Le cœlacanthe, preuve de la non-évolution Une petite vidéo : C comme cœlacanthe Si Hibernatus sortit intact des glaces soixante-cinq ans après sa disparition accidentelle, le cœlacanthe, lui, coulait des jours paisibles dans les profondeurs de l'Océan Indien, avant de refaire surface et de défrayer la chronique chez les zoologistes. Pensez-donc, lui qui était donné pour mort depuis soixante millions d'années ! Une telle résurrection ne pouvait que déclencher une grande stupeur dans les milieux évolutionnistes. Coe la quoi ? Le Cœlacanthe est un poisson carnivore des profondeurs océaniques chaudes que l'on trouve dans l'Océan Indien, principalement dans l'archipel des Comores. Il peut atteindre 1m20 à 1m50 et son poids peut dépasser facilement les 50kg, voire 80 kg. C'est un poisson au squelette nécessairement robuste et à nageoires charnues (ce qui lui a valu d'être classé parmi les sarcoptérygiens, avec plusieurs sortes d'animaux amphibies dont certains ne sont même pas des poissons !). Il est armé de dents avec de l'émail. Il est ovovipare. Les occidentaux n'ont entendu parler du cœlacanthe pour la première fois qu'avec les découvertes fossiles de Louis Agassiz au XIXème siècle. Le savant, non-évolutionniste fut le premier à mentionner l'animal dans son ou1 vrage Recherches sur les poissons fossiles (Neuchâtel,1843). Par la suite, avec le développement du Lamarckisme et du Darwinisme, Le cœlacanthe est élevé au rang d'espèce préhistorique, forme intermédiaire entre le poisson et les reptiles. Une interprétation toute faite Les évolutionnistes ont voulu voir en lui, une espèce de transition entre les poissons et les tétrapodes (animaux à quatre membres et système pulmonaire). Hypothèse sortant tout droit de la pensée antique du philosophe Grec Anaximandre qui faisait descendre l'homme de la mer, en passant par les poissons. Benoît de Maillet, puis Lamark et Darwin reprendront le concept comme modèle de leur système. Les nageoires du cœlacanthe sont considérées comme une ébauche de membres ! La vessie natatoire qu'il possède est regardée comme une ébauche de poumon. Ses particularités sont interprétées dans le cadre de l'idée d'une évolution progressive du poisson aux quadrupèdes terrestres. Une telle thèse n'a aucune base scientifique. Le registre fossile ne fournit pas d'espèces transitionnelles. On a seulement imaginé, de façon puérile, un passage par étapes de certaines espèces à d'autres, en se basant sur des ressemblances morphologiques, en postulant la modification des organes etc… Les faits ne corroborent pas cette fantaisie d'esprit. Bien que notre poisson ait été indûment élevé au rang de forme transitionnelle ou d'espèce panchronique (ou fossile vivant), c'est un vrai poisson, avec des écailles, des nageoires et des branchies. 2 Une prise de taille En 1938, un chalutier besognant dans les eaux sud-africaines ramena un spécimen vivant de 57 kg. Celui-ci fut examiné par une certaine Melle Courtenay-Latimer, en l'honneur de qui le gros poisson fut baptisé du nom de Latimeria. Puis deux autres cœlacanthes furent pêchés dans les eaux des Comores, en 1952 et 1953. Nul occidental ne s'attendait à telle prise, puisque Latimeria n'avait été vu que comme fossile. Or, comme tout fossile est jugé obligatoirement préhistorique, et très ancien, on l'avait situé aux alentours de 350 millions d'années (!), conformément à la théorie bâtie sur les dogmes géologiques énoncé par Charles Lyell au début du XIXème siècle. Pourtant les Comoriens connaissaient depuis longtemps l'animal vivant sous le nom de Gombessa. Mais le bon vieil orgueil scientiste de l'époque ne pouvait accorder le moindre crédit aux déclarations de «non-scientifiques»… Il fallut pourtant se résoudre à considérer les faits: le fameux fossile dinosaurien était bel et bien frétillant. Du statut de vieux «témoins de l'évolution», on le baptisa du nom de fossiles vivant, afin de noyer le poisson dans les marais de l'évolutionnisme. Pour autant qu'on puisse le vérifier sur les éléments fossés, le cœlacanthe actuel ou latimeria ne diffère que très peu des cœlacanthes fossiles comme le rhabdoderma du carbonifère. Le cœlacanthe des Comores est donc un de ces rares animaux à n'avoir presque pas subi de modifications morphologiques pendant 300 à 350 millions d'années. Dirk F.E. Thys van en Audenaerde, professeur au Musée royal de l'Afrique Centrale de Tervuren. En 1987, un plongeur français observa un spécimen d'un mètre dix et le filma dans les profondeurs: Imaginez la merveille : un beau cœlacanthe d'un mètre dix, pesant environ 50 kg et tout à fait gaillard. J'étais face à face avec un dinosaure vivant ! Jean-Louis Géraud Les ichtyologues du monde entier virent et revirent très en détail le film sur la fameuse preuve de l'évolution: La soi-disante forme transitionnelle entre les poissons et les reptiles étaient en train de couler à pic ! 3 Une prise de tête Le site hominidés.com, dans l'article Le cœlacanthe, pire ennemi de Darwin? nous livre quelques arguments dont vous pourrez apprécier le niveau: Pour se défendre, l'article évoque les vilains créationnistes qui ne cessent depuis dix ans d'évoquer le cœlacanthe comme preuve de la non-évolution. ... Une personne non avertie, pourrait en lisant ce genre d'article pseudoscientifique, croire qu'il y a vraiment eu une découverte sensationnelle ! C'est pourtant la première fois que j'entends parler de ce poisson, par le biais d'un fameux scoop télévisuel de cette fin de mois de Décembre 2010. Évidemment, il était présenté comme un témoin de l'évolution qui ne serait pas vraiment un poisson, à cause de sa manière bien à lui de bouger les nageoires ! Les cœlacanthes vivants ressemblent étonnamment aux fossiles ? Qu'à cela ne tienne ! En effet les fossiles et les animaux actuels se ressemblent. Ce qui ne donne aucune information sur l'évolution du cœlacanthe. Celui-ci a en effet parfaitement pu évoluer sans que ces changements apparaissent sur son corps. Organes, cerveau, mécanisme d'assimilation des aliments, génétique... tout est sujet à évolution. L'évolutionnisme aussi évolue, mais il n'en est pas devenu plus intelligent pour autant. La morphologie est le premier critère pour déterminer si deux individus appartiennent ou non à la même espèce. C'est à cela qu'on recon4 naît un chat, un chien, un poisson … et un cœlacanthe. Comment parler d'évolution des espèces quand elles restent identiques à elles-mêmes ? En effet pour trouver les ressemblances biologiques entre deux individus éloignés de plusieurs centaines de millions d'années il faudrait les étudier génétiquement... Et pour l'instant les fossiles de cette époque lointaine ne fournissent pas d'ADN... Pas plus que tous les autres fossiles. Et pourtant cela fait deux cents ans qu'on les compare entre eux et qu'on leur imagine des liens évolutifs, sans aucune preuve. Les espèces n'évoluent pas selon un plan programmé à l'avance. L'évolution d'une espèce peut parfois être faible sur de très longues périodes et très rapide la période suivante. Certains spécialistes comme Stephan Jay Gould ont parlé d'équilibres ponctués. Stephan Jay Gould, est un évolutionniste qui a remis en cause le gradualisme de l'évolution à partir de l'examen du registre fossile. Généralement les Darwiniens préfèrent l'ignorer, car remettre en cause le gradualisme c'est contester le système darwinien tout entier... Coe la Conclusion Donné comme forme transitionnelle et donc illustration fossile de l'évolution des espèces, le cœlacanthe a ressurgi des profondeurs de la mer pour se voir affublé du qualificatif de fossile vivant (espèce panchronique). Son examen morphologique, sans idée préconçue, démontre, si besoin était, qu'il est un authentique poisson. Cet exemple qui était cité (avec tant d'autres) comme une preuve de la soi-disante évolution, se révèle plutôt être son contre-exemple. Le cœlacanthe est une preuve de la nonévolution. Vivant ou sous forme fossile, il reste identique à lui-même. Gilles Veuillet 5 Reproduction, copie et citation autorisées sous réserve de mention de l’auteur et de non modification du présent document. Des questions, des remarques, besoin d’éclaircissement ? Faîtes-en part à l’adresse courriel suivante : [email protected] Plus d'éléments sur le sujet : En finir avec l'évolution ! Et visitez le site suivant pour en savoir plus sur mes publications web : Le Site de Gillovy 2011-01-07 6