A PRES LE DELUGE , C H API TRE 4 : N I C OL AS B A V E RE Z DEFINITIONS M ONDIALISATION p.99 La mondialisation, en termes d’économie, est un phénomène qui apparaît dans les années 80/90. Il traduit les transferts et échanges de biens qui se font à l’échelle mondiale. Il s’en suit : Une concurrence entre les nations Internationalisation de la production Un développement des relations économique entre les nations Les marchés ont subi une triple évolution dite "des trois D": Déréglementation (abolition des contrôles des changes et des restrictions aux mouvements de capitaux) Désintermédiation ou accès direct des opérateurs aux marchés financiers sans passer par des intermédiaires. Ex : banques. Décloisonnement (éclatement des compartiments qui existaient-> marchés monétaires (argent à court terme), marchés financiers (capitaux à plus long terme), marché des changes (échanges de monnaies entre elles) Cette globalisation financière a favorisé le financement des entreprises et celui des balances des paiements notamment en simplifiant les transferts de capitaux ce qui dynamisa les marchés financiers. S TAGFLATION p.99 Association, dans une période donnée, de l’inflation, de la stagnation de l’activité et du chômage. S CANDALE E NRON p.100 Il s’agit d’un scandale financier des années 2000 mettant en cause l’entreprise Enron, société texane spécialisée dans l’achat et la revente d’électricité aux distributeurs de courant. Elle était considérée comme une des sociétés les plus importantes des Etats-Unis, notamment par sa capitalisation ème boursière qui, en 2000, lui permettait d’être en 7 position dans le classement mondiale. Les derniers mois de l’année 2001, le cours de son action est passé de $90 à $1, soit une baisse d’environ 99%. Le 2/12/2001, Enron se déclare en faillite, 5 000 emplois sont supprimés. De plus, des milliers de petits épargnants qui avaient confié leurs capital-retraite chez Enron (constituant les 2/3 de l’entreprise) ont perdu l’essentiel de leurs fonds de pension. Le scandale repose sur le fait qu’Enron maximisait ses profits tout en masquant ses pertes en falsifiant ses comptes et en se servant de sociétés écrans. C APITALISME ENTREPREN EURIAL p.100 Un système capitalisme dans lequel les petites entreprises ont une place économique prépondérante, notamment au niveau de la recherche d’innovation. C’est ce capitalisme qui était à l’œuvre aux EU dans les années 90. Il est prisé des libéraux car il est porteur, pour eux, de progrès à grande échelle, beaucoup d’acteurs portants l’innovation. © Copyright NARTZ, KOKONOV, MARTI – Université Lumière Lyon 2 – Mars 2010 P SEUDO NOUVELLE ECONO MIE p.100 L’auteur fait ici référence à la situation de l’économie étatsunienne des années 90, que certains économistes ont qualifiées de « nouvelle économie ». Au début des années 90 donc, l’économie outre-Atlantique était caractérisée par des phénomènes jamais observé auparavant, ce qui pour ces économistes était la ‘’ preuve’’ que l’économie rentrait dans une nouvelle ère. Cette situation était caractérisée par : - une absence de cycle croissance /récession, les EU connaissant une croissance soutenue durant la première moitié des années 90. -Un chômage très bas, et sans augmentation d’inflation en parallèle. L’explication des économistes tiens en l’émergence des NTIC. La production de biens et services découlant des TIC, ainsi que les gains de productivité permis par ceux-ci auraient entrainés la situation de la « nouvelle économie », qui depuis à fait long feu. « C ETTE HYPERTROPHIE … CRISE DURABLE » p.104 Les secteurs de l’immobilier et de la finance prennent une grande part dans l’économie des pays (hypertrophie). Cette hypertrophie est due à différents facteurs : - la bonne convertibilité de leurs actifs (actions, etc.… pour la finance, bâtiments pour l’immobilier) en argent. C’est la liquidité. Les acteurs économiques ont donc des facilités à échanger sur ces marchés. -Les taux d’intérêts faibles permettent d’investir dans l’immobilier. (Pas sûr de ça :) De plus, si ils sont faibles, l’argent en est moins chère, il s’en échange plus sur les marchés financiers qui prennent plus de place. - La hausse de la titrisation (transformation d’actif en titres bancaires) dans le bâtiment donne de l’importance au secteur immobilier et accroit forcement les marché financiers. Or, les deux secteurs sont sujets à de grandes spéculations, et au vu de leur place dans l’économie, ils entrainent donc de la croissance lorsqu’ils se portent bien. Si ils chutent, ils entrainent des crises. S PECULATION ( FINANCIERE ) p.106 La spéculation financière consiste à l’achat et la vente de titres financiers et monétaires dans le but de maximiser son bénéfice grâce aux variations de leurs cours. Le danger repose sur le fait qu’une variation inverse est toujours possible. Ceci dans le but d’augmenter sa valeur boursière. R EASSURANCE ( DES CHOCS ) p.107 Une réassurance permet aux assureurs de déléguer une partie de leurs risques importants. La liste de ces risques comprend : - les grands risques indépendants (avion, navire, raffinerie…) - les risques nouveaux ou mal connus (pollution, risque atomique…) - les petits risques (bris, auto, …) qui lors d’événements de grande ampleur du type catastrophe naturelle, crise politique ou défaillance technologique engendrent des cumuls très coûteux. © Copyright NARTZ, KOKONOV, MARTI – Université Lumière Lyon 2 – Mars 2010 R EGULATION PARCELLAIR E p.107 Processus par lequel un système économique parvient à se reproduire dans le temps en conservant l’essentiel de ses caractéristiques structurelles par delà les crises qui l’affectent. Une régulation parcellaire va donc correspondre à une action de l’Etat sur un secteur seulement de l’économie, pour entériner le capitalisme et rechercher les équilibres théoriques qu’il ne parvient pas à atteindre. N ON - CONVERTIBILITE - Y UAN R ENMIBI S OUS - EVALUATION S TRUCTURE LLE p.108 La non-convertibilité traduit le fait qu’une monnaie n’a plus de valeur par rapport à l’or ou plus couramment aux monnaies étrangères. A rapprocher de la non convertibilité. Fait que la Chine garde sa monnaie faible, sur le long terme, avec les avantages que cela comporte (bonne compétitivité prix, balance des paiements excédentaire…). S URCAPACITE DE PRODUC TION p.108 Synonyme de surproduction : Production supérieur aux besoins réels. C OURSE A LA LIQUIDITE (+ CONTEXTE ) p.109 Une course à la liquidité est principalement due à de fortes tensions sur les marchés financiers. Elle concerne les investissements en valeurs mobilières, les titres de propriété et créance. Ainsi, les épargnants et spéculateurs craignent que leurs biens ne puissent plus être revendu, ils s’empressent donc de les vendre immédiatement en totalité ou en partie. Ils n’ont pas peur d’une perte de valeur, mais spécifiquement de « liquidité des investissements. ». D EREGLEMENTATION p.111 Suppression progressive des règles fixées par l’Etat qui encadre l’activité du secteur économique. Dans les faits, cela se traduit par une baisse du contrôle, des suppressions de normes contraignantes, conduisant à ne libéralisation de l’économie. S UREGLEMENTATION p.111 Le contraire de le déreglementation ; l’Etat © Copyright NARTZ, KOKONOV, MARTI – Université Lumière Lyon 2 – Mars 2010 N ORMES IFRS p.111 IFRS-> International Financial Reporting Standards Ce sont des normes établies par le IASB (Bureau des standards comptables internationaux) à la suite de plusieurs scandales financiers, notamment celui d’Enron. Elles ont pour vocation d’améliorer la qualité de la communication financière notamment en rendant les comptes et opérations plus visibles, pour pâlir aux tentatives de fraudes. « S OUS COUVERT DE GOUVERNAN CE … ON EN FAIT ENCORE MO INS SANS » p.114 La gouvernance (d’entreprise) peut être caractérisée par l’ensemble des processus, des règles, des lois et des liens entre les acteurs de l’entreprise (patrons, actionnaires, employés), qui influent sur la manière de diriger et contrôler l’entreprise. L’auteur dénonce le fait que les entreprises ont utilisé la gouvernance comme argument pour mener à bien des conduites à risques contraire au principe du capitalisme (en produisant des normes pour enrayer le contrôle externe, les entreprises ont pu se concentrer sur l’accumulation de capital à des fins privés). Baverez prône un retour aux valeurs capitalistes classiques, où la prise de risque sert à l’innovation. HTTP :// HUGO . NADIN . FREE . FR / UNIV / © Copyright NARTZ, KOKONOV, MARTI – Université Lumière Lyon 2 – Mars 2010