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Sommaire
La pièce
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La mise en scène
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L’auteur
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Note d’intention de l’auteur
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La comédienne
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Note d’intention de la comédienne
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Revue de presse
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Contacts
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Le jeu de la mémoire
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La pièce
Sur un plateau de cinéma, une comédienne tourne un film sous l’œil
attentif du réalisateur.
Bienvenue dans le monde magique du septième art.
Découvrez l’envers du décor, où pour raconter son histoire et se faire
un nom, il faut en payer le prix, affronter ses démons au risque de se
perdre définitivement…Ou d’en sortir différent ?
Vous l’avez compris, à vous de jouer.
Qu’avez-vous occulté, oublié, enterré, dans les coulisses de votre
mémoire ?
Que se passe–t-il quand les portes s’ouvrent sur votre hippocampe
secret, muselé depuis trop longtemps ?
Le jeu de la mémoire, un thriller sensoriel qui vous oblige à vous
rappeler votre histoire.
Le jeu de la mémoire
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La mise en scène
Le plateau est nu, seul un fauteuil « metteur en scène » occupe
l’espace.
Un cyclo blanc est tendu sur toute la surface du mur du fond.
La comédienne évolue dans cet espace clos et dans les images
projetées qui, quelquefois l’enveloppent. Ces images, pétries de ses
souvenirs ou de ses fantasmes, viennent se mêler insidieusement à
celles du film qu’elle tourne. Etrange mélange qui entraîne l’actrice
dans un tourbillon douloureux.
Le metteur en scène, omniprésent dans l’histoire, est une voix off.
Il en est de même pour tous les autres personnages intervenant dans
l’histoire.
Toutefois, certains d’entre eux apparaissent parfois à l’écran.
Le metteur en scène lui, n’est jamais visible.
La bande son (bruits de plateau, gare, rue, chant) est une part
importante du spectacle. Elle sert les ruptures de ton, et d’action.
De même que la musique (originale).
Le jeu de la mémoire
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L’auteur
Ça ne s’invente pas : Gérard Vantaggioli est « né le jour des Morts
dans un quartier de Marseille qui s’appelle “Chutes Lavie” » !
Signe du destin ?
À l’âge de cinq ans, Gérard arrive à Avignon. Il aura, parmi ses
instituteurs, Paul Puaux.
Plus tard, à Paris, il apprend le métier de photographe.
Il se souvient alors du Festival d’Avignon et du choc, à douze ans,
quand son grand-père l’avait amené dans la Cour d’Honneur. Il se
remémore la voix de Jean Vilar. La graine théâtrale est déposée alors
dans le jardin de son coeur.
Il en a eu presque peur.
Autre révélation : Silence, l’arbre remue encore, de François
Billetdoux, avec Serge Reggiani.
Là, il se dit : « Gégé, tu vas faire du théâtre ! » Il ajoute avec le recul :
« Étant d’Avignon, avec la sensibilité que j’avais et avec Paul Puaux
comme instituteur, je ne pouvais pas échapper au théâtre ».
Un atavisme géographique et artistique, en quelque sorte.
En 1973, il crée la compagnie Gérard Vantaggioli qui à ce jour, a
produit et réalisé 31 spectacles dont 21 créations contemporaines.
En 1982, il ouvre le Théâtre du Chien Qui Fume.
Puis en 1999, il crée le Théâtre du Petit Chien.
« L’image m’a toujours intéressé », dit-il.
En même temps, il écrit. Et, bien sûr, écriture plus photo égale
cinéma.
Le jeu de la mémoire
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Gérard Vantaggioli
A écrit
2007 : Je t‘attendrai avec Patrick Coulais et Françoise Huguet
2003 : Les Clodos de ma rue avec le Mystère Arcadie
1998 : Le voyage de l’ange avec P. Alcamo
1995 : Je t’attendrai jusqu’à minuit avec P. Alcamo
1990 : Pierrot ou les temps oubliés avec Denis Manuel
1985 : La bande à FM co-auteur avec A.M. Ponsot, J.P. Cassely,
J. Hansen
1984 : Le jeu de la mémoire avec M. Vitold
1982 : Maria A avec Pascale Diez
1977 : Voyage fantastique d’après J. Verne; co-auteur avec A. Morel
A mis en scène :
2008 : Par coeur de Bernard Sorbier avec Anne Goyer
2006 : Mes Mots sont des mets, Mes Maux sont d’aimer
de Bernard Sorbier
avec Bernard Sorbier et Anne Goyer
2006 : Des Mots dans mon Vin de et avec Bernard Sorbier
2005 : Camargue Rouge de Jean Vilane avec Nicole Rieu
et Jean Vilane
2003 : Hier sera un autre jour avec Guy Pierauld et Pascal Métayer
2003 : Les Clodos de ma rue avec Le Mystère Arcadie
1993 : Un petit moulin dans la tête de et avec Régis Gayrard.
1990 : Les plumes sergent major de et avec Régis Gayrard
1985 : Contes bariolés de A.Tchékov avec Michel Vitold et Teddy Bilis
1984 : Moi c’est l’autre de Philippe Madral avec J. Hansen
et R. Guedj
1982 : Marquis de Sade d’après Sade
1978 : Poésie Phase 1 de Pierre Seghers
1978 : Poésie Phase 2 Poètes du XIXe
1976 : Les nuits de Gustave Fauchois de Bernard Girard
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Note d’intention de l’auteur
A quoi ai-je donc pensé en écrivant le jeu de la mémoire?
Si je le savais peut-être que je n’écrirais plus. Ce serait sûrement
mieux ainsi. Je veux dire par là que lorsque l’écriture me prend, je
vois toujours ou plutôt j’imagine, un homme, détaché de tout, assis
(par force des longs jours), face à la mer, sans ne plus jamais rien
dire, ni écrire (si l’idée lui en était venu un jour), là presque sans
bouger, devant cette immensité toujours en mouvement, le regard
(j’allais dire « vague ») porté au plus loin mais sentant l’écume à ses
pieds et ainsi jusqu’au bout de sa vie. L’homme seul face à la mer.
Et cette image revient chaque fois lorsque l’écriture me prend, avec
son flot de questions.
De l’essentiel de cette « action » d‘écrire, de l’utilité de cet « état ».
Une raison de vivre ? Comme d’autres vont à la messe, au Temple, au
casino ou au bistrot.
Pour retenir l’instant ? Celui qu’il faut. Pour la mémoire. Comme une
archive. Pour exorciser. Oublier.
Paradoxe.
Pour reculer l’instant ? Pour les seuls mots véritables.
Les mots d’amour. La seule expression véritable qui justifie notre
présence, qui justifie tout. Pour ne pas mourir tout à fait.
Quoique. Voila.
En 1981, quand je suis entré la première fois dans ce théâtre qui
n’était pas encore théâtre, et que je me suis assis, sur une caisse je
crois, au milieu de rouleaux de tissus éventrés, de vieilles machines
à coudre, de paquets de rubans de couleur, de fils, d’aiguilles cassées,
de déchets de toutes sortes, de toutes ces choses qui marquaient là
le souvenir d’un atelier; qui fut surtout vers la fin du 19e une
fabrique de garance, et qu’ainsi un peu perdu, regardant le jour, que
laissait passer quelques vieillesses du toit, jeter sa lumière sur
quelques pans de mur, j’ai cru entendre -j’ai imaginé entendre- les
voix revenues des ouvrières et des ouvriers qui y avaient travaillé il y
a longtemps. J’entendais des chants, des airs populaires joyeusement
sifflés que je connaissais, mais ça c’est parce que ma mère chantait
tout le temps les chansons de son époque et que j’adorais entendre sa
voix. Je reprenais l’air reconnu, quelques paroles même me
revenaient, mélancoliques : « un souvenir c’est l’image d’un rêve une
heure trop brève qui ne veut pas mourir »…ou plus gaies « Avez-vous
vu le joli chapeau de Zozo c’est un chapeau un papo rigolo »…et
tragiques aussi « Et là-haut les oiseaux qui nous voit tout petits si
petits tournent tournent sur nous et crient aux fous ! Aux fous ! » …
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J’ai même vu à un moment, tous ces travailleurs danser, rire de
blagues bêtes, crier, et pleurer plus loin en silence, cachés dans un
coin plus sombre de l’atelier. J’ai entendu le silence quand tout
devenait immobile la nuit venue déjà lorsqu’ils étaient partis. Là
j’étais seul assis sur ma caisse, une ampoule éclairait l’espace, un
décor de cinéma. Peut-être Marcel Carné allait-il sortir de quelque
part, allumer une cigarette et s’asseoir dans son fauteuil en attendant
que les lampes à arc claquent de tous leurs feux. Alors j’ai rêvé une
femme, surgit d’on ne sait où, qui semblait morte de trouille, qui
cherchait un téléphone, ou une fenêtre éclairée dans la rue noire. Elle
glissait en silence le long des murs, seule sa respiration trahissait son
angoisse, elle heurtait un bidon, une bouteille qui roulait ou une
poubelle.
Elle ne bougeait plus. On entendait très loin une voiture venir.
Un homme planqué dans une alcôve guettait. La voiture approchait.
Elle, l’inconnue, ne fit qu’un pas, et surgit de l’ombre, et là je l’ai vu…
-Dans mon rêve ou dans ce décor déglingué et tailladé d’ombres ?Elle était belle. Et dans ses yeux, l’espace d’un instant, j’ai vu ! Un
moment fugitif. Une vie dans cet éclair. Des trains, des autos, des
gares désertes, des armes, de fausses photos, des papiers signés,
officiels, des mots murmurés, des étreintes, des souvenirs, des
appels, puisqu’elle avait écrit sur le mur « L à la croix de T je
t’attend ». Ce que je sais aussi c’est qu’elle attendait un enfant. Ça
j’en suis sûr. Alors soudain, une voix résonna autrement dans
l’espace clos; c’était peut-être celle de Marcel Carné, à moins que ce
ne fut celle de René Clair, de Renoir ou de Von Stroheim: elle répéta
la voix : « COUPEZ ! ».
Alors en riant, j’ai éteint la lampe, rendu le vieux décor aux ombres
qui traînait et je suis rentré chez moi, j’en savais assez pour continuer
la suite de l’histoire.
Gérard Vantaggioli
Le jeu de la mémoire
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La comédienne
Après de nombreuses années en tant que danseuse à la Royal
Shakespeare Cie à Eindhoven, Stéphanie Lanier apprend son métier
de comédienne chez Jean-Laurent Cochet où elle est reçue avec un
premier prix classique.
Elle commence sa carrière théâtrale avec Jean-Pierre Hané (Les XV
Tréteaux) dans Les fausses confidences (Marivaux) et La maison
Tellier (d’après Maupassant) au Théâtre Mouffetard et en tournée. Elle
joue ensuite sous la direction de Michelle Marquais dans Honorables
canailles aux côtés de Philippe Clévenot et Jean-Paul Roussillon, au
Théâtre de l’Athénée et en tournée. Elle travaille également avec
Jacques Seiler, Emmanuel Rey, Anne-Marie Lazzarini…
Son intérêt pour la création contemporaine l’amène à travailler en
Macédoine sous la direction de Nika Kosenkova (Théâtre de Moscou)
dans un texte de Jordan Plevnes Dernier homme, dernière femme, au
Théâtre de Sköpje ; en Autriche, elle met en scène La cagnotte,
adaptée de Botho Strauss, à la Schauspiele d’Innsbruck, qui tournera
plusieurs mois.
Elle participe à la naissance du Festival d’Arlempdes en jouant
Brindosier de Protée (Paul Claudel) mise en scène par Emmanuel
Ducasse. Elle a joué deux créations écrites et mises en scène par
Olivier Brunhes, Aziou Liquid et Rêve d’A et travaille régulièrement
Le jeu de la mémoire
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avec Joël Dragutin au Théâtre 95, notamment dans La spectatrice.
On la retrouve aussi dans de grands succès parisiens : Monsieur
Amédée avec Michel Galabru et Bernadette Lafont, mise en scène de
Jean-Pierre Dravel ; Knock avec Fabrice Luchini, mise en scène de
Maurice Bénichou. On a pu la voir dans La nuit de Valognes d’EricEmmanuel Schmitt, mise en scène de Régis Santon et Désillusion
parlementaire de Nathalie Detrois, mise en scène de Philippe Brigaud
(Petit Hébertot).
A la télévision, elle a tourné avec Frédéric Berthe, Michaël Perrotta,
Laurence Katrian, Etienne Dahesne, Manuel Poirier….
Au cinéma, elle tourne avec Philippe Le Guay, Olivier Marchal,
Etienne Chatilliez.
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Note d’intention de la comédienne
Quand j’étais petite et que la danse était tout pour moi, je brûlais mes
pieds à conquérir cette terre que je ne connaissais pas pour toucher
enfin l’essence de la vie.
Il me semblait évident qu’à force de la rythmer, de la questionner
dans une transe sacrée, j’allais racheter et contenir une réponse,
j’allais réveiller les morts et les ramener sur terre, j’allais briser le
silence et participer à la création du monde : la vraie parole germerait
enfin pour supplanter celle qu’on m’apprenait et à laquelle je ne
croyais pas.
Se taire et laisser danser les ancêtres, se taire et s’oublier.
Plus tard, bien plus tard, le théâtre est venu à moi : une évidence, et
comme au sortir de l’enfance, le prolongement d’une nouvelle voie
pour affirmer l’étrange, l’insondable, l’inexprimable mystère.
Oser le partage : partager ses outils avec les autres – danser le mot…
Et puis il y a eu le texte « Le jeu de la mémoire » de Gérard
Vantaggioli.
Une déflagration…
Une nouvelle retentissante : un auteur vivant qui fabrique du réel à
partir de l’irréel. Un auteur, qui de ses deux mains, nous plonge dans
sa passion pour le cinéma, l’art du truqué, du beau, du glamour pour
raconter l’insupportable et sublime histoire de la condition humaine.
Notre histoire : une pérégrination douloureuse et joyeuse, joyeuse et
douloureuse mais qui vaut d’être vécue. Gérard Vantaggioli veut que
La Femme et à travers elle, la Diva, la Vamp, la Chipie, la Coléreuse,
la Tendre, la Furie, la Sexuelle, la Pythie, la Dévoreuse, existe et
s’exprime.
Parce que l’on renaît forcément quand on a affronté son monstre,
parce que notre histoire mérite que l’on se rappelle.
Le jeu de la mémoire
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Je découvre le Jeu de la mémoire et je veux chausser mes pieds
comme avant, je veux m’inviter à la révolte car c’est une pièce qui dit
non : la comédienne dit non à son réalisateur tyrannique et
paternaliste ; en même temps elle dit non à la routine de cette vie
centrée autour de son travail et de sa carrière, mais qui l’étouffe
puisque sans amour. Elle s’invite à se rappeler, à lâcher prise.
Gérard Vantaggioli invite le spectateur, le nomade à stopper sa
caravane, à s’asseoir un instant sur l'herbe verte et folle du souvenir.
Se rappeler le premier baiser, la première main tendue, le premier
mot d’amour, la première larme, le premier adieu, la première mort.
Eprouver le cœur bondissant, le flux et le reflux du sang qui bat dans
les tempes, coupe le souffle, rosit les joues, inonde le bas-ventre,
chavire les jambes, tremblotte les mains – éclatement du corps.
Rendre à la terre, au ciel et aux astres la part qui nous est dévolue :
être humain, n’être rien puis renaître à nouveau. Ressusciter dans la
dignité retrouvée, l’homme qui dans son entier peut danser à nouveau
mais de sa danse symbolique, la sienne, qui ne ressemble à aucune
autre et parle à tous.
Stéphanie Lanier
Le jeu de la mémoire
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Revue de Presse
Le jeu de la mémoire
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Le jeu de la mémoire
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Le jeu de la mémoire
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Le jeu de la mémoire
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Le jeu de la mémoire
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Le jeu de la mémoire
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Contacts
Production
Diffusion
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5 Boulevard Poissonnière
75002 Paris
01 48 87 11 32
06 86 08 57 77
[email protected]
www.lycoprod.com
ID Production
Isabelle Decroix
5, rue de Turbigo
75001 Paris
01 42 87 96 60
06 16 28 82 77
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www.idproduction.org
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