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BANQUE DE DEVELOPPEMENT
DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE
Cartographie pays
Guinée Equatoriale
BDEAC – Juillet 2013
1
Cartographie Pays Guinée Equatoriale
Document élaboré par : Mounir BEN GUIRAT
Assistant Technique Expert en Développement du Secteur Privé et des PME
BDEAC – Juillet 2013
2
SOMMAIRE
Acronymes
Données générales
Données du rapport Doing business 2013
Indicateurs Macroéconomiques
Monographie économique du Guinée Equatoriale
Développement du secteur privé
La diversification économique et les secteurs porteurs
PEGI 2020 Emergence de la Guinée Equatoriale
Structures d’appui aux PMI
Etapes pour la création d’une entreprise
Développement durable
Statistiques et indicateurs
Annexes
Bibliographie
4
6
8
10
12
24
26
29
31
32
36
37
39
56
3
LISTE DES ACCRONYMES
ACP
Afrique, Caraïbes et Pacifiques
APE/APV
Accord de Partenariat Economique/Accord de Partenariat
Volontaire
Banque Africaine de Développement
Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale
Banque des Etats de l'Afrique Centrale
Brevet d'Etudes Professionnelles
Banque Islamique de Développement
Banque Mondiale
Build Operate Own/ Build Operate Transfer
Bâtiments Travaux Publics
Brevet de Technicien Supérieur
Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale
Forest Law Enforcement, Governance and Trade
Fonds Monétaire International
Gaz à Effet de Serre
Groupement d'Intérêt Economique
Hazard Analysis and Critical Control Points
Investissement Direct Etranger
International Organization for Standardization
Organisation de la Conférence Islamique
Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires
Organisation Mondiale du Commerce
Objectifs du Millénaire pour le Développement
Organisation Mondiale de la Santé
Organisation Non Gouvernementale
Organisation des Nations Unies
Programme Economique Régional
Produit Intérieur Brut
Pays les moins Avancés/Pays à Revenus Intermédiaires
Petite et Moyenne Entreprise/ Petite et Moyenne Industrie
Programme des Nations Unies pour le développement
Partenariat Public-Privé
Responsabilité Sociale d’Entreprise
Système d'Information
Système National d’Information Sanitaire
Services à Valeur Ajoutée
Termes de Références
Technologie de l’Information et de la Communication
BAD
BDEAC
BEAC
BEP
BID
BM
BOO/BOT
BTP
BTS
CEEAC
CEMAC
FLEGT
FMI
GES
GIE
HACCP
IDE
ISO
OCI
OHADA
OMC
OMD
OMS
ONG
ONU
PER
PIB
PMA/PRI
PME/PMI
PNUD
PPP
RSE
SI
SNIS
SVA
TDR
TIC
4
TPE
TVA
UA
UE
US/USA
USAID
ZEE/ZES
Très Petite Entreprise
Taxe sur la Valeur ajoutée
Union Africaine
Union Européenne
United States/United States of America
United States Agency for International Development
Zone Economique Exclusive/Zone Economique Spéciale
5
République du Guinée Equatoriale
Carte géographique :
Nom Officiel : République de Guinée Equatoriale
Nature de l’Etat : Régime présidentiel
Superficie : 28 051 Km 2
Capitale : Malabo
Monnaie : Franc CFA
Fête Nationale : 12 Octobre
Frontières avec : Gabon, Cameroun, Océan Atlantique.
Langue : Espagnol (officielle), Français
6
Données Démographiques :
Population : 720 000 (estimation BM 2011)
Densité : 25.66 habitant / km 2
Indice de développement humain : 0.537 classée 136
Taux ce croissance de la population : 2.8 %
Espérance de vie à la naissance : 51 ans
Villes Principales :
Bata: 250 770 habitants
Malabo: 187 302 habitants
Ebebiyin: 36 565 habitants
Anisoc: 16 626 habitants
Aconibe: 16 543 habitants
Evinayong: 9 155 habitants
Luba: 7 739 habitants
Mongomo: 7 251 habitants
Mengomeyen: 7 185 habitants
Micomeseng: 6 713 habitants
Peuples : Fangs (80 %), Bubis, Bengas
Religion : Catholique 90 %,
7
Climat des affaires :
Données du Rapport Doing Business de la Banque Mondiale 2014 :
Facilité de faire les affaires (rang)
166
Création d’entreprises (rang)
Procédures (en nombre)
Délais (jours)
Coût (% revenu par habitant)
Capital minimum versé (% revenu par habitant)
185
18
135
98.6
13.0
Obtention des permis de construire (rang)
Procédures (nombre)
Délais (jours)
Coût (% revenu par habitant)
125
15
166
134.4
Raccordement à l’électricité (rang)
Procédures (en nombre)
Délais (jours)
Coût (% revenu par habitant)
99
5
106
509.8
Transfer de propriété (rang)
Procédures (en nombre)
Délais (jours)
Coût (% revenu par habitant)
109
6
23
12.5
Obtention de prêts (rang)
Indice de fiabilité des garanties (0-10)
Etendue de l’information sur le crédit (0-6)
Couverture par les registres publics (% des adultes)
Couverture par les bureaux privés (% des adultes)
109
6
2
4.7
0.0
8
Protection des investisseurs (rang)
Indice de divulgation de l’information (0-10)
Indice mesurant la responsabilité des dirigeants (0-10)
Indice de facilité des poursuites par les actionnaires (0-10)
Indice de protection des investisseurs (0-10)
147
6
1
4
3.7
Paiement des taxes et impôts (rang)
Paiements (nombre par année)
Délais (heures par année)
Total à payer (% du bénéfice brut)
177
46
492
44.4
Commerce transfrontalier (rang)
Documents pour l’export (nombre)
Délai à l’export (jours)
Coût à l’export (USD par conteneur)
Documents à l’import (nombre)
Délai pour l’import (jour)
Coût à l’import (USD par conteneur)
137
7
29
1.390
6
44
1.600
Exécution des contrats (rang)
Procédures (nombre)
Délais (jours)
Coût (% de la créance)
50
40
475
18.5
Solutionnement de l’insolvabilité (rang)
Délais (année)
Coût (% du revenue par habitant)
Taux de recouvrement (cents par dollar)
189
0.0
9
Indicateurs Macroéconomiques :
Tableau : Evolution des principales grandeurs macroéconomiques de la Zone
CEMAC
2007
2008
2009
2010
2011
2012
(estimation)
CEMAC
4,8
4,0
3,1
4,3
4,6
5,6
Cameroun
4,0
3,7
1,9
4,6
4,0
5,1
République centrafricaine
3,6
2,0
1,4
3,0
3,6
3,7
Congo
7,0
-2,5
5,9
7,5
8,7
4,5
Gabon
1,2
5,6
2,3
-1,4
5,7
7,2
Guinée Equatoriale
5,6
24,0
15,5
3,5
1,2
5,2
Tchad
0,8
2,6
-2,0
-1,2
14,6
9,1
CEMAC
1,8
5,9
4,3
1,5
2,7
3,7
Cameroun
1,1
5,3
3,0
1,2
2,9
3,0
République centrafricaine
1,0
9,3
3,5
1,5
1,2
5,0
Congo
2,5
5,3
4,4
0,7
1,9
3,7
Gabon
4,8
5,3
1,9
1,5
1,2
2,5
Guinée Equatoriale
5,5
6,0
6,0
5,0
4,8
4,0
Tchad
-7,4
8,3
10,0
-2,1
2,0
7,0
Libellés
Taux de croissance du PIB réel (en %)
Taux d’inflation (en %)
Solde budgétaire de base (en % du PIB)
CEMAC
9,1
12,0
-0,5
2,3
5,6
4,8
Cameroun
5,2
4,7
-0,2
-0,4
0,5
2,2
10
République centrafricaine
-0,7
-1,7
-0,3
-1,3
-2,0
-0,4
Congo
10,2
27,2
5,6
19,3
20,3
7,1
Gabon
9,5
12,5
8,5
3,6
8,6
7,3
Guinée Equatoriale
20,6
17,6
-8,7
-4,3
1,0
7,6
Tchad
3,7
5,0
-10,1
-2,6
4,2
0,0
Solde extérieur courant de la balance des paiements (en % du PIB)
CEMAC
2,4
6,2
-6,6
-4,9
-4,3
-5,9
Cameroun
0,7
-1,5
-5,3
-3,8
-3,3
-4,8
République centrafricaine
-9,4
-12,5
-12,0
-13,0
-9,1
-8,8
Congo
-18,9
-1,0
-15,3
-12,0
-11,1
-17,6
Gabon
16,7
22,5
14,0
7,1
7,6
7,9
Guinée Equatoriale
1,6
7,5
-21,3
-12,3
-14,1
-7,4
Tchad
10,3
8,0
-5,1
-5,5
-0,8
-13,0
Taux d’endettement public (en % du PIB)
CEMAC
32,9
21,3
22,0
13,9
14,2
15,0
Cameroun
20,1
18,5
17,2
11,8
15,6
15,4
République centrafricaine
75,7
69,7
36,0
24,1
20,3
18,3
Congo
108,6
61,7
59,0
19,8
18,1
22,9
Gabon
32,7
11,9
13,9
13,0
10,9
9,9
Guinée Equatoriale
1,2
0,8
5,6
5,2
5,7
7,4
Tchad
27,0
2,6
-2,0
-1,2
14,6
26,0
11
MONOGRAPHIE ECONOMIQUE DU GUINEE EQUATORIALE
(Source – banque de France)
Caractéristiques géographiques et humaines
Superficie : 28 051 km2
Population : 700 000 habitants (estimation).
Densité : 24 habitants/km2. Part de la population urbaine : 39,5 %.
Taux de croissance démographique : 2,6 %.
Langues officielles : espagnol, français, portugais.
Principales villes : Malabo (capitale administrative),
Bata (capitale économique), Ebebiyin
Régime politique : M. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir depuis 1979,
suite au renversement du régime de M. Macias Nguema, a été élu président de la
République en 1997, réélu en 2002 et en novembre 2009.
Le Premier ministre Ignacio Milam Tang, nommé en juillet 2008, a été reconduit dans
ses fonctions.
Le paysage politique est dominé par le Parti démocratique de Guinée Equatoriale
(PDGE), dirigé par le Président de la République.
1) Sur la base du recensement effectué en 2001, le chiffre de la population en 2009
est estimé à 1,6 million d’habitants par les autorités locales ; selon les données de
l’ONU, elle serait de 693 000 en 2010.
Économie (2010)
PIB par habitant 1) : 11 033 dollars
Répartition du PIB par secteur d’activité :
Primaire 65,7 % (dont pétrole 63,7 %)
Secondaire 30,4 % (dont gaz 22,0 %)
Tertiaire 3,9 %
1)
2)
3)
4)
5)
Source : FMI, Perspectives de l’économie mondiale, avril 2011
Indicateurs de développement
Espérance de vie : 51,0 ans
Taux de mortalité infantile : 8,8 %
Taux d’alphabétisation des adultes : 93,0 %
12
6) Population en deçà du seuil de pauvreté 1) :
7) donnée non disponible
8) Indice de développement humain –
9) Classement : 117e/169
10) 1) Moins de 1,25 dollar par jour
11) Sources : PNUD (2011), Rapport mondial sur le développement humain
12) (données 2010) ; Banque mondiale, World Development Indicators
13) (données 2009) pour le taux de mortalité infantile
Accords internationaux
La Guinée Equatoriale est membre de la Communauté économique et monétaire de
l’Afrique centrale (CEMAC) et de la Communauté économique des États de l’Afrique
centrale (CEEAC).
Le pays a assuré la présidence de l’Union africaine de février 2011 à janvier 2012.
Relations avec la communauté financière internationale
La Guinée Equatoriale est le seul pays de la CEMAC à n’avoir pas eu recours aux
concours du FMI depuis 1995. En avril 2011, la mission FMI au titre de l’article IV a
invité les autorités à trouver un bon équilibre entre les besoins d’investissements
identifiés dans le cadre du Plan national de développement adopté en 2007 (PND
2008-2020) et la stabilité macroéconomique et des comptes extérieurs, dans un
contexte de baisse de la production pétrolière.
La Banque mondiale apporte son assistance à la Guinée Equatoriale, notamment
pour l’amélioration de son appareil statistique, qui devrait bénéficier en 2011 de
l’installation de l’Observatoire des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation. Cet
observatoire produira des données statistiques pour les pays de l’Union africaine. La
Banque mondiale apporte également son soutien au projet d’adhésion à l’Initiative
sur la transparence des industries extractives (ITIE), qui n’a jusqu’à présent pas
abouti (rejet temporaire par l’ITIE le 16 avril 2010).
La Guinée Equatoriale finance l’appui technique de la Banque mondiale sur ses
ressources propres et grâce à un prêt de l’Institution, d’un montant de 260 000
dollars.
ACTIVITÉ
L’activité économique s’est fortement ralentie en 2010, le PIB réel progressant de
seulement 0,9 % cette année, contre 3,5 % en 2009. Ce ralentissement reflète la
forte baisse des investissements publics (– 18,5 %), qui avaient atteint un niveau
exceptionnellement élevé en 2009.
13
Par ailleurs, dans un contexte marqué par la diminution de la production de pétrole et
de gaz, le secteur des hydrocarbures qui représente environ 85 % du PIB n’a pu
jouer son rôle de moteur traditionnel de la croissance. Celle-ci a donc reposé sur le
dynamisme du secteur non pétrolier, en particulier le secteur de la construction et les
services financiers.
En 2010, la contribution du secteur primaire à la croissance réelle a été négative (–
2,4 points), dans des proportions toutefois moindres qu’en 2009 (– 5,7 points), du fait
d’une baisse moins rapide de la production pétrolière. Malgré la priorité donnée au
secteur agricole, le développement des cultures vivrières, dont la contribution à la
croissance demeure faible (0,1 point), reste insuffisant pour assurer la sécurité
alimentaire du pays.
L’activité du secteur sylvicole n’a pas eu d’impact significatif sur la croissance. La
production totale de grumes a stagné, alors que celle de bois débités a augmenté de
8,1 %, passant de 48,3 millions de mètres cubes en 2009 à 52,2 millions en 2010.
Il convient néanmoins d’être prudent dans l’interprétation de ces chiffres, car la
couverture statistique de ce secteur reste partielle.
La production de pétrole brut a fléchi de 7,8 %, passant de 15,4 millions de tonnes
en 2009 à 14,2 millions en 2010, grevant la croissance de 2,5 points (après – 5,7
points en 2009). Le recul tendanciel des six champs actuellement en exploitation
pourrait être compensé d’ici deux à trois ans par la mise en production de deux
nouveaux champs, situés au large de l’île de Bioko. Opérés par la société américaine
Noble Energy, le champ Aseng, dont l’exploitation devrait démarrer en 2012 (50 000
barils jour prévus), et le champ Alen, qui devrait être opérationnel en 2013 (50 000
barils jour prévus), devraient permettre d’accroître de près d’un tiers la production
annuelle, qui passerait d’environ 300 000 barils jour actuellement à 400 000.
De nouveaux contrats d’exploration ont par ailleurs été signés avec plusieurs
opérateurs européens, américains et chinois. La construction à Mbini, sur la partie
continentale, d’une raffinerie d’une capacité de traitement de 20 000 barils jour,
visant à assurer l’autosuffisance du pays en produits pétroliers raffinés, a été
annoncée en 2010.
L’apport du secteur secondaire à la croissance s’est fortement replié, revenant de 8,5
points en 2009 à 1,4 point en 2010. Ce recul reflète avant tout la baisse de la
production de gaz de 7,3 %, après la montée en puissance de la production
observée jusqu’en 2009 (+ 14,5%). La production devrait toutefois être relancée par
la mise en production du champ pétrolier et gazier Alen. Environ 1,5 milliard de
dollars devraient être investis par Noble Energy et la Guinée Equatoriale pour
produire, à partir de la fin 2012, 37 500 barils de gaz liquéfié par jour.
14
Le secteur de la construction est en revanche resté dynamique, apportant une
contribution de 3,8 points à la croissance (contre 3,5 points un an plus tôt).
L’activité du BTP a continué à bénéficier de budgets d’investissement public élevés,
consacrés en particulier à la construction d’infrastructures de transport,
d’équipements collectifs et de logements, en vue, notamment, de l’organisation du
sommet de l’Union africaine en juin 2011 et de la Coupe d’Afrique des Nations en
2012 (chantier de Sipopo, près de Malabo).
La gestion des infrastructures portuaires a été confiée en 2009 à l’Agence spéciale
Tanger-Méditerranée (TMSA – Tanger Mediterranean Special Agency).
La modernisation du port de Malabo, avec notamment la finalisation d’un quai en
eaux profondes qui devrait faire du port une importante plate-forme de
transbordement pour la sous-région, ainsi que les chantiers de la ville d’Oyala, sur la
15
partie continentale, destinée à devenir un important centre industriel et universitaire,
continuent à soutenir fortement l’activité économique.
Le secteur de l’énergie (électricité, gaz et eau) a contribué à hauteur de 0,3 point à la
croissance réelle, reflétant le renforcement des capacités de production et l’extension
des réseaux de distribution électrique. À moyen terme, l’autonomie énergétique de la
partie continentale devrait être renforcée par la construction d’une usine
hydroélectrique sur le barrage de Djibloho, apportant des capacités supplémentaires
de 120 mégawatts. Ces travaux, confiés à la société chinoise Sinohydro pour un coût
global d’environ 260 millions de dollars, ont démarré en octobre 2008 et doivent
s’achever en novembre 2011, assurant la connexion de vingt-cinq villes du pays à la
centrale du barrage. Une autre centrale hydroélectrique est également prévue sur la
partie continentale, sur le fleuve Wele, près de Mbini. D’une capacité de 200
mégawatts, la centrale devrait être opérationnelle en 2014-2015.
L’apport du secteur tertiaire à la croissance a quasiment triplé en 2010, à 1,9 point,
grâce au dynamisme des activités des services financiers et immobiliers (0,9 point,
avec une hausse de 45,1 % de l’activité) et à la hausse de l’apport des secteurs liés
au tourisme (commerce, hôtellerie, restauration) dont la contribution est passée de
0,1 point en 2009 à 0,4 point en 2010. Les secteurs des télécommunications et des
transports, bien qu’encore marginaux (moins de 0,5% du PIB), ont connu un
dynamisme important en 2010, avec une croissance de 35% de leur activité. Dominé
16
par la société Getesa, détenue par l’État équato-guinéen (60 %) et le groupe français
Orange (40 %), le secteur des télécommunications a vu démarrer en 2009 les
activités du second opérateur, Hits Guinea Equatoriale, filiale du groupe saoudokoweïtien Hits Telecom, qui étend progressivement sa couverture à l’intérieur du
pays.
L’année 2010 a enfin été caractérisée par la persistance de tensions inflationnistes,
en dépit de la stagnation des prix à l’importation des matières premières.
En l’absence de statistiques de prix fiables, il est toutefois difficile d’estimer le rythme
exact de la hausse des prix, affichée à 6 % en moyenne annuelle. Un indice des prix
harmonisé devrait être disponible à partir de 2011.
FINANCES PUBLIQUES
La gestion des finances publiques a enregistré en 2010 un déficit budgétaire (base
engagements, hors dons) de 288 milliards francs CFA (4,9 % du PIB), en léger repli
par rapport à 2009 (9,8 % du PIB).
Cette évolution résulte essentiellement de la baisse des dépenses en capital, après
le niveau exceptionnellement élevé atteint en 2009.
Après s’être contractées de 28 % en 2009, les recettes pétrolières se sont à nouveau
repliées de 11,4 % cette année, en liaison avec la baisse de la production de pétrole
et de gaz.
Les recettes non pétrolières se sont en revanche inscrites en hausse de 10,1 %
d’une année sur l’autre, reflétant une nette amélioration de la mobilisation des
ressources fiscales (+ 9,9 %) et surtout non fiscales (+ 21,8 %). Toutefois, compte
tenu de leur faible part dans les revenus globaux de l’État (9,3 %), cette progression
n’a que marginalement limité la baisse des recettes globales, qui s’est établie à 9,8
%.
Les dépenses budgétaires ont diminué de 14,3 % en 2010, après la progression
exceptionnelle de 60,7 % enregistrée en 2009. Cette évolution recouvre une
progression des dépenses courantes de 16 %, sous l’effet de la hausse de la masse
salariale de la fonction publique (+ 10 %) et des subventions et transferts (+ 20,2 %).
Les paiements d’intérêts se sont également fortement accrus, passant de 3,4
milliards de francs CFA en 2009 à 10,2 milliards, à la suite du recours à
l’endettement externe en 2009.
Affectées avant tout aux infrastructures de base, les dépenses en capital ont
diminué de 18,5% en 2010 mais se situent toujours à un niveau sensiblement plus
élevé que les années précédentes, représentant près de 83,5 % des dépenses
budgétaires. La part de ces investissements dans le PIB a ainsi été ramenée de 52,8
% du PIB en 2009 à 34,1 % en 2010.
17
18
À l’occasion de sa revue au titre de l’article IV en avril 2011, le FMI a invité les
autorités à renforcer le cadre de gestion des dépenses publiques, en particulier
d’investissement, en vue notamment d’améliorer l’évaluation des projets et le suivi de
leur exécution, de mieux identifier les projets prioritaires et de bâtir une stratégie
financière d’ensemble cohérente, respectant les équilibres budgétaires et les
capacités d’absorption de l’économie afin d’éviter des dérapages des finances
publiques non soutenables à moyen terme.
Au total, le déficit base caisse de 288 milliards de francs CFA a été essentiellement
financé par l’utilisation des dépôts disponibles auprès des banques, au premier rang
desquelles la BEAC, pour un total de 638,3 milliards, et par le recours à des
emprunts extérieurs, pour 54,2 milliards.
COMPTES EXTÉRIEURS
Le déficit du compte courant de 1 291,5 milliards de francs CFA apparu en 2009
s’est réduit légèrement en 2010, revenant à 1 026,3 milliards, soit 17,3 % du PIB
contre 27,6 % un an plus tôt. Ceci résulte essentiellement de l’accroissement de
l’excédent commercial, qui a plus que compensé la détérioration de la balance des
revenus.
Fortement corrélé à l’évolution des prix des hydrocarbures, l’excédent de la balance
commerciale s’est amélioré de près de 70 % par rapport à 2009 pour ressortir à 2
907,3 milliards de francs CFA.
Représentant 73,4 % des exportations totales, les exportations de pétrole ont
augmenté de 25,9 % sous l’effet du rebond des prix du baril équato-guinéen, passé
de 58 dollars en 2009 à 75,3 dollars en 2010. Les exportations de méthanol, qui
représentent 25,8 % des exportations, ont crû de 26,2 %, la hausse des prix à
l’exportation en francs CFA (+ 33,2 %) ayant plus que compensé la baisse des
volumes produits.
Les importations, si elles ont légèrement diminué en 2010 (– 5,3 %), continuent de
s’établir à des niveaux élevés, très sensiblement supérieurs à ceux atteints jusqu’en
2008. Cette évolution reflète pour l’essentiel la mise en œuvre du programme
d’investissements publics qui s’est accélérée à partir de 2009. En 2010, alors que les
importations du secteur pétrolier sont reparties à la hausse à la suite de la mise en
chantier de nouveaux puits, les importations de biens d’équipement ont reculé de
17,6 % du fait notamment des baisses de commandes liées au programme
d’investissements publics.
Le déficit de la balance des services, qui résulte principalement des dépenses du
secteur pétrolier liées aux travaux de recherche et d’exploration, n’a que faiblement
varié d’une année sur l’autre (– 1,9 %,) revenant à 910,9 milliards de francs CFA en
2010. Le déficit de la balance des revenus s’est fortement creusé (+ 46 %) sous
l’effet du redressement des résultats des principaux opérateurs du secteur des
hydrocarbures, occasionnant une hausse des flux de rapatriement des dividendes.
19
L’excédent du compte de capital et d’opérations financières s’est nettement
contracté, revenant de 706,4 milliards de francs CFA en 2009 à 470,8 milliards en
2010 (– 33,3 %). Ce résultat s’explique principalement par la contraction des flux
nets d’investissements directs étrangers (IDE). Ces entrées nettes d’investissements
directs dans l’économie, pour une large part dans le secteur des hydrocarbures, ont
représenté 10 % du PIB en 2010, après 16,5 % en 2009.
Au total, le solde global de la balance des paiements a enregistré un nouveau déficit
de 326,8 milliards de francs CFA, soit 6,3 % du PIB, en baisse sensible par rapport
20
au déficit atteint l’an passé (627,3 milliards de francs CFA, soit 13,4% du PIB en
2009). Il a été financé par une diminution de même montant des réserves officielles.
À fin décembre 2010, la dette extérieure de la Guinée Equatoriale s’élevait, selon les
données du FMI 1, à 723,6 millions de dollars, 12,9 % de l’encours étant contracté
auprès d’institutions multilatérales. L’encours de la dette, qui avait atteint un point
bas en 2008 (0,8 % du PIB), a fortement augmenté pour atteindre 6,2 % du PIB en
2009 et encore 6 % en 2010, suite à des tirages sur les lignes de financement
accordées par la Chine en 2006 pour des projets d’infrastructures (d’un montant total
de2 milliards de dollars).
SYSTÈME BANCAIRE
Comme en 2009, le système bancaire équato-guinéen était composé, au 31
décembre 2010, de quatre banques : BGFI Bank Guinée Equatoriale BGFI GE),
CCEI Bank Guinée Equatoriale (groupe Afriland), Société Générale de Banque en
Guinée Equatoriale (SGBGE) et Banco Nacional de Guinea Ecuatorial (BANGE),
dont le capital est détenu majoritairement par l’État. Le groupe bancaire marocain
Attijariwafa prévoirait de démarrer ses activités dans le pays au cours de l’année
2011.
L’activité du système bancaire a été particulièrement soutenue en 2010, le total des
bilans augmentant de 30,2 % sur l’année. Cette croissance a été principalement tirée
par la progression des crédits bruts, qui s’est fortement accélérée en 2010 (+ 34,4 %,
après + 11,1 % en 2009). L’encours brut des crédits a ainsi atteint 627,7 milliards de
francs CFA, les engagements du secteur bancaire sur l’État enregistrant un repli de
31,6 % (à 1,3 milliard), tandis que les encours sur le secteur privé et les entreprises
publiques ont globalement augmenté de 35 %. La forte concentration sectorielle des
risques sur les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’énergie, qui rend les
21
établissements particulièrement vulnérables à la défaillance de quelques signatures,
demeure forte.
La qualité du portefeuille des banques reste néanmoins satisfaisante et s’est
améliorée par rapport à l’exercice précédent : la proportion des créances en
souffrance dans le total des crédits bruts s’est établie à 7,2 % en 2010, contre 11,8%
en 2009. Les créances en souffrance étaient en outre provisionnées à hauteur de
88,5 % à fi n décembre 2010.
Au passif, la diminution des dépôts de l’État auprès du système bancaire s’est
poursuivie, quoiqu’à un rythme ralenti par rapport à l’année précédente (– 14 % en
2010 contre – 46,4 % en 2009). Cette évolution reflète l’impact de la mise en œuvre
du programme d’investissements publics et la forte mobilisation des ressources
intérieures de l’État qui en a résulté. La collecte des dépôts auprès du secteur privé
a, en revanche, progressé de 34,2 %.
Les conditions de rentabilité du secteur bancaire sont restées globalement
favorables bien qu’en retrait par rapport à l’exercice 2009. Le produit net bancaire
agrégé a reculé de 10,3 %, du fait de l’augmentation des charges sur opérations de
trésorerie.
Le résultat net, représentant 13,7 milliards de francs CFA à fi n 2010, est ressorti en
baisse de 11,8 % du fait de la hausse du coût du risque. Les indicateurs de
rentabilité du système bancaire se sont néanmoins maintenus à des niveaux
confortables (à hauteur de 21,7 % et 13,0 %, respectivement, pour le taux de marge
nette et le taux de rendement des fonds propres), tandis que le coefficient
d’exploitation s’est amélioré pour atteindre 22,9 %.
22
PERSPECTIVES
Selon les prévisions de la BEAC (juin 2011), la situation macroéconomique de la
Guinée Equatoriale devrait connaître une nette amélioration en 2011, l’activité
économique accélérant a + 9,8 % sur l’ensemble de l’année. Cette reprise serait
avant tout imputable à la hausse de la production de gaz et de pétrole. Le
dynamisme du secteur des hydrocarbures exercerait également des effets
d’entraînement sur le reste de l’économie, soutenu par la poursuite du programme
d’investissements publics.
La progression des recettes pétrolières découlant de cette croissance élevée
déboucherait sur l’apparition d’un excédent, base engagements hors dons, de plus
de 6 % du PIB en 2011. Toutefois, ces prévisions demeurent soumises à
d’importants aléas, liés notamment à l’exécution du programme d’investissements
publics. Les dépenses qui seront nécessaires pour achever les travaux engagés
pour l’accueil, fin juin 2011, du sommet de l’Union africaine et pour l’organisation de
la Coupe d’Afrique des Nations en 2012 sont susceptibles d’exercer une forte
pression sur l’exécution budgétaire et de conduire à d’importants dérapages dans la
gestion des finances publiques.
S’agissant de l’inflation, l’année 2011 devrait être marquée par la persistance de
tensions inflationnistes, du fait de la hausse des dépenses d’investissement de l’État
et de la progression des prix des produits alimentaires importés, l’offre locale de
produits vivriers restant très réduite.
23
DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE :
La découverte dans les années 90 d’importants gisements de pétrole et de gaz et
leur exploitation a impulsé une forte croissance économique. Le pays s’est
positionné au rang de premier producteur au sein de la Communauté économique et
monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de troisième exportateur de pétrole en
Afrique subsaharienne. Les recettes pétrolières ont contribué à améliorer les
finances publiques et permis à l’État d’investir dans de grands projets
d’infrastructures de base. La croissance économique tirée par le secteur des
hydrocarbures a en outre permis au pays d’accéder au statut de « pays à revenu
intermédiaire », affichant le revenu par habitant le plus élevé du continent (29 940
USD) en 2013. L’amélioration des conditions de vie de la population est néanmoins
très lente, et le pays continue de figurer au bas de l’échelle des indicateurs sociaux.
La production de pétrole s’est établie à 110 millions de barils en 2012 tandis que la
production de gaz liquéfié et de méthanol a été d’environ 7 millions de tonnes.
L’économie étant largement dominée par le secteur des hydrocarbures, qui
représente actuellement près de 90 % du PIB et la quasi-totalité des exportations du
pays, son taux de croissance est fortement vulnérable aux fluctuations des cours
mondiaux du pétrole ainsi qu’aux variations des volumes produits et exportés dans
ce secteur. L’année 2013 marque l’entrée du pays dans une phase de récession
économique causée par la diminution de la production de pétrole, de gaz et de
méthanol, et par la baisse parallèle des recettes pétrolières. La diminution de la
production de pétrole s’explique notamment par l’arrivée à maturité de six champs
pétroliers (Zafiro, Okoumé, Alba, Ceiba, Jade et Serpentina). Les recettes pétrolières
ont représenté 30.9 % du PIB en 2013 contre 31.6 % en 2012, et cette tendance
baissière devrait se poursuivre en 2014 et 2015. Le rythme de la croissance du
PIB s’est par conséquent considérablement ralenti, enregistrant même un taux
négatif (-1.4 % en 2013 contre + 5.3% en 2012). Cette dégradation des
performances économiques du pays devrait s’aggraver en 2014 et 2015, avec des
taux de croissance projetés respectivement à -1.8 % et -8.5 %.
Le secteur du bâtiment et travaux publics est la deuxième activité prépondérante du
pays après l’exploitation du gaz et du méthanol. La croissance de cette filière a été
largement tirée par les investissements publics en faveur de la réhabilitation et de la
construction d’infrastructures de base telles que les routes, les ports, les aéroports,
les logements sociaux et les bâtiments publics.
Les investissement réalisés dans le cadre de la première phase du PNDES, dont
l’objectif est de faire de la Guinée Equatoriale une économie émergente en 2020, ont
permis d’accroître l’offre de logements dans les zones urbaines et de développer les
infrastructures de transport (routes, ports et aéroports) ainsi que la distribution
d’électricité. Les dépenses publiques en capital sont financées par les revenus tirés
des activités pétrolières. Leur évolution à la hausse en 2013, 2014 et 2015 vise à
24
faciliter la mise en œuvre de la seconde phase du PNDES, dont l’objectif est de
diversifier de l’économie au-delà du secteur des hydrocarbures.
Le secteur privé hors hydrocarbures est embryonnaire en RGE, son développement
étant entravé par une importante bureaucratie et par la faible qualité de la
gouvernance.
Suite à la quasi disparition des plantations de café, de cacao et d’huile de palme
dans les années 1970, peu de produits agricoles sont commercialisés. La production
agricole en 2013 provient essentiellement de l’agriculture de subsistance, qui
demeure la principale source de revenu de la population mais ne couvre que 30 %
des besoins locaux. Les deux principales cultures de rente sont le cacao et le café.
L’ancienneté des plantations et l’exode rural massif des jeunes afin de chercher un
travail mieux rémunéré en ville dans les secteurs du pétrole et de la construction ont
causé le repli continu de la production de cacao depuis 2007 ainsi que la chute de la
production du café.
La faiblesse des infrastructures terrestres et l’absence de filières de
commercialisation sont des obstacles majeurs au développement du secteur
agricole.
Bien que la Guinée Equatoriale possède une forêt très dense, notamment sur la
partie continentale, la contribution de la sylviculture à la formation du PIB est restée
négligeable en 2013 (moins de 0.5 %) à cause, d’une part, de la conjoncture
économique internationale qui a conduit à la réduction des commandes en
provenance de l’extérieur, et, d’autre part, de la loi forestière de 2008 interdisant
l’exportation du bois en grumes brutes et exigeant la mise en place d’unités de
transformation du bois. Les exportations de bois représentent plus de 320 000
tonnes de mètres cubes. L’étendue des eaux territoriales et l’abondance des
espèces marines sont des atouts inexploités jusqu’à présent du fait de la
désorganisation de la pêche industrielle. Les autorités ont placé le développement
des pêcheries au nombre des secteurs prioritaires en vue de réduire la dépendance
de l’économie aux hydrocarbures. Elles envisagent également, en vue de diversifier
l’économie, de mobiliser des ressources minérales non exploitées tels que les
gisements d’or, de diamants, de bauxite, d’étain, de tungstène et de coltan.
25
La Diversification économique et les secteurs porteurs :
I-1 l’agriculture :
Différentes études et diagnostiques révèlent que la Guinée Equatoriale a un fort
potentiel dans le développement de la production agricole. Elle jouit en effet d’un
climat favorable pour tous les types de semences tropicales et subtropicales, d’un sol
fertile, de pluies abondantes, de fleuves et rivières ainsi que d’importantes réserves
en eau.
La Guinée Equatoriale produit entre autres: le manioc, la cacahuète, la banane et la
banane plantain, le sucre de cane, l’huile de palme, les citrons, avocats, mangues,
atangas, ananas ainsi que des céréales comme le mais, des légumes tels que
tomates, oignons, patates douces, concombres, laitues, poivres, aubergines et
plantes de fourrage.
Les domaines qui présentent des opportunités d’investissement incluent:
• La production et le processus de cacao et de café
• La production de fruits et légumes, le processus et la mise en boite de jus
• La production et le processus d’huile de palme
• La plantation, production et processus des noix de coco
• La production de savon
• La production d’engrais
• La production de manioc
• La production de sucre de cane
• La production de sel
• L’Agro-industrie
Le secteur agricole fournit des opportunités exceptionnelles de développer de petites
initiatives locales basées sur des coopératives pour accélérer l’industrialisation.
La production animale comprend les poulets, canards, cochons, chèvres, moutons,
lapins et cochons d’Inde. Les opportunités d’investissement sont :
• Centre d’abatage et centre de vaccination
• Centre national d'insémination animale
• Production porcine intégrée
• Production de poulets de chair intégrée
• Production de l'élevage intégrée
• Production d'œufs intégrée
L'industrie du bois est également en pleine effervescence et est actuellement à
l'étude et en phase de développement. Les opportunités et les secteurs
d'investissement sont:
26
• scieries mobiles
• transformation du bois
• transformation industrielle du bois
• Usine à cellulose et papier
I-2 Pêche et aquaculture :
La République de Guinée Equatoriale est un pays doté de vastes ressources
maritimes.
Bénéficiant de longues cotes bordant l’océan, elle a une superficie terrestre de
28,051.46km, 314.000Km2 de zone économique exclusive (ZEE) et 644km de cotes.
Cette géographie, ainsi que la structure du secteur maritime et le bon développement
du système fluvial permettent au pays de bénéficier de ressources halieutiques
abondantes.
La Guinée Equatoriale est prête à utiliser ces ressources et à développer son
industrie de pêche pour répondre à la demande du marche domestique, transformer
le pays en une plateforme régionale de la production et de la commercialisation du
produit de la pêche et à devenir le premier fournisseur de poissons dans la sousrégion.
Les données basées sur les productions moyennes antérieures indiquent que les
ressources issues de la pêche en Guinée Equatoriale pourraient atteindre 75 000
tonnes annuelles.
En dépit de ces données, il y a un besoin constant de conduire des études pour
s’assurer que les informations les plus récentes sur les ressources halieutiques en
Guinée Equatoriale sont disponibles afin d’identifier de nouvelles zones de pêche.
Il y a des opportunités exceptionnelles de développer l’industrie de la pêche salée,
d’augmenter la pisciculture et de créer des centres de transformation et de
conservation des produits issus de la pêche tout en formant du personnel pour ce
secteur. Dans le même esprit, il y a un fort besoin d’investir dans des infrastructures
terrestres de qualité pour l’emballage, le processus et la conservation des produits
issus de la pêche.
Les opportunités et les secteurs d'investissement sont:
• Construction de ports de pêche
• Développement de l'aquaculture dans les eaux salées et douces
• Projet de production de pêche avec Sonapesca et la fourniture de navires de pêche
• Usine de transformation des produits de la mer
• Pêche artisanale
• Montage et réparation des filets et des engins de pêche
27
I-3 Pétrochimie et mines :
La Guinée Equatoriale est le premier fournisseur de pétrole de la CEMAC et le
troisième d’Afrique. Selon la revue statistique de l’énergie mondiale de BP (BP
Statistical Review of World Energy), La Guinée Equatoriale possède 1,7 milliard de
barils de réserves pétrolières avérées et un ratio réserves/production de 16,5. Les
recettes générées par ce secteur pétrolier ont rendu possible une croissance
substantielle ces dix dernières années. Aujourd’hui, la Guinée Equatoriale s’attèle au
développement de toute la chaîne de valeur pétrochimique et collabore avec le
secteur privé à la création d’une industrie domestique hautement développée et
intégrée verticalement.
Cependant, même avec les fantastiques réussites de la Guinée Equatoriale dans le
secteur pétrolier au cours de la décennie écoulée, certains domaines restent à
explorer en détail. En outre, d’importants volumes de gaz présentent des
perspectives de croissance future considérables.
Au cours de la décennie écoulée, des études ont montré la présence de gisements
importants d’or, de diamants, de bauxite, d’étain, de tungstène et de coltan dans le
pays. La Guinée Equatoriale s’efforce maintenant d’améliorer le climat des affaires
pour les sociétés minières et les investisseurs en élaborant une réglementation
complète et rationalisée pour son secteur minier et de transformation des minerais.
Les domaines et les opportunités d'investissement sont principalement dans la
pétrochimie afin de construire une usine de matières plastiques et de peinture à
moyen terme.
I-4 Tourisme :
Avec ses immenses paysages terrestres et marins vierges, son infrastructure au sol
hautement développée et un climat attrayant, la Guinée Equatoriale pourrait devenir
l’une des premières destinations éco touristiques d’Afrique.
On peut entrevoir ce potentiel de tourisme de grande valeur à la station de luxe
Sipopo, à 20 minutes du centre de la capitale Malabo. L’industrie touristique équatoguinéenne croissante peut cibler à la fois le marché local, la CEMAC et un marché
international, en particulier des éco touristes attirés par les forêts et la diversité de la
flore et de la faune du pays.
I-5 Services financiers :
Avec une base de liquidité importante provenant de l’industrie pétrolière, une forte
concentration sur l’investissement international dans les quatre secteurs précités et
le besoin croissant de PME et de services bancaires aux micro-entreprises, la
Guinée Equatoriale possède à la fois la demande et la capacité nécessaires pour
devenir un centre financier majeur en Afrique de l’Ouest.
28
Il existe aussi une occasion d’offrir une gamme de services bancaires à la population
du pays, notamment des cartes de crédit et l’octroi de prêts et d’appuis aux petits
entrepreneurs et aux petites entreprises.
PEGI 2020 Plan d’émergence de la Guinée Equatoriale :
Le Plan d’industrialisation de la Guinée Equatoriale à l’horizon 2020 (PEGI 2020) est
l’instrument qui oriente stratégiquement les politiques sectorielles des activités
industrielles dans toutes les régions en accord avec la planification économique
générale et avec les intérêts sociaux et économiques.
Ce plan présente l’industrie en trois grands groupes : les industries fixes (lourdes et
légères), les industries mobiles (les plateformes pétrolières) et les industries
touristiques. Les secteurs qui se sont définis comme prioritaires sont :
-
Pétrole et énergie,
Agriculture, élevage et agro-industries,
Pêche et aquaculture,
Services (tourisme et services financiers).
Le PEGI 2020 fournit à la Guinée Equatoriale un cadre d’intervention pour favoriser
une industrie compétitive dans un environnement globalisé, basé sur la
connaissance et l’innovation comme principaux facteurs de l’amélioration de la
productivité.
Ce plan est géré par le Ministère des Mines, de l’Industrie et de l’Energie, avec la
collaboration de tous les Ministères de l’administration publique dont les apports sont
incorporés dans le plan.
Le PEGI 2012 – 2020 est fondamentalement composé par cinq modules :
1- Diagnostic de l’industrie équato-guinéenne, tenant compte de la distribution
des secteurs industriels sur le territoire national, à travers l’usage d’indicateurs
qui permettent de connaitre la situation actuelle et de détecter les problèmes
et les opportunités auxquels il faut faire face pour les années avenir.
2- Elaborer la phase conceptuelle qui permette l’implantation appropriée de
l’industrie, en accord avec la réalité et les besoins du pays.
3- Etablissement des objectifs, des stratégies, des programmes et des actions
cohérents avec la planification économique et environnementale.
4- Identification des domaines industrialisables en tenant compte des nécessités
et des possibilités de chaque région.
5- Concevoir la mise en pratique de la phase conceptuelle et tracer un plan
d’exécution de certains projets partiels amenant à atteindre les objectifs
généraux.
29
Axes d’intervention du PEGI 2020 :
Le processus d’industrialisation de la Guinée Equatoriale s’articule autour de six
axes opérationnels et prioritaires :
1- Création d’entreprises mixtes, Gouvernement et associés économiques et
technologiques,
2- Encouragement et promotion des Petites et Moyennes Entreprises,
3- Promotion de la compétitivité industrielle,
4- Promotion de la Recherche, du Développement et de l’Innovation,
5- Promotion de l’exportation de produits manufacturés localement,
6- Renforcement des secteurs stratégiques du secteur industriel.
Le Développement du secteur Privé dans le cadre du PEGI 2020 :
Le PEGI 2020 accorde une attention particulière à la croissance et au dynamisme
des PME. Les caractéristiques des PME de Guinée Equatoriale ainsi que la difficulté
d’accès au financement constituent actuellement un obstacle pour leur
développement. De ce fait, le PEGI 2020 prévoit des mécanismes additionnels pour
son renforcement.
Les interventions pour développer les PME seront de deux types :
Un groupe d’interventions qui vise l’encouragement des affaires, la création
d’entreprises et à faciliter l’augmentation de taille à travers :
-
L’appui aux affaires et à la création d’entreprises,
La promotion de plans d’expansion,
L’appui aux acquisitions, fusions et intégration des entreprises.
Le deuxième groupe d’interventions est dirigé à éliminer les barrières qui freinent la
croissance.
La Guinée Equatoriale fonde son approche de développement industriel sur
l’amélioration du secteur privé et la croissance des PME à travers quatre
composantes majeures :
-
Des procédures administratives et juridiques simples, transparentes et
rapides,
Des infrastructures économiques de base performantes,
Un dispositif institutionnel d’appui aux entreprises,
Une politique équilibrée d’aménagement du territoire.
30
STRUCTURES D’APPUI AUX PME :
Les administrations qui s’occupent du secteur privé et des PME sont ainsi :
-
L’administration fiscale,
La Douane,
Le Ministère du Commerce,
Le Tribunal (Ministère de la justice)
Ministère du Travail,
Ministère du développement et de la Planification,
Ministère des Petites et Moyennes entreprises,
Direction du Trésor,
Caisse Nationale de la sécurité Sociale.
Outre les administrations officielles en charge des PME et en rapport avec les
activités des PME, il y’a les organismes Intermédiaires :
-
-
Les Chambres de Commerce et d’Industrie : les deux Chambres de
Commerce et d’Industrie en Guinée Equatoriale sont celles de Malabo et de
Bata crées par décret espagnol en 1928 et régies par le décret de juin 1985.
Les Chambres de Commerce offrent aux entreprises certains services qui
concernent la tenue d’un répertoire d’entreprises, l’organisation de
manifestations économiques, le réseautage avec des institutions homologues
à l’étranger…
Le nombre d’entreprises enregistrées aux chambres de commerce est autour
de 1100.
Le Patronat : Le Patronat de la Guinée Equatoriale rassemble autour de 200
entreprises adhérentes. Avec peu de moyens et insuffisance en ressources
humaines elle agit timidement dans la scène de dialogue public privé et au
profit des entreprises adhérentes.
Son rôle de partenaire privé avec l’Etat n’est pas suffisamment consolidé.
L’appui au secteur privé et aux entreprises se voit réduit.
Le Bureau d’information économique et d’entreprises :
Le nouveau bureau d'information économique et d'entreprise (OIEE) est une initiative
du ministère de l'Économie, du Commerce et de la Promotion des entreprises, en
collaboration avec le EG LNG, qui représente un élan définitif pour les petites et les
moyennes entreprises nationales.
Le bureau fournit des services d’assistance et d’accompagnement aux entreprises
en matière d’information et d’orientation. Les promoteurs trouvent dans ce bureau
l’information, la formation et l’assistance à la réalisation des études de faisabilités
pour leurs projets.
Afin de mener à bien ses fonctions, le bureau bénéficie de l’appui direct du Ministère
en charge des PME mais aussi de la coopération avec une institution homologue
31
espagnole.
Etapes pour la création d’une entreprise en Guinée Equatoriale :
ETAPE 1
Obtenir une copie du casier judiciaire
Délai : 1 jour
Coût : Aucun
ETAPE 2
Légaliser les statuts de la société chez un notaire
Délai : 3 à 14 jours
Coût : 3 à 6% du capital
Commentaire : Bien qu’il ne soit pas exigé par la loi, les avocats préparent les statuts
de la société dans la pratique. Cependant, la loi exige que les notaires légalisent les
statuts et préparent l’acte public. Faire enregistrer l’acte public au registre du
commerce.
ETAPE 3
Inscrire l’acte public au registre du commerce
Délai 2 à 3 jours
Coût : 3% du capital
Commentaire : Pour l'inscription, l'entrepreneur doit fournir les copies légalisées des
statuts. Selon la loi, l'entreprise doit utiliser un nom d'entreprise unique. Le registre
refuse tout simplement la demande si le nom existe déjà.
ETAPE 4
Ouvrir un compte bancaire pour l’obtention du certificat bancaire
Délai : 1 jour
Coût : aucun
Commentaire : Légalement, l'entreprise doit déposer le capital minimum avant
l'enregistrement de sa société. Toutefois, cela n'est pas possible dans la pratique,
parce que les copies des statuts légalisés et le certificat d'enregistrement exigent
l’ouverture d’un compte bancaire.
ETAPE 5
Obtenir un certificat de solvabilité.
Délai : 2 jours
Coût : Entre 10 000 et 15 000 FCFA (timbre)
Le certificat de solvabilité est obtenu à l’UNIGES
32
ETAPE 6
Obtenir un certificat de solvabilité budgétaire
Délai : 2 jours
Coût : Entre 5000 et 10 000 (timbres)
Ce certificat s’obtient au Ministère des Finances
ETAPE 7
Demande d’autorisation de création d’une entreprise au Premier Ministre
Délai : 1 à 12 mois
Coût : 2000 F CFA de timbre
Commentaire : La demande d’autorisation d’établissement comprend une note
explicative sur les objectifs de l’entreprise et son apport à l’économie (souvent
élaborés par un avocat). Selon le secteur industriel de l’entreprise, le Premier
Ministre avant d’accorder l’autorisation, peut demander l’avis du Ministère de tutelle.
La demande doit être accompagnée des 2 certificats de solvabilité.
ETAPE 8
Immatriculation aux impôts
Délai 1 jour (simultanément avec la procédure précédente)
Coût : 1% du capital (numéro d’identification fiscale) + 1% du capital (quotepart
fiscale minimum) + 2000 F CFA (numéro d’identification fiscale)
Commentaire : Les documents nécessaires à une demande d’enregistrement aux
impôts comportent une copie de la demande d'autorisation de l’entreprise agréée par
le Premier Ministre et les actes notariés. Les frais sont payés à la banque dans un
compte du Trésor public. Après avoir obtenu la confirmation du Trésor de la
réception du paiement, le demandeur revient aux autorités fiscales pour obtenir le
numéro d'identification fiscale. Pour gagner du temps, le demandeur (ou un agent
désigné) devrait d'abord consulter tous les organismes (administration fiscale, du
travail, sécurité sociale, etc.) afin de demander toutes les autorisations respectives
pour effectuer tous les paiements bancaires, et obtenir la confirmation du Trésor.
ETAPE 9
Prévenir le Ministère du travail du début des activités
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente)
Coût : 300 F CFA (forme) + 6,7 F CFA (petit) et 12 500 (taille moyenne)
Commentaire : Comme pour la taxe d'immatriculation, les frais sont versés au Trésor
public par le biais d'une banque privée. Une fois opérationnel, l'employeur verse 1%
des salaires au fonds de protection des travailleurs (Fondo de Protección del
Trabajador). Les employés paient 0,5% de leur salaire. Bien que les frais indiqués
soient taxés officiellement, les frais peuvent être plus élevés dans la pratique.
33
ETAPE 10
S’inscrire à la sécurité sociale
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente)
Coût : 300 F CFA par page.
Commentaire : L'entreprise doit enregistrer ses employés en matière de sécurité
sociale dans réception du premier mois de salaire. Les prestations de sécurité
sociale sont de 21,5% du salaire pour l'employeur et 4,5% pour le salarié. Pour vous
inscrire à la sécurité sociale, l'entreprise doit acheter des formulaires spéciaux pour
lister tous les employés (13 par page).
ETAPE 11
Demande d'enregistrement auprès du département des petites et moyennes
entreprises au Ministère du Commerce
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente)
Coût : 100 000 F CFA
Ce paiement annuel varie d’une entreprise à l’autre.
ETAPE 12
Demande d'enregistrement auprès du Département du commerce au ministère
du Commerce
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente)
Coût : 100 000 F CFA
Ce paiement annuel varie d’une entreprise à l’autre
ETAPE 13
Demande d'enregistrement auprès du ministre du Développement et de la
Planification (Ministerio de Desarrollo y planificación)
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente)
Coût : 100 000 F CFA
Ce paiement annuel varie d’une entreprise à l’autre
ETAPE 14
Payer les frais sur le compte bancaire du Trésor
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente) inclus dans les
procédures de 7 à 12.
Tous les paiements aux institutions publiques (Ministères par exemple), doivent être
faits directement sur le compte bancaire du Trésor par le biais d’une banque privée.
ETAPE 15
34
Obtenir la confirmation du Trésor pour la réception du paiement
Délai : 3 à 5 jours (simultanément avec la procédure précédente)
Aucun coût
Voir procédure 13
ETAPE 16
Obtenir le numéro d’identification fiscal
Délai 2 jours (simultanément avec la procédure précédente) inclus dans la procédure 7
ETAPE 17
Obtenir le numéro d’enregistrement auprès du Ministère du travail
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente) inclus dans la procédure 8
ETAPE 18
Obtenir le numéro de sécurité sociale
Délai : 1 jour (simultanément avec la procédure précédente) inclus dans la procédure 9
ETAPE 19
Obtenir un permis du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises
Délai : 14 jours (simultanément avec la procédure précédente) inclus dans la
procédure 10
ETAPE 20
Obtenir un permis du Ministère du Commerce
Délai : 14 jours (simultanément avec la procédure précédente) inclus dans la
procédure 11
ETAPE 21
Obtenir un permis du ministère du Développement et de la Planification
Délai : 14 jours (simultanément avec la procédure précédente) inclus dans la
procédure 12
35
DEVELOPPEMENT DURABLE:
-
Le développement économique
Le développement humain
Pour y arriver il faut investir en :
1- Infrastructure économique
2- Infrastructure sociale
3- Développement économique
Et pour voir l’impact il faut avoir des paramètres de mesure et d’évaluation :
1- Indicateurs de développement économique
2- Indice de développement humain
Indicateurs de développement de l’infrastructure :
Infrastructures économiques
Transport
-
Routes et autoroutes,
Ponts et tunnels
Aéroports
Ports maritimes
Réseaux ferroviaires
Chemins de fer
Transport en commun
Centres logistiques
Energie et services publics
- Oléoducs et gazoducs
- Centrales électriques
- Approvisionnement en gaz
et électricité
- Approvisionnement en eau
- Traitement et distribution
des eaux
- Energies renouvelables
(éolienne,
photovoltaïque…)
- Traitement des déchets
Télécoms
-
Réseaux câblés
Fibre optique
Antennes radio
Systèmes satellites
Opérateurs de
téléphonie mobile
- Opérateurs
d’internet
Infrastructure
sociales
- Hôpitaux
- Ecoles et
universités
- Tribunaux
- Centres sportifs
- Prisons
- parcs
Indicateurs du développement économique :
-
Taux de croissance du PIB réel
Taux de croissance du PIB par habitant
Climat des affaires (indicateurs Doing Business)
Taux d’emploi / taux de chômage
Exportations et importations
…
36
STATISTIQUES ET INDICATEURS :
Populatio
n
(en
millions)
%
Population
mondiale
Taux
d’électrification
(% habitation)
Utilisateurs
Internet
(/100
habitants)
Abonnements
au Tél fixe et
mobile (/100
habitants)
Dépenses
en santé
(% PIB
2010)
Dépenses
en
éducation
(% PIB
2010)
Accès à l’eau
potable (%
population)
Etats Unis
Japon
315.8
126.4
4.48
1.8
99.7
99.7
74.2
77.6
139
126.4
9.5
7.8
5.4
3.8
100
100
100
100
Union
Européenne
509.1
7.22
99.7
91.7
125
9.0
5.4
100
100
1353.6
198.4
1.3
19.19
2.81
0.018
99.4
98.3
99.4
34.4
40.7
28.7
86.2
125.7
123.2
2.7
4.2
2.5
5.7
3.1
92.8
97.75
100
65
81
91
CEMAC
42.7
0.6
3.48
47.6
-
-
66.7
33
Cameroun
19.3
0.28
48.7
4
46.8
1.5
3.5
74
47
Centrafrique
Congo
4.8
4.3
1.6
0.07
0.06
0.022
37.1
36.7
2.3
5
7.2
22.4
94.2
109
1.1
1.8
6.2
3.8
67
71
87
34
30
33
Guinée
Equatoriale
0.67
0.009
-
6
59
3.4
0.7
43
51
Tchad
12.1
0.17
-
1.7
24.3
-
-
50
9
PAYS / REGION
Chine
Brésil
Ile Maurice
Gabon
Accès à
l’assainissement
(% population)
37
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DURABLE ET SOUTENU
OBJECTIFS :
Amélioration du climat
des affaires
La diversification
économique
Un taux de croissance soutenu du
PIB réel égal ou supérieur à 7%
Un Indice de développement
Humain (IDH) amélioré
Investissements en
infrastructure
Économique
………..
Développer le
secteur privé
Sociale
L’intégration
économique
38
ANNEXES
39
TAUX DE CROISSANCE DU PIB
Pays développés :
PAYS
Allemagn
e
Canada
France
Japon
199
9
200
0
200
1
200
2
200
3
200
4
200
5
200
6
200
7
200
8
200
9
201
0
201
1
201
2
1,9
3,1
1,5
0,0
-0,4
1,2
0,7
3,7
3,3
1,1
-5,1
4,0
3,3
0,7
5,5
3,3
-0,2
5,2
3,7
2,3
1,8
1,8
0,4
2,9
0,9
0,3
1,9
0,9
1,7
3,1
2,5
2,4
3,0
1,8
1,3
2,8
2,5
1,7
2,2
2,3
2,2
0,7
-0,1
-1,0
-2,8
-3,1
-5,5
3,2
1,7
4,7
2,5
2,0
-0,6
1,7
0,0
1,9
Pays émergents :
PAYS
Brésil
Afrique
du Sud
Malaisie
Chine
Inde
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
0,3
4,3
1,3
2,7
1,1
5,7
3,2
4,0
6,1
5,2
-0,3
7,5
2,7
0,9
2,4
4,2
2,7
3,7
2,9
4,6
5,3
5,6
5,5
3,6
-1,5
3,1
3,5
2,5
6,1
7,6
8,8
8,9
8,4
3,8
0,5
8,3
4,8
5,4
9,1
3,8
5,8
10,0
7,9
6,8
10,1
7,9
5,3
11,3
9,3
5,6
12,7
9,3
6,3
14,2
9,8
4,8
9,6
3,9
-1,5
9,2
8,5
7,4
10,4
10,5
5,1
9,3
6,3
5,6
7,8
3,2
Ile
Maurice
Tunisie
2,6
9,0
2,6
2,1
3,7
5,7
1,2
3,9
5,9
5,5
3,0
4,1
3,9
3,2
6,1
4,7
4,9
1,8
5,6
6,1
4,0
5,3
6,3
4,6
3,0
3,0
-2,0
3,6
Pays de la CEMAC :
PIB Total :
PAYS
Cameroun
République centrafricaine
Congo, République du
Gabon
Guinée Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
2010
2011
2012
2.1
1.4
6.7
-1.1
19.0
1.7
3.4
2.4
2.9
9.5
6.6
-0.8
13.7
4.0
4.7
3.3
5.8
8.5
7.7
1.4
5.2
4.3
3.9
3.4
5.0
9.8
8.7
5.2
2009
2010
2011
2012
2.5
1.4
2.8
-0.3
18.0
4.0
3.7
2.9
7.6
7.1
23.5
16.7
5.2
3.3
10.4
11.2
13.7
3.0
4.4
3.9
9.0
7.0
28.5
11.0
PIB non pétrolier :
PAYS
Cameroun
République centrafricaine
Congo, République du
Gabon
Guinée Equatoriale
Tchad
40
Taux de croissance de l’Indicateur du développement Humain (IDH) :
Moyenne Monde :
PAYS
1980
1990
2000
2010
2012
Croissance
1980/1990
-
0.561 0.600 0.639 0.690 0.694 0.68
Croissance
1990/2000
Croissance
2000/2010
Croissance
2000/2012
0.64
0.77
0.68
Pays développés :
PAYS
Allemagne
Canada
France
Japon
Catégorie
IDH Très
élevé
IDH Très
élevé
IDH Très
élevé
IDH Très
élevé
Classement
1980
1990
2000
2010
2012
Evolution
2007 – 2012
(Classement)
5
0.738 0.803
0.870
0.916
0.920
+5
11
0.825 0.865
0.887
0.909
0.911
-4
20
0.728 0.784
0.853
0.891
0.893
-1
10
0.788 0.837
0.878
0.909
0.912
1
Pays émergents :
PAYS
Brésil
Afrique du
Sud
Malaisie
Chine
Inde
Ile Maurice
Tunisie
Catégorie
IDH élevé
IDH
Moyen
IDH élevé
IDH
Moyen
IDH
Moyen
IDH élevé
IDH élevé
Classement
1980
1990
2000
2010
2012
Evolution
2007 - 2012
85
0.522
0.590
0.669
0.726
0.730
0
121
0.570
0.621
0.622
0.621
0.629
0
64
0.563
0.635
0.712
0.763
0.769
1
101
0.407
0.495
0.590
0.689
0.699
4
136
0.345
0.410
0.463
0.547
0.554
-1
80
94
0.551
0.459
0.626
0.553
0.676
0.642
0.732
0.710
0.737
0.712
-2
2
1980
1990
2000
2010
2012
Evolution
2007 - 2012
Pays de la CEMAC
PAYS
Congo,
Cameroun
Gabon
Guinée
Equatoriale
Catégorie
IDH
Faible
IDH
Faible
IDH
Moyen
IDH
Moyen
Classement
142
0.470 0.510
0.482
0.529
0.534
-1
150
0.373 0.431
0.429
0.488
0.495
1
106
0.526 0.610
0.627
0.676
0.683
0
0.498
0.547
0.554
-2
136
-
-
41
République
centrafricaine
Tchad
IDH
Faible
IDH
Faible
180
0.285 0.312
184
-
-
0.294
0.344
0.352
2
0.290
0.317
0.336
-2
Source : PNUD
Les principaux bailleurs de fonds pour l’investissement en infrastructure en Afrique
Subsaharienne:
Aspect Matériel en %
Banque
Mondiale
BAD
Instit UE
Allemagne
France
Japon
Canada
Finlande
Royaume
Uni
Autres
Total
Aspect Immatériel en %
Eau &
Assainissement
Transports
TIC
Energie
22
25
10
38
12
14
8
7
16
32
31
22
2
8
5
Eau &
Assainissement
16
23
13
22
100
35
100
TIC
Energie
23
25
29
14
19
10
45
5
4
6
5
16
37
100
Transports
11
27
100
37
100
33
100
10
11
13
31
100
17
100
Climat des affaires : Classement des pays de la CEMAC selon Doing Business 2014 :
(Classement sur 189 pays)
Cameroun Centrafrique
Facilité à faire les
affaires
Création d’entreprise
Permis de construction
Raccordement à
l’électricité
Enregistrement de la
propriété
Obtention des crédits
Protection des
investisseurs
Paiement des taxes
Commerce
transfrontalier
Exécution des contrats
Solutionnement de
l’insolvabilité
Congo
Gabon
168
188
185
163
Guinée
Equatoriale
166
Tchad
132
127
62
177
156
177
182
142
175
153
71
138
185
125
99
183
139
149
159
141
164
166
109
146
109
128
109
138
109
157
109
157
109
147
130
157
180
159
188
185
183
180
152
135
177
137
189
183
175
151
180
189
164
142
157
153
50
189
171
189
189
42
Infrastructures économiques
Transport
-
Routes et autoroutes,
Ponts et tunnels
Aéroports
Ports maritimes
Réseaux ferroviaires
Chemins de fer
Transport en commun
Centres logistiques
Energie et services publics
- Oléoducs et gazoducs
- Centrales électriques
- Approvisionnement en gaz
et électricité
- Approvisionnement en eau
- Traitement et distribution
des eaux
- Energies renouvelables
(éolienne,
photovoltaïque…)
- Traitement des déchets
Télécoms
-
Réseaux câblés
Fibre optique
Antennes radio
Systèmes satellites
Opérateurs de
téléphonie mobile
- Opérateurs
d’internet
Infrastructure
sociales
- Hôpitaux
- Ecoles et
universités
- Tribunaux
- Centres sportifs
- Prisons
- parcs
INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURE ECONOMIQUE
INFRASTRUCTURE
TRANSPORT :
• Routes et autoroutes,
• Ponts et tunnels
• Aéroports
• Ports maritimes
• Réseaux ferroviaires
• Chemin de fer
• Transport en
commun,
• logistique
Energie et services
Publics :
• Centrales électriques
• Oléoducs et
gazoducs,
• Energie renouvelable,
• Approvisionnement
en gaz et électricité,
• Approvisionnement
en eau,
• Traitement des
déchets
-
EFFET DIRECT
permettre l’accès au transport
des biens et des
marchandises ;
Réduire les couts des
transports ;
Réduire les délais ;
Faciliter l’accès à des
nouvelles destinations et à des
nouveaux endroits ;
Croissance économique ;
…
- Permettre l’accès à l’énergie ;
- Permettre l’accès à l’eau
potable ;
- Réduire les coûts
énergétiques ;
- Croissance économique ;
- Créer de l’emploi ;
- …
-
EFFET INDIRECT
Encourager l’investissement
national et étranger ;
Réduire les couts de
production ;
Ouvrir de nouveaux marchés à
l’exportation et à
l’importation ;
Encourager le commerce
transfrontalier ;
Croissance économique ;
Contribuer à l’intégration
économique régionale
Créer de l’emploi
Réduire la pauvreté
Encourager l’investissement
national et étranger ;
Réduire les couts de
production ;
Croissance économique ;
Contribuer à l’intégration
économique régionale ;
Créer de l’emploi ;
Réduire la pauvreté
43
Télécommunications :
• Réseaux câblés,
• Fibre optique,
• Antennes radio,
• Systèmes satellites,
• Opérateurs
téléphoniques,
• Opérateurs internet
- Réduire le gap numérique ;
- Faciliter les échanges
(données, infos …) ;
- Permettre la connexion
nationale et internationale ;
- Réduire les délais ;
- Réduire les coûts ;
- Créer des emplois ;
- …
- Encourager l’investissement
national et étranger ;
- Réduire les couts de
production ;
- Croissance économique ;
- Contribuer à l’intégration
économique régionale ;
- Créer de l’emploi ;
- Réduire la pauvreté
44
Indicateurs de croissance économique :
Croissance du PIB :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
1.9
8.9
7.5
-2.9
0.8
2010
3.3
6.6
8.8
6.7
-1.7
2011
4.1
5.3
3.4
7.1
4.9
2012
4.6
6.9
3.8
5.6
2.5
4.2
13.6
0.1
8.9
2009
55
5
5
-
2010
54
4
4
-
2011
55
3
4
-
2012
54
4
-
48
53
53
56
2009
-
2010
53
-
2011
-
2012
-
-
-
-
-
Agriculture ; Valeur ajouté (% PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
Agriculture ; emplois :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
45
Pourcentage population rurale par rapport à la population totale :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
49
61
37
15
2010
48
61
37
14
2011
48
61
36
14
2012
47
61
36
14
61
61
60
60
78
78
78
78
Accès à l’électricité ; Pourcentage population:
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
48.7
37.1
36.7
-
2010
48.7
37.1
60.0
-
Pourcentage population pauvre (vivant de moins de 1.25 USD par rapport à la
population totale) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
-
2010
-
2011
-
2012
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2009
6.8
-
2010
6.8
-
Routes pavés (% des routes totales) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée Equatoriale
Tchad
CEMAC
46
Pourcentage population rurale par rapport à la population totale :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
49
61
37
15
2010
48
61
37
14
2011
48
61
36
14
2012
47
61
36
14
61
61
60
60
78
78
78
78
2009
14.4
-
2010
13.4
-
2011
14.9
-
2012
14.8
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2009
14
71
53
2010
14
75
60
2011
14
77
64
2012
14
62
-
-
-
-
14
12
13
13
Commerce de service (% PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
Industrie Valeur ajouté (% PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
Exportation des biens et services (% PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
24
10
70
52
2010
25
10
85
54
2011
29
11
87
58
2012
29
12
57
82
83
84
-
35
37
40
29
47
Dépenses publiques en éducation (% PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
3.6
1.3
-
2010
3.5
1.2
6.2
-
2011
3.2
1.2
-
2012
-
-
-
-
-
3.0
2.5
2.6
-
Taux d’alphabétisation total des adultes (% des personnes âgées de 15 ans et +) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
-
2010
71
-
2011
57
89
2012
-
-
-
94
-
-
-
35
-
Abonnées à la téléphonie mobile (pour 100 habitants) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
42
20
75
98
2010
44
22
92
107
2011
52
22
94
154
2012
64
23
101
187
29
57
66
68
21
26
32
35
Installation d’assainissement améliorée % de la population y ayant accès) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
48
34
18
33
2010
48
34
18
33
2011
48
34
18
33
2012
-
-
-
-
-
11
12
12
48
Accès à l’électricité (% de la population) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
48.7
37.1
36.7
2010
48.7
37.1
60
-
-
-
-
Abonnées au téléphone mobile (pour 100 personnes) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
42
20
75
98
2010
44
22
92
107
2011
52
22
94
154
2012
54
23
101
187
29
57
66
68
21
26
32
35
Routes pavés (% des routes totales) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
-
2010
-
-
-
-
-
-
-
Chômage total (% population) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
-
2010
3.8
-
2011
-
2012
-
-
-
-
-
-
-
-
49
Population active (total) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
7905165
1980861
1625784
557319
2010
8157901
2031894
1677114
573957
2011
8405125
2082234
1721621
590686
2012
8658591
2134465
1767178
608562
354494
365836
377439
389259
4155017
4293544
4438135
4588580
2009
4.9
3.6
2.3
3.7
2010
5.1
3.6
2.3
3.5
2011
5.2
3.8
2.5
3.2
5.2
4.2
4.0
4.4
4.0
4.3
Dépenses en santé total (% PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
Dépenses en recherche et développement (% PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
0.64
2010
-
2011
-
2012
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2009
20.4
19.6
18.6
2010
-
2011
37.0
-
2012
-
-
-
-
-
43.3
-
-
-
Certification ISO (% des entreprises) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
50
Commerce de marchandise (% du PIB)
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
36.0
19.7
93.8
65.1
2010
40.1
22.2
110.8
80.3
2011
43.8
23.1
115.8
83.5
2012
46.4
24.8
118.4
85.2
138.1
128.0
116.0
121.5
67.8
69.1
69.0
59.0
2009
14.4
-
2010
13.4
-
2011
14.9
-
2012
14.8
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Commerce de services (% du PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
Crédit intérieur fourni au secteur privé (% du PIB) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
12.1
7.2
4.9
10.1
2010
13.2
9.0
6.5
8.1
2011
14.8
10.1
7.8
9.2
2012
14.8
12.4
9.6
10.6
8.4
8.9
8.9
6.7
3.9
4.2
4.8
5.6
Paiement des impôts (Nombre) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
44
54
61
26
2010
44
54
61
26
2011
44
54
61
26
2012
44
56
61
26
46
46
46
46
54
54
54
54
2013
44
56
49
26
46
54
51
Taux d’imposition Total (% des bénéfices commerciaux) :
Pays
Cameroun
Centrafrique
Congo
Gabon
Guinée
Equatoriale
Tchad
CEMAC
2009
48.8
203.8
65.9
44.7
2010
48.8
203.8
66.3
43.5
2011
48.8
54.6
65.3
43.5
2012
48.8
67.4
64.9
43.5
44.1
44.1
44.1
44.1
71.3
75.8
75.8
75.7
2013
48.8
87.6
63.8
43.5
44.1
73.8
52
STATISTIQUES DEVELOPPEMENT HUMAIN
Indice développement Humain 2012 :
Pays
Classement mondial (sur
187 pays)
106
136
142
150
180
184
Gabon
Guinée Equatoriale
Congo
Cameroun
République centrafricaine
Tchad
Catégorie
Classement IDH moyen
Classement IDH moyen
Classement IDH faible
Classement IDH faible
Classement IDH faible
Classement IDH faible
Emploi et chômage des jeunes :
Pays
Ratio Emploi / population
(% des 25 ans et +)
68.2
86.5
78.8
80.3
82.2
Gabon
Guinée Equatoriale
Congo
Cameroun
République
centrafricaine
Tchad
Chômage des jeunes
(% âgés de 15 à 24 ans)
-
77.0
Flux Commerciaux de Biens et de Services (2010) :
Pays
Gabon
Guinée
Equatoriale
Congo
Cameroun
République
centrafricaine
Tchad
Commerce de marchandises
Commerce de services
Exportations
Importations
Exportations
Importations
Milliards
%
Milliards
%
Milliards
%
Milliards
%
$
PIB
$
PIB
$
PIB
$
PIB
5.4
44.4
2.5
20.7
0.4
3.3
1.9
15.9
0.1
0.5
2.2
16.7
6.9
3.9
0.1
64.1
17.4
4.5
4.4
5.1
0.2
40.5
22.9
10.6
1.2
0.1
5.2
3.3
1.7
0.2
7.8
8.7
-
-
-
-
0.2
2.0
2.4
30.4
53
Flux financiers :
Pays
Investissement
Direct Etranger
(% du PIB 2007 – 2009)
Gabon
Guinée Equatoriale
Congo
Cameroun
République
centrafricaine
Tchad
Aide publique au
développement
nette reçu
Flux de capitaux
privés
(% du PIB 2010)
(% du PIB 2007 –
2010)
1.3
4.8
23.5
0.0
3.6
0.9
0.9
14.5
2.4
13.2
0.5
-
9.1
6.2
-
Ordinateurs
individuels
7.2
6.0
5.0
4.0
2.3
Abonnés en
Téléphone
mobile
109
59
94.2
46.8
22.4
1.7
24.3
0.2
Recherche et développement :
Pays
Gabon
Guinée Equatoriale
Congo
Cameroun
République
centrafricaine
Tchad
Dépenses en RD
(% du PIB 2005 - 2010)
0.6
-
Adoption des technologies (pour 100 personnes):
Pays
Gabon
Guinée Equatoriale
Congo
Cameroun
République
centrafricaine
Tchad
Utilisateurs
d’Internet
3.4
1.5
0.5
1.1
0.3
54
Indices de pauvreté :
Pays
Gabon
Guinée Equatoriale
Congo (2010)
Cameroun (2004)
République
centrafricaine
Tchad
Population
exposée à la
pauvreté
Population vivant
dans une extrême
pauvreté
Population dont
le revenu est
inferieur à 1.25 $
nd
nd
17.7
19.3
nd
nd
nd
22.9
30.4
nd
Nd
Nd
54.1
9.6
nd
28.2
44.1
61.9
Dépenses publiques en éducation et santé :
Pays
Gabon
Guinée Equatoriale
Congo (2010)
Cameroun (2004)
République
centrafricaine
Tchad
Santé
2000
1.0
1.0
1.2
1.0
2010
1.8
3.4
1.1
1.5
Education
2000
2005-2010
3.8
0.7
6.2
1.9
3.5
55
Bibliographie :
Document
Plan d’industrialisation de la Guinée
Equatoriale 2020
Environnement de l’Investissement
privé en Guinée Equatoriale
Guinée Equatoriale 2020 Agenda pour
une diversification des sources de la
croissance
Guinée Equatoriale Données
économiques
Fonds pilote de garantie pour les
crédits des PME
Guinée Equatoriale – Données
économiques
Document de Stratégie pays Guinée
Equatoriale (2008-2012)
Rapport Doing Business Profil pays
Guinée Equatoriale
Rapport Doing Business 2014
Bureau d’Information économique aux
entreprises du GE (OIEE)
LOI NO. 6/1990 du 29 octobre sur le
Régime Spécial d'Investissement des
Petites et Moyennes entreprises (PME)
en République de Guinée Equatoriale.
Décret No. 127/2004 du 14 septembre
fixant des normes complémentaires afin
d'améliorer la participation nationale dans
l'activité des entreprises.
CADRE D’ASSISTANCE DES NATIONS
UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT
(UNDAF)
LOI SUR LE RÉGIME
D’INVESTISSEMENTS
CADRE MACROECONOMIQUE
Guinée Equatoriale : Une croissance
sans développement
LOI NO. 14/1995 du 13 juin, régissant les
Petites et Moyennes entreprises en
République de Guinée Equatoriale
Auteur
Gouvernement de
GE
BAD
Année
2012
2013
Performances
management
Consulting
BAD & OCDE
2007
Ministère de
l’économie, di
commerce et de la
promotion des
PME
Banque de France
2013
BAD
2008
Banque Mondiale
2012
Banque Mondiale
OIEE
2014
2013
BULLETIN OFFICIEL
DE L’ÉTAT (B.O.E.)
1990
BULLETIN OFFICIEL
DE L’ÉTAT (B.O.E.)
2004
Nations Unis
2007
BULLETIN OFFICIEL
DE L’ÉTAT (B.O.E.)
N° 7
Banque de France
Kiari Liman Tinguiri
STATECO N°105
BULLETIN OFFICIEL
DE L’ÉTAT (B.O.E.)
2008
2011
2001
2014
2010
1995
56
Cartographie Pays Guinée Equatoriale
Document élaboré par : Mounir BEN GUIRAT
Assistant Technique Expert en Développement du Secteur Privé et des PME
BDEAC – Juillet 2013
Réf. Document: BDEAC – AT DSPPME – CP 02 - 2013
57
Cartographie Pays Guinée Equatoriale
Document élaboré par : Mounir BEN GUIRAT
Assistant Technique Expert en Développement du Secteur Privé et des PME
BDEAC – Juillet 2013
58
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