Entrenous Magazine interne de l’hôpital Delafontaine et de l’hôpital Casanova C mon job Le SMUR une médecine d’urgence avec ses particularités Juin 2013 N°5 Rencontre DIM et TIM une fonction stratégique à l’hôpital Du côté du bloc it é : de l’obés ie g r u ir La ch mment ? o c ? i o u ? pourq pour qui Fête du personnel Le CHSD fait son cinéma 3 1 0 2 ée soirnsante -1 da ood llyw Ho où ? l 2013 i 19 avri d vendre Entrenous Le magazine « Entrenous » fête ses un an ! Un an, déjà, que le magazine « Entrenous » existe ! Mais ce magazine ne serait rien sans la participation des contributeurs dont la liste est longue ! Je remercie donc toutes les personnes qui s’investissent régulièrement lors des comités de rédaction en proposant des articles, des sujets à traiter, des jeux… Ce magazine, lu par l’ensemble du personnel de l’hôpital, a réussi à faire sa place dans les bibliothèques de chacun d’entre vous. Merci donc à vous, Lecteurs, qui êtes fidèles à chaque parution du magazine. Je tiens également à remercier tous les services qui, depuis un an, m’ouvrent leurs portes afin de partager avec nous leur quotidien. La qualité des articles vient avant tout du partage et de la richesse de vos expériences de terrain dans les différents services dans lesquels vous travaillez. J’espère continuer encore longtemps à retracer votre vie à travers divers dossiers et interviews. En attendant que je vienne à votre rencontre pour un prochain article, je vous conseille vivement de lire l’ensemble de ce numéro très riche en partage d’expériences. J’ai eu la chance d’entrer au bloc opératoire pendant une intervention chirurgicale et de suivre l’équipe du SMUR pendant une journée entière. Je vous laisse maintenant découvrir ces expériences à travers les différents articles de ce numéro ! Bonne lecture ! Anissa Taleb Directrice communication et clientèle juin 2013 | Entrenous [ 3 ] 5 Le coin lecture  Articles parus dans la presse ces derniers mois 08 à Actualités Toute l'actualité de ces derniers mois. C mon job  Le SMUR, une médecine d’urgence avec ses particularités à Dossier Jean-Marc et Omar, des jardiniers amoureux de leur métier 14 22 Rencontre  DIM et TIM : une fonction stratégique à l’hôpital 24 à Du côté du bloc La chirurgie de l’obésité : pour qui ? pourquoi ? comment ? 26 L'image  L'équipe du service des Urgences Adultes à Jeux 29 Les 7 erreurs 30 Entrenous publication interne du Centre Hospitalier de Saint-Denis, 2 rue du Docteur Delafontaine, 93200 Saint-Denis. Directrice de la publication : Elisabeth Beau Directrice de la rédaction : Anissa Taleb Comité de rédaction : Brigitte Reidon, Alexandra Lelong, Lucie Vajsman, Michelle Virlouvet, Elisabeth Feintrenie, Annie Foulon, Sylvie Thiais, Patrick Lopez, Corinne Fromage, Elisabeth Beau, Patricia Toussain, Marianne Fournier Pelletier, Fabrice Cianni, Martine [ 4 ] Entrenous |juin 2013 Boistard, Dr Patrick Sichère, Bernard Dorland, Philippe Hermant, Patricia Martinez, Sylvie Méninat, Estelle Rousseau, Michelle Costes, Léonie Chartier, Anissa Taleb, Hadjer Benanser, Albert Adenet Brigitte Hennequin, Hélène Thin, Dr Philippe Heurté, Dr Jean-Marc Catheline, Dr Ghada Hatem, Aminata Camara, Hakim Soussi Conception-réalisation & photographies : Marc Boulenaz & Hadjer Benanser Les articles publiés dans le Entrenous ne peuvent être reproduits sans l’autorisation expresse de la rédaction. Impression : service interne de reprographie du CHSD Tirage : 2000 exemplaires Dépôt légal :Entrenous – juin 2013. Rejoignez l’hôpital sur sa page Facebook : Hôpital Delafontaine (page officielle) ative Le mot du CLUD : ayez le dredi 15mars de 11 h à 12 h au pont de Soissons (intersection rue du Landy et av. Wilson) et de 15 h à 16 h 30 devant l’école Anatoleréflexe France douleur ! (107, bd de la Libération). L’eau, la douleur et le vin… ur les nôtres », expliquent tance, mise en place par la Ville et e, Bernard et Georges. présidée par l’adjoint au maire fus de laisser en état la baMichel Ribay, est composée de nstituée par la sortie de quatre collèges : élus municipaux route A1 (56 000 véhiet communautaires de la majoL’APCV organise du 23 aude Depuis la plus haute antiquité, l’homme connait les bienfaits our comptabilisés) au mirité et de l’opposition, habitants 31mars un circuit culturel l’eau. Il suffit de visiter les sites historiques romains, grecs ou en Tunisie à la rencontre s quartiers Lamaze, Bar(32 au maximum dont des reprédes acteurs de laun société Mutualité, Champ-dedesladémarches-quarégyptiens pour sentants en avoir preuve. L’eau apporte donc mieuxcivile. Également au pros fédèreêtre la mobilisation du secteur), associations grâce à sa tiers composition, laquelle et peut varier d’une source à gramme de l’association nne. C’est parce qu’auenfin partenaires. Le comité se un marathonpuisque en Algérie la une autre. L'eau a des vertus proprement aquatique stitution politico-admiréunit au moins trois fois par an et (28mars au 1er avril) et des sensation de pesanteur est moindre un milieu ve n’avait prévu de répavoit ses travaux portés àpar la rapport circuitsàen Algérie (6 au sec 14avril), Andalousie (20 au fractureen urbaine qui pol- àconnaissance du conseil municil’associant d’autres soins définissant ainsi la cure ther27avril) et au Maroc (11 au ie de milliers de Dionypal. Le boulot effectué est ainsi male. 20mai). Infos et réservaue des habitants se sont soumis aux instances décisiontions au 09 53 74 la 36 82. L’eau, qu’elle soit douce ou salée, est un traitement de our dire stop et revendinaires. Plaine commune et enfouissement de la bre- àconseil général compris. douleur grâce la pression qu’elle exerce sur le corps contraitoroutière, via des signaIl y a peu, en mai 2012, Larement par exemple à la rééducation à sec. Ainsi, la16mars, balnéoLe samedi la cooe pétitions, des organisamaze et Porte de Paris ont joint pérative Andines ressuscite thérapie est à privilégier en cas de syndrome douloureux e visites… Et avec en paleurs forces pour rédiger un rapun pan d’histoire ouvrière, un travail fouillé sur les port intitulé « concilier réparégional complexe de type 1, (ex la : algoneurodystrophie), en cas la lutte des sidérurgistes de us et les de projets (1). ration de fractures urbaines, les Longwyrééducation autour de la radio rétraction capsulaire de l’épaule et pour toute objectifs environnementaux, le pirate, «Lorraine cœur devant d’abord réseau obéirtransport à la notion laen"non douleur". Cette d’acier» à la fin des années Grandde Paris rer les fractures 70. Projection du docupériode aquatique permet au patient douloureux de commenun projet unifié ». Un document nes mentaire d’Alban Poirier et plein dedans (bon) de sensbonnes qui a le mécer une rééducation conditions évitant Jean Serres (à 15 hainsi 30), difrite de mettre en cohérence des nant les avis sur l’aménafusion d’extraits d’archives la kinésiophobie (peur de bouger par crainte d’avoir mal), lui dossiers traités séparément par t d’un boulevard urbain, de la radio, commentés par redonnant confiance dans son corps et facilitant la récupération des administrations qui ne se ons avec le centre-ville, la un ancien animateur, Michel Olmi (de 17 h à 19 h). parlent pas forcément. isation du parc Cachin, la fonctionnelle. Vente d’huîtres naturelles à Michel Ribay visiblement ation des cheminements On retiendra également les est recommandations de pratique 14 h, concert de Zemchen ravi de travailler avec des ciet celui des écoliers, le cotrio àthe 19 h, et dîner à 19 h 30 clinique de l’EULAR (European League Against Rheumatoyens « qui ont un rôle très imt devenu source d’expersur réservation. Au 5, rue de tisms) la prise en charge thérapeutique des patients fibroportant parce qu’ils mettent le ’est sur cette basesur qu’a été la Poterie. Mail : andines@ doigt sur des en étantconfirment cacomité myalgiques, consultatif. L’ins-publiées nnx.com Tél. 48 bains 20 48 60. enexigences 2006. Elles que «: 01 les pables de se battre et de travailler en eau chaude,sur avec ou sans exercice physique, sont efficaces des perspectives de court et nd ondans a prisla fibromyalgie car». ils améliorent et la fonction ». long terme Comme celle d’éta-la douleur L’association d’échanges aissance du aux planvins,blir une «promenade entre sans de biens, de Quant rappelons queverte» le resvératrol estargent un composant services et de savoirs partile centre-ville et le parc départed’urbanisme, on cépage, extrait d’un le pinot noir. Ce polyphénol a séduit les cipera aux portes ouvertes mental Georges Valbon ou celle aperçu qu’il y d’Andines (5 rue de la Poteaméricains quand ceux-ci se sont penchés sur le paradoxe frand’enfouir l’A1 depuis le tunnel du des projets pour rie) samedi 16mars aprèsl Landy jusqu’à La Courneuve. çais. Depuis, les recherches ont dépassé la simple notion de midi. À noter aussi une les quartiers sauf N°948 DU 6 AU 12 MARS 2013 Voyages solidaires des voies d’accès autoroutières. L’un, le long de la rue Danielle-Casanova, et l’autre en contrebas de la passerelle du Stade de France sont situés eux aussi sur des terrains appartenant au ministère des Transports. Dans un communiqué diffusé vendredi, la municipalité indique avoir « obtenu de l’État la garantie de l’enlèvement des déchets et la sécurisation du terrain pour éviter une nouvelle occupation dangereuse ». M.L. Le coin lecture Journée desdes femmes. Journée femmes. Valérie Trierweiler visite la maternité. Trierweiler à Delafontaine Dionys’SEL 2 Dominique permanence à la Maison de protection cardio-vasculaire pourSanchez s’intéresser au vieillissement, les nôtres », explila vie associative (19, rue de à l’inflammation, à l’arthrose et donc à la douleur. Mais t des habitants la Boulangerie) leles jeuditra(1) Le blog www.saintdenis21mars de 17 h à 20 h. ne sont qu’au stade dederecherche. uartiervaux Lamaze. nordest.fr permet les consulter. ACTUALITÉS Chroniques A votre santé ! dionysiennes Dr Patrick Sichère AURÉLIEN SOUCHEYRE Cœur d’acier La Première dame de France a choisi de visiter la maternité de l’hôpital Delafontaine à l’occasion de la Journée des femmes, le vendredi 8 mars. Responsables et personnels soignants l’ont accueillie dans la nouvelle aile, inaugurée il y a deux ans. Plus de 3 700 bébés y naissent chaque année, ce qui en fait l’un des plus importants services de néonatalité du pays. Un domaine dans lequel l’établissement excelle historiquement tout en poursuivant sa spécialisation (il est classé type 3, le plus haut niveau, a été précurseur de l’accouchement sans douleur, dispose d’un suivi psychologique de qualité, notamment pour les dépressions post-partum, et vient en aide aux femmes excisées). La compagne du Président de la République s’est rendue auprès de grands prématurés, soigneusement pris en charge dans des couveuses. Elle a rencontré de jeunes parents, dont une mère sans logementqui en cette journée symbolique a donné vie à des jumeaux. La maternité a accueilli 900 femmes en situation de précarité en 2012. Pour éviter qu’elles se retrouvent errantes ou isolées parfois du jour au lendemain, l’hôpital souhaite créer une Maison de la femme, qui viendrait les accompagner à la fois sur le chemin de la maternité et sur celui de l’insertion sociale. « J’essaye d’attirer un petit peu de lumière sur ces difficultés. Il faut de l’argent pour mener à bien ces projets, donc si je peux aider, je le ferai », a promis Valérie Trierweiler. A.S. Front de gauche et rythmes Le Front de gauche l’écrit. Il faut « prendre le temps d’une vraie concertation citoyenne » et donc ne pas changer les rythmes scolaires dès septembre 2013 comme l’a proposé la municipalité, elle aussi Front de gauche. La semaine du 6 ma Le texte (consultable notamment sur www.partidegauchesaintdenis.wordpress.com) explique que les vraies priorités sont ailleurs : accueil de tous les enfants, formation des enseignants, remplacement des profs absents, refondation des programmes… En lisant l’intégralité du communi le rejet de la réforme Pei question de calendrier… Évin n’a que ce q À l’occasion de la signat Président du Clud (Comité de Lutte Contre la Douleur) Santé. Delafontaine et Curie partenaires contre le cancer « Un événement exceptionnel. » Ce sont les mots de Claude Huriet, directeur de l’Institut Curie, pour qualifier la signature de la convention officialisant le partenariat entre l’Institut, premier centre européen de soins et de recherche contre le cancer, et le centre hospitalier de Saint-Denis. Un partenariat qui illustre les missions de l’Institut Curie : faire bénéficier les patients des innovations de la recherche, proposer une prise en charge globale. La signature a eu lieu jeudi 28 février, dans la salle Lamaze de l’hôpital Delafontaine, où Elisabeth Beau, directrice de l’établissement, et Ghada Hatem, chef du service obstétrique-gynécologie, recevaient les partenaires. Le maire Didier Paillard, en qualité de directeur du conseil de surveillance de l’établissement, a dit sa« fierté » que les patients du territoire puissent bénéficier de « l’excellence » médicale, et que soit regroupée en un seul lieu toute la filière de soins contre le cancer du sein, un « avantage précieux dans ce genre de pathologie ». Quant à Claude Évin, directeur de l’Agence régionale de santé, il s’est réjoui de l’aboutissement de ce projet, qui répond à l’une des missions des objectifs de l’ARS : « la réduction des inégalités dans l’accès aux soins ». S.B. Le JSD n°948 (06 au 12 mars 2013) Delafontaine et Curie partenaires contre le cancer DJIMÉ COULIBALY Le puncheur loyal Muay thaï. Le boxeur thaïlandais du club Lumpini, champion d’Europe WBC en titre, Le JSD n°949 poursuit son chemin vers (13 au 19 mars 2013) son objectif : le titre Visitequi de Valérie Trierweiler à la maternité mondial, dans un sport lui a beaucoup apporté. PORTRAIT Par Aurélien Soucheyre Photo Yann Mambert Le regard serein, le sourire discret, juin 2013 | Entrenous [ 5 ] Le coin lecture 18 LE PARISIEN ÉCONOMIE I MARDI 2 AVRIL 2013 DOSSIER EMPLOI L’hôpital en manque de soignants Olivier Cras a choisi le service public où il apprécie de pouvoir se former régulièrement pour améliorer ses compétences. (LP/Thomas Morel-Fort.) Relèvement de quotas et double promotion des infirmiers en 2012 ont amélioré la situation de l’emploi dans le secteur sanitaire. Mais les difficultés de recrutement demeurent. Avis aux vocations. DOSSIER RÉALISÉ PAR MANUEL JARDINAUD e mot « pénurie » a enfin disparu du vocabulaire des spécialistes de la question de l’emploi des personnels soignants (infirmiers et aidessoignants). « Nous observons une baisse des difficultés de recrutement par rapport aux dernières années », confirme Nadine Barbier, responsable des questions de ressources humaines à la Fédération hospitalière française (FHF, secteur public). De son côté, Florence Leduc, directrice de la formation à L — une double promotion a été honorée. Ce ne sont donc pas 22 000 diplômés qui sont sortis des 336 instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi), sur un quota fixé à 30 000, mais bien le double. Une véritable bouffée d’oxygène sur ce métier si demandé. Thierry Amouroux, président du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI CFE-CGC), pointe également la suppression de nombreux lits qui a entraîné une baisse du recrutement dans certains établissements, comme à l’AP-HP par exemple. Le plus gros employeur français a refusé de livrer les chiffres de ses embauches. Malgré cette décrue, les opportunités restent grandes pour les professionnels du soin. Du côté des infirmiers, certains établissements hospitaliers peinent à pourvoir tous les postes, en Ile-de-France par exemple : « Les infirmiers choisissent facilement leur lieu d’exercice, leur temps de travail », explique Florence Leduc. Et donc privilégient de plus en plus des zones où vie professionnelle et vie personnelle trouvent un équilibre. Nadine Barbier cite l’exemple de Poitiers (Vienne) où il existe des listes d’attente pour travailler tandis que des Plus de 100 000 postes d’aides-soignants vont être créés en dix ans la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap), reconnaît également que « la situation est moins tendue qu’il y a cinq ans ». De fait, 2012 a été une année particulière : en raison de la réforme du diplôme des infirmiers — passé au grade de licence en 2009, donc à la catégorie A dans le secteur public EN SAVOIR PLUS À CONSULTER Les sites des fédérations hospitalières proposent des rubriques dédiées à l’emploi : www.fhf.fr ; www.fhp.fr ; www.fehap.fr. Certains sites emploi sont spécialisés sur les métiers du soin : www.jobvitae.fr. et www.emploisoignant.com. Deux sites de référence pour tout savoir sur les métiers d’infirmier et d’aide-soignant : www.infirmiers.com. www.aide-soignant.com. À LIRE « Les Métiers du paramédical », Onisep, 2011, 92 pages. 35 €. « Devenir aide-soignant », de Delphine Delefosse, ESF Editeur, 2010, 120 pages. 12,10 €. « Le Métier d’infirmière en France », de Catherine Duboys Fresney et Georgette Perrin, Que sais-je, PUF, 2009, 128 pages. 9 €. hôpitaux franciliens ne peuvent pourvoir tous les postes ouverts. Les difficultés de recrutement en aides-soignants ont, elles aussi, diminué, bien que la demande reste forte. Nadine Barbier estime que « beaucoup d’efforts ont été faits sur les parcours professionnels pour accéder au métier ». Les régions et les organismes collecteurs ont financé des milliers de formations afin de pallier le manque d’agents. Dans la branche associative, « ce métier phare », comme le qualifie Florence Leduc, a également été aidé par des actions de formation pour qualifier les personnels sans diplôme. « Le résultat est là », reconnaît-elle, avec des tensions qui se sont amoindries. Le métier a néanmoins de l’avenir : selon le ministère du Travail et une étude de mars 2012 du Centre d’analyse stratégique intitulée « Les métiers en 2020 », plus de 100 000 postes d’aides-soignants seront créés en dix ans. Les places en formation initiale et les embauches ne vont donc pas se tarir. Selon la dernière étude gou- vernementale datant de 2011, d’ici à 2030 les effectifs infirmiers devraient augmenter de 4 %. D’autant que, au-delà d’une pyramide des âges de plus en plus vieillissante, le turnover est préoccupant chez les infirmiers. Thierry Amouroux affirme que 30 % des jeunes diplômés quittent le métier dans les cinq ans après l’obtention du diplôme. Plus que les postes, c’est l’attractivité de cette profession qui est en jeu en raison des conditions de travail notamment. Un chantier essentiel pour le futur des établissements de soins dans un contexte de baisse de budgets. Cette relative bonne tenue de l’intérim des soignants s’explique en partie par une stratégie des professionnels. Selon Jerick Develle, un quart environ des jeunes diplômés souhaitent découvrir les différents champs d’exercice de leur métier par cette voie. Ce qui représente tout de même chaque année 10 000 infirmiers pendant au moins quelques mois. Une autre partie des professionnelles de santé, devenues mères de famille, privilégie ce mode de contrat pour la possibilité de temps choisi. De leur côté, certains seniors, en fin de carrière, ne veulent plus être atta- chés à une structure. Ils ont par ailleurs envie de réactualiser leurs compétences. Enfin, quelques « mercenaires », vont de mission en mission afin d’éviter la routine et de mieux gagner leur vie grâce aux primes inhérentes à l’intérim. Cette frange demeure très minoritaire. Chez Appel médical, « cela représente moins de 150 équivalents temps plein sur plus de 2 600 placés chaque semaine », note Stéphane Volleau. Il explique également que l’intérim continue de se maintenir pour les aides-soignants, bien que de plus en plus orienté vers le secteur médicosocial. Améliorer les conditions de travail reste un enjeu L’intérim résiste bien dans ce secteur i l’intérim déprime globalement, celui concernant les personnels soignants se porte mieux. Il permet de multiplier les expériences dans un secteur où les missions ne manquent pas. « Nous avons eu une année 2012 stable après une année 2011 avec une très forte activité », explique Stéphane Volleau, responsable marketing d’Appel médical (groupe Randstad). Même avis du côté d’Adecco Medical : « En 2012, nous sommes revenus au niveau de 2010, sachant que 2011 était un très bon cru. Mais nous sommes beaucoup mieux lotis que l’industrie », reconnaît Jerick S Develle, senior vice-président Europe. Il concède néanmoins que l’année 2013 devrait être moins positive avec une possible baisse des missions de l’ordre de 20 %. « Laquelle sera compensée par les offres en CDD », espère-t-il. Un moyen de découvrir toutes les facettes de son métier Trois facteurs principaux expliquent cette situation : réduction des coûts et rationalisation des achats des établissements, meilleure organisation interne pour les remplacements dans les grands pôles hospitaliers et augmentation de l’embauche en CDI pour pallier les départs à la retraite. Le Parisien (02 avril 2013) «L'hôpital en manque de soignants» [ 6 ] Entrenous | juin 2013 4 19 DOSSIER EMPLOI ACTUALITÉS L’AVIS DE… lecture À noter Le coinFloréal/Saussaie/Courtille N°952 DU 3 AU 9AVRIL 2013 MARDI 2 AVRIL 2013 Olivier CRAS, 48 ans, masseur-kinésithérapeute et cadre supérieur de santé, service de soins de suite et de réadaptation au centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) Olivier insiste sur la possibilité de se former régulièrement pour améliorer ses compétences. Très vite, il a eu envie d’encadrer les équipes. Dès 1992, il passe le concours et suit la formation pour devenir cadre de santé. Depuis, il est même devenu cadre supérieur. Olivier supervise et coordonne deux services au sein de l’hôpital, soit un total de 50 professionnels de la rééduca- tion. Gestion des plannings, plans de soins, encadrement des stagiaires : ses missions sont riches et diverses. D’une certaine manière, il incarne « cette possibilité de faire carrière au sein de l’hôpital public ». Alors qu’un débutant gagne 1 450 € net, un professionnel comme lui perçoit une rémunération proche du double. Une spécialité très recherchée C’est l’un des métiers de l’hôpital le plus en tension. De fait, en moyenne, les masseurskinésithérapeutes salariés ne représentent que 13 % de l’effectif national sur environ 70 000 professionnels, selon la dernière enquête de leur Conseil national de l’ordre datant de 2010. Une étude de l’Observatoire national des professions de santé également de 2010 pointait le frein principal à la venue des kinés au sein de l’hôpital : « Le faible salaire. » En effet, la rémunération mensuelle brute des masseurs- kinésithérapeutes dans un établissement hospitalier est d’environ 1 520 € en début de carrière et de 2 550 € à la fin alors qu’en 2010 le revenu mensuel moyen des kinés libéraux était estimé à 3 500 €… Conséquence, côté emploi, la pénurie guette. Aujourd’hui, le site de l’AP-HP affiche 20 postes vacants de kinés pour ses établissements, quand celui de la Fédération hospitalière de France (FHF) indique que ses hôpitaux adhérents sont en quête d’au moins 100 professionnels. (03 au 09 avril 2013) Le maire Didier Paillard et les élus Bally Bagayoko, adjoint, et Mathilde Caroly, conseillère, rencontreront les habitants du quartier jeudi 11 avril à 17 h 30. Au centre commercial (allée de L’Île-de-France). « Il faut assurer «Un lieu pour un nouveau départ» le renouvellement des générations » Res Que représente le secteur privé lucratif en termes d’emplois des personnels soignants ? Les cliniques et hôpitaux privés salarient 150 000 personnes dont 50 000 infirmiers et environ 20 000 aides-soignants. Globalement, entre 2010 et 2011, nous avons créé 3 000 emplois malgré les restructurations et les regroupements d’établissements. Avec l rénov prem aussi nouv l’ense théât ouver dredi soirs une h heure Cont Déc Vos établissements rencontrent-ils toujours des difficultés de recrutement ? Oui pour les infirmiers dont la pyramide des âges est vieillissante. Nous devons assurer le renouvellement À l’école desdes Cosmonautes, les psychologues Elsa Lohier (à gauche) et Basile Meylan (à droite). générations. Dans les zones denses, comme Paris, les problèmes sont plus persistants que dans une région comme l’Auvergne où le coût de la vie, du logement et des transports est un facteur bénéfique pour les embauches. En outre, nous constatons que les jeunes diplômés choisissent en priorité le secteur public en début de carrière pour laSoins. sécurité de le Lel’emploi pôleetpédonère les intervenants. Ce sont les poser au mieux les groupes, et à champ des spécialités plus jardins d’enfants thérapeules accompagner « par une mépsychiatrique de important. Concernant les aidestiques, hébergés par la Ville, diation artistique, peinture, terre, Delafontaine a ouvert soignants, nous avons fait un gros dans trois écoles. Après celui de modelage ou jeux de société, en effort un sur latroisième formation et pour jardin Sémard et de l’Estrée, où sont fonction de ce que nous proposent améliorer les passerelles vers ce thérapeutique pour suivis des enfants de materles enfants », précise M. Meylan. métier. Nous en récoltons nelle, le dernier en date a été Outre les jeux collectifs, où se des enfants, au aujourd’hui les fruits avec des créé l’an dernier pour les élèves manifestent jalousie, impacomportement agité tensions qui se sont apaisées. d’élémentaire. Après un accueil tience, tout obstacle intime au en milieu scolaire, en temporaire à Sorano, il vient partage, « nous aménageons des Comment cliniques âgelesélémentaire. Deux d’emménager à l’école des Cos- temps individuels pour éviter les attirent-elles les infirmiers ? existent déjà monautes, où il est fréquenté clashes quand ils sont en colère, et Nous autres essayons d’offrir une plus par une quinzaine d’enfants veles inviter à penser ce qui se passe, pour les maternelles. grande stabilité concernant nus de toute la ville, et au-delà. reprend Mme Lohier. Les enfants, l’organisation du travail et le Répartis en petits groupes, ils dans ce lieu, répètent les schémas roulement des équipes. Cela passent là deux heures par sede comportement qu’ils ont avec C’est un enfant qui ne tient améliore donc la vie personnelle maine sur le temps scolaire, aules autres à l’école. Il s’agit d’acpas en place, des soignants. Grâcequi auxagresse servicesses caprès d’une équipe de quatre cueillir cette répétition et de la marades, explosesecteur à la moindre de chirurgie ambulatoire, psychologues. mettre en pensée.» À l’origine des contrariété, se montre insosur lequel nous sommes très souffrances ainsi exprimées, les lent… Il perturbe la classe présents, nous permettons aussi et met psychologues mentionnent des à rude épreuve le sang-froid de « Un tissu familial aux professionnels d’avoir surtout parents en conflit, des pères abson enseignant dont il accapare des activités en semaine, troué par des secrets » sents, «un tissu familial troué par ainsi l’attention. situation secontrairement à l’hôpitalLa public. des secrets ». rait fréquente. 37 % des personParmi eux, Basile Meylan. En outre, au sein de la fédération, Catherine Jean, elle aussi psynels des primaires y au«Les enfants sont surtout orientés 120 crèches ontécoles été créées ces chologue, préfère parler du raient été confrontés. par les directeurs d’école, radernières années. Mais, plus Jusqu’à « traumatisme d’une histoire gé51 % dans les devons établissements en conte-t-il. Ils les connaissent bien généralement, nous réfléchir et (1). agir Pour pour améliorer nérationnelle, qui n’a pas été ZEP ces élèves en diffipour les voir souvent dans leur encore les conditions de travail. Il traité et engendre de nouveaux culté, les Rased, aux moyens bureau. » Visée par le psychonous faut convaincre les jeunesces dertraumatismes. Il est important de grandement rognés logue scolaire, la proposition de gens qui veulent rejoindre ce valoriser leurs capacités, insistenières années, constituent le suivi est ensuite soumise aux pamétierpr qu’il offre une palette t-elle. Ce sont des enfants qui ont incipal dispositif. Mais à rents, parfois réticents. « Il faut d’exercices sans pareil. très peu confiance en eux.» Basile Saint-Denis, un autre a vu le jour avec eux une alliance thérapeuMeylan met en avant le rôle préen 1996, à l’initiative non pas de tique a minima. S’ils n’adhèrent ventif du jardin thérapeutique, l’Éducation nationale, mais du pas, l’enfant n’en tirera pas de bédont le travail, si besoin, peut être pôle de pédopsychiatrie de l’hônéfice», ajoute une autre psychorelayé par d’autres structures pital Delafontaine, qui en rémulogue, Elsa Lohier. Reste à com« auprès des familles qui ont besoin d’être soutenues».«La philoBasile Meylan, sophie du dispositif, insiste quant psychologue : « On se à elle Mme Jean, c’est d’ouvrir un définit comme un lieu monde de possibles, faire le pari qu’il n’y a pas de fatalité même si intermédiaire, entre l’école et le soin. l’on est mal parti.» l YANN MAMBERT livier Cras est presque un militant : contrairement à 80 % des kinés, il a toujours travaillé en centre de soins de suite et de réadaptation (SSR). Diplômé en 1989, il intègre l’un des services de l’hôpital public de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) un an plus tard. Il y exerce toujours auprès de patients victimes de fracture, ayant besoin de prothèse ou devenus hémiplégiques après un accident vasculaire cérébral (AVC). « La motivation principale, c’est travailler dans une équipe pluridisciplinaire avec des ergothérapeutes, des orthophoDevenu cadre nistes, des psychomotriciens supérieur, et, bien sûr, il supervise des infirmières et coordonne et des médedeux services, cins », souligne-t-il. soit Il dit apprécier 50 professionnels également le fait de pouvoir accompagner des patients sur un temps long, quarante-cinq jours en moyenne dans un SSR, et d’assister aux progrès au jour le jour. « Ce qui me plaît aussi, c’est d’accueillir toutes les populations car nous sommes dans un service public. » O cette semaine Le JSD n°950 président de la Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France (FHP) (Franck Dunouau.) « Je suis kiné dans une équipe pluridisciplinaire » Jean-Loup DUROUSSET, ans, infirmière à l’hôpital Lariboisière (AP-HP, Paris) e l’école tal Sainta Zekrini ailler en lle est afn » et intique ou ogie, en prématurés le exerce aris), elle mière de rès avoir uivi dixe voulais es clairs, tation ou ais dans t-elle. En esoin de Réanimer «l’envie de vivre» des enfants nés prématurés. Voici en quoi consiste le travail de la psychanalyste Catherine Vanier à l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis, en région parisienne. Dans son livre, «Naître prématuré», elle retrace plus de vingt années d’accompagnement auprès des bébés, des parents et des médecins, dans le service de néonatologie. tervient ment où sse est on rate stant, oupe ention » uis janction de ère réfésouhaite Par La rédaction d’Allodocteurs.fr rédigé le 3 mai 2013, mis à jour le 3 mai 2013 La psychanalyste, Catherine Vanier, raconte dans son livre, l’écoute singulière qu’elle porte à ces «bébés funambules» arrivés dans la vie trop tôt. Ils pèsent à peine 700 grammes et vivent dans une couveuse reliés à des respirateurs et une foule d’écrans de contrôle. Au milieu de cette technologie ultra performante, indispensable à leur survie, Catherine Vanier aide les prématurés avec ses mots et sa présence à «exister». «Il est important que le bébé ne soit pas Depuis plus d’un an, Fatima Zekrini est devenue l’infirmière référente au sein du bloc. Elle souhaite maintenant être laissé à sa machine car il«s’identifie à ce».qui l’entoure. Les bébés n’ont pas besoin(LP/Frédéric que d’oxyDugit.) formée seul pour devenir officiellement cadre de santé gène, ils ont besoin qu’on leur parle», explique-t-elle. maintenant être formée pour de- résume-t-elle. Certes les horaires Elle dit ne pas pouvoir envisager venir officiellement « cadre de décalés sont parfois difficiles à travailler dans le secteur privé parce la relation au patient est très que,au au final, dans public « on fait santé ». Mais assumer sa maternité lorsquegérer sonetenfant vient aussi brutalement monde estle une épreuve Fatima est intarissable sur son mé- ponctuelle. « Mais on intervient au du bon travail ». Pour celui-ci, cette difficile mamans.les«Quand un bébéoùoscille entreestlaforte. vie etSi la mort, du mal parfois à être mamanon deadeux enfants qui exerce tier. Elle pour aime ces l’autonomie, res- moment l’angoisse on rate cet instant, on loupe temps partielévénement, (80 %), gagne ponsabilités, le travail d’équipe. une mère, à s’en occuper», constate la psychanalyste. Car l’interface à ceà douloureux lesaujourd’hui 1 995 € brut par mois. « Ce monde à part qu’est le bloc », vention. » sentiments de ces mères s’entremêlent à l’égard de leur nourrisson. Entre l’amour qu’elles éprouvent pour leur enfant et la peur de le voir mourir, ces femmes aux histoires personnelles délicates préfèrent rompre la filiation. Pour éviter cette rupture, Catherine Vanier aide ces femmes à ne pas briser le lien avec leur enfant. Cette souffrance ressentie par les mères n’est pas toujours comprise par le corps médical. C’est en cela que la psychanalyste accompagne aussi les médecins, les puéricultrices et les aides-soignantes à entretenir un contact plus humain pour mieux aider les patients. Catherine Vanier collabore avec l’équipe médicale. Son idée est de «travailler avec les médecins et non pas contre eux». Sans prétention, l’analyste a pour vocation de faire sortir le médecin de sa haute sphère technologique pour l’inciter à entreprendre une approche plus humaine de l’enfant qui naît prématurément et de sa famille. Elle accorde, ainsi, une écoute particulière aux difficultés médicales et affectives rencontrées par le médecin afin de mieux les surmonter. Ce travail entre les équipes médicales a pour but d’instaurer un lien de confiance. YANN MAMBERT Un lieu pour Une psy le pour les bébés mière, j’ai choisi bloc opératoire » un nouveau départ En général, les enfants y viennent durant toute l’année scolaire. » Marylène Lenfant (1) Enquête d’Éric Debarbieux et Georges Fotinos pour l’Observatoire international de la violence à l’école, en septembre 2012. Catherine Vanier joue ainsi un rôle de passerelle entre les bébés, les parents et les médecins. Reportage de Cécile Guéry Riquier, Alexandre Delaval et Lionel Simon (1/05/2013) France 5 (03 mai 2013) «Une psy pour les bébés prématurés» juin 2013 | Entrenous [ 7 ] Le n de té l’ass a ch déso 01 4 Pou sur l www decl Att tra Le ch entra du m ture p Bross du Ce du No en pla possi nord. plusi affect du m après Cat ou La rev à la Pl sa livr un do «Tan ment l’écol quel r catho ensei d’élèv liée p elle s’ ger au la Rép l’égal Qu’en Cont acc@ et ww ÀP exp L’asso prése des tr du GE traide temp 4avri Maiso (19, ru Con mu Proch publi Victo sur le saint suiva à 19 h 27jui 17oc 19dé 8 Actualités mars Visite de Valérie Trierweiller à l’hôpital Delafontaine Le vendredi 8 mars 2013, à l’occasion de la journée de la femme, Valérie Trierweiller a choisi de leur rendre hommage en visitant le lieu de naissance par excellence : la maternité de l'hôpital Delafontaine. La compagne du président de la république s’est rendue auprès de grands prématurés, mais aussi au chevet de mamans en grande précarité, dont une mère sans logement qui a donné vie à des jumeaux. Pour éviter que certaines femmes ne se retrouvent dans la rue, l’hôpital souhaite créer une Maison de la femme. Un projet ambitieux, pour lequel la première dame de France s’est dite prête à réfléchir à la manière dont elle peut être utile. L’hôpital Delafontaine au cœur de l’innovation Jeudi 21 mars, de 8h30 à 17h a eu lieu la première journée de l’innovation au Centre Hospitalier de Saint-Denis. Ce fut une journée riche en présentations permettant ainsi de valoriser les initiatives des équipes. Au programme : de nouvelles démarches, de nouvelles façons de travailler, de nouveaux services créés…Cette journée a permis de partager, faire connaitre et inspirer d’autres services dans les nouvelles démarches de réussite entreprises au Centre Hospitalier de Saint-Denis. Le SMUR a également animé un atelier pratique sur les gestes qui sauvent. 21 mars 4 avril Un Midi santé sur les mutilations sexuelles L’hôpital Delafontaine est un des rares hôpitaux du 93 a avoir entamé une réflexion sur les femmes victimes de mutilations sexuelles. Les professionnels de santé de la maternité de l’hôpital Delafontaine ont constaté que 30% des femmes qui accouchent à la maternité ont été excisées. Ainsi, le 4 avril dernier, un midi santé a été organisé sur la question des mutilations sexuelles féminines. Cette rencontre a eu lieu dans la salle du conseil à la mairie de Saint-Denis. Elle s’est prolongée par un travail sur les violences faites aux femmes et l’ambition d’un projet, celui de créer la maison de la femme à l’hôpital Delafontaine. L’hôpital Delafontaine en prime time sur France 3 L'émission "Le monde d’après" sur France 3 a diffusé un reportage intitulé "se soigner moins pour se soigner mieux ?". Les questions abordées au sein de ce reportage étaient d'ordre économique. En effet, le système de santé français fait des envieux. Cependant, chaque année les dépenses de santé augmentent et les crédits diminuent. Ce paradoxe a alimenté un certain nombre de questions auxquelles ont essayé de répondre de nombreux invités. L'hôpital Delafontaine a fait l'objet d'un reportage d'une dizaine de minutes intitulé "Des managers au chevet de l'hôpital". [ 8 ] Entrenous | juin 2013 8 avril Actualités Le personnel fait son cinéma ! Une fête du personnel sur le thème Hollywood a eu lieu le 19 avril dans la salle du personnel. La soirée a commencé avec le DJ Mounir qui a très vite mis l’ambiance, accompagné par Christophe Bovin : un animateur de folie ! Le décor était grandiose, le menu digne des plus grandes cérémonies hollywoodiennes. Un grand merci à toute l’équipe de bénévoles qui ont participé à l’organisation de la fête !!! Un concert de flûte traversière à l’hôpital Casanova Le 24 avril dernier, un groupe d’enfants âgé de 8 à 14 ans, inscrit au Conservatoire Municipal de la ville de Saint-Denis a offert un concert de flûte traversière aux résidents de l’hôpital Casanova. Ce projet a été réalisé d’une part grâce à la rencontre d’un professeur et au soutien de la directrice du conservatoire et d’autre part grâce à une collaboration constructive entre une collègue de l’hôpital, les animateurs et la direction de l’établissement. Cette première expérience intergénérationnelle et musicale a été un vrai succès. Ainsi, d’autres rencontres musicales avec le conservatoire, sont prévues pour la rentrée scolaire prochaine ! 19 avril 24 avril juin 2013 | Entrenous [ 9 ] Actualités L’inauguration du 3ème Jardin d'éducation thérapeutique de Saint-Denis (JET7) 26 Le 3ème Jardin d'éducation thérapeutique de Saint-Denis (JET 7) a été inauguré le 26 avril dernier à l'école élémentaire des Cosmonautes. Le pôle pédopsychiatrique de l'hôpital Delafontaine a créé son troisième lieu d'accueil en milieu scolaire pour les élèves agités. Ces derniers sont répartis en petits groupes et doivent accorder deux heures par semaine de leur temps scolaire à venir au JET7. Après être passé chez le psychologue scolaire, la proposition de suivi est soumise aux parents d'élèves. avril 29 avril Les murs de la maternité s'habillent de portraits de soignants Le vernissage de l’exposition de photographies de l’artiste Paul Warde intitulée « Tous soignants, tous différents » a été un réél succès. A cette occasion, étaient présents l’artiste Paul Warde, Elisabeth Beau, directrice du Centre Hospitalier de Saint-Denis ainsi que les personnels qui a bien voulu se faire photographier. 2 mai L'arrivée des internes Le 2 mai dernier, une soixantaine d’internes ont choisi d’intégrer le Centre Hospitalier de Saint-Denis pour y poursuivre leur formation. Ils ont été accueillis par l’ensemble des acteurs du corps médical et non médical afin qu’ils puissent avoir en leur possession tous les éléments nécessaires au bon déroulement de leur internat. Bon courage et bienvenue à tous les internes dans notre établissement ! [ 10 ] Entrenous | juin 2013 Actualités Agir Vite Chaque minute compte contre l'AVC L’accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la troisième cause de mortalité en France. Chaque année, 130 000 personnes sont victimes d’un AVC et la moitié en gardera de graves séquelles. Pour ces raisons, à l’occasion de la journée européenne de l’AVC, l’hôpital Delafontaine a organisé une journée d’information à l’attention des usagers et du personnel le 14 mai dernier. Un stand pour prendre sa tension artérielle était à disposition des patients, ainsi que de nombreuses affiches : AVC en chiffres, AVC en image, les signes d’un AVC, un quiz pour mieux comprendre l’AVC… Un film sur l'AVC a également été diffusé : www.avcvitele15.com Ce qu’il faut retenir de cette journée ce sont les signes de l'AVC: Visage paralysé, Inertie d’un membre, trouble de la parole. Si ces signes surgissent, agissez vite en appelant en urgence le 15. 15 mai 14 mai Conférence organisée par le Dr Doumenc Le 15 mai dernier, les drs Doumenc (CHSD), Ray (Hôpital Tenon) et Wargon (Hôpital Sainte-Camille – Brie sur Marne) se sont réunis au sein d’un même comité scientifique pour organiser conjointement une conférence sur la nécessité de l’évolution du métier d’Infirmière d’Accueil et d’Orientation (IAO) aux urgences. Cette conférence a réuni une quarantaine de participants venus de divers hôpitaux. Deux cas cliniques de neurovasculaire ont été présentés, permettant ainsi à l’assemblée de réagir sur différents thèmes comme celui de la douleur. 30 Réunion des membres de la CRUQ mai Une Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité (CRUQ) s'est réunie le 30 mai dernier. Elle s’est déroulée à l’hôpital Delafontaine au niveau du bâtiment administratif dans la salle de réunion du 1er étage. L'ordre du jour était bien rempli puisqu'après une présentation des nouveaux champs d'activités à la maternité, de la nouvelle gouvernance de la cellule qualité ainsi qu'une étude des réclamations des patients, les membres de la CRUQ ont visité le centre de mammographie. juin 2013 | Entrenous [ 11 ] Actualités ME Prochainement, à ne pas manquer... NU ENT RAN T Les évènements des mois à venir :  C’est majo un plate a r sucr ité des p u qui co e, sa n ns v atients ( vient à  iand Puré es) sans sel, la e d  e car sans Puré otte au d e de éjeu pom ner me d e ter re au dine r s Jean Jaurè é 47, rue de la Sant s 30 96 Maison 01 42 43 Saint Deni 93 200 43 80 55 / Fax: mail.com 42 lasante@g Tel: 01 maisonde elasante E.mail : .maisond Web : www ue du Cliniq Centre Grand DUC TIO Le 20 Juin ion t a t en f m i l a ' l sel e u d a rnée à 12h u o J uin j 0 le 2 nnels professio uveaux s à Saint-Denis o n s le llé trez Rencon ent insta récemm té n a s e d e ontain l Delaf té Hôpita de San ipaux Munic es tr Cen PRO N D L’équ ES i resta pe distr REP ibut urat AS ion d ion s par j u our e sur D rt envir service  on 1 Pour elafo ntain 160 re joind toutes d p e et e Casa as 6204 re le ser mandes nova vice , vou , tou re 18h0 s s les 0 jour staurati pouvez  o s, en Vou tre 7 n au s po h 00 e uvez serv t ic é au v e diétét galemen endr ique t j edi au 6 oindre 208, l du lu e ndi  3 in 201 i 25 ju le mard 13h à nel person alle du s ctrice la re di s dan ce de la présen au. en Be r offert isabeth Déjeune issement, El bl de l’éta Stade PMI ue du ogiq Cardiol Nord ence tre prés vo irmer r conf .fr vouloi tdenis de bien ussert@ch-s Merci aude.d cl ie ar m uner à au déje ante : se suiv l’adres s? atient nt vos p e g n a m e Qu Evénement pour les médecin s de ville et de l’h ôpital Delafontai ne Nous souhaitons initier des réunio ns entre les médec de l’hôpital Delafo ins de la ville et ntaine à partir de septembre 2013 esprit que les anc (dans le même iennes réunions « EFGH »). Il s’agira d’un tem ps d’échange aut our d’un petit déj de façon régulière. euner de 8h à 9h Il prendra pour bas e un cas clinique proposé par un ville en collabora médecin de tion avec un médec in de l’hôpital De sur des thèmes var lafontaine, iés (pédiatrie, gyn écologie, médec chirurgie,...), pui ine, gériatrie, s un échange plu s informel de que entre les participan stions-réponses ts. Nous vous inviton s le jeudi 20 juin entre 8h00 et 9h00 à l’hôpital Delaf on ta ine pour lancer ce projet (salle de bâtiment adminis tratif, ascenseur Pour le comité d’orga réunion 1er étage du nouveau derrière le guiche t d’accueil). nisation : Maxime Catrice , médecin généra liste à la «La plac Paris VII, maxim e Santé», chef de ecatrice.laplaces clinique [email protected] Frédéric Villebrun, médecin généraliste , responsable des santé de Saint-Denis centres municipau , frederic.villebrun@ x de ville-saint-denis.f r Régis Cohen, end ocrinologue au Cen tre hospitalier de regis.cohen@chSai nt-D stdenis.fr enis - Delafontaine, Nous comptons sur votre présence 6h30 hà1 de 10enis nis e 013 t-D uinpit2alier de Sa9in3200 Saint-Dreux ! j 0 2 s e i b o in d H m ta e n u o Je 2 Centr ur Delafo Docte ria, du Rue é de A côt la é cafét z Vene n Nous avons eu la tristesse d'apprendre les décès suivants.... Albertine Calaber (1952-2013), infirmière depuis 1982 à l’hôpital Delafontaine est décédée le mercredi 6 mars 2013 à l’âge de 61 ans. Yves Fabert (1952-2013) travaillait depuis plus de 20 ans au service des tranports à l’hôpital Delafontaine. Il est décédé le 5 mars 2013. [ 12 ] Entrenous | juin 2013 Actualités Votre sécurité La charte du personnel soignant Au sein de l’établissement les équipes soignantes ont rédigé et adopté en 2004 une charte du personnel soignant. 1. L’exercice professionnel se définit dans un cadre réglementaire où chacun est tenu d’actualiser ses connaissances. 2. Tout professionnel est responsable de ses actes et travaille en confraternité dans un esprit de conciliation. 3. Le professionnel soigne, selon ses compétences, en toute neutralité. 4. Le personnel soignant accueille toute personne nécessitant des soins en respectant son identité, sa dignité, son environnement et sa culture. 5. Soigner, c’est faire preuve d’attention, de tolérance et agir en toute circonstance dans l’intérêt du patient. 6. Le personnel doit se présenter en expliquant son rôle et sa fonction afin de permettre au malade de construire les repères nécessaires à son séjour. 7. Il incombe à chaque membre de l’équipe soignante de veiller au bon déroulement du séjour du patient : garantir la qualité des soins, prévenir, évaluer, soulager la douleur et la détresse physique et psychique. 8. Les soignants mettent en place des actions de prévention, de dépistage, de formation et d’éducation à la santé. 9. Un projet de soins s’établit entre les soignants et le patient, recherchant avec lui sa capacité d’indépendance, son consentement et sa participation pour répondre à ses besoins de santé, d’information et de sécurité. 10. Le soin repose sur la coordination de l’ensemble des soignants afin d’établir un échange personnalisé et privilégié. 11. Tout personnel soignant consigne par écrit et communique toute information susceptible de concourir à la continuité des soins et à une prise en charge de qualité dans le respect de la confidentialité. En un mot, s’engager pour que le patient reste notre priorité. « S’engager pour que le patient reste notre priorité » 1 juin 2013 | Entrenous [ 13 ] Dossier [ 14 ] Entrenous | juin 2013 Le SMUR une médecine d’urgence avec ses particularités C mon job L e service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) a deux fonctions premières : celle de prendre en charge en dehors de l’hôpital nos concitoyens victimes d’une détresse médicale ou d’un accident, faire le diagnostic de leur pathologie, leur apporter les soins qui vont permettre de les transporter rapidement à l’hôpital dans le service adapté (ce sont les interventions dites primaires qui représentent 80% des interventions du SMUR), et celle d’assurer des transports pour des patients nécessitant des soins et du matériel de réanimation sous surveillance médicale entre deux structures de soins, (ce sont les transports dits secondaires, 20% des interventions). Les équipes du SMUR sont amenées, de par ces deux fonctions, à prendre en charge en dehors de l’hôpital de façon autonome et isolée des patients dont la pathologie est grave et nécessite des moyens diagnostiques et thérapeutiques adaptés à la fois aux pathologies rencontrées qui sont très diverses, mais aussi aux contraintes spécifiques de la médecine extrahospitalière (le matériel doit être facilement transportable jusqu’aux lieux d’intervention, sur batterie etc ). Les conditions d’intervention (typologie des lieux, conditions météo, précarité des lieux, difficultés sociales etc) pour les interventions primaires rendent souvent la tâche plus difficile et imposent donc aux équipes des procédures et des protocoles de soins de fait assez différents des services intra hospitaliers. Le SMUR n’en est pas moins un service de soins à part entière du centre hospitalier avec beaucoup de principes de fonctionnement et d’organisation semblables aux autres services de soins. De plus, son personnel qui est rattaché au pôle d’anesthésiechirurgie-SMUR s’investit dans différents domaines de la vie hospitalière, en particulier dans la formation aux gestes d’urgence du personnel de l’hôpital. C’est une mission institutionnelle pour laquelle les équipes du SMUR sont totalement investies. [ 16 ] Entrenous | juin 2013 Dr Brigitte Hennequin, Dr Jean Michel Benazeraf, Patrick Jardry, ambula Jérôme Daudé , cadre de santé , Dr Fabien Machet , Dr Rafik Bekka, Domin Xavier Yardimian , IDE Des locaux dédiés C mon job Situés à l’entrée de l’hôpital Delafontaine, les locaux du SMUR comprennent: - un garage qui abrite les 3 ambulances ainsi qu’une réserve permettant le stockage d’une partie du matériel et produits d’entretien. - une salle (ancien internat) où se déroulent les formations dispensées par le personnel du SMUR et où se trouvent également des bureaux pour le travail des médecins du service, de la secrétaire, des paramédicaux. Juxtaposé à cette salle se trouve le bureau occupé par le chef d’unité et le cadre du service. - un local (en dessous de la perception) comprenant une réserve pour la pharmacie et le matériel, une salle où le personnel prend ses repas, et des pièces de repos pour les membres de l’équipe de garde. ancier, Jean Louis Cuny, ambulancier, nique Luiz, IDE , Aude Vincentelli, IDE , SMUR et SAMU Le SMUR est une entité différente du SAMU (service d’aide médicale urgente), basé à l’hôpital Avicenne à Bobigny. Le SAMU 93 fait partie du centre de réception et de régulation des appels (CRRA, centre « 15 ») ; il assure la gestion des appels, donne des conseils aux appelants, envoie si besoin des moyens de secours adaptés à la pathologie décrite ; il assure aussi la régulation des places d’accueil des patients en fonction de leur pathologie. C’est donc le SAMU et plus précisément le médecin régulateur qui décide de l’intervention d’une équipe de SMUR et qui va chercher une place d’accueil pour le patient en fonction du bilan du médecin du SMUR explicitant l’état du patient, les examens réalisés, les traitements entrepris. Pour cela le médecin régulateur dispose du tableau de disponibilité des lits de réanimation et pour les patients non réanimatoires, il contacte en règle générale le médecin des urgences du secteur géographique concerné. Il est aidé dans toutes ses tâches par les auxiliaires de régulation médicale (ARM). L’activité interventionnelle du SMUR Le SMUR du centre hospitalier de Saint-Denis réalise 2500 sorties annuelles en moyenne à l’aide de ses deux UMH (Unités Mobiles Hospitalières = ambulances de réanimation), et d’une UMH de remplacement. L’une d’entre elles assure les interventions primaires, 24 heures / 24 toute l’année ; l’autre assure les transports secondaires sur la base de 8 heures par jour toute la semaine et un week end sur 3, en alternance avec les deux autres SMUR secondaires du département. Les équipes étant les mêmes et l’équipement des UMH également, l’UMH dite primaire assure parfois également des transports secondaires et l’UMH dite secondaire est fréquemment engagée sur des interventions primaires. Ces ambulances sont équipées de tout le matériel et de la pharmacie nécessaires à la réanimation d’un patient. Elles sont conformes à la réglementation en vigueur et soumises aux habilitations effectuées par l’agence régionale de santé. Le type de pathologies rencontrées varie d’une intervention à l’autre. Les pathologies cardiaques sont certes les plus fréquentes, mais l’équipe du SMUR intervient également pour d’autres pathologies médicales (neurologiques, respiratoires, toxicologiques etc), chirurgicales (accidents de voie publique, défenestrations, plaies par arme blanche ou à feu, brûlures etc) ou obstétricales (accouchements à domicile). Majoritairement, les patients sont des adultes, mais le SMUR intervient également pour des enfants ou des nourrissons. juin 2013 | Entrenous [ 17 ] C mon job Une équipe polyvalente prête à intervenir H24 L’équipe du SMUR comporte 14 médecins, à temps partiels, diplômés de médecine d’urgence et catastrophe, 7 ambulanciers ayant régulièrement une formation de perfectionnement en conduite d’urgence, 8 infirmiers diplômés d’état ayant suivi des formations spécifiques à la médecine d’urgence. Un des infirmiers assure la fonction de cadre de santé pour 50% de son temps de travail. Une secrétaire hospitalière et une secrétaire médicale du pôle assurent 25% de temps de secrétariat. Un agent assure l’entretien des locaux. Le Dr Pellerin est le chef de service du SMUR, et chef du pôle d’anesthésie-chirurgie-SMUR. Pour chaque intervention, l’équipe est composée d’un médecin, d’un infirmier, d’un ambulancier et la plupart du temps d’un stagiaire (étudiant infirmier, infirmier anesthésiste, ambulancier, sage-femme, médecin en formation de capacité en aide médicale urgente). En effet, le SMUR accueille de nombreux stagiaires, dans le cadre de son action de formation des futurs professionnels. Des protocoles d’encadrement ont été établis avec des cours théoriques et des formations pratiques en plus de l’encadrement sur le terrain. Le personnel du SMUR est très investi dans cette mission ; les infirmiers de l’équipe ont d'ailleurs été primés lors d’un congrès de la société française de médecine d’urgence, à la suite d’une communication sur le thème de la formation des étudiants. Tout le personnel du SMUR a reçu une formation initiale complémentaire en médecine de catastrophe, plus particulièrement pour les risques : Nucléaires, Radiologiques, Bactériologiques, Chimiques et Explosifs (NRBCE). Les membres de l’équipe participent également régulièrement à des exercices de simulations de catastrophes organisés par le préfet pour optimiser la coordination de la prise en charge des victimes de catastrophe par les différents moyens engagés selon des dispositifs de secours pré-établis (ORSEC). Le SMUR collabore également à des études médicales multi centriques plus particulièrement avec le SAMU 93 ainsi qu’à des registres de recueil (pour les arrêts cardiaques, pour les infarctus) ou à des groupes de réflexion pour la mise en œuvre de nouveaux protocoles médicaux ou pour aborder des questions éthiques (dossier des dons d’organes) Les membres de l’équipe suivent régulièrement des formations dans différents domaines de l’urgence pré hospitalière et ils prennent une part active aux staffs réguliers qui ont lieu dans le service. [ 18 ] Entrenous | juin 2013 Comment se déroulent les interventions ? C mon job A la suite d’un appel du SAMU sur un téléphone dédié dont la sonnerie est caractéristique, l’équipe part en intervention après avoir localisé les lieux de la détresse sur un plan ou par GPS. En mission, les ambulances du SMUR sont des véhicules prioritaires selon le code de la route, mais l’acheminement sur les lieux d’intervention est souvent très difficile en raison de la densité de la circulation et souvent des réactions inadaptées des usagers de la route. Il faut savoir allier rapidité et prudence, d’où le nécessaire professionnalisme des ambulanciers. Sur les lieux de l’intervention, même si chacun a son rôle propre, c’est le travail en équipe qui va pré valoir et être l’élément indispensable pour mener à bien la prise en charge du malade. Les équipes se connaissent bien, travaillent depuis longtemps ensemble en confiance, savent s’adapter dans le calme aux situations parfois très complexes, tant sur le plan médical (gravité du patient, mise en condition difficile) que sur le plan organisationnel (locaux exigus, insalubres, brancardage difficile, entourage en panique). juin 2013 | Entrenous [ 19 ] C mon job Suite à l’examen du patient, aux différents examens complémentaires effectués, un traitement est mis en route et les informations sont transmises au médecin régulateur du SAMU qui va rechercher la place la plus adaptée à la pathologie et à l’âge du patient et la transmettre au SMUR qui peut ainsi transporter rapidement le patient à l’hôpital. Ces informations, ainsi que toutes les données administratives destinées au service de facturation, sont inscrites sur la fiche d’intervention, véritable dossier médical du patient, dont un exemplaire sera donné au médecin d’accueil hospitalier. Les traitements institués par le SMUR suivent les recommandations des experts dans le domaine concerné. Une place importante est donnée à la prise en charge de la douleur. Il arrive fréquemment que l’état d’un patient ne justifie pas un transport médicalisé ; il est alors confié à un moyen de transport non médicalisé, le plus souvent une ambulance des pompiers qui sont très souvent présents sur les lieux de l’intervention, partenaires efficaces de l’équipe du SMUR. Il arrive parfois que le patient n’ait pas besoin d’être transporté à l’hôpital, il est alors laissé à son domicile avec un courrier pour son médecin traitant. Pendant les interventions, l’équipe du SMUR attache également une importance toute particulière à la prise en charge psychologique du patient et / ou des familles, les situations rencontrées étant le plus souvent vécues par eux comme des drames. Au retour d’intervention, le matériel qui a été utilisé est remplacé dans l’ambulance et un protocole d’hygiène est effectué. Le dossier médical est entré en informatique. Des prises de nouvelles des patients par téléphone et des demandes de comptes rendus d’hospitalisation permettent à l’équipe de connaître le devenir des patients. L’activité de formation délivrée par le SMUR C’est un engagement pour la promotion et la formation aux gestes et soins d’urgence. Les formations sont destinées essentiellement au personnel soignant de l’hôpital. Elles permettent de rappeler les gestes de soins d’urgence et particulièrement la conduite à tenir en cas d’arrêt cardiaque. 820 personnes ont été formées lors de la première session, puis 547 à la deuxième. En octobre 2013, une nouvelle session débutera et comprendra 2 jours de formation permettant, comme pour la précédente, d’attribuer au personnel formé l’AFGSU de niveau 2 (attestation de formation aux gestes et soins d’urgence), obligatoire pour le personnel soignant depuis le décret de mars 2006. Le SMUR est habilité à réaliser ces formations parce que plusieurs membres de l’équipe ont obtenu le diplôme de formateur AFGSU auprès de centre d’enseignement et de soins d’urgence du département avec lequel ils restent en étroite relation pour la délivrance des attestations ; ils y suivent d’ailleurs des journées de formation continue de formateur. Ils participent également avec la direction des soins infirmiers aux audits concernant les chariots d’urgence des services, et peuvent répondre alors à certaines interrogations [ 20 ] Entrenous | juin 2013 C mon job des personnels soignants concernant ce chariot et plus globalement la prise en charge des détresses vitales, en particulier l’arrêt cardiaque, en accord avec les protocoles des réanimateurs. Ils participent également à la formation aux gestes d’urgence des agents de sécurité, de certains agents techniques ou administratifs, des étudiants en instituts de soins infirmiers, d’aides soignants et de puéricultrices. Enfin, les médecins, infirmiers et ambulanciers sont aussi engagés dans la promotion des gestes d’urgence pour le grand public. Ils représentent l’hôpital « ouvert sur l’extérieur » dans de nombreuses manifestations : éducation au massage cardiaque et défibrillateur, participation au parcours du cœur, téléthon, au semi marathon… Ainsi, ils sont de véritables partenaires reconnus de la municipalité de Saint-Denis. Une journée avec le SMUR… 9H00 : c’est le début de la prise de garde. Les équipes - sortantes et montantes - se retrouvent autour d’un café. Ce moment est très important car il permet tout d’abord d’effectuer les transmissions (problèmes d’ordre mécanique, technique, administratif, encadrement des stagiaires, tâches à effectuer...) mais aussi d’analyser les interventions réalisées, surtout celles qui ont présenté un caractère particulier, de par leur gravité, de par leur contexte, de par les difficultés rencontrées, diagnostiques ou thérapeutiques et la manière dont elles ont été réglées. Une intervention du SMUR n’est jamais identique à une autre. En discuter entre professionnels permet de noter tous les éléments positifs et/ou ce qui aurait pu être fait différemment pour améliorer les futures prises en charge. D’autre part ,certaines interventions dramatiques ont un retentissement psychologique non négligeable sur le personnel et en parler aux collègues constitue une sorte de groupe de paroles qui permet de mieux gérer le stress. 09H30 : Vérifications de l’ambulance tant sur le plan mécanique du véhicule (première check list à cocher quotidiennement) que sur le plan du matériel médical : vérifier que tout le matériel est présent et en bon fonctionnement (2ème check list à cocher également quotidiennement). Ces deux check- list sont ensuite archivées. Le matériel manquant est remplacé. Puis vient le nettoyage et la désinfection de l’ensemble de l’ambulance et de son matériel, selon un protocole de nettoyage validé par le service d’hygiène de l’hôpital. Ensuite il faut assurer la gestion du matériel, de la pharmacie, des commandes diverses, des réparations ou révisions des ambulances, du réapprovisionnement en oxygène, en collaboration avec les différents services concernés de l’hôpital ; répondre aux familles des patients, donner les cours aux étudiants, préparer les staffs, actualiser les protocoles, tout comme dans les autres services intra hospitaliers. Mais à tout moment, la sonnerie SAMU peut retentir et il faut partir laissant là le travail débuté qu’il faudra terminer au retour d’intervention. Arrêt Cardiaque : alerter et masser, immédiatement Poursuivre la réanimation avec le matériel du chariot d’urgence dont le DSA dès que possible Alerter : les numéros d’urgence à connaitre : En cas d’arrêt cardiaque adulte et enfant à l’hôpital Delafontaine appeler le 2004 En cas d’arrêt cardiaque de l’adulte à l’hôpital Casanova appeler le 2178 En cas d’arrêt cardiaque du nourrisson et du nouveau né appeler le 2050 A chaque fois que vous composez le numéro, vous devez donner de façon claire, précise et rapide : le nom du service, l’étage, l’aile, la chambre et dire de manière claire « Arrêt cardiaque ». Le massage cardiaque doit débuter dès la constatation de l’arrêt cardiaque et être poursuivi jusqu’à l’arrivée de l’équipe de réanimation. juin 2013 | Entrenous [ 21 ] Jean-Marc et Omar, des jardiniers amoureux de leur métier Dossier [ 22 ] Entrenous | juin 2013 Dossier Avec l’arrivée de l’été, les jardiniers du Centre Hospitalier de Saint-Denis embellisse les espaces verts. Les fleurs colorées ont un effet considérablement positif sur notre bien être, primordial dans un établissement hospitalier. Ainsi, les plantes exercent une influence bénéfique sur le personnel et les patients. Notre patrimoine est riche de diverses essences : Tilleuls, Cèdre Bleu, Arbre de Judée (...). Jean Marc Tirel et Omar Hlakkache, les jardiniers de l’hôpital, essayent deux fois par an d’agrémenter leurs massifs et jardinières. Actuellement, les fleurs printanières : Tulipes, Jacinthes, Jonquilles, Primevères cèderont bientôt la place aux Pétunias, Géranium, Dahlia…Sur le nouveau parking seront plantés Jasmin et Orangers du Mexique. Malgré toutes ces nouvelles constructions, la part de l’espace vert reste assez importante dans notre établissement, pour le plaisir et le bien être de tous ! juin 2013 | Entrenous [ 23 ] Rencontre DIM et TIM : une fonction stratégique à l’hôpital Le Dr Heurté actuellement chef de service du département d’information médicale (DIM) à l’hôpital Delafontaine, ainsi qu'Hélène et Denis les techniciens d’information médicale (TIM) ont bien voulu nous éclairer sur leur métier aux facettes multiples qui est au cœur des grandes décisions stratégiques de l’hôpital. L’équipe nous livre à travers cet entretien leurs principales missions, leurs parcours, les compétences nécessaires pour exercer la profession et bien d’autres réponses aux questions que nous leur avons posées. w ie v r e t n I Qu’est-ce que le département d’information médicale ? Hadjer Benanser - Pour pouvoir répondre à votre question, il convient de remonter quelque peu dans le passé. Au début des années 80, après le deuxième choc pétrolier, il est devenu clair que le pays ne pouvait plus assumer l’augmentation exponentielle des dépenses de santé telle qu’on l’avait connue pendant les trente glorieuses. Personne n’avait alors une idée vraiment précise de l’activité des établissements de santé et par voie de conséquence n’était en mesure de préciser le coût de cette activité. Il fallait innover. Il fallait d’abord décrire précisément une activité médicale avec des termes médicaux puis ranger les séjours hospitaliers dans une classification médicale. C’est le but du Programme de Médicalisation du Système d’Information (PMSI). Après cette première étape, le législateur a pris conscience qu’il fallait créer une passerelle entre deux mondes qui ne parlent pas le même langage : d’un coté le monde médical qui estime que la santé n’a pas de prix et de l’autre le monde administratif qui estime qu’elle a un coût. C’est là qu’intervient le DIM : il collige l’activité de l’établissement de façon à ce que les soignants s’y reconnaissent tout en la rendant compréhensible hors du monde médical dans le respect du secret professionnel. Dr Philippe Heurté – [ 24 ] Entrenous |juin 2013 HB - Quelles sont les missions principales du DIM ? A la création des DIM en 1992, leur mission unique était de mettre en place ce fameux PMSI et donc de parvenir à décrire au mieux quantitativement et qualitativement l’activité de l’établissement pour la communiquer aux autorités de tutelle. Cette mission fondamentale reste toujours le cœur de notre métier et impose une démarche qualité rigoureuse. En fait ce sont l’élargissement des domaines de recueil de l’information et l’utilisation de cette information qui se sont diversifiés et ont même explosé. Le passage à la T2A est un tournant : le financement de l’hôpital dépend directement de l’activité qui y est réalisée et donc des fichiers produits par le DIM. A coté de cette mission essentielle, le DIM participe aux décisions stratégiques, au pilotage des pôles, aux demandes de nouvelles activités, de nouveaux matériels mais aussi dans la gestion des archives, la communication du dossier médical aux patients etc. PH- HB- L’information médicale, c’est quoi exactement ? C’est vrai que le terme d’information médicale peut recouvrir énormément de domaines. Pour nous, il a un sens très précis : il s’agit pour chaque séjour d’hospitalisation MCO, SSR, HAD, psychiatrie ou passage sur un plateau technique, de mettre en face de données administratives des données médicales permettant de décrire au mieux ce séjour afin d’expliquer l’utilisation des moyens mis en œuvre durant ce séjour. PH- Rencontre HB- Pour quelles raison le législateur a-t-il choisi un médecin comme responsable de l’information médicale ? Je ne vous surprendrais pas si je vous disais qu’il a eu raison de faire ce choix et ce pour deux raisons principales. La première c’est que la fonction implique la manipulation de fichiers nominaux et pas n’importe lesquels puisqu’il s’agit de données médicales soumises au secret. Il est donc normal que ce soit un professionnel qui soit chargé de veiller au respect des droits fondamentaux du patient. La deuxième raison est explicitée dans le sigle PMSI : médicalisation du système d’information et à un degré de plus assurer le mariage entre vision médicale et vision financière. En d’autres termes, il s’agit in fine de faire participer le soignant au processus de gestion. Avouez que c’est un vaste programme et une sacrée évolution des mentalités ! PH- HB-Quelles sont les contraintes liées à votre métier ? Comme tout métier, c’est vrai qu’il y a des contraintes dont la liste est de plus en plus longue comme les changements perpétuels des règles par les autorités de tutelle ou les délais de plus en plus court de recueil et de production d’informations de plus en plus complexes. Mais je préfèrerais vous parler des collaborations indispensables pour bien fonctionner. Je citerais le service informatique, le service financier et le service des admissions. C’est d’un méga département de gestion et de pilotage dont il s’agit. Le temps héroïque des pionniers solitaires de 1992 moitié médecins moitié informaticiens est révolu. au DIM et je ne crois pas trop aux médecins issus de la filière santé publique à ce poste. Les deux métiers sont passionnants, chacun avec de lourdes responsabilités. Pour l’un, c’est de la santé du patient qui est en jeu, pour l’autre c’est la santé de l’établissement. De l’une dépend l’autre et vice versa. Je ne regrette absolument pas mon choix d’appartenir au DIM. HB- Quel a été votre parcours ? Je suis un ancien chef de clinique de Marseille en chirurgie thoracique. J’ai été nommé à l’hôpital Delafontaine le 30 septembre 1987. J’y ai exercé comme chef de service des spécialités chirurgicales jusqu’à la fin des années 90. Au départ en retraite de mon prédécesseur au DIM, la direction de l’époque m’a proposé de prendre la responsabilité du service. Dans ce but, j’ai repris le chemin de la faculté et passé un DESS d’information médicale et santé. PH- Le médecin DIM et le TIM sont complémentaires, quelles sont les principales activités du TIM ? HB- PH- HB- Pour quelles raisons avez-vous voulu changer de vocation en passant de chirurgien thoracique au DIM ? PH- Il ne s’agit pas à proprement parler de changement de vocation ne serait-ce que parce que j’exerce toujours en chirurgie et que si c’était à refaire je referais de la chirurgie. Je crois que les deux métiers requièrent la même forme d’esprit d’analyse et de synthèse. Je crois aussi qu’une activité de terrain passée ou présente est indispensable pour exercer Le TIM est l’interlocuteur privilégié des services médicaux. Il collecte les informations relatives à l’activité médicale et il en contrôle la cohérence et l’exhaustivité. Pour ce faire, il doit maitriser de nombreux logiciels. Hélène et Denis - Quelles sont les compétences et les qualités nécessaires pour cette fonction ? HB- Nous devons d’abord dire que les TIM sont rares et recherchés. C’est un métier peu connu qui réclame des compétences très spécifiques. Le cursus idéal serait d’avoir exercé dans un secrétariat médical afin d’en maitriser le langage ainsi que les bases des outils informatiques. Un bon esprit d’analyse est également primordial afin de synthétiser un dossier en une série de codes. Dans ces conditions un minimum de 6 mois de pratique est nécessaire pour commencer à être opérationnel. Hélène et Denis – juin 2013 | Entrenous [25 ] Du côté du bloc La chirurgie de l’obésité : pour qui ? pourquoi ? comment ? Tout savoir sur la chirurgie de l’obésité : les étapes à suivre, le calcul de votre indice de masse corporelle… Petit rappel en chiffre… La chirurgie de l’obésité peut être une solution thérapeutique pour les obèses étant dans une impasse thérapeutique et qui ont déjà tout essayé pour perdre du poids. En France, plus de 30000 interventions de chirurgie de l’obésité sont réalisées chaque année. La France occupe, derrière les Etats-Unis et le Brésil, le troisième rang mondial en matière de chirurgie de l’obésité. Sur le territoire français, l’obésité touche 15% de la population avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieure à 30. Certains départements sont plus concernés que d’autres. 25% de la population de Seine-Saint-Denis a un indice de masse corporelle supérieur à 30 et 2,5% supérieur à 40. La cause est liée à une population précaire, sédentaire, et à la restauration rapide souvent hypercalorique. En quoi consiste la chirurgie de l’obésité ? Egalement appelée chirurgie bariatrique (du grec Baros qui signifie poids et iatros médecin), elle consiste à restreindre l’absorption des aliments. L’objectif est ainsi d’obtenir une perde durable du poids. Les obèses peuvent être opérés selon 3 techniques : l’anneau gastrique, le bypass gastrique ou la sleeve gastrectomie. Ces trois types de chirurgie doivent être pratiqués dans des centres spécialisés de prise en charge médico-chirurgicale de l’obésité, tel que l’hôpital Delafontaine. Ainsi, l’hôpital Delafontaine a en permanence une équipe de chirurgiens et d’anesthésistes, une réanimation et un service de radiologie disponibles. Le service de chirurgie digestive et de l’obésité de l’hôpital Delafontaine est dirigé par le docteur Catheline. Il est assisté par les Drs Ramy Dbouk, Naji Bedeoui et Ariana Boschetto. Deux praticiens sont également présents : les Drs Irani et Mariette, ainsi que 5 internes. Deux urologues travaillent également en collaboration avec le service : les Drs Kassem et Pouch. Le Dr Lesage s’occupe quant à lui de la chirurgie vasculaire. [ 26 ] Entrenous | juin 2013 Une prise en charge multidisciplinaire Le patient est ainsi pris en charge de façon très ordonnée et encadrée par la psychologue, la diététicienne, le médecin traitant, la nutritionniste, le chirurgien, l’endocrinologue qui ont tous un pouvoir décisionnel car ils sont confrontés à une maladie multifactorielle. Le rôle du groupe multidisciplinaire, coordonné par le Dr Régis Cohen, est de surveiller l’évolution pondérale du patient et de repérer d’éventuelles complications. Du côté du bloc Un patient très encadré dans son suivi Le patient doit ainsi respecter toutes les étapes du circuit patient avant d’arriver au bloc opératoire pour subir une chirurgie de l’obésité : 1 : Le patient doit d’abord se rendre à une consultation de chirurgie 2 : Il doit ensuite aller en endocrinologie en hôpital de jour 3 : Réunion de concertation pluridisciplinaire et d’information où le nutritionniste, le chirurgien, la diététicienne et la psychologue font le point sur l’état du patient et prennent une décision commune vis-à-vis du malade. La même équipe informe le malade de sa situation et du déroulement de la procédure. 4 : Si le malade a fait un régime avant de suivre ces étapes, l’opération est alors envisagée. A la suite de l’intervention, des complications peuvent survenir ; elles sont différentes en fonction du type de procédures réalisées. Elles peuvent être plus ou moins graves : dilatation de l’œsophage, carence en fer et vitamine, embolie pulmonaire… Il faut souligner que plus l’intervention est efficace sur le poids, plus elle est complexe et par conséquent plus le risque de complications augmente. Il est donc important d'être entouré d'une équipe de professionnel à votre écoute pour répondre à toutes vos questions avant d'envisager une telle opération. Un peu de mathématiques ! Vous pouvez calculer votre indice de masse corporelle (IMC) afin de savoir où vous vous situez vis-à-vis du surpoids et de l’obésité. Le calcul est le suivant : IMC = Poids (en Kg) / carré de la taille (en m). • • • • • • • IMC < 25 : poids idéal IMC > 25 et < 30 = surpoids 30 < IMC < 35 = obésité modérée 35 < IMC < 40 = obésité sévère IMC > 40 = obésité pathologique IMC > 50 = super obésité IMC > 60 = super surperobsésité juin 2013 | Entrenous [27 ] Evénement Un centre de prise en charge de la stérilité/ PMA à Delafontaine Des praticiens à votre service Dr Stéphanie Domine, responsable du centre clinique Dr Ghada Hatem Dr Julie Moulin Secrétariat : RDC des consultations de la maternité Tel : 01 42 35 62 12 Des biologistes agréés Dr Guy Cassuto et Dr Dominique Bouret Responsables du Centre biologique Laboratoires A Saint-Denis : SSol 1 Hôpital Delafontaine 2, rue du Dr Delafontaine 93200 Saint-Denis Tel : 01 42 35 61 40 A Paris : 21 rue Drouot 75009 Paris Tel : 01 45 23 10 45 [ 28 ] Entrenous | juin 2013 L'image Entrenous 1er Rang duhaut de gauche à droite : Mme Lancien (Cadre De Santé) Mr Doumenc (Chef De Service) Melle Ngo Mbang (As) Mr Bouillon (Ide) Melle Zitouni (As) Mlle Noubli (Ide) Mlle Rias (Ide) Mme Crepelle (Ide) Mme Vansteenkiste (Cadre De Santé) 2ème Rang : Mlle Belbrun (Ide) Mlle Bellemare (Ide) Melle Vibert (As) Mlle Cabon (Ide) Melle Torkhani (As) Mlle Longo (Ide) Mlle Bouvier (Ide) Mlle Le Dus (Ide) Mr Sadourny (Ph) Mr Okba (Médecin) 3èmeRang Mr Koffi Kouadio's (As) Mme Labourdiere (Ide) Mlle Massiquet (Ide) Mlle Lecomte (Ide) Mr Denise (Brancardier) Une partie de l'équipe soignante du service des Urgences Adultes juin 2013 | Entrenous [ 29 ] [ 30 ] Entrenous | juin 2013 1/ Un nuage a été ajouté - 2/ Il manque une borne incendie - 3/ Il manque un pilier sous le A de Delafontaine - 4/ Une goutte sur le logo a été supprimée - 5/ Il manque un arbre sous le L de l 'Hôpital - 6/ Rajout de piéton 7/ il manque une plaque d'égout Réponse Originale Retrouvez les 7 erreurs qui se sont glissées dans la deuxième photo À vous de jouer... Jeux Maison de la Santé 47, rue Jean Jaurès 93 200 Saint Denis Tel: 01 42 43 80 55 / Fax: 01 42 43 30 96 E.mail : [email protected] Web : www.maisondelasante Rencontrez les nouveaux professionnels de santé récemment installés à Saint-Denis Hôpital Delafontaine Centres Municipaux de Santé Clinique du Grand Stade PMI le mardi 25 juin 2013 à 13h dans la salle du personnel Déjeuner offert en présence de la directrice de l’établissement, Elisabeth Beau. Centre Cardiologique du Nord Merci de bien vouloir confirmer votre présence au déjeuner à l’adresse suivante : [email protected] Jeudi 20 juin 2013 de 10h à 16h30 Centre Hospitalier de Saint-Denis 2 Rue du Docteur Delafontaine 93200 Saint-Denis A côté de la cafétéria, Venez nombreux !