100 | mars 2017 Périodique trimestriel Bureau éditeur : 4000 Liège 1 – Bureau dépôt : Liège X L’infoSites Journal interne d’information du CHC 100 Entreprise pp 2-9 100e numéro pour le journal interne MontLégia : la structure RH se met en place Brèves p 10 People pp 11-13 Ressources pp. 14-15 La bienveillance comme ligne de conduite Services pp. 16-24 ICT : la helpline de retour à l’UAL Ste-Elisabeth : nouveau service de médecine nucléaire entreprise Sommaire e ntreprise 4 | L’autoévaluation, et après ? 5 | Les Relais pour la vie 6 | Hygiène des mains : 7e campagne nationale 7 | Le CLAN en campagne contre la dénutrition Retour sur la démarche de nouvelle gouvernance médicale 8 | Regroupement sur MontLégia : la structure RH se met en place 9 | MontLégia : chantier d’hiver b rèves Du collector au pdf en ligne Né au début des années 90, le journal interne s’appelait au départ RCM pour « résumé d’une clinique en mouvement », clin d’œil au RCM (résumé clinique minimum) imposé alors aux hôpitaux. Composé en 2 couleurs sur format C3, le journal comptait alors 8 pages. C’est en septembre 1997, à la faveur d’un changement de maquette que le nom change également. Adieu RCM, bonjour L’infoSites. S’il garde ses couleurs de prédilection, bleu et noir, le journal passe au format A4 et surtout à 12 pages (16 pages l’année suivante). 10 p eople 11 | Carnet de famille 12 | Isabelle Thys, nouvelle DDI à Ste-Elisabeth Arrivée de Delphine Antoine, ADDI à St-Vincent 13 | Départ à la retraite pour Benny Ruysen Tristan Lambrechts, ICU pour la pédiatrie à l’Espérance r essources 14 | De nouveaux médecins du travail 15 | La bienveillance comme ligne de conduite s ervices 02 L’infoSites 100 | mars 2017 16 | Gériatrie : aide aux aidants ICT : la helpline de retour à l’UAL 17 | Une équipe d’auditeurs pour améliorer les processus Le service d’anatomie pathologique à Ste-Elisabeth 18 | Le smiley de la cuisine centrale prolongé jusqu’en 2019 St-Joseph : le self nouvelle formule 19 | ND Hermalle : le bloc opératoire a intégré la DQO St-Vincent : mon bébé pleure : pourquoi ? que faire ? 20 | L’école a élargi sa palette de couleurs 21 | MSP : l’ouverture comme élément clé 22 | L’éducation thérapeutique pour mieux comprendre la douleur 23 | Ste-Elisabeth : nouveau service de médecine nucléaire 24 | Notre-Dame Waremme passe à Kanban Suite à la création du CHC, le numéro de mars 2001 adopte un nouveau changement de maquette. L’impression se fait toujours en 2 couleurs (orange et noir). Le contenu s’organise entre pages générales et pages « régionales » : une page est consacrée à chacune des 6 cliniques, deux autres couvrent le Réseau senior et les polycliniques. C’est depuis 2001 également que le journal est envoyé au domicile. Les informations gonflent encore, le journal passe à 20 pages en décembre 2003. Il est sur intranet depuis décembre 2004. En septembre 2007, à la faveur d’un nouveau changement de maquette, L’infoSites passe en quadrichromie et sur papier brillant. L’évolution des techniques d’impression, désormais réalisée sans plaques, permet de préserver un budget raisonnable, tout en ajoutant de la couleur et du dynamisme. Autre changement notoire : les articles sont désormais agencés par thématique et non plus par site, signe de l’intégration progressive du groupe. Cette intégration passe aussi par une information plus abondante : le journal passe à 24 pages en décembre 2009. Le dernier changement de maquette date de mars 2014, avec une photo plein bord en couverture. Avec une optique plus magazine, le journal joue la complémentarité avec les autres supports d’information du CHC (intranet, internet, réseaux sociaux) dans une mise en page plus aérée. Les articles sont plus courts et plus nombreux. Certains articles traitent de sujets également abordés sur nos autres supports. Retrouvez-les grâce aux icônes. Editeur responsable : A. Javaux, rue de Hesbaye 75 – 4000 Liège Réalisation : Service communication Graphisme : www.stereotype.be Tiré à 5.800 exemplaires – Encre végétale ISSN : BD 49.431 intranet.chc.be www.facebook.com/chcliege www.chc.be www.linkedin.com/company/chc-asbl 100 Vous tenez en mains le centième numéro du journal interne du CHC… Cent numéros, cela signifie que le trimestriel existe depuis plus de 25 ans. Durant toutes ces années, L’infoSites a bien évolué, tout comme notre groupe hospitalier. Mais l’objectif premier est resté le même : informer l’ensemble des collaborateurs de ce qui se passe dans l’entreprise. Diffuser l’information, partager les expériences, présenter les nouveaux collègues, montrer les nouveaux volets de l’activité, éclairer les choix posés par la direction ou imposés par l’évolution du secteur… Outil d’information et d’intégration, L’infoSites s’inscrit résolument dans l’axe 8 du plan stratégique du CHC, accentuer l’organisation et la culture de groupe. En plus de 25 ans, le journal a évolué. La structuration des infos, les nouvelles mises en pages successives, l’augmentation du nombre de pages (de 8 à 24), l’organisation des rubriques… ont suivi l’intégration du groupe CHC. Certes, un journal de 24 pages ne saurait pas résumer une entreprise comme la nôtre. Une parution trimestrielle ne permet pas toujours de garder Le nom L’infoSites a été choisi suite à un appel à suggestions. Bien entendu, le journal se devait de répandre l’information entre les différents sites. Mais ce nom a surtout été retenu pour son clin d’œil à son cousin médical : les lymphocytes (variété de globules blancs) jouent un rôle central dans le système immunitaire et augmentent dans le sang en cas d’infection. Avec L’infoSites, la clarté de l’information doit l’emporter sur la contagion de la rumeur. C’est notre volonté au CHC. aux lecteurs d’InfoSites la primeur de l’info. Ces dernières années, le rythme des échanges s’est emballé avec la multiplication des supports de communication (mail, intranet, internet, réseaux sociaux), d’où l’intérêt de rester connecté(e) aux autres supports du CHC, alimentés de manière quasi quotidienne. Une chose demeure cependant : la volonté du service communication de focaliser sur les femmes et les hommes qui font vivre le CHC au quotidien et de partager les points de vue. Annoncer les projets, revenir sur une expérience intéressante, tout ceci ne peut pas se faire sans les acteurs de terrain et nous n’aurions pas pu écrire les 100 numéros d’InfoSites sans vous. Merci pour votre collaboration passée et future, merci de nous aider à alimenter les 100 prochains numéros. Pour le service communication, Catherine Marissiaux L’infoSites, ce sont de travail par numéro en moyenne 1,2 e par numéro (coûts d’impression et d’envoi) Pour fêter le 100e numéro d’InfoSites, nous organisons un concours de la photo la plus insolite. Emportez votre journal dans un lieu incongru ou sur le lieu de vos vacances, faites-vous photographier et envoyez-nous la photo avant le 15 septembre. Le vote se fera sur Facebook entre le 1er octobre et le 15 novembre. Les auteurs des 3 meilleures photos seront récompensés par un Bongo (bon d’une nuit, petit déjeuner et dîner pour 2 personnes). Plus de précisions et règlement du concours sur intranet. L’infoSites 100 | mars 2017 200 h Concours Et vous, jusqu’où irez-vous avec L’infoSites ? 03 5.800 exemplaires dont 5.500 abonnés (salariés, indépendants et pensionnés) entreprise Accréditation | Catherine Marissiaux L’autoévaluation, et après ? Avec plus de 2.000 répondants et un taux de retour de 64 %, on peut parler de plébiscite pour l’autoévaluation. Mais les équipes n’ont pas attendu le retour de l’autoévaluation pour déjà concrétiser certains projets. St-Vincent ND Waremme ND Hermalle Ste-Elisabeth 70 % 57 % 43 % 33 % 36 % 77 % Catastrophes 50 % 90 % 68 % 92 % 89 % 88 % 74 % 40 % 55 % 48 % 68 % 48 % 30 % 44 % 64 % 67 % 87 % 63 % 85 % 75 % Imagerie 70 % 70 % 68 % Infections 70 % 92 % 75 % 67 % 96 % 77 % Laboratoires 72 % 100 % 100 % 80 % 89 % 63 % 81 % Leadership 61 % 81 % 100 % 100 % 90 % 100 % 100 % 88 % 50 % 56 % 51 % Maternité Méd. nucléaire 83 % Médecine 47 % 36 % 59 % 71 % 51 % 49 % Médicaments 83 % 76 % 100 % 62 % 62 % 79 % 79 % Oncologie 66 % 100 % 78 % 100 % 80 % 79 % 78 % Revalidation 83 % 71 % Santé mentale Soins intensifs 84 % 39 % 100 % 76 % 100 % 68 % 100 % 100 % 43 % 94 % 89 % Soins palliatifs L’infoSites 100 | mars 2017 57 % Chirurgie bloc op. Gouvernance 04 CHC Espérance Ambulatoire •L es grisés du tableau s’expliquent du fait que • certains référentiels concernent des services précis (ex : maternité, revalidation…), déployés sur certains sites seulement • la méthodologie requiert au moins 5 répondants pour que l’autoévaluation soit valide, dès lors certains services ont été assimilés (ex : stérilisation à ND Waremme et ND Hermalle, intégrés dans les résultats de ND Hermalle) St-Joseph • Certains services sont regroupés par Accréditation Canada sous un même référentiel, alors qu’ils ne font pas tout à fait le même métier (ex : un même référentiel pour les unités de chirurgie et pour les blocs opératoires). Fonctions de groupe Le bureau d’accréditation remercie vivement tous les acteurs de terrain qui ont pris le temps de remplir le questionnaire (pas toujours facile, reconnaissons-le). La grille ci-dessous reprend le taux de remplissage par site et par référentiel. Chaque référentiel pourra donc être évalué d’un point de vue global ou par site. La lecture de cette grille mérite quelques précisions : Stérilisation 82 % 83 % 62 % 78 % 92 % Transfusion 58 % 78 % Urgences 69 % 75 % TOTAL 59 % 64 % 79 % 66 % 92 % 83 % 86 % 83 % 70 % 82 % 83 % 73 % 73 % 86 % 75 % 74 % 69 % 69 % 65 % 96 % Autoévaluation ACI – grille des taux de remplissage par référentiel et par site 64 % Toutes les données récoltées via l’autoévaluation ont été analysées et les critères des référentiels classés vert, jaune ou rouge, selon le type de réponse. Chaque groupe de travail (GT) a reçu ses résultats, il lui appartient de les analyser et d’élaborer les plans d’action, le cas échéant avec des actions globales ou ponctuelles. Mais le travail a déjà démarré dans les groupes, comme le montre le petit tour d’horizon ci-après. Petit tour d’horizon de quelques GT S’ils sont confrontés aux mêmes difficultés (transversaliser les pratiques sur 6 sites ; disposer de procédures, les rédiger quand elles existent, les harmoniser ; mettre les bonnes priorités pour aboutir…), les groupes de travail partagent tous le même enthousiasme ! En imagerie médicale, les Drs Emmanuel Bauduin et Pierre Reginster sont unanimes : L’accréditation nous donne l’opportunité de prendre l’initiative et de devancer l’application de nouvelles normes. On passe toutes nos procédures en revue, tout en apprenant à parler le même langage et ça renforce le leadership. Nous avons été impressionnés par l’enthousiasme de tous les participants de terrain et par l’efficacité de l’équipe qualité du CHC. Un seul bémol : notre système d’information radiologique (RIS ou SIR) devenu obsolète et qui constitue avec le système documentaire le 2e pilier de la gestion de la qualité. Heureusement, il est prévu de le remplacer à l’horizon 2018. A moins de 2 ans de MontLégia, une culture médicale basée sur la qualité est en train de devenir une culture de service, bref l’affaire de tous. Isabelle Thys, qui chapeaute avec Delphine Antoine le GT obstétrique, reconnait que le travail a été entamé dès le déménagement de la maternité d’Heusy : on a travaillé sur des protocoles communs aux deux maternités, en mettant les médecins autour de la table. Avec Anne-Sophie Evrard comme médecin champion, nous avons parcouru les items du référentiel, établi les plans d’action. Chacun a ses « to do » et les réponses sont discutées de manière transversale, en tenant compte d’autres pratiques obligatoires comme l’hygiène hospitalière. Solidarité Les Relais pour la vie, initiés par la Fondation contre le cancer Pour sécuriser le circuit du médicament, la pharmacie a déjà entrepris la gestion des électrolytes concentrés, médicaments à haut risque. Après un screening dans les unités de soins utilisant ces produits, nous avons premièrement effectué un retrait de leur armoire de réserve quand cela était possible, déclare Christine Monjoie. Afin de diminuer les risques d’erreur, de grandes étiquettes fluos ont été imprimées et permettent de mieux identifier le produit et distinguer sa concentration. Nous travaillons aussi sur la liste des abréviations à proscrire. La sécurité du circuit du médicament nécessite rigueur et exactitude. La première étape, c’est la prescription et pourtant on trouve de tout : PDF pour Prodafalgan qui est un médicament qui n’existe plus, ou M+ pour morphine qui doit être écrit en toutes lettres. Comme le circuit du médicament concerne conjointement les pharmaciens, les médecins et les infirmiers, l’harmonisation transversale des procédures constituera un vrai plus pour les personnes qui travaillent sur plusieurs sites. Nous pourrons ainsi travailler plus sereinement et de manière plus sécuritaire, en ayant redéfini les rôles et responsabilités de chacun. Le CHC soutient les Relais pour la vie d’Ans, de Visé et de Verviers depuis plusieurs années déjà. Vous aussi, vous désirez vous impliquer ? Au sein du GT revalidation, l’état des lieux montre plusieurs points d’attention sur lesquels travailler. On sait ce qu’il y a à faire, mais le chemin va être long, estime le Dr Geoffrey Brands, d’autant que le référentiel vise l’hospitalisation alors qu’une grosse partie de notre activité est réalisée en ambulatoire. L’historique du service fait qu’on a peu de procédures. Il faudra confronter la modélisation des prises en charge avec l’individualisme des indépendants (123 paramédicaux et 18 médecins), ce n’est pas évident. L’accréditation va nous permettre de structurer les choses à la fois dans la prise en charge des patients (programme informatique spécifique aux paramédicaux pour assurer la transmission d’information, pratiques liées à l’hygiène hospitalière…) et dans l’organisation des ressources humaines du service (projet de règlement d’ordre intérieur pour les paramédicaux, intégration de la démarche bien-être au travail…). L’équipe de St-Vincent va progressivement être intégrée à celles de St-Joseph et de l’Espérance dans le cadre des projets MontLégia. Avec Ste-Elisabeth, nous sommes d’accord sur les objectifs. Donc, même si le service est différent selon les numéros d’agrément, le travail devrait pouvoir se faire en bonne collaboration. • Simplement aller dire bonjour, boire un verre, manger un pain saucisse,... Bref, passer un moment convivial le jour du relais. Voici quatre manières de participer : • Créer une équipe via le site internet www.relaispourlavie.be : avec votre famille, vos amis, vos collègues,... Vous pouvez être un élément moteur et central de l’événement (10 e l’inscription/personne). • Rejoindre une équipe déjà existante via le site internet www.relaispourlavie. be. Avec cette démarche, vous vous engagez à venir à un moment des 24h du relais pour marcher ou courir sur la piste (10 e l’inscription/personne). Pour celles et ceux d’entre vous qui le souhaitent, rendez-vous donc : 1 à Ans les 20 et 21 mai 1 à Visé les 10 et 11 juin 1 et à Verviers les 23 et 24 septembre L’infoSites 100 | mars 2017 • Vous ne pouvez pas être présent(e) ce week-end-là, mais cette cause vous touche. Vous pouvez alors soutenir le relais en sponsorisant une équipe ou un membre d’une équipe de votre choix, toujours via le site internet www. relaispourlavie.be (montant libre). 05 Au sein du GT soins intensifs, les réunions sont mensuelles. L’implication est forte, nous avons eu 78 % de retour au questionnaire d’autoévaluation, souligne Michel Dandin. Actuellement, nous avons 11 critères rouges sur 74. Pour être plus efficaces, nous avons mis sur pied un plan d’action nursing et un plan d’action médical. Les premiers points sur lesquels nous travaillons sont l’équipement de base pour les situations critiques, la liste des personnels qui passent aux soins intensifs, mais aussi l’algorithme d’admission des patients dans le service. Cet arbre décisionnel devrait être commun à 90 % entre les différents services de soins intensifs, même si on sait qu’il y a des différences liées à la gravité du cas, à l’équipement du service ou à la garde médicale (par exemple, un gros cas de neurochirurgie ne peut pas aller dans n’importe quelle USI du CHC). entreprise CHC | Eddy Lambert Hygiène des mains : 7e campagne nationale et e-formations sur Sharepoint Comme chaque année, le CHC participe à la campagne nationale d’hygiène des mains lancée par le SPF Santé publique, dont la 7e édition est en cours (du 27 février au 31 mars). Comme d’habitude, la campagne a été précédée et sera suivie d’une période d’observance (des pratiques sur le terrain). La campagne 2017 a notamment pour cible les directions des hôpitaux, afin de les impliquer dans la démarche. Les patients, eux, seront invités à répondre à un questionnaire, de façon à vérifier leur niveau d’information, mais aussi à interpeller le personnel soignant pour toute suggestion en matière d’hygiène. Le but est non seulement d’informer et de sensibiliser le patient, mais de lui faire savoir que son avis nous intéresse, que ses idées pour améliorer la prévention des infections sont bienvenues, insiste Pascal Spinazze, coordinateur de l’équipe d’hygiène hospitalière du CHC. 06 L’infoSites 100 | mars 2017 Cette équipe a développé, avec l’aide du service communication, plusieurs supports destinés aux patients et aux acteurs de soins : • un sticker à coller dans les chambres (salles de bains) pour les soignants • un sticker également à coller pour les patients • un dépliant pour les patients sur l’hygiène des mains • un dépliant pour les patients sur le rôle de l’hôpital en matière d’hygiène • une affiche destinée aux halls d’entrée invitant les patients et visiteurs à procéder à l’hygiène des mains Une journée de sensibilisation, avec stand d’accueil et boîte à coucou (boîte à UV permettant de vérifier l’hygiène des mains), est également prévue sur chaque site. Dans les halls d’entrée, outre les affiches, des distributeurs de solution hydro-alcoolisée seront disponibles pour tous et resteront après la campagne. Pour le personnel soignant, l’équipe d’hygiène a créé des formations en ligne sur sa plate-forme Sharepoint(1) : trois formations pour toutes les unités de soins et une supplémentaire spécifique aux soins intensifs. Au moment de boucler cet InfoSites, il était question d’y ajouter un elearning du SPF Santé publique. Cet itinéraire certifiant sur notre plateforme est une première pour nous, précise Pascal Spinazze. L’idée est d’en proposer d’autres, par la suite, sur d’autres thématiques, comme par exemple l’isolement. Tout le travail fourni depuis de longues années par nos hygiénistes porte ses fruits. Nous observons une amélioration, notamment chez les médecins, remarque le Dr Victoria Diaz, médecin hygiéniste du CHC. Le réflexe de se laver les mains est de plus en plus présent, comme l’atteste chez nous l’augmentation continue de la consommation de solution hydro-alcoolisée ; en revanche, il faut encore faire des efforts au niveau de la qualité du lavage. Ce constat plus qu’encourageant a été confirmé par le bon classement du CHC en matière d’hygiène. Dans l’état des lieux réalisé en 2016 par l’ISSP (Institut scientifique de santé publique) sur la qualité en hygiène de 103 hôpitaux belges(2), nous avons reçu une note de : •6 sur 6 pour le plan mis en place pour l’hygiène •7 sur 7 pour les moyens et effectifs déployés •1 7,5 sur 20 pour la surveillance effective des infections nosocomiales Quel est le rôle du CLAN ? Définir et appliquer une politique nutritionnelle globale au CHC. Le comité assure la liaison entre les équipes pluridisciplinaires impliquées dans l’alimentation (qualité de la restauration de base), la nutrition thérapeutique (régimes particuliers) et le support nutritionnel. Qui le compose ? Le comité compte une vingtaine de membres : médecins, diététiciens, infirmiers, logopèdes, qualiticiens, représentants des directions... Il est présidé par le Dr Arnaud Colard, gastro-entérologue, secondé par Françoise Martin, coordinatrice des diététiciens du CHC. Comment fonctionne-t-il ? Le comité se réunit trois fois par an. Ce n’est évidemment pas une raison de s’endormir sur ses lauriers, comme la nouvelle campagne vient nous le rappeler. Il comprend un bureau chargé de réaliser les objectifs qu’il s’est fixés. Le bureau, qui se réunit au moins cinq fois par an, est composé du Dr Arnaud Colard, de Françoise Martin, de Marine Remy, pharmacienne, de Marie-Anne Nélis, qui représente la direction des soins infirmiers, d’Alain Hougrand, manager du pôle hôtelier, de Bérangère Sigart, infirmière pédiatrique à l’Espérance et du Dr Samy Aouachria, adjoint à la direction médicale. 1P lus d’infos sur la campagne nationale d’hygiène des mains sur : www.health.belgium.be/fr/ campagne-2016-2017 Le CLAN est présent au sein du groupe de travail « achats », où il participe au choix des meilleurs outils pour la prise en charge nutritionnelle des patients. ccessible via la page hygiène hospitaA lière sur intranet ou https ://tw.chc.be/chc/ hygiene/_layouts/15/start.aspx (2) A noter que la cotation tient compte, entre autres, de la participation à la campagne d’hygiène des mains et de la quantité de solution hydro-alcoolisée consommée en fonction du nombre de journées d’hospitalisation. (1) Le comité élabore chaque année un bilan d’activités qu’il transmet au SPF Santé publique. Ce bilan est disponible sur intranet, de même que les sujets d’actualité sur la nutrition abordés au sein du comité. CHC Le CLAN en campagne contre la dénutrition L’évaluation nutritionnelle des patients et la lutte contre la dénutrition sont deux des missions principales du comité nutritionnel du CHC, rebaptisé en 2015 le CLAN – comité liaison alimentation et nutrition (lire ci-contre). Depuis bientôt un an, le CLAN mène sur tous nos sites une campagne d’affichage intitulée « Je pèse mon patient ». Les patients, et en particulier les patients gériatriques, sont très sensibles à la dénutrition, rappelle le Dr Samy Aouachria, adjoint à la direction médicale dont il est le représentant au sein du comité. Selon la littérature(1), sur dix patients dénutris à l’admission, sept le sont encore à la sortie, et sur dix patients non dénutris à l’admission, un est en état de dénutrition à la sortie. Ce point est l’objet de notre nouvelle affiche (voir ci-contre), la troisième, diffusée durant le mois de mars. L’objectif est de sensibiliser chacun à la mesure du poids, paramètre essentiel du dépistage et de la prise en charge de la dénutrition. Les résultats de cette campagne seront évalués dans le cadre de deux enquêtes sur la prise en charge de la dénutrition : celle du CFQAI (Conseil fédéral pour la qualité de l’activité infirmière) et le Nutrition Day, une enquête mondiale. Au-delà de cette action, les différentes équipes de support nutritionnel organisent, avec l’appui du CLAN, des réunions d’information et de sensibilisation des acteurs de soins sur la prise en charge optimale du patient dénutri. Le CLAN réfléchit aussi à la mise en place de la détection de la dénutrition en pédiatrie, en collaboration avec le Dr Caroline Dadoumont, pédiatre. Le CLAN a, par ailleurs, travaillé sur d’autres sujets en 2016 : • l’amélioration de l’offre alimentaire au CHC, avec le pôle hôtelier • la prise en charge des allergies alimentaires, avec le Dr Kamal El Abd, responsable du centre pédiatrique d’allergologie de l’Espérance • le développement de protocoles sur l’alimentation parentérale (suppléer l’alimentation du patient par voie intraveineuse), avec Marine Remy, pharmacienne N’hésitez pas à adresser au comité toute question, réflexion ou initiative en matière d’alimentation/nutrition, en passant par le diététicien référent de votre site. (1) Álvarez-Hernández et al. Nutr. Hosp. 2012 ; 27 (4) : 1049-1059. Retour sur la démarche de nouvelle gouvernance médicale Le concept de nouvelle gouvernance médicale au travers de l’implémentation de pôles poursuit son développement. Pour mémoire, le pôle médical regroupe plusieurs spécialités dont les activités sont complémentaires, et ceci de manière transversale (6 sites). Sa mission est essentiellement managériale, avec pour objectif final une optimalisation de la prise en charge du patient, à une époque où la pratique clinique médicale s’est considérablement fragmentée du fait des nombreuses et importantes innovations qui ont pu voir le jour durant ces dernières décennies. Durant le second trimestre 2016, ce sont les pôles de « neuroscience » (neurologie-neurochirurgie-psychiatrie et psychologie clinique) et « mère-enfant » (médecine de la reproduction, obstétrique, néonatologie et pédiatrie) qui ont finalisé leur projet de développement. Durant le dernier trimestre 2016, ce fut le tour des pôles « cardiologie-pneumologie-chirurgie vasculaire et thoracique », « gastroentérologie-chirurgie viscérale et générale-gynécologie et urologie » et « médecine aigüe ». Au cours de 5 ateliers successifs, les médecins ont défini et priorisé des objectifs de pôle à court et moyen termes, alimentés par une « photographie » du pôle réalisée à partir de toute une série d’indicateurs d’activité et au travers d’une matrice SWOT (menaces et opportunités, faiblesses et forces). Ce travail a été l’occasion de rencontres sereines et constructives, voire enthousiasmantes, faites de partages d’idées, de consensus respectueux de chacun des services impliqués. Il a aussi permis de mettre en évidence des pistes de collaboration inter-pôles comme, par exemple, la prise en charge des urgences psychiatriques qui intéresse autant le pôle « neuroscience » que le pôle « médecine aigüe ». Pendant la phase d’implémentation des nouveaux projets de pôles, les deux pôles déjà constitués ont poursuivi la mise en place des objectifs décidés ensemble, ce qui aura déjà permis de belles réalisations, parfois même surprenantes. Il reste bien sûr encore beaucoup de travail : implémentation des pôles suivants (2 pour le second trimestre 2017), formalisation de la structure de pôle avec la nomination de coordinateurs de pôle, mise en place du comité de coordination de pôle, rédaction des ROI de pôle… pendant que chaque bureau de pôle constitué s’attèle au suivi de ses objectifs. Si tous les médecins ne perçoivent pas encore parfaitement le caractère stratégique de cette nouvelle gouvernance, on peut certainement dire que ceux qui ont eu l’occasion d’intégrer les ateliers, et par la suite les bureaux de suivi des projets de pôle, y voient beaucoup plus clair et adhèrent à la démarche alors que des améliorations organisationnelles doivent encore la rendre bien plus performante. A posteriori, si tout n’est pas encore parfaitement en place, nous pensons pouvoir affirmer que le statu quo eut été particulièrement délétère, en particulier si l’on considère ce que notre gouvernement nous prépare. Et, pour les optimistes, qu’il s’agit là d’une formidable opportunité supplémentaire pour fédérer toutes les équipes médicales du CHC. D’ailleurs, nombreux déjà sont ceux qui se sont pris au jeu ! L’infoSites 100 | mars 2017 | E ddy Lambert 07 CHC | Dr Jean-Marie Bertrand, directeur médical adjoint entreprise CHC | Laurence Bilquin, adjointe à la direction des ressources humaines Regroupement sur MontLégia : la structure RH se met en place Depuis le début du projet, beaucoup de questions concernant l’organisation en général et celle des soins en particulier, se sont posées chez chacun des collaborateurs du CHC. Des questions bien légitimes ! La mise en exploitation de la clinique du MontLégia aura indéniablement un impact sur notre quotidien à tous. Ce volet du nouvel hôpital – l’organisation des ressources et l’évolution des organigrammes – arrive à l’agenda aujourd’hui : tant pour le département des soins infirmiers que pour celui des services de support (administration, logistique…), 2017 sera une année charnière, avec la mise en place progressive des articulations de demain. Différentes démarches sont actuellement en cours pour clarifier le processus qui va permettre à chacun de se rapprocher sereinement de ce grand changement. 08 L’infoSites 100 | mars 2017 Du côté des soins infirmiers Le département a entamé sa démarche et choisi de travailler par étapes : • Plusieurs entretiens ont été organisés avec les différentes directions des soins infirmiers dans les derniers mois de 2016 afin de dessiner l’organigramme de la direction des soins infirmiers de MontLégia. • L’étape suivante sera la rencontre avec les infirmier(e)s chefs d’unité des 3 sites pour connaître leur préférence dans le choix de l’unité qu’ils souhaiteraient gérer sur MontLégia. • Après la clarification et la communication de ces organigrammes, l’ensemble du personnel soignant des 3 sites sera sollicité (via questionnaire) afin de connaitre ses desiderata quant au type de service où il souhaite travailler. Bien évidemment, la constitution finale des équipes se fera en tenant compte de ces souhaits, mais le choix des personnes sera prioritairement fondé sur base du bon équilibre entre les expertises de chacun, la pyramide des âges et les temps de travail permettant une organisation optimale. Du côté des services administratifs et logistiques toujours organisés à l’échelle des sites (ex : maintenance, magasin, entretien, inscription patient…) Ici aussi, la logique veut qu’on procède par étapes : • Un état des lieux des pratiques doit permettre d’identifier avec les responsables de chaque service leur organisation respective actuelle, leurs points de convergence et leurs différences. L’objectif est notamment de pouvoir identifier aisément les priorités dans le cadre des prochaines harmonisations et d’inciter les responsables des services actuels à se rencontrer et à dialoguer. • Les diverses informations ainsi récoltées contribueront à dessiner la future organisation de ces services et leur futur organigramme à la clinique du MontLégia, travail qui sera effectué en collaboration étroite avec la direction générale, l’équipe de projet MontLégia, mais aussi les directions de groupe et de site. Le plafo La futu Pratiquement • La direction des ressources humaines et le COmité Accompagnement du Changement (COACh) ont sollicité le service Méthodes & organisation pour établir l’état des lieux du fonctionnement des services avec les responsables des trois sites liégeois. Cet état des lieux se fait durant le 1er trimestre 2017. • Par la suite, toujours dans le courant 2017, la direction des ressources humaines rencontrera chacun des chefs de service des trois sites liégeois afin de les interroger sur leurs souhaits de positionnement lors du regroupement. S’ils sont intéressés, elle rencontrera également les autres responsables des services similaires des autres sites. Ces rencontres, de même que le parcours de chacun, devraient permettre à la direction d’identifier les futurs responsables des différents services de la clinique du MontLégia et d’assurer un positionnement adéquat pour ceux qui ne seraient pas retenus pour la fonction alors que tel était leur souhait. Ce travail devrait idéalement être clôturé, et le résultat de celui-ci communiqué, avant la fin de l’année 2017 pour que les responsables désignés, soutenus par leur hiérarchie, puissent mettre leur énergie à l’harmonisation des pratiques, à la constitution et à la consolidation des futures équipes. Cette étape est importante en ce qu’elle préfigure le déménagement : chacun sera plus motivé à préparer la mutation dès lors qu’il connaîtra son futur rôle dans la nouvelle structure. Comme vous le constatez, il y a du pain sur la planche, et nous reviendrons vers vous en cours de travail. Mais c’est surtout un beau challenge à relever ensemble afin de préparer au mieux, pour chacun, son arrivée à MontLégia. Les cér les pati ramiques de façade blanches, dans ios Chantier d’hiver Hiver oblige, le chantier a un peu vécu au ralenti en ce début d’année, avant de reprendre une activité plus soutenue. A l’extérieur, les travaux relatifs à la dalle des urgences (là où seront situés les accès adulte et pédiatrique, les sas ambulance et le parking dédié au service) ont démarré. Cette dalle sera construite au niveau du rez-de-chaussée, soit un étage plus haut que le terrain, et soutenue par des pilasses en béton qui reposeront sur des pieux battus en début de chantier. On a dégagé les têtes de pieux qui serviront de point d’ancrage des pilasses, comme pour le reste de l’hôpital. La dalle des urgences représente une surface de l’ordre de 3.500 m². L’accès à la dalle se fera par une rampe soutenue par des murs déjà en place. Sous la dalle, soit au niveau -1 à l’arrière du bâtiment, sont prévus les quais de déchargement pour les livraisons ainsi que la powerhouse, c’est-à-dire l’ensemble des installations liées à la production/transformation d’énergie. Entamée en décembre 2016, la réalisation des façades blanches des deux ailes d’hébergement doit se poursuivre jusqu’en décembre 2017. A l’intérieur du bâtiment, la réalisation des chapes se poursuit, de même que le travail de placage et plafonnage des baies d’ouverture. Le montage des évacuations d’eaux pluviales et eaux usées est en cours. La pose des gaines techniques pour les circuits de ventilation a débuté. Les électriciens ont tiré les premiers chemins de câbles. Autour de l’hôpital, la voirie côté rue Vandervelde est quasi finalisée. Le rond-point côté autoroute est également quasi terminé. Ce nouvel accès a justifié un nouveau poste de garde et une nouvelle barrière de contrôle d’accès vers l’hôpital. L’arrivée des beaux jours devrait rendre possibles les derniers travaux du pont : asphaltage, pose des garde-corps, éclairage. Cet important ouvrage d’art a pris du retard, mais ce retard n’est pas trop incommodant tant que les travaux de construction de la clinique sont en cours. Toujours autour de l’hôpital, le permis a été accordé pour le projet de maison de repos (200 lits) ainsi que pour la voie d’accès vers ce futur bâtiment depuis le rond-point. Cette partie de la zone d’activité économique est en cours de préparation pour accueillir le début des travaux. Pour rappel, cette maison de repos sera gérée par le groupe Armonéa, pas par le CHC. La future dalle des urgences prendra place ici, à l’arrière du bâtiment médicotechnique L’infoSites 100 | mars 2017 ure rue d’accès depuis le pont | Catherine Marissiaux 09 onnage des baies d’ouverture Clinique du MontLégia brèves | Anne-Sophie Laixhay Likez la page Facebook www.facebook.com/chcliege du CHC et (re)découvrez les sujets suivants : Merci à tous ! Vous êtes presque 6.000 à suivre le CHC sur Facebook. 23 DECEMBRE > Les animateurs du 16/20 de Radio Contact ont rendu visite aux enfants hospitalisés à la clinique de l’Espérance pour leur offrir de jolis cadeaux de Noël. 24 DECEMBRE 31 JANVIER > Le Centre européen de rééducation (CER) de Rocourt, partenaire du CHC, s’est installé dans de nouveaux locaux au centre médical mosan, agrandi pour l’occasion. Nouvelle adresse : rue de Lantin 122 – 4000 Liège (Rocourt) Le numéro de téléphone reste le même : 04 224 10 90 > 3 FEVRIER > Diffusion de l’émission I Comme : dans la peau d’un sage-femme au quartier accouchement de la clinique Saint-Vincent. 10 L’infoSites 100 | mars 2017 Découvrez les deux nouvelles vidéos de la résidence Notre-Dame de Lourdes sur intranet et internet L’hôpital de jour de la clinique Sainte-Elisabeth organise tous les premiers vendredi du mois un atelier d’expression, de théâtre et d’improvisation destiné aux patients oncologiques qui suivent un traitement au CHC. Associé à la Woman Race de Verviers, l’hôpital de jour a également pu s’équiper de 6 paires de luminettes (appareil de luminothérapie) proposées aux patients pendant leur traitement. Nouvelles agréations A152 (Les Cliniques Saint-Joseph) • Dr Bernard Goire, urgences • Dr Freud Michel, médecine interne-infectiologie • Dr Justine Pêtre, pédiatrie • Dr Ana-Maria Secrier, gériatrie • Dr Petruta Serban, gériatrie A158 (CHVE – Centre hospitalier Saint-Vincent–Sainte-Elisabeth) • Dr Kamal El Abd, pédiatrie • Dr Gladys Mikolajczak, psychiatrie carnet de famille people Naissances 08/11/16Leandro chez Pino Cosentino (SJ-sécurité) 08/11/16 Colin chez Mireille Somja (NDH-CD7) 18/11/16Matheo chez Julien Ponsard (SJ-imagerie médicale) 23/11/16Aylin chez Hayriye Agirman (ESP-chirurgie adultes) 24/11/16Adélia chez Jason Fraikin (SJ-bloc opératoire) 25/11/16Lucie chez Julie Martinussen (ESP-convention diabète) 10/12/16Elsa chez Cédric Vandervenden (UAL-informatique) 20/12/16 Owen chez Anne-Cécile Delestrait (ESP-chirurgie pédiatrique) 21/12/16Léon chez Elise Caumiant (ESP-soins intensifs pédiatriques) 21/12/16Sara chez Arnaud Berton (UAL-informatique) 25/12/16Léa chez Valérie Menozzi (SJ-contrôle de gestion) 26/12/16Erblin chez Isabelle Rodriguez (Résidence Notre-Dame de Lourdes) 26/12/16Ilyana chez Aurélie De Backer (SJ-2BG) 27/12/16Juliette et Eleonore chez Laurine Mattart (SJ-chirurgie abdominale) Patricia Bader nous a quittés le 9 février dernier à l’âge de 52 ans. Elle travaillait en tant que kinésithérapeute dans l’unité psychiatrique de la clinique Saint-Vincent depuis près de 30 ans. Sa coquetterie pouvait lui donner un air sophistiqué et pourtant, derrière cette apparence, se cachait un être d’une extrême simplicité, honnête, généreux, franc, positif et profondément bon. Son combat contre la maladie restera un réel exemple de vie. Nous perdons tous une collègue sympathique, certains perdent une amie exceptionnelle! de Lourdes) 05/02/17 Cléa chez Gaëlle Bronkart (ESP-bloc opératoire) Mariages 06/08/16Priscilla Lemoine (Résidence Notre-Dame de Lourdes) Pensions 31/12/16Christian D’Hoey (UCP-équipe plurisite) 10/01/17Natividad Fernandez Martinez (UCP-cuisine centrale) 31/01/17Viviane Deleuze (NDH-stérilisation) 31/01/17Marie-Thérèse Mertens (NDH-polyclinique) 04/02/17Marie-Paule Gathy (SJ-médecine nucléaire) 08/02/17Maria Isabel Goncalves Figueiredo Abreu (SJ-soins intensifs/unité verte) Un trésor est en toi Notre histoire, nos joies, nos fardeaux, nos limites et notre manque de confiance sont inscrits dans notre corps. Mais Dieu veut faire de nous des « hommes debout » accueillant la vie. Dieu veut pour les hommes la vie, le salut, l’espérance et la joie. En chacun de nous coule la source de l’Esprit Saint, une source de créativité et d’énergie. C’est précisément là où nous sommes blessés que nous pouvons creuser pour retrouver le jaillissement intérieur. Pâques approche. Mais avant ce moment prodigieux de la résurrection, il y eut la trahison de Judas, le reniement de Pierre, la débandade des apôtres… et enfin, Jésus sera crucifié entre deux larrons. Serons-nous comme le premier qui ironise sur ce « Sauveur » qui ne peut se détacher de sa croix ou comme le second aurons-nous des paroles de réconfort et manifesterons-nous notre foi en un avenir possible ? Oui, Jésus a vécu des moments de doute, de douleur extrême. Mais grâce à sa résurrection, Il a transformé la croix de l’injustice en une croix de la miséricorde et du pardon. Il est passé de la mort à la vie. Avec Jésus Ressuscité, prenons la route de la lumière et de la vie, avançons avec Lui sur le chemin de Pâques. Décès 31/10/16le père de Marie-Jo Goossens (SJ-accueil), le frère de Sœur Dominique (Congrégation des Sœurs de Saint-Charles Borromée) et le grand-père de Fabien Sillen (SJ-urgences) 01/11/16le frère de Patricia Bats (Résidence Notre-Dame de Lourdes) 01/12/16la sœur de Jocelyne Guehi (Résidence Notre-Dame de Lourdes) 01/12/16le fils du Dr Robert Halleux (CHC-rhumatologie) 01/12/16le père d’Anne-Cécile Paque (SJ-bloc opératoire) 02/12/16Marie-Florienne Basomboli (NDH-gériatrie) 07/12/16le père du Dr Véronique Jossa (SJ-anatomopathologie) et beau-père du Dr Michel Coibion (SV-gynécologieobstétrique) 15/12/16le Dr Louis Darcis (anciennement SV-gynécologie-obstétrique), beau-père du Dr Luc Paillet (SV-gynécologie-obstétrique) 20/12/16la mère de Marie-Rose Englebert (SE-entretien) 22/12/16la mère de Meryem Aguilal (SJ-gériatrie) 06/01/17le père des Drs Philippe Biquet (SJ-urologie) et JeanFrançois Biquet (SE-imagerie médicale) 12/01/17la mère d’Alain Javaux (CHC-direction générale) 14/01/17l’époux de Myriam Gob (Résidence Vierge des Pauvres) 23/01/17le père de Monique Frederick (SE-médecine nucléaire) 29/01/17le fils du Dr Anne-Françoise Geets (SV-biologie clinique) 06/02/17le père de Pamela Ancion (SJ-dialyse) 08/02/17la mère de Michèle Haxhe (Résidence Vierge des Pauvres) 09/02/17 Patricia Bader (SV – psychiatrie) 10/02/17le père de Josiane Simons (SE-CD2) 10/02/17la mère de Julie Dubuisson (NDH-gériatrie) et de Manon Dubuisson (NDH-CD7) L’infoSites 100 | mars 2017 | Francine Bon 11 Pastorale 30/12/16Aylin chez Zuheyla Kalin (SJ-service social) 02/01/17Eden chez Carole Waslander (Résidence Vierge des Pauvres) 03/01/17 Sacha chez Stéphanie Lambion (Résidence d’Heusy) 08/01/17Hélèna chez Catharina Pallidis (SJ-5B-5C) 11/01/17Noé chez Marie Péters (Résidence d’Heusy) 15/01/17 Amelia chez Alison Uitterhaegen (Résidence Notre-Dame people Cliniques Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth | Marianne Lebrun Du changement à la direction des soins infirmiers Isabelle Thys arrive à la clinique Saint-Vincent en septembre 2009 et devient directrice des soins infirmiers. A partir du 1er février 2016, elle se voit également confier la direction des soins infirmiers à la maternité de la clinique Sainte-Elisabeth, dans le cadre d’une stratégie de gestion transversale du plateau mère-enfant du CHC. C’est donc assez naturellement qu’elle postule à l’offre d’emploi pour remplacer Fabienne Maréchal, alors directrice du département infirmer de la clinique Sainte-Elisabeth, qui réoriente sa carrière vers une fonction d’infirmière hygiéniste, qu’elle occupait déjà pour environ 30 % de son temps de travail. Clinique Saint-Vincent Quelle a été ma motivation en postulant ? réfléchit Isabelle Thys. Il y avait tout d’abord le challenge du site : la clinique Sainte-Elisabeth est un site qui évolue, son activité est en hausse, notamment la chirurgie, le défi est d’y augmenter les naissances. Ensuite, j’ai développé une bonne collaboration avec la direction de site, la direction médicale (le Dr Jean-Marie Bertrand, également présent sur Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth) et la direction des soins infirmiers, dont Marie-Christine Millet avec qui j’ai beaucoup travaillé. Par ailleurs, l’arrivée de Delphine Antoine (voir infra), m’a permis de postuler car, assez rapidement, j’ai compris qu’elle avait un profil professionnel sur lequel j’allais pouvoir m’appuyer à la clinique SaintVincent et assumer de front la direction des soins infirmiers sur les deux sites. | Marianne Lebrun Arrivée de Delphine Antoine, adjointe d’Isabelle Thys Le 5 décembre 2016, Delphine Antoine arrive à la clinique Saint-Vincent pour y prendre ses fonctions d’adjointe à la direction du département infirmier (ADDI), aux côtés d’Isabelle Thys. Elle laisse la chefferie du service de pédiatrie de l’Espérance aux mains de Tristan Lambrechts (voir ci-contre). 12 L’infoSites 100 | mars 2017 C’est en 1999 qu’elle obtient son diplôme d’infirmière graduée spécialisée en pédiatrie. Elle débute sa carrière en pédiatrie, à l’Hôpital Saint-Pierre et, parallèlement, entreprend sa licence en santé publique à Bruxelles. Elle quitte la capitale pour raisons personnelles et postule au CHC. En fait, pendant mes études, j’avais eu l’occasion d’assister au congrès sur l’humanisation des soins organisé par l’équipe de l’Espérance et j’avais envie de retrouver cette dimension dans les soins, explique Delphine Antoine. C’est ainsi qu’on la retrouve aux soins intensifs pédiatriques de l’Espérance de 2002 à 2011, période à laquelle elle devient l’adjointe de Marianne Stubbe, alors infirmière chef de la pédiatrie. Au mois d’août 2012, au départ à la pension de Marianne Stubbe, elle reprend le poste d’infirmière chef. L’équipe a grandi et a développé quelques beaux projets, comme le travail en nursing global ou le dossier infirmier informatisé, se souvient-elle. Lorsque j’ai vu, en juillet 2016, l’offre d’emploi pour l’adjoint(e) à la direction des soins infirmiers à la clinique Saint-Vincent, j’ai d’emblée été intéressée. J’avais envie de progresser tout en gardant la fibre pédiatrique. Et cette fonction allait me permettre de développer l’aspect maman-nouveau-né propre à Saint-Vincent pendant quelques années avant le transfert à la clinique du MontLégia. En plus d’être l’adjointe d’Isabelle Thys, je suis également coordinatrice pour le DIRHM. J’ai pour cela suivi une formation avec Benny Ruysen – sur le départ à la pension – qui faisait figure d’ « expert DIRHM » pour le CHC (aux côtés de Dominique Bonhivers, directrice des soins infirmiers à la clinique Notre-Dame Waremme). Dès le début, j’ai été bien accueillie par la direction et les infirmières chefs. A Saint-Vincent, c’est un peu la même ambiance qu’à l’Espérance, où tout le monde connaît tout le monde, ce qui facilite une bonne communication. Et de conclure sur le tandem qu’elle forme avec Isabelle Thys : je dirais qu’Isabelle a une vision plus stratégique et moi plus une vision de terrain, d’opérationnalisation des projets, ce qui nous offre une bonne complémentarité. Clinique Saint-Vincent | Marianne Lebrun Départ de Benny Ruysen, adjoint à la direction du département infirmier Lors de la réception en l’honneur de Benny Ruysen, au seuil d’une retraite bien méritée, Sabrina Lava, directrice de la clinique Saint-Vincent, a retracé le parcours de cet homme en commençant par ces mots : Benny, notre premier homme dans le département infirmier ! Benny Ruysen a commencé sa carrière à Saint-Vincent il y a 40 ans, au C+D, tout en effectuant son service militaire. Il a ensuite travaillé au service néonatal en tant qu’infirmier, puis infirmier chef, avant de rejoindre Sœur Lucrèce et Brigitte Blavier en tant qu’adjoint à la direction du département infirmier, sous Clinique de l’Espérance la direction de Sylvia De Jonghe. On lui a ensuite confié d’autres missions plus transversales, dont la supervision et l’optimisation du DIRHM. Au départ de Sœur Lucrèce et jusqu’à son propre départ à la retraite, il était revenu à temps plein au département infirmier, aux côtés d’Isabelle Thys pendant plus de six ans. | Marianne Lebrun Tristan Lambrechts, infirmier chef du service de pédiatrie C’est finalement lui qui est sélectionné au terme de la procédure de recrutement pour reprendre le service de pédiatrie. L’équipe a été soulagée d’avoir pour chef une personne déjà en place dans l’équipe et non une personne extérieure, commente Tristan Lambrechts. Il est vrai qu’il y avait eu pas Avec une équipe de 25 à 30 personnes pour un service de 44 lits, Tristan Lambrechts compte rester dans la continuité du travail effectué par Delphine Antoine. Delphine avait déjà fait avancer pas mal de choses, je vais donc poursuivre dans cette voie. Par ailleurs, l’accréditation et le futur déménagement vers la clinique du MontLégia sont deux défis de taille sur lesquels nous nous concentrons déjà beaucoup. J’en profite pour adresser un grand coup de chapeau à mon équipe ! Nous avons une grosse équipe, avec un turn over important pour un service de plus en plus lourd, et c’est toujours avec motivation et sourire que le travail est accompli. Je n’aurais pas pu débuter dans cette fonction avec une meilleure équipe ! Je tiens aussi à souligner une très bonne collaboration avec les médecins, très proches des préoccupations de mon équipe et très accessibles. Trois services d’entretien en fête Le 21 janvier, le personnel d’entretien des 3 sites liégeois avait décidé de se réunir le temps d’un soir, pour apprendre à se connaître tout en s’amusant, avant le déménagement vers MontLégia. Une bonne quarantaine de personnes étaient présentes dans une ambiance très sympa et très chaleureuse. Sûr qu’elles seront plus nombreuses encore pour la prochaine occasion, autour de Marie-Christine Picalausa et Fanny Mertz, responsables entretien des 3 sites. L’infoSites 100 | mars 2017 A l’automne 2016 circule l’offre d’emploi pour remplacer l’infirmière chef de pédiatrie, Delphine Antoine, qui va rejoindre Isabelle Thys à la direction des soins infirmiers de la clinique Saint-Vincent. Après mûre réflexion, Tristan Lambrechts pose sa candidature à ce poste, conscient qu’il faut prendre les opportunités lorsqu’elles se présentent. mal de turn over au sein de l’équipe et l’annonce du départ de Delphine en avait surpris plus d’un(e). Le retour à un peu de stabilité a donc été un soulagement. 13 Arrivé à la clinique de l’Espérance en juillet 2007 après des études à l’HELMo, Tristan Lambrechts intègre le service de pédiatrie. Il obtient en parallèle son master en santé publique à l’ULg, qu’il termine en 2013. Pendant deux ans et demi, il a aussi l’occasion de faire plusieurs intérims (remplacements d’écartement) en convention diabétique pédiatrique. ressources CHC | Bruno Mary, SIPP De nouveaux médecins du travail Depuis le 1er janvier, le CHC a changé de service externe de prévention et de protection au travail (SEPP). Le CESI a ainsi été remplacé par le SPMT-Arista. Suite à ce changement, le CHC a accueilli trois nouveaux conseillers en prévention médecins du travail (CPMT). Le Dr Corinne Lange est le médecin coordinateur pour les six cliniques du CHC et l’UAL. Elle est également référente en radiations ionisantes. Elle s’occupe des cliniques Saint-Joseph et Notre-Dame Hermalle ainsi que de l’UAL. Pour le Réseau senior, elle s’occupe des résidences Saint-Charles et des Peupliers. Diplômée docteur en médecine, chirurgie et accouchement en 1999, j’ai d’abord travaillé comme médecin généraliste pendant trois ans (DES en médecine générale) puis, en 2002, j’ai repris le DES en médecine du travail. J’ai travaillé chez Provilis de 2002 à 2008, assurant la tutelle de petites et moyennes entreprises du secteur privé (métallurgie, agroalimentaire, secteur de la construction…), puis je suis rentrée au SPMT, où l’on m’a confié la gestion du CHU de Liège. J’ai suivi la formation en radioprotection et obtenu mon agrément de l’AFCN pour la période allant de 2009 à 2012, puis un renouvellement pour la période de 2012 à 2018. En 2014, je suis partie un an chez Solidaris comme médecin conseil, ce qui m’a permis d’aborder l’expertise médicale, et, en 2015, j’étais de retour au SPMT-Arista en tant que key account manager pour la FWB (34.000 travailleurs) et responsable du CHR de Huy. Le Dr Dominique Dombret s’occupe quant à elle des cliniques de l’Espérance, SaintVincent et Sainte-Elisabeth. Pour le Réseau senior, elle s’occupe des résidences de la Vierge des Pauvres, d’Heusy, Carrefour Saint-Antoine et Saint-Joseph (Membach). Je suis médecin du travail depuis vingt-cinq ans. J’ai eu l’occasion de travailler en SEPP et en SIPP. J’ai pu acquérir une expérience professionnelle dans divers domaines (métallurgie, banque, garage automobile, maison de repos…) et j’ai une expérience, tout comme mes collègues, en milieu hospitalier. J’ai eu l’occasion de donner des cours à de futurs conseillers en prévention et j’ai eu la chance d’être reprise comme directrice de mémoire. J’ai une expérience de plusieurs années en charge psychosociale et remise au travail de malades de longue durée. Le Dr Frédérique François est le médecin coordinateur pour le Réseau senior et l’UCP. Elle s’occupe de la clinique NotreDame Waremme et de l’UCP et, pour le Réseau senior, des résidences Saint-Joseph (Racour) et Notre-Dame de Lourdes. J’ai débuté mes activités au sein de l’ex-SPMT le 1er janvier 2000. Mes secteurs d’activité, depuis dix-sept ans, comportent hôpitaux, maisons de repos, zones de secours, zones de police, laboratoires, cuisines de collectivité, CPAS… Dans mes formations complémentaires à la médecine du travail,je détiens le certificat de radioprotection, un certificat de médecine hyperbare (pour la surveillance de plongeurs ou travailleurs en caisson) ou encore un certificat interuniversitaire de nutrition clinique. Différents dossiers sont en cours d’analyse par nos CPMT : la fréquence de surveillance de santé, la procédure AES, la surveillance de santé pour les travailleurs exposés aux radiations ionisantes, les risques des postes de travail… 14 L’infoSites 100 | mars 2017 Comment prendre rendez-vous ? La procédure de convocation des travailleurs à la surveillance de santé périodique a également été modifiée pour les sites hospitaliers, l’UAL, la crèche et les polycliniques. Plus rien ne passe par le CAT, mais directement par le SPMT. Pour tous les sites du CHC, et pour tous vos autres rendez-vous à la médecine du travail (reprise de travail, pré-reprise, maternité, allaitement, consultation spontanée…), vous devez contacter : 1 ou, en back up : Martine Claes 1V anessa Nardo 04 344 62 81 04 344 62 87 [email protected] [email protected] Lundi, mardi, mercredi et jeudi Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h à 12h et de 14h à 16h de 8h à 12h et de 14h à 16h Mercredi de 8h à 12h Réseau senior | Propos recueillis par C. Marissiaux La bienveillance comme ligne de conduite Le Réseau senior vient de mettre en place une formation à la bienveillance adressée à l’ensemble de son personnel, toutes maisons et tous métiers confondus. Ouverte aussi aux médecins coordinateurs qui le souhaitent, la formation remporte l’adhésion générale. Rencontre avec Tatiana Naryzhnyaya, infirmière coordinatrice, qui nous explique la démarche. La bienveillance est plutôt une disposition d’esprit qu’une compétence. Comment est née cette idée de formation ? Cette formation s’inscrit dans la continuité d’événements antérieurs : le spectacle Vieillesse ennemie, d’Alvéole théâtre (présenté en 2015 aux assistantes sociales); les conférences du Pr Stéphane Adam sur la stigmatisation des personnes âgées (présentées à l’automne 2016 au Réseau senior – voir infra), mais aussi les formations à la gestion de l’agressivité chez la personne âgée ou sa famille... La bienveillance est aussi inscrite dans la charte du Réseau senior et dans l’ADN du CHC. La formation a été mise en place par le Réseau senior et la direction des ressources humaines, en collaboration avec Alvéole théâtre et Respect seniors (service d’écoute et d’accompagnement psychosocial pour toutes les questions relatives à la maltraitance des aînés). temps, de disponibilité, énervement… Quel est le bon facteur explicatif, quel est celui sur lequel chacun peut agir ? Pratiquement, la formation s’organise comment ? En ce début d’année (janvier-mars), nous avons eu six représentations de Vieillesse ennemie d’Alvéole théâtre, spécialement jouées pour le personnel du Réseau senior. La pièce s’articule autour de quatre saynètes qui mettent en scène personne âgée, soignant, aide-ménagère, famille, au domicile, à l’hôpital ou en maison de repos. Après chaque saynète, le jeu s’arrête et les spectateurs sont invités à interagir avec les personnages. Après le spectacle, le débat est mené entre les spectateurs par les intervenants de Respect seniors. Chacun réagit en fonction de la personne dans laquelle il se projette mais, et c’est le nœud du problème, il est rare qu’on s’interroge sur la façon dont la personne âgée vit la situation… La suite de la formation se fait par groupes de 10-15 personnes : de mai 2017 à mars 2018, plusieurs séances de discussion seront animées par les intervenants psychosociaux de Respect seniors dans chacune des 8 maisons de repos. La discussion repart du spectacle et de ce que chacun en a retenu, mais également de vidéos montrant des scènes qui se vivent en MR/MRS. L’objectif est d’identifier les situations de maltraitance, de reconnaître les différents ressentis et de favoriser la remise en question. Comment réagissent les participants ? Chacun se projette, comme soignant ou comme famille, et de là découlent des échanges nourris. C’est chaque fois intéressant. Depuis le début, personne n’a dit perdre son temps, au contraire, ils en sortent reboostés. Gageons que la deuxième partie de la formation remportera la même adhésion. L’étude présentée par le Pr Stéphane Adam (chargé de cours à l’Université de Liège et responsable de l’unité de psychologie de la sénescence) montre que la stigmatisation des personnes âgées est plus forte chez les soignants que dans la population en général et que les résidents désorientés sont doublement stigmatisés. Paradoxalement, alors que la prise en charge de la personne âgée doit viser le maintien de l’autonomie, le soignant fait toujours plus de choses à la place du résident. Les études démontrent que le fait d’aider une personne âgée, voire de faire les choses à sa place, contribuerait à une baisse de ses performances, à une moindre confiance dans ses capacités à réaliser une tâche ainsi qu’à une plus grande difficulté attribuée à cette tâche. En d’autres termes, l’excès d’aide participe à la grabatisation de nos aînés. L’infoSites 100 | mars 2017 La stigmatisation de la personne âgée 15 Peut-on se former à la bienveillance ? Si la bienveillance est un état d’esprit, c’est aussi une compétence relationnelle, a fortiori dans le milieu des soins et de la personne âgée. Dès lors que c’est un projet institutionnel, notre objectif était de sensibiliser tout le personnel et de lui permettre un temps d’arrêt collectif, pour prendre du recul ensemble. Il y a de nombreux facteurs qui expliquent des attitudes qui manquent de bienveillance : manque de Justement, le facteur temps n’est-il pas toujours incriminé ? On pourrait le croire, mais les études montrent que plus de personnel ne change rien. Il ne faut pas plus de temps pour frapper à la porte avant d’entrer dans la chambre d’un résident ou pour le vouvoyer. Notre objectif est aussi de mobiliser toute la bienveillance en fin de vie : quand la personne âgée devient confuse ou grabataire, les gestes et les paroles sont importants : toucher la personne pour établir le contact, lui dire les gestes qu’on va poser sur elle… Avec la famille également, la bienveillance est importante pour entourer les derniers instants de vie du respect nécessaire, préserver un cadre plus intime, accompagner la famille… services Clinique Saint-Joseph – gériatrie | Anne-Sophie Laixhay Aide aux aidants Aider et soigner une personne âgée en perte d’autonomie n’est pas toujours simple. C’est pourquoi le service de gériatrie de la clinique Saint-Joseph propose une consultation psychologique destinée aux aidants. La consultation offre une écoute professionnelle (prise en charge par Virginie Genicot, psychologue et neuropsychologue) et procure un soutien moral aux aidants. La bonne condition morale des aidants permet alors une meilleure prise en charge des personnes démentes. Il est important de souligner qu’un aidant n’est pas nécessairement quelqu’un de la famille, par exemple, l’aide à domicile l’est également. ICT Cette consultation est payante mais peut faire l’objet d’un remboursement par certaines mutuelles. Il suffit généralement de deux ou trois séances pour aider les aidants, un suivi à long terme est rarement nécessaire. 1P lus d’informations : Virginie Genicot 0490 11 28 99 | Eddy Lambert La helpline est de retour à l’UAL Le service ICT a connu un important changement en ce début d’année : la helpline(1), confiée en 2011 à un prestataire extérieur, la société bruxelloise Econocom, a réintégré ses murs, sur le site de l’UAL. La solution d’externaliser ce qu’on appelle la première ligne avait été choisie, dans un premier temps, pour permettre au service ICT de se concentrer en priorité sur les fondations de notre informatique du futur, dans la perspective notamment de la clinique du MontLégia. Au début, nous étions globalement satisfaits du service rendu, déclare Sébastien Vandendijck, responsable du centre de services de l’ICT, qui inclut la helpline(2). Puis, la qualité s’est dégradée à partir de 2015, au point que les chiffres étaient devenus mauvais. Une enquête de satisfaction avait à l’époque confirmé ce constat. 16 L’infoSites 100 | mars 2017 En cause, le turn over élevé au sein de la helpline. Bien que fréquente dans les services de helpdesk – un informaticien n’y reste que deux ans en moyenne – , la rotation du personnel était particulièrement rapide chez Econocom, qui rencontrait des difficultés à recruter. A la fin, remarque Sébastien Vandendijck, le turn over était tellement important que nous n’avions plus le temps de former les nouveaux arrivés, ni de leur faire visiter nos sites pour qu’ils saisissent mieux notre fonctionnement et nos besoins. La fuite des connaissances et la perte de compétences due à l’inexpérience ont eu pour conséquence que nos utilisateurs ne se sentaient plus écoutés ni compris. Certains « bypassaient » la helpline pour s’adresser directement à la deuxième ligne, qui a vu son activité augmenter. Pour y remédier, le service ICT a opté, après étude de marché, pour une nouvelle formule hybride : une helpline toujours gérée par un prestataire extérieur, mais opérationnelle en son sein, à l’UAL. Un contrat temporaire a été signé avec un nouveau partenaire, la société liégeoise Computerland. Celle-ci a affecté quatre informaticiens plus deux back-ups à la helpline. Le basculement s’est opéré le 2 janvier(3). Il était urgent de changer, or le montant du marché nous imposait de passer par un marché public, explique Sébastien Vandendijck. Comme la procédure est longue, nous avons attribué un contrat temporaire en procédure négociée à Computerland, en attendant le marché public. Nous allons lancer un appel d’offres pour un contrat de cinq ans qui devrait démarrer en mai. Il y a déjà plusieurs prétendants, dont Computerland. La nouvelle organisation donne jusqu’à présent entière satisfaction. Les retours positifs sont nombreux : des directions, des accueils, des secrétariats, des services médicaux... Les utilisateurs se sentent plus écoutés, et la proximité avec la société liégeoise Computerland et entre nos première et deuxième lignes à l’UAL y font beaucoup. Nous sommes certains que cela accélérera et améliorera la résolution des incidents. Dans le prolongement de cette réorganisation, le service ICT testera prochainement un nouvel outil : un portail dédié au dépannage, sur lequel l’utilisateur trouvera des infos et pourra déclarer un incident. Une enquête de satisfaction sera intégrée et déclenchée à la clôture de l’incident. a helpline a pour mission de consigner de manière exhausL tive les demandes des utilisateurs, d’évaluer les incidents, de les résoudre ou si nécessaire d’orienter l’utilisateur vers un informaticien plus spécialisé. (2) Voir « L’infoSites » de septembre 2016 (3) La helpline reste joignable par téléphone au 7474 ou par mail ([email protected]) (1) Qualité sécurité patients | Catherine Marissiaux Une équipe d’auditeurs pour améliorer les processus Début d’année, le CHC a mis sur pied une équipe d’auditeurs internes, afin de pouvoir évaluer les processus déjà en place. Cette équipe est composée de 19 personnes, dont les coordinateurs qualité et les coaches du dossier infirmier informatisé. Cette initiative s’inscrit en lien avec la politique qualité et sécurité patient et la démarche d’accréditation. Un des principes de la démarche qualité, c’est de mesurer les processus mis en place afin de les améliorer. Les auditeurs internes interviendront pour évaluer des modes opérationnels en lien avec les soins ou les patients (procédures, référentiels, prises en charge liées à de nouvelles normes). Il s’agit donc toujours de se positionner par rapport à un fonctionnement existant, lequel a fait l’objet d’un protocole et de règles précises et communiquées, insiste Sandra Nowak, coordinatrice référente des audits. Par définition, l’audit interne n’est pas là pour résoudre un problème interpersonnel, ni évaluer une organisation dans sa globalité, encore moins pour remettre en question un système imposé (que ce soit par une nouvelle norme ou par la direction). Si l’audit permet d’analyser le processus, il permet aussi de rappeler les bonnes pratiques et de (re)sensibiliser tous les acteurs concernés, quel que soit le métier, sur ce qui est recommandé (ex : la double identification). On est donc bien dans la philosophie de l’accréditation et le cercle vertueux de la qualité : mesurer, évaluer, améliorer… La démarche de l’audit se fait dans un esprit de bienveillance. L’objectif consiste à encourager les équipes et les soutenir dans les changements, il n’est pas question d’évaluer les personnes mais bien les processus. On n’est pas dans la sanction ni le jugement, mais bien dans l’amélioration des processus. Pour que l’audit ne soit pas biaisé, l’auditeur se doit d’être neutre par rapport au service analysé : ainsi un audit ne sera jamais réalisé par une personne disposant d’un lien ou d’une position hiérarchique supérieure au service audité. C’est l’inté- CHC rêt d’avoir une équipe de nombreuses personnes formées à l’audit interne, avec chacune un parcours et des expériences complémentaires. Les 19 personnes formées disposent toutes d’un background varié, ce qui permettra à l’avenir d’envoyer la bonne personne dans le bon service à auditer, se réjouit Sandra Nowak. A titre d’exemple, Stéphanie Szymanowski, actuellement coach DII, ayant travaillé au réveil, connaît bien le fonctionnement du bloc opératoire et pourrait auditer la procédure du comptage des compresses en salle d’opération. Comment obtenir un audit ? Le service demandeur doit introduire sa demande auprès du comité d’audit. Celui-ci analyse chaque demande et la valide ou pas en fonction de différents critères [ la pertinence, les priorités stratégiques institutionnelles (accréditation…), ce qui existe ailleurs ] et de diverses autres contraintes (normes, disponibilité des auditeurs, etc.). L’audit est alors mis en place avec les auditeurs et le service demandeur. Par la suite, un rapport d’audit est édité, avec élaboration d’un plan d’action, validation de celui-ci et suivi. Plus d’information ? La procédure et le formulaire de demande se trouvent sur intranet. Sandra Nowak est également à la disposition des personnes intéressées par la démarche. Comité d’audit : Samy Aouachria, Christine Drummen, Sandra Nowak et Philippe Miermans Coordinatrice référente des audits : Sandra Nowak Auditeurs internes : Bernadette Boutay, Anne-France Dardenne, Christine Drummen, Pascale Englebert, Delphine Flamion, Olivier Giet, Isabelle Henrotin, Olivier Jacquemin, Julien Lhoest, Franca Malatesta, Anne Maréchal, Nathalie Merken, Christine Monjoie, Sandra Nowak, Raphaël Rensonnet, Stéphanie Simon, Marie Stevens, Stéphanie Szymanowski, Alain Van Laere | Eddy Lambert Le service d’anatomie pathologique couvrira Sainte-Elisabeth dès avril Avec la reprise de Sainte-Elisabeth, le service, qui, outre les cinq pathologistes, compte 12 techniciens et 5 secrétaires, poursuit ainsi son développement et sa diversification (immunohistochimie de pointe, cytologie en phase liquide, dermatopathologie...). Cette nouvelle étape permettra, entre autres, de renforcer les collaborations avec les cliniciens de tous les sites, et de centraliser et harmoniser les dossiers. • Dr Véronique Jossa, chef de service (cytologie, gynécologie et pathologie mammaire) • Dr Noella Bletard (gastro-entérologie et pédiatrie) • Dr Florence Dome (pneumologie et cytologie non gynécologique) • Dr Brigitte Massart (gastro-entérologie et pédiatrie) • Dr Anne Servais (dermatopathologie et urologie) L’infoSites 100 | mars 2017 Les échantillons prélevés seront acheminés (une fois par jour, grâce à un service de coursiers internes) vers Saint-Joseph où ils seront analysés. Les cinq médecins pathologistes (lire ci-contre) feront le déplacement, à tour de rôle, pour participer aux réunions multidisciplinaires et effectuer les examens extemporanés (prati- qués au cours d’une intervention chirurgicale) des pièces opératoires. Le service occupera un local au 3e étage, à côté de la direction de site. 17 A partir du 1er avril prochain, le service d’anatomie pathologique du CHC étendra son activité à la clinique Sainte-Elisabeth. Heusy restait le seul de nos sites à recourir, par le biais d’une convention, aux services d’un laboratoire extérieur. services Le coordinateur cuisine et diététique de Saint-Joseph, Cédric Blogie, entouré de son équipe du self : Franca Alfano, Véronique Borguet, Sylvie Pirard et Cédric Bonnecompagnie Absente : Bianca Ianello Saint-Joseph | Eddy Lambert Le self nouvelle formule, un espace restauration et détente Pôle hôtelier | Eddy Lambert Le smiley de la cuisine centrale prolongé jusqu’en 2019 Inscrite dans un processus qualité depuis plusieurs années, la cuisine centrale du CHC a renouvelé son smiley pour deux ans. Cette icône, délivrée par l’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire), représente la validation de son système d’autocontrôle, c’est-à-dire de toutes les mesures mises en place pour garantir la qualité, la traçabilité et la sécurité alimentaire à toutes les étapes de la production des repas destinés aux patients, résidents et visiteurs. 18 L’infoSites 100 | mars 2017 Depuis 2005, toute entreprise de transformation alimentaire a l’obligation d’avoir son propre système d’autocontrôle pour répondre aux normes de l’AFSCA. En mars 2011, le CHC était devenu le premier hôpital wallon à avoir décroché cette certification symbolisée par un smiley. En 2016, la fonction de responsable qualité spécifique au secteur alimentaire a été intégrée au pôle hôtelier dans le but de développer la certification sur l’ensemble des sites du CHC. Ce poste est occupé par Antonina Sparacino. L’une de ses missions est l’intégration et le suivi de la certification smiley dans les cliniques, les maisons de repos et à la cuisine centrale. Deux maisons de repos, Notre-Dame de Lourdes et Les Peupliers, ont déjà été certifiées. Que l’on se sustente d’un sandwich ou d’un repas chaud, on se rend désormais au seul restaurant self-service, à Saint-Joseph. La sandwicherie Croc en bouche, située près du hall d’entrée, a fermé pour être aménagée en salon de sortie pour les patients. Le self, lui, a été réorganisé et agrémenté, dès le couloir qui y mène, de jolis cadres photo éveillant l’appétit. L’espace dont dispose le self était largement sous-utilisé, explique Cédric Blogie, coordinateur cuisine et diététique à Saint-Joseph depuis 2011. Nous avons voulu en faire un vrai espace de détente pour les patients, les visiteurs et les membres du personnel. Le self nouvelle formule, dont l’horaire a été élargi, l’offre diversifiée et le mobilier réagencé, a ouvert le 9 janvier, après trois semaines de travaux. Tout ce que nous proposons est confectionné ici, excepté le plat du jour, préparé à la cuisine centrale, que nous réchauffons et au besoin retravaillons. Chaque jour en moyenne, le self enregistre 350 passages, vend 200 sandwichs, 60 plats du jour, autant de portions de boulets, 50 assiettes froides et écoule 70 kilos de frites. Le regroupement des deux activités a bousculé les habitudes non seulement des clients mais des équipes de la cuisine. Mes collaborateurs sont désormais tous ensemble. C’est plus agréable pour eux, ils travaillent à l’unisson, constate Cédric Blogie. Si le self tourne avec cinq personnes, l’activité hôtelière occupe en tout une soixantaine de personnes (25 équivalents temps plein) sur le site de Saint-Joseph : diététiciens, aides hôteliers, manutentionnaires, étudiants jobistes... Depuis la réouverture, les retours sont très positifs. Les clients sont enthousiastes, et je vois une belle dynamique animer mes équipes. Tout le monde avait un peu peur du changement. Il a fallu trouver ses marques les deux premières semaines. Mais à présent, nous sommes tous satisfaits. D’autres améliorations étaient attendues au moment de boucler cet InfoSites : un écran devait être installé à l’entrée du self pour attirer les clients et un autre à l’intérieur pour diffuser les menus, promos ou actions. En pratique Horaire Le self est ouvert du lundi au vendredi (vacances comprises), entre 8h et 16 h. Les plats chauds sont servis entre 11h30 et 14h ; tous peuvent être emportés. Possibilité de réchauffer des plats toute la journée ainsi que d’en commander (pour le jour même ou plus tard) sur place ou par téléphone au 8083 (dès 8h). Offre Plat du jour (5,00 e), menu du jour (potage, plat, eau 33 cl et dessert – 6,00 e), carte fixe (spaghetti à la bolognaise, vol au vent, boulets), suggestion le mardi et le jeudi (steak ou burger cuit minute, chili con carne, paella, pâtes... – 6,50 e), assiettes froides (de 1,50 à 5,50 e), sandwichs, viennoiseries, fruits, yaourts, boissons (non alcoolisées) froides et chaudes... Notre-Dame Hermalle | Eddy Lambert Le bloc opératoire a intégré la DQO La DQO (direction des quartiers opératoires) gère désormais les blocs opératoires des quatre sites relevant de l’agrément 152. Après Saint-Joseph et l’Espérance, depuis sa mise en place en 2006, puis Notre-Dame Waremme à partir de 2010, Notre-Dame Hermalle a rejoint la structure le 1er février dernier. Cette évolution logique s’inscrit dans le processus de transversalisation de l’organisation de notre hôpital, visant à partager une culture commune et des procédures et pratiques standardisées. tuellement, faire appel aux autres sites, et réciproquement. La mutualisation des besoins permet d’améliorer le service. Et jusqu’à présent, la DQO a démontré son utilité, tant sur le plan économique que sur celui de la qualité des soins. Le bloc opératoire d’Hermalle fonctionnait déjà très bien avant de nous rejoindre, tient à souligner le Dr Jacques Van Erck, médecin responsable au sein de la DQO. Notre intention n’est certainement pas de changer pour changer, mais de réguler au mieux l’activité sur l’ensemble des sites. En intégrant la DQO, la clinique Notre-Dame Hermalle en adopte les mécanismes de fonctionnement déjà en vigueur ailleurs, dont un règlement d’ordre intérieur. Mais les deux responsables le répètent : Le travail s’effectue en collaboration, main dans la main, avec la direction de site. La DQO est là pour aider les équipes, insiste Olivier Oger, gestionnaire responsable. Si une difficulté se présente, le bloc d’Hermalle peut, ponc- Par ailleurs, le site accède au programme de formation développé par la DQO dans le cadre de son projet qualité Takeoff, couronné d’une certi- fication internationale (par ACI – Accréditation Canada International) en avril 2016. Sur décision de la direction générale du CHC, les équipes des blocs d’Hermalle, de Saint-Vincent et de Sainte-Elisabeth vont bientôt suivre une journée de formation sur simulateur de vol, comme l’avaient fait celles de Saint-Joseph, de l’Espérance et de Notre-Dame Waremme en 2015. L’objectif ne varie pas : travailler la culture, faciliter la communication et la cohabitation entre les équipes et en leur sein. Nous sommes tous sur le même bateau, pour vivre la même aventure, conclut Olivier Oger. Clinique Saint-Vincent Mon bébé pleure : pourquoi ? que faire ? Mise en place d’une consultation des pleurs du nourrisson La consultation des pleurs du nourrisson s’adresse aux nourrissons de moins de 6 mois présentant des pleurs inexpliqués. Elle propose aux parents une prise en charge globale et multimétiers pour tenter de répondre à leurs questions et les accompagner dans cette période difficile. L’idée de ce projet revient au Dr Stéphanie Colinet, gastropédiatre, aidée dans sa démarche par Géraldine Jacques, responsable des projets périnataux. Ce projet novateur – il n’existe pas de prise en charge semblable en Belgique actuellement – assure une continuité entre la période pré- Cette prise en charge globale et multimétiers comprend : • une consultation assurée par un pédiatre gastroentérologue (Dr Stéphanie Colinet) • une consultation avec une sage-femme (consultante en lactation) • des ateliers de formation au portage et au massage bébé assurés par des infirmières pédiatriques et sagesfemmes formées dans ces techniques Prise de rendez-vous et renseignements Consultation sur rendez-vous 04 224 (98 37) Renseignements complémentaires Sage-femme consultante en lactation : 04 239 (45 28) L’infoSites 100 | mars 2017 Chez certains bébés cependant, les pleurs sont plus fréquents, plus intenses. Cette situation peut être une source de stress et d’inquiétude pour nombre de parents, qui sont désemparés face aux pleurs de leur bébé. natale, la maternité et la pédiatrie, explique le Dr Colinet. Je tiens également à souligner l’implication du personnel, aussi bien de la clinique de l’Espérance que de la clinique Saint-Vincent, dans ce projet commun. 19 Les pleurs sont fréquents chez le nourrisson de 1 à 4 mois, avec un pic observé vers l’âge de 4 à 6 semaines. Les pleurs se manifestent le plus souvent en fin d’aprèsmidi et en soirée. Tous les bébés pleurent et c’est normal, les pleurs sont leur seul moyen d’expression et de communication avec leur entourage. Les pleurs ne sont pas toujours synonymes de douleurs. services Espérance | Eddy Lambert L’école a élargi sa palette de couleurs L’école de la clinique de l’Espérance, joliment nommée l’Ecole en Couleurs, fait à ce point partie intégrante du CHC que l’on en oublie que c’est un établissement scolaire à part entière, affilié à l’école Robert Brasseur d’Outremeuse. Cela fait plus de trente ans, déjà, que l’école, présente au cœur même du plateau pédiatrique, accueille les enfants (âgés de 2 ans et demi à 15 ans). Son équipe s’est étoffée au fil des rentrées, gagnant encore dernièrement deux institutrices primaires (de 4 à 6), deux institutrices maternelles (de 3 à 5) et un éducateur spécialisé (en charge des ados de plus de 15 ans, et à la recherche de professeurs secondaires bénévoles). L’école peut, grâce à ces renforts, organiser des activités en dehors de la salle de classe (sur tout le plateau pédiatrique et en polyclinique), et même de la clinique. Par jour, l’Ecole en Couleurs accueille en moyenne une trentaine d’enfants en primaire et une vingtaine en maternel. La matinée (de 8h30 à midi) est réservée au travail pédagogique. L’enfant vient en classe s’il le peut, autrement l’enseignante se rend dans sa chambre. 20 L’infoSites 100 | mars 2017 Quand l’enfant est hospitalisé pour minimum une semaine, les enseignantes contactent son école d’origine pour assurer le suivi scolaire, précise Dominique Chapelle, institutrice primaire et responsable de la gestion administrative. L’école transmet les cours par courrier ou mail. Avec les autres enfants, les institutrices repèrent les faiblesses et font de la remédiation. Certains restent hospitalisés quelques jours, d’autres plusieurs mois. Les enfants qui souffrent de maladie de longue durée peuvent en outre bénéficier des services de l’association Take Off pour qu’ils puissent suivre les cours à distance. Enseigner dans un environnement particulier comme l’hôpital demande plus de polyvalence et de travail en collaboration, entre collègues mais aussi avec les équipes de soins, les paramédicaux, les éducateurs. Les après-midi sont consacrées à la réalisation de projets et aux sorties : exposition Dali, nouvel an chinois, Printemps des sciences, cinéma avec les Grignoux (film au cinéma Sauvenière suivi d’un atelier en salle de classe), visite de l’Aquarium, excursions au Monde sauvage, à Houtopia... Tous les enfants ne pouvant pas sortir, l’équipe enseignante fait venir à eux le monde extérieur : Préhistomuséum de Ramioul, Blegny-Mine, Cap Sciences... Par ailleurs, les enfants participent à la décoration des lieux, comme on peut le voir avec leurs empreintes de main sur le plafond en dalles du couloir, traces de leur passage à la façon du Walk of Fame hollywoodien. Les activités extrascolaires sont choisies en fonction de l’âge et de la santé des enfants présents, en accord avec les médecins et les psychologues, explique Claude Kohn, institutrice primaire. Notre rôle pédagogique est bien évidemment important, mais l’essentiel est que l’enfant s’évade un moment du milieu médical, qu’il oublie ses problèmes, sa maladie. L’Ecole en Couleurs organise toutes ses activités avec ses propres moyens. Un coup de main financier, matériel ou autre – par exemple, pour aider à véhiculer les enfants lors des sorties ou pour donner des cours de niveau secondaire aux plus grands – est toujours bienvenu. Contact : 04 224 91 03 (ou 05) [email protected]. L’équipe presque au complet de l’Ecole en Couleurs. De gauche à droite, en haut : Elmedina Celaj (maternel), Claude Kohn (primaire), Alisson Berben (primaire), Julie Puraye (maternel, polyclinique), Dominique Chapelle (primaire, administratif), Lorène Renette (primaire), Muhammet Onder (éducateur scolaire), Virginie Heine (primaire, hôpital de jour et chirurgie oncologique) et Angélique Pirsoul (primaire) ; en bas : Laurence Dechamps (maternel) et Hélène Bourgeois (maternel, hôpital de jour et chirurgie oncologique) Absente de la photo : Pascale Drösch (maternel) Clinique Notre-Dame Waremme | Marianne Lebrun L’ouverture comme élément clé de la MSP Activités sportives Gymnastique tonique avec kinésithérapeute ; musculation, en partenariat avec la Ville de Waremme qui prête les infrastructures et met un moniteur à disposition ; natation ; randonnée vélo et initiation au tennis. Lors des vacances de Pâques, une semaine de stage de sport adapté permet aux patients de tester différents sports, avec la collaboration de la Ville qui prête les infrastructures et de la Province qui met à disposition le personnel de coaching. Chaque année, des patients de la MSP participent au Beach volley de Waremme, dans un but de resocialisation, avec la participation d’autres associations d’aide adaptée. Activités bien-être Atelier massage/relaxation ; atelier yoga au hall omnisports de Waremme, en collaboration interservices. Bientôt vont débuter à la MSP les « Moments canins », déjà en place à l’Espérance, à SaintVincent et dans certaines résidences du Réseau senior. Activités culturelles • Un club de loisirs existe, en collaboration interservices, et propose des sorties de type concert, exposition, cinéma, théâtre, musée… • Une chorale créée au sein de la MSP il y a plusieurs années est invitée à la messe des malades, en plus d’une autre chorale, et se produit également dans des maisons de re- pos ou hôpitaux externes. Des répétitions ont lieu une fois par semaine. • Un groupe théâtre-improvisation se réunit une fois par semaine depuis près de 7 ans. Les petits spectacles montés par cette troupe sont par exemple présentés lors du goûter des familles, activité récurrente à la MSP. • Un groupe journal se réunit environ une fois par semaine. Il s’agit d’un véritable comité de rédaction, avec un président, un trésorier… qui publie quatre numéros par an d’un journal intitulé « La plume », vendu au prix de 2 e par les rédacteurs eux-mêmes. •E t n’oublions pas l’activité phare de la MSP : son marché de Noël annuel qui, dès que Pâques sonne, rassemble les patients qui sont répartis en ateliers permanents, et dont le but est de les impliquer et de développer leur créativité. Ateliers thérapeutiques Parmi ceux-ci, citons trois ateliers visant la remise en autonomie : buanderie (comment trier son linge, le laver, le sécher, comment organiser une garde-robe), cuisine et entretien de la chambre. En projet Avec le printemps qui arrive, un projet « vert » voit le jour : la restauration du coin de jardin situé à proximité de la clinique et la construction de nichoirs, mangeoires… mais aussi la réalisation de meubles de jardin, le tout avec la collaboration du service technique de la clinique, notamment par la fourniture de palettes en bois et autres matériaux. De manière générale, le personnel de la MSP propose régulièrement aux patients des activités basées sur les saisons, les fêtes du calendrier… Des repas d’anniversaire sont également régulièrement organisés pour mettre tous les patients tour à tour à l’honneur. L’infoSites 100 | mars 2017 Nous profitons de cet article pour vous proposer un aperçu, non exhaustif, de l’éventail très large des activités proposées par l’équipe de la MSP à ses patients, parfois en collaboration avec d’autres organismes de la région. Tous les projets sont toujours discutés et approuvés en réunion de service, dans un objectif thérapeutique, mais aussi d’ouverture, souligne Olivier Jacquemin, responsable de la MSP. en bois peint avec écriture de messages relatifs à la famille, à l’accueil… Le tout couronné par un goûter partagé par les enfants et les patients. Comment mieux symboliser l’ouverture que par un porte-clés ? s’interroge Laurence Duchesne, éducatrice et membre de l’équipe de soins de la MSP. L’ouverture de soi aux autres est un vrai défi pour certains de nos patients, qui ressentent et redoutent le regard des autres. Or, l’ouverture est un élément clé de notre philosophie de soins. 21 Fin 2016, en collaboration avec le service pastoral, les patients de la MSP (maison de soins psychiatriques) ont activement participé à la préparation de la messe des malades. Sur le thème de l’accueil et du « vivre ensemble », ils ont accueilli, le temps d’un après-midi, des élèves de 6e primaire du collège Saint-Louis de Waremme pour une rencontre tout en créativité. Ensemble, ils ont réalisé divers bricolages qui ont été offerts lors de la messe des malades. Parmi ces présents, des pommes de pin peintes ou encore des porte-clés services | Marie-Claire Schommer, infirmière coordination algologie Sophie Nagelmackers, infirmière centre de la douleur Marie-Rose Porcu et France Marquet, coordination en éducation thérapeutique L’éducation thérapeutique… un processus pour mieux comprendre la douleur Dans les centres de la douleur, on s’interroge souvent sur l’efficience des actions sur l’amélioration de la qualité de vie des patients douloureux chroniques. Celui du CHC n’échappe pas à la règle. Retour sur notre démarche et son évolution récente. En 2013, la prise en charge des patients par le centre s’opérait d’abord par un rendez-vous chez un algologue de l’équipe suivi, selon les cas, d’un traitement pharmacologique, d’un acte technique ou d’une prise en charge multidisciplinaire. Dans ce dernier cas, le médecin prescrivait un bilan avec, si nécessaire, des examens complémentaires, une anamnèse infirmière et/ou un bilan psychologique. L’orientation thérapeutique était discutée en réunion multidisciplinaire et proposée au patient lors de la deuxième consultation médicale. C’est seulement après ces deux étapes qu’un rendez-vous médical pouvait être pris par le patient. En 2014-2015, le cycle de formations internes en éducation thérapeutique a bousculé les représentations sur lesquelles nous avions basé notre nouvelle manière d’opérer : avions-nous le droit de mettre à l’écart les patients non compliants ? Notre rôle n’était-il pas de les aider à faire le deuil d’une guérison impossible et à accepter une thérapeutique en vue d’améliorer leur qualité de vie malgré la douleur ? Il était fréquent que les patients n’adhèrent pas aux propositions de traitement non pharmacologiques, ne se présentent pas au rendez-vous, abandonnent leur prise en charge... Notre frustration de soignants nous a amenés à remettre en question nos pratiques : comment ne pas gaspiller nos ressources limitées avec des patients non compliants ? Comment faire pour privilégier les patients motivés ? Grâce à notre collaboration avec la coordination en éducation thérapeutique, nous mettons progressivement cet accompagnement en place : • Nous cherchons à savoir si le patient peut remplir le questionnaire seul (analphabétisme, difficulté de compréhension, d’écriture…) et lui proposons une aide si besoin. • L’anamnèse s’est modifiée en bilan éducatif partagé (BEP). Nous abordons avec le patient toutes les dimensions de sa problématique : biomédicale (ce qu’il a), cognitive (ce qu’il sait et ce qu’il croit), psycho-affective (ce qu’il ressent), socio-professionnelle (ce qu’il fait) et projective (ce qu’il envisage pour demain). Deux changements ont été mis en place : • Avant son premier rendez-vous, le patient recevait un questionnaire avec une partie à remplir par ses soins, une autre par son médecin traitant. L’objectif était de récolter des données permettant l’orientation du patient dans son parcours de soin (rendez-vous médical, acte technique, multidisciplinaire) mais aussi de rendre le patient acteur dès le début de sa prise en charge. • Lorsqu’un accompagnement multidisciplinaire était préconisé, le patient était invité à une réunion d’information mensuelle destinée à présenter l’offre thérapeutique du centre. Cette démarche permet au patient d’exprimer ses besoins, ses attentes et ses craintes. Elle permet au soignant de comprendre les différents facteurs qui influencent le comportement du patient. Ce BEP permet de mettre en évidence les leviers et les freins motivationnels de changement de comportement. Cette approche met aussi en évidence les troubles et situations de vulnérabilité associés, pour lesquels un accompagnement spécifique devra être proposé. Les intentions éducatives et la démarche sont expliquées pour convenir avec le patient d’un plan d’action personnalisé, en gardant à l’esprit que l’éducation thérapeutique est un processus intégré aux soins. Clinique de l’Espérance | Anne-Sophie Laixhay 22 L’infoSites 100 | mars 2017 Hémato-oncologie pédiatrique Journée des cancers de l’enfant En tant qu’acteur de première ligne, le service d’hématooncologie pédiatrique a profité de la journée internationale d’oncologie pédiatrique du 15 février pour parler de son projet Tu es de ma famille, pour la prise en charge des fratries des enfants atteints de cancer. Nous apportons une attention toute particulière aux frères et sœurs des enfants malades. Dès le diagnostic, nous les rencontrons pour leur expliquer la maladie et le traitement. Durant les vacances scolaires, des ateliers artistiques sont organisés et, cette année, un séjour d’une semaine en montagne se prépare pour permettre aux enfants malades et à leur fratrie de se ressourcer tout en restant entourés d’un médecin, d’une infirmière et d’une psychologue, explique le Dr Christophe Chantrain, pédiatre oncologue à la clinique de l’Espérance. Pour soutenir toutes ces initiatives, des parents, amis, infirmières et médecins ont décidé de créer une asbl indépendante de l’hôpital : Cap Espérance. Elle a pour but de C’est un processus avant tout humaniste, qui place le patient en partenaire, acteur de sa propre thérapeutique. L’objectif premier est d’instaurer une relation de confiance avec le patient, d’entendre la personne dans ce qu’elle vit, sans la juger, ce qui nous permettra de convenir avec elle des objectifs réalisables et de l’accompagner dans son parcours de vie. En tant que soignant, on passe du Je sais ce qui est bon pour vous à Que puis-je apprendre de vous, patient, qui vivez avec cette maladie qu’est la douleur chronique ? Si le questionnaire initial et la réunion d’information ont été maintenus, l’objectif n’est plus de sérier les patients mais de les informer de l’offre thérapeutique. Grâce à la réunion d’information (et au dépliant), ils savent qu’une approche autre que pharmacologique est possible. Les délais de demande d’un rendez-vous sont très variables (d’une semaine à plusieurs mois) et dépendent du temps nécessaire à la maturation réflexive des patients. Perspectives Aujourd’hui, nous devons renforcer et structurer nos consultations de suivi des patients. La cadence est à définir avec le patient selon son rythme et ses besoins. Notre difficulté consiste aussi à répartir judicieusement nos ressources entre consultations de bilan et de suivi. La démarche nécessite des compétences en communication thérapeutique. Une bonne collaboration entre les équipes d’éducation thérapeutique et du centre de la douleur est mise en place pour améliorer notre savoirfaire et savoir être (formation continue, échange d’expériences, formation universitaire à l’éducation thérapeutique (ULg) pour une infirmière douleur en 2017…). Lorsque ces compétences seront acquises, nous évaluerons l’efficience et l’impact de nos actions actuelles sur la qualité de vie des patients. En conclusion, il nous reste du chemin à parcourir, mais nous sommes convaincues que la voie choisie est pertinente, tant pour la qualité de l’accompagnement de nos patients que pour la satisfaction du personnel et la prévention du burn out. Sainte-Elisabeth | Eddy Lambert Nouveau service de médecine nucléaire aux normes les plus pointues Superficie accrue, beaux locaux modernes, nouvelles normes : la clinique Sainte-Elisabeth dispose depuis le 16 janvier d’un tout nouveau service de médecine nucléaire, désormais situé à côté de l’imagerie médicale, dans les anciens locaux des urgences (route 131). Le service avait fermé du 29 décembre au 13 janvier pour permettre son transfert. Le nouvel espace comprend notamment une salle d’examen, une salle d’attente, une salle d’injection, une salle pour les tests d’effort et de stress pharmacologique (cardio) ainsi qu’un laboratoire pour la préparation des médicaments radio-pharmaceutiques. Les lieux sont entièrement sécurisés : les portes « sensibles » s’ouvrent avec un badge. Parmi les nombreuses améliorations, notons que le laboratoire répond dorénavant aux normes GMP (Good manufacturing practices) et aux directives PICS (Pharmaceutical inspection co-operation scheme), lesquelles devraient bientôt devenir contraignantes. Entre autres choses, le labo est en pression positive de +25 Pascal, ce qui garantit que les bactéries et autres impuretés ne pénètrent pas dans le local de préparation des produits, précise le Dr Pierre Gomez, chef du service de médecine nucléaire du CHC. Le sas, lui, est en pression négative, pour évacuer les efflux potentiels de produits radioactifs. Ces installations, probablement uniques en province de Liège, constituent un prototype pour la clinique du MontLégia. 1 Plus d’informations concernant Cap Espérance : www.capesperance.wordpress.com Les examens continuent d’être réalisés avec la gamma-caméra Spect-CT dont disposait déjà le service. Nous en avons effectué plus de 2.000 en 2016, déclare le Dr Gomez. Nous commençons à saturer ; il y a un peu de délai pour obtenir un rendez-vous. Avec nos nouvelles installations, nous espérons accroître notre activité et acquérir une machine supplémentaire. Nous disposons de suffisamment d’espace pour en installer une deuxième voire, s’il le fallait, une troisième. 23 promouvoir l’humanisation des soins en hémato-oncologie pédiatrique et d’améliorer le bien-être des enfants soignés pour un cancer ou une maladie du sang. Elle donne aussi beaucoup d’importance à l’accompagnement des familles et des enfants de la fratrie. L’infoSites 100 | mars 2017 Autre innovation : le service est doté d’une hotte biohazard à flux laminaires éliminant les poussières (environnement de classe A). services Logistique Frank Carolus, responsable de l’entretien et des coursiers à NotreDame Waremme, a également pris en main la logistique Kanban avec une équipe composée de Rachel Haling, Marie-Jeanne Lemmens et Nathalie Bobo (absente sur la photo) | Eddy Lambert Notre-Dame Waremme passe à son tour à Kanban La généralisation de la gestion des stocks par Kanban sur nos sites se poursuit. La clinique Notre-Dame Waremme est la quatrième à l’avoir adoptée. Le projet y a commencé à la rentrée 2016, et le système a été implémenté dans les services entre fin janvier et début mars. Pour le moment, les commandes se font à la main : le scanning avec pistolet, comme pratiqué sur les autres sites, est prévu à partir de 2018. Autre amélioration future : grâce au projet d’extension de la clinique, le magasin centralisera sa réserve, actuellement divisée en quatre, en un même lieu. La solution choisie est une méthode développée en interne, à l’instar de ce qui a été mis en place à Saint-Joseph en 2015, plutôt que le recours à un prestataire extérieur, comme le font l’Espérance et Sainte-Elisabeth avec la société Hospital Logistics. Après avoir conquis Waremme, Kanban met maintenant le cap sur Notre-Dame Hermalle. La responsabilité de la nouvelle logistique a été confiée à Frank Carolus, déjà en charge de l’entretien et des coursiers à Waremme. Il s’appuie sur une équipe (un temps plein et demi) composée d’une aide-logistique, d’une assistante en pharmacie et d’une magasinière. C’est un nouveau challenge. Maintenant que je suis dedans, ça me plaît, déclare Marie-Jeanne Lemmens, qui a travaillé à la pharmacie durant une vingtaine d’années. Tout se passe très bien jusqu’à présent, ajoute sa collègue, Rachel Haling, qui fut aide-soignante puis aide-logistique en gériatrie pendant trente ans. 24 L’infoSites 100 | mars 2017 C’est nouveau pour nous quatre, nous sommes partis de zéro, souligne Frank Carolus. Tout le monde est à fond derrière le projet. Ils ont reçu un coup de main notamment de Noëlle Closon, adjointe au projet MontLégia, et de David Hayen, magasinier, qui ont participé à l’implémentation de Kanban à SaintJoseph. La procédure à suivre est du reste identique. L’équipe monte dans les services et note les numéros ECO+ des produits dont les plaquettes sont rouges, explique Frank Carolus. On descend ensuite pour faire l’encodage, le picking au magasin, avant de remonter pour réapprovisionner les unités. Dans l’ancien système, chaque service devait commander ses produits, les récupérer au magasin et les ranger. La méthode Kanban • Chaque produit est localisé à un seul et même endroit dans l’unité de soins (on évite les dédoublements dans la mesure du possible). • A chaque produit correspond une plaquette avec son nom, sa référence et sa dotation (nombre prédéfini d’articles calculé sur base de la consommation moyenne de l’unité). • Il y a deux compartiments de rangement par produit, dont une réserve. • L’infirmière puise dans le premier compartiment. Une fois vide, elle retourne la plaquette (face rouge) et se sert dans la réserve. • Lors de son premier passage, l’aide-logistique prend les commandes (plaquettes rouges) ; au second passage, après le picking au magasin, elle réapprovisionne les compartiments et retourne les plaquettes rouges. Les avantages • Gain de temps : on ne doit plus ouvrir les tiroirs pour voir ce qui manque. • On évite les produits périmés en appliquant le principe du « FIFO » (« first in, first out » – premier [article] entré, premier sorti). • Meilleure vision, et donc gestion, des stocks, tant dans les unités qu’au magasin : volumes des achats mieux ajustés, plus grande réactivité en cas de rupture de stock, moins de dépannages... Plutôt que de jeter votre InfoSites, déposez-le dans une salle d’attente, cela intéressera sans doute les patients d’en savoir plus sur le CHC. Merci.