POINT MARCHE BILAN 20123

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L’immobilier ancien en 2014 sur le terrain
Une France multiple se dessine
Source : questionnaire agences Guy Hoquet l’Immobilier dans les secteurs représentatifs du marché
immobilier français
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Le Marché Immobilier en 2014 sur le terrain
Une France multiple se dessine
Synthèse
Si à l’échelle nationale, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier enregistre une
baisse moyenne des prix de 1,7% sur 2014, les divergences se creusent
avec des écarts de prix qui dépassent 6 000 € le m² entre Paris et les villes
de moins de 20 000 habitants, un écart qui a doublé en cinq ans.
L’éclairage des franchisés Guy Hoquet et les illustrations de biens vendus
zone par zone incarnent cette diversité des marchés immobiliers :
• Paris affiche une très légère baisse de ses prix de 0,8% sur un an, et
deux marchés s’y distinguent : celui des biens sans défaut, dont les
prix restent élevés, et celui des biens avec défaut qui font l’objet de
fortes négociations.
• La petite couronne corrige ses excès et voit des acquéreurs plus
frileux mais maintient son niveau d’activité.
• Dans les villes dynamiques, la demande reste forte et les centresvilles reproduisent le phénomène parisien avec des biens à défaut
qui pâtissent de délais de vente plus longs.
• Les villes de moins de 20 000 habitants et les zones peu tendues
enregistrent une baisse des prix plus importantes (-2,5% en moyenne)
• Les zones rurales où la moyenne des prix de vente enregistrés en 2014
montre une baisse globale de 2,5%, sur le terrain, certains biens font
l’objet de négociations faisant baisser les prix parfois jusqu’à 20%.
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Le Marché Immobilier en 2014
Une France multiple se dessine
Paris
7 766 €/m²
-0,8% / 1 an
Sur 3 mois -1,3%
Ile-de-France hors Paris
3 307 €/m²
-2,6% sur 1 an
Sur 3 mois -3,3%
Province
1 802 €/m²
-1,9% sur 1 an
Sur 3 mois -1,2%
FRANCE
2 538 €/m² -1,7% sur 1 an
Sur 3 mois – 2,2%
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Le Marché Immobilier 2014
Une France coupée en deux par ses prix
Villes de plus de
20 000 habitants
-1,6%
Villes de moins de
20 000 habitants
-2,5%
Source : compromis de vente enregistrés par Guy Hoquet l’Immobilier en 2014
Compromis au 30 juin 2014 dans le réseau GHI vs juin 2013
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Le Marché Immobilier 2014
Une France multiple se dessine
2009
Villes de moins de
20 000 habitants
2009
PARIS
Ecart
3 841 €/m²
1 676 €/m²
5 517 €/m²
2014
PARIS
2014
Villes de moins de
20 000 habitants
Ecart
6 048 €/m²
7 766 €/m²
1 718 €/m²
Source : compromis de vente enregistrés par Guy Hoquet l’Immobilier en 2014
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Paris dessine un marché à deux
vitesses
Dans la capitale, où les prix entament
une baisse globale, la réalité est plus
complexe. Sur le terrain, les agences
observent deux marchés se dessiner
depuis le début de l’année 2014 :
celui des biens sans défaut, aux délais
de vente très courts et aux prix qui
restent élevés et stables, et les biens
« avec défaut » qui voient leurs délais
de ventes s’allonger et leurs prix
fortement négociés. Les agences
parisiennes
annoncent
un
ralentissement des délais de vente à
partir de la moitié de l’année ainsi
qu’une baisse de l’activité allant pour
certains secteurs jusqu’à -10%.
Les prix s’ajustent en
fonction de la qualité du
bien, alors que l’année
dernière tout se vendait vite et à
des prix élevés ».
« La promesse de l’encadrement
des loyers a fait fuir tous les
investisseurs. Et, à partir du milieu
de l’année, la mise en application
d’ALUR a fortement retardé les
délais de vente. Du côté des biens
dans le 11ème arrondissement, on
reste sur des valeurs très élevées
pour les logements de qualité,
autour des 8 000€ le m². Quant aux
biens à défaut, qui partaient les
années précédentes aussi vite et
au même prix, ils se négocient
désormais et tardent à se vendre,
aux alentours des 7 000€ le m² »
Philippe Thomas,
Guy Hoquet Paris 11ème
Appartement assez bruyant
rue Oberkampf
33 m²
Vendu 250 000 €
Prix en 2013 : 280 000 €
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Dans les quartiers plus populaires, les
petites surfaces qui étaient la cible des
investisseurs se vendent moins : ils étaient
25% des acquéreurs en 2013, à la fin de
l’année 2014 ils ne représentent plus que
5%.
Appartement métro Maraîchers
bon état général
60 m²
prix de vente : 399 000 €
Baisse de prix à prévoir
« Les primo-accédants,
eux parviennent à
concrétiser leurs projets grâce
à des taux bas, dans le cadre
de biens à des prix inférieurs à
400 000€ »
« Même les cadres à fort
pouvoir d’achat diffèrent leur
projet d’acquisition, inquiets
de la valeur de leur bien à la
revente. La baisse des prix se
renforce depuis quelques
années, et atteint en 2014
– 5% dans le 20ème
arrondissement »
Jérôme Combes,
Guy Hoquet
Paris 20ème
Les biens sans défaut partent toujours à 8 000 € le m² en moins d’une
semaine. D’autres peinent plus.
Dans les quartiers plus prisés, les prix
commencent également à s’ajuster
sur les biens exceptionnels, tandis
« Les clients négocient,
signe d’une réelle baisse des
que les biens à défaut sont
prix à venir »,
clairement sujets à la baisse du prix.
« Les délais de vente se sont rallongés et
même les acquéreurs à fort pouvoir
d’achat commencent à avoir l’impression
Bel appartement haussmannien
que le bien qu’on leur propose n’est pas au
4ème étage proche métro
juste prix du marché, qu’il doit baisser pour
80 m²
Vendu 9 000 €/m²
être dans la réalité, alors que cette clientèle
est habituellement plus portée sur la qualité
Délai de vente : 10 jours
quitte à y mettre le prix.
Le marché se divise clairement en deux
catégories : les biens de qualité et
les biens plus difficiles »
Appartement dans résidence
Serge Bussat, Guy Hoquet
années 60
Paris 15ème Convention
80 m²
Travaux à prévoir
Prix de vente : 7 500 €/m²
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La petite couronne corrige ses excès
Les villes situées aux portes de la capitale, qui avaient vu leurs prix
atteindre des sommets ces dernières années, corrigent leurs excès avec
des prix en baisse de 3 à 4% dans l’Ouest Parisien, voire de 10% dans
certains secteurs comme Les Lilas, qui avaient vu leurs prix exploser.
Cependant, l’activité se maintient.
« Les acquéreurs sont
plus
difficiles,
plus
stressés » Stéphane Hulot,
Guy Hoquet Puteaux et
Suresnes (92)
4 pièces Suresnes résidence
années 70
100 m²
Vendu 590 000 €
Prix en 2013 : 610 000 €
« Les beaux produits
partent vite et au même prix
qu’en 2013, soit les petites
surfaces. Les biens d’exceptions,
et ceux à défaut, eux, ont plus
de difficultés »
Jean-Jacques Bardin,
Guy Hoquet les Lilas
(93)
Maison aux Lilas – 2 min métro
80 m²
Vendu 570 000 €
Prix entre 4 800 et 6 500 €/m²
Du côté des vendeurs, seuls les vrais porteurs
de projet consentent à mettre leur bien au
prix du marché, c’est-à-dire à baisser le prix.
A Thiais (94), l’activité
est morose : « On constate
une vraie frilosité des
acheteurs malgré des taux
bas » selon Olivier
Guerineau
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Les zones peu tendues touchées par l’attentisme
Les villes de moins de 20 000 habitants affichent une baisse de prix plus
importante que le reste du territoire, en moyenne à -2,5%. Mais certains
secteurs sont particulièrement touchés par une baisse des prix
importante, allant même parfois jusqu’à -20%. L’activité en nombre de
transaction est en légère baisse par rapport à 2013.
Les acquéreurs se montrent très attentistes et ne
cèdent qu’aux opportunités de baisses de prix, tandis
que les vendeurs qui ont un projet par la suite
acceptent d’importantes négociations. La majorité
des ventes sont des projets de nécessité (divorces,
mutations…).
« Les acquéreurs sont
hésitants et ne se manifestent
qu’en cas de prix réellement
intéressants »
Dominique Roullier,
Guy Hoquet Surgères (17)
« Les vendeurs
surestiment leur bien et
les acquéreurs sont
toujours très hésitants »
remarque Jean-Luc
Vexlard, Guy Hoquet
Bagnol-sur-Cèze (30)
« Certains
vendeurs vendent
à perte »
Nadège Doublet,
Guy Hoquet
Valleiry (74)
On observe une baisse importante de
l’activité et des prix, entre 10 et 20% dans
certains cas. Les acquéreurs restent
attentistes et les vendeurs restent rigides.
« Pour la transaction,
certains produits très
recherchés ces dernières
années le sont désormais
moins »
Marc Dargelas,
Guy Hoquet Soustons (40)
Dans le secteur, les baisses de prix peuvent
aller jusqu’à -25%. Les acquéreurs sont
revenus au cours de l’année mais restent
attentistes.
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Certains secteurs sont touchés moins fortement grâce à la proximité de
Paris
« L’activité est stable en nombre de
ventes, tandis que les prix poursuivent leur
baisse, de -5% en moyenne par rapport à
2013. Beaucoup d’acquéreurs viennent de
la capitale pour accéder à la propriété ici »
Jérémie Claveau, Guy Hoquet Châteaudun
(28)
« Le marché s’est durci, les acquéreurs sont
très attentistes, par contre le bien de
grande qualité se vend toujours
rapidement et au prix du marché avant
baisse » explique Ambroise de Noray,
Guy Hoquet Amboise (37)
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Les zones tendues connaissent des situations contrastées
Dans les zones tendues, soit les villes de plus de 20 000 habitants,
l’activité se maintient via une demande plus forte. Mais les biens à
défaut pâtissent de délais de vente plus longs.
Dans le centre de Lyon, le marché connait des
similitudes avec le marché parisien; les beaux
biens se vendent rapidement et à des prix qui se
maintiennent, tandis que les biens avec défaut
sont ouverts à de fortes négociations.
Dans le cadre du marché des biens à défaut, les
prix descendent à 3 500 € le m² dans ce quartier
« Le marché des biens
de qualité peut monter
jusqu’à une moyenne
de 4 500, 5 000 €/m² »
selon Patrick Arnaud,
Guy Hoquet Lyon 4 (69)
prisé de Lyon. Il y a plus de demande que d’offre dans ce secteur qui
est plutôt l’apanage des secondo accédants.
« A Toulouse, les biens
au prix se vendent assez
rapidement, mais certains
vendeurs restent campés sur
, élevées »
des attentes trop
explique Géraldine Bousquet,
Guy Hoquet Toulouse
Capitole (31)
La moyenne des prix des biens vendus
en 2014 s’élève à 2700, 3000 euros le m²
en 2014 en centre ville.
A Reims, la baisse des prix est plus franchement
entamée, de l’ordre de 4 à 5 %
« Les vendeurs
commencent à
comprendre qu’ils doivent
être plus flexibles sur leur
prix » observe Guillaume
Verbizier, Guy Hoquet
Montpellier (34)
« En 2014, nous étions
à une moyenne de
2 000 €/m². Les
acquéreurs qui se
sentent en position de
force négocient plus »
explique Eric Redouté,
Guy Hoquet Reims
(51)
A Montpellier, la baisse des prix atteint 3 à
5% mais l’activité reste équivalente à 2013.
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Maison individuelle en copro
atypique - parfait état
61 m²
Vendu 255 000 €
Hyper Centre de Nantes
A Nantes, « les biens sans
défaut maintiennent leurs
prix et partent vite tandis
que la moyenne des vente
se fait avec une baisse de 3
à 5% du prix » selon Christian
Martinez, Guy Hoquet
Nantes Centre (44) où le m²
en moyenne passe de 3 000
à 2 500€.
Les villes moyennes sont également fortement touchées par l’attentisme
Dans ces villes de plus de 20 000 habitants, l’activité se maintient via une
demande plus forte. Mais les biens à défaut pâtissent de délais de vente
plus longs.
A Brive-la-Gaillarde, l’activité se maintient
mais les baisses de prix sont importantes sur les
biens avec travaux. «
David Blond, Guy
Hoquet Besançon (25)
observe une baisse des
prix « pouvant aller
jusqu’à 20% dans le cas
de biens à défaut »
« Jusqu’à -20%. Le manque
de confiance des acquéreurs
comme des investisseurs est
palpable » Freddy de Navarre,
Guy Hoquet Brive (19)
A Besançon, le prix moyen avoisine les 1500 € au m²
en 2014. Un T3 estimé à 155 000 € a été vendu en six
mois au prix de 100 000 €.
« Les acquéreurs
tentent de grosses
négociations »
commente Thibaut
Dewit, Aix les Bains
(73)
A Chambéry et Aix-les-Bains, les prix se maintiennent
sur les appartements et sont en léger recul sur les
maisons.
A Saint-Brieuc, les
prix entament une
« Les acquéreurs
A Albertville (73)
sont plus attentifs, ne
décroissance
« les négociations sont
veulent pas prendre
légère (-2 à 3%).
de risque » reconnait
Sylvain Cresteaux,
St Brieuc (22)
rudes et amènent les prix
à une baisse de 10% »
selon Stéphane Breton
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Contacts
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Sylvain CRESTEAUX, Agence de Saint-Brieuc (22) - 06 07 98 99 98
Guillaume VERBIZIER, Agence de Montpellier (34) - 06 41 66 71 04
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Le réseau Guy Hoquet l’Immobilier en 2014
Chiffres Clés
Nombre d’agences
Transactions réalisées en 2014
Effectif réseau
Volume d’affaires annuel
Chiffre d’affaires en 2014
Formation (nombre de jours
dispensés en 2014)
480
21 000
1 543 personnes
2,250 milliards €
108 M€
4 526 jours
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Le réseau en 2014
Une marque engagée et citoyenne
LES GARANTIES
L’ENGAGEMENT DANS LA
RELATION CLIENT
UN RESEAU ENGAGE POUR L’EMPLOI
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