L’excellence en Rapport d’activité 2012 Avant-propos L’année 2012 s’est révélée très dense pour le CHU de Rouen qui a été certifié sans réserve tout en poursuivant ses objectifs au service du patient et en maintenant son équilibre financier. Ce nouveau rapport d’activité a pour vocation de vous présenter les actions illustrant l’excellence que l’établissement souhaite apporter au service de chacun. De nombreux projets, présentés dans ce rapport, ont été accomplis tant dans le domaine du soin que de l’enseignement et de la recherche. On peut, notamment, citer l’acquisition d’une IRM 3 TESLA orientée recherche, la reconnaissance du CHU comme centre d’étude et de traitement de la douleur de Haute-Normandie ou encore l’installation du scanner sur le site de Saint Julien qui s’inscrit dans le cadre du groupement d’intérêt économique rive sud. L’année 2012 se distingue aussi car c’est l’année de la certification. Sur les 87 critères du manuel de certification, examinés lors de l’évaluation quadriennale de la HAS, seuls deux ont justifié une recommandation, aucune réserve n’a été émise et trois points forts ont été repérés, ce qui place le CHU de Rouen dans le peloton de tête des CHU certifiés. Enfin, les équipes médicales ou soignantes ont pu valoriser de nombreuses innovations dans la prise en charge des patients (développement de l’éducation thérapeutique, délégation de taches, développement de l’ambulatoire…). La gestion des ressources humaines s’est également illustrée par son dynamisme dont témoignent en particulier les projets des Carrefours du management, des actions de lutte contre l’absentéisme, de prévention des Risques Psychosociaux (RPS) ... Le CHU a également une importante responsabilité locale, régionale et interrégionale en matière d’organisation de l’offre de soins. Dans cette perspective, l’établissement a poursuivi et développé sa politique de coopération avec tous les acteurs du champ sanitaire, libéral et médico-social, en cohérence avec le Projet Régional de Santé, approuvé le 7 mars 2012. L’objet du présent rapport est : • de mettre en évidence ce qui constitue l’excellence hospitalo-universitaire et l’objectif de performance qui sous- tend celle-ci. • d’illustrer par des chiffres clés, des éléments concrets d’activité, des articles relatant la vie des pôles et la présentation de faits marquants, de quelle manière le CHU de Rouen est au service de tous et de chacun dans la mise en œuvre de ses missions de service public Autre point important, après deux années d’équilibre, le résultat comptable du CHU est devenu légèrement excédentaire, conformément aux engagements pris dans le cadre du contrat de retour à l’équilibre signé avec l’ARS pour la période 2009-2012. Je tiens à saluer le travail accompli par les équipes des différents pôles et sites qui se sont résolument engagées, cette année encore, dans un esprit d’équité et de solidarité Tous ces projets n’ont pu voir le jour que grâce à l’engagement et à la cohésion de l’ensemble de la communauté hospitalière, des usagers et des partenaires sociaux. Bernard DAUMUR Directeur Général Le mot de la Présidente Le CHU a poursuivi en 2012 ses objectifs et a, cette année encore, mis tous ses talents au service de la santé du patient placé au cœur des préoccupations de chacun. L’ensemble des activités continue à se développer tant dans le domaine de la recherche, du soin que de l’enseignement. Ainsi, porté par de nouvelles innovations et par le déploiement de ses activités, l’établissement a conduit de nombreux projets et modernisé ses équipements. Acteur reconnu, établissement de référence régionale et interrégionale, le CHU multiplie et intensifie ses démarches de coopération en cohérence avec le Projet Régional de Santé et démontre une fois de plus son attractivité auprès de la population Haute Normande. Le CHU de Rouen s’est également illustré par la qualité et la permanence du dialogue social qui ont prévalu tout au long de l’année 2012. Parallèlement, le CHU relève le défi de la maitrise des dépenses et de l’optimisation de ses ressources. Ainsi, l’analyse des indicateurs financiers 2012 marque une évolution favorable que je tiens à souligner au regard du contexte budgétaire national. Je tiens à saluer avec force l’engagement de tous et le travail collectif qui permet au CHU d’avancer avec toujours autant de dynamisme. Emmanuèle JEANDET-MENGUAL Présidente du Conseil de surveillance paru dans Le quotidien du médecin / Février 2012 Le Nouvel Observateur / mai 2012 Une technique française à l’honneur Rétrécissement aortique : La soupape qui sauve Une technique urologique française est à l’honneur dans la revue « Urology » : il s’agit de la bandelette sous-uréthrale TOMS développée par le CHU-Hôpitaux de Rouen dans le traitement de l’incontinence urinaire masculine. La Lettre de Haute-Normandie / Avril 2012 paru dans la presse la presse Le CHU se distingue Confirmation du savoir-faire du CHU dans les spécialités neurologiques. Deux de ses chercheurs viennent de découvrir un nouveau gène impliqué dans les formes familiales précoces de la maladie d’Alzheimer. Le Figaro.fr / septembre 2012 Écraser les médicaments peut nuire à leur efficacité La forme de certains médicaments n’est pas anodine et leur broyage est contre-indiqué. Le recours à l’écrasement des médicaments est courant. Une étude à paraître dans la Revue de Médecine Interne révèle que cela peut nuire à leur efficacité. À la suite de ces résultats inquiétants, des recommandations complétées d’une liste exhaustive des médicaments pouvant ou non être écrasés a été rédigée par la pharmacie du CHU de Rouen et mise à disposition des prescripteurs et des soignants sur son site intranet. Les recommandations ont également été intégrées au guide de l’administration du médicament de la Haute autorité de santé (HAS), publié en décembre 2011. Ce 13 mai, au CHU de Rouen, sera célébré l’anniversaire d’une sensationnelle percée médicale d’origine française. Voici exactement dix ans on y avait, pour la première fois au monde, remplacé une valve aortique par simple « technique de cathétérisme ». Imaginée, développée et mise au point par le professeur Alain Cribler, cette technique avait d’abord été jugée absurde et irréalisable par beaucoup de spécialistes. Elle s’est pourtant peu à peu répandue à travers le monde, étant aujourd’hui agréée aux Etats-Unis et pratiquée dans plus de 500 hôpitaux européens. Revue de l’infirmière / mars 2012 Démarche qualité : L’infirmière et le bilan urodynamique dans le cadre des coopérations Deux infirmières expertes en urologie peuvent désormais réaliser les bilans urodynamiques selon un protocole de coopérations entre professionnels de santé signé en novembre dernier. Le service urologie du Centre hospitalier universitaire de Rouen (76) concrétise ainsi deux ans de travaux et s’inscrit pleinement dans le cadre de la loi Hôpital, patients, santé et territoires. Récit d’un processus qui a valeur d’exemple. Tendance Ouest / avril 2012 Opération Portes Ouvertes au Samu de Rouen Une occasion inespérée de découvrir les coulisses du 15. Vous pourrez visiter le centre de régulation des appels, apprendre les gestes des premiers secours en participant à des ateliers ou encore faire un tour par l’unité de décontamination. sommaire I Une identité : un hôpital universitaire de recours et de référence 10 1. Des activités de référence 10 2. Une recherche dynamique 15 3. L’innovation médicale et soignante 16 4. Le développement des compétences : Former et enseigner 18 5. Les échanges de savoirs et la coopération internationale 19 6. Un plateau technique de pointe 20 7. L’hôpital et ses chantiers numériques 23 8. Le CHU, Etablissement de référence pour la Zone de Défense et de Sécurité Ouest (et NORD-OUEST) sommaire UNE IDENTITÉ Un hôpital universitaire de recours et de référence II Une ambition : l’excellence au service de chacun 40 10 III 80 5. L’accent mis sur la « marque CHU-Hôpitaux de Rouen» 61 6. Une infrastructure logistique à la hauteur des besoins d’un CHU 63 7. L’essor de la culture et du patrimoine 64 UNE AMBITION L’excellence au service de chacun 69 Un dynamisme au service de la performance 80 1. La qualité de vie au travail 80 2. La qualité des soins et la gestion des risques 90 3. L’efficience 104 UN DYNAMISME au service de la performance 109 La Gouvernance 116 24 27 40 1. La place du CHU dans l’offre régionale de santé : un établissement pour tous les Hauts Normands 40 2. Une prise en charge adaptée à chacun et en particulier aux populations vulnérables 46 3. Un établissement qui va au devant de la population 54 1. Composition des instances : Organigramme direction 116 4. Le déploiement de l’éducation thérapeutique 59 2. Composition du Conseil de Surveillance du CHU-Hôpitaux de Rouen 118 IV sommaire 3. Directoire 4. Commission Médicale d’Etablissement 5. Comité technique d’établissement sommaire V 120 121 122 6. CHSCT Central du CHU-Hôpitaux de Rouen 123 7. CHSCT Hôpital Charles Nicolle 124 8. CHSCT Hôpital de Bois-Guillaume 125 9. CHSCT Hôpital Saint-Julien 126 10. CHSCT Hôpital de Oissel et Maison de retraite de Boucicaut 127 Conception Direction de la Communication du CHU-Hôpitaux de Rouen 11. CHSCT Unité Centrale de Production 128 Comité de rédaction Rémi Heym, Jean-François Mangez, Dominique Perrier, Laurie Salvez, Dominique Woinet 12. CHSCT Blanchisserie 129 13. Commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques 130 Les pôles en action 136 1. Composition des pôles 136 2. Le pôle Biologie 140 3. Le pôle Femme mère enfant 142 4. Le pôle Imagerie médicale 144 5. Le pôle Médecine 146 6. Le pôle Ostéo articulaire et revêtement cutané 148 7. Le pôle Pharmacie 150 8. Le pôle Réanimations anesthésie SAMU 152 9. Le pôle Tête et cou 154 10. Le pôle Thorax vaisseaux 156 11. Le pôle EHPAD USLD 158 12. Le pôle Viscéral 160 Directeur de la publication Bernard Daumur Rédacteur en chef Dominique Perrier Secrétaire de rédaction Laurie Salvez Rédacteurs Camille Aboki, Agnès Antoine, Brigitte Artus, Krystyna Astier, Catherine Auger, Marie-Laure Autard, Nicole Baray, Patrick Bartolucci, Jean-Marc Baste, Loïc Begarin, Ygal Benhamou, Françoise Blondel, Anne Cailleux, Isabelle Cailleux, Christine Caltero, Pierre-Jean Candat, Emilie Carré, Marie Castets, Philippe Chassagne, Sylvie Commare Pierre Czernichow, Alain Daragon, Stéphan Darmoni, Mélanie Delacour, Olivier Delahais, Pascal Delmon, Philippe De Lorme, Philippe Denis, Sophie Diallo, Ophélie Durand, Franck Estève, Alexandra Flesselle, Marion Fourdenier, Marco Gambirasio, Brigitte Frelet, Véronique Gaillard, Jean-François Gehanno, Priscille Gérardin, Michel Godin, Pierre Gouabault, Annie Gravier, Florence Grellet, Bérangère Gremy, Rémi Heym, Nadir Kadri, Aude Kempf, Asmahane Khelfat, Fosie Lahcène, Sophie Leclerc-Perrier, Thierry Lequerré, Hervé Leteurtre, Hervé Levesque, Xavier Livet, JeanPierre Louvel, Denis Lucas, Julie Maillard-Cadennes, Jean-François Mangez, Bénedicte Mangot, Nathalie Marzak, Véronique Merle, Pierre Michel, Hervé Moizan, Christiane Monscourt, France Isabelle Montaigu, Mireille Ollivier, Geneviève Ozenne, Dominique Perrier, Marie-Catherine Pham, Marc-Antoine Podlipski, Sophie Pouplin, Bernard Proust, Jean-Marc Queinnec, Lucie Quibel, Bernard Rey, Valérie Rochette, Alain-Michel Rozier, Laurie Salvez, Christophe Soula, Anne Thierry, Jean-Jacques Tuech, Nathalie Turbet-Delof, Annie Vidal, Olivier Vittecoq, Jacques Weber, Dominique Woinet... Nous remercions également tous ceux qui ont participé et contribué de différentes façons à l’élaboration de ce rapport d’activité. Crédits photos Atelier Audiovisuel du CHU-Hôpitaux de Rouen Impression Imprimerie ETC 116 136 12 Une identité : un hôpital universitaire de recours et de référence 1. Des activités de référence Le CHU établissement de référence régionale et interrégionale pour les activités autorisées ou labellisées et les activités d’excellence > Activités autorisées ou labellisées Le SROS-PRS 2012-2017 positionne le CHU de Rouen à la fois comme étant, le centre de référence régional, et le centre interrégional de référence et d’expertise, que ce soit dans le domaine pédiatrique (hémodialyse, maladies rares du métabolisme phosphocalcique, l’épilepsie profonde et complexe, les greffes de cellules hématopoïétiques) ou adulte (neurochirurgie et notamment épilepsies profondes et complexes relevant éventuellement d’un traitement chirurgical en liaison avec le CHU de Lille, exploration et prise en charge de pathologies neurologiques nécessitant une prise en charge en radiologie interventionnelle, chirurgie cardiaque, ...). L’offre de soins du CHU le positionne également comme niveau de recours régional pour les activités de traitement du cancer de l’adulte en lien avec le CLCC Henri Becquerel et interrégional pour l’hémato oncologie chez l’enfant. Par ailleurs, le CHU conforte son rôle de centre régional autorisé pour les activités suivantes : i Activités de prélèvement d’organes à cœur arrêté : Rein i Activités de prélèvement d’organes – Tissus sur donneur vivant : Intestin, Pancréas, Poumon, Rein i Activités de greffe d’organes Adultes : Cœur et Rein i Activités Cliniques d’AMP : mise en œuvre de l’accueil des embryons i Activités Biologiques d’AMP : préparation, conservation et mise à disposition d’ovocytes en vue d’un don i Activités de diagnostic prénatal : analyses en vue du diagnostic de maladies infectieuses et analyses de génétique moléculaire i Greffes de cornées Douze centres d’expertise et de référence lui sont reconnus (Centre de référence sur le trouble de l’apprentissage du langage, Centre de référence mucoviscidose, Centre de référence hémophilie etc.) ; le centre a été récemment labellisé par l’ARS centre d’étude et de traitement de la douleur de Haute-Normandie et centre spécialisé pour la prise en charge globale de l’obésité sévère ou multi compliquée (en partenariat avec l’Hôpital de la Croix Rouge et le Centre de Soins de Suite pédiatrique de l’ADAPT HauteNormandie). Enfin, il apporte son expertise et sa compétence concernant les douleurs chroniques complexes, les situations palliatives com- plexes (seul établissement de la région doté d’une Unité Régionale de Soins Palliatifs), etc. et concentre toutes les unités de réanimations spécialisées de la région : cardiologie, cardio-thoracique et neurochirurgicale et un certain nombre d’unités de soins intensifs ou de surveillance continue ; Dans le cadre du plan maladie rare, ont été individualisés deux centres de réfé- rences et 23 centres de compétences i 2 centres de référence : • Centre de référence pour les maladies dermatologiques rares (maladies bulleuses) • Centre de référence associé en pédiatrie pour les maladies du métabolisme. Un hôpital universitaire de recours et de référence Un hôpital universitaire de recours et de référence I 13 -Maladies systémiques et auto-immunes rares – Maladies auto-inflammatoires et arthrites juvéniles -Maladies systémiques et auto-immunes rares - Maladies cardio-vasculaires rares – Troubles du rythme cardiaque - Maladies cardio-vasculaires rares – Cardiomyopathies - Maladies cardio-vasculaires rares – Malformations congénitales complexes - Anomalies du développement et syndromes malformatifs -Maladies hépato-gastro-entérologies rares - Maladies rares du foie - Maladies hépato-gastro-entérologies rares -Maladies hématologiques – Micro angiopathies thrombotiques -Maladies hématologiques – Troubles de l’hémostase - Maladies hématologiques - Globule rouge -Maladies héréditaires du métabolisme – Maladies mitochondriales - Maladies neurologiques – Maladies neurologiques à expression motrice et cognitive - Maladies pulmonaires – HTAP -Maladies pulmonaires respiratoires rares (enfant) - Maladies sensorielles - Maladies ophtalmologiques rares -Maladies sensorielles - Surdités congénitales et génétiques - Maladies rénales rares - Déficits immunitaires héréditaires - Autres maladies rares – malformations de la tête et du cou (fentes labio-palatines) - Autres maladies rares – malformations de la tête et du cou (malformations ORL rares) - Autres maladies rares – Syndrome de transfusion foeto-fœtale - Autres maladies rares – Spina bifida > Activités reconnues Le CHU de Rouen a développé une expertise régionale, nationale voire internationale, tant en clinique qu’en recherche translationnelle dans de nombreux domaines : • Maladies cardiovasculaires : insuffisance cardiaque et traitement des maladies valvulaires (valves cardiaques percutanées) • Maladies Neurologiques : maladie d’Alzheimer et stimulation cérébrale profonde • Maladies génétiques et cancers : formes héréditaires de cancer et de lymphome • Maladies immunologiques de l’appareil locomoteur de la peau : myosites, polyarthrite rhumatoïde et maladies autoimmunes bulleuses de la peau • Maladies de l’appareil digestif et de la nutrition : troubles du comportement alimentaire et maladies inflammatoires digestives et cancérologie • Maladies pneumologiques et handicap ventilatoire : dépistage des lésions précancéreuses des bronches, insuffisance respiratoire aigue et chronique et ré-innervation laryngée diaphragmatique • Médecine interne : maladies systémiques et auto-immunes, syndromes hémorragiques rares, maladie thromboembolique veineuse • Greffes endothéliales : ophtalmologie : pathologie de la cornée • Gynécologie obstétrique : endométriose, grossesses pathologiques, procréation médicale assistée • Pédiatrie : épilepsie complexe, expertise du handicap, obésités morbides, pathologie de l’adolescent et TCA, hémoglobinopathies (drépanocytose)/cytaphérèse • Orthopédie pédiatrique (Rachis, pathologies malformatives, neuro-orthopédie) Eléments 2012 : chiffres clés sur le volume et l’évolution de l’activité En 2012, l’activité du CHU reste très soutenue, tant pour les séjours que pour les actes. Les entrées par les Urgences continuent de progresser. Le point le plus remarquable concerne le développement de l’activité ambulatoire (+7,5 % entre 2011 et 2012). > Chiffres généraux Séjours médicaux 2011 2012 Séjours 124 396 131 363 136 516 5 153 3,9% Ambulatoire( MCO+ séances dialyse chimiothérapie) 54 908 60 966 65 560 4 594 7,5% Entrées par les urgences 26 018 27 621 29 835 2 214 8,0% Entrées administratives 2010 2011 2012 Journées d’hospitalisation MCO 513 587 508 117 515 390 DMS des hospitalisations complètes 4,17 jours 3,9 jours 3, 9 jours Activités 2010 2011 2012 en Mt en % Interventions chirurgicales 26 962 28 992 30 097 1 105 3,8% Naissances 2 811 2 806 2 859 53 1,9% 326 359 377 18 5,0% Passages aux urgences dont passage aux urgences adultes dont passage aux urgences pédiatriques dont passage aux urgences gynécologiques Nombre de venues patients externes 131 368 87 392 33 395 10 581 522 500 140 244 91 389 36 845 12 010 551 000 144 391 93 677 37 464 13 250 578 000 4 147 2 288 619 1 240 27 000 3,0% 2,5% 1,7% 10,3% 4,9% Dont nombre de patients externes vus en consultations 407 050 426 600 444 600 18 000 4,2 % Transplantations cardiaques 13 13 14 1 7,7 % Transplantations rénales 57 70 54 -16 -22,9 % Greffes de moëlle pédiatriques 12 19 19 0 0,0 % Fécondation in vitro Évolution en Mt en % 7 273 1,4% Évolution Greffes de cornée 144 179 221 42 23,5 % Séances de dialyse 12 768 12 598 14 711 2113 16,8 % Actes 2010 2011 2012 en Mt en % 224 895 228 580 229 071 491 0,2% 10 389 590 10 562 678 10 734 897 172 219 1,6% 10 251 10 114 10 970 856 8,5% 5 462 872 5 750 657 5 800 578 49 921 0,9% Actes d’imagerie (source DESP) ICR d’imagerie (source DESP) IRM (nombre de patients du CHU) Actes de laboratoire (source IBC-contrôle de gestion) Coefficients de laboratoire (B, BHN, P, PHN) 14 Évolution en Mt en % 2010 Évolution 157 560 221 163 872 357 160 364 747 -3 507 610 Un hôpital universitaire de recours et de référence Un hôpital universitaire de recours et de référence i 23 centres de compétences : -2,1% 15 2011 2012 Recettes des séjours T2A (valeur déclarée) 291 030 190 298 952 831 307 121 863 8 169 032 2,7 % Recettes de l'activité externe (valeur déclarée) 30 983 953 32 856 695 34 366 567 1 509 872 4,6% Autres hospitalisations (nombre de journées) 2010 2010 2011 EHPAD 62 574 61 453 Soins de suite et réadaptation 79 976 USLD 96 946 Évolution en Mt en % 62 467 1 014 1,7% 99 888 100 035 147 0,1% 96 977 97 227 250 0,3% SAMU 2010 2011 2012 Nbre d’appels présentés (source SAE) 320 445 328 134 330 352 SMUR 2010 2011 2012 Nbre de sorties 1aires et 2 aires terrestres et aériennes (source SAE) 5 770 5 576 6 027 Évolution en Mt en % 2 218 Domaines d’activité PMSI 0,7% Évolution en Mt en % 451 > Activité selon le domaine en 2012 Séjours CHU D01 Digestif 12709 D02 Orthopédie traumatologie 5801 D03 Trauma. multiples ou complexes graves 149 D04 Rhumatologie 3503 D05 Syst. nerveux (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.) 9392 D06 Cathétérismes vasc. diag. et interv. 3123 D07 Cardiologie (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.) 7079 D08 Vasculaire périphérique 1228 D09 Pneumologie 7665 D10 ORL, Stomatologie 3608 D11 Ophtalmologie 3180 D12 Gynécologie - sein 2093 D13 Obstétrique 6023 D14 Nouveau-nés 3069 D15 Uro-néphrologie et génital masculin 6805 D16 Hématologie 1951 D17 Chimiothérapie, radiothérapie, hors séances 1542 D18 Maladies infectieuses (dont VIH) 4399 D19 Endocrinologie 4409 D20 Tissu cutané et tissu sous-cutané 3227 D21 Brûlures 109 D22 Psychiatrie 2579 D23 Toxicologie, Intoxications, Alcool 6727 D24 Douleurs chroniques, soins palliatifs 485 D25 Transplant. d'organes D26 Activités inter spécialités, suivi thérap. d'aff. Connues 4374 D27 Séances 26616 D28 Autres symptômes ou motifs médicaux Total 16 Évolution en Mt en % 2010 65 8,1% 2. Une recherche dynamique La recherche rouennaise dispose de deux atouts majeurs : une communauté hospitalo-universitaire dynamique et un campus universitaire à proximité de l’hôpital. Les chercheurs sont regroupés au sein de l’Institut de Recherche et d’Innovation Biomédicale (IRIB) qui comprend : 7 laboratoires Inserm (+1 en multi-site), 2 CNRS et 8 équipes d’accueil. La complémentarité des cliniciens, biologistes et chimistes permet l’élaboration de projets de physiopathologie et le développement de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques. Le Centre d’Investigation Clinique (CIC), adhérent à l’IRIB et labellisé Inserm, véritable boite à outils de la recherche contribue à cet essor. Il a suivi 334 patients en 2012. L’année 2012 a connu une activité soutenue avec la mise en place de 177 nouvelles études dont 33 portaient sur la cancérologie. Dans le cadre de son rôle de promoteur, le CHU a mis en place 21 nouvelles études. L’établissement s’est par ailleurs distingué par de très bons résultats à l’appel d’offres national PHRC 2012 : 4 programmes hospitaliers nationaux et 5 interrégionaux. En outre, pour la deuxième année, une subvention de la région Haute Normandie ainsi qu’un budget dédié de l’établissement dans le cadre de l’appel d’offres jeunes chercheurs, a permis de promouvoir 8 nouveaux projets. Les partenariats avec l’industrie, les établissements de santé et autres institutionnels ou associatifs ont permis le déroulement sur le site rouennais de 128 essais. Le CHU intensifie son effort pour inclure des patients dans les projets de recherche. En 2012 il a procédé à 4 196 inclusions. Quant aux publications, le score Sigaps de l’établissement passe de 16 403 (20072010) à 17 209 (2008-2011) avec 1688 publications dont 244 de rang A ce qui situe le CHU de Rouen dans les établissements affichant une forte activité de publication par chercheur. Un hôpital universitaire de recours et de référence Un hôpital universitaire de recours et de référence Recettes 4538 136 448 17 3. L’innovation médicale et soignante fait marquant 18 Innovation La recherche en soins Les trophées Innov’ à Soins est un concept innovant qui permet aux équipes paramédicales de s’approprier une culture de recherche en soins et de mettre en lumière leur savoir-faire. Dès 2008, au moment de la réécriture du projet d’établissement, la direction des soins a souhaité développer une culture de recherche en soins au service de la qualité des soins et suffisamment pragmatique pour s’intégrer à la pratique quotidienne des soignants. Un groupe de travail issu de la commission de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CSIRMT) a alors été constitué. La CSIRMT a décidé de partir des innovations que les soignants développent au quotidien, souvent en équipes interdisciplinaires, des avancées qui répondent à des problèmes concrets et améliorent le soin apporté aux patients. Le concept Innov’ à Soins était né : faire reconnaître, valoriser et diffuser les contributions innovantes des équipes paramédicales, solliciter ces dernières pour présenter leurs innovations dans le domaine du soin - outil, technique, processus, management… - sous forme d’un poster élaboré selon une méthodologie rigoureuse et commune. La première exposition des posters a eu lieu en 2009 sur le site de Charles-Nicolle et a réuni quatorze présentations. Tous les personnels du CHU ont été invités à visiter l’exposition et à voter pour leur poster préféré.En 2010, sept posters ont été présentés au cours d’une exposition itinérante sur tous les sites du CHU. Une cérémonie de remise des prix en présence du directeur général et de représentants de différentes instances a donné encore plus de reconnaissance à la manifestation. En 2011, quatorze équipes ont mis en avant leur créativité. L’exposition attire de plus en plus de visiteurs : toutes les catégories de personnel et les visiteurs du CHU. Un partenariat s’est instauré avec la direc- tion des affaires internationales pour permettre aux équipes lauréates de participer à des voyages d’études à l’étranger (Tunisie, Québec…). En 2012, un cahier des charges précis a été défini par le comité de pilotage Innov à Soins, encadré par le coordonnateur général des soins et composé de cinq membres, issus de la CSIRMT et représentant les trois filières de soins. L’objectif est de professionnaliser davantage le concept et lui donner encore plus de poids et de reconnaissance au sein de l’établissement. La saison 2012 s’est avérée riche avec l’évolution des journées Innov à Soins et de sa charte graphique vers les trophées Innov’ à Soins. Dix-sept équipes de soins étaient représentées. Un jury d’experts a été constitué pour désigner les lauréats 2012. La délégation de l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis était présente pour la visite de l’exposition, la participation au jury et la remise des prix. Ces journées représentent un formidable outil de management par le partage d’expériences au sein de l’établissement et le travail en pluriprofessionnalité, à travers la compétitivité positive créée entre les équipes. Le savoir-faire des équipes paramédicales est ainsi mis en lumière et le travail effectué reconnu au plus haut niveau de l’institution. Le comité de pilotage Innov’ à Soins Franck Estève, coordonnateur général des soins Céline Houalet, John Lecompte, Marie-Virginie Picard, filière infirmière et aide-soignante Marie-Claude Carpentier, filière de rééducation Frédérique Lemarchand, filière médico-technique Sylvie Béasse, secrétariat Floriane Marchand, communication 19 Arabie Saoudite Brésil Allemagne Belgique Burkina Faso Russie Argentine Un hôpital universitaire de recours et de référence 20 LES ÉCOLES Situé à proximité de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et du CHU, l’Espace Régional de Formation des Professions de Santé (ERFPS) favorise le rapprochement pédagogique et culturel entre les étudiants, les soignants, les médecins et les chercheurs. • 1467 étudiants y ont reçus une formation en 2012 dont 733 étudiants entrés en formation en 2012 et 160 étudiants qui ont suivi des préparations aux concours ou sessions de formation. Dans le cadre de l’intégration de la formation au processus LMD, l’IFSI a passé une convention avec l’Université par l’intermédiaire d’un GCS (Groupement de coopération Sanitaire). L’ERFPS regroupe 11 écoles et instituts • Aides-soignants • Ambulanciers/Auxiliaires ambulanciers • Auxiliaires de puériculture • Cadres de santé – IFCS • Infirmiers – IFSI • Infirmiers-anesthésistes – IADE • Infirmiers de bloc opératoire – IBODE • Masseurs-Kinésithérapeutes – IFMK • Puéricultrices • Sages-femmes • Techniciens supérieurs en imagerie médicale et radiologie thérapeutique Le CHU est également doté d’un centre d’enseignement des soins d’urgences (CESU). Suisse Pologne Italie Vietnam LA FORMATION PROFESSIONNELLE TOUT AU LONG DE LA VIE ET LES ÉTUDES PROMOTIONNELLES Les dépenses nettes consacrées à la formation professionnelle se sont élevées à 10,5 millions d’euros. Ce chiffre comprend aussi le salaire des agents partis en formation et le salaire des personnels dédiés à la gestion de l’activité de formation continue. LA FORMATION MÉDICALE CONTINUE • 284 formations ont été prises en charge dans le cadre de la Formation Médicale Continue, • 162 300 euros ont été dépensés. Portugal Ukraine Hongrie Suède Etats-Unis Cameroun 4. Le développement des compétences : Former et enseigner La formation au CHU c’est : Paraguay Chine Angleterre Népal Québec Tunisie Roumanie 5. Les échanges de savoirs et la coopération internationale L’année 2012 a été caractérisée par la poursuite de la politique institutionnelle. Le CHU de Rouen est même le leader de l’appel à projet de la DGOS en emportant 120 000€ sur une enveloppe de 800 000€ destinée à la coopération hospitalière. Toutes les catégories professionnelles ont participé à la mobilité et la valorisation de leur savoir-faire dans les nombreuses actions en coopération avec nos partenaires sur 4 continents. Le CHU de Rouen a poursuivi ses échanges dans le domaine de la formation, de l’expertise et de l’assistance technique. L’année 2012 a été marquée par le développement des projets suivants : > En mars, les experts et médecins rouennais se sont rendus au CHU-pédiatrique à OUGADOUGOU, au Burkina Faso afin d’analyser le partenariat dans le domaine de la pneumologie pédiatrique et de poursuivre la coopération VIH-SIDA avec le ESTHER. > En avril, le CHU de Rouen a accueilli les partenaires de l’hôpital Das clinicas de Belo Horizonte Brésil venus en mission technique PACS, conduite par Madame GOUVEA, DGA de cet hôpital. > La coopération avec l’hôpital Charles Nicolle de Tunisie a pris une vitesse de croisière. A noter, les succès des journées Charles Nicolle à Rouen, de l’accompagnement de la mise en place d’une Direction des Soins et la participation aux 4e journées des paramédicaux à Tunis > La poursuite des échanges d’expériences interprofessionnels et interculturels et la formation de toute l’équipe médicale et paramédicale de la Shechen Clinic, Népal, par un médecin et une infirmière venus de Rouen. Par ailleurs, d’autres missions ont été menées dans le cadre des liens établis de longue date : > Participation au voyage d’étude Graph (avec les CHU partenaires) et au 14e Colloque des gestionnaires des ressources humaines à QUEBEC. > Participation aux échanges, avec la Chine en avril et en novembre 2012. > Lancement de la coopération avec la Cleveland Clinic (USA), dont la participation à la semaine du goût en novembre. Faits marquants de l’année 2012 > Organisation des 12e Journées CharlesNicolle, qui ont réuni plus de 80 personnes pendant 2 jours, autour des thématiques médicales et paramédicales. Une délégation tunisienne de 30 personnes a pris part à ces travaux. > A noter également, la reconduction de la convention de coopération hospitalière engagée en 2009 avec le CUSM (Centre Universitaire de Santé Mc Gill), Québec et le CHU-Hôpitaux de Rouen. > Les résultats de l’appel à projet DGOS 2012, arrivé à la première place parmi tous les CHU bénéficiaires, ont permis d’amplifier les coopérations. 21 22 > Dépenses d’équipement 2012 La politique d’équipement du CHU le positionne comme un acteur Régional incontournable au service de la santé des Hauts Normands. Ainsi, 2012 marque une nouvelle coopération dans le cadre du GIE «Imagerie Médicale Rive Sud St Julien» avec l’installation d’un scanner au sein de l’établissement de St Julien. Cette nouvelle acquisition renforce la volonté du CHU d’assurer la prise en charge des patients Rive Gauche. La restructuration de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire et le renouvellement complet des Consultations d’Ophtalmologie sont également deux étapes importantes dans la modernisation de la prise en charge du patient. L’aspect innovation et formation universitaire n’a pas été oublié avec l’acquisition d’un IRM 3 Tesla orienté Recherche. > Equipements biomédicaux Parc Biomédical du CHU en 2012 : En 2012, 8,4 M€ ont été consacrés à l’acquisition d’équipements biomédicaux, dont 817 000 € pour l’innovation. Equipements acquis sur les crédits innovants 2012 : Fondation Charles Nicolle 1 Laser Tyndallomètre pour l’Ophtalmologie 98 461 € 1 Mammographe numérique pour le Département d’Imagerie 219 895 € Développement Technologique Nombre € € 3 Endoscopes pour le Robot Da Vinci 64 106 € 1 Echographe Endocavitaire pour le service d’Hépato-Gastro-Entérologie et Nutrition 39 468 € Blocs opératoires 10 1 Vidéo-Duodenoscope pour le service d’Hépato-Gastro-Entérologie et Nutrition 62 072 € Laboratoires 14 1 Up-Grade du système de neuro-navigation pour le Bloc de Neuro-Chirurgie (phase 1 de O’ arm) 155 480 € IBCORE (plateforme technique mutualisée de biologie médicale) 1 1 Cytomètre de flux pour l’IBC 178 050 € Robot chirurgical 1 IRM (dont 1 en coopération avec le Centre Henri Becquerel (3 IRM 1.5 Tesla + 1 IRM 3 Tesla) = 4 ) 4 Scanners (2 Anneau Central + 1 Urgences + 1 Bois-Guillaume + 1 St julien) 5 Lithotripteur 1 Neuronavigateurs 3 Gamma caméra (dans le GIE CHU-CLCC, dont 1 spect-ct) 4 Petscan (GIE avec le CHB) 1 Ablatherm (partagé avec Lille, Amiens, Caen) 1 Mammograhes numériques 2 Un hôpital universitaire de recours et de référence Un hôpital universitaire de recours et de référence 6. Un plateau technique de pointe 23 7. L’hôpital et ses chantiers numériques 24 1 938 165 € Equipements de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire (phase 1) 882 107 € Renouvellement des Respirateurs/Monitorage 554 991 € Equipements des nouvelles consultations d’Ophtalmologie 500 980 € Sondes de surveillance thermostatiques pour l’IBC (phase 3) 81 338 € 1 scanner pour St Julien (acquisition via le GIE «Imagerie Médicale Rive Sud Saint-Julien» - machine supplémentaire faisant passer le parc du CHU de 4 à 5 scanners) 490 228 € L’année 2012 peut être considérée comme une année de transition face aux révolutions technologiques issues du numérique impactant la vie de notre institution. Aucun secteur ni métier ne seront oubliés, qu’ils relèvent des domaines médicaux, paramédicaux ou administratifs sans omettre les instances de formation. L’activité 2012 se caractérise par l’implication forte du CHU dans de nombreux chantiers en cours menés de façon concomitante et relativement complexes à coordonner. Tous représentent des enjeux majeurs pour notre établissement dans le cadre d’une politique d’ouverture sur le territoire. Ces chantiers se développent selon un tempo pluriannuel en étroite relation avec l’ARS mais dont les résultats ne seront visibles que progressivement au gré d’évolutions culturelles et organisationnelles incontournables. Tous se projettent dans l’élaboration du futur projet d’établissement qui sera validé fin 2013. Citons les chantiers liés à la dématérialisation des procédures administratives (cellule des approvisionnements de services cli- niques – «e-procurement»), la réforme du système d’information du CHU (plateau de soins, prescription informatisée, dossier patient), son articulation avec le futur schéma directeur régional du système d’information (Corsis – Scahn) visant à coordonner la prise en charge des patients par les professionnels de santé du territoire, le lancement de l’hôpital numérique, la prise en compte des enjeux du territoire numérique en santé, l’élaboration d’une plateforme régionale de télé-imagerie (projet PRATIC – mise en place d’un PACS régional et d’une plateforme de télé interprétation) et tous les chantiers connexes traitant d’hébergement des données de santé, d’interopérabilité, de normes et standards, la poursuite du projet (TISSE) visant à développer la téléconsultation en gérontologie (télé-dermatologie), le déploiement interrégional du progiciel Ramu, l’intégration des technologies de communication sur le développement durable, la participation active du CHU à des forums extérieurs. Des initiatives innovantes voient le jour dans les pôles, l’appropriation des technologies issues du numérique devient réalité dans les pratiques. La télémédecine a toute sa place dans le futur projet TMC («Training Medical Center») comme vecteur de formation. Il s’agit d’un réel changement de paradigme qui, induira obligatoirement de nouveaux modes de gouvernance et de management collaboratif. S’opère une véritable métamorphose culturelle, sociétale et humaine du monde de la santé. Un hôpital universitaire de recours et de référence Un hôpital universitaire de recours et de référence IRM 3 Tesla (machine supplémentaire faisant passer le parc du CHU de 3 à 4 IRM) € Télémédecine, un outil d’accès aux soins Grandes opérations du Plan d’Equipement Médical 2012 : 25 26 Au début de l’année 2012, l’activité de la mission NRBC aura été la mise en place du dispositif sanitaire demandé par l’Etat pour les Jeux Olympiques qui se sont déroulés à Londres du 27/07 au 12/08 puis du 29/08 au 09/09 pour les Jeux Paralympiques. Parallèlement, les actions de formations zonales ont suivi le schéma des années antérieures : une formation initiale et une actualisation de connaissances par l’ARS, soit 10 actions. Mission de formation : Formations zonales : 114 personnes formées en formation initiale et 89 professionnels ont suivi l’actualisation de connaissances Formation « Corps de décontaminateurs » : après de nombreux appels à candidatures grâce aux affiches, films, l’équipe s’étoffe, ils sont désormais 50 à avoir participés à la formation. Formation Plan blanc : deux sessions ont eu lieu à Saint-Julien en vue de l’exercice sur site. Exercice : le 27 septembre à partir de 15h, l’hôpital de Saint-Julien était en situation de crise. Les urgences ont du faire face à l’arrivée de 25 « victimes » jouées par les étudiants de l’IFSI, blessées mais surtout intoxiquées à la suite d’un accident dans la station de métro à proximité de l’hôpital. Cet exercice piloté par la Mission NRBC a mobilisé le COPIL plan blanc et de multiples partenaires. Mission de conseil et expertise : Sollicitation de 4 établissements de santé pour des conseils sur leur Plan blanc et/ ou Annexes NRBC : CH de Bayeux, CH de Cherbourg, CH de Châteauroux et CH de Dreux. Sollicitation d’expertise : participation de la Mission NRBC lors de la Journée Portes Ouvertes du SAMU le 14 avril avec démonstration active de l’unité de décontamination. Afin de faire découvrir ce nouveau soin, la participation au concours « Innov. à soins » aura eu le mérite non pas de gagner mais bien de faire découvrir ce soin méconnu. Plan blanc et annexes NRBC : 4 comités de pilotage ont eu lieu et de nombreuses réunions de travail ont permis de créer des fiches réflexes (Fiche de coordination des cellules de crise, fiche d’ouverture de l’ERFPS qui accueillera les familles…) mais aussi un mémo plan blanc pour le site de Saint-Julien qui a été très apprécié de l’ensemble des professionnels. Veille documentaire : la note technique de cadrage émise par le Département d’Urgence Sanitaire (DUS) concernant les unités de décontamination hospitalières en date du 4 mai aura permis de classifier les CH selon 3 niveaux de réponse pour la prise en charge de victimes contaminées. La création du site internet « Mission NRBC » hébergé par le site du CHU permet à la Mission de diffuser très largement toutes les informations qu’elle souhaite faire passer et notamment les diaporamas de formations. Un hôpital universitaire de recours et de référence Un hôpital universitaire de recours et de référence 8. Le CHU, Etablissement de référence pour la Zone de Défense et de Sécurité Ouest (et NORD-OUEST) 27 le cahier des professionnels Une identité Un hôpital universitaire de recours et de référence 28 29 Mise en place et développement d’une antenne rhumatologique du centre d’investigation clinique au CHU de Rouen Pr Thierry Lequerré, Pr Jacques Weber, Dr Anne Cailleux, Pr Olivier Vittecoq Depuis de nombreuses années, la recherche clinique se structure au CHU de Rouen à travers les équipes médicales et paramédicales, les équipes labellisées Inserm ou CNRS, l’Institut de Recherche et d’Innovation Biomédicale, la Direction de la Recherche Clinique et le Centre d’Investigation Clinique/Centre de Ressources Biologiques (CIC/CRB) 0204. En raison de la répartition géographique du CHU-Hôpitaux de Rouen, des spécificités et des organisations inhérentes à chaque discipline, de l’histoire propre à chaque service où s’est développée la recherche au fil du temps, le Pr Jacques Weber, responsable du CIC, a proposé de faire évoluer le CIC/CRB de Rouen en créant des antennes adossées au site central. Plusieurs antennes (pédiatrique,pharmacologique, endocrinologique, pneumologique, rhumatologique….) sont opérationnelles et ont été reconnues par les tutelles lors du dernier renouvellement du CIC/CRB début 2012. L’antenne rhumatologique du CIC est située dans le service de rhumatologie de l’hôpital de Bois-Guillaume. 30 A. La recherche clinique en rhumatologie B. La professionnalisation croissante des essais thérapeutiques Le service de rhumatologie, affilié à l’unité Inserm 905,a pour principale thématique les rhumatismes inflammatoires (RI) et plus particulièrement la polyarthrite rhumatoïde (PR) et les spondyloarthrites (SpA). Depuis 15 ans, le service a initié la mise en place de cohortes interrégionales de patients atteints de RI débutants (cohorte VeRA : 310 patients ; cohorte SATRAPE). Il participe par ailleurs à des cohortes nationales de RI débutants. Depuis l’arrivée des immunothérapies en 2000, l’équipe dispose aussi d’une file active importante de patients (plus de 1000) qui a permis de mener des essais thérapeutiques nationaux et internationaux (plus de 20 essais), de participer aux registres nationaux de patients traités par rituximab, abatacept, tocilizumab et d’effectuer des travaux de recherche clinique et translationnelle. Enfin, de nombreux protocoles sont proposés pour d’autres pathologies (arthrose, douleur, ostéoporose…). 1 > Le développement de l’antenne rhumatologique du CIC Dès 2002, l’essor de la recherche clinique thérapeutique a conduit le service de Rhumatologie à mettre en place une structure de recherche clinique en vue de participer aux essais thérapeutiques nationaux et internationaux. Toutefois, les exigences croissantes des laboratoires, le nombre important d’essais thérapeutiques, l’augmentation des règles de bonne pratique clinique, la lourdeur de la charge administrative des essais ont contribué à faire évoluer la structure de recherche clinique et ont nécessité le recrutement de véritables professionnels de la recherche à temps plein dans le service. Un coordonnateur des essais cliniques à temps plein et une technicienne d’étude clinique à temps partiel ont été recrutés de façon à mieux répartir les tâches et assurer une meilleure coordination avec les promoteurs des essais, en lien avec les infirmières et les médecins du service. Incontestablement, ces deux professionnels de la recherche améliorent l’image extérieure de l’antenne rhumatologique. Des locaux dédiés à la recherche clinique ont été aménagés. 2 > Mise en place d’un meilleur fonctionnement de l’antenne Un premier audit a été effectué il y a 4 ans avec l’équipe du CIC central, permettant de mettre en place le Laboratoire des Usages en Technologies d’Information Numérique (LUTIN), les procédures opératoires standardisées pour chaque protocole, la formation des personnels à la recherche (DIU FARC) et la diffusion des protocoles aux médecins du service pour les tenir informés des protocoles en cours. Un nouvel audit en collaboration étroite avec le CIC central a été réalisé au printemps dernier pour accroître la démarche qualité afin de professionnaliser davantage la recherche clinique. Sur 43 exigences applicables, l’antenne répond en conformité à 74% d’entre elles. Dans les prochaines années, l’accent sera particulièrement mis sur la sécurité des données, celle des échantillons et la formalisation des fiches de poste du personnel. Un hôpital universitaire de recours et de référence Une recherche reconnue 31 3 > Relations de l’antenne rhumatologique avec le site central du CIC/CRB L’antenne rhumatologique du CIC/CRB ne trouve son fondement que si elle s’intègre dans une démarche commune au site central du CIC/CRB et aux autres antennes. L’innovation médicale et soignante Le traitement par pompe à insuline chez l’adulte diabétique au CHU de Rouen Dr Geneviève Ozenne Brigitte Artus Cette organisation suppose des liens tissés entre le site central et les antennes. La réunion mensuelle du comité technique du CIC permet d’analyser les protocoles par les différents membres, des propositions d’organisation et un appui logistique sont proposés aux antennes, et enfin les informations règlementaires ou les appels d’offre sont diffusés. En conclusion, l’intégration du service de rhumatologie dans le cadre du CIC donne une image extérieure très valorisante pour le CHU, afin de mener à bien les essais thérapeutiques. L’expérience du CIC en matière de recherche clinique est également très profitable pour l’antenne rhumatologique. 32 Depuis les années 80, le diabète de type 1 peut être traité au moyen d’une pompe à insuline portable, infusant de l’insuline en permanence dans le tissu sous cutané. Jusqu’en 2000, le nombre était restreint à 20 patients au CHU de Rouen en raison de l’absence de prise en charge par l’assurance maladie. L’inscription au TIPS en 2000 a permis de développer ce traitement destiné à améliorer à la fois l’équilibre du diabète, la compliance et la qualité de la vie. Dès lors, 60 pompes sont posées au CHU tous les ans, essentiellement chez des patients diabétiques de type 1, jeunes, autonomes, à la demande des diabéto- Il peut s’installer au fil du temps une perte de rigueur préjudiciable pour le patient (dégradation de l’équilibre métabolique, risque accru d’acidocétose). Afin d’éviter cette dérive, la Société Française de Diabétologie conseille la réalisation régulière d’un bilan multi-disciplinaire (médecin, diététicienne et infirmière) dans le centre initiateur. Depuis 2011, le suivi de cette cohorte a èté amélioré en particulier la programmation des bilans systématiques - en utilisant les moyens informatiques existants : dossier CDP2 et fichier informatique des prestataires. Le cadre de santé et l’infirmière de consultation, ont récemment fait le point pour chaque patient, soit par entretien individuel (50 patients), soit par entretien avec les prestataires techniques (au nombre de 8). 500 dossiers ont été traités. Des entretiens avec les médecins prescripteurs, une amélioration du support informatique et la réorganisation des bilan annuels ont complété ce travail. Cette mise à jour a facilité la programmation des bilans annuels. Aujourd’hui, l’ensemble du personnel médical et paramédical a amélioré ses compétences pour mieux gérer ce traitement optimisé via une formation technique et informatique. Cette dynamique améliore la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients. Dans l’avenir, le service souhaite développer la surveillance glycémique en continue à l’aide d’un capteur couplé à la pompe afin d’optimiser l’efficacité du traitement et d’en réduire les contraintes. Un hôpital universitaire de recours et de référence logues du secteur public (CHU et hôpitaux régionaux) et du secteur libéral. Le service d’endocrinologie, diabète et maladies métaboliques, centre initiateur régional, a posé 591 pompes et la file active de patients atteignait 498 à la fin du mois d’août 2012. L’éducation des patients se fait dans le cadre d’un programme d’éducation thérapeutique validé par l’ARS. La prise en charge d’un tel traitement est rendu difficile par le nombre de patients, leur mobilité géographique, leur non compliance éventuelle au suivi, le nombre de prestataires impliqués. 33 Les affections veineuses chroniques sont fréquentes et largement sous-estimées en France. Le sexe féminin et les antécédents familiaux en sont les principaux facteurs de risque. Les premières manifestations cliniques semblent bénignes (œdèmes ou simples varicosités) et peuvent débuter dès l’enfance. En l’absence de prise en charge spécifique, elles peuvent évoluer vers des troubles trophiques cutanés (pigmentations, dermite ocre, etc.) qui font le lit de l’ulcère variqueux. La compression (contention veineuse) constitue la clé de voûte du traitement de ces affections chroniques. En dehors des classiques bas élastiques allant de la classe I à IV, le clinicien a de nombreux autres moyens à sa disposition. Au stade de l’ulcère, les bandes 34 dont la pose est un acte infirmier reconnu, sont préférentiellement utilisées avant tout pour des raisons pratiques, du fait des pansements associés. Au regard de la plupart des patients et de certains médecins, toutes les bandes sont équivalentes alors que leurs propriétés sont souvent très différentes malgré une ressemblance parfois trompeuse. Les bandes de compression sont classées en fonction de leur élasticité et l’on distingue : les bandes de compression médicale à allongement long, les bandes à allongement court et les bandes inélastiques. Elles sont aussi classées en bandes sèches, enduites ou cohésives (auto-fixantes). Il existe de nombreux dispositifs dits de capitonnage permettant d’adapter la compression à la morphologie, de protéger les reliefs osseux et de répartir les niveaux de pression. La compression est active au repos mais surtout lors de la contraction du mollet (marche, mouvement de flexion-extension de la cheville), incitant à encourager une activité même modérée. La haute autorité de santé (HAS) recommande de traiter par une compression à haut niveau de pression les ulcères d’origine ou à prédominance veineuse avec l’utilisation de bandages multi-types, de bandes inélastiques ou à allongement court, de bandes enduites ou de bas (chaussettes, bas cuisse ou collants) délivrant une pression supérieure à 36 mm Hg à la cheville (classe IV selon la norme française). En cas de composante artérielle modérée, la compression est possible. Dans ce cas, les niveaux de pression doivent être de l’ordre de 30 mm Hg et il est recommandé d’utiliser des bandes à allongement court. En pratique, il est très difficile de prévoir la pression réellement exercée par un dispositif de compression, et notamment une bande non étalonnée. Cette pression dépend de la largeur des bandes, de la tension exercée au moment de la pose, du chevauchement des bandes et du nombre de couches utilisées. Il existe pourtant des capteurs de pressions, encore peu utilisés, permettant une compression personnalisée, avec une adaptation en temps réel de la compression, en particulier pour les terrains fragiles. La compression veineuse est un traitement essentiel peu onéreux, mais moins simple qu’elle n’y paraît. Elle doit s’adapter à la sévérité, à la morphologie, à la tolérance et à l’environnement de chaque patient. Elle doit être posée par les soignants formés. Sa prescription est propre à chaque patient et ne doit donc pas être banalisée. Le département de médecine interne est engagé dans une politique de formation des personnels soignants et des patients à cette thérapeutique qui est personnalisée avec adaptation personnalisée de la pression de compression (capteurs de pression) au patient et à sa pathologie. L’exérèse pelvienne élargie dans le cancer localement étendu du rectum Pr Jean-Jacques Tuech La prise en charge chirurgicale des cancers est dans la majorité des cas, une étape essentielle du traitement. Les conséquences négatives d’une prise en charge chirurgicale inadéquate sont le plus souvent irrattrapables quelle que soit la qualité ou l’intensité des traitements oncologiques ultérieurs. Longtemps considérée comme la seule thérapie efficace, la chirurgie s’est, au fil des années, retrouvée intégrée dans un arsenal thérapeutique pluridisciplinaire. La prise en charge des cancers du rectum a considérablement évolué au cours de ces dernières années et continue d’évoluer, justifiant la prise en charge de ces patients par des équipes multidisciplinaires ayant un intérêt spécifique pour cette pathologie. Un des objectifs du plan cancer 20092013, par sa mesure 21 est de structurer la chirurgie de recours. Cette mesure a pour but de structurer, au sein des pôles régionaux de cancérologie, une offre de soins de recours adaptée à la prise en charge de certaines tumeurs, venant compléter l’offre territoriale. La prise en charge chirurgicale des cancers du rectum, en particulier dans leur topographie sous-péritonéale est clairement identifiée. Toutefois La localisation sous-péritonéale n’est pas la seule situation ou le Un hôpital universitaire de recours et de référence La contention veineuse : vers une compression personnalisée ? Loic Bégarin, Bénédicte Mangot 35 recours à un centre de référence peut être nécessaire. Les cancers localement évolués, les récidives loco-régionales Reactives (RLR) et les carcinoses péritonéales sont autant de situations difficiles à traiter mais pour lesquelles une prise en charge adaptée multidisciplinaire peut entrainer une survie prolongée voire une guérison. Les conditions de prise en charges des tumeurs rectales évoluées ou des locorégionales Reactives (RLR) sont réunies au sein du CHU de Rouen et cette activité se développe. Le but de la chirurgie est d’obtenir une résection en marge saine (R0) avec une survie globale comprise entre 45 et 71%. La résection pourra être élargie en avant à la filière génitale et à la vessie chez la femme et au bloc vésico-prostatique chez l’homme ; latéralement aux faces latérales 36 du pelvis ; en arrière au sacrum. L’adhésion du patient au projet thérapeutique est capitale dans la décision de réaliser une telle intervention. Pour l’équipe chirurgicale, cette technique demande un apprentissage de la chirurgie radicale, de l’expertise, de la flexibilité et de l’adaptation car aucune intervention n’est identique à une autre. La qualité de la chirurgie étant un facteur pronostic déterminant pour ces tumeurs rectales basses, évoluées ou récidivantes, la chirurgie de recours doit s’organiser au niveau régional au sein des réseaux de cancérologie afin de diminuer le risque de perte de chance pour les patients. Le cursus des études en odontologie est de 6 années au minimum, réparties en un 1er cycle de 2 ans, un 2e cycle de 3 ans et un 3e cycle qui peut être court d’une année ou long, faisant suite à un internat qualifiant dans l’une des trois filières (ODF, chirurgie orale, ou médecine bucco-dentaire). La 1ère année s’accomplit entièrement dans une UFR de Médecine et constitue la 1ère année du 1er cycle d’études médicales. Pour être admis en 2e année du 1er cycle les étudiants doivent figurer en rang utile dans le classement établi. Le nombre maximum d’étudiants en odontologie est fixé chaque année par arrêté conjoint du Ministère de l’Education Nationale et du Ministère de la Santé. La 2e année du 1er cycle ainsi que les suivantes s’effectuent dans une UFR d’odontologie, au nombre de 16 sur le territoire national Français. La 5e et 6e année du second cycle respectivement le DC3 et le TC1 peuvent être suivies au CHU de Rouen (service d’odontologie - Hôpital Saint-Julien). Les enseignements théoriques sont dispensés par visioconférence depuis l’UFR d’odontologie de Lille par convention avec celle-ci. La validation des stages hospitaliers (5 vacations hebdomadaires de 3h30) est prononcée par le Directeur de l’UFR d’Odontologie de Lille et avec avis du chef de service de Rouen. Cette formation clinique hospitalière est la première expérience de la pratique professionnelle qui complète l’enseignement théorique en immergeant l’étudiant dans les conditions réelles du soin. Cette formation clinique hospitalière s’effectue sous le contrôle de praticiens hospitaliers seniors, de praticiens attachés dans toutes les activités spécialisées de notre discipline : odontologie conservatrice, endodontie, chirurgie orale, prothèse fixée et adjointe, prothèse maxillo-faciale, implantologie chirurgicale et prothétique, parodontologie et ODF. Il faut souligner les spécialités de cet enseignement clinique sous forme d’un véritable compagnonnage, par la constitution de binômes (praticien-étudiants) permettant un travail à quatre mains. Cette notion d’apprentissage de gestes techniques (endodontie, implantologie, chirurgie exodontique,…) correspond à la notion ancienne d’acquisition de « l’intelligence de la main par l’exemple du maître » (Mondor 1930). Les étudiants sont dans un environnement professionnel très proche de leur futur exercice au fauteuil, tant sur le plan de la gestion des patients (programmation des rendez-vous, données administratives,...) que de la planification globale des soins. Les objectifs en termes de formation sont de viser à l’acquisition des compétences pratiques, de favoriser une autonomie clinique rapide, de confronter les étudiants à un éventail large de situations cliniques d’urgence odontologique, d’améliorer leurs capacités d’analyse et d’évaluation de l’état médical et de la prise en compte des interactions médicales et des situations médicales complexes des patients étant donné nos nombreuses activités de recours hospitalières (handicaps, anesthésie générale, soins odontologiques sous mélange équimolaire oxygène-protoxyde d’azote). Les étudiants sont très demandeurs de ce type de formation clinique Un hôpital universitaire de recours et de référence Nouvelle formation des odontologistes à Saint-Julien Dr Hervé Moizan 37 38 trie. Enfin, pour ceux qui le souhaitent, ils sont invités à communiquer sur les travaux de thèse et dans les enseignements postuniversitaires organisés tant au plan régional que national. Outre ce partenariat pédagogique, le souhait du service est de favoriser ensuite l’implantation de ces jeunes professionnels dans la région Haute-Normandie, de former des réseaux de complémentarité ville-hôpital et de lutter ainsi contre la spirale de la désertification odontologique amorcée il y a quelques années. Un nouvel appareil pour étudier la micro-architecture de l’os Dr Alain DARAGON de la structure trabéculaire permettant à l’os de résister aux forces qui lui sont appliquées. L’ostéoporose est une maladie du squelette caractérisée par une perte de masse osseuse et une détérioration de la microarchitecture des tissus osseux, ayant pour conséquence une augmentation de la fragilité des os et du risque fracturaire. Cette définition est le résultat de la réunion : « Consensus Development Conference » de 1992 et a été adoptée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans son rapport publié en 1994. Bien que, dans une certaine mesure, ces deux processus soient liés, une perte de la structure trabéculaire générant une perte de masse osseuse, ils restent distincts par le fait : Il est clairement admis que la fragilité de l’os est le résultat de deux processus d’égale importance : • une diminution de masse osseuse, qui implique une réduction de calcium hydroxyapatite et donc une baisse de densité minérale osseuse, • une détérioration de microarchitecture osseuse, caractérisée par une perte • qu’une même structure trabéculaire peut être plus ou moins résistante en fonction de sa calcification, • de même, pour une densité osseuse identique, un os peut être plus ou moins résistant en fonction de son organisation architecturale. À ce jour, les technologies existantes sont concentrées sur les équipements permettant de déterminer la masse osseuse, mesurée sous forme de Densité Minérale Osseuse (DMO) en utilisant principalement les méthodes d’absorptiométrie, des Rayons X en double énergie (DEXA pour Dual Photon X Ray Absorption). Ainsi, jusqu’à présent, la détermination de la microarchitecture a été largement négligée, la seule technique disponible étant l’examen microscopique de biopsie osseuse. Toutefois, il a été développé un équipement Micro- CT, utilisé pour la mesure tridimensionnelle d’échantillon de biopsie osseuse. Il existe également un projet de mesure in vivo basé sur la technologie RMN. Cependant, au-delà du caractère traumatisant d’une biopsie osseuse, il manque à la détermination de la microarchitecture osseuse un paramètre synthétique tel que le « T score » Un hôpital universitaire de recours et de référence individualisée avec une prise en charge globale des soins dentaires. À la fin de cette 5e année, à la validation des enseignements, s’ajoute l’obligation d’avoir passé avec succès les épreuves du Certificat de Synthèse Clinique et Thérapeutique (CSCT). Tous les étudiants de l’année universitaire 2011-2012 présents à Rouen, ont satisfait à ces épreuves dès la première session, leur permettant ainsi d’effectuer dès le mois de juillet leur premier remplacement. À la fin de la 6e année, les étudiants doivent soutenir une thèse devant un jury désigné par le Président de l’Université sur proposition du Directeur de l’UFR d’odontologie. Tous les étudiants ayant achevés leur 6e année effectuent leurs travaux de thèse à Rouen. Le service d’odontologie du CHU de Rouen a obtenu en mai 2012, l’agrément pour la formation d’un interne dans la filière Médecine bucco-dentaire puis en septembre 2012 l’agrément dans la filière chirurgie orale. Il lui reste maintenant à accueillir et former les premiers internes dans les 2 filières que sont la médecine bucco-dentaire et la chirurgie orale. Le service d’odontologie vient d’ouvrir la formation clinique hospitalière aux étudiants en odontologie de l’UFR de Nantes. Ainsi l’année universitaire 2012-2013 accueille 7 Nantais en plus des 7 Lillois, dans une ambiance d’émulation saine et constructive, permettant respectivement aux étudiants de comparer et de parfaire leurs formations cliniques. Les étudiants se voient également proposés divers staffs hospitaliers et formations avec les sociétés scientifiques et partenaires de l’indus- 39 chez des malades ayant présenté une fracture à basse énergie. Un travail est également en cours avec le service de pédiatrie dans l’ostéogénèse imparfaite, à l’origine de fractures chez l’enfant. Le caractère innovant provient des techniques mises en œuvre et appliquées au domaine de l’imagerie et de l’analyse médicale in vivo, telles que : • la radiologie numérique 2D à haute résolution et faible dose, • les méthodes d’analyse fractale d’images radiologiques 2D, qui permettent de réduire considérablement le caractère traumatique des examens actuels tout en fournissant un paramètre de mesure unique. De plus, la facilité de mise en œuvre autorise d’envisager une utilisation en dépistage et en routine clinique, comme pour la DMO. Le service de Rhumatologie a pu acquérir, grâce à l’association Charles Nicolle, un appareil appelé BMATM , de conception Française. Cet appareil permet, à partir d’un cliché numérique haute résolution, de calculer les paramètres architecturaux et d’évaluer ainsi la texture osseuse, ce qui est habituellement réalisé au niveau du calcanéum, de l’extrémité supérieure de fémur, et de l’extrémité du radius. Une étude est en cours pour déterminer l’intérêt de cette mesure en complément de la densitométrie osseuse, 40 Mais cet appareil permet aussi, grâce aux images en haute résolution, d’étudier finement les articulations des mains dans certains rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, en évaluant la texture osseuse. Ceci pourrait permettre de prédire la sévérité de la polyarthrite. Une étude multicentrique Française est en cours sur ce sujet. Cet appareil vient compléter la plateau technique du service de Rhumatologie, qui disposait déjà d’un ostéodensitomètre à rayons X, et de 2 échographes. De nouvelles techniques d’exploration microcirculatoire Dr Ygal Benhamou, Pr Hervé Lévesque macrovasculaire (artères ou veines) qu’elle soit d’origine athéromateuse ou immunologique par des techniques invasives ou non d’imagerie (écho-Doppler, angiographie par technique scanner) mais aussi celle des vaisseaux microscopique (microcirculation). Si dans les maladies artérielles le retentissement microcirculatoire a surtout un effet pronostique, il existe de nombreuses maladies où l’atteinte microcirculatoire est au premier plan. Depuis la mise en place de l’observation des capillaires au lit de l’ongle (capillaroscopie), plusieurs outils d’exploration de la microcirculation dynamique ont été développés au sein du secteur d’exploration microcirculatoire du département de médecine interne. Ainsi, la réalisation de capillaroscopie au cours des acrosyndromes vasculaires permet d’affirmer l’existence d’une microangiopathie organique imposant la réalisation d’un bilan complémentaire. Cet examen jusqu’alors utilisé uniquement dans un but diagnostique, aujourd’hui intégré dans une nouvelle plate-forme d’exploration microcirculatoire devient un outil pronostique dans certaines pathologies. En effet, d’autres explorations microcirculatoires sont maintenant réalisées en routine, telle que les mesures des pressions distales par Laser-Doppler, la phléthysmographie digitale ou encore la quantification de la perfusion microcirculatoire par la mesure de la diffusion transcutanée de l’oxygène par la TcPo2. Enfin, le département de médecine interne va se doter très prochainement d’un micro-scan qui représente aujourd’hui la dernière innovation en matière d’explorations microcirculatoires. Cette technique permet entre autre de visualiser les globules rouges en temps réel et d’apprécier les zones de «souffrances vasculaires» par la mesure de la densité capillaire. Ce nouvel outil va permettre de proposer de nouvelles stratégies d’évaluation aux patients souffrant de maladies vasculaires périphériques permettant ainsi d’affiner les prises en charge avec des approches thérapeutiques personnalisées. Un hôpital universitaire de recours et de référence ou le « Z Score » utilisée pour la mesure de DMO, les résultats étant aujourd’hui exprimés selon une grande variété de paramètres histomorphométriques difficiles à interpréter. Ceci explique l’intérêt de cette innovation, dont l’objet est : un appareil capable de déterminer la microarchitecture osseuse in vivo et de manière atraumatique, et de fournir un résultat de cette mesure sous forme d’un paramètre synthétique. La prise en charge des maladies vasculaires dans le département de médecine interne, comprend l’analyse 41 Une ambition : l’excellence au service de chacun L’excellence au service de chacun Au service de tous et de chacun, le CHU assure les missions de service public prévues par la loi HPST dans le respect des conditions qui y sont attachées : accessibilité financière, égalité de traitement et continuité des soins, afin d’assurer la couverture territoriale la plus large tout en s’efforçant de garantir une prise en charge adaptée à chacun. 42 1. La place du CHU dans l’offre régionale de santé : un établissement pour tous les hauts normands en œuvre de la politique régionale d’organisation des soins, aves ses déclinaisons concrètes en termes d’autorisations d’activité et d’équipements lourds. PRS, à été présenté à l’ensemble des conférences de territoires. Le CHU est ainsi représenté et participe à chaque étape de l’élaboration de la politique régionale. En 2012, le schéma régional d’organisation des soins, le schéma régional d’organisation Médico-sociale et le Schéma Régional de Prévention, ont été approuvés par l’ARS après avis favorable de la CRSA et la consultation des conférences de territoire, des préfectures, des collectivités territoriales. Une activité de soins, au service de chacun L’activité régionale de chirurgie en 2012 Séjours CHU % des séjours région Transplantations d'organes 68 100% Brûlures 24 77% Trauma. multiples ou complexes graves 97 76% Syst. nerveux (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.) 1838 52% Cardiologie (hors cathétérismes vasc. diag. et interv.) 1228 49% Pneumologie 432 39% Hématologie 55 23% Activités inter spécialités, suivi thérapeutique. d’aff. Connues 1346 23% Uro-néphrologie et génital masculin 1955 19% Endocrinologie 265 18% Obstétrique 969 17% Digestif 2940 15% Gynécologie - sein 1634 13% Ophtalmologie 2736 13% ORL, Stomatologie 1494 12% Orthopédie traumatologie 4540 12% Tissu cutané et tissu sous-cutané 373 11% Vasculaire périphérique 414 9% Libellé L’insertion dans l’offre régionale : la participation aux instances de la démocratie sanitaire. Aux termes de la loi HPST, l’Agence Régionale de Santé de Haute Normandie élabore un Projet Régional de Santé (PRS), en partenariat avec les acteurs de santé de la région publics et privés., Dans ce cadre, de nombreux groupes de travail ont été créés, auxquels des représentants du CHU, médecins et administratifs, ont activement participé pour l’élaboration des nouveaux schémas du PRS. Par ailleurs, le CHU détient des sièges au sein de la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie (CRSA), organisme consultatif qui émet un avis sur le PRS et évalue les conditions dans lesquelles sont appliqués et respectés les droits des malades et des usagers du système de santé. Le CHU est également représenté au sein de la Commission spécialisée de l’offre de soins (CSOS), qui est une commission de la CRSA. Elle contribue, par ses avis, à la définition et à la mise Enfin, le CHU est représenté au sein des conférences de territoire des 4 territoires de santé de Haute Normandie (Rouen/Elbeuf, Dieppe, Le Havre, Evreux/Vernon). Lieu privilégié de la concertation dans les territoires de santé, les nouvelles conférences de territoire, installées depuis avril 2011, réunissent l’ensemble des partenaires concernés par la santé. Elles contribuent à mettre en cohérence les projets territoriaux sanitaires avec le projet régional de santé et les programmes nationaux de santé publique. Dans cette optique, le Plan Stratégique Régional de Santé, première étape du L’excellence au service de chacun II 43 44 Les indicateurs épidémiologiques mettent en évidence l’importance du cancer en Haute Normandie : première cause de mortalité et surtout de surmortalité prématurée, taux d’incidence plus élevés, sur exposition au risque de cancers d’origine professionnelle En 2012, la file active des 5350 malades est en progression par rapport à 2011 (+ 2,4 %), particulièrement chez les 60 – 74 ans (+ 4,9 %) et chez les patients résidant dans l’agglomération de Rouen (+ 2,6 %). Ces éléments confirment la croissance observée depuis 2009. L’analyse de l’évolution par localisation tumorale entre 2011 et 2012 montre : • une progression des cancers respiratoires (+ 6,3 %), digestifs (+ 6,1 %) et des os et tissus conjonctifs (+ 5,4 %) confirmant l’évolution observée depuis 2009 ; • une progression des cancers gynécologiques (+ 17,7 %) et du système nerveux (+ 7,1%) ; La part des séjours de moins de 24 h en 2012 s’est accrue par rapport à 2011 (de 56,1 % à 58,1 %), en particulier pour les cancers respiratoires, génitaux masculins, gynécologiques, du système nerveux et du sein. La part des séjours (de 24 heures ou plus) comportant au moins une cure de chimiothérapie s’est stabilisée en 2012. Elle a progressé pour les cancers respiratoires, hématologiques, urinaires, génitaux masculins, gynécologiques et des os et du tissu conjonctif. Des cures de chimiothérapie sont réalisées au cours de plus d’un tiers des séjours de prise en charge des cancers digestifs, respiratoires, hématologiques et urinaires. En 2012, les malades effectuent en moyenne 3,8 séjours par an au CHU et cumulent en moyenne 13,8 journées d’hospitalisation par an allant de 5,5 pour • une stabilisation des cancers cutanés après l’augmentation observée en 2011 ; • une baisse des cancers génitaux masculins (- 9 soit - 3,1 %), des cancers du sein (- 23 soit - 10,6 %) et des cancers ORL (- 16 soit - 7,9 %) confirmant l’évolution observée depuis 2009 ; • une stabilité des hémopathies, des cancers urologiques et des métastases avec cancer primitif inconnu. Avec 20266 séjours en 2012, l’activité cancérologique du CHU a progressé par rapport � 2011 (+ 2,4 %) . les cancers de la peau à 19,1 pour les cancers respiratoires. Au CHU, la prise en charge du cancer est effectuée au sein de plusieurs services, regroupés au sein de la Fédération de Cancérologie. La fédération est une organisation interne au CHU qui : • Soutient la mise en place des crit�res de qualité, définis dans les plans cancer successifs, pour la prise en charge des patients atteints de cancer, • Coordonne l’activité de cancérologie de l’établissement. • Contribue au développement des coopérations avec les établissements publics de santé de la région et avec le centre Henri Becquerelnotamment au sein de l’Institut Régional de Cancérologie de HauteNormandie (IRCHN). L’excellence au service de chacun L’excellence au service de chacun Une contribution majeure dans la prise en charge des cancers en Haute-Normandie 45 L’excellence au service de chacun > Le développement de l’ambulatoire s’amplifie � Saint-Julien 46 Avec 10 139 consultations en 2012, la policlinique poursuit son essor. La file active suivie dans ces consultations avancées du CHU, offertes à la population de la rive sud, a augmenté de 13%, ce qui porte la hausse à 36% en 2 ans. En outre, l’année 2012 a été marquée par la préparation de l’ouverture de deux nouvelles activités ambulatoires sur l’hôpital Saint-Julien : • un scanner, ouvert en septembre 2012 sous forme de groupement d’intérêt éco- nomique partagé avec des radiologues libéraux, a élargi l’offre de soins de l’hôpital Saint-Julien, par une implantation sur la Rive sud de l’agglomération rouennaise, planifiée par l’ARS. Le secteur public assure des vacations spécialisées en neuro-imagerie et thoraco-abdominal. • un centre méthadone sera ouvert tout début 2013, à la demande de l’ARS pour répondre à un besoin de santé publique. Celui-ci intègre le Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) déjà présent sur le site, qui a réalisé près de 2300 consultations en 2012 (tabac, alcool drogues, jeux, internet). Le Centre de soins dentaire Le centre hospitalo-universitaire de soins dentaires de l’hôpital Saint Julien : une triple mission de soins, universitaire et de recherche Ouvert fin 2011, le centre hospitalo-universitaire de soins dentaires de l’hôpital Saint-Julien a structuré en 2012 sa triple mission de soins et de santé publique, universitaire et de recherche. Son activité s’est amplifiée, répondant à un vrai besoin sanitaire, la région Haute-Normandie ayant la démographie de chirurgiens dentistes la plus faible de France. Plus de 12 000 consultations ont été réalisées, dont près de 1900 en urgence. Une hausse des actes pratiqués a été constatée, en corrélation avec l’apparition de nouvelles activités en 2012. • Dès janvier 2012, l’activité d’implantologie s’est mise en place dans la salle de petite chirurgie et l’activité d’orthodontie faciale a démarré en mars 2012. • Des créneaux ont été dédiés aux patients handicapés et aux personnes hébergées en EHPAD/Long séjour à compter d’avril 2012. Par ailleurs, 10 étudiants (de la faculté dentaire de Lille comme en 2011, mais aussi de Nantes) sont venus finir leur cursus de formation à l’hôpital Saint-Julien en 2012, contre 6 en 2011. 3 étudiants de la 1ère promotion accueillie ont poursuivi leur implication en tant que faisant fonction d’internes au dernier trimestre 2012. La qualité de la formation qu’ils ont reçue au centre hospitalo-universitaire de soins dentaires de l’hôpital Saint-Julien a facilité sans aucun doute leur insertion dans la vie professionnelle. La permanence et la continuité des soins Le CHU-Hôpitaux de Rouen assure un rôle majeur dans la continuité et la permanence des soins, notamment dans le cadre des accueils d’urgences adultes et enfants, des urgences de gynécologie ou de ses urgences spécialisées assurées par les services de spécialité. Avec 93 677 passages par an à fin décembre 2012, le Service des Urgences adultes de Rouen reste parmi les tous premiers de France. Les explications sont multifactorielles, mais en relation avec la relative pauvreté de l’offre sanitaire en région Haute-Normandie. L’augmentation d’activité a été de 2,5 % entre 2011 et 2012. En 2012, les urgences de pédiatrie ont accueilli 37 464 enfants. L’activité progresse de 1,7 % entre 2011 et 2012. Les urgences gynéco-obstétriques représentent plus de 13 250 passages en 2012. Centre de régulation des appels d’urgence (le 15), le SAMU a reçu 330 352 appels en 2012, soit environ 900 appels par jour. L’excellence au service de chacun La Policlinique Universitaire de SaintJulien 47 2. Une prise en charge adaptée à chacun et en particulier aux populations vulnérables Le CHU accueille tous les patients : de tous les âges, les plus précaires, les personnes handicapées et les personnes en fin de vie, les personnes détenues ou retenues. Pour chacun, il s’efforce d’organiser des prises en charge adaptées et d’apporter le bénéfice de son excellence universitaire. 2012 : l’activité du service social De nombreux patients nécessitent un suivi social personnalisé que leur offre le service social du CHU. En 2012, le service social du CHU de Rouen a suivi 12 240 patients. Ces accompagnements ont généré 19 198 interventions et ont abouti à 36 802 Actions, en concertation avec les personnes, les familles, les équipes soignantes et administratives de l’institution. 45 000 Tous les âges de la vie 36 802 40 000 45 000 2012 CHU % Région Part du CHU 40 000 45 000 < 18 ans 20 818 15 % 98 622 21 % 18-74 ans 88 940 65 % 552 165 16 % 75 ans et + 26 690 20 % 176 946 15 % Tous âges confondus 136 448 100 % 827 733 16 % Enfants et adolescents : Les jeunes représentent en 2012, 15 % des séjours du CHU ; l’établissement assure ainsi 1 séjour sur 5 des jeunes hospitalisés dans la région, une place remarquable liée à la concentration de l’offre pédiatrique spécialisée régionale. Adultes de 18 à 74 ans : Avec 2 séjours sur 3 dans cette classe d’âge, c’est le coeur du recrutement du CHU, qui assure ainsi 16 % des séjours d’adultes effectués dans les établissements de la région. Personnes de 75 ans et plus : La prise en charge des personnes âgées représente 1 séjour sur 5 au CHU en 2012, soit 15 % des séjours des personnes âgées effectués dans les établissements de la région. 20 023 18 455 11 463 19 198 12 040 10 000 Nbre de patients Nbre d’interventions 12 240 Nbre d’actions 5 000 2010 2011 2012 17 % du public reçu par le service social est mineur 27 % du public est âgé de 19 á 60 ans 56 % du public reçu a plus de 61 ans ( 32 % a plus de 81 ans) La demande d’intervention du service social est souvent relayée par les soignants. Elle provoque systématiquement une évaluation de la situation individuelle de la personne par l’assistante sociale «référente» du service de soins. L’évaluation sociale permet de rencontrer la personne, de recueillir son accord pour intervenir et de déterminer les problématiques prioritaires à traiter pendant l’hospitalisation. La répartition des interventions par pôle : Ostéo artic. rev. cut. ; 8% Pôle viscéral ; 8% Pôle EHPADULSD ; 3% Réa. anesthésie SAMU ; 2% Pôle médecine ; 40% Pôle tête et cou ; 9% Thorax vaisseaux ; 11% 48 38 309 37 715 45 000 1Une L’excellence au service de chacun L’excellence au service de chacun 40 000 Femme mère et enfant ; 18% intervention regroupe toutes les actions menées par le service social pendant une hospitalisation, ou à l’occasion d’un suivi en consultation. 49 Au cours de l’année 2012, la PASS a modifié ses modalités d’intervention afin de recentrer ses missions sur les problématiques d’accès aux soins de santé des personnes en situation de grande précarité : l’espace hygiène a été complété par un espace laverie dont l’accès est soumis à contractualisation ; des actions transversales se sont développées notamment avec le service social de la maternité afin d’accompagner les personnes dans leurs accès aux droits et la sortie des services de soins. Un projet d’évolution structurant de la PASS a été déposé pour la mise en place d’une consultation de médecine générale dans les locaux, où des soins gratuits pourront être délivrés au public relevant du dispositif. La structuration de l’offre de soins palliatifs du CHU Le CHU est également un recours pour les patients en fin de vie. L’équipe mobile intra-hospitalière intervient à la demande des professionnels de santé, avec l’accord du médecin référent du malade dans tous les services du CHU y compris Oissel, Bois-Guillaume, St Julien et Boucicaut : 655 patients ont été suivis par l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs durant l’année 2012. Sa mission principale est de diffuser la culture palliative au sein de l’hôpital, à travers l’approche globale du patient et l’interdisciplinarité. Afin de favoriser la qualité de la prise en charge palliative, il existe à ce jour 22 lits identifiés répartis sur l’ensemble de l’établissement. Les interventions sont axées principalement sur les symptômes physiques, avec une augmentation de la demande de soutien d’équipe et de réflexion éthique. La prise en charge palliative précoce est l’un des champs de travail d’actualité, en collaboration privilégiée avec les Services de Pneumologie. L’Equipe Mobile assure également une continuité dans l’offre en soins extrahospitalière, grâce aux 54 conventions signées avec les établissements de santé du territoire de Rouen-Elbeuf : la plupart de ces partenariats (43) concerne les EHPAD. Une démarche palliative centrée sur leurs besoins spécifiques est mise en œuvre et réévaluée périodiquement : l’EMSP intervient principalement en aide à l’évaluation clinique, au soutien d’équipe, au soutien de famille et à la formation des soignants. 103 interventions ont pu avoir lieu auprès des résidents en 2012, à la demande du médecin coordinateur de la structure et en accord avec le médecin traitant. De nombreuses formations ont été effectuées auprès des soignants (outils d’évaluation en Soins Palliatifs, éthique et Loi Léonetti, fin de vie en gériatrie, soins de bouche, les étapes du deuil …) L’EMSP intervient également dans les Services de Soins de Suite et Réadaptation et les USLD conventionnés (Croix Rouge, Herbiers, Campeaux…) à la demande ponctuelle des équipes et en accord avec les médecins référents. L’EMSP collabore de façon rapprochée avec les HAD de proximité (Croix Rouge, Cèdre, Elbeuf) et le Réseau Dousopal afin de maintenir un lien privilégié avec les patients suivis sur le territoire. L’Unité Régionale de Soins Palliatifs est un service de 10 lits, uniquement composé de chambres individuelles installé au sein du site Charles-Nicolle. Elle a accueilli 250 patients en 2012. Cette unité a vocation d’accueillir en priorité tous les Hauts-Normands présentant une situation palliative complexe (douleur réfractaire, questionnement éthique, souffrance morale ou existentielle, demande de mort, prise en charge globale, ..). Il s’agit d’un service de médecine et non d’une unité de fin de vie. Les malades peuvent être hospitalisés transitoirement pour bénéficier d’une évaluation complète de leur situation palliative en lien avec leurs référents. L’unité accueille également des malades dans le cadre d’un épuisement des familles ou des soignants (domicile ou autre service). L’URSP a souhaité offrir un cadre de vie agréable aux malades grâce au développement d’un partenariat avec le service culturel du CHU ( projet artistique associé au projet architectural lors de la création de l’unité, musique et danse hebdomadaires). Ce lieu souhaité comme un lieu de vie est essentiellement un lieu orienté vers l’expertise dans l’évaluation de la douleur et les techniques d’antalgie. Le Schéma directeur de la Médecine Légale Un certain nombre d’activités font intervenir des relations avec la police, la justice et la maison d’arrìt et cible ainsi une autre catégorie de patients. La réforme de Médecine Légale mise en œuvre par la circulaire interministérielle du 27 décembre 2010, modifiée en 2012, a donné un nouveau cadre juridique régional à cette activité. Le service de médecine légale du C.H.U. de Rouen a deux unités, thanatologique (IML) et clinique (CASA). En 2012, le service de médecine légale et les services associés à ses missions (Urgences adultes et pédiatriques, Gynécologie, Radiologie) ont réalisé 5819 actes médico-légaux dont : 575 pour l’IML L’excellence au service de chacun LA PASS, une unité du service social 5055 pour le CASA 50 51 L’imagerie par TDM est maintenant intégrée dans les explorations post-mortem (131 actes). Bilan d’activité du Centre d’Accueil Spécialisé pour les Agressions (CASA) L’excellence au service de chacun 430 consultations sociales 52 Autres services : 128 examens somatiques de victimes 560 consultations psychologiques 4065 consultations médico-légales Les violences conjugales et les agressions sexuelles représentent 21 % des consultations, les atteintes faites aux mineurs 16,5 %. Il est prévu de développer le réseau avec les services de pédiatrie, de gynécologie et de psychiatrie pour faciliter et coordonner la prise en charge des victimes et des auteurs de violences. Unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA) Depuis la loi du 18 janvier 1994, les soins aux détenus sont devenus équivalents à ceux offerts à l’ensemble de la population. Pour ce faire, une Unité spécifique, appelée «USS», a été implantée dans toutes les prisons de France. Ces unités sont directement dépendantes d’un Hôpital de rattachement, à Rouen, le CHU. Depuis 2012, l’USS est rattachée au Pôle Médecine. En 2012, l’USS a assuré 6 063 consultations de médecine générale, soit une augmentation de 53 % par rapport à 2012 ; 1 996 consultations ou actes de dentisterie, soit une augmentation de 93 %. Les consultations spécialisées ont diminué de 10 % à 1 105. Les consultations de médecine générale, en nette augmentation, expliquent sans doute la diminution plus modeste des consultations spécialisées, ration particulièrement confiante qui s’est instituée avec le service des Urgences, ce qui permet aux patients d’y passer moins de temps qu’auparavant dans la mesure où ils n’ont pas à être hospitalisés. D’autres activités para-médicales existent au sein de l’USS, en particulier des actes effectués par la kinésithérapeute à temps partiel ou d’optique par l’optomotricienne. En 2012, l’équipe s’est investie dans les actions d’éducation pour la santé, dans en raison d’une meilleure prise en charge due à une présence médicale constante au long de la semaine. Par ailleurs, les actes infirmiers ont eux aussi fortement augmenté d’une année sur l’autre, de 20 %, culminant à 16 735 actes infirmiers recensés en 2012. Dans ces actes, les consultations infirmières ont été privilégiées et représentent une part importante du travail de l’équipe infirmière. le continuum de ce qui se faisait auparavant, en particulier au niveau des consultations anti tabac, pour la prise en charge des patients atteints du virus de l’Hépatite C. L’implication de l’équipe a été aussi très forte dans toutes les réunions pluridisciplinaires, tant avec l’administration pénitentiaire que le Service médico-psychologique régional. On peut encore noter la présence régulière d’un Interne de médecine générale et l’accueil de plusieurs étudiants en soins infirmiers. L’une des difficultés récurrentes pour le service est de permettre aux patients d’aller en consultation au CHU ou d’y être hospitalisés pour une durée maximale de 48 heures en principe. Le nombre de consultations externes et d’hospitalisations est à peu près stable d’une année sur l’autre. Grâce à une collaboration permanente et très efficace avec l’ensemble des services, beaucoup de problèmes ont pû être résolus. Il faut insister sur la collabo- L’excellence au service de chacun En 2012, le CASA et les services associés à ses missions (Urgences adultes et pédiatriques, Gynécologie) ont réalisé 5244 actes (femmes : 52 %, hommes 48 %) dont : 53 L’excellence au service de chacun Parmi les nombreux objectifs liés au projet handicap, la Direction du Service Social, du Handicap et des Réseaux a coordonné des actions visant un meilleur accès aux soins des personnes atteintes d’un handicap. 54 Ainsi, a été mis en place une fiche de liaison entre les établissements des Papillons Blancs, le service d’accueil et d’urgence du CHU pour cibler les informations indispensables à une prise en charge sécurisée de personnes handicapées mentales (risques ciblés, contacts utiles…). Le document a été présenté et validé par l’équipe médico soignante des urgences et utilisé dès début 2012. Appels malades Les appels malades standards dans les services de soins peuvent être inutilisables pour certains patients en raison de leur handicap. Les ergothérapeutes sont alors interpellés en urgence pour résoudre le problème. Or, il existait très peu de matériel adapté. Par ailleurs, tous les services de l’hôpital n’ont pas les mêmes systèmes de branchements électriques. L’installation et le suivi de ce matériel spécifique nécessiteraient l’identification de référents. En 2012, le CHU de Rouen a fait l’acquisition de 24 contacteurs (appel malade) adaptés aux handicaps, mis à la disposition de tous les services du CHU via le service électricité (24 h / 24 h) Une procédure a été élaborée et présentée à l’ensemble des cadres de santé du CHU pour permettre l’installation de contacteurs au chevet d’un malade. Consultation dentaire dédiée Une consultation dentaire dédiée et aménagée pour les personnes en situation de handicap sur le site Saint Julien a été mise en place tous les mardis après midi. Organisation d’une formation le 21 septembre 2012 «accueillir et prendre en charge les patients handicapés mentaux du CHU» L’accueil et la prise en charge de personnes handicapées mentales revêtent des aspects spécifiques et individuels, parfois complexes à prendre en compte dans les organisations et pratiques hospitalières. Et pourtant, l’hôpital accueille régulièrement ces personnes dans des situations pathologiques aiguës ou chroniques. Ne pas perturber leur équilibre de vie devient alors une préoccupation quotidienne. Une journée de sensibilisation en collaboration avec l’association Les Papillons Blancs et la Maison Départementale des Personnes Handicapées de Seine Maritime a été proposée aux professionnels pour permettre d’acquérir certains principes fondamentaux, de développer l’état d’esprit nécessaire à l’accueil de ces personnes et de trouver des réponses aux difficultés rencontrées. Bilan : 57 personnes ont participé à cette journée (dont 14 intervenants) Interprétariat en langue des signes française Dans la continuité de ce qui était déjà proposé, une prestation d’interprétariat en langue des signes française est mise à disposition des patients, des soignants pour faciliter l’accueil des personnes sourdes. Communication La diffusion des informations à tous les personnels a été favorisée avec l’élaboration d’une plaquette «Améliorer l’accueil et la prise en charge d’une personne en situation de handicap au CHU de Rouen (diffusée par mail par la Cellule de Communication et publiée sur Intranet). L’excellence au service de chacun La mission handicap de la Direction du Service Social, du Handicap et des Réseaux 55 • CHI Eure Seine : Suite à l’approbation du Groupement de Coopération Sanitaire, «CHU-Hôpitaux de Rouen/Groupe Hospitalier du Havre – Axe Seine, par les instances des deux établissements et son inauguration en septembre 2011, le CHU de Rouen et le GHH ont développé un partenariat concernant l’activité de blanchisserie afin de définir les conditions et limites de l’assistance qu’ils peuvent se porter l’un à l’autre en cas de défaillance de leur blanchisserie pour tout problème d’exploitation grave. Le CHU de Rouen et le CHI Eure Seine poursuivent leurs collaborations et un nouveau partenariat a été signé le 1er février 2012 afin d’organiser une coopération dans le domaine de la périnatalité et préciser l’organisation pour la réalisation des examens et analyses nécessaires en matière de foeto-pathologie. Par ailleurs, les deux établissements ont signé le 28 aout 2012, une convention afin d’assurer la continuité des soins au bénéfice des patients nécessitant une prise en charge en radiologie interventionnelle vasculaire. L’excellence au service de chacun Le développement des coopérations entre les acteurs du système de santé est aujourd’hui un des axes privilégiés pour répondre non seulement aux enjeux de démographie médicale, mais aussi d’efficience et de qualité des soins. 56 Dans ce contexte, le CHU de Rouen, établissement de référence de la région Haute Normandie, développe une dynamique forte de partenariats avec les établissements du territoire de santé Rouen-Elbeuf et de la région mais également avec les établissements de l’interrégion Nord-Ouest. Les coopérations sont conclues en cohérence avec le Projet Régional de Santé et s’inscrivent dans une réflexion globale sur les besoins à satisfaire dans la région afin d’assurer l’accès aux soins de tous les patients sur le territoire de santé. Les partenariats Les coopérations avec les principaux centres hospitaliers de la région se sont poursuivies avec quelques illustrations ci-dessous • CH le Rouvray : Il a pour objectif de favoriser les synergies entre les deux établissements pour la prise en charge des adolescents. Ultérieurement, d’autres partenariats concernant la psychiatrie adulte mais également médico-techniques ou logistiques pourraient être intégrés. • CH de Dieppe : • GH du Havre : Le CHU et le CH de Rouvray ont mis en place début 2012 un partenariat concernant la réalisation d’actes de sismothérapie dans les locaux du CHU de Rouen pour les patients du CH du Rouvray. Le 1er octobre 2012, le partenariat avec le CH du Rouvray a connu une nouvelle dynamique avec la signature d’un Groupement de coopération sanitaire (GCS) portant sur le développement d’une politique commune en matière de soins, d’enseignement et de recherche et qui concernera, dans un premier temps la pédopsychiatrie. Une filière vasculaire établissant le CHU comme établissement de recours et de repli pour le CH de Dieppe a été instaurée permettant de transférer vers le CHU certains patients ne pouvant être pris en charge au vu des éléments de nature médicale. L’excellence au service de chacun 3. Un établissement qui va au devant de la population 57 • Biologie Dans la poursuite des conventions signées en 2011, des partenariats ont été conclus en 2012 avec le CH de Barentin et le CRF les Herbiers concernant la prise en charge des analyses de légionelles et autres par le CHU de Rouen pour des établissements extérieurs. Par ailleurs, une convention relative à la réalisation, par le CHU, de bilans urodynamique pour des patients hospitalisés au CMPR la Lovière a été signée le 13 aout 2012. Enfin, le 24 octobre 2012 le CHU de Rouen mis en place une collaboration avec le Centre Méridienne relative à la mise à disposition par le service de Neurophysiologie du CHU, du laboratoire d’analyse de la marche pour les patients du centre Méridienne nécessitant une évaluation de la marcher et/ou de l’équilibre. Korian s’engage à admettre prioritairement les patients du CHU relevant d’une admission en EHPAD et en contre partie bénéficiera des interventions des équipes mobiles de gériatrie et de soins palliatifs et de l’accès plateau technique du CHU. • Soins de suite et réadaptation (SSR) Un partenariat similaire, à celui conclu avec le groupe Korian, a été constitué avec Clinéa mais les deux établissements ont souhaité aller plus loin, en proposant un groupement de coopération sanitaire (GCS). La philosophie de ce GCS est de favoriser une filière privilégiée de prise en charge en SSR des patients du CHU. La réunion sur un même site géographique des activités de SSR des deux établissements permettra de développer des synergies qui favoriseront l’amélioration des prises en charge. A terme, la formule du GCS pourrait permettre des coopérations renforcées. Clinéa sera partie prenante de la Fédération SSR du CHU, de façon à partager des protocoles de soins communs et utilisera avec les autres établissements de la région l’outil Trajectoire. Il est également prévu un aval privilégié et un ensemble de coopérations concernant les équipes mobiles du CHU, l’accès à son plateau technique ou à ses prestations logistiques. Le CHU a également formalisé une collaboration avec le CH de Bois Petit afin de permettre aux patients hospitalisés en court séjour au CHU de Rouen de bénéficier d’une prise en charge en SSR associée ou non à une rééducation fonctionnelle, et aux patients hospitalisés au CH du Bois Petit d’avoir accès au plateau technique du CHU dans le cadre de l’activité externe ou dans le cadre d’une hospitalisation. • Cession de greffons Le CHU autorisé pour les activités de contrôle, conservation, cession et distribution des cornées et des membranes amniotiques, a effectué un état des lieux de son activité de L’excellence au service de chacun L’excellence au service de chacun Autres partenariats signés en 2012 : 2010 et 2011, l’équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) du CHU qui intervient au sein du territoire de santé de Rouen/Elbeuf a signé des conventions avec 10 nouveaux EHPAD afin de former et d’informer en soins palliatifs, mais aussi d’aider à la prise en charge ou à la décision, ou encore pour mettre en place des protocoles de prise en charge. Par ailleurs, le transfert de l’EHPAD de la Villa Saint-Do, établissement du groupe Korian, a été l’occasion de formaliser une collaboration, qui existe depuis longtemps, avec ce groupe spécialisé dans la prise en charge de la dépendance. La signature de la convention cadre le 25 avril 2012, a vocation à améliorer la prise en charge de la filière gériatrique. Le groupe • La collaboration avec les EHPAD : Dans la poursuite de l’action engagée en 58 59 L’excellence au service de chacun 4. Le déploiement de l’éducation thérapeutique 60 cessions de greffons. Pour plus de lisibilité, il a été décidé de rédiger d’une part des conventions relatives aux cessions de greffons et d’autre part des conventions relatives aux prélèvements de greffons. En 2012, le CHU a démarré cette mise à jour par la signature de 8 conventions de cession de greffons. • En interrégions Une collaboration médicale privilégiée est organisée entre le service d’immuno-hémato-oncologie-pédiatrique du CHU de Rouen et le centre d’activité d’immunohémato-oncologie-pédiatrique du CHU d’Amiens et dans ce cadre une convention a été signée le 25 avril 2012. Le SMUR Premier mode d’intervention du CHU à l’extérieur de ses murs, le SMUR est un outil fondamental de la réponse régionale aux besoins de santé. en 2012, il a effectué 6027 sorties, soit environ 15 par jour. Avec 18 programmes autorisés par l’ARS et 5 en cours d’instruction, le CHU de Rouen est la première structure de soin haut-normande à répondre aux besoins de santé publique et à la loi HPST. Ces programmes touchent des horizons très différents à la fois médico-chirurgicaux, l’adulte ou l’enfant, ou encore les maladies rares ou pathologies fréquentes. Le dénominateur commun à tous ces programmes est d’aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Un comité de pilotage des programmes d’éducation pluridisciplinaire (ETP) coanimé par un coordonateur médical (Pr Bauer) et la Direction se réunit environ une fois par mois. Il a pour vocation de : • coordonner l’action d’éducation thérapeutique •apporter une aide méthodologique aux porteurs de projet en les aidant à la rédaction d’un programme ETP selon une grille spécifique ARS •encadrer sa mise en place •apporter un soutien à son suivi •aborder la question des axes stratégiques à développer. Ces missions ont été formalisées courant 2012 et ont débouché sur des mesures concrètes notamment la mise en place de formation avec le concours des directions fonctionnelles concernées ou encore l’organisation d’une journée d’échanges, en novembre 2012. 61 5. L’accent mis sur la marque « CHU-Hôpitaux de Rouen» en affirmant notre positionnement L’excellence au service de chacun. L’excellence au service de chacun En développant nos relations avec les médias 62 En 2012, plus de 600 articles dans les médias : journaux régionaux, nationaux, vidéos, internet. Exemple : Définition et mise en œuvre d’un partenariat avec Paris-Normandie. > Formation : La formation des équipes est une étape indispensable qui conditionne l’autorisation de l’ARS. Sous l’impulsion du comité en lien avec la Direction des soins et la Direction des formations, une formation de 40h sur 3 mois est dispensée depuis Novembre 2012. Cette formation est essentiellement ouverte aux personnels dont les programmes sont en attente ou déjà autorisés au titre du perfectionnement. Le dossier d’inscription est disponible à la Direction de la formation. > Paramétrage informatique Concernant le suivi des programmes autorisés, il est du rôle de chacun d’effectuer un bilan annuel qualitatif et quantitatif. Il s’agit souvent d’une tâche difficile et fastidieuse qui a été grandement simplifiée par l’élaboration d’un logiciel hospitalier avec l’aide de la Direction de l’Informatique et des Réseaux. En effet, depuis 2012 ce logiciel permet simultanément la saisie d’une consultation, l’élaboration d’un suivi, l’édition d’un compte rendu et l’édition des statistiques nécessaires à l’ARS. Par ailleurs, la mise au point d’une politique transversale, en cours d’élaboration, fait partie des principales orientations stratégiques qui seront inscrites dans le futur projet d’établissement 2013-2017. L’objectif sera, à la fois, de mieux organiser cette activité dans l’établissement et de mettre l’accent sur le caractère référent du CHU en la matière. En affirmant nos valeurs d’esprit d’équipe, du sens du service, de dynamisme et de respect. Exemple : Travaux menés au sein de l’Atelier « valeurs, culture & identité » des Carrefours du management. Film, formations, espace dédié aux cadres… En développant les sentiments de fierté et de reconnaissance au travail Exemple : Revalorisation de la Cérémonie des médailles, accompagnement des Trophées Innov’ à soins… 63 6. Une infrastructure logistique à la hauteur des besoins d’un CHU En valorisant l’excellence dans les pôles Pour assurer la prise en charge de nos patients, il existe des fonctions supports indispensables à l’hôpital. 64 • Par écrit : Information auprès des médecins de ville : (publication des Lien médical N°7 spécial cancérologie et N°8) • En organisant des événementiels (Anniversaire des 10 ans de la valve du Pr Cribier, Journée portes ouvertes au SAMU… • En accompagnant des rendezvous professionnels : Journées de prévention (sida, sommeil, audition, cerveau, Alzheimer… En développant des outils de communication Kit institutionnel, Rapport d’activités, Guide du nouvel arrivant (photos mugs + sacs) Guides pratiques des services (Chir. Infantile, néonatale, pédiatrie, addictologie, médecine interne, SSIAD, urgences adultes en plusieurs langues…) Plaquettes et affiches diverses pour l’ensemble des services… Zoom sur le magasin central. Il est rattaché à la Direction des Services Economiques et Logistique. Il est présent sur deux sites : (Bois-Guillaume et Charles Nicolle). L’équipe est constituée de 25 agents. • Au total c’est en moyenne 260 cartons et 36 palettes de marchandises qui sont réceptionnées sur le quai du Magasin Central chaque jour. • 770 points de commandes répartis sur les 5 sites de l’établissement. • 56 commandes préparées par jour • 916 lignes de produits demandés par jour • 40 palettes constituées par jour • 600 références gérées en stock • 105 fournisseurs référencés • 80 palettes transportées par jour constituées des commandes Magasin Central et Pharmacie. Le Magasin Central organise avec son équipe Charles Nicolle tous les besoins de déménagements sur les 5 sites de l’établissement, comme l’évacuation d’un petit mobilier usagé ou le déménagement complet d’un service avant travaux, c’est en moyenne 87 opérations demandées et effectuées par mois. La blanchisserie a géré 6900 tonnes de linge en 2012 et l’unité centrale de production alimentaire 2,8 millions de repas. L’excellence au service de chacun L’excellence au service de chacun • Sur Internet : Création d’un espace web dédié à la maternité 65 7. L’essor de la culture et du patrimoine Depuis plusieurs années le CHU-Hôpitaux de Rouen mène une politique d’action culturelle et artistique active à destination de tous. En lien avec les différentes directions et en partenariat étroit avec les équipes soignantes, le CHU-Hôpitaux de Rouen accueille régulièrement, sous différentes formes, des artistes qu’ils soient musiciens, plasticiens, danseurs … Ces actions existent grâce au soutien de nombreux partenaires publics et privés tels que la ville de Rouen, la CREA le Département de Seine-Maritime, la Matmut, la banque postale, Ferrero France … mais aussi par les structures culturelles de proximité qui s’investissent pour contribuer à faire de l’hôpital un lieu de vie. Musique Partenariat musiciens Opéra et Conservatoire – « Temps suspendus » Depuis plus de 6 ans, des concerts réguliers sont organisés au chevet, dans les services, par les musiciens de l’Opéra de Rouen, de leurs complices, et des musiciens du Conservatoire. Ce projet a pris de l’ampleur en 2012 par la mise en œuvre de résidence de trois compositeurs dans trois unités du CHU-Hôpitaux de Rouen en vue de créations musicales jouées à l’Opéra de Rouen en 2013. Une interprétation conjointe de l’Orchestre de l’Opéra et du Conservatoire a eu lieu pour la première fois. Jazz � l’hôpital Chaque année, Adrea mutuelle propose en partenariat avec le festival « Jazz sous les pommiers » un concert de Jazz dans l’anneau central du site de Charles- Nicolle ainsi que des interventions dans les services. Ecole de musique de Bois-Guillaume > Résidence photographique Hélène Mauri Hôpital Saint-Julien, Unité de Gériatrie Trousseau 2012 Depuis presque deux ans, l’école de musique propose des interventions auprès des patients et des équipes, dans les lieux de vie mais aussi à la chapelle de Charles- Nicolle. Danse De nombreuses compagnies sont accueillies au studio de Boucicaut et proposent des temps de découverte et d’échanges artistiques aux résidents. Théâtre En lien avec le Printemps de Rouen et le Conservatoire des lectures de textes d’ Aimé Césaire « Paroles de … » et de la musique ont été proposés dans la chapelle de Charles- Nicolle au mois de mai. L’excellence au service de chacun L’excellence au service de chacun Quelques exemples d’actions en 2012 > Noctambulations, Hélios Azoulay Clarinettiste - Visite poétisée du site de Charles-Nicolle Journées du patrimoine 2012 66 67 Une première édition en nocturne, organisée à la tombée de la nuit, a été proposée et a eu beaucoup d’audience. En partenariat avec la Scène nationale La Foudre et la Région Haute-Normandie. Le Pr Muraine a participé à ce projet de rencontre entre un scientifique (et médecin) et une auteure de théâtre contemporain. Cette rencontre, selon un format spécifique, a donné lieu à l’écriture d’une courte pièce à 3 voix intitulée L’œil Nu lu dans l’amphithéâtre Lecat. Ce projet a été présenté au festival d’Avignon. Patrimoine Afin d’améliorer l’accueil des nouveaux personnels, en lien avec la DRH et en partenariat avec le service patrimoine de la ville de Rouen, le service culturel propose deux fois par mois une visite pratico-historique de l’hôpital Charles-Nicolle, de son architecture et de ce que celle-ci nous raconte de l’évolution des soins et de la prise en charge. A terme, le CHU espère pouvoir l’élargir aux autres sites. Arts plastiques / Commandes artistiques /Expositions Les blouses blanches Hélène Mauri a conçu le projet photographique dans le Hall de la policlinique CHU-Hôpitaux de Rouen, Hôpital Saint-Julien de Petit-Quevilly et le hall de l’ERFPS. La ruche – Culture-Santé Dans le cadre du programme régional Culture-Santé, un partenariat avec l’association de jeunes plasticiens La Ruche a été mis en place et a permis l’accueil de l’exposition Un train peut en cacher un autre en prélude à l’accueil en résidence d’artistes au sein de l’EHPADUSLD de Saint-Julien. • Autre Handicap et vous – Projet Prends ma place C’est la deuxième année d’immersion pour le collectif théâtral Un train en Cache un autre et la graphiste Grégoire Landais. Après plusieurs séances d’immersion dans les services et la rencontre régulière du collectif constitué de comédiens professionnels et de personnels du CHU, deux théâtres-forums ont été organisés en novembre. Un troisième volet de ce projet sera présenté en novembre 2013 dans le cadre de la semaine du handicap. Le Musée Flaubert La maison natale de Flaubert a attiré environ 8 000 visiteurs. Ce musée participe aux grandes manifestations culturelles : > Printemps des musées > Nuits des musées le 19 mai avec des lectures sur les remèdes d’autrefois et dégustations de tisanes > Journée du patrimoine avec de nombreuses animations Au cours de l’année 2012, le jardin du musée avec ses plantes médicinales a été réaménagé. Il a donné lieu à plusieurs visites commentées. Le musée a accueilli un chercheur chargé de recueillir des témoignages sur l’histoire et le développement de l’anesthésie et la réanimation. Ce projet de recueil de mémoire orale, initié en 2012, sera présenté en mars 2013. Il a été réalisé avec le soutien financier de la DRAC et de la Région Haute-Normandie. L’excellence au service de chacun L’excellence au service de chacun 68 ZOOM Binômes – rencontre art et science – Cie Le Sens des mots 69 le cahier des professionnels Une ambition L’excellence au service de chacun 70 71 Extension de la dialyse pour répondre au contexte régional de l’insuffisance rénale Pr Michel Godin L’incidence de l’insuffisance rénale chronique dite terminale, c’est-à-dire nécessitant l’utilisation de méthodes de suppléance de la fonction rénale, dialyse ou transplantation, augmente en France de 1,5% par an. Cette augmentation de l’incidence est particulièrement notable en Haute-Normandie puisque, selon le Réseau Epidémiologique et Information en Néphrologie, l’incidence standardisée est passée de 134 à 158 par million d’habitants entre 2006 et 2010. Cet accroissement de l’incidence concerne principalement les personnes âgées de plus de 75 ans et les patients diabétiques. Ces patients âgés, présentant souvent de nombreuses co-morbidités, ne relèvent plus d’une indication de transplantation rénale et rarement d’une possibilité de dialyse à domicile ou en antenne d’autodialyse. À la fin de l’année 2008, les centres de dialyse de l’agglomération rouennaise se sont trouvés saturés avec des possibilités d’extension très limitées sur le plan architectural. L’ouverture de quelques postes de dialyse supplémentaires à la clinique de la Croix Rouge et à la clinique de l’Europe a permis de pallier transitoirement cette situation. Pour répondre à la demande régionale, le CHU, au cours de son Comité Stratégique d’avril 2009, a décidé de mettre en place provi- 72 soirement une troisième séance de dialyse en soirée et d’augmenter de 18 à 27 postes les capacités du centre d’hémodialyse. D’importants travaux ont été réalisés avec l’ajout d’un bâtiment accolé à l’extrémité sud du pavillon Sainte-Venise, permettant une restructuration complète du centre d’hémodialyse. Ce nouveau centre a ouvert partiellement mi-septembre 2011 et les séances de soirée, inconfortables et fatigantes pour ces malades âgés ont pu être arrêtées. L’ensemble des 27 postes est maintenant ouvert depuis le 24 septembre 2012. Ce nouveau centre est d’une conception très différente du précédent. Pour favoriser la confidentialité, à la place des grandes salles «communes» de 9 postes, 9 boxes de 3 postes chacun ont été crées, dont certains comportent des possibilités d’isolement total du patient. Cette modification architecturale a complètement transformé l’ambiance du centre, en limitant notamment au box concerné le désagrément sonore lié au fonctionnement des alarmes des générateurs de dialyse. L’effervescence plus ou moins permanente des salles de dialyse précédentes a fait place à une atmosphère beaucoup plus tranquille, favorisant le repos des patients et la sérénité des soignants sans, pour autant, altérer la sécurité et la qualité des soins. Tous les patients sont désormais dialysés en hémodiafiltration déclinée sous toutes ses modalités (post-dilution, pré-dilution, mid et mixed dilution) et 10% d’entre eux bénéficient d’un programme d’hémodialyse quotidienne. Cette augmentation de capacité du centre permet, par ailleurs, de prendre en charge plus efficacement les patients atteints d’insuffisance rénale aiguë mono-défaillants ou ne pouvant être pris en charge dans le service de réanimation médicale. L’extension des locaux d’hémodialyse dans le service même, renforce ainsi les capacités de la néphrologie du CHU de Rouen dans l’accomplissement de sa triple mission de soins, de recherche et d’enseignement. Une prise en charge adaptée pour chacun Le repas familial thérapeutique Sophie Leclerc Perrier, Dr Marc Antoine Podlipski, Pr Priscille Gerardin La prise en charge au CHU de Rouen des adolescentes présentant un épisode d’anorexie mentale s’articule entre prise en charge hospitalière dans l’unité de psychopathologie et de médecine de l’adolescent (Pr Priscille Gérardin – Pr Christophe Marguet) et prise en charge ambulatoire au sein de la maison des adolescents sur son site du CHU (Pr Priscille Gérardin). L’une des modalités de soins utilisées dans l‘Unité est l’instauration d’un contrat de poids avec une première phase de séparation, puis la restauration d’un poids normal de sortie. Le contrat est associé à un travail spécifique auprès du jeune et de sa famille qui explique une hospitalisation souvent longue, d’une durée moyenne totale de 4 à 6 mois. En fin d’hospitalisation, le patient et sa famille expriment très fréquemment leur appréhension du partage familial des repas, acmé des tensions et des conflits avant l’hospitalisation. L’excellence au service de chacun La place du CHU dans l’offre régionale de santé 73 • apporter un accompagnement psycho-éducatif auprès des familles • permettre aux patients et à leurs familles de pouvoir travailler sur leurs angoisses autour des repas • évaluer, renforcer, relancer un travail sur la dynamique familiale afin de prévenir le risque de rechute • favoriser la transition entre l’hospitalisation et la prise en charge post-hospitalière Ce programme comprend : L’observation du fonctionnement familial, par un psychiatre extérieur au suivi et dans un contexte extérieur à l’unité (supervision), apporte un nouveau regard clinique ainsi que de nouvelles pistes de réflexions pour le jeune et sa famille au sortir d’une hospitalisation souvent longue et faisant date dans l’histoire familiale. La confrontation, pour les familles, à cette dimension pratique du repas, ouvre de nouvelles perspectives, permettant de questionner leurs angoisses, de mettre en pratique des éléments abordés par l’adolescent et sa famille lors de l’hospitalisation et au final de renforcer leurs compétences. Cette action est subventionnée par la Fondation de France • un repas : qui réunit l’adolescent, sa famille et un binôme de soignants (infirmière de l’unité et pédopsychiatre extérieur à l’unité). Il s’agit d’effectuer les provisions ensemble (en dehors de l’hôpital, menu décidé par la famille), de confectionner et de partager le repas à la Maison de l’Adolescent (temps enregistré sur support vidéo). • une synthèse supervisée entre soignants : qui réunit le binôme de soignants, le diététicien du service et un thérapeute familial extérieur au CHU de Rouen (qui a un rôle de supervision). • une séance psycho-éducative dite de « restitution » : animée par le duo de soignants, elle rassemble la famille dans son ensemble et reprend les événements marquants du repas. 74 Correspondant Santé au Travail Dr JF. Gehanno, B. Frelet, S. Diallo Le travail en milieu hospitalier expose les personnels à un certain nombre de risques professionnels d’origine physique, chimique, biologique, ainsi qu’à ceux liés aux déplacements, gestes et postures de travail, aux contraintes de temps et à certaines organisations de travail. Bien que les acteurs de la prévention des risques professionnels et de l’amélioration des conditions de travail soient peu nombreux dans les établissements hospitaliers, il est essentiel de renforcer la prévention contre les risques professionnels et de prendre en compte les conditions de travail comme l’un des éléments stratégiques essentiels à la réussite des évolutions de l’hôpital. Dans ce contexte, le CHU de Rouen a souhaité créer une nouvelle fonction dans les hôpitaux : celle de Correspondant de Santé Travail (CST). Cette fonction vise à assurer une interface entre le service de médecine du travail du personnel hospitalier (médecins, cadre de santé, infirmières de santé au travail, ergonome) et les services, dans le but de conseiller et d’accompagner les équipes professionnelles dans la mise en œuvre des prescriptions et recommandations visant à réduire les expositions aux risques professionnels et à promouvoir la santé et la sécurité au travail. Cette nouvelle fonction a été expérimentée en 2012 dans le pôle médecine, avec la nomination de deux correspondants, aux passés professionnels complémentaires : un cadre de santé, Colette Leclerc et un aide soignant, Christian Jouisse. En concertation avec le trio de pôle médecine, leur action a été centrée dans un premier temps sur le service de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de l’hôpital de Bois-Guillaume. Après avoir bénéficié d’une formation, dans le cadre de l’enseignement de la licence professionnelle des métiers de la santé au travail, ils se sont investis dans l’analyse, sur le terrain, des risques professionnels et ont ainsi pu formuler un état des lieux des principaux risques professionnels dans ce service. Grâce à leurs observations, aux suggestions des personnels et à celles des membres de l’équipe de médecine du travail, des propositions de solutions, techniques ou organisationnelles, ont été faites. Certaines sont en cours de mise en œuvre. Les quelques mois de recul permettent de pointer certains facteurs de réussite tels que l’étroite concertation avec l’encadrement du secteur, la proximité avec les agents, le regard spécifique «de préventeur» des correspondants et l’accompagnement de l’équipe de médecine du travail. Le CHU espère que l’évaluation, en cours, de ce projet permettra son extension à d’autres secteurs du CHU. L’excellence au service de chacun Le repas familial thérapeutique a plusieurs objectifs : 75 Mélanie Delacour Le service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Rouen accueille régulièrement des patients non francophones. Le personnel se heurte alors à une barrière linguistique, à l’origine de difficultés de prise en charge au quotidien. Depuis des années, le CHU travaille sur cette problématique récurrente qui induit un défaut de communication entre le patient et les soignants et peut entrainer une incompréhension de la pathologie et de sa prise en charge. L’objectif était de rendre acteur le patient pour les soins qui lui sont prodigués tout au long de son hospitalisation. Ces difficultés ont amenés le service à élaborer et à mettre en place un outil d’aide à la communication pour pallier cet obstacle. En 2007, l’équipe a élaboré différents lexiques en six langues distinctes (russe, italien, espagnol, portugais, allemand, anglais) orientés sur la thérapeutique des patients migrants VIH. Ces lexiques se composent d’une partie illustrée, de vocabulaire et d’expressions de bases. Ces différents outils ont permis d’appréhender plus sereinement les consultations d’observance. Cependant, l’une des limites de ces lexiques est qu’ils visent essentiellement la thérapeutique, et non les différents aspects de la prise en charge comme le volet social, diététique, etc. En 2012, le CHU a souhaité étendre cette démarche à l’ensemble des patients an- 76 glophones, quelle que soit leur pathologie. Aussi a été élaboré un lexique de poche français/anglais personnalisé et centré sur les patients anglophones. Dans un premier temps, un groupe de travail s’est mis en place sur la base du volontariat. L’objectif était de recenser la majorité des soins prodigués au patient dans le service, en incluant les différents acteurs de soins qui gravitent autour du patient. Le groupe se composait de deux infirmières, un aide soignant et un cadre de santé. Au fur et à mesure, ces données ont été enrichies en répertoriant les besoins et les attentes des membres de l’équipe paramédicale (assistante sociale, diététicienne, kinésithérapeute, etc.) Pour parfaire cette démarche, certains principes ont été intégrés afin de le rendre interactif et d’en faciliter l’utilisation : aux Trophées Innov’ à Soins 2012 et a remporté le premier prix. Ce lexique va être institutionnalisé puisqu’il peut être transposable dans n’importe quel service de soins. • Cet outil a été construit en fonction du statut ou des informations recherchées par l’utilisateur et structuré en trois chapitres distincts avec un code couleur : les généralités (rose), les informations infirmiers (vert) et les informations des AS- ASH (jaune) • Toute la prise en charge, depuis l’accueil physique jusqu’à la sortie administrative du patient est traitée • Le vocabulaire de base a été inséré mais également des phrases ayant rapport aux soins. Cet objectif a été structurant pour l’élaboration de l’outil explicitant les différentes étapes du soin au patient, comme la pose d’une sonde urinaire ou la mise en place de mesures d’isolement. • Un format de poche a été choisi, rendant le document maniable. Celui-ci a été plastifié dans un souci d’hygiène. La typologie des patients hospitalisés dans le service incite à poursuivre la démarche en élaborant un lexique en espagnol. Pour concevoir la traduction en anglais, un ouvrage consacré au vocabulaire médical a été créé. Pour la correction, l’aide de la direction des affaires internationales a été sollicitée pour trouver un traducteur. Cet outil a été testé auprès des patients et les résultats ont été très concluants. Les patients se sentent mieux intégrés dans leur prise en charge. Les soignants sont satisfaits de pouvoir expliciter le déroulement des soins, ce qui permet une meilleure appréhension du séjour. Ce lexique a été présenté Un établissement qui va au devant de la population > Denis Lucas Unité de médecine palliative Haïku de papier Commande artistique passée à Elizabeth Erkel-Delerisn Comment matérialiser dans l’architecture de l’hôpital son ouverture sur le monde et les hommes qui l’entourent ? À quoi ressemblerait un hôpital qui, dans ses espaces, respecte la dignité humaine, dont les murs même prennent soin des hommes et des femmes qu’ils accueillent ? C’est à partir de cette réflexion qu’Elizabeth Erkel-Deleris a été sollicitée pour mener un travail de création artistique autour des thématiques Nature, Vivant, Lumière, Equilibre, et Harmonie Ce projet, élaboré à partir du projet de soins du service de médecine palliative, avait pour objectif de favoriser l’apaisement du lieu en accompagnant le parcours du patient. L’artiste a choisi de construire sa proposition autour de deux axes : Vie et Mouvement ; Paix et Harmonie. Le projet s’articule autour de l’idée de déve- L’excellence au service de chacun Elaboration d’un lexique de traduction français/anglais. Pour la prise en charge des patients anglophones 77 Dans cette unité, unique, la présence artistique est matérialisée dès le hall par une porte voûtée dont les motifs sont inspirés des moucharabiehs . À l’entrée du service, l’accueil est constitué par un tryptique, travail de papier découpé en relief. Dans le long couloir, sept «jardins oniriques» ponctuent le parcours. Ces «jardins», ce sont des tableaux lumineux où sont présentées des saynètes poétiques à partir d’un travail de papier, de cire et d’intégration de figurines miniatures. 78 Une action innovante au service de l’usager : «le call center» Pierre Gouabault • Le caractère novateur et l’originalité du projet Depuis 2009, le pôle Viscéral s’est engagé dans un projet innovant de «Call Center». En mars 2012, le poste d’infirmière pivot de suivi téléphonique pour le service d’oncologie digestive a vu le jour. Avant ce projet, le patient atteint d’une pathologie cancéreuse et suivi en chimiothérapie, quittait le médecin et le service d’oncologie digestive et se retrouvait seul pour faire face à sa nouvelle situation et aux potentiels effets secondaires. Ce constat a amené le service à construire ce projet de suivi téléphonique qui propose un encadrement et un soutien professionnel à l’usager. L’objectif du projet est de permettre au patient et à sa famille de démystifier, de reconnaître et de gérer les symptômes de sa maladie avant qu’ils ne deviennent aigus et le conduisent en soins urgents. La 2e originalité de ce projet réside dans le financement du poste. Dans une démarche conjointe direction des soins / Pôle / DRH, un poste d’Ide à 50% a été financé dans le cadre du maintien à l’emploi d’un agent en situation de handicap. Permettre à un soignant aux compétences reconnues de garder sa place au sein de l’institution et de valoriser ses compétences cliniques est un deuxième enjeu primordial. • La contribution professionnelle de l’infirmière dans un contexte de prise en charge interdisciplinaire Lorsque vivre avec son cancer et son traitement devient une source d’angoisse et que tenter de vivre normalement devient un défi, il est impératif d’apporter un soutien aux patients et de les sécuriser en créant un lien entre le «domicile/ hôpital». C’est dans ce contexte que le rôle de l’infirmière est de première importance : son expertise permet de répondre adéquatement et dans les meilleurs délais aux besoins du patient et de ses aidants. L’excellence au service de chacun lopper des espaces à la fois confortables, rassurants et apaisants, des espaces de liberté mentale, des espaces ressources qui suscitent l’envie de continuer à se maintenir dans la vie. La proposition est celle d’une unité de douceur ponctuée d’installations plastiques où la vie apparaît comme des énergies à voir, à sentir, à percevoir. Des créations comme des vibrations, comme des végétaux en croissance. Chaque œuvre, unique, faite à la main, souligne l’attention particulière portée à la prise en charge globale des patients y compris dans leur dimension spirituelle, imaginaire, humaine. Dans chaque chambre, des cocons en tige de saule et papier chinois dans lesquels des cristaux suspendus reflètent la lumière et des tableaux en papier découpé - formes non figuratives laissant libre à chacun d’y projeter son imaginaire. Un travail sur l’harmonie des couleurs a également été proposé : chaque porte, chaque mur de chambre, a une couleur qui lui est propre, matérialisant ainsi l’attention portée à l’individu. Cette démarche artistique, élaborée étroitement avec les équipes, témoigne de l’engagement des soignants au quotidien pour apporter la meilleure attention aux patients et à leurs proches, quand le corps ne veut pas guérir, l’esprit, lui peut trouver des espaces de liberté et s’évader. L’infirmière détient un rôle pivot et travaille de manière interdisciplinaire. Son raisonnement clinique dans l’évaluation des besoins de santé du patient lui permet de planifier l’intervention appropriée, en s’appuyant sur 79 L’infirmière de suivi téléphonique crée du lien là où la maladie peut isoler. • L’impact sur la qualité des soins, l’optimisation des unités de soins et la satisfaction du patient Bien que cette démarche n’en soit qu’à ses prémices, on peut déjà vérifier que la mise en place de ce dispositif répond à un véritable besoin des patients. En effet le double bénéfice de ce type de prise en charge peut-être constaté. Tout d’abord, les effets secondaires sont mieux contrôlés entre chaque cure. Le patient et ses aidants se sentent plus sécurisés. Le patient est aussi mieux guidé dans son parcours de soins. Le deuxième bénéfice est une meilleure utilisation du plateau technique et une augmentation notable de l’activité. Aujourd’hui le suivi téléphonique bénéficie à plus de 30 patients par semaine avec une durée moyenne de 25 minutes. 80 Education thérapeutique et anti-thrombotiques Dr Ygal Benhamou, Annie Gravier, Pr Hervé Lévesque L’orientation vasculaire du département de médecine interne s’accompagne d’une utilisation régulière de traitements anti-thrombotiques (anti-agrégants plaquettaires et anticoagulants). La participation à de nombreux protocoles pharmaceutiques, aujourd’hui bien structurée au sein du réseau national coordonnée par le centre d’investigation clinique du CHR de Saint-Etienne a conduit à la validation des nouveaux anticoagulants oraux. On estime qu’en France plus de 600 000 patients bénéficient d’un traitement anticoagulant, deux tiers relevant d’une indication cardiologique (arythmie complète par fibrillation auriculaire avant tout) et un tiers de la maladie veineuse thromboembolique. En dépit de la standardisation de la surveillance biologique et de la meilleure définition des objectifs thérapeutiques, les traitements par anticoagulant sont trop souvent grevés d’accidents hémorragiques. La mise sous anticoagulant doit faire l’objet d’une réflexion au cas par cas, tenant compte du bénéfice attendu (indication) et du risque potentiel (complications hémorragiques avant tout), lui-même lié au terrain, aux affections intercurrentes et aux patients. Une bonne évaluation des terrains à risque hémorragique, une optimalisation de la surveillance et une éducation des patients sont autant d’éléments permettant une réduction du nombre de complications. Pour certains, l’importance du risque hémorragique justifie une professionnalisation du traitement. A Rouen, un “Centre de suivi et de conseil des traitements anticoagulants” (CSCTA) a été créé en collaboration avec des médecins hospitaliers grâce à un financement du fond d’aide à la qualité des soins (FAQS) en médecine de ville. Le but de ce Centre n’est pas de substituer au médecin, mais au contraire d’apporter une aide à la prescription et au suivi des anticoagulants par la gestion de l’équilibre des traitements par un logiciel d’aide à la prescription. Il s’agit d’une structure unique en France à laquelle le service contribue depuis sa création. Cependant la mise en place d’un programme d’éducation thérapeutique était indispensable. La labellisation du programme d’éducation aux anticoagulants a été récemment obtenue grâce à l’investissement de soignants des secteurs de mé- decine vasculaire et d’ambulatoire. Ce programme, réalisé au sein du département de médecine interne, est ouvert aux patients de cardiologie, chirurgie cardiaque, chirurgie vasculaire, neurologie et s’inscrit dans les projets d’éducation thérapeutique de l’établissement. Il répond aux critères de la Haute Autorité de Santé et permet d’améliorer la connaissance et l’observance des patients. Il est initié en hospitalisation et se poursuit en ambulatoire, avec la possibilité pour les patients de poursuivre une formation complémentaire avec le CSCTA. L’excellence au service de chacun des outils d’aide à la décision élaborés et validés avec l’équipe médicale. En fonction de l’évaluation faite, elle oriente le patient vers un autre intervenant tel que le médecin référent ou les professionnels des soins de support (diététicienne, psychologue, assistante sociale, infirmière assistante de suivi…). 81 82 Un dynamisme au service de la performance Si le CHU-Hôpitaux de Rouen souhaite mettre l’excellence au service de chacun, il porte également le souci de la performance. L’amélioration de la qualité des soins, des conditions de travail des professionnels et de la façon dont les ressources sont utilisées est une exigence partagée. Equilibré financièrement, le CHU a continué à optimiser ses organisations, dans les services de soins et dans le reste de l’établissement. La gouvernance de l’établissement, c’est-à-dire la façon dont sont prises les décisions, a poursuivi son évolution : ainsi, la délégation de gestion vers les pôles s’est approfondie pour rapprocher les décisions du terrain. La refonte du système d’information pour les soins a été engagée avec la mise en place de nouveaux outils aux Urgences et à la Pharmacie. Répartition par catégorie n de 25 à 39 ans n de 40 à 54 ans n plus de 55 ans 38% 50% 82% 54% 25% 8% PU PH -P H PH Co ntr /M CU -P 1. Qualité de vie au travail Le personnel médical Le personnel non médical Evolution des effectifs Evolution des effectifs Personnel médical 25% 4% 4% Nombre d’agents Physiques Équivalents Temps plein 2010 2011 2012 2010 2011 2012 Hospitalo-universitaires 196 194 197 98 97 98,5 Hospitaliers 362 376 395 343,10 357,8 376,6 Praticiens attachés 273 288 281 75,6 81,13 Internes et FFI 545 554 574 545 Étudiants 657 705 744 Total 2033 2 117 2 191 Personnel non-médical H Nombre d'agents Physiques ac Tit ula tue ire s ls Équivalents Temps plein 2010 2011 2012 2010 2011 2012 Personnel administratif 778 784 772 733,52 744,17 748,57 83,75 Personnel soignant éducatif 4995 5158 5252 4655,84 4796,69 4901,52 545 572,60 Personnel médico-technique 480 495 501 454,4 459,59 468,15 657 657 744 Personnel technique 999 1037 1129 973 1004,27 1046,6 1718,70 1718,70 1875,45 TOTAL 7252 7474 7654 6816,76 7004,72 7164,84 Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance III 83 fait marquant Le CHU-Hôpitaux de Rouen reste l’un des CHU les plus jeunes de France Fait marquant n Hommes n Femmes Pour la deuxi�me année consécutive, le CHU a participé au Salon infirmier, porte de Versailles, � Paris. 2491 2407 386 148 420 71 e2 5a ns +d 548 460 -d De 26 e5 De à4 0a 41 ns à5 5a ns 5a ns Cette année encore, le CHU-Hôpitaux de Rouen s’est distingué par ses origines normandes et a annoncé son caractère bien trempé de conquérant. De nombreux visiteurs ont félicité le CHU de l’originalité et de l’éclat du stand. Sur les trois jours du salon, directeurs, agents de la direction des soins et des ressources humaines, représentants du groupe Innov’à Soins et soignants se sont relayés pour répondre aux questions, animer et porter la fierté de leur CHU. Ils renseignaient avec beaucoup de dynamisme et de professionnalisme les futures recrues venues découvrir l’hôpital et les possibilités offertes pour construire et faire évoluer leur carrière. C’est dans un bel esprit d’équipe que tous se sont mobilisés : les pôles, l’Unité Centrale de Production Alimen- Répartition du personnel par catégorie professionnelle 2 171 personnels médicaux 7 478 personnels non médicaux n 912 praticiens (647,94 ETP) dont : 418 hospitaliers (367,46 ETP), 295 attachés (82,93 ETP), 194 hospitalo-universitaires (194 ETP), 5 médecins du travail (3,55 ETP). n 554 internes (554 ETP) n 705 étudiants (352,5 ETP) n 5 172 soignants éducatifs et rééducation (4 840,96 ETP) n 495 médico-techniques (456,82 ETP) n 1 036 techniques (1 013,60 ETP) n 775 administratifs (739,41 ETP) 26 % étudiants 42 % praticiens 10 % techniques 7 % administratifs 14 % médicotechniques 32 % internes 84 Le salon infirmier taire, l’équipe des transports sanitaires, la direction de la communication, la Direction des soins et la Direction des Ressources Humaines. Les représentants de l’établissement ont reçu la visite de la Ministre de la santé : Mme Marisol Touraine qui a souhaité les rencontrer pour échanger quelques instants avec eux. Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance Même si tous les indicateurs montrent un vieillissement des professionnels, l’âge moyen des agents non médicaux est peu élevé (40,31 ans). 69 % soignants éducatifs et rééducation 85 86 Personnel non médical > Absences Départs / arrivées Absentéisme et prévention des risques professionnels Nombre Nombre de jours 2010 2011 2012 Absences pour motif médical 9,30% 9,36% 9,49% 2010 2011 2012 Départs 478 500 414 Entrées 422 591 454 0 1 1 Licenciements Nombre de jours d’absence Nombre de jours 2010 2011 2012 Par agent 31,68 31,77 32,22 Dont maladie simple 11,82 11,53 11,92 Dont longue maladie et maladie longue durée 9,28 9,63 Dont accident du travail 2,04 2,53 2012 Départs 9,05 Retraite 113 2,59 Fin de contrat 59 Dont accident du trajet 0,33 0,37 0,37 Licenciement 1 Dont maladie professionnelle 1,63 1,7 1,48 Démission 46 Dont maternité paternité adoption 6,59 6,01 6,81 Détachement 15 Disponibilité 121 Retraite Décès • 5 52 113 121 59 46 Fin de contrat Disponibilité Accidents de travail et de trajet Nombre de jours Mutation Coopération • 2 Décès 2010 2011 2012 Accidents 492 458 571 Dont accidents avec arrêt 268 252 278 5 Coopération 2 Mutation 52 TOTAL 414 Détachement • 15 Licenciement • 1 Démission Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance Absences et prévention des risques professionnels 87 fait marquant Carrefours du 88 Les 2e Carrefours du management qui se sont déroulés le 17 novembre 2012 ont permis de faire le point sur les travaux des différents ateliers. Personnel médical Nombre de jours d’absence en 2012 Lors de cette matinée, le futur projet managérial du projet d’établissement a été présenté, incluant les propositions des ateliers, notamment les valeurs du CHU-Hôpitaux de Rouen. PM indifférencié hors internes et étudiants Année Total dont < 6 jours Les Carrefours continuent dans une nouvelle dynamique avec des ateliers qui perdurent : 2010 2011 1675 2463 80 66 2012 2850 41 Longue Maladie et Longue Durée 2010 2011 2012 1489 1259 670 0 0 0 • l’atelier « Formation » : reconnaissance, positionnement, valorisation des formateurs internes, déclinaison du plan de formation, accueil et parcours des cadres ; • l’atelier « Valeurs, culture et identité », opus 2 : vers la construction d’une culture commune. Maternité, adoption, paternité 2010 2011 2012 3018 3021 3629 5 3 2 Nombre de jours d’absence Maladie Ordinaire Constats : De façon générale, le nombre de jours d’absence pour maladie ordinaire et dans le cadre d’une absence pour maternité/paternité a augmenté depuis trois ans. On note une augmentation du nombre de jours d’absence dans le cadre des congés de maternité liée à une féminisation de la profession. Entre 2011 et 2012, le nombre de jours d’absence pour maladie ordinaire a augmenté de 16%. En 2012, 99% des arrêts sont de plus de 6 jours. Taux de turnover En 2012 : le taux de turnover est de 8%. (91 départs et 47 arrivées permanents). Accidents de travail et de trajet 97 accidents du travail (sans arrêt) ont été déclarés en 2012 dont 91 accidents d’exposition au sang. 80% de ces accidents concernent les internes et les étudiants. D’autres ateliers fusionnent, se transforment et deviennent : • l’atelier « Espace cadre » : accompagnement et transmission des savoirs ; • l’atelier «Magnet Hospital » : un hôpital plus attractif. Un nouvel atelier se crée : • l’atelier « Recherche et innovation en management » : définition d’une méthode de travail, réalisation d’un « état des lieux » des publications et actions réalisées, mise en place d’un projet de recherche en management. Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance management 89 Un dynamisme au service de la performance Attirer, accueillir, intégrer et fidéliser 90 Objectif Proposer une politique d’attractivité, d’accueil, d’intégration et de fidélisation des cadres dans le projet social et professionnel, connue et partagée par tous. Actions • Une journée d’accueil dédiée aux cadres nouvellement recrutés, sortant de l’IFCS, venant d’être nommés suite à un concours ou faisant fonction. • Une check-list pour faciliter l’accueil de ces nouveaux cadres dans leur service. Positionnement et problématiques spécifiques aux cadres Objectif Identifier la répartition des cadres, identifier les rôles et missions de chacun et faciliter le contact et la communication entre cadres. Action • Une cartographie de l’ensemble de l’encadrement du CHU-Hôpitaux de Rouen Formation et management Objectif Contribuer au volet Management du plan de formation, participer au volet Formation du projet d’établissement, mettre en oeuvre, évaluer et réajuster l’ensemble des travaux réalisés. Actions • Rédaction des procédures, élaboration du plan de formation et déclinaison du plan de formation, puis diffusion sur Gedi. • Intégration de formations spécifiques cadres dans le tableau de recensement des formations. • Rédaction du volet social du projet d’établissement «Accompagner le management». • Déclinaison et priorisation des actions de formation des cadres à partir du recensement. Identité, cultures et valeurs Objectif Déterminer les valeurs des cadres du CHU et les intégrer au projet d’établissement avec pour ambition l’excellence au service de chacun. Actions Détermination de cinq valeurs fondatrices : • sens du service : décliné dans une formation intitulée « Écouter pour être mieux entendu », • dynamisme : décliné dans une série d’action pour afficher sa fierté, • respect : décliné par la création d’un lieu dédié aux cadres, • esprit d’équipe : décliné par un film diffusé actuellement, • excellence : décliné lors d’une soirée avec remise de prix aux pôles ou directions ayant mis en oeuvre concrètement les valeurs du CHU. Un dynamisme au service de la performance Chaque atelier décline un objectif et des plans d’action. 91 92 Politique d’amélioration continue de la qualité – 2012 > Certification L’année 2012 a été une année décisive en matière de certification. En effet, en mars 2012 a eu lieu l’évaluation quadriennale de la HAS de l’organisation et du fonctionnement de l’ensemble des activités du CHU à partir d’un référentiel opposable à tous les établissements de soins français. Cette évaluation devait amener les experts-visiteurs à porter une appréciation sur la qualité globale de notre établissement. A l’issue de deux semaines d’évaluation très active, les 8 experts ont rendu leur rapport qui a été validé par les instances de la HAS. Le résultat parvenu au CHU en octobre 2012 lui a été très favorable. Sur les 87 critères du manuel de certification, seuls deux ont été jugés non totalement conformes aux exigences de la HAS (prise en charge médicamenteuse du patient et gestion du dossier patient en MCO et SSR) et ont justifié une recommandation. De ce fait, le CHU de Rouen a atteint son objectif qui était de n’avoir aucune réserve et/ou réserve majeure, appréciations très péjoratives qui auraient nécessité une mise en conformité à court ou très court terme. De plus, l’Etablissement a été crédité de 3 points forts (sur 8 possibles) concernant le management stratégique, le management de la qualité et de la sécurité et les évaluations des pratiques professionnelles médico-soignantes. Ces trois domaines peuvent être considérés comme des domaines d’excellence car – y compris pour les pratiques exigibles prioritaires très contraignantes au regard des normes de la HAS – ces domaines ont obtenus plus de 80 % de conformité au référentiel. Il va de soi qu’un tel résultat n’aurait pas pu être possible sans l’engagement de tous les professionnels du CHU qui ont mené sans concession pendant deux ans une autoévaluation de leurs pratiques sous l’égide de la cinquantaine de référents qualité de l’établissement et dans le cadre d’une gouvernance interne dont l’efficacité a été saluée par les experts-visiteurs. Le même engagement a pu être noté durant la phase suivante de prise en compte des insuffisances repérées dans un souci d’amélioration continue de la qualité des prestations du CHU effectuée par tous les secteurs d’activité de l’Etablissement. Si le bilan est très positif, dès la fin 2012 ont été repérés les points à améliorer pour atteindre l’excellence. Ils ont été évoqués par les experts-visiteurs soit dans leur rapport, soit lors de leurs restitutions quotidiennes. : • la gestion du dossier patient, en améliorant la tenue du dossier patient, la traçabilité de l’évaluation de la douleur et les délais d’envoi des comptes-rendus hospitaliers, • la prise en charge médicamenteuse du patient, en insistant notamment sur les prescriptions, l’analyse pharmaceutique et la maîtrise des risques dans le circuit du médicament, • le développement et l’évaluation a priori des risques dans tous les secteurs d’activité de l’hôpital, • la gestion des blocs, notamment l’utilisation de la check-list et les circuits internes, et celle des endoscopies, • la gestion du linge jusqu’au lit du patient, • la gestion des déchets, notamment dans les services de soins. Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance 2. Qualité des soins et gestion des risques Ces améliorations nécessaires seront inscrites dans le projet qualité 2013-2017. 93 94 Etablissement certifié par la Haute Autorité de Santé le 25/02/13 Certification Qualité de la prise en charge (MCO) - Année 2011 Mots clés Version de certification V3/V2011 Date de certification 25/02/2013 Niveau de décision Certification sans réserve avec 2 recommandations et 3 points forts Partage d’informations au cours d’une hospitalisation Afin d’améliorer en continu la qualité de la prise en charge des patients accueillis au CHU-Hôpitaux de Rouen, un suivi annuel d’indicateurs est mis en place afin d’évaluer les progrès accomplis. Voici les résultats pour l’année 2011 de ces indicateurs, chiffres à notre disposition en 2012. Lutte contre les infections nosocomiales - Année 2011 Communication avec le médecin traitant Mesure de la douleur Classe C : ... aux ... Mots clés Classe D ou E : ... Moins bons Intitulés Classe F : Les non répondants 94/100 Indicateur composite des activités de lutte contre les infections nosocomiales (ICALIN.2) 92/100 Indicateur de consommation de produits hydro Alcooliques (ICASHA.2) 117/100 Risque Infectieux par opératoire Indicateur composite de lutte contre les infections du site opératoire (ICALISO) 88/100 Bon usage des antibiotiques Indicateur composite de bon usage des Antibiotiques (ICATB) 95/100 Organisations, Moyens, Action de lutte contre les infections nosocomiales Hygiène des mains Staphylocoque doré Indicateur composite de maitrise de la diffusion des Bactéries Multiresistantes (ICA-BMR) Indice triennal de Staphlococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) •Taux trienneal 2009-2011/1000 journées • Niveau de risque • Effort de l’établissement : Tendance évolutive annuelle de 2006 à 2011 72/100 Délai d’envoi du courrier de fin d’hospitalisation 60/100 Traçabilité de l’évaluation de la douleur 55/100 96/100 Partage d’information dans le cadre d’une anésthésie Tenue du dossier anesthésique 82/100 Hygiène de vie et Infarctus Décision médicale en équipe en cas de cancer Prescription médicamenteuse après un infarctus du myocarde 93/100 Sensibilisation aux règles hygiènodiététiques après un infarctus du myocarde 58/100 Réunion de concertation pluridisciplinaire en cancérologie 83/100 Qualité de la prise en charge (SSR) - Année 2011 Mots clés Partage d’informations au cours d’une hospitalisation Communication avec le médecin traitant Mesure de la douleur Transmissions des Bactéries multiresistance Tenue du dossier patient Dépistage des troubles nutritionnels Résultats de l’établissement Score agrégé activités 2011 Reflet global de la lutte contre les infections nosocomiales Résultats de l’établissement Mesure du poids Médicaments et Infarctus Classe A ou B : Des Meilleurs... Intitulés Intitulés Résultats de l’établissement Tenue du dossier patient 90/100 Délai d’envoi du courrier de fin d’hospitalisation 58/100 Traçabilité de l’évaluation de la douleur 59/100 100/100 Mesure du poids 0.53 Dépistage des troubles nutritionnels 71/100 Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance Données chiffrées : les indicateurs IPAQSS 95 96 La coordination Générale des Soins a élaboré un nouvel organigramme réparti en trois espaces : l’espace ressources humaines, l’espace activités transversales et l’espace parcours patients. Au sein de ce dernier espace, deux collaboratrices, cadres supérieurs de santé, ont été recrutées et travaillent sous l’autorité d’un directeur de soin en charge notamment des aspects qualité, sécurité et gestion des risques. Trois axes majeurs ont été définis : 1• Elaboration d’un programme d’audits : Ainsi, ont été réalisés 3 audits au titre du CBUM, 4 pour le Comité des protocoles, 1 pour l’identitovigilance, 1 pour le CSTH, 1 recueil IPAQSS sur le dossier de soin, 1 en suivi de certification sur la contention physique du patient et une enquête institutionnelle de prévalence des escarres et de la dénutrition en appui de la commission « plaie et cicatrisation ». 2• Certification : > Suivi du chapitre 2 du manuel de certification V. 2010 : prise en charge du patient • Partie 1, droits et place des patients • Partie 5, évaluation des pratiques professionnelles > Important travail de supervision de rapatriement des protocoles de soin de la base documentaire sur le logiciel GEDI, suivi et actualisation des protocoles > Collaboration renforcée avec la blanchisserie, relance d’un groupe de travail institutionnel, suivi d’un plan d’actions d’amélioration > Suivi et participation à des instances sur la problématique de l’hygiène hospitalière et la prévention des infections nosocomiales : enquêtes de prévalence des infections nosocomiales, cellule aspergillose et légionellose, cellule des travaux, révision des arbres décisionnels, visite ARS > Indicateurs d’activités de charge de travail (SIIPS et AAS) : Analyse des tableaux de bord et suivi par pôle des effectifs de référence Bilan de la Coordination et de la gestion des Risques Associés aux Soins (CRAS ) Pour l’équipe de la gestion des risques associés aux soins comme pour beaucoup de professionnels du CHU, l’année 2012 a été largement orientée vers la préparation de la visite de certification : M H Roux • Partie 2, gestion des données du patient • Partie 3, parcours du patient • avancée importante de la cartographie des risques a priori (quasi finalisée dans certains pôles), I Pellier • Partie 4, prises en charge spécifiques F Delaire • participation, avec les équipes de bloc et le CCBO, au développement de l’utilisation de la check-list HAS au bloc opératoire et en endoscopie, par des évaluations de pratiques et la réalisation d’une check-list plus lisible (tout en restant conforme aux recommandations), > Préparation de la Certification octobre 2012 : accompagnement des équipes de soin, documents HAS en collaboration avec la Direction Qualité et la Coordination des Risques Associés aux Soins, communication envers les professionnels > Certification 2012 : accompagnement des experts visiteurs, apport de réponses quotidiennes aux questions des experts 3• Elaboration d’un programme d’audits : L’évaluation des pratiques professionnelles s’appuie sur un certain nombre d’items > Prévention et traitement des escarres : recrutement d’une infirmière de suivi clinique escarre, participation au cahier des charges du marché de location des supports dynamiques, enquête de prévalence sur plus de 2000 patients • participation, avec les équipes médicosoignantes et la Direction des Soins, à la structuration d’une démarche qualité en endoscopie (procédures d’examens et de prise en charge, réflexion sur les profils de poste, cartographie des risques). • et surtout développement du système de signalement des évènements indésirables associés aux soins, avec la formation des équipes à l’utilisation du support de signalement, la mise en place d’une analyse hebdomadaire (conjointe avec la Direction Qualité et la Direction des Soins) des signalements reçus, l’identification des référents à associer en fonction du thème du signalement, et la réalisation d’un premier bilan semestriel, pour le CHU et pour chaque pôle. Les principaux objectifs pour l’année 2013 seront de développer le retour d’information des équipes sur les suites données aux signalements, et de travailler sur les retours d’expérience et les mesures d’amélioration en mettant en place dans l’établissement des Comités de Retour d’Expérience (CREX). Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance Synth�se des actions des deux Cadres Supérieurs de Santé (CSS) qualité direction des soins en 2012 97 Un dynamisme au service de la performance Risques et vigilances 98 La politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins fait partie des attributions principales de la CME. Elle est mise en œuvre grâce au travail des Commissions et des Vigilances thématiques (cf. ci-dessous), et de l’ensemble des professionnels de l’établissement ; le suivi de la mise en œuvre du programme qualité-sécurité des soins est assuré par le Coordonnateur de la Gestion des RisquesCoordonnateur des Vigilances, avec la collaboration de la Direction des Soins et de la Direction Qualité. • CLIN (Comité de Lutte contre les infections nosocomiales) : Pr Gehanno • FHH (Fédération d’Hygiène Hospitalière) : Dr Tavolacci • CLAN (Comité de Liaison Alimentation et Nutrition) : Dr Petit, Dr Capet • CLUD (Comité de Lutte contre la douleur) : Dr Delmon, Dr Pouplin • COMEDIMS (Commission des médicaments et des dispositifs médicaux stériles) : Pr Doucet, Dr Varin • CAI (Commission des Anti-infectieux) : Pr Caron • CSTH (Comité de Sécurité Transfusionnelle et Hémovigilance) : Dr Arrignon, Dr Maréchal • CPBPC (Commission des Protocoles et des Bonnes Pratiques Cliniques) : Dr Girault, Mme Hamel • E PP/DPC (Commission d ’évaluation des pratiques professionnelles et du développement professionnel continu : Pr Watelet • Commission des Gaz á usage médical : Pr Bonmarchand Prise en charge de la douleur • Matériovigilance : Pr Bachy, Dr Haghighat • Pharmacovigilance : Dr Massy • Radioprotection : Dr Gérardin, M. Izambart • Réactovigilance : Pr Bekri, Dr Giverne • Identitovigilance : Dr Maréchal, Mme Thierry, Mme Lacoume • AMP vigilance (Assistance Médicale á la procréation : Dr Rives • Biovigilance : Dr Menguy • Vigilances des essais cliniques : Mme Vaussy Le CHU a été reconnu Centre d’Etude et de Traitement de la Douleur de HauteNormandie Le CHU de Rouen, centre expert régional, apporte son expertise et sa compétence en ce qui concerne les douleurs chroniques rebelles, résistantes aux prises en charge validées par les recommandations des sociétés savantes et de la HAS. Il pilote et structure les réunions de synthèse pluridisciplinaires thématiques. Il assure également une offre de soins en matière de prise en charge des douleurs chroniques rebelles des enfants et des adolescents. De plus, il coordonne les stratégies de prises en charge complexes telles que celles nécessitant la compétence et l’expertise d’un neurochirurgien (stimulation médullaire, névralgies faciales, stimulations corticales), d’un anesthésiste (blocs anesthésiques abdominaux et pelviens, …), d’un rhumatologue ou d’un psychiatre. Il assure une prise en charge multidisciplinaire et multi-professionnelle autour d’un patient douloureux chronique. Un programme SROS a été établi favorisant des liens et une organisation régionale. Unité de traitement de la douleur de l’enfant les chiffres pour 2012 pour le CETD Adulte : Consultations externes médicales Consultation de médecins consultants externes avis interservices 352 (+ 15%) 29 Consultations d’infirmière 170 (+41%) Consultations Psychologues 533 (+7%) 3 150 Avis inter-services 113 Consultations IDE 899 Consultations d’infirmière 790 99 100 Dans le prolongement de l’année 2011, année des patients et de leurs droits, la Direction du Droit du Patient et des Relations avec les Usagers a créé deux nouvelles brochures. La collection « S’informer sur ses droits » s’enrichit d’une nouvelle brochure destinée aux patients et intitulée « la CRUQPC (Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge). La brochure « Annonce d’un dommage lié aux soins » vient, quant à elle, s’ajouter aux supports d’information destinés aux professionnels. Les enqu�tes en 2012 L’établissement a fait le choix de ne pas procéder à l’enquête de satisfaction SAPHORA au regard des difficultés rencontrées pour recueillir le consentement des patients. Néanmoins, deux enquêtes spécifiques ont été réalisées. Une enquête dans les établissements pour personnes âgées. 57 résidents en EHPAD (Boucicaut et Saint Julien) ont complété le questionnaire et 76 résidents en USLD (Boucicaut, Saint Julien et Oissel). Les résultats de l’enquête font apparaître une satisfaction globale pour 79,3 % en EHPAD. On note toutefois que le taux de satisfaction globale en USLD est nettement plus bas 62,9%. En effet, 32,6 % des résidents n’ont pas souhaité s’exprimer sur cette question. Une enqu�te en soins palliatifs Les 32 personnes enquêtées, (patient, famille ou proche du patient) sont toutes globalement satisfaites de la prise en charge au sein de ce service. Par ailleurs, l’annexe 1 du Livret d’Accueil fait l’objet d’une analyse semestrielle. Une restitution en est faite auprès des pôles et des services. Un questionnaire de satisfaction spécifique destiné aux services de Pédiatrie a vu le jour et est traité de la même manière que l’annexe 1. Les résultats de ces enquêtes sont accessibles sur le site Intranet de la Direction du Droit du Patient et des Relations avec les Usagers et sur le site Internet du CHU. Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance Usagers 101 Un dynamisme au service de la performance Les associations 102 Une cinquantaine d’associations contribuent, en complémentarité avec le personnel, � l’accueil et au soutien du patient et de son entourage. Un annuaire des associations est mis � jour chaque année et est � la disposition des équipes soignantes et des patients. > L’Espace des Usagers : lieu d’écoute et d’information L’Espace des Usagers situé au 3e étage du Pavillon Pillore, accueille les patients et leurs proches depuis le 1er trimestre 2012. Les associations intervenant au sein de l’Etablissement y tiennent des permanences durant lesquelles les usagers peuvent échanger et s’informer sur leurs droits, l’hôpital et ses offres de soins ou sur la manière d’aider un proche. Cet espace, également ouvert aux professionnels, leur permet de s’informer sur les actions ciblées des associations, d’y orienter patients et familles en quête d’informations pratiques ou de soutien associatif. La coordination et l’animation sont assurées conjointement par la Direction du Droit du Patient et des Relations avec les Usagers (DDPRU) du CHU et le Collectif Interassociatif sur la Santé de Haute-Normandie (CISS-HN). Dès le début 2013, l’Espace des Usagers accentuera son action avec la création d’un second lieu géographiquement plus proche des services de soins. En effet, les permanences seront désormais organisées à l’Anneau Central. Le planning des permanences est disponible sur le site intranet de la DDPRU. > 14e Journée des Associations Le CHU-Hôpitaux de Rouen a organisé, le jeudi 13 décembre 2012, la 14e Journée des Associations à l’Anneau Central de l’Hôpital Charles Nicolle. Ce temps d’échanges et de rencontres a été l’occasion, cette année encore, de valoriser les activités des 48 associations qui oeuvrent pour le bien-être et le confort des patients, d’évoquer avec elles les différentes thématiques portées et de permettre au plus grand nombre de rencontrer ces partenaires incontournables dans la vie à l’hôpital. Un dynamisme au service de la performance fait marquant 103 Ethique > Groupe d’aide éthique � la décision médicale Un dynamisme au service de la performance 104 2012 est l’année marquée par la création de la délégation au développement durable et son apparition sur l’organigramme : symbole de la prise en compte de cette démarche dans l’établissement. Mais c’est aussi la réalisation du bilan car-bone©. Cette vaste opération a nécessité plusieurs mois de réunions et de collecte des données avant de produire le bilan final qui a été présenté à chacun des groupes de travail puis au CODIR et en instances. Il va générer des actions qui devront être listées, si possible mises en œuvre et évaluées avant le prochain bilan en 2015.Objectif : - 12% d’émission de gaz à effet de serre ! Chacune des directions concernées et chacun des pôles ont été sensibilisés pour adhérer aux actions à mener. 2012 : année également de la certification HAS et de la première cotation du Développement Durable (critère 1b pour le management durable) qui a obtenu la note de A. Mais 2012 est aussi l’année du village de l’énergie, exposition itinérante sur les trois sites principaux, pour expliquer et sensibiliser le personnel aux économies d’énergie et à la compréhension de leur contexte professionnel. Le Plan de Déplacement des Employés a également avancé : de nouveaux abris vélos sécurisés, une opération « carte astuce » de 2 mois au sein du CHU pour faciliter l’abonnement des salariés suite à l’incendie du pont Mathilde, la participation systématique du CHU dans les réunions stratégiques de la CREA –transports, la mise en place de présentoirs des offres de mobilité sur chaque site et l’organisation annuelle de la journée de la mobilité Dans les nouveautés : un compacteur à cartons à l’UCP, la collecte et le recyclage des biberons en verre au PME, des manifestations vertueuses .Côté formations dédiées : ce sont 62 personnes qui ont suivi une des 4 formations proposées. Il faut également souligner de nombreux services qui ont des initiatives vertueuses comme la blanchisserie, en recherche permanente d’économie d’énergie et de réduction de l’impact sur l’environnement, l’UCP et de nombreux services de soins. Le groupe d’aide éthique à la décision médicale est une structure hospitalière consultative d’aide à la réflexion éthique et à la prise de décision dans des situations difficiles, cliniques ou de la vie hospitalière. Il est composé de 12 membres nommés conjointement par le Directeur Général, la Présidente de la CME et le Doyen de la Faculté de Médecine : 5 médecins, 5 professionnels non médecins, 2 représentants des usagers. dont 4 fois pour des situations ne relevant pas de son champ de compétence. Les 6 saisines traitées concernaient des situations de réanimation et de gériatrie. Les questions portaient essentiellement sur des notions d’autonomie, de bienfaisance et d’obstination déraisonnable. Toutes les saisines ont fait l’objet d’une évaluation à distance. Les recommandations du groupe ont dans tous les cas été suivies par les équipes qui ont exprimé leur satisfaction en terme d’aide et de réactivité. En 2012, le groupe a été sollicité 10 fois fait marquant > le 8e colloque éthique organisé par l’espace éthique Le 8e colloque éthique organisé par le CHU au Conseil Régional de Haute Normandie avec d’autres établissements de santé a été consacré à la solidarité dans le champ de la santé. La conférence de Madame MAESTRACCI a souligné ce paradoxe entre un droit évolué en matière d’accès aux soins, et les recours tardifs ou les renoncements aux soins observés. Une séance a été consacrée aux pro- blèmes de santé des personnes en situation précaire comme pour les problèmes de santé mentale ou les patients étrangers, et les réponses tant associatives (Médecins du Monde) qu’institutionnelles (permanence d’accès aux soins de santé). L’autre séance a traité de la solidarité avec les patients du grand âge, tant au domicile qu’avec des dispositifs innovants. En fin de journée, clôturée par Madame JEANDET-MENGUAL, de multiples éclairages exploraient l’avenir de la solidarité dans le champ de la santé. Un dynamisme au service de la performance Afin de répondre aux questions des professionnels de l’établissement, le chu de Rouen a crée un groupe d’aide éthique � la décision médicale le 1er janvier 2011. Développement durable 105 L’équilibre comptable Les charges et les produits d’exploitation Tous budgets confondus, le résultat du CHU s’élève à +1,7 Me, réparti comme suit : 2012 Budgets CRP Charges Produits Evolution 2011-2012 Résultats Charges Produits Résultats 592 815 589 e 593 588 949 e 773 360 e 10 078 483 e • 1,7% 10 835 242 e • 1,9% 756 759 e CRA DNA (a) 247 808 e 245 566 e -2 242 e 18 141 e • 7,9% -495 e • -0,2% -18 636 e CRA ssiad (n) 753 529 e 751 157 e -2 372 e -60 433 e • -7,4% -64 202 e • -7,9% -3 769 e CRA CSAPA (p) 852 629 e 917 871 e 65 242 e -61 252 e • 6,7% 20 170 e • 2,2% 81 422 e CRa usld (b) 16 446 530 e 17 261 430 e 814 900 e -491 656 e • -2,9% 56 328 e • 0,3% 547 983e CRa ehpad (j) 7 952 983 e 7 953 802 e 819 e 130 780 e • 1,7% 110 577 e • 1,4% -20 204 e CRa Ecoles (C) 10 049 860 e 10 069 669 e 19 809 e 130 531 e • 1,3% 280 346 e • 2,9% 149 814 e 629 118 927 e 630 788 443 e 1 669 519 e 9 744 595 e • 1,6% 11 237 964 e • 1,8% 1 669 519 e total S’agissant du compte de résultat principal (CRP), le résultat s’élève à +0,7 Me Charges Écart 2011 2011 2012 Montant Valeur Titre 1 : Charges de personnel 364 441 154 375 345 945 10 904 791 3,0% Titre 2 : Charges à caractère médical 119 692 935 129 076 951 9 384 015 7,8% Titre 3 : Charges à caractère hôtelier et général 40 290 175 41 605 251 1 315 076 3,3% Titre 4 : Charges d’amortissement, de provisions et dépréciations financières et exceptionnelles 58 312 842 46 787 443 -11 525 399 -19,8% 582 737 106 592 815 589 10 078 483 1,7% 2011 2012 Titre 1 : Produits versés par l’Assurance Maladie 468 013 778 Titre 2 : Autres Produitsde l’activité hôspitalière Titre 3 : Autres produits total des charges Produits total des charges résultat comptable 106 Pour la première année, le résultat comptable du CHU est excédentaire, après deux années d’équilibre, conformément aux engagements pris par le CHU dans le contrat de retour à l’équilibre signé avec l’ARS pour la période 2009 - 2012. Écart 2011 Montant Valeur 461 935 476 -6 078 301 -1,3% 45 099 625 48 238 832 3 139 207 7,0% 69 640 304 83 414 640 13 774 336 19,8% 582 753 707 593 588 949 10 835 242 1,9% 16 601 773 360 756 759 L’évolution des dépenses (+1,7% par rapport à 2011) résulte d’une augmentation du poste principal des dépenses que sont les charges de personnel de +2,9% et d’une évolution très dynamique des dépenses médicales (+7,8%), essentiellement sur les produits remboursés en sus, et qui s‘explique par une activité soutenue tout au long de l’année. Les dépenses de Titre 4 (frais financiers, charges exceptionnelles, provisions et amortissements) enregistrent une baisse significative (-19.8%) principalement due à un changement de méthodologie comptable, entreprise dans le cadre des travaux préparatoires à la certification des comptes . Ces dépenses sont cependant compensées par une évolution de + 1,9 % des recettes. Le dynamisme de l’activité d’hospitalisation et externe explique en partie cette hausse et induit une évolution des recettes à l’activité de +3%. Cette évolution s’explique par un effet volume soutenu sur l’activité d’hospitalisation (+3,9 % séjours par rapport à 2011), avec la poursuite du développement de l’ambulatoire (+7,5%). Les dépenses d’investissement s’élèvent à 35,6 M€ soit une hausse de +1,9 M€ par rapport à 2011. Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance 3. L’efficience 107 108 > Les principaux travaux La Commission d’Optimisation des Séjours étudie les situations des patients médicalement sortants de court séjour ou de service de soins de suite dont le projet d’orientation n’a pas abouti. 41 situations ont été étudiées par la COS au cours de l’année 2012 pour des patients hospitalisés en services de soins de suite polyvalents et Neurologie, sur les sites de Bois Guillaume et Saint julien. • 76% sont des patients en attente d’une place en structure. • 22% sont hospitalisés en l’absence de structure adaptée. • 2% uniquement pour un problème administratif. 0 5 10 15 Admissions EHPAD/USLD du CHU Admissions EHPAD hors CHU Décès Retours à domicile Absence de structure Admissions autre structure Hébergement en famille d’accueil En attente admission EHPAD/USLD du CHU En attente admission EHPAD hors CHU En attente autres structures n 2010 n 2011 n 2012 D’importants travaux ont été entrepris en 2012, parmi lesquels : • Livraison des travaux d’humanisation de F. Dévé, pour la descente des lits de Gériatrie aigue de Bois-Guillaume, la réorganisation de la chirurgie ambulatoire et de l’ophtalmologie • Travaux de restructuration des unités d’obstétrique dans le pavillon « Femme, Mère, Enfant » (1/2 étage terminé) • Début des travaux de restructuration et extension des consultations de médecine pédiatrique • Début des travaux d’implantation des cytostatiques dans l’IBC • Etude et consultations des entreprises pour travaux d’implantation de 40 lits de SSR pneumologie au 3° Prévotière prévus en 2013 • Travaux de restructuration de l’Hôpital de Jour de dermatologie • Travaux de création d’un service anesthésie-réanimation (SAR) en réanimation médicale • Travaux de création d’une chambre supplémentaire en réanimation chirurgicale • Travaux de rénovation des circulations de médecine interne à Bois-Guillaume • Début des travaux de rénovation des circulations de néphrologie à Bois-Guillaume • Travaux d’implantation d’une IRM 3T • Réaménagement des consultations de vasculaire • Travaux de création d’une salle d’opération supplémentaire pour l’Ophtalmologie, dans le bloc ORL et extension de la Salle de Surveillance Post-Interventionnelle (SSPI). Un dynamisme au service de la performance Un dynamisme au service de la performance > Commission d’Optimisation des Séjours : Activité 2012 109 le cahier des professionnels Projet Un dynamisme au service de la performance ELAN 110 2012 a été une année cruciale pour ELAN avec le démarrage, dans trois services pilotes, de la Prescription multi-modale Horizon Expert Order (HEO) et du Plan de soins Crossway. Ces services EHPAD-USLD de Boucicaut, Hépato-Gastro-Enterologie et Nutrition et Neurologie ont été suivis par l’implantation en Médecine Interne sur le site de Bois-Guillaume. Au total, le périmètre couvert s’étend à 354 lits. 556 personnels de santé ont été formés. Des travaux en vue de l’intégration de la base médicamenteuse Vidal et le paramétrage réalisé par le CHU visent à améliorer la sécurité des prescriptions. Des formulaires synthétiques (I-Form) ont été développés pour simplifier et harmoniser les pratiques. Un dynamisme au service de la performance 111 Fosie Lahcene, Hervé Leteurtre Au-delà de la qualité technique que l’hôpital doit offrir au patient, la valeur hospitalière première - l'hospitalité - doit être affichée, défendue et intégrée partout où la santé du patient se joue - de l'accueil humain à sa sortie organisée en passant par sa prise en charge technique et humaine et par son hébergement. Afin de garantir cette hospitalité, le CHU s’est fixé l'objectif de développer une approche humaine de la qualité des soins et de promouvoir une culture de l'hospitalité, visant à apporter confort et attention à chaque patient. C'est pourquoi le projet "Hospitalité" initié en 2010 s’articule en plusieurs thèmes pour lesquels des groupes de travail, associant des représentants des usagers, ont été créés, lesquels ont donné lieu en 2011 à un plan d’actions pris en compte dans le programme d’actions de la politique d’amélioration continue de la qualité, de la sécurité des soins et des conditions d’accueil et de prise en charge des usagers 2011-2015. Un accueil soigné et une sortie préparée Pour une approche centrée sur le patient dans le respect de ses droits qui rendrait notre hôpital attractif et "hospitalier", il convient de continuer à améliorer l'accueil des patients et de leur entourage mais aussi la sortie, parfois négligée. Cet objectif est indispensable car l'accueil constitue le premier contact entre les usagers, ou leurs proches et l'hôpital. Il donne, le plus souvent, le ton des relations engagées. L'objectif sera atteint si les professionnels sont régulièrement sensibilisés et formés à l'accueil, dès leur entrée dans l'institution, si le patient peut facilement et vite se 112 repérer dans les lieux de l'hôpital (quels que soit sa langue ou son handicap), s'il peut ne pas se sentir trop en décalage par rapport à ses habitudes de vie (du réveil à la nuit en passant par les repas, les déplacements), et si ses visites et l'accueil des familles sont organisées (livret d'accueil pour une admission en urgence, guide pratique dans plusieurs langues pour chaque service, affichage des horaires de visite, prise d’un repas facilité pour l’accompagnant). Si l'accueil est essentiel pour le patient, sa sortie doit être préparée pour conforter son rétablissement et contribuer à une réadaptation réussie. Le CHU s'est engagé dans cette voie en expérimentant une procédure de sortie au sein d'un pôle clinique. La généralisation de cette démarche à l'ensemble du CHU, quelle que soit la destination d'aval du patient, sera réalisée pour chaque secteur d'activité. L’organisation de la sortie du patient, la transmission des informations nécessaires au patient, à son entourage, à son médecin traitant, sont des éléments importants de la qualité de la prise en charge. Un patient acteur de sa santé Afin de rendre les patients acteurs de leurs soins, il apparaît également important de poursuivre les démarches d’information générale et individuelle des patients. Le patient doit avoir accès à des informations tout au long de son séjour, et l’accès à son dossier médical doit lui être permis dans des délais raisonnables. En effet, informer le patient contribue souvent à le rassurer. Ainsi chaque service doit systématiser la remise de documents d’information à l’entrée (livret d’accueil, guide pratique du service, modalités de nomination de la personne de confiance, formalisation du devenir du patient par un projet de sortie). Par ailleurs, il convient de procéder à la mise à jour régulière des sites intranet et internet et de poursuivre les réunions de coordination interdisciplinaires dans les unités de soins, mais aussi de former les équipes à l’élaboration de projets personnalisés de soins pour chaque patient et résidant. La personne soignée est considérée comme une personne ayant des attentes qu’elle est en droit d’exprimer. Elle a des potentialités que les soignants doivent iden- tifier et utiliser pour l’accompagner dans sa trajectoire de soins. L’échange des observations, la coordination des actes de soins, les consensus d’équipes sont alors des éléments essentiels de l’interdisciplinarité pour entrer dans une dynamique d’évolution de la qualité des soins dans laquelle l’usager est l’acteur principal. La poursuite du développement de l’éducation à la santé qui a pour objectif de renforcer les compétences d’une population à opérer des choix favorables à sa santé permettra de donner des repères éducatifs aux individus. La recherche du consentement éclairé des patients est une condition d’équilibre dans la relation patient / soignants. Aidés par des professionnels de qualité, les patients ont le choix ultime de leur décision - ils sont maîtres de leur vie. Si les pratiques médicales prennent en compte cet aspect de la prise en charge des patients, il reste à systématiser ces pratiques et surtout à en assurer la traçabilité. Sous l’égide de la CME, la direction du droit du patient et des relations avec les usagers est chargée d’effectuer un recensement puis une harmonisation de ces pratiques. Un dynamisme au service de la performance Le projet hospitalité 113 Sujet et non objet de sa prise en charge, le patient doit être respecté et sa dignité et son intimité doivent être préservées. Cet objectif sera atteint grâce à des travaux d’humanisation et d’aménagements de l’environnement du patient (augmenter le nombre de chambres individuelles ou installation de paravents lors des soins dans les chambres à 2 lits). Une réflexion éthique interne se fera dans les prochaines années sur la notion de dignité et les conditions de son respect. Des règles de bonnes pratiques seront élaborées et des formations sur la bientraitance mises en place. Prendre en compte toutes les situations particulières où le patient est encore plus vulnérable Le concept de vulnérabilité est précieux au niveau médical pour distinguer un type particulier de patients nécessitant une approche à la fois globale et spécifique. La prise en charge des personnes âgées doit s’inscrire dans une politique de qualité dont la promotion de la bientraitance est le fil conducteur. Les personnes souffrant d’un handicap doivent continuer de se voir faciliter l’accès à l’hôpital. Les populations spécifiques comme les patients mineurs, le patient majeur placé sous tutelle, le patient souffrant de troubles mentaux hospitalisé sans son consentement, les personnes obèses et le patient détenu doivent faire l’objet d’une prise en charge adaptée à leurs problématiques spécifiques. Enfin, la prise en charge des personnes démunies doit se poursuivre en prenant en compte les problématiques sociales actuelles. Ainsi, il est envisagé d’établir un projet de vie 114 personnalisé pour chaque patient de l’Usld et chaque résidant de l’Ehpad : histoire de vie du résidant, connaissance du résidant (évaluation de la douleur, IMC, présence d’escarres). Un questionnaire de satisfaction pour les résidants et leurs familles sera élaboré et la formation des agents du pôle Ehpad/Usld à la méthode Orion (analyse des événements indésirables) sera poursuivie. Une fiche de liaison entre l’association « Les Papillons Blancs » et les urgences du CHU a d’ores et déjà réalisée pour permettre une meilleure prise en charge de la personne handicapée mentale. L’accès au centre dentaire de Saint-Julien des personnes handicapées est désormais organisé. Il reste à permettre cet accès aux personnes démunies pour lesquelles une machine à laver et un sèchelinge ont été installés au sein de l’UMAS dans un but éducatif et afin de ne plus jeter systématiquement les vêtements donnés aux usagers. La mise à disposition de locaux du CHU pour l’accueil de 10 personnes démunies (femmes - enfants) pendant le plan hivernal complètera ce dispositif. Améliorer les conditions d’annonce d’une maladie grave ou de la survenance d’un événement indésirable Apprendre que l’on a une maladie grave ajoute à la souffrance du patient. Au-delà des dispositifs déjà existants en cancérologie, le CHU organisera une réflexion sur les autres dispositifs nécessaires concernant les maladies graves. Etre «victime» d’un «événement indésirable» provoque l’incompréhension. Tout dommage grave lié aux soins fera l’objet d’un entretien spécifique permettant l’information du patient. C’est l’objet de la réflexion d’un groupe de travail qui s’est réuni en 2012 pour élaborer une procédure institutionnelle, un guide pratique pour les professionnels ainsi qu’une formation adaptée pour aider les médecins et soignants à organiser l’annonce d’un dommage lié aux soins. Ainsi depuis septembre 2012, une sensibilisation sur le sujet est assurée auprès des médecins, lors des RMM et des staffs EPP par les médiateurs médicaux. Par ailleurs, une formation d’une journée assurée par un cabinet de formation est proposée aux cadres soignants et aux médecins depuis la fin de l’année 2012. Ce projet Hospitalité, riche de propositions, est au service de l’ambition de l’établissement d’approcher l’excellence. Il doit être partagé par tous les professionnels de l’Etablissement. Pour cette raison, les projets de pôle reprendront notamment ce programme d’actions en privilégiant les aspects où ils sont les plus concernés. L’efficience L’évolution des métiers au sein du pôle de Biologie Annie Vidal La biologie médicale est confrontée à plu- Un dynamisme au service de la performance Respecter la dignité et l’intimité des patients 115 En outre, la gestion d’une plateforme technologique à vocation pluridisciplinaire nécessite un personnel assumant plus de responsabilités et une gouvernance repensée. sieurs défis liés aux progrès technologiques, à l’essor des disciplines biologiques, à la modification de l’environnement législatif et territorial, aux contraintes économiques et, enfin, à la mise en place des procédures d’accréditation. Ces défis imposent une mobilisation importante et notamment le renforcement de l’optimisation des organisations du travail et de la formation permanente et continue de ceux qui y exercent leurs activités. La composante humaine joue donc un rôle fondamental dans la conduite et la réussite des projets et le pôle s’est engagé dans des voies qui le préparent à affronter cet environnement nouveau. Le projet IBCore en est une illustration. Il s’agit de la mise en place de plateformes analytiques regroupant les activités biologiques de plusieurs disciplines : la biochimie, la pharmacologie, l’hématologie et la microbiologie et partageant un même secteur pré analytique. Ces plateformes facilitent la démarche d’accréditation notamment en terme de traçabilité. Leur technologie et l’ampleur de l’automatisation nécessitent 116 Ainsi, ces changements induisent une politique de ressources humaines fondée sur l’évolution des métiers, la formation et la valorisation des compétences acquises. Le pôle de biologie est particulièrement attaché à la reconnaissance de ces évolutions. Par ailleurs, cette politique s’appuie sur la politique institutionnelle et s’inscrit dans le projet social de l’établissement. Des parcours de professionnalisation ont été mis en place, en collaboration avec la Direction des Ressources Humaines et la Direction des Soins, pour les techniciens de laboratoire dans les domaines de l’analytique et de la qualité ainsi que pour les personnels des secteurs d’accueil des échantillons biologiques. Un nouveau métier, celui d’Assistant Technique de Laboratoire (ATL) a vu le jour et viendra compléter la cartographie des métiers du pôle. Cette évolution s’accompagne d’une revalorisation du grade pour les agents concernés. Des postes d’ingénieurs ont été ou vont être ouverts aux techniciens pour la gestion des plateformes analytiques et pour des missions de qualité. Le pôle de Biologie reste très attaché à la poursuite de l’accompagnement de ces parcours de professionnalisation. De façon générale, l’intégration et la partici- pation des agents du pôle aux thématiques qui les concernent et dans leur périmètre de compétences sont des axes importants dans la politique de management des ressources humaines. En effet, cette participation apporte l’éclairage de terrain nécessaire à une réflexion collective et consensuelle et favorise l’adhésion du personnel non médical aux projets du pôle. Cette implication renforce la notion d’appartenance au pôle de biologie et ainsi forge l’identité du pôle. Cette dynamique instaurée dans le cadre de la mise en place de l’IBCore est à développer dans les futurs projets du pôle. > Protocole coopération échographie La reconnaissance officielle du protocole de coopération entre professionnels pour la réalisation d’échographies Nicole Baray Les Manipulateurs en Electroradiologie Médicale (MER) du CHU ont été historiquement impliqués dans l’activité d’échographie. Ayant participé à l’expérimentation très positive de la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2006, le pôle imagerie a déposé un protocole de coopération professionnelle concernant la réalisation d’échographies par les MER validée par les médecins radiologues. Ainsi, en 2011, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Haute-Normandie a publié un arrêté concernant la mise en œuvre de ce protocole pour les actes suivants : • Echo-doppler artériel et veineux des membres inférieurs • Echo-Doppler artériel des troncs supraaortiques • Echographie abdominale pour bilan d’extension ou surveillance d’une pathologie connue • Echographie de thyroïde. Les objectifs de ce protocole sont l’optimisation des organisations et du temps médical, dans un contexte de tension démographique, en garantissant une offre de soins de qualité. L’implication des professionnels tant médicaux que MER dans la mise en œuvre de ce protocole de coopération montre l’importance accordée à cette nouvelle répartition des rôles de chacun dans l’activité échographique et Doppler. La réalisation technique est confiée aux MER expérimentés, l’interprétation des résultats relevant uniquement de la compétence médicale. Cette prise en charge globale et pluridisciplinaire repose sur une conception du travail en équipe axée sur le partenariat et non sur la juxtaposition de compétences. Le patient est informé de ce protocole de prise en charge et reste libre d’accepter ou de refuser. Des indicateurs de qualité et de sécurité définis dans le protocole permettront de rendre compte des gains attendus tant pour les patients que pour les professionnels. Un bilan annuel a été transmis à l’ARS et HAS en septembre 2012, une enquête de satisfaction des patients et des professionnels. Le Diplôme Inter-Universitaire d’Echographie, désormais accessible aux manipulateurs d’imagerie, permettra de valider les connaissances et compétences professionnelles. L’autorisation d’un autre protocole, concernant la réalisation d’un nombre plus large d’examens échographiques, en région Lorraine permet encore d’envisager de nouvelles perspectives. Un dynamisme au service de la performance un accompagnement important en formation, et une indispensable adaptation des hommes et des femmes à l’évolution de leur métier. Le besoin de compétences dans le domaine de l’informatique et dans celui de la qualité s’est considérablement accru. 117 III La Gouvernance > Composition des instances : Organigramme direction - 1er décembre 2012 118 La Gouvernance La Gouvernance Annie SOUDAN 119 > Composition des instances : Composition du Conseil de Surveillance du CHU-Hôpitaux de Rouen Madame Emmanuèle JEANDET-MENGUAL, préside le Conseil de Surveillance. Monsieur Nicolas PLANTROU, représentant les usagers désignés par le Préfet de Région, en est le Vice-président. Composition du Conseil de Surveillance du CHU-Hôpitaux de Rouen En qualité de personnalités qualifiées Monsieur Cafer OZKUL, Président de l’Université de Rouen et Monsieur le Professeur Louis-Michel WOLF, personnalités qualifiées, désignés par le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé ; Monsieur le Docteur Jean-Luc MAUPAS, personnalité qualifiée, désigné par le Préfet de Région ; Monsieur Nicolas PLANTROU et Madame Chantal LECOEUR, représentant les usagers, désignés par le Préfet de Région. 15 membres ayant voix délibérative, désignés ci-dessous : La Gouvernance En qualité de représentants des collectivités territoriales du ressort del’établissement public de santé 120 Madame Christine ARGELES, Adjointe au Maire, représentant le maire de Rouen, Monsieur Yvon ROBERT ; Madame Anne-Marie DEL SOLE, représentant la Communauté de l’Agglomération RouenElbeuf-Austreberthe (CREA) ; Monsieur Eric DE FALCO, représentant le Conseil Général du département de Seine-Maritime ; Monsieur Jean Louis DESTANS, président du Conseil Général du département de l’Eure ; Madame Emmanu�le JEANDET-MENGUAL, représentant le Conseil Régional de HauteNormandie. En qualité de représentants du personnel médical et non médical Madame Dominique WOINET, représentant la commission de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques ; Monsieur le Professeur Hervé LEVESQUE et Monsieur le Docteur Yannick ONNIENT, représentant la commission médicale d’établissement ; Madame Céline BLONDIAUX et Madame Brigitte BOIVIN, représentants désignés par les organisations syndicales. Monsieur Claude D’HARCOURT, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé de HauteNormandie ; Madame Danièle DEHESDIN, Vice-présidente du Directoire ; Monsieur Jean-Luc NICOLLET, Directeur de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie RouenElbeuf-Dieppe-Seine-Maritime ; Monsieur le Professeur Pierre FREGER, Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie du Madrillet ; Monsieur Jean Louis DUVANEL, représentant des familles de personnes accueillies dans les unités de soins de longue durée. Participe également aux séances du Conseil de Surveillance : Monsieur Bernard DAUMUR, Directeur Général du CHU-Hôpitaux de Rouen, chargé d’exécuter ses délibérations. La Gouvernance Participent également aux séances du Conseil de Surveillance, avec voix consultative : 121 Composition La Gouvernance 122 Praticiens hospitaliers Vice-Président : Dr Erick CLAVIER Médecine Titulaires – Thierry Blanc*, Raouf Boujedaini*, Corinne Capet, Yannick Onnient* Chirurgie – Gynécologie Obstétrique Titulaires – François Bouchart*, Alain Diguet, Frédéric Elbaz Anesthésie Réanimation Titulaires – Eric Danielou, Véronique Van Straaten Imagerie Médicale 1 poste vacant Biologie Titulaire – Sophie Boyer Chefs de Pôles Membres de droit DIRECTOIRE NOM Président : Pr Danièle DEHESDIN TITRE M. Bernard DAUMUR Directeur Général, Président du Directoire Mme le Pr Danièle DEHESDIN Présidente de la Commission Médicale d’Etablissement, première Vice-présidente chargée des affaires médicales M. le Pr Pierre FREGER Vice-président Doyen M. le Pr Thierry FREBOURG Vice-président Recherche M. Jacques MEYOHAS Directeur Général Adjoint M. Franck ESTEVE Président de la Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-techniques M. le Dr Erick CLAVIER Membre nommé appartenant aux professions médicales M. le Pr Bertrand DUREUIL Membre nommé appartenant aux professions médicales M. le Pr Eric LEREBOURS Membre nommé appartenant aux professions médicales Mme Nathalie MARCZAK Secrétaire Générale, Secrétaire du Directoire Mme Julie CADENNES Directeur des Affaires Médicales, Secrétaire du Directoire Erick Clavier* Bernard Dieu Bertrand Dureuil* Pascal Joly Eric Lerebours Hervé Lévesque* Loïc Marpeau* Jean-François Muir François Proust Jean-Christophe Sabourin* Myriam Touflet PH responsables de structure interne Site de Charles-Nicolle Titulaire – Bernard Lenormand Site de Bois-Guillaume Titulaire – Alain Daragon Site de Saint-Julien Titulaire – Nadir Kadri* Sites de Oissel et Boucicaut Titulaire – Karine Kadri Personnels enseignants et hospitaliers Médecine Titulaires – Luc-Marie Joly, Christophe Marguet, Pierre Michel*, Eric Vérin Chirurgie – Gynécologique Obstétrique Titulaires – Danièle Dehesdin*, Francis Michot, Didier Plissonnier*, 1 poste vacant Gynécologie Anesthésie Réanimation Titulaire – Vincent Compère Imagerie Médicale Titulaire – Jean-Nicolas Dacher Biologie – Poste vacant Personnels temporaires ou non titulaires, contractuels et praticiens attachés PHC Titulaire – poste vacant CCA – AHU – PHU – Assistants des Hôpitaux Titulaire – Alexa Green – 1 poste vacant Praticiens attachés Titulaire – Jean-François Guillard Internes •1 représentant des Internes en médecine générale •1 représentant des Internes en spécialités médicales •1 représentant des Internes en spécialités chirurgicales •1 représentant des Internes en pharmacie PH en Odontologie et Sages Femmes PH en Odontologie Titulaire – Hervé Moizan Sages-Femmes Titulaire – Catherine Obin La Gouvernance Commission Médicale d’Etablissement 123 Comité technique d’établissement Composition C.F.D.T. 4 sièges C.F.T.C. 3 sièges TITULAIRES SUPPLEANTS Collège A 1 siège Madame Céline BLONDIAUX Madame Béatrice MENARD Collège B 1 siège Monsieur Jérôme HARMOY Madame Colette MALIVOIR Collège C 2 sièges Monsieur Philippe DUVAL Madame Nathalie ALCINELLA Madame Marie-Claire MORISSE Madame Mélusine JOFFET Collège A 1 siège Madame Delphine GIRAUD Monsieur Alain DUGAST Collège B 1 siège Madame Véronique NEYRIEUX Madame Fabienne PETIT > CHSCT Central du CHU-Hôpitaux de Rouen Président • M. Bernard Daumur, Directeur Général ou son représentant, • Annie SOUDAN, Directrice, du CHU-Hôpital Charles Nicolle CFDT Titulaires : M. Peter BAUDIN, Mme Colette MALIVOIR Suppléants : M. Philippe DUVAL, M. Serge LAFOSSE F.O. 5 sièges S.M.P.S 1 siège SUD 2 sièges 124 Monsieur Christophe DUVAL Monsieur Philippe FOUET Collège C 3 sièges Madame Evelyne BOURGEOIS Monsieur Stéphane VILLY Madame Patricia TOURRET Monsieur Denis LACAILLE Madame Géraldine LAMPERIER Madame Annick BANCE Collège A 1 siège Madame Josette TESSON Madame Isabelle LELIEVRE Collège B 1 siège Monsieur Josian LEGENDRE Monsieur Guy BOQUIER Collège C 3 sièges Madame Brigitte BOIVIN Monsieur Philippe VASSELIN Monsieur Michel LECLERC Madame Céline LOCHET Madame Tiphaine ONNO Monsieur Marc DEGREMONT Collège A 1 siège Madame Odile DUPRAY Madame Marie-Hélène ROUX Collège B 1 siège Madame Christelle TORRE Monsieur Antoine JARDEL Collège C 1 siège Monsieur Philippe HAVEL Madame Noura BONNIER CFTC Titulaire : M. Michel CHEVALLIER Suppléante : Mme Sylvie AGLAVE CGT Titulaires : Mme Hélène ROUSSEAU, Mme Patricia TOURRET Suppléants : M. Denis LACAILLE, Mme Géraldine LAMPERIER FO Titulaires : M. Patrice DAMOUR, Mme Josette TESSON Suppléantes : Mme Céline LOCHET, Mme Catherine OBIN SUD Titulaires : M. Olivier MOURET, Secrétaire, Mme Christelle TORRE Suppléants : Mme Marie-Christine FOLLIN, M. Philippe HAVEL La Gouvernance La Gouvernance C.G.T. 3 sièges Collège C 1 siège 125 > CHSCT Hôpital Charles Nicolle > CHSCT Hôpital de Bois-Guillaume Président Présidente • Alain-Michel ROZIER, Directeur du CHU-Hôpital Charles Nicolle • Véronique GAILLARD, Directeur du CHU-Hôpital de Bois-Guillaume CFDT Titulaires : M. Peter BAUDIN / Mme Colette MALIVOIR, secrétaire suppléante CFDT Titulaires : M. Philippe DUVAL Titulaire, secrétaire du CHSCT, M. Philippe GUERBETTE Suppléants : M. Peter BAUDIN, Mme Isabelle LEBRUN Suppléantes : Mme Nathalie ALCINELLA / Mme Céline BLONDIAUX CFTC Titulaire : M. Christophe DUVAL Suppléant : M. Pascal MULOT La Gouvernance Suppléante : Mme Amélie SAVREUX 126 CGT Titulaires : Mme Patricia TOURRET, Secrétaire / Mme Sylvie AUBREMAIRE Suppléants : Mme Géraldine LAMPERIER, M. François HIS FO Titulaire : M. Patrice DAMOUR Suppléante : Mme Agnès BOHU FO Titulaires : M. Josian LEGENDRE / M. Nicolas MANGIN Suppléants : M. Philippe VASSELIN / M. Michel LECLERC CGT Titulaire : Mme Annick BANCE Suppléante : Mme Corinne LACAILLE SUD Titulaires : M. Ludovic CASTEL / Mme Noura BONNIER Suppléants : Mme Brigitte GROSSET / M. Guy PORET SUD Titulaire : Mme Sylvie BREDEMUS Suppléant : M. Laurent DODELIN La Gouvernance CFTC Titulaire : M. Pascal MULOT 127 > CHSCT Hôpital Saint-Julien > CHSCT Hôpital de Oissel et Maison de retraite de Boucicaut Présidente Présidente • Camille ABOKI, Directrice du CHU-Hôpital Saint-Julien • Françoise DOTTIN, Directrice du CHU-Hôpital de Oissel et de la Maison de retraite de Boucicaut CFDT Titulaires : Mme Céline BLONDIAUX, M. Frédéric LOUIS Suppléantes : Mme Patricia VAISSET, Mme Nathalie ALCINELLA CFDT Titulaire : Mme Céline BLONDIAUX Suppléant : M. Frédéric LOUIS CFTC Titulaire : M. Michel CHEVALLIER Suppléante : Mme Brigitte DOUCHE CFTC Titulaire : M. Michel CHEVALLIER Suppléante : Mme Brigitte DOUCHE CGT FO Titulaire : M. Dominique CAUPAIN, Secrétaire Suppléant : M. Stéphane IC CGT Titulaire : Mme Hélène ROUSSEAU, remplacée par Mme Valérie FOISSEY Suppléante : Mme Corinne LACAILLE Titulaire : Mme Agnès BOHU Suppléante : Mme Josette TESSON FO Titulaire : Mme Brigitte BOIVIN Suppléante : Mme Agnès BOHU SUD SANTE Titulaire : Mme Bénédicte RENAULT Suppléant : M. Thierry ALLARD 128 SUD SANTE Titulaire : M. Olivier MOURET Suppléante : Mme Sophie BAPEAUME 129 > CHSCT Unité Centrale de Production > CHSCT Blanchisserie Président Président • M. Christophe SOULA, Directeur des Services Economiques, Logistiques • M. Christophe SOULA, Directeur des Services Economiques, Logistiques CFDT Titulaire - M. Philippe GUERBETTE, secrétaire Adjoint du CHSCT CFDT Titulaire - M. Philippe GUERBETTE, secrétaire du CHSCT Suppléant - M. Bruno ZAMMIT Suppléant - M. Claude VAUDRY 130 CGT Titulaire – M. Dominique CARPENTIER, secrétaire du CHSCT Suppléant - M. Régis DUBOIS CGT Titulaire - M. Denis LACAILLE, secrétaire adjoint du CHSCT Suppléant - Mme Géraldine LAMPERIER FO Titulaire - M. Josian LEGENDRE Suppléant - M. Michel LECLERC FO Titulaire - Mme Céline LOCHET Suppléant - M. Patrice DAMOUR 131 Commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques LISTE DES MEMBRES DE LA CSIRMT DU 20 NOVEMBRE 2012 Coll�ge des Cadres de Santé Filière de Rééducation Membre Titulaire ROTTIER Isabelle Coll�ge des Cadres de Santé Filière Infirmière : Membres Titulaires SERVICE Cadre de Santé Membre Suppléant SERVICE DELABARRE Marie-Françoise Cadre Supérieur de Santé Direction des Soins HCN WOINET Dominique Cadre Supérieur de Santé Pôle Viscéral LE BRUN Isabelle Cadre Supérieur de Santé Hémodialyse BG REBOURS Marie-Pierre Cadre Supérieur de Santé Clinique Chirurgicale Infantile HCN VIGREUX Marie-Françoise Cadre Supérieur de Santé Gériatrie St Julien BELBEIDA Jamila Cadre Supérieur de Santé Service de Nuit HCN DELACOUR Mélanie FF Cadre Supérieur de Santé Dpt Médecine Interne BG HAMEL Dominique Cadre Supérieur de Pôle Pôle OARC MENGUY Béatrix Cadre de Santé SI de Cardiologie HCN SALLEMBIEN Marie-Laure Diététique UCP - BG SERVICE Cadre de Santé Service Rééducation HCN Coll�ge des Cadres de Santé Filière Médico-Technique Membre Titulaire SANSON Valérie SERVICE Cadre de Santé Membre Suppléant Département d’Imagerie Médicale HCN SERVICE AUCUN Coll�ge des Personnels Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques Personnels infirmiers : Membres Titulaires SERVICE 132 Coll�ge des Cadres de Santé LECOMPTE John Infirmier Hémodialyse BG Filière Infirmière : Membres Suppléants DEMONCHY Cédric Infirmier Réanimation Médicale SERVICE DELANOS Dorothée Infirmière SSR OISSEL BUHOT Sandrine Infirmière EHPAD RDC ST JULIEN BOISSEL-LIEURY Lydie Infirmière Hémodialyse BG FAUCON Sébastien Infirmier IFSI LEJEUNE Anne-Charlotte Infirmière SAU VASSELIN Véronique IBODE Bloc ORL ADULTE RICHARD Virginie Infirmière LS Fleury RDC ST JULIEN POINET Sylvie Infirmière Addictologie BG JACQUEMIN Elisabeth Cadre de Santé UPATOU ST JULIEN LOZACHMEUR Valérie Cadre de Santé IFSI ERFPS DIALLO Sophie CSS SSR 1ER ETAGE BG PATIN Laure Cadre de Santé IFSI ERFPS NEVEU Patricia Cadre Supérieur de Santé et de pôle Pôle FME LESOUEF Valérie CSS Pôle RAS-Réanimations 133 Personnels Médico-Techniques Coll�ge des Personnels Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques Membres Titulaire Personnels infirmiers : Membres Suppléants SERVICE LAIR Elisabeth Infirmière EHPAD Béthel BOUCICAUT PICARD Marie-Virginie Infirmière Réa. Neurochirurgie MAYEUR Sylvie Infirmière Médecine interne 1 BG BOISSAUD Françoise Infirmière MIT HCN CANU Valérie Puéricultrice Chirurgie infantile C3 OUEST BLANDIN Marie Infirmière Accueil téléphonique Urgences Adultes HCN BELVER Franck Infirmier Chirurgie infantile C2 EST GOUPIL Brigitte Infirmière Orthopédie et Traumatologie SERVICE ROUSSELIERE Claire Manipulateur Radiologie Département d'Imagerie Médicale CHALIN Marie-Christine Manipulateur Radiologie Imagerie Médicale Doppler SACUTO Roxane Manipulateur Radiologie Imagerie Médicale Scanner Membres Titulaire SERVICE FRANCISCO Véronique Technicienne de Laboratoire Hématologie LEMARCHAND Frédérique Technicienne de Laboratoire Physiologie digestive et urinaire et respiratoire CALTOT Jean-Charles Prépateur en pharmacie Pharmacie prépa cytost, Coll�ge des Aides-Soignantes Aides-Soignantes : Membres Titulaire Coll�ge des Personnels Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques BOIVIN Brigitte AS Permanence syndicale VASSELIN Philippe AS Permanence syndicale KINESITHERAPIE HCN BACHELET Murielle AS Réanimation Médicale SERVICE DUVAL Véronique AS Urgences Personnels de Rééducation : Membre Titulaire DENIS Christiane SERVICE MK Membre Suppléant GRUNENWALD Christine 134 Ergothérapeute SERVICE NEUROLOGIE BG Membres Suppléants SERVICE FOSSE Violette AS SICS BARTHELEMY Véronique AS SI CARDIOLOGIE KOSOWSKI Alain AS MIT CHASLE Françoise AS SI CARDIOLOGIE 135 Elèves Aides-Soignant(e)s Membre Titulaire Groupe des ASH GALIEGUE Bruno Agents des Services Hospitaliers Membres Titulaire SERVICE QUENEL Christelle ASHQ RADIO-PEDIATRIE FERRIER Annie AHSQ DEPARTEMENT DE MEDECINE INTERNE BG Membres Suppléants Elève Membre Suppléant Ecole AS SERVICE HUET Patricia Elève Ecole AS INVITES SERVICE SERVICE BERGEOT François Cadre de santé Invité permanent Néonatalogie et réanimation pédiatrique BERANGER Emilie Cadre de santé Invitée permanent Chirurgie pédiatrique Orthopédie 2e étage FENELON Sylvie DS IFMK Groupe des Etudiants TERSIN Gilbert DS IFCS Etudiants IFSI BRUNEAU Marie-Thérèse DS Ecoles AS/AP et Puéricultrices CALTERO Christine DS Ecoles IADE IBODE et IFSI DAUMUR Bernard Représentant du Directoire DG DIEULOIS Corinne IDE Enseignante ECOLE D'AIDE-SOIGNANT SERVICE HOUALET Céline Membre qualifié Invité permanent UPR du pôle RAS IFSI CARPENTIER Marie-Claude Membre qualifié Invité permanent UCP Service diététique BG Dr ELBAZ Frédéric Représentant de la CME membre titulaire Dr CLAVIER Erick Représentant de la CME membre suppléant SERVICE M SCHAPMAN Philippe Représentant des usagers à la CRUQPC membre titulaire IFMK Mme LECOEUR Chantal Représentant des usagers à la CRUQPC membre suppléant RUBE Laurence ASHQ REA-PEDIATRIE BERTON Corinne AHSQ REANIMATION ADULTE Membre Titulaire LEMESLE Jean-Baptiste SERVICE Etudiant 3e année Membre Suppléant RENAUX Lucie Etudiant 3e année IFSI Etudiants MK Membre Titulaire GANDAR Hélène Etudiant Membre Suppléant HAMON Hugo 136 SERVICE SERVICE Etudiant IFMK DIRECTION DES SOINS Franck ESTEVE DSCG Président de la CSIRMT DS Françoise DELAIRE DS DS Catherine HARDY DS DS 137 COMPOSITION DES PôLES Les pôles en action(s) PôLES 138 COMPOSITION BIOLOGIE • Microbiologie • Anatomie Pathologique • Biochimie Médicale • Hématologie • Génétique • Histologie, Cytogénétique Biologie de la Reproduction • Immuno-Pathologie Clinique et Expérimentale • Pharmacologie • Physiologie Digestive, Urinaire, Respiratoire et Sportive • Neurophysiologie Femme mere enfant • Pédiatrie Médicale • Hémato-Oncologie Pédiatrique • Pédiatrie Médicale • Clinique Chirurgicale et Infantile • Clinique Gynécologique et obstétrique IMAGERIE MEDICALE • Imagerie médicale Charles • Imagerie médicale BoisGuillaume • Imagerie pédiatrique et foetale • Imagerie Saint Julien Médecine • Epidémiologie et Santé Publique • Médecine Interne • Addictologie • Médecine Interne Gériatrique HCN • Médecine interne gériatrie aigue et thérapeutique • Nutrition • Soins Palliatifs • Centre de Traitement de la douleur • Maladies infectieuses et tropicales • Accueil et urgences • Soins de Suite et de Réadaptation • Gériatrie Oissel • Policlinique Saint Julien • Médecine du Travail Pathologies Professionnelles CADRES SUPERIEURS DE SANTE CADRES ADMINISTRATIFS DIRECTEURS REFERENTS Annie VIDAL Denis RENAUD Christiane MONSCOURT Patricia NEVEU Jérôme PAIRE Christiane MONSCOURT Dr Erick CLAVIER Nicole BARAY Fatima TEIXEIRA Lydie CORNIBE Pr Hervé LEVESQUE Véronique SERRA Nathalie BREANT Annie SOUDAN CHEFS DE PôLE Pr Jean-Christophe SABOURIN Depuis janvier 2012 en remplacement du Pr François TRON Pr Loïc MARPEAU Depuis septembre 2012 en remplacement du Pr Bruno BACHY 139 suite OSTEO-ARTICULAIRE ET REVETEMENT CUTANE • Bloc urgence • Rhumatologie • Clinique dermatologique • Chirurgie orthopédique et • traumatologique • Chirurgie plastique et de la main Les pôles en action(s) pharmacie 140 REANIMATIONS ANESTHESIE SAMU TETE ET COU THORAX VAISSEAUX • Anesthésie-Réanimation Chirurgicale-SAMU 76 A • S.A.M.U. / S.M.U.R. • Réanimation Médicale • Anesthésie Réanimation Chirurgicale • Chirurgie ambulatoire Pr Pascal JOLY Dominique HAMEL Pierre-Yves BRAND Olivier DELAHAIS Bernard DIEU Jean-Marc QUEINNEC Emmanuelle DENEUX Lydie CORNIBE Pr Bertrand DUREUIL Odile DUPRAY Magalie DUVAL Olivier DELAHAIS • Odontologie • Neurologie • Chirurgie Maxillo-Faciale Stomatologie • Ophtalmologie • O.R.L. Chirurgie Cervico-Faciale • O.R.L. Pédiatrique et Audiophonologie • Neurochirurgie Depuis septembre 2012 en remplacement du Pr Bruno MIHOUT Colette MAUGER Sandrine GRAIGNONCOMBARIEU Christiane MONSCOURT • Cardiologie • Clinique Pneumologique HCN • Pneumologie S.I. Respiratoires • Chirurgie vasculaire • Chirurgie Générale Thoracique • Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire Pr Jean-François MUIR Véronique MARTINAUX Elisabeth VERREMAN Lydie CORNIBE Depuis juillet 2012 en remplacement du Dr Yves MOYNOT Carole LE HIRESS Sylvie COMMARE Françoise DOTTIN Pr Eric LEREBOURS Dominique WOINET Hélène BINECHER Olivier DELAHAIS Pr François PROUST Dr Myriam TOUFLET USLD-EHPAD VISCERAL • Endocrinologie Diabète Mal. Métaboliques • Hépato-Gastro-Entérologie et Nutrition • Néphrologie et Hémodialyse • Urologie • Chirurgie digestive 141 Les pôles en action(s) le POLE BIOLOGIE 142 > Le pôle de Biologie fédère des services dont l’expertise et la compétence sont quotidiennement au service des patients du CHU. Plusieurs actions remarquables ont marqué la vie du pôle pour l’année 2012 : L’accréditation COFRAC Tout d’abord, le pôle est véritablement entré dans sa démarche d’accréditation COFRAC selon la norme ISO EN 15189. Un premier dossier a été déposé pour l’accréditation de huit examens de biochimie, hématologie et pharmacologie puis une visite des experts du COFRAC est prévue en mars 2013. L’unité transversale de pôle IBCore L’unité transversale de pôle IBCore s’est totalement déployée en 2012 : celle-ci prend en charge environ 70% de l’activité du quotidien de la Biochimie, de l’Hématologie et de la Pharmacologie. Soutenue par une technologie de pointe, cette unité de production a su trouver ses marques et surmonter les difficultés liées à son déploiement et démontre au quotidien la possibilité de travailler dans un esprit de mutualisation. Son fonctionnement est également facilité par l’accueil centralisé réalisé par le secteur de pré-analytique et par la mise en place de nouvelles fiches de prescription d’analyses de biologie médicale. Grâce à des actions d’informations vis-à-vis des pôles, une réduction du nombre de tubes sanguins prélevés a été obtenue : ceci marque la première étape du travail sur la pertinence des prescriptions qui a été entreprise avec les pôles cliniques. Celle-ci sera garante d’une meilleure prise en charge des patients du CHU. Enfin, l’innovation technologique et diagnostique pour le bénéfice des patients a continué à être au cœur du développement du pôle : (i) le service de Génétique Moléculaire a intégré le séquençage de nouvelle génération (NGS) dans sa routine diagnostique permettant ainsi d’augmenter le nombre des patients analysés chaque année, de réduire le délai des rendus de résultats et d’analyser simultanément plusieurs gènes impliqués dans la pathologie.(ii) Le service d’Immunopathologie Clinique et Expérimentale a poursuivi le développement de son programme de thérapie cellulaire en particulier par le recrutement, selon le rythme d’inclusion prévu, de 16 patients sur 24 dans le PHRC « MIAS - Etude de l’efficacité et de la sécurité d’injections intra-shpinctériennes de myoblastes autologues chez des patient(e)s atteints d’incontinence anale sévère par insuffisance sphinctérienne». 143 Les pôles en action(s) le POLE FEMME MERE ENFANT 144 > Octobre 2012 : lancement réussi du logiciel URQUAL aux urgences pédiatriques, et mise en place des infirmières d’accueil et d’orientation aux urgences. > Novembre 2012 : l’ARS donne l’autorisation de pratiquer une activité de psychiatrie infanto juvénile hors T2A, pour les adolescents au sein du service de pédiatrie sous réserve de la mise en place du projet médical et de la constitution d’un GCS entre le CHU de Rouen et le CH du Rouvray ce qui sera réalisé en juillet 2013. > Qualification de 12 lits de surveillance continue en pédiatrie médicale qui ouvriront en février 2013. > Restructuration du service de pédiatrie néonatale avec fermeture de 6 lits et regroupement des lits de soins intensifs, ce qui permettra de libérer un espace pour l’installation en 2013 du CAMSP régional: le centre d’action médico sociale précoce. Le pôle Femme, Mère, Enfant, poursuit en 2012, sa politique de travaux liés à la mise en place de ses projets médicaux : • Construction de l’extension des locaux de consultations pédiatriques pour répondre à l’augmentation des consultations et favoriser le développement de l’éducation thérapeutique. • réorganisation de la néo natalogie. • poursuite de l’humanisation de la 1ère partie de la maternité avec aménagement de chambres individuelles. Coup de neuf à la maternité : Suite à la conférence du pôle du 11 février 2011, la Direction générale a entériné le projet de rénovation des premier et deuxième étages du pavillon mère-enfant. Pour des raisons techniques, le pôle, avec la Direction des travaux, a décidé de commencer par la réfection de la maternité. L’une des 2 unités d’obstétrique (26 lits) entièrement refaite a permis, à compter de décembre 2012 de mieux répondre aux besoins des patientes et des personnels : multiplication des chambres individuelles, installation d’une douche par chambre, réfection de tous les sols et murs pour un accueil chaleureux et personnalisé, améliorations thermique et phonique, mise en place de décoration et développement ergonomique pour le bienêtre et la sécurité… En 2013, ce sera le tour de la seconde unité de maternité puis, la gynécologie, fera également l’objet d’un plan de rénovation. 145 Les pôles en action(s) le POLE IMAGERIE MEDICALE 146 Le deuxième semestre 2012 a été marqué par trois évènements pour le pôle imagerie impactant également l’établissement > la mise en œuvre d’une garde séniorisée sur place > l’ouverture du scanner Saint-Julien > l’ouverture de l’IRM 3T. Un scanner LA GARDE SENIORISEE EN IMAGERIE MEDICALE Dans le cadre des urgences, l’imagerie fonctionnait jusqu’à présent avec un interne de garde et trois astreintes de senior : une pour l’imagerie pédiatrique, les deux autres pour l’imagerie interventionnelle et la radiologie générale adulte. L’activité n’a cessé d’augmenter ces dernières années, notamment en scannographie : avec un nombre d’examens pouvant atteindre la centaine les week-ends. Cette situation a conduit le CHU à mettre en place une garde de senior accompagnée de deux internes, l’un en garde complète, l’autre en demi-garde, les astreintes spécialisées de radio-pédiatrie et d’imagerie interventionnelle ne changeant pas. Cette nouvelle organisation a permis une amélioration significative de la fluidité de la réponse aux différentes demandes d’imagerie, avec en parallèle une optimisation de la prise en charge de la permanence et de la continuité des soins. à Saint-Julien Un scanner a ouvert le 17 septembre 2012 dans le service d’imagerie médicale de l’hôpital de Saint Julien. Il vient compléter la radiographie standard et l’échographie déjà en place sur le site. La demande d’autorisation s’est faite en conformité avec les préconisations du schéma régional d’organisation sanitaire (SROS) imagerie publiées en 2009. Cette installation s’inscrit dans le cadre du groupement d’intérêt économique (GIE) imagerie médicale rive sud Saint Julien. Cette coopération vise la mise en commun de moyens matériels et facilite le fonctionnement d’équipements lourds au bénéfice des patients de la rive sud de Rouen. De plus, elle participe à la politique de développement des activités du site. Le secteur public assure des vacations spécialisées : neuro-imagerie et thoraco-abdominale sur deux vacations. La gestion des rendez vous se fait de manière distincte selon le secteur public et le secteur privé dans le respect du libre choix du patient. Les urgences du site de St Julien sont gérées par le radiologue présent durant les vacations ouvertes et par l’interne de radiologie des urgences en dehors de ces vacations. La «pyélo-IRM» Le diagnostic de pyélonéphrite est parfois difficile à porter chez les enfants. Les infections urinaires fébriles ne sont pas toujours d’authentiques pyélonéphrites, et l’échographie détecte les foyers de néphrite dans seulement 50% des cas. L’équipe de radiopédiatrie a montré sur une cohorte de 39 enfants que les séquences de diffusion en IRM apportent autant d’informations que les séquences avec injection de produit de contraste. L’injection de produit de contraste, qui comporte des risques d’effets secondaires et qui coûte environ 70 euros, n’est donc plus nécessaire, tout comme la voie d’abord, dont la pose est souvent mal vécue par les enfants et leurs parents. L’examen est donc mieux accepté, et dure seulement une vingtaine de minutes avec des séquences morphologiques (T2) et des séquences de diffusion. A l’issue de l’IRM, une antibiothérapie et une hospitalisation peuvent être décidées. En cas de négativité de l’examen, la cystographie rétrograde, ne sera pas effectuée au décours. Ce travail vient d’être accepté dans la revue European Radiology et a été primé au Congrès Européen d’Uroradiologie. 147 le POLE MEDECINE Les pôles en action(s) Quatre faits marquants peuvent être signalés en 2012 : 148 > La mise en place du tri sur le site de Saint Julien > La descente du service de médecine gériatrique sur le site de Charles Nicolle avec pérennité des équipes mobiles intra et extra hospitalières > L’autorisation d’ouverture du centre méthadone sur Saint Julien > Le démarrage du Projet Elan dans certains services du pôle Mise en place du tri sur le site Saint-Julien > Tous les patients sont désormais accueillis par une Infirmière Organisatrice de l’Accueil (IOA) jour et nuit. Plus de 70% des IDE ont reçu la formation IOA dédiée (objectif 100%). > Le Service Urgences Saint Julien fonctionne désormais au quotidien avec URQUAL. Le personnel médical et paramédical s’est approprié l’outil. Le dossier médical et paramédical est totalement informatisé et les interfaces (ordinateurs) sont en nombre suffisant. L’accompagnement informatique, avec une forte présence initiale, a été efficace, se poursuit et a permis de réelles avancées. 149 le POLE OSTEO ARTICULAIRE ET REVETEMENT CUTANE Parmi les événements marquants pour le pôle OARC, en 2012, on Les pôles en action(s) peut citer : 150 Dermatologie • Restructuration des services d’hôpital de jour et de semaine • Développement des Evaluations des Pratiques Professionnelles (EPP), RMN, des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), staff (activité de cancérologie) • Obtention de nombreux PHRC et essais thérapeutiques et recherche industrielle pour les pathologies concernant le psoriasis et la cancérologie • CRMB (Centre de Référence des Maladies Bulleuses) : partenariat avec les EHPAD et enseignement clinique • Développement important de la photothérapie Rhumatologie • Structuration et organisation de l’hospitalisation programmée • Recherche clinique : antenne CIC labellisée en 2012 Chirurgie Orthopédique et Traumatologique • Développement des prises en charge pour les patients infectés/IOAC (Infections Ostéo-Articulaires Complexes) • Développement important de l’activité rachis Optimisation de la prise en charge des patients en ambulatoire sur la filière chirurgicale En 2012, les motifs d’hébergement de - 24h en unité conventionnelle ont été étudiés pour identifier les patients pouvant relever d’une prise en charge au sein de l’Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA). Des pistes d’amélioration ont pu être mises en lumière. • Les patients bénéficiant de biopsies sous scan sont dorénavant orientés à l’UCA car le créneau horaire de la radiologie est compatible depuis novembre 2012. • Un projet de prise en charge de patients en urgence a été élaboré en 2012 pour une mise en œuvre en 2013. Restructuration de la Clinique Dermatologique Des travaux ont été entrepris en 2012 pour répondre à l’augmentation d’activité et aux besoins de la population. Consultation : Le service a créé ou développé les activités suivantes : allergologie, consultation multidisciplinaire et activité de bloc. La consultation médicale d’annonce a été réorganisée : consultation ganglion sentinelle et consultation ORL. Un atelier maquillage médical correcteur a été mis en place. Le sens de l’éducation thérapeutique, en esthétique, est d’aider la personne atteinte dans son intégrité, à retrouver une nouvelle sensation d’identité. Hôpital de jour (Bazin) : La capacité d’accueil a été renforcée avec la création de 3 chambres de fauteuils médicalisés. Les locaux ont dans le même temps été réorganisés et le circuit de programmation revu avec l’équipe médico-soignante. Hospitalisation conventionnelle (Alibert) : La visite de certification a permis de (re)travailler avec les équipes sur plusieurs thèmes : tenue du dossier de soins, traçabilité des données, confidentialité, circuit du médicament, suivi et formation des référents douleur, formation continue des référents hygiène. 151 le POLE PHARMACIE Le pôle a progressé dans les secteurs de la qualité et des partenariats : Les pôles en action(s) Qualité 152 Projet d’automatisation du stockage et de la distribution des médicaments • Maintien de la certification ISO 9001 sur la stérilisation, la pharmacotechnie et les gaz médicaux. Partenariats - conventions : Trois nouvelles conventions ont été signées • Convention relative à la prise en charge de préparations pharmaceutiques du CH de Barentin par le CHU – Hôpitaux de Rouen, 11 juin 2012. • Convention relative à la prise en charge de préparations pharmaceutiques du CLCC Henri Becquerel par le CHU – Hôpitaux de Rouen, 20 aout 2012. • Convention de partenariat entre le CHU Hôpitaux de Rouen et le Centre Hospitalier de la Côte Fleurie relative à la nutrition artificielle à domicile, 16 octobre 2012. Engagement du pôle Pharmacie dans le projet ELAN Le pôle pharmacie est fortement engagé dans le projet d’informatisation ELAN dans l’établissement. Le logiciel Pharma installé en Juin 2011 a été la première mise en place de logiciel dans ce projet institutionnel. En 2012, le logiciel Chimio (logiciel dédié pour les chimiothérapies) a été interfacé avec Pharma. Dans le cadre de la mise en place de l’informatisation de la prescription et du plan de soins avec les logiciels HEO et Crossway, le paramétrage des médicaments est réalisé afin d’avoir un outil le plus adapté à la pratique médicale et soignante. Un travail de sécurisation du référentiel médicamenteux est réalisé grâce à un partenariat entre le CHU de Rouen, la base de données médicamenteuses Vidal et McKesson (fournisseur des logiciels dans le projet ELAN).» Le déploiement de l’analyse pharmaceutique des prescriptions L’analyse pharmaceutiques des prescriptions, définie réglementairement par le Code de la Santé Publique, s’inscrit dans le processus de sécurisation du circuit du médicament à l’hôpital. Le développement de l’informatisation de la prescription a facilité l’accès des prescriptions aux pharmaciens. Depuis mai 2012, diverses expérimentations sont menées prioritairement dans les unités «pilotes» du projet ELAN (neurologie, médecine interne gériatrique, hépatogastroentérologie, long séjour et EHPAD). A ce jour, 205 lits sont couverts par cette activité. Fin 2013, un bilan sera réalisé en lien avec la COMEDIMS et la CME afin de définir une stratégie de déploiement dans l’établissement. Ce projet s’inscrit dans la démarche de réorganisation du pôle Pharmacie entamée depuis plusieurs années dans le but de recentrer son activité vers la clinique. Le circuit du médicament est une des principales composantes de la sécurité, de la qualité et de l’efficience des soins. Un groupe projet pluridisciplinaire regroupant pharmaciens, cadres, préparateurs et magasiniers a été formé et deux étudiants (élève ingénieur et master dans le domaine de la logistique) ont été missionnés pour réaliser cette étude. Les directions fonctionnelles et les commissions ont également été informées et sollicitées pour leur expertise. Les différentes phases ont consisté à bien identifier le besoin (volume de stockage, fonctionnalités, rendement,…), à analyser l’offre du marché et à comparer les différentes solutions proposées par les fournisseurs. L’année 2013 sera consacrée à la mise en place d’un COPIL regroupant l’équipe pharmaceutique et les directions fonctionnelles pour préparer l’appel d’offre, réorganiser la PUI autour du robot et planifier les nouvelles activités. 153 le POLE REANIMATIONS ANESTHESIE SAMU Les pôles en action(s) Trois points significatifs peuvent être relevés : 154 • Les Portes ouvertes du Samu le 14 avril 2012 •La consultation d’anesthésie centralisée ambulatoire pour les secteurs d’orthopédie, plastique, ophtalmologie, ORL, chirurgie maxillo-faciale a été ouverte début septembre 2012. •Ouverture de l’UCA en mai 2012 puis en septembre 2012 ouverture de 3 salles opératoires contigües Unité de chirurgie ambulatoire Le CHU a développé depuis septembre 2012, via le pôle RAS, un projet ambitieux de développement de la chirurgie ambulatoire en créant une structure spécifiquement dédiée à cette activité intégrant plusieurs spécialités chirurgicales. Cette nouvelle unité de chirurgie ambulatoire située au rez-de-chaussée Dévé comprend désormais, adossée à une unité d’hospitalisation de 18 places, un plateau technique composé de 3 salles d’opération et d’une SSPI de 8 postes permettant d’offrir 3 TVO quotidiens sur une amplitude de 10h. De plus, un plateau centralisé de consultation d’anesthésiologie a été intégré sur le site. La création de cette structure a été l’occasion de proposer une organisation innovante centrée sur le patient reposant sur une zone d’hospitalisation directement intégrée au plateau technique chirurgical: “la zone d’asepsie progressive”. Tout le long de sa prise en charge, de l’accueil à la chirurgie en passant par la réalisation de l’anesthésie, le patient sera positionné sur un seul et même fauteuil opératoire. Par ailleurs, du fait de la multitude des intervenants médicaux, soignants et administratifs, un nouveau métier indispensable à la coordination tout au long du chemin clinique a été créé : l’agent de programmation. Ce dernier a pour rôle de faciliter la gestion des interventions, des annulations et des reprogrammations en lien avec les disponibilités des opérateurs de chaque spécialité. La mise en place de cette nouvelle structure a bien sûr nécessité des investissements structurels, humains, et surtout un temps d’accompagnement et une forte implication des équipes médicales et paramédicales dans l’acceptation du partage et de la mutualisation. Elle permettra une évolution très significative de l’activité dans la période à venir. Journée portes ouvertes Cette année, le SAMU de Rouen a ouvert ses portes au grand public le 14 avril 2012. Les objectifs de cette manifestation étaient non seulement de sensibiliser la population aux gestes d’urgences mais aussi de lui faire découvrir le fonctionnement de nos structures. La visite s’organisait autour d’ un parcours thématique sur le site. Visionnage de film de sensibilisation aux gestes d’urgences en amphithéâtre avec questions réponses, visite d’un PMA, de l’unité de décontamination HCN , de la salle de crise, ateliers arrêt cardio respiratoires, visites des véhicules et matériels de la SMUR. Le succès a été immédiat avec plus de 800 visiteurs. Ce taux exceptionnel de fréquentation toutes générations confondues n’a eu lieu que grâce à la synergie du personnel médical et non médical du service, de la mission NRBC, du corps décontaminateur, à l’aide logistique du service de communication du CHU et au soutien du pôle. 155 le POLE TêTE ET COU Les pôles en action(s) L’évolution progressive des structures d’hospitalisation du pôle se poursuit : 156 •Mise en place du PROJET ELAN : informatisation du plan de soins au sein des Unités dans le Service neurologie Activité de chirurgie ambulatoire Cinq des spécialités du pôle Tête et Cou ont recours à la chirurgie ambulatoire : l’Ophtalmologie (cataractes, paupières…), l’ORL (méatoplastie, pose de drains…), la Chirurgie maxillo-faciale (dents de sagesse…), l’Odontologie (avulsions dentaires…) et la Neurochirurgie (seules sont pratiquées les artériographies). L’activité de l’Ophtalmologie a elle seule représente 43 % de l’activité totale de l’UCA. La recette 2012 correspondant aux séjours réalisés à l’UCA pour le Pôle TEC est de 2,2 M€ (une évolution de 37 % par rapport à 2011). Avec 1 720 séjours en 2012, le Pôle réalise 60 % de la totalité des séjours de la structure UCA (Unité de Chirurgie Ambulatoire). Le bilan est plus que positif pour l’Institution qui réalise ainsi des diminutions de coût et aussi pour le confort des patients, qui retrouvent leur domicile le soir même. En parallèle et depuis septembre, les patients relevant de la chirurgie traditionnelle, pour les activités d’Ophtalmologie, d’ORL et de CMF ont été regroupés sur un seul plateau de chirurgie, au 1er étage du bâtiment Dévé 1. Antenne CIC de Neuroscience En juin 2012, une antenne CIC Neurosciences a été créée au sein du Pôle Tête et Cou, implantée dans le service de Neurologie. L’antenne Neurosciences est une structure opérationnelle qui dépend de l’antenne du CIC Central. A ce titre, elle est soumise à l’inspection du CIC Central et doit répondre aux règles de bonnes pratiques professionnelles des CIC. Son coordonnateur, en définit les orientations, dirige l’organisation et rend compte l’activité. Le secteur d’accueil des patients destinés à la recherche réalisée dans l’antenne Neuroscience est situé au 5ème étage du pavillon Dévé1 dans l’unité (UF5651) de l’hôpital de jour de Neurologie. Au sein de cette unité, les locaux spécifiquement dédiés à l’antenne sont : • un bureau pour les techniciens d’étude clinique • un bureau médical polyvalent : salle de monitoring • deux chambres en hôpital de jour réservées • des locaux d’archivage sécurisés • une salle de soins avec un espace réservé au CIC L’acquisition de l’O’ARM par le service de Neurochirurgie L’O’Arm est un imageur per-opératoire offrant des reconstructions rapide en 3 dimensions, pour une optimisation du repérage per-opératoire en Neurochirurgie. L’O’Arm permet d’offrir aux patients des soins de plus grande qualité en apportant un rétrocontrôle plus rigoureux des gestes pratiqués au quotidien. Il ouvre aussi un champ large sur la mise en place de travaux de recherche et de publication dans le domaine des techniques de repérage per-opératoire. C’est un matériel innovant, certes couteux, mais pour que le service de Neurochirurgie reste compétitif et qu’il augmente son attractivité, les équipements de haute technologie sont primordiaux, notamment pour développer les activités de chirurgie mini-invasives. Plusieurs établissements publics (CHU de Bordeaux, Grenoble, Amiens, Clermont Ferrand…) ou privés ont déjà compris les enjeux d’un tel investissement et n’ont pas hésité à s’équiper de cette plateforme. 157 LE PôLE THORAX VAISSEAUX Les pôles en action(s) Zoom sur l’activité de chirurgie robotique thoracique 158 L’activité de chirurgie robotique thoracique vient soutenir l’activité de chirurgie miniinvasive «conventionnelle» par videothoracoscopie très développée dans le service. Les atouts de la chirurgie robotiques sont les même que la videothoracoscopie en terme d’avantages péri-opératoires mais la robotique permet d’étendre les indications en rendant les gestes plus simples et plus reproductibles. L’objectif du service est d’affirmer la position du CHU de Rouen dans le domaine de la chirurgie mini-invasive thoracique et d’étendre les formations actuelles de la chirurgie vidéo à la chirurgie robotique dans la perspective notamment du futur Medical Training Center. Valve aortique percutanée dix ans déjà … Plus de 500 invités dont les plus grands noms de la cardiologie et de la chirurgie cardiaque mondiale, se sont réunis le 13 mai 2012 à l’invitation du CHU pour la célébration des dix ans de la première implantation de valve aortique percutanée. Tous sont venus célébrer, aux cotés du Pr Alain CRIBIER et de son équipe, les dix ans d’une première mondiale qui aura marqué l’histoire de la cardiologie : le premier remplacement d’une valve aortique par simple technique de cathétérisme, sans avoir recours à la chirurgie cardiaque. L’occasion de saluer ceux qui ont contribué dans le monde au développement extraordinaire de cette technique depuis 2002, ceux qui ont développé d’autres modèles de valve et ceux qui ont été formés à Rouen à cette technique innovante. Cette célébration a permis de retracer les étapes de cette innovation médicale majeure et de rencontrer l’équipe qi a mis en place cette technique aujourd’hui reconnue par les cardiologues et les chirurgiens cardiaques du monde entier comme une révolution thérapeutique comparable à celle de l’angioplastie coronaire. 159 LE PôLE EHPAD USLD Les pôles en action(s) L’année 2012 du pôle EHPAD-USLD a été marquée par les faits suivants. 160 • Ouverture de la plateforme d’accompagnement et de répit. • Lancement dès 2012 de la préparation de l’évaluation interne du SSIAD et des EHPAD pour l’année suivante. • Certification réussie au niveau des USLD de Boucicaut, Oissel et Saint Julien. • Augmentation de 6 places pour le SSIAD de Oissel. • Réalisation d’une enquête de satisfaction sur les 3 sites du pôle. • Organisation de la journée (grand public) Alzheimer du 21 septembre 2012 sur le thème «maladie d’Alzheimer : mieux connaître pour mieux accompagner» • Le pôle et la Direction de la Culture ont également collaboré afin de mettre en place de nombreuses actions Plateforme de répit La maladie d’Alzheimer a un impact sur les proches des personnes malades. Un des axes forts du plan Alzheimer 2008-2012 est donc de leur apporter un soutien basé sur le développement du concept de répit. Des plateformes d’accompagnement et de répit sont créées, portées par des accueils de jour. Ainsi le CHU Hôpitaux de Rouen a développé une plateforme en partenariat avec l’EHPAD Michel Grandpierre de Saint Etienne du Rouvray. Elle a pour vocation l’information et la communication sur la maladie, l’écoute et le soutien psychologique individuel ou en groupe et le répit avec ou sans séparation. Prise en charge Projet musée des Beaux Arts Dans le cadre du projet culturel du CHU-Hôpitaux de Rouen, des résidents des 3 sites du Pôle EHPAD-USLD, accompagnés d’un animateur, ont participé à un projet culturel avec les musées de ROUEN autour des arts de la table. Découverte des musées, visites commentées et ateliers de pratique artistique ont constitué ce projet. Lors des ateliers, les participants ont réalisé des objets liés aux arts de la table en compagnie d’une plasticienne . La valorisation de ce projet s’est concrétisée en deux temps : • partage d’un déjeuner festif avec l’ensemble des participants. • l’inauguration de cette dressée éphémère dans le jardin des sculptures du musée des Beaux Arts. de la dénutrition des résidents La prise en charge de la dénutrition des résidents en EHPAD-USLD au CHU de Rouen a fait l’objet d’une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles sur le site de Boucicaut dès 2005 (certification V2008). Plusieurs audits cliniques ont été réalisés en collaboration avec l’UCP. Ainsi, un enrichissement systématique du petit-déjeuner en poudre de lait demi-écrémé peut être un moyen de lutte contre la dénutrition. Une communication affichée lors des Journées Annuelles de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie à Paris en Octobre 2012 a été acceptée. La rédaction de 2 thèses, l’une en pharmacie et l’autre en chirurgie dentaire, a débuté en 2012 avec comme thématique commune la dénutrition en institution. 161 LE PôLE VISCERAL Les pôles en action(s) Trois faits marquants peuvent être cités en 2012 : 162 • Restructuration de l’unité de dialyse •Développement de la chimiothérapie orale •Mise en place du projet ELAN : L’hépato-gastro-entérologie est l’un des premiers sites à avoir travaillé au non-recopiage des prescriptions, se plaçant ainsi dans la dynamique pour être site pilote ELAN Zoom sur l’UPR : L’UPR (Unité Polaire de Remplacement) du pôle viscéral a permis de favoriser la mobilité intra pôle pluri compétente, volontaire, et adaptée aux spécificités. En termes de management des ressources humaines, le pôle viscéral a fait le choix de créer une équipe pluri professionnelle «conséquente». L’équipe s’est construite à partir du redéploiement sur les pôles du SICS central associé à des « glissements » de postes (postes vacants non pourvus) issus des différents services constituants le pôle. Cette équipe est cogérée par un cadre de santé de proximité et le cadre supérieur de pôle. Tous les agents de l’UPR ont bénéficié d’un parcours de professionnalisation (11 semaines de tutorat) adapté selon les métiers, et/ou le dernier service d’affectation. Un travail est en cours avec l’encadrement et les agents pour construire un dossier partagé consultable sur les ordinateurs les plus accessibles de chaque unité de soins du pôle (numero d’appel d’urgence, bip du médecin...) Dans le cadre de la GPMC, le projet est de rédiger une fiche de poste spécifique à l’activité UPR exigeant des compétences et des qualités précises. Un livret d’accueil dédié aux agents de l’UPR est en cours de rédaction. Une charte de fonctionnement interne au pôle est en cours d’écriture en cohérence avec la charte institutionnelle. L’équipe a été formée au projet ELAN pour utiliser l’outil dans les 3 services de médecine du pôle. Depuis la création de cette équipe les médecins, l’encadrement soignant et les agents des services expriment leur entière satisfaction vis-à-vis de ce pool de remplacement alliant compétences, connaissances, adaptabilité, investissement, et esprit d’équipe. On peut souligner une vraie cohésion d’équipe, très peu ou pas d’absentéisme, un volontariat apprécié pour assurer des weekends et des nuits, une vraie force de proposition pour l’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients à travers les organisations de soins Chimiothérapie orale Le développement de la chimiothérapie orale est un des évènements majeurs de l’année 2012 aussi bien en oncologie urologique qu’en oncologie digestive. Ce changement de prise en charge qui devrait se confirmer dans les années à venir conduit le pôle viscéral à envisager une réorganisation complète des secteurs d’hospitalisation programmée et la consultation pour faire face aux changements de prise en charge des malades liées au développement de la chimiothérapie orale. 163 suite Les pôles en action(s) Bilan à 1 an du protocole de coopération interprofessionnelle autour du bilan uro dynamique (BUD) en Urologie Le B.U.D est une exploration fonctionnelle de la miction (vessie) et de la continence (sphincter urétral) permettant d’identifier les troubles mictionnels. La réalisation du BUD est un acte médical. La loi HPST du 21 juillet 2009 a permis à l’équipe du Pr GRISE d’Urologie du CHU-Hôpitaux de ROUEN, de transformer la participation de l’infirmière experte, en acteur de soin. Hier l’infirmière informait et préparait le patient à l’acte médical, aujourd’hui elle informe, prépare le patient, et réalise l’acte de BUD, en lieu et place du médecin. L’indication, l’interprétation et le traitement relèvent de la compétence exclusive médicale. L’application du protocole de coopération avec l’ARS, signé en 2011, a débuté le 1er janvier 2012.Un bilan d’activité annuel est adressé à l’ARS. Le bilan à 1 an montre que 313 patients ont été inclus dans le protocole de coopération en 2012. Sept indicateurs qualité ont été pré définis lors de la rédaction du protocole. L’analyse de ces critères, nous a amenés à affiner certaines données de suivi. Le bilan a un an a permis d’objectiver un délai amélioré d’accès à l’examen, en garantissant sécurité et qualité .Dans un souci d’amélioration constant des pratiques les évènements indésirables mineurs ont fait l’objet de réajustements. Il n’a pas été noté d’évènement indésirable grave. Le gain en temps médical a été redéployé sur des activités de recherche et sur du temps de consultations spécialisées. En conclusion, le bilan est favorable au regard des objectifs fixés par l’ARS. On peut noter en particulier, l’adhésion massive des patients au protocole de coopération (il est à noter qu’il n’y a eu aucun refus de cet examen fait par des infirmières , grâce à une information précise et personnalisée), leur satisfaction à l’issu de l’examen au regard de la qualité de leur prise en charge, et celle des infirmières expertes. INFOS pratiques Hôpital de Bois-Guillaume 147 avenue du Maréchal Juin - 76230 Bois-Guillaume-Bihorel Hôpital Saint-Julien rue Guillaume Lecointe - 76140 Le Petit-Quevilly Hôpital de Oissel rue Pierre Curie - 76350 Oissel EHPAD-USLD Boucicaut 13 rue Boucicaut - 76130 Mont-Saint-Aignan Adresse postale unique : 1 rue de Germont - 76031 Rouen Cedex Standard commun : 02 32 88 89 90 Site internet : www.chu-rouen.fr Retrouvez le CHU sur : "CHU-Hôpitaux de Rouen" Direction de la Communication du CHU-Hôpitaux de Rouen • Impression ETC • Décembre 2013 Hôpital Charles-Nicolle 1 rue de Germont - 76031 Rouen Cedex