CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire LA MAGNIFICENCE DU COSMOS CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-094 LA MAGNIFICENCE DE COSMOS Quand les lumières de la raison dévoilent la beauté supra-esthétique du monde conférence d’Éric Lowen donnée le 14/05/2011 à la Maison de la philosophie à Toulouse La connaissance rationnelle et objective du réel, loin de désenchanter le monde, dévoile au contraire la magnificence du monde, l’association de la dimension esthétique avec la dimension signifiante du réel. Son discernement exige une ouverture de conscience plus libre et plus grande, qui représente le point d’appui de la plupart des expériences spirituelles, interprétées à tort généralement comme des expériences religieuses. La magnificence du monde est-elle seulement une perception subjective humaine ou bien implique-t-elle une réalité objective ? Pourquoi la magnificence du monde n’est-elle pas immédiatement perceptible par l’Être Humain ? Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 2 LA MAGNIFICENCE DU MONDE PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Le monde est extraordinaire, regarde comme c'est beau. Joseph Kessel (1898-1979) Lion, 1958 La majesté et la beauté du monde sont latents dans n’importe quel iota du monde. Walt Whitman (1819-1892) Feuilles d’herbes I PRÉSENTATION DE CE SUJET 1 - Un sujet qui s’insère dans le sillage du réenchantement du monde 2 - Un sujet non pas sur le monde, mais sur notre relation existentielle avec le monde 3 - Un sujet qui appartient à la cosmosophia 4 - Mais aussi une double réponse aux détracteurs de la connaissance du monde II QUEL REGARD SUR LE MONDE AVONS-NOUS ? 1 - Nous vivons dans le monde, nous en sommes une partie, mais qu’en percevons-nous ? 2 - Une perception limitée du monde par notre condition humaine 3 - Une perception limitée du monde par notre état d’être intérieur 4 - Or, notre représentation du monde fonde le sens de notre existence III PRINCIPE DE LA MAGNIFICENCE DU MONDE 1 - La magnificence du cosmos, une dimension discrète du monde 2 - L’étonnement et l’émerveillement devant la beauté immanente des choses et des êtres 3 - Une méta-perception du monde, discernée uniquement par l’esprit humain 4 - Un principe esthétique à l’origine mais qui devient surtout ontologique 5 - Un sentiment humain subjectif reposant sur une objectivité du monde 6 - La magnificence croît avec la complexification et la diversification du cosmos IV QUELQUES ASPECTS DE LA MAGNIFICENCE DU MONDE 1 - Tous les êtres et les choses participent à la magnificence du monde 2 - La magnificence du monde à travers les choses célestes 3 - La magnificence du monde à travers les choses et les êtres, la voie naturaliste 4 - La magnificence du monde à travers les êtres humains, l’apport de l’humanisme 5 - La magnificence du monde à travers les créations et les œuvres des êtres humains 6 - Le mal dans le monde ne remet pas en cause la magnificence du monde V L’ÉVEIL À LA MAGNIFICENCE DU COSMOS 1 - Le discernement de la magnificence du cosmos demande un éveil initiatique, sa non-intuitivité 2 - La rencontre de la structure profonde du monde et d’une qualification intérieure de l’Homme 3 - Le rôle essentiel de la connaissance du réel pour percevoir la magnificence du monde 4 - L’habitude, la banalisation, l’inconscience et l’indifférence tuent l’attention au monde 5 - La magnificence du monde s’expérimente par un éveil intérieur et une ouverture au monde 6 - Le discernement de l’unité du monde à travers la multiplicité des êtres et des choses 7 - Notre compréhension du cosmos augmente notre capacité de perception de la magnificence 8 - La possibilité de cultiver l’expérience de la magnificence par la démarche philosophique Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 3 VI LES IMPLICATIONS PHILOSOPHIQUES DE LA MAGNIFICENCE DU MONDE 1 - Le dévoilement d’un “autre” univers, ou plutôt de la nature véritable de notre univers 2 - Une compréhension novatrice et très récente du monde 3 - Une expérience du monde illuminatrice, source de joie et de sagesse 4 - Sa participation au réenchantement et à la réensignification du réel 5 - Une transcendantalisation immanentiste de l’univers, une transfiguration du réel 6 - L’origine d’une grande partie des expériences spirituelles humaines 7 - Une expérience naturellement “religieuse”, une expérience de l’unité et de la beauté du monde 8 - Une cosmophanie du réel qui supplante les théophanies de l’illusion VII CONCLUSION 1 - Ouvrons-nous à la magnificence du monde ! 2 - Pour mieux participer consciemment à la magnificence du monde ! ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 4 Document 1 : Classiquement, la magnificence du cosmos débuta par l’observation du monde céleste, puis progressivement, grâce aux progrès de la connaissance, cette magnificence fut discernée dans le monde terrestre, dans le vivant et aujourd’hui dans les moindres éléments du cosmos. Ici à gauche, comète HaleBopp en 1997. Mais la magnificence du monde est aussi au cœur de l’ordinaire et de l’humble qui nous entoure. Exemple d’ordre et d’harmonie dans le “monde terrestre” des végétaux. Les dessins géométriques abondent dans le monde vivant. La tendance auto-organisatrice de la matière est modulée par des impératifs biologiques. Les dessins géométriques des tournesols reflètent l'expression des messages génétiques dans le cadre de structures mathématiques. Document 2 : La connaissance n’enlève aucune beauté au monde, elle n’enlève que l’ignorance, la méconnaissance, l’illusion ; la croyance, la superstition. Dans l'Avenir de la Science, Ernest Renan montre que les exigences de la raison ne sont pas contraires à celles de la beauté. Sans doute les patientes investigations de l’observateur, les chiffres qu’accumule l’astronome, les longues énumérations du naturaliste ne sont guère propres à réveiller le sentiment du beau : le beau n’est pas dans l’analyse ; mais le beau réel, celui qui ne repose pas sur les fictions de la fantaisie humaine, est caché dans les résultats de l’analyse. Disséquer le corps humain, c’est détruire sa beauté ; et pourtant, par cette dissection, la science arrive à y reconnaître une beauté d’un ordre bien supérieur et que la vue superficielle n’aurait pas soupçonnée. Sans doute ce monde enchanté, où a vécu l’humanité avant d’arriver à la vie réfléchie, ce monde conçu comme moral, passionné, plein de vie et de sentiment, avait un charme inexprimable, et il se peut qu’en face de cette nature sévère et inflexible que nous a créée le rationalisme, quelques-uns se prennent à regretter le miracle et à reprocher à l’expérience de l’avoir banni de l’univers. Mais ce ne peut être que par l’effet d’une vue incomplète des résultats de la science. Car le monde véritable que la science nous révèle est de beaucoup supérieur au monde fantastique créé par l’imagination. On eût mis l’esprit humain au défi de concevoir les plus étonnantes merveilles, on l’eût affranchi des limites que la réalisation impose toujours à l’idéal, qu’il n’eût pas osé concevoir la millième partie des splendeurs que l’observation a démontrées. Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n’enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. N’est-ce pas un fait étrange que toutes les idées que la science primitive s’était formées sur le monde nous apparaissent étroites, mesquines, ridicules, auprès de ce qui s’est trouvé véritable ? La terre semblable à un disque, à une colonne, à un cône, le soleil gros comme le Péloponnèse, ou conçu comme un simple météore s’allumant tous les jours, les étoiles roulant à quelques lieues sur une voûte solide, des sphères concentriques, un univers fermé, étouffant, des murailles, un cintre étroit contre lequel va se briser l’instinct de l’infini, voilà les plus brillantes hypothèses auxquelles était arrivé l’esprit humain. Au-delà, il est vrai était le monde des anges avec ses éternelles splendeurs ; mais là encore, quelles étroites limites, quelles conceptions finies ! Le temple de notre Dieu n’est-il pas agrandi, depuis que la science nous a découvert l’infinité des mondes ? Et pourtant on était libre alors de créer des merveilles : on taillait en pleine étoffe, si j’ose le dire ; l’observation ne venait pas gêner la fantaisie ; mais c’était à la méthode expérimentale, que plusieurs se plaisent à représenter comme Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 5 étroite et sans idéal, qu’il était réservé de nous révéler, non pas cet infini métaphysique dont l’idée est la base même de la raison de l’homme, mais cet infini réel, que jamais il n’atteint dans les plus hardies excursions de sa fantaisie. Disons donc sans crainte que, si le merveilleux de la fiction a pu jusqu’ici sembler nécessaire à la poésie, le merveilleux de la nature, quand il sera dévoilé dans toute sa splendeur, constituera une poésie mille fois plus sublime, une poésie qui sera la réalité même, qui sera à la fois science et philosophie. Ernest Renan, (1823-1892) L’avenir de la Science, X Document 3 : L’exaltation de la magnificence du cosmos et de sa diversité se retrouve tout au long de l’histoire de la philosophie, de Thalès de Milet jusqu’à nos jours (exemple de Hubert Reeves, de Carl Sagan ou de Michel Serres, etc.). Voici quelques textes révélateurs. Élevons-nous au-dessus de cette triste Terre et voyons de là-haut si la Nature a étalé toutes ses beautés et ses richesses sur ce petit morceau de Poussière. Ainsi, comme ceux qui ont voyagé dans des pays lointains, nous pourrons mieux juger ce qui est fait chez nous et estimer chaque chose à sa juste valeur. Nous admirerons moins ce que l’on croît Grand en ce Monde, et mépriserons même ces vétilles auxquelles la majorité des hommes attache ses désirs quand nous saurons qu’il existe une multitude de Terres habitées comme la nôtre, et aussi belle. Christiaan Huygens (1629-1695) La découverte des mondes célestes, vers 1690 Il est surprenant que l’ordre de la nature, tout admirable qu’il est, ne roule que sur des choses si simples. Fontenelle (1657-1757) Entretiens sur la pluralité des mondes Si je voulais voir une montagne ou n’importe quel autre paysage sous le jour le plus favorable, je m’y rendrais par mauvais temps, pour être là quand le ciel se dégage ; c’est le moment où l’on est le mieux disposé, où la nature est la plus fraîche, où elle inspire le plus. Henry David Thoreau (1817-1862) Les forêts du Maine, 1864 L’Univers n’est pas seulement une formule mathématique destinée à élaborer la relation de certains abstractions mentales appelées nombres et principes, pour aboutir finalement à un zéro ou à une unité vide : il n’est pas non plus simplement une opération physique incarnant une certaine équation de forces. C’est la joie d’un Dieu amoureux lui-même, le jeu d’une enfant, l’inépuisable multiplication de sons d’un poète enivré par l’extase de son propre pouvoir de création sans fin. Sri Aurobindo (1872-1950) La joie d’être Si la Nature nous conduit à des formes mathématiques d'une grande simplicité et beauté - par le mot "formes", je veux dire des systèmes cohérents d'hypothèses, d'axiomes, etc. - et que personne n'a entrevues auparavant, nous ne pouvons nous empêcher de penser qu'elles sont vraies, qu'elles révèlent un aspect réel de la Nature... Vous avez dû le sentir aussi : la simplicité presque effrayante et la totalité des interconnexions que la Nature étale soudain devant nous et pour lesquelles nous n'étions pas du tout préparés. Werner Heisenberg (1901-1976) Il y a cinq ans, j’étais assis au bord de l’océan un soir d’été, regardant les vagues déferler et sentant le rythme de ma respiration, lorsque je pris soudain conscience de mon environnement comme étant engagé dans une gigantesque danse cosmique. Étant physicien, je savais que le sable, les roches, l’eau et l’air autour de moi étaient composés de molécules vibrantes et d’atomes, consistant en particules qui en créent et en détruisent d’autres par interaction. Je savais aussi que l’atmosphère de la terre étaient continuellement bombardée par des pluies de rayons cosmiques, particules de haute Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 6 énergie subissant de multiples collisions lorsqu’elles pénètrent dans l’air. Tout cela m’était familier de par ma recherche en physique des hautes énergies, mais jusque-là je l’avais seulement expérimenté à travers des graphes, des diagrammes et des théories mathématiques. Tandis que je me tenais sur la plage, mes expériences théoriques passées devinrent vivantes. Je vis des cascades d’énergie descendre de l’espace au sein desquelles les particules étaient créées et détruites selon des pulsations rythmiques. Je vis les atomes des éléments et ceux de mon corps participer à cette danse cosmique de l’énergie. J’en sentais les rythmes et j’en entendais les sons, et à ce moment précis je sus que c’était la danse de Shiva, le seigneur de la danse adoré par les hindous. Fritjof Capra Le Tao de la physique, 1975 Tous, nous ne demandons qu'à nous émerveiller ; c'est quelque chose de profondément ancré en tout être humain, un sentiment qui sert de substrat à la religion comme à la science. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a nul besoin d'en rajouter ni de se raconter des histoires. Le monde réel nous donne bien assez d'occasions de nous émerveiller et de nous extasier. La nature s'entend bien mieux que nous à inventer des merveilles. Carl Sagan (1934-1996) Contact, 1985 Si vous n'avez jamais vu à l'œil nu cette galaxie, je vous conseille toutes affaires cessantes, de l'observer. Non seulement vous éprouverez le plaisir de voir, sans intermédiaire, une lumière émise il y a deux millions d'années-lumière, alors que l'Homme apparaissait à peine sur Terre, mais vous comprendrez mieux comment vos yeux fonctionnent. En effet, pour apercevoir cette lumière pâlotte, il faut regarder un peu à côté et former l'image sur le bord de l'œil, tapissé de bâtonnets et utiles pour la vision nocturne et non sur le fond de l'œil où résident des cônes utiles pour la vision diurne. Non seulement, vous aurez vu l'objet le plus lointain directement accessible à nos yeux, battant ainsi votre record de distance, mais vous aurez embrassé d'un seul regard une information sur vous-même et sur l'Univers lointain. Quel symbole de la place de l'Homme dans l'Univers ! Si vous connaissez un (ou une) de vos ami(e)s qui n'aurait jamais fait cette expérience, emmenez le (ou la) au plus vite loin de toute lumière pour lever les yeux au ciel ! André Brahic Enfants du soleil, 1999 Document 5 : L’expérience de la magnificence du monde amène souvent à percevoir l’unité du monde, entre les éléments du monde autant qu’à éprouver un sentiment d’unité entre soi et le monde. Fais silence, Ouvre ton cœur, et écoute Avec ton corps, ton âme et ton esprit, Écoute le chant des éléments. La Terre, l’Eau, l’Air, le Feu et les autres Par leur rythme et leur danse, Mènent au cœur invisible du Cosmos, Là où toutes les diversités sont Unité, Là où tous les contraires sont harmonies, Là où temps et éternité se mêlent, Là où toutes les questions cessent. Danse avec eux, chante avec eux, Et devient toi-même Élément de l’Unité. Acrux Le chant des éléments Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 7 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 8 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Revue de philosophie “ALDÉRAN” - N°14 : Dossier spécial éclipse : “Des peurs à la magnificence du monde” - N°14 : Le cycle des éléments : La planète Océan - N°15 : Le cycle des éléments : L’air de la Terre - N°27 : Le plus vaste horizon du monde, par William Ruthenford - N°28 : Le réenchantement du monde, par William Ruthenford - N°29 : La seconde mort de dieu, par William Ruthenford Conférences sur la fabrication du réel - La fabrication du monde, voyage au cœur de l’évolution créatrice - Le Big bang et les premiers instants de l’univers - La création du système solaire, notre archipel cosmique - La naissance de la terre, notre oasis spatial dans l’immensité infini de l’espace - L’apparition de la vie sur la Terre - L’histoire de la vie sur notre planète, de la biogenèse à aujourd’hui - Les origines préhistoriques de l’Être Humain, l’anthropogenèse évolutionniste de l’homme 1600-302 1000-032 1000-055 1000-275 1000-077 1000-276 1000-031 Conférences sur l’histoire des révolutions scientifiques - Les grandes révolutions scientifiques - La révolution scientifique, l’invention de la Science et des sciences - La révolution euclidienne, la découverte de la nature mathématique du monde - La révolution hérodotienne, l’invention de l’Histoire - La révolution astronomique, la découverte de la nature ordonnée du cosmos - Les grandes découvertes maritimes, révolutions géographiques et humaines - La révolution copernicienne, le début du décentrage du monde - La révolution galiléenne, l’explosion des limites du cosmos - La révolution newtonienne, la découverte des forces naturelles - La révolution naturaliste : Linné, Buffon, Cuvier et les autres - La révolution chimique, la découverte de la puissance interne de la matière - La révolution biologique, le début de l’exploration des mécanismes de la vie - La révolution de la thermodynamique, le début de la physique de l’énergie - La révolution électromagnétique, la découverte des pouvoirs de l’électricité et du magnétisme - La révolution géologique, la découverte de l’extraordinaire ancienneté de la terre - La révolution préhistorique, la découverte d'une humanité avant l'humanité - La révolution darwinienne, la découverte des origines animales de l'humanité - La révolution archéologique, la découverte de l’immensité du passé culturel de l’humanité - La révolution sociologique, l’invention des sciences sociales - La révolution psychologique, la découverte du psychisme humain et de son origine immanente - La révolution freudienne, la découverte de l’inconscient et de l’origine contingente du sujet - La révolution atomiste, la découverte de la puissance intérieure de la matière - La révolution einsteinienne, la naissance de la cosmologie moderne - La révolution quantique, les surprises de la physique quantique - La révolution ethnologique - La révolution cosmologique, la découverte du big bang et des premiers instants de l’univers - La révolution génétique, l’accès aux mécanismes intimes de la vie - La révolution des neurosciences, l’exploration de la matière pensante, le cerveau humain 1600-287 1000-071 1000-219 1000-233 1000-119 1000-151 1000-052 1000-038 1000-148 1000-163 1000-082 1000-118 1000-190 1000-205 1000-206 1000-192 1000-041 1000-213 1000-264 1000-265 1000-042 1000-200 1000-072 1000-193 1000-266 1000-209 1000-073 1000-083 Conférences sur le Cosmos - La nouvelle réalité du cosmos - Éloge du cosmos, introduction à une ontologie positive - La réalité du cosmos, la réalité de la réalité - la défaite de Platon - La naturalité du cosmos, pour en finir avec les illusions du surnaturel - La matière triomphante, la victoire de Démocrite 1600-290 1600-289 1600-004 1600-108 1600-178 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 9 - L’unité du cosmos, l’unité derrière la pluralité des apparences du réel - Les lois de la nature existent-elles ? - La rationalité du monde, de la nature rationnelle du cosmos - La connaissabilité du monde, l'étonnante connaissabilité du cosmos - L’éloge de l’impermanence, la fin du mythe de la permanence - La temporalisation du réel, la revanche de chronos - De la nécessité et du hasard, le jeu créateur du hasard et de la nécessité dans le cosmos - Le déterminisme innovationniste, la prévisible imprévisibilité du déterminisme - Ordre et chaos dans le cosmos - L’évolution créatrice, l’autocréation constante du monde - Principe de complexité et propriétés émergentes dans le cosmos - La nécessité du hasard, le chaos créateur - L’effet papillon, la prévisibilité de l’imprévisibilité - Cosmodiversité et biodiversité, l’expansion de la diversification du réel - L’infinité des champs du réel, les possibilités infinies du devenir ouvert du monde - L’être humain et le cosmos, vers une nouvelle alliance - L’illusion du principe anthropique, le retour déguisé d’un finalisme anthropologique - Le réenchantement du monde, introduction au réenchantement naturaliste et matérialiste - La magnificence du cosmos - La symphonie du monde - La transcendance horizontale du cosmos - Le miracle du monde 1600-073 1600-106 1600-291 1600-156 1600-090 1600-183 1600-040 1600-185 1600-061 1600-124 1600-182 1600-091 1600-081 1600-086 1600-135 1600-125 1600-181 1600-126 1600-094 1600-122 1600-113 1600-116 Conférences sur des notions présentées dans cette conférence - La nature humaine - La condition humaine - La place de l'être humain dans le Cosmos - La voie de l’éveil philosophique : de Somnus à Vigilare - L’étonnement philosophique - Objectivité et subjectivité : la voie de l’objectivisation de soi - Connaissance et liberté, ignorance et servitude - Il n’est d’aventure que spirituelle - Science et philosophie 1600-159 1600-160 1600-043 1600-093 1600-286 1600-084 1600-166 1600-231 1600-013 Quelques livres sur le sujet - Du vrai, du beau, du bien, Jean-Pierre Changeux, Odile Jacob, 2010 - Le chaos, la complexité et l'émergence de la vie, John Gribbin, Flammarion, 2010 - L’incandescent, Michel Serres, Poche, 2005 - Traité de l’arbre ; essai d’une philosophie occidentale, Robert Dumas, Actes Sud, 2002 - Oiseaux, merveilleux oiseaux - Les dialogues du ciel et de la vie, Hubert Reeves, Seuil, 1998 - Intimes Convictions, Hubert Reeves, Paroles d’Aube, 1997 - Les poètes et l’univers, Jean-Pierre Luminet, Cherche Midi, 1996 - Infini des philosophes, infini des astronomes, Collectif, Belin 1995 - Terre-Patrie, Edgar Morin, Seuil, 1993 - L’étonnement philosophique, Jeanne Hersch (1981), Gallimard, 1995 - La nouvelle alliance, Ilya Prigogine, Isabelle Stengers (1978), Gallimard, 1986 - Journal : 1837-1861, Henry David Thoreau (1861), Denoël, 1986 - Feuilles d’herbes, Walt Whitman (1855), Grasset, 1994 - Walden, ou la vie dans les bois, Henry David Thoreau (1854), Gallimard, 1990 - Voyage d’un naturaliste autour du monde, Charles Darwin (1839), La découverte, 2006 - Les rêveries d’un promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau (1762), Garnier, 1960 - Entretiens sur la pluralité des mondes, Fontenelle (1687), Flammarion, 1998 - Le devisement du monde : textes choisis, Marco Polo (1298), Gallimard, 1998 - De la nature, Lucrèce, Garnier-Flammarion, 1964 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-094 : “La magnificence du Cosmos” - 16/02/2000 - page 10