LV 208 http://biodiversite.snv.jussieu.fr/ L’organisme dans son environnement Jean-Marc Guarini Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) UI 938. Observatoire Océanographique de Banyuls sur Mer. BP 44 – 66651 Banyuls sur Mer. Tél. 04 68 88 73 56 Fax. 04 68 88 73 95 Email [email protected] www.sb-roscoff.fr Océanographie à Paris 6 www.jussieu.fr www.obs-banyuls.fr www.obs-vlfr.fr Cours LV 208 : L’organisme dans son environnement. 1. Introduction (l’écologie et ses objets) 2. L’ L’environnement physique et climatique 3. Distribution spatiale des organismes 4. Des populations aux grands types d’interactions biotiques 4.1 Les concepts de population et système écologique 4.2 La compétition intra- et interspécifique 4.3 Prédation et parasitisme 4.4 Mutualisme et symbiose 5. Écologie comportementale 5.1 Généralités 5.2 Évolution de la socialité 6. Peuplement, réseaux trophiques et écosystèmes 7. Écologie et société 8. Un exemple d’étude en écologie. 2. L’environnement physique et climatique : contraintes et adaptations 1ère Partie. L’organisme estest-il adapté adapté à son environnement ? 1. Rappel d’écologie : introduction à l’écologie évolutive 2. Evolution 3. Sélection naturelle 4. Sélection sexuelle 5. Sélection artificielle 6. Spéciation 7. Extinction 8. Adaptations 9. Contraintes physiques sur le métabolisme 10. Contraintes physiques sur la forme des organismes 2.1. l’l’organisme dans l’l’environnement = écologie Rappel : écologie = oikos (l’habitat) + logos (connaissance) (1866) Ernst Haeckel, Haeckel Morphologie générale des organismes : « la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence. » 2.1. les « objets » écologiques Individu : Isolés = les individus sont des organismes bien identifiés Groupés = la colonie est un « organisme » bien identifié. Population : ensemble d’individus d’une même espèce ou d’une unité systématique bien définie, dans un espace précis. Espè Espèces (E. Mayr, Mayr, 1963) : « groupe de populations capables potentiellement d’inter-croisement, mais qui sont reproductivement isolées d’autres groupes ». Peuplement : ensemble d’individus appartenant à un groupe systématique d’ordre élevé (qui regroupe donc plusieurs espèces), et vivant dans un territoire déterminé. Biomasse : masse d’organisme vivant dans un territoire donné 2.1. deux premiers concepts en écologie Biotope et Biocé Biocénose biocé biocénose = communauté d'êtres vivants, d’espèces végétales et animales, qui coexistent dans un espace défini, le biotope offrant les conditions nécessaires à leur vie (environnement). le biotope limité aux facteurs abiotiques = habitat. habitat La notion de niche écologique fait appel aux notions de place et de fonction d’une population dans une biocénose et repose sur les interactions biotiques (e.g. compétition, relation prédateurproie) et abiotiques Le terme de biocé biocénose contient une notion dynamique. 2.1. les « systè systèmes » écologiques = écosystè cosystèmes Ecosystè Ecosystèmes Le premier principe de l'écologie est que chaque être vivant est en relation continuelle avec tout ce qui constitue son environnement. Il y a un « écosystème » à chaque fois qu'il y a interaction entre des organismes et leur milieu. L'écosystème est composé d'un ensemble d’êtres vivants (biocénose) et du milieu (biotope). ECOSYSTEME = BIOCENOSE + BIOTOPE 2.1. écologie évolutive Charles Darwin The origin of species, 1859 Introduction du concept de sélection naturelle : « tri sélectif des individus les plus aptes à survivre ou à se reproduire et quelle que soit la raison pour laquelle ils possèdent une telle aptitude ». Ecologie évolutive = Relations organismes-environnement + Caractéristiques d’adaptation des organismes + Capacités des organismes à l’évolution 2.1. écologie évolutive du point de vue évolutif : Les organismes évoluent vers un maximum de diversité diversité. La sé sélection écarte les populations les moins aptes à survivre. du point de vue écologique : Les organismes naissent, croissent, se reproduisent et meurent. En fonction de leurs capacités, certains organismes croissent mieux, ou se reproduisent mieux, ou vivent plus longtemps que d’autres. D’autres savent mieux se défendre. Ce sont les compromis (« tradeoffs » dans la littérature anglo-saxone). 2.1 hé hérédité dité L'h hérédité dité est la transmission de caractéristiques biologiques des ancêtres à leurs descendants (quelque soit le mode de transmission). L'hérédité s’étudie par le phénotype et tente de déterminer le génotype sous-jacent. C’est un processus probabiliste (Mendel) Les progrès du génie génétique ont permis de modifier le génome, d'implanter, supprimer ou modifier de nouveau gènes dans des organismes vivants (OGM). 2.1. les études gé génétiques, problè problèmes d’é d’évolution ’évolution ? - Génétique du dé développement : étude des molécules et des gènes qui les codent, impliqués dans la formation de l'organisme à partir de l’œuf fécondé. passage d'un système biologique simple (unicellulaire, symétrie radiaire) à un organisme complexe (pluricellulaire, symétrie bilatérale). - Génomique : étude de la structure, composition et évolution des génomes. Elle tente d'identifier des motifs dans l'ADN pouvant avoir un sens biologique. - Génétique quantitative : étude de la composante génétique expliquant la variation de caractères héréditaires (la taille, la couleur, la vitesse de croissance, la concentration d'une molécule, ...). - Génétique de l‘é l‘évolution ‘évolution : étude des signatures de la sélection naturelle sur le génome des espèces. Elle étudie les gènes qui ont joué un rôle essentiel dans l'adaptation et la survie des espèces dans des environnements changeants. - Génétique des populations : étude des processus qui produisent la diversité génétique des populations et des espèces (mutation, sélection). Elle se base sur le développement de modèles mathématiques et statistiques. 2.2. évolution L’environnement change constamment. Les organismes évoluent. voluent Evolution convergente : un nombre limité de solutions Exemple : animaux marins qui avaient des ancêtres terrestres ont généralement développé des nageoires et une forme hydrodynamique : Le phoque : nageoire issue de patte de carnivore. Le Manchot : nageoire issue d’une aile d’oiseau. 2.2. évolution Evolution graduelle : intègre des modifications en concordance avec des modifications de l’environnement abiotique et biotique. L’évolution graduelle des ongulés (périssodactyles, artiodactyles) 1) broutage de feuille > broutage des herbes (dents durcies, appareil masticateur allongé, appareil digestif utilisant des bactéries), 2) « perte » d’un certain nombre de doigts (jusqu’à n’en garder qu’un), et qui, pour lutter contre les prédateurs, dans des environnements physiques forts différents, se sont soit agrandis et allégés (cheval, antilope) soit alourdis et renforcés (rhinocéros/hippopotame). - 50 Millions d’ d’anné années 2.2. évolution Evolution par équilibre ponctué ponctué : N. Eldredge et S. J. Gould, 1972, Punctuated equilibrium : an alternative to phyletic gradualism dans Models in Paleobiology. Archives Fossiles : contiennent rarement des formes intermédiaires unissant une espèce à l'autre. Les espèces apparaissent soudainement dans les fossiles (en quelques milliers d'années), puis s’en suit une période de grande stabilité, une stase 2.2. évolution Temps (MA) Equilibre ponctué Nombre d’espèces Nombre d’espèces Gradualisme Temps (MA) 2.3. sé sélection naturelle La sélection naturelle semble favoriser cette harmonisation, mais les mutations génétiques qui gouvernent les modifications des organismes ne sont pas orientées et la pression de sélection naturelle ne garantie jamais une adaptation totale. reliant une population à un descripteur particulier PRESSION DE SELECTION Densit Densité é de la population Modèle Conceptuel Grandeur paramé paramétrique de la population (e.g. taille, poids, …) 2.3. diffé différents effets de la pression de sé sélection. densité stabilisante (milieu stable) = nautile, cœlacanthe descripteur directionnelle (changement progressif) = cheval séparative (milieu hétérogène) = phalène du bouleau 2.4. sé sélection sexuelle. Sélection opérée par les organismes à l’intérieur des populations. Sélection s’opère lors de la reproduction (attirance mâle/femelle). Les organismes selon leur sexe développent des attributs et des capacités qui favorisent l’attirance : Uca tangeri ex : la taille et la force exagérées des éléphants de mer. La stratégie de conquête des femelles passe par la conquête du territoire, et la lutte entre mâles. 5% des mâles effectuent 85 % des accouplements. Mirounga leonina (Sud) Mirounga angutrirostris (Nord) 2.5. sé sélection artificielle. provoquée par l’homme (pratiques de culture, élevage, pêche, …) elle est souvent très rapide (et efficace que la sélection naturelle) : élimination systématique des individus (selon taille, forme, couleur, …) ex : le chien dérive du même pool génétique, celui du loup. 2.6. spé spéciation La spé spéciation : L’apparition de nouvelles espèces est un phénomène lent. Une espèce n'apparaît pas instantanément par une mutation Les espèces s'individualisent à partir de populations d’une espèce d'origine. Spé Spéciation par isolement gé géographique. C'est le mode de spéciation de loin le plus fréquent chez les animaux. Trois modalités d’isolement : 1) une barrière géographique (rivière, montagne, vallée, océan, glacier...) 2) un effet fondateur (un groupe d'individus s’isole et fonde une sous-pop.) 3) Une diversification des niches (des populations divergent en utilisant différentes aires de répartitions en fonction de la niche occupée). •Sp Spé Spéciation sans isolement gé géographique. Des populations non isolées géographiquement peuvent évoluer en espèces distinctes. Ce phénomène reste controversé, mais semble prouvé chez une famille de poissons (les cichlidés) et chez certains insectes phytophages. 2.6. spé spéciation Exemple : modification du bec. Iles Hawai : Le sucrier n’ n’avais pas de concurrence Apapane (non spécialisé) Spé Sp éciation par isolement des niches avec Akialoa (insectes) Akiapalaau (insectes) L’Iwi (chenilles) diffé diff érents modes alimentaires. Pseudokea (larves capricornes) Psittirostre (fruit) Sucrier ancestral P. kona (fruits durs) 2.7. extinction L’extinction : pertes locales ou globales de l’habitat. Destruction de la niche, soit par pertes des interactions abiotiques, soit par modification des interactions biotiques (arrivée d’une nouvelle espèce). Ex : Dodo ; pertes de l’habitat : destruction des Forêts de l’Ile Maurice, destruction des nids. Exemple d’action en retour : Calvaria major (arbre à dodo) ne peut plus se reproduire. 2.7. extinction Sur Terre : cinq crises majeures d'extinction répertoriées Dans l'ordre chronologique: 440 MA : fin de l'Ordovicien 365 MA : fin du Dévonien 250 MA : fin du Permien (95 %) 210 MA : fin du Triassique 65 MA : fin du Crétacé (extinction des dinosaures) Une sixième phase d'extinction ? débutée il y a environ 100 000 ans, elle est fortement accélérée par les activités humaines (sur-exploitation, pollution, destruction des habitats, etc.). Aujourd'hui, en moyenne, une espèce d'oiseau (/ 10000 espèces) et une espèce de mammifère (/ 5000 espèces) disparaissent chaque année. LES ADAPTATIONS 2.8. adaptation C’est une modification durable des caracté caractéristiques de l’espèce, en fonction de différents facteurs : variations physiques et climatiques variations de la ressource nutritive apparition d’un prédateur, d’un compétiteur Adaptation (lent, permanent) ≠ acclimatation (rapide, réversible) L’adaptation adaptation peut-être : Involontaire, Involontaire 1) modifications aléatoires du code génétique 2) Sélection des populations les mieux adaptées Volontaire, Volontaire 1) l'espèce modifie son organisation sociale, sa culture 2) elle développe de nouveaux comportements. (cf. cours d’écologie comportementale) 2.8. adaptation à l’environnement Adaptation à l’environnement = Harmonisation des organismes avec leur conditions de vie. L’adaptation adaptation des organismes à leur environnement peut être anatomique (nageoire, aile, patte) morphologique (corps profilé pour la nage, agrandi nutrition dans les arbres) physiologique (rétention d’eau baobabs africain,australien = milieux arides). 2.8. adaptation à l’environnement : mé méthode d’é d’étude ’étude Comment étudier l’l’adaptation (processus lent) ? L’approche approche directe : consiste à étudier des organismes qui ont des temps de génération courts et qui sont capable de mutations rapides (micro-organismes : virus, bactéries) L’approche approche comparative : consiste à identifier des contrastes ou des similitudes dans des structures ou des performances d’un même type d’organisme. Ex. la mouette rieuse (Larus ridibundus) retire les morceaux de coquilles du nid après éclosion. Une autre espèce de mouette, la mouette tridactyle (Larus tridactyla) ne le fait pas. ⇒Hypothèse : Adaptation du comportement pour réduire la prédation de la nichée (la mouette tridactyle a des nids peu accessibles). expérimentation : en présence de coquilles d’œuf, la prédation est plus forte. 2.8. coco-adaptation Adaptation : fonction d’un ensemble de facteurs abiotiques et biotiques et rarement réponse unique d’un organisme à une condition environnementale. ex : consommateur – trouver une source de nourriture adéquate Mécanisme de co-évolution et co-adaptation dans les cas où ceux-ci sont intimement liés et que leur co-dépendance est totale. Cas des symbioses, des relations parasitaires ou mutualistes : Ex: Genre Ceratias. Co-adaptation mâle-femelle pour la vie en profondeur. 2.8. adaptation ? adaptation ? Le Panda géant (grand Panda) a des ancêtres carnivores, il est devenu herbivore, et se nourrit presque exclusivement de Bambou. il présente des problèmes de manipulation des tiges de bambou il ingurgite du bambou en grande quantité (ca. 20 kg.jour) pendant 12 Heures/jour il le digère mal (rendement = 0.17). Habitat = 6000 km2 (fragmenté) Ses adaptations le mettent en péril 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. L’activité métabolique des organismes vivants est régulée par : La température, la pression osmotique, le pH La source d’énergie La lumière du soleil (organismes vivants dans le noir) Température : lié au flux de chaleurs Endothermie (Homéothermie = régulation interne) Ectothermie (Poïkilothermie = régulation externe) Différence de capacité calorifique selon le type de milieu (sol, air, eau) Energie Production primaire : autotrophie Photosynthèse (lumière) Chimiosynthèse (H2S, dans les sources hydrothermales) Productions secondaires : hétérotrophie 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. Schéma général : les organismes adaptés à leur environnement L’environnement varie Environnement défavorable maximale mort Environnement défavorable Réponse physiologique Activité physiologique fonction d’une variable de l’environnement (T°C, ...) Réponse théorique. Environnement favorable inf. sup. Variable physique de l’environnement 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. Réponse physiologique Réponse plus réaliste : définition d’une zone optimale maximale mort inf. optimale sup. Variable physique de l’environnement 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. Réponse physiologique Continuité de la relation organisme-environnement acclimatation = variation de l’optimum. acclimatation a un coût énergétique acclimatation ≠ adaptation. maximale mort Létale inf. Valeur optimale Létale sup. Variable physique de l’environnement 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. Exemple : diatomé diatomées benthiques Diatomées se développant à la surface des vasières intertidales (zones de balancement des marée). T optimale 14 Productivité des diatomées benthiques = f(T°C) : Toptimale = 25°C Tmaximale (léthale) = 38 °C P max (µg C (µg Chl a)-1 h-1 ) Fitted curve 12 Sept 95 Dec 95 10 April 96 June 96 8 6 4 2 0 0 10 20 30 40 Assay temperature (°C)°C Température 50 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. 39 32 25 18 11 04 00 Température de surface de la vase : 3 0 M A I-9 J U IN 1 9 9 6 35 30 MST (°C) 25 20 15 10 5 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Jours du cycle de marée T e m p s (J o u rs ) Pas d’acclimatation à la température En été : 80% de la vasière est thermo-inhibée Manque d’acclimatation = coût énergétique trop élevé Mais les algues sont « adaptées à leur environnement » 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. Adaptation des aptitudes physiologiques à l’environnement physique Ex : racine des arbres en fonction du sol et de l’eau Le palé palétuvier est un arbre tropical, vivant en colonies, le long du rivage. - racines en partie aérienne - graines ne tombent pas sur le sol asphyxiant, mais germent sur l'arbre Le palétuvier « se déplace » (ca. 2m/an) Le palé palétuvier 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. Adaptation: développer des mécanismes de défense physiologique contre les difficultés de l’environnement physique Ex. Mécanismes de défense contre le froid. Renard des neiges : -50°C mécanismes de défense contre l’oxygène. Bioluminescence (production de lumière) = désoxygénation 2.9 contraintes physiques sur le mé métabolisme des organismes. Belette : Besoin de nourriture pour maintenir la chaleur Nourriture limitée Dimorphisme sexuel Dimorphisme : Femelles + petites que Mâles / Terriers + petits / Proies différentes 2.10. contraintes physiques sur la forme des organismes. Hypothèse : la génétique conditionne la forme de l’organisme selon une programmation spatio-temporelle codée dans l’ADN. D’Arcy Thompson (On growth and Form, 1942) a contredit cette hypothèse: théorie sur l’action de forces physiques sur la dynamique morphologique. Base : Taille L, Surface S ∝ L2, Volume V ∝ L3 ∝ S3/2 La masse M est reliée au volume V par la « densité des tissus ». Le Rapport r = S/V (S/M) diminue quand S augmente : r ∝ S-1/2 r=S/V S 2.10. contraintes physiques sur la forme des organismes. Le Rapport r = S/V (S/M) diminue quand S augmente : r ∝ S-1/2 Organismes petits : r est grand importance des contraintes de surface Action des forces de tension superficielle. Formes sphérique ou simples (monde inanimé) Organismes grands : r est petit importance des contraintes de volume (et donc de masse). Action des forces de gravité Formes plus complexes (pas sphérique) Entre les deux, continuum. exemple : Méduses (goutte visqueuse étirée par gravité) 2.10. contraintes physiques sur la forme des organismes. Adaptation ? Si la gravité gravité augmentait : Les individus de grande taille seraient « collé collés » au sol Ils seraient plus charpenté charpentés Si la gravité gravité diminuait : Les individus seraient plus grands Ils seraient plus sveltes. Les organismes de petites tailles seraient moins affecté affectés par des changements de gravité gravité : pas né nécessairement d’adaptation. 2.10. contraintes physiques sur la forme des organismes. Comment conserver sa forme lors d’un enroulement : conserver la forme d’un enroulement quand la taille s’accroît : la spirale logarithmique. 2.10. contraintes physiques sur la forme des organismes. presque toutes les formes des coquilles des mollusques sont basées sur le même modèle (un seul modèle mathématique avec seul des paramètres qui changent). 2.10. contraintes physiques sur la forme des organismes. Hydrobie Littorine Coque Nautile Patelle Coquille Saint-Jacques 2.10. contraintes physiques sur la forme des organismes. Déformation des organismes sous contraintes physiques. les formes apparentées sont issues d’une transformation de système de coordonnées sous l’influence de contraintes physiques : Exemples: contraintes hydrodynamiques (pression).