Alain Timar, mise en scène & scénographie. avec Joon Park, Bérenger, Jinhwi Kang, M. Jean, Choonsung Ji, Dudard, Jeonghwa Choi, Mme Bœuf, Jihyun Lee, Daisy, Soyoung Lim, employée, Bomi Park, employée, Duyoung Ma, Papillon, Hajun Kim, Botard, Youngsuk Choi, musicien. PROCHAINS RENDEZ-VOUS mercredi 28, jeudi 29 & vendredi 30 nov à 20h30 bayonne > théâtre CIRQUE ELOIZE Cirkopolis Pour sa huitième création, le Cirque Eloize revisite la BD et pousse encore plus loin la recherche sonore et visuelle à travers des projections de toutes sortes. Un spectacle audacieux, pour douze artistes débordant d’énergie, qui marie les arts du cirque, le théâtre, la danse, le chant et la musique. Plein les yeux ! mardi 4 & mercredi 5 déc à 20h30 anglet > chapiteau de Baroja CIE FORTUNE CARREE Où j’ai laissé mon âme Coproduction : Théâtre des Halles, Seoul Performing Arts Festival, Centre culturel coréen de Paris, Ansan Arts Center. Avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC PACA), de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Conseil général du Vaucluse, de la Ville d’Avignon et le soutien du Arts Council Korea. Donnez vos avis sur les spectacles sur : www.snbsa.fr CIRQUE THEATRE coproduction La guerre d’Algérie est au cœur du roman de Jérôme Ferrari, Prix Goncourt 2012, et de l’adaptation de François Duval. Ce dernier, seul en scène, incarne avec une force et une sensibilité rares le lieutenant Horace Andréani. Un texte magnifique et une incroyable performance d’acteur. Epoustouflant ! vendredi 7 déc à 20h30 boucau > salle Paul Vaillant-Couturier CHICAGO BLUES FESTIVAL 2012 MUSIQUE L’accueil de la tournée européenne du Chicago Blues Festival est devenu un rendez-vous attendu incontournable. La cuvée 2012 est exceptionnelle avec six parmi les plus grands bluesmen du temps présent ! © DR RHINOCEROS THEATRE DES HALLES mardi 20 novembre à 20h30 bayonne > théâtre Rhinocéros d’Eugène Ionesco mise en scène, Alain Timar spectacle en coréen surtitré durée du spectacle 1h40 LA PIECE © DR La pièce nous transporte dans un univers dévoré par une maladie contagieuse où la pensée logique se frotte à la volonté humaine... Tout le monde est touché par la « rhinocérite » sauf un : Bérenger. Il a pris conscience du danger et essaie de réagir. Il met en avant les valeurs de l’amitié, du lien social, de l’amour, il réinvente un « humanisme » pour le monde d’aujourd’hui. Il ose penser, résister et nous invite à faire comme lui : est-il fou pour autant et serions-nous assez fous pour le suivre ? NOTES D’INTENTION ALAIN TIMAR « Eugène Ionesco a connu la Roumanie fasciste d’Antonescu puis communiste de Ceausescu : de toute évidence, l’écrivain dénonce à travers la pièce tous les régimes ou idéologies totalitaires. La première création en France de Rhinocéros eut lieu en 1960, dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault : elle reste fidèle à cette dénonciation et ils voient tous deux dans les rhinocéros la métaphore des patrouilles SS. (...) La contamination par la « rhinocérite » prend ici l’aspect d’une métamorphose physique extérieure et visible sous la forme de cornes et d’animal en carton-pâte. Seul Bérenger, le héros, ou plutôt héros malgré lui, résiste et échappe à la fatale transformation. Cette vision a pris une tournure différente aujourd’hui… Après l’effondrement du bloc communiste en Europe et l’avènement du village planétaire où l’économie de marché, via un capitalisme triomphant et arrogant, s’est arrogé la première place, à l’heure où le monde s’est transformé en une grande surface où tout peut se vendre et s’acheter, même les personnes, à l’heure où ce marché appartient à des multinationales audessus des lois des gouvernements et de financiers devenus fous spéculant sur des sommes virtuelles colossales, un autre aspect de l’idéologie totalitaire est apparu, mais plus diffus, invisible même. Les nouveaux maîtres ont réussi ce tour de magie de ne plus avoir de visage et l’ennemi est devenu proprement invisible ! Et tout un chacun ou presque semble avoir intégré ces notions, conditionné par un consumérisme généralisé. Les foules fascinées ont construit un nouveau Temple, celui de la consommation dans lequel elles ont déifié le pouvoir de l’argent et les biens matériels. » Après des études supérieures et un parcours dans diverses compagnies théâtrales, Alain Timar s’installe à Avignon où il fonde le Théâtre des Halles qu’il dirige et anime depuis 1983. Il poursuit conjointement un travail de metteur en scène, de scénographe et de plasticien. Il a signé à ce jour près de cinquante mises en scène, en France comme à l’étranger, et présenté de nombreuses expositions et installations. Mariant méthodiquement le conceptuel et le sensuel, le personnel et l’universel, l’introspection intime et la vision politique, Alain Timar, citoyen engagé, fait entendre une voix originale et singulière dans la création théâtrale française. « Blancheur omniprésente, emboîtement et dissociation souple des éléments du décor, entrées et sorties rapides, son live à la note près… Ici, tout est précision, fluidité, élégance. La fable n’en ressort que mieux. Magnifique. » Laurence Liban, L’Express © DR Alain Timar