Commerce - CCI Baseco Normandie

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[ N°9 novembre2010 ]
[
]
COMMERCE
Ce numéro étudie la compétitivité du secteur haut-normand du Commerce qui regroupe les activités de commerce et réparation automobile, de commerce de détail et de
commerce de gros.
[ Chiffres-clés du secteur
Carte 1 - Effectifs salariés et nombre d’établissements commerciaux
par canton au 01.01.2009
Un secteur important et diversifié ]
N
Le commerce dans sa totalité regroupe des activités très différentes
répondant à des logiques de développement et à des clientèles distinctes.
Si le commerce de gros peut s’apparenter à une activité de services aux
entreprises, le commerce de détail est plutôt associé aux services aux
particuliers tandis que le commerce et la réparation automobile à du service
mixte.
Le secteur du commerce de détail est lui-même très hétérogène, en raison du
nombre d’activités qu’il comprend (alimentaire, équipement de la personne,
équipement de la maison, sport-loisir, bricolage…), de la variété des surfaces
de vente et des stratégies d’implantation des entreprises. C’est pourquoi
on distingue communément le petit commerce des grandes et moyennes
surfaces par le seuil de 300 m².
0
10
©SIG CRCI/PEAT/JR-10/2010-BD TOPO © IGN - reproduction interdite
Le secteur du commerce joue un rôle majeur dans l’économie et la
structuration des territoires. Depuis les années 1970, ce sont les grandes
surfaces commerciales et la grande distribution qui organisent l’urbanisme
commercial des villes et agglomérations. Les centres commerciaux se sont
multipliés en périphérie des villes et ont concouru à l’étalement urbain.
Aujourd’hui, ces espaces se recomposent, se renouvellent et s’adaptent pour
répondre aux nouveaux besoins et comportements des consommateurs.
Des nouveaux concepts d’espaces commerciaux se développent notamment
par la réhabilitation de bâtiments désaffectés proches des centres-villes (à
l’instar des Docks 76 à Rouen et des Docks Vauban au Havre). S’ajoutent à
cela une vitalité nouvelle pour le commerce de proximité et une libéralisation
des surfaces commerciales découlant de la loi de modernisation de l’économie
de 2008 (page 2).
20
km
Effectif salariés
par canton
Nombre d'établissements par canton
de 16 à 85
7 928
de 86 à 178
de 179 à 604
3 515
de 605 à 1 637
En Haute-Normandie, le commerce est un secteur de poids tant dans l’emploi
que dans l’appareil productif ou la production de richesse. Toutefois, il pèse
moins que dans les autres régions : la Haute-Normandie est la région pour
laquelle le commerce est le moins représenté. Ceci résulte notamment du
poids plus important de l’industrie et des services marchands dans l’emploi
régional qu’au niveau national.
Représentant 12 % du total régional (contre 13,6 % au niveau national), les
75 500 emplois salariés du commerce se répartissent inégalement selon les
activités (graphique 1). Le commerce de détail rassemble près de 60 % des
emplois du secteur et est davantage présent en région comparativement à
la moyenne nationale. Le commerce de gros, quant à lui, est sous-représenté
en Haute-Normandie. Si en France métropolitaine, il concentre 33 % des
effectifs salariés, en région il n’en regroupe que 26 % (zoom page 3).
Sur le plan géographique également, l’activité commerciale se répartit de
manière inégale. Les 18 500 établissements commerciaux (soit près d’un
quart du total régional) sont avant tout concentrés dans les pôles urbains
(carte 1). Parmi les 10 plus grandes entreprises du secteur, on retrouve les
enseignes de la Grande Distribution (Auchan, Carrefour, Leclerc, Système U,
Ikéa, Leroy Merlin) et également Socopal, Lunor, Saint Louis Sucre (Commerce
de gros alimentaire) ou encore les Éditions Atlas (vente par correspondance).
de 1 638 à 2 231
14
Source : Insee – Clap, REE Sirène
Graphique 1 - Répartition des effectifs salariés selon les activités au 01.01.2009
100 %
26,1 %
33,2 %
Commerce de gros
Commerce de détail
58,3 %
0%
54,1 %
15,6 %
12,7 %
HauteNormandie
France
métro.
Commerce et réparation
d'automobiles et de motocycles
Source : Insee - Clap
[ ORECO ]  N°9  novembre 2010
1
[ La Haute-Normandie dans le paysage national
Un secteur de croissance pour l’économie régionale ]
Un secteur dynamique, créateur d’activité
Carte 2 - Créations d’établissements et d’auto-entrepreneurs
dans le commerce par région en 2009
Un quart des établissements nouvellement créés en HauteNormandie sont des commerces
0
©SIG CRCI/PEAT/JR-10/2010-BD TOPO © IGN - reproduction interdite
N
170 km
28 733
14 749
autres
créations
créations
d'auto-entrepreneurs
947
Le commerce est un secteur particulièrement dynamique en Haute-Normandie
pour la création d’activité, tout comme dans les autres régions industrielles.
Pesant pour 26 % dans le total des créations régionales avec 3 255 nouveaux
établissements en 2009 (soit 3 points de plus qu’au niveau national), le
commerce se caractérise par un tissu d’entreprises qui se renouvelle plus vite
que dans les autres secteurs. Pour 100 établissements actifs, il y a eu 17,7
créations dans le commerce contre 16,4 pour la moyenne régionale.
Pour mieux comprendre le dynamisme de la création dans le commerce, il est
nécessaire de descendre au niveau des sous-secteurs. En effet, ce dynamisme
tient avant tout à celui du commerce de détail qui pèse pour 75 % des créations
de commerces en Haute-Normandie. Comme en ce qui concerne l’emploi,
le commerce de détail est davantage représenté qu’au niveau national et a
fortiori, le commerce de gros moins contributeur à la création d’activité.
Une activité boostée par le régime d’auto-entrepreneur
Ces chiffres encourageants et a priori révélateurs d’un grand dynamisme
doivent toutefois être pondérés.
Si au niveau régional, le commerce haut-normand pèse particulièrement dans
la création d’activité, il n’arrive qu’en queue de peloton au niveau national
en comparaison avec les volumes de créations d’établissements des autres
régions.
De plus, si l’année 2009 a été marquée par un boom des créations d’entreprises
(+ 63 % par rapport à 2008), c’est principalement du fait de l’apparition du régime
d’auto-entrepreneur qui séduit bon nombre de créateurs du secteur tertiaire
(carte 2). En effet, ce régime concerne près de 50 % des créations totales
dans le commerce. Tout comme pour l’ensemble des créateurs, le commerce
séduit davantage les auto-entrepreneurs en Haute-Normandie qu’en moyenne
nationale. Il reste à savoir si ce dynamisme s’inscrira dans la durée…
France métropolitaine : 144 878
Source : Insee - REE Sirène, champ marchand non agricole
Tableau 1 - Les commerces de plus de 300 m² en 2010
Nombre total
de magasins
Surface
moyenne
(m2)
Densité
commerciale
(m2/1000 hab.)
117
3 632
234
Culture - Sport - Loisirs
51
1 382
39
Équipements de la maison
52
1 404
40
Équipement de la personne
131
1 042
75
Grandes surfaces alimentaires
361
1 776
353
Grds magasins - Magasins popu.
11
2 850
17
Spécialistes alimentaires
21
846
10
744
1 875
768
Bricolage - Jardinage
3 803
3 303
198
Culture - Sport - Loisirs
1 843
1 419
41
Équipements de la maison
1 592
1 599
40
Équipement de la personne
4 220
963
64
11 640
1 775
325
20
Haute-Normandie
Bricolage - Jardinage
Total
France
Grandes surfaces alimentaires
Grds magasins - Magasins popu.
Spécialistes alimentaires
Total
379
3 363
1 264
914
18
24 741
1 816
707
Source : Panorama Trade Dimensions
Tableau 2 - Dossiers examinés par les CDAC en 2009
Nombre
total
Taux
d'autorisation
Eure
14
Seine-Maritime
35
Haute-Normandie
France
Surface
totale en m2
Taux
d'autorisation
100 %
91 973
100 %
91 %
107 152
88 %
49
94 %
199 125
94 %
1 306
88 %
3 713 766
84 %
Sources : Préfectures de l’Eure et de Seine-Maritime, DGCIS
2
[ ORECO ]  N°9  novembre 2010
Le développement du commerce de détail,
des implications en termes d’urbanisme commercial
Si le dynamisme et la croissance du commerce sont bénéfiques pour l’économie
haut-normande tant par le volume d’activité que d’emploi ou de richesse
qu’ils génèrent, ils ont également des incidences sur la disponibilité foncière
et l’aménagement du territoire, plus spécifiquement en ce qui concerne le
commerce de détail.
Zoom sur les grandes et moyennes surfaces : les commerces de
plus de 300 m²
La Haute-Normandie compte 744 magasins de grandes et moyennes surfaces
(GMS) pour une surface de vente de près de 1 400 000 m². Les grandes surfaces
alimentaires sont prédominantes dans la région, comme au niveau national, et
représentent 49 % des grandes et moyennes surfaces et 70 % des emplois.
La région est mieux équipée que la moyenne des autres régions puisqu’elle
affiche une densité de 768 m² pour 1 000 habitants contre 707 pour la France
(tableau 1). Elle est particulièrement mieux pourvue en super et hypermarchés
ainsi qu’en hard-discount. Au sein du territoire, la Seine-Maritime concentre 68 %
de la surface totale de vente. Toutefois, même si l’Eure, plus rurale, dispose de
surfaces globalement plus petites qu’en Seine-Maritime, elle se caractérise par
un meilleur taux d’équipement en GMS.
Les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial
Relevant le seuil d’autorisation des surfaces commerciales de 300 m² à
1 000 m² en 2008 (Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008), la
nouvelle législation en matière d’urbanisme commercial desserre le cadre d’implantation des établissements commerciaux et pourrait favoriser la création
de grandes surfaces de vente. L’équipement commercial est désormais régulé
par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC) qui
statuent sur l’autorisation d’exploiter uniquement pour les projets d’une surface supérieure à 1 000 m². En 2009, 49 projets de création ou d’extension
de grandes et moyennes surfaces ont été présentés aux CDAC de l’Eure et de
Seine-Maritime (1 306 dossiers au total pour la France), l’équivalent de 200 000
m² (tableau 2).
[ Quelle compétitivité pour la Haute-Normandie en Europe ?
Un secteur européen du commerce à plusieurs visages ]
Le commerce dans l’Union Européenne, une
structuration différente selon les pays
Il est complexe de comparer au niveau européen le développement et le
dynamisme du secteur du commerce tant les comportements nationaux
diffèrent. Les comparaisons nationales peuvent d’ailleurs sembler moins
pertinentes que pour d’autres secteurs (industriels par exemple) car le
commerce dans sa globalité est moins soumis à la concurrence extérieure,
mises à part quelques activités comme le commerce de gros ou encore le
commerce par correspondance ou internet.
Cela étant, l’Union Européenne compte 6,4 millions d’entreprises et 27 millions
de salariés dans le secteur du commerce en 2007. Le commerce de détail est
prédominant en nombre d’emplois et d’entreprises (respectivement 52 % et 62 %
du commerce dans son ensemble) mais ne pèse que pour un tiers du chiffre
d’affaires. Il est structuré différemment selon les pays. En effet, certains pays se
caractérisent par un nombre important de grandes voire très grandes surfaces
employant un grand nombre de salariés, comme le Royaume-Uni, l’Irlande,
l’Allemagne ou encore le Danemark, tandis que pour d’autres, le commerce de
détail est principalement concentré dans des petites et moyennes surfaces, à
l’image de l’Italie, l’Espagne, la Bulgarie (graphique 2). Quant au commerce de
gros, il est plus présent en proportion dans les pays de l’est où il représente
près de 40 % des salariés (34 % au niveau européen).
La France n’a pas de profil particulier au regard de la moyenne européenne, si
ce n’est un développement particulier et une surreprésentation, par rapport
aux autres pays, de la vente par correspondance et du e-commerce.
Graphique 2 - Effectif salarié moyen par entreprise
dans le commerce de détail en Europe en 2007
Royaume-Uni
Estonie
Irlande
Slovaquie
Danemark
Pays-Bas
Allemagne
Lettonie
Slovénie
Autriche
Luxembourg
Finlande
Suède
14,6
11,3
11,0
10,5
8,7
8,6
8,6
8,2
6,9
6,9
6,4
5,8
4,2
3,8
3,7
3,6
3,1
2,8
2,7
2,6
2,5
2,4
2,1
2,1
2,0
1,4
1,4
UE 27
Roumanie
France
Belgique
Hongie
Lituanie
Chypre
Espagne
Portugal
Pologne
Rép. tchèque
Bulgarie
Grèce
Italie
0%
3%
6%
9%
12 %
15 %
Source : Eurostat
Zoom sur le commerce de gros
Bien distinct des deux autres composantes du secteur du commerce de par
sa clientèle exclusivement « entreprises », le commerce de gros regroupe
les grossistes qui achètent des marchandises en nom propre pour les
revendre ensuite à des utilisateurs professionnels et les intermédiaires du
commerce qui mettent en rapport acheteurs et vendeurs. Son périmètre
tend de plus en plus à s’élargir aux activités de conseil auprès des clients
comme des fournisseurs.
Un dynamisme relatif
Comptant 19 700 emplois salariés et 3 800 établissements, le commerce
de gros est moins présent en Haute-Normandie qu’en moyenne nationale. Des trois sous-secteurs du commerce haut-normand, il apparaît comme
le moins dynamique. Si ce constat se vérifie globalement pour l’ensemble
des régions françaises, il est davantage marqué pour notre région.
Sur le plan de l’emploi, il enregistre une baisse des effectifs salariés de
plus de 10 % depuis 2000. Cette dernière peut s’expliquer en partie du
fait de la dépendance à l’industrie qui connaît depuis plusieurs années
une période de grandes mutations. En effet, près d’un tiers des emplois
du commerce de gros en Haute-Normandie est dédié au commerce de
gros d’équipements industriels.
Le commerce de gros est également la branche la moins contributrice à la
création d’activités commerciales (page 2). S’ajoute à cela une contraction
du nombre d’établissements en raison d’une tendance à la concentration
des structures d’achats, de stockages ou encore de plateformes
logistiques de la grande distribution. Les entreprises cherchent par ce
moyen à augmenter leur puissance de négociation entre les fabricants
et la distribution.
Une activité concentrée géographiquement
L’activité du commerce de gros est plus inégalement répartie sur le
territoire que l’ensemble de l’activité commerciale haut-normande. Plus
de la moitié des emplois est concentrée dans la zone d’emploi de Rouen
(tableau 3). En outre, certains territoires sont plus spécialisés dans la
branche que d’autres, à l’image des zones d’emploi de Pont-Audemer et
de Dieppe.
Tableau 3 - Répartition des emplois salariés du commerce de gros
par zone d’emploi au 01.01.2009
Effectifs
salariés
Part
dans le
commerce
Poids dans
l'emploi
régional
Bernay
364
18 %
2%
Dieppe
1 605
34 %
8%
Évreux
1 696
21 %
9%
Fécamp
208
15 %
1%
Gisors
337
27 %
2%
2 871
21 %
15 %
Lillebonne
495
22 %
3%
Pays-de-Bray
208
15 %
1%
Pont-Audemer
772
36 %
4%
9 940
30 %
51 %
Vallée-de-la-Bresle
372
25 %
2%
Verneuil-sur-Avre
215
24 %
1%
Vernon
594
19 %
3%
19 677
26 %
100 %
Le Havre
Rouen
Haute-Normandie
Source : Insee - Clap
Des grands établissements autonomes
Autre singularité du commerce de gros : l’appareil productif se caractérise
par un taux d’autonomie élevé des établissements. 67 % d’entre eux sont
des sièges et contrôlent près des trois quarts des effectifs. Les plus grandes
structures sont plus spécifiquement liées à l’industrie agroalimentaire :
Lunor, Davigel, Eismann… De surcroît, le commerce de gros fait partie des
rares secteurs régionaux qui rayonnent au-delà des frontières régionales.
7 200 emplois localisés hors région, soit l’équivalent de la moitié des
effectifs du commerce de gros, dépendent d’un siège haut-normand.
Ces derniers sont avant tout localisés dans les régions voisines : BasseNormandie, Ile-de-France, Picardie et Nord-Pas-de-Calais.
[ ORECO ]  N°9  novembre 2010
3
[ Baromètre de la compétitivité ]
Forces et faiblesses du secteur
Forces : Un secteur de poids au niveau régional…
- Un secteur créateur d’emplois et de richesse pour l’économie haut-normande qui séduit un grand nombre de créateurs d’entreprises par rapport
aux autres secteurs régionaux (indicateurs 1 et 7, pages 1 et 2)
- Un secteur jeune avec un potentiel de relève important : 150 salariés de moins de 30 ans pour 100 salariés de plus de 50 ans (indicateur 14)
- Un taux d’équipement en grandes et moyennes surfaces pour la population régionale supérieur au niveau national (page 2)
- Une présence importante de sièges sociaux en région dans l’activité de commerce de gros qui contrôlent l’équivalent de 50 % de leurs emplois
à l’extérieur de la région (page 3)
Faiblesses : ... mais une faible contribution au niveau national
- Un secteur sous-représenté en comparaison avec l’ensemble des régions françaises (indicateurs 2 et 8, page 1)
- Des créations d’entreprises nombreuses en région mais inférieures aux volumes nationaux (indicateur 10, page 2)
- Un dynamisme de la création d’activité largement impulsé par l’apparition des auto-entrepreneurs (page 2)
- Le commerce de gros haut-normand, une branche très dépendante de l’industrie en pleine mutation (page 3)
Tableau de bord de la compétitivité sectorielle
L’Observatoire de la Compétitivité s’attache à suivre 22 indicateurs stratégiques. Ne figurent ici que les indicateurs les plus pertinents et disponibles pour le
secteur du Commerce. Ce numéro ainsi que la méthodologie complète sont disponibles en téléchargement sur www.drakkaronline.com, rubrique « Chiffres clés
& Observatoires Eco. »
HauteNormandie
France
métropolitaine
Rang
national
Évolution
(*)
Périodes de
référence
PERFORMANCE ÉCONOMIQUE ET PRODUCTION DE RICHESSE
Ind.
1
Dynamisme économique (croissance de la valeur ajoutée)
2
Contribution à la richesse régionale (part dans la valeur ajoutée régionale)
4
5
26,7 %
28,3 %
12e
2000-2008
8,7 %
9,9 %
22e
2008
Productivité (valeur ajoutée par salarié en €)
59 902 €
63 568 €
10e
_
2008
Coûts de production (rémunération par salarié en €)
26 233 €
29 188 €
14e
_
2009
SPÉCIALISATION ET DYNAMISME ÉCONOMIQUE
7
Évolution de l'emploi salarié
8
Spécialisation sectorielle (poids du secteur dans l'emploi salarié régional)
9
Taille moyenne des établissements (nombre de salariés par établissement)
2,6 %
0,7 %
12,0 %
13,6 %
6e
2005-2009
22e
2009
8e
2009
2009
3,9
3,6
10
Taux de création d'établissements
17,7 %
18,2 %
11e
11
Taux de survie à 3 ans des entreprises créées
65,4 %
63,2 %
8e
153,5 %
143,7 %
4e
2009
15,4 %
15,4 %
16e
2009
_
2007
INNOVATION ET SAVOIR
14
Potentiel de relève (Nbre de sal. de - de 30 ans pour 100 salariés de + de 50 ans)
15
Besoin de renouvellement (part des salariés de + de 50 ans)
16
Taux d'encadrement (part des cadres)
6,6 %
9,7 %
17e
2009
17
Part des salariés non qualifiés
5,8 %
5,6 %
14e
2009
RAYONNEMENT ÉCONOMIQUE
20
Taux de rayonnement décisionnel hors région des établissements
15,5 %
22,9 % (**)
6e
2009
21
Taux de dépendance décisionnelle des établissements
31,9 %
27,6 % (**)
4e
2009
(*) Évolution constatée de l'indicateur par rapport à la période précédant la période de référence
(**) Le chiffre correspond à celui de la province, pour plus de pertinence dans les comparaisons interrégionales
Directeur de la Publication : Christian Hérail. Rédaction : Hélène Grandclaudon.
Cartographie et mise en page : Jérôme Rigaudière. Conception graphique :
www.nord-ouest-creation.fr. Crédits photos : Page 1 : Fotolia ©Nmedia.
Impression : ETC. Dépot légal : à date de parution. ISSN : 2102-1465.
Contact : Hélène Grandclaudon - 9 rue Robert Schuman - 76042 Rouen Cedex 1
Tél. : 02 35 88 38 09 - [email protected]
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[ ORECO ]  N°9  novembre 2010
O B S E R VATO I R E S E CO N O M I Q U E S
des
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