N°49 DÉCOUVRIR LETTRE INSTITUTIONNELLE // FÉVRIER 2015 FLASHEZ et INSCRIVEZ-VOUS POUR RECEVOIR chaque mois DÉCOUVRIR sur votre mobile 123 QUESTIONS À... Pr Gilles Vassal, directeur de la Recherche clinique à Gustave Roussy et président de la Société européenne d’oncologie pédiatrique Où en est aujourd’hui la recherche sur les cancers de l’enfant ? L’association Imagine for Margo a organisé en présence d’autres associations de parents, un colloque au Sénat le 14 février. Le constat est que la recherche n’avance pas aussi vite qu’il le faut, notamment parce que nous rencontrons des difficultés pour accéder aux médicaments développés par les industriels pour les cancers de l’adulte… Quels sont les axes à poursuivre ? Il nous faut mener des essais cliniques et mettre l’accent sur la recherche fondamentale pour accélérer l’accès aux innovations thérapeutiques : plus d’un enfant ou adolescent meurt chaque jour du cancer en France. Et il faut explorer plus et mieux les toxicités à long terme des traitements : plus d’un tiers des adultes guéris d’un cancer pédiatrique ont des séquelles sévères au quotidien. Quelle place tient Gustave Roussy dans ce domaine ? Notre programme de médecine moléculaire, Moscato, lancé en 2011, a créé dès ses débuts une cohorte pédiatrique afin que les enfants en rechute puissent bénéficier d’un portrait moléculaire de leur tumeur et des thérapies ciblées disponibles. Aujourd’hui, notre projet MAPPYACTS, qui étend cette démarche à l’échelle nationale et européenne, va être financé dans le cadre du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC). Agnès Buzyn, directrice de l’Institut national du cancer (Inca), présente au colloque, a par ailleurs annoncé que Gustave Roussy fait partie des six Centres labellisés de phase précoce (CLIP) mixte, c’est-à-dire apte à mener des essais précoces chez l’adulte comme chez l’enfant. Enfin, nous mettons la dernière touche au programme de recherche sur le suivi à long terme pour les dix prochaines années. ACTU LA PÉDIATRIE RETROUVE DES COULEURS GRÂCE AUX DONATEURS Le département de Cancérologie de l’enfant et de l’adolescent a fait peau neuve pour s’adapter aux nouveaux modes de prise en charge des jeunes patients. Un vaste chantier rendu possible grâce à un grand élan de générosité « Ce projet est né d’une vision d’équipe de la prise en charge du patient. Nous voulions un projet adapté aux soins, aux enfants, à leurs familles et aux soignants. Le groupe de travail a œuvré pendant un an et c’est la traduction de ces besoins qui a permis de concevoir les locaux et non l’inverse », relate le Dr Dominique Valteau-Couanet, chef du département de cancérologie de l’enfant et de l’adolescent. À l’issue de cette longue réflexion et de trois années de chantier, ce sont des locaux entièrement repensés et rénovés qui ont été inaugurés par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, fin 2014. Un grand mouvement solidaire Ces travaux, d’un coût total de 3 238 000 € ont été financés pour près de la moitié par la générosité des donateurs. En effet, plus de 1 000 personnes, associations, fondations, entreprises et mécènes, ont répondu à l’appel de Gustave Roussy sur le thème « Poussons les murs ». « Il est particulièrement difficile pour une institution hospitalière de mener des travaux de grande envergure. Mais les donateurs ont parfaitement compris les enjeux pour les jeunes patients et leurs familles, et d’ailleurs un grand nombre d’entre eux ont mobilisé leur réseau professionnel et personnel pour participer au projet, se réjouit Francine Trocmé, responsable du Mécénat à l’Institut. Les dons ont un impact direct sur l’avancée du chantier mais ils ont aussi un effet incontestable de levier pour mobiliser d’autres sources de financement. » La capacité d’accueil de l’hôpital de jour a donc été augmentée afin que davantage d’enfants puissent se faire soigner et rentrer dans leur famille le soir. L’Hôtel des parents a également été repensé et installé au cœur du service d’hospitalisation. Les lieux de soins ont été rassemblés, tandis qu’un espace commun d’activités a été créé. Il regroupe l’école, un atelier d’arts plastiques, un atelier de psychomotricité et les locaux des associations de bénévoles, très actives dans le département. Le tout dans des locaux baignés de lumière et décorés de ballons colorés qui guident les circulations : rouge pour les consultations, jaune pour les locaux d’activités, violet pour les locaux des neuropsychologues… Le département est ainsi prêt à « répondre aux exigences de la cancérologie du XXIe siècle », conclut le Dr Dominique Valteau‑Couanet. TÉMOIGNAGE DÉCRYPTAGE Taxe d’apprentissage : une arme de la lutte contre le cancer Patrice Cougnaud Directeur général de Yves Cougnaud S.A. LA SIMULATION, OUTIL DE FORMATION Au mois d’avril, l’équipe d’anesthésie‑ réanimation et celle de radiologie de Gustave Roussy suivront une formation aussi originale qu’innovante au sein de la plateforme de simulation LabForSims de la Faculté de médecine Paris-Sud. Concrètement, elles seront confrontées à une situation d’urgence simulée sur un mannequin nourrisson « haute fidélité ». Le Dr Antonia Blanié est une des responsables pédagogiques et scientifiques de LabForSims : « le mannequin a l’apparence d’un enfant et comporte des composants informatiques et électroniques qui le dotent d’une respiration, d’un pouls, d’une tension artérielle… artificiels. Nous pouvons le programmer pour simuler différents scénarii d’urgences pédiatriques et voir comment l’ensemble des membres de l’équipe médicale et paramédicale prend des décisions et travaille ensemble. » « La simulation est de plus en plus utilisée en France pour former les futurs professionnels ou ceux qui sont déjà en exercice, qu’ils soient médecins ou paramédicaux », explique Bertrand Bech, responsable technique et administratif du laboratoire. Pour Gustave Roussy, le recours à ce type de formation est une première à LabForSims, mais certainement pas une dernière. En effet, ce laboratoire offre une large gamme d’outils de simulation qui permettent de s’entraîner à certains gestes techniques, appréhender des situations humaines délicates ou affiner le travail en équipe, selon les besoins. • Pour en savoir plus : www.medecine.u-psud.fr/fr/ labforsims.html POUR FAIRE UN LEGS CONTRE LE CANCER » / DON PAR TESTAMENT PAS BESOIN D’AVOIR UN CHÂTEAU POUR FAIRE UN LEGS CONTRE LE CANCER Découvrir n°49 // février 2015 Quel que soit le montant de votre legs à Gustave Roussy, vous contribuerez personnellement à soutenir : • notre mission de soins : guérir plus de malades atteints du cancer (47 000 patients suivis chaque année dont 11 470 nouveaux patients), • la recherche innovante de Gustave Roussy, 1er Centre de Lutte contre le Cancer en Europe (35 équipes de recherche, 250 chercheurs, 1 220 publications scientifiques internationales). Que l’objet de votre legs porte sur tout ou partie de vos biens, mobiliers ou immobiliers, soyez assurés que nous aurons à cœur d’être à la hauteur de votre générosité. 1698-14-MAG Lettre institutionnelle mensuelle de Gustave Roussy, 114, rue Édouard-Vaillant 94805 Villejuif Cedex. Contact : [email protected] Rédaction : Becom! Conception-réalisation : Direction de la communication de Gustave Roussy, Photos : Gustave Roussy, Bertrand Bech et Yves Cougnaud Impression : Reprographie Gustave Roussy. Une façon d’analyser et d’améliorer la qualité et la sécurité des soins. « PAS BESOIN D’AVOIR UN CHÂTEAU © iStock by GettyImages « En affectant une partie de sa taxe d’apprentissage à Gustave Roussy, notre entreprise participe, à son niveau, à un combat qui nous concerne tous : la lutte contre le cancer. » D’une phrase, Patrice Cougnaud résume l’engagement et la philosophie de la société Yves Cougnaud, spécialisée en construction industrialisée. « Une entreprise familiale, fondée par mon père dans les années 70, aujourd’hui codirigée par ses quatre fils et forte de 1 300 collaborateurs Nous avons travaillé avec Gustave Roussy pour la construction de son bâtiment de médecine moléculaire. Cela nous a permis de réaliser l’importance de la participation citoyenne dans l’effort de recherche contre la maladie. Nous avons donc naturellement décidé d’y contribuer par le biais de notre taxe d’apprentissage, reversée pour partie à l’Institut et à son École des sciences du cancer. » Chaque année, plus de 1 100 entreprises réalisent une démarche similaire, pour 1,3 M€ collectés par l’Institut en 2014. Mais une réforme va dès cette année faire baisser de 58 % le montant de taxe d’apprentissage collecté par l’Institut. Antoine Crouan, directeur exécutif de l’École des sciences du cancer, tient à rappeler que « toute société peut verser sa taxe d’apprentissage à Gustave Roussy, qu’elle soit fournisseur, donateur ou éloignée. Et l’École des sciences du cancer est disponible pour faire visiter ses locaux et présenter les réalisations à toute entreprise intéressée. » Pour toute question, contactez notre spécialiste Mariano Capuano au 01 42 11 62 10 ou par e-mail : [email protected] 114, rue Edouard-Vaillant • 94805 Villejuif Cedex AP Legs Gustave Roussy 220x280.indd 1 Après La méridienne de Van Gogh, place au château de Chambord ! La célèbre bâtisse fait en effet office de nouveau contrepoint visuel au message central de la campagne Gustave Roussy d’incitation au legs en sa faveur : il n’y a pas de petite contribution. Titres, mobilier, immobilier… tous les types de biens, quel que soit leur valeur, participent au développement de la recherche innovante menée au sein du premier centre de lutte contre le cancer en Europe. Chaque année, plusieurs millions d’euros issus de dons testamentaires permettent ainsi d’acheter du nouveau matériel de pointe, d’améliorer les structures d’accueil et de soins de l’Institut et de faire reculer toujours plus la maladie. 23/01/2015 10:56 En savoir plus sur www.dons-gustaveroussy.fr/legs