Saison 2017-2018 PREMIER APERCU PROJET MOLIERE 2022 C’est en 2022 que seront célébrés les 400 ans tout rond de la naissance de notre célèbre et tant aimé Jean-Baptiste Poquelin. Nous soufflerons donc chaque année et ce jusqu’en 2022, ses 400 belles bougies ! Non pour éteindre définitivement la mémoire de notre illustre comédien et ami, mais bien au contraire pour que ce souffle nouveau enflamme les cœurs, embrase les consciences et brûle les planches ! Faire revivre au fil des saisons et de mille manières les chefsd’œuvre connus et moins connus des auteurs du XVIIème siècle. GEORGES DANDIN MOLIERE Du 21 septembre au 7 octobre 2017 20h30 - dimanche 16h - lundi relâche - Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 6ème) Production Théâtre du Pavé | Grande salle | 1h30 | Tout public George Dandin… ou Le Mari Confondu. « L’Enfermé dehors » murmurent parfois les spectateurs pris au jeu cruel de cette comédie aussi drôle que féroce. Un mari surprend sa femme coquine tard la nuit dehors, sort pour l’attraper et se retrouve « enfermé » à sa place devant sa maison. D’une histoire aussi simple, digne d’une scène de farce naïve (« La Jalousie du Barbouilllé »), Molière va œuvrer pour en faire une immense comédie de moeurs ou toute la nature humaine sera magnifiquement mise à nue. Les beaux-parents, vieille famille aristocratique et désargentée, les valets et servantes prêts à tout, personne ne sera épargné, aucune pitié, aucune fin heureuse, le chaos... Le rire viendra ravager le théâtre comme une tornade fulgurante, laissant dans la bouche ce goût amer, ce rire désespéré, ce comique évident et étrange qui débutera avec Dandin et restera par la suite dans toute l’œuvre du dramaturge. Molière choisit le rire comme arme, comme vecteur de sa pensée et de son regard sur le monde, il nous épargne ainsi le côté moralisateur, donneur de leçon insupportable sur la scène (et ailleurs). Son comique nous rend intelligents et sensibles. Il met notre esprit en éveil, en ferveur. Il « caféine » nos sentiments, excite notre soif de vivre… car il faut vivre. Esprit « tréteaux », vivacité, énergie, humour, complicité, amour des mots et des corps…. fraîcheur, jeunesse et folie, voilà nous l’espérons les ingrédients de notre recette dans la préparation de cette comédie. LE LOUP ET LE LOUP JEAN DE LA FONTAINE Du 23 au 28 janvier 2018 à 20h30 - Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 6ème) Cie Les vagabonds Francis Azéma | Grande salle | 1h00 | Tout public Les Fables de La Fontaine racontées aux plus grands par Francis Azéma. Avec un humour magnifique, le poète se livre, nous parle, porte un regard pertinent sur le monde, les hommes, les femmes, l’amour, remords et regrets, interrogations, temps qui passe et carpe diem. Triée parmi plus de deux cent quarante fables, la petite trentaine choisie permet, durant une heure, la découverte de textes rarement entendus et la surprise d’en écouter d’autres un peu plus connus mais à la résonance étonnamment actuelle. L’homme y est traité en loup pour ses semblables, loup féroce, cruel et sans pitié, et aussi en loup pauvre, affamé, errant, solitaire mais... libre. On croit souvent apercevoir le poète lui-même derrière tous ces mots, et ce n’est pas toujours le doux rêveur bucolique que l’on rencontre mais plutôt l’homme révolté, anarchiste avant l’heure et devant se protéger derrière ses animaux pour échapper à l’autorité despotique du lion... du Roi. LA CRITIQUE DE L'ECOLE DES FEMMES MOLIERE Du 6 au 17 février 2018 à 20h30 - dimanche à 16h - lundi relâche - Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 4ème) Production Théâtre du Pavé | Grande salle | 1h30 | Tout public La Critique de l’Ecole des femmes reste avant tout un éloge du théâtre et un puissant manifeste pour la liberté d’expression. Courte pièce en un acte et en prose, moment de vie où apparemment rien ne se passe (d’ailleurs Molière n’invente-t-il pas là une des toutes premières formes du théâtre contemporain où l’action n’est plus obligatoire ?), prétexte peut-être pour ouvrir les portes de la pensée, de la réflexion, cette mise en abyme de tous ces gens qui, en parlant du théâtre, font théâtre, demeure une véritable petite pépite trop souvent oubliée dans l’oeuvre de Molière. Des gens se retrouvent à la sortie de la représentation de « l’Ecole des femmes » et déversent sur cette pièce toute la haine possible, allant jusqu’à vouloir l’interdire tant ils la trouvent obscène et indigne du « Grand Théâtre ». Face à ces critiques dépourvues de toute souplesse d’esprit, certains défendront l’œuvre au nom de la liberté et du fait qu’elle connait, n’en déplaise aux pédants de tout poil, un énorme succès. N’est-ce pas là parfois la meilleure réponse que l’on puisse donner, à moins que l’on considère le public comme un troupeau de mouton stupide, incapable de libre pensée ? On rit beaucoup bien sûr, mais comme toujours, on ressort ragaillardi, décrassé du cerveau, heureux d’avoir été spectateur et donc participant de ce non-théâtre qui le sublime en creux. Nous proposerons un condensé de « l’Ecole des femmes » en ouverture du spectacle pour permettre aussi à chacun de se faire sa propre opinion, de juger par soi-même du ridicule de certains propos tenus… mais que l’on se méfie, les censeurs ne sont parfois jamais bien loin. MA LIGNE DROITE ROMAIN GRARD Du 12 au 14 octobre 2017 à 20h30 Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 2nde) Grande salle 1h15 Théâtre Tout public, à partir de 12 ans Texte, mise en scène et interprétation : Romain Grard Conception lumière : Lucien Valle Un homme et une femme se sont rencontrés il y a sept ans, ensemble ils se sont aimés. Pour lui ce sera sa plus belle histoire d’amour. Avec elle il imaginait déjà faire sa vie, elle était devenue malgré lui une partie de lui-même… Et celle-ci lui a été arrachée. S’il devait y avoir un point de départ à ce projet, il se situerait ici : dans cette absence identitaire qui s’est prolongée chez cet homme au fil du temps, bien après ce point de rupture à l’époque. Que reste-t’il d’un être lorsque le manque se fait sentir ? Si la pièce se propose d’explorer le manque d’un être aimé, c’est bien d’un amour impossible dont il est question avant tout. Dès l’entrée au plateau, il nous est montré un personnage toujours amoureux d’une femme malgré leur séparation, enfermé dans son passé, et qui n’avance plus. Le temps d’une soirée il s’agira donc de sonder cet arrêt d’amour qui ne pose peut-être qu’une seule question au final : comment fait-on pour repartir lorsqu’on se complaît dans l’attente de l’autre ? Ici les mots cherchent à se dégager le plus possible de ce sérieux de la situation pour mieux révéler cette attente infinie, devenue presque risible au fil du temps, auquel fait face le personnage. UNE HEURE AVEC ... 6 mardis à 20h30 Mardi 17 octobre 2017 : SERGE GAINSBOURG Mardi 28 novembre 2017 : BARBARA Mardi 30 janvier 2018 : BRASSENS Mardi 20 février 2018 : CATHERINE RINGER Mardi 6 mars 2018 : LEO FERRE Mardi 3 avril 2018 : BRIGITTE FONTAINE Querida Cie Sous le Pavé 1h00 Lecture musicale A partir de 12 ans Conception, lecture et chant : Sylvie Maury Piano et chant : Philippe Gelda Un mardi par mois, venez découvrir ou redécouvrir tout au long de ce cycle de lectures musicales, de grands auteurs compositeurs et interprètes français. Venez passer une heure avec Sylvie Maury et Philippe Gelda qui nous feront entendre la parole de ces artistes lors d’interviews accordées à la presse, à la radio, à la télévision... une heure entrecoupée de chansons. Qui sont ces hommes et ces femmes, en dehors d’être les poètes et les artistes que nous connaissons ? BRUNO RUIZ CELEBRE Du 20 au 22 octobre 2017 à 20h30 Grande salle 1h30 Tour de chant piano-voix A partir de 18 ans Chant : Bruno Ruiz Piano : Alain Bréhéret Son : Jean-Jacques Vaudou Charles Trenet, Jean-Roger Caussimon, Eric Robrecht, Louis Aragon, Jean Ferrat, Léo Ferré, Barbara, Francis Blanche, Georges Brassens, Victor Hugo, Julos Beaucarne, Félix Leclerc, Jean Vasca, Gilles Elbaz, Jacques Bertin, Maurice Fanon, Gilbert Cascalès, Bernard Dimey, Henri Salvador, Giani Esposito, Michel Bülher, Maurice Vidalin, Gilbert Bécaud, Boby Lapointe, Claude Nougaro, Michel Legrand, Georges Moustaki, Serge Reggiani, Bourvil, Noël Roux, Hubert Giraud, Juliette Gréco, Colette Magny, Serge Gainsbourg, Jacques Brel, Charles Aznavour, Georges Garvarentz, Johnny Hallyday, etc. « Bruno Ruiz célèbre » est un récital de chansons francophones classiques. J’y ai choisi celles de chanteurs et de chanteuses connus et moins connus qui m’ont donné envie de devenir chanteur dans les années 1970. Ces chansons ont accompagné les gens de ma génération en même temps qu’elles ont participé à mon parcours d’auteur compositeur interprète. A la fois intimes, drôles ou résistantes, elles ont construit des ponts fraternels, constituant des signes de reconnaissance et des feux qui perdurent quelquefois. Ainsi va l’histoire de la mémoire commune de la Chanson, cet art si particulier de la poésie orale, si populaire et quelquefois si éphémère. C’est pour moi un véritable bonheur et aussi un honneur que d’en partager quelques traces somptueuses avec vous, en compagnie du pianiste Alain Bréhéret. Bruno Ruiz GUSTAVE N'EST PAS MODERNE ARMANDO LLAMAS Du 9 au 18 novembre 2017 20h30 - dimanche 16h - relâche lundi Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 1ère) AVV – Les Baratineurs Grande salle 1h30 Théâtre comédie Tout public, à partir de 15 ans Avec : Jean-Marc Brisset, Philippe Bussière, Laurent Ogée Mise en scène collective Assistante à la mise en scène : Nathalie Andrès Scénographie, costumes : Jean-Marc Brisset Lumières : Didier Glibert Son : distribution en cours Production, diffusion : Geneviève de Vroeg – Bussière Inspirée de « Bouvard et Pécuchet » de Flaubert, « Gustave n’est pas moderne » est une rhapsodie théâtrale sur les poncifs de la culture contemporaine. Lassés d’une culture superficielle et consensuelle qui tourne en rond, dominée, dévoyée par l’esprit publicitaire, Bouvard et Pécuchet décident de lever le pied et de quitter Paris pour la campagne. Cousins parodiques des légendaires duettistes de Flaubert, traqueurs monomaniaques de la bêtise de leur siècle, les Boubou et Pécu d’Armando Llamas brûlent eux aussi d’en découdre avec les conformismes à la mode. Dans un mode similaire à celui du roman, chaque scène développe une expérimentation de Boubou et Pécu : la science post-euclidienne, la posture politique, le retour à la nature, etc. Comme dans le roman, mais d’une manière plus mentale que matérielle, chaque expérience éloigne un peu plus Bouvard et Pécuchet de leur quête initiale : être heureux à seulement deux... La morale, s’il y en a une, c’est probablement qu’il est périlleux de vivre, malgré toute sa bonne volonté de modernité, à l’écart des lois de la société et des hommes. LA CUISINE DE MARGUERITE MARGUERITE DURAS Du 21 au 26 novembre 2017 à 20h30 Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 2nde) Cie de la Dame Sous le Pavé 1h15 Théâtre A partir de 12 ans Interprétation : Corinne Mariotto Adaptation et direction d’acteur : Muriel Bénazéraf Décor : Frédéric Dyonnet et Philippe Lacomblez Costumes : Noémie Le Tily Production et diffusion : Jeanne Astruc Marguerite Duras et la cuisine, c’est une histoire d’amour et de bonheur partagé. L’histoire d’un plaisir simple mais intense qui avait une place privilégiée dans le quotidien de sa vie. Elle aimait faire la cuisine et l’affirmait volontiers, cela lui venait de sa mère. Cuisiner, pour elle, c’était avant tout, une façon de donner de l’amour ; à ses amis notamment, pour qui Marguerite concoctait des plats et inventait des recettes, en silence, seule dans sa grande bâtisse de Neauphle-le-Château. L’idée de ce spectacle est née du désir de présenter ce « monstre » de la littérature dans sa pensée du quotidien, du trivial, de « la vie matérielle ». Corinne Mariotto a choisi de combiner les recettes de cuisine qu’elle avait couchées dans un carnet, à de larges passages de « La maison », extrait de « La vie matérielle », où la place de la femme dans sa maison rejoint la place de la femme dans la société, et où certaines considérations sur la gent féminine, au lieu de paraître d’un autre âge, sont bien souvent toujours d’actualité. La cuisine, c’est aussi une pièce, plutôt petite et ancienne où elle aimait préparer une soupe au cas où ils auraient faim. Assise à la table de travail, il faut éplucher les légumes, les poireaux et les pommes de terre, les couper, les cuire … dans un ordre méthodique et rigoureux. Et déguster... LE FAISEUR DE THEATRE THOMAS BERNHARD Du 30 novembre au 9 décembre 2017 20h30 - dimanche 16h - relâche lundi Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 3ème) Cie Beaudrain de Paroi Grande salle Théâtre A partir de 15 ans Mise en scène : Jean-Pierre Beauredon Assistante mise en scène : Cathy Brisset Avec : Denis Rey, Christine Bouche, Cathy Brisset, Jean-Pierre Beauredon, distribution en cours. Scénographie, lumières et costumes : Eric Sanjou Régie générale : Manfred Armand Musique : Claude Delrieu Son : Jacques Masliah En début d’après-midi, un homme de théâtre, dit Bruscon, arrive avec sa famille dans une vieille auberge pour y jouer le soir même l’œuvre de sa vie, « La Roue de l’Histoire ». Cette épopée de théâtre total, réunissant les grands personnages de l’histoire de Churchill à Marie Curie en passant par Napoléon, prétend expliquer l’Histoire. Sa représentation, elle, doit résoudre les problèmes de l’humanité. Rien que ça. Ce jour-là plus que les autres, les conditions de jeu n’y sont pas pour Bruscon. Rien n’est à la hauteur des ambitions du Faiseur de théâtre : les cochons grognent derrière la fenêtre, la poussière vole sous les pas, les murs sont couverts de bois de cerfs et de portraits d’Hitler, sa femme tousse, la lumière du jour est trop forte et le manque de rideaux prive le patriarche du noir total que demande sa mise en scène. L’exigence de Bruscon est inadaptée à sa pitoyable tournée et son grand corps est mis à l’épreuve dans cet espace confiné. Commence alors une logorrhée vertigineuse qui l’éloigne toujours plus du travail. Il rejette la faute sur tout et tous qu’il désigne comme les responsables de son empêchement. Au fil de cette vocifération en vers libres, le chef de troupe révèle l’irrémédiable mise en œuvre de son échec. Tour à tour en empathie ou en désaccord, nous nous trouvons face à notre propre incapacité à organiser le monde tel que nous le rêvons. Au second plan, sa famille se prépare. Les costumes brillent, le décor s’installe, l’heure du spectacle approche. Quand la représentation s’annonce, le tonnerre gronde et Bruscon, tel un héros shakespearien, lutte contre les éléments pour achever de se préparer. Alors que les spectateurs du village sont enfin au rendez-vous, le public s’enfuit pour assister à l’incendie du presbytère. Comme si le réel valait plus que n’importe quelle représentation. Si le spectacle a lieu, ce n’est pas celui que le faiseur de théâtre voulait nous donner à voir mais celui d’un grand dramaturge : Thomas Bernhard. L’auteur asphyxie avec humour son double de théâtre et nous force, avec un humour féroce, à trouver nous-même de l’air. AU THEATRE CE SOIR TREIZE A TABLE DE MARC GILBERT SAUVAJON Du 15 au 31 décembre 2017 20h30 - dimanche 16h - relâche lundi (le 31 décembre : deux représentations) Production Théâtre du Pavé Grande salle Théâtre Tout public Mise en scène : Francis Azéma Avec : Corinne Mariotto, Francis Azéma et Juan Alvarez, Christine Bouche, Jean-François Delibes, Véronique Lauquin, Françoise Sarran, distribution en cours. « Au Théâtre Ce Soir » a marqué des générations de téléspectateurs. Un soir par semaine la télé diffusait une pièce de boulevard avec des acteurs connus. Certains reconnaissent avoir même découvert le théâtre par là. Tous les moyens sont bons ! Avec une nostalgie heureuse, une malice dans les yeux, un fou rire contenu, nous avons décidé au Pavé de choisir Noël pour faire revivre ces grands moments fraternels et joyeux. Du Théâtre vintage, très années 70, un peu insouciant, histoire d’oublier durant une heure ou deux… tout le reste. Le Théâtre qui fait rire a toujours paru suspect. On le juge facile, stupide, vulgaire…. C’est trop souvent confondre « comique » et « rigolo ». Le Théâtre comique moque les hommes dans leurs travers, leurs défauts. Le rire vient des caractères, des situations, Il est notre miroir. Il peut même être empreint parfois de poésie, de tendresse, de compassion… Le (Café)Théâtre rigolo ne cherche qu’à faire rire par quelques jeux de mots, quelques maigres personnages grossiers, beaucoup d’allusions au sexe, etc. C’est d’ailleurs Molière (toujours lui) qui en parlera le mieux dans sa Critique de L’Ecole des femmes que nous vous proposerons en février prochain. Le Théâtre de Boulevard n’est jamais tombé dans la misère racoleuse du théâtre rigolo. Il cherche à réunir les spectateurs dans un moment festif, joyeux, divertissant. Si, au passage, il nous reflète dans nos petits vices, tant mieux ! Il est important pour le Théâtre du Pavé de s’adresser à tous. D’offrir un théâtre hautement populaire et diversifié. Important aussi d’offrir durant ces fêtes un moment de chaleur partagée qui ne profite pas de l’occasion pour doubler le prix des places, bien au contraire. Noël, qu’il soit laïque ou religieux, doit réunir les hommes dans la joie et ne pas oublier les démunis, les esseulés, les autres. MIGRAAAANTS MATEI VISNIEC Du 11 au 13 janvier 2017 à 20h30 Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 4ème) Cie du petit matin Grande salle 1h10 Théâtre A partir de 10 ans Avec : Madleen Martino, Silvia Rossini, Badradine Reguieg, Bruno Abadie Régie lumière et Univers sonore : Antoine Dufour et Antoine Dermaut Décor et visuels : Marc Etiève La guerre n’a jamais été belle, les migrations n’ont jamais été joyeuses. Mais le Tsunami migratoire auquel nous assistons est odieux des deux côtés de la frontière. Qu’on organise un Salon du barbelé, qu’on décide de montrer dans les médias les pires situations pour dégouter les impétrants, qu’on dose savamment l’humanisme naturel et la protection des frontières, tout s’oppose aux événements. L’absurde, le grotesque, l’énorme si chers à l’auteur perdent ici leurs limites tant le sujet est immense et révoltant. Matei Visniec le traite d’une façon éclatante, simple, directe dans cette pièce qu’on lit en un souffle et qui, ne s’achevant pas, provoque l’effroi et la rage. Christophe Mory - préface de l’édition Ils sont des millions. Combien de millions ? On ne sait pas. On les appelle «migrants» et ils ont une seule chose en tête : aller en Europe. Cette pièce retrace l’itinéraire de ces réfugiés qui tentent de rejoindre le vieux continent et les multiples obstacles auxquels ces hommes et ces femmes vont être confrontés. Nous découvrirons des passeurs avides, des marchands de rêves, un Président de la République totalement déboussolé et son conseiller cynique ou des publicitaires sans états d’âme... Aujourd’hui, dans le monde globalisé, nous sommes tous des migrants... Mais avons-nous la sagesse de comprendre notre nouvelle identité ? Avons-nous l’intelligence d’imaginer un nouveau modèle de société pour que la vie devienne vivable pour tous ? Et surtout, trouverons-nous les moyens d’imposer la paix globale et un état de droit universel pour que les migrations ne poussent pas à des nouvelles violences et à un repli inhumain sur soi ? LE CHANT DE LA PISTE OUVERTE WALT WHITMAN Les 23 et 24 février 2018 à 20h30 Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 2nde) L’Emetteur Cie Grande salle 1h05 Théâtre épique et électrique A partir de 14 ans Avec : Olivier Jeannelle (texte et batterie) et Gilles Ndonda (guitare et chant) Vidéo et sons : Mathieu Hornain Lumière : Pierre Comte et Laurent Pérez Décor : François Sikic Le Chant de la piste ouverte de Walt Whitman est un poème épique en 15 tableaux écrit à la veille de la Guerre de sécession. Appel sauvage au cœur même de l’avènement de la civilisation industrielle, Le Chant de la piste ouverte est une déclaration de guerre pacifique mais puissante, et amoureuse, à tous les enfermements et totalitarismes potentiels. Un acteur (Olivier Jeannelle), dont le talent et l’énergie dans le corps et le phrasé sont ceux-là mêmes qui sont nécessaires à cette entreprise. Et qui est, qui plus est, batteur. Un musicien (Gilles Ndonda), guitariste métal, dont la base blues et la sensibilité théâtrale développée sont à même de générer les atmosphères (o)rageuses que nous imaginons. Deux hommes, deux silhouettes jumelles, l’une blanche, l’autre métisse, pour électriser ce chant d’émancipation et de fraternisation. La forme concert est à même de ne rien recouvrir, de ne rien tempérer de cette matière texte qui se déroule tel un flot inextinguible. C’est de « la marche des âmes » dont il s’agit, pour reprendre les termes de Whitman, et c’est son fracas que nous voulons donner à entendre. GROS-CALIN EMILE AJAR (ROMAIN GARY) Du 8 au 17 mars 2018 20h30 - dimanche 16h - lundi relâche Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 2nde) Cie La nuit se lève Grande salle 1h30 Théâtre A partir de 15 ans Adaptation du roman en cours Mise en scène et interprétation : Denis Rey Lumières : Michael Vigier Lorsqu’un python s’enroule autour de vous et vous serre bien fort, la taille, les épaules, et appuie sa tête contre votre cou, vous n’avez qu’à fermer les yeux pour vous sentir tendrement aimé. C’est la fin de l’impossible, à quoi j’aspire de tout mon être. Moi, il faut dire, j’ai toujours manqué de bras. Deux bras, les miens, c’est du vide. Il m’en faudrait deux autres autour. Michel Cousin, timide célibataire noyé dans un Paris trop grand pour lui, adopte un python pour combler son manque de tendresse. Gros-Câlin, c’est son nom, s’enroule autour de lui et l’étreint sans modération. Mais ce réconfort exige quelques contreparties et la vie avec un python n’est pas sans répit. Il faut d’abord le nourrir sans transiger avec les lois de la nature et supporter les sarcasmes de tous ceux qui n’aiment pas les reptiles. Heureusement, Monsieur Cousin est optimiste et ne renonce jamais. Il est amoureux de Mademoiselle Dreyfus, sa collègue de bureau, « une Noire de la Guyane française ». Il se dit que forcément, elle aussi adorera vivre avec son python… Fable humoristique et premier roman de Romain Gary sous le pseudonyme de Emile Ajar, Gros-Câlin est le récit labyrinthique d’une solitude, l’histoire d’un homme qui se débat dans une vie qu’il voudrait joyeuse. C’est tout à la fois drôle et pathétique, absurde et émouvant. Humain tout simplement. LA GRANDE HISTOIRE DU VIVRE ENSEMBLE MARC FAUROUX Du 20 au 24 mars 2018 à 20h30 Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 5ème) Cie Paradis-Eprouvette Grande salle 1h30 Théâtre Tout public Ecrit et mise en scène par Marc Fauroux, avec des textes de Rousseau, Voltaire, Jaurès, De Gouges, De Laclos. Avec : Coline Lubin, Héloise Biseau, Christophe Anglade Montage vidéo : Clément Combes Musique originale : Christophe Anglade Lumières : Fabien Megnin Costumes : Laurine Baudon Avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne : Parcours laïque et citoyen. Deux jeunes comédiennes, Lisa et Paula. Et Sam, le metteur en scène. Réunis dans une loge de théâtre puis sur un plateau de répétitions. Les filles rêvent de beaux rôles de femmes sans trop savoir ce que cela veut dire. Lui, appartient à la génération précédente, marqué par un sens moral et citoyen. Un sens de l’engagement qu’il tente de leur faire partager. Ensemble, ils doivent créer un spectacle sur l’Humanisme. Une question s’impose : Comment comprendre la citoyenneté aujourd’hui ? Dans l’intimité de la loge les conflits de personnalités explosent ausi. On s’en échappe parfois par le toit du théâtre ! De coups d’éclats en coups de gueule ils se cherchent, se questionnent, se révèlent. Origine de textes historiques : Le traité sur la tolérance de Voltaire, Le discours aux instituteurs de Jules Ferry, Le discours du ministre Paul Bert à l’assemblée Pour une école laïque et gratuite pour tous, Des femmes et de leur éducation de Choderlos De Laclos, Emile ou De l’éducation de Jean-Jacques Rousseau ... CENDRILLON JOEL POMMERAT Du 29 au 31 mars 2018 à 20h30 Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 6ème) Cie Création Ephémère Grande salle 1h50 Théâtre / Conte A partir de 8 ans Mise en scène : Philippe Flahaut Avec : Inelle Jouve, Marie des neiges Flahaut, Thomas Trelohan, Laura Flahaut, Kévin Perez, Vincent Dubus, Gine Hongens-Gredoire, Cécile Flahaut, Jean Raymond Gelis, Serge Roussel Scénographie : François Tomsu Lumière : Mickaël Vigier - Son : Fabien Salabert Musique originale : Jean Raymond Gelis Assistante : Betty Boissonade Production : Fabien Mealet A peine sortie de l’enfance, une toute jeune fille s’est tenue au chevet de sa mère gravement malade. Quelques mots - prononcés à mi-voix par la mourante, dans un souffle, et peut-être « mal entendus » par la petite - et la voilà liée, chargée de mission, tenue à un rôle… Quelle marge de manœuvre lui reste-t-il pour envisager de suivre son père qui se remarie ? Comment « composer » avec l’avenir qui se dessine sous les traits d’une belle-mère coquette nantie de deux grandes adolescentes frivoles et égocentriques ? Comment naviguer entre les cendres du passé, le réel qui s’impose, la vie effervescente et une imagination qui déborde ? Quels seront les points d’appui pour entrer de plein pied dans le désir et l’existence ? Un prince naïf ? Une fée déjantée ? Spectacle jeune public ou tout public ? Question résolue depuis longtemps pour moi. La confusion peut apparaître aux yeux des spectateurs, par l’ambiguïté du titre et de ce qu’en ont fait certains metteurs en scène et réalisateurs. Pour moi le texte de Joël Pommerat est un texte pour tout public. Ce texte suscite un débat parent-enfant. « Cendrillon » raconte des histoires d’enfants, pas uniquement des histoires pour enfants. Le langage de Pommerat n’est pas un langage pour parler aux enfants, mais un langage que les enfants entendent autour d’eux. Philippe Flahaut DES AMIS FIDELES ERIC ROUQUETTE Du 10 au 14 avril 2018 à 20h30 La Belle Equipe / Cie Batala Grande Salle 1h20 Comédie dramatique Tout public Mise en scène : Eric Rouquette Avec : Guillaume Destrem, Ludovic Girard, Raphaële Moussafir, Gwénaël Ravaux, Eric Verdin, et Robin Azéma Diffusion : Cathie Simon-Loudette Parler des autres est une des activités favorites de chacun d’entre nous. Qui sait ce qui se dit en notre absence, quand deux de nos amis se retrouvent et qu’inévitablement notre cas se retrouve sur la table ? J’ai eu envie de faire de cette petite tendance du genre humain une comédie. Et j’ai choisi un cadre : un séjour à la campagne, loin des bruits de la ville, une semaine de vacances où les tensions se réveillent à l’épreuve de la vie en communauté. ... Les comédiennes et comédiens réunis pour incarner ces personnages avant tout attachants, dans lesquels chacun pourra se reconnaître, sont aguerris à l’art de la comédie et de la réplique qui fait mouche. Ils ont pris beaucoup de plaisir lors des premières lectures de la pièce, et je ne doute pas que ce plaisir trouvera son apogée sur la scène. ... Exister en voulant du bien, tout en disant du mal, n’est-ce pas en fin de compte la meilleure preuve d’amitié qui puisse être ? Ce titre, « Des amis fidèles », pourrait alors s’accompagner d’une parenthèse un tantinet ironique : amis fidèles, oui, et surtout à eux-mêmes… Eric Rouquette YVONNE WITOLD GOMBROWICZ Du 19 au 21 avril 2018 à 20h30 D’après « Yvonne, princesse de Bourgogne » By Collectif Grande salle 1h20 Théâtre contemporain A partir de 12 ans Mise en scène et scénographie : Nicolas Dandine Avec : Delphine Bentolila, Stéphane Brel, Nicolas Dandine, Magaly Godenaire, Lionel Latapie, Samuel Mathieu, Julien Sabatié-Ancora Lumière : Philippe Ferreira Son : Paul Monnier-Volume Original Depuis quatre ans l’équipe de By Collectif mène une réflexion sur la place de l’individu, sa singularité, au sein du couple, de la famille et dans la société. Comment l’individu se définit et se constitue à partir de la place qui lui est attribuée ? Est-il possible pour lui de s’en affranchir, à quel prix ? Sommes-nous condamnés à la tyrannie conjugale, familiale et sociale ? Yvonne leur a permis de s’interroger sur l’impossibilité pour la société de reconnaître et de donner une place à l’indéfinissable. Gombrowicz écrit cette pièce en 1935, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte de crise économique, de repli identitaire et de montée des nationalismes. L’Allemagne nazie cherche un bouc émissaire, la communauté juive, silencieuse, sera choisie, la solution finale permettra d’éradiquer de façon propre et méthodique le Mal. Un moyen de réunir, de permettre la cohésion du groupe. Une sorte d’état des lieux d’une humanité à la dérive cherchant désespérément son salut au travers de formes codifiées à l’excès. Yvonne est une réflexion sur le regard humain par lequel nul n’échappe et où chacun se constitue. C’est un miroir atroce et véridique de nous-mêmes : notre horreur, notre sadisme et notre vide. Le passé résonne comme un écho à notre époque contemporaine ! TRISTES OVIDE Les 4 et 5 mai 2018 à 20h30 Sous le Pavé 1h00 Lecture A partir de 12 ans Traduction : Jean-Luc Lévrier Avec : Francis Azéma Le temps fait gonfler le raisin en grappes qui grossissent, Et ses grains ont du mal à contenir leur jus ; Le temps fait germer la semence en épis qui blondissent, Veille à ce que les fruits perdent leur âpreté, Use le soc de la charrue qui retourne la terre, Use le dur silex, use le diamant, Apaise peu à peu la colère, même furieuse, Atténue le chagrin, dissipe la tristesse. Le temps qui s’écoule d’un pas silencieux peut donc Tout amoindrir à l’exception de mes soucis. Tristes, IV, 6, 9-18 Depuis la ville de Tomes, sur les rivages du Pont-Euxin, où l’empereur Auguste l’a relégué, Ovide chante sa plainte. Il est loin de sa famille, loin de ses amis, loin de ses lecteurs, loin de Rome ; il n’a plus autour de lui, dit-il, que des barbares qui ne connaissent ni la paix ni le latin. Mais il garde en lui un irrésistible amour de la poésie, et adresse sans relâche des lettres en vers à ses correspondants romains. Le premier recueil de ces élégies s’intitule Tristes. Deux mille ans après la mort du poète, il nous suffit de les lire pour entendre résonner la voix émouvante et belle de l’exilé. Jean-Luc Lévrier L'ILE DES ESCLAVES / LA COLONIE MARIVAUX Du 15 au 26 mai 2018 20h30 - dimanche 16h - relâche lundi Séance scolaire (à 14h sur demande | à partir de la 6ème) Production Théâtre du Pavé Grande salle 1h45 Théâtre Tout public Mise en scène : Francis Azéma Distribution en cours Ecrites à 25 ans d’écart (1725 et 1750), ces deux pièces en un acte de Marivaux mettent en scène deux utopies au service d’une satire sociale résolument moderne. D’une part, les valets prennent la place de leurs maîtres dans L’île des esclaves ; et remettent en question l’ordre établi de l’Ancien Régime. De l’autre, les femmes s’approprient le pouvoir des hommes dans La Colonie et se montrent fortes, irrévérencieuses, pugnaces. Deux comédies dans lesquelles les rôles s’inversent, s’entrechoquent et résonnent avec une ironie mordante et acerbe. Ici, le théâtre nous déloge de notre confort et nous pique au vif. Retournements, faux semblants et bouffonneries sont au rendez-vous. Dualité feinte ou artificielle, Marivaux dépasse le manichéisme des conventions et des personnages de la commedia dell’arte pour remettre en question nos préjugés les plus ancrés sur le pouvoir, les femmes, les hiérarchies sociales. L’auteur adopte une posture cinglante, se faisant l’entremetteur des premiers mouvements féministes et démocratiques en germe dès le début du XVIIIème siècle. RELATIONS PUBLICS ET MEDIATION Au cours de la saison, nous sommes à votre disposition pour imaginer ensemble tout projet de médiation. Vous êtes en effet chez vous au Théâtre du Pavé ! POUR TOUS Selon la disponibilité du lieu et des équipes techniques et artistiques, nous pouvons organiser : Des visites du théâtre (groupe de 15 personnes maximum) Des rencontres - Rencontres privilégiées avec une équipe artistique. - Certains soirs, à l’issue du spectacle, seront organisés des rencontres en présence des artistes et de certaines associations ou universitaires pour donner un éclairage plus précis sur le spectacle. Ces informations vous seront communiquées durant la saison. - Autour de certains spectacles, nous vous offrirons l’occasion de rencontrer un auteur, d’appréhender une esthétique, une thématique, par des événements ponctuels en partenariat avec une librairie, une bibliothèque, un cinéma, un musée… Des réceptions Possibilité d’organiser des réceptions privées (goûter, cocktail) à l’occasion d’un spectacle. POUR LES SCOLAIRES La « mallette du spectateur » Nous mettons à votre disposition une mallette comprenant : une présentation du lieu, des activités pédagogiques pour appréhender la représentation théâtrale et les pièces programmées, un jeu de société théâtral... Cela permet en effet de mieux préparer votre venue au spectacle, de sensibiliser les élèves à la représentation et de leur fournir des clés de compréhension ludiques pour les spectacles en cours. Les coulisses des spectacles… Pour certains spectacles, nous vous proposons de venir les présenter au collège/lycée et d’ainsi faire découvrir aux élèves la genèse d’un projet artistique Séances en après-midi Des séances sont prévues pour certains spectacles à 14H, nous contacter pour plus de renseignements. Nous vous fournissons un dossier pédagogique et organisons la plupart du temps des rencontres/bord de scène avec les équipes artistiques. Les métiers du spectacle Certains bords de scène peuvent, sur demande et en fonction de nos disponibilités, être organisés de façon à vous présenter les différents métiers du spectacle, les formations… Les Parcours Laïque et Citoyen - Jaurès, le cri du cœur - Dire les Fables de La Fontaine aujourd’hui Les dossiers pédagogiques des spectacles seront à disposition sur notre site à la rubrique « Avec les publics / enseignement ». THEATRE DU PAVE CONTACTS Victoire Lizop Attachée à l’administration et à l’accompagnement des pratiques artistiques et culturelles [email protected] Justine Ducat Attachée à l’information et aux relations publiques [email protected] 05 62 26 43 66 Théâtre du Pavé 34, rue Maran 31400 Toulouse @theatre.dupave @TheatreduPave ESPACE PRESSE www.theatredupave.org/wordpress/ddp/ddp.html @theatredupave acces Métro ligne B arrêt St-Agne SNCF > à deux minutes à pied Parking du Théâtre voiture et 2 roues (places limitées). Vélô : 128, 155, 156, 157, 158, 159. Bus ligne 115 ou 34 arrêt gare St-Agne SNCF. Bus soirée ligne 2S arrêt Provence ou 12S arrêt St-Michel. accueil du public a mobilite reduite Les travaux permettant l’accueil des personnes à mobilité réduite sont à l’étude avec la ville de Toulouse, propriétaire du bâtiment. En attendant leur réalisation, l’équipe du Pavé sera toujours ravie de vous accueillir comme elle le fait depuis toujours. Nous vous encourageons vivement à nous prévenir lors de votre réservation pour que nous puissions rendre votre venue la plus agréable possible.