SCIENCES - Séries ES / L - Baccalauréat 2014 PARTIE 1 : REPRESENTATION VISUELLE Analyse des documents : Document 1 : La DMLA affecte la zone centrale de la rétine (macula), dédiée à la vision précise, tandis que les zones périphériques ne sont pas affectées. Elle affecte un nombre croissant de personnes dans les pays développés en raison du vieillissement de la population. Document 2 : Les cônes sont situés essentiellement dans la macula, tandis que les bâtonnets sont majoritairement situés en périphérie de la rétine : l’acuité visuelle est maximale au centre et diminue rapidement vers la périphérie. Document 3 : Un implant rétinien est constitué de micro-électrodes dont le rôle est de remplacer les cellules photoréceptrices défaillantes. Ils procurent au patient une vision plus grossière, en noir et blanc, et dont le champ de vison est réduit. Document 4 : Des nouveaux prototypes d’implants fournissent une densité de capteurs par unité de surface sans cesse supérieure, qui devraient permettre dans un futur proche une vision de plus en plus précise aux patients victimes de DMLA. Il sont encore très chers et leur implantation est délicate. Connaissances : Structure de l’œil : rétine, macula, photorécepteurs Photorécepteurs : cônes (vision des couleurs et des détails) et bâtonnets (vision sous faible éclairement) Commentaire rédigé : La DMLA est une maladie touchant un nombre croissant de personnes, car la population vieillit : un million de personnes âgées en France sont en effet privées d’une zone toute petite mais essentielle de leur rétine (le fond de l’œil qui reçoit la lumière et transmet les informations liées à la vision grâce au nerf optique) : la macula (document 1). Dans cette macula, située au centre de la rétine, sont concentrés des photorécepteurs appelés cônes, responsables de la vision des couleurs et surtout des détails, donc de l’acuité visuelle (document 2) : privés de cette macula, les patients perdent progressivement leur acuité visuelle jusqu’à ne plus pouvoir lire, écrire ou regarder un écran. Pourtant, une solution existe : l’implant rétinien. Constitué d’une mini-puce électronique, son rôle est de remplacer la macula défaillante. Il est tapissé de micro-électrodes stimulant le nerf optique, chacune devant remplacer une cellule photoréceptrice endommagée (document 3) : plus on arrive à placer de micro-électrodes par unité de surface, plus la définition de l’image envoyée au cerveau par l’implant sera grande, et donc l’acuité visuelle importante (document 4). Les implants actuels ne permettent que la vision des formes, et le champ de vision reste très réduit. Mais des prototypes permettent déjà la reconnaissance d’objets, de mouvements, et même de visages et de lettres pour les plus récents. Cette évolution est encourageante, mais les implants restent hors de prix et l’intervention chirurgicale très lourde : pour toutes ces personnes dont la fin de vie est gâchée par cette terrible maladie, il est donc capital d’encourager la recherche. Il est certain que dans un futur proche, grâce à une miniaturisation encore plus poussée, les victimes de la DMLA pourront retrouver une vision presque normale ! en partenariat avec epicureweb.fr 1 SCIENCES - Séries ES / L - Baccalauréat 2013 PARTIE 2 : LE DEFI ENERGETIQUE Question 1 : Ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz) et fissiles (uranium) : non renouvelables Ressource hydraulique (réserve d’eau des barrages hydroélectriques) : renouvelable Question 2 : 1 Energie nucléaire → 2 Energie thermique → 3 Energie cinétique (mécanique) → 4 Energie électrique Question 3 : a) !" !"𝑆𝑆𝑆𝑆 b) Après une période radioactive (demi-vie), la moitié des noyaux s’est désintégrée : il en reste donc 500 000 sur les 1 000 000 initiaux. D’après le graphique, cela correspond à une période radioactive de 30 ans. c) La période radioactive de nombreux déchets radioactifs est très longue : jusqu’à 2 140 000 ans pour le neptunium 237 ! Comme ils sont extrêmement dangereux pour l’être humain en raison de leur radioactivité, il est indispensable de les stocker pour empêcher la propagation de leur rayonnement, ce qui est très difficile, coûteux et aléatoire sur d’aussi longues périodes. en partenariat avec epicureweb.fr 2 SCIENCES - Séries ES / L - Baccalauréat 2014 PARTIE 3 : NOURRIR L’HUMANITE Question 1 : Présence de sel, humidité, acidité (diminution du pH), température. Question 2 : Les molécules produites lors des fermentations (ici l’acide lactique) renforcent l’acidité du milieu et donc diminuent son pH (document 1). D’après le document 2, le pH du milieu (ici la choucroute) atteint une valeur comprise entre 3 et 4, ce qui empêche les bactéries pathogènes (responsables d’infections), indiquées par une étoile dans le document, de se développer. Question 3 : Réponse d) : si le pH de la choucroute se stabilisait autour de 4,5, certains microorganismes responsables d’infections alimentaires pourraient se développer. Question 4 : La choucroute est riche en vitamine C, qui combat le scorbut. C’est un produit fermenté : elle est donc facile à conserver (les micro-organismes pathogènes ne peuvent pas s’y développer). C’est un produit salé : le sel limite l’entrée d’eau dans les bactéries, inhibant ainsi leur croissance. en partenariat avec epicureweb.fr 3