DOSSIER DE PRESSE - Théâtre Vidy

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THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
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CH-1007 LAUSANNE
Presse et communication
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DOSSIER DE PRESSE
JULIEN GOSSELIN SI VOUS POUVIEZ LÉCHER MON CŒUR
Les Particules élémentaires
d’après le livre de Michel Houellebecq
29.4. – 1.5.
Salle Charles Apothéloz
© Simon Gosselin
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
Adaptation, mise en scène
et scénographie :
Julien Gosselin
Création musicale :
Guillaume Bachelé
Création lumière :
Nicolas Joubert
Création vidéo :
Pierre Martin
Création sonore :
Julien Feryn
Costumes :
Caroline Tavernier
Assistanat :
Yann Lesvenan
Avec :
Guillaume Bachelé
Joseph Drouet
Denis Eyriey
Antoine Ferron
Noémie Gantier
Alexandre Lecroc
Marine de Missolz
Caroline Mounier
Victoria Quesnel
Tiphaine Raffier
Administration, production
et diffusion :
Si vous pouviez lécher mon coeur
(Eugénie Tesson et Claire Dupont)
Coproduction :
Théâtre du Nord/Théâtre national Lille
Tourcoing Région Nord-Pas-de-Calais
Festival d’Avignon
Le Phénix de Valenciennes
La rose des vents – scène nationale Villeneuve-d’Ascq
Théâtre de Vanves
Le Mail – scène culturelle de Soissons
Avec le soutien de :
MCC /DRAC Nord-Pas-de-Calais
Région Nord-Pas-de-Calais
SACD Beaumarchais
Conseil régional Nord-Pas-de-Calais
Conseil général Nord-Pas-de-Calais
Ville de Lille
Si vous pouviez lécher mon cœur et Julien Gosselin sont associés au Phénix,
Scène Nationale en résidence à Valenciennes, TNT – Théâtre National Toulouse /
Midi Pyrénées et au Théâtre National de Strasbourg.
Texte publié aux Editions Flammarion
Création 2013
Durée : 3h45
Théâtre
Tarif M
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JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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NOTE D’INTENTION
Le désir d’adapter «Les Particules élémentaires» découle de manière naturelle du travail
entrepris par Si vous pouviez lécher mon cœur d’abord sur «Gênes 01» de Fausto Paravidino,
puis de façon plus évidente encore sur «Tristesse animal noir» d’Anja Hilling, pour une
série de raisons. La première étant le désir certain de travailler à partir de matériaux
contemporains, désir né, non pas d’une tentative de positionnement ni d’une haine coriace
des textes classiques, mais d’une nécessité manifeste : il doit être possible aujourd’hui de
parler du monde au théâtre, du monde d’aujourd’hui, avec des auteurs d’aujourd’hui. Dont
acte.
La deuxième raison réside, elle, essentiellement dans l’écriture : là où «Gênes 01» centrait
sa dramaturgie sur un récit choral, abandonnant les dialogues, les scènes, les personnages,
«Tristesse animal noir» proposait une multiplicité de formes, allant jusqu’à créer une
confusion entre roman et dialogues, personnages et narrateurs, enjoignant l’équipe
artistique à chercher tant du côté de la création scénique pure que de celui du récit face
public, clair, pur. Voilà donc qu’à l’approche d’une troisième création il fallait absolument
poursuivre cette route. De manière évidente, poursuivre cette route, c’était s’attaquer au
roman.
Il est indubitable que Michel Houellebecq fait partie des plus grands écrivains vivants au
Monde. Il est en tout cas, de manière évidente, un des seuls auteurs français qui, usant
d’un style d’une incroyable puissance poétique, s’attache à décrypter la société occidentale
dans ses contradictions les plus profondes. Chose amusante, c’est la première fois qu’un
de ses textes est adapté théâtralement en France. Pourtant, voilà des années que les
metteurs en scène allemands ou néerlandais tentent de le jouer. Plus qu’une éventuelle
crainte de prendre en charge les thématiques parfois subversives de Houellebecq, je crois
tout simplement, pour en avoir discuté souvent, qu’une grande partie des hommes ou
femmes de théâtre français ne l’ont simplement pas lu. Ils en gardent alors l’image d’un
gringalet réactionnaire, islamophobe ou amateur de prostitution thaïlandaise, sans
probablement se rendre compte que toute l’Europe, et même le Monde entier, nous
l’envient. Je ne souhaite pas réparer cette injustice, Houellebecq n’a pas besoin de nous.
Je me réjouis cependant de pouvoir confronter son œuvre la plus essentielle au plateau.
«Les Particules élémentaires» représente en effet pour moi le point central, névralgique
de sa bibliographie. D’abord, parce que les thèmes abordés (la fin des idéaux de 68, la
misère sexuelle, la possibilité d’une post-humanité) seront repris dans tous les romans
qui suivront. Egalement parce que c’est la première fois qu’il s’attaque au grand roman,
lui qui admire tant Balzac, allant jusqu’à créer une forme de saga familiale d’aujourd’hui.
Mais enfin et surtout, j’ai la conviction absolue que l’écriture de Houellebecq est faite pour
le théâtre : toute son œuvre est, stylistiquement, centrée sur le pari de faire se côtoyer
descriptions wikipédiesques, récit romanesque, poèmes. En ce sens, son écriture est
profondément impure, totale, polyphonique, bâtarde : éminemment théâtrale.
Si le choix des «Particules élémentaires» apparaît comme une suite logique au choix des
textes précédents, le travail au plateau se construit à la fois dans une forme de continuité
avec nos recherches scéniques précédentes, tout en allant, je le crois, vers une radicalisation
certaine. Dix acteurs présents tout au long du spectacle pour incarner à la fois narrateurs
et personnages, pour participer aux images collectives ainsi qu’à la création musicale, qui,
une fois encore, est réalisée en direct sur scène. Nous continuons également à travailler
sans décor, mais poursuivons notre recherche sur la vidéo, la lumière et la musique live,
tentant de transposer théâtralement le monde sensible de Houellebecq, sa pensée, sa
puissance.
Dans cette adaptation, je ne souhaite pas transposer l’action de la pièce de la fin des années
1990 au début des années 2010, de peur de perdre à la fois l’idée de ce qui s’apparente
sous la plume de Houellebecq comme le désastre idéologique de 1968, mais également la
dimension enfouie, détruite de ce Monde qui, quelque part, n’existe plus. Il me semble,
de manière évidente, que si les quinze ans qui nous séparent du moment de l’action du
livre ont eu un effet, c’est bien sur l’accroissement de la misère sexuelle, la désespérance,
le manque d’amour conjoints à la chute du Monde Occidental. Ce qui saute aux yeux, c’est
que je suis, nous sommes les Michel et Bruno d’aujourd’hui. Je veux donc travailler sur la
fine limite qui sépare les acteurs des personnages, sur cette figure mouvante et imprécise
qui fait de la troupe au plateau un ensemble de personnes, un ensemble de figures, une
histoire que l’on raconte, trouver l’endroit précis où le plaisir du spectateur d’être emmené
dans ce monde-là coïncide avec son inquiétude de le reconnaître.
JULIEN GOSSELIN
© Simon Gosselin
JULIEN GOSSELIN
Les Particules
élémentaires
29.4. – 1.5.
Salle Charles Apothéloz
Mercredi
29.4. 19h
Jeudi
30.4. 19h
Vendredi 1.5. 19h
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
EXTRAIT
Prologue
«Cette pièce est avant tout l’histoire d’un homme, qui vécut la plus grande partie de sa vie
en Europe occidentale, durant la seconde moitié du XXème siècle. Généralement seul, il fut
cependant, de loin en loin, en relation avec d’autres hommes. Il vécut en des temps
malheureux et troublés. Le pays qui lui avait donné naissance basculait lentement, mais
inéluctablement, dans la zone économique des pays moyen-pauvres ; fréquemment guettés
par la misère, les hommes de sa génération passèrent en outre leur vie dans la solitude et
l’amertume. Les sentiments d’amour, de tendresse et de fraternité humaine avaient dans
une large mesure disparu ; dans leurs rapports mutuels ses contemporains faisaient le
plus souvent preuve d’indifférence, voire de cruauté.»
© Simon Gosselin
© Simon Gosselin
© Simon Gosselin
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JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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JULIEN
GOSSELIN
Adaptation, mise en scène et scénographie
Né en 1987, Julien Gosselin a suivi les cours de l’EPSAD,
Ecole professionnelle supérieure d’art dramatique à Lille,
dirigée par Stuart Seide. Il travaillera en tant qu’acteur pour
Lucie Berelowitsch, Laurent Hatat ou Tiphaine Raffier. En
tant qu’assistant à la mise en scène, il collabore ensuite
avec Pierre Foviau, Laurent Hatat et Stuart Seide.
Avec six acteurs issus de sa promotion, il forme Si vous
pouviez lécher mon cœur en 2009, et met en scène «Gênes
01» de Fausto Paravidino en 2010, au Théâtre du Nord, puis
en tournée. L’année suivante, il signera, toujours avec
SVPLMC, la création française de «Tristesse animal noir»
d’Anja Hilling, au Théâtre de Vanves puis en tournée en
2012. En 2012, il participe au programme Kadmos, à
l’invitation de Vincent Baudriller.
Il crée en juillet 2013 «Les Particules élémentaires» de
Michel Houellebecq au Festival d’Avignon, troisième
spectacle de Si vous pouviez lécher mon cœur. En 2014, à
l’invitation du Théâtre national de Bruxelles, il crée «Je ne
vous ai jamais aimés», long poème musical projeté à partir
d’un texte de Pascal Bouaziz. Egalement auteur, Julien
Gosselin publie en novembre 2012 «La Liste», aux éditions
10/18.
© Simon Gosselin
© copyright
GUILLAUME
BACHELÉ
Création musicale et interprétation
Guillaume Bachelé entre en 2005 au Conservatoire de
Bordeaux où il reçoit les enseignements d’Isabelle Renaud
et de Gérard Laurent durant un an. Il intègre ensuite la
seconde promotion de l’Ecole professionnelle supérieure
d’art dramatique (EPSAD) de Lille, sous la direction de
Stuart Seide. A sa sortie de l’école, en juin 2009, il joue
dans «Quel est l’enfoiré qui a commencé le premier ?» de
Dejan Dukovski, mis en scène par Stuart Seide. Il crée avec
la compagnie Rêvages deux spectacles : «Petit Bodiel»
(2010), et «Le K» (2012), dont il compose également les
musiques.
Il est membre du collectif Si vous pouviez lécher mon cœur
avec lequel il créé en 2010 «Gênes 01» de Fausto Paravidino,
ainsi que «Tristesse animal noir» d’Anja Hilling, tous deux
mis en scène par Julien Gosselin. Par ailleurs, depuis sa
sortie d’école, Guillaume s’intéresse de près à des projets
plus chorégraphiques. Il joue en mars 2011 un solo de
danse, «Kurt/Landes, solo avec ou sans guitare», à Vanves
sous la direction de Lucie Berelowitsch. Il travaille
également avec Jean-Philippe Naas sur la création de la
compagnie En attendant, «Les grands plateaux»
(2011/2012), et joue en 2013 dans «Lucrèce Borgia» de
Victor Hugo, mis en scène par Lucie Berelowitsch.
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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DENIS
EYRIEY
Interprétation
© Simon Gosselin
JOSEPH
DROUET
Interprétation
Joseph Drouet entre à l’École Lassaâd à Bruxelles en 2001.
A sa sortie, il travaille notamment avec Bruno Lajara («Le
Bal d’amour», 2003 et «Lulu», 2004), Nicolas Ory («Le
Chant du Dire-Dire», 2004 et «Les Mains bleues», 2006),
Vincent Goethals («Salina», 2006), Thomas Piasecki
(«Conversation avec Roland T»., 2009 et «Sisyphski, la cité
des astres», 2010), ou Laurent Hatat («Ici s’écrit le titre de
la pièce qui nous parle d’Ante», 2011).
Denis Eyriey entre à l’École du TNS en 2002 (groupe
XXXV). A sa sortie, il intègre la troupe du TNS pour une
saison avec laquelle il joue «L’Enfant rêve» de Hanokh
Levin, mise en scène Stéphane Braunschweig. Il débute la
saison 2006/2007 sous la direction d’Hubert Colas dans
«Hamlet» de William Shakespeare au Théâtre National de
Chaillot, où il interprète le rôle d’Horatio, avant d’être à
l’affiche au Théâtre de la Commune avec «Dissident, il va
sans dire», de Michel Vinaver, mise en scène Laurent
Hatat. De 2007 à 2009, il interprète Youri Gagarine dans
«Vous en rêvez, Youri l’a fait» mis en scène par Judith
Depaule puis joue aux Amandiers sous la direction d’Elodie
Chanut dans «La Théorie de l’échec».
En 2010, il joue le comte Almaviva dans «Le Barbier de
Séville» mis en scène par Laurent Hatat. Il débute la saison
2011-2012 avec le Théâtre du Nord dans le cadre des
«Avant-scènes», petite forme conçue pour être jouée dans
des lieux a-théâtraux, puis travaille avec le collectif Das
Plateau dans «Notre Printemps», créé au Théâtre de
Gennevilliers. Au cinéma, il a travaillé notamment pour
René Feret «(Comme une étoile dans la nuit)», Stéphane
Demoustier, Harry Cleven et Manuel Cuenca «(La mitad de
Oscar)». En 2010, il co-réalise son premier court-métrage,
«Dans la jungle des villes», avec Stéphane Demoustier.
Depuis 2007 il participe à toutes les créations de La Barque
(théâtre et musique), compagnie dirigée par Frédéric
Tentelier : «L’Homme le plus normal du monde» en 2006,
«Waiting for Godot» en 2007 au Vivat d’Armentières, «Life
Tastes Good» en 2009 et «aïe aïe» en 2010 à La Rose des
Vents de Villeneuve d’Ascq, «Grands Défilés» en 2011 à
l’Opéra de Lille.
© Simon Gosselin
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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ANTOINE
FERRON
Interprétation
Antoine Ferron entre au conservatoire d’art dramatique de
Nantes en 2004. Il participe à plusieurs stages de danse,
notamment avec la compagnie NGC25 lors de leur création
chorégraphique «Les Offices du corps». C’est ensuite à Lille
qu’il continue sa formation où il intègre l’Ecole
professionnelle supérieure d’art dramatique dirigée par
Stuart Seide. Il finit son cursus avec une pièce de Dejan
Dukovski, mise en scène par Stuart Seide, «Quel est
l’enfoiré qui a commencé le premier ?» Il travaille ensuite
à Nantes dans «Beaucoup de bruit pour rien» de W.
Shakespeare, mis en scène par Georges Richardeau.
Il fait également partie du collectif Si vous pouviez lécher
mon cœur, dirigé par Julien Gosselin, avec qui il joue
«Gênes 01» de Fausto Paravidino et «Tristesse animal noir»
d’Anja Hilling. En 2012, il joue dans «Les grands plateaux»,
mis en scène par Jean-Philippe Naas et participe aussi à
«Quai Ouest» de Bernard-Marie Koltès, mis en scène par
Pierre Foviau. Lors de la saison 2012/2013, il travaille
«Lucrèce Borgia» de Victor Hugo avec Lucie Berelowitch
et «Change or Die» d’après des textes de Robert Walser,
mis en scène par Brigitte Seth et Roser Montlo Guberna.
© Simon Gosselin
NOÉMIE
GANTIER
Interprétation
En 2006, Noémie Gantier intègre l’Ecole professionnelle
supérieure d’art dramatique (EPSAD) de Lille, dirigée par
Stuart Seide. A l’issue de cette formation, elle joue dans
«Quel est l’enfoiré qui a commencé le premier ?», de Dejan
Dukovski, mis en scène par Stuart Seide. En 2009, elle joue
«Petit Bodiel» (compagnie Rêvages) et dans «Les Larmes
amères de Petra von Kant», mis en scène par Yvon Lapous
au Grand T de Nantes.
Durant la saison 2011/2012, Noémie Gantier retrouve le
collectif SVPLMC pour le rôle d’Oskar, dans «Tristesse
animal noir», et Stuart Seide pour «Au Bois lacté», de Dylan
Thomas, au Théâtre du Nord. En 2012/2013, elle part en
tournée avec ce dernier spectacle et interprète le rôle de la
Marquise dans «Nanine» de Voltaire, mis en scène par
Laurent Hatat, également au Théâtre du Nord. Musicienne
passionnée, elle obtient en 2003 son certificat de fin
d’études de piano au Conservatoire de Nantes. Elle joue
également de l’accordéon.
© Simon Gosselin
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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MARINE
DE MISSOLZ
Interprétation
© Simon Gosselin
ALEXANDRE
LECROC
Interprétation
Après deux années passées au conservatoire de Nantes,
Marine de Missolz intègre l’école du T.N.B. à Rennes.
Depuis sa sortie en 2009, elle travaille avec Stanislas
Nordey comme comédienne et/ou assistante à la mise en
scène dans trois spectacles : «399 secondes» de Fabrice
Melquiot, «Se trouver» de Luigi Pirandello, et «Tristesse
animal noir» de Anja Hilling.
Parallèlement à ça, elle joue dans «Faire», de et mis en
scène par Frédéric Mauviginer, et dans «L’Indestructible
Madame Richard Wagner», de et mis en scène par
Christophe Fiat. En tant que metteur en scène, elle recrée
et joue un spectacle qui était né sous la forme d’une carte
blanche au sein de l’école avec huit élèves de sa promotion
et qui s’intitule «La triste désincarnation d’Angie la Jolie».
Elle participe en 2011 aux Voyages de Kadmos organisés
par le festival d’Avignon. Enfin, elle participe à «Crêpetown»,
un projet hybride du festival Voyage à Nantes en 2012, en
tant qu’ordinatrice du secteur «arts vivants».
Originaire de Rennes, Alexandre Lecroc se forme à l’Ecole
professionnelle supérieure d’art dramatique (EPSAD) de
Lille, dirigée par Stuart Seide. Il travaillera sous sa direction
dans «Mesure pour mesure» de William Shakespeare,
notamment joué au Festival international des écoles d’art
dramatique, à Brno (République-Tchèque) et «Quel est
l’enfoiré qui à commencé le premier ?» de Dejan Dukovski.
Avec la compagnie Rêvages, il participe à la création
collective de «Petit Bodiel», d’après l’œuvre d’Amadou
Hampaté Bâ.
Parallèlement, il travaille Eva Vallejo et Bruno Soulier de
la Cie Interlude T/O, avec qui il crée la pièce «Dehors peste
le chiffre noir» de Katrin Röggla à la Comédie de Béthune,
puis en tournée dans toute la France, notamment à Paris
au théâtre du Rond-Point (saison 2009/2010). L’année
suivante, il participe à la création de la première pièce de
François Bégaudeau, «Le Problème», aux côtés
d’Emmanuelle Devos, de Jacques Bonnaffé, d’Anaïs
Demoustier et sous la direction d’Arnaud Meunier. Durant
la saison 2012/2013, il participe à «La Vie est un rêve», mis
en scène par Jacques Vincey.
© Simon Gosselin
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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CAROLINE
MOUNIER
Interprétation
Après deux années au Cours Florent, elle entre, en 2003,
à l’EPSAD, l’Ecole professionnelle supérieure d’art
dramatique de la région Nord–Pas-de-Calais dirigée par
Stuart Seide. Elle joue dans «Hamlet(s)», spectacle de sortie
de promotion de l’EPSAD (juin 2006) puis entre dans le
collectif de jeunes acteurs du Théâtre du Nord. Elle joue
des textes de Max Frisch, Michel Vinaver, Stanislas Cotton
dans les Avant-scènes, petites formes théâtrales jouées
hors les murs.
Elle est aussi, dans le cadre de Lille3000, l’une des
interprètes de «Hijra» d’Ash Kotak, mise en scène de Stuart
Seide. Elle joue Putana, la nourrice, dans «Dommage
qu’elle soit une putain», sous la direction de Stuart Seide
en janvier 2007. Stuart Seide la dirige à nouveau dans
«Alice et cetera» de Dario Fo et Franca Rame où elle
interprète la femme en mai 2008 et dans «Mary Stuart» de
Friedrich Schiller où elle interprète Kennedy. Elle travaille
ensuite, entre autres choses, avec Stuart Seide sur «Le bois
Lacté» de Dylan Thomas et avec Laurant Hatat sur
«Nanine» de Voltaire.
© Simon Gosselin
VICTORIA
QUESNEL
Interprétation
Après des études au Conservatoire de Bordeaux, Victoria
Quesnel entre à l’Ecole supérieure d’art dramatique de Lille
(EPSAD) en 2006. A la sortie elle joue dans «La Précaution
inutile ou le Barbier de Séville», mis en scène par Laurent
Hatat. A Lille, elle travaille avec la compagnie Rêvages et
avec le Collectif Si vous pouviez lécher mon cœur, avec qui
elle crée «Gênes 01» en 2010 et «Tristesse animal noir» en
2011.
En 2012, elle joue dans «Nanine» de Voltaire, dans une
mise en scène de Laurent Hatat et dans «La Chanson»,
mise en scène de Tiphaine Raffier créée dans le cadre du
festival Prémices du Théâtre du Nord. Au cinéma, elle a
notamment tourné dans le dernier film de Jérôme Bonnell,
«Le Temps de l’aventure».
© Simon Gosselin
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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EXTRAITS DE
PRESSE
© Simon Gosselin
TIPHAINE
RAFFIER
Interprétation
Tiphaine Raffier débute sa formation à l’ENMAD du Valde-Marne de Noisiel où elle travaille entre autres avec JeanMichel Rabeux et Rodolphe Dana. Parallèlement elle
obtient une licence d’Art du spectacle à l’université Paris
III. Elle entre ensuite à l’EPSAD où elle travaille sous la
direction de Stuart Seide dans «Quel est l’enfoiré qui a
commencé le premier ?» Elle joue en 2010 dans
«Autoportrait, Autofiction, Autofilmage», mise en scène
de Bruno Buffoli et «Gênes 01» avec le collectif Si vous
pouviez lécher mon cœur. Elle travaille régulièrement au
Théâtre du Prato avec Gilles Defacque et participera à la
prochaine création de ce dernier. Lors de la saison
2011/2012, elle joue dans «Tristesse animal noir» d’Anja
Hilling, mise en scène de Julien Gosselin (collectif Si vous
pouviez lécher mon cœur) et «Nanine» de Voltaire, mise
en scène de Laurent Hatat. Elle écrit et met en scène son
premier spectacle, «La Chanson», lors du festival Prémices.
Elle assiste Stuart Seide pour le spectacle de sortie de la
troisième promotion de l’EPSAD, «La bonne âme du SeTchouan».
Comment rendre, sur le plateau, tous les excès, la folie, les
hypothèses houellebecquiennes ? Le plus simplement du
monde. Dans un décor presque vide, un plateau cerclé de
gradins, des micros, de la vidéo, une musique assourdissante
qui souffle jusque dans nos bronches et une troupe de
jeunes acteurs qui osent tout sous la direction de Julien
Gosselin dont l’adaptation du roman est une vraie réussite.
On savoure le jeu, la liberté retrouvée, l’épure, même, dans
cet étrange ballet des mots et des corps dont on se délecte
jusqu’à plus soif.
MARIE-JOSÉ SIRACH «L’HUMANITÉ»
Pour adapter «Les Particules élémentaires» (Julien Gosselin)
a vu grand : dix comédiens, 3h40 de spectacle, de la vidéo
en direct – dont il n’abuse pas. Il a le sens du rythme et de
la fluidité, et son spectacle est d’une remarquable clarté. Il
suit de près la structure du roman, avec les histoires
parallèles des deux demi-frères, Michel et Bruno, les allersretours entre présent de la narration – l’an 1998 –, passé et
futur. Et il s’empare de l’histoire avec une ferveur
communicative (...).
RENÉ SOLIS «LIBÉRATION»
(...) Julien Gosselin signe une adaptation qui tranche dans
le vif du sujet : les mouvements de la société française, des
années 1960 à la fin des années 1990. Soit un voyage,
cinglant et mélancolique, dans les tripes des désirs de
libération incarnés par l’histoire de deux demi-frères (...).
BRIGITTE SALINO «LE MONDE»
Gosselin réussit à rendre compte de tout le contenu
complexe de l’ouvrage, tout en en faisant une matière
profondément théâtrale. Il fait sourdre des scènes
imaginées – et vécues souvent – par l’auteur (...) leur force
dramatique : c’est tour à tour féroce, cocasse, déchirant.
Surtout, c’est excitant pour l’esprit, pétri d’émotions. En
un mot, jubilatoire !
ARMELLE HÉLIOT «LE FIGRAO»
Une arène rectangulaire surplombée sur les côtés par des
estrades comme autant de petites scènes supplémentaires
ou aires de pause pour les acteurs, musique et régie à vue,
projection d’acteurs filmés en direct à bon escient, travail
fin de la lumière : la maîtrise de l’outil est minutieuse et
pensée mais sans effets superflus. Elle n’est là que pour
mettre en valeur des interprètes au jeu aussi varié qu’engagé.
«TÉLÉRAMA»
JULIEN GOSSELIN LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES
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PARTENAIRES CULTURELS
REMERCIE TOUT PARTICULI ÈREMENT
THÉÂTRE KLÉBER-MÉLEAU
ASSOCIATION DES AMIS DU THÉÂTRE
ARSENIC
CHUV – CENTRE HOSPITALIER
LA GRANGE DE DORIGNY
UNIVERSITAIRE VAUDOIS
SÉVELIN 36
CINÉTOILE MALLEY
THÉÂTRE DU JORAT
CITYCABLE
LA COMÉDIE DE GENÈVE
EPFL – ÉCOLE POLYTECHNIQUE
FORUM MEYRIN
FÉDÉRALE DE LAUSANNE
DAMPFZENTRALE BERNE
DE RAHM IMMOBILIER
CENTRE CULTUREL SUISSE DE PARIS
FELDSCHLÖSSCHEN
AVDC
FERRING PHARMACEUTICALS
ADC
FIGEAS ASSURA
RESO – RÉSEAU DANSE SUISSE
FILOFAX/MGB SA
MUSÉE DE L’ÉLYSÉE
FORUM ÉCOUTE
COLLECTION DE L’ART BRUT
GÉNÉRATIONS PLUS
CINÉMATHÈQUE SUISSE
GROUPE MUTUEL
LES DOCKS
HERMÈS
EST SUBVENTIONNÉ PAR :
LE ROMANDIE
HERTZ
VILLE DE LAUSANNE
LA BÂTIE–FESTIVAL DE GENÈVE
HÔTEL AULAC
CANTON DE VAUD
MONTREUX JAZZ
HÔTEL BEAU-RIVAGE PALACE
FESTIVAL DE LA CITÉ
HÔTEL D’ANGLETERRE
LUFF
IRL PLUS SA
ÉLECTROSANNE
JEAN GENOUD SA
EST SOUTENU PAR :
LES URBAINES
LA CLINIQUE DE LA SOURCE
LOTERIE ROMANDE
VISIONS DU RÉEL
LA SEMEUSE
PRO HELVETIA – FONDATION SUISSE
LA MANUFACTURE – HETSR
LEUBA+MICHEL SA
POUR LA CULTURE
LES TEINTURERIES
MIGROS POUR-CENT CULTUREL
REMERCIE SES GÉNÉREUX DONATEURS
ECAL
MDA – MOUVEMENT DES AINÉS
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LE THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE
FONDS INTERCOMMUNAL DE SOUTIEN
AUX INSTITUTIONS CULTURELLES DE LA RÉGION
LAUSANNOISE
SANDOZ – FONDATION DE FAMILLE
NESPRESSO SUISSE
FONDATION LEENAARDS
PAYOT
VERA MICHALSKI-HOFFMANN
PROFIL FEMME
FONDATION HOFFMANN
PRO INFIRMIS
FONDATION ERNST GÖHNER
RETRAITES POPULAIRES
FONDATION CASINO BARRIÈRE
RTS – LA 1ÈRE
DE MONTREUX
SICPA
ET UNE MÉCÈNE GÉNÉREUSE
SUNRISE
TESTUZ
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PHILIP MORRIS INTERNATIONAL
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