V12 2015 09 21 CPER volet metropolitain

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CONTRAT TERRITORIAL
DE BORDEAUX MÉTROPOLE
CPER AQUITAINE 2015-2020
Préambule
Définitivement adoptée par le Parlement le 19 décembre 2013, la loi de modernisation de l’action
publique territoriale et d’affirmation des métropoles consacre le fait métropolitain. Près de 50 ans
après sa création, la Communauté urbaine de Bordeaux est ainsi devenue, au 1er janvier 2015, une
Métropole dotée de compétences élargies. Ce changement de statut doit être un changement de
paradigme : là où la loi de 1966 organisait à l’échelle des communautés urbaines la mutualisation
des grands services publics urbains, la métropole a vocation, pour le compte des communes
membres, à « élaborer et conduire ensemble un projet d’aménagement et de développement
économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin d’en améliorer la cohésion
et la compétitivité et de concourir à un développement durable et solidaire du territoire régional. »
(Art. L. 5217-1 du CGCT) Cette mission ne peut donc s’envisager que dans le cadre d’une étroite
coordination avec la région et le département, au titre de leurs compétences respectives, et au regard
de la nécessité que le développement de la métropole se fasse en synergie avec celui des territoires
périurbains, ruraux ou des autres aires urbaines régionales.
Dans ce contexte, l’enjeu du volet métropolitain du CPER 2015/2020 est d’écrire une stratégie
partagée entre l’État, la Région Aquitaine et Bordeaux Métropole, visant à renforcer la dynamique
métropolitaine bordelaise. Cette stratégie doit s’inscrire en cohérence avec le programme
opérationnel 2014/2020 des fonds structurels européens, dont l’effet de levier sera recherché.
Au printemps 2014, les trois partenaires ont validé la stratégie décrite dans ce contrat, lors de sa
transmission au CGET. Les actions qui en découlent, inscrites dans le présent contrat, ne recouvrent
pas la totalité des engagements des partenaires pour mettre en œuvre cette stratégie.
Les cofinancements mentionnés dans les maquettes financières du présent document sont donnés à
titre indicatif. Les montants peuvent encore évoluer. Des crédits européens sont susceptibles de
contribuer au financement de certains projets.
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
2
Vu le code général des collectivités territoriales ;
Vu le Contrat de plan État Région signé le 23 juillet 2015 ;
Vu la délibération du Conseil régional d’Aquitaine en date du 19 octobre 2015 portant approbation
du présent contrat ;
Vu la délibération de Bordeaux Métropole en date du 30 octobre 2015 portant approbation du
présent contrat ;
L’État, représenté par Monsieur Pierre Dartout, Préfet de la région Aquitaine,
et
La Région Aquitaine, représentée par Monsieur Alain Rousset, Président du Conseil régional
d’Aquitaine
et
Bordeaux Métropole, représenté par Monsieur Alain Juppé, Président de Bordeaux
Métropole
conviennent ce qui suit :
Article 1 : objet du contrat
L’État, la Région Aquitaine et Bordeaux Métropole s’engagent pour six ans à mettre en œuvre
conjointement les mesures et actions contenues dans le présent document intitulé « Contrat
territorial de la Métropole de Bordeaux – CPER Aquitaine 2015-2020 ». Les signataires s’engagent
à mobiliser les crédits nécessaires à la réalisation des opérations, dont le détail est défini dans le
volet financier du présent contrat.
Article 2 : financement du contrat
Pour la mise en œuvre de ce contrat, l’État, la Région Aquitaine et Bordeaux Métropole engagent
les moyens financiers suivants :
‒
pour l’État : 208,862 millions d’euros ;
‒
pour la Région : 107,763 millions d’euros ;
‒
pour Bordeaux Métropole : 118,559 millions d’euros.
Article 3 : conditions d’exécution du contrat
Les projets identifiés dans ce contrat et relevant des volets « mobilité multimodale »,
« enseignement supérieur, recherche et innovation », « accompagner le développement économique
de la métropole » et « soutenir des projets culturels spécifiques (PESMD) » seront exécutables après
instruction et décision des instances ad hoc respectives des trois partenaires. Ils feront l’objet, le cas
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
3
échéant, de conventions particulières précisant l’apport de tous les financeurs et les conditions de
mobilisation des financements apportés.
Les actions et opérations décrites dans ce contrat et relevant des volets « transition écologique et
énergétique », « innovation, filières d’avenir et usine du futur », « soutenir des projets culturels
spécifiques (Smac) » et « emploi » sont susceptibles d’être éligibles à des appels à projets ou à des
dispositifs d’intervention inscrits au CPER Aquitaine 2015-2020. Ainsi, les opérations ne pourront
être financées qu’après instruction des dépôts de dossiers de candidature déposés par les maîtres
d’ouvrage et décision du ou des financeurs concernés. Ils devront notamment satisfaire aux critères
d’éco-conditionnalité.
Enfin, les actions et opérations décrites dans ce contrat et relevant du volet « politique de la ville et
renouvellement urbain » feront l’objet d’une contractualisation ad hoc, associant notamment l’Etat,
l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), Bordeaux Métropole, le Département de la
Gironde et la Région Aquitaine.
Article 4 : suivi, évaluation et révision du contrat
Un système de suivi et de pilotage sera établi au cours de l’année 2016. Des indicateurs seront
définis. Lorsque des opérations seront financées par des crédits européens, la définition des
indicateurs sera cohérente avec celle des dits programmes.
Un comité de suivi de ce contrat sera réuni au moins une fois par an. Il associera le Préfet de la
Région Aquitaine ou son représentant, les Présidents de la Région Aquitaine et de Bordeaux
Métropole ou leurs représentants. Le secrétariat de ce comité sera assuré par le Secrétariat général à
l’action régionale (Sgar).
Ce comité de suivi pourra proposer si nécessaire de réviser ce contrat en cours d’exécution.
Article 5 :
Le Préfet de région, le Président du Conseil régional et le Président de Bordeaux Métropole sont
chargés conjointement de l’exécution du présent contrat, et de la poursuite de la discussion avec les
partenaires territoriaux, notamment les collectivités locales, et organismes publics pour finaliser
leurs engagements sur les opérations contractualisées.
Fait à Bordeaux, le
Le Préfet de la région Aquitaine
Le Président du Conseil régional d’Aquitaine
Pierre DARTOUT
Alain ROUSSET
Le Président de Bordeaux Métropole
Alain JUPPÉ
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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Table des matières
0.Éléments de diagnostic et de contexte relatifs à la métropole de Bordeaux .................................................... 7
0.1.Une métropole attractive, très marquée par la périurbanisation .............................................................................. 7
0.2.Une métropole dynamique, dont la visibilité doit croître à l’échelle européenne ................................................... 7
0.3.Une métropole à mieux connecter aux aires urbaines voisines ............................................................................... 7
0.4.La grande vitesse ferroviaire, un effet de levier à concrétiser ................................................................................. 8
0.5.Solidarité avec les territoires voisins ....................................................................................................................... 8
0.6.Enjeux du volet métropolitain du CPER ................................................................................................................. 9
1. Une mobilité fluide, raisonnée, régulée ........................................................................................................ 10
1.1.Moderniser le réseau routier national .................................................................................................................... 11
1.2.Rénover et moderniser le réseau ferroviaire.......................................................................................................... 12
1.3.Contribuer à la mise en œuvre du projet stratégique du Grand port maritime de Bordeaux ................................. 13
2.Campus, enseignement supérieur et recherche, au service de l’attractivité de la métropole ......................... 15
2.1.Améliorer la qualité de vie des étudiants .............................................................................................................. 16
2.2.Des espaces d’enseignement rénovés .................................................................................................................... 17
2.3.Des espaces de recherche rénovés (2.3. et suivants) ............................................................................................. 18
2.4.et leurs équipements scientifiques pour la recherche (2.4 et suivants) .................................................................. 18
3.Transition écologique et énergétique ............................................................................................................. 21
3.1.Efficacité énergétique des bâtiments ..................................................................................................................... 22
3.2.Compétitivité énergétique des entreprises, développement des énergies renouvelables et réduction de l'impact du
changement climatique sur les territoires .................................................................................................................... 22
3.3.Économie circulaire et économie des ressources .................................................................................................. 23
3.4.Prévention des risques naturels ............................................................................................................................. 24
3.5.Reconquête de la biodiversité et protection des ressources naturelles .................................................................. 25
4.Numérique ..................................................................................................................................................... 26
5.Innovation, filières d'avenir et usine du futur ................................................................................................ 27
6.Accompagner le développement de la métropole.......................................................................................... 28
6.1.Favoriser le rayonnement métropolitain national et international de Bordeaux Métropole .................................. 29
6.2.Améliorer l'accessibilité métropolitaine : meilleurs accès terrestre et aérien ........................................................ 30
6.3.Garantir une métropole attractive en termes d'emplois et d'économie .................................................................. 30
7.Politique de la ville et renouvellement urbain ............................................................................................... 32
7.1.Les projets régionaux du Nouveau programme national de renouvellement urbain ............................................. 32
7.2.Un contrat de ville métropolitain .......................................................................................................................... 32
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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8.Soutenir des projets culturels spécifiques ...................................................................................................... 34
9.Emploi ........................................................................................................................................................... 35
10.Maquettes financières .................................................................................................................................. 36
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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0.
Éléments de diagnostic et de contexte relatifs à la métropole de Bordeaux
0.1. Une métropole attractive, très marquée par la périurbanisation
Avec une population de 737 492 habitants1, la métropole de Bordeaux rassemble un habitant sur
deux du département de la Gironde, et 22,3 % de la population aquitaine. En 20 ans, elle a gagné
plus de 90 000 nouveaux habitants. Sur la même période, la Gironde hors métropole en gagnait
144 000. C’est surtout au cours de la dernière décennie que l’attractivité girondine a été marquée,
avec un taux de croissance annuel moyen de 1,2%. Sur la décennie 1990 / 1999, la croissance
démographique se répartissait de façon équilibrée entre métropole et Gironde hors métropole. Mais
depuis 2000, la croissance de la population girondine ne bénéficie plus que pour 1/3 à la métropole :
deux nouveaux Girondins sur trois résident en dehors de la métropole. A l’échelle de l’Aquitaine, le
poids démographique de l’agglomération bordelaise reste en revanche à peu près constant.
Avec un taux de croissance annuel de 1,9 % sur la dernière décennie, l’emploi a crû plus rapidement
sur la métropole que la population. La métropole compte ainsi 380 000 emplois, soit 62 % des
emplois du département.
Ces quelques chiffres permettent de situer un des enjeux majeurs de la métropolisation bordelaise :
le réel dynamisme de l’agglomération et du département conduit à un déséquilibre croissant entre
développement économique – dont le moteur est avant tout métropolitain – et croissance
démographique diffuse sur les territoires périurbains. Ce déséquilibre a un coût élevé en termes de
consommation d’espaces, de besoin d’infrastructures de transport et de temps consacré chaque jour
à la mobilité domicile-travail. Avec le renchérissement des énergies fossiles, il a également un coût
social élevé pour les ménages à faibles revenus relégués à la périphérie de la métropole et dont une
part croissante du budget est consacrée aux déplacements.
0.2. Une métropole dynamique, dont la visibilité doit croître à l’échelle européenne
La Datar a réalisé en 2012 une typologie des aires urbaines européennes de plus de 200 000
habitants2. Bordeaux y apparaît comme une aire urbaine à dominante « services », « profil qui
correspond à celui d’agglomérations équilibrées dans leur développement territorial, très peu
spécialisées et avec relativement peu d’expression de fonctions métropolitaines par rapport à la
moyenne européenne ». Ce constat peut notamment s’illustrer par le faible taux d’emploi de cadres
de fonctions métropolitaines (10,3%, contre 14,9% à Toulouse et 12,7% à Lyon3).
Pour la Datar, l’évolution vers une aire urbaine composée d'une part d'une dominante « affaires » (à
l’image de Lyon et Toulouse, notamment) et d'autre part d'une dominante « rayonnement
scientifique » (en raison de ses performances supérieures dans le domaine de la société de la
connaissance et de l'innovation) semble à la portée de l’agglomération bordelaise. Pour y parvenir,
« Bordeaux doit encore progresser en matière de rayonnement économique et comme site
d’implantation d’institutions internationales ou de lobbying ». Cette progression doit notamment
s’envisager au regard de ses atouts, au premier rang desquels sa notoriété internationale, mais aussi
sa qualité de vie.
0.3. Une métropole à mieux connecter aux aires urbaines voisines
Le dynamisme de la métropole bordelaise souffre de ne pas suffisamment pouvoir s’appuyer sur un
1 Ces chiffres et ceux qui suivent sont ceux de l’Insee
2
3
Les systèmes urbains et le fait métropolitain en France et en Europe – séminaire du réseau des pôles métropolitains – Datar – 17
octobre 2012
Insee, Source Recensement de la population 2010, exploitation complémentaire au lieu de travail
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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réseau de métropoles proches : avec un pôle de compétitivité interrégional, l’aéronautique permet
aujourd’hui de réelles synergies avec Toulouse. Mais l’éloignement de celle-ci (2 heures de
transport) ne favorise pas des coopérations au quotidien. De même le Sud de l’Aquitaine (Pau –
Dax – Bayonne), et les capitales régionales voisines que sont Poitiers ou Limoges, voire Nantes,
restent trop distants pour permettre de fortes synergies.
Les synergies inter-régionales avec Toulouse, Nantes, Poitiers ou Limoges doivent donc être
renforcées. Mais un des enjeux du rayonnement de la métropole bordelaise est aussi de mieux
travailler en réseau avec une diversité d’aires urbaines de plus petite taille, dans une proximité
géographique immédiate : Arcachon – La Teste, Libourne et Langon à l’échelle girondine, Agen,
Angoulême, Périgueux et le Sud de l’Aquitaine à une échelle plus large. La création de la nouvelle
région Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes doit à cet égard être un atout pour un
développement équilibré du territoire régional où le dynamisme de la métropole bordelaise
s'articule pleinement avec celui des autres grandes agglomérations régionales en recherchant au
mieux synergies et complémentarités.
0.4. La grande vitesse ferroviaire, un effet de levier à concrétiser
La mise en service en 2017 de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux fait partie des facteurs qui
sont à même de permettre à la métropole bordelaise de changer d’échelle. L’un des enjeux majeurs
du volet métropolitain du CPER 2015-2020 est donc de créer les conditions pour que la LGV ToursBordeaux joue pleinement un effet de levier au service du développement de la métropole
bordelaise, et que la métropole joue elle-même son rôle de moteur du développement aquitain, au
bénéfice de l’ensemble des territoires infra-régionaux.
Dans un premier temps, la LGV Tours-Bordeaux permettra surtout de mieux connecter
l’agglomération bordelaise et les territoires aquitains à l’agglomération parisienne, seule métropole
de niveau mondial à l’échelle de l’Hexagone, selon l’étude de la Datar. Elle permettra également
d’améliorer la connexion avec Poitiers et Angoulême. Mais c’est bien son prolongement d’ici 2024,
2027 et 2032 vers Toulouse, le sud de l’Aquitaine et l’Espagne qui doit renforcer les connexions
entre les principales aires urbaines du grand Sud-Ouest et favoriser ainsi les synergies en termes de
développement économique.
0.5. Solidarité avec les territoires voisins
Le dynamisme métropolitain n’a pas vocation à se construire au détriment des territoires voisins,
qu’ils soient périurbains ou ruraux. En lien avec le Département et la Région, la Métropole souhaite
que la dynamique métropolitaine soit un moteur au service de l’ensemble des territoires : limiter la
périurbanisation, c’est refuser la logique d’étalement sans fin de la métropole au détriment de
l’identité des territoires périphériques. Mais cela n’interdit pas le développement économique de
ces territoires, en lien avec le développement métropolitain. Il convient donc d’être attentif aux
dispositifs innovants qui permettront de renforcer cette solidarité inter-territoriale, dans l’esprit de la
démarche Interscot, pilotée par le Département de la Gironde et la DDTM 33, à laquelle Bordeaux
Métropole adhère pleinement.
Ainsi, la dynamique de métropolisation bordelaise suppose un engagement fort et cohérent de l'Etat
et des collectivités, au premier rang desquelles la Métropole et la Région, engagement qui se traduit
par la signature conjointe du volet métropolitain du contrat de plan Etat / Région 2015/2020. Sur la
base de ce contrat et des engagements d'investissement qu'il contient, il appartient aux institutions
publiques de mobiliser largement les acteurs économiques ou associatifs, au service de l'attractivité
et du développement du territoire régional et du territoire métropolitain, dans une dynamique
commune et des synergies à renforcer.
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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0.6. Enjeux du volet métropolitain du CPER
Le volet métropolitain du CPER doit permettre de répondre à ces éléments de diagnostic, en
favorisant une dynamique qui permette à l’agglomération bordelaise de passer d’une métropole à
dominante « services » à une métropole à dominante « affaires » et en la connectant mieux aux aires
urbaines voisines. Mais il doit aussi contribuer à ce que la dynamique métropolitaine n’accentue pas
les déséquilibres existants entre croissances économique et démographique et ne crée pas de
fracture territoriale entre la métropole et ses territoires voisins.
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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1.
Une mobilité fluide, raisonnée et régulée
Contexte :
Mettre en œuvre le Grenelle des mobilités
En réponse au problème crucial posé par la congestion automobile de l’agglomération bordelaise,
l’Etat, la Région Aquitaine, le Département de la Gironde, la Métropole et la Ville de Bordeaux ont
lancé en 2011 le Grenelle des mobilités. Rendu en 2013, le rapport du Grenelle des mobilités de la
métropole bordelaise établit un constat partagé dont l’un des points forts est la volonté de
promouvoir un nouveau modèle de « mobilité fluide, raisonnée et régulée ». La mobilité y est
identifiée comme porteuse d’enjeux majeurs en termes de qualité de vie, de développement
économique, de transition écologique et de mutations spatiales.
Le CPER 2015 - 2020 va ainsi concourir à la mise en œuvre des principes d’action retenus dans la
charte des mobilités de l’agglomération bordelaise, signée le 6 février 2015 à l’issue des travaux du
Grenelle des mobilités, qui précise les principes d’intervention, les responsabilités et les mesures
partenariales à mettre en œuvre. Une complémentarité doit notamment être assurée entre
investissements dans les infrastructures de transport et développement de l’innovation au service
d’une mobilité intelligente, pour optimiser l’utilisation des infrastructures.
L’accessibilité des portes d’entrée métropolitaines que sont la gare Saint-Jean et l’aéroport fait
l’objet d’une attention particulière de l’Etat, de la Région Aquitaine et de Bordeaux Métropole. La
desserte de l’aéroport doit ainsi être améliorée, depuis le centre-ville de Bordeaux via la ligne A du
tramway d’une part, via la gare de Pessac Alouette qui permet de relier rapidement la gare de
Bordeaux Saint-Jean d’autre part.
Développer les transports intelligents
L’accueil par Bordeaux en octobre 2015 du congrès mondial ITS des systèmes de transport
intelligents servira de catalyseur pour positionner la métropole à la pointe de l’innovation en
matière de mobilité intelligente.
Certains projets sont dès à présent mis en œuvre ou sur le point de l’être : système d’aide à
l’exploitation et à l’information des voyageurs (SAEIV), nouveau système billettique,
développement de la mobilité électrique. D’autres sont à l’étude.
Le développement de solutions innovantes en matière de mobilité permettra à la fois de répondre
aux enjeux posés par le Grenelle des mobilités, d’optimiser l’utilisation des infrastructures de
transport et de positionner la métropole bordelaise comme un laboratoire de l’innovation en matière
de transports intelligents, contribuant ainsi au dynamisme de l’économie numérique du territoire.
Les opérations lourdes de développement des transports urbains (tramway, BHNS4) ne relèvent pas
du CPER. Cependant, il est utile de rappeler que Bordeaux Métropole, au titre de sa compétence
d’autorité organisatrice des transports urbains, met en œuvre la troisième phase du tramway (33 km
de lignes supplémentaires, pour un total de 77 km en service d’ici 2017/2018) et développe le
réseau de bus en sites propres ainsi qu’un service de navettes fluviales. Les projets de « ligne de
BHNS entre Bordeaux et Saint-Médard en Jalles », de « service de navettes fluviales sur la
Garonne » et de « renouvellement du système billettique » présentés par Bordeaux Métropole dans
le cadre du 3e appel à projet TCSP (transport en commun en site propre) ont été retenus.
4
Bus à haut niveau de service
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
10
Les projets identifiés relèvent de 3 objectifs :
1.1. Moderniser le réseau routier national
Enjeu : décongestionner le trafic routier sur la métropole
Dans la continuité des travaux engagés depuis 2011 sur les échangeurs 16 à 10, le CPER retient
l'objectif d'achever la mise à 2x3 voies de la rocade bordelaise, entre les échangeurs 10 et 4. Cet
achèvement est en effet une priorité partagée par l'ensemble des acteurs, notamment économiques,
au regard du rôle de la rocade, à la fois axe de transit Nord-Sud, accueillant un important trafic de
marchandises, et axe de desserte de la Métropole, et notamment de la grande zone d'emploi de
l'ouest de l'agglomération, autour de la zone aéroportuaire.
En complément de la mise à 2x3 voies, quelques points singuliers devront être traités, notamment
l'aménagement de l'échangeur 4, nécessaire à la desserte du nouveau stade. Par ailleurs, là où c'est
possible, ces travaux d'aménagement devront s’accompagner de dispositions innovantes visant à
favoriser les transports en commun et l’usage collectif de la voiture, mais aussi à réguler le trafic
des poids lourds en transit. C'est ainsi que la deuxième phase de déploiement du système
d’information trafic Alienor, mis en œuvre par la Direction interdépartementale des routes
Atlantique (DIRA), sera poursuivie au cours de la période 2015-2020 : il s’agit d’intégrer des
formes plus dynamiques d’information et de régulation du trafic, d’élargir le périmètre du système
aux pénétrantes de l'agglomération connectées à la rocade et de promouvoir les services de
transports en commun et le covoiturage.
Programme d'actions5
A630 – Achèvement de la mise à 2x3 voies de la rocade de Bordeaux entre les échangeurs 16 et 10
– [1.1.2.1.]
La rocade de Bordeaux est un nœud important du réseau routier national, interconnectant quatre autoroutes (A10,
A62, A63 et A89). En outre elle occupe une place centrale dans le système de déplacements de l’agglomération
bordelaise et du département de la Gironde. Les aménagements de la rocade de Bordeaux visent à une mise à 2x3
voies complète de l'infrastructure accompagnée par la mise en place du dispositif aquitain de régulation dynamique
des voies rapides urbaines, Aliénor (cf. 1.1.2.4.).
A630 – Mise à 2x3 voies de la rocade de Bordeaux entre les échangeurs 10 et 4 et aménagement de
l’échangeur 21 [1.1.2.2.]
La première opération consiste à réaliser la mise à 2x3 voies de la rocade de Bordeaux entre les échangeurs 4 et 10,
soit une section de 13 km. Elle a fait l’objet d'une concertation publique en juin puis en décembre 2014 avant
l’enquête publique prévue à l’automne 2015.
La seconde opération consiste en l’aménagement de l’échangeur 21 au sud de la rocade, dont la configuration
génère une forte congestion quotidienne qui remonte souvent au-delà de l’échangeur 18.
A630-RN230 – Aliénor : poursuite du Plan de modernisation des itinéraires routiers (PDMI) –
[1.1.2.6.]
Le déploiement de la phase 2 du dispositif Aliénor intègre les réseaux routiers départementaux et métropolitains à
des fins d’optimisation des usages de la route et d’encouragement à l’utilisation des transports en commun et du
covoiturage. Il a fait l’objet d’une convention de financement en août 2013. L’opération consiste à poursuivre les
investissements.
5 Dans la suite du texte, les numéros de projets ou de groupes d’actions se référant au CPER 2015-2020 en Aquitaine
sont indiqués entre crochets [].
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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Routes Nationales en Gironde – Protections acoustiques [1.1.4.1.]
L’un des points noirs relatif au bruit est situé le long de la RN89. Des aménagements ponctuels d’écrans
acoustiques seront réalisés sur la commune d’Artigues.
1.2. Rénover et moderniser le réseau ferroviaire
Enjeu : préparer l’arrivée de la LGV à Bordeaux et renforcer l’offre Ter
En complémentarité des travaux liés à la grande vitesse, plusieurs investissements majeurs
permettront d’améliorer le système de transports ferroviaires de l’agglomération bordelaise :
•
deuxième phase de suppression du bouchon ferroviaire de Bordeaux, pour offrir d’ici 2016
quatre voies de circulation ferroviaire de la gare de Bordeaux Saint Jean à Ambarès-etLagrave (dans le cadre de la convention de financement de la ligne à Grande Vitesse Sud
Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux) ;
•
remise en service fin 2015 du « triangle des échoppes » permettant une liaison directe entre
la ligne du Médoc et la gare de Pessac Centre via la ligne de ceinture (financée au titre du
CPER 2007-2014) ;
•
aménagement à trois voies d’ici 2024 de la ligne existante au Sud de Bordeaux jusqu’à Saint
Médard d’Eyrans, dans la perspective de la réalisation de la ligne à grande vitesse vers
Toulouse et Dax (dont les études de projet sont inscrites au présent contrat).
Ces investissements permettront notamment de renforcer l’offre Ter intra-agglomération et
entre l’agglomération et les autres territoires aquitains. Ils contribueront également à développer
au sein de l’agglomération un maillage de pôles d’échanges multimodaux : le passage par la
gare de Bordeaux Saint-Jean n’est ainsi plus systématique pour des trajets Ter vers
l’agglomération ou a fortiori entre deux pôles d’échanges du territoire communautaire. Le
maillage de la connexion entre réseau ferroviaire et réseau urbain doit notamment permettre de
renforcer l’accessibilité des pôles générateurs de déplacements et des principales zones
d’emploi.
Programme d'actions
Aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (programme GPSO) – Études projet - [1.2.2.1.]
Les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux, essentiellement sur le territoire de Bordeaux Métropole,
portent sur 12 km de la ligne existante Bordeaux-Sète et consistent essentiellement en :
‒ la réalisation d’une troisième voie principale entre la gare de triage d’Hourcade et Saint-Médard-d’Eyrans ;
‒ la réalisation d’une quatrième voie au droit des points d’arrêt ;
‒ une réorganisation des circulations et un réaménagement des voies, sans création de voie supplémentaire sur la
ville de Bègles jusqu’à la gare de triage d’Hourcade ;
‒ un réaménagement en pôles d’échanges multimodaux de la gare existante de Bègles et des haltes existantes de
Villenave-d’Ornon, Cadaujac et Saint-Médard-d’Eyrans ;
‒ la suppression des six passages à niveau situés sur Cadaujac et Saint-Médard-d’Eyrans ;
‒ une base travaux permettant d’assurer la construction du projet et la pose des équipements ferroviaires prévue
sur une partie de la gare de triage d’Hourcade au Sud de Bordeaux (communes de Bègles et de Villenaved’Ornon).
Seules les études de niveau projet sont inscrites au contrat.
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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Nœud ferroviaire de Bordeaux – Renforcement des installations fixes de traction électrique (IFTE)
– [1.2.2.3.]
La croissance des circulations ferroviaires sur l’axe Bordeaux-Hendaye et la mise en service des nouvelles
générations de matériel roulant Ter imposent d’augmenter la capacité des stations La Médoquine, Croix d’Hins et
Lamothe.
Simultanéité des voies ABC en sortie Sud du nœud ferroviaire de Bordeaux – [1.2.2.4.]
Les entrées et sorties des voies A, B et C de la gare Bordeaux Saint-Jean sont gérées par un tronc commun dont il
est prévu la saturation à moyen terme. Les études inscrites au CPER doivent contribuer à trouver des solutions
pour permettre les entrées et sorties simultanées pour ces voies.
Voie ferrée de ceinture – Renouvellement de caténaires et d’ouvrages d’art – [1.2.3.3.]
Au droit de Bordeaux, les travaux de renouvellement des caténaires et des ouvrages d’art sur la voie ferrée de
ceinture sont inscrits au contrat.
Bordeaux – Le Verdon – Aménagements capacitaires et renouvellement des caténaires – [1.2.3.10]
L’opération vise à augmenter la capacité de la ligne afin de faire face aux besoins du transport de marchandises
entre Le Verdon et Bruges mais également à la densification de l’offre Ter. La caténaire fera l’objet d’une
intervention en fonction de son niveau de dégradation.
Régénération de la ligne fret du Bec d'Ambès – [1.2.4.1.]
L'opération consiste à régénérer la ligne spécialisée fret du Bec d'Ambès, qui assure la desserte d'une zone
pétrochimique représentant plus de 450 emplois directs.
1.3. Contribuer à la mise en œuvre du projet stratégique du Grand port maritime de Bordeaux
(GPMB)
Enjeu : optimiser le transport de marchandises
Le transport de marchandises doit également faire l’objet de solutions innovantes permettant le
report modal d’une partie du trafic routier vers le fer ou l’eau. L’enjeu concerne aussi bien le trafic
en transit par la rocade bordelaise que l’approvisionnement de la métropole et de ses activités
économiques. Le port de Bordeaux, notamment ses terminaux multimodaux de Grattequina et de
Bassens, constitue à ce titre un atout à valoriser. Les potentialités d’extension du terminal de
Bassens sur le site de Sabarèges sont ainsi à l’étude.
Le développement d’alternatives (mode fluvial, ferré...) à l’approvisionnement par la route en
matériaux de construction fait l’objet d’une attention particulière.
Programme d'actions
Modernisation et extension des installations portuaires sur les sites d’Ambès, Bassens et
Grattequina – [1.3.2.1.]
Le GPMB assure la gestion de sept terminaux portuaires répartis sur environ 100 kilomètres le long de l’estuaire
de la Gironde, et notamment :
-
le terminal de Bassens qui centralise plus d’un tiers du trafic portuaire (trafics de recyclage, céréales, graines
oléagineuses, cracs industriels, conteneurs, produits forestiers, colis lourds) et constitue un pôle logistique
majeur autour d’une vaste zone industrialo-portuaire ;
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
13
-
le terminal d’Ambès qui rassemble plusieurs entreprises pétrochimiques dont la région Aquitaine forme
l’hinterland ;
-
le terminal de Grattequina en cours d’aménagement qui accueillera dès 2015 des bateaux multivrac ainsi que
le transport de colis lourds et de grande longueur de type éolienne.
Ces trois sites situés au sein de l’agglomération bordelaise exigent de façon permanente des adaptations aux
attentes des industriels et des manutentionnaires travaillant ou voulant s’implanter sur le port.
-
L’une des opérations ainsi prévue consistera à renforcer progressivement les voies ferroviaires portuaires du
terminal de Bassens, propriété du port de Bordeaux depuis 2008, en les rendant aptes à supporter la charge D à
l’instar de la voie desservant le site du Verdon. Elle permettra ainsi d’élargir les perspectives de
développement des trafics actuels du port et la recherche de nouveaux trafics au sein de l'hinterland du port.
-
Une seconde opération consistera à réaliser des travaux de modernisation des quais, d’extension des terrepleins, ou d’adaptation des hangars sur les trois sites considérés : création de nouveaux pontons pour accueillir
de nouvelles activités ou sécuriser cet accueil, adaptation des terre-pleins existants aux nouvelles pratiques de
manutention du fait du développement de nouveaux trafics, adaptation du hangar H45 sur le site de Bassens….
-
Une troisième opération visera à valoriser de nouveaux terrains situés dans les sites portuaires afin de
permettre au port de Bordeaux d’être en capacité d’accompagner le développement de nouvelles activités
industrielles : mise hors d’eau environ 18 ha sur le secteur de Sabarèges pour permettre la poursuite du
développement de la zone industrialo-portuaire de Bassens aujourd’hui en difficulté, et mise hors d’eau
d’environ 16 ha sur le site de Grattequina au-delà de la surface en cours de valorisation, pour développer les
trafics maritimes et fluviaux du site le plus proche du coeur de l’agglomération bordelaise, et réduire les
impacts de la circulation routière.
Les travaux seront réalisés progressivement sur la durée du CPER.
Études pour programmations ultérieures – [1.3.4.1.]
La nouvelle politique européenne des transports a défini neuf corridors multimodaux trans-européens stratégiques
(Réseau Trans Européen – Transport, RTE-T) sur lesquels doivent se concentrer les investissements de l’Union
européenne et des États membres jusqu’en 2030, date à laquelle les corridors devront être totalement opérationnels.
Dans ce cadre, Bordeaux constitue un nœud multimodal et notamment maritime du corridor atlantique, et le
développement de son port exige la réalisation d’études prospectives qui auront pour but d’intégrer le port de
Bordeaux dans cette vision européenne ambitieuse et à long terme tout en l’ancrant dans son territoire.
Actions commerciales – [1.3.5.1.]
Le développement du port de Bordeaux à l’international impose une politique commerciale active à mener en
partenariat avec les collectivités locales, les opérateurs ferroviaires, les professionnels des filières concernées, le
réseau des ports.
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
14
2.
Campus, enseignement supérieur et recherche, au service de l’attractivité de la métropole
Enjeu : conforter l’attractivité de la métropole
Contexte
La politique commune de l’État et de la Région Aquitaine en matière d’enseignement supérieur, de
recherche et d’innovation est orientée vers l’amélioration de la compétitivité de l’économie
régionale, avec en perspective la création d’activités et d’emplois. Au cours des quinze dernières
années, la Région a massivement investi dans ce domaine, quelque 10 % de son budget chaque
année, ce qui la place à ce titre au 1er rang des régions françaises. Avec le concours du Fonds
européen de développement régional (Feder), elle a développé des écosystèmes de l’innovation qui
visent à apporter aux entreprises des filières économiques régionales les ressources scientifiques et
technologiques dont elles ont besoin pour produire et commercialiser de nouveaux produits. L’État
a mobilisé d’importants moyens, notamment dans le cadre du programme national des
investissements d’avenir. L’Aquitaine a ainsi changé de stature en termes de potentiel scientifique et
technologique. Elle est passée, au cours de la dernière décennie, d’une spécialisation traditionnelle
dans l’agriculture et le bois à une spécialisation davantage tournée vers des hautes technologies
aptes à se diffuser dans l’ensemble des filières d’activité : numérique, sciences de l’ingénieur, laser,
matériaux… Les publications scientifiques ont ainsi progressé de 25 % contre 21 % au niveau
national entre 2000 et 2012 et les dépôts de brevets de 75 % contre 30 % entre 2000 et 2010.
Les projets inscrits dans le CPER 2015-2020 s’inscrivent dans le prolongement de cette stratégie.
Sont ciblés des programmes de recherche ambitieux sur des thématiques d’excellence ou à fort
potentiel, notamment sur les matériaux, l’environnement et la croissance verte, et connectés aux
enjeux d’innovation et de compétitivité. Le maillon essentiel de la chaîne de valeur de l’innovation
que constituent la maturation et le développement technologique, assuré par les centres de
développement technologique, fait en particulier l’objet d’un soutien massif. La capacité de ces
derniers à se ressourcer scientifiquement et à intégrer les avancées technologiques ainsi que leur
connaissance des contraintes industrielles en font les interlocuteurs privilégiés des PME innovantes.
En amont, l’État, la Région et Bordeaux Métropole entendent développer des campus attractifs,
accessibles à tous, ouverts aux technologies numériques. Les efforts déjà réalisés pour accroître des
effectifs des écoles d’ingénieurs seront poursuivis. Les besoins de réhabilitation des locaux
universitaires, en cohérence avec le plan Campus, seront pris en compte. Enfin la croissance du
nombre d’étudiants impose la poursuite des investissements déjà effectués dans l’offre
d’hébergement et de restauration.
La métropole de Bordeaux, qui accueille la plus importante université d’Aquitaine, dispose de
compétences et de moyens d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation de haut niveau.
Sa recherche scientifique est reconnue pour sa qualité, sa diversité et son attractivité. Avec 82 000
étudiants, 3 100 chercheurs et enseignants-chercheurs, 2 500 doctorants, l’enseignement supérieur
et la recherche sont un facteur clé du dynamisme de la métropole bordelaise. Ils concourent
fortement à son attractivité et à son rayonnement. Près de trois étudiants bordelais sur quatre sont
aujourd’hui aquitains et 12 % seulement d'origine étrangère, ce qui indique que la proximité est le
premier critère de choix de Bordeaux pour étudier.
Trois grands enjeux sont à traiter conjointement dans le cadre de ce contrat pour améliorer
l’attractivité du campus :
‒ l’amélioration de l’offre de services aux étudiants : hébergement, restauration, installations
sportives, culturelles et de loisirs, services sanitaires et sociaux, commerces... ; lieux de
travail et d'accès à l'information ;
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
15
‒ la rénovation des bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche, prenant en compte
des objectifs de performance tant en matière énergétique que d’infrastructure numérique ;
‒ l’investissement dans des équipements scientifiques.
L’Etat et la Région Aquitaine ont également inscrit au CPER les dispositifs de soutien qui leur
permettront de :
•
renforcer l’écosystème des plates-formes, cellules de transfert, centres de ressources
technologiques et centres de développement technologiques qui accompagnent les
entreprises dans leurs projets d'innovation ;
•
développer le numérique au service de l’innovation et de la réussite de tous : il s’agit de
structurer un écosystème numérique de l’enseignement supérieur qui favorise la réussite des
étudiants via, au-delà des moyens techniques mis en place, des pratiques pédagogiques
reconfigurées ;
•
diffuser la culture scientifique, technique et industrielle : l’enjeu en la matière est d’informer
et de sensibiliser le public, en particulier les jeunes, aux progrès de la science et de la
technologie et aux métiers de demain, en adéquation avec les besoins des acteurs socioéconomiques et en s’appuyant sur le réseau d’acteurs implantés sur le territoire régional.
L’évolution des compétences de Bordeaux Métropole, suite au passage au statut de métropole le 1er
janvier 2015, renforce sa capacité d’intervention dans les domaines de l’enseignement supérieur et
de la recherche, en tenant compte du Schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche
et de l’innovation élaboré par la Région en concertation avec les collectivités territoriales. Dans le
cadre de ce contrat, Bordeaux Métropole interviendra en complément de l’Etat et de la Région sur
des opérations qui concernent aussi bien l’offre de service aux étudiants (restaurant universitaire)
que la rénovation des espaces d’enseignement et de recherche en lien avec les filières d’excellence
du territoire (numérique, aéronautique, transition écologique et énergétique, laser…). En
complément des actions contractualisées, et dans le cadre de l’opération campus, Bordeaux
Métropole contribue à l’aménagement des espaces du campus et des lieux de vie étudiante afin
d’améliorer la qualité et le fonctionnement du domaine universitaire, de favoriser une meilleure
intégration urbaine et de réduire son caractère monofonctionnel.
Les projets identifiés relèvent de 5 objectifs:
2.1. Améliorer la qualité de vie des étudiants
Réhabilitation : villages universitaires 2, 3 et 6. Total 1 000 logements sur le campus bordelais[2.1.1.1]
Le projet vise l’achèvement du programme de requalification des résidences du Centre régional des œuvres
universitaires et scolaires (Crous) construites dans les années soixante. Pour ces 1 000 logements, l’état des
bâtiments et leur adaptabilité rend possible une réhabilitation de haute qualité en conservant les structures
existantes.
Reconstruction/Démolition : résidences universitaires à reconstruire sur le campus bordelais. Total
500 logements - [2.1.1.2.]
Le projet vise l’achèvement du programme de requalification des résidences du Crous construites dans les années
soixante. Pour ces 500 logements, l’état des bâtiments rend pertinente leur reconstruction complète permettant
ainsi de relocaliser l’offre de logements pour une meilleure intégration urbaine.
CPER 2015-2020
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Construction neuve : résidences universitaires sur le campus Talence Pessac Gradignan (campus
TPG) et autres sites de Bordeaux Métropole (1 920 logements) – [2.1.1.3.]
Le projet vise le développement d'une offre de logement à caractère social afin d'une part de mieux accueillir les
étudiants sur l'aire métropolitaine, dans un contexte de marché du logement tendu, et d'autre part de faire face à
l'augmentation prévisible du nombre d'étudiants dans les années à venir. L’objectif est de 1 920 logements neufs
sur la métropole bordelaise.
Restaurant universitaire N°1 sur le campus TPG (2.1.2.1.)
Cette opération consiste à reconstruire le restaurant universitaire N°1 sur le campus TPG, très vétuste et ne
répondant plus aux normes sanitaires. Sa démolition doit permettre de faire place à un établissement moderne et
adapté aux besoins actuels des étudiants (diversité d'offres, snacking, présence de services à l'étudiant). Cette
réalisation pourrait être couplée avec la construction d'une résidence de 200 logements. Ce projet contribuera de
façon significative à la reconfiguration du secteur « arts et métiers » qui a vocation à devenir une centralité urbaine
de première importance du campus TPG.
2.2.
Des espaces d’enseignement rénovés
Réhabilitation partielle de l’Institut universitaire de technologie (IUT) – Gradignan – [2.2.1.1.]
Il s’agit d’une opération de réhabilitation/restructuration d’un bâtiment destinée à permettre le développement de
l’offre de formation : augmentation des effectifs des niveaux DUT et Licence professionnelle. Le projet prévoit de
regrouper tous les services à l’étudiant du site dans un lieu unique et comprend également l’aménagement d'une
cafétéria de proximité, gérée par le Crous, en synergie avec l'offre existante dans le secteur.
Schéma directeur énergétique et réhabilitation générale chauffage, ventilation, climatisation – UB –
[2.2.1.2.]
Un schéma directeur énergétique sera élaboré à l’échelle de l’université de Bordeaux pour fixer les orientations en
matière de réduction des consommations et de production d’énergies renouvelables en substitution des énergies
fossiles.
A l’issue de l’élaboration du schéma, les travaux suivants seront réalisés :
‒ réhabilitation et amélioration des performances des chaufferies (Carreire, Victoire) ;
‒ remplacement des centrales de traitement d’air des amphithéâtres (Pessac, Victoire et Carreire) ;
‒ remplacement d’équipements vétustes pour certains laboratoires (Carreire).
IMA – Institut de maintenance aéronautique – Nouveaux cursus d’enseignement – Recherche/transfert –
Mérignac – [2.2.1.3.]
Le projet vise la création et le développement de nouveaux cursus en maintenance aéronautique ; il implique
également une nécessaire requalification des bâtiments anciens (plus de 20 ans, classe C), ainsi qu’une extension
des locaux d’enseignement (amphithéâtres) en articulation avec des projets de la filière aéronautique.
Maison pour la science et la technologie d’Aquitaine (MSTA) – Talence – [2.2.1.4.]
Il s’agit d’une opération de réhabilitation des locaux, de mise en conformité avec les normes d’accessibilité aux
handicapés et d’isolation thermique et phonique avec amélioration des performances énergétiques. L’objectif est
d'accueillir sur le domaine sciences et technologies du Campus TPG la Maison pour la science et la technologie
d’Aquitaine (bâtiment A 32).
Requalification des bâtiments H, L, M et amphithéâtres – Université Bordeaux Montaigne/Département
patrimoine, immobilier et logistique (UBM/DPIL) – Pessac – [2.2.2.1.]
Il s’agit d’une opération de restructuration et de mise aux normes des bâtiments HLM de l’Université Bordeaux
Montaigne (UBM). L’opération s’articule avec l’opération Campus, laquelle concernera l'autre partie des
bâtiments.
CPER 2015-2020
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Réhabilitation/Extension du Département d’études du français langue étrangère (DEFLE) – UBM/DPIL
– Pessac – [2.2.2.2.]
Cette opération vise l’amélioration de l’accueil des ressortissants étrangers – étudiants, chercheurs et acteurs
économiques – par une restructuration et une extension du bâtiment existant ainsi qu’une réhabilitation des
équipements (Département d’enseignement du français langue étrangère). Elle contribuera à offrir des ressources et
dispositifs innovants et performants pour l’enseignement des langues. La réhabilitation concerne 1 250 m² tandis
que le besoin en extension est de 800 m².
Aquitaine terre d’eau – Démolition-reconstruction des bâtiments ABCD de l’ENSEGID et
restructuration partielle de l’ENSCBP bâtiment B (learning center) – Bordeaux INP– Pessac – [2.2.4.1.]
L’opération qui concerne l’École nationale supérieure en environnement, géoressources et ingénierie
développement durable (ENSEGID) prévoit la démolition/reconstruction des locaux actuels pour répondre non
seulement aux besoins fonctionnels mais aussi à ceux de croissance forte des effectifs de l’école. Elle se double
d’un projet de réalisation d’un démonstrateur géothermique réversible (doublet de forages géothermiques) et d’une
restructuration partielle de l’ENSCBP bâtiment B (learning center). L’opération est portée par l'Institut national
polytechnique de Bordeaux. Une mutualisation maximale des surfaces avec les locaux des autres composantes de
l’INP (ENSCBP, bâtiment B) est recherchée afin de limiter au minimum les surfaces à construire.
Campus agronomique d’Aquitaine – Gradignan – [2.2.5.1.]
Bordeaux sciences agro (BSA), école nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux, a le projet de
faire de son site actuel de Gradignan un espace de rencontre pour l'ensemble des acteurs professionnels des filières
agricole, agroalimentaire et forestière. À cet effet, elle prévoit la requalification des bâtiments historiques du site,
dont une requalification importante du bâtiment « Sauternes », la création d'une salle de conférences,
l'aménagement d'un espace multimodal au rez-de-chaussée (dans le bâtiment « Edgar Pisani»). Le projet porte
aussi sur l’amélioration des accès et de l’accessibilité au site.
Campus aquitain numérique d’enseignement, de recherche et d’innovation aux interfaces de la
photonique – IOGS – Talence – [2.2.7.1.]
Ce projet est un élément essentiel du développement de l’antenne Aquitaine de Institut d’optique Graduate School
(IOGS) au sein de l’Institut d’optique d’Aquitaine à Talence. Il permettra le développement en région d’une
capacité d’enseignement multisite et/ou à distance ainsi qu’une recherche partenariale à la pointe dans un domaine
majeur de développement technologique à impact sociétal : l’hybridation entre la photonique et les technologies
numériques.
2.3. Des espaces de recherche rénovés (2.3. et suivants)
2.4.
et leurs équipements scientifiques pour la recherche (2.4 et suivants)
Creatif : Centre de ressources en métrologie des rayonnements ionisants et formation (Creatif) –
Université de Bordeaux – Gradignan – [2.3.1.2.] et [2.4.1.2.]
Ce projet immobilier vise la restructuration du site du Centre d’études nucléaires de Bordeaux Gradignan
(CENBG) par une opération de démolition/reconstruction et de valorisation partielle. Il prévoit le développement
des plates-formes technologiques existantes, un volet de transfert industriel et un volet formation initiale et
continue reposant sur les compétences du laboratoire (les rayonnements et leurs interactions, le nucléaire). Cette
opération est couplée avec des investissements en équipement scientifique [2.4.1.2] qui visent la mise en place
d’un centre de ressources sur l’utilisation et la métrologie des rayonnements ionisants appliqués aux domaines de
la santé et de la métrologie pour l’environnement.
CRCTB – IHU : Centre de recherche cardio-thoracique de Bordeaux / Institut hospitalo-universitaire
(IHU) – Pessac – [2.3.1.3.]
Cette opération vise à regrouper les équipes de recherche cardiothoracique sur le site de Xavier Arnozan et à mettre
en œuvre un accueil d’entreprises par l’installation du Centre de recherche cardio-thoracique de Bordeaux
(CRCTB – INSERM U 1045) à proximité de l’IHU.
CPER 2015-2020
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AniMUB – Animaleries mutualisées de l’université de Bordeaux (AniMUB) – [2.3.1.4.] et [2.4.1.3]
Les animaleries de l’université de Bordeaux sont aujourd’hui sous-dimensionnées et trop dispersées. Le projet vise
le développement, la mutualisation, la mise en cohérence et l’optimisation de l’offre de service des animaleries de
l’université de Bordeaux, CNRS, INSERM et INRA (16 animaleries prises en compte sur le campus de Carreire,
Talence et Haut-Lévêque).Cette opération est couplée avec des investissements en équipement scientifique
[2.4.1.3]. Au-delà de la réduction du nombre de sites, il s’agit de mettre en place une véritable politique concertée
de gestion des ressources humaines en conformité avec la législation.
NeuroAquitaine : imagerie biologique IBIO – [2.3.1.5.] et [2.4.1.4.]
Les neurosciences du site bordelais ont atteint une masse critique et un savoir-faire qui leur permettent
d’ambitionner un positionnement international de tout premier plan.
L’opération contractualisée porte sur d’aménagement de locaux en vue du renforcement du potentiel de rechercheinnovation et de développement des neurosciences en Aquitaine : de la molécule à l’homme sain et malade, bioimagerie, biologie, chimie, physiologie et comportement. Elle est couplée avec des investissements en équipement
scientifique (cf. 2.4.1.4). L’ambition est de poursuivre le développement d’un campus ouvert dédié à l’étude et à la
compréhension du fonctionnement et des dysfonctionnements du cerveau humain depuis « la molécule jusqu’au
malade ».
Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine (MSHA), UBM, UB et Institut d’études politiques (IEP) –
Pessac – [2.3.2.1.]
Dans la perspective du renforcement de l’intégration dans le paysage universitaire de la MSHA, cette opération
consiste en la réhabilitation partielle, l’amélioration de l’accessibilité, l’aménagement de locaux et l’amélioration
des performances énergétiques de ses bâtiments.
Extension des locaux de l’Institut de biologie végétale moléculaire (IBVM) – Inra – Villenave-d’Ornon
– [2.3.5.1.]
Ce projet a trois objectifs : permettre le développement de la plate-forme de Métabolomique-Fluxomique (projets
du Programme d’investissement d'avenir MétaboHub et Phénome), accueillir l'équipe de recherche occupant les
locaux « ex UREF » et redonner une capacité d'accueil à l'UMR biologie du fruit et pathologie (BFP).
Rénovation d’un bâtiment pour accueillir l’UMR « interactions sol, plantes, atmosphère « (ISPA) –
Inra – Villenave-d’Ornon – [2.3.5.2.]
Cette opération porte sur la rénovation du bâtiment « ex UREF » en vue d’accueillir l’UMR IPSA, créée le 1e
janvier 2014. Dans la dynamique de la création de cette unité à l’étude des flux et cycles de matière et d’énergie
dans le continuum sol – plante – atmosphère, le projet prévoit la réhabilitation de bâtiments existants pour
permettre l’installation de toutes les équipes dans une même structure.
Développement de Lasers énergétiques en Aquitaine pour les plasmas à haute puissance moyenne
(LEAP) : de la recherche à l’appui à la filière industrielle laser – [2.4.1.5.]
Grâce à la volonté de tous les acteurs aquitains, un écosystème performant a été construit dans le sillage des projets
Laser mégajoule (LMJ) et Petawatt Aquitaine laser (Petal), allant des centres de recherches jusqu’aux incubateurs
d'entreprises et l’accompagnement des PME à forte croissance. Le Centre d’études scientifiques et technique
d’Aquitaine du CEA (CEA-Cesta), le Centre lasers intenses et applications (Celia) et le Centre technologique
optique et lasers ALPhANOV ont été des acteurs majeurs de cette réussite.
Les plates-formes développées seront mises à la disposition des formations et du monde industriel, notamment
dans le domaine de la santé.
Mésocentre de calcul intensif aquitaine (MCIA) – Développement de la plate-forme régionale de
calcul intensif – Talence - [2.4.1.6.]
Ce projet a pour objectif le développement de l’environnement du calcul intensif. L’objectif est d’accompagner,
dans une approche globale à l’échelle du territoire, la demande croissante de simulations numériques, de stockage
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
19
et de traitement de données massives nécessaires aux projets scientifiques académiques et industriels développés
en Aquitaine.
Il s’inscrit en complément des plates-formes de calcul intensif existantes – MesoCentre de calcul Aquitain, Plateforme fédérative pour la recherche en informatique et mathématique (Plafrim), LSD (« Labs in the sky with
data »)...
Campus B : Chimie en Aquitaine : matériaux, photonique, biologie – Talence – [2.4.1.7.]
Les recherches développées dans ce cadre sont centrées sur les matériaux. Des applications à l’interface du
domaine des matériaux et de ceux de la photonique, de la chimie bio-sourcée et de la biologie de synthèse sont
recherchées.
Une dimension importante du projet est son inscription sur toute la chaîne de l’innovation technologique, depuis la
recherche fondamentale jusqu’aux spécifications dans un environnement de production industrielle. Les
compétences et connaissances acquises permettent d’entrevoir des collaborations industrielles dans des niveaux de
maturation technologique supérieurs.
PMUSCIVI- Plates-formes mutualisées en sciences du vivant – Bordeaux – [2.4.1.8.]
Les plates-formes du Centre de génomique fonctionnelle de Bordeaux (CGFB) mutualisent les équipements lourds,
les savoir-faire et les services indispensables à la compréhension des sciences du vivant en Aquitaine. Leur portée
est internationale. Elles permettent d’accompagner les communautés scientifiques pour relever des défis majeurs :
sûreté et sécurité alimentaires, contribution à l’indépendance énergétique vis-à-vis des sources fossiles
(biocarburants et précurseurs pour la chimie), compétitivité de l’agriculture et agriculture durable.
Archéo 3D – Pessac – [2.4.2.1.]
L’Unité mixte de service (UMS) a été récemment créée à l’interface entre les innovations technologiques 3D et la
pertinence de leurs usages pour les chercheurs en Sciences humaines et sociales (SHS). Son projet vise à
augmenter son potentiel de calcul de rendus 3D et de compléter et réactualiser les équipements d’acquisition 3D.
Xylocampus – Risques forestiers, matériaux innovants, extension du centre technique de la filière –
Gradignan – [2.4.4.1.]
Xylocampus a pour ambition de structurer et conforter les infrastructures et les interactions entre recherche,
formation, valorisation et innovation pour soutenir la compétitivité des industries du bois et l’attractivité des
territoires forestiers. La formation, la recherche et le transfert de technologie constituent le pivot central du projet
Xylocampus à travers un ensemble d’opérations complémentaires et de plates-formes de R&D, en cohérence avec
les investissements d’avenir.
De plus, un projet de rénovation de serres et de chambres climatiques (Serre Nématodes de l’Inra à Villenaved’Ornon) est prévu. Il s’agit d’orienter la recherche sur plusieurs problèmes sanitaires importants en Aquitaine :
nématode du pin et mise au point de variétés résistantes, maladie de la flavescence dorée qui commence à toucher
le vignoble bordelais.
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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3.
Transition écologique et énergétique
Contexte :
L’Aquitaine est l’une des régions les plus concernées en France par le changement climatique.
L’augmentation de la température, supérieure à la moyenne, fait peser une menace sur la ressource
en eau, tant en quantité qu’en qualité. L’Agence de l’eau Adour-Garonne et la Région mobiliseront
d’importants financements pour préserver la ressource en eau. L’État et la Région contribueront par
ailleurs à la préservation et à la restauration de la biodiversité, menacée par l’artificialisation
croissante des sols mais dont la richesse caractérise le patrimoine écologique régional.
Enfin l’ADEME et la Région soutiendront des actions visant à améliorer l’efficacité énergétique du
secteur du bâtiment et des entreprises et à développer les énergies renouvelables, à partir de
ressources naturelles abondantes notamment la biomasse, la géothermie et l’énergie solaire. Elles
contribueront également à la réduction de la production de déchets et au développement de
l’économie circulaire.
Attractive et dynamique, la métropole bordelaise a vocation à l’être plus encore sous l’impulsion
des grands investissements à venir. Mais ce dynamisme est aujourd’hui fortement consommateur
d’espaces : l’offre de logements ne répond pas aux besoins des habitants qui doivent trouver à se
loger de plus en plus loin. Le développement économique métropolitain doit donc s’accompagner
d’une dynamique vertueuse en termes d’aménagement de l’espace. Cette ambition est au cœur de
projets tels que la construction de 50 000 logements à proximité des axes de transport ou la
démarche « 55 000 hectares pour la nature ». Elle se traduira notamment par l’adoption prochaine
du PLU 3.1, intégrant urbanisme, habitat et déplacements, conformément aux lois Grenelle.
Améliorer le cadre de vie : une métropole à haute qualité de vie
Le sentiment d’une qualité de vie meilleure hors de la ville, le besoin de nature à proximité
immédiate de son lieu de résidence sont autant de facteurs qui concourent à la périurbanisation. La
dynamique vertueuse à impulser en matière de gestion de l’espace doit être attentive à améliorer la
qualité de vie des habitants, en valorisant pleinement l’atout que représente la présence sur le
territoire métropolitain de 50 % d’espaces naturels, agricoles et forestiers.
Les enjeux de qualité de vie sont au cœur de la stratégie d’attractivité de la métropole. Cela
concerne tout d’abord la réduction des nuisances sonores et l’amélioration de la qualité de l’air, ce
qui passe notamment par le développement d’alternatives à l’usage traditionnel de l’automobile :
modes doux de déplacements, transports en commun, mobilité électrique... Cela implique aussi la
réalisation d’investissements de protection le long des grands axes de transport ferroviaires et
routiers, et notamment de la RN 89. L’amélioration de la qualité de l’air suppose par ailleurs une
politique ambitieuse d’amélioration de la qualité des équipements de chauffage au bois, très utilisés
sur le territoire métropolitain et appelés à se développer.
Le développement de la nature en ville et sur les espaces publics, l’aménagement des espaces de
nature à proximité immédiate des zones urbanisées contribueront également à la qualité de vie des
habitants, notamment par la réduction des nuisances sonores, l’amélioration de la qualité de l’air et
la réduction des îlots de chaleur urbains. C’est le sens de la démarche « 55 000 hectares pour la
nature », initiée par la Métropole en 2012-2013, qui sera poursuivie en tenant compte de la
nécessaire reconquête de la biodiversité.
Il en est de même pour la question de la santé des habitants. Un contrat local de santé sera passé
avec l'Agence régionale de santé (ARS).
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
21
Les projets s’articuleront autour de 6 objectifs
Dans la mesure où leurs projets s’inscrivent dans l’un des six objectifs ci-dessous, et sous réserve de
leur éligibilité au regard des critères mis en place par la Région, l’Etat et ses agences, les maîtres
d’ouvrage publics et privés du territoire métropolitain pourront mobiliser leurs financements au titre
du volet « transition écologique et énergétique » du CPER.
3.1. Efficacité énergétique des bâtiments
Objectif : aller vers une métropole sobre en carbone
L’évolution vers un nouveau modèle de mobilité, abordée précédemment, est identifiée comme une
des conditions de réussite de la transition énergétique de la métropole bordelaise. Le bâtiment est
l’autre grand secteur concerné, avec différentes approches complémentaires, dont la rénovation
énergétique du bâti existant, notamment du parc social et des copropriétés : formations adaptées
dans le cadre du PREH, création de plateaux techniques et, avec le soutien de l'ADEME, mise en
place d'une plateforme de la rénovation énergétique de l'habitat.
Sont éligibles les opérations suivantes :
-
La formation, la sensibilisation et l’accompagnement des porteurs de projets de rénovation
énergétique [3.1.1.],
-
La structuration des filières professionnelles [3.1.2.],
-
Les initiatives relatives à l’ingénierie technique et financière [3.1.3.],
-
Les opérations innovantes de construction durable et de rénovation énergétique des
bâtiments [3.1.4.].
Sur le territoire métropolitain, pourraient notamment bénéficier du soutien de l’ADEME et de la
Région :
Formations adaptées dans le cadre du Plan de rénovation énergétique de l'habitat (PREH) [3.1.1]
… et du soutien de d’ADEME:
Création de plateaux techniques et/ou mise en place d'une plateforme de la rénovation énergétique
de l'habitat [3.1.1.]
3.2. Compétitivité énergétique des entreprises, développement des énergies renouvelables et
réduction de l'impact du changement climatique sur les territoires
Objectif: Adapter l'urbanisme au changement climatique
Suite à un premier plan climat adopté en février 2011, Bordeaux Métropole souhaite renforcer sa
stratégie en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique.
Labellisée dans le cadre de l'appel à projets « territoire à énergie positive et croissance verte », elle
lance en 2015 la démarche de rédaction de son plan climat air énergie territorial.
L’adaptation au changement climatique concerne également les formes urbaines et les choix
architecturaux : la métropole bordelaise ambitionne de savoir innover en la matière, notamment
dans le cadre de ses principaux projets urbains : Saint Jean Belcier, Garonne-Eiffel et Bègles-
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
22
Garonne sous la maîtrise d’ouvrage de Bordeaux Euratlantique, Bassins à Flot, Bastide-Niel et
Brazza sous la maîtrise d’ouvrage de la Ville de Bordeaux et de la Métropole. Cela suppose de
développer l’utilisation des éco-matériaux, de veiller au confort thermique d’été, de donner toute
leur place à l’eau et à la nature dans les espaces publics. Les dispositifs pertinents mis en place dans
le cadre de ces projets ont ensuite vocation à être adaptés et généralisés à l’ensemble du tissu urbain
existant.
Sont éligibles les opérations suivantes :
-
Les opérations d’amélioration de l’efficacité énergétique des entreprises [3.2.1]
-
La production d’énergies renouvelables (EnR) [3.2.2.)]
-
Le développement des réseaux de chaleur [3.2.3.]
-
Le développement des techniques de stockage et de distribution d’EnR [3.2.4.]
-
Les démarches territoriales de maîtrise de l’énergie et d’adaptation au changement
climatique [3.2.5.]
-
L’observation des territoires pour la mise en œuvre et le suivi du SRCAE [3.2.6]
Les projets suivants notamment pourraient bénéficier du soutien de l’ADEME et de la Région :
Des solutions innovantes et bas-carbone pour l’approvisionnement énergétique des nouveaux
quartiers, à l’image du réseau de chaleur urbain Saint Jean Belcier, valorisant la chaleur de l’usine
d’incinération des ordures ménagères de Bègles, ou du réseau Mixener développé sur les Bassins à
Flot, valorisant la chaleur du réseau d’eaux usées [3.2.3].
L’optimisation des consommations électriques avec le développement de smart grids permettant
d’ajuster la demande d’électricité à l’offre, y compris en lien avec la production d’énergies
renouvelables : c’est notamment une des ambitions du projet Bastide-Niel, avec la perspective de
couvrir de panneaux photovoltaïques le centre de maintenance du tramway voisin [3.2.4] ;
Pour mémoire :
La Ville de Pessac, la Ville de Bordeaux et Bordeaux Métropole sont lauréats de l’appel à projet
« Territoires à énergie positive et croissance verte ». Les conventions d’appui sont signées pour un
montant global de 0,5 M€6.
3.3. Économie circulaire et économie des ressources
Objectif : mettre en œuvre la stratégie de territoires « zéro déchets, zéro gaspillage »
Bordeaux Métropole est pleinement engagée dans le développement d'une stratégie de territoire
« zéro déchets, zéro gaspillage » suite à l'appel à projets du Ministère de l'écologie, du
développement durable et de l'énergie, dont elle est lauréate.
6 Pour des montants respectifs de 321 375 €, 114 875€ et 63 750 € à partir des crédits de l’enveloppe spéciale transition
énergétique.
CPER 2015-2020
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23
L’économie circulaire est également un levier privilégié pour le développement de l’économie
sociale et solidaire, facteur de réduction des inégalités, d’inclusion sociale et d’une redistribution
plus équitable de la valeur ajoutée créée par l’activité économique.
Sont éligibles les opérations suivantes :
-
Les programmes locaux de prévention des déchets et de planification [3.3.1.]
-
L’animation locale des démarches d’écologie industrielle [3.3.2.]
-
La mise en place de filières de recyclage et de gestion des biodéchets [3.3.3.]
-
L’innovation par des achats durables, l’écoconception de biens ou services et l’économie de
fonctionnalité [3.3.4.]
-
Les réseaux locaux de réparation et de réutilisation des produits, notamment dans le cadre
de l’économie sociale et solidaire [3.3.5.]
3.4. Prévention des risques naturels
Objectif : prévenir les inondations fluvio-maritimes
La stratégie développée par l’Etat et la Région dans le cadre du CPER vise à développer la « culture
du risque », à assurer une meilleure connaissance des risques naturels et de leur prévention,
notamment par une maîtrise de l’urbanisation, et à améliorer la capacité des acteurs et des
collectivités à gérer et surmonter les situations de crise.
Si les inondations sont des aléas relativement fréquents sur le territoire de Bordeaux Métropole (20
de ses 27 communes sont exposées à ce type de risque), elles entraînent toutefois des dégâts limités
car les acteurs de l’agglomération ont su se prémunir d’outils de prévention (diagnostics,
surveillance, équipements…). Depuis 30 ans, Bordeaux Métropole a en effet fortement investi dans
la gestion des eaux pluviales, pour devenir un territoire faisant référence en la matière. Au regard du
risque d’épisodes pluvieux plus intenses, les efforts en ce sens doivent être poursuivis et relèvent de
la compétence de la Métropole. Mais le changement climatique accroît également le risque
d’inondations fluvio-maritimes. Le processus de métropolisation suppose de prendre pleinement en
compte ce risque :
‒ en créant les conditions favorables à l’aboutissement des projets de densification du cœur
d’agglomération, et notamment de la plaine rive droite ;
‒ en maintenant l’équilibre entre fonctions résidentielles, économiques et écologiques des
territoires les plus exposés au risque d’inondation tels que la presqu’île d’Ambés ou la rive
gauche de la Garonne de Bordeaux-Lac à Parempuyre.
Sont éligibles les opérations suivantes :
-
L’élaboration et la mise en œuvre de stratégies globales de prévention des risques
d’inondation [3.4.1]
Les projets suivants notamment pourraient bénéficier du soutien de l’Etat, y compris dans le cadre
du CPIER Garonne :
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24
Les actions de restauration des digues visant à prévenir et protéger des inondations fluvio-maritimes
[3.4.1.].
3.5. Reconquête de la biodiversité et protection des ressources naturelles
Objectif : développer les synergies entre la métropole et les territoires voisins pour une gestion
économe des ressources naturelles
Le SAGE (schéma d’aménagement et de gestion des eaux) « nappes profondes de Gironde » a mis
en évidence la nécessité de développer des projets de ressources de substitution en eau potable, afin
de réduire les prélèvements dans les nappes actuellement surexploitées. Ces projets s’inscrivent
dans une logique de mutualisation et de solidarité inter-territoriale. Bordeaux Métropole a accepté
d’être maître d’ouvrage du premier d’entre eux, sur le site des Landes du Médoc. L’eau ainsi
produite bénéficiera non seulement aux habitants de la métropole mais aussi à ceux des territoires
voisins.
Sont éligibles les opérations suivantes :
-
Le développement de la gouvernance locale dans les domaines de l’eau, de la biodiversité et
des ressources minérales [3.5.1.]
-
L’amélioration de la connaissance des milieux naturels, de la biodiversité régionale et de
leurs enjeux [3.5.2.]
-
La préservation, la gestion et la remis en bon état des milieux terrestres, aquatiques,
littoraux et marins ainsi que leurs fonctions écologiques ; la préservation et la restauration
de la trame verte et bleue [3.5.3.]
-
La préservation et la restauration des espèces animales et végétales [3.5.4.]
-
La promotion d’une utilisation économe des ressources naturelles et l’amélioration de la
gestion qualitative et quantitative de l’eau [3.5.5.]
Le projet suivant notamment pourrait bénéficier du soutien de l’Etat, de la Région, de l’Agence de
l’eau Adour-Garonne :
La gestion, la préservation et la restauration de la réserve de Bruges, réserve naturelle nationale
[3.5.3.]
Le projet suivant notamment pourrait bénéficier du soutien de l’Agence de l’eau Adour-Garonne :
La création d’ouvrages de substitution à des prélèvements dans des ressources déficitaires, dont
notamment le projet de substitution aux prélèvements à l’éocène des landes du Médoc identifié par
le Sage nappes profondes et porté par Bordeaux Métropole [3.5.5]
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25
4.
Numérique
Contexte :
Le CPER prévoit un investissement massif de 630 M€ de l’Etat, de la Région et des autres
collectivités territoriales, avec le soutien de l’Union européenne, dans le déploiement du réseau
numérique à très haut débit sur les territoires les moins densément peuplés, non desservis par les
opérateurs privés. Il prévoit par ailleurs le développement de services numériques en matière
d’information géographique (plateforme mutualisée Pigma) et d’accès à la culture (programme
Aquitaine cultures connectées), la résorption des zones blanches de téléphonie mobile et la mise à
jour de la Stratégie de cohérence régionale de l’aménagement numérique.
Eu égard au caractère urbain du territoire métropolitain, sa couverture numérique en très haut débit
relève de l’initiative privée. Bordeaux Métropole a signé à cet égard une convention avec Orange
pour le suivi des déploiements annoncés par cet opérateur dans le cadre de l'appel à manifestations
d'intentions d'investissement lancé au niveau national en 2011. Il conviendra de veiller à ce que les
annonces se concrétisent effectivement dans la couverture complète du territoire à moyen terme. En
particulier le cas de Martignas-sur-Jalle, qui ne faisait pas partie de la Métropole lors de la signature
de cette convention, devra être pris en compte.
Le numérique et l’économie créative occupent dès à présent une place importante dans l’économie
bordelaise. Au-delà du strict cadre du CPER, leur développement doit être encouragé : c’est
notamment l’ambition de la dynamique « French Tech » de la métropole bordelaise, labellisée le 12
novembre 2014, qui prend notamment appui sur la cité numérique à Bègles. La construction de la
MECA (maison de l’économie créative en Aquitaine), quai de Paludate à Bordeaux, par la Région
Aquitaine et le projet Darwin, dans le cadre de la ZAC Bastide-Niel, concourent également à cet
objectif. Un soutien au développement de nouveaux outils numériques doit permettre aux personnes
en formation d'accéder aux contenus (MOOCs, ENT, FOAD).
Mais au-delà de ces lieux fédérateurs, et porteurs de nouvelles dynamiques de coopération entre
acteurs, l’enjeu est bien de faire de la métropole un laboratoire d’innovation numérique et de
création dans de multiples domaines tels que les transports (cf supra), les réseaux énergétiques
(projets de smart grids), la gestion des services publics urbains (gestion de l’assainissement,
informatisation de la collecte des déchets ménagers), la participation citoyenne...
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5.
Innovation, filières d’avenir et usine du futur
Contexte :
La mise en œuvre des capacités technologiques requiert d’importants moyens en compétences,
équipements, investissements immatériels et financements, coûteux et risqués. Accompagner la
croissance des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Entreprises de taille intermédiaires
(ETI) industrielles pour leur permettre d’acquérir la maîtrise des technologies-clés est indispensable
à l’évolution des activités traditionnelles comme au positionnement des entreprises sur des activités
innovantes à haute valeur ajoutée.
Le Gouvernement français a mis en place une stratégie de reconquête industrielle, à travers le plan
« industrie du futur » de modernisation de l’outil industriel, de réorganisation des méthodes de
production, d’amélioration des conditions de travail et de développement de la formation des
salariés.
La Région s’est rapidement positionnée sur ce plan et a lancé en 2014 un appel à manifestations
d’intérêt « usine du futur » auprès des PME et des ETI. Dans sa première phase, une centaine
d’entre elles, à fort potentiel de développement, bénéficient d’un accompagnement de la Région et
du Feder pour l’amélioration de leur performance industrielle. Des diagnostics individuels de leur
« chaîne de valeur » ont été ou seront réalisés afin d’identifier les besoins des entreprises et de
formaliser des plans d’amélioration. Lesdits plans pourront déboucher au cas par cas sur des
investissements de modernisation de l’outil de production, une optimisation de l’organisation du
travail, des formations ou des recrutements.
La grande région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes a été retenue pour conduire une
expérimentation dans le cadre du PIA « Partenariat régional d’innovation », qui vise à financer des
projets d’innovation portés par des entreprises, sélectionnés suite au lancement d’appels à projets
dédiés.
Les PME et ETI situées sur le territoire de la Métropole ont vocation à y candidater.
L’Etat, la Région et la Métropole poursuivent en la matière les objectifs suivants :
-
Augmenter la taille des PME et le nombre des ETI,
-
Accroître et accélérer la mise sur le marché de produits ou procédés innovants
-
Accroître les parts de marché à l’international des entreprises
-
Créer des emplois
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6.
Accompagner le développement de la métropole
Contexte :
Bordeaux Métropole s'est fixé l'objectif de 100 000 nouveaux emplois créés sur son territoire d'ici
2030. Pour atteindre cet objectif et jouer à plein de « l’effet LGV », l’accompagnement du
développement économique métropolitain implique d’identifier les grandes filières stratégiques qui
constituent autant d’atouts pour la métropole bordelaise et la région Aquitaine. En effet, comme
indiqué dans le programme stratégique opérationnel de l’EPA Bordeaux Euratlantique (p.34) : « les
retours d’expérience des grandes opérations d’aménagement en lien avec l’arrivée de la grande
vitesse ferroviaire ont démontré que leur réussite était fonction de l’adhésion des acteurs
territoriaux, économiques et sociaux, autour de projets s’appuyant sur les atouts existants et les
filières d’excellence caractéristiques du territoire en question. »
Ces différentes filières ont vocation à être le moteur du développement économique métropolitain.
Leur dynamisme repose sur un équilibre entre :
‒ des équipements structurants jouant à la fois un rôle de catalyseur, de fédérateur, et de
vitrine de la filière ;
‒ des aménagements adaptés aux besoins des entreprises ;
‒ des politiques d’animation et de mise en réseau des acteurs ;
‒ des politiques de formation permettant d'adapter les compétences et de préparer la main
d’œuvre de demain.
Cet équilibre est un des enjeux de l’opération d’intérêt métropolitain que Bordeaux Métropole initie
autour de l'aéroport.
Bordeaux Métropole met ainsi en œuvre une politique de parcs d’activités stratégiques en lien avec
les principales filières industrielles du territoire qui s'inscrit dans la continuité de la politique menée
par le Conseil régional afin de faciliter les diversifications industrielles, anticiper les mutations
économiques, encourager l'innovation et favoriser l'émergence de nouvelles filières. L'objectif est
de créer des écosystèmes structurés de services et de coopérations au service du développement des
filières :
•
Bordeaux-Aéroparc pour la filière aéronautique spatial défense, partie intégrante de
l'opération d'intérêt métropolitain Bordeaux aéroport, en lien avec le pôle de compétitivité
Aerospace Valley et l'Aérocampus de Latresne : structuration d'une filière de formation
d'excellence.
•
L’Ecoparc de Blanquefort et Parc de l’intelligence environnementale à Bègles, pour les écoactivités.
•
Le campus technologique, intégrant la zone de Bersol à Pessac, le Bioparc au service de la
filière santé et des biotechnologies, le développement de la filière optique, le centre de
recherche technologique sur les matériaux composites en lien avec le pôle de formation aux
composites dans le Médoc, partie intégrante d'une opération d'intérêt métropolitain
« créative vallée » en cours de structuration...
Enfin, le pôle chimique de la presqu’île d’Ambès est à conforter, au travers notamment du
développement de la chimie verte, mais également en pérennisant son accès (cf. 1.2.4.1.)
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28
Le développement de ces parcs d’activité est conduit dans une perspective de qualité
environnementale, autour d’objectifs tels que :
‒ les synergies qui peuvent se créer entre entreprises dans une dynamique d’économie
circulaire ;
‒ l’innovation en matière de gestion des flux, notamment production / stockage /
consommation d’énergies renouvelables, et de Smart Grids (cf. projet de Zone d'intégration
des réseaux intelligents (ZIRI) à Blanquefort)…
Une métropole attractive, favorisant l’essor du tourisme
La notoriété mondiale de Bordeaux et la reconquête de son centre historique en font désormais une
destination touristique prisée. Bordeaux doit savoir cultiver cette singularité, autour notamment du
fleuve, marqueur fort de son identité, et à l’échelle de l’ensemble de son territoire. La qualité de ses
espaces naturels, agricoles et forestiers participe aussi de cette identité : ces espaces sont à conforter
et à mettre en valeur.
L’accueil de navires de croisière contribue fortement au développement touristique métropolitain,
et, au-delà, bénéficie à l’ensemble du département, au travers notamment de l’oenotourisme. La
question se pose de développer les structures d’accueil des navires et de leurs passagers, afin que
Bordeaux puisse être non seulement une escale, mais aussi un port d’embarquement pour les
navires de croisière.
Le développement du tourisme, qu'il s'agisse du tourisme de proximité ou du tourisme d'affaires,
passe aussi par la réalisation d’équipements tels que la Cité du vin à Bordeaux et la grande salle de
spectacles de Floirac et par la rénovation du parc des expositions.
Au regard de cette stratégie globale de développement, l’Etat, la Région et la Métropole
conviennent de centrer prioritairement leurs interventions sur trois objectifs.
6.1 Favoriser le rayonnement métropolitain national et international de Bordeaux Métropole
Soutenir le fonctionnement et le programme d’actions de l’Établissement public d’aménagement de
Bordeaux-Euratlantique (EPA de Bordeaux-Euratlantique) – [6.2.1.1.]
L’un des objectifs de l’opération d’intérêt national Bordeaux Euratlantique, qui bénéficie du soutien financier de
l’Etat et de la Métropole, est de positionner la métropole bordelaise en matière de tertiaire supérieur, à proximité de
la gare de Bordeaux Saint Jean. L’ensemble du projet a obtenu la qualification d’opération d’intérêt national (OIN).
Afin de procéder aux opérations de nature à favoriser l’aménagement, le renouvellement urbain, le développement
économique et le développement durable des espaces compris à l’intérieur du périmètre de l'OIN. L’EPA de
Bordeaux-Euratlantique a été créé le 22 mars 2010.
Le territoire de l’OIN Bordeaux recouvre une superficie de 738 hectares (hors Garonne) répartie sur les communes
de Bordeaux (391 ha), Bègles (216 ha) et Floirac (131 ha), de part et d’autre de la Garonne (491 ha en rive gauche
et 257 ha en rive droite).
Le projet stratégique opérationnel de l’EPA détaille la stratégie retenue :
‒ générer une nouvelle gamme d’offre immobilière tertiaire ;
‒ offrir au sein du quartier d’affaires un ensemble de services à forte valeur ajoutée bénéficiant à un large spectre
d’acteurs économiques de l’agglomération ;
‒ collaborer avec l’association Bordeaux Place Financière et Tertiaire (BPFT) ;
‒ mettre en œuvre un projet de World Trade Center Bordeaux Aquitaine.
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29
C’est ainsi que l’État, l’EPA de Bordeaux-Euratlantique, Bordeaux-Métropole, les villes de Bordeaux, Bègles et
Floirac et la Région Aquitaine se sont rapprochés pour définir leurs objectifs et leurs engagements, notamment
financiers, dans la mise en œuvre, sur la période 2010-2024, des projets urbains de l’OIN.
6.2 Améliorer l'accessibilité métropolitaine : meilleurs accès terrestre et aérien
Études sur l’amélioration de la desserte de la zone aéroportuaire – [6.2.2.1.]
La desserte interne et externe de la zone aéroportuaire de Bordeaux est un enjeu métropolitain en termes de
fonctionnalité et d’accessibilité du territoire. Il convient de rechercher les solutions réalisables les plus adaptées
aux besoins de déplacements des passagers de l’aéroport et des salariés travaillant sur la zone d’activités
aéroportuaire de Bordeaux-Mérignac.
Cette zone accueille 30 000 à 40 000 emplois sur environ 2 000 ha. sur les communes de Mérignac, du Haillan et
de Saint-Médard en Jalles. Ce territoire de développement, qui concentre notamment l’essentiel de l’industrie
aéronautique et spatiale dans l’agglomération, et qui dispose encore d’environ 300 hectares aménageables pour
l’accueil d’activités nouvelles, est donc stratégique pour la métropole bordelaise.
L’aéroport de Bordeaux-Mérignac et ses infrastructures sont au cœur de ce territoire économique, tant par le trafic
des passagers de l’aéroport que par sa fonction de support technique aux activités de construction et de
maintenance aéronautiques.
Le programme d’études à mettre en place dans le cadre du présent contrat vise à participer au développement de
l’opération d’intérêt métropolitain (OIM) de « Bordeaux Aéroport ». Il est soutenu par l’Etat et la Métropole.
6.3 Garantir une métropole attractive en termes d'emplois et d'économie
Au-delà de sa fonction d’inter-modalité pour le transport de marchandises, et conformément à la
stratégie nationale de relance portuaire, le Grand port maritime de Bordeaux (GPMB) offre des
infrastructures susceptibles de développer des activités économiques spécifiques, telles que le
démantèlement des navires ou le refit de yachts. Le CPER prend en compte les investissements
nécessaires au développement de ces activités et de la filière croisières maritimes.
Soutien au développement des activités industrielles navales du GPMB – [6.2.3.1.]
En rationalisant l’ensemble des outils d’assèchement du GPMB, l’opération a pour objectif d’accompagner et de
pérenniser le développement économique de trois filières :
‒ le « refit de yacht »
Un appel à manifestation d’intérêt lancé par le GPMB en 2011 a permis d’identifier une réelle demande dans la
maintenance des bateaux de grande plaisance (50 à 90 m). Ce projet de « refit de yacht » est porté par un
consortium d’entreprises navales dont certaines sont locales.
‒ la maintenance fluviale
Le développement récent et programmé de la croisière fluviale sur la Gironde, la Garonne et la Dordogne
nécessite de prévoir dans l’estuaire la possibilité de maintenir ces navires de grande longueur (115 à 135 m).
‒ le démantèlement de navires
Enfin, le site de Bordeaux avec sa forme de radoub de Bassens de 200 m de longueur a été identifié à l’échelle
nationale comme stratégique pour le développement d’une filière de démantèlement des navires, comme en
attestent les déconstructions réalisées (le Matterhorn en 2012 et le Hilde G en 2013), et celles en cours de
traitement la « Jeanne d’Arc » et le « Colbert ».
L’opération consiste à remettre en fonction les formes des bassins à flot ainsi que ses terre-pleins, quais, et accès
nautiques et terrestres, à aménager sur le site de Bacalan deux zones de réparation navale et de refit de yacht ainsi
que leurs accès nautiques et terrestres, et à moderniser la forme de radoub de Bassens ainsi que ses équipements à
quais et terre-pleins.
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Soutien au développement de la filière croisières maritimes – [6.2.3.2.]
L'opération consiste à engager une étude de faisabilité d'un développement de la filière croisières maritimes à
Bordeaux et dans la région du Médoc, et d'évaluer en partenariat avec l'ensemble des acteurs concernés les
modalités techniques et économiques de ce développement. Elle pourrait se référer aux projets déjà identifiés de
gare maritime à Bordeaux et de terminal croisière à Pauillac.
Projet port du futur – « Peepos start-up » porté par le Grand port maritime de Bordeaux – [6.7.1.]
Le GPMB se présente comme un port du futur se fondant sur trois piliers : un port numérique (éditeur du logiciel
Vigie, système d’information portuaire), un port industriel et logistique et un port durable avec le projet de port à
énergie et économie positives (Peepos).
Peepos est le schéma directeur énergétique du GPMB sur la période 2014-2020.
L’action « Peepos start-up » couvre deux axes majeurs : d’une part l’équipement de hangars existants de panneaux
solaires et d’autre part la première phase du projet d’implantation d’une ferme d’hydroliennes dans l’estuaire de la
Gironde.
Favoriser les pratiques respectueuses de l’environnement, en matière de déplacement, construction,
urbanisme… [6.2.4.]
L’État soutient le projet d’Ecocité Plaine de Garonne qui associe Bordeaux Métropole, l’EPA Bordeaux
Euratlantique, les villes de Bordeaux, Bègles, Floirac et Cenon. La stratégie urbaine mise en œuvre allie
renouvellement urbain et patrimoine historique. Dans le cadre du « Programme des investissements d’avenir », le
projet ÉcoCité Plaine de Garonne bénéficie de l’intervention du fonds « Ville de demain » [6.2.4.].
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Contrat territorial de Bordeaux Métropole
31
7.
Politique de la ville et renouvellement urbain
Malgré de réelles avancées permises par l’effort conjugué de l’État et des collectivités territoriales,
amplifié par la mobilisation des fonds européens, le développement des villes se traduit encore
souvent par une accentuation des déséquilibres infra-urbains, avec la poursuite de la concentration
dans certains quartiers des difficultés économiques et sociales. Les tensions du marché immobilier
rendent plus difficiles la mobilité résidentielle et la mixité sociale et urbaine. La crise économique
touche en premier lieu les populations souvent peu qualifiées et victimes de discriminations de tous
ordres qui vivent dans ces quartiers.
La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 24 février 2014 demande à l’État,
aux collectivités locales, à leurs groupements et à l’ensemble de leurs partenaires de s’engager en
faveur de l’intégration de ces quartiers dans les dynamiques d’agglomération et en faveur de leurs
habitants, dans le cadre d’une stratégie intégrée de développement durable.
Elle insiste sur la nécessité d’y mobiliser à la fois les moyens de droit commun nécessaires à la mise
en œuvre des actions mais aussi d'y consacrer des moyens spécifiques justifiés par la gravité de la
situation.
Le décret du 30 décembre 2014 a défini la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville.
Ce sont sur ces territoires que sont concentrés les financements de l’Etat, de la Région et de
l’ensemble des collectivités au titre du volet territorial du CPER consacré à la politique de la ville,
complétant les crédits de droit commun et les fonds européens qui lui sont dédiés.
L’engagement de l’État et de la Région est cohérent avec les programmes européens. Il trouvera sa
traduction opérationnelle dans les futurs contrats de ville 2015-2020 en cours d’élaboration à
l'échelon local par les préfets, les présidents des EPCI et les maires concernés, en partenariat avec
les acteurs de terrain, sur la base de la nouvelle géographie prioritaire.
Dans ces quartiers prioritaires, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) interviendra
dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Simultanément,
la Région interviendra dans le cadre de son nouveau dispositif consacré à la politique de la ville
adopté le 15 décembre 2014.
7.1. Les projets régionaux du Nouveau programme national de renouvellement urbain
Les deux quartiers de Bordeaux Métropole signalés par l’Anru – [6.5.2.1.]
Il s’agit du quartier des Aubiers à Bordeaux et du quartier intercommunal de Dravemont/Palmer/La Sarraillère/8 mai
45 à Floirac et Cenon.
Le solde de la dotation de l’Anru sera réservé prioritairement aux projets suivants [6.5.2.2.]
Il s’agit de mener à bonne fin trois opérations situées sur le territoire de Bordeaux Métropole qui permettront
d’achever l’ambitieux projet de renouvellement de l’ensemble urbain des Hauts de Garonne : la cité Jacques Prévert
(quartier de l’avenir) à Bassens, la partie intermédiaire de la cité Carriet à Lormont et la cité du midi à Floirac.
7.2. Un contrat de ville métropolitain
En cohérence avec la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, le gouvernement a
affirmé sa volonté d’une politique de la ville ambitieuse et efficace. Un unique contrat de ville a
ainsi été adopté à l’échelle de l’ensemble du territoire métropolitain, permettant une meilleure
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Contrat territorial de Bordeaux Métropole
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cohérence stratégique. Ce contrat a vocation à être pleinement intégré au volet métropolitain du
CPER.
1 contrat de ville pour 12 communes et 20 quartiers prioritaires – [6.8.3.]
-
Lormont (Carriet, Génicart Est, Alpilles-Vincennes-Bois Fleuri)
-
Bassens (quartier de l’avenir)
-
Cenon (Benauge-Henri Sellier-Léo Lagrange, Palmer-Saraillière-8 mai45-Dravemont)
-
Floirac (Palmer-Saraillière-8 mai 45-Dravemont, Jean Jaurès)
-
Bègles (Carle Vernet-Terres neuves)
-
Bordeaux (Carle Vernet-Terres neuves, Le Lac, Saint-Michel, Benauge-Henri Sellier-Léo Lagrange, Grand
Parc, Bacalan)
-
Talence (Thouars)
-
Pessac (Châtaigneraie-Arago, Saige)
-
Mérignac (Yser-Pont de Madame, Beaudésert)
-
Eysines (Champ de courses, Grand Caillou)
-
Le Bouscat (Champ de courses)
-
Gradignan (Barthez)
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
33
8.
Soutenir des projets culturels spécifiques
Au regard de la culture, le rôle de la métropole pourra être d’asseoir un lieu de fabrique au service
des créateurs, de contribuer à sa mise en réseau avec les lieux de diffusion et d'offrir à des artistes
de renom un cadre de développement à la mesure de leurs ambitions et du prestige de la ville. Pour
cela, le Pôle d'enseignement supérieur musique et danse a besoin de se doter d'une infrastructure à
la hauteur de ses missions.
Développer une offre de formation supérieure musique et danse de qualité : le pôle d’enseignement
supérieur de la musique et de la danse – [6.6.1.]
Le pôle accueille aujourd’hui 115 étudiants par promotion et 300 stagiaires de formation continue. Il dispose en
propre de 400 m² de locaux qui ne sont pas aux normes sanitaires pour la danse. De plus, pour couvrir ses besoins
– définis par une étude de BL Associés en 2012 à 4 000 m² – il s’appuie sur divers partenariats (Conservatoire de
Bordeaux, Université…) ainsi que sur des locations onéreuses. La situation des étudiants et des stagiaires en
formation continue est difficile compte tenu de la dispersion des locaux. Une nouvelle implantation et des travaux
de rénovation s’imposent donc afin que ces enseignements puissent se dérouler dans de meilleures conditions et
faire face aux enjeux d’une formation supérieure actuelle : le développement des usages numériques de la filière,
l’accès aux handicaps, l’insertion.
Un établissement similaire existant par ailleurs en Poitou Charentes (Centre d’études supérieures musique et danse
de Poitiers), la nature et le montant de ces travaux devront s’inscrire dans la définition d’une offre cohérente en
matière de formation supérieure musique et danse à l’échelle du nouveau périmètre régional en vigueur au 1er
janvier 2016.
Favoriser la diffusion et le développement des musiques actuelles – [6.6.2]
Une partie des scènes de musiques actuelles (Smac) souhaitent aujourd’hui engager des travaux de rénovation des
différents lieux mis à disposition du public avec une attention particulière aux projets affichant une priorité donnée
aux mutations numériques et/ou au développement de bâtiments éco-responsables et/ou s’inscrivant dans le champ
du développement urbain. L’objectif est d’une part d’accroître leur efficacité énergétique afin que les lieux de
musiques actuelles soient identifiés comme des leviers majeurs d’expérimentation, de démonstration et de
prescription de la transition énergétique auprès des 350 000 usagers, et d’autre part de favoriser l’accès de chaque
citoyen aux pratiques des musiques actuelles, et particulièrement des lycéens, des apprentis, des étudiants et des
publics s’inscrivant dans les dispositifs de la politique de la ville (salles de concerts, studios d’enregistrement et de
répétition, transmission…).
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
34
9.
Emploi
Contexte :
L’Aquitaine et sa métropole se caractérisent par une forte attractivité démographique qui exacerbe
les tensions qu’engendre la crise économique sur le marché du travail, cela malgré un dynamisme
de l’emploi supérieur à la moyenne nationale. Des difficultés de recrutement sont néanmoins
récurrentes pour certaines professions. Dans ce contexte, le développement des qualifications est
une priorité, autant pour les salariés que pour les demandeurs d’emploi. La structuration et
l’amélioration des méthodes de communication et d’information des publics sur les systèmes
d’orientation et de formation doivent favoriser une orientation choisie et améliorer la réponse aux
besoins du marché du travail, en particulier dans les filières industrielles, agricoles et touristiques.
Sont en jeu l’insertion professionnelle des personnes et la compétitivité de l’économie régionale.
Les expériences d’adossement de centres de formation à des secteurs d’activités stratégiques,
suivant l’exemple de la maintenance aéronautique déjà en place dans la région, répondent à ce
double enjeu. La création du Service public régional de l’orientation (SPRO) vise à apporter au
public plus de lisibilité en termes d’accueil, d’information, de conseil et d’accompagnement.
L’Etat et la Région se sont ainsi engagés à mettre en œuvre des projets structurants pour améliorer
la qualité de l’orientation et de la formation professionnelle, répondre aux besoins de qualification
des entreprises, des filières et des bassins d’emploi, sécuriser les parcours professionnels et faciliter
le retour à l’emploi des chômeurs. Cette stratégie s’inscrit dans la perspective du futur Contrat de
plan régional de développement de l’orientation et de la formation professionnelle (CPRDOFP)
dont l’adoption est prévue en 2016.
Sont éligibles les opérations suivantes :
-
Actions dans le cadre du développement du Service public régional de l’orientation [7.1.]
-
Actions d’amélioration de la connaissance des filières, des entreprises et des territoires ;
d’évaluation des politiques d’orientation, de formation et d’emploi [7.2.]
-
Appui aux filières structurantes et d’avenir et aux territoires en mutation [7.3.]
-
Sécurisation des parcours et soutien à la performance industrielle des entreprises [7.4.]
-
Développement de l’emploi et accompagnement des chômeurs vers l’emploi [7.5.]
CPER 2015-2020
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
35
10. Maquettes financières
Synthèse
Contrat territorial Bordeaux Metropole - CPER Aquitaine 2015-2020
Actions programmées sur le territoire métropolitain dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 - 2020
Crédits contractualisés (M€)
Autres financeurs (M€)
Crédits
Crédits
Autres
européens
valorisés
État
Organismes collectivités
(estimés)
(à confirmer)
État
Région
Bordeaux
Métropole
1. Une mobilité fluide, raisonnée, régulée,
au service du développement économique
143,078
43,228
90,910
277,217
30,018
7,180
9,760
2. Campus, enseignement supérieur et
recherche, au service de l’attractivité de la
métropole
45,142
60,535
8,800
114,477
33,460
0,450
6,910
5. Accompagner le développement
économique de la métropole
18,842
2,200
17,649
38,691
6. Politique de la ville et renouvellement
urbain
7. Soutenir des projets culturels spécifiques
TOTAL
CPER 2015-2020
Total
1,800
1,200
4,800
208,862
107,763
118,559
435,185
326,500
155,297
11,895
études en cours, les montants seront connus courant 2016
1,800
2,325
Total
50,586
21,530
21,530
4,800
63,478
19,525
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
38,200
2,325
558,713
36
Volet « mobilité multimodale »
1. Une mobilité fluide, raisonnée et régulée
Actions programmées sur le territoire métropolitain dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 - 2020
Crédits contractualisés (M€)
Code
CPER
1.1.
1.1.2.
Mobilité multimodale
État
Région
Autres financeurs (M€)
Bordeaux
Métropole
Total
Crédits
européens
(estimés)
Total
Moderniser le réseau routier national
108,400
85,660
194,060
1,880
3,760
199,700
Réduire la congestion chronique du réseau routier national
105,400
84,660
190,060
1,880
3,760
195,700
36,750
12,250
49,000
49,000
68,650
68,650
137,300
137,300
A630 – Achèvement de la mise à 2x3 voies de la rocade de Bordeaux entre les
échangeurs 16 et 10
A630 – Mise à 2x3 voies de la rocade de Bordeaux entre les échangeurs 10 et 4 et
1.1.2.2.
aménagement échangeur 21
1.1.2.1.
1.1.2.6. A630-RN230 – Aliénor (poursuite du PDMI)
3,760
3,760
Améliorer la qualité de vie des riverains des voies routières
3,000
1,000
4,000
1.1.4.1 Routes nationales de Gironde - Protections acoustiques RN89 Artigues
3,000
1,000
4,000
1.1.4
Crédits
valorisés
Autres
Organism
État
collectivités
es
(à confirmer)
1,880
3,760
9,400
4,000
4,000
SNCF Réseau
1.2.
Rénover et moderniser le réseau ferroviaire
31,678
37,678
5,250
74,607
19,268
3,250
Accroître les capacités de circulation des nœuds ferroviaires d'importance
nationale
9,245
9,245
3,250
21,740
7,835
3,250
1.2.2.1. Aménagements ferroviaires en sortie de Bordeaux (programme GPSO) – Etudes PRO
6,500
6,500
3,250
16,250
6,500
3,250
Nœud ferroviaire de Bordeaux – Renforcement des installations de traction
électriques (IFTE)
2,490
2,490
4,980
1,245
1.2.2.
1.2.2.3.
1.2.2.4. Simultanéité des voies ABC en sortie Sud du nœud ferroviaire de Bordeaux
1.2.3.
Pérenniser les lignes et dessertes ferroviaires régionales ; développer les capacités
de circulation du réseau ferroviaire régional
6,000
2,075
105,200
2,075
34,900
26,000
2,075
8,300
0,255
0,255
0,510
0,090
0,600
22,433
22,433
44,867
11,433
56,300
1.2.3.3. Voie ferrée de ceinture - Renouvellement caténaires + OA
5,433
5,433
10,867
5,433
16,300
1.2.3.10 Bordeaux-Le Verdon – Aménagements capacitaires et renouvellement des caténaires
17,000
17,000
34,000
6,000
40,000
1.2.4.
Améliorer la desserte ferroviaire des grands ports maritimes
6,000
2,000
8,000
1.2.4.1
Accessibilité ferroviaire du Grand Port de Bordeaux : restructuration de la voie
ferroviaire du Bec d'Ambès
6,000
2,000
8,000
En cours de
négociation
6,000
14,000
6,000
14,000
GPMB
Contribuer à la mise en œuvre du projet stratégique du Grand Port Maritime de
Bordeaux
3,000
5,550
8,550
10,750
2,050
1.3.2.
Développer les activités industrielles
2,900
4,350
7,250
6,800
1,550
15,600
1.3.2.1.
Modernisation et extension des installations portuaires sur les sites d'Ambès,
Bassens et Grattequina
2,900
4,350
7,250
6,800
1,550
15,600
1.3.4.
Mener des études prospectives
0,100
0,500
0,600
1,150
0,500
0,250
2,500
0,100
0,500
0,600
1,150
0,500
0,250
2,500
0,700
0,700
2,800
0,700
0,700
2,800
277,217
30,018
1.3.
1.3.4.1. Études pour programmation ultérieures
1.3.5.
Faire connaître et valoriser le port de Bordeaux
1.3.5.1. Actions commerciales
1.
Total
143,078
43,228
90,910
Volet CPER : Mobilité multimodale
1.3.1.1 Approfondissement du chenal de navigation entre Le Verdon-sur-Mer et Bassens
1.3.3.1. Projet de terminal à conteneurs du sud-ouest
3,500
7,180
Enveloppe globale CPER 2015-2020 sur l'ensemble du territoire aquitain
Collectivit
Crédits
és (à
État
Région Organismes
européens
confirmer
(estimés)
)
8,420
3,580
2,600
3,450
3,800
3,850
21,600
3,500
Autres actions et dispositifs programmés dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 - 2020 bénéficiant en partie au territoire métropolitain
Code
CPER
0,250
1,300
9,760
2,325
326,500
Volet « enseignement supérieur, recherche, innovation »
2. Campus, enseignement supérieur et recherche, au service de l’attractivité de la métropole
Actions et dispositifs programmés sur le territoire métropolitain dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 - 2020
Crédits contractualisés (M€)
Coût
total
(M€)
État
Région
Bordeaux
Métropol
e
173,070
7,450
19,110
2,300
163,070
4,950
16,610
2.1.1.1. Réhabilitation : villages universitaires 2, 3 et 6 (1000 logements) 33,000
4,950
Code
CPER
2.1.
Enseignement supérieur, recherche et innovation
Vie étudiante
2.1.1 Logement
Reconstruction/Démolition : résidences universitaires site du
campus bordelais (500 logements)
Construction neuve : résidences universitaires campus TPG et
2.1.1.3.
autres sites de Bordeaux Métropole (1920 logements)
2.1.2. Restauration et vie de campus
2.1.1.2.
26,930
103,140
10,000
2.1.2.1. Restaurant universitaire N°1
2.2.
Immobilier enseignement
2.2.1. Université de Bordeaux
2.2.1.1. Réhabilitation partielle IUT – Gradignan
2.2.1.2.
Schéma directeur énergétique et réhabilitation générale
chauffage, ventilation, climatisation
3,210
3,300
11,430
1,050
6,900
2,300
2,300
2,300
6,900
4,100
1,350
4,500
12,480
6,900
1,050
2,400
2,000
PIA
2,000
1,180
1,180
9,250
9,250
4,750
4,750
4,500
4,500
7,000
1,260
8,260
10,260
1,000
3,000
3,000
7,000
1,260
8,260
5,700
2,400
2,000
4,400
0,900
5,300
5,700
1,775
2,400
2,000
1,775
4,400
1,775
0,900
5,300
1,775
1,775
17,750
5,850
4,700
7,100
2,950
1,350
4,800
2,000
1,000
2.4.1. Université de Bordeaux
37,065
PIA
3,000
2.3.1.5. NeuroAquitaine: imagerie biologique IBIO
Équipement scientifique pour la recherche
26,160
10,000
3,000
0,600
2.4.
4,500
6,810
1,000
0,350
2.3.5.2. Rénovation d’un bâtiment pour accueillir l’unité ISPA
1,000
23,050
10,260
0,600
2.3.5.1. Extension des locaux de l’IBVM
1,350
1,000
0,700
2.3.5. Institut national de la recherche agronomique (Inra)
2,700
3,300
2.3.1.4. AniMUB : Animaleries mutualisées de l’université de Bordeaux
2.3.2.1. Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine (MSHA)
5,480
2,700
4,830
2.3.1.3. Centre de recherche cardio-thoracique de Bordeaux Pessac
Locaux de recherche dépendant de la Maison des sciences de
2.3.2.
l’homme d’Aquitaine (MSHA)
10,340
7,300
2,300
16,500
1,775
Creatif : Centre de ressources en métrologie des rayonnements
ionisants et formation Gradignan
10,340
2,500
7,300
4,500
2.3.1. Université de Bordeaux
2.3.1.2.
1,430
33,855
4,750
Immobilier recherche
2,690
6,300
4,750
2.3.
14,520
2,300
4,750
Campus agronomique d'Aquitaine (Gradignan)
2.2.7. Institut d'optique Graduate School (IOGS)
Campus aquitain numérique d’enseignement, de recherche et
2.2.7.1.
d’innovation aux interfaces de la photonique (IOGS) Talence
8,530
2,690
2,500
1,180
Aquitaine terre d'eau – Démolition-reconstruction bâtiments
2.2.4.1. ABCD ENSEGID / restructuration partielle ENSCBP bâtiment B
(learning center)
2.2.5. Locaux dépendant de Bordeaux sciences agro
3,580
2,690
14,575
9,250
2.2.4. Institut national polytechnique (INP)
66,020
56,020
2,500
1,500
2.2.2.2. Réhabilitation/Extension du DEFLE
6,910
6,910
12,980
2.2.1.4. Maison pour la science et la technologie d'Aquitaine
2.2.2.1. Requalification des bâtiment H, L, M et amphithéâtres
30,250
27,550
43,485
4,000
2.2.2. Université de Bordeaux Montaigne
28,860
10,000
2.2.1.3. IMA - Institut de maintenance aéronautique
Total
21,560
10,340
2,500
Total
Autres
Crédits
collectivi Crédits
europée
Opérateurs tés (à valorisés
ns (à
confirme
Etat
définir)
r)
1,775
1,775
0,200
10,750
10,750
0,200
4,500
4,500
0,200
2,200
2,200
0,600
0,600
0,350
0,700
0,700
1,000
1,000
1,000
0,450
0,100
0,350
0,450
0,450
0,450
0,100
0,350
0,450
0,450
10,200
2,800
3,000
5,800
5,800
3,600
1,000
1,000
2,000
2,000
6,600
1,800
2,000
3,800
61,930
18,862
22,150
41,012
3,800
17,150
35,612
35,612
0,130
0,130
6,412
6,412
1,500
1,500
0,450
41,462
49,360
18,462
Creatif : Centre de ressources en métrologie des rayonnements
ionisants et formation
0,200
0,130
2.4.1.3. AniMUB : Animaleries mutualisées de l’université de Bordeaux
7,830
3,762
2.4.1.4. NeuroAquitaine
5,300
1,500
2.4.1.5. LEAP – Atlas
21,300
9,900
6,000
15,900
15,900
2.4.1.6. Plate-forme régionale de calcul intensif – MCIA
6,250
1,070
3,000
4,070
4,070
2.4.1.7. Campus B
5,980
1,600
3,500
5,100
5,100
2.4.1.8. PmuSciVi
2,000
2.4.1.2.
2,650
2,500
0,500
2,500
2,500
2.4.2. Université Bordeaux Montaigne
0,570
0,200
0,200
0,200
2.4.2.1 Archéo 3D – Pessac
0,570
0,200
0,200
2.4.4. Equipements de laboratoires - projet porté par Xylofutur
12,000
0,200
5,000
5,200
0,450
2.4.4.1 Xylocampus
12,000
0,200
5,000
5,200
0,450
296,235
45,142
60,535
2.
CPER 2015-2020
TOTAL
8,800
114,477
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
0,200
33,460
0,450
5,650
5,650
6,910
155,297
38
2. Campus, enseignement supérieur et recherche, au service de l’attractivité de la métropole (suite)
Autres actions et dispositifs programmés dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 – 2020
Susceptibles d'être mobilisés sur le territoire métropolitain
Enveloppe globale CPER 2015-2020 sur l'ensemble du territoire aquitain
Code
CPER
Enseignement supérieur, recherche et innovation
Développement du numérique au service de l’innovation et de
2.4.5.1 la réussite de tous (CUEA - Universités et établissements
d'Aquitaine)
Centres de ressources technologiques (8 en Aquitaine dont 4 sur
2.5.1 le campus Talence - Pessac : AGIR, Alphanov, ITERG et Rescoll) et
plateformes technologiques
État
Région
2,000
5,000
2,003
Organismes
Collectivit
és (à
confirmer)
Crédits
européens
1,000
PIA
120,000
2.5.2 Autres centres de développement technologique (dont ADI)
2.6
Culture scientifique, technique et industrielle
CPER 2015-2020
9,000
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
39
Actions visant à accompagner le développement de Bordeaux Métropole
(volet « Territoires » du CPER)
5. Accompagner le développement de la métropole
Actions et dispositifs programmées sur le territoire métropolitain dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 - 2020
Crédits contractualisés
Code
CPER
Territoires
Total
Autres
collectivités
Crédits
valorisés Etat
Crédits
européens
Total
Etat
Région
Bordeaux
Métropole
Accompagner le développement économique de
Bordeaux Métropole
16,462
2,200
17,649
36,311
11,895
48,206
6.2.1.1
Programme d'actions de l'EPA de BordeauxEuratlantique
13,392
14,772
28,164
11,895
40,059
6.2.2.1
Études sur l'amélioration de la desserte de la zone
aéroportuaire
0,870
0,677
1,547
6.2.3.1
Soutien au développement des activités industrielles
navales du Grand port maritime de Bordeaux (GPMB)
2,200
6,600
6.2
6.2.3.2
1,547
6,600
2,200
2,200
Soutien au développement de la filière croisières
maritimes
0,000
Favoriser les pratiques respectueuses de
6.2.4. l’environnement, en matière de déplacement,
construction, urbanisme : Projet d’ÉcoCité Plaine de
6.7.1
Projet port du futur - "Peepos start up" porté par le
GPMB
6.
CPER 2015-2020
Total
21,350
2,380
18,842
2,380
2,200
17,649
38,691
21,350
2,380
11,895
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
21,350
71,936
40
Actions relevant de la politique de la ville et des actions culturelles spécifiques
(volet « Territoires » du CPER)
6. Politique de la ville et renouvellement urbain
7. Soutenir des projets culturels spécifiques
Actions programmées sur le territoire métropolitain dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 - 2020
Crédits contractualisés
Code
CPER
Territoires
6.6. Projets culturels
6.6.1. Pôle d'Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse Bordeaux
6.
Total
Etat
Région
Bordeaux
Métropole
1,800
1,800
1,800
1,800
1,800
1,800
1,200
1,200
1,200
Total
Crédits
Crédits
Collectivité
valorisés européen
s
Etat
s
4,800
4,800
4,800
Total
4,800
4,800
4,800
Autres actions et dispositifs programmés dans le cadre du CPER Aquitaine 2015 - 2020 susceptibles d'être mobilisés sur le territoire métropolitain
Enveloppe globale CPER 2015-2020 sur l'ensemble du territoire aquitain
Code
CPER
Territoires
6.5
Politique de la ville et renouvellement urbain Nouveau programme national de
renouvellement urbain - projets d'intérêt régional: 2 quartiers signalés par l'Anru
(Les aubiers à Bordeaux et Dravement/Palmer/La Saraillère/ 8 mai 45 à Floirac et
Cenon) et 4 projets prioritaires dont Les Hauts de Garonne (cité J Prévert à
Bassens, cité Carriet à Lormont et cité du midi à Floirac)
État
Région
Organismes
Collectivités
Crédits
(à confirmer) européens
Études en cours, les montants seront connus courant 2016
Favoriser la diffusion et le développement des musiques actuelles
6.6.2 (4 SMAC susceptibles d'etre éligibles : Krakatoa (Mérignac); Rocher de Palmer
(Cenon); Rock et Chanson (Talence) et Rock School Barbey (Bordeaux))
CPER 2015-2020
16,000
16,000
1,000
1,000
Contrat territorial de Bordeaux Métropole
41
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