13. Les théories du capital humain et du signal sont-elles empiriquement testables ? On introduit le concept du capital humain ; il est défini comme l’ensemble des caractéristiques productives d’un individu, ou l’ensemble de ses dotations qui font qu’il est tjrs plus ou moins productif. On peut faire deux distinction ; avant l’entrée sur le marché du travail et après son entrée. Avant entrée : - éducation initiale -aptitudes innées Après entrée : - expérience : composé du : - capital humain général : ce que j’ai acquis pendant le temps que je travaille (expérience sur le marché du travail) - capital humain spécifique : que je peux vendre qu’à cet employeur (ancienneté) -Formations La théorie du capital humain fonctionne par analogie à celle du capital financier ou physique. On considère que le capital humain est formé de trois éléments qui, ensemble, déterminent une certaine aptitude de l’individu à travailler: les compétences, les expériences et les savoirs . De même que le capital physique, le capital humain peut s’acquérir (par l’éducation), se préserver et se développer (par un entretien à travers des formations continues et/ou l’attention portée à la santé de l’individu au titre de son capital santé). De même, il doit pouvoir produire un bénéfice (les revenus perçus lors de la mise à disposition des compétences). Adam Smith parlait déjà du capital humain dans la « Richesse des nations »: chez le capital humain est traité de la même façon que le capital physique (si on trouve que le capital humain est rentable on investit car on trouve que le rendement > le coût => donc on traite le capital humain comme le capital physique), le problème c’est qu’il y a une différence majeure entre les deux. Capital physique : pour investir on a besoin de capitaux (des fonds) pour le financement de ces investissements, mais on a besoins d’une garantie. Et on a donc recours au marché des capitaux (taux + garantie pour pouvoir d’emprunter : se proteger du risque de defaut). Le capital physique trouve généralement des financements Capital humain : pas pour un investissement, mais pour étudier par exemple, la différence est que il est dans ce cas impossible de demander une garantie. Ici on a absence de garantie contre le risque de défaut, du coup le marché du crédit à l’éducation est imparfait (marchés des capitaux qui servent investir à l’education ne sont pas certains) Le capital humain est indissociable de son détenteur. Cette incorporation du capital humain a deux conséquences : son inappropriabilité (ou sa personnalisation) et sa limitation. Parce qu’il est nécessairement personnel, le capital humain implique l’individu tout entier dans une démarche d’investissement constante (l’individu s’enrichit en permanence de nouveaux savoirs et expériences). De plus, le capital humain, contrairement au capital financier, ne peut devenir propriété d’un tiers ; il est simplement mis à disposition par l’individu. D’autre part, le capital humain est limité à l’individu qui l’incorpore : il dépend de ses capacités physiques et mentales, de son cycle vital. Il est risqué pour un employeur d’investir dans le capital humain dans la mesure où celui-ci ne présente aucune garantie de rentabilité. L’individu étant libre et seul propriétaire réel de son capital humain, il peut à tout moment soustraire celui-ci à l’employeur (en allant travailler ailleurs par exemple). A partir d’un certain âge, un employeur (que ce soit un particulier ou une entreprise) n’aura plus intérêt à investir dans le capital humain d’un individu. De même que l’individu fait des choix dans l’investissement de son propre capital, de même l’employeur fait des choix de coût d’opportunité dans sa gestion du capital humain. Il peut traiter l’individu comme un partenaire commercial, comme un simple rouage économique ou bien encore le considérer comme un investisseur au même titre que les investisseurs financiers. Théorie du signal - supplementaire En économie un signal est une information donnée par un émetteur qui aide le récepteur à prendre une décision. Il est donc nécessaire dans des jeux de principal–agent afin que l'agent se signale et que le principal interprète ce signal. La question de la crédibilité du signal est elle aussi importante car même un signal non crédible donne tout de même plus d'information qu'une absence de signal. Michael Spence (1973) a appliqué la notion de signal au rôle de l'éducation supérieure : selon la théorie de Spence, l'éducation n'a pas d'effet sur la productivité du futur employé : elle est seulement utile pour prouver une compétence face à un employeur. Dans la réalité pourtant il est reconnu que l’éducation est considérée comme une source notable de productivité et de mobilité sociale, et donc de croissance économique. D'aucuns diront qu'en fait l'éducation joue ces deux rôles : elle augmente d’une part la productivité des individus et fournit d’autre part un signal utile sur les qualifications et la capacité de travail de celui-ci. On peut donner l'exemple, pour illustrer Spence, du cas de l'embauche d'une personne : elle est considérée comme un investissement par l'employeur. Le choix du meilleur individu pour le poste offert peut être comparé à un jeu où l'employeur choisit le meilleur individu en se référant aux signaux que celui-ci émet. Dans le cas où l'employeur ne connaît pas les compétences du candidat, l'employeur ne pourra observer que certaines informations personnelles sous forme de caractéristiques de l'individu, dans le but de définir son employabilité : diplômes, personnalité, apparence notamment. Bien évidemment, l’individu peut jouer sur les signaux qu’il émet (par exemple en trichant sur son CV). Deux conditions doivent être nécessairement satisfaites pour que le signal soit considéré comme authentique et informateur sur l'éducation de la personne, et qu'il amène à un équilibre séparateur : tout d’abord la condition dite de « compatibilité de motivations » : l'individu de faible productivité est supposé n’avoir pas assez de motivation pour obtenir davantage d’éducation (par exemple, il arrête ses études plus tôt) ; ensuite la condition de rationalité individuelle : l'individu de productivité élevée est dans une position plus favorable avec un équilibre séparateur, c'est-à-dire avec un salaire différent de l'individu à faible productivité, qu’avec un équilibre agrégateur, où les deux individus auraient le même salaire. 14. Rendements privés et rendements sociaux de l’éducation. Rendement moyen décrit l'incidence moyenne sur les salaires d'une augmentation du niveau de scolarité d'une unité, cette unité est généralement une année d'études. Il peut varier d'une personne à une autre, ayant le même niveau d'études. Cette variation est généralement due d'une part aux différences de capacités sur le marché du travail et d'autre part des domaines d'études qui sont très variés. Le taux de rendement privé permet aux acquéreurs éventuels de capital humain de faire leur choix d’investissement alors que le taux de rendement social de l’education permet aux décideurs publics d’évaluer la rentabilité de consacrer une part des ressources limitées de la société à l’un ou l’autre programme d’études universitaires. Rendements bruts – coûts = rendements nets peut être négatif pendant les 4 premières années en présence de coûts directs non nuls. étant le taux d’intérêt auquel l’individu peut emprunter pour financer ses études. La VAN signifie que les rendements nets de l’investissement sont positifs. En effet la VAN n’est autre que le rendement anticipé actualisé (ramené au présent).s écart de ce qu’on aurait gagné si université ou si on s’arrête au bas. Mesure le rendement net des coûts directs car yut enlève déjà les coûts directs actualisé au présent. Rendement de toute la carrière anticipé. VAN fonction décroissante de r: coûts au présent, rendement plus tard. TRI: l’investissement est entrepris lorsque le taux de rendement interne est supérieur au taux d’intérêt VAN: investissement si VAN positive. Deux opportunités d’investissement: Opportunité 2: rendements viennent plus tard. Becker (libéral, Chicago): Ceux qui gagnent le plus, ce sont ceux qui se sont le plus éduqué, qui ont donc entrepris l’investissement en éducation. Meilleur opportunité d’éducation. Les inégalités salariales naitraient de ce que les individus investissent inégalement en capital humain. => Décision volontaire : on est tous libre d’investir au tant que nous voulons en éducation. Tous les pays développés se concurrencent entre eux. Rendement de l’éducation ? Combien me rapporte en surcroit salarial en année supplémentaire d’éducation ? V=p*Q => valeur de ce dont je dispose. dV= ? => Si V varie : soit p soit Q a varié. Quand la quantité varie d’une unité, de combien varie la valeur ? Supposons que p ne varie pas : Dérivé partielle = variation de v induite par une variation unitaire de Q, seulement lorsque le reste ne varie pas. La variation de f induite par une variation unitaire de x, toute chose égale par ailleurs. Estimer l’incitation à investir : Ce qui détermine le salaire d’un individu est d’abord : combien il est éduqué. S= nombre d’année d’étude Avec X = (exp, anc, sexe…) => observables Ils reconnaissent des choses inobservées et qui peuvent déterminer le salaire d’un individu = εi On remarque que : α dérivée partielle de ln(wi). α mesure la variation de ln(wi) induite par une variation unitaire de Si toute chose égale par ailleurs c'est à dire à expérience, ancienneté, sexe… égale. Données rendement d’éducation entre différents pays (95): Il y a des différentiels entre les hommes et les femmes différences entre les pays (Irlande (10%) / Suède (4%)) France autour de 7% 8% Dans certains pays l’incitation à investir pour les femmes est plus élevée. Raison : Croissance en Irlande donc besoin de main d’œuvre qualifiée. Insuffisance d’offre de personnes qualifiées face à la demande. Surcroit de demande de qualification par rapport à l’offre de qualification. L’incitation à investir est suffisante pour justifier que le plus grand nombre s’éduque. Un certain nombre d’économistes explique que α ne peut mesurer le rendement de l’éducation à cause de ε. Nombres de variables inobservées qui peuvent être corrélées à Si. Qualité de l’éducation : Bac+5 Yale/autre même salaire ? Effet pas pris en compte. Autre effet : aptitudes innées. α => biais d’aptitude (problème de mesure) Comment mesurer les aptitudes innées des individus ? Données jumeaux : Moindres carrés ordinaires (7,8%) Variables instrumentales (10%) En tenant compte du bien d’aptitude, les estimations sont plus élevées que celles des MCO. Salaire différent : les deux individus ne sont pas aussi productifs. Différentiel de salaire = différentiel de productivité. Plus d’éducation = plus de productivité (=salaire) => message capital de la théorie du capital humain. Chez Becker, α est une mesure de l’incitation à investir mais aussi du surcroit de productivité que les individus éduqués amènent sur le marché du travail. Donc α est de la productivité. Le surcroit de productivité que vous rapporte votre investissement, est aussi un surcroit de productivité pour tout le marché du travail. C’est pour cela que le travail est d’autant plus productif que les pays éduqué. Capacité d’absorption (exemple Renault / Maroc). Quand on s’éduque on rapporte à la nation notre productivité => surcroit social Exemple plus d’impôt : collectivité intérêt à investir en la personne Investissement rentable pour l’individu mais aussi pour la collectivité, il est donc normal que la collectivité finance l’éducation. ln(wi) : Rendement individuel et rendement social => Financement mixte K. Arrow et M. Spence => La théorie du signal (question 14) 1ère idée :Les entreprises ont un problème d’asymétrie informationnel lors des candidatures. 2ème idée : Les entreprises vont fonder leurs choix sur le niveau d’éducation atteint par ces individus. Elles considèrent que l’éducation est un filtre, c'est à dire un moyen de sélectionner les individus (bon/mauvais). Le coût de l’éducation est d’autant plus important que l’individu qui entreprend l’investissement est mauvais. Le coût de mon investissement en l’éducation est d’autant plus élevé que je suis mauvais. CE = coût pour arriver au M2 pour nul. Il sera payé w1. Le gain net est de DC. DC inférieur à ce qu’il aurait gagné sans faire d’étude (w0). Un tel individu ne fera pas l’effort de l’investissement. Pour la personne brillante : le coût net est AE, le rendement net est AD. AD > w0. Pour lui il est toujours profitable de faire des études. Si Arrow et Spence ont raison, l’investissement n’est rentable que pour celui qui l’entreprend, donc à titre individuel. Il n’y a donc aucune raison que l’éducation soit payée par l’impôt. 15. Les 4 lois de la demande dérivée d’Alfred Marshall. 𝜀𝑑 = 𝑆𝐾 × 𝜎 + 𝑆𝐿 × 𝜂 SK – la part en valeur du facteur « capital » dans l’ensemble des facteur utilisés par l’entreprise SL – la part en valeur du facteur « travail » dans l’ensemble des facteur utilisés par l’entreprise σ – élasticité de substitution du travail au capital η – élasticité prix de la demande pour le bien fabriqué par l’entreprise De cette formule, Alfred Marshall énonce les 4 lois de la demande derivée d’Alfred Marshal Dans notre formule, on a 3 de ces lois. Les lois d’Alfred Marshall - 1er loi : Plus faible sera l’intensité du travail dans l’entreprise, plus faible sera l’élasticité salaire de la demande de travail a LT : plus SK est petit, plus SL sera petit en valeur absolue. Plus SL sera faible , plus εd sera faible, et par complémentarité, si SK est faible, ca veut dire que la partie travail est importante. - 2ème loi : Plus élevé sera l’élasticité de substitution en valeur absolue, plus élevé sera l’élasticité salaire de la demande de travail a LT. Si ω/r augmente =>on substitue le capital au travail - 3ème loi : Plus l’élasticité prix de la demande de bien est élevé en valeur absolue, plus élastique sera la demande de travail a LT. η faible => élasticité des prix faible (moins réactifs sont les consommateurs la variations des prix du bien) - 4ème loi : Plus faible est l’élasticité offre des autres facteurs de production, plus faible sera l’élasticité salaire de demande de travail de LT : supposons que mes salariés obtiennent des salaires à la hausse, je vais substituer du capital au travail, et renvoyer quelques employer. Masi si pour acheter des équipements, induit une augmentation des prix de demande, je serai moins tente de substituer capital au travaille que si le capital était disponible abondamment. 16. La demande de travail de court-terme. La demande de travail d'une entreprise est basée sur sa productivité marginale du travail. C'est défini comme la quantité additionnelle produite en augmentant d'une unité de travail les facteurs de production. Dans nombre de secteurs économiques arrivés à maturité et sauf révolution technologique ou commerciale, la productivité marginale du travail est décroissante. C'est-à-dire que plus sont utilisées des unités de travail, plus la production additionnelle décroît. En multipliant la productivité marginale du travail par la valeur du produit, on obtient la valeur marginale du travail: PmL * PQ = VmL La valeur marginale du travail est la valeur de la quantité additionnelle produite par une unité de travail supplémentaire. A CT, asymétrie des inputs (L : main d’oeuvre qualifiée et non qualifiée, K : machines et infrastructures) dans la fonction de production. L est nettement plus mobile et variable à CT. K n’est pas susceptible d’être ajusté à court terme car : - délai de mise en place, et - coûts d’installation ou de remplacement. Propriétés de la courbe de la demande à CT: 1. decroissante – la decroissance de la courbe decoule de la decroissance du produit martingale : si le salaire diminue => nombre d’heures de travail augmente 2. Le fait que les rendements factoriels soient decroissants entraine une baisse de la valeur du produit marginal (VPM), ce qui entraine une baisse de la demande et qui conduit les entrreprises à employer des technolies diferrentes. Par conséquent, pr certaines entreprise on observer une VPM decroissante lentement La decroissance du produit martingale n’est pas la même pour chaque entreprise. Plus rapide sera la decroissance du produit martingale moins sencible sera la variation de l’emploi suite à une variation du salaire Plus rapide sera la décroissance du produit marginal, ou plus décroissants seront les rendements factoriels, moins sensible sera la variation de l’emploi suite à une variation du salaire. Les économistes : cette courbe de demande (ou VPM) est plus élastique. Plus raide sera la pente de la courbe de demande de travail, moins élastique elle sera. 17. La demande de travail s’ajuste-t-elle instantanément ? 18. Les coûts de rotation de la main-d’oeuvre. 1- Les courts non salariaux du travail Nos allons discuter d’un certain nombre de couts non salariaux du travail, ils ont d’importantes conséquence sur deux aspects - La manière dont les employeurs vont recruter ou licencier ne vas pas être pareil aux modèle que nous avions étudié. Car il y aura des delais d’ajustement d’input - Il ne touche pas tous les travauilleurs a la meme enseigne selon le niveau de qualification des salariers : une variation du cout de travail se fera tjrs au détriments du travailleur non qualifié C’est l’existence de couts non salariaux du travail qui va conditionner le choix ou l’arbitrage de l’employeur entre homme et heure. Ces couts sont de divers types Les couts de rotation de la main d’œuvre : 1. les couts d’embauche (de recrutement) – coûts irrecouvrables, - en particulier les couts de filtrage ou de sélection (screening), - coût de la formation des travailleurs 2. les couts de séparation (une prime de licenciement ou des pénalités fiscales). Les couts de rotation sont d’autant plus élevé que le niveau de qualification est élevé. =) conséquence de ces couts de rotation : la présence de cout de rotation implique que l’ajustement des effectifs ne se fera pas de manière instantané. Il y a donc des délais d’ajustement de travail aux variations de salaire. De manière generale, une entreprise n’a jamais interet à ajuster ses effectifs de manière instantané (ramener 4 salariés en même temps), car En présence de cout de rotation. - La courbe d’ajustement dit ceci, si elle est croissante, en arrivant avec un salarié par mois, on subira un manque à gagner Dc supposons qu’en un mois, on veuille ajuster l’effectif,(E2-E0)= 20 ; ds ce cas, chacun de ces salarié (E2E0) va etre l’aire du triangle Supposons par ailleurs quelle commence a recruter le premier 10 et ensuite 10 autres le mois suivant : =) pendant un mois, elle vas subir le manque a gagner ds la partie hachuré en bleu ; (E1-E0) 1er mois et (E2E0) le 2ème mois. Pendant un mois, elle a subit le manque a gagné, mais elle gagné la partie (parallélogramme), dc elle n’a pas intérêt a ajuster instantanément ces effectifs. Plus les couts de rotations seront élevé, plus lent sera le délais d’ajustement. Le modèle néoclassique de la demande travail nous dit que le mouvement du PIB est cyclique. Dc ce que font les entreprises, elles ne suivent pas. Il y a des périodes ou les entreprises ont des salariés pas vraiment utiles : on dit qu’il y a mise en réserve de travailleurs. A l’inverse en phase d’expansion, les entreprises auraient bien recruté d’avantage s’il n y avait pas de cout de rotation, mais elles ne le font, =) elles emploient le peu d’employer qu’ils ont plus qu’il ne le faut. Dc ces gens la sont rémunérés en dessa de leur productivité. Donc a long terme les entreprises se retrouveront toujours. Lorsqu’elles font de la mise en réserve, elles demandent aux travailleurs moins d’effort et le cas contraire ds la période d’expansion. Elles vont aussi jouer sur le nombre d’heure de travail, demander au salarié de travailler d’avantage d’ailleurs, et c’est lorsque ces deux leviers sont épuisé que l’entreprise recrutera d’avantages de salarié. Les études empiriques montrent que le recours de plus en plus aux travaux a temps partiel, au CDD, a l’intérim. Ceci s’explique par le cout de rotation de la main d’œuvre. 19. La demande de travail de long-terme. Ajustement de K et L (ajustement des facteurs de la production) => isocoût et isoquant ; pQ(K,L) – recette, wL –coût marginale du travail, rK – coût marginale du capital ; C – coût total de l’entreprise, F = Coûts fixes Il faut trouver la combinaison optimal de K et de travail qui permettra de max le profit (max la recette + min le coûtde la production. Une condition nécessaire mais pas suffisante pour maximiser le profit : 1.minimiser le coût, 2. Max la recette (pQ(K,L)) On minimise les coûts : C1 (K,L) = wL + rK – c’est l’enveloppe budgetaire - c’est l’equation de ISOCOUT des coûts C1 (c’est le prix du travail/prix du capital) Si je veux fabriquer Q1, la combinaison optimale de facteur travail-capital qui me permet de minimiser mes coûts est le point de tangente entre l’isoquant et l’isocoût au niveau Q1. La combinaison optimale pour l’entreprise qui lui permet de minimiser ses coûts est celle qui vérifie l’égalité : pente de l’isocoût (-w/r) = pente de l’isoquant (dK/dHH) − 𝜔 𝑑𝐾 𝑃𝑀𝐿 = =− 𝑟 𝑑𝐻𝐻 𝑃𝑀𝐾 L’optimum est atteint où le taux marginal de substitution technique est strictement egale au prix des facteurs Une baisse du taux de salaire incite l’entreprise à utiliser plus de travail. On substitut du travail à du capital induite par une variation du prix relatif des facteurs. Le travail est devenu moins cher par rapport au capital => effet de substitution dans la production. Le coût de production total sera inférieur. Si l’entreprise a toujours le même budget C, elle peut fabriquer davantage qu’elle ne le faisait auparavant. Effet d’échelle dans la production intervient aussi dans la modification de la structure des facteurs de production utiliser dans l’entreprise. Cas particulier: Quartet, K = instruments, L = Musiciens Modification de la pente de l’isocoût. Pas de changement. Possibilité de se déplacer vers le haut. Plus de musiciens et plus d’instruments. Dans ce cas, l’effet de substitution est nul. Effet d’échelle > 0. Autre exemple: Parfaite substituabilité des facteurs. Toute la variation des prix relatifs des facteurs se traduit par une substitution de ces facteurs (celui qui est plus cher par celui qui est moins cher) On peut en profiter pour mettre en place une mesure qui permettrait de mesurer le ratio HH/K. Élasticité de substitution du facteur travail au facteur capital. • w augmente ou r diminue => w/r augmente => HH/K baisse Une augmentation du prix relatif des facteurs se traduira par une baisse de HH/K. Si le travail devient plus cher l’entreprise utilise plus de capital que de travail. L’élasticité est égale à zéro lorsque les facteurs sont parfaitement complémentaires. Aucune substitution possible entre les facteurs. Elle sera égale à -∞ si les facteurs sont parfaitement substituables. σ appartient à -∞ ; 0. A court terme pas de substitution possible de capital. En revanche, à plus long terme, il y a possibilité d’ajustement des facteurs de production. La demande de travail est nécessairement plus élastique à long terme qu’à court terme. Une augmentation de 1% du taux de salaire entrainera à CT d’une légère baisse du travail mais à LT beaucoup plus importante. - elasticité de la demande = part en valeur du facteur capital dans l’ensemble des facteurs utilisés par l’entreprise = part du travail en valeur σ = Élasticité de substitution du facteur travail au facteur capital. η = élasticité prix de la demande pour le bien fabriqué par l’entreprise (la suite : question 15) 20. Niveau de qualification de la main-d’oeuvre et substituabilité travail-capital. Hypothèse simplificatrices : 1- on considère entre deux groupes d’individus : Q= qualifié Q bar = non qualifié 2- on considère qu’on est en CT : car meme a CT, l’entreprise va devoir decider de la combinaison optimal, trvailleurs qualifiés, travailleurs non qualifié quelle doit utimliser supposons que le capital soit peu chère, supposons (Q1,Q1bar), que se passe t il si le cout de capital devien plus chère ? on passe de r1 a r2 ? sil ya aug du cout marginal de capital, les entreprise seront tenter de substituer du travail qualifié comme non qualifié a du capital, Q 1=) Q2 et Q2>Q1 et Q1bar =) Q2bar Q2bar>Q1bar Et si le cout du travail n’a pas bougé, les deux droites restent parallèles, on observe que l’entreprise a aug la qté de travail qualifié et non qualifié. Donc le capital et la main d’œuvre qualifié sont des facteurs complémentaires et non des substitues. Quand l’équipement diminue, la main d’œuvre qualifié diminue aussi. Moralité : le rencherrichement du capital signifie que l’entreprise va utiliser moins de capitale dc moins de main d’œuvre qualifiée. Hypothèses : Graphique B Q = Qualifié Qb = Non qualifié Raisonnement à court terme : l’entreprise va devoir choisir la combinaison optimale Capital fixe et peu cher. Pente= prix relatif travail qualifié/travail non qualifié = wQ/wQb Si le coût de capital augmente r1 => r2. Les entreprises vont vouloir substituer du travail (qualifié ou non) au capital. On passe à O1 (vers la droite), on produit toujours la même chose. Nouvel isocoût parallèle à la première. Q1 => Q’1, de même pour Qb. Travail qualifié et capital = compléments. (Exemple : Apple, Renault) Le renchérissement du capital signifie que l’entreprise va utiliser moins de capital et aussi moins de main d’œuvre qualifiée. 21. Progrès technique et demande de travail. 1- La question du progrès technique : Soit le diagramme isocout de l’entreprise Dans la combinaison (HHct, Kct), elle fabrique, le progrès technique, c est ce qui rend l’ensemble des facteur de production plus productif que jadis. Dans 100 ans par exemple, la meme combisnaison de facteur a plus LT permet de produir d’avantage. Mais si l’entreprise decide de continuer à produir la qté Q1, elle va pouvoir fabriquer Q1 avec moins de facteur. L’entreprise profitant des gains de productivités liés au progrès technique, elle va réduire ces couts de production en utilisant moins de ses deux facteurs. Conséquence : Lorsque le progrès technique est en A, on dit que le progrès technique de type Labor Using, ds cas reduction en travail plus importante que la réduction du capital En B , c’est de type Neutre En C ; de type Labor Saving La demande de travail est decroissante a CT comme a LT, elle est plus elastique a CT comm a LT, l’elasticité de substitution est negative, a plus LT, le progres technique se traduit par une baisse de l’emploi plus importante que la baisse du capital. Pb ; tt le raisonnement que ns avons fait ici, c’est de la théorie, en réalité y a des entreprise qui naissent et d’autres qui apparaissent,et le stock de travail n’est pas stable. Et le profil de l’entreprise s’ecrit : Recette Totale – Cout Total, RT - CT 22. L’élasticité de la demande de travail. L’explication de la formule dans la question 19 Élasticité de substitution du facteur travail au facteur capital. • w augmente ou r diminue => w/r augmente => HH/K baisse Une augmentation du prix relatif des facteurs se traduira par une baisse de HH/K. Si le travail devient plus cher l’entreprise utilise plus de capital que de travail. L’élasticité est égale à zéro lorsque les facteurs sont parfaitement complémentaires. Aucune substitution possible entre les facteurs. Elle sera égale à -∞ si les facteurs sont parfaitement substituables. σ appartient à -∞ ; 0. A court terme pas de substitution possible de capital. En revanche, à plus long terme, il y a possibilité d’ajustement des facteurs de production. La demande de travail est nécessairement plus élastique à long terme qu’à court terme. Une augmentation de 1% du taux de salaire entrainera à CT d’une légère baisse du travail mais à LT beaucoup plus importante. - elasticité de la demande = part en valeur du facteur capital dans l’ensemble des facteurs utilisés par l’entreprise = part du travail en valeur σ = Élasticité de substitution du facteur travail au facteur capital. η = élasticité prix de la demande pour le bien fabriqué par l’entreprise (la suite : question 15) 23. Le monopsone sur le marché du travail. 1er cas, un monopsone, c’est une entreprise unique ds une région donnée, Ou meme un cartel d’entreprise, meme si on a 2 ou ++ entreprise ds une regions, elles s’entendent pr avoir un niveau de salaire homogène. Explication : Marché du travail en CPP (concurrence pure et parfaite) : les entreprises sont preneuse de salaire MT en CI : elle faiseuse de salaire ; ele fait fasse a une courbe d’offre de travail croissante ; Supposons d’abord le couple (w,HH*) qui est la condition de maximalité de production du produit. ce qui donne la condition de w=VPM. Soit la courbe d’offre de travail (courbe s) et elle croise VPM . Dans ce cas, on parlerait de Monopsone Discriminant : cela veut dire que toutes les heures de travail ne sont pas rémunérées au même prix, les salariés sont rémunérés selon la courbe d’offre de travail croissante. Cette situation est irréaliste car : 3. Elle est illégale 4. Les travailleurs n’accepteront pas cela 5. Il n’ya pas de raison pr l’entreprise de rémunéré les individus a des salaires différents. La pente de la courbe d’offre de travail ne mesure pas le cout marginal de travail dans un monopsone discriminant, masi pas ds un monopsone non discriminant, car ds ceci l’employeur va ajuster le salaire des employer en fonction du salarié embauché en plus. Le CM du travail aug, l’entreprise ne recrutera qu’en HH*, autrement dit, tt le monde est payé W0 : le taux de salaire du dernier embauché. Et l’écart est ce que coute a l’entreprise la non discrimination cout de la non discriminantion). L’employeur ne veut pas supporter ce cout, dc il payera en HH*, mais du cou les salariés sont ceux qui paye la non discrimination. Et cet écart montre comment l’employeur exploite le travailleur, car la valeur qu’ils rapportent est bien supérieur aux salaires qu’ils perçoivent. Ici VPM=CM et non = à W. 24. La demande de travail sur un marché des produits non concurrentiel. Nous avons émis l’hypothèse selon laquelle un employeur est indifférent entre employer un salarié pr 40h ou deux pr 20h, on remet now en question cela. Marché du produit non concurrentiel En concurrence pure et parfaite, l’entreprise est preneuse de prix, alors qu’en concurrence imparfaite, l’entreprise est faiseuse de prix car l’entreprise, a chaque fois qu’elle voudra produire une unité supplémentaire devrai les écouler à un prix moindre. Dc chaque unité de bien suppl produite ne peut être écouler qu’a un prix de plus en plus bas. En concurrence pure et parfaite (CPP) : VPM = P*PM et VPM = w En concurrence imparfaite (CI) : RPM= RM*PM RPM : recette du produit marginal VPM : valeur du produit marginal La condition d’optimalité est RPM=w =) Pour le même taux des salaires une entreprise en marché non concurrentiel recrutera moins qu’une entreprise en CPP (HH0*<HH0’). =)supposons que pr une raison ou une autre le taux desalire varie : passe a W1, un baisse du salaire va conduire a une augmentation de l’emploi vers HH1 sur un marché concurrentiel et sur un marché non concurrentiel, mais elle plus importante ds une firme en CPP Car la RPM décroit plus vite que la VMP en raison de la recette marginale sur un marché concurrentielle est decroissante que sur un marché non concurrentiel.La demande de travail sur un marché concurrentiel est plus élastique que sur un marché des biens non concurrentiel.