New`s 12 - CHR Haute Senne

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New’S
Sommaire
endredi 13 novembre 2009 (veille
de la journée mondiale du diabète),
notre CHR a organisé une journée
complète de diabète (de 9h à 17h).
Magazine
d’information
du Centre
Régional de la Haute Senne - N°12 - Mars 2013
Cette
journée mondiale
du Hospitalier
diabète
est célébrée dans le monde entier.
focus
les conseils
de notre
spécialiste
New’S - CHR de la Haute Senne - N°7 - Octobre 2010
Mon job,
ma vie
Projet
de service
1
2013 : Une année décisive
N
os "ancêtres" les Gaulois ne craignaient, parait-il, qu’une seule chose :
que le ciel leur dégringole sur la tête ! Et leurs contemporains romains voyaient dans l’apparition des comètes un signe précurseur
de profonds bouleversements.
Ce 15 février, le ciel ne nous est pas tombé dessus mais un gros caillou
patibulaire n’est pas passé bien loin …
Certains ne manqueront pas d’y voir un présage tant l’époque parait
chaotique et anxiogène.
La crise encore …
La crise économico-financière initiée par les "subprimes" en 2008
n’arrête pas d’étendre ses ravages : faillites ou délocalisation d’entreprises, Euro malade et Europe impuissante, chômage galopant ….
Et dans l’univers hospitalier qui est le nôtre, des appréhensions liées
au rabotage des budgets de l’INAMI et aux fameux "transferts de
compétences" qui n’augurent rien de bon pour les années futures.
Sans parler de l’impact direct que représente pour notre financement la paupérisation croissante de couches importantes de la
population amenées à opérer des choix dramatiques entre besoins
alimentaires, dépenses énergétiques et soins médicaux indispensables.
Une question se pose : faut-il subir la crise ? Se résigner ?
Au CHR de la Haute Senne, nous avons résolument opté pour une
politique anticyclique dont vous retrouverez quelques éléments au
fil des articles de ce numéro 12 du New’s.
Editorial
Analyser la réalité.
Notre premier souci est d’obtenir une image précise de notre situation
financière et de l’état de notre environnement sociétal.
Depuis plusieurs années, nous affinons nos outils d’analyse économique afin
un délai de trois ans, l’essentiel de la restructuration de notre hôpital.
Afin de mesurer les enjeux de cette deuxième phase, vous lirez à ce sujet l’article
rédigé par notre Directeur Général, le Dr
Delval.
Mais l’anticipation concerne également le facteur humain : de numéro
en numéro, le New’s vous permet de
suivre (dans les dernières pages) l’amplification de nos efforts pour étoffer nos
équipes médicales et paramédicales et
permettre ainsi l’éclosion de nouveaux
projets médicaux.
d’obtenir, mois après mois une vision
précise de nos flux financiers et un pilotage rigoureux de l’entreprise (nous en
reparlerons).
Mais analyser la réalité c’est aussi scruter
nos processus de communication afin
de mieux cerner les attentes de notre
patientèle et orienter au mieux notre
offre de soin.
Vous lirez à ce sujet, au début de ce
New’s, un article très éclairant dû à la
plume du Dr Brice Payen.
Rester fidèles à nos valeurs :
Bien sûr, le monde qui émergera de la
crise actuelle sera différent de celui qui
a vu naître notre institution au XXe siècle.
Mais nous pensons que, si nous devons
accompagner ce changement en n’hésitant pas à modifier nos pratiques médicales et administratives, nous devons
par contre résolument réinvestir dans les
valeurs qui sont à l’origine de notre association : placer le patient au cœur de nos
préoccupations, lui assurer accueil et
respect, quelles que soient ses origines
et ses convictions.
2
Anticiper l’avenir :
Depuis de nombreuses années, nous
nous efforçons de nous préparer aux
défis du futur.
L’aspect le plus spectaculaire de cette
anticipation, aux yeux du grand public,
concerne bien sûr les travaux menés sur
nos deux sites sonégiens.
Après une première phase dont l’essentiel s’est déroulé dans la première décennie de ce siècle, nous sommes maintenant engagés dans une véritable course
contre la montre afin de boucler, dans
Un nouveau CA :
Cerise sur le gâteau, le CHR va renouveler, dans la foulée des élections communales et dans les prochains jours, son
Conseil d’Administration.
C’est une tâche passionnante et exigeante qui attend nos administrateurs,
amenés à piloter le navire durant les six
prochaines années. Nous vous les présenterons dans le prochain numéro.
Belle année 2013 !
Jean-Luc Thomas, Président.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Sommaire
Dans ce numéro : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page
Actualités
• Inauguration du nouveau Centre Médical à Enghien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
• Inauguration de la clinique de la Dermatologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• 6e Symposium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• Journée mondiale des soins palliatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
• Kids Day au Kinepolis Imagibraine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
• 30 juin 2012- Journée des volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Focus
• L a communication externe du Centre Hospitalier Régional de la Haute Senne,
une composante incontournable de son management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
• Médecine nucléaire : pour en finir avec ses peurs… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Mon job, ma vie
• Je travaille en facturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Le point sur les travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Projet de service
• La pédiatrie : un service étoilé ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Projets institutionnels
• Communication du Plan stratégique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
• Dans la peau des traqueurs de germes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Engagements médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Les conseils de notre spécialiste
• Comment préserver son audition ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
C’est arrivé près de chez nous... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
A vos agendas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
NEW’S
est une publication du C.H.R. de la Haute Senne,
Chaussée de Braine 49 - 7060 Soignies.
www.chrhautesenne.be
Éditeur responsable : Jean-Luc THOMAS,
Chaussée de Braine 49 - 7060 Soignies.
Collaborateurs : J-P. CHAMI, CH. DECALLONNE, N. DELECOEUILLERIE, D. DELVAL,
G. Deschuyffeleer, C. DUBOIS, A. Fregapane, P. GRUBER, F. JACQUES,
A. JUVENOIS, K. MATHE, C. MOCANU, B. PONTEGNIE, SERVICE FACTURATION,
Service Médecine Nucléaire, CH. WATERLOT
Coordination : Eric BAEYENS (Directeur Financier), Olivier
DARQUENNES (Directeur Adjoint Département Infirmier), Patricia LAUWERS
(Médiatrice), Françoise MONMART (Infirmière Chef de Services),
Brice PAYEN (Médecin en Chef Service de Soins Intensifs),
Karolien SOTTIAUX (Chargée de Communication),
Jean-Luc THOMAS (Président).
Conception graphique et réalisation : PAQUET.CLEDA
Illustrations : C.H.R. de la Haute Senne, Olivier SAIVE, PAQUET.CLEDA
et Istockphoto.
Si vous avez des idées d’articles ou des suggestions pour améliorer
cette publication, n’hésitez pas à contacter la rédaction en envoyant
un mail à [email protected]
Toute reproduction, même partielle, est interdite sauf accord préalable
de la rédaction.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
3
Inauguration du nouveau Centre Médical à Enghien
L
e 11 septembre 2012, a eu lieu
l’inauguration du nouveau
Centre Médical d’Enghien, en
lieu et place de la polyclinique du
CPAS d’ Enghien. Tout cela dans
des bâtiments entièrement rénovés et avec une offre élargie de
consultations de médecins
spécialistes.
Le CPAS d’Enghien, qui gérait la polyclinique de la Place du Vieux Marché, a décidé de collaborer avec le Centre Hospitalier Régional de la
Haute Senne et de lui confier la gestion de cet important outil au
service de la population d’Enghien et des environs et de leur santé.
C’est la pérennité et la qualité des services qui ont motivé ce choix.
En effet, ce partenariat avec le CHR Haute Senne permettra au
Centre Médical d’Enghien de bénéficier d’investissements en matériel médical performant, d’un élargissement de l’offre de disciplines
médicales et d’actions importantes pour la promotion de la santé
dans la Ville d’Enghien.
Eric Baeyens
Actualités
Inauguration de la Clinique de la Dermatologie
A
ctualité chargée durant ce mois de septembre. En
effet, le 18 septembre 2012, la nouvelle Clinique de
Dermatologie située sur le site de Saint Vincent était
également inaugurée. Dans le même temps, une conférence sur l’actualité en Dermatologie était animée par le Dr
Carbonelle, médecin généraliste, le Dr Juvenois, Directeur
Médical et le Dr Vanheste, Chef de Service de Dermatologie
au cours de laquelle les sujets suivants furent abordés : la
prise en charge du patient psoriasique, la photothérapie
dynamique : principe et indications et les tests allergiques
cutanés.
Eric Baeyens
4
Dr Vanheste,
Dermatologue - Chef de Clinique
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
6e Symposium
Prof. J. Ducobu, endocrinologue.
O
Dr F. Dehout, endocrinologue.
ctobre, le mois du symposium
pour notre institution. Pour la 6e
année consécutive, était organisé ce 06 octobre un symposium sur le
thème "Avec l’âge et les habitudes, nos
artères souffrent. Quelles solutions apporter ?". Animé par les Drs G. Druart et
M. Vandenberghe, médecins généralistes et le Dr A. Juvenois, Directeur médical, ce symposium a connu un succès
important avec la participation de plus
de 300 personnes.
Eric Baeyens
Journée mondiale des soins palliatifs Mme Mercier, Mme Meschain et Mme Sautois. Une partie de l'équipe mobile de soins continus du CHR Haute Senne.
A
l’occasion de la Journée Mondiale des Soins Palliatifs qui s’est
tenue ce jeudi 11 octobre 2012,
le Centre Hospitalier a présenté, au travers de différents stands, les nombreuses structures et aides régionales
offertes aux patients, familles et soignants qui sont confrontés aux soins
continus et palliatifs.
Des associations nationales, telles que la
"Fondation Contre le Cancer", "Sarah (centre de formation en soins palliatifs pour paramédicaux)" et "Vivre
comme avant" étaient également présentes et prenaient le temps de dispenser leurs précieux conseils aux patients
et familles, affaiblis par la maladie.
On pouvait également découvrir un
métier quelque peu insolite, mais ô
combien utile, pour garder son intégrité
physique : celui de prothésiste capillaire
et mammaire.
17h00 vit se clôturer une journée riche
en émotion : patients et familles ont pu
recevoir l’information qu’ils recherchaient, les partenaires et associations
ont dispensé leurs savoir et conseils.
répondre aux différentes questions de la
centaine de visiteurs présents à cette
journée.
Brice Payen
De nombreux partenaires des communes environnantes ont pris part à
cette manifestation, mettant en avant
leur savoir-faire dans les différentes
étapes qui jalonnent ces soins continus
et palliatifs. Ainsi, L’Equipe Mobile de
Soins Continus du CHR Haute Senne
(l’infirmière référente, le médecin référent, la psychologue référente, une infirmière de l’Hôpital de Jour Médical, une
assistante sociale, une diététicienne), la
plateforme régionale en soins palliatifs
"Reliance" et l’unité de soins palliatifs
de Neufvilles "Le Goéland" ont pu
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
5
Kids Day au Kinepolis Imagibraine
P
our la seconde année consécutive, le CHR Haute
Senne organisait une matinée récréative le 25 novembre dernier à l’attention des enfants des membres
du personnel.
Environ 350 petits et (très) grands enfants nous ont rejoints
afin de découvrir en avant-première le dessin animé "Les
mondes de Ralph". Ce film d'animation de Rich Moore
produit par les studios Disney a séduit le plus grand nombre.
Cette projection a été précédée par un petit déjeuner copieux ainsi que d’une visite de Saint Nicolas et du Père
Fouettard, qui offraient aux plus sages parmi nous un colis
de friandises.
Karolien Sottiaux
30 juin 2012- Journée des volontaires
N
ous, les volontaires, souhaitons
améliorer notre "savoir-faire" et
"savoir-être" envers les patients.
Nous sommes donc attentifs et intéressés par des développements sur un
thème défini, propre au milieu hospitalier. Et, suite à l’expérience vécue l’an
passé à ce propos, nous avons manifesté
le souhait de la renouveler. L’asbl
Prom’Haute-Senne, dont nous dépendons, s’est chargée d’organiser cette rencontre à Mons lors d’un dîner-conférence avec comme thème "la douleur".
Les causes sont diverses et notre attitude, en complément des soins prodigués par le personnel soignant, peut
éventuellement aider le patient à mieux
la surmonter. A la demande de Mr Goethals, secrétaire de l’asbl, Florence Lebrun, infirmière au bloc opératoire, nous
a informés sur le sujet. Elle a en effet rédigé un mémoire lors de sa formation
de Cadre de Santé, intitulé "La prise en
charge de la douleur postopératoire".
Son exposé, appuyé par un diaporama,
fut très intéressant et a enrichi nos
connaissances.
Mais, avant cet échange et grâce aux
démarches auprès du Service du Tourisme de José Scutnaire, volontaire, nous
avons bénéficié d’une visite guidée de la
ville de Mons, promue capitale européenne de la culture en 2015. Si cette
cité est proche de Soignies physiquement, elle l’est aussi par ses saints patrons, Vincent et Waudru, qui furent mari
et femme. Et donc, accompagnés par
une guide du Service touristique, nous
avons commencé notre circuit par la visite de la collégiale Sainte-Waudru, dont
la forme actuelle date du 15e siècle et
suivants. Son architecture est gothique
6
brabançon avec 3 types de matériaux :
la pierre bleue, le grès et la brique. L’albâtre est aussi présent dans cet édifice,
comme matériau de certaines statues et
de bas-reliefs. On y trouve également le
fameux car d’or qui promène la châsse
de la sainte lors de la procession historique, le jour du Doudou.
Nous nous sommes ensuite orientés
vers le beffroi logé au sommet de la ville.
C’est une tour carrée, composée de 3
étages. Sa façade extérieure vient d’être
restaurée. Quittant ce lieu, nous avons
déambulé vers le jardin du maïeur, un
fréquentée, espace convivial des Montois mais aussi des touristes, place entourée de maisons construites à des
époques diverses et de styles différents
mais montrant une homogénéité que
seul un œil exercé pourrait contredire.
Enfin, place qui abrite ce personnage
incontournable, le petit singe en fer forgé, qui fut peut-être soit le chef d'œuvre
d'un forgeron voulant accéder à la maîtrise de son art, soit un pilori pour enfants turbulents soit l'enseigne d'une
taverne, "L'estaminet de la Grand-Place",
qui se trouvait dans les caves de l'hôtel
de ville.
L'équipe de bénévoles de Prom'Haute Senne.
jardin public calme et reposant, aménagé entre 1930 et 1936, avec la populaire
fontaine du "Ropieur", qui évoque le gamin espiègle de la tradition locale. Nous
avons poursuivi notre visite vers la
grand-place et son hôtel de ville. Elaboré par Mathieu de Layens, sonégien
d’origine et concepteur de l’hôtel de
ville de Louvain (15e siècle), il ne possède qu’un seul étage et a été surmonté
d’un campanile au 18e siècle. Il est le
bâtiment phare de cette place très
Cette journée ensoleillée fut des plus
conviviales. Une quinzaine de volontaires avaient répondu à l’appel, accompagnés par Mr Goethals et Mme Lebrun.
Et nous sommes prêts à revivre de tels
moments en d’autres lieux, sans négliger cet enrichissement personnel apporté par des professionnels de la santé.
Pour les volontaires du CHR Haute
Senne et l’asbl Prom’Haute-Senne,
Bernard Pontégnie.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
La communication externe du Centre Hospitalier Régional de la
Haute Senne, une composante incontournable de son management
L
a communication externe du Centre Hospitalier Régional de
la Haute Senne, une composante incontournable de son management.
Aujourd’hui, il ne suffit plus à l’hôpital d’être en pointe sur des savoir-faire.
Son attractivité, tant du point de vue des usagers que des personnels
soignants, dépend aussi de sa capacité à faire savoir. Le développement
d’une véritable stratégie de communication hospitalière crée une cohésion interne, un «esprit d’établissement" et en externe, ouvre l’hôpital
sur son environnement. Il permet à tout le moins, du point de vue des
patients, un libre choix fondé sur un accès élargi à l’information. La communication doit être reconnue comme une fonction à part entière dans
le management, pour sa contribution au service public hospitalier et à
la satisfaction de ses patients.
Quand l’hôpital étudie sa patientèle.
"Accroître la visibilité du CHR Haute Senne à l’extérieur", tel est l’objectif
que le groupe de travail communication externe de l’hôpital mène
au travers de différentes actions depuis début 2011. Pour ce faire, de
nombreuses initiatives sont mises en place : distribution de brochures
aux nouveaux habitants des communes, organisation de formation
civique dans les écoles sonégiennes, réalisation de fardes cartonnées
à l’effigie du centre hospitalier. Afin de mieux cerner la patientèle, une
enquête de visibilité a été réalisée auprès des patients qui viennent
en consultation. L’enquête a consisté en un formulaire de 4 pages que
le patient remplissait dans la salle d’attente. Outre le lieu de consultation, elle a permis d’établir un profil du patient comme son âge, sa provenance, son moyen de locomotion, mais également ses habitudes en
matière de communication : Quelle radio écoute-t-il ? , Quelle chaîne de
télévision regarde-t-il ?, Quels journaux lit-il ? Nous avons également ciblé
les vecteurs modernes de communication : l’usage d’internet, du GSM, de la
fonction SMS, …
Cela a permis de dresser une cartographie de la population qui se rend en
consultation à l’hôpital et d’en déduire
les moyens à mettre en œuvre afin de
mieux communiquer avec cette population.
Sur les 4 semaines du mois d’octobre
2011, 1824 questionnaires ont été remplis et déposés dans les urnes de collecte et ce, sur les quatre sites de consultations.
Au printemps 2012, les données ont
été encodées, puis analysées dans le
décours. Ceci a permis d’extraire la
carte d’identité "communication" de la
patientèle de notre "hinterland". Par le
biais de ce New’s, les principaux résultats sont communiqués à l’ensemble
des collaborateurs et aux patients.
En voici la teneur :
La patientèle, en consultation, se répartit sur les différents sites dans les proportions suivantes : 61 % au Tilleriau, 27%
à Saint-Vincent, 8% au Centre Médical
Brainois et 4 % au Centre Médical de
Tubize. Deux tiers des consultations
concernent la gent féminine, avec un
pic de répartition à 88% sur Tubize,
principalement expliqué par la fréquentation de la consultation de gynécologie et de dermatologie. La répartition
des tranches d’âge est homogène, à
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
focus
l’image de l’offre de soins : 25-35 ans :
18%, 36-45 ans : 23%, 46-55 ans : 19%,
56-65 ans : 19%.
Le CHR Haute Senne offre des soins
avant tout à sa population environnante. Ainsi, nous rencontrons sur les
sites de la cité Saint-Vincent les Sonégiens (22%), les Brainois (12%), les Enghiennois et Ecaussinnois (8% chacun).
Au Centre Médical de Braine, les "locaux" constituent 45% de la patientèle,
puis 18% de Ronquiérois et 9% d’Ecaussinnois. Le Centre Médical de Tubize est
fréquenté à 50% par ses habitants puis
de manière équivalente (10%) par les
Enghiennois, les Rebecquois et les Saintois. L’"hinterland" du CHR Haute Senne
voit actuellement sa zone d’attractivité
s’étendre vers les villes de Nivelles, La
Louvière, Mons, Ath, Jurbise, Charleroi, la
province du Brabant Wallon et la région
de Bruxelles, drainées par les consultations de ses médecins spécialistes.
La situation familiale des patients est
7
téléphone (47%), au guichet du service
(32%) ou à l’accueil central (10%).
majoritairement en couple avec enfants
(40%), en couple sans enfant (30 %) et,
de manière moindre, vivant seul(e) avec
enfant (10 %) ou seul(e) sans enfant
(10 %).
La population active constitue la majorité de cette patientèle. Elle se répartit
de la manière suivante : travailleurs
salariés 46%, indépendants 4 %, pensionnés 23%, invalides 9%, demandeurs
d’emploi 7%.
Fidèle à l’hôpital, le patient
consulte plus de trois fois
par an dans un tiers des cas,
deux à trois fois par an dans
un second tiers et une fois
par an dans le tiers restant.
Partenaires privilégiés, les médecins traitants réfèrent les patients à la consultation de l’hôpital, dans 22% des cas (30%
pour Braine-le-Comte). Puis viennent la
famille (16%), le bouche à oreille (15%),
la réputation (13%), le médecin spécialiste (12%).
Le moyen de locomotion utilisé pour se
rendre à la consultation à Soignies est
majoritairement la voiture (89%). Pour
les centres médicaux brainois et tubizien, les moyens utilisés diffèrent : 64 %
en voiture et 31 % à pied pour Braine-leComte, 77 % en voiture et 14 % à pied
pour Tubize.
Un patient sur six qui se présente en
consultation est à mobilité réduite. Si la
quasi-totalité des patients considèrent
aisé l’accès à l’hôpital (96%) et le déplacement dans l’enceinte (97%), se parquer demeure une source de difficulté
pour 15 % des patients à Soignies (Tilleriau : 16 % et Saint Vincent 9%), mais
davantage pour les centres médicaux
brainois et tubiziens (28% chacun).
S’il vient le jour de l’enquête en ambulatoire, le patient a déjà côtoyé un autre
service de l’hôpital dans 73% des cas et
dans 74 % en tant que visiteur. 81% des
patients sont satisfaits ou très satisfaits
du CHR Haute Senne, 81% recommanderaient l’hôpital à un proche et 87% le
choisiraient à nouveau.
Emettre des recommandations pour
améliorer la communication
Aujourd’hui, l’hôpital se doit d’étudier sa
patientèle. Veiller à ses attentes, à ses besoins et suivre l’évolution de son niveau
de satisfaction de manière régulière
est absolument nécessaire. Cette vaste
étude, constitue un moyen de réduire
les coûts en proposant une offre de
soins précisément adaptée à la population de notre région.
Les journaux locaux du "groupe Vlan"
sont un bon vecteur de communication
vers les patients : ainsi 46% des patients
feuillettent Le Cayoteu, 41 % l’Echo de la
Senne, 32 % le Sonégien, et 46% le Passe
Partout.
Antenne Centre est regardée par 60%
des Sonégiens, les autres télévisions
locales sont peu suivies : 10 % de part de
marché chacune pour Télé Mons Borinage, pour TVCOM (en Brabant Wallon)
et pour No Télé (région Ath-Enghien).
Les scores d’audience des patients
diffèrent quelque peu de ceux communiqués par les médias. Les patients
écoutent 52 % Radio Contact, 38 % Bel
RTL, 35% Vivacité et 17% Nostalgie.
En terme de télécommunication, le GSM
n’a plus de secret pour les patients : la
fonction SMS est utilisée par tous.
La brochure générale de l’hôpital est
connue de près de la moitié des patients
(44 %) et un tiers a déjà consulté le site
Internet (30%). Plus spécifiques, les brochures des différentes cliniques sont
consultées selon leur intérêt. Par ordre
décroissant, nous retrouvons la clinique
de l’amaigrissement (43 %), la prise en
charge aux urgences (27 %), la gastroscopie (26%), la clinique du sein (23%), la
clinique du sport (22%), la colonosco-
8
Mieux connaître les usagers,
leur famille, leur médecin
de famille permet de mieux
répondre à leurs attentes.
De haut en bas : Le Tilleriau, Saint Vincent, Centre
Médical Brainois, Centre Médical de la Haute Senne
(Tubize) et Centre Médical d’Enghien.
pie (20%). Les patients qui consultent
pour la première fois (8%) connaissent
davantage les brochures des cliniques
de l’amaigrissement (57 %) et du sein
(26%).
Le rendez-vous en consultation est pris
généralement par le patient lui-même
(78% en moyenne) et dans une moindre
mesure par un membre de la famille
(9%), par un médecin spécialiste (4%) ou
par le médecin traitant (3 %). Ce rendezvous pour la consultation est pris par
Les résultats de l’analyse détaillée
servent par ailleurs à établir des recommandations concernant l’offre médicale
pour ses patients, les facilités d’accessibilité pour leurs proches, la coopération
avec les médecins généralistes, partenaires privilégiés et l’usage des canaux
de communication et ainsi à adapter
les plans d’investissements et d’équipement à moyen et long termes.
Equipe projet : Payen Brice (Chef de
Projet), Baeyens Eric (Sponsor), Haezeleer Béatrice, Mezzo Carla, Monmart
Françoise, Peltier Christiane, Upraity
Shanti, Jacques Jean-Marie, Sottiaux
Karolien, Wrzosriewicz John.
Brice Payen
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Médecine nucléaire : pour en finir avec ses peurs…
D
epuis le mois de novembre, un
nouvel appareil a fait son entrée
à l’hôpital : il s’agit d’un SPECTCT. Pour tout comprendre sur cet appareil et sur le service – souvent méconnuqui l’utilise, suivez le guide : le Dr Paul
Jonard, Chef de Service de Médecine
Nucléaire.
Comme les radiologues, vous êtes
un "créateur" d’images et leur interprète. En quoi celles effectuées en
médecine nucléaire diffèrent-elles
de la radiologie ?
Dr Paul Jonard : Les radiologues s’intéressent à la structure et à l’anatomie
d’un organe. En médecine nucléaire,
nos images permettent d’étudier le
fonctionnement d’un organe et, donc,
d’évaluer ses éventuels dysfonctionnements. Dans d’autres pays européens, on
désigne cette spécialisation sous le titre
de "médecine fonctionnelle" ou, encore,
de "médecine métabolique".
En quoi faites-vous appel au "nucléaire" ?
Pour parvenir à réaliser nos images,
nous utilisons un traceur radioactif, qui
varie en fonction de l’organe visé. Il s’agit
d’une molécule qui a été marquée par
un isotope radioactif. Le traceur est soit
injecté, soit inhalé ou ingéré par le patient. Ensuite, l'analyse de la répartition
du traceur dans le corps permet de créer
l'image scintigraphique. Ce traceur radioactif est par après très rapidement éliminé par les urines (dans les 24 heures).
Il n'induit qu’une irradiation très faible, et
aucune réaction allergique.
Accoler les mots médecine et nucléaire, n’est-ce pas quand même
effrayant ?
Les diagnostics posés grâce aux scanners
ou aux scintigraphies n’augmentent pas
les risques de cancer. De surcroît, au CHR
Haute Senne, nous sommes équipés de
modules d’optimisation des doses. Ils
permettent de diminuer encore l'exposition aux rayonnements : à qualité égale,
nos examens sont encore moins irradiants.
A quoi "sert" la médecine nucléaire ?
Elle permet de poser des diagnostics ou
elle y contribue, et elle assure le suivi de
l’évolution de certains traitements. Pour
les pathologies osseuses, la scintigraphie
Illustration d’une image SPECT-CT d’un pied chez un patient souffrant d’une douleur inexpliquée du pied.
Images CT--Scanner (a): la flèche indique une zone irrégulière du bord latéral de l’astragale sans diagnostic
précis. Images SPECT (b): la flèche indique un foyer de souffrance suspect de fracture du bord latéral du pied
sans localisation précise. Images SPECT-CT (c): la superposition des images permet de préciser le diagnostic
de fracture diagnostiqué par le SPECT (image b) et la localisation exacte sur l’astragale grâce à l’image CTscanner (image a)
constitue l’examen de référence. Grâce
à sa sensibilité (c’est-à-dire sa capacité
à indiquer la présence d’un problème),
elle permet une détection précoce ou
elle repère un grand nombre d’anomalies. C’est le cas, par exemple, pour les
fractures de stress.
En revanche, la médecine nucléaire est
"peu spécifique", c’est-à-dire qu’une fois
détectée l’existence d’un problème, elle
ne conduit pas forcément à déterminer
de quelle pathologie exacte il s’agit. Pour
la radiologie, c’est le contraire : elle est
peu sensible mais très spécifique…
Dans quelles disciplines la scintigraphie est-elle utile ?
Elle occupe une place privilégiée pour
les pathologies osseuses : elle permet,
par exemple, de rechercher des métastases osseuses. Par ailleurs, les orthopédistes font appel à nous pour les complications liées aux poses de prothèses, les
recherches de fracture de stress, de fractures occultes, etc. La scintigraphie aide
également à diagnostiquer certaines pathologies osseuses pédiatriques. En rhumatologie, la médecine nucléaire sert au
dépistage d’arthrose, de polyarthrose,
d’arthrite.
D’autre part, la scintigraphie est indispensable pour les pathologies de la thyroïde.
Elle caractérise les nodules, détermine
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
leur éventuel risque de dégénérescence
maligne, oriente le diagnostic dans des
pathologies comme l’hyperthyroïdie
et l’hypothyroïdie. Pour répondre aux
besoins des patients concernés, dans ce
service, nous proposons un modèle de
prise en charge complète des pathologies thyroïdiennes. Avec un seul déplacement, les patients effectuent leur
bilan, qui comprend aussi une prise de
sang et une éventuelle échographie.
Cette mise au point complète est suivie
de propositions de traitements.
Dans quels autres domaines fait-on
appel à vous ?
Nous contribuons au bilan des maladies coronariennes. Cela comprend la
détection précoce de patients à risque,
par exemple en raison de leur diabète,
ou d’une hypertension artérielle, ou de
leur tabagisme, ou de leur hypercholes-
9
térolémie. Nous assurons aussi le suivi
de l’efficacité de traitements coronariens médicaux, ou bien après la pose
d’un stent ou la réalisation d’un pontage. La scintigraphie est l’examen le
plus sensible pour la recherche d’une
ischémie silencieuse (NDLR : un arrêt
ou une insuffisance de la circulation
sanguine dans une partie du corps ou
dans un organe) qui risque d’entraîner,
sans symptôme perceptible, des maladies coronariennes, par exemple chez
les diabétiques. Lorsque ces malades
cumulent plusieurs facteurs de risque,
un contrôle régulier est conseillé.
Il y a une quinzaine d’années, la scintigraphie était l’examen de référence
pour le diagnostic d’embolies pulmonaires. Il a été remplacé par l’angio-scan
pulmonaire. Cependant, ce dernier pré- retrait de ce ganglion et son analyse
sente 3 désavantages principaux : il est indiquent s’il est nécessaire d’enlever
contre-indiqué en cas d’allergie à l’iode, d’autres ganglions.
d’insuffisance rénale et il est plus irradiant pour les femmes enceintes (chez Ces dernières années, quelles ont
lesquelles cette pathologie est assez fré- été les principales évolutions de la
quente). En pneumologie, la scintigra- médecine nucléaire ?
phie reste donc en première ligne pour Les traceurs sont relativement restés
certains patients (souvent en gériatrie), les mêmes, car les difficultés adminisles femmes enceintes et les jeunes filles. tratives posées à leur reconnaissance
Différentes pathologies digestives, ou avant la mise sur le marché n’incitent
encore la recherche
probablement pas à
d’infection (avec
en chercher de nou"Cette caméra permet
le marquage de
veaux ! Nos progrès
véritablement le mariage
globules
blancs)
reposent essentieldu meilleur de 2 mondes."
bénéficient égalelement sur l’évolument de l’imagerie
tion – importante
fonctionnelle. Elle permet aussi, avec les des techniques des caméras : l’image
scintigraphies de perfusion cérébrale, que nous analysons est de plus en plus
une mise au point de démences, de précise.
pathologies vasculaires cérébrales ou
d’épilepsie.
Qu’apporte la nouvelle caméra
SPECT-CT - qui fonctionne depuis
En quoi la médecine nucléaire a-t- novembre au CHR Haute Senne ?
elle permis aux traitements anti- Ce SPECT-CT permet un bond en mécancer de progresser ?
decine nucléaire et en radiologie, car
Le principe du ganglion sentinelle a pu elle allie les deux disciplines et fournit,
se développer grâce à la scintigraphie, à la fois, des images de scintigraphie et
qui repère le ganglion le plus proche celles d’un scanner de radiologie. Cette
d’une tumeur, par exemple pour un caméra permet véritablement le macancer du sein ou un mélanome. Le riage du meilleur de 2 mondes…
En pratique, nous collaborons entièrement avec le service de radiologie : chaque spécialité analyse le type
d’images qui la concerne. L’intégration
des données dans un rapport et un
compte-rendu commun permet des
diagnostics plus précis. La qualité de
nos diagnostics est améliorée et le patient perd moins de temps, puisqu’un
seul examen suffit. Auriez-vous un exemple d’amélioration qualitative d’un diagnostic ?
Pour la détection de métastases dues
à un cancer de la prostate, la sensibilité
d’une scintigraphie "classique" s’élève à
70 %, et sa spécificité à 57 % (dans 43
% des cas, on suppose donc, à tort, la
présence de métastases). Avec l’appareil
que nous possédions déjà, nos clichés
en 3D présentaient une sensibilité de 92
% et une spécificité à 82 %. Le SPECTCT augmente encore ces pourcentages.
Par ailleurs, avec cet appareil, le taux
d'exposition aux rayons sera diminué de
moitié.
Une machine plus performante ne
risque-t-elle pas de pousser à la surconsommation ?
Ce n’est pas l’objectif. Cependant, grâce
à la précision de cet appareil, certaines
demandes vont augmenter puisque cet
examen fournira des indications importantes que la scintigraphie ne donnait
pas, en particulier en pathologies osseuses. De plus, la qualité de l’examen
devrait convaincre des médecins qui
hésitaient à faire appel à la médecine
nucléaire, souvent parce qu’ils ignoraient son réel intérêt. La demande, déjà
importante – nous effectuons 5000 examens par an -, va donc peut-être s’accroître. Cependant, dans la mesure où le
SPECT-CT donne une idée plus directe
de la pathologie, d’autres recherches
complémentaires pourront être évitées.
Propos recueillis par Pascale Gruber
u e…
En pratiq e médecine
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Il est ouv i, de 8 à 17H.
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re
a u ve n d
48 398.
3
7
6
Tél. : 0
/348 390
Fax : 067
Dr Jonard,
Chef de Service de Médecine Nucléaire.
10
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Je travaille en facturation Christine Waterlot, responsable Service facturation.
S
itué à côté du bureau de
la comptabilité, le service
de la facturation s’active.
Une employée passe un appel.
Son objectif : identifier une erreur dans un document qui
empêche d’adresser la facture. Un véritable travail de
détective s’engage, toutes
les informations doivent
être recoupées. Christine
Waterlot, responsable du
service de la facturation,
nous explique les missions et projets de ce
département-clé.
En quoi consiste votre métier ?
Et bien, nous nous occupons de facturer toutes les prestations qui
sont réalisées durant le mois au sein de l’institution. Nous devons
d’abord récolter toutes les informations nécessaires avant de les encoder. Nous envoyons ensuite les factures aux organismes payeurs,
comme les assurances et les mutuelles, et aux patients. Tout le problème vient que nous dépendons de la nomenclature INAMI, qui
bouge tout le temps. Nous devons constamment rester à la page et
identifier les nouveaux codes, ceux qui sont retirés et les modifications. Une erreur, et le paiement risque de se voir refusé. Nous devons
éviter cela autant que possible pour ne pas avoir des milliers d’euros
sur les routes.
Mais ce n’est là qu’une partie de votre rôle…
Tout à fait ! Nous nous occupons aussi des communications avec les patients.
Nous recevons énormément de coups de fil et de lettres. Notre rôle est de les
conseiller et de les rassurer. Certains patients sont affolés, parce qu’ils ont peur du
coût de leur facture. Nous essayons de les aider au mieux. Et la priorité chez nous,
c’est le patient ! Même si nous devons
parfois affronter l’agressivité physique
et verbale de certains d’entre eux…
Comment gérez-vous cette
agressivité ?
Nous avons un petit bureau où nous
pouvons recevoir les patients. Quand
la personne qui les accueille a un problème, elle vient nous chercher, soit
pour une question, soit quand cela se
complique. J’ai eu une fois la blague
qu’une personne se présente en déposant son arme à feu sur la table. C’était
très violent. C’était quelqu’un de très
perturbé qui n’avait pas du tout envie
de payer sa facture. Dans ces cas-là on
joue un peu le psychologue, même
si on ne sait pas très bien ce qui va se
passer. Heureusement, il a fini par s’en
aller. Mais c’est vrai que cela fait peur
quelquefois. Cela peut aller aussi très
loin en paroles. Mais tous les patients
ne sont pas comme cela, nous recevons
aussi des appels et des cartes pour nous
dire merci. Quand nous avons pu aider
une personne ou sa famille, et qu’ils repartent contents, c’est vraiment super.
Comment votre service va-t-il évoluer dans les prochaines années ?
Notre principal objectif est que l’encodage des prestations soit assuré par les
médecins. Ce qui permettra aux prestations d’être instantanément traduites
dans un programme. L’avantage est qu’il
y aura moins de risques d’erreurs et un
gain de temps accru pour faire les vérifications. Si c’est fait directement, au lieu
de faire des feuilles et de devoir chercher après celles qui nous manquent,
il suffira simplement de cocher sur un
écran. En 2013, nous souhaitons avoir
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Mon job,
ma vie
L'équipe du Service facturation.
abandonné le support papier. Egalement, je vais avoir plusieurs départs
naturels dans mon service, parce que
l’âge fait que mes collègues pourront
partir. On va essayer dans la mesure du
possible de travailler avec moins de personnes. Maintenant, je leur dois beaucoup. Nous avons grandi ensemble,
nous avons appris ensemble, cela me
fera énormément de mal quand je verrai
la première personne partir.
François Jacques
11
Métamorphose de Saint Vincent
D
Le point
sur les
travaux
ans la continuité de notre plan stratégique et du développement
d’activités, les 3 années à venir verront des modifications architecturales importantes sur nos deux sites.
Tout d’abord sur le site de Saint Vincent, une profonde métamorphose architecturale a démarré au début de cette année.
Durant l’année 2013, le premier étage du site, à savoir l’ancien hôpital de
jour médical et l’ancien bloc opératoire seront entièrement rénovés afin
d’accueillir 24 lits de Soins prolongés répartis en 5 chambres communes
et 14 chambres particulières.
Toutes ces chambres auront le confort requis afin de prendre en
charge des patients en revalidation. Il est important de signaler que
cette rénovation a été conçue en parfaite collaboration avec les médecins et paramédicaux (kinés, infirmiers, ergothérapeutes…) soit
tous les acteurs du groupe VisionAvan "Valorisation du site Saint
Vincent". Cet étage sera occupé dès le 1er janvier 2014 pendant que
débutera la rénovation du 2e étage, et ce, par phase, afin de pouvoir
toujours offrir une capacité de 40 lits.
Au terme de l’année 2014, le 2e étage de Saint Vincent aura également été totalement rénové et présentera les mêmes caractéristiques architecturales et de confort que le 1er étage. Le service de
revalidation comportera à partir de ce moment, deux unités de 24 lits.
Enfin, dans la foulée, le 3e étage du site verra également des adaptations afin d’accueillir tout le volet revalidation (kinésithérapie,
ergothérapie…).
Nous aurons dès lors au bout de ces trois ans au niveau du 1er, 2e et 3e
étage 48 lits de Soins prolongés dans des infrastructures adaptées pour
tous types de patients en revalidation.
Au niveau du rez-de-chaussée, 2014 devrait voir la rénovation de l’expédiatrie en un plateau de plus de 400 m² de consultations qui
accueilleront l’ensemble des cliniques développées au CHR Haute
Senne (clinique de l’amaigrissement, clinique du développement, …) ainsi
que l’extension des consultations actuelles.
Une fois ce plateau terminé, nous pourrons déménager les consultations qui
n’ont pas encore bénéficié d’une rénovation et ce, courant 2015.
Au niveau du sous-sol c’est la radiologie qui sera profondément remaniée
avec un endroit dédié à la radiologie
conventionnelle et l’échographie afin de
pouvoir prendre en charge les patients
venant en consultation, mais également
les patients hospitalisés en revalidation
et leur éviter des transferts vers le site
aigu.
Mais ce n’est pas tout ! 2013 et 2014
devraient également donner lieu à la
mise en œuvre de tous les moyens utiles
afin de réguler la consommation énergétique du site. L’ensemble des façades
sera rénové,
cela donnera
lieu au changement des
châssis et à
l’isolation de
la façade par la
technique du
bardage, technique spéci-
fique. Fin 2015, le préfabriqué construit
il y a 20 ans à l’arrière du site sera démonté, car, la dialyse viendra intégrer le
site aigu.
Fin du gros œuvre
fermé en vue
au Tilleriau
pneumo démarrent actuellement avec
l’objectif que la rénovation de cette unité
soit terminée fin d’année, et que le labo-
transférée du site de Saint Vincent.
En dessous du nouveau laboratoire de
nouveaux vestiaires seront mis à disposition.
Le déménagement des vestiaires actuels
permettra de dégager le plateau logistique d’une surface visant à centraliser les
livraisons de l’ensemble de l’institution.
Venons-en au site du Tilleriau au niveau
duquel, le gros œuvre fermé de la phase
2, qui consiste en l’extension de la médecine interne et la construction de deux
unités de gériatrie ainsi que du laboratoire, se terminera dans les mois à venir.
L’aménagement du laboratoire pour les
techniques spéciales et dans le même
temps l’ancienne unité de cardio/
12
L’objectif global est que
pour le 1er semestre 2016,
80 % des deux sites hospitaliers
aient été entièrement rénovés.
ratoire puisse ouvrir ses portes en janvier
2014.
Le laboratoire actuel laissera place à une
rénovation qui devra accueillir la dialyse
Projet architectural
pour le site Saint Vincent.
Didier Delval
Directeur Général
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
La pédiatrie : un service étoilé !
U
n enfant à l’hôpital, ce n’est jamais gai. Ni pour les parents, ni
pour les petits patients. Le Service Pédiatrie du CHR Haute
Senne met tout en œuvre pour que le passage des enfants
et adolescents soit le plus serein possible. Découverte d’un service
étoilé.
Les étoiles sont un gage de qualité
pour les hôtels notamment. Au CHR
Haute Senne, c’est une petite étoile
qui guide les jeunes patients dès
leur entrée dans l’hôpital. Une mascotte : Starly. Cette étoile aux bras
souples offre son plus beau sourire
aux malades. Cet astre n’a pas été
choisi au hasard. Il a fait l’objet de
toute une réflexion. "La plupart
des services du CHR Haute Senne
ont été rénovés, sur le thème des
plantes et des fleurs, explique Françoise Monmart, infirmière cadre.
Pour le service de pédiatrie, l’équipe
a rencontré une coloriste. Ensemble, nous avons pensé qu’un thème complet serait plus approprié pour les enfants. C’est le thème de l’espace, du
monde des planètes qui a fait l’unanimité !"
Ce service ressemble donc à un grand vaisseau spatial, qui emmène
parents et enfants vers la guérison, en prenant une route où ils sont
encadrés par des professionnels attentifs à leur bien-être physique et
mental. L’étoile Starly se trouve sur les murs du service, dans les ascenseurs, et dans la salle de réveil du bloc opératoire réservée aux enfants et
leurs parents. Un repère pour les patients âgés de 0 à 15 ans.
L’équipe est même allée visiter l’Euro Space Center et un astronaute est parrain de l’unité ! Des photos de ce voyage sont d’ailleurs encadrées dans le local
des infirmières.
Sécurité maximum
Toute personne qui veut entrer en pédiatrie doit sonner et les infirmières ont des
caméras afin de garantir un maximum de
sécurité aux enfants. Idem pour sortir du
service : les parents peuvent être rassurés
car les petits patients ne peuvent sortir
seuls : les portes sont fermées. Dans le
bureau infirmier se trouvent aussi des appareils de monitoring, qui contrôlent 24h
sur 24 les tout-petits du service néonatal.
Chacune des 15 chambres est une planète, avec deux hublots afin de voir ce
qui s’y passe et permettre à l’enfant de ne
pas se sentir enfermé. Vénus, la Grande
Ourse et d’autres astres ornent les murs
et portes de ce service. Çà et là, des personnages extraterrestres aux visages
accueillants décorent le couloir. Et les parents ont toujours la possibilité de rester
loger dans la chambre de l’enfant.
Des chambres spéciales, appelées Middle
care permettent d’accueillir des patients
qui nécessitent un suivi plus aigu.
"Nous avons une institutrice, qui s’occupe
des enfants, notamment pour faire leurs
devoirs", explique le Docteur Karin Mathé,
pédiatre responsable du service. Une
salle de jeux est à disposition des enfants, tout comme la salle informatique,
où ils peuvent utiliser l’ordinateur. "Pour
un enfant, l’hospitalisation peut sembler
longue, poursuit le médecin. Car dès qu’il
va mieux, il court et saute partout !" Des
activités sont donc organisées pour que
le temps leur semble moins long : bricolages, jeux, séances DVD, etc. C’est aussi
une façon pour les parents de pouvoir
entrer en contact et échanger, ce qui leur
fait du bien.
Du personnel qualifié
Ce service compte plusieurs pédiatres,
dont certains sont spécialisés dans un
domaine spécifique : allergologie, gastro-entérologie et nutrition ainsi que la
cardiologie pédiatrique.
Les infirmières de ce service sont, pour la
plupart, spécialisées en pédiatrie. "Celles
qui ne le sont pas travaillent ici depuis 20
ans et ont donc acquis toutes les compétences nécessaires, explique Françoise
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Projet
de service
Monmart. Pour exercer ce métier avec les
enfants et adolescents, il faut les aimer
mais aussi être tolérant, ne pas juger. On se
retrouve souvent face à des familles éclatées, des situations parfois extrêmement
difficiles. Cela va de l’enfant prématuré à
l’adolescent toxicomane qu’il faut sevrer.
Il faut aussi être attentif à tout signe qui
pourrait montrer une situation de danger.
Il arrive que l’institutrice nous interpelle face
aux dessins d’un enfant, qui pourraient
l’alerter sur un traumatisme par exemple.
Nous sommes vraiment un service
de proximité, qui travaille
avec les infirmières de l’ONE,
les assistantes sociales etc.
Nous avons un rôle d’éducation également,
pour aider les parents parfois dépassés. Les
conseiller dans l’alimentation des enfants,
leur expliquer comment faire un aérosol
ou aménager le lieu de vie d’un asthmatique. Des professionnels comme une diététicienne sont là pour les soutenir. C’est un
réel travail interdisciplinaire."
13
Objectif lune ?
Non : objectif zéro
douleur !
Une attention toute particulière est
portée au bien-être de l’enfant. "Nous
sommes sensibilisés à la douleur et
mettons tout en œuvre pour la réduire,
précise Karin Mathé, pédiatre chef du
service. Plus de 90 % des actes se font
de manière à réduire entièrement la
douleur. S’il faut par exemple prendre
une heure pour expliquer à l’enfant
qu’on va lui faire une prise de sang, on
n’hésite pas. De même, il faut parfois
deux à trois infirmières pour mettre
une perfusion. Il faut expliquer que ce
ne sera pas rigolo, que ça va faire un
peu mal, pendant qu’une infirmière
doit s’occuper de tenir l’enfant et une
autre poser la perfusion. Cet aspect du
métier n’est pas toujours bien compris
des autres médecins spécialistes mais
c’est notre réalité !"
mart, infirmière cadre. Il est dés lors
déconnecté de la réalité. Pour rendre
ça plus ludique, on a mis un avion d’un
côté et un ballon de l’autre. L’enfant doit
tenter de faire décoller l’avion et gonfler
le ballon en soufflant. Ca le distrait et lui
fait oublier ce qu’il traverse." Sur l’appui
de fenêtre, une boîte de distraction.
Quelques jeux et accessoires pour occuper l’enfant et attirer son attention
ailleurs que sur sa douleur.
Dans la salle de soins située au cœur
du service, on retrouve de nombreux
ingrédients pour un voyage sans douleur. "On a du gaz Méopa, que l’enfant
peut inhaler avant certains actes plus
douloureux, explique Françoise Mon-
Enfin, le dernier trésor de cette salle :
les poupées ! "Elles ont été réalisées
par les résidents de la maison de repos
du CPAS, poursuit Madame Monmart.
Le Kiwanis nous donne des poupées
blanches, et chaque enfant peut en dé-
Rencontre avec le Docteur
Karin Mathé, Pédiatre Chef de
Service
Dr Mathé, Pédriatre chef de Service et Mme Ganseman,
Infirmière Chef de Service.
Vous êtes responsable du service
depuis deux ans, vous avez fait évoluer certaines choses ?
J’ai initié la mise sur pied d’une consultation pédiatrique sans rendez-vous,
chaque matin de 9h à 12h. Le but est de
soulager les urgences, pour les parents
qui se présentent avec l’enfant après une
nuit difficile. Souvent, c’est lié à une forte
fièvre et/ou des vomissements. Avec ce
nouveau service, les parents ont une réponse relativement rapide et les enfants
reçoivent un meilleur traitement, par des
médecins spécialisés en pédiatrie.
Parce que soigner un enfant demande des qualités particulières ?
Oui, outre les bonnes connaissances
médicales et la remise en question journalière, il faut beaucoup de psychologie,
d’humour et d’empathie.
On s’attache facilement aux enfants ?
Evidemment. Il y en a qu’on voit naître et
grandir. Certains doivent être suivis très
régulièrement.
14
Vous travaillez aussi avec des nouveau-nés, parfois en détresse…
C’est difficile ?
corer une quand il est hospitalisé, par
exemple pour expliquer où il a mal. Les
résidents ont fait tout un travail avec
le personnel infirmier pour illustrer les
différents soins qu’on pouvait apporter
aux enfants et pour qu’on puisse leur
montrer à quoi ils peuvent s’attendre".
Chaque petit patient pourra donc
rencontrer Bobette, qui a eu des
points de suture, Bonnemine, à qui
on fait un électroencéphalogramme,
Dora, qui doit faire des aérosols,
Bleuette, qui va se faire opérer et doit
donc réaliser un bilan sanguin, Ketchup, qui a un plâtre et des éraflures
et bien d’autres petites adorables
poupées qui se veulent rassurantes
et faites maison !
Pour la plupart des naissances, tout se
passe bien : on accueille l’enfant et on
l’examine pour ensuite le rendre à ses
parents. Mais il y a des cas moins simples,
où il faut faire une réanimation. Si c’est
trop important, on relaie vers des hôpitaux plus spécialisés.
Avoir un enfant comme patient demande de s’adapter à sa réalité. C’est un
être humain à part entière, dès qu’il est
né, même prématuré. Il faut pouvoir lui
expliquer ce qui lui arrive, ce qui l’attend,
avec des mots qu’il peut comprendre. Il
faut aimer les enfants, bien évidemment,
pour travailler avec eux. Il faut tout le
temps être dans le rire et le jeu.
Il faut aussi parfois rassurer les parents…
Soigner un enfant, c’est aussi recevoir
ses parents. On doit souvent faire face
à leur angoisse et tenter de les rassurer.
Le petit enfant ne parle pas. Il faut donc
d’abord discuter avec les parents pour
avoir des informations sur les symptômes qui les ont conduits à emmener
l’enfant à l’hôpital et pouvoir poser un
diagnostic.
Charlotte Decallonne
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Le CHR de la Haute Senne,
une Institution qui a sa place dans la Région !
G
râce à l’implication de nos 800 collaborateurs et à la collaboration de nos partenaires (médecins traitants, les mutualités et
autres publics de la région), le CHR de la Haute Senne est un
acteur privilégié dans les soins de santé de Notre Région ! Notre priorité : l’Excellence pour la santé et le bien-être de nos patients.
Afin de coordonner les énergies de chacun, le CHR de la Haute Senne a établi
un Plan Stratégique et s’est mis à l’heure de la planification. Pourquoi le CHR
s’est-il lancé dans cet exercice ?
Plus qu’une mode ou une tendance au sein des organisations, le "plan stratégique" est devenu un "must", le moyen de tracer la bonne route sur une
carte. Un bon outil pour sensibiliser les collaborateurs sur les missions et
les moyens d’atteindre les objectifs, de réussir ce pourquoi le CHR de la
Haute Senne puise sa raison d’être, mais pas n’importe comment, toujours
en visant le "cap de bonne excellence" !
VisionAvan 2015, n’est rien de moins que le titre du plan, il résonne tel un
totem et mobilise l’ensemble des 800 personnes qui participent à l’effervescence de la presque-ville de notre institution.
Lorsque la vision porte sur plusieurs exercices, et plusieurs années, on
peut dire que le plan devient une stratégie de moyen à long terme. Par
contre, qui peut dire comment les équipes du CHR veulent atteindre
leurs ambitions de faire du centre hospitalier le leader de sa région ? Tout
le monde, y compris les patients, les collaborateurs, les équipes médicales, les membres du comité de direction.
Plus qu’une promesse sur papier, VisionAvan 2015 est un engagement pris
par tous pour le bien-être de tous. Effectivement, si les moyens sont mis à
disposition pour améliorer les processus, affiner l’organisation, développer
les compétences, augmenter les collaborations internes et externes (avec
les médecins traitants, les mutualités et autres publics de la région), le corollaire ne peut être autre que la qualité pour les patients.
Effet vertueux de la confiance que nous accordent nos patients (ceux-ci plus
que jamais sont au centre de nos préoccupations et de facto du projet médical). Cette reconnaissance est un moteur pour nos collaborateurs. Le carburant
reste l’investissement personnel des associés au projet. Engagement + motivation +
reconnaissance = satisfaction de nos patients.
Projet
institutionnel
Nous ne voulons pas minimiser l’impact
d’un bon leadership au sein de notre
centre hospitalier.
Au sein du CHR de la Haute Senne, on peut
parler d’un leadership social. Les cadres
sont mus d’empathie et sont émotionnellement compétents. Ils se développent et
tiennent compte des personnes dans les
décisions qui sont prises. Au-delà de "leaders-faire", ils sont des "leaders-être", avec
de la raison mais aussi du cœur. N’est-ce
pas là la première de nos missions ?
Des leaders à tous les étages !
VisionAvan 2015 est une construction
commune : chaque département, chaque
service, chaque équipe est responsable
d’une partie de l’architecture et de la vitesse d’exécution des travaux. Le résultat ?
Une reconnexion entre les niveaux de
direction, de support et des opérations.
Nous souhaitions un ciment. Plus que
cela, une forme de magie s’est opérée,
une dynamique collaborative dans laquelle
tout le monde se sent responsable de la
qualité et inspiré par le succès.
La qualité est un langage.
Nous avons ensemble appris un nouveau langage "le mode projet", la syntaxe
essentielle pour que l’ensemble des collaborateurs impliqués dans le processus
sachent communiquer. Il était important
que tous acceptent qu’au CHR de la Haute
Senne, on travaille sur plusieurs plans :
d’une part la fonction première (les missions quotidiennes de tout un chacun)
et la seconde part est l’investissement
dans un projet transversal (contribution
au plan stratégique) d’où notre besoin
de mettre en place la langue du changement. Heureusement, nous ne nous
sommes pas arrêtés à la communication
mais avec le développement des projets internes, c’est tout une culture de la
transformation qui voit le jour. Nous nous
sommes posé les bonnes questions sur
nos comportements et changeons nos
habitudes pour avoir de meilleures attitudes pour faire face à nos défis. Les intérêts personnels sont transcendés pour le
bien de la communauté. Encore un lien
direct vers notre valeur du projet collectif.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Et les résultats…
De toute évidence, nous recueillons déjà
les fruits de notre investissement.
Au comité de direction, nous sommes
convaincus de l’engagement de nos collaborateurs, ils se sont appropriés l’outil
du changement, tous ont participé à
sa création, c’est le leur. Quels seront les
impacts pour nos patients dans toute
cette démarche ? La question est vaste
et requiert de longues pages pour parler
des résultats attendus département par
département, clinique par clinique, de
l’accueil, jusqu’à la fin d’un traitement en
passant par l’assiette servie à notre hôte.
Si nous devions encore prononcer deux
mots, le premier serait "EXCELLENCE".
C’est ce que renferme tout ce que nous
faisons, tout ce pourquoi nous avons
cette vision, tout l’engagement pris par
notre institution pour la santé et le bienêtre des patients de notre région.
Le second est "PASSION" de l’art de guérir
tel qu’il doit se pratiquer aujourd’hui et tel
qu’il se vivra demain. Nous en avons une
idée, c’est notre VisionAvan 2015.
Didier Delval - Directeur Général
15
Dans la peau des traqueurs de germes
L
’asepsie du bloc opératoire
est faite, les procédures
d’hygiène ont été respectées
par toute l’équipe qui s’apprête à
opérer… Stop ! C’est le moment de
protéger le patient en lui administrant une antibioprophylaxie bien
menée. Explications.
Sur la peau, les germes sont des centaines et des centaines de milliers à
n’attendre que cela : lors d’une intervention chirurgicale, ils vont se faire le plaisir de pénétrer dans l’organisme et d’y
proliférer. Par chance, il existe un moyen
d’empêcher ce scénario digne d’un thriller à l’issue incertaine pour le patient :
l’antibioprophylaxie. Son objectif ? Prescrire un antibiotique pour protéger préventivement le malade contre le risque
d’infection.
Le médicament agit pendant
l’incision, lors de l’intervention
et dans les heures suivantes,
lorsque la concentration des germes
dans l’organisme est maximale, en diminuant leur nombre et en limitant leurs
effets.
Ainsi que le rappelle le Dr Jean-Pierre
Chami, spécialiste des maladies infectieuses au CHR Haute Senne, où il préside le Groupement de gestion des
antibiotiques (GGA), "ce principe
de protection préventive du
malade est connu depuis
longtemps, ainsi que ses
règles". Elles incluent
d’éviter de donner
trop d’antibiotique
lorsque
cela ne s’avère pas nécessaire. Ou de
ne pas en donner assez. Ou d’en donner trop longtemps. En fait, une ou des
doses adéquates suffisent à respecter
le but ultime : prévenir, autant que faire
se peut, une surinfection, source de
mortalité et de morbidité, c’est-à-dire
d’une série de complications supplémentaires, qui nécessitent souvent une
durée d’hospitalisation plus longue (et
plus coûteuse pour l’hôpital). Pour y parvenir, via le GGA, le CHR Haute Senne a
mis en place un nouveau système. Il va
permettre d’adopter des prescriptions
d’antibioprophylaxie les plus conformes
et les plus adaptées aux intérêts bien
compris des patients et de l’hôpital.
Les chirurgiens n'ont, évidemment, aucunement l’intention
de laisser les bactéries venir
mettre en péril le travail
qu’ils réalisent avec
soin et passion. Sur
ce point, la prescription d'antibiotiques
contribue à les rassurer. Cependant,
dans certains cas, "ils
croient parfois bien
faire en augmentant
ou en prolongeant
les doses initialement prescrites. Ils
pensent ainsi mieux
couvrir leurs patients",
constate le Dr Chami.
En réalité, cette "surprotection" n'en est
16
pas une. En effet, dans ce cas, la médication entraîne des perfusions inutiles
et un coût (supporté par l’hôpital) qui
l’est tout autant. "De surcroît, des doses
non adaptées ou prescrites à mauvais
escient contribuent à créer des résistances
bactériennes. Dans ce cas, les bactéries les
plus redoutables résistent à la molécule et
risquent de se propager. De plus, si un problème infectieux survient malgré tout chez
le patient, il sera plus difficile à traiter", prévient également le Dr Chami.
Pour assurer une protection adéquate
durant l’intervention, l’intraveineuse est
réalisée dans la demi-heure qui la précède (ou, au maximum, dans l’heure
précédente). L’antibiotique doit être
choisi avec discernement, en fonction
de la situation du patient et des microorganismes attendus (probablement un
staphylocoque lors des interventions
orthopédiques, et des bacilles gram
pour les chirurgies abdominales). Généralement, il s’agit d’un antibiotique basique, ni trop puissant ni à large spectre.
Souvent, la céphalosporine de première
génération répond aux besoins. "La fréquence réduite des effets secondaires est
également un point déterminant dans le
choix de l’antibiotique", précise le Dr Alain
Juvenois, directeur médical, urgentiste,
interniste et néphrologue.
Au final, la dose prophylactique correspond à une dose thérapeutique
standard. Elle est capable d’atteindre
les tissus tissulaires et de susciter un
pic d’antibiotique dans le sang afin de
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Juvenois. De même, pour des personnes
obèses – ce qui est le cas de plus en plus de
patients – les doses devront être revues à
la hausse car l’antibiotique est davantage
absorbé par la graisse, et il s’agit de ‘forcer’ la quantité de médicament afin qu’il
arrive en suffisance dans le sang et dans
les tissus où passent les germes."
Sans aucun doute possible, l’amélioration à prévoir dans la politique de prescription d’antibioprophylaxie s’inscrit
dans le cadre d’une approche globale de
vigilance accrue en matière d’hygiène
hospitalière.
"L’antibioprophylaxie
ne remplace pas toutes
les mesures qui doivent être
menées en matière d’asepsie
du bloc opératoire, pas plus
que les mesures d’hygiène
individuelle ou l’ensemble
des manipulations
standardisées
contrer les bactéries qui s’y engouffrent.
Mais elle évite de prolonger cet état
pour ne pas créer une pression propice
à l’installation d’une résistance. Et c’est
tout ? Dans une majorité des cas, oui !
"En revanche, si l’intervention se prolonge,
une deuxième dose pourra être nécessaire. Plus exceptionnellement, une 3e
dose est administrée dans les heures qui
suivent l’incision, selon la durée de l’opération, mais pas au-delà de 24 heures.
On évite ainsi les risques accrus d’effets
secondaires, de perturbation de la flore ou
de sélection de souches résistantes", complète le Dr Juvenois.
Et voilà, c’en est terminé pour cette antibioprophylaxie : quoique limitée dans
le temps, elle aura ainsi joué son rôle et
donné un "coup de pouce" au patient,
en le protégeant le temps que sa propre
immunité prenne le dessus et soit en
mesure de combattre seule les bactéries qui auront pénétré dans l’organisme.
"Le maintien en place de cathéters ou de
drains ne constitue pas une raison qui justifie la prolongation de la durée de l’antibioprophylaxie", ajoute également le Dr
Juvenois.
tière d’antibioprophylaxie. Si besoin est,
le suivi de cette liste rectifiera d’anciennes
habitudes de prescriptions, précise le Dr
Juvenois. Il s’agit donc d’un vrai progrès."
En pratique, toutes les indications opératoires ont été classées par organe, avec
les normes d’antiobioprophylaxie correspondante. Il suffit donc de regarder la
liste pour trouver le modèle de prescription à suivre. Place, alors, à la commande
d’un set uniformisé et déjà préparé par
l’équipe des pharmaciens, dont le travail
se trouve également facilité. Pour parfaire l’ensemble, dès 2013, ce listing sera
informatisé.
Bien évidemment, l’antibioprophylaxie
reste adaptée au plus près aux besoins
des patients. "Il faut par exemple continuer à tenir compte des éventuelles
allergies de la personne, explique le Dr
qui visent à éviter la contamination du
patient", confirme le Dr Juvenois. Ainsi,
au CHR Haute Senne, ces dernières
années, des campagnes régulières de
sensibilisation à l’hygiène sont proposées au personnel du CHR Haute Senne.
Elles concernent par exemple le lavage
des mains dans les services, ou bien les
mesures à suivre dans le bloc opératoire,
ou celles à prendre pour les personnes
à l’isolement. Mais, tout en protégeant
davantage encore les opérés, les modifications attendues grâce à la codification
de l’antibioprophylaxie vont participer
aussi, rappelle le Dr Chami, "à l’émergence d’une nouvelle culture : celle de
l’usage raisonné, à tous les niveaux, des
précieuses molécules que sont les antibiotiques". Au CHR Haute Senne, y compris
lors des interventions chirurgicales,
les germes n’ont qu’à
bien se tenir.
Pascale Gruber
Suivez la liste !
Afin de faciliter ce principe de protection bien comprise, et d’atteindre des
pratiques de qualité et d’efficacité partagées par tous, le GGA a réalisé un listing
à l’intention des chirurgiens. "Cette codification va permettre de suivre au plus près
les recommandations actuelles en maNew’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
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Engagements médicaux
Docteur HOTON François,
est spécialiste en anesthésie-réanimation depuis 1996.
Il est également diplômé
en capacité d’évaluation et
traitement de la douleur de
l’Université de Lille II. Il rejoint
le service d’Anesthésie à partir du 1er février
2013 et intègrera la Clinique de la Douleur.
Docteur VERLINDEN Séverine est spécialiste en rhumatologie depuis 2011. A
partir du 1er janvier 2013,
en collaboration avec le Dr
Céline Brasseur, elle assure
des consultations, dans un
premier temps sur le site de Braine-le-Comte.
Madame JAUMOTTE Sophie
est titulaire d’un master
en sciences dentaires avec
une spécialité en dentisterie pédiatrique. Elle a rejoint
l’équipe de la Clinique de
Dentisterie depuis le 1er décembre 2012.
Monsieur PLOMTEUX Fabian
possède un master en kinésithérapie. Il a rejoint le service
de kinésithérapie le 1er janvier
2013. Il effectue des consultations sur le site d’Enghien et
au Tilleriau.
Madame MOREAU Hélène
est porteuse du diplôme de
bachelier en diététique et
d’une spécialisation en diététique du sport, ainsi qu’en
éducation en diabétologie.
Depuis le 1er décembre elle
réalise des consultations dans ces domaines et
en particulier en diabétologie.
Docteur DURIEUX Roselyne est spécialiste
en gynécologie-obstétrique avec une grande
expérience. Elle ouvre des consultations de
gynécologie à partir de février 2013 à la Polyclinique d’Enghien.
Madame Séverine EFRATAS
possède un master en psychologie clinique. Spécialisée en psycho-oncologie,
en hypnose, en clinique du
Burn-out, en assuétudes et
en expertises psycho-médicolégales. Elle ouvre des consultations à la Polyclinique d’Enghien.
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Docteur DESCAMPS PierreYves est spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologique. Bien connu depuis
20 ans dans la région, il a
rejoint l’équipe d’Orthopédie
du CHR Haute Senne de Soignies, depuis le 1er octobre 2012. Il continue
également ses consultations à La Louvière et à
Enghien.
Le service de biologie clinique a accueilli le 1er octobre
2012, Madame CHEMAIS
Monia, pharmacienne, spécialisée en biologie clinique.
Elle est familiarisée dans les
principales disciplines telles
que la biochimie, la microbiologie, l’hématologie, mais également dans les techniques
de biologie moléculaire et de la génétique
humaine. En compagnie du Docteur Haccourt,
elle parcourra les cabinets des médecins généralistes pour la prise en charge de la biologie
ambulatoire.
Depuis le 1er octobre 2012,
le service des Urgences
s’est étoffé avec l’arrivée du
Docteur KABAYADONDO
Gugu, spécialiste en médecine aiguë.
Spécialiste en dermatologie
générale et chirurgicale, le
Docteur BOURDEAUD’HUI
Fabrice a rejoint, depuis le
1er octobre 2012, l’équipe
des dermatologues du Site
St Vincent. Réalisation de
consultations, laser vasculaire, photothérapie,
UVA-UVB dynamique, cryothérapie, patch-test
et exérèse chirurgicale.
Madame Marie FOUCART
possède un master en kinésithérapie et réadaptation avec
une spécialité en neurologie
adulte et réadaptation. Elle a
rejoint le service de kinésithérapie le 15 août 2012.
Madame Mélissa MOULIN
est logopède, spécialisée
dans les troubles du langage
oral, écrit et myo-fonctionnel
chez l’enfant et l’adolescent.
Elle a rejoint la Clinique du développement le 16 juillet 2012.
Madame Laura LELEUX est
logopède et prend en charge
surtout les pathologies neuro-dégénératives, les troubles
phasiques, la dysphagie et
dysarthrie. Elle effectue des
consultations à la Polyclinique d’Enghien depuis le 1er octobre 2012.
Docteur THIERY Cécile est
médecin spécialiste en radiologie. Elle possède une formation complète dans tous
les domaines de l’imagerie
médicale et sa préférence est
plutôt le secteur musculosquelettique. Elle rejoint l’équipe de radiologie
le 1er janvier 2013.
Docteur DEQUEVY MarieThérèse est spécialiste en
pédiatrie. Elle a rejoint le service de Pédiatrie le 1er octobre
2012. Elle assure également
des consultations à la Polyclinique d’Enghien.
Erratum New’s 11
Dans le dernier New’s quelques erreurs se sont
glissés au niveau des photos. Nous les remettons donc dans celui-ci.
REMY
Marie-Christine,
licenciée en science dentaire,
avec une spécialisation en
endodontie, elle a rejoint la
Clinique Dentaire coordonnée
par Monsieur Sterckx, depuis
le 1er mars 2012.
URBAIN Lola, est licenciée en
science dentaire, en dentisterie générale, prothèses classiques et implantaires et soins
aux enfants. Elle a rejoint la Clinique Dentaire le 1er mai 2012.
CARBONARA Marjorie, est
diplômée en kinésithérapie,
spécialisée en rééducation du
dos et réentraînement à l’effort. Elle a rejoint le service de
Kinésithérapie le 1er mai 2012.
BOUCHE Olivia, est licenciée
en kinésithérapie et spécialisée en chirurgie de la main.
Elle a rejoint le service de Kinésithérapie le 1er avril 2012.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Comment préserver son audition ?
Docteur Carmen Mocanu, spécialiste ORL au CHR Haute Senne
Un seuil critique
Au-delà des 80 décibels, n’importe quel bruit peut endommager cet organe
fragile qu’est votre oreille interne. Qu’il s’agisse de votre chanson préférée,
écoutée au baladeur Mp3, d’un pétard qui éclate, d’un moteur de Formule 1, du son qui s’échappe du Home Cinéma, des baffles d’une discothèque… L’origine du bruit a peu d’importance. L’intensité et la durée
d’exposition joueront en revanche un rôle capital.
Les dégâts causés à votre audition peuvent
être irréversibles !
Pas de profil type
En consultation, trois quarts des patients sont des seniors. C’est logique : les capacités auditives déclinent avec l’âge. Des troubles de
l’audition peuvent malgré tout se manifester bien plus tôt. En général,
les jeunes consultent un spécialiste ORL lorsqu’ils sont confrontés à ce
que l’on appelle un "traumatisme acoustique" : des acouphènes par
exemple (sifflement, bourdonnement persistant).
Il est impossible de prévoir quels sont les patients "à risque". De nombreux facteurs influencent l’oreille interne et déterminent, en quelque
sorte, sa résistance. Notre patrimoine génétique y est pour beaucoup :
certains seront plus fragiles dès la naissance. D’autres souffrent de
maladies qui affectent parfois les capacités auditives. Le diabète est de
celles-ci, tout comme l’hypertension. La prise de médicaments (diurétiques, anti-inflammatoires, antibiotiques, anti-mallariens, …) peut avoir
une influence également.
Des remparts contre le bruit
Vous travaillez dans un environnement bruyant ? Dans une chaîne de production, à l’usine ? Ou dans un "open space", où les téléphones sonnent sans
arrêt ? Protégez vos oreilles. Il existe des casques anti-bruit pour les travailleurs
très exposés. Les boules Quiès et autres bouchons d’oreilles peuvent s’avérer de
bons remparts contre les décibels. Notez que les plus efficaces sont fabriqués "sur
mesure", dans un matériau proche du
silicone. Des spécialistes (prothésistes)
réalisent des moulages sur vos propres
conduits auditifs. C’est plus cher, mais
aussi plus performant.
Les protections "techniques" ne remplaceront jamais les bonnes habitudes :
évitez à tout prix de franchir le seuil des
60db, lorsque vous regardez la télévision, ou écoutez de la musique.
Les signaux
d’alerte
Certains
symptômes
doivent vous pousser à
consulter un spécialiste.
Lui seul pourra effectuer
des examens complémentaires et "mesurer"
vos capacités auditives.
Bon nombre
de patients disent
ainsi ne plus pouvoir suivre une
conversation
"comme avant". Ils
se sentent "isolés"
dans un environnement bruyant.
New’S - CHR de la Haute Senne - N°12 - février 2013
Les conseils
de notre
spécialiste
Soyez attentif aussi au bouton de votre
télécommande : avez-vous l’impression
de "monter le son" de plus en plus fort ?
C’est un signe.
Entendre à nouveau
correctement
Les appareils auditifs restent le remède
n°1 aux problèmes d’audition. Ils sont
malheureusement toujours une source
de complexes, chez la majorité des
patients. La plupart d’entre eux ont en
mémoire les premiers appareils, très
visibles et peu esthétiques. Les appareils
"dernier cri" n’ont plus grand chose en
commun avec leurs ancêtres. Finis les
appareils "analogiques", mal réglés et
encombrants. Tous les modèles sont désormais "digitaux" et bien plus discrets.
Alors, si les lunettes sont devenus un
accessoire à la mode ("signe d’intelligence", disent certains !), à quand un
retour en grâce de l’appareil auditif ?
Catherine Dubois
19
C’est arrivé
près de chez
nous...
Naissances
• Estelle, le 10/08/2012 de Mme PIERRARD Marie-Aude (Soins intensifs)
et M.GOSSELIN Gaëtan (Urgences)
• Arno, le 28/09/2012 de Mme SOTTIAUX Karolien (service communication)
• Selena, le 10/09/2012 de madame CASTELAIN Valérie (Laboratoire)
• Sofia, le 03/10/2012 de Madame GHANOUN Fatima (Soins intensifs)
• Guillaume, 10/10/2012 de Mme MICHEL Sandrine (Diététique)
• Kimora, le21/10/2012 de Mme MADOUKOU Eudoxie (Chirurgie)
• Alice, 25/10/2012 de Mme LAGACHE Marine (Maternité)
• Rose, le 29/10/2012 de Mme MARIAGE Laurie (Bloc Op)
• Nora, le 30/11/2012 de Mme HEMBERG Laurence (Service RH)
• Camille, le 22/12/2012 de Mme BRICHARD Bérangère (Urgences)
• Brice, le 28/12/2012 de Mme ALGOET Perrine (Volante)
et M. TUMMINELLI Jefferson (Réadaptation)
• Romane, le 08/02/2013 de Mme VINCART Gaëlle (Orthopédie)
• Corentin, le 10/02/213 de Mme DEVILLERS Marie-Hélène
(Pédiatrie)
Prépension/Pension
• MERCKX Annette : 11/09/2012 (Pédiatrie)
• CASTRO Daniel : le 31/12/2012 (Laboratoire)
• MONMART Françoise : 31/12/2012 (Infirmière chef
de services/ Cadre intermédiaire)
• FRANCOIS Martine : 18/07/2012 (Lingerie)
Mariages
• Mme MAHIEU Marylène (bloc op) et M. BÖHM Jürgen
le 22/09/2012
• M. VAN ELSUWEGE (Orthopédie) et M. FRICQ David, le 17/11/2012
• Mme CARLIER Ludivine (Soins intensifs) et M. VAN SEVENANT Jérome,
le 12/01/2013.
Au nom de l'ensemble de la Direction du C.H.R. Haute Senne, nous
félicitons les jeunes mariés et leur adressons tous nos vœux de bonheur.
A vos agendas
• Lundi 11 mars 2013 de 14h à 16h
Lundis Infirmiers : Salle de Conférence
site le Tilleriau
Les isolements, précaution, hygiène (Dr Chami et A-M. Marot).
• Mardi 19 mars 2013 à 20h
Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site le Tilleriau
Balade dans l’urologie 2013. Lithiase, néo, polypes, incontinence,
dysfonction érectile, … Quoi de neuf, Docteur ?
L’équipe des urologues du CHR Haute
Senne : Drs Blondiau P., Pouya M. et
Plennevaux G.
• Mardi 16 avril 2013 à 20h
M
ardis Thérapeutiques : Salle de
Conférence site le Tilleriau
Voyages, vacances d’été. Petit guide
des invités surprises. Tourista, malaria,
MST et autres … Dr Chami Jean-Pierre,
infectiologue, CHR Haute Senne,
Hôpital de Jolimont.
• Mardi 30 avril 2013 à 20h
C
onférence médecine nucléaire.
L'imagerie hybride SPECT-CT : le
présent et le futur de la Médecine
Nucléaire. Site Le Tilleriau. Accès
fléché.
• Mardi 21 mai 2013 à 20h
Mardis Thérapeutiques : Salle de Conférence site le Tilleriau
Euthanasie et déclaration anticipée de volonté. Savoir pour informer
concrètement. Savoir pour respecter
les options de chacun. Dr Damas
François, CHR de la Citadelle, Liège.
• Mardi 4 juin 2013 à 20h
Salle de Conférences site le Tilleriau
Diagnostic précoce de la Maladie
d’Alzheimer et le médecin généraliste
• Samedi 12 octobre 2013
Symposium "Autour de la naissance" à la Brasserie d’Ecaussinnes.
CHR de la Haute Senne
Chaussée de Braine, 49 - 7060 Soignies - Tél. : 067/348.411
www.chrhautesenne.be
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