20èmes Journées Francophones Agence LIN / St Etienne Métropole / TV and Co ElectroNeuroMyoGraphie PROGRAMME SOUS L’ÉGIDE DE LA SF-ENMG SECRÉTARIAT D’ORGANISATION 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie SOMMAIRE Comités, SF-ENMG, Secrétariat d’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mot du Président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Informations pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Synopsis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Coin des experts, Partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 5 6 7 8 Programme 9-10 Mercredi 1er juin Jeudi 2 juin 11-14 Vendredi 3 juin 15-16 Symposiums PFIZER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 LFB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 PTC Therapeutics. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 SANOFI GENZYME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Résumés des communications affichées E. ENMG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-31 M. Myopathies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-35 N. Neuropathies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-50 S. Syndrome de Guillain-Barré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51-53 Plan de l’exposition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 3 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie COMITÉ LOCAL D’ORGANISATION COMITÉ SCIENTIFIQUE Andoni ECHANIZ-LAGUNA (Président) Shahram ATTARIAN (Marseille) Nazha BIROUK (Rabat, Maroc) Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Saint-Etienne) Guy CHAUPLANNAZ (Lyon) Pascal CINTAS (Toulouse) Philippe LEBRUN-GRANDIE (Périgueux) Thierry MAISONOBE (Paris) Yann PÉRÉON (Nantes) Philippe PETIOT (Lyon) Jean POUGET (Marseille) Christophe VIAL (Lyon) François WANG (Liège, Belgique) Mathieu ANHEIM Pierre-Michel BOOHS Jean-Baptiste CHANSON Luc DUPUIS Marie FLEURY Laurent KREMER SF-ENMG SOCIETE FRANCOPHONE D’ELECTRONEUROMYOGRAPHIE Président Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Saint-Etienne) Vice-Président Jean POUGET (Marseille) Secrétaire Christophe VIAL (Lyon) Trésorier Guy CHAUPLANNAZ (Lyon) Administrateurs Shahram ATTARIAN (Marseille) Pascal CINTAS (Toulouse) Thierry MAISONOBE (Paris) Philippe PETIOT (Lyon) Nazha BIROUK (Rabat, Maroc) Philippe LEBRUN-GRANDIE (Périgueux) Yann PÉRÉON (Nantes) François WANG (Liège, Belgique) SECRÉTARIAT D’ORGANISATION HOPSCOTCH CONGRÈS 23/25 rue Notre-Dame des Victoires 75002 Paris, France www.hopscotchcongres.com 4 ORGANISATION Tél. : +33 1 70 94 65 28 [email protected] INSCRIPTION Tél. : +33 1 70 94 65 35 [email protected] 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie MOT DU PRÉSIDENT Lorsqu’il m’a été proposé d’organiser les 20èmes Journées Francophones d’ENMG à Strasbourg en 2016, j’ai bien sûr immédiatement pensé aux géants qui nous ont précédés. En effet, Strasbourg a une longue histoire dans le domaine de l’électrophysiologie neuromusculaire puisque le premier service français d’ENMG y fut créé en 1963 par François ISCH, clinicien et neurophysiologiste visionnaire qui fut également en 1963 l’auteur du premier livre en langue française consacré à l’ENMG. 2016 est en outre pour nous strasbourgeois une date particulière puisqu’elle marque le centenaire de la description en 1916 du syndrome de GUILLAIN-BARRÉ et que Jean-Alexandre BARRÉ fut chef de service de la neurologie à Strasbourg de 1919 à 1950. Forts de cette riche histoire, nous sommes heureux de vous accueillir dans notre belle capitale européenne du 1er au 3 juin 2016 pour vous proposer un congrès centré sur la pratique de l’ENMG (ateliers & coin des experts) et sur les aspects cliniques et scientifiques des maladies neuromusculaires (sessions orales & communications affichées). Les journées francophones d’ENMG sont pour nos jeunes collègues étudiants une fantastique opportunité pour se former à l’exploration du système neuromusculaire : dans ce contexte, nous proposons pour ces Journées 2016 une tarification « étudiant » particulièrement avantageuse qui, nous l’espérons, incitera les jeunes talents à faire le déplacement à Strasbourg. Bienvenue à Strasbourg ! Amicalement, Andoni ECHANIZ-LAGUNA Président du Comité Local d’Organisation 5 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie INFORMATIONS PRATIQUES PALAIS DE LA MUSIQUE ET DES CONGRES Place de Bordeaux - 67000 Strasbourg www.strasbourg-events.com ACCES Depuis la gare centrale SNCF : TRAM C dir. Neuhof Rodolphe Reuss > station Homme de Fer puis le TRAM B direction Hoeheim Gare > station Wacken TAXIS Taxi 13 : 03 88 36 13 13 Taxi Oberlin : 03 88 36 20 74 Taxi A&A : 06 81 26 13 56 Taxi Bonjour : 06 73 05 50 60 HORAIRES D’OUVERTURE ACCUEILEXPOSITION Mercredi 13h00 | 18h45 13h00 | 18h45 Jeudi 08h30 | 18h30 08h30 | 18h30 Vendredi 08h00 | 17h45 08h00 | 17h00 INSCRIPTIONS L’inscription au congrès inclus la remise des documents, l’accès aux salles de conférences (hors ateliers), à l’espace dédié aux communications affichées, au coin des experts, à l’exposition et aux pauses café pour la période allant du mercredi 1er juin au vendredi 3 juin 2016. A noter : L’accès à l’espace restauration buffet déjeuner n’est pas inclus (25 € / pers et par déjeuner). La restauration proposée sur ces buffets doit obligatoirement être consommée sur place et non en salle de conférences. 6 L’inscription aux ateliers est payante, 40 € /session, et à régler en sus des droits d’inscription. Elle est nominative, les sessions sont non échangeables et non remboursables. Attention : le nombre de place par atelier est limité. Inscription en ligne www.enmg2016.org DINER DU CONGRES Le dîner du congrès se tiendra le jeudi 2 juin à 20h00 à la Villa Quai Sturm. Accès sur réservation, 60 € /personne Villa Quai Sturm 1 quai Jacques Sturm, 67000 Strasbourg Accessible à moins de 20 min à pied du Palais des Congrès ou à 3 stations de tramway depuis la station Wacken TRAM B direction Lingolsheim Tiergaertel > station République ou TRAM E direction Campus d’Illkirch > station République (longer le quai sur la droite) BADGE Le port du badge est obligatoire pendant toute la durée du congrès pour accéder aux salles de conférences, à l’exposition et à l’espace réservé aux communications affichées. Veillez à enregistrer vos jours de présence auprès du personnel de contrôle et à présenter votre badge au personnel de salle lors de l’accès aux sessions ateliers et aux symposiums. ATTESTATION DE PRESENCE A l’issue du congrès, vous pourrez télécharger votre attestation de présence sur www.enmg2016.org en vous connectant à l’aide de vos identifiants (email et mot de passe). Une enquête de satisfaction vous sera proposée lors de votre connexion. Nous vous remercions de bien vouloir y consacrer quelques minutes. 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie MERCREDI 1ER JUIN Salle Curie Salle Salle Adenauer Churchill 13h00 Salon Boston Salon Leicester Salon Dresde Salon Salon Ramat Gan Stuttgart Accueil / Visite des posters et de l’exposition 14h00 Symposium 15h30 PFIZER 15h30 16h00 17h00 Pause / Visite des posters et de l’exposition Atelier n°1 L’ENMG DE LA FACE Atelier n°2 Atelier n°3 Atelier n°4 Atelier n°5 L’ENMG COMMENT COMMENT RACINES DU PIED EXPLORER EXPLORER ET PLEXUS UNE UNE DU MEMBRE SUSPICION SUSPICION SUPÉRIEUR DE SLA ? DE MYASTHENIE ? Atelier n°8 COMMENT EXPLORER UNE SUSPICION DE MYOPATHIE ? Atelier n°9 Atelier n°10 Atelier n°11 Atelier n°12 Atelier n°13 Atelier n°14 LES AUTRES LES ACTIVITES L’ENMG RACINES LES PEM COMMENT ENTRAPPEDE REPOS DE L’ÉPAULE ET PLEXUS DANS L’EX- EXPLORER LE MENTS DES DU MEMBRE PLORATION NERF ULNAIRE MEMBRES DES MOSUPÉRIEUR TONEURONES SUPÉRIEURS ET DES NERFS 17h00 17h30 18h30 Fin de la 1ère journée JEUDI 2 JUIN VENDREDI 3 JUIN Salle Schuman Salle Curie 08h30 Accueil / Visite des posters et de l’exposition 09h00 10h00 SESSION PLENIERE 10h00 Pause / Visite des posters et de l’exposition 10h30 AUX FRONTIERES DES CLUB D’ENMG PERINEAL LE PERINEE 12h00 POLYNEUROPATHIES POST-CHIRURGICAL Pause / Visite des posters et de l’exposition 12h30 14h00 14h00 SYMPOSIUM LFB Pause / Visite des posters et de l’exposition 14h15 ENMG & SYNDROME DOULOUREUX 15h45 15h45 ENMG PEDIATRIQUE Pause / Visite des posters et de l’exposition 16h15 COMMUNICATIONS 18h15 ORALES SELECTIONNEES 18h15 Atelier n°7 COMMENT EXPLORER UN SYNDROME DU CANAL CARPIEN ? Pause / Visite des posters et de l’exposition 18h30 12h00 Atelier n°6 L’ECHOGRAPHIE DU NERF PERIPHERIQUE Fin de la 2e journée Salle Schuman 08h00 Accueil / Visite des posters et de l’exposition 08h30 SYMPOSIUM PTC THERAPEUTICS 09h30 09h30 L’EXAMEN ENMG : RETOUR AUX FONDAMENTAUX 11h00 11h00 Pause / Visite des posters et de l’exposition 11h30 REMISE DES PRIX DES COMMUNICATIONS 12h00 12h00 12h45 12h45 13h00 14h30 14h30 15h00 17h30 17h30 ASSEMBLEE GENERALE SF-ENMG Pause / Visite des posters et de l’exposition SYMPOSIUM SANOFI GENZYME Pause / Visite des posters et de l’exposition CONTROVERSE EXPLICATION DE TEXTE Fin du congrès 7 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie COIN DES EXPERTS Démonstrations de techniques ENMG assurées par une équipe d’experts en libre accès au sein de l’exposition. JEUDI 2 JUIN 10h00 > 12h00 Pascal CINTAS (Toulouse) 14h00 > 16h00 Guy CHAUPLANNAZ (Lyon) VENDREDI 3 JUIN 09h30 > 11h30 Alain FURBY (Saint-Etienne) 15h00 > 17h00 Jean-Baptiste CHANSON (Strasbourg) PARTENAIRES MAJEURS PARTENAIRES Plan de l’exposition disponible p.54 8 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie 1er juin 13h00 Accueil des participants Salle Curie 15h30 LES ENJEUX DU DIAGNOSTIC PRECOCE DANS LA POLYNEUROPATHIE AMYLOÏDE FAMILIALE Modérateurs : Andoni ECHANIZ-LAGUNA (Strasbourg) Peter VAN DEN BERGH (Bruxelles, Belgique) Quels outils pour évaluer la dysautonomie et quelle place dans la stratégie diagnostique ? Laurent MAGY (Limoges) Quels outils pour le diagnostic précoce ? Quel suivi pour ces patients ? Shahram ATTARIAN (Marseille) A partir de quand doit-on considérer un patient comme symptomatique ? David ADAMS (Paris) Mercredi 14h00 SYMPOSIUM 15h30 Pause - Visite des posters et de l’exposition 16h00 SESSIONS ATELIERS I 17h00 Participation sur réservation, nombre de place limité Atelier n°1 (40 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Adenauer L’ENMG de la face Armelle MAGOT (Nantes) Atelier n°2 (40 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salle Churchill L’ENMG du pied François WANG (Liège, Belgique), Alessandro LOZZA (Pavie, Italie) Atelier n°3 (40 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Boston Comment explorer une suspicion de SLA ? Aude-Marie GRAPPERON (Marseille) Atelier n°4 (25 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Leicester Comment explorer une suspicion de myasthénie ? Françoise BOUHOUR (Lyon) Atelier n°5 (40 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Dresde Racines et plexus du membre supérieur Jean-Baptiste CHANSON (Strasbourg) Atelier n°6 (25 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Ramat Gan L’échographie du nerf périphérique Christophe VIAL (Lyon) Atelier n°7 (25 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Stuttgart Comment explorer un syndrome du canal carpien ? Laurent JOMIR (Lyon) 17h00 Pause - Visite des posters et de l’exposition 9 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie Mercredi 1er juin 17h30 SESSIONS ATELIERS II 18h30 Participation sur réservation, nombre de place limité Atelier n°8 (40 places). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Adenauer Comment explorer une suspicion de myopathie ? Guillaume NICOLAS (Garches) Atelier n°9 (40 places). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salle Churchill Les autres entrappements des membres supérieurs Pierre BOUCHE (Paris) Atelier n°10 (25 places) Les activités de repos Yann PÉRÉON (Nantes) Atelier n°11 (40 places) L’ENMG de l’épaule Philippe PETIOT (Lyon) Atelier n°12 (40 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Dresde Racines et plexus du membre supérieur Jean-Baptiste CHANSON (Strasbourg) Atelier n°13 (25 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Ramat Gan Les PEM dans l’exploration des motoneurones et des nerfs André TRUFFERT (Genève, Suisse) Atelier n°14 (25 places) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Stuttgart Comment explorer le nerf ulnaire ? Guillemette JOUSSERAND (Lyon) 18h30 Fin de la 1re Journée 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon Boston Salon Leicester 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie 2 juin 08h30 Accueil des participants Salle Schuman 09h00 Introduction Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Président de la SF-ENMG, Saint-Etienne) Andoni ECHANIZ-LAGUNA (Président du Comité Local d’Organisation 2016, Strasbourg) Jeudi 09h00 SESSION PLENIERE 10h00 LE SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ DE 1916 A 2016 09h20 Le syndrome de Guillain-Barré de 1916 à 2016 Hugh WILLISON (Glasgow, UK) 10h00 Pause - Visite des posters et de l’exposition 10h30 AUX FRONTIERES DES POLYNEUROPATHIES 12h00 Modérateurs : Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Saint-Etienne) Thierry KUNTZER (Lausanne, Suisse) Salle Schuman 10h30 Bilan étiologique d’une polyneuropathie axonale : jusqu’où aller ? Laurent MAGY (Limoges) 10h50 Pièges et difficultés de l’ENMG du sujet âgé Timothée LENGLET (Paris) 11h10 Les polyneuropathies d’origine professionnelle Arnaud LACOUR (Lille) 11h30 Apport des PES et de la biopsie nerveuse dans le bilan d’une polyneuropathie Thierry MAISONOBE (Paris) 11h50 Discussion 12h00 Pause - Visite des posters et de l’exposition 10h30 CLUB D’ENMG PERINEAL 12h00 LE PERINEE POST-CHIRURGICAL Modérateurs : Jean-Jacques LABAT (Nantes) Carmelita SCHEIBER-NOGUEIRA (Lyon) Salle Curie 10h30 Le périnée après chirurgie uro-gynécologique Jean-Jacques LABAT (Nantes) 10h50 Le périnée après chirurgie digestive Anne-Geneviève HERBAUT (Bruxelles, Belgique) 11h10 Le périnée après chirurgie orthopédique Philippe CLAVERT (Strasbourg) 11h30 Le périnée après chirurgie rachidienne Maria-Carmelita SCHEIBER-NOGUEIRA (Lyon) 11h50 Discussion 12h00 Pause - Visite des posters et de l’exposition 11 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie 2 juin Jeudi 12h30 SYMPOSIUM Salle Curie 14h00 LE SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ ET LA MYASTHENIE EN 2016 : QUELLES NOUVEAUTES ? Modérateurs : Bruno EYMARD (Paris), Jean POUGET (Marseille) Quoi de neuf en 2016 pour le syndrome de Guillain-Barré Shahram ATTARIAN (Marseille) Quoi de neuf en 2016 pour la myasthénie Christine TRANCHANT (Strasbourg) Place de l’ENMG dans le diagnostic du syndrome de Guillain-Barré Peter VAN DEN BERGH (Bruxelles, Belgique) 14h00 Pause - Visite des posters et de l’exposition 14h15 ENMG & SYNDROMES DOULOUREUX 15h45 Salle Schuman Modérateurs : Guillaume NICOLAS (Garches), Christophe VIAL (Lyon) 14h15 ENMG et névralgie cervico-brachiale : quelle utilité ? Philippe PETIOT (Lyon) 14h35 ENMG et lombo-sciatalgie : quelle utilité ? Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Saint-Etienne) 14h55 ENMG et myalgies : quelle utilité ? Aude-Marie GRAPPERON (Marseille) 15h15 Biopsie musculaire et myalgies diffuses : quelle utilité ? Sabrina SACCONI (Nice) 15h35 Discussion 15h45 Pause - Visite des posters et de l’exposition 14h15 ENMG PEDIATRIQUE 15h45 Modérateurs : Matthew PITT (London, UK), Yann PÉRÉON (Nantes) 14h15 Neuropathies sensitives axonales : démarche diagnostique Cyril GITIAUX (Paris) 14h45 L’ENMG dans les atteintes des neurones moteurs : quelle place face à la génétique ? Matthew PITT (London, UK) 15h15 Neuropathies démyélinisantes : démarche diagnostique Armelle MAGOT (Nantes) 15h45 Pause - Visite des posters et de l’exposition 12 Salle Curie NMM PIDC Neuropathie Motrice Multifocale Polyradiculonévrites Inflammatoires Démyélinisantes Chroniques Rétablir l'équilibre immunitaire TEGELINE I M M U N O S U B S T I T U T I O N E T I M M U N O M O D U L AT I O N Immunoglobuline humaine normale IV ® 50 mg/ml Pour une information complète, se reporter aux mentions légales de la base de données publique des médicaments (http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr) Avant de prescrire, consultez la place dans la stratégie thérapeutique sur www.has-sante.fr Pour toute demande d'Information Médicale, contactez le 01 69 82 70 04 14/07/69174658/PM/003 - DCM/15/053 - OCTOBRE 2015 - SEEYOUSOONONTHEMOON - LFB BIOMEDICAMENTS - SA au capital de 150 000 000 euros - 491 371 167 RCS EVRY - www.lfb.fr TEGELINE®, seule immunoglobuline disposant à la fois des 2 indications en neurologie : 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie Jeudi 2 juin 16h15 COMMUNICATIONS ORALES SELECTIONNEES 18h15 Salle Schuman Modérateurs : Aude-Marie GRAPPERON (Marseille), Jean-Baptiste CHANSON (Strasbourg) 16h15 Caractéristiques ENMG des neuropathies amyloïdes familiales démyélinisantes Pierre LOZERON, Louise-Laure MARIANI, Pauline DODET, Marie THEAUDIN, Bertrand ARNULF, Nathalie KUBIS, David ADAMS (Paris) 16h35 Les neuropathies dans les ataxies cérébelleuses autosomiques récessives Lamia ALI PACHA, Mohamed ISLAM KEDIHA, Sonia NOUIOUA, Traki BENHASSINE, Meriem TAZIR (Alger, Algérie), Michel KOENIG (Strasbourg) 16h55 Efficacité et tolérance à moyen terme des IgIV et la prednisone chez des patients atteints de polyradiculoneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique. Données ENMG Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Saint-Etienne), Karine FERRAUD (Saint-Etienne), Karine VIALA (Paris), Emeline LAGRANGE (Grenoble), Victor CHAN (Valence), Sarah LEONARD-LOUIS (Nancy), Jean-Christophe ANTOINE (Saint-Etienne) 17h15 Etude des complications neurologiques de l’hépatite E Julie PIQUE, Jacques IZOPET, Florence ABRAVANEL, Jean-Marie PÉRÉON, Pascal CINTAS (Toulouse) 17h35 André Strohl : le grand oublié du syndrome de Guillain-Barré André TRUFFERT (Genève, Suisse) 17h55 Diagnostic électroneuromyographique du syndrome de Morton chez le sportif Étude ENMG (89 cas) Jean-Pierre CASANOVA (Aubagne) 18h15 Fin de la 2nde journée 20h00 Dîner du congrès à la Villa Quai Sturm Modalités d’accès : cf. page 6 14 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie 3 juin 08h00 Accueil des participants Salle Schuman 09h30 LA DYSTROPHIE MUSCULAIRE DE DUCHENNE EN 2016 : TRAITEMENT ET PERSPECTIVES Modérateur : Vincent LAUGEL (Strasbourg) Atteinte cardiaque dans les dystrophinopathies état actuel et perspectives Karim WAHBI (Paris) Intérêt d’une base de données moléculaire : expérience d’UMD et évolution France LETURCQ (Paris) Traitement : nouvelles données et perspectives Isabelle DESGUERRE (Paris) Discussion et conclusion 09h30 L’EXAMEN ENMG : 11h00 RETOUR AUX FONDAMENTAUX Vendredi 08h30 SYMPOSIUM Salle Schuman Modérateurs : Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Saint-Etienne), Laurent MAGY (Limoges) 09h30 EMG neurogène ou myogène : comment distinguer ? Yann PÉRÉON (Nantes) 09h50 Quelle stratégie ENMG devant un patient suspect de polyneuropathie ? Thierry KUNTZER (Lausanne, Suisse) 10h15 Y-a-t-il des contre-indications à l’examen ENMG ? François WANG (Liège, Belgique) 10h35 Comment rédiger un compte-rendu d’ENMG ? Emmanuel FOURNIER (Paris) 11h00 Pause - Visite des posters et de l’exposition 11h30 REMISE DES PRIX 12h00 DES COMMUNICATIONS SELECTIONNEES Salle Schuman Jury : Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (Saint-Etienne), Yann PÉRÉON (Nantes), Jean POUGET (Marseille) • Prix du meilleur poster • Prix junior • Prix de la francophonie 12h00 ASSEMBLEE GENERALE 12h45 SF-ENMG Salle Schuman 12h45 Pause - Visite des posters et de l’exposition 15 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie Vendredi 3 juin 13h00 SYMPOSIUM Salle Schuman 14h30 ATTEINTE DU MOTONEURONE DANS LA MALADIE DE POMPE : MYTHE OU REALITÉ ? Modérateurs : Pierre-François PRADAT (Paris), Tania STOJKOVIC (Paris) Maladie de Pompe et atteinte du motoneurone : que dit la littérature ? Julien PRALINE (Tours) Exploration de la cohorte Pompe Rhône-Alpine Alain FURBY (Saint-Etienne) Motoneurones et myopathies : quel lien ? Luc DUPUIS (Strasbourg) 14h30 Pause - Visite des posters et de l’exposition 15h00 CONTROVERSE ET EXPLICATION DE TEXTE 17h30 Salle Schuman Modérateurs : Philippe PETIOT (Lyon), Thierry MAISONOBE (Paris) CONTROVERSE : BIOPSIE MUSCULAIRE DANS LES MYOPATHIES INFLAMMATOIRES 15h00 Pour Sharam ATTARIAN (Marseille) 15h30 Contre Olivier BENVENISTE (Paris) EXPLICATION DE TEXTE 16h00 Polyneuropathie et maladie de Parkinson : quel lien ? Christine TRANCHANT (Strasbourg) 16h30 L’ENMG dans les syndromes cérébelleux d’origine génétique : quelle utilité ? Mathieu ANHEIM (Strasbourg) 17h00 Ce qu’il ne fallait pas manquer depuis Saint-Etienne 2014 Jean POUGET (Marseille) 17h30 Fin des 20èmes Journées Francophones d’ENMG 16 Maladie de Sans traitement, la maladie de Pompe entraîne des lésions musculaires irréversibles 1. SON AVENIR REPOSE SUR VOTRE DIAGNOSTIC Myo 3966-2/2016 POMPE POMPE 1. American Association of Neuromuscular & Electrodiagnostic Medicine: Diagnostic criteria for late-onset (childhood and adult) Pompe disease. Muscle Nerve. 2009;40(1):149-160. Genzyme S.A.S. • 33-35 Boulevard de la Paix • 78105 Saint-Germain-en-Laye • www.genzyme.fr 0 800 100 499 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie E. ENMG - Communication affichée - E-01. LÉSIONS IATROGÈNES DU NERF LINGUAL: FIABILITÉ DES TESTS NEUROPHYSIOLOGIQUES POUR ÉTABLIR LE DIAGNOSTIC ET POUR ÉVALUER LES RÉSULTATS DE LA MICROCHIRURGIE RÉPARATRICE Alessandro LOZZA (1), François-Charles WANG (2), Christopher Elliot CABIB ATABALES (1) Enrico ALFONSI (1), Arrigo MOGLIA (1), Allevi FABIANA (3), Federico BIGLIOLI (3) (1) Institut Neurologique National C. Mondino, Université de Pavie, Service de Neurophysiopathologie, 27100 Pavie, Italie (2) CHU Sart Tilman, Laboratoire de Neurophysiologie clinique, B-4000 Liège , Belgique (3) Hôpital San Paolo, Université de Milan , Département de Chirurgie maxillo-faciale , 20142 Milan, Italie RÉSUMÉ : Introduction En cas d’axonotmèse sévère ou de neurotmèse, une lésion du nerf lingual ne récupère pas spontanément. Une réparation microchirurgicale du nerf est nécessaire afin de tenter une restauration des fonctions sensorielles. Objectifs Cette étude a été menée pour vérifier la validité et la fiabilité de l’évaluation neurophysiologique des lésions iatrogènes du nerf lingual tant du point de vue du diagnostic préopératoire que du suivi postopératoire. Méthodes Dix patients avec une lésion iatrogène du nerf lingual, clairement documentée sur le plan clinique sont évalués par le réflexe inhibiteur du masséter (RIM) avant et 12 mois après une neurorraphie microchirurgicale. Les seuils sensitifs, douloureux (PST) et tactile (TST), sont déterminés bilatéralement par une stimulation électrique (aiguilles-électrodes implantées à la partie supérieure et latérale de la langue). Ensuite, le RIM est recherché à une intensité égale à 6-9 fois le PST. Résultats Avant la chirurgie réparatrice, les TST et PST sont significativement augmentés du côté atteint. (côté sain: TST = 0,45 +/- 0,12 mA, 18 PSP = 1,48 +/- 0,55 mA ; côté atteint: TST = 1,90 +/- 1,5 mA, PSP = 6,4 +/- 5,2 mA). Les périodes de silence du RIM (SP1 et SP2) sont absentes ou mal identifiables. En postopératoire, en moyenne, les TST s’améliorent de 49,0% et les PSP de 47,5%. Les périodes SP1 et SP2 sont à nouveau identifiables bien que de latences allongées. Discussion La réparation microchirurgicale des lésions du nerf lingual peut améliorer considérablement les symptômes des patients. La méthodologie utilisée dans ce travail s’est avérée utile pour objectiver la lésion iatrogène du nerf lingual avant réparation microchirurgicale. En outre, elle s’est également montrée utile pour vérifier la récupération de la sensibilité dans le suivi postopératoire. Conclusion La collaboration entre le chirurgien maxillo-facial et le neurophysiologiste s’avère utile dans la prise en charge de ces patients. Auteur / Présentateur responsable M. Alessandro LOZZA Institut Neurologique National C. Mondino, Université de Pavie Service de Neurophysiopathologie, Mondino 2, 27100 Pavie, Italie 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Herman AZANMASSO (2), Samira LAHRABLI (1), Yvette MOIGNY (1), Laila MAHIR (1), Fatima LMIDMANI (1), Abdellatif EL FATIMI (1) E. ENMG E-02. URGENCES ELECTROMYOGRAPHIQUES (1) CHU Ibn Rochd de Casablanca, Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, 20100 Casablanca, Maroc (2) Centre hospitalier nord Caraïbe, Unité fonctionnelle 1 et 2, 97221 Le Carbet, Martinique RÉSUMÉ : Introduction L’examen électro-neuro-myographique est une exploration fonctionnelle entrant dans l’arsenal diagnostic de nombreuses pathologies. Il est aussi utile pour juger de l’évolution de nombreuses situations pathologiques. Objectifs Le but de cette analyse était de faire le point sur les urgences électromyographiques au cours de l’année 2015 au centre hospitalier nord Caraïbe site du Carbet, Martinique. Méthodes Il s’agissait d’une analyse observationnelle et prospective portant sur les urgents neurophysiologiques de l’année 2015. Etaient inclus tous les patients hospitalisés au cours de l’année et qui ont présenté une compression nerveuse aigue amenant à faire un EMG en urgence pour une décision opératoire urgente. Résultats Il s’agissait de 5 patients, âge moyen de 36 +/- 10 ans entre 20 et 52 ans. Ils étaient tous droitiers et de sexe masculin. Sur le plan clinique, 3 patients étaient des traumatisés crâniens, un blessé médullaire incomplet C8-T1 ASIA D et un patient victime d’une neuropathie de réanimation dans un contexte de chirurgie d’une dissection aortique. Pour chacun de ces patients, il y avait une paraostéo-arthropathie neurogène du coude droit 4 patients et une compression canalaire du nerf ulnaire au coude droit en réanimation. Discussion Ces ostéomes étaient exclusivement localisé à la face postérieure des coudes avec suspicion d’une compression de nerf ulnaire, griffe des 4 ième et 5 ième doigts, des dysesthésie ou hypoesthésie dans le territoire sensitif du nerf ulnaire. A l’exploration, confirme une compression avec l’allongement des latences distales et bloc total de conduction chez deux patients, des tracés neurogènes avec chez deux patient une activité de repos. Conclusion Les urgences électrophysiologiques existent en milieu de médecin physique et réadaptation et exigent une rigueur dans l’analyse et implique souvent une décision chirurgicale en urgence. Auteur / Présentateur responsable M. Herman AZANMASSO CHU Ibn Rochd de Casablanca Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle 6 rue lenain, Boulevard Abdel moumen 20100 Casablanca, Maroc 19 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie E. ENMG - Communication affichée - E-03. CORRÉLATION ÉLECTRO-CLINIQUE DU SYNDROME DU CANAL CARPIEN Abdelhalim BENHAMED (1), Mahdi BRINET (2) (1) CHU Annaba, neurophysiologie , 23000 Annaba, Algerie (2) CHU Annaba, neurologie, 23000 Annaba, Algerie RÉSUMÉ : Introduction L’examen électrophysiologique est le moyen diagnostique paraclinique classique du syndrome du canal carpien.Il permet d’apporter des information sur le type de l’atteinte , sa sévérité et la topographie. Objectifs Il s’agit d’une étude prospective portant sur 56 mains ; pour établir une corrélation entre les signes cliniques présentés par les patients et les signes électrophysiologiques retrouvés par l’examen ENMG. Méthodes 56 mains présentant les signes cliniques du syndrome du canal carpien ont été classées selon l’importance des signes cliniques en trois groupes ; discrets signes , des signes modérés ,et des signes sévères . Touts les mains ont été explorées selon le même protocole électrophysiologique, et sur le appareil , et ont été divisées en 04 groupes ; selon la sévérité des signes électrophysiologiques , examen ENMG normal, discrets signes ENMG , signes ENMG modérés et signes sévères. Résultats Dans 90 % des cas il ya une corrélation significative entre les anomalies cliniques et les anomalies électrophysiologiques, cette corrélation est parfaite en ce qui 20 concerne le déficit moteur et/ou une amyotrophie, et la diminution des amplitudes des potentiels moteurs et/ ou les signes EMG de dénervation , de même a moindre degré pour l’importance des anomalies électriques sensitives, et troubles de la sensibilité (paresthésies et hypoesthésies) présentés par les malades. Discussion Cette corrélation s’explique par le parallélisme qui existe en l’évolution des anomalies physiopathologique du nerf médian lors de son atteinte au niveau du canal carpien, et le retentissement de ces anomalies sur les vitesses de conduction motrice et sensitive, et les amplitudes des potentiels moteurs et surtout sensitive. Conclusion L’examen électrophysiologique reste l’examen paraclinique idéal pour l’exploration du syndrome du canal carpien, par son sensibilité et son spécificité ; il permet également de poser une indication opératoire. Auteur / Présentateur responsable M. Abdelhalim BENAHMED CHU Annaba service neurologie/neurophysiologie 2 rue Strasbourg (route zaafrania) 23000 Annaba, Algérie 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Andrey BRAGIN (1), Bernard DACHY (1), Pedro CALDERON (1) E. ENMG E-04. APPLICATION DE LA TECHNIQUE DE TRIPLE STIMULATION (TST) À DES PATIENTS SOUFFRANTS D’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL (AVC) (1) CHU BRUGMANN, Neurologie, 1020 Bruxelles, Belgique RÉSUMÉ : Introduction Vu sa meilleur sensibilité dans l’évaluation de la voie corticospinale par rapport à la stimulation magnétique transcrânienne conventionnelle (SMT), elle pourrait être un outil plus performant d’évaluation motrice dans l’AVC. Objectifs 1.Etablir nos propres normes de TST et les comparer à celles précédemment établies chez les sujets normaux. 2.Comparer l’efficacité de la TST par rapport à la SMT conventionnelle dans le suivi des patients souffrant d’AVC. Méthodes Deux groupes ont été établis: des sujets normaux (groupe contrôle) et des patients souffrant d’un AVC. La groupe contrôle a été examiné une fois pour établir les normes et le groupe des patients deux fois avec intervalle d’un mois pour le suivi electrophysiologique. En SMT, les seuils d’excitabilité, les amplitudes, les surfaces et en TST les ratios d’amplitude et de surface des réponses motrices ont été mesurés pour les deux groupes et comparés entre examens successifs pour les côtés atteints des patients. Résultats Groupe contrôle : absence de différence significative en fonction du côté, du sexe ou l’âge.Nos normes obtenues de TST: ratio d’amplitude (rA)TST≥92% ratio de surface (rS) TST≥87%.Groupe patients: pas de différence significative entre les contrôles et les côtés sains des patients. A un mois d’intervalle les amplitudes et les surfaces des potentiels évoqués moteurs (PEM), le rS TST ne se sont pas significativement différents.Le seuil d’excitabilité des PEM, le rA TST et le score moteur se sont améliorés significativement. Discussion L’évolution du seuil peut être liée à la résolution de l’œdème, la modulation d’inhibition intracorticale GABA-ergique et le changement d’efficacité synaptique. L’evolution du rA TST peut étre expliqué par la restitution de l’intégrité fonctionnelle et/ou structurelle de la voie corticospinale grâce à la diminution de la zone de pénombre, l’activation du cortex moteur primaire perilésionnel ou des cortex moteurs secondaires ipsilatéraux. Conclusion Le seuil d’excitabilité des PEM et le rA TST semblentdonclesparamètresleplusappropriés pour évaluer électrophysiologiquement la récupération motrice après un AVC. Auteur / Présentateur responsable M. Andrey BRAGIN CHU Brugmann - Neurologie 4, place Arthur Vangehuchten 1020 Bruxelles, Belgique 21 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie E. ENMG - Communication affichée - E-05. PLACE DU POTENTIEL SENSITIF DANS LES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU PLEXUS BRACHIAL Sameh GHROUBI (1), Atika MALLEK (2), Samar ALILA (3), Khalil ENNOURI (2), Mohamed Habib ELLEUCH (1) (1) EPS Habib Bourguiba, Service Médecine physique, rééducation et réadaptation fonctionnelle, 3029 Sfax, Tunisie (2) EPS Habib Bourguiba, Service de Chirurgie Plastique et des Brulés, 3000 Sfax, Tunisie (3) Unité de recherche de l’évaluation des pathologies de l’appareil locomoteur UR12ES18, 3029 Sfax, Tunisie RÉSUMÉ : Introduction Montrer l’apport du potentiel sensitif dans le diagnostic topographique de l’atteinte traumatique du plexus brachial à travers une illustration de 5 cas clinique. Observation Nous rapportons 5cas cliniques de patients présentant des lésions post traumatique du plexus brachial unilatérales, suite à un accident de la voie publique , et qui ont fait une exploration électroneuromyographique (ENMG) au sein de notre service. Trois patients avaient une atteinte radiculaire C5C6C7, un patient avait une atteinte C5 T1 et un autre patient avait une atteinte C7C8 T1. Chez tous les patients, l’atteinte associée pré et post ganglionnaire était définis par le potentiel sensitif ; la normalité du potentiel sensitif était en faveur d’une atteinte post ganglionnaire selon le sens du potentiel sensitif , alors que les anomalies des potentiels sensitifs était en rapport avec une atteinte préganglionnaire selon le sens du potentiel sensitif. Cette définition topographique était confirmé radiologiquement (myéloscanner) dans deux cas, chirurgicalement chez un patient et par la récupération clinique chez les deux autres patients. 22 Discussion Le potentiel sensitif nous a permis de définir la topographie de l’atteinte dans les lésions traumatiques du plexus brachial, ce qui était concordant avec l’étude de Ferrante [1]. Le myéloscanner était le gold standard pour la confirmation radiologique d’une avulsion radiculaire [2]. Actuellement, l’examen clinique et l’exploration ENMG peuvent fournir des données suffisante pour évaluer l’atteinte afin poser l’indication chirurgicale[1,3]. Conclusion Une évaluation électrodiagnostique bien réalisée, avec un potentiel de conduction sensitive correctement fait, est utile dans la planification de la stratégie de thérapeutique des lésions traumatiques du plexus brachial. Informations complémentaires 1. Ferrante MA.Neurol Clin 2. Nagano A.J Hand Surg 3. hatte MR.Ann Indian Acad Neuro Auteur / Présentateur responsable M. Mohamed Habib ELLEUCH EPS Habib Bourguiba, Sfax-Tunisie Service Médecine physique, rééducation et réadaptation fonctionnelle Avenue El-Ferdaous 3029 Sfax, Tunisie 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Saloua FRAY (1), Nadia BEN ALI (1), Meriem KCHAOU (1), Afef ACHOURI (1), Selim ECHEBBI (1), Samir BELAL (1) E. ENMG E-06. APPORT DE L’ENMG DANS LE DIAGNOSTIC POSITIF ET ÉTIOLOGIQUE DES NEUROPATHIES MOTRICES : ILLUSTRATIONS DE CAS CLINIQUES (1) Hôpital Charles Nicolle, Service de Neurologie, 1006 Tunis, Tunisie RÉSUMÉ : Introduction La neuropathie motrice correspond à un tableau de déficit moteur sans trouble sensitif ni douleur. L’examen neurophysiologique joue un rôle capital dans le diagnostic positif et étiologique d’une neuropathie motrice. dans les régions cliniquement atteintes qu’indemnes à différent étages. L’étude des vitesses de conduction motrice a permis de préciser le mécanisme physiopathologique démyélinisant ainsi que la recherche de blocs de conduction qui est primordiale permettant le diagnostic de NMMBC. Objectifs Décrire et comparer les aspects électroneurophysiologiques de la sclérose latérale amyotrophique, des neuropathies motrices multifocales à blocs de conduction et du syndrome de Lewis. Discussion Les différents temps de l’ENMG sont capital en terme de diagnostic positif d’une neuropathie motrice. Cet examen permet de confirmer le diagnostic en montrant une perte en potentiel d’unité motrice sans anomalies des potentiels sensitifs. Il permet dans un second temps de guider l’enquête étiologique en étudiant le mécanisme neurophysiologique en cause. Méthodes Notre étude a inclus 12 patients ayant une neuropathie motrice. Nous avons recueillis les données cliniques, les données biologiques et électriques (ENMG) de tous nos patients. L’ENMG a permis le diagnostic positif mais aussi d’orienter le diagnostic étiologique en étudiant la conduction motrice et la conduction sensitive. Résultats On a pu identifier six cas de SlA, quatre cas de Neuropathie motrice multifocale à bloc de conduction (NMMBC) et deux cas de Syndrome de Lewis. La présence d’une atteinte centrale a guidé le diagnostic vers une SLA. Les différents temps de l’ENMG ont permis de confirmer l’atteinte du neurone moteur périphérique aussi bien Conclusion Faire le diagnostic étiologique d’une neuropathie motrice permet de proposer une conduite thérapeutique dont les indications diffèrent d’une neuropathie motrice à une autre et de poser un pronostic à court et à long terme. Auteur / Présentateur responsable Mme Saloua FRAY Hôpital Charles Nicolle Service de Neurologie Boulevard 9 Avril 1006 Tunis, Tunisie 23 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie E. ENMG - Communication affichée - E-07. EVALUATION ÉLECTROPHYSIOLOGIQUE DES LÉSIONS NERVEUSES PÉRIPHÉRIQUES TRAUMATIQUES. A PROPOS DE 29 CAS Inès KAMMOUN (1), Slaheddine REKIK (1), Hela MNIF (1), Sana BEN JMAA (1), Rim KAMMOUN (1), Hela ZOUARI (1), Kawthar MASMOUDI (1) (1) CHU Habib Bourguiba, explorations fonctionnelles, 3029 Sfax, Tunisie RÉSUMÉ : Introduction Dans les lésions nerveuses traumatiques, l’électroneuromyogramme (ENMG) est d’un grand apport diagnostic, il précise la topographie ; apporte des éléments pronostic et il permet de guider le traitement. Objectifs Nous nous proposons d’étudier l’apport de l’ENMG dans l’exploration des lésions nerveuses périphériques post traumatique et d’évaluer la rentabilité de cet examen. Méthodes Nous avons procédé à une étude rétrospective descriptive et analytique, réalisée au service d’explorations fonctionnelles, s’étalant sur une année. Les patients ayant des antécédents personnels de neuropathie périphérique inflammatoire ou héréditaire, ou d’une myopathie ont été exclus. Un recueil des données clinico-épidémiologiques, électroneuromyographiques, et thérapeutiques relatives à chaque patient ont été réalisés. 24 Résultats Vingt-neuf patients (23 hommes et 6 femmes) présentant des lésions nerveuses périphériques focales traumatiques ont bénéficié d’un ENMG. L’âge moyen de nos patients était de 23 ans, Le premier examen électrophysiologique est pratiqué dans un délai de 17 jours à 2ans ; l’analyse du délai du premier examen ENMG montre l’examen est réalisé à un stade précoce seulement dans 3.5% des cas ; 31% des patients sont explorés à un stade intermédiaire et que la majorité des patients (65.5%) sont explorés à un stade tardif. Discussion Devant une lésion nerveuse périphérique post traumatique l’examen électrophysiologique va permettre de préciser la topographie de la lésion, d’expliquer les mécanismes physiopathologiques et de donner des éléments pronostics. L’atteinte nerveuse focale par traumatisme direct ou indirect peut entrainer un bloc de conduction pur, il s’agit dans ce cas d’une neurapraxie ou une dégénérescence axonale (axonotmésis). Conclusion Afin de tirer le maximum de profit de l’ENMG dans les lésions nerveuses traumatiques ; deux points sont à éviter le retard du premier bilan électrique d’une part et la non rigueur dans la surveillance électrique périodique. Auteur / Présentateur responsable Mme Ines KAMMOUN Hopital Habib Bourguiba Service d’explorations fonctionnelle Rue magida Boulila 3029 Sfax, Tunisie 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Mohamed Islam KEDIHA (1), Sonia NOUIOUA (1), Damien STERNBERG (2), El hadi HAMMOUDA (3) Bruno EYMARD (2), Meriem TAZIR (1) E. ENMG E-08. SYNDROME MYASTHÉNIQUE CONGÉNITAL PAR MUTATION DU GÈNE COLQ. ETUDE CLINIQUE, ÉLECTRO PHYSIOLOGIQUE ET GÉNÉTIQUE D’UNE FAMILLE (1) CHU Mustapha, Neurologie, 16000 Alger, Algerie (2) CHU Pitié-Salpêtrière, Institut de Myologie, 75000 Paris, France (3) AFM, Genethon, 75000 Paris, France RÉSUMÉ : Introduction Les syndromes myasthéniques congénitaux (SMC) constituent un groupe hétérogène de maladies génétiques responsables d’un dysfonctionnement de la transmission neuromusculaire et dont l’ENMG constitue une des clefs du diagnostic Objectifs Décrire les particularités cliniques et électrophysiologiques des SMC liés au gène ColQ en rapportant l’observation de 3 frères. Il s’agit de 3 garçons issus d’une famille consanguine, dont le cadet est décédé à l’âge de 7 ans dans un tableau de détresse respiratoire. Le tableau clinique des trois frères reste homogène au début avec hypotonie néonatale et retard des acquisitions motrices. Par la suite, est apparue une faiblesse musculaire aux membres inferieurs réduisant le périmètre de marche avec notion de vision double et chute des paupières qui étaient intermittentes au début avec dysphonie et dysphagie en fin de conversation. L’évolution s’est faite vers des troubles moteurs devenus permanents avec installation d’une cyphoscoliose sévère. L’ENMG a démontré un dédoublement du potentiel global d’action musculaire (PGAM) lors d’une stimulation unique et qui disparaissait après effort bref, faisant évoquer un syndrome du canal lent. L’étude génétique a identifié un SMC synaptique par mutation du gène ColQ. Un traitement à base de Salbutamol a été instauré ; les anticholinestérasiques ayant eu un effet aggravant. Méthodes Nos observations illustrent l’hétérogénéité clinique des SMC liés au gène ColQ malgré un début relativement homogène mais un des frères présentaient des episodic apnea plus sévères. L’aggravation par les anticholinéstérasiques nous interpella quant au sous-groupe de SMC mais également le double PGAM retrouvé à l’ENMG, caractéristique d’un déficit en acétylcholinestérase (AchE) ou d’un syndrome du canal lent. Résultats Les SMC sont des affections rares et de diagnostic souvent complexe. L’ENMG permet d’orienter vers un syndrome du canal lent ou un déficit en AchE mais le typage génétique est essentiel afin d’adapter le conseil génétique. Discussion SMC, ColQ, PGAM Auteur / Présentateur responsable M. Mohamed Islam KEDIHA Hopital Mustapha Neurologie Place 1er Mai 16000 Alger, Algerie 25 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie E. ENMG - Communication affichée - E-09. L’EXAMEN ENMG EST PLUS INCONFORTABLE QUE DOULOUREUX ! Philippe LEBRUN-GRANDIE (1), Luc LETENNEUR (2) (1) Cabinet Médical, 8, rue Duguesclin, 24000 Périgueux, France (2) INSERM U 1219, ISPED, 146 rue Leo Saigna, 33076 Bordeaux Cedex, France RÉSUMÉ : Introduction La douleur ressentie par le patient au cours d’un examen ENMG a été rarement étudiée. Le vécu de l’examen par le patient est pourtant un élément essentiel, pour le respect de la personne comme pour la qualité de l’examen. Objectifs Evaluer la douleur ressentie à l’issue d’un examen ENMG dans un cabinet libéral. Méthodes En Cabinet Libéral, la douleur est évaluée régulièrement depuis maintenant 11 ans. Chaque année, une centaine de patients sont interrogés à l’aide d’une réglette d’évaluation de la douleur analogique variant de 0 à 10, indépendamment du neurologue ayant réalisé l’ENMG, pour les stimulations (S) et les piqûres (P). Tous les examens ont été réalisés par le même médecin senior. Résultats Les deux premières années, les cotations moyennes étaient, 3,7 (S) et 2,1 (P), puis 2,6 et 2 les deux suivantes et nettement en dessous de 2 par la suite, 1,6 et 1,3 pour les deux dernières années. Les femmes sont généralement plus sensibles à la douleur 26 que les hommes, P : + 0,6 en moyenne, S : + 0,1. A l’issue de l’examen, une discussion sur le ressenti du patient peut l’amener à reformuler de lui-même son vécu : « c’est désagréable mais supportable ». Discussion L’évaluation régulière des douleurs induites par l’ENMG permet de faire diminuer le ressenti désagréable de l’examen par les patients. Dans cette étude, la diminution des cotations, après les premières années, pourrait être le résultat de la sensibilisation du médecin au ressenti et aux réactions du patient : adaptation de l’attitude empathique plus que par les modifications des conditions environnementales (ambiance confortable, apaisante,…). Conclusion L’ENMG n’est pas un examen douloureux, mais reste un examen désagréable qui nécessite une prise en charge spécifique. Auteur / Présentateur responsable M. Philippe LEBRUN-GRANDIÉ Cabinet de Neurologie 8, rue Duguesclin 24000 Périgueux, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Dimitra MANOLI (1), Antonis CODOUNIS (1), Jean-Philippe CAMDESSANCHÉ (2) E. ENMG E-10. ETUDE DES POTENTIELS D’UNITÉ MOTRICE DE LA LANGUE : UN OUTIL SENSIBLE POUR L’EXPERTISE D’UN PATIENT SUSPECT DE SLA (1) Hôpital de l’Aviation Grecque , Neurologie, 11525 Athènes, Grèce (2) Hôpital Nord-CHU de Saint-Etienne, Neurologie, 42055 Saint-Etienne, France RÉSUMÉ : Introduction Le diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA) repose notamment sur la mise en évidence d’une atteinte du neurone moteur périphérique (NMP). L’analyse de la région bulbaire est confrontée à des difficultés techniques. Objectifs Le but de notre étude est de comparer l’exploration de la langue à l’aiguille chez des patients SLA par deux voies différents : la base de la langue (muscle génio-glosse, GG) et la face dorsale (muscle stylo-glosse, SG). Méthodes Nous avons inclus 6 patients avec une SLA possible, probable ou certaine selon les critères d’EE révisés. Chaque patient a bénéficié d’un EMG standard explorant les quatre sphères anatomiques. Les muscles GG et SG ont été explorés : insertion, repos, contraction volontaire modérée et maximum. L’analyse des potentiels d’unité motrice (PUM) a été réalisée de façon semiautomatique grâce aux logiciels dédiés « multi-MUP » et « interference pattern analysis ». La sensibilité des différentes techniques à mettre en évidence une atteinte du NMP a été étudiée. Résultats Nous avons enregistré 5 femmes et 1 homme (âge moyen 70,2 ans) en moyenne 29,4 mois après les premiers symptômes. Cinq patients présentaient des symptômes bulbaires, 3 avaient une atrophie de la langue et 2 des fasciculations cliniques. A l’aiguille, des fasciculations ont été enregistrées chez 1 patient dans le SG et chez 2 patients dans le GG. Des OLP et des potentiels de fibrillation étaient enregistrés dans le SG chez un patient. Les valeurs de durée et d’amplitude des PUMs, étaient anormaux chez 5/6 dans le GG et chez 6/6 dans le SG des patients. Dans 1 cas, les anomalies étaient infracliniques. Discussion Deux méthodes classiques permettent d’explorer la langue à l’aiguille. Nos résultats montrent la difficulté rencontrée en général pour enregistrer des activités spontanées quel que soit le muscle de la langue étudié, GG ou SG. Des anomalies de morphologie des PUM étaient observées chez tous les patients avec une prédominance dans le SG, parfois de façon infraclinique Conclusion L’étude des PUM pour statuer sur l’atteinte du NMP de la langue apparait une technique très sensible qui permet une meilleure classification diagnostique des patients SLA. Auteur / Présentateur responsable Mme Dimitra MANOLI Hôpital de l’Aviation Grecque Neurologie Kanellopoulou 3 11525 Athènes, Grèce 27 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie E. ENMG - Communication affichée - E-11. ATTEINTE DU NERF FIBULAIRE AU COL DE LA FIBULA DANS LES SUITES D’UNE CHIRURGIE BARIATRIQUE : ÉTUDE DE 3 CAS Arnaud THEULIN (1), Andoni ECHANIZ-LAGUNA (2), Laurence GOUVION-FOUASSIER (3) Jean-Baptiste CHANSON (2) (1) Hôpital De Hautepierre, Rhumatologie, 67098 Strasbourg, France (2) Hôpital De Hautepierre, Neurologie, 67098 Strasbourg, France (3) Cabinet Liberal, Neurologie, 67600 Selestat, France RÉSUMÉ : Introduction Quelques cas d’atteinte du nerf fibulaire (NF) au col de la fibula ont été rapportés dans les suites d’une chirurgie bariatrique, mais les facteurs de risque prédisposant à cette atteinte sont mal connus. 39 à 41 kg. Elles présentaient un déficit sensitivomoteur dans le territoire du NF et l’ENMG montrait un bloc de conduction au col de la fibula. Les symptômes ont totalement régressé dans 1 cas et partiellement dans 2 cas. Objectifs Notre but était d’évaluer la fréquence et les caractéristiques cliniques et électroneuromyographiques (ENMG) de l’atteinte du NF secondaire à une chirurgie bariatrique. Discussion La chirurgie bariatrique est une cause rare d’atteinte du NF au col de la fibula qui pourrait devenir plus fréquente avec le développement de cette chirurgie. Seuls 15 cas d’atteinte du NF après chirurgie bariatrique ont été publiés jusqu’à présent. Cette atteinte du NF est apparue malgré une supplémentation vitaminique systématique, ce qui suggère que la perte de poids rapide est directement responsable de cette mononeuropathie. Discussion Nous avons revu tous les cas de mononeuropathie du NF identifiés entre 2010 et 2015 au service d’explorations fonctionnelles neuromusculaires des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Nous avons sélectionné les patients avec une chirurgie bariatrique dans l’année précédant l’atteinte neurologique et collecté leurs données cliniques et ENMG. Résultats Parmi les 125 cas avec une atteinte isolée du NF, 3 patients (2,4%) avaient bénéficié d’une chirurgie bariatrique dans l’année précédente. Il s’agissait de 3 femmes, âgées de 30 à 40 ans, opérées 6 à 8 mois auparavant et qui avaient perdu 28 Conclusion Nos résultats suggèrent que l’atteinte postchirurgie bariatrique du NF est le résultat d’une perte de poids rapide et pas le résultat d’une carence vitaminique. Auteur / Présentateur responsable M. Arnaud THEULIN Service de Rhumatologie Hopital de Hautepierre 1 Avenue Molière 67098 Strasbourg, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Amélie TOUILLET (1), Anne FOISNEAU-LOTTIN (1), Florence MOUREAU (1), Isabelle LOIRET (1) Didier PETRY (1), Jean PAYSANT (1) E. ENMG E-12. INTÉRÊT DE L’UTILISATION DU BILAN FONCTIONNEL 400 POINTS EN COMPLÉMENT DE L’ENMG DANS LE SUIVI DES SUTURES NERVEUSES TRONCULAIRES DU MEMBRE SUPÉRIEUR ? (1) Centre Louis PIERQUIN, IRR UGECAMNE, 54000 Nancy, France RÉSUMÉ : Introduction Après suture de nerfs du membre supérieur, la récupération est souvent incomplète. Selon le retentissement fonctionnel, des gestes chirurgicaux complémentaires peuvent être proposés. Le suivi repose sur la clinique et l’ENMG. une récupération analytique satisfaisante n’est pas associée systématiquement à un bon résultat fonctionnel. Il n’y a en général pas de réapparition de potentiels sensitifs à l’ENMG après suture et le 400 points permet d’évaluer le retentissement des troubles sensitifs. Objectifs L’objectif est d’évaluer l’intérêt d’associer à l’ENMG et aux données de l’examen clinique analytique (sensitif et moteur) un bilan fonctionnel 400 points pour le suivi de la récupération après suture nerveuse tronculaire. Discussion Le 400 points permet une analyse fonctionnelle globale de la main (force et précision). Après suture nerveuse, il permet de quantifier et suivre à la fois la récupération liée à la réinnervation (évaluée par l’ENMG et le bilan analytique) mais aussi les compensations ou exclusions. Il permet d’évaluer en fin de réinnervation (stabilité des examens cliniques et ENMG) le retentissement fonctionnel et d’orienter les éventuels gestes palliatifs. Méthodes Cette étude repose sur l’analyse rétrospective de dossiers de sutures nerveuses (nerf médian, ulnaire ou radial). Le suivi comporte un examen clinique sensitivo moteur analytique et un ENMG associés à un bilan 400 points. Ce bilan mesure la capacité fonctionnelle de la main en termes de mobilité, force, prise monomanuelle et fonction bimanuelle. Nous décrirons les intérêts d’associer ce bilan fonctionnel aux éléments analytiques pour le suivi évolutif et pour la prise de décisions thérapeutiques (chirurgie palliative). Résultats Nous décrirons des discordances possibles entre les résultats analytiques cliniques, ENMG et les résultats fonctionnels. L’existence de compensations peut permettre une fonction de bonne qualité malgré une récupération analytique pauvre. Au contraire, Conclusion L’évaluation fonctionnelle apporte des données complémentaires à celles des examens cliniques et neurophysiologiques analytiques pour suivre et évaluer la récupération post suture et ainsi orienter la prise en charge. Informations complémentaires Résultats illustrés à partir de cas cliniques. Auteur / Présentateur responsable Mme Amélie TOUILLET Centre Louis Pierquin IRR UGECAMNE 75 boulevard lobau 54000 Nancy, France 29 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie E. ENMG - Communication affichée - E-13. LE MOTOR NUMBER UNIT INDEX « MUNIX » A-T-IL UNE PLACE DANS A LE DIAGNOSTIC DU SYNDROME DU CANAL CARPIEN (SCC) ? Zied AFFES (1), Astrid DE LIEGE (1), Pascal AUZOU (1) (1) Nouvel hôpital d’Orléans (NHO), Unité des explorations fonctionnelles - Service de neurologie, 45100 Orléans, France RÉSUMÉ : Introduction L’estimation du nombre des unités motrices fonctionnelles est une approche originale de pratique non-courante en électromyographie (ENMG). Quelques techniques ont été proposées, dont une récente : le MUNIX. Objectifs Evaluer l’apport du MUNIX sur le couple nerf médian-muscle court abducteur du pouce (M-CAP) dans le diagnostic du SCC, en comparaison avec l’amplitude distale du potentiel d’action moteur composé (PAMC) du nerf médian. Méthodes 133 mains ont été incluses (82 patients, âge moyen 55 ans). Il s’agit d’examens normaux (65 mains) ou de SCC (68 mains), répartis respectivement en 2 groupes, à l’exclusion de toute autre pathologie neurogène périphérique. Toutes ont bénéficié d’un ENMG standard et de la technique MUNIX recueillie sur le couple M-CAP. 30 Résultats Il existait une différence significative (p < 0,001) pour le paramètre MUNIX entre le groupe contrôle (m=149,6 ± 53,3) et le groupe SCC (m= 114,6 ± 46,3). L’étude des courbes ROC a montré un aspect superposable, peu discriminant, (sensibilité de 63% et spécificité de 60 %) pour les deux paramètres (MUNIX et amplitude du PAMC du médian). Une forte corrélation entre l’amplitude et le MUNIX (r = 0,73; p < 0,001) a été retrouvée. Discussion L’utilisation des techniques d’estimation du nombre des unités motrices dans le diagnostic du SCC se basait principalement sur la méthode MUNE. Nous retrouverons une diminution des valeurs de MUNIX chez les patients atteints de SCC. Celle-ci est fortement corrélée celle de l’amplitude du potentiel d’action moteur. La mesure du MUNIX ne paraît pas ainsi apporter une valeur diagnostique supplémentaire lors du syndrome du canal carpien. Conclusion La place du MUNIX semble limitée pour le diagnostic positif du SCC. Son intérêt par rapport à l’amplitude du PAMC dans l’évaluation de la perte axonale dans les formes sévères nécessite des études ultérieures. Mots clés ENMG quantitatif, Syndrome du canal carpien Auteur / Présentateur responsable M. Affes ZIED Nouvel hôpital d’Orléans (NHO) Unité des explorations fonctionnelles Service de neurologie 14 Avenue de l’Hôpital 45100 Orléans, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Zied AFFES (1), Nouha GAMMOUDI (1), Salma MELLOULI (1), Kamel RADHOUANE (2), Mohammed DOGUI (1) E. ENMG E-14. VAGINISME : UNE INDICATION INHABITUELLE DE L’ÉLECTROMYOGRAMME (1) CHU Sahloul, Service d’explorations fonctionnelles du système nerveux, 4011 Sousse, Tunisie (2) Cabinet de libre pratique, Sexologie, 4002 Sousse, Tunisie RÉSUMÉ : Introduction Le vaginisme est une contraction involontaire, prolongée ou récurrente des muscles du plancher pelvien entourant le vagin, empêchant toute tentative de pénétration. Il est souvent cause de mariage non consommé et de divorce. Objectifs Evaluer l’apport de l’électromyographie (EMG) dans le diagnostic médicolégal du vaginisme. Méthodes C’est une étude rétrospective étalée sur 6 ans. 18 femmes ont été adressées pour EMG des muscles du vagin dans le cadre d’une expertise médicolégale. L’examen a consisté à enregistrer l’activité musculaire des muscles ischio et bulbo-caverneux, par une électrode aiguille concentrique, au repos total, patiente rassurée, et au toucher des petites lèvres. L’analyse des tracés a été fait visuellement. Le critère diagnostic est un net enrichissement du tracé au toucher. Une contraction au repos est un élément de présomption. Résultats L’âge moyen des patientes était de 31 ans [1851 ans]. Toutes n’avaient pas d’antécédent neuromusculaire. Toutes les patientes dont l’examen clinique était normal, avaient un EMG normal. Sur 8 patientes avec une clinique évocatrice de vaginisme, l’EMG a permis de retenir le diagnostic à sept reprises. Une contraction soutenue au repos a été enregistrée 4 fois et des salves pseudomyotoniques ont été vues chez deux patientes. Une activité au repos a aussi été retrouvée chez 3 femmes, non-vaginiques. Discussion Peu d’études ont abordé ce sujet, et il n’existe pas de recommandations quand à la réalisation de l’EMG lors du vaginisme. Des protocoles différents ont été adoptés ailleurs : enregistrement d’autres muscles (releveur de l’anus, pubo-rectal), utilisation de stimuli visuels (extraits de films : neutre, érotique, menace et menace sexuelle), etc... Toutefois, l’enrichissement anormal du tracé à la stimulation est un critère diagnostique consensuel. Conclusion L’EMG des muscles du vagin est rarement demandé vu le contexte psycho-social particulier des patientes et l’absence de recommandations claires. D’autres études sont nécessaires pour faire connaitre de cette indication. Mots clés EMG, vaginisme, diagnostic médicolégal Auteur / Présentateur responsable M. Zied AFFES CHU Sahloul Service des explorations fonctionnelles du système nerveux Route de la Ceinture, Hammam Sousse 4011 Sousse, Tunisie 31 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie M. MYOPATHIES - Communication affichée - M-01. INTÉRÊT DE L’ENMG ET DE LA BIOPSIE MUSCULAIRE DANS LES MYALGIES ISOLÉES CHRONIQUES: UNE ÉTUDE PROSPECTIVE Andoni ECHANIZ-LAGUNA (1), Jean-Baptiste CHANSON (1) (1) Hôpitaux Universitaires, Département de Neurologie, 67098 Strasbourg, France RÉSUMÉ : Introduction Les myalgies chroniques sont fréquentes dans la population générale, avec une prévalence estimée à 10%. Dans la plupart des cas, aucun diagnostic précis n’est posé malgré un bilan étiologique exhaustif. Objectifs Evaluer l’intérêt de l’examen électroneuromyographique (ENMG) et de la biopsie musculaire chez les patients avec des myalgies chroniques, un examen clinique normal et des taux de créatine kinase (CK) sériques normaux. Méthodes Nous avons mené une étude prospective monocentrique dans laquelle nous avons systématiquement réalisé un ENMG et une biopsie musculaire chez des patients adultes avec: 1) des myalgies diffuses persistant depuis plus d’un an; 2) un examen clinique normal; 3) un bilan biologique extensif normal; 4) aucun argument en faveur d’une maladie rhumatologique, infectieuse, métabolique, endocrinienne ou du système nerveux périphérique ; 5) absence de myoglobinurie, d’abus d’alcool et de consommation de médicaments myotoxiques. 32 Résultats Cent quatre-vingts patients (52% d’hommes, âge moyen 43 ans) ont été inclus dans cette étude. Dans 178 cas (178/180 ; 99%), l’ENMG et la biopsie musculaire étaient normaux. Dans 2 cas (2/180 ; 1%), l’EMG a montré des salves myotoniques et la biopsie musculaire a montré de discrètes anomalies de type myogène. Un de ces patients souffrait d’une dystrophie myotonique de type 2 (DM2, mutation sur le gène ZNF9/CNBP) et l’autre d’une canalopathie musculaire (mutation sur le gène SCN4A). Discussion La place de l’ENMG et de la biopsie musculaire dans le bilan diagnostique des myalgies chroniques n’a pas été évaluée jusqu’à présent. Notre étude montre que chez le patient myalgique chronique: 1) les maladies musculaires sont rares (1% des cas); 2) une DM2 et une canalopathie musculaire doivent être évoquées; 3) l’ENMG est utile dans le dépistage d’une myopathie sous-jacente; 4) la biopsie musculaire n’est pas utile. Conclusion Cette étude montre que l’ENMG est un examen utile pour dépister une maladie musculaire chez les patients avec des myalgies chroniques isolées. Par contre, la biopsie musculaire n’est pas utile dans ce contexte clinique. Auteur / Présentateur responsable M. Andoni ECHANIZ-LAGUNA Hôpitaux Universitaires Département de Neurologie 1 avenue Molière 67098 Strasbourg, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Saliha KHARCHI (1), Fazia BERRADJ (1), Ahmed NACEUR MASMOUDI (1), Zoltan LUKACS (2), Berthold STREUBEL (3) (1) CHU Lamine Debbaghine, Neurologie, 1600, Alger, Algérie (2) University Medical Center, Pediatrie, 202246 Hamburg, Allemagne (3) Archimed Life science Gmbh, Laboratoires, 1110 Vienne, Autriche M. MYOPATHIES M-02. FORME TARDIVE DE LA MALADIE DE POMPE, À PROPOS D’UN CAS RÉSUMÉ : Introduction Ou glycogénose de type II ,est une affection rare, de transmission autosomique récessive, due à une mutation du gène GAA, localisé sur le bras long du chromosome 17 (17q25) qui code pour la maltase acide. Observation Il s’agit d’une patiente âgée de 49 ans, mère d’un garçon âgé de 11ans vivant et bien portant, sans antécédents pathologiques particuliers, suivie dans notre service depuis janvier 2015 ,qui se plaignait d’ intolérance à l’effort avec myalgies depuis le très jeune âge, puis depuis deux ans s’installe progressivement un déficit moteur de la ceinture pelvienne, avec difficultées à monter les escaliers et à se relever de la position assise sur le sol, chez qui l’examen neurologique objective un syndrome myopathique, l’EMG le confirme, avec hyper CK émie modérée. La biopsie musculaire objective les vacuoles lysosomales. L’étude biochimique de l’activité GAA par la technique de Guthrie objective un déficit significative en Maltase acide. L’étude génétique confirme le diagnostic. Discussion le diagnostic de maladie de Pompe a été retenu chez notre patiente devant le tableau clinique évocateur ; le tracé myopathique à L’EMG ; la présence de troubles respiratoires mixte objectivés par l’EFR; l’absence de signes histopathologiques en faveur d’autres affections( LGMD ou atres);Confirmé par l’effondrement du taux d’alpha glucosidase acide et par la présence de mutations hétérozygotes c.(-32-13T>G) ; (151+1G>C). Conclusion Il importe de savoir évoquer et rechercher la maladie de Pompe devant toute myopathie des ceintures d’évolution progressive associée à une intolérance à l’effort et des troubles respiratoires. Auteur / Présentateur responsable Mme Saliha KHARCHI CHU de Bab El Oued Neurologie Bouloughine 16000 Alger, Algérie 33 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie M. MYOPATHIES - Communication affichée - M-03. UN FRÈRE ET UNE SŒUR AVEC UNE PRNC BIEN « ACTIVE » EN ENMG… Stéphanie ROGGERONE (1), Juliette SVAHN (2), Marie-hélène GIRARD-MADOUX (3), Pierrick GIRAUD (4), Anne-Evelyne VALLET (5), Philippe PETIOT (6), Francoise BOUHOUR (2) (1) Hôpital Neurologique P Wertheimer, Neurologie A, 69500 Bron, France (2) Hôpital Neurologique P Wertheimer, Service Explorations Neuromusculaires, 69500 Bron, France (3) Hôpital Edouard HErriot, Médecine Interne, 69008 Lyon, France (4) Centre Hospitalier d’Annecy CHANGE, Neurologie, 74000 Annecy, France (5) Centre Hospitalier de Vienne, Neurologie, 38200 Vienne, France (6) Hôpital de la Croix Rousse, Service Explorations Neurologiques, 69004 Lyon, France RÉSUMÉ : Introduction L’importance de signes moteurs proximaux dans une polyradiculonévrite chronique (PRNC) doit faire contrôler l’ENMG. La présence d’averses myotoniques peut conduire au diagnostic de Dystrophie Myotonique (DM). 34 Observation Mr C, 58 ans, porteur d’unPace-Maker pour trouble conductif Mobitz2, consulte pour fatigabilité à la marche et engourdissement des mains. L’ENMG révèle une neuropathie myélinique prédominant aux membres supérieurs évocatrice de PRNC. LaPL note une hyperprotéinorachie à0.7g/l. Une Gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) IgA kappa est découverte dans un contexte dysimmun ancien (Polyarthrite Rhumatoïde, Goujerot-Sjögren, Biermer). Le diagnostic dePRNC et MGUS est retenu, un traitement par 9cures d’ALKERAN et Corticoides est réalisé. Du fait du déficit moteur des ceintures persistant, l’ENMG est contrôlé 10ans après montrant : neuropathie stable mais activités de repos à type d’averse myotonique dans les muscles de la ceinture scapulaire. La recherche génétique deDM conduit au diagnostic deDM2 ouPROMM. Sa sœur, 66 ans, présente une ataxie avec engourdissement en chaussettes et déficit proximal. L’ENMG montre une neuropathie axonale mais la dissociation albuminocytologique à laPL et l’amélioration sous cures d’immunoglobulines iv plaident pour une neuropathie dysimmune. LePROMM chez son frère conduit à vérifier l’ENMG révélant de rares activités pseudomyotoniques post-insertion. La mutationDM2 revient positive, sans atteinte extraneurologique Discussion LaDM2, pathologie multisystémique, explique le déficit proximal réfractaire au traitement desPRNC, et l’atteinte cardiaque. L’association DM et pathologies dysimmunes, notamment PRNC, est de fréquence variable selon les auteurs(2), et l’atteinte neuropathique dans laDM2 est de description assez récente(3)(4). Les averses myotoniques sont difficiles à détecter dans laDM2, la faiblesse motrice proximale est souvent tardive et la myotonie absente(5) Conclusion La persistance de signes moteurs proximaux dans la PRNC incite à explorer les muscles des ceintures à la recherche d’averses myotoniques, dans l’hypothèse duPROMM. Le diagnostic de DM permet un bilan cardiaque, qui est vital. Conclusion Cette étude montre que l’ENMG est un examen utile pour dépister une maladie musculaire chez les patients avec des myalgies chroniques isolées. Par contre, la biopsie musculaire n’est pas utile dans ce contexte clinique. Auteur / Présentateur responsable Mme Stéphanie ROGGERONE Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer 59 boulevard Pinel 69500 Bron, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Siham SIMOHAMED (1), Amel TATAI (1), N DJENNAN (2), Amira CHARALLAH (3), Mustapha SADIBELOUIZ (1), Mahmoud AIT KACI AHMED (1), R BABA AHMED (2) (1) EHS Ali Ait Idir, Neurologie, 16000 Alger, Algérie (2) CHU Bab El Oued , Anatomopathologie, 16000 Alger, Algérie (3) Université de Bab Ezzouar, laboratoire Génétique, 16000 Alger, Algérie M. MYOPATHIES M-04. A PROPOS D’UN CAS DE DELTASARCOGLYCANOPATHIE ( LGMD 2F) EN ALGÉRIE RÉSUMÉ : Introduction La deltasarcoglycanopathie LGMD 2F est une forme rare des myopathies des ceintures de transmission autosomique récessive décrite que dans 7 familles (5 d’origine brésilienne une turque et une italienne). Observation L’enfant Ahmed âgé de 09ans,originaire et demeurant à Média,3éme d’une fratrie de 5 issue d’un mariage non consanguin, bon développement psychomoteur et d’une intelligence normale qui a consulté pour faiblesse musculaire occasionnant un trouble à la marche et des difficultés à monter les escaliers évoluant depuis l’Age de 07 ans . Selon les parents,l’installation de l’handicap a été rapide. L’examen neurologique retrouve un syndrome myopathique des muscles de la ceinture plus marqué aux membres inférieurs, cotation selon MRC entre 2 et 3,une pseudo hypertrophie des mollets la présence de signe de Gowers et une démarche dandinante. absence des retractions tendineuses L’ENMG a objectivé une atteinte myogène aux quatre membres. CPK élevée (80fois la normale). Bilan cardiaque normal, l’EFR retrouve un syndrome restrictif léger. L’étude immuno-histochemique de la biopsie musculaire objective une absence d’expression de delta sarcoglycane et faible positivité membranaire hétérogène de fibres musculaires du gammasarcoglycane. L’étude génétique centrée sur la recherche de mutation Del 525 et mutation du gène de la dystrophine est revenue négative(la seule recherche disponible chez nous). L’enfant a bénéficié d’un traitement symptomatique et la kinésithérapie. Discussion Les Deltasarcoglycanopathies présentent un phénotype Duchenne like avec quelques particularités, vers l’âge de 08 ans l’handicap s’installe et évolue rapidement, le recours à la chaise roulante en préadolescence, l’atteinte cardiaque est précoce en comparant avec les autres sarcoglycanopathies, elle peut être une empreinte génétique propre à cette région ou néo mutation différente de celle décrite au Brésil(Del 656 C au niveau gène 5q33-34.) Résultats Notre observation se singularise par l’origine ethnique algérien de l’enfant, l’absence de consanguinité parentale, l’absence de cas similaire dans la famille. Est ce-que c’est une forme rare ou non idetifier ? Mots clés Myopathie des ceintures, sarcoglycanopathies, rare Auteur / Présentateur responsable M. Andoni ECHANIZ-LAGUNA Hôpitaux Universitaires Département de Neurologie 1 avenue Molière 67098 Strasbourg, France delta 35 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-01. APPORT DE L’ÉLECTROMYOGRAPHIE DANS LE SYNDROME DE CANAL CARPIEN : EXPÉRIENCE DU LABORATOIRE DE NEUROPHYSIOLOGIE DU CHU DE LA MEYNARD Herman AZANMASSO (2), Yvette MOIGNY (1), Samira LAHRABLI (1), Laila MAHIR (1), Fatima LMIDMANI (1), Abdellatif EL FATIMI (1) (1) CHU Ibn Rochd de Casablanca, Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, 20100 Casablanca, Maroc (2) CHU de la Meynard , laboratoire de neurophysiologie, 97221 Lamentin, Martinique RÉSUMÉ : Introduction Le diagnostic clinique du syndrome de canal carpien est souvent facile devant des douleurs du poignet irradiant dans le territoire sensitif du nerf médian avec parfois une sensation d’hypoesthésie. Objectifs l’objectif de cette étude était d’analyser l’apport des explorations neurophysiologiques dans la prise en charge des patients souffrant d’une douleur du poignet pour laquelle ils étaient adressés pour EMG au CHU de la Meynard. Méthodes analyse rétrospective portant sur les cas d’explorations neurophysiologiques des douleurs du poignet au laboratoire de neurophysiologie du CHU de la Meynard durant l’année 2015. Etaient inclus toutes les douleurs du poignet adressées pour EMG y compris les récidives de compression canalaire déjà opéré. 36 Résultats Au total 420 explorations étaient dénombrées. L’âge moyen de 56 +/- 15 ans. Ils étaient à 85% de droitiers sans la prédominance d’un sexe. Sur le plan clinique, la douleur étaient neuropathique avec DN4 > 4/10 chez 60% des patients. Les tests cliniques comme le tinel 64% et le Phalène 53% étaient recherchés. L’examen retrouvait allongement des latences sensitive et ou motrice sur médian chez tous les 420 patients avec une altération des amplitudes motrices mais surtout sensitives chez 82,2%. Discussion il était proposé un avis chirurgical ou une infiltration de corticoïde pour certains patient et une mention ne nécessite pas en théorie un avis chirurgical était adressée aux médecins demandeurs dans les cas où l’altération de la conduction était minime. Ces patients devraient être améliorés par des mesure hygiénodiététique, des atèles de posture et un traitement médicamenteux. Un contexte de neuropathie longueur dépendante était retrouvé. Conclusion L’examen électrophysiologique dans le syndrome de canal carpien permet au chirurgien d’avoir une indication formelle d’une décompression du médian. Il est important de faire une bonne évaluation pour un diagnostic étiologique. Auteur / Présentateur responsable M. Herman AZANMASSO CHU Ibn Rochd de Casablanca Service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle 6 rue lenain, Boulevard Abdel moumen 20100 Casablanca, Maroc 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Cyrine JRIDI (1), Nedia BEN ACHOUR (1), Imen KACEM (2), Hedia KLAA (1), Ichraf KRAOUA (1), Riadh GOUIDER (2), Ilhem BEN YOUSSEF-TURKI (1) (1) Institut National Mongi Ben Hmida de Neurologie., UR12SP24 et Service de Neurologie de l’Enfant et de l’Adolescent , 1007 Tunis, Tunisie (2) Hôpital Razi, Service de Neurologie, 2010 Manouba, Tunisie N. NEUROPATHIES N-02. PARTICULARITÉS DES NEUROPATHIES TOXIQUES AU N- HEXANE : ÉTUDE D’UNE COHORTE HOSPITALIÈRE RÉSUMÉ : Introduction Les complications neurologiques de l’exposition au N-Hexane sont connues depuis longtemps. Elles intéressent essentiellement le système nerveux périphérique et se manifestent habituellement par une neuropathie (NP) axonale. Objectifs Décrire les particularités cliniques et électrophysiologiques de la NP toxique au N-Hexane dans une cohorte hospitalière d’adolescents « sniffeurs de colle ». Méthodes Durant 11 ans (2004-2016), 6 cas de NP toxique au N-Hexane ont été colligés au Service de Neurologie de l’Enfant et de l’Adolescent à l’Institut National Mongi Ben Hmida de Neurologie (Tunis). Les données cliniques, biologiques, radiologiques et électrophysiologiques ont été analysées. Résultats Il s’agit de 6 garçons d’âge moyen 16,5 ans. La durée moyenne d’intoxication était de 2 ans. Un tableau mimant un syndrome de Guillain Barré (SGB) a été noté dans 3 cas. L’ENMG a objectivé un pattern de polyneuropathie démyélinisante avec allongement des latences des ondes F et des blocs de conduction. L’absence de dissociation albumino-cytologique, de rehaussement des racines à l’IRM médullaire ainsi que l’absence de réponse au cures d’immunoglobulines IV ont permis de retenir le diagnostic de NP toxique. Discussion Notre série illustre la difficulté du diagnostic des NP toxiques au N-hexane en cas d’installation aigue. Cette difficulté est majorée par les données électroneuromyographiques pouvant montrer des patterns typiques de démyélinisation. Les antécédents du patient, l’étude du LCR et l’IRM médullaire permettent d’orienter le diagnostic. Le pronostic est variable en fonction de la durée et de l’intensité de l’intoxication . Conclusion Toute NP démyélinisante aigue chez un adolescent devrait faire évoquer la NP toxique au N hexane. Le traitement est basé sur l’arrêt de l’intoxication, le soutien psychologique, la rééducation motrice et la vitaminothérapie. Auteur / Présentateur responsable Mme Nedia BEN ACHOUR Institut National Mongi Ben Hmida de Neurologie Service de Neurologie de l’Enfant et de l’Adolescent La Rabta 1007 Tunis, Tunisie 37 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-03. TORSION DU NERF RADIAL CHEZ UN JEUNE HOMME DE 15 ANS RÉVÉLANT UNE MALADIE DE CHARCOT MARIE TOOTH (CMT) Astrid DE LIÈGE (1), Karima OSMANI (1), Anthony CAVEL (2), Michel ROBERT (3), Canan OZSANCAK (1) (1) Centre Hospitalier Régional d’Orléans, Neurologie, 45100 Orléans, France (2) Centre Hospitalier Régional d’Orléans, Radiologie, 45100 Orléans, France (3) Centre Hospitalier Régional d’Orléans, Chirurgie pédiatrique, 45100 Orléans, France RÉSUMÉ : Introduction La maladie de CMT est une neuropathie héréditaire rare. L’imagerie du nerf aide au diagnostic des pathologies du système nerveux périphérique. Nous rapportons le cas d’une torsion du nerf radial révélant cette neuropathie. 38 Observation Il s’agissait d’un patient de 15 ans, hospitalisé dans le service de neurologie du Centre Hospitalier Régional d’Orléans dans le cadre d’une paralysie flasque de la main gauche. Les symptômes ont débuté dans un contexte douloureux de la face latéro-postérieure du bras sans aucun contexte traumatique. Le déficit sensitivo-moteur est apparu brutalement 48h plus tard. Il n’y avait pas d’antécédent médical hormis des troubles de la marche, des chutes à répétition depuis l’enfance. Des troubles similaires étaient rapportés du côté paternel. L’examen clinique a retrouvé un déficit moteur flasque dans le territoire radial gauche. Les pieds étaient creux, la marche sur les talons impossible. Les réflexes ostéo-tendineux étaient abolis aux membres inférieurs. L’électroneuromyogramme (ENMG) a révélé une polyneuropathie sensitivomotrice sévère, démyélinisante, évoquant un diagnostic de CMT de type 1, associée à une atteinte aigue du nerf radial gauche. L’échographie et l’IRM du bras ont retrouvé une torsion de la branche profonde du radial en aval de la bifurcation. Le patient a été opéré 4 mois après l’installation du déficit, les branches ont été replacées dans leur position anatomique. Aucune récupération n’est constatée à 1 et 3 mois de l’intervention. Discussion La torsion des nerfs est une entité rare et peu décrite dans la littérature, qui doit être connue des praticiens. La torsion du nerf radial chez un patient atteint d’une neuropathie héréditaire de type CMT n’a jamais été rapportée. L’imagerie et le traitement chirurgical, permettent souvent de bons résultats. Conclusion L’ENMG a permis de dissocier une atteinte nerveuse aigue dans un contexte de polyneuropathie chronique. La meilleure connaissance de l’imagerie du nerf permettra une prise en charge optimale des patients. Auteur / Présentateur responsable Mme Astrid DE LIÈGE Centr Hospitalier Régional d’Orléans Neurologie 14 avenue de l’hopital 45100 Orléans la Source, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Saloua FRAY (1), Nadia BEN ALI (1), Meriem KCHAOU (1), Afef ACHOURI (1), Selim ECHEBBI (1), Samir BELAL (1) (1) Hopital Charles Nicolle, Service de Neurologie, 1006 Tunis, Tunisie N. NEUROPATHIES N-04. ASSOCIATION SIMULTANÉE D’UNE DÉMYÉLINISATION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ET PÉRIPHÉRIQUE : À PROPOS D’UN CAS RÉSUMÉ : Introduction La polyradiculonévrite chronique démyélinisante est une pathologie affectant le système nerveux périphérique, rarement elle est associée à une démyélinisation centrale. Observation Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 30 ans qui a présenté un tableau clinique de polyradiculonévrite chronique évoluant depuis 6 semaines associant des troubles sensitifs subjectifs, un déficit moteur proximodistal des quatre membres et une aréflexie ostéotendineuse. L’électroneuromyogramme a montré des signes de démyélinisation segmentaire. L’analyse du liquide céphalorachidien (LCR) a montré une proteinorrachie à 2,37 g/l et une pléiocytoce à 18 éléments blanc/ mm3 avec une culture négative. Les sérologies HIV et hépatite C sont négatives, la recherche dans le LCR de BK, de brucellose et de Lyme était négative, le dosage de l’enzyme de conversion dans le LCR était à 2,6 U/l. La Radiographie du thorax ne montre pas de syndrome interstitiel. Devant les atypies biologiques à l’analyse du LCR on a demandé une IRM cérébromédullaire une anomalie de signal paraventriculaire se présentant en hypersignal T2 et Flair sans prise de contraste et un hypersignal nodulaire T2 de l’hémicordon médullaire droit réhaussée après injection de gadolinium. Le patient a été mis sous bolus de solumédrol à la dose de 1 g/jour pendant 5 jours relayé per os à dose de 1 mg/kg/J pendant 6 semaines puis dégression progressive. Un mois plus tard, l’examen neurologique a montré une aréflexie tendineuse sans déficit sensitivomoteur. L’analyse du LCR montrait une proteinorrachie à 0,48 g/l, une pléiocytose < 1 EB/mm3, un index IgG à 0,48 et une absence de synthèse intrathécale d’Ig G. Discussion Les maladies inflammatoires démyélinisantes sont fréquentes dans la pathologie neurologique témoignant d’une atteinte de la gaine de myéline, mais la démyélinisation simultanée à la fois centrale et périphérique reste rare. Le mécanisme physiopathologique reste inconnu, certains auteurs expliquent cette association par l’hypothèse de présence d’un même antigène au niveau des oligodendrocytes et des cellules de Schwann. Conclusion La recherche de cette entité, en utilisant l’imagerie par résonnance magnétique et l’ENMG est importante pour mieux comprendre son incidence, ses facteurs de risque, ses étiologies possibles et son pronostic. Auteur / Présentateur responsable Mme Saloua FRAY Hôpital Charles Nicolle Service de Neurologie Boulevard 9 Avril 1006 Tunis, Tunisie 39 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-05. INTÉRÊT DU MUNIX (MOTOR UNIT NUMBER INDEX) DANS L’ÉVALUATION DE L’ATTEINTE AXONALE MOTRICE DU SYNDROME DU CANAL CARPIEN (SCC) David GEIGER (1), Clément GENIEZ (1), Pascal CINTAS (1) (1) CHU Toulouse Hôpital Pierre Paul Riquet, Explorations Neurophysiologiques, 31059 Toulouse, France RÉSUMÉ : Introduction L’évaluation de l’atteinte axonale motrice représente le principal facteur pronostic du syndrome du canal carpien. Plusieurs paramètres existent (amplitude du PGAM, analyse en détection) peu sensibles. Objectifs Nous avons étudié le MUNIX, estimant le nombre d’unités motrices, leur taille moyenne. Notre objectif était d’évaluer l’association entre les variations du MUNIX/MUSIX et les données de l’EMG classique dans le SCC. Méthodes 32 patients (4 sujets sains contrôles) ont été inclus, 44 poignets analysés de façon prospective sur 4 mois, bénéficiant d’une EMG classique puis de l’analyse du MUNIX sur le court abducteur du pouce (CAP). Secondairement l’analyse quantifiée unitaire des potentiels d’unité motrice (PUM) a été réalisée pour 7 patients (11 poignets) au niveau du court abducteur du pouce, en aveugle. Résultats La moyenne du MUNIX est de 111,6+/- 44,3 (SCC) et 202,3+/- 38,3 (sains), du MUSIX de 68,5+/- 14,5 (SCC) et 68,6+/- 18,3 &#956;V (sains). L’amplitude du CMAP est de 6,9+/2,5 mV (SCC) et 13,76+/- 3,2 (sains). Il existe 40 une corrélation entre la diminution du MUNIX, l’augmentation du MUSIX et la diminution du CMAP. Egalement, entre l’analyse quantifiée des PUM et le MUNIX et MUSIX. De façon intéressante, 80% des patients ayant un CMAP normal présentent une diminution du MUNIX témoignant d’un début d’atteinte axonale. Discussion Cette étude qui met en évidence une corrélation entre le MUNIX, le MUSIX et les paramètres de stimulodétection et de détection permet de confirmer la faisabilité de cette technique dans les syndromes du canal carpien. L’utilisation du MUNIX peut représenter un marqueur beaucoup plus sensible de détection de répercussions axonales, précoces. Conclusion Il paraît intéressant d’utiliser le MUNIX pour analyser la perte d’unité motrice dans le SCC également pour définir de manière objective pour un laboratoire donné une amplitude minimale normale de PGAM. Auteur / Présentateur responsable M. David GEIGER CHU Toulouse Hôpital Pierre Paul Riquet Neurologie/Service d’Explorations Neurophysiologiques Place du Docteur Baylac - TSA 40031 31059 Toulouse, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Ines KAMMOUN (1), Hela MNIF (1), Sleheddine REKIK (1), Rim KAMMOUN (1), Sana BEN JMAA (1), Hela ZOUARI (1), Kawthar MASMOUDI (1) (1) Hôpital Habib Bourguiba, explorations fonctionnelles, 3029 Sfax, Tunisie N. NEUROPATHIES N-06. ETUDE ÉLECTROPHYSIOLOGIQUE DE LA POLYNEUROPATHIE A L’ISONIAZIDE RÉSUMÉ : Introduction L’isoniazide (INH) est connu de longue date pour induire une neuropathie sensitive avec atteinte proprioceptive et dont on prévient l’installation par l’adjonction de vitamine B6. Objectifs Etudier la prévalence de la polyneuropathie (PNP) à l’INH, rechercher les caractéristiques électrophysiologiques de cette neuropathie médicamenteuse, évaluer la réversibilité de l’atteinte à l’arrêt du traitement. Méthodes Etude prospective incluant tous les patients adressés au service d’explorations fonctionnelles pour électroneuromyogramme (ENMG) soit pour un bilan préthérapeutique soit pour évaluer une neurotoxicité.L’ENMG comporte une étude des vitesses de conduction motrice des nerfs médian, cubital ; sciatique poplité externe(SPE) et sciatique poplité interne (SPI) .une étude des vitesses de conduction sensitive du nerf médian et saphène externe et une dernière partie de détection à l’aiguille des muscles proximaux et distaux. Résultats Dix-neuf patients ont bénéficié d’un ENMG. L’âge moyen de nos patients était de 42 ans.Le délai du premier examen électrophysiologique est variable ; 11 patients ont bénéficié de cet examen au cours du premier trimestre ; 8 patients ont bénéficié de cet examen après 3 mois du début de traitement et seulement 3 patients ont bénéficié d’un bilan électrique préthérapeutique. L’ENMG objective la présence d’une atteinte neurogène périphérique dans 11 cas, sensitivomotrice dans 6 cas et motrice pure dans 5 cas. Discussion L’incidence de la PNP pour un traitement d’INH est de l’ordre de 0,2 à 2 % dans la population générale mais peut aller jusqu’à 20 % ou plus dans certains cas. L’incidence est corrélée à la dose cumulée d’INH; l’atteinte est de type axonale distale. L’analyse de la prévalence de l’atteinte selon la durée du traitement montre qu’elle est rare au cours du premier trimestre et maximale dans les 6 mois après le début du traitement. Conclusion La neurotoxicité de l’isoniazide apparait relativement fréquente ; La PNP est axonale parfois sévère mais souvent réversible à l’arrêt de l’INH ; et le meilleur moyen de prévention est l’adaptation de la posologie d’INH à l’isoniazidémie. Auteur / Présentateur responsable Mme Ines KAMMOUN Hopital Habib Bourguiba Sfax Tunisie Service d’explorations fonctionnelle Rue magida Boulila 3029 Sfax, Tunisie 41 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-07. ASPECTS TROMPEURS DE L’IRM À LA PHASE PRÉCOCE D’UNE MALADIE D’HIRAYAMA Julie PÉRON (1), Catherine GONDRY-JOUET (2), Anais SIMONNOT (3), Bertille PÉRIN (1), Céline BRYER-LEBRETON (1), Philippe MERLE (1) (1) CHU Amiens-Picardie, Explorations Fonctionnelles du Système Nerveux Adulte, 80054 Amiens, France (2) CHU Amiens-Picardie, Imagerie et Radiologie Médicale, 80054 Amiens, France (3) CHU Amiens-Picardie, Neurologie Pédiatrique, 80054 Amiens, France RÉSUMÉ : Introduction Nous rapportons le seul cas, à notre connaissance, de maladie d’Hirayama dont l’imagerie médullaire réalisée précocement montre un aspect de myélite avec prise de contraste sans atrophie du cordon médullaire. Observation Albert, 16 ans, sans antécédent, élève dans une école de cirque, présenta progressivement depuis 8 mois un déficit moteur isolé du membre supérieur droit. L’IRM médullaire retrouva une augmentation de calibre de la moelle associé à un hypersignal T2 en C5-C6 postérieur rehaussé après injection de produit de contraste interprété comme une myélite. L’IRM cérébrale était normale. Le bilan biologique, la ponction lombaire, les potentiels évoqués et le fond d’œil furent normaux. Il bénéficia de bolus de corticoïde qui n’améliorèrent pas la symptomatologie. Une seconde IRM cervicale 4 mois plus tard montra la persistance de la lésion cervicale C5-C6 avec diminution de la prise de contraste et une normalisation du calibre médullaire. La clinique était inchangée. Le contrôle électroneuromyographique précisa l’atteinte radiculaire C7-C8 et Th1 et permit, avec l’atteinte médullaire, d’évoquer une maladie d’Hirayama. Une troisième IRM cervicale fut faite avec 42 acquisition en flexion et retrouva les signes classiquement observés : décollement du sac dural, dilatation des veines épidurales postérieures et l’aspect de « snack eyes » en regard de C5-C6. Discussion La maladie d’Hirayama est une pathologie rare, plus fréquent chez l’homme jeune asiatique. Elle se traduit par une amyotrophie des membres supérieurs dans les territoires C7-C8-Th1 secondaire à un processus ischémique de la moelle cervicale. L’IRM retrouve en position standard une anomalie de courbure du rachis cervical, une atrophie du cordon médullaire et un hypersignal T2. L’IRM cervicale dynamique en flexion permet d’affirmer le diagnostic. Conclusion L’IRM médullaire précoce d’une maladie d’Hirayama peut évoquer un aspect de myélite. Une atteinte neurogène C7-C8Th1 asymétrique chez un sujet jeune fait suspecter cette maladie, confirmée par une IRM médullaire dynamique. Auteur / Présentateur responsable M. Philippe MERLE CHU Amiens-Picardie Explorations Fonctionnelles du Système Nerveux Adulte Avenue René Laënnec 80054 Amiens, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Maud MICHAUD (1), Lavinia JAGER (2), Sarah LEONARD-LOUIS (3) (1) Hôpital Central, Neurologie, 54000, Nancy, France (2) Hôpital Mercy, Neurologie, 57000, Metz, France (3) Hôpital Pitié Salpêtrière, Neurologie, 75013, Paris, France N. NEUROPATHIES N-08. POLYRADICULONÉVRITE INFLAMMATOIRE DÉMYÉLINISANTE CHRONIQUE (PIDC) RÉSISTANTE ET CYCLOSPORINE : À PROPOS D’UN CAS RÉSUMÉ : Introduction Une PIDC peut résister aux traitements conventionnels : immunoglobulines intraveineuses (IgIV), échanges plasmatiques (EP), corticoïdes. Nous décrivons un cas de PIDC sévère pour lequel la cyclosporine a été efficace. Observation Un homme de 50 ans vit s’installer des paresthésies ascendantes et une paralysie faciale droite sur trois semaines. Un syndrome de Guillain Barré fut diagnostiqué sur la clinique et confirmé par les résultats de la ponction lombaire et les données de l’électroneuromyogramme. Après une cure d’IgIV, les symptômes s’améliorèrent jusqu’à récupération complète. Quelques semaines après, il y eut une rechute avec une aggravation constante. L’ENMG montrait des francs caractères de démyélinisation (allongement des latences distales et des ondes F, effondrement des vitesses de conduction motrice, blocs de conduction). Le diagnostic de PIDC fut retenu. Malgré les IgIV, la dégradation se poursuivit et la corticothérapie puis les EP furent essayés, sans succès. Le patient devint tétraplégique. Devant cette résistance aux traitements classiques, un immunosuppresseur (IS) fut considéré et de la cyclosporine à 3mg/kg/ jour avec monitorage de la concentration fut introduit. On put constater un arrêt de la dégradation qui avait été continue jusqu’alors et six mois plus tard, le patient put de nouveau se verticaliser. Six mois de plus, il était capable de marcher. Depuis lors, il a pu retourner à ses activités, sans limitation. Le traitement fut bien toléré. Discussion 20-25% des PIDC ne répondent pas aux traitements usuels. L’utilisation des IS doit alors être envisagée mais reste peu fréquente pour la PIDC car de solides données « evidence-based medicine » manquent encore. De plus, il existe une crainte vis-à-vis des effets secondaires liés à ces molécules, comme la cyclosporine qui peut être responsable de néphropathie ou de cancer. Pourtant, son bénéfice dans les PIDC sévères doit être pris en compte. Conclusion La cyclosporine a permis une récupération clinique totale chez notre patient présentant une PIDC résistante. Cela doit nous encourager à réaliser de plus larges séries et à mettre en place des recommandations sur les IS. Auteur / Présentateur responsable Mme Maud MICHAUD Hôpital Central Neurologie 29 avenue de Lattre de Tassigny 54000 Nancy, France 43 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-09. NEURONOPATHIE SENSITIVE ET MOTRICE À DÉBUT FACIAL OU FOSMN SYNDROME : ETUDE D’UN NOUVEAU CAS Sonia NOUIOUA (1), Mohamed ISAM KEDIHA (1), Mounia BELLATACHE (1), Radia BOUDERBA (1), Farida MOSTEFAOUI (1), Meriem TAZIR (1) (1) CHU Mustapha, Neurologie, 16000 Alger, Algerie RÉSUMÉ : Introduction Le syndrome FOSMN (Facial Onset Sensory and Motor Neuronopathy) récemment décrit, est une affection neurodégénérative rare, du neurone sensitif et moteur d’évolution rostrocaudale dont la pathogénie reste à déterminer. 44 Observation Il s’agit d’une patiente âgée de 62 ans, sans antécédents particuliers, qui présente depuis quatre ans des douleurs faciales à type de décharges électriques laissant place à une anesthésie de l’hémiface droite puis gauche associées à des troubles sensitifs d’origine proprioceptive ayant débuté aux membres supérieurs (MS). Deux ans plus tard sont apparus progressivement des signes bulbaires avec dysphagie, dysphonie et récemment un déficit moteur proximal des MS. L’examen de la sensibilité retrouve une anesthésie faciale et une neuropathie sensitive ataxiante non longueur dépendante. L’examen moteur met en évidence un déficit moteur symétrique modéré des MS coté à 4/5 MRC Les réflexes ostéotendineux sont abolis. L’électromyogramme montre une absence des potentiels d’action sensitifs aux quatre membres (les nerfs radiaux, médians ulnaires, suraux et musculocutanés), des amplitudes et des vitesses de conduction motrices normales et des tracés neurogènes au niveau de la langue. L’IRM cérébrale et médullaire, la ponction lombaire sont normales. Le bilan auto-immun, infectieux, métabolique et paranéoplasique est normal. Un traitement par immunoglobulines intraveineuses, corticoïdes et immunosuppresseurs fut inefficace. Le diagnostic de FOSMN est évoqué. Discussion Le syndrome FOSMN se caractérise par un déficit sensitif trigéminal puis une atteinte motrice de l’extrémité céphalique descendante d’évolution lente.Dans notre cas, la neuropathie sensitive ataxiante diffuse précédant les troubles moteurs et bulbaires, élargit les phénotypes cliniques et évolutifs liés à cette maladie. Les données électrophysiologiques mettent en évidence l’atteinte du neurone sensitif et moteur. Conclusion Le syndrome FOSMN est une entité clinique récente et rare. Sa connaissance implique la surveillance des patients présentant une neuropathie trigeminale devant l’évolution possible vers une neuronopathie sensitive et motrice. Mots clés Neuropathie trigéminale; Neuronopathie sensitive, Neuronopathie motrice. Auteur / Présentateur responsable Mme Sonia NOUIOUA CHU Mustapha Alger Neurologie Place du 1er Mai 16000 Alger, Algerie 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Karima OSMANI (1), Astrid DE LIEGE (1), Zied AFFES (1), Pascal AUZOU (1), Canan OZSANCAK (1) (1) CHRO, Neurologie, 45100 Orléans, France N. NEUROPATHIES N-11. POLYRADICULONEVRITE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE SENSITIVE PURE: FORME ATYPIQUE DE PIDC AVEC ENMG INHABITUEL RÉSUMÉ : Introduction L’ataxie proprioceptive retrouvée dans les ganglionopathies et les neuropathies sensitives, peut également se voir dans les formes sensitives pures des CIDP, avec une expression electrophysiologique atypique. Observation On decrit le cas d’un patient de 79 ans sans antecedant particulier présentant des troubles de l’équilibre et de la marche avec hypoesthésie plantaire d’évolution rapidement progressive sur quelques mois, sans extension aux membres supérieurs (MS) ni troubles sphinctériens. L’examen neurologique retrouve une ataxie proprioceptive aux membres inférieurs avec une hypoesthesie en chaussettes, aréflexie et apallesthesie au niveau des chevilles et les genoux. Pas de trouble sensitif aux MS, pas de deficit moteur ni syndrome pyramidal. La biologie standard, electrophorese des protéines, vit B12 sont normaux. AC anti gangliosides sont négatifs. Un 1er ENMG est quasi normal, un 2eme à 8 mois retrouve uniquement une diminution des amplitudes sensitives aux MI de près de 50%. Les PES sont normaux aux membres supérieurs mais altérés aux membres inférieurs où seules les réponses distales aux creux poplités (N8) sont enregistrées avec des valeurs normales. L’IRM cerebrale,médullaire et des racines sont normales. La PL retrouve une hyperproteinorachie à 1g/l sans cellule. La biopsie nerveuse n’a pas été réalisée. Devant ce tableau est retenu le diagnostic de polyradiculonevrite inflammatoire chronique sensitive focale (CISP) et un traitement par IgIV mensuelles est débuté. Discussion Notre patient, avait une ataxie proprioceptive aux MI avec une IRM medullaire et un ENMG normaux. Cependant des anomalies de la conduction proximale aux PES, une hyperproteinorachie et une altération secondaire axonale sensitive ont fait suggérer une atteinte post ganglionnaire évoquant une PRN sensitive pure focale jamais décrite auparavant selon notre connaissance. Une IRM plexique normale n’élimine pas le diagnostic de CISP. Conclusion La CISP est une forme atypique rare de CIDP de diagnostic difficile. Cette atteinte pluriradiculaire sensitive pure peut s’accompagner d’un ENMG normal qui ne doit pas faire écarter ce diagnostic. Auteur / Présentateur responsable Mme Karima OSMANI Centre hospitalier régional d’Orléans Neurologie 14, boulevard de l’hôpital 45100 Orléans, France 45 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-12. EVALUATION PAR MUNIX DE L’ATTEINTE AXONALE MOTRICE AU COURS DES NEUROPATHIES À ANTI-MAG Gaëlle BALLOY (1), Armelle MAGOT (1), Guillemette FAYET (1), Laurène LECLAIR-VISONNEAU (1) Yann PEREON (1) (1) Hôtel-Dieu, Laboratoire d’Explorations Fonctionnelles, 44000 Nantes, Paris RÉSUMÉ : Introduction MUNIX (motor unit number index) est un outil permettant d’estimer le nombre d’unités motrices fonctionnelles dans un muscle, il représente ainsi un marqueur de la perte axonale motrice. Objectifs Le but de notre étude était d’appliquer MUNIX aux neuropathies périphériques à anti-MAG (Myelin Associated Glycoprotein) afin de pouvoir estimer la perte axonale probablement sous-estimée dans cette pathologie. Méthodes 11 patients ont été recrutés au sein de la cohorte nantaise de patients atteints de neuropathie à anti-MAG lors de leur visite bisannuelle au Centre de Référence des Maladies Neuromusculaires. Les enregistrements ont été réalisés avec un appareil Natus Keypoint sur le Court Abducteur du I (CAI) et le Tibial Antérieur (TA) à droite et à gauche. Les calculs ont été réalisés selon le protocole MUNIX classique, avec mesure comparative des amplitudes CMAP, des scores MUNIX et MUSIX (taille des unités motrices). Résultats Comparativement aux données normatives de la littérature, MUNIX était diminué chez 9/11 patients pour le CAI et 10/11 pour le TA. 46 L’amplitude du CPAM n’était diminuée que chez 3/11 patients pour le CAI et chez 5/11 pour le TA. Les valeurs moyennes de MUNIX chez les patients représentaient environ 50% des valeurs attendues. MUSIX était également diminué chez presque tous les patients. Discussion Estimée par MUNIX, une perte significative d’unités motrices fonctionnelles a été retrouvée aux membres supérieurs et inférieurs dans cette cohorte restreinte de 11 patients présentant une neuropathie à anti-MAG. MUNIX a permis de confirmer l’existence d’une atteinte axonale précoce chez ces patients, même lorsque la neurographie standard était normale, montrant ainsi sa grande sensibilité. Conclusion L’identification de cette perte axonale motrice précoce contribue à expliquer les difficultés thérapeutiques rencontrées, même si son origine précise n’est pas connue. L’étude sera étendue à un plus grand nombre de patients. Auteur / Présentateur responsable M. Yann PÉRÉON Hôtel-Dieu Laboratoire d’Explorations Fonctionnelles Place Alexis Ricordeau 44000 Nantes, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Mohammed Abdoh RAFAI (1), Hicham FADEL (1), Khalid HAKIM (1), Bouchra EL MOUTAWAKKIL (1), M CHABRAOUI (2), J SAUDUBRAY (3), Ilham SLASSI (1) (1) Chu Ibn Rochd, Service de Neurologie - Explorations Fonctionnelles, 20000 Casablanca, Maroc (2) Chu Ibn Sina, Hopital d’Enfants, 20000 Rabat, Maroc (3) Hôpital Debrousse, Service de Biochimie, 20000 Lyon, France N. NEUROPATHIES N-13. SIGVALD BERNHARD REFSUM : LES VIKING ONT VISITÉ LE MAROC... RÉSUMÉ : Introduction La maladie de Refsum est une affection peroxysomale rare, en rapport avec une anomalie du métabolisme lipidique, elle se transmet selon un mode autosomique récessif. Observation Nous rapportons huit cas de syndrome de Refsum appartenant à deux familles, issus de mariages consanguins. Le début de la symptomatologie est progressif entre la première et la deuxième décade. le mode de début le plus fréquent était les troubles visuels (baisse de l’acuité visuelle et l’héméralopie) Tous les patients présentent, à des degrés variables, une neuropathie périphérique. Une dissociation albuminocytologique du LCR a été retrouvée chez les eux familles. La rétinopathie pigmentaire et l’ataxie sont présentes également. D’autres manifestations sont retrouvées notamment l’atteinte auditive et le syndrome dysmorphique. Le dosage de l’acide phytanique et des acides gras à très longue chaîne se sont révélés normaux chez tous les patients. Par contre, le dosage de l’acide pipécolique était anormalement augmenté chez l’une des deux familles. Chez l’autre famille, le dosage s’est révélé normal suggérant la possibilité d’une autre anomalie peroxysomale. L’augmentation de la pipécolémie signe la nature peroxysomale de cette affection. Discussion Elle a été décrite la première fois dans les pays scandinaves ensuite dans les zones de forte migration de viking, mais jamais au maghreb. Elle traduit un déficit enzymatique spécifique en Phytanyl CoA-hydroxylase : enzyme nécessaire au catabolisme de l’acide phytanique.les signes cardinaux du syndrome de Refsum sont la neuropathie périphérique, la rétinite pigmentaire, l’ataxie cérébelleuse et l’hyperproteinorachie. Conclusion L’association d’un syndrome de Refsum typique à une élévation isolée de la pipécolémie n’a jamais fait l’objet, à notre connaissance, d’une publication. Auteur / Présentateur responsable M. Mohammed Abdoh RAFAI Centre Hospitalo Universitaire Ibn Rochd Service de Neurologie - Explorations Fonctionnelles Quartier des Hopitaux 20000 Casablanca, Maroc 47 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-14. DÉCOMPENSATION D’UNE MYASTHÉNIE GÉNÉRALISÉE APRÈS CONSOMMATION DE LEVURE DE RIZ ROUGE : À PROPOS D’UN CAS Valérie DOBREMEZ (1), Déborah GROSSET-JANIN (2), Amélie SERRA (2), Aymeric DOPTER (3) Jean-Henri RUEL (2) (1) Centre Hospitalier Annecy-Genevois, Pharmacie, 74370 Epagny Metz-Tessy, France (2) Centre Hospitalier Annecy-Genevois, Neurologie, 74370, Epagny Metz-Tessy, France (3) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail , Direction de l’Evaluation des Risques - Mission Nutrivigilance, 94701 Maisons-Alfort, France RÉSUMÉ : Introduction De nombreux médicaments sont susceptibles d’altérer la transmission neuromusculaire, de révéler ou d’aggraver une myasthénie. L’automédication et les médecines alternatives ou complémentaires exposent les patients. 48 Observation Une diplopie verticale intermittente et un ptosis de l’œil gauche s’installent chez un homme de 69 ans. Son principal antécédent est une hypertension artérielle traitée par périndopril. L’origine neurovasculaire est écartée. L’électromyogramme (EMG) retrouve un décrément significatif (11%) d’un bloc post synaptique dans l’hémilangue droite et sur le muscle orbiculaire droit. Les anticorps anti-récepteurs à l’acétylcholine sont positifs. Une myasthénie est diagnostiquée (score d’Osserman 90/100) et le patient est traité par pyridostigmine. La mise en évidence d’un athérome carotidien nécessite une statine que le patient refuse, préférant un Complément Alimentaire (CA) à visée hypocholestérolémiante à base de levure de riz rouge (LRR). Six jours plus tard, il est hospitalisé pour une décompensation myasthénique avec ptosis bilatéral, parésie oculomotrice, tête tombante, trouble de la mastication et dysphagie (score d’Osserman 42/100). A l’EMG, le décrément sur l’hémilangue gauche est à 41%. Il est traité par immunoglobulines polyvalentes puis corticothérapie. Un avis pharmaceutique est demandé et le CA est arrêté. Le score d’Osserman augmente progressivement jusqu’à 78/100. Discussion Le CA consommé par le patient contenait de la monacoline K, appelée également lovastatine, issue de la LRR. Une revue de la littérature a déjà mis en évidence la responsabilité des statines dans l’aggravation ou la révélation de myasthénies. Ici, la chronologie est compatible avec la responsabilité du CA. Le cas a été déclaré à la Nutrivigilance, qui retient après analyse un score d’imputabilité intrinsèque vraisemblable. Conclusion Les CA à base de LRR sont déconseillés en cas de myasthénie. La collaboration pluridisciplinaire (neurologues, pharmacien clinicien) a permis d’optimiser la prise en charge de ce patient. Informations complémentaires Il s’agit du premier cas de Nutrivigilance reliant une myasthénie à la LRR. Auteur / Présentateur responsable Mme Amélie SERRA Centre Hospitalier Annecy-Genevois Neurologie 1 avenue de l’Hôpital 74370 Epagny Metz-Tessy, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - Siham SIMOHAMED (1), Nora CHEBBINE (1), Mustapha SADIBELOUIZ (1), Mahmoud AIT-KACI-AHMED (1) (1) EHS Ali Ait Idir, Neurologie, 16000 Alger, Algerie N. NEUROPATHIES N-15. NEUROPATHIE MOTRICE MULTIFOCALE À BLOC DE CONDUCTION PERMANENT AVEC ANTI CORPS ANTI GM1 POSITIF CHEZ UN ENFANT BÊTA THALASSÉMIQUE HÉTÉROZYGOTE ET DÉPENDANT AUX IGIV QUELLE ALTERNATIVE ? RÉSUMÉ : Introduction La neuropathie motrice multifocale à bloc de conduction (NMMBC) est une maladie rare,débute dans 80% des cas entre 20 et 50 ans.Les anticorps anti GM1 sont positifs dans 20 à 80% des cas. IgIV éfficace mais dépendance fréquente. Observation L’enfant M.A âgé de 16 ans originaire et demeurant Alger, issue d’un mariage consanguin 2éme degré, aux antécédents de beta thalassémie hétérozygote, qui a présenté à l’âge de 10 ans une faiblesse des membres supérieurs(une difficulté a ouvrir une bouteille d’eau), le membre supérieur droit puis gauche puis extension aux membres inférieurs un an après l’installation. l’examen neurologique a trouvé un syndrome neuropathique moteur pure proximodistale aux 4 membres asymétrique plus marqué à droite, déficite musculaire coté entre 0 et 2 selon la cotation MRC, reflexes abolis aux quatre membres, amyotrophie modéré généralisé, sans troubles sensitifs. L’ENMG a objectivé une atteinte neurogène périphérique motrice pure, diffuse aux quatre membres, asymetrique prédominant en distale avec des blocs de conductions. Bilan biologique : hémoglobine a 11g/dl, fraction HBA2 a 5,3%, éléctrophorese des protéines seriques normale,cytochemie du LCR normale,ACanti GM1++. Le diagnostic de NMMBC permanent a été retenu avec des anticorps anti GM1 positifs. Une nette amélioration clinique et électrophysiologique a été notée sous immunoglobuline intraveineuse (IgIV) mais la dépendance aux IgIV avec l’anémie lié a sa maladie héréditaire limites les choix thérapeutique. Discussion NMMBC est une maladie rare chez l’adulte et exceptionnelle chez l’enfant. La latence entre les premiers symptômes et l’établissement du diagnostic est généralement longue. La physiopathologie n’est pas encore précisée mais la sensibilité aux IgIV est très en faveur d’une origine dysimmunitaire. Le pronostic est bon mais nécessite un traitement précoce et maintenu dans la plupart des cas au long cours avec une dépendance dans la plupart des cas. Conclusion La NMMBC est une entité bien définie grâce à une présentation clinique évocatrice,la présence de marqueurs biologique (AC anti GM1) et électrophysiologique (bloc de conduction++),choix thérapeutique limité et efficace (IgIV). Mots clés Enfant béta thalassemique, hétérozygote, NMMBC/AC ANTI GM1 positif, IgIV Auteur / Présentateur responsable Mme Siham SIMOHAMED EHS Ali Ait Idir Alger Alger/Sevice De Neurologie Abderrazak Hahad Haute Casbah 16000 Alger, Algérie 49 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie N. NEUROPATHIES - Communication affichée - N-16. PROPOSITION D’UNE NOUVELLE TECHNIQUE D’ÉTUDE DU SCC ET D’UNE CLASSIFICATION EMG SELON SA SÉVÉRITÉ Marc TRUTTMANN (1) (1) Cabinet médical, 25200 Montbéliard, France RÉSUMÉ : Introduction Nous proposons une nouvelle technique dans l’étude du SCC permettant de classer ce syndrome selon sa gravité Objectifs Classification d’un SCC selon sa gravité EMG. Méthodes Utilisation d’une nouvelle technique jamais décrite à notre connaissance. Résultats Résultats des différents stades de sévérité de compression . 50 Discussion Discussion des avantages et inconvenants de la technique . Conclusion Présentation d’une nouvelle technique EMG permettant une classification du SCC. Confrontation avec la classification clinique de Rosenbaum et Ochoa. Références AANEM Monograph Electrodiagnostic evaluation of carpal tunnel syndrome 2011 Auteur / Présentateur responsable M. Marc TRUTTMANN neurologue libéral 18 rue du Général Leclerc 25200 Montbeliard, France 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie S-01. POLYRADICULONÉVRITE AIGUE RÉVÉLANT UNE NEUROBRUCELLOSE Leila BEN ELJIA (1), Anis HASSINE (1), Sana BEN AMOR (1), Anissa KHEFIFI (1), Salma NAIJA (1) Soufien BEN AMMOU (1) (1) Hôpital Charles Nicolle, Service de Neurologie, 1006 Tunis, Tunisie RÉSUMÉ : Introduction La brucellose est une maladie multisystémique . L’atteinte neurologique peut avoir un polymorphisme extrême et elle est rarement révélatrice de la maladie. Objectifs Patient âgé de 17 ans qui consulte pour lourdeur des deux membres inférieurs puis supérieurs d’installations rapidement progressive sur 15 jours. L’examen montre une tetraparésie prédominant aux membres inférieurs et en proximal avec des reflexes abolis. L’étude du LCR a révélé une méningite lymphocytaire avec une sérologie wright positive dans le sang et le LCR . Le patient était exploré par une IRM cérébromudullaire revenue normale et un EMG qui a montré des signes en faveur de polyradiculonévrite de mécanisme axonale. Le diagnostique de neurobrucellose a été retenue et patient était traité par doxycicline et rifampicine avec amélioration partielle de déficit moteur Discussion Les manifestations de neurobrucellose surviennent chez environ 5% de tous les cas de brucellose. Elle peut se présenter sous plusieurs formes cliniques. La polyradiculonévrite est parmi les formes les plus rares et elle est le plus souvent de mécanisme axonale. Son diagnostic repose sur un faisceau d’argument. L’évolution sous traitement est souvent bonne mais des séquelles graves peuvent exister. S. SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ - Communication affichée - Conclusion Bien que rare, la neurobrucellose doit être évoquée devant un tableau de polyradiculonévrite surtout en zone d’endémie. Auteur / Présentateur responsable Mme Leila BEN ELJIA CHU Sahloul neurologie route de ceiture sahloul 4011 Sousse, Tunisie 51 20èmes Journées Francophones S. SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ ElectroNeuroMyoGraphie - Communication affichée - S-02. SIGNES D’HYPEREXCITABILITÉ NERVEUSE (HEN) COMME ANOMALIES ISOLÉES DE SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ (SGB) Thierry KUNTZER (1), Benoit WICKI (1), Francois OCHSNER (1) (1) CHUV, Neurologie, 1011 Lausanne, Suisse RÉSUMÉ : Introduction De nouveaux phénotypes de SGB sont proposés, comme la notion de défaillance transitoire de conduction, mais seuls les blocs de conduction sont reconnus. Objectifs Nous discutons d’une observation présentant des décharges doubles indirectes (DDI) isolées, soulignant l’importance des signes d’HEN dans le SGB. Méthodes Nous avons corrélé les déficits cliniques, les examens complémentaires à des mesures répétées de la conduction nerveuse. Résultats Une patiente de 76 ans a présenté en 4 semaines des difficultés à la marche, puis une incapacité à se déplacer. L’examen montrait une parésie proximale des bras, du tronc et des membres inférieurs avec aréflexie, sans troubles sensitifs. La conduction nerveuse point d’Erb/poignet et genou/cheville était normale. Des DDI étaient évoquées par stimulation distale des nerfs sciatiques. A la répétition des 52 examens, les DDI ont disparues avec l’amélioration des déficits. Discussion Notre observation de neuropathie motrice pure correspond à un SGB « paraparétique » d’évolution favorable. Il n’y avait pas d’anomalie décelable de la conduction nerveuse, mais la présence de DDI, réponses indirectes reconnaissables à leur disparition lors de stimulation nerveuse double, qui corrélaient inversement aux déficits moteurs. Conclusion La DDI est un potentiel d’action évoqué de ré-excitation, correspondant à une HEN. L’HEN ne fait pas partie des critères récents du SGB, mais leur reconnaissance ajoute un nouveau critère anormal de physiopathologie. Auteur / Présentateur responsable M. Thierry KUNTZER CHUV Neurologie Bugnon 46 1011 Lausanne, Suisse 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie S-03. FORMES INHABITUELLE DE SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ Radwan ZAIDAN (1), Moham AL FIFI (2), AbduRahman AL TAHAN (3) (1) Imam University, Neurosciences, 13317, Riyadh, KSA (2) King Saud Medical City, ICU, 12746, Riyadh, KSA (3) King Saud University, Medicine, 12372, Riyadh, KSA RÉSUMÉ : Introduction Le syndrome de Guillain-Barré se présente comme une polyradiculonevrite aigue et la récupération est en general excellente sur quelques semaine. Nous présentons ici 2 cas très inhabituels dans leur présentation et évolution. Objectifs Les objectifs de cette présentation est de rappeler la possibilite de rencontrer des formes très grave du syndrome de Guillain-Barré axonale et l’importance d’un diagnostic précoce afin de limiter des complications possible. Méthodes Deux cas sont présentés à quelques années d’intervales.Tous les deux ont été intubés et admis dans l’unité des soins intensifs pour une durée de 2 mois pour le premier et plus de 2 ans pour le deuxieme. Un troisième cas de forme axonale a eu une évolution fatale. Résultats Le premier a pu récuperer deux centres hospitalier à Riyadh. Le premier d’un jeune homme qui s’est présenté avec une faiblesse musculaire évoluant vers une tétraplegie affectant la face et la motricite oculo-motrice. S. SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ - Communication affichée - Discussion La forme axonale de SGB peut être très grave et ressembler à la mort cérébrale. Les complications de la paralysie respiratoire peuvent aboutir à des complications sérieuses malgrè le traitement et les soins très particuliers. Conclusion Le SGB peut se présenter comme état de mort cérébrale d’où l’importance d’autres investigations comme l’EEG et de considérer le syndrome avant d’établir le diagnostic de SGB. Informations complémentaires Les formes graves de SGB sont rares. Auteur / Présentateur responsable M. Radwan ZAIDAN Imam University Neurosciences Othman Ibn Affan Riyadh, Saudi Arabia 53 20èmes Journées Francophones ElectroNeuroMyoGraphie PLAN DE L’EXPOSITION Palais des congrès, niveau 1 WC SALON ADENAUER SALLE CHURCHILL COIN DES EXPERTS ESPACE POSTERS 4 SORTIE WC 3 13 12 8 9 11 10 C OJE PR 16 P 6 5 2 1 N TIO RÉ SALLE CURIE 7 ENTRÉE / SORTIE 17 Traverser la SALLE CURIE pour accéder aux autres salles ATELIERS ENTRÉE / SORTIE Liste des exposants 1 SANOFI GENZYME 2LFB 3MICROMED 4 ND MEDICS 5MAG2HEALTH 6 CSL BEHRING 7 IMPETO MEDICAL 8BIOMARIN 54 9SANTHERA 10NATUS 11 PTC THERAPEUTICS 12 SPES MEDICAL 13 DEYMED DIAGNOSTIC 16OCTAPHARMA 17PFIZER SALLE SCHUMAN VOTR E RE NDE DE L Z-VO A RE NTRÉ US E! JOURNÉES INTERNATIONALES OCTOBER MUSCULAR 20-21 PATHOLOGIES 2016 PERIPHERAL NERVE PATHOLOGIES PARIS Pathologies musculaires Pathologies du nerf périphérique HÔPITAL DE LA PITIÉ SALPÊTRIÈRE ICM - Institut du Cerveau et de la Mœlle épinière ORGANIZING COMMITTEE SCIENTIFIC COMMITTEE Plus d’informations Jean-Philippe CAMDESSANCHE (Saint-Etienne) David ADAMS (Le Kremlin-Bicêtre) Guillaume BASSEZ (Créteil) Alain CREANGE (Créteil) Françoise CHAPON (Caen) Emilien DELMONT (Marseille) Andoni ECHANIZ-LAGUNA (Strasbourg) Laurent MAGY (Limoges) Thierry MAISONOBE (Paris) Yann PEREON (Nantes) Philippe PETIOT (Lyon) Norma ROMERO (Paris) Sabrina SACCONI (Nice) www.sf-neuro.org Shahram ATTARIAN (Marseille) Bruno EYMARD (Paris) Thierry MAISONOBE (Paris) Institutional partnerships CONGRESS OFFICE SF-ENMG