause. Du spectacle aussi, celui de ce drôle de dentiste palois, Christian Cazenave, que nous avons rencontré et qui monte sur les planches avec un talent réel, en compagnie de Stéphane Blancafort, rien que ça! Et encore, notre zoom sur l’expo de Marie de Caunes, surprenante à bien des égards... Et toujours du voyage, dans l’histoire d’Espagne, les récits passionnants qu’en fait Luis et un nouvel épisode de celui en Inde, très subjectif et suggestif, de Missmart. Freemag Un autre musical et dans le temps, retour à Musicalarue, Directrice de publication : Carine Pétriat c’était l’été-é-é.. Régie publicitaire : Carine Pétriat Rédaction : Martine Gabarra - Carine Pétriat - Jérémy Lar- De la musique d’ailleurs, y en a dans les cds qu’on ne se fait pas défaut de vous présenter, et de quoi lire en plus, histoire cade - Luis Léra - Patrice Rolle - Matthieu Lamarque Michel Rebelle - Mattieu Di Papet de remplir vos longues soirées fraîches et vos cerveaux emConception graphique : Carine Pétriat brumés! Imprimeur : Indugraf Offset SA - Tél. 0034 977 296 477 Enfin, les «moulinettes» qui passent le monde au crible de nos yeux acérés et des actus, des chroniques d’hiver, non... Freemag est une publication de l’association Presse Purée diverses et d’automne, pardon...., et l’agenda. Après tout 2 rue des Dames de Saint Maur - 64000 PAU ça, on n’en peut plus nous, on va s’coucher! Mais c’est pour www.pressepuree64.com vous, alors... 05 59 30 90 30 / [email protected] That’s all , folks, ISSN 2114-4648 Missmart et la Rédac. Imprimé sur papier recyclé avec encres végétales SOCIÉTÉ Les Roms en question (suite) Le terme «Rom» que nous utilisons en France est celui adopté par l’union Romani Internationale (IRU). Il englobe différentes populations que l’on a tendance à confondre. C’est pourquoi nous vous proposons un petit éclaircissement concernant les dénominations en question. Mais d’abord, un petit retour historique sur les origines. En effet, beaucoup pensent que les Roms viennent de Roumanie, c’est une erreur. Leurs origines sont à chercher en Inde. Une des hypothèses concernant leur nom supposerait que celui-ci dériverait du nom du dieu indien Râma, avatar de Vishnu. Quoiqu’il en soit, les causes et les dates de leur départ de ce pays sont mal connues mais on sait qu’ils arrivèrent en Europe aux alentours du XVe siècle. Ces peuples parlent une langue, le romani, langue indo-européenne qui se décline en plusieurs dialectes. Une fois en Europe, ces minorités importantes se sont dispersées, à ce que l’on sait, entre la France, l’Espagne et les pays germaniques; on les retrouve également jusqu’en Ecosse et en Scandinavie. Ces imprégnations géographiques et sociétales diverses créent une première différence entre les populations Rom. Nous pouvons, parmi eux, distinguer les Manouches, les Gitans, les Tziganes et les Yéniches. Les Manouches (du nom indien Mânouch: homme), seraient pour la plupart originaires du Pakistan. Beaucoup, implantés dans les pays germaniques, ont été victimes d’extermination par les nazis. On trouve également des manouches en France. Et il se trouve parmi eux des noms célèbres, Django Reinhardt pour la musique, Torino Zigler pour la peinture, les Bouglione, les Zavatta, pour le cirque. Les Manouches de la Loire sont parmi les plus modestes, certains vivent encore avec des roulottes tirées par des chevaux; en Alsace, en revanche, ils ont créé des écoles de musique et contribuent à perpétuer la richesse de cette culture inépuisable. Les Gitans se retrouvent essentiellement en Espagne, qu’ils soient andalous ou catalans. Ceux-ci ont été influencés par les cultures importantes de ces régions et ils ont alors marqué très fortement de leur personnalité la musique et la danse du flamenco. La langue dans laquelle ils s’expriment est appelée «calo» et fait partie de la branche du romani mais elle est uniquement parlée en Espagne. Les gitans résident plus au sud et vivent avec difficulté une sédentarisation forcée qui est bien souvent un échec. Tony Gatlif, leur chantre au cinéma à travers des films superbes, notamment celui intitulé «Liberté», est de père kabyle et de mère gitane. Les Tziganes sont aujourd’hui dispersés dans le monde entier et majoritairement sur notre continent. Parvenus en Europe par l’Asie Mineure et le Bosphore, ils se sont installés d’abord dans les Balkans, puis dans les Carpates et, petit à petit, dans tous les pays euro- 4 péens. Qu’ils soient Kalderas, Lovara ou Curara, ils vivent surtout en Europe Centrale. Les Yéniches ou «Tziganes blonds», sont le dernier groupe ethnique européen nomade. Ils refusent, quant à eux, d’être considérés comme des Roms. Certains se disent d’origine celte mais la thèse est très contestée, tout comme celle qui en fait les descendants de commerçants juifs itinérants. Leur origine est donc encore mal connue. Au moment de la guerre de trente ans, ils auraient, à la suite d’événements historiques, quitté le Palatinat et adopté le mode de vie des Tsiganes (période palatine 1618-1623). De nombreux mariages eurent lieu entre Manouches et Yéniches au cours des siècles. Enfin, c’est en 1714 qu’on trouve le premier document mentionnant le nom de «Yéniche». Les problèmes que connaissent aujourd’hui ces populations viennent essentiellement d’un mode de vie nomade qui ne semble plus adapté à celui de sociétés sédentaires, caractérisées par le sens de la propriété. Leur destin est un peu comparable à celui des Indiens d’Amérique du Nord, submergés par le nombre, l’armement et ce sens de la propriété auxquels ils étaient étrangers, des colons occidentaux. Les Roms, quant à eux, se retrouvent obligés à vivre de manière fixe dans des sociétés déjà installées. Cela étant, nombre d’entre eux qui ne participent à aucun larcin ni vol -l’exception étant toujours montrée du doigt- et tentent de rester et de trouver un travail dans leurs pays d’accueil subissent les effets de préjugés, encore plus faciles à manipuler en temps de crise, et de lois non encore adaptées à leur cas. Pourtant, beaucoup s’en sortent de manière exemplaire. Les contraintes pesant sur leur accès au travail devraient ‘être «assouplies», dixit Cécile Duflot, ministre du Logement en France, le 22 Août de cette année. Le parlement Européen tente, quant à lui, entre Commissions et colloques de trouver des solutions au problème. Pourtant, notre gouvernement de gauche, au pays de la Liberté, Égalité, Fraternité, poursuit la politique d’expulsions préconisée par Mr Sarkozy, privant ainsi la France de possibilités d’intégration de personnes à la culture passionnante, riche et millénaire... Dans notre prochain numéro, nous développerons ces derniers aspects, notamment en regardant comment la politique du gouvernement précédent et celle de Mr Hollande concordent. Ou en quoi elles divergent. Et le sort fait au Roms dans les différents pays de l’Union. Plus tard, nous parlerons aussi des actions et des solutions envisagées par le Conseil de l’Europe quant à cette question exemplaire, nous semble -t-il, de la politique européenne vis à vis de ces personnes dont la situation financière et sociale critiques leur mérite le doux nom d’«immigrées». - Jérémy - SOCIAL Les P Pep64 eP64vous vous informent informent ! Les classes de découverte 2013 Pour des séjours culturels autour du patrimoine des PyrénéesAtlantiques propices à la découverte du milieu et à la pratique sportive, les PEP64 organisent des classes de découverte sur l’ensemble de ses trois sites, à savoir : La Maison du Littoral Basque à Socoa, le Chalet de Peyranère et la Base Aventure d’Arette. Les PEP64 sont à même de vous proposer des activités de découvertes autour de grands espaces comme la mer et la montagne et ainsi vous sensibiliser au développement durable et à la préservation de ces derniers en faisant des gestes simples. Au-delà d’être un simple partenaire de l’Education Nationale, les PEP64 souhaitent par le biais de ses trois centres, faire profiter les enfants de l’ensemble de la faune et de la flore et leur donner la possibilité d’apprendre à respecter l’environnement et les sensibiliser à la biodiversité. Alors n’hésitez pas, appelez-nous pour nous poser toutes vos questions et réserver vos séjours. Concours sur la biodiversité Les PEP64 organisent un concours d’arts visuels pour toutes les classes de cycle II et III du département des PyrénéesAtlantiques. Le concours « dessine-moi la biodiversité» est destiné à valoriser le travail des élèves dans le domaine des arts visuels et de favoriser l’éducation à l’environnement. Ce travail doit être réalisé sur une feuille A3, les enfants peuvent utiliser différentes techniques comme la peinture, le collage, le photomontage... mais surtout il doit être collectif. On ne peut déposer qu’une seule réalisation par Classes de découverte classes. Pour participer au concours, les candiJanvier Février 2013 dats doivent déposer leurs travaux avant le 30 janvier 2013. Offre spéciale Maison du Littoral Basque à Socoa 8% de remise sur l’hébergement Voile offerte Les classes lauréates gagneront un séjour de 3 jours en classe verte au printemps sur la semaine du 17 au 21 juin 2013 sur le centre de Socoa ou Arette. Les deuxième et troisième classes de chaque cycle gagneront 1 journée d’activité découverte du milieu sur l’un des deux centres. Bien entendu une grande exposition sera organisée pour présenter les travaux des élèves. Plus de renseignements au 05 59 83 83 04 - www.pep64.org ENVIRONNEMENT L’agglomération Pau-Pyrénées, obtient le label Rubans du développement durable L’agglomération de Pau-Pyrénées s’est vue distinguée par le jury pour ... … la cohérence de sa stratégie en matière de développement durable, et sa déclinaison en actions significatives notamment sur la rénovation thermique des bâtiments et l’amélioration de la fréquentation des transports en commun. Le jury a salué l’attention portée à l’économie sociale et solidaire, ainsi qu’à l’innovation grâce aux liens avec le milieu de la recherche et développement. Parole à Marc Jubault-Brégler, vice-président de la Commission Environnement Que représente, pour vous, l’obtention du label Rubans du développement durable ? « Ce label salue l’entente et le travail collectif des élus au sein de la Commission développement durable et reconnaît le travail des agents, pour intégrer quotidiennement le développement durable dans les politiques de l’agglomération. Ce Ruban montre notre exemplarité et notre vision béarnaise du développement durable, basée sur les sciences et les technologies vertes, le terroir par l’attachement à la nature et à la terre, la transmission aux générations futures par la pédagogie, et la démocratie participative. » Comment mobilisez-vous les acteurs ? « Nous avons misé sur la pédagogie par l’exemple car elle marche mieux qu’une information descendante sur les concepts. Nous disons aux acteurs : « Voilà ce qu’on veut faire, aidez-nous à le faire ! ». Par 6 exemple, nous avons programmé dans l’Agenda 21 la mise en place d’une légumerie communautaire pour les écoles, en travaillant avec les maraîchers bios. En attendant la réalisation des études de faisabilité, nous avons amorcé la démarche avec les producteurs et la FD CIVAM (Fédération Départementale des Centres d’initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) . Nous souhaitons privilégier la communication auprès des consommateurs autour de la santé, du bien-vivre et de l’amélioration de la qualité de vie. Nous démontrons que cette action contribue à faire manger des produits de saison, et diminuer ainsi les déchets et l’importation. Nous permettons aux maraîchers de vendre leurs produits et de rencontrer des acheteurs. Cette action s’inscrit aussi dans notre programme de prévention des déchets. » Comment favorisez-vous l’innovation sur votre territoire? « Nous favorisons le développement de nouvelles technologies en nous associant aux acteurs de la recherche. Notre territoire est lieu de multiples recherches et innovations : des travaux et thèses sur les métiers verts conduites par l’Université Pau Pyrénées et des Pays de l’Adour, la mise en place de nez électroniques autour d’incinérateurs, les recherches sur les perturbateurs endocriniens, les nouvelles techniques de géothermie innovante, l’enfouissement de CO2... Le grand public a enfin accès aux connaissances sur ces nouvelles technologies et les enjeux environnementaux : plus de 500 personnes visitent chaque année la station de traitement de déchets Cap Écologia, et Pau a accueilli les premières Assises nationales sur la biodiversité en 2011. » Le Ruban du développement durable c’est quoi ? Depuis dix ans, les Rubans du développement durable promeuvent une culture exigeante du développement durable et distinguent annuellement des collectivités locales qui conduisent des politiques globales, efficaces et innovantes en la matière. Présidé par Dominique Bourg, philosophe et professeur à l’Université de Lausanne, le jury 2012 s’est intéressé à l’ancrage territorial des politiques de développement durable. Il a ainsi identifié les collectivités qui animent de manière dynamique leur projet territorial de développement durable, en mobilisant les citoyens et les acteurs socio-économiques et en développant des idées et des actions innovantes. En 2012, huit collectivités ont obtenu ce label d’excellence, dont l’agglomération de Pau-Pyrénées, et onze collectivités ont été renouvelées. Le label est décerné aux collectivités territoriales pour une durée de deux ans et sera remis officiellement le 4 décembre, dans les salons de la Présidence du Sénat 10ème Palmares des rubans du développement durable. Le palmarès 2012 est marqué par les capacités des collectivités locales à mobiliser les acteurs socioéconomiques et les citoyens, grâce au dialogue, aux partenariats et à l’action collective, et ce, quelle que soit leur taille, du village au département. Les communautés d’agglomération lauréates ont su initier des partenariats avec des parties prenantes diverses : les entreprises, les communes et le milieu de l’enseignement et de la recherche, en redéfinissant collectivement l’identité du territoire et les pistes de son développement durable. Les démarches engagées se concrétisent dans des actions de qualité et innovantes. Quelles sont les spécificités de l’opération ? Un jury composé de 22 personnalités reconnues pour leur expertise, représentants d’associations de collectivités locales et d’institutions investies dans l’environnement). . Une grille de critères publiée et actualisée chaque année, qui fait des Rubans un label d’excellence pour le secteur local. Elle porte sur l’organisation interne de la démarche, son ancrage territorial et les actions innovantes dans tous les champs du développement durable. . Une candidature qui implique étroitement les élus et les services en combinant la réalisation d’un dossier écrit par le responsable opérationnel de démarche et un entretien téléphonique réalisé par le Comité 21 avec l’élu porteur. . Un label attribué pour une durée de deux ans. La collectivité locale présente alors ses réalisations nouvelles au jury des Rubans, qui les évalue au regard d’une grille de critères toujours plus exigeante. . Un label visible sur un panneau d’entrée du territoire offert aux collectivités lauréates, et sur les outils de communication de la collectivité. Qui soutient cette opération ? Reconnu comme une référence par les collectivités, le concours des Rubans du développement durable est animé par l’Association des maires de France, l’Association des maires de grandes villes de France et le Comité 21 (Comité français pour le développement durable). Y participent des acteurs nationaux représentatifs du secteur local, mais aussi des médias et des organismes spécialisés dans les différents enjeux du développement durable sur les territoires. SNCF, la Caisse des Dépôts, GDF SUEZ et Eiffage soutiennent l’opération. 7 RENCONTRE PORTRAIT VOUS BIEN Rencontre avec Christian Cazenave, un dentiste palois qui brille également sur les scènes régionales et que l’on voit de plus en plus sur les petit et grand écrans ! Christian CAZENAVE a plusieurs cordes à son arc. Dentiste réputé sur la place de Pau, il a transformé une passion pour le théâtre en un réel talent qu’il exerça auprès de Stéphane BLANCAFORT (Théâtre du Gaucher), de Fred FUERTES (Art Scène Théâtre), de Violette CAMPO (Les pieds dans l’eau) ou avec la Compagnie Un Deux Trois Soleil. Rapidement repéré, il participe à de nombreuses séries télévisées et transforme l’essai au travers de la participation à des films comme « Avant l’aube » avec Jean-Pierre BACRI, « Amoureuse » avec Julie GAYET et Jean-Hugues ANGLADE et bientôt « Intime conviction » avec Philippe TORRETON. S’il était un fruit, il serait sans nul doute une fraise, s’il était mousquetaire, il crierait « Un pour Tooth, Tooth pour un » mais il est avant tout un personnage attachant, singulier par son parcours et pluriel par ses compétences. Il fait bouger les lignes et çà, Freemag se devait de le souligner. INTERVIEUW OU OU Freemag : Arracheur de dents : que du mensonge ou que du soulagement? Christian Cazenave: Du soulagement, évidemment! Le temps des arracheurs de dents promettant une extraction sans douleur sous le son du tambour, c’est fini mon capitaine. Si c’est le cas de votre praticien, je vous donnerai quelques bonnes adresses sur Pau ou sa région. Freemag : Molière ou Molaire? Christian Cazenave: Molaire du lundi au vendredi de 8h30 à 19h00. Molière et consorts le reste du temps. Freemag : Préférez-vous faire le cabot ou défaire la canine ? Christian Cazenave: Cabotiner pour un comédien ou détruire une canine pour un dentiste, deux grands dangers à éviter. Pour le bien du spectateur et celui du patient... Qui sont parfois les mêmes d’ailleurs. Freemag : Passer de dentiste à comédien : de la racine à la couronne ? Christian Cazenave: juste le plaisir de passer d’un métier qu’on aime à une activité que l’on aime tout autant. Freemag : La scène, Passion ou Raison ? Christian Cazenave: Raison, certainement pas. La sa- 8 8 gesse et mon cardiologue voudraient que mes weekends soient plus reposants. Une passion : celle de servir de bons auteurs, de partager la scène avec des comédiens généreux sous la direction de metteurs en scène exigeants. J’ai beaucoup de chance et de bonheur à travailler avec des gens comme Mario Bastelica, mon petit frère de scène, Violette Campo, Bénédicte Lafond, Fred Fuertes, Dominique Rousseau, Hélène Bonnefoy, Bruno Spiesser ou autrefois Stéphane Blancafort. J’y ajoute Alexis Ballesteros, une pépite de comédien avec qui j’ai joué sous la direction de Violette Campo dans Roméo et Juliette, et que je vais retrouver bientôt dans un nouveau projet. Freemag : Les répliques au théâtre, vous les préférez incisives ou mordantes ? Christian Cazenave: incisives, mordantes, drôles, émouvantes, surprenantes... Mais ce que je préfère encore au théâtre, et c’est le propre des grands auteurs, c’est ce que disent et véhiculent les silences. «Art» de Yasmina Reza ou «Cravate club» de Fabrice-Roger Lacan me laissent, à ce sujet, de grands souvenirs de scène. Freemag : Le passage du théâtre au cinéma : bridge ou pivot ? Christian Cazenave: Toute petite passerelle, assez large quand même pour faire l’aller et retour. Freemag : Préférez-vous la chaleur du Théâtre ou bien la magie du Cinéma ? Christian Cazenave: Ce sont deux choses totalement différentes que ne commandent pas les mêmes ressorts. Le théâtre demande des heures et des heures de répétitions, de faux-pas, de trouvailles, de découragements et d’enthousiasmes, pour au final se jeter dans l’arène avec un certain sentiment de sécurité si le travail en amont a été riche. Le cinéma, c’est essayer d’être spontanément crédible en se servant d’abord de ce que l’on est, entre deux mots terrifiants: moteur et coupez! Le résultat appartient surtout au cadreur et au monteur! Freemag : Petit écran ou Grand écran ? Christian Cazenave : Statistiquement parlant, plutôt petit écran! Je ne manque aucune Matinale de Canal +, ni aucun Grand Journal. Et j’avoue trouver un plaisir certain à « Faites entrer l’accusé». Et là, on est prié de ne pas se moquer. Freemag : Votre film préféré : « Carrie », « Les Dents de la mer » ou « Les années de plomb » ? Christian Cazenave: Aucun des trois. Ni même « Marathon Man » où le talent de dentiste tortionnaire de Laurence Olivier me rappelle certains de mes anciens professeurs de fac. Mais une tendresse particulière pour « La Nuit du chasseur » de Charles Laughton, et en vrac les œuvres complètes d’Hitchcock, d’Henri-Georges Clouzot, ou de Claude Chabrol. Freemag : Votre acteur vintage préféré : Raimu ou Jouvet ? Christian Cazenave: Orson Welles disait que Raimu était le plus grand acteur du monde. Il n’avait sans doute pas tort. Mais j’avoue une profonde admiration pour le Jouvet du « Quai des orfèvres », de « Drôle de drame », de « Volpone » ou de « La Kermesse héroïque ». Sans oublier ses écrits géniaux sur le théâtre et le travail du comédien. Freemag : Foot ou Rugby ? Christian Cazenave: Rugby, évidemment. Freemag : Toulouse ou Stade Français ? Christian Cazenave: Stade Français, pour ne pas me fâcher irrémédiablement avec ma belle-sœur. Freemag : Stones ou Beatles ? Christian Cazenave: Je préfère les scarabées aux pierres qui roulent. Freemag : Lennon ou Mc Cartney ? Christian Cazenave: Lennon parce qu’il est mort et Mac Cartney parce qu’il est vivant. Quoique... Il vient de recevoir la légion d’honneuR, non ? Freemag : Brel, Brassens ou Ferré ? Christian Cazenave: Brassens, Brassens, et Brassens. Passion immodérée pour cet homme-là. Le seul sujet sur lequel je peux être extrêmement intolérant. J’ai une fâcheuse tendance à détester spontanément quiconque émettra une très légère réserve sur l’auteur de «Saturne». Freemag : Chez les Bouquet, vous préférez Carole ou Michel ? Christian Cazenave: Michel Bouquet dans « La Femme infidèle » de Chabrol fut un de mes premiers chocs au cinéma. Ce comédien est l’exigence faite homme. A égalité selon moi avec Jean-Louis Trintignant , sans doute l ‘acteur que je préfère, tant au cinéma qu’au théâtre. Et Carole Bouquet est constamment parfaite. Mais physiquement parlant, je me demande lequel des deux je préfère... Freemag : Dans la famille Armstrong, vous préférez Neil, Lance ou Louis ? Freemag : Comédien : pro ou amateur ? Christian Cazenave: Ah, ce n’est pas le même ? Jusqu’à cette minute, j’admirai l’astronaute qui le premier avait marché sur la lune, avec sa bicyclette sur l’épaule, tout en jouant de la trompette. Et tout cela sans EPO... Christian Cazenave : Vous voulez me fâcher avec la moitié de mes amis tenants de l’un ou de l’autre ? Les deux, évidemment. Freemag : Gauche sardine ou gauche maquereau (comme DSK) ? Freemag : Se lancer dans le cinéma à 50 ans : temps de la sagesse ou trop de rage dedans ? Christian Cazenave: Temps de se payer le luxe de nouvelles expériences, et temps des petits plaisirs un peu égoïstes. Si tout va bien, je viens de franchir la moitié de mon existence, puisque j’ai l’intention de faire un beau centenaire mais il n’y a plus de temps à perdre. Si vous m’aviez dit un jour que je tournerais avec Jean-Pierre Bacri, Patrice Leconte, Julie Gayet, Jean-Hugues Anglade, ou bientôt Philippe Torreton, je vous aurais regardé d’étrange manière. Christian Cazenave : J’aime tous les poissons. Excellent pour la mémoire. Freemag : Liberté ou Egalité ou Fraternité ? Christian Cazenave : Remplacez «ou» par « et» ... Ajoutez-y « tolérance». C’est possible ? - Michel Rebelle - Freemag : La République ou L’Eclair ? Christian Cazenave: Les deux ! Mais, je ne lis que les pages intérieures. 9 BRÈVES À la moulinette Non, non et non! : Le 21 Septembre de cette année a eu lieu un colloque organisé par le Planning Familial traitant des violences de genre (masculin-féminin) et, en particulier, des mariages forcés. Il est, certes, très difficile d’établir des statistiques réelles à ce sujet: silence des familles et surtout des jeunes-filles ellesmêmes, d’autant plus que certaines sont à peine âgées de 9 ans...ou moins. Les fillettes sont aussi le seul bien négociable des plus pauvres, dans nombre de pays. Apparemment, en France, la loi ignore la condamnation pour mariage sans consentement. Pourtant des chiffres, non vérifiables, concernent le nombre de ces cas estimés à 70 000 par an, filles et garçons confondus. En Allemagne, fin 2011, 3443 personnes, répertoriées donc, ont du recourir à l’appui des autorités, car on voulait les marier de force... Le Parlement Européen, en la personne du ministre belge Emir Kir et celle de la députée Véronique de Keyser, vice-présidente du Groupe des Socialistes et Démocrates, avaient, en Novembre 2011, rassemblé experts et autres participants afin de lutter contre cet état de fait en Europe. La tâche est immense mais la France a développé une campagne sur site internet, diffusée au moyen d’affiches qui signifient aux femmes qu’elles peuvent dire: non! (www.planning-familial. org, www.mariageforce.fr, conseil fédéral suisse ) Ah qu’elle est belle ma cité! : Eh non, je ne vais pas vous servir un couplet sur nos banlieues dont on parle déjà assez, souvent en mal, alors qu’il s’y passe aussi des choses formidables. Il était une fois, bien plus loin, un pays de pétro-dollars et de femmes qui avaient le droit essentiel de se cacher, appelé royaume d’Arabie. Ses augustes dirigeants wahhabites, un tantinet regardants sur le mélange des sexes et la tenue vestimentaire et morale de leurs sujettes, étaient fort soucieux. Car ils se trouvait que les Saoudiennes étaient au chômage, comme on disait. Ils décidèrent donc de leur donner du travail. Mais, à condition que cela soit dans une cité industrielle où elles seraient uniquement entre elles, hors de portée du regard de mâles concu10 piscents. Ainsi, les belles, savantes de surcroît, pourraient bientôt près de la ville de Hofuf, démontrer leurs compétences. Et revêtues de leurs plus belles robes noires qui les recouvraient de la tête aux pieds, ne laissant qu’une longue fente pour des yeux chaussés de lunettes de soleil, 5000 femmes travailleraient à des postes élevés dans l’industrie textile, pharmaceutique et agroalimentaire, dans une belle cité, à elles seules réservée. C’était le Paradis! Ça le sera en 2013, en Arabie Saoudite. (France Inter 06/09/12, elle.fr>Societe>News 13/08/12, courrierinternational.com 30/08/12) Au Paradis toujours: Au royaume du bon roi Abdallah, dans la même Arabie, une jeune célibataire, victime d’un viol collectif et désirant se faire avorter du foetus, produit de ce viol, a été condamnée à 1an de prison et 100 coups de fouet -après l’accouchement!- par la justice de ce pays. Et ce n’est pas la première fois.... (algerie-focus.com 16/09/12, france inter revue de presse 06/09/12) Médicalement vôtre : Écrit par les professeurs Even et Debré, «Le Guide des médicaments utiles, inutiles... ou dangereux» fera peut être votre salut. Les auteurs ont expertisé 4000 médicaments, évaluant leur efficacité, leurs coûts et risques éventuels. Le tout assorti de conseils de prescription et d’un historique des accidents thérapeutiques les plus graves ainsi que d’une revue des grandes pathologies, tout comme des découvertes et des impasses de la recherche contemporaine. Bref, ils se sont occupé de notre sécurité sanitaire. Et le bilan est : 50% de médicaments «poudre de perlimpinpin», 20% mal tolérés et 5% potentiellement très dangereux. Et, paradoxe ruineux pour notre Sécurité Sociale et son fameux «Trou», 75% d’entre eux sont remboursés. Les résultats de ces deux scientifiques sont cependant contestés par le Pr Bergmann, vice-président de la Commission d’autorisation de mise sur le marché à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), qui concède toutefois, avec l’un de ses collègues, le Pr de pharmacologie médicale Montastruc, que les autorités sanitaires devraient faire un effort pour mettre à disposition des médecins une information indépendante. Car l’on sait bien, qu’en France, celle-ci passe par des visiteurs médicaux payés par les labos, oh, oh. Tiens, à notre santé! (Le Nouvel Obs. 19/09/12, sante.lefigaro.fr 13/09/12, France Inter Les Grosses têtes au Carré 14/09/12). OGM, le retour : En réalité, ils n’étaient jamais partis, hi hi! Je ne vais pas vous rabâcher ce que vous savez déjà, je suppose, c.à d. que, parmi des rats nourris au maïs OGM, traité dans certains cas avec l’herbicide Roundup, pendant 2 années, par le biologiste Gilles-Éric Séralini de l’indépendant CRIIGEN, plus de la moitié sont morts et les autres ne sauraient tarder puisqu’ils présentent des tumeurs monstrueuses, notamment au foie. Sauf que la souche de rats en question serait dite «fragile» voire qualifiée de «rats de cirque» par certains détracteurs! Contestables ou non, ces recherches donnent lieu à de nouveaux débats concernant non seulement les plantes transgéniques mais aussi tous les «phytosanitaires» Monsanto. Pour ceux qui ont suivi les épisodes, tant ici qu’en des temps plus anciens, dans les «Brèves de Foutoir» et Chroniques de Factotum, il y avait déjà eu des expériences faites, sur 3 mois pour en limiter les coûts, et leurs résultats furent, soit dissimulés par des labos payés par Monsanto ou autres OGMistes, soit pratiqués par des chercheurs indépendants, virés après révélation des affections débutantes sur leurs cobayes, soit insuffisamment probants car testés sur un temps trop court. Bon, youpie-ouf, la France prolonge son moratoire et peut être y aura-t-il, par la suite, au moins, étiquetage. Puisque, pour l’instant, nous avalons, à notre insu, des OGM à doses peut être infimes mais souvent quotidiennes.... D’autre part, Me Jean-Paul Teissonnière, avocat des familles françaises de l’amiante, fait observer que ces résultats, s’ils sont vérifiés par un ou plusieurs autres organismes indépendants n’entraîneront sans doute aucune sanction pénale lourde pour les firmes incriminées: le droit pénal actuel ne concerne, en la matière, qu’un délit d’imprudence et non de crime et repose sur des lois datant d’avant la révolution industrielle. Et que cette forme de délinquance dite environnementale devrait être soumise à une juridiction internationale. Enfin, pour vous faire une opinion sur ce problème crucial, qui, au même titre que le nucléaire, peut engager pour très longtemps notre avenir, celui de nos enfants et celui de notre Terre, également par l’éradication de la biodiversité et les conséquences économiques de la mainmise de gros groupes tels que Monsanto, Sanofi, Novartis, AstraZeneca, Takeda, Bayer et consorts, lisez attentivement sur rue89. com/.../tumeurs-sur-des-rats-les-réponses-vos-questions (lepoint.fr et sciencesetavenir. nouvelobs.com 20/09/12, France Inter CO2 mon amour 22/09/12). À voir aussi, «Nos enfants nous accuseront» et «Severn», de Jean-Paul Jaud. De même, le livre de Marie-Monique Robin, «Les moissons du futur». Et pendant ce temps-là : Le groupe pharmaceutique Sanofi cité plus haut «restructure».... La paix! : Oui, qu’on la leur fiche, et royale, à ces courageuses Pussy Riot! C’est certainement ce qu’a pensé Yoko Ono, veuve de John Lennon, en décernant à New York son prix pour la paix «Lennon Ono» aux trois jeunes-femmes emprisonnées en Russie. Le compagnon de l’une d’elles, Nadejda, leur petite fille dans les bras, l’a reçu avec joie. Cette bourse, créée par Yoko en mémoire de John, est attribuée tous les deux ans à des personnes oeuvrant pour la paix dans le monde. C’est d’ailleurs du monde entier qu’arrivent des signes de soutien à ces fières rebelles. Aung San Suu Kyi, emblème de la démocratie en Birmanie et Suzanne Nossel, d’Amnesty International, étaient en effet présentes pour assister à la remise de ce prix. Quant à nous, il nous est toujours possible de signer l’une des pétitions sur Internet en tapant «pétition pussy riot». Rappelons que le procès en appel doit commencer à Moscou le 1er Octobre. (lefigaro. fr, nouvelobs.com, elle.fr 20/09/12, lepoint.fr et journaldemontreal.com 21/09/12) Et les mots de la fin : de Thucydides, philosophe grec, 460 av. J.C., «Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile.». Et, «Mettez le bonheur dans la liberté, la liberté dans la vaillance.» Missmart 11 ZOOM SUR «Invitation au Voyage» Exposition de peinture du 7 Octobre au 7 Novembre Aérogare de Pau -Uzein Soutenue dans sa recherche plastique par le peintre Didier Goguily, Marie De Caunes n’en est pas à sa première exposition ! Marie mêle dans ses toiles, couleurs, courbes, perspectives et traits géométriques. Elle nous transporte vers une réalité toute autre, douce et insaisissable. En regardant ses œuvres de près, le même charme opère et l’on admire d’emblée son talent de coloriste. Son univers éclate de teintes vives qui y rivalisent sans agressivité. La sûreté de la structure démontre la maîtrise du dessin, sous jacent mais bien présent. Les plans s’enchaînent avec régularité donnant à la toile sa profondeur et son unité. Vivacité et justesse des couleurs, modernisme et vibration, ces oeuvres respirent à plein poumons une jeunesse, la sienne. Mais Marie n’est pas de ces Dr Faust vendant leur âme à un quelconque Méphisto en échange d’un élixir de jouvence. La pureté chez Marie paraît innée, peu être alors, liée à son handicap... On lui souhaite de toute évidence de projeter longtemps ses émotions brutes et vives, laissant ainsi le spectateur saisi de cette belle et étonnante naïveté. HYPERLINK «mailto:[email protected]»[email protected] L’Astrada Marciac Dimanche 7 octobre - 15h - L’OR d’après le roman de Blaise Cendrars avec Xavier Simonin - JeanJacques Milteau 1925. Au retour d’un voyage au Brésil, Blaise Cendrars, réputé pour ses poèmes, publie « L’OR », son premier roman basé sur des faits réels. Le succès est mondial, ce qui n’a rien d’étonnant puisque l’épopée de Johann August Suter possède toute la force et la magie des contes. Après avoir quitté la Suisse et traversé l’Atlantique en 1834 pour fuir ses créanciers, cet aventurier fit fortune dans l’agriculture au point qu’il racheta la Californie au Mexique. Mais son rêve américain tourna au cauchemar lorsqu’on découvrit de l’or sur ses terres. Munis de faux titres de propriété, escortés de notaires complaisants, des milliers de prospecteurs dévastèrent son empire sans qu’il pût jamais obtenir réparation. Il mourra fou et ruiné. Moralité : l’or ne fait pas le bonheur… mais il fait de superbes spectacles, comme le démontre l’acteur Xavier Simonin qui a convaincu la fille de Cendrars d’autoriser cette adaptation. Loin de trahir le romancier, ce spectacle encensé par les critiques magnifie sa prose de feu. L’or ? Il est là, dans la voix puissante et les gestes enfiévrés du narrateur, ainsi que dans les notes de son complice, l’éminent harmoniciste Jean-Jacques Milteau. Tous deux nous embarquent sur les eaux du Mississippi comme sur ces terres aurifères que la cupidité des hommes a saccagées. Vagues de musique et de mots, déferlement d’images hallucinantes… nous voyageons dans l’espace et le temps, même si cette histoire renvoie également au monde d’aujourd’hui. Une fable épique sur l’appât du gain et le pouvoir de l’argent 12 peut-on être davantage d’actualité ? Annuaire des salles Pau et agglo lThéâtre de la Grange - 10 rue des Paysans - Angaïs 05 59 53 22 41 - www.theatredelagrange.com lAmpli - 51 all Montesquieu - Billère - 05 59 32 93 49 www.ampli.asso.fr lL’Agora - 31 av Béziou - Billère - 05 59 62 10 42 www.agora-asso.com lEspace Daniel Balavoine - Pl de la Victoire - Bizanos 05 59 98 69 69 - www.ville-bizanos.fr lHôtel de ville de Lons - Pl Bernard Deytieux - Lons 05 59 40 32 32 - www.mairie-lons.fr lEspace Pierre Jéliote - Pl Georges Clémenceau - Oloron-Sainte-Marie - 05 59 39 99 99 http://spectaclevivant.piemont-oloronais.fr/ lThéâtre La Baraque - 14 rue Adoue - Oloron-SainteMarie - 05 59 36 12 82 - www.theatre-la-baraque.fr lComplexe la Moutête - avenue de la Moutête – Orthez 05 59 69 00 83 - www.mairie-orthez.fr lThéâtre Francis Planté - Place Saint Pierre – Orthez 05 59 69 37 87 - www.mairie-orthez.fr lACP - Villa Charmoise 125 bd Alsace Lorraine - Pau 05 59 82 93 97 - www.acp-concerts.com lBarroco Café - 1 bd Aragon - Pau - 05 59 27 06 70 lCasino / Royal Lounge - Parc Beaumont - Pau 05 59 27 06 92 - http://pau.groupetranchant.com/ lEspaces Pluriels - Théâtre Saragosse - 17 av de Saragosse - Pau - 05 59 84 11 93 - www.espacespluriels.fr lLa Centrifugeuse - Maison de l’étudiant - Pau 05 59 40 72 93 www.la-centrifugeuse.com lL’Art Scène Théâtre - 9 rue Pasteur - Pau - 05 59 00 09 49 - www.lartscene-theatre.fr lLe Palais Beaumont - Parc Beaumont - Pau - 05 59 11 20 00 - www.pau-congres.com lOPPB (Orchestre de Pau Pays de Béarn) - Hôtel de Ville Pl Royale - Pau - 05 59 80 21 30 - www.pau.fr lShow Case Time - Rue Arribes - Pau - 05 59 06 94 62 - www.showcasetime.fr lTam Tam Théâtre - 8 pl du Foirail - Pau - 05 59 30 26 42 - www.tamtamtheatre.fr lThéâtre Bourbaki - 19 rue Bourbaki - Pau - 05 47 41 80 52 - http://theatrebourbaki.com lThéâtre du Monte Charge - 7 rue Rivarès - Pau 05 59 27 74 91 - www.theatre-montecharge.com lZénith - Bd du Cami-Salié - Pau - 05 59 80 77 50 www.zenith-pau.fr lCentre Alexis Peyret - 2 rue Aristide Finco - SerresCastet - 05 59 33 11 66 - www.csap.fr lJazz In Marciac - 19 pl de l’Hôtel de Ville - Marciac 05 62 09 31 98 - www.jazzinmarciac.com Bayonne Biarritz Anglet lEcuries de Baroja - 19 rue des Quatre Cantons - Anglet - 05 59 58 36 60 lMairie - 2 rue Albert-le-Barillier - Anglet - 05 59 58 35 30 - www.anglet.fr lSNBSA (Scène Nationale de Bayonne et du Sud Aquitain) - 1 rue Edouard-Ducéré - Bayonne - 05 59 55 85 05 - www.snbsa.fr lLuna Negra - 7 rue des Augustins - Bayonne 05 59 25 78 05 - www.lunanegra.fr lGlain - Maison des associations - 11 all de Glain Bayonne - 05 59 44 74 10 - www.bayonne.fr lCasino Barrière - Grande Plage 1 av Edouard VII Biarritz - 05 59 22 77 77 - http://www.lucienbarriere.com/ localized/fr/casinos/etablissement/biarritz.htm lGare du Midi - Salle Atalaya - 23 avenue Foch - Biarritz - 05 59 22 41 84 - www.biarritz.fr lHalle d’Iraty - Biarritz - 05 59 22 41 84 - www.biarritz.fr lL’Atabal (Scène de Musiques Actuelles) - 37 all du Moura - Biarritz - 05 59 41 73 20 - www.atabal-biarritz.fr lLe Colisée - 11 av Sarasate - Biarritz - 05 59 24 13 07 lLe Rideau Rouge - 34 avenue Tamames - Biarritz 09 60 11 52 03 - www.lerideaurougebiarritz.fr lThéâtre des Chimères - 75 av du Maréchal Juin - Biarritz 05 59 41 18 19 - www.theatre-des-chimeres.com lMalandain ballet biarritz - Gare du Midi - 23 av Foch Biarritz - 05 59 24 67 19 - www.balletbiarritz.com lThéâtre de Biarritz - 05 59 41 59 41 - Biarritz - www. biarritz.fr lThéâtre des Chimères - 75 avenue Mar Juin - Biarritz - 05 59 41 18 19 - www.theatre-des-chimeres.com lThéâtre du Versant - 11 rue Pelletier - Biarritz 05 59 23 02 30 Tarbes et agglo lLe Lalano - Maison de la communication - Lalanne Trie - 05 62 35 67 37 lCentre Albert Camus (CAC) - 51 rue de la République - Sémeac - 05 62 38 91 02 - www.cac-semeac.fr lMJC d’Aureilhan - ECLA - 24 av Jean Jaurès Aureilhan - 05 62 38 04 46 - www.mjcaureilhan.fr lLa Gespe - 23 rue Cézanne - Tarbes - 05 62 51 32 98 - www.lagespe.com lLe Scapin - 33 rue des Cultivateurs - Tarbes - 05 62 44 39 69 lThéâtre de Boulevard - Parc Expos - Tarbes 05 62 44 21 10 lPetit Théâtre de la Gare - Rte de la Gare - ArgelèsGazost - 05 62 42 63 10 - http://theatre-argeles.blog4ever.com/blog/index-395707.html lLa Maison du Savoir - 4bis av des Chataîgniers - SaintLaurent-de-Neste - 05 62 39 78 48 - www.neste-nistos.com lLe Pari - 21 rue Georges Clémenceau - Tarbes 05 62 51 12 00 - www.lepari-tarbes.fr lLe Parvis-Scène Nationale Tarbes Pyrénées - Centre Commercial Méridien - Ibos - 05 62 90 08 55 - www.parvis.net lHalle aux Grains - Bagnères-de-Bigorre - 05 62 95 08 05 - www.ville-bagneresdebigorre.fr lCeltic Pub - 1 rue de l’Harmonie - Tarbes www.celtic-pub.fr lMJC de Vic en Bigorre - 17 rue Barère de Vieuzac Vic-en-Bigorre - 05 62 31 61 00 Géré par la ville de Tarbes, «Le Pari» est destiné exclusivement à la création contemporaine et aux spectacles vivants et accueille des artistes ou groupes d’artistes où s’expriment tous les aspects de la création (danse, musique, théâtre). « Le Pari » reste à l’écoute de tous les jeunes créateurs et accompagne les premiers pas professionnels d’un nouvel auteur, d’un groupe particulièrement novateur. Sont soutenus en priorité la création d’une première œuvre d’un auteur contemporain, une approche scénique particulièrement novatrice d’un texte du répertoire, le premier travail de mise en scène, de chorégraphie, de musique d’un artiste. Il est également une opportunité forte pour accueillir des compagnies professionnelles de la région Midi-Pyrénées ou d’autres régions à la recherche de lieux de travail et de création. Composé de trois salles, le lieu est largement ouvert au public avec à chaque spectacle, dans le cadre de la résidence, des répétitions publiques, des rencontres-débats avec les artistes, des lectures, des ateliers… Unique Scène de Musiques Actuelles des HautesPyrénées (labellisé en 2000), La Gespe développe des actions en faveur de la promotion et de la diffusion des musiques actuelles. Cette salle propose au public une programmation d’artistes locaux, de spectacles en découverte ainsi que de groupes reconnus. De plus, la structure met à la disposition des groupes amateurs du département des locaux de répétition, un mini studio d’enregistrement et des personnes ressources afin d’aider à la réalisation de leurs projets. La Gespe est une structure municipale dont la gestion artistique a été confiée à l’association Gespe Animation Spectacle (GAS) en 1992 dont le directeur artistique est Pierre Domengès. L’objectif principal de la Scène de Musique Actuelle est de créer un lieu ressource de promotion et de diffusion des musiques d’aujourd’hui La salle de spectacle a une capacité de 1000 personnes dont 150 places assises en balcon. LES ACP Octobre Décembre Samedi 1 20h - Zénith Pyérénes - Pau - Tryo - Chanson Mercredi 19 21h - Théâtre St Louis - Yvan Cujious - Wally - Serge Llado - Humour et chanson Janvier Lundi 21 21h - Théâtre St Louis - The Aerial - Pop Jeudi 11 21h - Show Case - The SoulJazz Orchestra - Soul / jazz afro et latin Février Vendredi 19 19h30 - Cinéma Le Méliès - Festival Continent Afrique. Film : Rengaine de Rachid Djaïdan et concert de Djeli Moussa Conde Samedi 23 21h - Palais Beaumont - François Xavier Demaison avec son sppectacle « Demaison s’évade» - humour Mercredi 31 20h30 - Cinéma le Méliès - Cinemalloween projection de : L’étrange créature du lac noir et Frankenweenie + Concert de Messer Chups Novembre Jeudi 15 20h30 - La Centrifugeuse - Bombino - Musique du monde Mercredi 21 21h - Théâtre St Louis - DTwice - Electro Pop Samedi 24 21h - Théâtre St Louis - Maxi Monster Music Show Mercredi 20 21h - Théâtre St Louis - Mina Tindle - Folk Pop Mars Mercredi 20 21h - Théâtre St Louis - Gaby Moreno - Soul Samedi 23 20h - Zénith Pyérénes - Pau - Marc Lavoine : «je descends du singe» Avril Vendredi 19 21h - Théâtre St Louis - Babx - chanson française Mai Mercredi 15 21h - Théâtre St Louis - Elephant - Musique poétique Novembre Mardi 14 19H30 - Atelier d’impro avec Acid Mothers Temple gratuit suivi à 21H du concert Acid Mothers Temple - gratuit Mercredi 15 21H - Bombino (Blues/Rock Touareg) en partenariat avec les Amis de la Chanson Populaire (ACP), la médiathèque intercommunale André Labarrère et Radio Nova 8 € / 10 € / 12 € Octobre Mercredi 3 21H - Les Voyageurs de l’espace : correspondance Paris-Moscou Terie Isungset, Didier Petit et christian Sebille. Une production de l’Observatoire de l’espace du CNES avec le soutien de l’Ambassade de France en Russie. 6 € / 8 € Jeudi 4 21H - Impérial Tiger Orchestra (Afro beat / Big Feat / Fusion / Ethio Jazz) en partenariat avec Radio Nova 6 € / 8€ Mercredi 10 21H - Angiland and the Hiddentracks (experiemental/Pop/Post Rock) 6 € / 8 € Vendredi 19 21H - O (Musique Contemporaine) en partenariat avec accès(s) 6 € / 8 € Mercredi 24 21H - Orchestre tout puissant Marcel Duchamp + Minimal Bouger/ Cie des Limbes (Ready made music + concert poétique) 6 € / 8 € Samedi 27 20H30 - UPPA DANSE (Danse contemporaine) gratuit Samedi 17 21H - Lydia Lunch’s Putan Club + Otto (Noise / Musique Radicale + Rock / Blues / Trance) en partenariat avec Radio Nova 6 € / 8 € Jeudi 22 21H - Ariane / Cie La ligne de désir (théâtre / Danse contemporaine) 8 € / 10 € / 12 € Décembre Samedi 1er 21H - Sallie Ford & The Sound Outside + Peter Kernel (Rock Vintage / Blues + Rock Indé) 8 € / 10 € / 12 € Mercredi 12 19H30 - Atelier d’impro avec Paolo Angeli accompagné de Takumi Fukushima suivi à 21h du concert de Paolo Angeliaccompagné de Takumi Fukushima Vendredi 14 12H30 - concert étudiant avec l’Orchestre de Pau au Palais Beaumont en partenariat avec l’OPPB Jeudi 20 21H -Restitution publique (Sortie de résidence de création) avec Thomas Bonvalet, Frédéric Jouanlong et Daunik Lazro (Musique improvisée) www.la-centrifugeuse.com www.univ-pau.fr/culture POUR LA SAISON CULTURELLE 2012/2013 LE SHOW CASE VOUS PROPOSE SA CARTE DE FIDÉLITÉ* 10 ENTRÉES = 50€ * Carte non nominative s Mardi 5 Février 20h30 – théâtre Francis planté, «La belle aux encombrants» théâtre trashi comique – Cie CKC Mardi 19 Février 20h30 – théâtre Francis planté, Concert «Guillo» chanson française Samedi 2 Mars 11h00 et 15h30 (Ecole Chaussée de Dax), «80 % de réussite» théâtre et improvisation – Opéra Pagai Samedi 25 Mai Mardi 9 Octobre 20h30 – théâtre Francis planté, La Parade lecture théâtralisée - Cie les pieds dans l’eau Vendredi 26 Octobre 20h30 – théâtre Francis planté, Cabaret des «Sottises» nouveau cirque – en partenariat avec Lacaze aux Sottises Vendredi 16 Novembre 20h30 – canton de Navarrenx, Cœur Khamoro conte et musique – Cie les pieds dans l’eau de 10h à 18h00 - Lac de l’Y, «Culture Y Nature «Art de la rue et cirque JAZZ NATUREL du 12 au 20 Avril 2013 Vendredi 12/04 - 20h30 - salle des Fêtes d’Audaux Les Oignons Lundi 15/04 - 14h30 Théâtre Francis Planté, Le voyage de Carabalas (séance scolaire) Samedi 13/04 - 20h30 - théâtre Francis planté, Concert Sidney Bechet Mardi 27 Novembre Mardi 16/04 - 20h30 - théâtre Francis planté, . Marseille Marseille 20h30 – théâtre Francis planté, Le Misanthrope théâtre – Cie les labyrinthes- Mercredi 17/04 - 20h30 - La Moutète, Tribute to Stéphane Grappelli Mardi 4 Décembre Jeudi 18/04 - La Moutète, Carte Blanche à Marcel Azzola 20h30 – théâtre Francis planté, Arte-An danse néoclassique – Cie DANTZAZ Samedi 19 Janvier 20h30 – théâtre Francis planté, Wally «J’ai arrêté les bretelles» concert chanson Humour Vendredi 19/04 – La Moutète, Electro Deluxe et Big Band Côte Sud Samedi 20/04 – La Moutète, La soirée des 20 ans www.mairie-orthez.fr 10 PLACES A GAGNER EN APPELANT LE 05 59 30 90 30 Zenith de Pau OCTOBRE Vendredi 19 20h - Shim Chung - Danse NOVEMBRE Vendredi 9 20h30 - Olivier de Benoist - Humour Mardi 13 20h30 - Laurent Gerra - Humour Vendredi 16 JANVIER Dimanche 27 17h - Les Ballets de Tahiti - Danse Mardi 29 20h - Mama mia ! - Spectacle musical Mercredi 30 20h - Mama mia ! - Spectacle musical FEVRIER Mercredi 27 20 h - M Pokora - Concert 20h - Le Lac des Cygnes - Danse Dimanche 18 MARS 17h - Celtic Legends - Danse Mercredi 13 Vendredi 23 20h - The Australian Pink Floyd - Concert Dimanche 25 20h30 - Salut Les Copains - Spectacle musical DECEMBRE 20h - Marc Lavoine - Concert Samedi 1 AVRIL 20h30 - Sexion d’Assaut - Concert 16h - Le Casse Noisette de St Petersbourg - Danse Vendredi 22 Samedi 23 20h - Tryo - Concert Vendredi 5 Vendredi 7 20h30 - Dieudonné - Humour Samedi 15 MAI Vendredi 21 20h30 - Voca People 14h30 - 20h15 - Age Tendre et Tête de Bois 20h - Johnny Hallyday - Concert 15h - 20h30 - Le Lac des Cygnes - Danse Samedi 25 RETOUR SUR Retour sur Musicalarue 11 au 14 Août Un Dimanche à Luxey.... Ce Dimanche-là, de soleil et de poussière, valait bien celui au bord de l’eau, chanté, il y a des millénaires(!) par Jean Gabin. D’autant qu’il se passait à Musicalarue, turlututu. Turlututu en effet puisqu’il s’agissait de musique et puis aussi d’huluberlus! Des huluberlus pleins de talent qui ont réjoui, de l’aprèsmidi jusqu’au soir, «les petits et les grands». Impossible de tout vous raconter. Mais quand même... Operatella et Pianitella nous ont embarqué, à leur manière allumée, pour une revue des grands airs d’opéra. Ces super héroïnes-complices d’un comic musical voguaient sur deux clins d’oeil appuyés, tant vestimentaires que joués, dans tous les sens du terme. Et «LA RUMEUR» s’en est allé ensuite chanter ailleurs... Ah, oui, Monsieur IMMO déménageait! Jonglant avec tout ce qui lui passait à portée et, aussi bien, sur un monocycle, ce jeune-homme déversait en même temps et sans s’arrêter un discours drôlatique en faisant du public son complice. Bref, IMMO nous a emmené au bout de ses fantaisies adroites et de ses exploits clownesques. Et il était irrésistible! Quant à la performance des trois du CUBITUS DU MANCHOT, je la qualifierai d’époustouflante. Une fille et deux garçons, acrobates, constamment en recherche loufoque d’équilibre. La fille, toujours bousculée par les autres et souvent fine mouche, se venge. La musique accompagnait les échanges d’une conversation unique ment gestuelle mais l’histoire est éternelle. Et on en a ri.... beaucoup! Puis est venue la nuit, ses chansons et ses sons éclectiques. SHAKA PONK, électro rock des plus séduisants, très rock même. Les sept chantaient et percutaient en anglais et français. La voix rauque et la tignasse hérissée de Samaha Sam faisaient courir des frissons électriques à sauter et danser. Josem & D J Stanbul -© Bernard Mug ica Paco Ibanez ugica - bern ardmugica@ ©Bernard M wanadoo.fr Mélodiques JOSEM ET DJ STAMBUL: violons qui s’enroulaient, rythmés par le «deejay», et les hanches se sont mise à tourner et à se balancer... On ne présente plus le grand PACO IBAÑEZ, cette émouvante icône des luttes révolutionnaires, sa voix poignante et son éternelle jeunesse. Lui aussi était là. Et puis LES SANS SOUCIS, banda des plus improbables, passionnés et joyeux, et les sons chaleureux de leurs cuivres bien embouchés. Et, et.. tant d’autres encore pour le meilleur de spectacles ô combien vivants! Dans une programmation organisée avec tout le talent et les très bonnes volontés de la fantastique équipe de Luxey. - Missmart - 15 PLACES À GAGNER PAR MATCH EN APPELANT LE 05 59 30 90 30 HISTOIRE LUIS ATTAC K Hiver 1939 : février Dans le département des Pyrénées Orientales, sur les plages du Roussillon, le sable semble s’étendre bien au-delà de notre visibilité, à perte de vue, comme on dit. Nous sommes début février 1939, à Argelès sur Mer. Les autorités civiles et militaires sont débordées devant l’afflux des réfugiés qui fuient précipitamment l’Espagne pour échapper à la soldatesque fasciste. Forte aujourd’hui d’agresser des réfugiés, qui, pour certains, marchent depuis plusieurs jours. Et certes, comment ces derniers pourraient-ils se défendre contre des avions qui remontent les colonnes de marcheurs en rase motte, mitraillant tout, à chacun de leurs passages, des vieillards, des enfants en guenilles, parfois seuls, sans leurs parents sans doute morts?... Aux dires de témoins, c’est un véritable flot humain qui déferle, composé de civils et de militaires vaincus sur les fronts de Catalogne. Pour contenir cette marée humaine et parer à toute tentative de débordement, les autorités françaises mettent en action les gardes mobiles ainsi que des bataillons d’Afrique. Cristobal Andrades avait 19 ans et il trouva humiliant que l’on s ‘adressât à eux, aux passages de frontières, avec des «allez ! allez ! allez ! plus vite!» C’est ainsi que l’accueil se fit pour ces milliers de femmes et d’hommes traqués, épuisés par plusieurs jours de marche, qui se retrouvèrent ensuite tassés comme des sardines sur la plage, à même un sol pas seulement fait de sable, sans protection contre la tramontane, ce vent d’hiver qui soulève ce sable et le fait tourbillonner pour ensuite s’engouffrer, sans y être invité, sous les paupières, le nez, les oreilles et la bouche. Cristobal Andrades raconte qu’il n’a jamais su combien il y eût de morts à Argelès, les premiers jours après leur arrivée. Il dit que pas une heure ne passait sans que l’on croisât une kyrielle de brancardiers qui transportaient des corps lors d’interminables allers-retours. Parmi cette population en surnombre, 100 000 réfugiés vont rester au camp d’Argelès où je ne pense pas que leur espace vital ait été respecté. J’ajouterai même que c’est sans aucun égard que les autorités françaises ont parqué les anti-fascistes espagnols; avec un zèle qui affichait aussi une nouvelle complaisance vis à vis de de Franco et un appel du pied tout à fait clair. Après les «indésirables» Allemands anti-nazis, vint le tour des Espagnols, malmenés par les médias, ces Espagnols que, pour le moins, la discrimination faite aux étrangers prenait pour nouvelle proie. La France était sur ses gardes. Sur le terrain, les choses se compliquent. En effet, Argelès était le seul lieu prévu pour recevoir, même indignement, des voisins qui avaient, quant à eux, conservé leur dignité intacte. Ces voisins arrivent en France par centaines de milliers, ils ont tout perdu, leurs espoirs sont fracassés et ils s’entendent bousculer, au passage de la frontière, pour qu’on les parque tels des troupeaux de bovidés.... Ce parcage des êtres humains existait déjà et il est associé aux mots «exils» et «réfugiés». La France a dérogé là à un principe simple d’humanité dont le bon usage est une clause à la garantie de respecter toutes les actions menées par la Démocratie. Il faut se dire de même que la France de l’époque n’avait d’yeux que pour Franco. Aussi, pour pallier cette incurie d’autres lieux furent trouvés : Collioure, St Cyprien, Septfonts, Rieucros, Agde, Les Milles, Barcarès, le camp du Vernet (disciplinaire) et Gurs. Le Parcage humain 22 C’est sans aucune organisation autre qu’armée, que les autorités françaises ont parqué les anti-fascistes espagnols dans des camps en bordure de mer; là, s’agglutine un peuple déchu des ses Droits Républicains, de ses lois et de ses utopies. Les embruns de la mer, portés par la force du vent dans les jours les plus froids de l’hiver, reviennent en mémoire comme les souvenirs les plus délétères. Qui a bien pu prendre pareille décision? Les préfets de la République ont ils le pouvoir d’appliquer des peines aussi infamantes que celle de laisser des internés à ciel ouvert ? C’est pourtant ce qu’ils ont fait, dans des régions où les hivers sont rigoureux. Aussi, je m’octroie le droit de casser cette pantalonnade qui consiste à appeler les camps, comme Argelès sur mer ou Gurs, des «camps d’internement». Appellation commode pour arrondir les angles de l’Histoire et gommer ainsi l’indécence de la France qui ose «rectifier le tir» et dire qu’il n’y as pas eu, chez elle, de camps de concentration. Et il y aurait bien davantage à dire sur l’internement des étrangers et les convois qui partaient du camp de Gurs, chargés de juifs à destination des camps de la mort. Et aussi des anti-fascistes espagnols, conviés dans ces mêmes camps de la mort, à cause de leurs idées qui n’étaient pas appréciées partout. Et ceci, comme hier, fait encore aujourd’hui autorité. mort n’est pas juste inscrite comme une fatalité humaine. Là, elle jette son dévolu sur les populations les plus précaires, les déshérités, les enfants, les blessés, les malades privés de résistance. De plus, la nourriture est plus que frugale. Beaucoup mourront dès les premiers jours. Le soir, les gens creusaient le sable avec les mains pour réaliser une niche afin de se protéger du vent froid. Le matin, ils creusaient encore pour faire leurs besoins. Ce sont les premiers hébergements à ciel ouvert, où l’inconfort concentrationnaire vient côtoyer les épidémies de dysenterie, la gale, les poux, les punaises, le froid qui agresse les épidermes. Les camps auxquels je fais référence ici, commencent sur le territoire français. Et il est des situations où, tout bien compté et sous bien des aspects, la comparaison avec une mort programmée n’est pas une exagération. Le camp d’Argelès sur Mer Combien de «têtes» et de literie/litières? Un demi-million de personnes, sans que rien n’ai été prévu pour elles, sinon la plage et son sable pour unique literie, ou plutôt litière, et le ciel pour témoin. Le sable avec son humidité de saison donnait à cet inconfort une touche de provocation insupportable. Non, rien, aucune étude n’avait été au préalable effectuée. La spontanéité du choix des lieux d’internement montre bien que les responsables de cela étaient, avant toute chose, au service de ceux qui élevèrent la France au rang des fascistes et des nazis afin, surtout, de ne rien faire qui puisse déplaire à ces autorités. Parquer, l’idée n’allait pas plus loin que ça.... Le froid, en février 1939, était assez rigoureux. Y avait-il des endroits plus inhospitaliers encore pour avoir choisi celui-ci, qui paraissait le plus convenable?. Le sable, chargé comme un buvard d’humidité, aidait le froid à progresser à travers les tissus, les vêtements, pour ensuite pénétrer l’épiderme, la chair, les os de tous ces indésirables qui séjournèrent dans des conditions d’inhumanité extrêmes. Là, la C’est à Argelès sur Mer que le camp a laissé le souvenir le plus «apocalyptique». Il semble que ses plages, qui s’étalent sur un territoire impressionnant, n’aient pas été suffisantes pour contenir le flot humain des fugitifs venant d’Espagne, leur pays, qui va bientôt passer aux mains de la soldatesque fasciste. Sur près de 500 000 réfugiés qui passeront la frontière début 1939, 1/3 retournera en Espagne dans la même année. Et rien que dans ce camp, 100 000 personnes vont inaugurer le parcage d’êtres humains, une horreur telle qu’elle les «marquera» jusqu’à leur ultime pensée.... - Luis Léra - 23 B-RÊVES AU PAYS DE L’INCROYABLE Un village près d’Allepey, Kollam et un joli coin pas loin (Kerala) et arrivée au Tamila Nadu, Madurai. Aucun gourou ne m’attendait à Allepey, sinon un homme au crâne rasé, aux yeux profonds et sombres auquel je me suis confiée et qui m’a amenée dans un autorickshaw jusqu’à un village à 8 kms de la ville. Personne d’autre dans sa grande maison où il louait des chambres. Un jardin avec mare aux canards, bassin aux beaux poissons bizarres. Nous nous sommes assis sur les bancs de pierre recouverts de coussins jaunes et rouges délavés jusqu’à ce qu’arrive le soir. Il m’a proposé un joint que nous avons fumé en buvant un chaï et en essayant de faire connaissance. Je ne me sentais pas à l’aise. Ensuite, la nuit est tombée dans la rue, au bruissement léger du vent dans les palmiers. Anant voulait me cuisiner un dîner mais je n’en avais pas envie... cette gêne en sa compagnie. Si bien que je me demandais si je n’allais pas changer de crèmerie. Mais la nuit, la distance, la fatigue... Il y avait des peintures sur les murs extérieurs, oeuvres de voyageurs qui l’avaient sans doute apprécié. Pourquoi donc me méfier? Il m’a accompagnée à travers les ruelles sombres qui longeaient des fermes, des canaux et des ponts jusqu’à la grand route où, étant donné l’heure tardive, un seul «restaurant» était encore ouvert. Ce village l’avait vu naître et des gens le saluaient, ce qui m’a rassurée. En silence, après le dîner, nous avons refait le chemin. Je suis allée me coucher dans cette drôle de pièce qui donnait sur une autre plus petite et surélevée. La salle d’eaux-toilettes était à l’extérieur. J’ai fermé mon loquet et me suis allongée sur la couche pas mal dure. Et la nuit est passée, tranquille. Le lendemain, très tôt, c’était décidé, je m’en allais. Anant n’a pas compris, il était même fâché mais sa présence, à tort ou à raison, me pesait. Question d’intuition à ne jamais négliger. J’allais tenter de rejoindre un ami français qui voyageait aussi en Inde et avait établi ses quartiers temporaires où il serait peut être encore, en compagnie d’une copine, dans un bled au nom impossible Thirumullavaram, une plage située à quelques kilomètres de Kollam, l’ancienne Quillon. Bus, comme de juste. Deux heures après, l’engin me laisse à un angle de route où un autre, plus petit, m’amène dans un endroit charmant. Je m’enquiers de la «Summer House» où devraient se trouver les amis. Hélas, ils sont partis la veille! Cette «Maison d’Été» est dans une grande cour sablonneuse, entourée de palmiers et d’une murette, face à la mer. En contrebas, de gros blocs gris entassés que lèchent les marées. Plus loin, en marchant vers la gauche, quelques toutes petites plages de sable. Sur l’une d’elles, je vois deux occidentaux se baigner en maillot tandis 24 qu’une nana fait trempette dans sa robe. Ah, l’endroit est peu fréquenté, mais l’est-il par des Quakers? D’autant qu’il me semble reconnaître de loin des interjections anglophones.... Je ne comprends que plus tard. Ce village est majoritairement musulman et pas moyen de se baigner en bikini au pied des cahuttes blanches et bleues recouvertes de fines tuiles d’où des gens sortent à chaque instant. Néanmoins, il reste, en marchant bien, entre les digues, quelques coins un peu plus retirés, à l’accès toujours bordé de ces gros amas de rochers, où je peux jouir un moment des bienfaits de la baignade. Un moment à peine, car l’une des constantes de l’Inde est que le coin, le plus isolé crois-tu, voit soudain surgir des gens issus de nulle part! Rhabillage à la vitesse grand V. Et me voici invitée à manger dans une famille au grand complet, grandparents, oncles et tantes, enfants et leurs conjoints, petits enfants et cousins, qui habitent non loin les uns des autres. On m’installe sur un siège, dehors, à l’ombre des palmiers et voici que l’on me demande de l’argent pour payer le passeport du petit-cousin ou que sais-je? La somme demandée est énorme pour les standards indiens et un peu pour les miens. Je veux bien aider mais je ne comprends pas leurs explications... Barbara et Quique m’avaient parlé d’un orphelinat qu’ils connaissent et sûr que je préfère parrainer l’éducation d’un gosse plutôt que de m’investir dans une embrouille! Je remercie et m’en vais donc, un peu honteuse malgré tout. En Inde, les étrangers sont souvent sollicités et il est difficile de faire la part des choses sauf en s’adressant à des organismes dont on peut authentifier le sérieux. Du coup, j’entreprends de longues promenades dans les rues délicieuses du village et de ceux qui le jouxtent, jusqu’à un phare, jumeau de celui de Contis. Les spirales berlingot en sont rouges, celles de mon havre landais, bleu marine. Et je capte, dans mon appareil des scènes diurnes et nocturnes. Dans celles de nuit, j’ai le sentiment de voler un peu d’intimité mais le plaisir est grand et mon regard, aimant. Une femme, jeune, appuyée contre un mur, les jambes allongées, apparaît dans l’embrasure d’une porte. Elle porte un salwar kamis, tunique large et longue, manches qui laissent apparaître la moitié de ses bras bruns et lisses, pantalons bouffants qui vont se rétrécissant jusqu’aux chevilles. La kamis est vert anis ornée de bandes ocres évoquant un boubou africain, le bas est du même ton de vert. Ses jambes sont croisées et elle m’offre un profil éclairé par la lueur de la télé. Le mur violet du fond de la pièce porte une horloge murale. Dans le buffet vitré de bois sombre et rempli de vaisselle, endessous, on remarque aussi une voiture jouet canari. Au dessus, à l’angle gauche du buffet, dans les mailles d’un sac à provisions, est suspendu un nounours caramel. Géométrie d’une grille et d’un mur rouges sur le fond bleu roi d’une cloison intérieure, barrée de curieuse étagères blanches... Maison et grille rouge sombre dans la nuit, encadrée de piliers de terre ocre surmontés de bougies. À l’intérieur aussi, les flammes des loupiotes dissimulent les scènes d’un rituel mystérieux encadré du faisceau verdâtre des troncs. Une lumière sous un toit et des parois de bois révèle l’intérieur, éclairé lui aussi, d’une maison, pris dans l’encadrement de la porte ouverte. Un vélo est adossé à la cloison extérieure, posé sur le rouge vermillon du sol. Zébu blanc et fauve, replié dans l’ombre tachetée de soleil taillant le bout de gras avec l’un de ces petits échassiers qui viennent lui manger la vermine à même la bête! Mon petit logement voisine avec un endroit où prières, musiques et harangues retentissent à coups de hauts parleurs presque toute la journée. Quatre jours passés là et rencontre d’une famille indienne sympathique, en vacances. Le couple, tout jeune pourtant, a déjà deux enfants. Je fais les courses, nous pique-niquons ensemble. Au bout de quelques jours, plus rien ne me retient et je tire la route. Vers Varkala, beaucoup plus touristique, ou j’ai déjà séjourné. Impossible d’ignorer le détour quand fatigue et chaleur. Mais j’y sais des endroits, sous les falaises rouges où je pourrai languir, à l’abri des regards. De la roche, sourde une eau claire où l’on se rince du sel de la mer d’Arabie. Marches après les villages de pêcheurs en sinuant entre les roches couvertes de moules noires. La jungle aussi est proche, une fois passé les derniers hôtels perchés, après la grande faille qui fend la roche compressée de sédiments ocres. J’ai trouvé une chambre toute propre, presque le Nirvâna! Dans la rue ennuagée de terre fine, qui mène de la plage à «Varkala city», il faut monter des marches; en haut, de chaque côté, à différents niveaux, de petites terrasses ombragées. Il y fait bon boire ou se restaurer. Luxe de la bière-cigarettes du soir, rafraîchie par la brise, tout en haut des falaises, face aux vagues si belles qu’elles pourraient être atlantiques! Étangs sacrés et ghats, ces escaliers où l’on se baigne et lave. Annoncée depuis quelques jours, une pa rade d’éléphants a lieu à cinquante bons kilomètres. Les rickshaws sont pris d’assaut, en groupes. Faute d’avoir prévu, je reste en carafe. Un Hollandais qui passe me prend sous l’aile de ses grands bras et nous voici dans la machine pétaradante, avalant fumée et poussière mais tout contents de nous rendre à la fête. Bon, quelquefois c’est cent éléphants qui défilent, là, il n’y en a que quarante, je fais un peu la moue...!!! Quand même, je dois reconnaître que la longue rue du village où se déroule le spectacle a fière allure. Songez, quarante de ces mastodontes alignés de profil à quelques mètres les uns des autres; une plaque verticale et arrondie de métal doré et repoussé, aux motifs divers, bordée d’un feston rouge ou multicolore et arrimée sur le haut de leur tête, s’aplatit ensuite pour suivre la trompe et, au bout, se balance un gros pompon. Sur leurs dos, les cornacs vêtus de blanc; l’un d’entre eux porte une de ces ombrelles de cérémonie vertes, rouges ou bleues, brillantes de pendeloques. Les animaux géants défèquent et surtout pissent l’équivalent de douches pour un humain pas spécialement économe! Les voici enfin qui démarrent à grands renforts de tambours et cymbales et les musiciens dansent. Et puis arrivent alors, au son de flûtes, des personnages étranges accolés deux par deux ou par trois comme des siamois, représentant des dieux, sous la roue déployée d’un paon figuré. Le stupéfiant est que l’un des personnages est vrai tandis que les autres ou l’autre sont de carton bouilli et peint … mais lequel? Un Shiva de chair s’accroche à son lingam, représentation du principe masculin sous forme de phallus -tandis que le yoni est celui de la puissance féminine- dans l’ombre d’un second Shiva d’opérette, investi de tous ses attributs. 25 Shiva est un dieu ambivalent, à la fois as cète et créateur, destructeur et symbole de la totalité du monde lorsqu’il est associé au yoni. Ses nombreux dévots, shivaïtes, le tiennent donc pour le dieu par excellence. Quant aux lingams, ils peuvent être fabriqués de main d’homme ou exister tels quels dans la nature, pierre ou souche de bois. La partie supérieure arrondie ou lingamani, se doit d’être toujours maintenue humide au sein des temples. Le yoni, représentatif de la vulve, signifie «lieu». Je vous laisse méditer sur ce sens et retourne à notre parade... Des chars suivent, scènes de Carnaval élaborées sur des camions. Ici encore toutes les histoires des dieux se déroulent dans des tableaux naïfs. Bruit, chaleur, musique et foule éternelle de l’Inde. Les balcons des maisons affichent complet. Sur le seuil de chez elles, deux petites filles parées de leurs plus beaux atours s’en mettent plein les mirettes. L’autorickshaw nous attend à l’endroit convenu. Au retour, nous nous offrons une bière bien fraîche que nous savourons avec quelques clopes face à la mer. Ah qu’il est bon parfois de jouer les touristes! Pourtant assez vite, l’envie me reprend d’aventure.... Auparavant, je veux revoir quand même Madurai et le Meenakshi Temple qui m’avait envoûtée. L’arrivée dans la ville me déçoit, après les langueurs maritimes. Les gens sont peu affables. Des fauxguides essaient de m’entraîner dans des hôtels miteux relativement chers. Et, pour le reste, tout est complet. Il doit y avoir je ne sais quelle fête sacrée. Je suis tellement crevée après mon équipée en train où mon esprit a engrangé les impressions habituelles plus une scène, à un arrêt, où un père tient son petit garçon, pour le faire uriner à l’extérieur d’un wagon, le derrière appuyé sur le rebord d’une fenêtre. Je déambule dans les rues sales sous le soleil qui plombe; mon sac à dos semble peser des tonnes et je n’ai nulle envie de batailler. Enfin, je trouve un endroit «à peu près», pose mes cliques et mes claques, prends une douche, me change et pars en direction de ce temple immense dont je me souviens comme un havre de paix. 26 Le Meenakshi est plein de monde. Tout d’abord, je n’y sens plus le recueillement qui m’avait tant touchée la fois d’avant. Comme souvent, on s’y assied, on y discute, on y mange et, tout autour, dehors, c’est la foire, comme à Lourdes et on y propose de tout. Des souvenirs les plus saints aux marchandises de pacotille. Et aussi, sur les trottoirs à l’extérieur des enceintes, les longs cheveux de femmes et de petites filles qui s’en sont dépouillées pour plaire à leur déesse. Ces belles chevelures ne sont pas perdues pour tout le monde car d’autres femmes les vendent et en tirent profit. Ce sont d’ailleurs des femmes encore, toutes portant des saris rouges que je croise en groupes très nombreux. Elles m’intriguent. Laborieusement, à force de questions, j’apprends qu’elles sont des fidèles de Minakshi, forme de Pârvati, l’épouse de Shiva, à laquelle le temple est dédié. Temple dravidien grandiose, l’un des plus importants et fréquentés de l’Inde. Les gens viennent s’y purifier et s’y... marier. Une petite ampoule s’allume au-dessus de ma tête: Je comprends soudain que je suis tombée en pleine saison des mariages, ce qui me sera, par la suite, confirmé. On accède à ce lieu saint par quatre grandes entrées et des portails surmontés des tours élevées des gopurams. Et malgré la foule, la magie Meenakshi agit. Le Bassin du Lotus d’Or est malheureusement en cours de restauration, l’eau sacrée en est partie. Je ne contemplerai pas cette fois, assise sur les marches les ablutions ferventes. Reste pour mon émerveillement, les hautes colonnes sculptées de chimères au long des corridors immenses, les plafonds aux rosaces peintes de fleurs et d’étoiles bariolées. Le Ganesh recouvert de riz, de ghee – beurre clarifié- et de colliers de fleurs, entouré d’encens et de poodjas (pujas). Et la lumière du couchant qui entre et balaie de violet le long couloir de la porte Ouest. Quand le soir se profile je m’en vais en marchant jusqu’à un hôtel rupin. Au sommet, le seul restau en terrasse du coin. Une famille à côté et ses petites filles que je fais beaucoup rire, un riz bryani aux légumes pas trop épicé, un lemon soda -eau pétillante/citon pressé-, pour accompagner ma cigarette roulée, la nuit étoilée, la brise venue, la ville, et ses lumières à mes pieds. - Martinindia - CHRONIQUES L’écho de Patrice El Cachivache «Que nos quiten lo bailodo» Le groupe se forme en 2008 à Bilbao. Son tango rythmé en fait rapidement un quatuor très renommé dans le cercle «Milonguero» des danseurs. Habitué des milongas on les retrouve dans la région au «Chacabuco852» d’Andoain», «el Sotano» d’Irun et à la plus fameuse des milongas, celle d’ Hendaye, « El Circulo Trovador», où ils sont présentés par Bibiana & Valdi. Après une longue tournée italienne, en mars 2012 ,El Cachivache entre en résidence au festival d’AIX. Et donne enfin deux superbes concerts cet été au Grand Festival «TARBES en TANGO». La prestation de ces musiciens «en vivo» laisse toujours un souvenir indélébile. «Que nos quiten lo bailado», nouvel album, revisite des classiques sous une forme différente marquant l’originalité et le bel esprit d’El Cachivache. C’est partout avec le même enthousiasme qu’on les attend et, plus encore, dans mes soirées ! The Hyenes Ouais, on a toujours envie d’encenser ces musiciens qui nous on fait vibrer il y a vingt ans; je pense à JP.Roy et D.Barthe, héros du six cordes au sein de Noir Désir. Mais là, honnêtement, si cela sonne bien rockn’ roll entre Trust et les riffs australiens des 90’, les textes, quant à eux, ont oublié la richesse de notre langue. Dommage toutefois car, même si ces Hyènes là hurlent l’injustice, on a davantage envie de les y encourager que d’en ricaner comme leur animal emblème! THE LIGERIANS Famille li wang Voici cinq musiciens influencés par des auteurs de BD. Un disque à lire et un bande dessinée à écouter, ou l’inverse, puisque les deux nous sont livrés en un, dans un univers où se mêlent reggae, ska, polar jazz et chanson. Sur une musique soignée et des textes originaux, the Ligerians signent là leur premier album. Débuts prometteurs donc, et nous battons la semelle –en rythme !- d’impatience en attendant leur prochain épisode, volume ou tome... Music + de Matieu Di Papet Oxmo Puccino « Roi sans carrosse » L’Automne est là, et ma disdepuis le 17.09.12 cothèque, ce mois-ci, a accueilli 2 belles nouveautés : le dernier Son truc à lui, c’est l’écriture. «Roi sans carrosse», son album d’OXMO PUCCINO, une 6ème album, est à écouter absolument ! « Je suis un roi belle petite bombe, et celui des pour moi, j’essaie de briller auprès des gens qui me souparisiens de NAIVE NEW BEAtiennent », signé Oxmo Puccino. On aime ou on n’aime TERS, de quoi bien vous accompas mais il ne laisse personne indifférent. Entre douces pagner pour les prochains longs mélodies et impact des textes, Oxmo, aux 15 ans de cardimanches à venir ! Vos avis et rière, se dit libre et l’assume. Certains lui reprochent de remarques sont les bienvenus s’éloigner de l’essence même du Hip-Hop, d’autres saluent cette ouverture d’eségalement : @MatieuDiPapet prit… À chacun son avis, toutefois, un artiste, on ne le juge pas sur ses choix de (sur les réseaux sociaux) ou vie mais sur ce qu’il transmet. Et je peux vous dire que les 11 titres de «Roi sans [email protected] ! Carrosse» sont de belles pépites ! Un album inclassable jazzy, connoté rock, aux sons cuivrés et avec des cordes ici et là. Montez le son avec « Pam-Pa-Nam », « Le mal que je n’ai pas fait », « Sucre Pimenté » ou encore « Artistes », entre autre. Oxmo sera le 4.12 à Toulouse (salle Le Bikini). Naive New Beaters « La Onda » - le 24.09.12 « Ni rock, ni rap, ni électro, ni pop mais un mélange qui plaît à tous les 3 » telle est la philosophie du trio Naive New Beaters. Trois ans après « Wallace » et le tube « Live Good », leur 2nd album, « La Onda », déboule avec 13 titres très éclectiques pour notre plus grand plaisir ! Pour cet opus, le groupe s’est entouré de Vincent Taeger (des Poni Hoax) et de Renaud Letang à la production (Manu Chao, Feist, Aubert, Souchon). Pour résumer l’album, ça danse pas mal ! Et leur groove aux atmosphères tropicales, nous fera passer ce début d’automne les pieds en éventail ! Un plus pour « Jersey », l’entraînant « La Onda », l’électro/rock « Heatwave », la ballade « Over the Years » et la douceur rock de « Word ». Le son des NNB c’est la synthèse des goûts respectifs du groupe : des grosses guitares saturées à la pop, en passant par des musiques latino, du reggae ou encore de l’électro, jusqu’au rap français… 27 CHRONIQUES Ciné + de Matthieu : Stars 80 réalisé par Frédéric Forestier sortie le 24 octobre avec Richard Anconina, Patrick Timsit et vos stars préférées des années 80 dans leurs propres rôles. C’est l’histoire vraie de Vincent et d’Antoine. Qui, en 2006, déposent le bilan de leur société de spectacles de sosies. À la recherche d’une nouvelle motivation artistique, ils tombent sur un carton de vieux 45 tours de chansons des années 80 et l’étincelle jaillit : pourquoi ne pas faire remonter sur scène les vraies stars des années 80 ? C’est ainsi que les deux producteurs partent en quête de ces vedettes oubliées et montent une tournée de concerts qui débutera dans la galère avant de cartonner en province et de triompher... au Stade de France ! Voir ces vedettes se moquer de leur propre image est jubilatoire et cela nous les rend encore plus attachantes. Un film pour tous ceux qui ont envie de rire et de chanter, avec une pointe de nostalgie aussi. Car, quoiqu’on en pense, les Années 80 et leurs étoiles ont vraiment marqué les esprits. - Matthieu Lamarque - Ted réalisé par MacFarlane sortie le 10 octobre avec Mark Wahlberg, Mila Kunis, Seth MacFarlane Imaginez que John, petit garçon de 8 ans, fasse le vœu que son ours en peluche s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie et que ce souhait soit exaucé... Sauf que, presque 30 ans plus tard, l’omniprésence de Ted, peluche vivante, aux côtés de John, pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Car, après avoir étonné son entourage, que devient cet ours en peluche pas comme les autres ? L’histoire commence comme un conte, par la réalisation de ce vœu d’un petit garçon mais l’important, pour les scénaristes, est le passage du même gosse à l’âge adulte. Et ça, c’est désopilant ! Donc, à voir absolument, cette comédie hilarante, réalisée par l’équipe de la série animée « Les Griffin »…. - Matthieu Lamarque - Sept ans plus tard de Jean Christophe Tixier Bouquin + : Face aux jaloux de Frédérique Maupu-Flament Troisième titre de la collection, face aux jaloux est un ouvrage qui va vous aider à mieux comprendre et affronter les jaloux au quotidien. La jalousie est un vilain défaut qui peut faire très mal et vous mettre en danger. Comment vivre avec un jaloux sans renoncer à son épanouissement personnel ? Plutôt que d’affronter des scènes perpétuelles où vous serez sommé de vous justifier, lisez ce guide : il vous fournit l’indispensable kit de survie. - Krine 28 Sept ans après la classe de CM2, Pauline organise une réunion d’anciens éléves, Pierre-Adrien, timide et réservé, accepte de venir mais voila que son bourreau et caïd de l’époque fait son entrée et semble décider à gâcher la fête....pourquoi a-t-il été invité ?... La réponse ne tardera pas ! Mensonges, manipulations, vengeance, effet de groupe, peur du jugement des autres, lâcheté et pleins d’autres sentiments ambigus vont guider la trame de l’histoire jusqu’à son dénouement. L’auteur palois bâtit cette histoire comme un véritable roman policier, très beau travail d’écriture à la fois facile et riche et qui vous tient en haleine jusqu’au bout ! - Jérémy - CINEMA CINÉ QUA NON Ce mois-ci, ça va être bref, because trop de boulot. Mais l’arrière-saison a envoyé chez moi quelques pelloches plus que regardables. Parmi elles, une histoire un peu sombre venue d’Outre-Atlantique et un film très curieux qui fonctionne gigogne, comme les poupées, français/ qatarien/ égyptien, avec un drôle de sujet. Dark Horse La Vierge, les Coptes et moi de todd Solondz Abe a la trentaine pas très reluisante et assez molle. Il vit toujours chez ses parents et est employé dans le cabinet d’assurances de son père qui n’a pas une grande estime pour ce fils dont la chambre déborde de ses jouets d’enfants. Comble de malheur, son frère, lui, a «réussi», il est médecin. En fait, personne n’attend rien de Abe et c’est aussi désespérant pour lui que pour les autres. Pourtant, ce trentenaire fait la rencontre d’une fille jolie, un peu trop sensible, qui veut bien l’aimer.... Jordan Gelber parvient à faire de ce personnage qu’on a parfois envie de secouer, un être émouvant, à la recherche de lui-même et trop faible pour accomplir ses rêves, s’il en eût jamais de véritables. Mia Farrow est redoutable d’amour, dans la peau d’une mère effacée, qui considère toujours son grand fils comme un bébé, tandis que l’excellent Christopher Walken lui donne une réplique de père exaspéré. Et que dire de Jordan Gelber-Abe dans un personnage très difficile à interpréter, à la fois atone et bouillant de colère rentrée. Un personnage que nous avons tous l’impression d’avoir rencontré et quelquefois un peu...en nous-mêmes. Avec ce cruel portrait d’un perdant dans une mise en scène à l’esthétique pop, Todd Solondz a réussi un film grave et fort. Et son anti-héros personnifie aussi une charge bien menée vis à vis de nos sociétés ou le paraître prend souvent la place de l’être... de Namir Abdel Messeeh C’est l’histoire du jeune Namir dont la mère dit que ses précédents films sont moins que réussis. Ah, tiens, on va bien voir! Et qui décide d’aller en Égypte, pays où il est né, pour en réaliser un autre au sujet des apparitions miraculeuses de la Vierge dans la communauté copte de son village d’origine. Le voici en famille, embringué dans une enquête dont le sens se révèle, au fur et à mesure qu’il évalue les impasses et les difficultés du tournage, aux villageois rigolards et sidérés, à sa mère qui l’a suivi et à lui y compris. Il s’agit donc d’un film sur un film, à l’intérieur d’une société marquée par sa différence et par ses préjugés. Mais que l’aventure dans laquelle ses protagonistes sont impliqués, va faire ouvrir et rayonner comme l’apparition de La Vierge en question. Touchant, explorant sans y paraître, les sentiments intimes, les croyances installées ou plus fragiles dans les vies de gens très simples, ce long métrage est une merveille de délicatesse et de poésie. Les acteurs, pour la plupart non professionnels, y jouent leur propre rôle et ce pourrait être une débandade totale. Pourtant, entre documentaire et fiction, se glisse un monde vrai, aspiré par un vent de folie... très douce. Et encore : «Quelques Heures de Printemps», avec un Vincent Lindon au mieux de sa forme et ce récit attendrissant et difficile, vu par Stéphane Brizé, de «fils prodigue» qui revient tardivement chez sa mère malade. Le dernier Resnais, réalisateur que je boude parfois mais qui, plus souvent, m’enchante; c’est le cas ici avec «Vous N’avez Encore Rien Vu», servi par sa «famille» d’acteurs. Et puis, s’il passe encore quelque part, n’hésitez pas à sauter dans les seize ans de «Camille redouble», film déjà chroniqué par Mathieu le mois dernier, mais j’insiste. Noémie Lvosky, actrice et réalisatrice, est une grande dame! - Missmart - 29 P’TITES ACTUS Social le réseau! En Hollande, à Haren, village de 18 000 habitants, une jeune-fille a lancé des invitations sur Facebook à ses amis, afin qu’ils participent à la fête qu’elle donnait pour ses seize ans. Sauf que cet anniversaire, qui devait se dérouler dans la maison familiale, a été accidentellement rendu public. Et a tourné au «ProjetX», allusion à un film américain où une soirée, organisée par trois adolescents, finit dans le chaos. En effet, l’information a fait boule de neige et ce sont plusieurs milliers de jeunes-gens qui ont envahi la tranquille bourgade. Et tous n’étaient pas bien intentionnés puisque certains ont cassé des vitrines et des lampadaires et pillé un supermarché, saccagé des jardins, des panneaux de signalisation, des voitures.... La police anti émeute, prévenue dans la journée par les autorités locales, avait déjà fait bloquer la rue du centre où logeait la famille et évacué celle-ci. Trente quatre personnes interpellées, vingt neuf, blessées et une adolescente qui a vu sa «party» virer à l’enfer! Et vive le téléphone ! (europe1.fr/international/) Missmart. Zombie Walks ou Marches des Zombies À Lyon, Srasbourg, Paris, Lille, Grenoble, Toulon, Marseille, Besançon et plus près de nous géographiquement, à Bordeaux et Toulouse, ont lieu ces marches de «zombies» ou morts-vivants. Le mort- ivant, par ailleurs horrible avec sa chair décomposée, beurk (!!!), est, en fait, très faible et avance très lentement. Son seul pouvoir réside dans la contamination. Car lorsqu’il mord un être vivant, celui-ci se transforme irrémédiablement en zombie aussi, venant ainsi grossir la cohorte de ces condamnés à errer entre vie et trépas. Étranges, oniriques, dérangeantes et comiques, ces marches organisées font évidemment appel à l’imaginaire mais de quelle morbide manière... sans doute représentative des rapports qu’entretiennent nos jeunes avec leur époque. Angoisses et peurs à exorciser dans ces parades paradoxalement animées? Toujours est-il que la 6 ème marche de ce type se tiendra à Lyon le 13 octobre et, eh oui, la seconde du genre, à Bordeaux, le 27 Octobre... Avisss aux amateurs! (Voir vidéos sur la Toile- daily motion et origines «zombie» sur Wikipedia ou un Dico de papier bien documenté, pour les plus curieux.) 10 PLACES À GAGNER EN APPELANT LE 05 59 30 90 30 30 Près de 12.000 étudiants à l’UPPA L’Université de Pau et des Pays de l’Adour, présidée par Mohamed Amara, frôle pour cette anée les 12000 étudiants. Sur ses 5 campus (Anglet, Bayonne, Pau, Mont-de-Marsan et Tarbes), elle regroupe 760 enseignants-chercheurs et 516 personnels, avec 5 UFR (Unité de formation et de recherche), 2 écoles d’ingénieurs (ENSGTI et ISABTP),1 IAE (Institut d’administration des entreprises), 2 IUT (Institut universitaire technologique), 30 équipes de recherche habilitées, 2 écoles doctorales et 52 pays partenaires dans le monde. Durant l’été l’UPPA a participé à la création d’ « Aquitaine Sciences Transfert», une société d’accélération du transfert de technologie (SATT). Financée dans le cadre des investissements d’avenir, elle est destinée à valoriser la recherche issue des établissements académiques et à stimuler l’innovation ; elle comptera 36 salariés d’ici trois ans. Autre projet de l’UPPA, Pyren a été retenu dans le cadre des investissements d’avenir ; il bénéficiera d’un financement de 2 millions d’euros pour développer des partenariats avec les universités espagnoles du Pays Basque, de Navarre et de Saragosse. L’UPPA et l’université Euskal herriko unibertsitatea organisent du 22 au 26 octobre 2012, la seconde session des doctoriales® transfrontalières entre l’Aquitaine et l’Euskadi. Forum social pour le handicap et la dépendance Le Groupe UMC organise son 7ème Forum social le 9 octobre prochain, à Paris. Cette manifestation portera sur la prise en compte du handicap et de la dépendance, quel que soit l’âge. L’action sociale au coeur de la réflexion. Depuis plusieurs années, le Groupe UMC organise des Forums sociaux qui rassemblent, l’espace d’une journée, des adhérents, des administrateurs, des professionnels… autour de problématiques propres au secteur social ou médico-social. « Nous n’imaginons pas exercer l’activité de mutualiste sans solidarité, sans engagement citoyen, parce que l’action sociale doit toujours être au coeur de la réflexion », déclare JeanClaude FREY, Président de la Mutuelle UMC. Cette journée sera ainsi l’occasion de mener une réflexion collective et d’échanger sur la pertinence d’accompagner les personnes en perte d’autonomie, quels que soient leur âge et leur handicap, au sein de structures et de dispositifs communs. Objectifs du Forum social Les objectifs de ce Forum sont multiples : - Contribuer au maintien de l’intégration des personnes, quels que soient leur âge et leur situation de handicap ; - S’interroger sur la notion d’âge dans la question de l’accompagnement des personnes ; - Se positionner en tant qu’acteur contributeur de l’intégration sociale. Conférences, expositions et cafés gratuits sur le thème du climat et de la météorologie dans les médiathèques de la CDA. Mercredi 03 octobre à 18h00 - MIAL*, Auditorium Quelles vulnérabilités face au changement climatique? Comment le changement climatique peut ou/et va influencer nos vies quotidiennes ? Conférence animée par Denis Salles du Groupe Climat Aquitaine. Jeudi 04 octobre de 12h30 à 13h30 - MIAL, salle d’actualité L’horloge et le cadran solaire dans l’art contemporain, Café art animé par Sophie Limare professeur agrégée d’arts plastiques, qui vous invitera à échanger sur la mesure du temps. A 18h30 conférence de Francis Grousset. CNRS, comment le climat, depuis toujours, a influencé l’histoire de nos milieux et populations ? Comment l’homme a réagi face aux aléas climatiques qu’il a rencontrés ? Vendredi 05 octobre, 18h30 - Médiathèque de Lons Prévisions météorologiques et réchauffement climatique conférence de M. Le Treut, climatologue français, Évolution future du climat : certitudes et incertitudes. Comment mieux appréhender l’ampleur et les conséquences du changement à venir ? En existe-t-il des premiers signes mesurables ? Comment réduire les émissions de gaz à effet ?... Vendredi 19 octobre 2012 à 18h00 - MIAL, Auditorium Observer le soleil pour prévenir la météo. Le groupe des Observateurs Associés a mis en place au Pic du Midi de Bigorre un «coronographe», pour observer les mouve- ments de la couronne solaire. C’est grâce à eux que les avions volent, internet fonctionne... Venez découvrir cet aspect peu connu de la météo au sens large ! Vendredi 25 octobre à 18h00 - MIAL, Auditorium Le projet Fedome au Pic du Midi de Bigorre présenté par l’Adjudant Lionel Birée. L’installation du coronographe au Pic du Midi de Bigorre, et l’utilisation des données tirées des observations du soleil, dans un projet fédérateur et novateur, mêlant utilisations civiles et militaires. Vendredi 28 septembre, 18h00 - MIAL, salle Interlude Images en fausses couleurs, café science animé par Clovis Darrigan, UPPA et association Anima-Science. (Traduction en langue des signes française.). Le journal météo nous présente parfois des images satellites dont les couleurs ne correspondent pas toujours à la réalité de ce que voient nos yeux. On les appelle images en fausses couleurs, mais pourquoi donc ? Jusqu’au 27 octobre - Médiathèque de Lons Exposition «Quel climat pour demain ?» du Ministère délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche dans le cadre de l’année mondiale de la Physique (2005) Qu’est-ce que le climat ? Qu’est-ce que l’effet de serre ? Les activités humaines le modifient ? Est-ce bien sûr ? A-t-il déjà varié ? Peut-on prévoir le climat de demain ? ... Jusqu’au 26 octobre - MIAL, 2e étage Clim’way : Saurez-vous créer un monde viable écologiquement et économique- ment ? 2 samedis par mois, des intervenants de Cap Sciences vous initient à ce jeu que vous pouvez retrouver sur internet. Dès la fin de l’année, un concours est organisé dans toute la région aquitaine, avec de nombreux lots à la clef. www.climway.la-crea.fr *MIAL : Médiathèque Intercommunale André Labarrère 31