59 Il est à noter que des larves de différentes espèces (agrions, etc.) ont été observées dans plusieurs mares de l’aire d’étude. Lépidoptères Six espèces de lépidoptères ont été observées au sein de l’aire d’étude. Aucune n’a de statut particulier. Ce sont des espèces banales, communes dans les zones de prairies, de cultures ou de lisières boisées. La biodiversité spécifique est très moyenne. Nom commun Nom scientifique Statut Piéride du chou Pieris brassicae - Myrtil Maniola jurtina - Tircis Pararge aegeria - Vulcain Vanessa atalanta - Sylvaine Ochlodes sylvanus - Demi-deuil Melanargia galathea - III.3.3.3.5. Référence cartographique : Localisation des espèces et des territoires de vie des amphibiens. Les nombreuses pièces d’eau de l’aire d’étude sont des sites potentiels de pontes pour les amphibiens. Certaines mares sont temporaires et s’assèchent dès le printemps mais peuvent convenir aux espèces précoces dans leur reproduction telles que la grenouille agile, le crapaud commun ou le pélodyte ponctué. De plus, l’aire d’étude est constituée d’une mosaïque d’habitats terrestres favorables à la présence de la plupart des espèces d’amphibiens présents dans la région : boisements, fourrés, prairies. Les espèces d’amphibiens recensées ont principalement été contactées lors des prospections diurnes. Quelques signaux sonores (chants), utilisés par les mâles pour signaler leur position, ont été entendus dans le périmètre d’étude lors des écoutes nocturnes, et correspondaient aux pélodytes ponctués et aux grenouilles vertes. Sept espèces ont été recensées au sein de l’aire d’étude dans les divers plans d’eau et dans l’Authion. Nom commun Nom scientifique Liste rouge nationale (1) Liste rouge Pays de la Loire (2) Protection nationale (3) Directive Habitat (4) Convention de Berne (5) Aucune espèce n’est protégée au niveau national et/ou régional. Coléoptères Aucune trace ni aucun contact direct avec des coléoptères protégés n’ont été relevés au sein de l’aire d’étude. Cependant, deux frênes présentant des traces anciennes de présences d’insectes xylophages (coléoptères) ont été repérés dans la partie sud de l’aire d’étude, au sud-ouest de la mare n° 3. Amphibiens Grenouille agile Rana dalmatina LC LC Article 2 Annexe IV Annexe II Grenouille verte Pelophylax kl. esculentus NT LC Article 5 Annexe V Annexe III Grenouille rieuse Pelophylax ridibundus LC LC Article 3 Annexe V Annexe III Rainette arboricole Hyla arborea NT LC Article 2 Annexe IV Annexe II Triton palmé Lissotriton helveticus LC LC (Niveau 1) Article 3 - Annexe III Pélodyte ponctué Pelodytes punctatus LC LC (Niveau 2) Article 3 - Annexe III Triton crêté Triturus cristatus NT LC Article 2 Annexe II et IV Annexe II (1) Statut de rareté nationale d’après UICN France, MNHN & SHF (2015). Liste rouge des espèces menacées en France. Chapitre reptiles et amphibiens de France métropolitaine. LC = Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition en France est faible). NT = Quasi-menacée (espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être mencée si des mesures de conservation spécifiques n’étaient pas prises). Illustration 19 : Frêne présentant des traces de présences d’insectes xylophages Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact (2) Niveau de priorité de conservation en région Pays de la Loire, selon une classification basée sur la liste rouge française, la liste rouge des Pays de la Loire (2009) et l’importance de l’aire de répartition en Pays de la Loire (niveau entre 1 et 9). Niveau 1 : niveau le plus faible. La grenouille agile est l’une des espèces d’anoures les plus communes en Pays de la Loire. Son caractère ubiquiste lui permet de s’adapter aux modifications des milieux. Avril 2016 Version 9 60 Le triton palmé est l’espèce de triton la plus répandue et la plus fréquente au niveau régional. Aucune menace ne semble dégrader ses milieux de manière significative. (3) Arrêté ministériel du 19 novembre 2007 fixant la liste des amphibiens et reptiles protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection : Article 2 : I. II. III. Article 3 : I. II. Sont interdits la destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel. Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos des espèces considérées, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques. Sont interdits la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés dans le milieu naturel. Sont interdits la destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel. Sont interdits la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés dans le milieu naturel. Article 5 : I. II. Est interdite la mutilation des animaux. Sont interdits la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés dans le milieu naturel. (4) Directive 92/43/CEE du 21 mai 1992 dite Directive « Habitat » concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage : Annexe II – Espèces animales et végétales d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation. Annexe IV – Espèces animales et végétales présentant un intérêt communautaire et nécessitant une protection stricte. Annexe V – Espèces animales et végétales d’intérêt communautaire dont le prélèvement dans la nature et l’exploitation sont susceptibles de faire l’objet de mesures de gestion. (5) Convention de Berne : Convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe. Annexe II : liste des espèces de faune strictement protégées. Annexe III : liste des espèces de faune protégées. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Illustration 20 : Triton crêté femelle (photographie sur site) (Source : Egis France 2014) L’ensemble des espèces bénéficie d’une protection au niveau européen et / ou national, protection nationale partielle pour la grenouille verte. Les habitats de vie (sites de reproduction et aires de repos) de la grenouille agile et de la rainette arboricole sont également protégés en France. Le triton crêté est une espèce patrimoniale au niveau européen. Dans la région Pays de la Loire, elle possède toutefois le statut « non prioritaire ». D’une manière générale, au niveau national, les populations de grenouille agile sont stables alors que celles de la grenouille verte (ou grenouille commune, de la rainette arboricole (ou rainette verte), du triton crêté et du pélodyte ponctué, ont une tendance à la baisse. Le statut des populations de la grenouille rieuse est aujourd’hui indéterminé. Parmi ces espèces, il est à signaler que cinq d’entre elles présentent un intérêt patrimonial : la grenouille agile est protégée au niveau national tout comme ses habitats de vie (sites de reproduction et aires de repos) et est inscrite à l’annexe IV de la directive « Habitats ». Il s’agit cependant d’une espèce commune dans la région Pays de la Loire (espèce non prioritaire dans la région) ; la grenouille verte est protégée partiellement au niveau national, ses habitats de vie n’étant pas protégés. Dans les Pays de la Loire, elle est présente en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire où elle apparaît commune. Elle est inscrite sur la liste rouge nationale avec le statut « NT » (quasi-menacée) et sur la liste rouge régionale avec le statut « LC » (préoccupation mineure). Cette espèce est non prioritaire dans les Pays de la Loire ; la rainette arboricole est une espèce protégée au niveau national sans que ses habitats de vie ne le soient. Elle est relativement commune dans les Pays de la Loire, notamment dans le Maine-et-Loire où elle est présente sur l’ensemble du territoire du département. Elle est inscrite sur la liste rouge nationale avec le statut « NT » (quasi-menacée) et sur la liste rouge régionale Avril 2016 Version 9 61 avec le statut « LC » (préoccupation mineure). Cette espèce est non prioritaire dans les Pays de la Loire ; N° mar e Grenouille agile Grenouille verte Rainette arboricole Triton palmé 2014 2011 2014 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Adulte - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Adulte - - - - - - - - 17 - Ponte - Adulte - - Adultes - - - - - 18 - - - Adultes - - - - - - - - 19 - Ponte - Adultes - - - - - - - - Quelques larves de triton palmé (Lissotriton helveticus) ont été recensées en 2014, dans une seule des mares inventoriées. 20 Adulte, têtards, ponte - Adulte Adultes, têtards - - Adultes Larves - - - Adulte Plusieurs grenouilles vertes sont présentes dans le bassin de rétention au nord de l’Authion, à l’est du carrefour giratoire. 21 - Adulte - Adultes - - - - - - - - 22 - Adulte - - - - - - - - - - 23 - Adultes - - - - - - - - - - 24 Têtards, ponte - - - - Adultes - - - - - - 25 - - - Adultes - - - - - - - - 26 - - - - - - - - - - - - le triton crêté est protégé au niveau national tout comme ses habitats de vie (sites de reproduction et aires de repos) et est inscrite aux annexes II et IV de la directive « Habitats ». Cette espèce est déterminante de ZNIEFF pour les Pays de la Loire. Elle est inscrite sur la liste rouge nationale avec le statut « NT » (quasi-menacée) et sur la liste rouge régionale avec le statut « LC » (préoccupation mineure). Cette espèce est non prioritaire dans les Pays de la Loire. Par ailleurs, les grenouilles rieuses ont été ont été entendues dans l’Authion en 2011 seulement. Plusieurs grenouilles vertes ont quant à elles été entendues en 2014. Les six autres espèces d’amphibiens ont été observées au sein de l’aire d’étude dans les diverses mares existantes : N° mar e Grenouille agile Grenouille verte Rainette arboricole Triton palmé Pélodyte ponctué 2014 2011 2014 2011 2014 2011 9 - - - - - - - 10 - Adultes, têtards - - - - 11 - - - - - 12 - - - - 13 - - - 14 - - 15 - 16 2014 Triton crêté 2011 le pélodyte ponctué est une espèce protégée au niveau national sans que ses habitats de vie ne le soient. Cette espèce est déterminante de ZNIEFF pour les Pays de la Loire : la responsabilité régionale à son égard est élevée en raison de l’importance de la population et de l’aire de répartition limitée à l’échelle européenne d’autant plus que les populations sont considérées en déclin au niveau national et européen (niveau de priorité régional : 2). Elle est inscrite sur la liste rouge nationale avec le statut « NT » (quasi-menacée) et sur la liste rouge régionale avec le statut « LC » (préoccupation mineure). Le Maine-et-Loire semble former le bastion régional de l’espèce. Trois individus ont été entendus sur les berges de la mare n° 2 ; 2011 Pélodyte ponctué Triton crêté 2011 2014 2011 2014 2011 2014 2011 2014 2011 2014 2011 2014 D’une manière générale, les effectifs de chacune de ces espèces apparaissent peu importants, les grenouilles vertes étant les plus nombreuses. 1 Têtards, ponte Adulte (haut de berge / remblai) Adulte Adultes, têtards - - - - - - - - Un grand nombre de mares accueillent des amphibiens. On notera les grenouilles vertes et les grenouilles agiles sont principalement concentrées dans les mares situées dans la partie sud de l’aire d’étude. L’une d’entre elles (mare n° 20) accueille également les tritons palmé et crêté. 2 Pontes Adultes, pontes - - - - - - - Adultes - - D’un point de vue qualitatif, c’est la zone au sud-est de la zone des travaux qui est la plus intéressante. 3 - - - Adulte - - - - - - - - 4 - - Adulte - - - Adulte - - - - - 5 - - Adultes - - - Adultes - - - - - 6 - Adulte - - - Adulte - - - - - 7 - - - - - - - - - - - - 8 - - - - - - - - - - - - Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Un seul individu de triton crêté a été recensé, dans la mare n° 20 : il a été observé à deux reprises en avril et en mai 2014 (une femelle). Il est intéressant de constater que toutes les mares constituent un réseau de milieux aquatiques, qu’ils soient temporaires ou permanents, favorable à la reproduction des amphibiens. Il est par ailleurs accompagné d’habitats favorables à ces amphibiens lors de leur phase terrestre. Avril 2016 Version 9 63 III.3.3.3.6. Reptiles Une seule espèce de reptile a été recensée lors des prospections pour l’avifaune, les amphibiens et les chiroptères, en 2014. Il s’agit du lézard des murailles (Podarcis muralis). Il a été observé sur le flanc sud du chemin menant à la passerelle sur l’Authion. La pente du talus du chemin présente des plantations sur géotextile. Le lézard des murailles se déplaçait sur celui-ci. Le lézard des murailles est une espèce inscrite à l’annexe IV de la directive Habitats et protégée au niveau national (ses sites de reproduction et ses aires de repos le sont aussi). Elle est cependant très commune en région Pays de la Loire et en Maine-et-Loire. Elle est non prioritaire en région Pays de la Loire. III.3.3.3.7. Faune piscicole Dans l’aire d’étude, l’Authion est canalisé. La végétation des berges est éparse et une prolifération des lentilles est observée. L’arrêté préfectoral n° 2014 085-0005 du 26 mars 2014 relatif à la délimitation des frayères dans le département de Maine-et-Loire pris en application de l’article L.432-3 du code de l’environnement, indique que l’Authion, entre la commune de Saint-Gemmes-sur-Loire en aval et la commune de Brainssur-Allonnes en amont, donc en particulier la section de l’Authion traversant la zone d’étude, doit faire l’objet d’un inventaire pour les espèces alose feinte, grande alose et brochet, dont la dépose et la fixation d’œufs ou la présence d’alevins ont été observées au cours des dix dernières années. L’avifaune est bien représentée avec un cortège de 40 espèces des milieux bocagers et boisés. On note quelques espèces intéressantes telles que le bruant jaune, la fauvette grisette, le pouillot fitis. Ce site, et ses alentours, constitue un complexe de milieux naturels et subnaturels intéressants pour les amphibiens avec la présence de milieux aquatiques divers (mares temporaire et permanentes, cours d’eau (l’Authion), bassin de rétention) et bocagers (boisements, friches / fourrés, haies arborescentes, prairies) permettant l’accueil de sept espèces, dont certaines avec un enjeu écologique particulier (pélodyte ponctué, triton crêté). Concernant les chiroptères, ils peuvent ici trouver des gîtes arboricoles. Le site semble également utilisé comme corridor biologique et territoire de chasse / d’alimentation, avec, pour cette dernière fonction, deux secteurs prisés, l’Authion et la partie sud de l’aire d’étude. Le site est par ailleurs favorable aux insectes tels que les lépidoptères (papillons) et les odonates (libellules). Les plans d’eau constituent des lieux de reproduction pour les odonates. Toutefois, la diversité en lépidoptères et en odonates ne semble pas très élevée : peu d’espèces ont été recensées. Le tableau ci-après, accompagné de la carte page ci-contre, analyse les différents habitats naturels de la zone d’étude en fonction de leur sensibilité écologique. Cette dernière est déterminée par rapport aux enjeux écologiques qu’elle renferme : elle est donc, en particulier, en relation avec la présence d’une ou plusieurs espèces protégées et / ou patrimoniales. Les niveaux de sensibilité sont les suivants : Niveau de sensibilité écologique Des contacts ont été pris auprès de l’association EDEN 49 (Études Des équilibres Naturels), la fédération de Maine-et-Loire pour la pêche et la protection du milieu aquatique et la direction départementale des territoires de Maine-et-Loire. Actuellement, aucune donnée concernant les frayères n’a pu être collectée au droit de la zone d‘étude. Cependant, au regard de la physionomie du cours d’eau, le peuplement doit être peu diversifié avec une ichtyofaune adaptée aux faibles vitesses de courant. III.3.3.4. critère Très élevée Zonage réglementaire Élevée Espèces protégées Moyenne Absence d’espèce protégée Faible Habitat anthropique Très faible Absence d’habitat naturel Intérêt écologique du site Référence cartographique : Sensibilités écologiques. Niveau de sensibilité écologique Très élevée L’aire d’étude est de superficie relativement restreinte. Néanmoins, elle présente un intérêt écologique certain dans un contexte proche de l’agglomération d’Angers, grâce à la diversité des habitats : réseau de boisements (boisements, bosquets, haies multi-strates), mares, Authion, zones humides, etc. Élevée Les enjeux écologiques de l’aire d’étude sont essentiellement liés à la flore, à l’avifaune, aux amphibiens et aux chiroptères: D’un point de vue floristique, quelques espèces végétales d’intérêt patrimonial sont à signaler : la fritillaire pintade, le perce-neige, le butome en ombelle. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Moyenne Type d’enjeu écologique Habitat d’espèces concerné / / Amphibiens Mares 1 à 6, 10, 13, 16, 17 à 26 Oiseaux (dont le pouillot fitis, la fauvette grisette et le bruant jaune, espèces patrimoniales) Boisements, bosquets, fourrés, haies Chiroptères Authion, remblai de l’ancienne voie ferrée, bosquets au sud-est Insectes saproxylophages Frênes Présence d’espèces des divers groupes faunistiques ne présentant pas d’enjeux spécifiques en termes d’intérêt patrimonial Fossé du Pré Drapeau, prairies, boisements, fourrés, haies Avril 2016 Version 9 64 Niveau de sensibilité écologique Type d’enjeu écologique Habitat d’espèces concerné Faible Oiseaux Amphibiens Secteur au nord de l’Authion : zone d’Oxylane (bassin de rétention et espaces verts) et prairie de fauche au nord-ouest de l’Authion Très faible Chevreuil Cultures : zones de repos et d’alimentation III.3.3.5. Équilibres biologiques Les milieux naturels existant dans l’aire d’étude et ceux situés autour de celle-ci apparaissent complémentaires dans le cycle de vie d’une partie des espèces animales recensées (oiseaux, chiroptères, amphibiens). La préservation et l’exploitation actuelle des milieux naturels de la zone d’étude (développement naturel et fauche de certaines prairies) font de celle-ci un secteur intéressant au niveau écologique dans un contexte proche de zones urbanisées au nord de l’Authion. Outre des liens avec les espaces naturels environnants, la zone d’étude est également accueillante pour certaines espèces vivant dans des secteurs péri-urbains (oiseaux, etc.). Illustration 22 : Extrait du SRCE – Trame verte et bleue au niveau de la zone d’étude III.3.4.2. III.3.4. Les continuités écologiques Sources : DREAL Pays de la Loire ; Élaboration de la trame verte et bleue à l’échelle du PLU communautaire de l’agglomération d’Angers, argumentaire général, Ligue de la Protection des Oiseaux (LPO), octobre 2011 ; inventaires de terrain (2014). III.3.4.1. La trame verte et bleue à l’échelle du PLU Communautaire Le travail d’élaboration de la trame verte et bleue à l’échelle du PLU Communautaire de l’Agglomération d’Angers a été de définir les continuités écologiques à l’échelle de chaque unité paysagère définie dans l’atlas des paysages de Maine-et-Loire. La majorité de l’aire d’étude, au sud de l’Authion, fait partie de l’unité paysagère « La Loire des promontoires et le Val d’Authion ». La partie au nord de l’aire d’étude, depuis l’Authion (compris), appartient à l’unité paysagère « Confluence angevine ». Le SRCE des Pays de la Loire Le SRCE des Pays de la Loire a été adopté le 30 octobre 2015 par arrêté du préfet de région. III.3.4.2.1. Enjeux pour la biodiversité Le schéma régional de cohérence écologique est constitué : d’un diagnostic des enjeux liés aux continuités écologiques de niveau régional ; d’une identification et d’une localisation des réservoirs de biodiversité et corridors écologiques significatifs au niveau régional ; d’une représentation cartographique des continuités écologiques ; d’un plan d’action stratégique visant au maintien ou à la restauration des continuités écologiques ; d’indicateurs de suivi du SRCE. Les continuités écologiques sont constituées de réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques. La « Confluence angevine » Malgré une forte urbanisation, l’unité paysagère « Confluence angevine » est à la fois une zone de confluence hydraulique mais aussi une zone de confluence écologique. Située à la croisée de l’importante voie de migration ouest européenne pour les oiseaux et pour les poissons, ce secteur est vital pour de nombreuses espèces. Concernant l’avifaune, ce sont des dizaines de milliers d’oiseaux qui au printemps (plutôt anatidés et limicoles) et à l’automne (majorité de passereaux) vont survoler le site, guidés par le repaire géographique incontournable que constitue la Maine. L’extension de la tache urbaine tend à réduire les possibilités de passage et augmente potentiellement la mortalité des oiseaux (les collisions avec les surfaces vitrées de jour et encore plus de nuit sont une cause majeure de mortalité). La carte ci-après présente la trame verte et bleu du SRCE au niveau de la zone d’étude. Elle est située dans le corridor écologique « potentiel » de l’Authion qui doit être précisé localement. L’Authion correspond à un réservoir de biodiversité dans la sous-trame des milieux aquatiques. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 65 La présence d’éléments semi-naturels en milieu urbain est à conserver afin de maintenir la biodiversité encore présente sur ces espaces. Il faut également prendre en considération l’attrait qu’exercent ces milieux sur les populations urbaines à la recherche de nature. Ainsi, ces espaces doivent être aménagés de manière à permettre leur ouverture au public mais aussi la protection des espèces présentes et limiter le dérangement. Il faut ajouter que ces aménagements doivent prendre en compte les espèces d’essences locales et limiter le développement d’espèces invasives ou non adaptées au contexte environnemental. III.3.4.2.2. Trame verte et bleue identifiée La « Confluence angevine » Le développement des aménagements urbains et de transports risque d’accroître les discontinuités entre sites et ainsi isoler les populations. Il semble ainsi nécessaire de prendre en compte et préserver ces milieux dans le cadre de l’expansion urbaine d’Angers afin de garantir le maintien d’une continuité écologique favorable aux échanges pour la faune au sein de cet espace fortement anthropisé. « La Loire des promontoires et le Val d’Authion » Les enjeux de l’unité passagère « La Loire des promontoires et le Val d’Authion » sont en premier lieu la préservation de la qualité et de la continuité des milieux humides et bocagers des vallées de la Maine et de la Loire. Le caractère inondable du site le préserve en partie de l’urbanisation. Cependant ses abords ont souvent été aménagés au détriment de zones humides. Cette unité est à la fois une zone de confluence hydraulique mais aussi une zone de confluence écologique. Située à la croisée de l’importante voie de migration ouest européenne pour les oiseaux et pour les poissons, ce secteur est vital pour de nombreuses espèces. Sur la vallée de l’Authion, les milieux aquatiques sont eux aussi soumis à de fortes contraintes avec un cours d’eau qui présente un profil fortement canalisé. Il semble donc important de conserver les quelques espaces qui n’ont pas encore fait l’objet d’aménagements anthropiques pour permettre la présence de zones relai favorables à la préservation de la faune et de la flore. Zone d’étude Illustration 23 : Localisation de la trame verte et bleue de la confluence angevine La Ville d’Angers et sa périphérie proche disposent de sites naturels exceptionnels au regard de leur contexte urbain. Des pénétrantes aux quatre points cardinaux de cette unité paysagère permettent la présence d’espèces exceptionnelles aux portes de la ville. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 66 « La Loire des promontoires et le Val d’Authion » Zone d’étude Zone d’étude Illustration 24 : Localisation des éléments paysagers supports de la trame verte et bleue de la confluence angevine Au sud, un tronçon réduit de la vallée de l’Authion (NC30) est localisé dans cette unité paysagère. Ce cours d’eau s’écoule ici dans un contexte très anthropisé, toutefois quelques zones humides annexes présentent un intérêt écologique important. C’est notamment le cas d’un site sur la commune des Ponts-de-Cé qui accueille une héronnière permettant la reproduction de quatre espèces d’ardéidés d’intérêt régional. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Illustration 25 : Localisation de la trame verte et bleue de la Loire des promontoires et du Val d’Authion La trame verte et bleue de cette unité paysagère repose principalement sur les composantes humides et bocagères. Elle est en effet liée aux zones inondables de la Loire, de la Maine et du Louet. La Loire des promontoires jour un véritable rôle de carrefour pour la biodiversité à l’échelle de l’agglomération d’Angers. Au nord-est, l’Authion et ses zones humides annexes (NC30), bien qu’il s’écoule dans un environnement très artificialisé, bénéficie de sa connexion à la vallée de la Loire pour accueillir une faune intéressante de milieux humides (héronnière, amphibiens…). L’artificialisation de ses berges limite fortement son intérêt sur cette unité paysagère, toutefois la présence de milieux annexes intéressants plus en amont (fosse de Sorges, boire de la Pompe…) explique l’inscription de ce cours d’eau en noyau complémentaire. Avril 2016 Version 9 67 Zone d’étude Zone d’étude Illustration 26 : Localisation des éléments paysagers supports de la trame verte et bleue de la Loire des promontoires et du Val d’Authion Illustration 27 : Localisation des obstacles à la trame verte et bleue de la Loire des promontoires et du Val d’Authion III.3.4.2.3. Fragmentation identifiée Seule l’unité paysagère de « la Loire des promontoires et du Val d’Authion » est concernée par cette rubrique. La traversée de l’autoroute A87 sur la Loire a lieu sur un pont permettant la continuité aquatique ainsi que celle des berges susceptibles d’accueillir une faune plus terrestre. Les obstacles sont plutôt situés en marge des vallées du fait d’une urbanisation souvent consommatrice d’espaces et mise en relation par des voies de communications qui constituent parfois des obstacles au transit de la faune et de la flore. C’est par exemple le cas pour l’Authion qui traverse le bourg des Ponts-de-Cé et se trouve alors réduit à un simple canal bordé de talus enherbé très pentus donnant directement sur l’espace urbain habité. Notons en outre que la Loire constitue un obstacle naturel au déplacement de nombreuses espèces terrestres et limite les échanges nord-sud. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 68 III.3.4.3. Continuités écologiques à l’échelle de l’aire d’étude Ce site, et ses alentours, constitue un complexe de milieux naturels et subnaturels intéressants qui permettent de maintenir une continuité écologique avec le milieu environnant au sud et à l’ouest et en particulier celui de la vallée de la Loire située encore plus au sud. Les trames bocagères et boisées permettent également les déplacements de la faune au sein de l’aire d’étude (corridors écologiques). En particulier, on citera les chiroptères et les oiseaux qui utilisent les haies bocagères et les lisières des boisements comme axes de déplacements (ripisylve de l’Authion, remblai de l’ancienne voie ferrée, etc.). Les haies bocagères et les bosquets abritent par ailleurs un grand nombre d’espèces floristiques et faunistiques. Elles assurent les fonctions d’abris, de refuges, de sites d’alimentation et de reproduction pour de nombreuses espèces animales (oiseaux, mammifères dont les chiroptères, reptiles, insectes). L’Authion, en tant que trame bleue, constitue un corridor biologique et une continuité écologique, notamment favorable aux déplacements des chiroptères, ainsi qu’un réservoir de biodiversité. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 69 III.4. Le paysage Source : « Diagnostic paysager – Aménagement de la bretelle de Moulin Marcille », Atelier 360°, juillet 2014. III.4.1. Les entités paysagères Le projet de situe entre deux cours d’eau : la Loire au sud et l’Authion au nord. L’ensemble formé par ces derniers constitue une véritable rupture paysagère à l’échelle de l’agglomération. Il délimite en effet deux espaces : au nord, la première couronne d’Angers, très urbanisée, et une zone très agricole au sud. Seul l’A87 et l’îlot urbain, que forme la commune des Ponts-de-Cé, viennent franchir cette limite. Illustration 29 : L’Authion Illustration 30 : La Loire La présence de la haie marque fortement le paysage qui est alors très fermé visuellement. Ces haies, principalement composées de frênes et chênes, délimitent des prairies mésophiles mixtes, à la fois pâturées et fauchées. Illustration 28 : Entités paysagères autour de la zone d’étude Illustration 31 : Maillage bocager La localisation entre deux cours d’eau, dans la basse vallée de la Loire, fait de cet espace une zone inondable où l’urbanisation s’est très peu étendue. La présence de l’eau conditionne la végétation. On y distingue une mosaïque de milieux variés selon le degré d’humidité (vasières, grèves, prairies naturelles, bocage, milieux palustres et aquatiques, boisements, etc.). Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 70 III.4.2. Les abords du projet III.4.2.1. L’ancienne voie ferrée Aux abords du projet on retrouve les traces d’une ancienne voie de chemin de fer. Celle-ci traversait l’Authion, sur les rives duquel on peut encore observer les traces résiduelles de l’ancien pont. Illustration 33 : Photo aérienne de la zone d’étude en 1965 Illustration 34 : Vestiges de l’ancien pont traversant l’Authion Aujourd’hui l’ancienne voie ferrée a laissé un talus au centre duquel se trouve un chemin piétonnier investi par endroit par des broussailles. Sur ce talus, une frênaie s’est développée et, de part et d’autre on peut observer de vieux sujet (frênes, chênes). Illustration 32 : Schéma d’analyse paysagère Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Au pied du talus, selon la portion de la voie ferrée sur laquelle on se trouve, on observe la présence d’une zone très humide avec des mares. Avril 2016 Version 9 71 Illustration 35 : Coupe transversale passant par le talus de l’ancienne voie ferrée (O → E) Illustration 37 : Chênes et frênes anciens en pied de talus Illustration 36 : Chemin piétonnier sur l’ancienne voie ferrée Illustration 38 : Zone humide investie par de nombreux arbres et arbustes Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 72 III.4.2.2. L’Authion et ses abords Illustration 39 : Coupe transversale au niveau du canal de l’Authion (N → S) Illustration 40 : Piste cyclable Illustration 41 : Levée au nord de l’Authion Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Illustration 42 : L’Authion Illustration 43 : Chemin de halage au sud de l’Authion Avril 2016 Version 9 73 Depuis les deux chemins de halage situés de part et d’autre de l’Authion, le rapport au cours d’eau n’est pas le même. Même depuis la passerelle piétonne qui traverse le canal, le pont de l’A87 est en arrière-plan et la présence de la quatre voies ne se ressent pas. En effet, la rive sud dispose d’une proximité beaucoup plus importante au cours d’eau du fait de l’étroitesse de la berge et de l’absence de levée. Une haie bocagère dense ferme et resserre ce chemin contre le cours d’eau. Cela renforce ce sentiment de proximité. Le chemin de halage nord, lui, est situé au sommet de la levée. Cette dernière est peu arborée et laisse donc un paysage plus ouvert à la fois sur le cours d’eau mais aussi sur la zone d’activité de Moulin Marcille. Illustration 46 : Vue sur le pont de l’autoroute A87 depuis la passerelle piétonne Illustration 44 : Rapport à l’Authion depuis le chemin de halage au sud Illustration 45 : Rapport à l’Authion depuis le chemin de halage au nord situé sur la levée Illustration 47 : Passerelle piétonne (depuis le magasin Oxylane village) reliant les deux rives de l’Authion) Les rives de l’Authion offrent une promenade dans un milieu naturel ou les signes de l’urbanisation restent lointains. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 74 III.4.2.3. Perception et proximité de l’A87 La zone concernée par l’étude se trouve en bordure d’autoroute. Mais l’importance de la maille bocagère et la hauteur des haies la font se fondre visuellement dans le paysage. Depuis l’autoroute, cette zone n’est pas visible puisque la haie forme un écran visuel. Les seules ouvertures sur le territoire se trouvent de fait au niveau des ponts. Illustration 48 : Coupe transversale à l’autoroute montrant la jonction avec la zone d’étude (O → E) Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 75 La présence de l’autoroute et les perceptions qui lui sont liées se ressentent plus au pied de l’A87, dans l’intimité des parcelles agricoles qui accueilleront le projet. On note tout d’abord la bande paysagère des rives de l’autoroute, composée d’un talus arboré (boisement de bouleaux rapide à coloniser un terrain pauvre comme le remblai de l’infrastructure), d’une bande d’entretien et d’une clôture grillagée aux normes autoroutière. La bande de bouleau sur le talus, participe au camouflage de l’autoroute. Au-delà de cette première bande, la présence de l’autoroute se prolonge sur les parcelles proches en leur conférant parfois un aspect d’enfrichement, ou d’abandon relatif. En effet, l’infrastructure s’est construite en rupture d’anciens accès et d’anciens maillages parcellaires. Ces ruptures ont conduit à la création de délaissés ou de zones difficiles d’accès, diminuant d’autant leur intérêt agricole. III.4.3. Les enjeux paysagers La zone d’étude est avant tout marquée par un bocage dense encadrant des parcelles agricoles bien délimités. Le paysage est donc fermé avec peu de visibilité. Les seules ouvertures se trouvent au niveau des cours d’eau (à la fois depuis les ponts et les chemins de halage) et notamment de l’Authion. Au centre de la zone, on retrouve les traces d’une ancienne voie de chemin de fer marquée par un talus au pied duquel se trouvent de grands arbres (chênes, frênes). Le projet veillera donc à respecter au mieux cette fermeture visuelle du paysage avec un maintien des principaux écrans végétaux existant. Il prêtera une attention particulière aux abords de l’Authion. La typologie végétale sera également choisie pour intégrer les différents ouvrages du projet sur le même principe de lisibilité globale. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 76 III.5. L’aire urbaine d’Angers a été définie par l’INSEE en 1999. Dans cet espace, 40 % au moins des actifs ayant un emploi travaillent dans le pôle urbain (unité urbaine) ou dans une commune attirée par celui-ci. C’est une définition qui permet des comparaisons à l’échelle nationale. Le cadre humain III.5.1. La démographie À l’intérieur de ce périmètre l’AURA a défini 3 couronnes correspondant à des relations plus ou moins fortes avec le pôle urbain et notamment la ville-centre. Source : INSEE La ville des Ponts-de-Cé appartient à la première couronne et sera comparée de manière privilégiée à ce territoire. III.5.1.1. L’évolution générale de 1962 à 2010 L’agglomération angevine connaît une croissance régulière de sa population. Cette croissance a néanmoins ralentie ces 10 dernières années contrairement au département ou à la ville des Ponts-deCé. Zone d’étude Les Ponts-de-Cé Angers Angers Loire Métropole Maine-et-Loire 1962 5 911 115 273 162 473 557 069 1968 7 175 128 557 182 842 585 563 1975 9 589 137 591 209 776 629 849 1982 10 739 136 038 225 323 675 321 1990 11 032 141 404 242 495 705 882 1999 11 387 151 279 261 146 732 942 Évolution 1990-1999 3,2 % 6,98 % 7,69 % 3,83 % 2010 11 696 147 571 265 829 784 810 Évolution 1999-2010 2,71 % -2,45 % 1,79 % 7,08 % Angers Loire Métropole a gagné un peu plus de 100 000 habitants depuis 1962, dont environ 5 800 sur Les Ponts-de-Cé et environ 33 000 sur Angers. Cela témoigne de l'attractivité et de la forte croissance que l’on observe également dans les autres grandes agglomérations françaises, notamment celles de l'ouest. Le recensement sur les dix dernières années montre une croissance toujours positive pour l’agglomération angevine malgré un certain ralentissement, à l’inverse de l’ensemble du département qui bénéficie d’une forte croissance. La croissance démographique de l’agglomération angevine est liée essentiellement à un solde naturel 2 positif même si celui-ci s’est affaibli depuis 1999. Au sein de l’agglomération, la commune d’Angers connait une inversion de sa croissance en raison d’un solde migratoire devenu négatif. La commune des Ponts-de-Cé continue sa croissance. Illustration 49 : L’aire urbaine d’Angers et ses composantes 2 Le solde naturel correspond à la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 77 Ce comportement démographique généralisé est provoqué par des mouvements de population propres aux communes de première couronne. En effet, tout en restant attractives pour les 20-29 ans, ces communes voient partir de leur territoire les actifs âgés de 30 à 39 ans cherchant à acquérir une construction neuve dans les communes de 2ème ou de 3ème couronne où l’offre en logement individuel peut apparaître plus attractive ou plus abondante ou plus abordable. 250 200 Maine-et-Loire 150 ALM 1ère couronne 100 Dans le détail, l’évolution démographique récente est liée à la fois à une réduction de l’excédent naturel (les naissances sont moins supérieures aux décès que précédemment) mais aussi à un retournement du solde migratoire qui devient négatif : désormais, le nombre des départs est supérieur à celui des entrées. Angers Ponts-de-Cé 50 0 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2010 ère Illustration 50 : Évolution de la population 1962 – 2010 (base 100 en 1962 et 1 définition de 1999) (Source : INSEE) couronne selon sa L’évolution démographique des Ponts-de-Cé révèle une phase de forte croissance entre 1962 et 1982. Elle suivait alors le rythme de la moyenne des communes de la 1ère couronne. À partir de 1982, les communes de la 1ère couronne ont continué leur progression tandis que la commune des Ponts-de-Cé a accusé un ralentissement. Entre 1962 et 2010, les Ponts-de-Cé ont pratiquement doublé leur population et les communes de la 1ère couronne ont multiplié leur population par 2,5. Les courbes des communes de la 1ère couronne et des Ponts-de-Cé montrent l’attractivité de cette zone même si on dénote un certain essoufflement ces dernières années, au profit des 2ème et 3ème couronnes qui connaissent un développement sans précédent lié en grande partie à l’attractivité qu’elles exercent sur les ménages en recherche d’accession à la propriété à moindre coût. III.5.1.2. Illustration 51 : Soldes naturel et migratoire sur les Ponts-de-Cé, en nombre d’habitants par an (Source : INSEE) La courbe d’évolution des naissances montre une évolution assez erratique avec une tendance à la progression en fin de période après une phase moins satisfaisante : 116 naissances en moyenne par an de 1999 à 2001, 112 de 2002 à 2004 et de 2005 à 2007, 115 de 2008 à 2010. Les composantes du rythme démographique aux Ponts-de-Cé Depuis 1982, la commune des Ponts-de-Cé connaît un brusque changement de dynamique avec l’apparition d’un déficit migratoire structurel qui tend à s’accentuer. Dans le même temps, malgré cette évolution, le solde naturel parvient à rester excédentaire. Les Ponts-de-Cé disposent d’un solde naturel assez bas. Cette particularité est due aux faibles taux de jeunesse de la commune et est à l’origine d’un taux de croissance démographique plus faible que dans les communes de même taille. Illustration 52 : Évolution des naissances et des décès sur les Ponts-de-Cé (Source : INSEE) Ce graphique fournit une série longue. Les données sont établies à périmètre identique, dans la géographie en vigueur au 01/01/2012. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 78 III.5.1.3. Cé Répartition de la population par tranche d’âge aux Ponts-de- La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d’un âge supérieur à 60 ans (23,5%) est en effet supérieur au taux national (21,8%) et au taux départemental (21,4%). Le recul est particulièrement prononcé pour les adultes âgés de 30 à 44 ans et pour les enfants en âge de fréquenter les classes élémentaires et les collèges. Les 70 ans et plus sont en forte progression. III.5.1.4. Caractéristique des ménages à l’échelle de l’agglomération et des Ponts-de-Cé Phénomène national lié en partie au vieillissement de la population et à l’évolution des modes de vie, on note une diminution de la taille des ménages sur l’agglomération angevine. Ainsi, sur la commune des Ponts-de-Cé, en 2010 les ménages d’une personne représentent 31,9 % de l’ensemble des ménages soit une augmentation de plus de 5 % entre 1999 et 2010, alors que les familles, qui représentent 66,4 % de la population totale, ont diminuée de 6 %. Les familles monoparentales représentent 8,9 % du nombre de familles en 2010, en augmentation de 1,6 % depuis 1999. Illustration 53 : Population des Ponts-de-Cé par grandes tranches d’âges (Source : INSEE) La taille moyenne des ménages dans la commune des Ponts-de-Cé est en diminution depuis 1975. Avec 2,3 personnes/logement en 2010, elle est cependant plus élevée que la moyenne de l’agglomération angevine (2,1) ou que celle d’Angers (1,9), traduisant ainsi le statut de quartiers périphériques centraux. Le renouvellement de la population au profit des jeunes ménages et des familles avec enfants est insuffisant (notamment, le déficit pour la tranche 30-34 ans se creuse et l’excédent pour celle des 3539 ans se réduit) au cours de la dernière période et la population vieillit rapidement. Illustration 55 : Évolutions de la taille des ménages sur les Ponts-de-Cé (Source : INSEE) Les données sont établies à périmètre identique, dans la géographie en vigueur au 01/01/2012. Illustration 54 : Solde migratoire annuel par tranches d’âges sur les Ponts-de-Cé (Source : INSEE) Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 79 III.5.2. Le pôle d’emplois Source : INSEE La fonction résidentielle des Ponts-de-Cé se traduit à travers un taux d’activité relativement élevé de la population (55 %), ainsi que par un solde entrées-sorties (actifs entrants – actifs sortants quotidiennement) négatif. La conséquence est la faiblesse de la population ayant un emploi sur place : seuls 19,9 % des actifs des Ponts-de-Cé travaillent et résident sur la commune des Ponts-de-Cé. Avec 4 598 emplois en 2010, et malgré un taux de couverture (rapport entre le nombre d’emplois et les actifs sur la commune) déficitaire (88,8 %), les Ponts-de-Cé constituent, par le nombre important d’emplois proposés, l’un des principaux pôles d’emploi de l’agglomération. Parmi la population active totale, 65 % ont un emploi (4 813 personnes). Le taux de chômage communal est de 8,6 % (450 personnes). Celui-ci est assez faible comparé aux taux d’Angers (15,9 %) et de l’Agglomération angevine (12,6 %). Entre 1999 et 2010, la commune des Ponts-de-Cé a connu une diminution de son taux de chômage de 1,2 %, ce qui témoigne de sa bonne vitalité. III.5.3. L’habitat Source : INSEE III.5.3.1. Un parc de résidences relativement diversifié Le nombre de résidences principales, qui représente près de 94% des logements en 2010, est en diminution depuis 1999 sur la commune des Ponts-de-Cé, au profit des logements vacants. Catégories de logements % en 1999 % en 2010 Résidences principales 96,1 93,9 Résidences secondaires et logements occasionnels 1,5 1,1 Logements vacants 2,4 5,0 Maisons 67,8 66,7 Appartements 27,8 32,8 Types de logement Longtemps très faible sur la commune des Ponts-de-Cé, le taux de vacance a aujourd’hui pratiquement rattrapé le taux moyen d’Angers Loire Métropole (5,7 %). Malgré la poursuite de la croissance de la population sur les Ponts-de-Cé, la pression de la demande immobilière est en diminution. Les résidences principales de type 2 et 3 sont fortement représentées aux Ponts-de-Cé comparativement aux autres communes de la 1ère couronne. Cependant, c’est la part des logements de type 5 et plus qui a le plus progressé sur les dix dernières années. La part des propriétaires toujours majoritaire (plus de 55%) diminue au profit des locataires, qui ont progressés de 2,3 points en dix ans. Statut d’occupation des résidences principales % en 1999 % en 2010 Propriétaires 56,9 55,2 Locatif privé 16,9 19,4 Locatifs HLM 24,0 23,8 Logé gratuitement 2,2 1,6 Illustration 56 : Emplois par catégorie socio-professionnelle sur les Ponts-de-Cé (Source : INSEE) La catégorie socioprofessionnelle la mieux représentée est celle des ouvriers (29,7 % de la population active) malgré une chute de 7,4 % depuis 1999. Viennent ensuite les employés (25,1 %) et les professions intermédiaires (24,2 %). La bonne représentation de ces trois catégories (79 % de la population active) est à mettre en relation avec la proximité immédiate d’Angers ainsi que par le contexte attractif de la vallée de la Loire. Le parc locatif HLM et privé est plus représenté aux Ponts-de-Cé que dans l’ensemble des communes de la première couronne. C’est le parc locatif privé qui progresse le plus entre 1999 et 2010 avec 2,5 points supplémentaires. La répartition par catégorie de la population active apparaît ainsi globalement comme équilibrée, ce qui laisse présumer la présence d’une bonne mixité sociale globale sur la commune. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 80 III.5.3.2. L’activité de construction III.5.4. Les équipements III.5.4.1. À l’échelle de l’agglomération angevine Un ensemble d'équipements permet de répondre à la demande des populations de l'agglomération dans les domaines culturel, de santé, de sport ou de loisir : Parc des Expositions, Centre des Congrès, réseau de musées, pôles universitaires, centre hospitalier, équipements sportifs divers, etc. Les plus importants sont localisés essentiellement dans la partie centrale (ville-centre et première couronne). L'ensemble structure une offre reconnue pour sa qualité qui contribue à identifier l'agglomération à l'échelle locale et régionale. Illustration 57 : Évolution du nombre de logements construits, base 100 en 2001 (Source : INSEE) Le nombre de logements mis en chantier, très faible en début de décennie s’est accru nettement à partir de 2005 pour se situer dans une fourchette comprise en moyenne entre 64 et 95 logements par an. Ce rythme de construction reste néanmoins très faible au regard des objectifs du PLH (en moyenne 154 logements par an à l’horizon 2016). Zone d’étude Illustration 58 : Évolution du nombre de logements construits dans les communes de la 1 selon la localisation géographique (Source : INSEE) ère couronne, À l’échelle de la 1ère couronne, ce sont les communes situées à l’est et dans une moindre mesure au nord de l’agglomération qui accueillent le plus de nouvelles constructions. III.5.3.3. L’habitat dans la zone d’étude Aucune habitation n’est présente dans la zone d’étude. Les plus proches (deux maisons) sont localisées au niveau du lieu-dit « Les Grollets » à environ 350 m au sud-est du remblai de l’ancienne voie ferrée. Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Illustration 59 : Types d’équipements à l’échelle de l’agglomération angevine (Source : Angers Loire Métropole) Avril 2016 Version 9 81 L'agglomération dispose également d'un réseau d'équipements répondant aux besoins de proximité. L'évolution de la répartition de la population à l'échelle de l'agglomération et les changements de pratiques et des modes de vie peut amener à engendrer ou renforcer une demande en nouveaux équipements de proximité. Les équipements administratifs se concentrent principalement dans le centre-ville d’Angers où toutes les administrations sont représentées (police, Hôtel de ville, palais de justice, gendarmerie, poste, Préfecture, Conseil Général, etc.). À ces équipements publics peuvent être rattachés les équipements de santé qu’ils soient publics ou privés. Ces établissements se concentrent sur la périphérie de l’hypercentre avec en tout premier lieu le Centre Hospitalier Universitaire. Les équipements culturels se concentrent en centre-ville ainsi que les sites d’enseignement de l’agglomération comme on peut le voir sur la figure ci-dessous. III.5.4.2. À l’échelle de la commune des Ponts-de-Cé Source : Ville des Ponts-de-Cé. La commune dispose d’un très bon niveau d’équipements qui maille les quartiers. Centre de commandement et de services, l’Ile au Bourg (ou Ile du Château) se pose comme le cœur historique et administratif des Ponts-de-Cé. Divers équipements se concentrent en effet au cœur de ce quartier : le centre culturel Vincent Malandrin et la salle des fêtes Emstal, la Poste, la perception, le groupe scolaire Raymond Renard (écoles maternelle et primaire), la mairie, la médiathèque, la maison de retraite, le théâtre des Dames, etc. et les divers commerces de la rue Charles de Gaulle. Le quartier de la Chesnaie au nord de l’Avenue Galliéni constitue également un pôle urbain de services et de commerces : supérette, maison des associations, city stade, groupe scolaire, salle municipale, etc. On retrouve également à l’ouest de la zone d’étude, le lycée Jean Bodin situé le long de l’avenue de l’Europe, et l’Ircom, établissement de formation professionnelle et d’enseignement supérieur à l’ouest du lycée Jean Bodin. Le quartier des Justices à Angers, à l’ouest de la rue Emmanuel Camus, propose des équipements rayonnant sur la partie nord de la commune des Ponts-de-Cé. Que ce soit par l’implantation d’équipements d’intérêt d’agglomération, par le développement d’un pôle d’animation, sportif et scolaire autour d’Athlétis, ou par la position de la commune en tête de pont de toute l’agglomération sur la Loire et sa façade sud, les Ponts-de-Cé affirment leur rôle prépondérant dans l’ouverture de toute l’agglomération sur le fleuve. Zone d’étude III.5.4.3. Sur et à proximité de l’aire d’étude Aucun équipement n’est répertorié au sein ou à proximité immédiate de l’aire d’étude. Illustration 60 : Sites d’enseignement à l’échelle de l’agglomération angevine (Source : Angers Loire Métropole) Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 82 III.6. L’activité économique N° III.6.1. Les zones d’activités 10 Parc d’activités d’Angers-Saint Barthélémy d’Angers 11 Parc d’activités d’Angers-Trélazé Sources : Angers Loire Métropole ; Ville des Ponts-de-Cé. III.6.1.1. Nom de la zone À l’échelle de l’agglomération Angers Loire Développement est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre des actions de développement économique de l’agglomération d’Angers par : Équipements et services - Embranchement fer Restauration Club d’entreprises d’Angers est Surfaces (en ha) 165 17 12 Parc d’activités d’Angers-est - VRD calibrées Réseaux séparatifs Connexions hauts débits Embranchement fer Restauration, hôtels 107 35 la gestion et la commercialisation des parcs d’activités de l’Agglomération ; 13 Parc d’activités d’Angers-Ecouflant (Beuzon) - Restauration des investissements dans l’immobilier public pour l’accueil et le développement des entreprises, quel que soit le secteur d’activité ; 14 Parc d’activités du Bon Puits - Restauration, hôtels 15 Parc d’activités de La Millardière - Restauration, cafétéria, hôtels 9 une mise en réseau des acteurs économiques, de la recherche et de l’enseignement supérieur en faveur du bassin d’emploi angevin et régional ; 16 Parc d’activités Les Fousseaux - Restauration, hôtels 14 17 Parc d’activités d’Angers-Océane - Restauration 25 une politique favorisant l’innovation, la création d’entreprises et les transferts de technologie. 1 Parc commercial d’Angers-Beaucouzé : Le Pin - Restauration, hôtels 15 2 Parc commercial d’Angers-Beaucouzé : Le Landreau - Restauration 10 3 Parc commercial d’Angers-Beaucouzé : L’Hoirie - Restauration, hôtels 24 L’agglomération angevine offre d’un choix d’implantation pour les entreprises dans une trentaine de parcs industriels, commerciaux, artisanaux et scientifiques. 46,5 La dynamique conduite par Angers Agglomération Développement a pour objectif d'accroître cette offre complète de 30 % dans les 5 années à venir. La carte permet de localiser ces zones d’activités. Le tableau énonce leurs principales caractéristiques. N° Nom de la zone Équipements et services Surfaces (en ha) 1 Parc scientifique d’Angers-Technopole - restauration Maison de la Technopole 270 2 Parc scientifique d’Angers-Capucins - Restauration 1,15 1 Parc d’activités d’Angers-La Membrolle - Restauration 10 2 Parc d’activités d’Angers-Montreuil Juigné - Restauration 15 3 Parc d’activités d’Angers-Avrillé - Restauration 46,5 4 Parc d’activités d’Angers-Saint Jean de Linières Création à venir 70 5 Parc d’activités d’Angers-Beaucouzé - Restauration, hôtels Club d’entreprises d’Angers-Beaucouzé 103 6 Parc d’activités d’Angers-Bouchemaine - Restauration 14 7 Parc d’activités d’Angers-Marcille 1 Parc d’activités d’Angers-Marcille 2 - MM1 : restauration, hôtels MM2 : village Oxylane et projet « Arena » 20 27 8 Parc d’activités d’Angers-Saint Serge - Restauration Culture : multiplexe Gaumont, Salle de spectacle Le Chabada 37,5 9 Parc d’activités d’Angers-Ecouflant - Restauration 146 Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Zone d’étude Illustration 61 : Localisation des principales zones d’activités de l’agglomération angevine en 2010 Avril 2016 Version 9 83 III.6.1.2. À l’échelle de la commune des Ponts-de-Cé Sur la commune des Ponts-de-Cé sont présentes plusieurs zones d’activités : III.6.1.3. La ZAC du Moulin Marcille 2 Le Parc d’activités de Moulin-Marcille 2 est situé en limite nord de l’aire d’étude. 1a - la zone d’activité du Moulin Marcille 1 : 20 ha, 65 entreprises et 1 000 emplois ; 1b - la zone d’activité du Moulin Marcille 2 : 27 ha dédiés aux commerces autour de la thématique des sports, des loisirs et de la culture ; 2 - la zone artisanale de Vernusson Pierre-Martine : 18 ha, 30 entreprises et 250 emplois ; 3 - le Centre Horticole Régional Floriloire ; Commercialisée par Angers Loire Métropole, la zone d’activités de Moulin Marcille 2 a été déclarée d’intérêt communautaire en 2005, suite à l’entrée des Ponts-de-Cé dans l’agglomération. Elle couvre 27 hectares qui accueillent la construction et le développement des commerces, équipements et parkings du village Oxylane, lié au groupe Décathlon (secteur est de la ZAC) et de l’Ilot Faubourg du Commerce en projet (secteur ouest de la ZAC). 4 - la zone artisanale de Saint Aubin : 4 ha, 15 entreprises et 300 emplois ; Le groupe Décathlon a ouvert son septième village Oxylane sur le site de Moulin Marcille en 2009 (SHON globale de l’ordre de 25 000 m²), par l’installation d’un nouveau magasin Décathlon (8 773 m² de SHON) développant actuellement 6 000 m² de surface de vente, pouvant faire l’objet d’une extension de 3 000 m² supplémentaires de surfaces de vente. Complémentaire de celui de Beaucouzé, il met l’accent sur les activités de pleine nature (pêche, chasse, équitation,…). 5 - la zone artisanale Les Perrières : 1,3 ha, 12 entreprises et 30 emplois. 6 - la zone d’activités Jean Boutton, entre l’avenue Jean Boutton et la rue Jean Jaurès : 3 ha, 20 entreprises et 80 emplois. 7 - la zone artisanale de Sorges à l’est de la zone du Moulin Marcille : 9,3 ha. Dédié à l’artisanat et aux commerces avec le regroupement d’un certain nombre d’entreprises déjà implantées dans la commune. Les 3 types d’activités attendues sur cette zone sont : la mécanique automobile, l’artisanat et les activités à dominante végétale. Au-delà de cette offre, l'originalité du village Oxylane est de présenter sur place de nombreuses structures dédiées à la pratique sportive. Parcours de running, VTT et équitation, espace réservé à l'apprentissage du roller, du vélo ou de la trottinette... sont progressivement aménagés sur le site et ouvert en accès libre. Plusieurs projets sont annoncés afin de compléter l’offre commerciale du site : Zone d’étude un centre de bien-être et sportif – VITAL SPA (1 174 m² de SHON) développant un espace aquagym, sept cabines de soins et massages, un espace aqua-ludique (piscine, hammam, jacuzzi, etc.). Le démarrage des travaux est prévu pour le 1er trimestre 2015 ; un projet de cinéma de six salles (6 600 m² SHON) avec une perspective de fréquentation de 300 000 visiteurs/an. Le permis de construire est obtenu depuis octobre 2014. Me démarrage des travaux est prévu au 1er trimestre 2015 ; une SHON de l’ordre de 4 000 m² reste à affecter, soit sous forme de commerces soit sous forme d’activités de loisirs / sports (avec une hypothèse 50 % commerces / 50 % activités sportives indoor). À proximité immédiate du village Oxylane, sur le secteur Ouest de la ZAC, l’Ilot Faubourg du Commerce représente une SHON globale de l’ordre de 30 000 m² dont 20 à 25 000 m² de surfaces de vente, dont plus de la moitié dans le thème Sport / Loisirs / Culture. Illustration 62 : Localisation des principales zones d’activités de la commune des Ponts-de-Cé Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Un nouveau dossier de CDAC (Commission Départementale d’Aménagement Commercial) est en cours de préparation, il devrait être déposé courant 1er trimestre 2015. Avril 2016 Version 9 84 III.6.2. Les entreprises Industrie Construction Commerce Services Sources : INSEE ; Ville des Ponts-de-Cé. 1.3% III.6.2.1. 0.8% À l’échelle de la commune des Ponts-de-Cé 1.4% On dénombre 78 créations d’entreprises au 1er janvier 2012, essentiellement dans le domaine du commerce, transport et services divers avec 54 entreprises, soit plus de 69 % du nombre total des créations d’entreprises. 6.5% Industrie Construction 0.9% Commerce Services 0.5% 1.7% er Illustration 64 : Entreprises par secteur d’activités sur les Ponts-de-Cé au 1 janvier 2012 (Source : INSEE) Au sein de ces entreprises, plus de 140 PME/PMI aux activités très diversifiées, et parfois avec des compétences dépassant les limites de l’hexagone, composent le territoire communal. 6.9% III.6.2.2. Illustration 63 : Créations d’entreprises sur les Ponts-de-Cé en 2012 (Source : INSEE) Au sein ou à proximité immédiate de l’aire d’étude Aucune entreprise n’est répertoriée au sein de l’aire d’étude. Au 1er janvier 2012, le nombre d’entreprises sur la commune des Ponts-de-Cé (hors agriculture) est de 542. Plus de 65 % des entreprises concernent le secteur du commerce et transport. Viennent ensuite le secteur de la construction et des services, pratiquement dans les mêmes proportions (à peine 15 %). L’industrie ne représente qu’à peine 8 % des entreprises des Ponts-de-Cé. Nombre d’entreprise % Industrie 42 7,7 Construction 78 14,4 Commerce, transport, services divers 354 65,3 117 21,6 Services : Administration publique, enseignement, santé, action sociale 68 12,5 Ensemble 542 100 Secteur d’activités dont commerce et réparation automobile Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Avril 2016 Version 9 85 III.6.3. Les commerces et services Sources : « Étude commerciale sur le futur quartier des hauts de Loire aux Ponts-de-Cé. Phase 1 : diagnostic », Bérénice, avril 2010 ; Ville des Ponts-de-Cé. le quartier de la Chesnaie : relativement introverti, le commerce du quartier s’adresse principalement à une clientèle de proximité. Il est implanté au sein d’une petite galerie commerciale réunissant : SPAR, pharmacie, banque, presse-tabac, esthétique, coiffure, boulangerie, etc.) ainsi que la Poste. Référence cartographique : Environnement commercial. III.6.3.1. À l’échelle de la commune des Ponts-de-Cé La commune des Ponts-de-Cé se situe dans la zone de chalandise de deux pôles commerciaux rayonnant à l’échelle de l’agglomération : La Roseraie (hypermarché Géant Casino de 5 300 m²) ; Mûrs-Erigné (Hypermarché Hyper U de 10 300 m², le chiffre d’affaires le plus élevé de l’agglomération). D’autres pôles commerciaux complètent l’offre commerciale : Intermarché Angers Boulevard Jacques Millot ; le quartier des Justices à Angers ; le secteur de la route de la Pyramide/rue Jean Jaurès. Le centre-ville et les îles Le commerce de la commune se concentre historiquement de part et d’autre de l’axe central qui réunit les îles et les différents quartiers de la commune. Plusieurs polarités se sont constituées le long de cet axe : le carrefour de la gendarmerie rebaptisé porte de Cé : une quinzaine de commerces, qui sera complétée par l’implantation de nouvelles activités sur le terrain de l’ancienne gendarmerie ; l’île Saint-Aubin : une dizaine de commerces, principalement consacrée à la santé et à la beauté (coiffure, esthétique, etc.) ; le centre-ville : une dizaine d’activités, principalement des services à la personne (banque, assurance, immobilier, coiffure, etc.) ; le quartier Saint-Maurille : des commerces alimentaires de qualité (pâtisserie, charcuterie, épicerie fine, caviste), une offre attractive et relativement diversifiée ; quelques commerces au sud de la Loire, du côté de Mûrs-Erigné. Illustration 65 : A gauche, commerces en centre-ville des Ponts-de-Cé, à droite, centre commercial de la Guillebotte La commune concentre une offre commerciale assez peu dense (80 commerces et services). L’offre commerciale des Ponts-de-Cé répond en premier lieu à des besoins de services et de proximité (beauté-santé, services à la personne, café-restaurant). Le commerce se concentre en conséquence au sein de polarités commerciales de quartier, entraînant une surreprésentation des activités liées à la santé et au bien-être, situation observée à l’échelle nationale au sein des pôles commerciaux de proximité. Au sein de la commune, la part des commerces alimentaires diminue peu à peu au profit des activités de services, moins valorisantes pour l’image du territoire. Les quartiers Guillebotte et La Chesnaie Chacun dispose d’une offre commerciale structurée : le centre commercial de la Guillebotte : 8 commerces de proximité (pressing, bar, pharmacie, tabac-presse, coiffure, optique, etc.) autour d’un supermarché Intermarché de 2 000 m² ; Création d’une nouvelle bretelle au niveau de l’échangeur de Moulin Marcille sur l’A87 Dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique – Volume 2 : Étude d’impact Illustration 66 : Profil de l’offre commerciale des Ponts-de-Cé Avril 2016 Version 9